LA VILLE D`ORANGE CÉLÈBRE L`EPIPHANIE
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LA VILLE D`ORANGE CÉLÈBRE L`EPIPHANIE
Bon se ns LE PETIT DAUDET nt eme inn LA VILLE D’ORANGE CÉLÈBRE L’EPIPHANIE adition - Enra c - Tr LIGUE DU SUD Périodique gratuit - N°67 - liguedusud.fr - édition du 12 janvier 2017 LAPetit LIGUE DU SUD Amis lecteurs du Daudet, AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE Je suis ravi de vous souhaiter une bonne et sainte année 2017. Alors que les élections présidentielles affoleront commentateurs et stipendiés, il conviendra pour nous de continuer à servir notre LA LIGUE DU SUD peuple en défiant AUles pachydermes du financeCONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE ment public. C’est à ce titre, et par notre indépendance, que notre territoire sera réellement défendu. L a tradition chrétienne nous informe que quelques temps après Noël, les rois mages allèrent adorer et offrir leur présent à l’Enfant-Dieu. Cet événement est célébré sous le nom d’Epiphanie et la coutume nous propose le partage de la galette des rois en ce début du mois de janvier. La ville d’Orange a souhaité fêter cette solennité par un événement municipal ; un concours de brioche des rois ainsi que l’arrivée des rois mages en centre-ville étaient au programme. Samedi 7 janvier, les rois mages, sur dos de dromadaires, sont entrés dans la cité des princes. Nombreux Orangeois étaient au rendez-vous. Certains ont participé au concours de galette, d’autres sont juste venus admirer cette parade festive. Un goûter était aussi proposé et c’est dans une ambiance conviviale que se sont retrouvés, élus et administrés, enfants et adultes, Orangeois et gens de passage. Une municipalité a en charge des administrés ainsi que la vie de la cité. Organiser un tel événement répondait à plusieurs aspects de la vie de la ville. Tout d’abord au besoin d’activités ludiques et culturelles qui permettent la détente et l’amusement. Ensuite aux besoins de liens sociaux et de convivialité nécessaires pour unir les habitants d’une même ville. Enfin au besoin d’enracinement dans les traditions de notre pays. Cet enracinement permet de retrouver notre histoire, nos valeurs, notre identité. LIGUE DU SUD C’est ainsi que le bonla sensville au serviced’Orange du bien commun s’efforce d’organiser des événements ancrés dans la tradition et répondant aux désirs des administrés. Suivront dans les mois qui viennent de nombreuses animations, notamment les fêtes culturelles : le médiévale, familiale et provenbon sens au service du bien commun çale. Ensemble nous maintiendrons nos traditions ! LIGUE DU SUD ❏ Adhésion simple : 20 € ❏ Adhésion couple : 30 € adition - Enra c - Tr nt eme inn ❏ J’adhère à la Ligue du Sud pour l’année 2016 Bon se ns ❏ J’approuve et souhaite être contacté par Jacques Bompard ou son représentant ❏ Adhésion bienfaiteur : 1 000 € ❏ Ou plus : ……… € (dans la limite de 7 500 €) LIGUE DU SUD Hier, le débat des primaires socialistes a encore montré que la désunion de la Gauche est un trait marquant de notre actualité politique. Aucune des anciens ministres ni des nouveaux venus n’a quoi que ce soit à proposer pour remédier aux problèmes des Français. Les années de quinquennat Hollande devraient avoir d’ailleurs épuisé les derniers espoirs du tenant du marxisme culturel comme économiques. Mais voilà, les représentants des gros partis politiques n’ont pas assez lu Patrick Buisson et Guillaume Bernard sur la défense de notre civilisation. Au sein de leurs travaux, les politologues prévenaient pourtant : le peuple exige qu’un renouveau advienne dans la manière dont les politiques abordent des sujets comme l’identité, le Grand Remplacement, et la protection de la famille. Autant de sujets qui ne furent bien sûr jamais abordés lors de la primaire socialiste d’hier soir, sinon pour aller vers plus de dissolution de notre modèle de société. Mais à entendre les prises de position de François Fillon comme de Marine Le Pen, les partis dits de droite ne répondent pas non plus à cette aspiration. Ils préfèrent suivre les diktats médiatiques et céder à chaque occasion au politiquement correct. C’est l’exact inverse que nous nous devons d’accomplir ensemble. ❏ Je souhaite aider financièrement la Ligue du Sud : ❏ Montant libre : ………. € chèques à l’ordre de La Ligue Du Sud. LA LIGUE DU SUD Nom : ………………………………………………………………………………………… Prénom : …………………………………………………………………………… AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Ville : Courriel ……………………………………………………………………………………………………………… : Tél. : ……………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………@…………………………………………………………… LA LIGUE DU SUD à renvoyer à Ligue du Sud - Clos Cavalier - 84100 Orange - [email protected] - 06 62 71 79 54- www.liguedusud.fr AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE Dans ce numéro du Petit Daudet, nous revenons encore sur les méthodes utilisées par Donald Trump mais également sur l’actualité nationale. N’hésitez pas à faire connaitre nos convictions ! Jacques Bompard, député-maire d’Orange « v i v re c’ e s t l utte r, qui n ’ a p a s l utté , n ’ a pas véc u » Avocats-magistrats LE GRAND DÉSAMOUR HALAL EN FRANCE un marché au service de l’industrie et de l’islam radical A «V ous formez, avec les magistrats, un couple nécessairement désuni mais auquel le divorce est interdit ». Derrière cette adresse du garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas aux avocats du barreau de Paris, se dessine tout le caractère conflictuel de deux professions qui s’astreignent, avec une difficulté croissante, à œuvrer de concert. « Comportement parfaitement contraire aux principes d’impartialité et de loyauté » ; « propos outrageants et vexatoire [constituant] un manquement aux devoir de modération, de délicatesse et de courtoisie »,... : du côté des avocats, les critiques pleuvent sur une magistrature soupçonnée de limiter la liberté de parole des avocats. Selon Maître Philippe Ohayon, la récusation des juges d’instruction est désormais impossible, face au refus de magistrats d’entendre tout discours contradictoire. « Certains d’entre eux cultivent une misanthropie judiciaire, une détestation de l’autre, laissant parler leur surmoi », n’hésite pas à déclarer l’avocat. Algarades verbales, menaces dissimulées,... : les témoignages ne manquent pas à l’appel. Les rapports se font si délétères que même au sein des barreaux non coutumiers de la stratégie de rupture entre les deux institutions, les adeptes de celle-ci commencent à se faire plus nombreux. Une nouvelle génération d’avocats se constitue, prête à s’attaquer directement aux magistrats et « délaissant leur rôle d’apaisement et d’explication normalement dévolu aux auxiliaires de justice », pointe de son côté le rapport produit par la Chancellerie relatif à la « Protection des magistrats ». Un rapport qui n’a pas manqué de soulever un tollé du côté des avocats. Le Conseil National des Barreaux a ainsi immédiatement dénoncé l’absence de neutralité d’un rapport, stigmatisant et diffamant la profession d’avocat. De son côté, le Syndicat des avocats de France a réagi à l’issu d’un congrès, rappelant les attaques quotidiennes dont ils faisaient l’objet. « J’ai été insulté par des juges, se levant pour me crier dessus », déclare l’un d’eux. En attendant, toute stratégie de défense semble délicate à mettre en place, car c’est encore les magistrats qui restent les détenteurs du pouvoir au sein des cours, faisant planer des menaces sur certains avocats dont le comportement est estimé déplacé. A l’instar de Bernard Ripert, l’avocat de la défense d’Action Directe, condamné à deux ans de suspension d’exercice. En cause ? L’avocat aurait « souhaité sciemment le dysfonctionnement de l’institution, allant jusqu’à une déstabilisation voulue du président de l’audience ». Des pressions pour accélérer les procédures au mépris des plaidoyers de défense à celles visant à sanctionner les membres de la profession, les avocats se montrent particulièrement pessimistes quant à l’évolution de ces tensions. « La pression disciplinaire de la magistrature sur les avocats ne va pas s’arrêter là » indique le Syndicat des avocats de France. vec une clientèle concentrant près de 70% des musulmans, le marché de la viande halal connaît une expansion sans pareille. Un développement qui viserait, selon le chercheur au CNRS Florence Bergeaud-Blacker, des intérêts aussi bien industriels que fondamentalistes. Pour l’auteur de l’ouvrage Le Marché halal ou l’invention d’une tradition, la viande halal ne constitue en rien une coutume importée des pays musulmans : « ce marché n’a jamais existé dans le monde musulman avant que les industriels ne l’y exportent », soulignet-elle à cet égard. Née dans les années 70-80, cette volonté de ne se nourrir que de nourriture licite (hallal) émerge à l’avènement de deux « extrêmes » sur la scène politique - la République d’Iran d’un côté, le libéralisme thatchérien de l’autre. Œuvrant de concert, ces deux antagonistes mettent en place un protocole industriel halal, dont l’agence de certification de la viande halal constitue l’apogée. Une charte qui asseyait le contrôle des musulmans sur l’abattage industriel dans les pays occidentaux. La décision de Khomeiny, imposant un contrôle halal de toutes les viandes importées des pays occidentaux, se fait le reflet de la conjonction inattendue de ces deux mondes. Avant que ce protocole ne fût mis en place, le chef d’Etat iranien avait en effet prohibé toute importation de viande issue de l’Occident. L’intérêt de ce retournement ? L’envoi, par les pays musulmans de mollah en Occident pour mettre en place un protocole de vérification. Ne se contentant plus désormais de proscrire les conduites alimentaires illicites (haram) tel que le Coran le leur stipulait, ces différents acteurs de la société musulmane ont ainsi institutionnalisé le hallal. En France, c’est à la suite des désastres sanitaires des années 90 que l’industrie hallal a commencé à se tourner vers les millions de musulmans. Avec la réislamisation qui animait les membres de cette communauté depuis près d’une décennie, le marché intérieur a vite connu l’essor. Essor trompeur, s’il en est. Car il engendre encore aujourd’hui des confusions parmi les musulmans, attribuant au hallal des prérogatives spirituelles : 40% des musulmans pensent que manger hallal est l’un des cinq piliers de l’Islam, si l’on en croit la dernière étude de l’Institut Montaigne à ce sujet (2016). La généralisation du halal s’opère en France pour des raisons essentiellement financières ; il est en effet moins onéreux pour les abattoirs européens de ne proposer qu’une nourriture hallal dans une perspective économique. La pratique ne tombe pas d’ailleurs pas sous le coup de la loi, puisque l’étourdissement des bêtes à laquelle elle procède n’est pas condamné à l’échelle européenne. S’inquiétant de la montée d’un « hallal ummique », Florence Bergeaud-Blacker souligne que la production de viande de ce type par des non musulmans devient de moins en moins coutumière, en regard de la montée des associations de consommateurs musulmans préférant à ceuxlà des industriels issus de cette confession. Idée fondamentaliste par essence, cette pratique, « qui doit gouverner la vie du croyant », risque bientôt de s’imposer comme un totalitarisme, si l’on en croit le chercheur. Et l’absence de frontières entre la fonction marchande et religieuse de celle-ci ne risque pas de tarir le marché, « né industriel, fruit du néolibéralisme et du fondamentalisme ». Un marché qui séduit de plus en plus de promoteurs de l’économie globale islamique... « EGLISE ET IMMIGRATION : LE GRAND MALAISE » un ouvrage à se procurer ! TRUMP, VAINQUEUR PAS K .O DU CONGRÈS AMÉRICAIN... EN UN TWEET ! A tmosphère délicate, au jour de la rentrée du Congrès. Ouvrant la 115ème cession, les revendications vindicatives twittées par le nouveau président des Etats-Unis à l’égard des membres de la Chambre ont laissé un goût amer aux élus. Le 2 janvier, le groupe majoritaire à la Chambre des représentants adopte un projet de réforme visant à réduire les pouvoirs du Bureau d’éthique parlementaire. Cet organisme indépendant, créé en 2008, avait été initié suite aux scandales de corruption révélés chez certains élus. Le lendemain, la chambre doit voter le projet, dont le but est de mettre fin aux enquêtes de l’institution. C’était sans compter sur le Président nouvellement élu, qui n’a pas tardé à faire connaître son opinion sur la question. « Avec tout ce que le Congrès a à faire, doit-il vraiment faire de l’affaiblissement de l’organisme d’éthique indépendant, si injuste soitil, sa priorité ? Qu’il se concentre sur la réforme fiscale, la santé et toutes les choses bien plus importantes ! », a-t-il souligné au détour d’un Tweet incendiaire. Déjà dénoncé par les associations en faveur de la transparence, le projet a ainsi reçu son coup de grâce. Rappelant les membres du Congrès à l’ordre sur leurs priorités, Donald Trump a jeté un froid dans l’enceinte parlementaire. Doté d’un puissant outil de communication, le Président des Etats-Unis en- tend ainsi « parler directement aux millions d’Américains » qui le suivent sur la plateforme – près de dix-neuf millions de personnes. Une nouvelle approche de la fonction présidentielle, qui semble plaire à son auditoire. « C’est la raison pour laquelle il est Président », va jusqu’à affirmer le Républicain Lou Barletta. Le message acerbe de Donald Trump a engendré l’annulation de la réforme. Et si les Républicains ont prétexté de multiples raisons à l’origine de cet avortement, il semblerait pourtant que ce soit davantage le pouvoir d’interpellation du géant américain qui intimident les membres du Congrès. « Ce qui se cache derrière tout cela, c’est la perspective que le pouvoir politique de Trump, qui vise maintenant Capitol Hill, peut susciter la crainte et inciter à l’action », soulignait le Washington Post à cet égard. Ce n’est pas la première fois que Donald Trump fustige de manière incisive les responsables américains ; la semaine dernière, il avait déjà attaqué General Motors sur le réseau social, poussant ainsi Ford à annuler un investissement au Mexique au profit des Etats-Unis. Si elles ne durent que quelques instants, ces polémiques annoncent la nouvelle ère qui souffle sur le pouvoir américain ; une ère de radicalité qui ne semble pas déplaire au public du Président, en dépit des harangues journalistiques... F ace aux discours répétés du Pape François en faveur de l’accueil des migrants, les questions légitimes suscitées par l’Eglise catholique quant à la charité dont la civilisation européenne devrait nécessairement faire preuve eu égard à ses racines chrétiennes, se pose. S’appuyant autant sur des textes conciliaires que les Evangiles ou l’actualité récente sur l’immigration, Laurent Dandrieu propose un éclairage intéressant dans son dernier livre Eglise et immigration : le grand malaise. Un ouvrage qui propose un « point de vue raisonnable et réaliste » (abbé Guillaume de Tanouärn) sur la question, servi par une plume aussi précise que rigoureuse d’un rédacteur-en-chef de Valeurs Actuelles s’élevant contre les vertus chrétiennes devenues folles. A la Raison, l’auteur semble en effet faire appel en rappelant qu’« on ne résoudra par les difficultés [migratoires] en plongeant de manière irréfléchie un continent entier dans le chaos, où semble devoir inéluctablement jeter l’arrivée massive de millions de migrants de culture étrangère dans des sociétés déjà durement touchées par la crise économique et le chômage et en proie depuis des décennies à une crise identitaire profonde ». Face à la déferlante migratoire, cette question éminemment politique, si elle peut-être évidemment abordée par l’Eglise, ne doit pas primer dans son discours. Chargée du Salut des âmes et garante de la foi, celle-ci doit en effet mesurer son discours sans entrer en contradiction avec le reste de l’enseignement catholique. Derrière ces déclarations de l’Eglise, se pose également la problématique du respect de la théologie des Nations qu’elle se doit de porter et qu’elle semble avoir oublié. Une question directement reliée à celle de la préservation des identités européennes. « L’Europe, qui inventa l’idée même de la civilisation et qui est la société particulière dans laquelle s’est incarnée le christianisme, par laquelle il a accédé concrètement à l’universalité en se répandant dans le monde entier sait plus que toute autre civilisation qu’il est de leur devoir de faire vivre son apport au trésor de l’humanité », n’hésite pas à déclarer l’auteur à ce sujet. Une perspective mesurée qui n’a pourtant pas été du goût de certains commentateurs de l’actualité catholique. Réplique à l’ouvrage de Dandrieu, Identitaires : Le mauvais génie du christianisme du blogueur timoré « Koz » stipule au contraire que la France ne peut se doter d’une identité chrétienne par essence. « A la vérité, cette affirmation ne tient que par référence à une France fictive, théorique, entité séparée des Français, susceptible de rester chrétienne quelles que soient l’évolution effective du pays et la politique menée », souligne doctement l’auteur. Une perspective qui n’a pas manqué de soulever l’interrogation de membres du corps ecclésiastique (abbé de Tanouärn, abbé Loiseau), qualifiant sa démarche comme contributive à ces « valeurs chrétiennes devenues folles ». Soulignant au contraire que « le rappel de l’impératif de charité ne saurait occulter une réflexion politique s’agissant d’un phénomène de masse qui ne saurait se résumer à une addition de cas particuliers », l’ouvrage de Laurent Dandrieu propose soulève de légitimes interrogations qui valent de courir se procurer cet ouvrage au plus vite ! LA SÉCURITÉ, PREMIÈRE DES LIBERTÉS Internet : un espace de liberté qu’ils veulent atténuer A l’heure d’un développement des plateformes Internet, la question de la souveraineté numérique constitue une problématique de choix, dont le milieu politique s’empare dans l’espérance de maîtriser un domaine d’influence et de formuler des propositions aux accents de modernité. D’aucun n’hésite pas à définir cette notion comme la garantie de « la maîtrise de notre présent et de notre destin tels qu’ils se manifestent et s’orientent par l’usage des technologies et des réseaux informatiques » (Pierre Bellanger). Une déclaration aux chantournements plein d’emphase, destinés à mettre en exergue l’importance de la maîtrise de nos réseaux par une autorité souveraine. De souverain, Internet ne revêt pourtant aucun des travers... De façon bien précoce, le groupe des GAFAs (Google, Apple, Facebook, Amazon) a habitué les consommateurs des réseaux en ligne à la démission consentis sur leurs données personnelles. Les Français en ont d’ailleurs conscience : 15% seulement d’entre eux considèrent le « Big Data » comme une opportunité alors que 81% estiment qu’il sera à l’origine de fichage de ses consommateurs (enquête Harris Interactive, mars 2016). Lois européennes, chartes de confidentialité dans les entreprises, ... : on nous l’assure, Internet est un espace protégé, un véritable espace de liberté.... Vraiment ? Du côté des Etats, le son de cloche ne semble pas être le même. Car entre le paiement de ses impôts en ligne (bientôt systématisé avec le prélèvement à la source), le Français concède des informations à l’administration française. Des informations, que le gouvernement assure protéger, qu’est-il véritablement fait ? Car avec le maintien de l’Etat d’urgence ou le passage de loi sur le renseignement, rien n’indique que les autorités ne puissent préempter ces données sous couvert de lutte contre le terrorisme.... « L’idéal d’un cyberespace libre, ouvert et accessible à tous, semble chaque jour fragilisé, non seulement par les tensions politiques et économiques qui le traversent, mais aussi par une organisation plus complexe qu’il y paraît », remarque Farid Gueham dans la dernière note de la Fondation pour l’Innovation Politique – Vers la souveraineté numérique (janvier 2017). Car derrière la garantie de la garantie de souveraineté promise par le gouvernement, la bonne confidentialité de ces métadonnées semble dépendre de différents acteurs influents, dont des cas comme l’affaire Snowden ou les fuites d’informations du réseau Wikileaks semblent mettre en évidence. A qui va donc véritablement la gouvernance d’Internet ? Pour Farid Gueham, les EtatsUnis, par l’intermédiaire de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, tout comme l’Internet Engineering Task Force, dirigent en grand partie les « standards » de la toile... Déjà menacée par une gouvernance étrangère, cet espace de liberté que constituerait Internet semble de plus en plus bridé. A l’échelle nationale, la volonté de maîtrise des sites proférant des alternatives à l’avortement par le projet de loi de Laurence Rossignol ne s’en fait il pas un écho alarmant ? L e 25 et 26 décembre dernier, madame Guyon, monsieur et madame Philibert, madame Chevalier, mourraient, tués de la main de Fissenou Sacko, jeune homme de 23 ans. Un drame pour les familles, mais aussi pour chaque français qui peut voir se dégrader sa sécurité de jour en jour près de chez lui. Cet homme avait déjà été sorti de plusieurs trains le jour précédent ces meurtres, pour cause de comportement agité, et parcourait librement le Vaucluse. Actes terroristes divers, folie meurtrière, le déchaînement de violences est de plus en plus fort dans notre pays. La sécurité est de ce fait de plus en plus faible ; c’est une défaite de notre gouvernement. La sécurité est le premier devoir d’un gouvernement envers ses compatriotes. Une société n’a de sens que lorsqu’elle défend ses sujets. Actuellement la violence ne cesse d’augmenter en France et aucune mesure de bon sens n’est prise. La société peu à peu périclite pour laisser s’installer le chaos. Nous sommes proches du chaos lorsque des personnes allant faire leur course, travailler, prier, s’amuser ou encore tout autre acte banal, se font tuer. C’est malheureusement le quotidien de la France cette année. Les municipalités Ligue du Sud d’Orange et de Bollène font de la sécurité de leurs administrés une priorité. C’est pourquoi le nombre de policiers municipaux est élevé et qu’une part conséquente du budget est réservée aux investissements sécuritaires : caméras de surveillance, véhicules, etc. Orange est devenue par ce biais la ville la plus sûre du Vaucluse et Bollène suit ce chemin pas à pas. Des mesures de bon sens sont à la portée des mairies, et les maires doivent impérativement les mettre en pratique pour protéger leurs administrés. Malheureusement une sécurité bien plus grande dépend des mesures prises par l’Etat, mesures inexistantes pour le moment. Battons-nous pour que notre sécurité redevienne une priorité et que la France soit à nouveau un pays où il fait bon vivre.