Manuel du producteur pour le GIQF
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Manuel du producteur pour le GIQF
STANDARD GIQF POUR LA PRODUCTION PRIMAIRE VÉGÉTALE Manuel du producteur pour les grandes cultures PTMV asbl AGROFRONT Plate-forme de concertation pour la Transformation et le négoce des Matières premières et produits Végétaux. Algemeen Boerensyndicaat Boerenbond Fédération Wallonne de l’Agriculture Av de Tervueren, 182 B-1150 Bruxelles Tél: +32 (0)2 775 80 63 Fax: +32 (0)2 775 80 75 H. Consiencestraat 53A B-8800 Roeselare Tél: +32 (0)51 26 08 20 Fax: +32 (0)51 24 25 39 Diestsevest 40 B-3000 Leuven Tél: +32 (0)16 28 61 01 Fax: +32 (0)16 28 61 09 Chaussée de Namur 47 5030 Gembloux Tél: +32 (0)81 60 00 60 Fax: +32 (0)81 60 04 46 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale Introduction Cher producteur, Le présent manuel contient toute l’information nécessaire ainsi que tous les documents à compléter dans le cadre du Standard GIQF pour la Production primaire végétale version 2.1. Ce document de travail reprend uniquement les exigences qui sont d’application aux cultures suivantes: • pommes de terre (avec ou sans stockage) • betteraves sucrières • céréales, oléagineux et protéagineux (avec ou sans stockage) • chicorée Les agriculteurs qui cultivent également des fruits et/ou des légumes se serviront du manuel du producteur “agriculture et horticulture” 1. Pour chaque exigence, nous indiquons son niveau d’appréciation. • Niveau 1: 100% des exigences doivent être en ordre • Niveau 2: au minimum 70% des exigences applicables à l’entreprise doivent être en ordre • Niveau 3: recommandations Vous pouvez vous-même compléter ce manuel par des commentaires, ou encore y placer aux endroits adéquats les documents auxquels il est fait référence. Bon succès ! 1 Ce manuel sera disponible à partir de septembre 2007 Introduction 1 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale CONTENU Introduction ............................................................................................ 1 1. Check-liste ...................................................................................... 3 2. 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 Documents .................................................................................... 14 Stockage des pesticides à usage agricole et biocides............................14 Procédure bris de verre ...................................................................15 Espaces de transformation et de stockage, lieux de production..............16 Pulvérisateurs ................................................................................19 Application de pesticides..................................................................21 Hygiène ........................................................................................22 Agrément pour la préparation et le conditionnement des pommes ........... de terre de consommation ...............................................................23 Entrepreneurs agricoles ...................................................................24 Passeports phytosanitaires et certificats .............................................25 Engrais et amendements du sol ........................................................27 Pesticides ......................................................................................28 Nouvelles parcelles .........................................................................30 Analyse de sol ................................................................................31 Organismes nuisibles ......................................................................32 Notification en cas d’ergot du seigle ou de fusariose de céréales ............33 PICTOGRAMMES .............................................................................34 Local phyto ....................................................................................34 Stockage d’engrais liquides concentrés ..............................................37 2.8 2.9 2.10 2.11 2.12 2.13 2.14 2.15 3. 3.1 3.2 3.4 3.5 3.6 Enregistrement ............................................................................. 38 Identification du producteur .............................................................38 Identification des parcelles et espaces de stockage ..............................39 Utilisation de pesticides à usage agricole et de biocides ........................42 Enregistrement de la présence d’organismes nuisibles de quarantaine ...... et de maladies ...............................................................................48 Enregistrement des résultats des analyses .........................................49 4. Notification obligatoire.................................................................. 50 4.1 Formulaires de notification ...............................................................50 4.2 Information générale.......................................................................50 4.3. Aperçu des limites de notification pour la production primaire ...............54 Annexe Annexe Annexe Annexe Contenu 1 2 3 4 : : : : Le local phyto dans la pratique ...................................................57 Cahier des charges GIQF ...........................................................59 Membres de Vegaplan.be ..........................................................79 Liste des organismes de certification et centre de contrôle reconnus 80 2 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 1. Check-liste L’exigence 6.5.1* du Standard GIQF vous prescrit de compléter la check-liste chaque année et de la conserver. Cette check-liste est un aperçu résumé de toutes les exigences du Standard GIQF. Pour des informations plus complètes concernant les exigences de chaque rubrique, vous retrouverez le cahier de charge relatif aux grandes cultures à l’annexe 2 ou dans son intégralité sur le site web www.vegaplan.be. Nous vous proposons dans les pages suivantes une check-liste qui reprend exclusivement les exigences applicables aux grandes cultures. Vous devez vérifier et indiquer au moins une fois par an si les exigences reprises dans cette check-liste sont respectées (OK), non respectées (NOK) ou pas d’application (PA) (dans la colonne « Appréciation ») ainsi que vos remarques éventuelles (dans la colonne « Remarques »). N’oubliez pas de compléter la date. Cette check-liste doit être complétée AVANT la venue de votre auditeur. En prévision des années 2008 et 2009, vous pouvez prendre une copie de la présente check-liste avant de la compléter. Il est cependant conseillé d’utiliser en 2008 et 2009 les check-listes en vigueur à ce moment. Vous les trouverez toujours sur notre site web: www.vegaplan.be, ou les demander à l’adresse de contact des organisations agricoles (voir Annexe 3, p 63). Vous pourrez ainsi suivre aisément les changements survenus dans le cahier des charges, par exemple à la suite de la modification de la législation. 1. Check-liste 3 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale Check-liste du Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale « Grandes cultures » 2007 Date : Nbre d’ha : Nom de l’exécutant : Groupe de produits Pommes de terre sans stockage Pommes de terre avec stockage Céréales, cultures d'oléagineux et de protéagineux, sans stockage Céréales, cultures d'oléagineux et de protéagineux, avec stockage Betteraves sucrières Chicorée Code A As COP COP s B C Légende : Code : Code de référence à l’exigence du Guide sectoriel/Standard GIQF GP : Groupe de produits pour lesquels l’exigence est d’application Toutes : exigence applicable à toutes les activités A, A s, COP, COP s, B, C : exigence uniquement applicable pour ces activités (cf. code ci-dessus) Exigence : Courte définition de l'exigence du Guide sectoriel/Standard GIQF Niveau : Niveau de l’exigence suivant l’appréciation Standard GIQF Guide sectoriel Niveau 1: 100% en ordre Niveau A : non-conformité majeure (grave) Niveau 2: 70% en ordre Niveau B : non-conformité mineure (légère) Niveau 3: conseils + : remarque Appréciation : OK : en ordre NOK : pas en ordre PA : pas d’application Remarques : Référence au cahier des charges, à d’autres documents ou informations complémentaires 1. Check-liste 2007 4 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale Code Activités Exigence Niveau GIQF Niveau Guide Appréciation OK-NOK-PA Remarque Exigences en matière d'hygiène 1. Entreprise et bâtiments 1.1 Stockage des pesticides à usage agricole et des biocides Cf. annexe 1, p 57 1.1.1 1.1.2 1.1.3 Fermé à clef Pictogrammes "tête de mort" et "poison" Éclairage de qualité 1 1 1 A 1.1.4 Produits de classe A, annexe 10: séparés du domicile, des étables et des locaux de manipulation 1 A 1.1.5 1.1.6 1.1.7 1.1.8 Sec Aération efficace Protégé du gel Uniquement pesticides à usage agricole et biocides 1 1 1 1 A 1 A 1 A 1 A 1.1.10 1.1.11 1.1.12* 1.1.13* 1.1.14* 1.1.15* 1.1.16* 1.1.17* 1.1.18* 1.1.19* 1. Check-liste Toutes 1.1.9 Pesticides périmés ou à usage privé: grouper avec la mention "périmé" et/ou "privé" Conserver les conditionnements vides et rincés en sécurité et les remettre à Phytofar Recover Appareillage de pesage et/ou de mesure adéquat Des vêtements de protection: anti-éclaboussures, gants et protection de la respiration, rangés en dehors du local Empilement ordonné Récupération des fuites Sol dur Seau contenant matériel absorbant, brosse, petite brosse et ramassette Résistant au feu Étagères en matériau non absorbant Kit de douche oculaire ou de l'eau courante à proximité + Cf. pictogramme p 34 B + + + Cf. pictogramme p 34 1 2 3 2 2 2 2 2 5 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 1.2.10 PA si pas de manipulation et/ou de stockage 1.2.1 1.2.11 As 1.2.2 1.2.3 1.2.4 1.2.5 1.2.6 1.2.7 1.2.8 1.2.9 1.2.14* 1.2.15* 1.2.16* 1.2.17* 1.2.18* A s Cop s 1.2.19* 1.2.20* 1.2.21* 1.2.22* 1.2.23* 1.2.24* 1.2.25* 1.2.26* 1. Check-liste As 1.2 Locaux de manipulation et de stockage Bâtiments propres et en bon état Éclairage suffisant, lorsque l'éclairage est fixé directement audessus des produits récoltés: incassable, protégé ou coiffe protectrice Éviter ou combattre la présence d'animaux nuisibles. Utiliser un produit agréé et ne permettre aucune forme de contamination Pas de bris de verre + procédure bris de verre Ne pas utiliser des thermomètres au mercure non protégés Interdiction de fumer, boire et manger Les pictogrammes sont présents Les substances dangereuses et leurs déchets sont stockés et manipulés de manière à éviter toute contamination Les animaux de compagnie : ne peuvent pas résider Produits visiblement pourris et déchets sont régulièrement évacués Les pommes de terre sont stockées dans la prénombre Les appâts sont régulièrement contrôlés + enregistrement. Plan (croquis) avec leur emplacement Stockage des engrais en vrac: séparés du produit récolté Éviter le gaz d'échappement dans ces zones Plan de nettoyage Agrafer plan de nettoyage au plan d'entreprise Citerne de carburant: min 4 m entre la citerne et le produit ou une séparation physique Appareils de chauffage: - conduites en bon état - pas de fuites - matériaux résistants - fiables et résistants à l'humidité Stockage des produits récoltés: sur sol dur et propre Chargement et déchargement: ne pas laisser tourner le moteur Chambres froides: gestion de la température - ventilation et enregistrement OK-NOKPA 1 A 1 A 1 A 1 1 1 A A A 2 Cf. doc 1.2.4, p 15 B 1 A 1 A 1 A 1 Cf. pictogramme p 36 + Cf. doc 1.2.14*, p 1617 2 2 2 2 Cf. doc 1.2.17*, p 18 Cf. doc. 1.2.18*, p 16 3 2 2 3 3 3 2 3 3 6 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale OK-NOKPA 1.2.27* 1.2.28* Protéger les produits récoltés contre la lumière du jour Avant stockage l'espace doit être vide et propre 1.2.29* En cas de stockage 'long terme': local fermé. En cas de stockage 'temporaire': mesures de protection 2 Stockage long terme: mesurer et enregistrer température 2 Séchoir et ventilateur: nettoyer après utilisation. Entretien annuel et contrôle avant chaque utilisation 2 1.2.30* COP s 1.2.31* 1.4.1* 1.4.2* 1.4.3* Toutes 1.4.4* 1.4.5* 1.5.1* 1.5.2* 1.5.3* Toutes 1.6.1* A 1.6.2* 3 1 1.4 Stockages des engrais Engrais dans leur emballage d'origine Engrais chimique solide en vrac: sur sol dur Engrais liquide concentré: dans une citerne étanche et pourvue d'un bac de rétention. Protéger et contrôle ouverture accidentelle Engrais liquide concentré corrosif: pictogramme "danger" Pas de stockage près de l'eau ou du matériel de reproduction 1.5 Exigences générales Extincteur (bien situé, accessible) Propreté générale Respecter l'hygiène générale de l'entreprise 1.6 Gestion des déchets Déchets de pommes de terre sont triés et peuvent être stockés temporairement Les substrats et les films agricoles sont recyclés Cf. fiche p 47 2 2 2 3 3 Cf. pictogramme 3 3 3 3 3 2. Machines, appareils et outillages entrant en contact avec le produit avant les traitements pré- et post-récolte 2.1 Exigences générales applicables à toutes les machines 2.1.1 2.1.2 2.1.3 2.1.4* 1. Check-liste Toutes Propre et en bon état Pas de bris de verre + procédure bris de verre Pour les nouvelles machines, utiliser des lubrificants alimentaire et biodégradables aux endroits où le contact avec le produit récolté est possible. Recommandation pour les anciennes machines utilisées. Pas de fuites d'huile et/ou de mazout 1 1 A A 2 Cf doc. 2.1.2, p 15 B 2 7 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 2.2.1 2.2.2 Toutes 2.2.3* 2.2 Pulvérisateurs Contrôle: autocollant sur l'appareil (ou attestation de contrôle) Machines achetées à l’étranger : notifier à l’organisme de contrôle Contrôle annuel et enregistrement des résultats OK-NOKPA 1 A Cf. doc 2.2.1, p 19 1 A Cf. doc 2.2.2, p 19 3 Cf. doc. 2.2.3*, p 20 2.3 Caisses, conteneurs, matériel de conditionnement et palloxes 2.3.1 2.3.2 2.3.10* Toutes A Propre et en bon état Désinfecter avant et après l'utilisation des produits à risques (p. ex. plants) Protection contres les chutes (si la hauteur de chute > 1 m) 1 A 3 + 2 2.4 Transport agricole 2.4.1 Maintenir propres les véhicules + nettoyer 1 A 2.4.2 Pas de transport si fuite des conduites d'huile ou de mazout et si risque de contact avec le produit 1 A 2.4.3 Toutes 2.4.4* 2.4.5* COP 2.4.6* 2.5.1* Toutes Désinfection avant et après l'utilisation des produits à risques (p. ex. transport de plants en vrac) Protéger les produits destinés au marché du frais et produits manipulés de toute pollution lors du transport (éclaboussures, …) Nettoyage en profondeur après un transport d'engrais organiques Le recours à un transport par tiers non GIQF peut être exigé sur base contractuelle 2.5 Épandeur d'engrais 3 + 2 1 1 Bien réglé et entretenu. Effectuer un test annuellement et enregistrer les résultats 3 Cf. doc. 2.5.1*, p 20 2.6 Thermomètre 2.6.1* Toutes Vérifier annuellement son bon fonctionnement 3 3. Directeur d'entreprise, personnel et tiers 3.1.1 1. Check-liste Toutes 3.1 Application des pesticides à usage agricole et biocides Si application des produits classe A chez un tiers: utilisateur agréé. Si application des produits classe A, annexe 10: utilisateur spécialement agréé 1 + Cf. doc. 3.1.1, p 21 8 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale OK-NOKPA 3.1.2 3.1.3* Toutes 3.2.1 3.2.2 Toutes 3.2.3* Après traitement: se laver les mains + se changer Connaissance en matière d'application des pesticides à usage agricole 3.2 Hygiène 1 Le personnel n'a pas de maladie contagieuse Le personnel est en bonne santé et informé des risques sanitaires L'agriculteur et son personnel connaissent les mesures d'hygiène et respectent l'hygiène générale de l'entreprise 1 A 1 Cf. doc. 3.1.3*, p 21 A 2 B Cf. doc. 3.2.1, 3.2.2, 3.2.3*, p 22 3 3.3 Agréations 3.3.1 A, A s Disposer d'un agrément en vue de la préparation et du conditionnement des pommes de terre 1 A Cf. doc. 3.3.1, p 23 3.4 Entrepreneur agricole 3.4.1* Toutes Faire appel à un entrepreneur agricole affilié à Vegaplan.be. Sinon, l'agriculteur doit vérifier que les travaux réalisés répondent aux prescriptions du Standard GIQF 2 Cf. doc. 3.4.1*, p 24 4. Technique de culture et traitement post-récolte 4.1.1 4.1.2 Toutes 4.1.3 A, A s 4.1.4* 4.1.5* 4.1.6* Toutes 4.1.8* COP 4.1.9* 1. Check-liste 4.1 Matériel de reproduction Garder les passeports phytosanitaires si d'application Contrôle de l'état sanitaire du matériel de reproduction livré 1 Utiliser des plants certifiés ou des plants fermiers enregistrés. Garder les passeports phytosanitaires des plants certifiés 1 Utilisation d'OGM en conformité avec la législation Information concernant la sensibilité et la résistance Rotation des cultures Semences fermières: si triage par un tiers, celui-ci doit être agréé Si utilisation de semences certifiées, conserver une étiquette par lot A 2 Cf. doc. 4.4.1, p 25 B A Cf. doc. 4.1.3, p 25 1 3 3 1 Cf. doc. 4.1.8*, p 25 2 Cf. doc. 4.1.9*, p 26 9 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale OK-NOKPA 4.1.10* B Semences certifiées dans le catalogue des variétés reconnues. Interdiction d'OGM 1 4.1.12* C Semences certifiées Interdiction d'OGM 1 sur la liste des variétés reconnues. 4.2 Engrais Hormis les matières fertilisantes ou amendements du sol provenant des ressources naturelles de la ferme, n’utiliser que les engrais et amendements du sol autorisés 4.2.1 4.2.2 Toutes 4.2.3 4.2.4 4.2.5* A 4.2.6* C 4.2.7* COP B 4.2.8* 4.2.9* Toutes Engrais et amendements du sol autorisés, achetés en vrac : conserver étiquette ou document d’accompagnement Engrais autorisés et amendements du sol provenant de déchets (p.ex. boues d’assainissement) : document d’accompagnement : modèle OWD (Wallonie) ou certificat d’utilisation OVAM (Flandres) Tenir compte des exceptions relatives à l’utilisation des boues d’épuration Engrais interdits: les boues d'égout et d'assainissement des eaux provenant de stations d'épuration publiques Les boues d'assainissement des eaux provenant de stations d'épuration publiques sont interdites Les boues d'assainissement des eaux provenant de stations d'épuration publiques peuvent être utilisées s'il y a une fiche produit (analyse des risques) Il faut toujours fertiliser conformément aux normes légales Information (composition) relative aux engrais utilisés 1 A Cf. doc. 4.2.2, p 27 1 A Cf. doc. 4.2.3, p 27 1 A 1 A 1 1 1 Cf. doc. 4.2.7*, p 27 3 3 Cf. doc. 4.2.9*, p 27 4.3 Pesticides à usage agricole et biocides 4.3.1 4.3.2 1. Check-liste Toutes N'utiliser que des pesticides à usage agricole et biocides agréés Prendre les dispositions afin d'éviter de nuire à la santé de l'homme et veiller à ce que tout appareil, objet ou véhicule ayant servi lors de l'utilisation du produit soit nettoyé soigneusement et immédiatement 1 A 1 A 10 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale OK-NOKPA 4.3.3* C 4.3.4* 4.3.5* Toutes 4.4.1 Toutes Toutes 4.4.2* 4.6.1* A 4.7.1* 4.7.2* Toutes 4.8.1* 4.8.2* 4.9.1* 4.9.2* A Toutes 4.9.3* Ne pas utiliser de pesticides à usage agricole non agréés pour les productions agricoles destinées aux nourrissons (annexe IX Directive 2003/14/EG) 1 Liste des pesticides à usage agricole agréés Procédure en cas d'accident 4.4 Irrigation Pour l’irrigation, sont utilisées uniquement l’eau de ruisseau, l’eau de puits ouvert, de l’eau de puits, de l’eau de ville ou de l’eau de pluie. Arroser en fonction des besoins des plantes 4.6 État du site de protection 2 2 Cf. doc. 4.3.4*, p 28 1 A 3 Contrôle du site de production quant à la contamination 2 physique (p.ex. cannettes) 4.7 Nouveaux champs de production (nouveaux à des fins agricoles) Si nouvelles parcelles: analyse de risques 1 Si risque: analyse du sol 1 4.8 Analyse du sol et/ou substrat au niveau du site de production Analyse standard de la couche arable tous les 4 à 5 ans 2 Analyse de profil N si la culture le nécessite 2 4.9 Gestion du sol et du substrat et technique de culture intégrée Utiliser des techniques de culture visant à limiter l'érosion 3 Application des techniques de lutte intégrée (d'ICM) 3 Appliquer des mesures respectueuses de l'environnement et 3 entretien du paysage et des alentours de l'entreprise Cf. doc. 4.7.1*, p 30 Cf. doc. 4.7.2*, p 30 Cf. doc. 4.8.1*, p 31 5. Organismes nuisibles 5.1.1 5.1.2 1. Check-liste Toutes 5.1 Mesures générales Lutter contre les organismes nuisibles (de quarantaine) lorsque la présence est constatée ou signalée. Suivre les instructions de l'AFSCA en ce qui concerne la lutte contre les organismes nuisibles Lutter contre les chardons nuisibles 1 A 1 A Cf. liste p 55 11 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 5.2.1 A, A s OK-NOKPA 5.2 Mesures de lutte contre la galle verruqueuse et les nématodes Alternance des cultures de 1 sur 3 (à l’exception des pommes 1 de terre primeur). Plants de pommes de terre : 1 sur 4 A 5.3 Mesures de lutte contre la pourriture brune et la pourriture annulaire 5.3.1 A, A s 5.3.2 A, A s 5.3.3 A, A s 5.3.4 A, A s 5.3.5 A, A s 5.5.1 COP Si plus de 5 tonnes de plants de pommes de terre: garder à disposition durant 10 h après leur arrivée en vue d'un éventuel échantillonnage (dans la zone de protection): déclarer chaque année (dans la zone de protection): avant d'irriguer, rincer l'installation (dans la zone de protection) lors de l'irrigation des parcelles autres que de pommes de terre, prendre des mesures afin d'éviter le contact avec l'eau de surface Pommes de terre, aubergines, tomates (dans la zone de protection): l'utilisation d'eau de surface est interdite 1 A 1 A 1 A 1 A 1 A 1 A Cf. doc. 5.3.2, p 32 5.5 Mesures relatives à la chrysomèle des racines de maïs Dans les zones délimitées: suivre les instructions de l'AFSCA 5.7 Mesures relatives à l'ergot du seigle et à la fusariose des céréales 5.7.1 COP, COP s Contrôler, pendant la culture et la récolte, la présence de l’ergot du seigle. En cas de présence, en avertir le 1er acheteur 2 Contrôler, pendant la culture et la récolte, la présence de fusariose. En cas de présence, en avertir le 1er acheteur. 5.7.2 3 B Cf. doc. 5.7.1, p 33 + Cf. doc. 5.7.2, p 33 6. Enregistrement 6.1.1 6.1.2 6.1.3 6.1.4* 6.1.5* 1. Check-liste Toutes 6.1 Généralités Les registres sont complétés Les registres sont conservés 5 ans au moins Identification producteur et entreprise Identification parcelles Identification lieu de production, local de stockage et de manipulation 1 1 1 1 1 A A A Cf. p 38 Cf. p 39 Cf. p 39 12 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 6.2.1 Toutes 6.2.2 6.3.1 6.3.2 Toutes 6.3.3 A Toutes Toutes A 6.3.4* Toutes Toutes A A Toutes 6.3.5* 6.3.6* A 6.5.1* Toutes A 6.2 Dossiers IN & OUT Dossier IN: matériel de reproduction végétale, pesticides à usage agricole et biocides, engrais Dossier OUT: matériel de reproduction végétale, produits végétaux 6.3 Enregistrement Enregistrer l'utilisation des pesticides à usage agricole et des biocides Enregistrement de la présence d'organismes nuisibles et de maladies, si d'application Résultats d'analyse, si d'application Remplir correctement la fiche parcelle / culture 1. Enregistrer la désinfection du sol 2. Enregistrer la date de semis ou de plantation 3. Noter la variété, le nom de l'entrepreneur agricole, si d'application 8. Enregistrement de la lutte non chimique 9. Enregistrer l'utilisation des pesticides à usage agricole 10. Enregistrement de l'engrais utilisé 11. Enregistrement du mode d'irrigation utilisé 14. Récolte: noter la date ou la période Remplir correctement la fiche de stockage et de manipulation Remplir correctement la fiche transport (par tiers) OK-NOKPA 1 A 1 A 1 A Cf. p 34 1 A Cf. p 48 1 1 1 1 A Cf. p 49 Cf. p 44-45 Cf. p 40 - 41 1 3 1 1 1 1 1 1 Cf. p 47 6.5 Check-liste 6.6.1 6.6.2 1. Check-liste Toutes Remplir annuellement et conserver la check-liste 6.6 Notification obligatoire Les (copies des) formulaires de la notification obligatoire sont conservés L’agriculteur est au courant de la notification obligatoire 1 A B 13 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 2. Documents Nous présentons ici les divers documents qui doivent être tenus et conservés dans l’entreprise dans le cadre de certaines prescriptions à respecter. 2.1 Stockage des pesticides à usage agricole et biocides ¾ Doc. 1.1.9 - Reconnaissance pour les pesticides qui sont utilisés dans les pays voisins mais qui ne sont pas reconnus en Belgique Niveau 1 Si vous cultivez une parcelle dans un pays voisin et que vous possédez des pesticides qui ne sont pas reconnus en Belgique, vous devez demander une autorisation d’importation à l’AFSCA. Coordonnées des Unités provinciales de contrôle de l’AFSCA: voir page 51. ¾ Doc. 1.1.10 - Preuve du système de collecte Phytofar Recover Niveau 1 Conserver en sécurité les conditionnements vides et rincés des pesticides et biocides et les remettre à Phytofar Recover. 2. Documents 14 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 2.2 Procédure bris de verre ¾ Doc. 1.2.4 et 2.1.2 - Procédure bris de verre Niveau 1 Les bris de verre constituent un danger sérieux pour la santé publique, surtout lorsque les produits ne sont pas triés par les maillons suivants de la chaîne (et que le danger n’est donc pas supprimé lors d’une étape ultérieure). En cas de bris du verre d’une serre ou d’une lampe, mais aussi par exemple d’une récolteuse, il se peut que des éclats aboutissent dans le produit. Il est essentiel de détruire les produits touchés, sauf si les éclats seront éliminés par les maillons suivants de la chaîne. Pour s’assurer que seuls les produits non touchés seront récoltés, il faut délimiter clairement la zone de bris de verre. Dans le cas des pommes de terre ou de COP qui sont conservées chez le producteur, ce sont surtout des mesures préventives qui s’imposent : les lampes qui se trouvent directement au-dessus du produit récolté doivent être munies de coiffe protectrice ou être incassables; il est en outre conseillé d’éloigner le produit des vitres du local de stockage. Quand faut-il appliquer la procédure ? La procédure bris de verre concerne: - Les serres (vitres) - Les lampes (éclairage des bâtiments mais aussi des serres et des tracteurs) - Les fenêtres et miroirs des machines (tracteurs, récolteuses, moyens de transport, …) En cas de constatation d’un bris de verre touchant des produits qui ne sont pas triés par les maillons suivants de la chaîne, il faut: - Soit détruire le produit dans une zone suffisamment grande et éliminer soigneusement tous les éclats ; - Soit délimiter soigneusement une zone de sécurité suffisamment grande en utilisant un ruban de couleur voyante et/ou des indications locales dans le local de production (p.ex. enregistrement des numéros de lots dans le cas de verre de serre). Le produit probablement contaminé dans cette zone de sécurité est ensuite détruit durant la récolte. Ne jamais utiliser les emballages servant à la récolte pour y récolter les éclats de verre ! 2. Documents 15 Manuel du cultivateur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.3 Espaces de transformation et de stockage, lieux de production * Ces documents ne doivent être complétés que dans les exploitations qui stockent des céréales et/ou pommes de terres. ¾ Doc. 1.2.14* - 1.2.18* - Schéma de l’exploitation Niveau 2 Vous ajouterez en annexe un croquis de votre exploitation (bâtiments, étables, local phyto, entrepôts); vous indiquerez sur ce croquis où se trouvent les appâts. Vous pouvez églement lier à ce croquis le plan de nettoyage. Niveau 3 Légende: Entrepôts (s) Etables Local phyto Appâts ( et numéro) Autres … 2. Documents 16 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale ¾ Doc. 1.2.14* - Contrôle et enregistrement des appâts Niveau 2 Au minimum 4 x par an, il faut contrôler les appâts utilisés pour la lutte contre les nuisibles. Les données de contrôle, les constatations et les actions entreprises doivent être enregistrées. Date 2. Documents N° d’appât Remarques Mesures à prendre 17 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale ¾ Doc. 1.2.17* - Plan de nettoyage Niveau 2 Le plan de nettoyage indique la fréquence des entretiens. Les locaux de stockage doivent être nettoyés et contrôlés en profondeur avant qu’une nouvelle récolte n’y soit amenée. Un contrôle régulier du produit en cours de stockage est également conseillé. Stockage 1 : Type de stockage (indiquer ce qui est d’application) O Pommes de terre O Céréales Toujours compléter la date d’exécution: Nettoyage Contrôle des résidus, moisissures, … Arrivage du produit Contrôle du produit pendant la période de stockage Stockage 2 : Type de stockage (indiquer ce qui est d’application ) O Pommes de terre O Céréales Toujours compléter la date d’exécution: Nettoyage 2. Documents Contrôle des résidus, moisissures, … Arrivage du produit Contrôle du produit pendant la période de stockage 18 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 2.4 Pulvérisateur et épandeur d’engrais ¾ Doc. 2.2.1 - Preuve de la certification ou de la demande de certification des pulvérisateurs Niveau 1 Tous les pulvérisateurs servant à appliquer des produits phytosanitaires liquides à usage agricole en Belgique doivent être certifiés conformément aux dispositions légales. Cette exigence ne s’applique pas aux petits appareils dans lesquels les produits liquides à pulvériser sont mis sous pression manuellement ou à l’aide d’un gaz propulseur (air y compris) ou lorsque le liquide est pulvérisé sous l’influence de la force d’attraction, ni aux pulvérisateurs à dos ou à lance. Tout propriétaire de pulvérisateur se soumet à un contrôle obligatoire de son appareil une fois tous les trois ans, et ce à dater de la convocation, même si le matériel (neuf ou de seconde main) vient d’être aquis. Tous les pulvérisateurs doivent être certifiés par : − le département de technique agricole du Centre de Recherche Agricole de Gembloux (CRA-W) pour les provinces du Brabant wallon, du Hainaut, de Liège, du Luxembourg et de Namur ; − le département mécanisation, travail, bâtiments, bien-être animal et protection de l’environnement du Centrum voor Landbouwkunig Onderzoek (CLO) de Gand pour les provinces de Flandre occidentale, de Flandre orientale, d’Anvers, du Brabant flamand, du Limbourg et de la Région de Bruxelles capitale. Seuls les pulvérisateurs dûment agréés peuvent être utilisés durant la période mentionnée sur l’autocollant apposé par le service de contrôle. Doc. 2.2.2 - Preuve de déclaration à l’étranger d’un pulvérisateur acheté Niveau 1 Les appareils achetés directement à l’étranger doivent être notifiés au service de contrôle dans les 30 jours. ¾ Contact pour la Wallonie : Tél : 081/62.71.68 – gsm : 0475/52.29.55 – Fax : 081/61.58.47 E-mail : [email protected] Contact pour la Flandre : Tél. 09/272.27.57 – Fax. 09/272.28.01 – E-mail: [email protected] * Conservez toujours la preuve de notification au service de contrôle 2. Documents 19 Manuel du cultivateur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale ¾ Doc. 2.2.3* - Contrôle annuel du pulvérisateur et enregistrement des résultats Niveau 3 ¾ Doc. 2.5.1* - Contrôle annuel de l’épandeur et enregistrement des résultats Niveau 3 L’agriculteur effectue au moins un contrôle annuel de ses pulvérisateurs et note les résultats. Il maintient les pulvérisateurs en bon état. Une vérification régulière (manomètre, filtres, jauge, buse) permettra de détecter d’éventuels disfonctionnement. L’épandeur est bien réglé et bien entretenu. Il est conseillé d’effectuer un test de l’appareil annuellement et d’enregistrer les résultats. L’agriculteur peut s’en charger. L’épandeur peut également être calibré par une équipe de spécialistes. Il est conseillé de conserver les factures des entretiens et des pièces de rechange de ces appareils. Date 2. Documents Type d’appareil Description Remarques Exécutant Signature 20 Manuel du cultivateur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.5 Application de pesticides ¾ Doc. 3.1.1 - Reconnaissance de l’application de pesticides de classe A chez des tiers (si d’application) Niveau 1 L’agriculteur ne peut pas appliquer de pesticide à usage agricole de classe A chez un tiers, sauf s’il est utilisateur agréé par le SPF Santé Publique. En outre, lorsqu’il désire appliquer des produits de classe A mentionnés dans l’annexe 10 (AR 28/02/1994, ea aldicarbe), dans sa propre entreprise, il doit également être utilisateur spécialement agréé. L’agriculteur peut toutefois utiliser des pesticides à usage agricole de classe A non mentionnés dans l’annexe 10 dans sa propre entreprise et dans le cadre de ses activités professionnelles. ¾ Doc. 3.1.3* - Preuve de connaissance en matière d’utilisation de moyens de protection Niveau 1 Lorsque l’agriculteur applique lui-même les pesticides à usage agricole, il doit disposer des connaissances relatives aux traitements phytopharmaceutiques : ¾ Via un certificat ou un diplôme (p.ex. diplôme de l’enseignement agricole) OU ¾ Grâce à un minimum de 5 ans d’expérience en tant qu’agriculteur Lorsque l’entrepreneur agricole applique le traitement phyto : ¾ Il doit être “utilisateur agréé” et posséder un numéro d’enregistrement officiel Par la présente, l’agriculteur déclare satisfaire à ces exigences. Date 2. Documents Signature 21 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 2.6 Hygiène ¾ Doc. 3.2.1 – 3.2.2 – 3.2.3* L’agriculteur veille à ce que le personnel qui manipule les produits végétaux ne soit pas atteint de maladies qui puissent se transmettre via les végétaux manipulés. niveau 1 L’agriculteur veille à ce que le personnel qui manipule des produits végétaux soit en bonne santé et soit mis au courant des risques sanitaires. niveau 2 L’agriculteur et son personnel connaissent les mesures d’hygiène et respectent l’hygiène générale de l’entreprise. niveau 3 Par leur signature, les membre du personnel reconnaissent respecter les règles d’hygiène générale de l’entreprise. Nom du membre du personnel 2. Documents Date Signature 22 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 2.7 Agrément pour la préparation et le conditionnement des pommes de terre de consommation ¾ Doc. 3.3.1 - Agrément Niveau 1 L’agriculteur est tenu de disposer d’un agrément auprès de l’AFSCA en vue de la préparation et du conditionnement des pommes de terre de consommation (exception: livraisons à l’industrie, aux entreprises de triage, pommes de terre emballées issues de récoltes propres livrées au consommateur). Il y a aussi des exceptions pour les pommes de terre primeur et la variété pommes de terre longues. 2. Documents 23 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production primaire végétale 2.8 Entrepreneurs agricoles ¾ Doc. 3.4.1* - Entrepreneurs agricoles Niveau 2 L’agriculteur fait appel à un entrepreneur agricole affilié à Vegaplan.be pour le Standard GIQF des Entrepreneurs de travaux Agricoles et Horticoles pour la Production Primaire Végétale. L’agriculteur peut consulter le statut de l’entrepreneur sur le site web www.vegaplan.be ou téléphoner à Vegaplan.be au 02/775.80.68. Si l’entrepreneur n’est pas affilié à Vegaplan.be, l’agriculteur doit vérifier que les travaux réalisés par l’entrepreneur agricole répondent aux prescriptions du Standard GIQF. Nom de l’entrepreneur 2. Documents Certificat GIQF : oui/non 24 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.9 Passeports phytosanitaires et certificats ¾ Doc. 4.1.1 - Passeports phytosanitaires (si d’application) Niveau 1 Il faut conserver les passeports phytosanitaires pour les plants et semences de divers fruits et légumes, ainsi que pour les tournesols (Helianthus annuus). ¾ Doc. 4.1.3 - Plants certifiés ou plants fermiers enregistrés pour les pommes de terre Niveau 1 Afin d’éviter la propagation de maladies et parasites, il est obligatoire d’utiliser des plants certifiés ou des plants fermiers enregistrés. Un producteur utilisant du matériel non certifié produit par lui-même (des plants fermiers) pour la culture de pommes de terre, doit faire une déclaration écrite avant le 1er mars auprès du responsable de l’UPC de la province concernée. L’étiquette officielle de certification qui porte la mention « passeport phytosanitaire » peut être utilisée à la place d’un passeport phytosanitaire. L’agriculteur doit obligatoirement conserver le passeport phytosanitaire (étiquette officielle de certification) au minimum un an. Sur l’étiquette figure également la mention de désinfection du plant. ¾ Doc. 4.1.8* - Preuve de l’agrément du tiers qui trie les semences fermières de céréales Niveau 1 En ce qui concerne les semences fermières, lorsque le triage est effectué par un tiers, celui-ci doit être agréé (il est conseillé d’identifier le lot qui est acheminé de l’entreprise vers l’installation de l’entrepreneur agricole). Liste des trieurs reconnus en Wallonie (MB 13.07.2006) Nom de l’entreprise de triage AGRIFAMENNE – ONHAYE SC Adresse Route de Weillen 4 5520 Onhaye ALLIANCE BLE SC BADOT ETS SA BAUDUIN – CAMBIER ET FILS SA BODSON MOULINS SA BRICHART ETS SA GEROMPONT BRICHART ETS SA HANNUT BRICHART ETS SA LONGCHAMP CENTRAGRO SCRL COLSON FRANÇOIS DELOBELLE ET FILS SA DERASSE ETS SA DERONNE JMF SA Chaussée de Rœlx 133 Rue Paul Pastur 1 Rue de l’Equipée 69 Rue Victor Heptia 35 Rue de l’Ourchet 13 Rue Désirée Streel 14 Rue Sainte-Anne 3 Rue de Bois-Bourdon 150 Rue de Sirieu 305 Chaussée Brunehault 292 Chaussée de Douai 837 Chaussée G. Richet 229 7060 6567 7181 4340 1367 4280 5310 7080 7061 7972 7504 7860 Soignies Fontaine-Valmont Feluy Villers L’Éveque Gerompont (Bomal) Hannut (Cras-Avernas) Leuze-Longchamp Frameries Thieusies Ellingnies-Sainte-Anne Froidmont Lessines 2. Documents 25 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale DUMORTIER ETS ET FILS FAYT – CARLIER SA GHISBAIN ETS SA GOCHEL MOULIN SA MAZY MICHEL ETS MONSEU ETS SA MOUCHART ETS SA MOULIN D’ARC SPRL PIERARD AGROPHYT SPRL ANDRE PIRON ET FILS SA RIGAUX ETS SA SCAM SIBILLE ETS SA VOETS MARC SPRL Rue de Tournai 84 Rue de Florenchamps Rue du Noir Jambon 7 Rue du Crucifix 2A Rue de la Fontaine StMaurice 4 Rue Baronne Lemonnier 122 Rue de Cambron 6A Place d’Arc 9 Rue de Leschy Rue Lavaulx 1 Rue Saint Donat 10 Parc Industriel 16 Rue du Fichaux 10 Chaussée de Tournai 355 7520 6120 7830 4210 4260 Templeuve Marbaix-La-Tour Thoricourt Oteppe Ciplet 5580 Lavaux-Sainte-Anne 7063 7910 4347 4357 5640 5300 6230 7812 Chaussée-Notre-Dame Arc-Wattripont Fexhe-Le-Haut-Clocher Jeneffe Mettet Seilles Pont-a-Celles Ligne Liste des trieurs reconnus en Flandre (MB 15.09.2006): Nom de l’entreprise de triage PAUWELS LUC N.V. COOPMAN CARLOS DEWEER WERNER DEBYSER MARC DEVA FYTO N.V. INGEHLRBRECHT HENDRIK B.V.B.A VERHELST – COPPENS AGRI N.V. N.V. VERAVERBEKE DESOETE DIRK B.V.B.A DOBBELAERE FIRMA B.V.B.A SESIER JEAN-MARIE MAERTENS EN ZONEN B.V.B.A LOVERIX N.V. BENTEIN LUC VAN DE VELDE HANS VAN WINKELEN GODELIEVE ¾ Adresse Ketterijstraat 46A Moeresteenweg 9 Pontstraat 84 As-Hoop 12 Albert I Laan 72 Cathilleweg 113 Dorpweg 39 Seulestraat 98 Spanjaardstraat 60 Hoekestraat 78 Kortestraat 1 Bloemmolenkaai 1 Wilstraat 37 Dijk 28 Moerstraat 113 Hauthemstraat 74A 9988 8630 8551 8647 8630 8490 8377 8950 8490 8300 8670 8600 3700 8670 9970 3320 Watervliet Houtem - Veurne Zwevegem (Heestert) Lo-Reninge Veurne Jabbeke (Stalhille) Zuienkerke (Meetkerke) Heuvelland (Nieuwkerke) Jabbeke (Stalhille) Knokke-Heist (Westkapelle) Koksijde (Wulpen) Diksmuide Tongeren (Rutten) Koksijde (Wulpen) Kaprijke Hoegaarden Doc. 4.1.9* - Etiquettes des semences certifiées pour les céréales Niveau 2 Si des semences certifiées sont utilisées, une étiquette par lot de semence doit être conservée. 2. Documents 26 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.10 Engrais et amendements du sol ¾ Doc. 4.2.2 - Pour engrais et amendements du sol autorisés: étiquette ou document d’accompagnement Niveau 1 TOUS les engrais et amendements du sol autorisés, achetés en vrac, doivent être pourvus d’une étiquette ou d’un document d’accompagnement transmis par le fournisseur à l’agriculteur. ¾ Doc. 4.2.3 - Pour engrais et amendements du sol provenant de déchets (p. ex.: boues d’épuration): document d’accompagnement (modèle OWD-pour la Wallonie) ou certificat d’utilisation (Ovam pour la Flandre) Niveau 1 Les engrais autorisés et amendements du sols provenant de déchets (p.ex. boues d’épuration, chaux pâteuse, compost, engrais organiques simples, …) doivent: En Wallonie : toujours être pourvus d’un document d’accompagnement (d’après le modèle OWD). En Flandre : pour les cas définis par OVAM, être accompagnés du certificat d’utilisation (p.ex. boues d’épuration). S’il existe des résultats d’analyses, ceux-ci sont conservés durant 5 ans. Doc. 4.2.7* - Fiche produit en cas d’utilisation de boues d’égout et d’assainissement des eaux de stations d’épuration publiques pour la culture de betteraves sucrières, de céréales et de végétaux oléagineux et protéagineux Niveau 1 Les boues d’égout et d’assainissement des eaux de stations d’épuration publiques ne peuvent être utilisées que si en plus des prescriptions légales, il y a une fiche produit qui confirme que le produit satisfait à l’objectif de maîtrise des risques en agriculture. L’utilisation de ces boues peut être interdite sur base contractuelle ¾ Doc. 4.2.9* - Information (composition) relative aux engrais utilisés Niveau 3 L’agriculteur dispose de l’information relative à la composition des engrais utilisés . ¾ 2. Documents 27 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.11 Pesticides ¾ Doc. 4.3.4* - Liste des pesticides à usage agricole agréés par culture Niveau 2 pour les pommes de terre – niveau 3 pour les autres cultures L’agriculteur dispose d’une liste des pesticides à usage agricole agréés et la conserve comme documentation. La liste des pesticides à usage agricole agréés par culture est aussi disponible sur le site web: www.fytoweb.fgov.be ¾ Doc. 4.3.5* - Procédure en cas d’accident Niveau 2 L’agriculteur dispose d’une procédure en cas d’accident. Cette procédure mentionne au moins les numéros de téléphone d’urgence. Vous trouverez sur la page suivante une procédure d’accidents. Complétez-là au moyen des numéros de téléphone et placez-là de préférence soit près d’un appareil de téléphone soit près du local phyto. 2. Documents 28 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale PROCEDURE EN CAS D’ACCIDENTS Liste de numéros de téléphone: Pompiers: ……… / …………………………… Médecins: ……… / …………………………… ……… / …………………………… Hôpitaux: ……… / …………………………… ……… / …………………………… ……… / …………………………… Services d’aide et de secours Aide médicale d’urgence: 100 Pompiers: 100 Gendarmerie/ Police: 101 Croix rouge: 105 Nulméro d’appel européen 112 Centres des grands brûlés 071/44.80.00 (Loverval) 04/366.72.94 (Liège) 02/268.62.00 (Bruxelles) 03/217.75.95 (Anvers) 09/240.34.90 (Gand) 016/34.87.50 (Leuven) Centre anti-poison 2. Documents 070/245.245 29 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.12 Nouvelles parcelles ¾ Doc. 4.7.1* - Analyse de risques pour les nouvelles parcelles Niveau 1 Si de nouvelles parcelles (= nouvelles à des fins agraires) sont mises en service, il faut effectuer une analyse de risques (cf. liste de questions ci-dessous). Cette analyse de risque doit être conservée comme documentation et doit être présentée lorsque l’inspecteur le demande. ¾ Doc. 4.7.2* - Analyse du sol en cas de risque Niveau 1 Normalement la terre agricole est de nature irréprochable; s’il s'agit d’une parcelle à risque, une analyse du sol (polluants) doit donner une réponse définitive quant à la possibilité de la cultiver. Fiche de renseignements pour les nouvelles parcelles : Nom de la parcelle: ........................................................................... Situation: ......................................................................................... Surface: ........................................................................................... Date prévue de mise en service: .......................................................... Origine: précédente utilisation (non-agricole, autre agriculteur: nom): ....................................................................................................... ....................................................................................................... ....................................................................................................... Type de sol: ...................................................................................... Sources possibles pour l’irrigation: ....................................................... Qualité de l’eau souterraine: ............................................................... Niveau phréatique: ............................................................................ Mesures à prendre contre l’érosion :………………………………………………………………. Nématodes: ...................................................................................... Influence de ou sur les autres parcelles: ............................................... Annexes: Analyse de sol; attestation de sol, … Décision: Ce lieu convient-il? ............................................................................ Convenance limitée? Si oui, limitée à quelles cultures ? ....................................................................................................... Mesures à prendre pour la mise en service de cette parcelle ? ....................................................................................................... ....................................................................................................... 2. Documents 30 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.13 Analyse de sol Cette exigence ne s’applique que s’il y a des pommes de terre en rotation. ¾ Doc. 4.8.1* - Analyse de sol Niveau 2 Le producteur effectue une analyse standard (N, P, K, pH, taux de carbone, calcium et magnésium, humus) de la couche arable tous les 4 à 5 ans, et en conserve les résultats. 2. Documents 31 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.14 Organismes nuisibles ¾ Doc. 5.1.1 - Documents reprenant les instructions de l’AFSCA en cas de présence d’organismes nuisibles Niveau 1 L’agriculteur est tenu de lutter contre les organismes nuisibles (de quarantaine) dès qu’il en constate la présence ou lorsqu’un représentant de l’autorité lui en signale la présence. Lors de la présence d’organismes nuisibles (le souchet comestible, les nématodes, la chrysomèle des racines de maïs, la pourriture brune, la pourriture annulaire,…), l’agriculteur est tenu de suivre les instructions de l’AFSCA, comme la désinfection des machines, appareils, outils, moyens de transport, boîtes, conteneurs, matériaux d’emballage après manipulation des produits contaminés. De plus, il est tenu de détruire les produits contaminés par des organismes nuisibles de façon adéquate (feu bactérien, plantes verticilium, Xanthomonas fragariae, …). ¾ Doc. 5.3.2 - Déclaration annuelle en cas de culture de pommes de terre dans les zones protégées contre la pourriture brune Niveau 1 Les mesures suivantes sont à respecter en cas de pourriture brune si les pommes de terre sont cultivées dans les zones protégées de Arendonk, Balen, Beerse, Berlaar, Brecht, Dessel, Dilsen, Geel, Grobbendonk, Ham, Heist-op-den-berg, Herentals, Herenthout, Herselt, Hulshout, Kasterlee, Leopoldsburg, Lier, Lille, Lommel, Maaseik, Malle, Meerhout, Merksplas, Mol, Neerpelt, Nijlen, Olen, Oud-Turnhout, Overpelt, Ranst, Ravels, Retie, Rijkevorsel, Schilde, Schoten, Turnhout, Vorselaar, Vosselaar, Westerlo, Zandhoven et Zoersel : Chaque année, avant le 30 avril, au moyen d’un formulaire imposé par l’AFSCA, toutes les parcelles de pommes de terre, cultivées ou à cultiver, d’une superficie de plus de 10 ares doivent être déclarées. Cette déclaration doit être accompagnée d’un (de) plan(s) de situation à l’échelle 1/10.000 sur le(s)quel(s) ces parcelles de pommes de terre sont indiquées. 2. Documents 32 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.15 Notification en cas d’ergot du seigle ou de fusariose de céréales ¾ Doc. 5.7.1 - Notification ergot du seigle Niveau 2 L’agriculteur surveille l’état sanitaire des cultures et de la récolte de céréales quant à la présence d’ergot du seigle. S’il constate la présence d’ergot du seigle, il doit en avertir le 1er acheteur. ¾ Doc. 5.7.2 - Notification fusarium Niveau 3 L’agriculteur surveille l’état sanitaire des cultures et de la récolte de céréales quant à la présence de fusarium. S’il constate la présence de fusarium, il doit en avertir le 1er acheteur. 2. Documents 33 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale PICTOGRAMMES Local phyto POISON 2. Documents 34 2. Documents É É Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 35 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Espaces de stockage pour pommes de terre et/ou céréales 2. Documents 36 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Stockage d’engrais liquides concentrés 2. Documents 37 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3. Enregistrement Dans le cadre de l’AR relatif à l’autocontrôle, la notification obligatoire et la traçabilité, les agriculteurs doivent tenir différents registres. Ces registres doivent être conservés durant 5 ans au minimum dans l’exploitation agricole. 3.1 Identification du producteur Tout producteur doit être enregistré auprès de l’Agence. Si l’entreprise dispose de plusieurs unités d’exploitation, chaque unité porte un numéro d’exploitation. Dans le cas d’une adresse d’exploitation unique, c’est le numéro d’entreprise qui sert à identifier le producteur. Les documents suivants peuvent servir à l’identification du producteur et de son entreprise : - Formulaire SIGEC 2 - Formulaire de demande auprès de Vegaplan.be - Autres … Ces données ne doivent en principe être enregistrées qu’une fois, à moins que les données ne changent. La fiche ci-dessous propose un format d’enregistrement des données dans le cadre de l’identification du producteur. Identification producteur & entreprise Date : … / … / ………… Version : Référence : p.ex. SIGEC Numéro d’entreprise : Numéro d’unité d’exploitation : Producteur Nom : Rue : Code postal : Téléphone : Fax : Prénom : N° : Commune : GSM : e-mail : Entreprise (à remplir si les données du producteur sont différentes) Nom : Rue : Code postal : Téléphone : Fax : 2 Prénom : N° : Commune : Mobile : e-mail : SIGEC : Système de gestion intégrée et de contrôle 3. Enregistrement 38 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3.2 Identification des parcelles et espaces de stockage Niveau 1 Chaque parcelle et espace de stockage doivent être identifiés de façon à l’aide d’une indication visuelle ou d’un plan de parcelle. Un plan au niveau de l’exploitation fait référence à chaque endroit où sont situées les cultures. On peut référer à la déclaration SIGEC pour l’identification des données du producteur et des parcelles ou au plan utilisé pour l’octroi des primes PAC, ou à son propre plan. Cette identification des parcelles est utilisée dans tous les registres qui font référence aux localisations des parcelles. Pour l’identification des espaces de stockage, vous pouvez utiliser le schéma de l’exploitation mentionné à la page 16. 3. Enregistrement 39 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3.3 Dossiers IN et OUT D’après l’art. 6 de l’AR du 14/11/2003 relatif à l’autocontrôle, la notification obligatoire et la traçabilité, tout exploitant du secteur production primaire doit tenir à jour les données de tous les produits qu’il achète et utilise (dossier IN) et de tous les produits qu’il vend et fournit (dossier OUT). Les données suivantes doivent pouvoir être présentées à tout moment pour tous les produits entrants et sortants : ¾ La nature et l’identification du produit (p.ex. nature = plants de pommes de terre de la variété « bintje », identification = le numéro sur l’étiquette de certification) ; ¾ La quantité de produit (p.ex. le nombre de kg de produit acheté) ; ¾ Les dates de réception et de livraison ; ¾ L’identification de l’unité d’exploitation fournissant ou achetant le produit (p. ex. firme « Fournitures agricoles, rue des Pommes de terre,17 à Pâturages »). Il s’agit ici de l’adresse d’où sont issus les produits ou de l’adresse de destination et non de l’adresse administrative. Lors d’une livraison via un commerçant / transporteur ou toute autre personne, celle-ci sera identifiée et ses coordonnées seront enregistrées. Dans le secteur de la Production Primaire Végétale, il faut conserver séparément les données concernant les catégories de produits entrants càd : ¾ Matériel de reproduction végétal ; ¾ Pesticides à usage agricole et biocides ; ¾ Engrais ; Et les catégories de produits sortants càd : ¾ Matériel de reproduction végétal ; ¾ Produits végétaux (betteraves, chicorées, froment, …). (les données relatives aux produits vendus ou livrés directement au consommateur ne doivent pas être conservées). Il ne faut pas garder ces données dans un registre distinct. Dans beaucoup de cas, l’agriculteur garde déjà ces renseignements pour d’autres usages. Les données demandées figurent dès lors souvent sur d’autres documents comme les factures, les étiquettes, les passeports phytosanitaires ou certificats, les bons de livraison, les bordereaux d’achat, les déclarations de la banque d’engrais, les demandes de primes, les bons de pesage, … Lorsque les données essentielles ne figurent pas sur ces documents (nature, quantité, date, identification), l’agriculteur doit les compléter. Les données sont conservées séparément par catégorie, c’est-à-dire qu’elles sont par exemple classées dans des fardes distinctes ou dans une farde avec des séparations. Si les informations relatives aux différentes catégories figurent sur le même document (p. ex. sur la facture d’achat d’engrais et de pesticides à usage 3. Enregistrement 40 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale agricole), faites une copie ou utilisez le double, ou demandez des factures séparées au fournisseur. Ces informations obligatoires doivent pouvoir être mises à la disposition de l’AFSCA dans des délais raisonnables et doivent pouvoir être contrôlées lors d’un audit; un classement ordonné de tous ces documents est fortement recommandé. 3. Enregistrement 41 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3.4 Utilisation de pesticides à usage agricole et de biocides La tenue de registres relatifs à l’utilisation de pesticides à usage agricole et de biocides pour tous les produits végétaux est imposée par le règlement (CE) 852/2004. L’AR du 22/12/2005 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires mentionne ce qui doit être enregistré: - n° de serre, n° de parcelle 3 - n° de lot (pas nécessaire si la parcelle ne contient qu’un seul lot de végétaux) - Définition de la culture - Date de plantation - Date de traitement - Nom (dénomination complète) du produit utilisé - Dose/ha - Superficie traitée - Date de récolte Et si nécessaire : - Date d’échantillonnage - Résultats d’analyses (si dépassement de la teneur maximale autorisée pour les produits concernés) Remarque : La date d’échantillonnage et les résultats d’analyse ne doivent pas être enregistrés si le plan d’échantillonnage de l’année concernée et de la culture concernée ne prévoit rien au sujet de l’échantillonnage. Si les résultats d’analyse sont favorables au producteur, il n’est pas nécessaire de les enregistrer. Les données relatives à l’utilisation de pesticides à usage agricole et biocides doivent être enregistrées au plus tard 7 jours après l’exécution. Il est néanmoins conseillé d’enregistrer ces données immédiatement. Si nécessaire, ces informations obligatoires doivent être disponibles directement. Un exemple de la tenue à jour de l’utilisation de pesticides à usage agricole et de biocides est repris ci-dessous: N° de N° du serre lot Culture ou de Date de Date de Pesticide Dose Super- Date Date de Résultat plantation traite- utilisé (nom /ha ficie d’échantil récolte d’analyse ment complet) traitée -lonnage parcelle 3 Les parcelles ou serres où des lots sont cultivés doivent être identifiées au moyen d’un numéro. 3. Enregistrement 42 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Pour ce faire, l’agriculteur peut aussi compléter un carnet de pulvérisations, ou une fiche par culture et/ou une fiche par parcelle, ou tout autre format de document. Si le client demande de conserver une fiche culture / parcelle (via un contrat), l’agriculteur doit pouvoir présenter cette fiche en vue de l’enregistrement des pesticides à usage agricole et biocides. Dans ce cas, l’agriculteur conserve l’original et le client reçoit une copie. La page suivante présente un exemple de fiche culture / parcelle. Cet exemple de fiche peut également servir à l’enregistrement de pesticides à usage agricole. Les zones hachurées en gris indiquent les données obligatoires à conserver dans le cadre de l’AR du 22/12/2005. Un modèle de fiche a également été élaboré pour le traitement des matières végétales durant le stockage. Lorsque les activités de pulvérisation sont confiées à un entrepreneur agricole et horticole, c’est l’agriculteur lui-même qui est tenu de conserver ces données. Si les activités ont été exécutées par un entrepreneur agricole & horticole, les données utiles (date de plantation / de semis, date de traitement, nom du pesticide à usage agricole utilisé, dose/ha, date ou période de récolte) doivent être transmises à l’agriculteur (par écrit ou électroniquement) dans les 7 jours maximum suivant leur exécution. Si nécessaire, l’agriculteur peut demander ces données à l’entrepreneur agricole qui les lui transmettra au plus tard dans les 24h. Pour la culture des pommes de terre, compléter une fiche parcelle (engrais y compris) est une obligation. Pour les autres cultures agricoles, l’enregistrement des données obligatoires dans une fiche est une recommandation. Pour ces cultures, l’on peut également utiliser, par exemple, un carnet de pulvérisation, un agenda, … Nous présentons en annexe la fiche parcelle générale, une fiche parcelle reprenant exclusivement les données obligatoires pour les cultures d'oléagineux et protéagineux, de betteraves sucrières et de chicorée, et enfin, une fiche parcelle spécifique pour les pommes de terre (PCA). 3. Enregistrement 43 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Fiche de culture ou de parcelle4 Pommes de terre Culture : ……………………………………… Nom producteur : ………………………… Référence : identification du producteur, SIGEC Lieu de production Numéro de lot 5 Nom: Superficie: Référence : Parcelle: Parcelle: Parcelle: Serre: Contrôle contamination physique du lieu de production: Date contrôle : … / … / ………… Résultats : Culture antérieure : A Référence : 2005: 2004: 2003: Semis et plantation Date semis / plantation : Variété ou race : Référence Numéro de lot 6: Semences fermières / Plants fermiers : 0 oui : dossier IN 0 non Exécutant / Sous traitant Engrais Date 4 5 6 7 Type d’engrais 7 Dose/ha Exécutant / Entrepreneur agricole Hachuré en gris : champ obligatoire Si une parcelle ne compte qu’une seule variété de plantes, ne pas numéroter le lot Identification grâce au dossier IN Identification grâce au dossier IN 3. Enregistrement 44 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Utilisation de pesticides à usage agricole Date Nom du produit 8 Dose/ha 9 Surface traitée Exécutant/Entrepr neur agricole Traitement des semences, semis ou plants : uniquement si réalisé soi-même Traitements herbicides, fongicides et insecticides Irrigation Irrigation effectuée 0 oui Provenance de l'eau : 0 0 0 0 0 0 non Référence: ruisseau puits ouvert puits eau de ville eau de pluie Récolte Période de récolte: Référence: Exécutant/entrepreneur agricole: Facture entrepreneur agricole Echantillonnage 10 (si d’application) Date: Résultat d’analyse Réf. enregistrement / résultat d’analyse 8 Identification grâce au dossier IN Si la dose/ha est notée, la surface de la / des parcelle(s) doit être connue grâce à l’enregistrement de parcelle, sinon il faut remplir la surface totale traîtée 10 Si le plan d’échantillonnage ne prévoit rien pour l’année concernée, il n’est pas nécessaire d’enregistrer la date d’échantillonnage, ni les résultats d’analyse. Si les résultats d’analyse sont favorables, il n’est pas nécessaire de les enregistrer 9 3. Enregistrement 45 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Fiche de culture ou de parcelle “COP, B, C” Culture : …………………………………………….. Nom du producteur: …………………… Parcelles Surface Nom: Parcelle: Parcelle: Parcelle: Semis et plantations Date de semis/plantation Utilisation de pesticides à usage agricole Date Nom du produit Dose/ha 11 Surface traitée Traitement des semences, semis ou plants : uniquement si réalisé soi-même Traitements herbicides, fongicides et insecticides Récolte Période de la récolte: 11 Si la dose/ha est notée, la surface de la / des parcelle(s) doit être connue grâce à l’enregistrement de parcelle, sinon il faut remplir la surface totale traîtée 3. Enregistrement 46 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Stockage et/ou manipulation et/ou préparation pour le marché Nom producteur : Référence : identification producteur Local de stockage/manipulation : Identification produit stocké : Référence Date IN Quantité IN Date OUT Quantité OUT Destination Nom Dose Exécutant/ culture Traitement produit stocké : Référence culture Date Nature traitement traitement produit 12 entrepreneur agricole Manipulation ou préparation pour le marché Référence Date traitement culture Type de Quantité Destination manipulation Température des céréales dans le local de stockage (aux points de contrôle): Date 12 1 2 3 4 Identification via le dossier IN 3. Enregistrement 47 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3.5 Enregistrement de la présence d’organismes nuisibles de quarantaine et de maladies Si des organismes nuisibles de quarantaine ou des maladies pouvant nuire à la santé humaine, animale ou végétale sont constatés pendant la culture, il faut en enregistrer les données, conformément à la notification obligatoire (voir chapitre 4, p 50). Il suffit de conserver le formulaire de notification obligatoire (voir p 52). 3. Enregistrement 48 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3.6 Enregistrement des résultats des analyses Les résultats d’analyses effectuées sur des échantillons de plantes ou d’autres échantillons doivent être conservés. Les analyses qui auraient été effectuées, p.ex., par l’association d’agriculteurs sont à conserver également. Il est important que ces analyses puissent être consultées en permanence à l’adresse de l’entreprise. Il incombe à l’agriculteur d’exiger ces analyses et de les conserver. Il est conseillé de les classer méthodiquement (si d’application). 3. Enregistrement 49 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 4. Notification obligatoire 4.1 Formulaires de notification ¾ ¾ Les (copies des) formulaires des notifications obligatoires doivent être conservés Niveau A L’agriculteur est au courant de la notification obligatoire Niveau B 4.2 Information générale Tout exploitant est tenu d’informer immédiatement l’AFSCA lorsqu'il considère ou a des raisons de penser qu'un produit qu'il a importé, produit, cultivé, élevé, transformé, fabriqué ou distribué peut être nuisible à la santé humaine, animale ou végétale. En ce qui concerne la production primaire végétale, il s’agit de la présence de contaminants microbiologiques et de toxines, du dépassement des résidus de contaminants chimiques (résidus de pesticides, nitrates), des OGM interdits et des organismes nuisibles pour les plantes (dont la notification à l’AFSCA est obligatoire). Toute notification doit avoir fait l’objet d’une étude préalable des risques pour la santé humaine, animale ou végétale. L’exploitant est aussi tenu d’informer l’AFSCA au sujet des mesures prises en vue d’éviter et d’éliminer les risques. Cette notification se fait à l’aide du formulaire repris dans l’annexe II de l’AM 22/01/2004 (voir formulaire à la p. 52). La personne qui procède à la notification doit : 1. Informer par téléphone l'unité provinciale de contrôle (UPC); 2. Envoyer le formulaire de notification par fax ou par courrier électronique à l’UPC. Les numéros de téléphone, de fax et les adresses électroniques figurent sur le site de l'AFSCA (www.afsca.be, via un lien avec les secteurs professionnels >> notification obligatoire et limites de notification). Le tableau 6 donne les adresses des points de contact dans les 11 provinces de Belgique. 4. Notification obligatoire 50 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Notification – Unités Provinciales de Contrôle (source: Moniteur belge, 18 janvier 2006) UPC GSM E-mail pour notification E-mail pour info Numéros de fax Liège 0478/87.62.13 [email protected] [email protected] 04/224.59.01 Luxembourg 0478/87.62.12 [email protected] [email protected] 061/21.00.79 Namur 0478/87.62.14 [email protected] [email protected] 081/20.62.01 Hainaut 0478/87.62.15 [email protected] [email protected] 065/40.62.10 Brabant wallon 0478/87.62.16 [email protected] [email protected] 010/42.13.80 Bruxelles 0478/87.62.22 [email protected] [email protected] 02/208.33.89 Brabant flamand 0478/87.62.17 [email protected] [email protected] 016/39.01.05 Limbourg 0478/87.62.18 [email protected] [email protected] 011/26.39.85 Anvers 0478/87.62.19 [email protected] [email protected] 03/202.28.11 Flandre Orientale 0478/87.62.20 [email protected] [email protected] 09/210.13.13 Flandre Occidentale 0478/87.62.21 [email protected] [email protected] 050/30.37.12 4. Notification obligatoire 51 FORMULAIRE DE NOTIFICATION OBLIGATOIRE POUR LES EXPLOITANTS DU SECTEUR DE LA PRODUCTION PRIMAIRE VEGETALE tel que prévu dans l’annexe II de l’arrêté ministériel du 22 janvier 2004 relatif aux modalités de notification obligatoire dans la chaîne alimentaire A REMPLIR PAR L’EXPLOITANT DU SECTEUR DE LA PRODUCTION VEGETALE PRIMAIRE INFORMATIONS GENERALES 01: RESPONSABLE DE PRODUCTION VEGETALE PRIMAIRE (NOM, ADRESSE, TEL., FAX, E-MAIL, GSM) N° SIGEC : 02: DATE ET HEURE DE NOTIFICATION PRODUIT 03: 04: PLANTES CONCERNEES: - ESPECE - QUANTITE ET SA SUPERFICIE - LOCALISATION DES PARCELLES CONCERNEES PLANTES DEJA VENDUES: - CLIENT (NOM, ADRESSE, TEL., FAX, E-MAIL, GSM) - DATE DE VENTE - QUANTITE - LOCALISATION DES PARCELLES CONCERNEES 4. Notification obligatoire 52 05: PRODUITS PHYTOS CONCERNES / ENGRAIS (si d’application) : - FOURNISSEUR (NOM, ADRESSE, TEL., FAX, E-MAIL, GSM) - NOM DU PRODUIT N° D’AGREATION - DATE DE LIVRAISON - DATE D’UTILISATION - DOSAGE DANGER 06: LE DANGER CONCERNE (biffer ce qui ne convient pas) 07: NATURE DU DANGER (nom de l’organisme, du produit phyto ou de la plante nuisible, ou description du problème) 08 RESULTATS DES ANALYSES (si d’application) 09: DATE DE L’ECHANTILLONNAGE (si d’application) ORGANISME/ PLANTE NUISIBLE / PHYTO/ ENGRAIS /AUTRE MESURES PRISES: 10: MESURES DEJA APPLIQUEES AUTRES INFORMATIONS 11: PERSONNE CONTACTEE A L’AFSCA 12: AUTRES INFORMATIONS Signature du notifiant : 4. Notification obligatoire 53 4.3. Aperçu des limites de notification pour la production primaire I. CONTAMINANTS MICROBIOLOGIQUES ET TOXINES Notification de chaque détection de la présence de toxines de Staphylococcus aureus, Bacillus cereus, Clostridium perfringens en Clostridium botulinum. II. CONTAMINANTS CHIMIQUES ET OGM INTERDITS Voici la procédure standard à suivre en vue de la notification de contaminants chimiques et OGM interdits. Il est possible d’élaborer un protocole de notification spécifique à chaque secteur et de le soumettre à l’approbation de l’AFSCA. 1. Résidus de pesticides à usage agricole Valeur > LMR (Limite Maximale de Résidu) - La LMR est celle définie dans la législation en vigueur. S’il n’y a pas de LMR, la LMR = LOD (Limite de détection) - Si une contre-analyse a été effectuée et indique une valeur ≤ LMR, il n’y a pas lieu de faire une notification. 2. Autres (nitrates) Valeurs > LMR 3. PCB, dioxines, métaux lourds, mycotoxines,… Normes légales = ML (Limite Maximale) Valeur > ML NB. En cas d’absence de normes, il sera procédé à une analyse de risque au cas par cas. III. LISTE DES ORGANISMES NUISIBLES POUR LES VÉGÉTAUX ET LES PRODUITS VEGETAUX Certains organismes nuisibles pour les végétaux et les produits végétaux sont soumis à l’obligation de notification afin d’en limiter la propagation autant que possible. La législation belge mentionne ces organismes dans l’AR du 10 août 2005 et dans l’AR du 19 novembre 1987. La Commission européenne a, en outre, promulgué des mesures de lutte d’urgence contre d’autres organismes via des décisions européennes. Le Tableau 7 reprend, par culture, les principaux organismes nuisibles de quarantaine dont la notification à l’AFSCA est obligatoire. Il s’agit ici principalement d’organismes nuisibles dont l’existence dans l’Union européenne est connue et qui représentent un risque pour la communauté entière. La liste complète des organismes nuisibles pour les végétaux et les produits végétaux cultivés en Belgique et pour lesquels la notification est obligatoire, figure dans le document 4. Notification obligatoire 54 « Notification obligatoire et limites de notification ». Ces informations ainsi que la législation sont reprises sur le site web de l’AFSCA : www.afsca.be, via le lien secteurs professionnels >> Notification obligatoire et limites de notification. Tableau 7. Principaux organismes nuisibles de quarantaine par culture dont la notification à l’AFSCA est obligatoire CULTURE PLANTE TYPE NOM SCIENTIFIQUE DENOMINATION EN FRANÇAIS OU EN ANGLAIS GENERALITES Toutes les cultures Pantes destinées à être replantées, cultivées en pleine terre à ciel ouvert nématode Globodera pallida & Globodera rostochiensis Nématode des pommes de terre Toutes les cultures - Mauvaise herbe Cyperus esculentum Souchet comestible GRANDES CULTURES, CULTURES A DESTINATION DE L’INDUSTRIE Nématode Pommes de terre (plants et Meloidogyne Nématode chitwoodi cécidogène de Colombia de consommation), avoine, betteraves sucrières, blé, maïs, orge Verticilium albo- Verticilliose l'exception des atrum Verticilium dahliae semences) Verticilium dahliae Houblon Plant (à (Humulus lupulus) Plants de Tubercules pommes de destinés à être terre (Solanum replantés Champignon Champignon Bactérie tuberosum L.) Synchytrium Gale noire de la endobioticum pomme de terre Clavibacter Pourriture annulaire michiganensis Pourriture brune spp. Ralstonia solanacearum Nématode Globodera Nématode des rostochiensis en pommes de terre G. pallida Virus 4. Notification obligatoire Meloidogyne fallax Nématode des Ditylenchus racines noueuses destructur Nématode des tiges Tomato spotted Maladie bronze 55 wilt virus Potato spindle tuber PSTVd – Potato viroïd Spindle Tuber Viroïd Phytoplasme Pommes de Pommes de terre de terre de consommation consommation Champignon Potato stolbur Potato stolbur mycoplasm mycoplasm Gale noire de la pomme de terre Synchytium endobioticum Bactérie Clavibacter (Solanum michiganensis tuberosum L.) spp. Pourriture annulaire Pourriture brune Ralstonia solanacearum Nématode Globodera rostochiensis en Nématode des pommes de terre G. pallida Meloidogyne fallax Maïs Insecte Diabrotica Nématode des racines noueuses Chrysomèle du maïs virgifera Le Conté Tabac Plant (à (Nicotiana) l'exception des semences) Bactérie Ralstonia Pourriture brune solanacearum Phytoplasme Potato stolbur Potato stolbur mycoplasm mycoplasm Ditylenchus Nématode des tiges SEMENCES Trèfle, luzerne Semences Nématode dipsaci Bactérie Clavibacter michiganensis Bacterial canker vascular tomato wilt spp. insidiosus 4. Notification obligatoire 56 Annexe 1 : Le local phyto dans la pratique Le local phyto est un point de contrôle important; les exigences sont fondées sur les législations tant régionale que nationale, et certains points concernent la sécurité de l’exécutant. Les pesticides et biocides doivent être stockés dans un local fermé ou une armoire fermée. Une armoire suffit amplement dans les exploitations où les pesticides et biocides sont peu nombreux, sous forme de petits emballages. Mais toutes les exigences décrites ci-après relatives au “local phyto” sont également applicables à l’armoire (et ses environs immédiats). Le local doit être fermé en permanence. La clé peut être conservée dans les environs à un endroit qui n’est pas immédiatement en évidence. Au minimum, cette clé ne doit pas être accessible aux enfants (1.1.1, niv. 1). Le pictogramme “tête de mort” ainsi que la mention “poison” (apposés sur chaque accès direct ou porte) indiquent qu’il s’agit de produits dangereux 13. Lorsqu’il s’agit d’un local, la mention “accès interdit aux personnes non autorisées” doit également être aposée (1.1.2, niv. 1). L’éclairage doit être suffisant pour que les étiquettes soient lisibles. Une lampe de poche n’est pas suffisante (1.1.3, niv. 1). Le local doit être sec afin d’empêcher que les poudres ne deviennent humides ou que de la moisissure n’apparaisse. (1.1.5, niv. 1). Le local doit également être suffisamment aéré, par exemple au 13 moyen d’une grille d’aération dans le mur ou la porte, par le déplacement de quelques briques dans le mur, ou par une ouverture dans le mur protégée par un voile pour empêcher l’accès aux organismes ou animaux nuisibles. (1.1.6, niv. 1). Lorsque le local contient des produits liquides, il doit être protégé contre le gel en hiver. A cette fin, les ouvertures peuvent être temporairement fermées (1.1.7, niv. 1). Dans les exploitations qui possèdent des produits repris dans la partie 1 de l’annexe 10 (e.a. aldicarbe), le local phyto doit être séparé de l’habitation, des étables, des espaces d’alimentation animale et de transformation (1.1.4, niv.1) pour éviter toute contamination. Le local phyto ne peut contenir que des pesticides et biocides destinés à l’agriculture. Il ne peut donc pas contenir d’engrais ni de produits d’entretien. Les produits doivent être conservés dans leurs emballages d’origine et munis de leur étiquette d’origine (1.1.8, niv. 1). Les produits anciens, périmés ou qui ne sont plus agréés peuvent être conservés dans le local jusqu’au moment où ils peuvent être remis à Phytofar Recover. Ils doivent cependant être séparés des autres produits et doivent porter la mention “périmés”. Les produits destinés à l’usage privé doivent porter la mention “privé” (1.1.9, niv. 1). Les emballages vides doivent être rincés et être conservés dans un endroit sûr et sec; il peut s’agir, mais ce n’est pas obligatoire, du local de pulvérisation. De plus, vous devez pouvoir prouver votre participation à Phytofar Recover au moyen de l’attestation du dernier enlèvement ou de la possession de sacs Phytofar (1.1.10, niv. 1). voir pictogrammes p 34 4. Notification obligatoire 57 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Le matériel de mesure et de pesage approprié doit se trouver dans le local ou dans ses environs : balance pour les produits solides et récipients gradués pour les granulés et liquides (1.1.11, niv. 1). Concernant le rangement, les produits doivent être rangés de façon ordonnée, afin de pouvoir trouver rapidement le produit cherché. Les liquides ne peuvent pas être rangés au-dessus des poudres (sauf s’ils sont dans un bac de rétention), pour éviter leur ruissellement. Les poudres en grande quantités doivent être placées de préférence sur une pallette, afin d’éviter la contamination de fuite ou d’humidité sur le sol (1.13*, niv. 2). Pour les liquides, il est indiqué de prévoir un récipient de captage des fuites. Ce récipient doit pouvoir contenir le contenu du plus grand des emballages présents. Placer les produits liquides dans des petits bacs et prévoyez un bac plus grand pour le captage de fuites sous le rayonnage où ils sont stockés, ou placez devant la porte d’accès un seuil imperméable (p. ex. une rangée de pierres) (1.1.14*, niv. 3). Le sol doit être étanche de façon à éviter le ruissellement vers le sous-sol (p. ex. sol en pierre, en béton, en dalles) (1.1.15*, niv. 2). Il faut pouvoir évacuer immédiatement les produits qui ont débordé. Prévoir à cette fin une brosse, une ramassette et du matériel absorbant (sable ou sciure) (1.1.16*, niv. 2). Annexe 1. Le local phyto dans la pratique Le local et la porte sont en matériaux ininflammables : briques, béton, gyproc, coffrage, triplex, multiplex, métal, bois recouvert de peinture ignifuge, … (1.1.17*, niv. 2). Les planches des étagères sont en matériaux non-absorbants (métal, plastique ou bois plastifié ou vernis) (1.1.18*, niv. 2). Enfin, des vêtements de protection adéquats pour l’exécutant doivent être disponibles dans les environs du local phyto: bottes, salopette (ou imperméable ou vêtements spécialisés pour la pulvérisation), gants résistants aux produits chimiques en néoprène ou en nitril. Un masque respiratoire pourvu d’un filtre anti-poussière et d’un filtre antigaz et humidité (reconnaissable à la bordure brune) doit également être présent. Ce masque doit être conservé dans une boite fermée et sa date de péremption ne doit pas être dépassée (1.1.12*, niv. 1). De l’eau propre doit être disponible dans les environs du local (max. 10 mètres). A défaut, il faut prévoir un produit de douche oculaire (disponible en pharmacie) (1.1.19*, niv. 2). 58 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Annexe 2 : Cahier des charges GIQF Code Description de l’exigence PG Niveau 1. Entreprise et bâtiments 1.1 Stockage de pesticides à usage agricole et de biocides Les pesticides à usage agricole et les biocides sont entreposés dans un local fermant à clef exclusivement destiné à cet effet (local phyto) ou dans une armoire adéquate répondant aux exigences suivantes : - Fermé à clef et non accessible aux enfants et aux personnes non autorisées. 1.1.1 1 1 1.1.3 - Eclairage de qualité : dans le cas d’un local, il y a un éclairage électrique; dans le cas d’une armoire phyto, un éclairage est prévu à proximité de l’armoire. Un éclairage de qualité permet en permanence la lecture correcte des étiquettes. 1 1.1.4 - Les produits dangereux (produits de classe A présentés dans la partie 1 de l’annexe 10 de l’AR du 28/02/94) ne peuvent être entreposés dans les locaux d’habitation, les étables, les locaux de manipulation. La porte d’accès du local de stockage de ces pesticides ne peut donner sur ces locaux. 1 1.1.5 - Sec. 1 1.1.6 - Aération efficace. Par exemple une ouverture spécifique est prévue à cet effet. 1 1.1.7 - Protection contre le gel (dans le cas du stockage de pesticides à usage agricole et biocides liquides). 1 Toutes 1.1.2 - Sur chaque porte d’accès direct située sur une paroi différente doivent figurer, de façon visible, les indications obligatoires “tête de mort” avec les mentions “poison” et (dans le cas d’un local) “accès interdit aux personnes non autorisées”. 1.1.8 Le local phyto / l’armoire phyto ne peuvent contenir que des pesticides à usage agricole et des biocides. Ces produits sont obligatoirement conservés dans leur emballage d’origine et accompagnés de leur étiquette d’origine. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 1 59 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 1.1.9 Les pesticides à usage agricole et biocides périmés ou destinés à des fins privées sont rangés ensemble avec la mention “périmé” et/ou “privé”. 1 1.1.10 Conserver les conditionnements des pesticides et biocides vides et rincés (de produits utilisés) en sécurité et les remettre au système de collecte de « Phytofar Recover". 1 1.1.11 Un appareillage de pesage et/ou de mesure adéquat est présent. 1 1 1.1.13* Si les pesticides à usage agricole et biocides sont empilés, il y a un certain ordre à respecter. Les poudres se rangent au-dessus des liquides ou en sont séparées physiquement (p.ex. poudres à gauche, liquides à droite) ou à l’aide de bacs de rétention. 2 1.1.14* Les fuites éventuelles doivent être récupérables : par exemple, placer des bacs de rétention ou un seuil. 3 1.1.15* Le sol doit être dur (par ex. revêtement : béton, dalles, …). 2 1.1.16* Les éclaboussures doivent être immédiatement nettoyées. A cet effet, prévoir dans le local un seau contenant du matériel absorbant (sable, sciure), une brosse, une brosse à main et une poubelle. Le matériel absorbant doit être répandu sur les éclaboussures, pour ensuite être nettoyé facilement. 2 1.1.12* Toutes Des vêtements de protection doivent être présents (ne pas les ranger dans le local phyto). La personne qui travaille avec les pesticides à usage agricole et biocides doit disposer de vêtements de protection adaptés, conformément aux instructions qui figurent sur l’étiquette du produit utilisé, en fonction des risques pour la santé et la sécurité. Ces vêtements de protection ne doivent être utilisés que pour l’application des pesticides à usage agricole et biocides. L’agriculteur les conservera distinctement des autres vêtements. Il peut par exemple opter pour une couleur de salopette spéciale, réservée aux pesticides à usage agricole. − Vêtements anti-éclaboussures (salopette et bottes): p.ex. une salopette en coton, une salopette antiéclaboussures durable ou un vêtement de pluie. − Gants : p.ex. en néoprène ou en nitrile (résistants aux produits chimiques). − Protection de la respiration : p.ex. un masque qui couvre la moitié du visage au moins, avec filtre gaz et vapeurs combiné (bande brune) et filtre à poussières. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 60 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 1.1.17* L’espace de rangement (local ou armoire) est composé de matériaux résistant au feu. Les cables électriques sont en bon état. Les matériaux sont résistants au feu ; isolation, gyproc… Une peinture ignifuge peut éventuellement être utilisée. 2 1.1.18* Les étagères sont en matériau non absorbant. 2 1.1.19* Un kit de douche oculaire ou de l’eau courante est présent à proximité du local phyto. 2 1.2 Locaux de manipulation et de stockage; locaux de production 1 1.2.2 Tous les bâtiments sont pourvus d’éclairage suffisant. Lorsque l’éclairage fixe est installé directement audessus des produits récoltés, prévoir un éclairage incassable, protégé (housse) ou muni d’une coiffe protectrice. 1 Eviter la présence d’animaux nuisibles et les combattre dans les locaux de production, de stockage et de manipulation. Lors de l’usage d’un produit de lutte contre les organismes nuisibles, il doit s’agir d’un biocide agréé pour cette utilisation durant le stockage. Son utilisation ne peut engendrer aucune forme de contamination du produit stocké. 1 Il n’y a pas de verre brisé dans les bâtiments. Tout verre brisé (les fenêtres brisées, fêlées, les lampes cassées, miroirs ébréchés, etc.) sont remplacés selon la procédure bris de verre. 1 1.2.5 Ne pas utiliser de thermomètres au mercure non protégés. Si possible, il est conseillé d’utiliser d’autres thermomètres que les thermomètres au mercure. 1 1.2.6 Il est interdit de fumer, de manger et de boire dans les espaces de manipulation, de conditionnement et de stockage. 1 1.2.7 L’agriculteur affichera les pictogrammes suivants dans l’entrepôt et dans les espaces de conditionnement et de manipulation: − Pictogramme ‘interdiction de fumer’ − Pictogramme ‘interdiction de manger et de boire’ (à l’exception de l’eau) − Pictogramme ‘animaux domestiques interdits’ 1.2.4 PA si pas de manipulation et/ou de stockage 1.2.3 PA si pas de manipulation et/ou de stockage 1.2.1 Les bâtiments où sont manipulés et / ou stockés des produits végétaux, sont propres et en bon état. Les murs, fenêtres, portes et plafond sont intacts et faciles à nettoyer. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 2 61 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 1.2.8 Les substances dangereuses (l’huile, les combustibles, les engrais) et leurs déchets sont stockés et manipulés de manière à éviter toute contamination. Une séparation suffisante entre les lieux de manipulation et d’entreposage de produits végétaux et d’autres matériels ou animaux (tels les engrais, l’huile, les combustibles, du bétail,…) est prévue. 1 1.2.9 Les animaux de compagnie ne peuvent pas résider dans les locaux de manipulation et de stockage des produits. 1 1.2.10 Les produits visiblement pourris ou les déchets sont régulièrement évacués hors des zones de production, de manipulation et de stockage. 1 1.2.11 Les pommes de terre doivent être stockées dans la pénombre afin d’éviter la formation de solanine. L’entrepôt de pommes de terre doit pouvoir être protégé complètement de la lumière du jour. 1 As 1.2.14* 1.2.15* As COP s 1.2.16* 1.2.17* As Les appâts utilisés pour la lutte contre les nuisibles doivent être régulièrement contrôlés (4 fois par an). Les constations faites, ainsi que les actions entreprises à la suite de ces contrôles sont enregistrées. Un plan (croquis) avec leur emplacement doit être réalisé. 2 Les engrais en vrac doivent être séparés physiquement des produits de récolte. 2 Eviter autant que possible les gaz d’échappement dans les entrepôts. Si le moyen de transport est garé dans l’entrepôt, il faut veiller à ce qu’un minimum de gaz d’échappement n’entre dans l’entrepôt lors du départ et de l’arrivée. 2 Il doit y avoir un plan de nettoyage. La fréquence des entretiens est indiquée dans le plan de nettoyage. 2 1.2.18* Il est conseillé d’agrafer le plan de nettoyage au plan de l’entreprise. 1.2.19* Lorsque des citernes de carburant se trouvent sur le site de production, de manipulation et/ou de stockage, il faut une distance suffisante entre la citerne et les produits primaires (au moins 4 mètres ou une séparation physique). 2 1.2.20* Si des appareils de chauffage sont présents sur le site de production, de manipulation et/ou de stockage : - Les conduites sont en bon état 2 1.2.21* - Contrôler régulièrement s’il n’y a pas de fuites au niveau des conduites et des raccordements 1.2.22* - Les conduites sont fabriquées en matériaux résistants Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 3 2 3 62 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale - Les appareils de chauffage sont fiables et résistants à l’humidité 1.2.23* 3 1.2.25* Le moteur doit être coupé lors du chargement et du déchargement. 3 1.2.26* La température et la ventilation sont réglables dans les chambres froides et autres espaces de stockage. La température doit être mesurée et enregistrée. 3 1.2.27* Les produits végétaux récoltés sont toujours protégés du soleil et de la lumière du jour pendant le stockage. 3 1.2.28* Avant stockage l’espace doit être vide et propre. 1.2.29* En cas de stockage ‘long terme’ (> 6 semaines) le local doit être fermé. Dans le cas de stockage ‘temporaire’ (≤ 6 semaines) dans un bâtiment non fermé, des mesures de protection seront à prendre (filets, bâches, …) 2 1.2.30* La température du lot stocké doit être mesurée et enregistrée en cas de stockage ’« long terme ». Quand le grain est froid (< 10° C) et sec (≤ 14° humidité), la température doit être relevée une fois par semaine. En cas de hausse de température, elle doit être prise toutes les 24h. 2 Séchoir et ventilateur : un nettoyage doit être effectué après utilisation, l’entretien est annuel et un contrôle est effectué par l’exploitant avant chaque utilisation. La prise d’air doit se faire dans un endroit où l’air est salubre. 2 COP s 1.2.24* Le stockage des produits récoltés prêts à être commercialisés doit se faire sur un sol dur et propre (adapté au produit). 1.2.31* 2 1 1.4 Stockage des engrais minéraux Les engrais sont conservés dans leur emballage d’origine ou dans un emballage spécifique prévu à cet effet (sac en plastique, bidon ou citerne). 2 1.4.2* Les engrais minéraux solides peuvent être conservés en vrac dans un espace propre et sec. Cet espace aura un sol dur (en aucun cas, il ne peut y avoir de risque de pollution des nappes phréatiques). 2 1.4.3* Les engrais liquides concentrés doivent être conservés dans une citerne étanche et pourvue d’un bac de rétention. La citerne et son équipement doivent être protégés contre toute ouverture accidentelle. Cette exigence ne s’applique pas aux engrais dilués (bacs A et B), ni aux cultures hydro. 2 1.4.4* Pour le stockage d’engrais liquides corrosifs concentrés, il faut apposer des pictogrammes afin d’attirer l’attention sur les risques et les dangers. Toutes 1.4.1* Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 3 63 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Les engrais ne peuvent être stockés à proximité d’eau ou de matériel de reproduction comme des semences et des plants. 1.4.5* 3 1.5.1* 1.5.2* 1.5.3* Toutes 1.5 Exigences générales Il doit y avoir un extincteur dans l’entreprise. extincteur se trouve à un endroit facile d’accès. Cet 3 D’une façon générale, l’entreprise est propre. 3 Les visiteurs et les employés sont informés des mesures d’hygiène au sein de l’entreprise et du secteur. 3 1.6 Gestion des déchets 1.6.1* A As 1.6.2* Les déchets de pommes de terre sont triés et peuvent être temporairement stockés dans l’entreprise. 3 Les substrats et les films agricoles sont recyclés 3 2. Machines, appareils et outillages entrant en contact avec le produit avant les traitements pré- et post-récolte 2.1 Exigences générales applicables à toutes les machines (tracteurs, pulvérisateurs, récolteuses, moyens de transport, …) Les machines, appareils et outillages entrant en contact avec le produit avant, pendant et après la récolte sont propres et en bon état. 2.1.1 Les machines ne présentent pas de vitres, de lampes, de miroirs, etc. brisés ou fêlés. Les débris de verre sont évacués selon la procédure de bris de verre 2.1.2 1 1 2 2.1.4* Il ne peut y avoir de fuite d’huile, pas de conduites d’huile ou de mazout défectueuses. 2 Toutes 2.1.3 Toujours utiliser des lubrifiants alimentaire et biodégradables pour les nouvelles machines, aux endroits où le contact avec le produit récolté est possible. Il ne peut être dérogé à cette règle qu’à condition de présenter, pour chaque machine concernée, un document émanent du constructeur ou de son représentant officiel, établissant que ce type d’huile ne convient pas pour l’utilisation concernée. Cette exigence est une recommandation pour les anciennes machines utilisées. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 64 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.2 Pulvérisateurs 2.2.1 Toutes Tous les pulvérisateurs servant à pulvériser des pesticides à usage agricole liquides sur le territoire belge doivent être contrôlés conformément aux dispositions légales. Cette exigence ne s’applique pas aux petits appareils dans lesquels la bouillie à pulvériser est mise sous pression à la main ou à l’aide d’un gaz comprimé (y compris l’air) ou dans lesquels la bouillie à pulvériser est émise en ayant recours à la gravité, et dans le cas de pulvérisateurs à dos ou à lance. Tout propriétaire de pulvérisateur est tenu de faire contrôler tout pulvérisateur soumis à l’agréation une fois tous les 3 ans et ce, à la date, à l’heure et au lieu de la convocation, même si le matériel vient d’être acheté (neuf ou d’occasion). S’il ne devait pas recevoir de convocation, le propriétaire est tenu de le mentionner à l’organisme de contrôle endéans le mois précédent l’échéance du délai de validité. Tous les pulvérisateurs doivent être contrôlés par: 1 - Le Département de Génie rural du Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-W) de Gembloux pour les pulvérisateurs utilisés dans les provinces de Brabant wallon, Hainaut, Liège, Luxembourg et Namur ; - Le Département de Mécanisation, Travail, Construction, Bienêtre des animaux et Protection de l’Environnement du Centre de Recherches agronomiques de Gand (CLO-DVL) dans les provinces de Flandre occidentale, Flandre orientale, Anvers, Brabant flamand, Limbourg et dans la région de Bruxelles capitale). Seuls les pulvérisateurs dûment contrôlés peuvent être utilisés durant la période mentionnée sur l’autocollant apposé par l’organisme de contrôle. 2.2.2 Les appareils achetés directement à l’étranger doivent être notifiés par l’acheteur au service de contrôle dans les 30 jours. 1 2.2.3* L’agriculteur effectue lui-même (au moins) un contrôle annuel de ses pulvérisateurs et prend note des résultats. Il maintient les pulvérisateurs en bon état. 3 2.3 Caisses, conteneurs, matériel de conditionnement et palloxes 2.3.1 Toutes 2.3.2 Les caisses, les conteneurs, le matériel de conditionnement et les palloxes sont propres et en bon état (pas de parties détachées). 1 Désinfecter les matériels utilisés pour le conditionnement avant et après le contact avec des produits comportant des risques (p.ex. plants). 3 Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 65 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2.3.10* A Pour toute hauteur présentant un risque de chute de plus d’un mètre, il doit y avoir des amortisseurs de chute. 2 2.4 Transport agricole (effectué par l’agriculteur ou pour le compte de l’agriculteur) 2.4.1 L’agriculteur prend les précautions nécessaires afin de maintenir propres tous les équipements, récipients, caisses, véhicules, bennes etc. (utilisés pour les produits végétaux). Après utilisation à d’autres fins, le moyen de transport doit être nettoyé. 1 2.4.2 Tout transport est interdit en cas de fuite des conduites d’huile ou de mazout, s’il existe un risque de contact avec le produit végétal. 1 2.4.3 Il est conseillé de désinfecter les moyens de transport avant et après le transport de produits comportant des risques (comme le transport de plants en vrac). Si le transport est effectué par des tiers, l’agriculteur peut demander une preuve de désinfection. 2.4.4* L’agriculteur prend les précautions nécessaires pour protéger les produits destinés au marché du frais ou produit manipulé de toute pollution possible pendant le transport: par exemple protection de la charge contre les éclaboussures en route 2.4.5* Un nettoyage en profondeur est obligatoire lorsqu’un transport de produit primaire se fait après un transport d’engrais organique. 1 Le recours à un transport par tiers non GIQF peut être exigé sur base contractuelle. 1 Toutes COP 2.4.6* 3 2 2.5 Epandeur d’engrais 2.5.1* Toutes L’épandeur est réglé et entretenu. Il est conseillé d’effectuer un test de l’appareil annuellement et d’enregistrer les résultats. Cela peut être réalisé par l’agriculteur lui-même ou par un tiers. 3 Lorsqu’un thermomètre est utilisé, il est conseillé de vérifier annuellement son bon fonctionnement. 3 2.6 Thermomètre 2.6.1* Toutes Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 66 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3. Directeur de l’entreprise, personnel et tiers 3.1 Application de pesticides à usage agricole et biocides 3.1.1 L’agriculteur ne peut appliquer de pesticides à usage agricole de classe A chez un tiers sauf s’il est utilisateur agréé par le SPF Santé Publique. En outre, lorsqu’il désire appliquer des produits de classe A, mentionnés dans l’annexe 10 (AR 28/02/1994), dans sa propre entreprise, il doit également être utilisateur spécialement agréé. L’agriculteur peut toutefois utiliser des pesticides à usage agricole de classe A non mentionnés dans l’annexe 10 dans sa propre entreprise et dans le cadre de ses activités professionnelles. 1 3.1.2 Après tout traitement phyto : ¾ Se laver les mains avec du savon liquide ¾ Se changer (Exception : utilisation de cabine de pulvérisation spéciale avec filtre au charbon actif). 1 L’agriculteur qui applique des pesticides à usage agricole et des biocides, doit disposer des connaissances relatives aux traitements phytopharmaceutiques : ¾ Via un certificat ou un diplôme (p.ex. diplôme de l’enseignement agricole) OU ¾ Grâce à un minimum de 5 ans d’expérience en tant qu’agriculteur Lorsque l’entrepreneur agricole applique le traitement phyto : ¾ Il doit être “utilisateur agréé” et posséder un numéro d’enregistrement officiel 1 L’agriculteur veille à ce que le personnel qui manipule les produits végétaux ne soit pas atteint de maladies qui puissent se transmettre via les végétaux manipulés. 1 Toutes 3.1.3* 3.2 Hygiène 3.2.1 3.2.2 3.2.3* Toutes L’agriculteur veille à ce que le personnel qui manipule des produits végétaux soit en bonne santé et soit informé des risques sanitaires. 2 L’agriculteur et son personnel connaissent les mesures d’hygiène et respectent l’hygiène générale de l’entreprise. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 3 67 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 3.3 Agréations 3.3.1 A As L’agriculteur est tenu de disposer d’un agrément auprès de l’AFSCA en vue de la préparation et du conditionnement des pommes de terre de consommation (exception: livraisons à l’industrie, aux entreprises de triage, pommes de terre emballées issues de récoltes propres livrées au consommateur). 1 3.4 Entrepreneur agricole 3.4.1* Toutes L’agriculteur fait appel à un entrepreneur agricole affilié à Vegaplan.be pour le Standard GIQF des Entrepreneurs de travaux Agricoles et Horticoles pour la Production Primaire Végétale. L’agriculteur peut consulter le statut de l’entrepreneur sur le site web www.vegaplan.be. Si l’entrepreneur n’est pas affilié à Vegaplan.be, l’agriculteur doit vérifier que les travaux réalisés par l’entrepreneur agricole répondent aux prescriptions du Standard GIQF. 2 4 Technique de culture et traitement post-récolte 4.1 Matériel de reproduction et rotation des cultures 4.1.1 Toutes 4.1.2 Le producteur doit veiller à ce que les plants ou semences devant obligatoirement être accompagnés d’un passeport phytosanitaire en soient pourvus. Le passeport phytosanitaire doit être conservé pendant 1 an minimum. , Remarque : Les passeports phytosanitaires doivent être conservés pendant un an à l’adresse de l’entreprise. S’ils sont conservés en vue de l’enregistrement des produits entrants (Registre IN), ils seront conservés pendant 5 ans. 1 Le producteur effectue un contrôle visuel de l’état sanitaire du matériel de reproduction livré. 2 Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 68 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Afin d’éviter la propagation de maladies et parasites, il est obligatoire d’utiliser des plants certifiés ou des plants fermiers enregistrés. Un producteur utilisant du matériel non certifié produit par lui-même (des plants fermiers) pour la culture de pommes de terre, doit faire une déclaration écrite avant le 1er mars auprès du 4.1.3 A As responsable de l’UPC de la province concernée. L’étiquette officielle de certification qui porte la mention 1 « passeport phytosanitaire » peut être utilisée à la place d’un passeport phytosanitaire. L’agriculteur doit obligatoirement conserver le passeport phytosanitaire (étiquette officielle de certification) au minimum un an. Sur l’étiquette figure également la mention de désinfection du plant. 4.1.4* Toutes L’utilisation d’OGM doit se faire en conformité avec les législations nationale, régionale et européenne. Lors du semis de cultures d’OGM, communiquer au plus tard 15 jours après le semis, par lettre recommandée ou via le site internet du SPF Santé Publique : - l’adresse ainsi que les coordonnées cadastrales des parcelles semées - le nom des variétés semées 1 L’agriculteur dispose de l’information concernant la sensibilité et la résistance aux maladies des variétés utilisées. 3 4.1.6* La rotation des cultures est recommandée comme action préventive contre les maladies et les parasites. L’agriculteur applique cette méthode lorsque c’est possible et si l’alternance des cultures n’a pas lieu, cela signifie qu’il y a une raison. 3 4.1.8* En ce qui concerne les semences fermières, lorsque le triage est effectué par un tiers, celui-ci doit être agréé (il est conseillé d’identifier le lot qui est acheminé de l’entreprise vers l’installation de l’entrepreneur agricole). 1 Si des semences certifiées sont utilisées, une étiquette par lot de semence doit être conservée. 2 L’agriculteur utilise des variétés répertoriées dans le catalogue des variétés reconnues, sauf les variétés figurant dans la liste négative au niveau national. Les semences doivent être certifiées. L’utilisation de variétés d’OGM est interdite. Une liste négative (des variétés exclues) peut être établie par le secteur interprofessionnel au niveau national. 1 4.1.5* Toutes COP 4.1.9* 4.1.10* B Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 69 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 4.1.12* C Les planteurs de chicorée sont tenus d’utiliser des semences certifiées de variétés figurant sur la liste des variétés reconnues. L’utilisation de variétés d’OGM est interdite. 1 4.2 Engrais Hormis les matières fertilisantes ou amendements du sol provenant des ressources naturelles de la ferme ellemême, ou provenant de la ferme d’un tiers sous leur forme d’origine, seuls les engrais et les amendements du sol autorisés sont utilisés. TOUS les engrais et amendements du sol autorisées, achetés en vrac, doivent être pourvus d’une étiquette ou d’un document d’accompagnement transmis par le fournisseur à l’agriculteur. Les engrais autorisés et amendements du sols provenant de déchets (p.ex. boues d’épuration, chaux pâteuse, compost, engrais organiques simples, …) doivent: En Wallonie : toujours être pourvus d’un document d’accompagnement (d’après le modèle OWD). En Flandre : pour les cas définis par OVAM, être accompagnés du certificat d’utilisation (p.ex. boues d’épuration). S’il existe des résultats d’analyses, ceux-ci sont conservés durant 5 ans. 4.2.1 4.2.2 4.2.3 Toutes 4.2.4 1 1 1 L’utilisation de boues d’épuration officiellement autorisées par le SPF est en outre interdite sur : - Des herbages et des cultures fourragères si un délai de 6 semaines n’est pas respecté entre l’utilisation et la pâturage ou la récolte ; - Des sols occupés par des cultures maraîchères et fruitières, à l’exception des arbres fruitiers et pour autant que l’utilisation intervienne après la récolte et avant la floraison suivante; - Des sols destinés à des cultures maraîchères ou fruitières qui sont normalement en contact direct avec le sol et qui sont normalement consommées à l’état cru, pendant une période de 10 mois précédant la récolte et pendant la récolte elle-même. 1 4.2.5* A Engrais interdits : les boues d’égout et d’assainissement des eaux provenant de stations d’épuration publique. 1 4.2.6* C L’utilisation de boues d’assainissement des eaux provenant de stations d’épuration publiques est interdite dans la culture de chicorée. 1 Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 70 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 4.2.7* COP B 4.2.8* Toutes 4.2.9* Les boues d’égout et d’assainissement des eaux de stations d’épuration publiques ne peuvent être utilisées que si en plus des prescriptions légales, il y a une fiche produit telle qu’elle réponde à l’objectif de maîtrise des risques en agriculture. L’utilisation de ces boues peut être interdite sur base contractuelle. 1 Il faut toujours fertiliser conformément aux normes légales, et respecter d’éventuels conseils. En Flandre comme en Wallonie, la fertilisation est régie par la loi. Les normes de fertilisation et une norme pour l’épandage de l’engrais organique en constituent les piliers. La politique flamande en matière de fertilisation (MAP IIter) permet à l’agriculteur de choisir parmi deux régimes de fertilisation : le régime forfaitaire ou le régime du bilan de nutriments. Dans les deux cas, la norme générale doit être respectée. La politique de fertilisation à l’azote en Wallonie fait partie du "Programme de gestion durable de l'azote en Agriculture en Région Wallonne" et est menée à bien par "Nitrawal asbl". 3 L’agriculteur dispose de l’information (composition) relative aux engrais utilisés. 3 4.3 Pesticides à usage agricole et biocides 4.3.1 N’utiliser que des pesticides à usage agricole et des biocides agréés en Belgique pour les applications figurant sur les étiquettes avant et pendant la culture et durant le stockage 1 4.3.2 Lors de l’application de pesticides à usage agricole, l’utilisateur est tenu de prendre les dispositions nécessaires afin d’éviter de nuire à la santé de l’homme et des animaux utiles et d’occasionner des dégâts aux cultures avoisinantes. Il doit veiller à ce que tout appareil, objet ou véhicule ayant servi lors de l’utilisation du produit soit nettoyé soigneusement et immédiatement. 1 Les pesticides à usage agricole non agréés pour les productions agricoles destinées aux nourrissons sont interdits dans la culture de chicorée. Il s’agit des produits cités dans l’annexe IX de la Directive 2003/14/EG. 1 Toutes 4.3.3* C Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 71 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 4.3.4* 4.3.5* A L’agriculteur dispose d’une liste des pesticides à usage agricole agréés et la conserve comme documentation. Les pesticides à usage agricole agréés par culture sont aussi disponibles sur le site web: www.fytoweb.fgov.be. Recommandation pour la culture de COP, betteraves sucrières et chicorée. 2 Toutes L’agriculteur dispose d’une procédure en cas d’accident. Cette procédure mentionne au moins les numéros de téléphone d’urgence. 2 4.4 Irrigation Pour l’irrigation, sont utilisées uniquement l’eau de ruisseau, l’eau de puits ouvert, de l’eau de puits, de l’eau de ville ou de l’eau de pluie. 4.4.1 Toutes 4.4.2* 1 Il est conseillé d’arroser en fonction des besoins des plantes, de l’équilibre en humidité du sol, de la capacité tampon et des prévisions météorologiques. L’irrigation au goutte à goutte est indiquée. Il est conseillé de s’informer sur l’arrosage et l’irrigation. 3 4.6 Etat du site de production 4.6.1* A Lorsque la récolte est entièrement effectuée par des machines et pour les cultures où il existe un risque de contamination (p.ex. présence de verre dans la serre), contrôler, de préférence deux fois, la présence de verre, de canettes, de plastique, de bois, etc. Porter une attention particulière aux bords de la parcelle et contrôler au moins une fois juste avant la récolte. Enregistrer les constatations sur la fiche culture / parcelle. NE S’APPLIQUE PAS à la récolte manuelle et/ou à la préparation manuelle du produit à la vente. Pour les cultures de betteraves sucrières, COP, chicorée, il s’agit d’une recommandation. 2 (3) 4.7 Nouveaux champs de production Spécifique à toutes les cultures en terre (ne s’applique pas aux cultures sur substrat) 4.7.1* Toutes Si de nouvelles parcelles (= nouvelles à des fins agraires) sont mises en service, il faut effectuer une analyse de risques. Cette analyse de risque doit être conservée comme documentation et doit être présentée lorsque l’inspecteur le demande. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 1 72 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Normalement la terre agricole est de nature irréprochable, s’il sagit d’une parcelle à risque, une analyse du sol (polluants) doit donner une réponse définitive quant à la possibilité de la cultiver. 4.7.2* 1 4.8 Analyse de sol et/ou de substrat au niveau du site de production Spécifique à toutes les cultures en terre 4.8.1* A 4.8.2* Le producteur effectue une analyse standard (N, P, K, pH, taux de carbone, calcium et magnésium, humus) de la couche arable tous les 4 à 5 ans, et en conserve les résultats. 2 Si la culture nécessite une analyse de profil N (0-60cm), l’agriculteur doit effectuer cette analyse. Il mentionne la date de l’analyse sur la fiche ou conserve les résultats, 2 4.9 Gestion du sol et du substrat et technique de culture intégrée 4.9.1* Les techniques de culture utilisées visent à limiter l’érosion du sol. 3 4.9.2* L’agriculteur applique si possible les techniques d’ICM (Integrated Crop Management) : la lutte intégrée. Cela permet par exemple de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires. L’agriculteur enregistre les données (si d’application) dans les registres de documentation. 3 L’agriculteur utilise un certain nombre de mesures respectueuses de l’environnement dans l’entreprise agricole et entretient le paysage et les alentours de l’entreprise. 3 Toutes 4.9.3* Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 73 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 5. Organismes nuisibles 5.1 Mesures générales de lutte contre les organismes nuisibles pour les plantes et les produits végétaux 5.1.1 Toutes 5.1.2 L’agriculteur est tenu de lutter contre les organismes nuisibles (de quarantaine) dès qu’il en constate la présence ou lorsqu’un représentant de l’autorité lui en signale la présence. Lors de la présence d’organismes nuisibles, l’agriculteur est tenu de suivre les instructions de l’AFSCA (comme pour le souchet comestible, les nématodes, la chrysomèle des racines de maïs, la pourriture brune, la pourriture annulaire,…), comme la désinfection des machines, appareils, outils, moyens de transport, boîtes, conteneurs, matériaux d’emballage après manipulation des produits contaminés. De plus, il est tenu de détruire les produits contaminés par des organismes nuisibles de façon adéquate (feu bactérien, plantes verticilium, Xanthomonas fragariae, …). La liste des organismes de quarantaine figure dans le tableau 7, p 53. L’agriculteur est tenu d’empêcher la floraison, ainsi que la formation et la dissémination des semences de chardons nuisibles par tous les moyens possibles. Sont considérés comme chardons nuisibles:le cirse des champs, le cirse lancéolé, le cirse des marais et le chardon crépu. 1 1 5.2 Mesures de lutte contre les nématodes 5.2.1 A AS L’agriculteur doit respecter une rotation des cultures de un sur trois pour la culture des pommes de terre de consommation. Exception : pommes de terre primeurs récoltées avant le 20 juin. Pour les plants de pommes de terre, la rotation est de un sur quatre (ans) 1 5.3 Mesures de lutte contre la pourriture brune et la pourriture annulaire 5.3.1 A As Les opérateurs qui réceptionnent plus de 5 tonnes de plants de pommes de terre en vingt-quatre heures pour la production de pommes de terre de consommation, et ce, en provenance des pays : Danemark, Allemagne, Grèce, Espagne, Pays-Bas, Portugal, Finlande, Suède, la République Tchèque, Estonie, Lettonie, Hongrie, Pologne, Slovaquie, sont tenus de le notifier à l’UPC de l’AFSCA et de garder ces plants pommes de terre à disposition durant les 10 heures suivant leur arrivée en vue d’un prélèvement éventuel d’échantillons. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 1 74 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Les mesures suivantes sont à respecter en cas de pourriture brune si les pommes de terre sont cultivées dans les zones protégées de Arendonk, Balen, Beerse, Berlaar, Brecht, Dessel, Dilsen, Geel, Grobbendonk, Ham, Heist-op-den-berg, Herentals, Herenthout, Herselt, Hulshout, Kasterlee, Leopoldsburg, Lier, Lille, Lommel, Maaseik, Malle, Meerhout, Merksplas, Mol, Neerpelt, Nijlen, Olen, Oud-Turnhout, Overpelt, Ranst, Ravels, Retie, Rijkevorsel, Schilde, Schoten, Turnhout, Vorselaar, Vosselaar, Westerlo, Zandhoven et Zoersel : 5.3.2 A As 5.3.3 - Chaque année, avant le 30 avril, au moyen d’un formulaire fixé par l’AFSCA, déclarer toutes ses parcelles de pommes de terre, cultivées ou à cultiver, d’une superficie de plus de 10 ares. Cette déclaration doit être accompagnée d’un (de) plan(s) de situation à l’échelle 1/10.000 sur le(s)quel(s) ces parcelles de pommes de terre sont indiquées. - Avant de procéder à l’irrigation d’une parcelle de pommes de terre, situées dans une zone de protection (voir 5.3.2), avec de l’eau autre que de l’eau de surface, rincer entièrement et à fond avec de l’eau autre que de l’eau de surface, l’installation utilisée à cette fin. 1 1 - Lors de l’irrigation, au moyen d’eau de surface, de parcelles autres que de pommes de terre, situées dans une zone de protection (voir 5.3.2), toujours 5.3.4 prendre toutes les précautions nécessaires afin 1 d’éviter tout contact entre cette eau de surface et des parcelles de pommes de terre. 5.3.5 AAs L’utilisation d’eau de surface pour l’irrigation des pommes de terre, des aubergines et des tomates est interdite dans les zones de protection (e.a. canaux, ruisseaux, étangs) (voir 5.3.2). 1 5.5 Mesures relatives à la chrysomèle des racines de maïs 5.5.1 COP COP s Si l’agriculteur se trouve dans les zones délimitées, il doit suivre les instructions spécifiques de l’AFSCA. 1 L’AFSCA délimite les zones focales et les zones de sécurité dès la détection de la présence de l’organisme. Zone focale : zone d’un rayon minimum d’un kilomètre à partir du bord d’une parcelle contaminée; zone de sécurité : zone d’un rayon minimum de cinq kilomètres à partir du bord de la zone focale. Dès que l’organisme a été détecté, les mesures suivantes sont d’application dans une zone focale : 1. interdiction de récolte de maïs avant le 1er octobre; Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 75 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 2. interdiction du transport de maïs vers l’extérieur de la zone focale du 1er juillet au 30 septembre inclus; 3. interdiction du transport de terre des parcelles de maïs vers l’extérieur de la zone focale; 4. nettoyage obligatoire, dans la zone focale, des machines agricoles utilisées sur des parcelles de maïs avant qu’elles ne quittent celles-ci; 5. traitement immédiat des parcelles de maïs au moyen d’un insecticide approprié pour lutter contre les adultes de l’organisme et traitement de rappel après deux semaines. Si, après ce traitement, l’organisme est encore trouvé dans la zone focale, toutes les parcelles de maïs dans cette zone focale devront être traitées à nouveau; 6. lutte obligatoire contre les repousses de maïs. Les mesures suivantes sont d’application dans la zone focale au cours des années suivant celle de la détection de l’organisme : 1. lutte obligatoire contre les repousses de maïs; 2. interdiction de transport de terre des parcelles de maïs vers l’extérieur de la zone focale; 3. nettoyage obligatoire, dans la zone focale, des machines agricoles utilisées sur des parcelles de maïs avant qu’elles ne quittent celles-ci; 4. rotation des cultures sur toutes les parcelles de maïs de façon à ce qu’au cours d’une période de 3 années successives, le maïs ne soit cultivé qu’une seule fois. La mesure suivante est d’application dans la zone focale au cours de l’année suivant celle de la détection de l’organisme : traitement avec un insecticide approprié contre les adultes de l’organisme sur les parcelles de maïs, selon les instructions de l’Agence. En ce qui concerne le traitement des parcelles de maïs avec un insecticide approprié contre les adultes de l’organisme, l’intéressé doit, soit avertir l’Agence 24 h avant d’effectuer le traitement, soit, s’il fait appel à un entrepreneur, mettre à la disposition de l’Agence la preuve du traitement. La mesure suivante est d’application dans la zone de sécurité au cours des années suivant celle de la détection de l’organisme : Rotation des cultures sur toutes les parcelles de maïs de façon à ce qu’au cours d’une période de 3 années successives, le maïs ne soit cultivé qu’une seule fois. Si, au cours de l’année suivant la détection initiale de la présence de l’organisme dans une zone focale, l’organisme est à nouveau détecté dans la même zone focale, les mesures de la première année sont à nouveau applicables. Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 76 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 5.7 Mesures relatives à l’ergot du seigle et fusariose de céréales 5.7.1 COP COP s 5.7.2 L’agriculteur surveille l’état sanitaire des cultures et de la récolte de céréales quant à la présence d’ergot du seigle. En cas de présence, en avertir le 1er acheteur. 2 L’agriculteur surveille l’état sanitaire des cultures et de la récolte de céréales quant à la présence d’infestations importantes de fusariose. En cas de présence en avertir le 1er acheteur. 3 6. Enregistrement 6.1 Généralités 6.1.1 Les registres sont complétés 1 6.1.2 Les registres sont conservés au moins 5 ans. 1 Identification du producteur et de l’entreprise. 1 6.1.4* Identification parcelles 1 6.1.5* Identification locaux de production, locaux de manipulation et de stockage 1 6.1.3 Toutes 6.2 Dossiers IN & OUT 6.2.1 Toutes 6.2.2 Dossier IN : pour les produits entrants : • le matériel de multiplication végétale • les pesticides à usage agricole et les biocides • les engrais les données suivantes doivent pouvoir être présentées : la nature, l’identification et la quantité du produit, la date de réception et l’identification de l’unité d’exploitation qui livre le produit. Un classement méthodique de tous les formulaires et documents est fortement recommandé. Là où il manque des données, il y a lieu de les compléter sur les documents concernés. 1 Dossier OUT : Pour les produits sortants : • Le matériel de multiplication végétale • Les produits végétaux les données suivantes doivent pouvoir être présentées : la nature, l’identification et la quantité du produit, la date de réception et l’identification de l’unité d’exploitation qui prend livraison du produit. Un classement méthodique de tous les formulaires et documents est fortement recommandé. Là où il manque des données, il y a lieu de les compléter sur les documents concernés. 1 Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 77 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale 6.3 Enregistrement 6.3.1 L’utilisation de pesticides à usage agricole et de biocides doit être enregistrée. L’agriculteur peut, d’une part utiliser les documents existants (p.ex. carnet de pulvérisations) ou d’autre part, compléter la fiche culture/parcelle. Les traitements de post-récolte sont également à enregistrer. 1 6.3.2 Présence d’organismes de quarantaine nuisibles ou de maladies (AR du 14/11/2003, annexe II) Enregistrer les organismes de quarantaine et maladies des plantes représentant un danger pour la santé humaine, animale et végétale lorsqu’ils sont constatés. Conserver les copies du formulaire de notification obligatoire (si d’application). 1 6.3.3 Résultats d’analyses Si d’application, tenir un classement méthodique des bulletins d’analyse. 1 Remplir correctement manipulation 1 Toutes 6.3.5* A 6.3.6* la fiche de stockage et de Remplir correctement la fiche transport (par des tiers) 1 L’agriculteur effectue au moins une fois par an, un autocontrôle de ses activités. A cet effet, il complète préalablement la check-liste afin de pouvoir la présenter à l’auditeur lors d’un contrôle d’entreprise. 1 6.5 Check-liste 6.5.1* Toutes Annexe 2. Le cahier des charges GIQF 78 Manuel du producteur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Annexe 3. Membres de Vegaplan.be Vegaplan.be Tervurenlaan 182 bus 4 1150 Brussel Tel: +32 (0)2 775 80 63 Fax: +32 (0)2 775 80 75 E-mail: [email protected] Website: www.vegaplan.be Bemefa vzw Gasthuisstraat 31 1000 Brussel Tel: +32 (0)2 512 09 55 Fax: +32 (0)2 514 03 51 E-mail: [email protected] Website : www.bemefa.be Algemeen BoerenSyndicaat vzw (ABS) Hendrik Consiencestraat 53A 8800 Roeselare Tel: +32 (0)51 26.08 20 Fax: +32 (0)51 24 25 39 E-mail: [email protected] Website:www.algemeenboerensyndikaat.be Verbond van de Belgische Tuinbouwveilingen (VBT) Tiensevest 136 3000 Leuven Tel: +32 (0)16 30 09 99 Fax: +32 (0)16 20 30 35 E-mail: [email protected] Website: www.veiling.be Boerenbond (BB) Diestsevest 40 3000 Leuven Tel: +32 (0)16 28 61 01 Fax: +32 (0)16 28 61 09 E-mail: [email protected] Website: www.boerenbond.be Vegebe vzw Spastraat 8 1000 Brussel Tel: +32 (0)9 339 12 52 Fax: +32 (0)9 339 12 51 E-mail: [email protected] Website: www.vegebe.be Fédération Wallonne de l'Agriculture asbl (FWA) Chaussée de Namur 47 5030 Gembloux Tel: +32 (0)81 60 00 60 Fax: +32 (0)81 60 04 46 E-mail: [email protected] Website: www.fwa.be Subel vzw Tervurenlaan 182/b.4 1150 Brussel Tel: +32 (0)2 775 80 69 Fax: +32 (0)2 775 80 75 E-mail: [email protected] Website: www.subel.be Confédération des Betteraviers Belges asbl (CBB) Anspachlaan, 111/Bus 10 1000 Brussel Tel: +32 (0)2 513 68 98 Fax: +32 (0)2 512 19 88 E-mail: [email protected] Landbouw-Service Spastraat 8 B-1000 Brussel Tel. +32 (0)2 238 06 33 Fax: +32 (0)2 238 04 41 E-mail: [email protected] Belgapom eb Spastraat 8 1000 Brussel Tel: +32 (0)9 339 12 52 Fax: +32 (0)9 339 12 51 E-mail: [email protected] Website: www.belgapom.be Annexe 3. Membres de Vegaplan.be 79 Manuel du cultivateur pour les « grandes cultures » relatif au Standard GIQF pour la Production Primaire Végétale Annexe 4. Liste des organismes de certification et centre de contrôle reconnus La liste mise à jour est à tout moment consultable sur le site web www.vegaplan.be ORGANISMES DE CERTIFICATION Carah asbl rue Paul Pastur, 11 7800 Ath Tel: +32 (0)68 26 65 84 Fax. +32 (0)68 26 65 80 E-mail: [email protected] Certagro vzw Leuvensesteenweg, 130A 3191 Boortmeerbeek Tel: +32 (0)15 51 57 35 Fax: +32 (0)15 51 47 79 E-mail: [email protected] Certalent vzw Kantoor Vlaanderen: W. de Croylaan, 48 3001 Heverlee (Leuven) Tel: +32 (0)16 78 15 40 Fax: +32 (0)16 78 05 53 Chaussée de Namur, 88 3G 1300 Wavre Tel: +32 (0)10 84 65 66 Fax: +32 (0)10 84 65 67 E-mail: [email protected] Promag asbl Centre d’Entreprises et d’Innovation Parc d’Activités économiques de Aye Rue Féher, 1 6900 Marche Tel: +32 (0)84 46 03 46 Fax: +32 (0)84 46 03 47 E-mail: [email protected] SGS Belgium - SGS AgroControl Polderdijkweg, 16 2030 Antwerpen Tel: +32 (0)3 545 87 03 Fax: + 32 (0)3 545 87 89 E-mail: [email protected] CENTRES DE CONTROLE Centre Maraîcher de Hesbaye Rue de Huy, 123 4300 Waremme Tel: +32 (0)19 69 66 83 Fax: + 32 (0)19 69 66 99 E-mail: [email protected] CKC vzw Ieperseweg, 87 8800 Rumbeke (Beitem) Tel: +32 (0)51 27 32 80 Fax: +32 (0)51 27 32 89 E-mail: [email protected] REO Veiling Oostnieuwkerksesteenweg, 101 8800 Roeselare Tel: +32 (0)51 23 12 11 Fax: + 32 (0)51 23 12 89 E-mail: [email protected] Integra bvba Statiestraat, 164 2600 Berchem Tel: +32 (0)3 287 37 60 Fax: +32 (0)3 287 37 61 E-mail: [email protected] Veiling Brava Z4 Broekooi, 100 1730 Asse Tel: +32 (0)2 481 08 88 Fax: + 32 (0)2 481 08 88 E-mail: [email protected] Procerviq asbl rue de l'Economie, 4 4431 Loncin (Ans) Tel: +32 (0)4 263 56 29 Fax: +32 (0)4 247 03 59 E-mail: [email protected] In-Co cvba Loenhoutseweg, 59 23230 Hoogstraten Tel. : +32 (0)3 340 02 11 Fax.: +32 (0)3 314 78 44 E-mail: bart.vanolmen@veilinghoogstraten Annexe 4 Adresses OCI/CC 80