Texte de « mémoire de Saint-Michel - Paroisse de la Trinité Roubaix

Texte de « mémoire de Saint-Michel » prononcé le dimanche 30 novembre 2014 par Alain.
Si l’Eglise est faite avant tout d’hommes et de femmes qui se retrouvent pour prier et pour se mettre
à l’écoute de la Parole de Dieu, quel que soit le lieu où ils se retrouvent, il peut néanmoins être bon
de se souvenir des grandes étapes qui ont jalonnées le développement de « Saint-Michel ».
Notre église est une grande dame âgée de 86 ans : elle fut solennellement bénie le 29 nov. 1927.
Mais derrière elle, il faut se souvenir de son parent ! La première église Saint-Michel, née en 1911,
fruit des efforts de l’abbé Chavatte, et qui constitue actuellement le bâtiment central de l’école
Marie-Auxiliatrice.
Dans un quartier tout nouveau et en cours de développement, elle était une grande chapelle de
proximité destinée à évangéliser les habitants du quartier que l’on appelait alors le « Pont-Rouge ».
L’abbé Chavatte étant décédé d’épuisement à la tâche, ce fut l’abbé Bethléem qui fut le premier curé
de Saint-Michel. Comme il avait été décidé de construire une église « définitive » et que la chapelle
provisoire était destinée à devenir un bâtiment d’école (car une école été déjà née au 13 av. Linné),
l’abbé Bethléem mit en route durant dix ans un petit journal mensuel, « Les Voix de Saint-Michel »,
destiné à animer une souscription pour la construction de l’église définitive. Les travaux qui devaient
commencer fin 1914, furent suspendus à cause de la guerre, puis annulés par manque d’argent.
En 1921, ce fut le nouveau curé, l’abbé Boulanger, artisan de la construction de notre église actuelle,
qui reprit le dossier et le mena en quelques années jusqu’à son terme, en modifiant le plan et en
trouvant un architecte, Alfred Nasousky, qui avait inventé un procédé économique de construction :
la pierre reconstitué (un ancêtre de béton armé). C’est à prix-là que notre église sortit de terre. Une
trentaine d’église en France sont construites sur le même modèle et avec le même procédé.
L’abbé Boulanger, curé de 1921 jusqu’à sa mort en 1946, doit également être considéré comme le
véritable fondateur de l’école Marie-Auxiliatrice et de l’école des garçons Saint-Michel (futur collège)
puisque c’est lui qui est allé trouver (et loin puisqu’il est allé jusqu’à Milan) les congrégations
religieuses (Salésiennes et Maristes) pour les animer.
Citons maintenant les différents curés de Saint-Michel qui se sont succédé après les « fondateurs »:
- L’abbé Sépieter, curé de 1946 à 1963.
- L’abbé Bouquillon, curé de 1963 à 1977. C’est durant son ministère que Jean Duforest a peint en
1967 les 5 panneaux qui se trouvent dans le fond de l’église et qui se trouvaient dans le chœur.
- L’abbé Delvigne, vicaire dès 1970 et curé de 1977 à 1990.
- L’abbé Gobin, curé de 1990 à 1997.
- L’abbé Genêt est le dernier prêtre à avoir occupé le presbytère, de 1997 à 2005. Il desservait SaintMichel, en même temps que l’abbé Bart, premier curé de la paroisse nouvelle créée en l’an 2000.
- L’abbé Dominique Lemahieu, second curé de la paroisse nouvelle de la Trinité de 2005 à 2011.
Des photos dans le fond de l’église retracent l’histoire de l’église Saint-Michel et de ses œuvres.