L`une était châtain, l`autre était brune` Leurs naÏfs

Transcription

L`une était châtain, l`autre était brune` Leurs naÏfs
a-L'une était châtain, l'autre était brune' Leurs naÏfs
visages étaient deux étonnements ravisl un buisson
fleuii qui était près de 1à envoyait aux passants des
qui semblaient venir d'elles.'"'
parfums
- quelques
pas, accroupie sur le seuil de l'auberge,
A
d'un aspect peu avenant', du reste, mais
femme
la mèie,
touchant en ce rnoment-là, balançait les deux enfants au
moyen d'une lohgue tcelle, les couvant des yeux de peur
fr
d'accident....
Tout en berçant les deux pelites, elle chantait d'une
voix fausse une românce' alors célèbre : ,, 11 le {aut,
disait un guerrier....
,'
Sa chanson et la contemplaticn de ses fi11es l'empêchaient d'enTendre et de voir ce qui se passait dans 1a rue'
4. Cependant quelqu'un s'était approché d'e11e cornme
elle commençait le premier couplet de la rarnançe) et
tout à coup elle entendit une volt qui riisait très près
de son oreille : u Vous avez là deux jolis enfants, madam,e. r:, LIne fenme était devant elle, et cefte femme,
e1le aussi, at'ait un enfant qu'elle portait dans ses bras.
5. C'était une fll1e de deux à trois ans" Eile eût pu iouter a'o'ec ies deux autres
petites pour la coquetterie de l'ajustement"... Le p1i de sa iupe relevée laissait voir
iu cuisse potelée .i f.t*.. Elle était admirablement rose et bien portante. La belle
petire donnait envie de mordre dans les ponlmes de ses joues. On ne pouvait rien
àire de ses yeux, sinon qu'ils devaient être très grands et qu'ils avaient des cils
magnifiques. Elle dormait.
ÈUe aotmait de ce sommeil d'absolue confiance plopre à son âge. Les bras des
mères sont faits de tendresse ; les enfan1s y dorment profondément.
Vtcron Huco. Les Misérables.
Iles rnots et des expressions... arlx faits et aux
: auberge de modeste apparenc,e"
; la barre d'acier qui porte la
voiture et qui constitue 1'axe des roues'
! ceme chaîne érait énorme et,
-par Effrovable
son'poids, pouvait constituer un danger
pour 1es- enfants.
Atti{é : qui porre des
vêtements exagérément
ornés (de dentelles,
de rubans....)
Aspect peu avel)anl : la mère
- aimable, sattf quand elle soun'avait pas I'air
riait à ses filles.
Romance : chanson tendre
et touchante, à- la mode en ce temps-là
)
*
Gargote
L'eesieu
(début du xrxe
)
sièc1e).
idées.
D r. A i'aide de détails des
$$ z et 3, iustifiez
I'emnioi de I'expression : dcux roses daro ,le la
sans se déranger, la
femaille.
- z. Comment,
ses enfants : faites un
mère balançâit-elle
croquts. -- Bien que d'aupect peu aYenanl'
ne trouvùz-vous pas cette lemme touchante i
Pourquoi ? * Pour quelles raisons rouve-t-elle
qui pousses enlants des ytw?
- 3'à Qu'est'ce
s'adresser à 1a prese la deuxièmê maman
mière ? Quel est le seutiment commm qui 19s
rapprochè ? Pourquoi peut-on avoir envie de
-ôrdt. dans 1es joues de la ûlletre ?
Llettes d'une part, Iafenme moins^gra'
Pourquoi les pètits^ erifants dorment-ils ainsi àvec unc absolue confance
- mamlsn?
dans tes Lias'Jè 1*or
quoi sent-on que Victor lTugo aimait les enfants?
Mootrez i'opposirion des termes qui peignent les f
ciezse
d'autre p;h.
-'A

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