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LE GRAND CONTOURNEMENT DE TOULOUSE
Le grand contournement de Toulouse envisagé, il y a 3 ou 4 ans devait relier l’A
61 au départ de Villefranche de Lauragais à l’A62 au nord de Toulouse. Il devait franchir
par le nord les coteaux du Lauragais par de larges saignées qui allaient irrémédiablement
défigurer les paysages de ce secteur et s’avérer destructeur d’un environnement de
qualité, d’écosystèmes, de cadres de vie qui allaient à l’encontre du maintien de la
conservation du patrimoine naturel et du développement durable.
Ce grand contournement, indispensable pour le bassin Toulousain, repensé et
analysé par Monsieur Chatillon, Maire de Revel, utiliserait le réseau routier existant
comprenant des routes départementales assurant surtout des liaisons inter-urbaines. Il
emprunterait le nord du bassin Toulousain de l’A61, au niveau de Castelnaudary (Aude)
jusqu’à l’A62, direction Bordeaux au sud de Montauban, en passant par Revel (31), les
abords de Castres (81), Lavaur (81), St-Sulpice (81), Labastide St-Pierre (82) et
l’échangeur A62/A20 (autour de 4kms. à réaliser)
Le but étant de transformer ces voies départementales en une voie unique de type
autoroutier (2X2 voies) avec échangeurs et passages dénivelés au droit des villes
traversées.
La Coordination Circulation Sud – Est soutient pleinement ce projet car il
permettra
de faire face à la forte croissance du trafic de transit qui emprunte les rocades
Toulousaines et qui ira en augmentant (actuellement + 20% sur l’A20)
de desservir des pôles régionaux au développement contenu, faute d’un réseau
routier adapté ( Revel, Lavaur….)
de délester les voies locales du trafic ne correspondant pas à leur vocation
(RN113, RD2, RD16, …) de manière à y améliorer les conditions d’environnement et à
favoriser leur requalification au profit des T.C, des piétons, des espaces verts,…
de garantir une qualité optimale d’insertion dans les zones urbaines ou dans les
sites naturels traversés grâce à des dispositions adaptées (protections phoniques,
aménagements paysagers,…)
La Coordination Circulation Sud Est, suite à la Loi d’ Orientation des Transports
Intérieurs (LOTI du 30 décembre 1992) souhaite un bilan socio-économique après
réalisation de cette infrastructure. Ce bilan visera à évaluer son utilité et son efficacité, à
mesurer son impact sur l’environnement, à apprécier ses conséquences directes ou
indirectes sur l’aménagement du territoire et le développement économique.
Cinq thèmes à analyser :
1) l’évolution des trafics
2) le service rendu aux usagers
3) le bilan des nuisances ( accidents, bruit, pollution atmosphérique…)
4) rentabilité économique et environnementale globale
5) effets sur l’urbanisme et le cadre de vie
CONCLUSION : L’étude socio – économique et environnementale doit faire
apparaître une forte rentabilité de cette infrastructure sur l’ensemble des zones traversées.
L’investissement consenti, sur une période relativement courte, doit-être récupéré sous
formes de bénéfices économiques et environnementaux dans les zones traversées et en
requalification de voies urbaines dans le bassin Toulousain.