Etudes et Rapports Informatiques

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Etudes et Rapports Informatiques
ÉTUDES & RAPPORTS
INFORMATIQUES
N°529
JUIN 2004
Lettre de marketing et d'études à destination des dirigeants
E&R - 64 rue des Fontaines - 60620 BOULLARRE - Tél/Fax : 03 44 87 28 30
E-Mail : [email protected] - Site Web : http://www.e-r.fr.st
SOMMAIRE
ETUDE
Consolidation des infrastructures
serveurs .......................................................... 2
SÉCURITÉ
Le blocage d’URL :
un faux sentiment de sécurité .......................... 3
MARCHÉS
La micro-informatique en France au 1er Trimestre
2004 ; Audience multimédia mobile en France 4
Logiciels et services en France ....................... 5
Les marchés du DigiWorld ............................... 6
LIVRE BLANC
Le document dans tous ses états .................... 7
ENQUÊTES
La reprise n’est pas vraiment au rendez-vous ;
Télécom Paris : premier emploi 2004 .............. 8
IT MARKETS
Digital penetration in Asia-Pacific ................... 10
European wireless handset semiconductor
market ........................................................... 10
Mobile subscriber numbers exceed 1.5 billion 11
ICT market in Slovak, Slovenia and czech ..... 11
FLASHS
Des wifi-phones français ; page d’écriture ;
Bigmailer, le gros des emails ......................... 12
NOUVELLES
France, Monde, Résultats financiers ............. 13
MICRO-TESTS
PC : Tigalo et ses amis ; Poney Club :
les aventures de Karakol ............................... 13
Photo Imaging Suite ; Corel Draw Graphics
Suite ; PS2 : Les Sims, Crash Nitro Kart ;
XIII ................................................................ 14
Livres : Micro Application : ............................. 14
Matériels : Souris SPY-M1004 ;
Mac Memory PS2 .......................................... 15
▼ LE BRAND SPOOFING A AUGMENTÉ
DE 500 % DEPUIS JANVIER 2004
SurfControl, éditeur de logiciel pour le filtrage de contenus Web et de courriers électroniques, dévoile les derniers chiffres du spam d’usurpation d’identité : celui-ci a
augmenté de près de 500 % depuis janvier et a été multiplié par plus de 50 depuis mai 2003. La société alerte
également les entreprises et les particuliers afin qu’ils
restent vigilants face à une nouvelle ruse employée par
les spammeurs : une fausse barre d’adresse Internet
envoyée par email et recouverte d’une adresse «légitime».
L’arnaque dernière génération
Dans la dernière arnaque adressée aux clients d’une
banque américaine, les escrocs demandaient aux destinataires de vérifier et mettre à jour leur compte bancaire Internet en cliquant sur un lien dans l’email. Ceux
ayant cliqués sur le lien arrivent alors sur une page
avec une fausse barre d’adresse où apparaît la vraie
adresse internet de la banque en question. Cette barre
d’adresse a été construite pour recouvrir une barre
existante où normalement devrait apparaître la vraie
adresse des spammeurs.
L’augmentation de ces spams dangereux est liée à la
continuelle croissance d’Internet et aux utilisateurs imprudents. Les spammeurs sont également rassemblés
chez des hébergeurs à l’abri de la justice et qui leur
garantissent de ne pas être arrêtés dans leurs activités. L’augmentation de virus comme MyDoom, qui a
permis aux spammeurs d’envoyer des emails anonymement à travers des machines infectées, est partie
intégrante du problème.
L’émergence de ces nouvelles techniques montre clairement à quel point ces fraudes sont lucratives et
pourquoi les spammeurs sont si déterminés à soutirer
aux utilisateurs d’Internet imprudents leur argent et
identité.
ÉTUDE
▼ CONSOLIDATION
DES INFRASTRUCTURES
SERVEURS
Entre février et mars 2004, IDC France a interrogé
une sélection d’entreprises de type grands comptes et grandes PME/PMI. Alors que l’enquête fait
une large place aux grands comptes – c’est-à-dire
les entreprises regroupant plus de 1 000 collaborateurs (65% de l’échantillon) –, elle donne également un éclairage sur les problématiques de
consolidation pour les entreprises de plus petite
taille, celles employant entre 500 et 1 000 collaborateurs (35% de l’échantillon).
Consolider les infrastructures serveurs n’est pas
une pratique nouvelle pour les entreprises et les
administrations : depuis quelques années, elles
tendent à rassembler certains actifs informatiques
pour mieux les maîtriser. Le phénomène semble
cependant s’accélérer depuis moins de deux ans
: alors que 40% des structures de plus de 500
collaborateurs interrogées fin 2002 déclaraient
avoir initié un tel mouvement, elles sont
aujourd’hui les deux tiers à avoir lancé une véritable politique de consolidation des serveurs. Conséquence : les dépenses des entreprises autour
de la stratégie de consolidation de serveurs ont
progressé de 9% en 2003 (logiciels, matériels et
services), une dynamique qui devrait se renforcer
en 2004 (+13%).
Les investissements des entreprises
françaises autour des projets de
consolidation des infrastructures serveurs
(matériels, services et logiciels
en Millions d’euros)
Année
Investissements
2002
369 Me
2003
404 Me
2004
457Me
Source : IDC France, 2004
Les entreprises françaises,
fortement sensibilisées à la problématique
de consolidation
Cette nouvelle donne en matière de consolidation
des infrastructures serveurs est notamment tirée
par le contexte financier et économique tendu :
les entreprises cherchent à rationaliser leurs dépenses globales pour conserver des niveaux de
profitabilité mis à mal par le ralentissement de la
croissance économique. La consolidation des infrastructures serveurs est alors un moyen de ra-
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tionaliser certaines dépenses informatiques, plus
particulièrement les dépenses de maintenance ou
encore celles liées à l’administration/supervision
des plates-formes serveurs.
Plus qu’une «simple» équation économique destinée à réduire les coûts, la consolidation des infrastructures serveurs répond dans la plupart des
cas à des objectifs multiples : l’amélioration des
niveaux de disponibilité du système d’information,
le renforcement de la sécurité, une meilleure allocation des ressources physiques, la maximisation
de la satisfaction des utilisateurs internes et externes du système d’information à travers une
qualité de services optimale … autant de bénéfices identifiés par les 161 entreprises et administrations interrogées dans le cadre de l’enquête.
Un premier bilan de projets de
consolidation qui annonce de nouvelles
phases d’investissement
Ambitieuses, elles touchent un nombre croissant
d’applications du système d’information, les politiques de consolidation des infrastructures serveurs menées par les entreprises sont loin d’être
arrivées à leur terme. Même si la majorité des
entreprises interrogées ont initié une approche de
consolidation (66,5%), aucune d’entre elles n’a
aujourd’hui achevé le processus de consolidation
enclenché.
Selon l’analyste, le lancement de nouvelles phases de consolidation de serveurs au sein des entreprises est en partie dicté par l’évaluation des
indicateurs de réussite des projets sur les phases
antérieures. En conséquence, le caractère positif
des indicateurs laisse présager un renforcement
progressif des politiques de consolidation à travers de nouvelles phases d’investissement et le
développement de nouveaux projets.
Le bilan des projets
de consolidation initiés
Comment s’opère alors le choix des prestataires
externes ? Alors que 55,9% des entreprises déclarent se tourner vers des prestataires externes
pour les aider à développer et mettre en œuvre
leurs projets de consolidation, il est important
d’identifier le processus de choix de ces partenaires. Plus précisément, les projets de consolidation s’apparentent-ils à une phase de risque ou
d’opportunité pour les acteurs du marché, et plus
particulièrement pour les fournisseurs historiques
implantés dans les grands comptes, qu’ils soient
prestataires de services ou constructeurs de serveurs ?
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Les bénéfices associés à la consolidation de serveurs
de 500 à 1.000
+de 1.000 collaborateurs
Amélioration des niveaux de services,
de la disponibilité du système et
de la fiabilité du Système d’information
64,5%
70,4%
Amélioration de la sécurité du SI
64,5%
70,6%
Réduction des coûts de
maintenance matérielle
60,7%
55,9%
Réduction des coûts de licence
42,1%
44,1%
Réduction de la complexité
des plates-formes de supervisation
43,9%
35,3%
Bénéfices
En d’autres termes, les fournisseurs historiques
doivent-ils considérer les projets de consolidation
comme une remise en cause de leur position au
sein d’un compte client ou, au contraire, doiventils traduire cette initiative comme l’occasion de
développer leur pénétration dans le système d’in-
formation de leurs clients ? Par ailleurs, qu’elle
est l’opportunité pour les fournisseurs qui ne sont
pas implantés dans ces grands comptes de s’y
introduire à l’occasion d’un projet de consolidation
de serveurs ?
SÉCURITÉ
▼ LE BLOCAGE D’URL :
UN FAUX SENTIMENT
DE SÉCURITÉ
Une enquête récente conduite par Clearswift, éditeur de logiciels de gestion et de sécurisation des
contenus électroniques, révèle la grande confusion régnant dans les entreprises sur le niveau
de protection apporté par les solutions appelées
‘filtrage Web’ou ‘filtrage d’URL’.
Plus de 2.500 personnes aux Etats-Unis, au
Royaume-Uni, en Allemagne, en France et en
Scandinavie, ont participé à cette étude. Les
résultats montrent que 95 % d’entre elles considèrent que les virus et autres codes malicieux
représentent de loin la principale menace issue
du Web, bien que la plupart des entreprises ne
s’appuient que sur des systèmes de blocage
d’URL pour s’en protéger. Par ailleurs, plus de
70 % des réponses expriment de l’inquiétude
face aux téléchargements de fichiers non autorisés, mais moins de 10 % déclarent utiliser un
logiciel de sécurisation du Web pour les restreindre.
L’enquête suggère un manque global de compréhension du marché de la sécurisation du Web,
ainsi qu’une grande confusion quant aux différences entre l’analyse de contenus Web, le filtrage
Web, le blocage d’URL et les produits anti-virus.
En conséquence, les entreprises ayant mis en
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œuvre des solutions ne couvrant que le blocage
d’URL croient à tort disposer également de fonctionnalités d’anti-virus et d’analyse des contenus
Web.
De nombreuses menaces liées au Web ne sont
en effet pas traitées par de simples produits de
blocage des URL. Ils n’apportent aucune protection contre les virus et autres codes malicieux tels
que les logiciels espions (spyware). Ils ne peuvent
pas empêcher le téléchargement non autorisé de
fichiers sous copyright (comme la musique ou les
films). Leur efficacité repose sur leur mise à jour à
chaque fois qu’un site Web inapproprié est créé ;
Ils ne peuvent pas protéger contre l’envoi vers
l’extérieur de fichiers contenant par exemple des
informations confidentielles sur l’entreprise ou des
secrets industriels Ils ne peuvent pas empêcher
les problèmes de bande passante liés à la transmission de trop gros fichiers.
L’enquête révèle également que 65 % des personnes y ayant répondu utilisent Internet pour
accéder à des messageries Web, les trois quarts
admettant le faire pour des raisons personnelles.
Malgré cela, les entreprises ne tiennent pas
compte du fait que l’usage de ce type d’e-mails
présente un risque significatif de ‘porte dérobée’
pour la sécurité de l’ensemble du système de
messagerie de l’entreprise, réduisant à néant
l’utilité des technologies et des règles de sécurité
e-mail mises en œuvre.
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MARCHÉS
▼ LA MICRO-INFORMATIQUE
EN FRANCE AU 1ER
TRIMESTRE 2004
Selon les données préliminaires d’IDC, le marché
de la micro-informatique enregistre sur ce premier
trimestre 2004 une croissance de 21% en volume.
Cette dynamique est fidèle à la tendance observée sur l’Europe où la croissance atteint +20% en
volume au cours du trimestre. C'est le troisième trimestre consécutif où le marché français enregistre une croissance supérieure à 20%.
Sur le premier trimestre, l’analyste enregistre un
marché total de 1 469 471 unités, soit le premier
trimestre le plus actif sur le marché depuis 1998.
La croissance observée sur le marché des desktops
illustre bien le renouvellement des parcs informatiques. Le segment des desktops a une croissance
en volume des ventes de 10,6% sur le trimestre par
rapport à l'année dernière. L'ensemble des segments contribue aux ventes de desktops, mais les
renouvellements les plus sensibles s'observent sur
les grands et très grands comptes.
Tel qu'anticipé, le marché des portables reste très
dynamique sur l'ensemble des segments : + 49%
en volume des ventes de portables. Le marché
enregistre ainsi pour un quatrième trimestre consécutif une croissance de plus de 40%. Le marché reste soutenu par un fort dynamisme sur le
marché domestique et des TPE, ainsi que par
une érosion des prix entretenue par une concurrence très forte entre les constructeurs.
En effet, cela fait près de 3 ans que les budgets
d'équipements sont réduits et que les entreprises
allongent la durée de vie de leurs équipements.
Même si la vague de renouvellement a pris forme
au cours de la deuxième moitié de 2003, une
grande partie du parc reste toujours à renouveler.
Cette tendance ne devrait que s'accélérer en
2004.
Hewlett Packard, en enregistrant une solide croissance de 17,8% en volume sur le trimestre, conserve son leadership sur le marché français. Les
résultats d'HP sont encourageants compte tenu
d'une compétition toujours très forte d'Acer sur le
marché des portables et de Dell sur l'ensemble de
ses gammes. Ce dernier continue en effet de
creuser l'écart le séparant de la tête du classement en enregistrant une spectaculaire croissance de 35,9%. Comme en témoigne ses 37,8%
de croissance sur le marché des desktops, le
constructeur texan reste dans une logique d'acquisition de clients sur les grands et les très
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grands comptes, logique défavorisant NEC. Ainsi,
NEC enregistre une croissance en volume de 6%
malgré d'excellents résultats sur ses gammes portables et serveurs. Acer réalise la meilleure croissance du classement avec 139,8% de croissance
en volume. Son positionnement sur un marché
des portables en pleine explosion permet au constructeur de prendre 3,3 points de parts de marché
sur le trimestre. IBM enregistre une croissance
moyenne de près de 10% en volume sur le trimestre. Pourtant bien positionné sur les segments des grands comptes, IBM n'a pas su profiter comme ses compétiteurs des forts taux de renouvellement des parcs informatiques.
▼ AUDIENCE MULTIMÉDIA
MOBILE EN FRANCE
La Mobile Marketing Association France propose,
pour la première fois, un panorama chiffré de
l’audience multimédia mobile en France. Pour avril
2004, la MMA annonce plus de 7.500.000 visiteurs
uniques ayant navigué sur Vodafone Live, Orange
World, Gallery et i-mode TM (estimation MMA France
mai 2004). Elle estime le nombre moyen cumulé de
visites à 5,7 par mois et par utilisateur. Il en résulterait une audience en visites mensuelles de près de
43 000 000 pour avril 2004. Toujours selon cette
association, pour les 4 premiers mois de 2004, le
chiffre d’affaires publicitaire avancé par l’un des
opérateurs pour son portail mobile serait de 1,5 M
d’euros, essentiellement par la vente de liens publicitaires et de mots-clés dans les rubriques et moteurs de recherche existants.
La MMA est la première association de loi 1901 dédiée
au développement du marketing mobile en France. Elle
regroupe les constructeurs de téléphones mobiles, les
opérateurs et les sociétés de services spécialisées dans
le marketing mobile.
▼ LOGICIEL ET SERVICES
EN FRANCE*
Dans un contexte économique défavorable en
2003, le secteur des logiciels et services a connu
une nette décroissance (-5%) de son activité.
Comme anticipées, les performances s’avèrent très
contrastées selon les secteurs et les métiers :
- Le secteur public et les «Utilities» sont restés
les deux domaines porteurs comme l’année précédente (respectivement 5 et 2%),
- les activités d’externalisation, l’infogérance et la
Tierce Maintenance Applicative, ont continué de
progresser (+5 et +9%) alors que le conseil
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La stabilisation des prix depuis septembre 2003
et un quatrième trimestre en amélioration ont cependant confirmé l’inversion de tendance pour le
secteur L&S en fin d’année.
Pour 2004, la reprise attendue des investissements, le redémarrage du secteur des Télécoms
et les perspectives encourageantes du secteur
banque/assurance sont autant de nouveaux éléments positifs par ailleurs confirmés par l’augmentation du volume d’affaires commerciales en cours
et la légère reprise du recrutement dans les entreprises du secteur. Les budgets informatiques
devraient être stables ou en augmentation après
deux années de baisse significative.
Malgré l’effet «prix embarqués», le secteur devrait
ainsi enregistrer une reprise progressive de son
activité (de +2% à 4%) sur 2004.
Prévisions de croissance
pour les activités L&S
Conseil en management et
systèmes d’information
Ingénierie
Infogérance et TMA
Progiciels
2004 vs 2003
0 à +2%
0 à +2%
+6 à 9%
+3 à 5%
Evolution des offres
et des méthodes de travail
Afin de répondre aux nouvelles demandes des
clients, les SSII et Editeurs de logiciels ont depuis
deux ans profondément fait évoluer leurs offres et
leurs méthodes de travail.
Les sociétés de services ont poursuivi leur politique de maîtrise des coûts et notamment de leur
masse salariale. Parallèlement à la logique de rationalisation et de mutualisation des méthodes de
développement, les SSII se sont attachées à :
- développer et renforcer leurs prestations de
proximité avec les clients,
- innover en tentant d’apporter toujours plus de
valeur ajoutée aux entreprises,
- investir en méthodes et qualité de service.
Le développement de l’industrialisation et une réflexion sur l’optimisation géographique de leur
activité a permis l’essor de centres de services en
régions et dans une moindre mesure un développement, actuellement limité, de l’offshore lointain.
Outre les efforts de réduction de coûts sur la distribution et le marketing, les éditeurs de logiciels
ont également développé :
- des approches « solutions » et non plus seulement « produits »,
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2003, une année encore difficile pour les L&S
Chiffre d’affaires en MMeuros
*Source : Syntec Informatique
(-10%), l’intégration de systèmes (-9%) et les Progiciels d’application (-6%) enregistrent une décroissance.
- des offres « verticales »,
- des actions spécifiques vers le middle market où
le potentiel de développement est important.
Perspectives : de la réduction des coûts
à la création de valeur
L’investissement des entreprises en technologies
de l’information sera porté par trois principaux
moteurs dans les années à venir :
- L’adaptation au changement et notamment aux
nouvelles normes et règlements : engendré par la
dérégulation, l’intégration européenne, l’adoption
de nouvelles normes comptables (LAS-IFRS,
Bâle Il), le renforcement général des règles de
sécurité civile, financière et de «corporate
governance » (loi de Sécurité financière, loi
Sarbannes Oxley), ce mouvement général de
l’économie devrait continuer d’impacter mécaniquement les systèmes d’information des entreprises.
- L’optimisation des SI devrait se poursuivre et générer de nombreux chantiers avec l’objectif de les
rendre toujours plus flexibles, réactifs et productifs.
- Les projets innovants de transformation des
entreprises devraient réapparaître en plus grand
nombre. Plus créateurs de valeur, ces projets
s’inscrivent davantage dans une logique de renforcement des avantages concurrentiels, de prise
de parts de marché et d’augmentation de l’activité
et non vers la seule optimisation des coûts.
L’essor important de nouvelles technologies et leurs
applications dans tous les secteurs économiques
conjugués au renouveau du cycle d’investissements rend en effet possible l’émergence de nouveaux projets innovants. Sur la période 2004-2007,
le secteur L&S devrait continuer de se développer
significativement : avec 1 million d’entreprises, 1 milliard d’individus et 10 milliards d’objets, l’ère des réseaux représente un potentiel de développement
considérable grâce à l’étendue des applications désormais existantes.
* Périmètre Syntec Informatique : SSII et Editeurs de logiciels de 10 personnes et plus.
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▼ LES MARCHÉS
DU DIGIWORLD*
Après une période de très forte croissance dans
tous les secteurs jusqu’en 2000, le DIGIWorld
connaît depuis trois ans un net ralentissement de
sa dynamique d’expansion. Dans le domaine des
équipements de télécommunications, on assiste
même à un recul sensible du marché en valeur
année après année (les revenus mondiaux ont
chuté de près de 25% en trois ans). Dans les
autres segments, si l’on continue d’observer globalement une évolution positive des marchés, la
rupture avec la période passée n’en est pas
moins forte : les rythmes de croissance-supérieures à 10% dans les services de télécommunications et informatiques- sont ainsi tombés brutalement à 5% environ sur la dernière période. Et la
reprise amorcée en 2003 dans l’informatique (et
singulièrement sur le marché nord américain) ne
semble pas encore en vue dans les télécommunications. Il convient toutefois de relativiser, les 45% de croissance prévus pour les prochaines
années restant supérieurs à la croissance générale de l’économie. Dans les services audiovisuels, le contraste entre l’avant et l’après 2000 est
également marqué, avec un rythme de croissance annuelle désormais inférieur à 4%. L’électronique grand public de son côté connaît depuis
longtemps une croissance en valeur modérée.
Un poids des services de plus
en plus prépondérant
D’une manière générale, les services ont connu et
continuent d’enregistrer une croissance plus forte
que celle des équipements (environ le double en
rythme moyen depuis 1995), ce qui fait progresser leur part dans l’ensemble du DigiWorld de 60
à 70% en moins de 10 ans.
Des marchés toujours concentrés...
70% du DigiWorld reste concentré au sein des
pays de l’OCDE, même si plusieurs grands pays
émergents, à commencer par la Chine, connais-
sent depuis le milieu des années 90 une montée
en puissance extrêmement rapide.
Globalement, c’est l’ensemble de la zone Asie qui
voit son poids renforcée au sein du marché mondial, avec une part qui atteint 25,9% en 2003. Le
potentiel de la région qui abrite la moitié de la
population mondiale, reste fort.
En termes de dynamique, les pays d’Europe Centrale et Orientale, dont nombre s’apprêtent à rejoindre l’Union Européenne, enregistre également
de fortes progressions. Leurs poids dans le marché mondial demeure toujours très réduit (4,3%
en 2003).
TIC et croissance économique
En 2003, les marchés du DigiWorld ont représenté 8,2% du PIB mondial. Malgré le ralentissement brutal de la croissance du secteur depuis
2001, son poids dans l’économie n’a cessé de se
consolider.
La contribution directe du DigiWorld à l’économie
générale reste sensiblement moins élevée en
Europe (moins de 7% du PIB) qu’aux Etats Unis et
au Japon (plus de 9% dans les deux cas).
Les situations sont très contrastées dans les régions en développement. On observe d’ailleurs en
Asie, où l’on insiste souvent sur la formidable dynamique des TIC, que celle-ci s’inscrit dans le
mouvement de croissance économique générale
de la région, le PIB ayant même évolué plus fortement en 2003 que le secteur des TIC.
En termes sectoriels, les services de télécommunications constituent de loin le premier contributeur, avec 3,1% du PIB au niveau mondial. Les
Etats Unis occupent toutefois, de ce point de vue,
une position singulière : les services informatiques
y ont un poids presque équivalent à celui des services de télécommunications (2,4% du PIB pour le
premier poste et 2,7% pour le second), et si l’on
intègre les équipements, l’industrie informatique
américaine a même un poids supérieur à l’industrie des télécommunications.
On définit le DigiWorld comme recouvrant tous les secteurs qui sont déjà basés-ou en voie de l’être sur les technologies numériques.
DW par secteur
(billion euros)
2000
2001
2002
2003 2004
2000/2004
Equipements de télécommunications 334
296
268
253
245
-7,5%
Services de télécommunications
918
1012
1067
1122
1182
6,5%
Matériel informatique
278
294
312
344
379
8,1%
Logiciels et services informatique
517
533
545
570
603
3,9%
Services audiovisuels
295
304
328
350
369
5,7%
Electronique grand public
237
252
266
277
290
5,2%
Total
2579
2690
2785
2916 3068
4,4%
Source : Idate 2004
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LIVRE BLANC
▼ LE DOCUMENT
DANS TOUS SES ÉTATS
Canon a édité un livre blanc, d’une vingtaine de pages, sur les tendances et l’influence du document
au sein de l’entreprise. En voici un court extrait :
De la page au document
L’expansion du document dans l’entreprise a favorisé l’émergence d’une nouvelle génération de
systèmes d’impression multifonctions, connectés
au réseau. Le traditionnel copieur est devenu l’un
des maillons essentiels du système d’impression
et d’information, provoquant ainsi une véritable
révolution sur le marché.
Le réseau informatique,
garant de la chaîne de valeur
C’est une prise, une simple prise, mais elle
change tout. Avant les photocopieurs ne s’inscrivaient que sur un seul réseau : le réseau électrique. C’est encore le cas pour la moitié de ceux
qui sont vendus sur le marché aujourd’hui mais,
depuis quelques années, est apparue une nouvelle génération de plates-formes équipées de
connexions qui permettent de les relier à un réseau informatique. Et cela provoque une véritable
mutation. Car une fois connectée, le copieur
change complètement de statut : de simple copieur, il devient l’un des maillons de la chaîne d’information de l’entreprise, l’un de ses points d’entrée et de sortie, là où l’on transforme du papier
en numérique et inversement.
Une imprimante en réseau
avec les atouts du copieur
On ne parle d’ailleurs plus de «copieurs» mais de
système d’ impression en réseau. Extérieurement
ces nouveaux appareils ressemblent toujours à
leurs aînés. D’ailleurs, une fois connectés, ils continuent à pouvoir exécuter des copies. La première différence, c’est qu’un tel système peut désormais servir d’imprimante en réseau, mais avec
en prime, tous les avantages dévolus à un copieur
: rapidité d’impression supérieure, coût d’impression sensiblement inférieur à celui des imprimantes individuelles ou partagées qui ont proliféré
dans les bureaux ces dernières années et, en
plus, une quantité de finition totalement hors de
portée des imprimantes. Avec un tel outil n’importe
quel utilisateur connecté peut bénéficier de prestations comme l’impression recto verso, le tri, le
massicotage, la piqûre à cheval, le brochage, qui
permettent de réaliser des documents très bien
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présentés, très «pro». Ainsi, tous les utilisateurs
disposent d’un véritable système d’impression
performant qu’ils peuvent piloter depuis leur micro, à l’aide d’un driver qui leur déroule l’ensemble
des fonctionnalités de façon ergonomique.
Une entrée plus facile
dans le circuit numérique
En outre, ces nouveaux systèmes sont généralement multifonctions. Connectés au réseau, ils font
également office de scanner et/ou de fax. Ainsi, il
devient facile de scanner un document papier, un
article de journal, un catalogue, des tarifs, une
étude de marché, et de l’envoyer par mail sur son
propre poste ou à n’importe quelle autre adresse,
ou même de le faxer à des collaborateurs. Autrement dit, la fonction scanner simplifie considérablement l’entrée d’un document papier dans le circuit
numérique. Intégrer dans ses présentations des
documents venus de l’extérieur devient un jeu d’enfant. C’est d’ailleurs une fonction très appréciée
des personnes qui bénéficient de ce genre d’outils.
Il y a deux ans, lorsqu’un grand constructeur automobile français a commencé à déployer de nouveaux moyens d’impression multifonctions, les responsables du projet considéraient le scanner
comme une fonction en plus, comme la cerise sur
le gâteau. Ils trouvaient ça intéressant mais sans
bien mesurer ce que cela pouvait leur apporter.
Scanner, un nouveau réflexe
Aujourd’hui, l’utilisation de la fonction scanner a
dépassé toutes leurs prévisions. Plusieurs milliers
de numérisations sont recensées par mois sur le
parc du constructeur. Il est vrai que cela permet
d’archiver facilement des documents, plutôt que
de les stocker dans des armoires dont personne
ne se sert vraiment. Grâce au scanner ces platesformes peuvent d’ailleurs être reliées à des logiciels de WorkFlow. On peut par exemple s’en servir pour scanner des factures de fournisseurs, qui
sont ensuite intégrées sous forme numérique
dans un logiciel de comptabilité, qui conserve en
mémoire une image de la facture par sécurité.
E&R est publiée par la Sarl
ETUDES & RAPPORTS INFORMATIQUES
à Survilliers. ✆/FAX : 03 44 87 28 30
RC Pontoise B 340.074.525.
Commission paritaire 56266. ISSN 0339 9559
Directeur de rédaction : Murielle Vézian.
Secrétaire de rédaction : Sylvie Vézian.
Correspondant aux USA : Marc Vézian.
Dépôt légal 2e trimestre 2004
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ENQUÊTES
▼ LA REPRISE N’EST PAS
VRAIMENT AU RENDEZ-VOUS
L’Observatoire Comm’Back identifie et suit en permanence plusieurs familles de projets informatiques, tant applicatifs que hardware ou même de
services.
Alors que tous les flashs observatoires
Comm’Back de 2003 faisaient apparaître une
nette tendance à la hausse (+39%) par rapport
aux chiffres, il est vrai très mauvais, de 2002, cette
année démarre sous de moins bons auspices.
En effet, la comparaison des projets détectés au
premier trimestre 2004 par rapport aux projets
détectés sur la même période en 2003 montre
une baisse générale du nombre de projets déclarés par les entreprises (-22%).
Les projets de mise en place de nouveaux
applicatifs sont ceux qui souffrent le plus
Dans le domaine des applicatifs de gestion,
comme de back-office, la tendance générale est à
la baisse.
Seuls les applicatifs de paie progressent, le CRM
reste stable (très légère augmentation, mais sur
des valeurs absolues faibles), et parmi les baisses
on peut constater que les projets de GED et de
gestion de parc qui avaient connu une belle
croissance l’an dernier sont désormais en baisse.
A noter également l’effondrement des projets
ASP (3 au premier trimestre 2004 contre 92 détectés début 2003).
Une oasis de croissance
dans le domaine hardware
C’est le seul secteur pour lequel on peut noter
une progression (modérée) des projets ce trimestre. En particulier il est intéressant de constater
que les projets de mise en place d’architectures à
base de clients légers (et de terminaux windows)
progressent de façon significative (doublement).
Par contre l’informatique mobile voit sa belle progression de l’an dernier freiner considérablement.
Les imprimantes quant à elles tirent le marché du
hardware, ce qui est peut être dû à la généralisation de nouvelles technologies qui apportent un
réel bénéfice client, mais plus certainement au
vieillissement du parc actuel, ce qui nécessite un
renouvellement.
Du côté des serveurs, là aussi nous constatons
une progression. Comme l’an dernier les serveurs
Linux progressent plus vite que les serveurs
Windows, mais représentent toujours moins de
10% du marché total des serveurs.
E&R - Page 8
Réseaux et services en demi-teinte
Les projets Internet et/ou de sécurité reculent
également (hormis les audits de sécurité et les
solutions de secours qui relèvent plus de solutions
conservatoires que de mise en place d’infrastructures nouvelles).
Seul le WiFi progresse de façon satisfaisante. On
peut donc déduire de ce non développement des
réseaux que la progression des projets d’équipement en serveurs relève du remplacement d’équipements vieillissants plus que du développement
à proprement parler des réseaux existants.
Du côté des services, même constat : tous les types de projets sont en baisse, sauf les projets de
mise en place de cahiers des charges, qui s’ils
peuvent faire espérer des projets futurs ne représenteront rien de concret en terme d’évolution
des infrastructures avant un moment.
A noter, la progression de la mise en régie de
personnel, de nature à permettre un
dimensionnement « à volonté » des équipes, ce
qui confirme la position attentiste des directions
informatiques à ce jour.
▼ TÉLÉCOM PARIS :
PREMIER EMPLOI 2004
Depuis 11 ans, chaque année, Télécom Paris
(Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications), réalise une enquête auprès de ses diplômés pour connaître avec précision comment s’effectuent leurs premiers pas dans le monde du travail.
Les grandes tendances de 2004
En période de faible croissance, les diplômés de
Télécom Paris résistent bien et présentent une
étonnante facilité d’insertion dans la vie active :
seulement 7 % d’entre eux sont à la recherche
d’un emploi fin janvier. A la fin du mois d’avril, ils
avaient tous trouvé un emploi. Face au ralentissement du marché de l’emploi, on observe une
augmentation des études complémentaires, ajournant ainsi l’entrée dans la vie active ( principalement DEA et Thèses, un tiers sont des formations
de type économie/gestion). Le niveau de salaire
moyen d’embauche diminue légèrement par rapport à l’année dernière. Il passe de 37.150 euros
brut / an en 2002 à 36 730 brut /an en 2003.
Nous remarquons que 52% des diplômés sont
dans la tranche de 36 000 à 44 000 euros bruts
annuels.
Le Forum des Télécommunications reste le lieu
privilégié pour trouver son premier emploi (25 %).
N° 529 juin 2004
Viennent ensuite les stages qui se prolongent
dans 21 % des cas en embauche. Les candidatures spontanées confirment la capacité des profils
à séduire les recruteurs (14 %), de même qu’Internet (14 %). 57 % des élèves signent leur contrat
avant même d’être disponibles et 89 % trouvent
avant quatre mois de recherche.
Où travaillent-ils ?
Les secteurs d’activité : les cabinets de conseil
sont devenus les premiers employeurs des diplômés. Le secteur des télécommunications et de
l’informatique se partagent en gros chacun un
quart des emplois ; l’autre moitié des diplômés
officie dans d’autres secteurs.
Secteur d’activité entreprises
Cabinet de conseil
SSII, Ingénierie
Opérateur de télécoms
Industrie des télécoms
Editeur de logiciels
Autres industries
Electronique
Banque - Assurance
Autres informatique et réseaux
Recherche
Audiovisuel
Constructeur informatique
Autres services et divers
Total
22%
17%
17%
7%
7%
7%
6%
4%
3%
3%
1%
1%
5%
100%
Les métiers
Le secteur Etudes et développement informatiques (29 %), suivis des cabinets de conseil (21%)
et des Etudes et développement en électronique
et télécommunications (16%) sont les premiers
employeurs des ingénieurs maison. Viennent ensuite le commercial et Management (12%), architecture réseaux (8%), recherche (4%) et finance
(3%). La création d’entreprise représente 2% des
diplômés.
Familles de métiers et métiers
Etudes et développement
informatiques
29%
logiciel générique
8%
logiciel télécom
6%
logiciel Internet
5%
logiciel Système d’Information
10%
Conseil
25%
conseil en réseaux
8%
conseil en Système d’Information
8%
activités en télécoms dans
un cabinet de conseil généraliste
3%
conseil généraliste
6%
N° 529 juin 2004
Etudes et développement
en électronique et télécoms
R & D en signal, image et télécoms
électronique et matériel
systèmes de télécoms
Commercial et management
technico-commercial, affaires,
support
Management
marketing et stratégie en télécoms
Finances
réglementation, brevets
Architecte et expert réseaux
Recherche
recherche, enseignement
veille technologique
Création d’entreprise
Autres métiers
Total
16%
8%
5%
3%
15%
4%
4%
3%
3%
1%
8%
4%
3%
1%
2%
1%
100%
La taille des entreprises :
61% travaillent dans des entreprises de plus de
500 salariés,
15% dans des entreprises de 100 à 499 salariés,
24% dans des entreprises de moins de 99 salariés,
2 % d’entre eux créent leur propre entreprise.
Le lieu de travail :
77% exercent leur activité à Paris,14% à l’étranger, et 9% en région.
La lecture de cette enquête montre le succès de
la préparation, dès la deuxième année, des étudiants aux techniques de management. Les formations complémentaires suscitent un intérêt
croissant des étudiants (Thèses et DEA) mais
aussi des entreprises qui exigent dorénavant des
profils qui, bien que techniques, doivent aussi intégrer la dimension «humaine».
Bilan des 11 ans d’enquête premier emploi
Les taux de recherche d’emploi et d’études complémentaires étaient comparables à ceux
d’aujourd’hui, mais seulement 33% des diplômés
étaient en activité professionnelle puisque 43%
faisaient leur service national.
L’évolution la plus marquante est la montée en
puissance du conseil «technique» ; il passe de
8% à 22% en terme de secteurs. L‘émergence
d’Internet crée de nouveaux métiers et emplois de
«l’architecture réseaux» ; négligeable il y a 10 ans,
a atteint 12%.
L’expatriation pour le premier emploi est passée
en 10 ans de 3% à 14% aujourd’hui. La PME
exerce une séduction croissante vis à vis de jeu-
E&R - Page 9
nes diplômés : 12% travaillaient dans des entreprises de moins de 100 personnes contre 24%
aujourd’hui.
Méthodologie : L’enquête a été effectuée «en ligne» entre
janvier et avril 2004 auprès des diplômés des trois der-
nières promotions, 2001, 2002 et 2003. Le taux de réponse est 70% pour la promotion 2001, 76% pour la promotion 2002, 83% pour la promotion 2003. 590 questionnaires ont été envoyés : 204 pour la promotion 2001, 213
pour la promotion 2002, 173 pour la promotion 2003.
IT MARKETS
▼ DIGITAL PENETRATION
IN ASIA-PACIFIC
South Korea has emerged as Asia-Pacific’s
leading digital nation in ASIAcom’s inaugural digital penetration ranking (DPR), scoring an overall
digital penetration of 35.7% at end-2003, well
above the regional average of 11.2%.
South Korea’s position as the region’s leading digital nation was cemented by its extremely high
broadband penetration, 70.2%, and its 53.1% 3Gpenetration rate. DTH firm Skylife also forged an
11.2% digital TV penetration figure.
Second, about 10 percentage points behind
South Korea, is Japan, which recorded a DPR of
25.8%. Japan’s far lower 29.7% broadband
penetration rate dragged down its overall score.
**************************************************************
Asia-Pacific digital penetration rankings
Rank Country
Digital(%)
1
South Korea
35.7
2
Japan
25.8
3
Hong Kong
21.3
4
Singapore
16.6
5
Taiwan
14.4
6
New Zealand
11.3
7
Malaysia
9.4
8
Australia
6.
9
China
2.9
10
Thailand
0.9
11
Philippine
0.7
12
India
0.2
13
Indonesia
0.1
Average penetration 11.2
Hong Kong came in third, with DPR of 21.3%. It
can expect to significantly improve its DPR before
year-end as pay-TV firm’s Hong Kong Cable TV,
Galaxy Satellite Broadcasting and PCCW’s NOW
Broadband TV increase their digital TV subscriber
bases.
Elsewhere, China recorded a DPR of 2.9%, the
fifth lowest in the region, ahead of only India,
Indonesia, Thailand and the Philippines.
Perhaps the most disappointing results came from
the «first-world» markets of Australia and New
E&R - Page 10
Zealand, with the former recording a below-average DPR of 6.5%, while New Zealand only scored
just above the regional DPR average at 11.3%.
The DPR data is compiled by averaging out the
penetration rates of a country’s broadband, digital
TV - including digital DTH, digital cable and digital
terrestrial - 2.5G and 3G mobile subscribers.
▼ EUROPEAN WIRELESS
HANDSET SEMICONDUCTOR
MARKET
Radio
frequency
(RF)
and
baseband
semiconductor manufacturers face difficult times
as they confront growing pressure from handset
manufacturers to design and deliver within short
time frames highly efficient, yet competitively
priced devices.
For Frost & Sullivan Research Analyst, on the one
hand, semiconductor manufacturers have to
enhance their products with additional capabilities
while ensuring that they meet the cost and
specification requirements of handset vendors.
On the other hand, they have to deliver these
products faster to keep pace with the shortened
design cycles of handsets.
Fabless companies are not quite as affected by
these challenges, since they do not have their
own manufacturing units and focus almost
exclusively on the design aspect, which is their
core competence. However, companies that run
their own production units will have to concentrate
on streamlining their development processes.
Manufacturers are attempting to maximise their
technological expertise to meet such rigorous
requirements as well as position themselves in the
market. This is driving them to adopt the
appropriate process technologies and design
mechanisms.
In fact, technological advancements lie at the
heart of wireless handset semiconductor market.
Over the years, a stream of new technologies has
helped revolutionise this market by initiating changes such as the progression from discrete to
integrated devices to modular solutions and
improvements in process technology.
N° 529 juin 2004
Currently, RF semiconductor designers are
working to upgrade their products with greater
levels of integration in the front end. In the
baseband part of the handset, integration is taking
place at application level, with baseband designers attempting to build processors and power
management integrated circuits (ICs) that offer
superior performance. Many of the leading RF
and baseband solution providers are working
towards the creation of a single radio-on-chip solution that shall ultimately lead to the integration of
RF and baseband on a single chip.
This growing trend toward integration is in
keeping with rising customer demand for added
features and reduced form factor in handsets.
Integration in semiconductors is crucial for
handset manufacturers to satisfy customer
demand for unbelievably small phones equipped
with attractive applications and functionalities.
With customers continuing to seek handsets with
new features, the European market is
predominantly turning into a replacement market.
While the constant demand for added features
helps drive the usage of semiconductors in
handsets, it could simultaneously pose a challenge to semiconductor suppliers to manufacture
products that have a competitive edge in terms of
performance rather than features.
Notwithstanding these challenges, the market for
wireless handset semiconductors looks promising.
Market revenues touched $6.03 billion in 2003
and are projected to reach $15.26 billion in 2010.
Furthermore, the evolution of handsets from single mode to multi mode, multiband devices, and
the constant incorporation of value-adding
functionalities such as global positioning system
(GPS) and Bluetooth stimulate demand for highperforming semiconductor devices that use efficient process technologies.
As cellular standards transition from 2G to 3G and even to 4G in the near future - semiconductor
device manufacturers are forced to develop
innovative baseband solutions that are also
reasonably priced. This has greatly benefitted
handset manufacturers by bringing about
improvements in terms of form factor shrink,
power characteristics, and signal processing
capabilities.
▼ MOBILE SUBSCRIBER
NUMBERS EXCEED 1.5
BILLION
With subscriber numbers having passed the 1.5
billion mark in the first week of June 2004, EMC
(independent single source for operational data
N° 529 juin 2004
and analysis on the wireless industry) forecasts
that global net additions of more than 240 million
in both 2004 and 2005 will set the mobile industry
up to break through the 2 billion subscriber mark
as soon as July 2006.
Driven by strong growth in emerging markets,
analyst forecasts that the 2 billion milestone will
be surpassed ahead of recent industry
predictions. EMC expects 2.45 billion mobile
subscriptions by the end of 2009.
Despite long since reaching saturation point in
Western Europe, the mobile industry is still poised
for sustained growth thanks to the enormous
potential of emerging markets such as China,
India and Brazil. By 2009 there are forecast to be
almost 550 million subscribers in China alone,
more than twice as many as in the second largest
market, the USA. India, currently the world’s 13th
largest market, is forecast to quadruple in size to
take third place with 117 million subscribers.
Boosted by the TDMA to GSM migration, Brazil is
on track to hit 100 million subscribers in late
2008, up from just over 50 million currently.
With a global penetration rate of just 23%, there
are still almost five billion potential new mobile
users worldwide and this represents a
tremendous opportunity for the industry.
Largest five markets: Dec 2003
(source: EMC)
Country Subscribers
(millions)
China
257.5
USA
157.3
Japan
79.8
Germany
62.3
Italy
55.5
Largest five markets: forecast Dec 2009
(source: EMC)
Country Subscribers
(millions)
China
547.3
USA
223.9
India
116.6
Brazil
106.1
Japan
103.2
▼ ICT MARKET IN SLOVAK,
SLOVENIA AND CZECH
Experts of the European Information Technology
Observatory (EITO) forecast a growth of 4.8% for
the Slovakian ICT market, reaching a total value
of 2,109 million Euro in 2004. The market is
mainly characterised by growth of IT services,
which are forecast to amount to 13.3% of the total
in 2004: Slovakian companies are relying less on
E&R - Page 11
in-house resources and are moving towards
adopting standard solutions. This is having a positive impact on the market for such services as
systems integration, application consulting,
customisation and even outsourcing.
With 54% Slovakia has the largest share of mobile
communications among the CEE countries: At the
end of 2003, around 70% of the population were
subscribers to mobile telecommunications services.
In Slovenia, ICT market value is expected to
reach 1,552 million Euro in 2004. In contrast to
other accession countries like Poland, Czech
Republic and Hungary, Slovenia still lags behind
the Western European countries. However,
Slovenia is one of the most mature ICT markets
among Central and Eastern European countries.
Low growth rates in mobile communications, for
example, indicate the approach to maturity. With
85% of the population subscribing to mobile
telecommunications, Slovenia has reached a level
of penetration which is unlikely to be reached by
any other Central and Eastern European country
over the next few years.
The Slovenian IT market is still being dominated by
investment in IT hardware (growth of 9.8% being
expected for 2004). Slovenia therefore is clearly
different from other relatively mature Central and
Eastern European markets like the Czech
Republic.
Czech Republic Bearing up against EU-15
In 2004 EITO experts forecast a market volume of
6,819 million Euro for the Czech ICT market.
Growth rates of 4.4 percent in 2003 and 4.1 percent in 2004 (the lowest in Central and Eastern
Europe) indicate the maturity of the Czech ICT
market.
Just having joined the EU, the Czech Republic
already overtakes Ireland (ICT market value:
6,247 million Euro) this year and breathes down
Greece’s neck (ICT market volume: 7,844 million
Euro). In regard to the absolute gain of market
volume, the Czech Republic also matches up with
Ireland : with a plus of 270 million Euro in 2004,
the increase of the Czech ICT market volume corresponds approximately with the one in Ireland
(266 million Euro).
Moreover, indicators like IT spending as a share
of GDP and mobile subscriptions as a share of
population are also comparable to those of many
Western European countries. The Czech ICT
market, therefore, is the one most similar to EU15 countries.
FLASHS
▼ DES WIFI-PHONES FRANÇAIS
Développés par la taïwanaise ZyXEL, ces Wifiphones utilisent les réseaux Wifi pour faire passer
la voix en exploitant les solutions de téléphonie
sur IP proposées par l’opérateur Convergence
Andrexen.
Baptisée ConvIP®, cette offre de téléphonie sur IP
« clefs en main » s’adresse aux PME et aux entreprises multi-sites. Elle leur permet d’économiser jusqu’à 60% (pas de surfacturation) sur leurs
factures télécom et les appels entre sites équipés
deviennent illimités. L’entreprise a le choix de conserver ses téléphones classiques ou de migrer
vers les téléphones IP ou des Wifi-phones ZyXEL.
▼ PAGES D’ECRITURE
PHRASEO distribué par Apacabar est un logiciel
de traitement de texte spécialement conçu pour
organiser et développer des projets d’écriture
dans divers domaines : roman, nouvelle, traduction, thèse, théâtre, cinémas. En effet, sa palette
d’outils comprend en plus du traitement de texte,
l’arborescence et des module «fiches».
L’arborescence permet d’ajouter, de supprimer ou
E&R - Page 12
de modifier l’ordre des chapitres ou des scènes
via la souris. On peut également leurs associer
des codes couleurs. Les fiches sont des zones de
travail entièrement paramétrables (Exemples pour
un enseignant : un cours dans le cadre d’exercices pratiques ; un écrivain : noter des idées, approfondir une réflexion sur les personnages...).
Des modèles prédéfinis sont aussi proposés.
Autre produit, Team Write de l’éditeur marseillais
Midinov, c’est un logiciel qui s’utilise avec tout traitement de texte, y compris Word. Il permet la rédaction en équipe et, simultané d’un texte, soit un
véritable travail collaboratif. Malheureusement, il
est réservé aux entreprises ayant un serveur sous
Windows Server 2003. Remarque : l’utilisation de
Team Write n’est pas facturée au nombre d’utilisateurs, mais aux espaces de collaboration.
▼ BIGMAILER, LE GROS BRAS
DES EMAILS
MC DATAWEB, filiale de Mitsubishi Corporation
propose une solution logicielle pour traiter les pièces jointes volumineuses. Baptisé BigMailer, ce
N° 529 juin 2004
logiciel s’utilise en complément de toute boite Mail.
Une simple connexion ADSL et une adresse email suffisent. Il est compatible avec toutes les plates-formes PC et Mac, quel que soit le protocole
utilisé et ne demande aucun réglage. Ce pro-
gramme n’a aucune contrainte technique, ni pour
l’utilisateur, ni pour le destinataire. Un simple clic
suffit pour envoyer et réceptionner les documents, ces derniers étant compressés. Ce service
est payant (environ 55 euros HT par mois).
NOUVELLES
▼ FRANCE
• AVerMedia Technologies, concepteur de produits et solutions multimédia, ouvre un bureau
commercial à Paris.
• Internet Security Systems, spécialiste de la
protection dynamique des systèmes d’information, ouvre une agence à Lyon.
• CipherTrust, éditeur américain de solutions de
sécurisation de messagerie, s’implante en
France.
▼ MONDE
• Selon le Cabinet ABI (Allied Business Intelligence), le marché du GPS pèsera 22 milliards
de dollars en 2008. A cette même date, 25 millions de véhicules seront déjà équipés d’un
module bluetooth et d’une connexion Wi-Fi.
• MatrixOne, éditeur américain de logiciels
collaboratifs de gestion du cycle de vie des produits (PLM) pour la value chain™, acquiert pour
18 M$ Synchronicity Software Inc, éditeur de
logiciels pour connecter et gérer les chaînes de
conception électronique.
• Le Groupe Itway, éditeur de solutions e-business, rachète pour 3 millions d’euros 100% de
la société espagnole ADD.
▼ RÉSULTATS FINANCIERS
• Cable & Wireless (31-03-04) : CA 2004 3,384
m£ (3,677m£ en 2003).
• KLC : CA 2003 2,6 Meuros.
• BigBen (31.03.04) : CA 186,95 Meuros (-21%),
perte 4,10 Meuros (contre 5,93 M€ en 2003).
MICRO-TESTS
▼ TIGALO ET SES AMIS (EMME)
▼ PONEY CLUB :
LES AVENTURES
DE KARAKOL (EMME)
Ce logiciel, qui fonctionne directement sur le CD,
s’adresse aux 6-11 ans. Après une introduction en
chanson et une petite animation, on apprend
l’hippologie en parcourant le lieu où vit le sympathique poney Tigalo. On y recense quinze jeux. Il
n’est pas nécessaire d’être cavalier pour y participer car ils font appel à la mémoire, à la logique ou
au réflexe.
Néanmoins, les passionnés de chevaux y réviseront, de façon ludique, les robes et les allures
mais aussi les galops de 1 à 7 à travers un quizz.
Chaque jeu réussi donne accès à un bonus.
L’ajout de vidéo (chutes de cavaliers) est une
bonne idée, c’est par ailleurs la seule partie où
l’on a des films car tout le reste se présente sous
forme de dessin.
Config : PC - PII, X9x, Me, XP, 64Mo de ram. Mac Imac ou G3, OS 8.1 à 9, 64 Mo de ram (env. : 40
euros).
Voici un autre CD hippique, destiné à la même cible de jeunes utilisateurs (6-12 ans), mais cette
fois il est destiné un peu plus spécifiquement aux
cavaliers. En effet, en plus de partie ludique, on
accède à un Grand Livre contenant des textes
avec photos et vidéos sur les chevaux et la vie
d’un poney-club. Les auteurs de ce programme
ont mis l’accent sur la sécurité : ainsi impossible
d’accéder au manège si vous n’avez pas votre
bombe ! Vingt-cinq jeux (selle, robes, races, attacher un équidé...) sont proposés dont certains utilisent des images de films. De plus, il faut ramasser des objets pour accéder à certaines épreuves. Si 19 jeux sont réussis, on entre au château
de Karakol où se trouve une ultime surprise mais
nous n’en dirons pas plus.
Config : P266 Mhz, ram 64 Mo, W9x, Me, XP.
Mac : imac, G3, G4, ram 64 Mo, OS 8.6, Mac
OS X. (env. : 40 euros)
PC
N° 529 juin 2004
E&R - Page 13
▼ PHOTO IMAGING SUITE
(EXTENSIS)
Extensis, société américaine créée en 1993, vient
de sortir son premier bundle à destination des
professionnels de l’imagerie numérique. Il regroupe cinq modules externes : Portfolio 6.1.2,
SmarScale, PhotoFrame 2.5, Mask Pro 3 et
Intellihance Pro 4 compatibles avec les dernières
versions de Photoshop sous Mac (OS 8.6, 9.2.2,
10.2 et plus) et PC (Windows 98, 2000, NT et XP).
Ces différents modules permettent la gestion par
catalogue d’une photothèque multimédia, le
redimensionnement d’image jusqu’à 1600%, la
création de cadres et bordures originaux, le
masquage ou le détourage de photo par sélection
de couleur et enfin l’ajustement paramétré du
contraste, de la netteté ou de la luminosité.
Chaque logiciel est disponible séparément mais
ce bundle est proposé au prix attractif de 597
euros au lieu de 1247 euros.
▼ COREL DRAW GRAPHICS
SUITE 12
Destinée aux experts graphistes, cette version
est marquée par de nombreuses innovations
«gains de temps» : lissage automatique de forme,
addition de filtres d’importation et d’exportation
(SVG, AutoCAD, Photoshop, Illustrator, PDF,
Microsoft Office...), personnalisation de la barre
de menu, passage d’une application à une autre,
pinceau de retouche... pour environ 630 euros.
PLAYSTATION 2
▼ CRASH NITRO KART
(VIVENDI UNIVERSAL GAMES)
Les teenagers seront ravis de retrouver leur héros
Crash Bandicoot dans cette nouvelle aventure.
Kidnappés par un dictateur mégalo, Crash et ses
amis doivent sauver le monde en participant à des
courses de voiture contre l’équipe de Neo Cortex,
son ennemi de toujours. Le joueur commence par
choisir son équipe : Crash ou Neo. Ensuite, il ne lui
reste plus qu’à sélectionner le nombre de joueurs
(seul ou à 4), le mode de jeu (Equipe, Tournoi,
Contre la montre…), et à se lancer sur la piste en
évitant les pièges et en récoltant des bonus. Pour
boucler ce jeu, il faudra terminer la totalité des
courses à la première place. Classique dans ses
décors (plage, jungle, glace…), notre principale reproche concerne la lenteur des véhicules qui vous
donne l’impression d’être au volant d’une
voiturette ! Environ 40 euros.
E&R - Page 14
▼ XIII (UBISOFT)
Adaptation directe des cinq
premiers tomes de la
bande dessinée du même
nom, ce produit bénéficie
d’un graphisme déroutant
de prime abord mais finalement tout à fait adapté
avec ces contours crayonnés sans être plats, ses cases de BD et onomatopées
en surimpression. L’histoire
débute sur une plage où une jolie maître-nageuse
vous découvre. Blessé à la tête, vous êtes totalement amnésique. Vos pistes : le chiffre XIII tatoué
au niveau de votre clavicule, beaucoup d’ennemis
à vos trousses, le meurtre du Président des EtatsUnis dont vous seriez responsable selon le FBI, et
parfois des bribes de souvenirs qui vous reviennent ! Votre progression passe par des objectifs
imposés tantôt discrets, tantôt directs et au final
de longues heures de jeux rehaussées par la présence d’un mode multijoueur. Une totale réussite
esthétique et sonore. Environ 55 euros.
▼ LES SIMS : PERMIS
DE SORTIR (EA GAMES)
Les fans y retrouvent l’univers des Sims avec
leurs petits tracas quotidiens (manger, dormir, travailler) mais cette fois votre Sim peut sortir de la
maison et faire un tour en scooter pour voir ses
amis ou les inviter chez lui, voire plus s’il en a les
moyens. Environ 55 euros.
LIVRES
MICRO APPLICATION
Collection Référence
Photo numérique-prise de vue, retouche, impression, diffusion Web (464 p., env : 40 euros).
Photoshop CS (948 p.+CD, env : 40 euros).
Flash MX 2004 (1000 p.+CD, env : 40 euros).
PHP 5 : initiation complète à ce langage plus mise
en pratique à l’aide d’exemple (1000 p.+CD, env :
40 euros).
Première Pro : toutes les étapes du montage vidéo numérique professionnel. Le DVD contient
des vidéos pour s’entraîner (500 p.+DVD, 40 €).
Collection Kit pratique
Présentée sous forme de fiches pratiques en couleur (192 p.+CD, env. : 15 euros).
Devenez un pro du clavier : initiation à la dactylographie à partir du logiciel complet sur le CD.
N° 529 juin 2004
Retouchez vos photos numériques : on y apprend l’utilisation de Photoshop, Paint Shop et
GIMP.
Créez vos diaporamas : comment ajouter à un
album photo de la musique, des transitions et des
effets de texte et le diffuser sur vidéo projecteur.
Créer votre Home Cinéma : le matériel et son
réglage, le choix du DVD et du graveur, pilotage
avec un PC. Le cd contient des logiciels de création et de montage vidéo ainsi que des utilitaires
pour le gravage et la conversion vidéo.
Animez vos création en 3D : avec les outils sur
le CD on apprend à utiliser un modeleur en 3D,
faire des effets spéciaux, créer des personnage
et des paysages.
Exprimez vous sur Internet : créer un site, envoyer des messages multimédias avec un téléphone portable, diffuser de la musique.
Décrochez le job de vos rêves : le logiciel
fourni contient 1500 CV et 2500 lettres de motivation pour de multiples professions.
Protégez vos enfants sur Internet : propose
aussi diverses protections contre les virus, les
spams, les logiciels espions.
Réussissez votre code de la route : 4 examens de 160 questions/réponses plus 21 leçons.
Le Titan
Les ouvrages de cette collection comptent environ 1000 pages et coûtent dans les 15 euros.
Démarrer son PC : regroupe trois ouvrages
Windows XP, Internet et le PC parus dans la collection Tout de suite.
Windows XP : premier contact mais aussi l’impression, le réseau local, le dépannage, et le jeu.
Entretenir, améliorer, dépanner son PC : description des éléments internes et externes (baladeurs numériques, projecteurs multimédias...)
d’un ordinateur.
Se Former
10 à 15 chapitres d’exercices plus sur le CD
d’autres leçons interactives et un test de validation des connaissances en 30 questions. Collection bien faite pour 25 euros environ, mais on
aurait aimé d’autres couleurs pour le texte de ce
livre car les exemples ne sont pas toujours lisibles.
Le temps de formation est attribué à chaque chapitre.
Photoshop CS : 495 p.
Word 2003, Access 2003, Excel 2003 : 450 p.
Hors collection
40 techniques pour la photographie numérique
et pour la retouche photo numérique. Les 196
pages d’explications de ces deux ouvrages sont
toutes illustrées par des photos.
N° 529 juin 2004
Dossier
HTML&Javascript : quelques notions de programmation est un plus pour aborder cet ouvrage
qui donne des codes prêts à l’emploi pour dynamiser son site web. (670 p.+CD, 25 euros).
Programmez en assembleur : réédition de Assembleur parue dans la collection Savoir Développer (660 p.+CD, 25 euros).
MATÉRIELS
▼ SOURIS RADIO SPY-M1004
(SPYKER)
Déjà présent sur le marché du Wifi et du CPL
avec Peabird, EarthCom étend sa gamme de périphériques pour PC en présentant quatre claviers
(deux sans fil, un mini et un premier prix) et trois
souris optiques sous la marque Spyker.
La SPY-M1004 testée est une souris ambidextre
haut de gamme. Elle est sans fil, équipée de piles
rechargeables (via le socle) et rapide (composants
optiques de 800 dpi qui doublent la vitesse de
déplacement du curseur). Elle possède cinq boutons programmables et un scroll de défilement.
Son design gris et argent est sobre et sa tenue en
main aisée.
Un reproche, les pilotes d’installation sont fournis sur
disquette alors que de moins en moins de PC sont
équipés de ce type de lecteur. Compatible Windows
98/2000/Me/XP. Environ 35 euros.
Les autres souris de la gamme sont l’Ergonomic
Optical Mouse, au touché de velours, proposée
en deux tailles (voyage et bureau) mais uniquement pour les droitiers, et la Spy-M1002 souris
mixte munie d’un habillage transparent très design.
▼ PS2 : MAX MEMORY 16 MO
(BIGBEN)
Cette carte mémoire de grande capacité permet
au joueur assidu d’enregistrer plus de cent sauvegardes de ses jeux. Elle est livrée avec deux minidisc contenant pour l’une le logiciel MAX Memory
et pour l’autre, une centaine de cheat-codes et
sauvegarde de niveaux pour progresser plus vite
dans vos parties.
Pratique de par sa vaste capacité, le fait de devoir insérer le mini-disc logiciel avant chaque partie se révèle vite fastidueux. A offrir à ceux qui
passent de longues heures devant leur console.
A noter que pour ceux qui ont leur PS2 reliée à
internet, de nouveaux codes peuvent être
téléchargés et échangés. Une version en 32 Mo
est également disponible. Environ 30 euros.
E&R - Page 15
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N° 529 juin 2004