Etudes et Rapports Informatiques
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ÉTUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES N°529 JUIN 2004 Lettre de marketing et d'études à destination des dirigeants E&R - 64 rue des Fontaines - 60620 BOULLARRE - Tél/Fax : 03 44 87 28 30 E-Mail : [email protected] - Site Web : http://www.e-r.fr.st SOMMAIRE ETUDE Consolidation des infrastructures serveurs .......................................................... 2 SÉCURITÉ Le blocage d’URL : un faux sentiment de sécurité .......................... 3 MARCHÉS La micro-informatique en France au 1er Trimestre 2004 ; Audience multimédia mobile en France 4 Logiciels et services en France ....................... 5 Les marchés du DigiWorld ............................... 6 LIVRE BLANC Le document dans tous ses états .................... 7 ENQUÊTES La reprise n’est pas vraiment au rendez-vous ; Télécom Paris : premier emploi 2004 .............. 8 IT MARKETS Digital penetration in Asia-Pacific ................... 10 European wireless handset semiconductor market ........................................................... 10 Mobile subscriber numbers exceed 1.5 billion 11 ICT market in Slovak, Slovenia and czech ..... 11 FLASHS Des wifi-phones français ; page d’écriture ; Bigmailer, le gros des emails ......................... 12 NOUVELLES France, Monde, Résultats financiers ............. 13 MICRO-TESTS PC : Tigalo et ses amis ; Poney Club : les aventures de Karakol ............................... 13 Photo Imaging Suite ; Corel Draw Graphics Suite ; PS2 : Les Sims, Crash Nitro Kart ; XIII ................................................................ 14 Livres : Micro Application : ............................. 14 Matériels : Souris SPY-M1004 ; Mac Memory PS2 .......................................... 15 ▼ LE BRAND SPOOFING A AUGMENTÉ DE 500 % DEPUIS JANVIER 2004 SurfControl, éditeur de logiciel pour le filtrage de contenus Web et de courriers électroniques, dévoile les derniers chiffres du spam d’usurpation d’identité : celui-ci a augmenté de près de 500 % depuis janvier et a été multiplié par plus de 50 depuis mai 2003. La société alerte également les entreprises et les particuliers afin qu’ils restent vigilants face à une nouvelle ruse employée par les spammeurs : une fausse barre d’adresse Internet envoyée par email et recouverte d’une adresse «légitime». L’arnaque dernière génération Dans la dernière arnaque adressée aux clients d’une banque américaine, les escrocs demandaient aux destinataires de vérifier et mettre à jour leur compte bancaire Internet en cliquant sur un lien dans l’email. Ceux ayant cliqués sur le lien arrivent alors sur une page avec une fausse barre d’adresse où apparaît la vraie adresse internet de la banque en question. Cette barre d’adresse a été construite pour recouvrir une barre existante où normalement devrait apparaître la vraie adresse des spammeurs. L’augmentation de ces spams dangereux est liée à la continuelle croissance d’Internet et aux utilisateurs imprudents. Les spammeurs sont également rassemblés chez des hébergeurs à l’abri de la justice et qui leur garantissent de ne pas être arrêtés dans leurs activités. L’augmentation de virus comme MyDoom, qui a permis aux spammeurs d’envoyer des emails anonymement à travers des machines infectées, est partie intégrante du problème. L’émergence de ces nouvelles techniques montre clairement à quel point ces fraudes sont lucratives et pourquoi les spammeurs sont si déterminés à soutirer aux utilisateurs d’Internet imprudents leur argent et identité. ÉTUDE ▼ CONSOLIDATION DES INFRASTRUCTURES SERVEURS Entre février et mars 2004, IDC France a interrogé une sélection d’entreprises de type grands comptes et grandes PME/PMI. Alors que l’enquête fait une large place aux grands comptes – c’est-à-dire les entreprises regroupant plus de 1 000 collaborateurs (65% de l’échantillon) –, elle donne également un éclairage sur les problématiques de consolidation pour les entreprises de plus petite taille, celles employant entre 500 et 1 000 collaborateurs (35% de l’échantillon). Consolider les infrastructures serveurs n’est pas une pratique nouvelle pour les entreprises et les administrations : depuis quelques années, elles tendent à rassembler certains actifs informatiques pour mieux les maîtriser. Le phénomène semble cependant s’accélérer depuis moins de deux ans : alors que 40% des structures de plus de 500 collaborateurs interrogées fin 2002 déclaraient avoir initié un tel mouvement, elles sont aujourd’hui les deux tiers à avoir lancé une véritable politique de consolidation des serveurs. Conséquence : les dépenses des entreprises autour de la stratégie de consolidation de serveurs ont progressé de 9% en 2003 (logiciels, matériels et services), une dynamique qui devrait se renforcer en 2004 (+13%). Les investissements des entreprises françaises autour des projets de consolidation des infrastructures serveurs (matériels, services et logiciels en Millions d’euros) Année Investissements 2002 369 Me 2003 404 Me 2004 457Me Source : IDC France, 2004 Les entreprises françaises, fortement sensibilisées à la problématique de consolidation Cette nouvelle donne en matière de consolidation des infrastructures serveurs est notamment tirée par le contexte financier et économique tendu : les entreprises cherchent à rationaliser leurs dépenses globales pour conserver des niveaux de profitabilité mis à mal par le ralentissement de la croissance économique. La consolidation des infrastructures serveurs est alors un moyen de ra- E&R - Page 2 tionaliser certaines dépenses informatiques, plus particulièrement les dépenses de maintenance ou encore celles liées à l’administration/supervision des plates-formes serveurs. Plus qu’une «simple» équation économique destinée à réduire les coûts, la consolidation des infrastructures serveurs répond dans la plupart des cas à des objectifs multiples : l’amélioration des niveaux de disponibilité du système d’information, le renforcement de la sécurité, une meilleure allocation des ressources physiques, la maximisation de la satisfaction des utilisateurs internes et externes du système d’information à travers une qualité de services optimale … autant de bénéfices identifiés par les 161 entreprises et administrations interrogées dans le cadre de l’enquête. Un premier bilan de projets de consolidation qui annonce de nouvelles phases d’investissement Ambitieuses, elles touchent un nombre croissant d’applications du système d’information, les politiques de consolidation des infrastructures serveurs menées par les entreprises sont loin d’être arrivées à leur terme. Même si la majorité des entreprises interrogées ont initié une approche de consolidation (66,5%), aucune d’entre elles n’a aujourd’hui achevé le processus de consolidation enclenché. Selon l’analyste, le lancement de nouvelles phases de consolidation de serveurs au sein des entreprises est en partie dicté par l’évaluation des indicateurs de réussite des projets sur les phases antérieures. En conséquence, le caractère positif des indicateurs laisse présager un renforcement progressif des politiques de consolidation à travers de nouvelles phases d’investissement et le développement de nouveaux projets. Le bilan des projets de consolidation initiés Comment s’opère alors le choix des prestataires externes ? Alors que 55,9% des entreprises déclarent se tourner vers des prestataires externes pour les aider à développer et mettre en œuvre leurs projets de consolidation, il est important d’identifier le processus de choix de ces partenaires. Plus précisément, les projets de consolidation s’apparentent-ils à une phase de risque ou d’opportunité pour les acteurs du marché, et plus particulièrement pour les fournisseurs historiques implantés dans les grands comptes, qu’ils soient prestataires de services ou constructeurs de serveurs ? N° 529 juin 2004 Les bénéfices associés à la consolidation de serveurs de 500 à 1.000 +de 1.000 collaborateurs Amélioration des niveaux de services, de la disponibilité du système et de la fiabilité du Système d’information 64,5% 70,4% Amélioration de la sécurité du SI 64,5% 70,6% Réduction des coûts de maintenance matérielle 60,7% 55,9% Réduction des coûts de licence 42,1% 44,1% Réduction de la complexité des plates-formes de supervisation 43,9% 35,3% Bénéfices En d’autres termes, les fournisseurs historiques doivent-ils considérer les projets de consolidation comme une remise en cause de leur position au sein d’un compte client ou, au contraire, doiventils traduire cette initiative comme l’occasion de développer leur pénétration dans le système d’in- formation de leurs clients ? Par ailleurs, qu’elle est l’opportunité pour les fournisseurs qui ne sont pas implantés dans ces grands comptes de s’y introduire à l’occasion d’un projet de consolidation de serveurs ? SÉCURITÉ ▼ LE BLOCAGE D’URL : UN FAUX SENTIMENT DE SÉCURITÉ Une enquête récente conduite par Clearswift, éditeur de logiciels de gestion et de sécurisation des contenus électroniques, révèle la grande confusion régnant dans les entreprises sur le niveau de protection apporté par les solutions appelées ‘filtrage Web’ou ‘filtrage d’URL’. Plus de 2.500 personnes aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et en Scandinavie, ont participé à cette étude. Les résultats montrent que 95 % d’entre elles considèrent que les virus et autres codes malicieux représentent de loin la principale menace issue du Web, bien que la plupart des entreprises ne s’appuient que sur des systèmes de blocage d’URL pour s’en protéger. Par ailleurs, plus de 70 % des réponses expriment de l’inquiétude face aux téléchargements de fichiers non autorisés, mais moins de 10 % déclarent utiliser un logiciel de sécurisation du Web pour les restreindre. L’enquête suggère un manque global de compréhension du marché de la sécurisation du Web, ainsi qu’une grande confusion quant aux différences entre l’analyse de contenus Web, le filtrage Web, le blocage d’URL et les produits anti-virus. En conséquence, les entreprises ayant mis en N° 529 juin 2004 œuvre des solutions ne couvrant que le blocage d’URL croient à tort disposer également de fonctionnalités d’anti-virus et d’analyse des contenus Web. De nombreuses menaces liées au Web ne sont en effet pas traitées par de simples produits de blocage des URL. Ils n’apportent aucune protection contre les virus et autres codes malicieux tels que les logiciels espions (spyware). Ils ne peuvent pas empêcher le téléchargement non autorisé de fichiers sous copyright (comme la musique ou les films). Leur efficacité repose sur leur mise à jour à chaque fois qu’un site Web inapproprié est créé ; Ils ne peuvent pas protéger contre l’envoi vers l’extérieur de fichiers contenant par exemple des informations confidentielles sur l’entreprise ou des secrets industriels Ils ne peuvent pas empêcher les problèmes de bande passante liés à la transmission de trop gros fichiers. L’enquête révèle également que 65 % des personnes y ayant répondu utilisent Internet pour accéder à des messageries Web, les trois quarts admettant le faire pour des raisons personnelles. Malgré cela, les entreprises ne tiennent pas compte du fait que l’usage de ce type d’e-mails présente un risque significatif de ‘porte dérobée’ pour la sécurité de l’ensemble du système de messagerie de l’entreprise, réduisant à néant l’utilité des technologies et des règles de sécurité e-mail mises en œuvre. E&R - Page 3 MARCHÉS ▼ LA MICRO-INFORMATIQUE EN FRANCE AU 1ER TRIMESTRE 2004 Selon les données préliminaires d’IDC, le marché de la micro-informatique enregistre sur ce premier trimestre 2004 une croissance de 21% en volume. Cette dynamique est fidèle à la tendance observée sur l’Europe où la croissance atteint +20% en volume au cours du trimestre. C'est le troisième trimestre consécutif où le marché français enregistre une croissance supérieure à 20%. Sur le premier trimestre, l’analyste enregistre un marché total de 1 469 471 unités, soit le premier trimestre le plus actif sur le marché depuis 1998. La croissance observée sur le marché des desktops illustre bien le renouvellement des parcs informatiques. Le segment des desktops a une croissance en volume des ventes de 10,6% sur le trimestre par rapport à l'année dernière. L'ensemble des segments contribue aux ventes de desktops, mais les renouvellements les plus sensibles s'observent sur les grands et très grands comptes. Tel qu'anticipé, le marché des portables reste très dynamique sur l'ensemble des segments : + 49% en volume des ventes de portables. Le marché enregistre ainsi pour un quatrième trimestre consécutif une croissance de plus de 40%. Le marché reste soutenu par un fort dynamisme sur le marché domestique et des TPE, ainsi que par une érosion des prix entretenue par une concurrence très forte entre les constructeurs. En effet, cela fait près de 3 ans que les budgets d'équipements sont réduits et que les entreprises allongent la durée de vie de leurs équipements. Même si la vague de renouvellement a pris forme au cours de la deuxième moitié de 2003, une grande partie du parc reste toujours à renouveler. Cette tendance ne devrait que s'accélérer en 2004. Hewlett Packard, en enregistrant une solide croissance de 17,8% en volume sur le trimestre, conserve son leadership sur le marché français. Les résultats d'HP sont encourageants compte tenu d'une compétition toujours très forte d'Acer sur le marché des portables et de Dell sur l'ensemble de ses gammes. Ce dernier continue en effet de creuser l'écart le séparant de la tête du classement en enregistrant une spectaculaire croissance de 35,9%. Comme en témoigne ses 37,8% de croissance sur le marché des desktops, le constructeur texan reste dans une logique d'acquisition de clients sur les grands et les très E&R - Page 4 grands comptes, logique défavorisant NEC. Ainsi, NEC enregistre une croissance en volume de 6% malgré d'excellents résultats sur ses gammes portables et serveurs. Acer réalise la meilleure croissance du classement avec 139,8% de croissance en volume. Son positionnement sur un marché des portables en pleine explosion permet au constructeur de prendre 3,3 points de parts de marché sur le trimestre. IBM enregistre une croissance moyenne de près de 10% en volume sur le trimestre. Pourtant bien positionné sur les segments des grands comptes, IBM n'a pas su profiter comme ses compétiteurs des forts taux de renouvellement des parcs informatiques. ▼ AUDIENCE MULTIMÉDIA MOBILE EN FRANCE La Mobile Marketing Association France propose, pour la première fois, un panorama chiffré de l’audience multimédia mobile en France. Pour avril 2004, la MMA annonce plus de 7.500.000 visiteurs uniques ayant navigué sur Vodafone Live, Orange World, Gallery et i-mode TM (estimation MMA France mai 2004). Elle estime le nombre moyen cumulé de visites à 5,7 par mois et par utilisateur. Il en résulterait une audience en visites mensuelles de près de 43 000 000 pour avril 2004. Toujours selon cette association, pour les 4 premiers mois de 2004, le chiffre d’affaires publicitaire avancé par l’un des opérateurs pour son portail mobile serait de 1,5 M d’euros, essentiellement par la vente de liens publicitaires et de mots-clés dans les rubriques et moteurs de recherche existants. La MMA est la première association de loi 1901 dédiée au développement du marketing mobile en France. Elle regroupe les constructeurs de téléphones mobiles, les opérateurs et les sociétés de services spécialisées dans le marketing mobile. ▼ LOGICIEL ET SERVICES EN FRANCE* Dans un contexte économique défavorable en 2003, le secteur des logiciels et services a connu une nette décroissance (-5%) de son activité. Comme anticipées, les performances s’avèrent très contrastées selon les secteurs et les métiers : - Le secteur public et les «Utilities» sont restés les deux domaines porteurs comme l’année précédente (respectivement 5 et 2%), - les activités d’externalisation, l’infogérance et la Tierce Maintenance Applicative, ont continué de progresser (+5 et +9%) alors que le conseil N° 529 juin 2004 La stabilisation des prix depuis septembre 2003 et un quatrième trimestre en amélioration ont cependant confirmé l’inversion de tendance pour le secteur L&S en fin d’année. Pour 2004, la reprise attendue des investissements, le redémarrage du secteur des Télécoms et les perspectives encourageantes du secteur banque/assurance sont autant de nouveaux éléments positifs par ailleurs confirmés par l’augmentation du volume d’affaires commerciales en cours et la légère reprise du recrutement dans les entreprises du secteur. Les budgets informatiques devraient être stables ou en augmentation après deux années de baisse significative. Malgré l’effet «prix embarqués», le secteur devrait ainsi enregistrer une reprise progressive de son activité (de +2% à 4%) sur 2004. Prévisions de croissance pour les activités L&S Conseil en management et systèmes d’information Ingénierie Infogérance et TMA Progiciels 2004 vs 2003 0 à +2% 0 à +2% +6 à 9% +3 à 5% Evolution des offres et des méthodes de travail Afin de répondre aux nouvelles demandes des clients, les SSII et Editeurs de logiciels ont depuis deux ans profondément fait évoluer leurs offres et leurs méthodes de travail. Les sociétés de services ont poursuivi leur politique de maîtrise des coûts et notamment de leur masse salariale. Parallèlement à la logique de rationalisation et de mutualisation des méthodes de développement, les SSII se sont attachées à : - développer et renforcer leurs prestations de proximité avec les clients, - innover en tentant d’apporter toujours plus de valeur ajoutée aux entreprises, - investir en méthodes et qualité de service. Le développement de l’industrialisation et une réflexion sur l’optimisation géographique de leur activité a permis l’essor de centres de services en régions et dans une moindre mesure un développement, actuellement limité, de l’offshore lointain. Outre les efforts de réduction de coûts sur la distribution et le marketing, les éditeurs de logiciels ont également développé : - des approches « solutions » et non plus seulement « produits », N° 529 juin 2004 2003, une année encore difficile pour les L&S Chiffre d’affaires en MMeuros *Source : Syntec Informatique (-10%), l’intégration de systèmes (-9%) et les Progiciels d’application (-6%) enregistrent une décroissance. - des offres « verticales », - des actions spécifiques vers le middle market où le potentiel de développement est important. Perspectives : de la réduction des coûts à la création de valeur L’investissement des entreprises en technologies de l’information sera porté par trois principaux moteurs dans les années à venir : - L’adaptation au changement et notamment aux nouvelles normes et règlements : engendré par la dérégulation, l’intégration européenne, l’adoption de nouvelles normes comptables (LAS-IFRS, Bâle Il), le renforcement général des règles de sécurité civile, financière et de «corporate governance » (loi de Sécurité financière, loi Sarbannes Oxley), ce mouvement général de l’économie devrait continuer d’impacter mécaniquement les systèmes d’information des entreprises. - L’optimisation des SI devrait se poursuivre et générer de nombreux chantiers avec l’objectif de les rendre toujours plus flexibles, réactifs et productifs. - Les projets innovants de transformation des entreprises devraient réapparaître en plus grand nombre. Plus créateurs de valeur, ces projets s’inscrivent davantage dans une logique de renforcement des avantages concurrentiels, de prise de parts de marché et d’augmentation de l’activité et non vers la seule optimisation des coûts. L’essor important de nouvelles technologies et leurs applications dans tous les secteurs économiques conjugués au renouveau du cycle d’investissements rend en effet possible l’émergence de nouveaux projets innovants. Sur la période 2004-2007, le secteur L&S devrait continuer de se développer significativement : avec 1 million d’entreprises, 1 milliard d’individus et 10 milliards d’objets, l’ère des réseaux représente un potentiel de développement considérable grâce à l’étendue des applications désormais existantes. * Périmètre Syntec Informatique : SSII et Editeurs de logiciels de 10 personnes et plus. E&R - Page 5 ▼ LES MARCHÉS DU DIGIWORLD* Après une période de très forte croissance dans tous les secteurs jusqu’en 2000, le DIGIWorld connaît depuis trois ans un net ralentissement de sa dynamique d’expansion. Dans le domaine des équipements de télécommunications, on assiste même à un recul sensible du marché en valeur année après année (les revenus mondiaux ont chuté de près de 25% en trois ans). Dans les autres segments, si l’on continue d’observer globalement une évolution positive des marchés, la rupture avec la période passée n’en est pas moins forte : les rythmes de croissance-supérieures à 10% dans les services de télécommunications et informatiques- sont ainsi tombés brutalement à 5% environ sur la dernière période. Et la reprise amorcée en 2003 dans l’informatique (et singulièrement sur le marché nord américain) ne semble pas encore en vue dans les télécommunications. Il convient toutefois de relativiser, les 45% de croissance prévus pour les prochaines années restant supérieurs à la croissance générale de l’économie. Dans les services audiovisuels, le contraste entre l’avant et l’après 2000 est également marqué, avec un rythme de croissance annuelle désormais inférieur à 4%. L’électronique grand public de son côté connaît depuis longtemps une croissance en valeur modérée. Un poids des services de plus en plus prépondérant D’une manière générale, les services ont connu et continuent d’enregistrer une croissance plus forte que celle des équipements (environ le double en rythme moyen depuis 1995), ce qui fait progresser leur part dans l’ensemble du DigiWorld de 60 à 70% en moins de 10 ans. Des marchés toujours concentrés... 70% du DigiWorld reste concentré au sein des pays de l’OCDE, même si plusieurs grands pays émergents, à commencer par la Chine, connais- sent depuis le milieu des années 90 une montée en puissance extrêmement rapide. Globalement, c’est l’ensemble de la zone Asie qui voit son poids renforcée au sein du marché mondial, avec une part qui atteint 25,9% en 2003. Le potentiel de la région qui abrite la moitié de la population mondiale, reste fort. En termes de dynamique, les pays d’Europe Centrale et Orientale, dont nombre s’apprêtent à rejoindre l’Union Européenne, enregistre également de fortes progressions. Leurs poids dans le marché mondial demeure toujours très réduit (4,3% en 2003). TIC et croissance économique En 2003, les marchés du DigiWorld ont représenté 8,2% du PIB mondial. Malgré le ralentissement brutal de la croissance du secteur depuis 2001, son poids dans l’économie n’a cessé de se consolider. La contribution directe du DigiWorld à l’économie générale reste sensiblement moins élevée en Europe (moins de 7% du PIB) qu’aux Etats Unis et au Japon (plus de 9% dans les deux cas). Les situations sont très contrastées dans les régions en développement. On observe d’ailleurs en Asie, où l’on insiste souvent sur la formidable dynamique des TIC, que celle-ci s’inscrit dans le mouvement de croissance économique générale de la région, le PIB ayant même évolué plus fortement en 2003 que le secteur des TIC. En termes sectoriels, les services de télécommunications constituent de loin le premier contributeur, avec 3,1% du PIB au niveau mondial. Les Etats Unis occupent toutefois, de ce point de vue, une position singulière : les services informatiques y ont un poids presque équivalent à celui des services de télécommunications (2,4% du PIB pour le premier poste et 2,7% pour le second), et si l’on intègre les équipements, l’industrie informatique américaine a même un poids supérieur à l’industrie des télécommunications. On définit le DigiWorld comme recouvrant tous les secteurs qui sont déjà basés-ou en voie de l’être sur les technologies numériques. DW par secteur (billion euros) 2000 2001 2002 2003 2004 2000/2004 Equipements de télécommunications 334 296 268 253 245 -7,5% Services de télécommunications 918 1012 1067 1122 1182 6,5% Matériel informatique 278 294 312 344 379 8,1% Logiciels et services informatique 517 533 545 570 603 3,9% Services audiovisuels 295 304 328 350 369 5,7% Electronique grand public 237 252 266 277 290 5,2% Total 2579 2690 2785 2916 3068 4,4% Source : Idate 2004 E&R - Page 6 N° 529 juin 2004 LIVRE BLANC ▼ LE DOCUMENT DANS TOUS SES ÉTATS Canon a édité un livre blanc, d’une vingtaine de pages, sur les tendances et l’influence du document au sein de l’entreprise. En voici un court extrait : De la page au document L’expansion du document dans l’entreprise a favorisé l’émergence d’une nouvelle génération de systèmes d’impression multifonctions, connectés au réseau. Le traditionnel copieur est devenu l’un des maillons essentiels du système d’impression et d’information, provoquant ainsi une véritable révolution sur le marché. Le réseau informatique, garant de la chaîne de valeur C’est une prise, une simple prise, mais elle change tout. Avant les photocopieurs ne s’inscrivaient que sur un seul réseau : le réseau électrique. C’est encore le cas pour la moitié de ceux qui sont vendus sur le marché aujourd’hui mais, depuis quelques années, est apparue une nouvelle génération de plates-formes équipées de connexions qui permettent de les relier à un réseau informatique. Et cela provoque une véritable mutation. Car une fois connectée, le copieur change complètement de statut : de simple copieur, il devient l’un des maillons de la chaîne d’information de l’entreprise, l’un de ses points d’entrée et de sortie, là où l’on transforme du papier en numérique et inversement. Une imprimante en réseau avec les atouts du copieur On ne parle d’ailleurs plus de «copieurs» mais de système d’ impression en réseau. Extérieurement ces nouveaux appareils ressemblent toujours à leurs aînés. D’ailleurs, une fois connectés, ils continuent à pouvoir exécuter des copies. La première différence, c’est qu’un tel système peut désormais servir d’imprimante en réseau, mais avec en prime, tous les avantages dévolus à un copieur : rapidité d’impression supérieure, coût d’impression sensiblement inférieur à celui des imprimantes individuelles ou partagées qui ont proliféré dans les bureaux ces dernières années et, en plus, une quantité de finition totalement hors de portée des imprimantes. Avec un tel outil n’importe quel utilisateur connecté peut bénéficier de prestations comme l’impression recto verso, le tri, le massicotage, la piqûre à cheval, le brochage, qui permettent de réaliser des documents très bien N° 529 juin 2004 présentés, très «pro». Ainsi, tous les utilisateurs disposent d’un véritable système d’impression performant qu’ils peuvent piloter depuis leur micro, à l’aide d’un driver qui leur déroule l’ensemble des fonctionnalités de façon ergonomique. Une entrée plus facile dans le circuit numérique En outre, ces nouveaux systèmes sont généralement multifonctions. Connectés au réseau, ils font également office de scanner et/ou de fax. Ainsi, il devient facile de scanner un document papier, un article de journal, un catalogue, des tarifs, une étude de marché, et de l’envoyer par mail sur son propre poste ou à n’importe quelle autre adresse, ou même de le faxer à des collaborateurs. Autrement dit, la fonction scanner simplifie considérablement l’entrée d’un document papier dans le circuit numérique. Intégrer dans ses présentations des documents venus de l’extérieur devient un jeu d’enfant. C’est d’ailleurs une fonction très appréciée des personnes qui bénéficient de ce genre d’outils. Il y a deux ans, lorsqu’un grand constructeur automobile français a commencé à déployer de nouveaux moyens d’impression multifonctions, les responsables du projet considéraient le scanner comme une fonction en plus, comme la cerise sur le gâteau. Ils trouvaient ça intéressant mais sans bien mesurer ce que cela pouvait leur apporter. Scanner, un nouveau réflexe Aujourd’hui, l’utilisation de la fonction scanner a dépassé toutes leurs prévisions. Plusieurs milliers de numérisations sont recensées par mois sur le parc du constructeur. Il est vrai que cela permet d’archiver facilement des documents, plutôt que de les stocker dans des armoires dont personne ne se sert vraiment. Grâce au scanner ces platesformes peuvent d’ailleurs être reliées à des logiciels de WorkFlow. On peut par exemple s’en servir pour scanner des factures de fournisseurs, qui sont ensuite intégrées sous forme numérique dans un logiciel de comptabilité, qui conserve en mémoire une image de la facture par sécurité. E&R est publiée par la Sarl ETUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES à Survilliers. ✆/FAX : 03 44 87 28 30 RC Pontoise B 340.074.525. Commission paritaire 56266. ISSN 0339 9559 Directeur de rédaction : Murielle Vézian. Secrétaire de rédaction : Sylvie Vézian. Correspondant aux USA : Marc Vézian. Dépôt légal 2e trimestre 2004 E&R - Page 7 ENQUÊTES ▼ LA REPRISE N’EST PAS VRAIMENT AU RENDEZ-VOUS L’Observatoire Comm’Back identifie et suit en permanence plusieurs familles de projets informatiques, tant applicatifs que hardware ou même de services. Alors que tous les flashs observatoires Comm’Back de 2003 faisaient apparaître une nette tendance à la hausse (+39%) par rapport aux chiffres, il est vrai très mauvais, de 2002, cette année démarre sous de moins bons auspices. En effet, la comparaison des projets détectés au premier trimestre 2004 par rapport aux projets détectés sur la même période en 2003 montre une baisse générale du nombre de projets déclarés par les entreprises (-22%). Les projets de mise en place de nouveaux applicatifs sont ceux qui souffrent le plus Dans le domaine des applicatifs de gestion, comme de back-office, la tendance générale est à la baisse. Seuls les applicatifs de paie progressent, le CRM reste stable (très légère augmentation, mais sur des valeurs absolues faibles), et parmi les baisses on peut constater que les projets de GED et de gestion de parc qui avaient connu une belle croissance l’an dernier sont désormais en baisse. A noter également l’effondrement des projets ASP (3 au premier trimestre 2004 contre 92 détectés début 2003). Une oasis de croissance dans le domaine hardware C’est le seul secteur pour lequel on peut noter une progression (modérée) des projets ce trimestre. En particulier il est intéressant de constater que les projets de mise en place d’architectures à base de clients légers (et de terminaux windows) progressent de façon significative (doublement). Par contre l’informatique mobile voit sa belle progression de l’an dernier freiner considérablement. Les imprimantes quant à elles tirent le marché du hardware, ce qui est peut être dû à la généralisation de nouvelles technologies qui apportent un réel bénéfice client, mais plus certainement au vieillissement du parc actuel, ce qui nécessite un renouvellement. Du côté des serveurs, là aussi nous constatons une progression. Comme l’an dernier les serveurs Linux progressent plus vite que les serveurs Windows, mais représentent toujours moins de 10% du marché total des serveurs. E&R - Page 8 Réseaux et services en demi-teinte Les projets Internet et/ou de sécurité reculent également (hormis les audits de sécurité et les solutions de secours qui relèvent plus de solutions conservatoires que de mise en place d’infrastructures nouvelles). Seul le WiFi progresse de façon satisfaisante. On peut donc déduire de ce non développement des réseaux que la progression des projets d’équipement en serveurs relève du remplacement d’équipements vieillissants plus que du développement à proprement parler des réseaux existants. Du côté des services, même constat : tous les types de projets sont en baisse, sauf les projets de mise en place de cahiers des charges, qui s’ils peuvent faire espérer des projets futurs ne représenteront rien de concret en terme d’évolution des infrastructures avant un moment. A noter, la progression de la mise en régie de personnel, de nature à permettre un dimensionnement « à volonté » des équipes, ce qui confirme la position attentiste des directions informatiques à ce jour. ▼ TÉLÉCOM PARIS : PREMIER EMPLOI 2004 Depuis 11 ans, chaque année, Télécom Paris (Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications), réalise une enquête auprès de ses diplômés pour connaître avec précision comment s’effectuent leurs premiers pas dans le monde du travail. Les grandes tendances de 2004 En période de faible croissance, les diplômés de Télécom Paris résistent bien et présentent une étonnante facilité d’insertion dans la vie active : seulement 7 % d’entre eux sont à la recherche d’un emploi fin janvier. A la fin du mois d’avril, ils avaient tous trouvé un emploi. Face au ralentissement du marché de l’emploi, on observe une augmentation des études complémentaires, ajournant ainsi l’entrée dans la vie active ( principalement DEA et Thèses, un tiers sont des formations de type économie/gestion). Le niveau de salaire moyen d’embauche diminue légèrement par rapport à l’année dernière. Il passe de 37.150 euros brut / an en 2002 à 36 730 brut /an en 2003. Nous remarquons que 52% des diplômés sont dans la tranche de 36 000 à 44 000 euros bruts annuels. Le Forum des Télécommunications reste le lieu privilégié pour trouver son premier emploi (25 %). N° 529 juin 2004 Viennent ensuite les stages qui se prolongent dans 21 % des cas en embauche. Les candidatures spontanées confirment la capacité des profils à séduire les recruteurs (14 %), de même qu’Internet (14 %). 57 % des élèves signent leur contrat avant même d’être disponibles et 89 % trouvent avant quatre mois de recherche. Où travaillent-ils ? Les secteurs d’activité : les cabinets de conseil sont devenus les premiers employeurs des diplômés. Le secteur des télécommunications et de l’informatique se partagent en gros chacun un quart des emplois ; l’autre moitié des diplômés officie dans d’autres secteurs. Secteur d’activité entreprises Cabinet de conseil SSII, Ingénierie Opérateur de télécoms Industrie des télécoms Editeur de logiciels Autres industries Electronique Banque - Assurance Autres informatique et réseaux Recherche Audiovisuel Constructeur informatique Autres services et divers Total 22% 17% 17% 7% 7% 7% 6% 4% 3% 3% 1% 1% 5% 100% Les métiers Le secteur Etudes et développement informatiques (29 %), suivis des cabinets de conseil (21%) et des Etudes et développement en électronique et télécommunications (16%) sont les premiers employeurs des ingénieurs maison. Viennent ensuite le commercial et Management (12%), architecture réseaux (8%), recherche (4%) et finance (3%). La création d’entreprise représente 2% des diplômés. Familles de métiers et métiers Etudes et développement informatiques 29% logiciel générique 8% logiciel télécom 6% logiciel Internet 5% logiciel Système d’Information 10% Conseil 25% conseil en réseaux 8% conseil en Système d’Information 8% activités en télécoms dans un cabinet de conseil généraliste 3% conseil généraliste 6% N° 529 juin 2004 Etudes et développement en électronique et télécoms R & D en signal, image et télécoms électronique et matériel systèmes de télécoms Commercial et management technico-commercial, affaires, support Management marketing et stratégie en télécoms Finances réglementation, brevets Architecte et expert réseaux Recherche recherche, enseignement veille technologique Création d’entreprise Autres métiers Total 16% 8% 5% 3% 15% 4% 4% 3% 3% 1% 8% 4% 3% 1% 2% 1% 100% La taille des entreprises : 61% travaillent dans des entreprises de plus de 500 salariés, 15% dans des entreprises de 100 à 499 salariés, 24% dans des entreprises de moins de 99 salariés, 2 % d’entre eux créent leur propre entreprise. Le lieu de travail : 77% exercent leur activité à Paris,14% à l’étranger, et 9% en région. La lecture de cette enquête montre le succès de la préparation, dès la deuxième année, des étudiants aux techniques de management. Les formations complémentaires suscitent un intérêt croissant des étudiants (Thèses et DEA) mais aussi des entreprises qui exigent dorénavant des profils qui, bien que techniques, doivent aussi intégrer la dimension «humaine». Bilan des 11 ans d’enquête premier emploi Les taux de recherche d’emploi et d’études complémentaires étaient comparables à ceux d’aujourd’hui, mais seulement 33% des diplômés étaient en activité professionnelle puisque 43% faisaient leur service national. L’évolution la plus marquante est la montée en puissance du conseil «technique» ; il passe de 8% à 22% en terme de secteurs. L‘émergence d’Internet crée de nouveaux métiers et emplois de «l’architecture réseaux» ; négligeable il y a 10 ans, a atteint 12%. L’expatriation pour le premier emploi est passée en 10 ans de 3% à 14% aujourd’hui. La PME exerce une séduction croissante vis à vis de jeu- E&R - Page 9 nes diplômés : 12% travaillaient dans des entreprises de moins de 100 personnes contre 24% aujourd’hui. Méthodologie : L’enquête a été effectuée «en ligne» entre janvier et avril 2004 auprès des diplômés des trois der- nières promotions, 2001, 2002 et 2003. Le taux de réponse est 70% pour la promotion 2001, 76% pour la promotion 2002, 83% pour la promotion 2003. 590 questionnaires ont été envoyés : 204 pour la promotion 2001, 213 pour la promotion 2002, 173 pour la promotion 2003. IT MARKETS ▼ DIGITAL PENETRATION IN ASIA-PACIFIC South Korea has emerged as Asia-Pacific’s leading digital nation in ASIAcom’s inaugural digital penetration ranking (DPR), scoring an overall digital penetration of 35.7% at end-2003, well above the regional average of 11.2%. South Korea’s position as the region’s leading digital nation was cemented by its extremely high broadband penetration, 70.2%, and its 53.1% 3Gpenetration rate. DTH firm Skylife also forged an 11.2% digital TV penetration figure. Second, about 10 percentage points behind South Korea, is Japan, which recorded a DPR of 25.8%. Japan’s far lower 29.7% broadband penetration rate dragged down its overall score. ************************************************************** Asia-Pacific digital penetration rankings Rank Country Digital(%) 1 South Korea 35.7 2 Japan 25.8 3 Hong Kong 21.3 4 Singapore 16.6 5 Taiwan 14.4 6 New Zealand 11.3 7 Malaysia 9.4 8 Australia 6. 9 China 2.9 10 Thailand 0.9 11 Philippine 0.7 12 India 0.2 13 Indonesia 0.1 Average penetration 11.2 Hong Kong came in third, with DPR of 21.3%. It can expect to significantly improve its DPR before year-end as pay-TV firm’s Hong Kong Cable TV, Galaxy Satellite Broadcasting and PCCW’s NOW Broadband TV increase their digital TV subscriber bases. Elsewhere, China recorded a DPR of 2.9%, the fifth lowest in the region, ahead of only India, Indonesia, Thailand and the Philippines. Perhaps the most disappointing results came from the «first-world» markets of Australia and New E&R - Page 10 Zealand, with the former recording a below-average DPR of 6.5%, while New Zealand only scored just above the regional DPR average at 11.3%. The DPR data is compiled by averaging out the penetration rates of a country’s broadband, digital TV - including digital DTH, digital cable and digital terrestrial - 2.5G and 3G mobile subscribers. ▼ EUROPEAN WIRELESS HANDSET SEMICONDUCTOR MARKET Radio frequency (RF) and baseband semiconductor manufacturers face difficult times as they confront growing pressure from handset manufacturers to design and deliver within short time frames highly efficient, yet competitively priced devices. For Frost & Sullivan Research Analyst, on the one hand, semiconductor manufacturers have to enhance their products with additional capabilities while ensuring that they meet the cost and specification requirements of handset vendors. On the other hand, they have to deliver these products faster to keep pace with the shortened design cycles of handsets. Fabless companies are not quite as affected by these challenges, since they do not have their own manufacturing units and focus almost exclusively on the design aspect, which is their core competence. However, companies that run their own production units will have to concentrate on streamlining their development processes. Manufacturers are attempting to maximise their technological expertise to meet such rigorous requirements as well as position themselves in the market. This is driving them to adopt the appropriate process technologies and design mechanisms. In fact, technological advancements lie at the heart of wireless handset semiconductor market. Over the years, a stream of new technologies has helped revolutionise this market by initiating changes such as the progression from discrete to integrated devices to modular solutions and improvements in process technology. N° 529 juin 2004 Currently, RF semiconductor designers are working to upgrade their products with greater levels of integration in the front end. In the baseband part of the handset, integration is taking place at application level, with baseband designers attempting to build processors and power management integrated circuits (ICs) that offer superior performance. Many of the leading RF and baseband solution providers are working towards the creation of a single radio-on-chip solution that shall ultimately lead to the integration of RF and baseband on a single chip. This growing trend toward integration is in keeping with rising customer demand for added features and reduced form factor in handsets. Integration in semiconductors is crucial for handset manufacturers to satisfy customer demand for unbelievably small phones equipped with attractive applications and functionalities. With customers continuing to seek handsets with new features, the European market is predominantly turning into a replacement market. While the constant demand for added features helps drive the usage of semiconductors in handsets, it could simultaneously pose a challenge to semiconductor suppliers to manufacture products that have a competitive edge in terms of performance rather than features. Notwithstanding these challenges, the market for wireless handset semiconductors looks promising. Market revenues touched $6.03 billion in 2003 and are projected to reach $15.26 billion in 2010. Furthermore, the evolution of handsets from single mode to multi mode, multiband devices, and the constant incorporation of value-adding functionalities such as global positioning system (GPS) and Bluetooth stimulate demand for highperforming semiconductor devices that use efficient process technologies. As cellular standards transition from 2G to 3G and even to 4G in the near future - semiconductor device manufacturers are forced to develop innovative baseband solutions that are also reasonably priced. This has greatly benefitted handset manufacturers by bringing about improvements in terms of form factor shrink, power characteristics, and signal processing capabilities. ▼ MOBILE SUBSCRIBER NUMBERS EXCEED 1.5 BILLION With subscriber numbers having passed the 1.5 billion mark in the first week of June 2004, EMC (independent single source for operational data N° 529 juin 2004 and analysis on the wireless industry) forecasts that global net additions of more than 240 million in both 2004 and 2005 will set the mobile industry up to break through the 2 billion subscriber mark as soon as July 2006. Driven by strong growth in emerging markets, analyst forecasts that the 2 billion milestone will be surpassed ahead of recent industry predictions. EMC expects 2.45 billion mobile subscriptions by the end of 2009. Despite long since reaching saturation point in Western Europe, the mobile industry is still poised for sustained growth thanks to the enormous potential of emerging markets such as China, India and Brazil. By 2009 there are forecast to be almost 550 million subscribers in China alone, more than twice as many as in the second largest market, the USA. India, currently the world’s 13th largest market, is forecast to quadruple in size to take third place with 117 million subscribers. Boosted by the TDMA to GSM migration, Brazil is on track to hit 100 million subscribers in late 2008, up from just over 50 million currently. With a global penetration rate of just 23%, there are still almost five billion potential new mobile users worldwide and this represents a tremendous opportunity for the industry. Largest five markets: Dec 2003 (source: EMC) Country Subscribers (millions) China 257.5 USA 157.3 Japan 79.8 Germany 62.3 Italy 55.5 Largest five markets: forecast Dec 2009 (source: EMC) Country Subscribers (millions) China 547.3 USA 223.9 India 116.6 Brazil 106.1 Japan 103.2 ▼ ICT MARKET IN SLOVAK, SLOVENIA AND CZECH Experts of the European Information Technology Observatory (EITO) forecast a growth of 4.8% for the Slovakian ICT market, reaching a total value of 2,109 million Euro in 2004. The market is mainly characterised by growth of IT services, which are forecast to amount to 13.3% of the total in 2004: Slovakian companies are relying less on E&R - Page 11 in-house resources and are moving towards adopting standard solutions. This is having a positive impact on the market for such services as systems integration, application consulting, customisation and even outsourcing. With 54% Slovakia has the largest share of mobile communications among the CEE countries: At the end of 2003, around 70% of the population were subscribers to mobile telecommunications services. In Slovenia, ICT market value is expected to reach 1,552 million Euro in 2004. In contrast to other accession countries like Poland, Czech Republic and Hungary, Slovenia still lags behind the Western European countries. However, Slovenia is one of the most mature ICT markets among Central and Eastern European countries. Low growth rates in mobile communications, for example, indicate the approach to maturity. With 85% of the population subscribing to mobile telecommunications, Slovenia has reached a level of penetration which is unlikely to be reached by any other Central and Eastern European country over the next few years. The Slovenian IT market is still being dominated by investment in IT hardware (growth of 9.8% being expected for 2004). Slovenia therefore is clearly different from other relatively mature Central and Eastern European markets like the Czech Republic. Czech Republic Bearing up against EU-15 In 2004 EITO experts forecast a market volume of 6,819 million Euro for the Czech ICT market. Growth rates of 4.4 percent in 2003 and 4.1 percent in 2004 (the lowest in Central and Eastern Europe) indicate the maturity of the Czech ICT market. Just having joined the EU, the Czech Republic already overtakes Ireland (ICT market value: 6,247 million Euro) this year and breathes down Greece’s neck (ICT market volume: 7,844 million Euro). In regard to the absolute gain of market volume, the Czech Republic also matches up with Ireland : with a plus of 270 million Euro in 2004, the increase of the Czech ICT market volume corresponds approximately with the one in Ireland (266 million Euro). Moreover, indicators like IT spending as a share of GDP and mobile subscriptions as a share of population are also comparable to those of many Western European countries. The Czech ICT market, therefore, is the one most similar to EU15 countries. FLASHS ▼ DES WIFI-PHONES FRANÇAIS Développés par la taïwanaise ZyXEL, ces Wifiphones utilisent les réseaux Wifi pour faire passer la voix en exploitant les solutions de téléphonie sur IP proposées par l’opérateur Convergence Andrexen. Baptisée ConvIP®, cette offre de téléphonie sur IP « clefs en main » s’adresse aux PME et aux entreprises multi-sites. Elle leur permet d’économiser jusqu’à 60% (pas de surfacturation) sur leurs factures télécom et les appels entre sites équipés deviennent illimités. L’entreprise a le choix de conserver ses téléphones classiques ou de migrer vers les téléphones IP ou des Wifi-phones ZyXEL. ▼ PAGES D’ECRITURE PHRASEO distribué par Apacabar est un logiciel de traitement de texte spécialement conçu pour organiser et développer des projets d’écriture dans divers domaines : roman, nouvelle, traduction, thèse, théâtre, cinémas. En effet, sa palette d’outils comprend en plus du traitement de texte, l’arborescence et des module «fiches». L’arborescence permet d’ajouter, de supprimer ou E&R - Page 12 de modifier l’ordre des chapitres ou des scènes via la souris. On peut également leurs associer des codes couleurs. Les fiches sont des zones de travail entièrement paramétrables (Exemples pour un enseignant : un cours dans le cadre d’exercices pratiques ; un écrivain : noter des idées, approfondir une réflexion sur les personnages...). Des modèles prédéfinis sont aussi proposés. Autre produit, Team Write de l’éditeur marseillais Midinov, c’est un logiciel qui s’utilise avec tout traitement de texte, y compris Word. Il permet la rédaction en équipe et, simultané d’un texte, soit un véritable travail collaboratif. Malheureusement, il est réservé aux entreprises ayant un serveur sous Windows Server 2003. Remarque : l’utilisation de Team Write n’est pas facturée au nombre d’utilisateurs, mais aux espaces de collaboration. ▼ BIGMAILER, LE GROS BRAS DES EMAILS MC DATAWEB, filiale de Mitsubishi Corporation propose une solution logicielle pour traiter les pièces jointes volumineuses. Baptisé BigMailer, ce N° 529 juin 2004 logiciel s’utilise en complément de toute boite Mail. Une simple connexion ADSL et une adresse email suffisent. Il est compatible avec toutes les plates-formes PC et Mac, quel que soit le protocole utilisé et ne demande aucun réglage. Ce pro- gramme n’a aucune contrainte technique, ni pour l’utilisateur, ni pour le destinataire. Un simple clic suffit pour envoyer et réceptionner les documents, ces derniers étant compressés. Ce service est payant (environ 55 euros HT par mois). NOUVELLES ▼ FRANCE • AVerMedia Technologies, concepteur de produits et solutions multimédia, ouvre un bureau commercial à Paris. • Internet Security Systems, spécialiste de la protection dynamique des systèmes d’information, ouvre une agence à Lyon. • CipherTrust, éditeur américain de solutions de sécurisation de messagerie, s’implante en France. ▼ MONDE • Selon le Cabinet ABI (Allied Business Intelligence), le marché du GPS pèsera 22 milliards de dollars en 2008. A cette même date, 25 millions de véhicules seront déjà équipés d’un module bluetooth et d’une connexion Wi-Fi. • MatrixOne, éditeur américain de logiciels collaboratifs de gestion du cycle de vie des produits (PLM) pour la value chain™, acquiert pour 18 M$ Synchronicity Software Inc, éditeur de logiciels pour connecter et gérer les chaînes de conception électronique. • Le Groupe Itway, éditeur de solutions e-business, rachète pour 3 millions d’euros 100% de la société espagnole ADD. ▼ RÉSULTATS FINANCIERS • Cable & Wireless (31-03-04) : CA 2004 3,384 m£ (3,677m£ en 2003). • KLC : CA 2003 2,6 Meuros. • BigBen (31.03.04) : CA 186,95 Meuros (-21%), perte 4,10 Meuros (contre 5,93 M€ en 2003). MICRO-TESTS ▼ TIGALO ET SES AMIS (EMME) ▼ PONEY CLUB : LES AVENTURES DE KARAKOL (EMME) Ce logiciel, qui fonctionne directement sur le CD, s’adresse aux 6-11 ans. Après une introduction en chanson et une petite animation, on apprend l’hippologie en parcourant le lieu où vit le sympathique poney Tigalo. On y recense quinze jeux. Il n’est pas nécessaire d’être cavalier pour y participer car ils font appel à la mémoire, à la logique ou au réflexe. Néanmoins, les passionnés de chevaux y réviseront, de façon ludique, les robes et les allures mais aussi les galops de 1 à 7 à travers un quizz. Chaque jeu réussi donne accès à un bonus. L’ajout de vidéo (chutes de cavaliers) est une bonne idée, c’est par ailleurs la seule partie où l’on a des films car tout le reste se présente sous forme de dessin. Config : PC - PII, X9x, Me, XP, 64Mo de ram. Mac Imac ou G3, OS 8.1 à 9, 64 Mo de ram (env. : 40 euros). Voici un autre CD hippique, destiné à la même cible de jeunes utilisateurs (6-12 ans), mais cette fois il est destiné un peu plus spécifiquement aux cavaliers. En effet, en plus de partie ludique, on accède à un Grand Livre contenant des textes avec photos et vidéos sur les chevaux et la vie d’un poney-club. Les auteurs de ce programme ont mis l’accent sur la sécurité : ainsi impossible d’accéder au manège si vous n’avez pas votre bombe ! Vingt-cinq jeux (selle, robes, races, attacher un équidé...) sont proposés dont certains utilisent des images de films. De plus, il faut ramasser des objets pour accéder à certaines épreuves. Si 19 jeux sont réussis, on entre au château de Karakol où se trouve une ultime surprise mais nous n’en dirons pas plus. Config : P266 Mhz, ram 64 Mo, W9x, Me, XP. Mac : imac, G3, G4, ram 64 Mo, OS 8.6, Mac OS X. (env. : 40 euros) PC N° 529 juin 2004 E&R - Page 13 ▼ PHOTO IMAGING SUITE (EXTENSIS) Extensis, société américaine créée en 1993, vient de sortir son premier bundle à destination des professionnels de l’imagerie numérique. Il regroupe cinq modules externes : Portfolio 6.1.2, SmarScale, PhotoFrame 2.5, Mask Pro 3 et Intellihance Pro 4 compatibles avec les dernières versions de Photoshop sous Mac (OS 8.6, 9.2.2, 10.2 et plus) et PC (Windows 98, 2000, NT et XP). Ces différents modules permettent la gestion par catalogue d’une photothèque multimédia, le redimensionnement d’image jusqu’à 1600%, la création de cadres et bordures originaux, le masquage ou le détourage de photo par sélection de couleur et enfin l’ajustement paramétré du contraste, de la netteté ou de la luminosité. Chaque logiciel est disponible séparément mais ce bundle est proposé au prix attractif de 597 euros au lieu de 1247 euros. ▼ COREL DRAW GRAPHICS SUITE 12 Destinée aux experts graphistes, cette version est marquée par de nombreuses innovations «gains de temps» : lissage automatique de forme, addition de filtres d’importation et d’exportation (SVG, AutoCAD, Photoshop, Illustrator, PDF, Microsoft Office...), personnalisation de la barre de menu, passage d’une application à une autre, pinceau de retouche... pour environ 630 euros. PLAYSTATION 2 ▼ CRASH NITRO KART (VIVENDI UNIVERSAL GAMES) Les teenagers seront ravis de retrouver leur héros Crash Bandicoot dans cette nouvelle aventure. Kidnappés par un dictateur mégalo, Crash et ses amis doivent sauver le monde en participant à des courses de voiture contre l’équipe de Neo Cortex, son ennemi de toujours. Le joueur commence par choisir son équipe : Crash ou Neo. Ensuite, il ne lui reste plus qu’à sélectionner le nombre de joueurs (seul ou à 4), le mode de jeu (Equipe, Tournoi, Contre la montre…), et à se lancer sur la piste en évitant les pièges et en récoltant des bonus. Pour boucler ce jeu, il faudra terminer la totalité des courses à la première place. Classique dans ses décors (plage, jungle, glace…), notre principale reproche concerne la lenteur des véhicules qui vous donne l’impression d’être au volant d’une voiturette ! Environ 40 euros. E&R - Page 14 ▼ XIII (UBISOFT) Adaptation directe des cinq premiers tomes de la bande dessinée du même nom, ce produit bénéficie d’un graphisme déroutant de prime abord mais finalement tout à fait adapté avec ces contours crayonnés sans être plats, ses cases de BD et onomatopées en surimpression. L’histoire débute sur une plage où une jolie maître-nageuse vous découvre. Blessé à la tête, vous êtes totalement amnésique. Vos pistes : le chiffre XIII tatoué au niveau de votre clavicule, beaucoup d’ennemis à vos trousses, le meurtre du Président des EtatsUnis dont vous seriez responsable selon le FBI, et parfois des bribes de souvenirs qui vous reviennent ! Votre progression passe par des objectifs imposés tantôt discrets, tantôt directs et au final de longues heures de jeux rehaussées par la présence d’un mode multijoueur. Une totale réussite esthétique et sonore. Environ 55 euros. ▼ LES SIMS : PERMIS DE SORTIR (EA GAMES) Les fans y retrouvent l’univers des Sims avec leurs petits tracas quotidiens (manger, dormir, travailler) mais cette fois votre Sim peut sortir de la maison et faire un tour en scooter pour voir ses amis ou les inviter chez lui, voire plus s’il en a les moyens. Environ 55 euros. LIVRES MICRO APPLICATION Collection Référence Photo numérique-prise de vue, retouche, impression, diffusion Web (464 p., env : 40 euros). Photoshop CS (948 p.+CD, env : 40 euros). Flash MX 2004 (1000 p.+CD, env : 40 euros). PHP 5 : initiation complète à ce langage plus mise en pratique à l’aide d’exemple (1000 p.+CD, env : 40 euros). Première Pro : toutes les étapes du montage vidéo numérique professionnel. Le DVD contient des vidéos pour s’entraîner (500 p.+DVD, 40 €). Collection Kit pratique Présentée sous forme de fiches pratiques en couleur (192 p.+CD, env. : 15 euros). Devenez un pro du clavier : initiation à la dactylographie à partir du logiciel complet sur le CD. N° 529 juin 2004 Retouchez vos photos numériques : on y apprend l’utilisation de Photoshop, Paint Shop et GIMP. Créez vos diaporamas : comment ajouter à un album photo de la musique, des transitions et des effets de texte et le diffuser sur vidéo projecteur. Créer votre Home Cinéma : le matériel et son réglage, le choix du DVD et du graveur, pilotage avec un PC. Le cd contient des logiciels de création et de montage vidéo ainsi que des utilitaires pour le gravage et la conversion vidéo. Animez vos création en 3D : avec les outils sur le CD on apprend à utiliser un modeleur en 3D, faire des effets spéciaux, créer des personnage et des paysages. Exprimez vous sur Internet : créer un site, envoyer des messages multimédias avec un téléphone portable, diffuser de la musique. Décrochez le job de vos rêves : le logiciel fourni contient 1500 CV et 2500 lettres de motivation pour de multiples professions. Protégez vos enfants sur Internet : propose aussi diverses protections contre les virus, les spams, les logiciels espions. Réussissez votre code de la route : 4 examens de 160 questions/réponses plus 21 leçons. Le Titan Les ouvrages de cette collection comptent environ 1000 pages et coûtent dans les 15 euros. Démarrer son PC : regroupe trois ouvrages Windows XP, Internet et le PC parus dans la collection Tout de suite. Windows XP : premier contact mais aussi l’impression, le réseau local, le dépannage, et le jeu. Entretenir, améliorer, dépanner son PC : description des éléments internes et externes (baladeurs numériques, projecteurs multimédias...) d’un ordinateur. Se Former 10 à 15 chapitres d’exercices plus sur le CD d’autres leçons interactives et un test de validation des connaissances en 30 questions. Collection bien faite pour 25 euros environ, mais on aurait aimé d’autres couleurs pour le texte de ce livre car les exemples ne sont pas toujours lisibles. Le temps de formation est attribué à chaque chapitre. Photoshop CS : 495 p. Word 2003, Access 2003, Excel 2003 : 450 p. Hors collection 40 techniques pour la photographie numérique et pour la retouche photo numérique. Les 196 pages d’explications de ces deux ouvrages sont toutes illustrées par des photos. N° 529 juin 2004 Dossier HTML&Javascript : quelques notions de programmation est un plus pour aborder cet ouvrage qui donne des codes prêts à l’emploi pour dynamiser son site web. (670 p.+CD, 25 euros). Programmez en assembleur : réédition de Assembleur parue dans la collection Savoir Développer (660 p.+CD, 25 euros). MATÉRIELS ▼ SOURIS RADIO SPY-M1004 (SPYKER) Déjà présent sur le marché du Wifi et du CPL avec Peabird, EarthCom étend sa gamme de périphériques pour PC en présentant quatre claviers (deux sans fil, un mini et un premier prix) et trois souris optiques sous la marque Spyker. La SPY-M1004 testée est une souris ambidextre haut de gamme. Elle est sans fil, équipée de piles rechargeables (via le socle) et rapide (composants optiques de 800 dpi qui doublent la vitesse de déplacement du curseur). Elle possède cinq boutons programmables et un scroll de défilement. Son design gris et argent est sobre et sa tenue en main aisée. Un reproche, les pilotes d’installation sont fournis sur disquette alors que de moins en moins de PC sont équipés de ce type de lecteur. Compatible Windows 98/2000/Me/XP. Environ 35 euros. Les autres souris de la gamme sont l’Ergonomic Optical Mouse, au touché de velours, proposée en deux tailles (voyage et bureau) mais uniquement pour les droitiers, et la Spy-M1002 souris mixte munie d’un habillage transparent très design. ▼ PS2 : MAX MEMORY 16 MO (BIGBEN) Cette carte mémoire de grande capacité permet au joueur assidu d’enregistrer plus de cent sauvegardes de ses jeux. Elle est livrée avec deux minidisc contenant pour l’une le logiciel MAX Memory et pour l’autre, une centaine de cheat-codes et sauvegarde de niveaux pour progresser plus vite dans vos parties. Pratique de par sa vaste capacité, le fait de devoir insérer le mini-disc logiciel avant chaque partie se révèle vite fastidueux. A offrir à ceux qui passent de longues heures devant leur console. A noter que pour ceux qui ont leur PS2 reliée à internet, de nouveaux codes peuvent être téléchargés et échangés. Une version en 32 Mo est également disponible. Environ 30 euros. E&R - Page 15 64 rue des Fontaines 60620 BOULLARRE Tél/Fax : 03 44 87 28 30 e-mail : [email protected] ÉTUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES BULLETIN D'ABONNEMENT ATTENTION : Je prends un abonnement de 1 an (10 numéros) à : ❏ E&R au prix de 645 € TTC les abonnements peuvent être imputés sur l'obligatoire budget de formation permanente des entreprises. La circulaire 471 du Ministère du Travail aux Préfets de région autorise cette pratique pour toutes les publications professionnelles. ar e-mail p s s re p x e e ic rv e S notre publication Si vous souhaitez recevoir par e-mail. )à: la lettre par e-mail (10 n° oir ev rec e ait uh so je , ui O TTC ❏ E&R au prix de 645 € __ ____________________ __ __ __ __ __ __ __ __ __ ____ Votre e-mail : ______ IMPORTANT ! ➨ Joindre en règlement, un chèque à l'ordre de SARL Etudes et Rapports Informatiques, à l'adresse suivante : E&R, Service comptabilité, 64 rue des Fontaines, 60620 Boullarre. Votre abonnement démarre dès réception de votre règlement. Facture acquittée par retour du courrier. Nom : ................................................................Prénom : .................................................................. Société : ............................................................................................................................................. Adresse : ............................................................................................................................................ ........................................................................................................................................................... Code postal : |_|_|_|_|_| Ville : ..................................................................................................... Signature : E&R - Page 16 Date: |_|_| / |_|_| / |_|_|_|_| N° 529 juin 2004