Expresso Métal CP 209
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Expresso Métal CP 209
A ET M CP 209 / Juin 2005 IL N'Y A PAS D'ACCORD POUR LES EMPLOYÉS DU MÉTAL. LES NÉGOCIATIONS ONT ÉCHOUÉ. QUELLES SONT LES IMPLICATIONS DE CET ÉCHEC ? LA LBC & LA CGSLB VEULENT CONCLURE UN ACCORD EN CATIMINI ! L EXPRESSO Qu'entend-on par négociations sectorielles pour les employés du métal et des autres secteurs en Belgique ? Les négociations sectorielles sont des négociations pour tous les employés, où que l'on soit occupé en Belgique. Dans le métal, les syndicats et l'organisation patronale “Agoria” peuvent négocier ensemble un accord, appelé CCT1. Cette CCT est rédigée et déposée au ministère du Travail2. Cette CCT s'applique ensuite à toutes les entreprises, qu'elles soient membres d'Agoria ou non. Tous les employés occupés dans le métal disposent alors d'une nouvelle CCT applicable à chacun d'eux. Un tel accord présente l'avantage que chaque employé, où qu'il travaille dans le métal, enregistre une avancée. Plus de pouvoir d'achat, un meilleur régime de crédit-temps, une possibilité de prépension, etc. La LBC veut à présent conclure un accord en dehors de la commission paritaire. Cet accord est un faux accord, car il n'est pas exigible dans les entreprises qui ne sont pas membres Agoria. Tous ces employés sont laissés sur le carreau. Les grandes entreprises du métal ont égoïstement pris le pouvoir à la LBC. Métal 2 1 CCT signifie 'Convention Collective de Travail'. 2 L'ancien ministère du travail, à présent SPF. Service Public Fédéral de l'Emploi et du Travail. Qu'est-ce que cela signifie ? Nous voulons un bon accord pour chaque employé. Qui qu'il soit, quoi qu'il fasse et où qu'il travaille. La fonction, la région, la taille de l'entreprise ou le bénéfice d'exploitation ne peuvent pas être déterminants pour réaliser un progrès social ensemble. Par ex. : une augmentation des salaires bruts effectifs doit avoir des répercussions pour tous les salaires d'employés. Pas uniquement pour les employés barémisés, mais aussi pour ceux qui ne suivent pas les barèmes, c.-à-d. les employés dits "non barémisés" et les cadres. Grâce à la LBC et à la CGSLB, il n'y aurait pas d'accord pour tous les employés. Que faut-il entendre par employés non barémisés ? Pourquoi voulons-nous que les employés non barémisés enregistrent une avancée eux aussi ? Ce sont les employés qui ne sont pas couverts par la classification et qui auraient une rémunération supérieure aux barèmes sectoriels. Selon Agoria, ils doivent rester en dehors des CCT pour employés. Agoria se plaît à répartir les employés en employés ordinaires, appelés employés 'barémisés' – qui suivent les augmentations barémiques – et employés extraordinaires, appelés les employés 'non barémisés' et dont les rémunérations sont supérieures aux barèmes (également appelés échelles barémiques). Ces derniers regroupent bien entendu une partie des cadres. Ceci présente pour AGORIA l'avantage de pouvoir dresser un groupe contre l'autre. Par exemple : 'piquer' le travail supplémentaire gratuitement car on est de toute façon un "cadre privilégié hors barème". Et la LBC et la CGSLB accepteraient de diviser une fois de plus les employés en deux. Les employés barémisés tombent en dehors de l'accord de la LBC-CGSLB. Ceux qui avalent toutes les absurdités d'Agoria et ceux qui, ensemble, veulent développer la solidarité. La classification employés d'Agoria date de l’APRES-GUERRE (1948). Les employés barémisés sont ceux qui relèvent de cette classification sectorielle obsolète. Une classification nouvelle et actuelle pour toutes les fonctions d'employé actuelles n'est pas une priorité pour Agoria. Agoria souhaite poursuivre avec la vieille classification de 1948. Ce n'est pas une priorité non plus pour la LBC et la CGSLB. Ceci illustre péniblement l'arriération d'Agoria. Par exemple : la multinationale Philips a fourni un gros effort avec les syndicats pour évaluer une trentaine de fonctions type dans ses usines. Des fonctions comme celles de contrôleur qualité, laborantin, secrétaire de direction, gestionnaire de réseau, programmeur, ingénieur de projet, y ont été évaluées profondément dans le cadre de la concertation sociale avec les experts syndicaux en classification et les délégations syndicales locales. L'ensemble a été coulé dans un nouveau système et approuvé par toutes les parties. Toutes les fonctions d'employé et de cadre peuvent à présent être pondérées au moyen de ces 30 fonctions type. Chaque employé sait maintenant s'il est inscrit dans la bonne échelle barémique et s'il suit le bon 3 Métal Le SETCa est toujours favorable à un accord de solidarité. barème. Personne ne doit se sentir défavorisé, car toute une procédure d'appel paritaire est disponible et une évaluation annuelle est prévue. Dans ce cadre, les syndicats peuvent défendre l'intéressé à tout moment. Pourquoi l'entreprise Philips et d’autres ontelles développé une classification up-to-date? Parce qu'il n'y a pas de volonté sectorielle de réaliser une classification sectorielle moderne. Et ce vide génère un mécontentement permanent dans de nombreuses entreprises. Personne ne sait s'il est classé et payé correctement. Car il n'y a pas de justification ou de légitimation objective. Comme employé individuel, il n'est possible de tester sa valeur qu'en postulant ou en allant travailler ailleurs. férences mutuelles entre employés. Entre les différentes classifications, affectations et fonctions de tous leurs employés et cadres. Ces sociétés de consultants ne protestent pas, car elles vendent la même chose à chaque entreprise, mais à une sauce différente. Et les entreprises paient pour leur première classification. Mais ici aussi, il apparaît clairement qu'Agoria, en sa qualité de fédération sectorielle, préfère en rester au Moyen-âge pour des raisons idéologiques. Attitude anti-employés d'Agoria. L'image moderne d'une organisation d'emploi “high tech” que se donne Agoria est fausse. Pour les employés, Agoria tient toujours à recourir à une classification de 1948 !!!!!!! Elle paie même un collaborateur fédéral pour reporter le dossier et rendre impossible tout entretien sur le sujet. Depuis la CCT de 1988, nous tentons de progresser en la matière dans un groupe de travail avec Agoria. Malgré plusieurs promesses dans des CCT successives, ils ne veulent rien entendre en terme de traitement transparent et correct des employés. Pour Agoria, une classification est comme un chiffon rouge que l'on agite devant un taureau. Ils la considèrent comme une attaque de leurs privilèges patronaux. Ils veulent fixer les salaires individuellement, en fonction de l'asservissement de l'intéressé. L'arbitraire patronal dans les entreprises doit rester intact. Il s'agit d'une conception arriérée de la gestion d'entreprise. Métal 4 De nombreuses entreprises engagent d'onéreux bureaux de consultants (dans le genre Hay, etc.) pour établir une classification pour leur entreprise. Elles veulent éliminer le vide. Et veulent aborder de manière adulte les dif- Les syndicats sont priés de faire travailler leurs experts en classification par entreprise du métal pour réinventer à chaque fois le même système. Au lieu de pouvoir travailler de manière constructive à une offre sectorielle. De nombreux autres secteurs plus modernes développent déjà un système de classification actuel au niveau sectoriel. À cet égard, ils laissent aux entreprises individuelles la liberté de le faire elles-mêmes ou d'adhérer à la classification sectorielle. Pourquoi les CCT d'employés sont-elles importantes également pour les "non barémisés" ? Quelle est la pratique ? Une fois qu'un accord est conclu pour les employés, les entreprises individuelles se hâtent "d'octroyer" la même chose à ces catégories exclues. On peut difficilement leur donner moins. Ces catégories reçoivent généralement, sous une autre forme, le même ensemble d'avantages que celui de la CCT 'employés'. Certaines grosses entreprises passent la CCT des employés à la photocopieuse Rank Xerox et font une copie littérale pour leurs "non barémisés". Une version indolente du "diviser pour régner". Si Agoria ne veut pas faire le travail au niveau fédéral, elles en sont réduites à trouver une solution elles-mêmes. Mais de nouveau, les "non barémisés" des petites et moyennes entreprises peuvent faire une croix sur un tel scénario. Ce sont les "parents pauvres" de l'industrie du métal. Et à présent, grâce aux agissements de la LBC et de la CGSLB, ils passeront à travers toutes les mailles du filet pour se retrouver par terre. Métal 5 L'importance d'une approche commune en matière de solidarité. Aperçu du cahier de revendications commun 1. Champ d'application 8. Formation Une CCT nationale pour tous les employés et cadres. - Droit individuel à la formation - Un plan de formation par entreprise 9. Délégation syndicale 2. Pouvoir d'achat Augmentation des barèmes minimums, du salaire mensuel minimum garanti et des salaires réels. - Abaissement du seuil pour la création de la délégation syndicale - Représentation des cadres. 10. Formation syndicale 3. Prépension Reconduction de tous les régimes de prépension - Extension du nombre de jours de formation - Amélioration de la formation syndicale pour les cadres élus. 4. Crédit-temps - Élargissement du droit - Indemnité complémentaire sectorielle - Remplacement en cas d'élargissement . 5. Temps de travail : enregistrement transparent 6. Classification de fonctions 11. Emploi de personnes handicapées 12. Frais de transport - Remboursement intégral en cas de déplacement par les transports en commun - Suppression du plafond salarial - Indemnité bicyclette - Plans de mobilité La LBC et la CGSLB ont signé ce cahier de revendications avec le SETCaBBTK. Il n'y est fait mention nulle part d'un mécanisme de solde. À présent, la LBC s'agenouille. Métal 6 Qu’entend-on par “norme salariale” ? Dans l'industrie du métal, comme dans les autres secteurs, l'ombre de J.L. Dehaene plane toujours sur nos négociations salariales. Mais d'abord quelques explications à propos de la norme salariale. N'oublions pas que c'est Jean-Luc Dehaene, lorsqu'il était premier ministre, qui a introduit la NORME SALARIALE en 1996. Il était issu de la CSC, où il a travaillé (avec la rudesse qu'on lui connaît) au service d'étude. Il a établi qu'il y aurait tous les deux ans un calcul au-delà duquel les charges salariales (augmentation des salaires + indexations salariales) en Belgique ne pourraient pas aller. Il a avancé comme alibi que la Belgique, dans une Europe unifiée avec un € commun, devait suivre le même évolution salariale que les pays voisins. La moitié des économistes en Belgique trouvait et trouve toujours la norme salariale insensée, l'autre moitié estimant qu'il s'agit d'une mauvaise arme, mais qui est utilisable. La norme salariale fonctionne comme un maximum. On peut l'atteindre, mais ce n'est pas obligatoire. Si les charges salariales dépassent la norme salariale, ce dépassement pouvait, dans l'esprit de J.L. Dehaene, être imputé au round de négociations suivant. L'on peut donc, selon sa logique, partir d'un salaire négatif lors d'un round de négociations collectives suivant. Comme par un miracle du CCE, chaque ‘round’ salarial biennal donne lieu à une ‘norme salariale’ plus basse. Un jour on se retrouvera en dessous de l’inflation avec cette norme salariale et dans ce cas, nous devrions sacrifier une partie du salaire. N’était-ce pas l’objectif ultime du « plan global » de Dehaene ? Ce calcul de la norme salariale du CCE est un peu comme l’oracle de Delphes de la Grèce antique. Les hommes politiques, les gens de la campagne et les hommes d’affaires se rendaient auprès de l’oracle pourtant très éloigné pour le consulter au sujet de certaines questions importantes. L’oracle, assis sur un trépied au-dessus d’une crevasse s’emparait des vapeurs ascendantes et marmonnait une espèce de réponse incompréhensible. Les prêtres présents déchiffraient ensuite le message pour le traduire en avis utilisable. Ces prêtres n’étaient pas fous. Ils rencontraient tous les jours de nombreux voyageurs venant de toute la péninsule. Ils connaissaient de nombreuses choses sur les heurs et malheurs des cités grecques et leurs nombreux ennemis, mais pourtant ils jouaient leur propre jeu en reformulant les 'cris et chuchotements' . Des scientifiques ont découvert récemment que des vapeurs faisant perdre connaissance ont dû s’échapper de la crevasse. Jusqu’à présent, ceci n’est pas le cas du CCE. Bien que l’octroi de toutes sortes de titres à des éminences du CCE peut aussi avoir un effet grisant. L’indexation salariale rattrape le renchérissement des prix. L’oracle de Delphes ? Les prix à la consommation des services et des biens peuvent augmenter rapidement ou lentement. Ce n’est que exceptionnellement que les prix des biens et des services diminuent. 1997-1998 6,1 % 1999-2000 5,9 % 2001-2002 6,4 % 2003-2004 5,4 % Lorsque l’inflation3 est faible, l’indice des prix enregistre une faible augmentation du coût de la vie mensuel. Les salaires sont indexés sur la 2005-2006 4,5 % 3 Inflation: augmentation des prix des services et des biens de consommation. 7 Métal Comment a évolué cette norme salariale depuis 1996 ? base de ces chiffres. Les salaires sont réadaptés par l’indexation à concurrence de la perte de pouvoir d’achat. Il s’agit d’un mécanisme de rétablissement pour la perte de pouvoir d’achat. Il ne s'agit donc pas d'une augmentation du pouvoir d'achat mais seulement d'un mécanisme de rétablissement du pouvoir d'achat. Voilà donc ce que l’on appelle l’indexation des salaires. Cette adaptation des salaires au renchérissement de la vie est automatique. Grâce à la CCT sur l’indexation des salaires. Il ne faut pas chaque fois négocier à nouveau une série d’augmentations des prix. Depuis que les mineurs ont vu leurs salaires indexés pour la première fois en 1929 compte tenu de l’augmentation du prix du pain et des pommes de terre, l’indexation des salaires a toujours été séparée des augmentations salariales proprement dites. accordée. L’indexation salariale se poursuit intégralement, mais l’augmentation prévue est gommée ou plutôt ‘mangée’ par l’indexation supplémentaire imprévue. C’est que l’on appelle la « formule all-in », tout compris. Les négociations séparées entre le rétablissement du pouvoir d’achat d’une part et l’augmentation du pouvoir d’achat d’autre part sont ainsi réduites à néant. Toute augmentation négociée à percevoir est ainsi réduite à néant par une augmentation imprévue de l’inflation. Et qui fixe les prix ? Les entreprises et pas les travailleurs. Qui supporte le risque dans le cadre d'une formule "all in" ? Les salariés. En Belgique, il ne faut donc pas reprendre en compte chaque fois la perte de pouvoir d’achat au moment des négociations. Il est possible de se focaliser sur le seul progrès du pouvoir d’achat. Ailleurs en Europe, il faut d’abord rattraper le pouvoir d’achat perdu avant de pouvoir entamer réellement une véritable augmentation. Voilà qui gêne terriblement Agoria. Grâce aux CCT employés sur l’indexation des salaires, les non barémisés obtiennent eux aussi chaque fois une indexation salariale automatique. La formule "all-in". Agoria voulait obtenir l’indexation à une date fixe au cours de l’année. Soi-disant pour étaler le coût salarial sur toute l’année. L’imputation de l’inflation intervient une fois par an en juillet. Métal 8 Une deuxième étape consiste à présent à essayer d’évaluer à l’avance l’inflation au 1ier juillet. Et si l’inflation est supérieure à ce qui est prévu, il faut laisser tomber plus tard dans l’année une partie de l’augmentation salariale Si par suite du rejet du projet de constitution européenne on enregistrait une chute de l’EUR et une désagrégation de l’Union européenne, l’inflation reprendrait son libre cours et il n’y aurait plus guère d’augmentation dans le cadre de la norme salariale. Il ne faut pas avoir obtenu un prix Nobel d’économie pour comprendre qu’avec un EUR commun, on risque moins de subir une inflation élevée. Les pays euro de l’Union européenne bannissent quelques risques, à savoir celui d'un trouble monétaire important ou d'une surenchère déflationniste entre eux. Ils garantissent notamment des taux d’intérêts plus en phase et empêchent dans une certaine mesure des dérapages budgétaires extrêmes des pays considérés individuellement. Escroquerie moderne : une CCT avec une pseudo-augmentation. Concrètement aujourd’hui : comment fonctionne le mécanisme de "all in" tel qu'Agoria l'impose à la LBC ? Sur les années 2005-2006 : Norme salariale 4,5 % (calcul du CCE) Partie barémique 0,5 % (augmentations salariales par les barèmes) Augmentation prévue 0,6 % (négociée) Inflation prévue 3,3 % (estimation du CCE) Inflation réelle 3,9 % (presque déjà certaine, dixit le bureau du Plan) Coût barémique + inflation estimée + augmentation = norme salariale soit 0,5 + 3,3 + 0,6 = 4,4 % Mais s’il s’agit de 3,9 au lieu de 3,3 les 0,6 % d'augmentation sont perdus. Beaucoup d’augmentation sur papier donc, mais sans doute pas dans la poche. C’est la raison pour laquelle nous parlons de ‘plus grande escroquerie’ jamais vue dans ce secteur. Les employeurs admettent qu’il n’y a rien dans l’accord, mais ils y incluent quand même cette pseudo-augmentation car elle ne leur coûtera rien. Et après une CCT 2005-2006 ? Que se passera-t-il en 2007-2008 ? 9 Métal La prochaine fois, la deuxième augmentation salariale complète sera soumise elle aussi à la moulinette de la "formule all-in". Et ensuite l’indexation proprement dite ? Et si l'inflation continue de s'accélérer ? Les « avantages » de l'accord. La LBC et la CGSLB veulent signer un accord prévoyant une augmentation bidon. Envisage-t-on dès lors des avantages qualitatifs en contrepartie ? Non. Les avantages qualitatifs comme une délégation syndicale pour les PME (petites et moyennes entreprises) et un meilleur régime de congés syndicaux disparaissent ! Et le calcul du coût barémique à 0,5% est trop élevé, car de nombreux employés sont déjà au bout de leur échelle barémique. Ces employés ne connaissent plus de croissance barémique supplémentaire ! Leur coût barémique est donc nul. La LBC, porteur d'eau des libéraux ! Métal 10 La LBC devance en la matière la politique gouvernementale qui veut supprimer les barèmes basés sur le temps (âge ou ancienneté de l'employé). Car les employés âgés seraient trop chers. Les entreprises ne souhaitent plus payer pour l'ancienneté ou la fidélité à l'entreprise. Mais pendant des années, elles ont bel et bien payé des salaires plus faibles aux employés, à savoir au cours des premières années barémiques. En d'autres termes, un ingénieur débutant reçoit moins qu'un ouvrier. L'ingénieur rattrape son retard ultérieurement grâce aux augmentations barémiques biennales/ annuelles. La LBC joue le brise-glace du démantèlement social. Pourtant, ENSEMBLE on est plus forts ! Ensemble pour un même cahier de revendictions Ensemble dans les actions Ensemble dans les négociations Ensemble pour 1 CCT avec contenu réel Jean-Claude FAGNANT Secrétaire fédéral 11 Métal Carlos POLENUS Secrétaire fédéral LA SOLIDARITE PAIE ! Éditeur responsable : Jean-Claude Fagnant - Rue Haute 42, 1000 Bruxelles - E-mail : [email protected] DEVENIR MEMBRE ? Comment devenir membre du SETCa ? Très simple : il suffit de compléter le formulaire ci-dessous et de le remettre à votre délégué SETCa ou à l’une de nos sections régionales (voir les adresses sur cette page). Votre demande sera traitée avec la discrétion voulue. 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