Guide pratique de la Caisse Congés Intempéries BTP
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Guide pratique de la Caisse Congés Intempéries BTP
2 0 1 6 Guide pratique de la Caisse Congés Intempéries BTP DOMAINE ADHÉRENT 1 AFFILIATION DÉCLARATIONS COTISATIONS DOMAINE CONGÉS PAYÉS RÉGIME DES CONGÉS PAYÉS DU BÂTIMENT ENTRÉES ET SORTIES DE PERSONNEL CERTIFICATS DE CONGÉS DEMANDES DE CONGÉS DÉCLARATION NOMINATIVE ANNUELLE CIBTP REGION RHONE ALPES AUVERGNE Site de Clermont-Ferrand 21 avenue Marx Dormoy CS 10006 63058 CLERMONT-FERRAND CEDEX 1 Tél : 04 73 93 92 20 – Fax : 04 73 34 23 20 e-mail : [email protected] site web : www.cibtp-raa.fr LES MISSIONS ESSENTIELLES DE LA CAISSE CONGÉS INTEMPÉRIES BTP Dans les professions du Bâtiment et des Travaux Publics, les droits des salariés en matière de congés payés sont assurés par une caisse spécifique. Toutes les entreprises – peu importe leur régime social (URSSAF ou MSA) – ont l’obligation d’adhérer à une Caisse Congés Intempéries BTP. L’emploi d’un seul salarié – quel que soit son métier et ne serait-ce que pour une période limitée – entraîne l’obligation d’adhésion. La Caisse assure également, avec l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, l’application des dispositions législatives et réglementaires sur l’indemnisation du chômage-intempéries. Enfin, la Caisse perçoit des cotisations réglementaires ou contractuelles pour le compte de divers organismes professionnels. ASSOCIATION D’EMPLOYEURS Organisme privé, la Caisse est une association d’employeurs régie par la loi du 1er juillet 1901. Elle est administrée par des artisans et des entrepreneurs sous le contrôle du Ministère du travail. INFORMATIONS CONTENUES DANS LE GUIDE DOMAINE ADHÉRENT Ce guide présente les informations suivantes : le personnel à déclarer, les cotisations dues par les entreprises (bases, taux, modes de calcul), l’établissement des déclarations de salaires, les délais d’envoi des déclarations et de paiement des cotisations, la délivrance des certificats à produire pour les entreprises candidates à un marché public ou privé. Des tableaux de synthèse pour faciliter le travail des entreprises : les éléments à déclarer dans le salaire brut, les activités soumises au régime du chômage-intempéries, les coordonnées des organisations professionnelles, etc… DOMAINE CONGÉS Ce guide rappelle les dispositions essentielles du régime des congés annuels payés et les modalités permettant aux salariés de faire valoir leurs droits auprès de la Caisse. Vous trouverez dans ce document les consignes relatives : à la déclaration des entrées et sorties de personnel sur notre site Internet et à l’utilisation des fiches d’« embauche » et de « débauche » de salarié pour les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet. La déclaration des sorties de personnel permet à la Caisse d’établir les certificats de congés destinés aux salariés quittant l’entreprise, à l’utilisation des certificats/demandes de congés préétablis par la Caisse et adressés aux entreprises, à la déclaration des périodes de congés sur notre site Internet et à l’utilisation des fiches navettes pour les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet. à l’établissement de la déclaration nominative annuelle sur le site Internet (papier pour les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet). Des tableaux de synthèse pour faciliter le travail des entreprises : les différentes formalités pour un bon déroulement des congés, les rubriques du certificat de congés et de la déclaration nominative annuelle, les référentiels « métiers » et « classifications » du BTP, le récapitulatif des droits à l’ancienneté et à la prime de vacances, de nombreux exemples de périodes de vacances avec le nombre de jours correspondants, etc… Lorsque vous rencontrerez ce logo en cours de lecture, vous pourrez prendre connaissance des fonctionnalités proposées par notre site Lorsque rencontrerez ce logo end’un cours de lecture, vous pourrez prendre connaissance des fonctionnalités proposées internet :vous déclaration des salaires, édition relevé de compte, télérèglement des cotisations, déclaration des entrées et sorties de par notre site internet : déclaration salaires,Déclaration édition d’un relevé deAnnuelle, compte, télér personnel, déclaration des périodesdes de congés, Nominative etc. Ce guide ne pouvant cependant répondre à tous les cas particuliers, n’hésitez pas à prendre contact avec nos services. Guide pratique www.cibtp-raa.fr 2 DOMAINE ADHÉRENT 4 I. AFFILIATION ET PERSONNEL A DÉCLARER 4 III. ÉTABLISSEMENT DES DÉCLARATIONS DE SALAIRES 11 II. COTISATIONS APPELÉES PAR LA CAISSE 4 IV. DÉLAI D’ENVOI DES DÉCLARATIONS ET DE PAIEMENT DES COTISATIONS 11 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. COTISATION « CONGES PAYÉS » COTISATION « CHÔMAGE-INTEMPÉRIES » COTISATION « OPPBTP » (PRÉVENTION) COTISATION PROFESSIONNELLE « FÉDÉRATION FRANCAISE DU BÂTIMENT » COTISATION PROFESSIONNELLE « FÉDÉRATION NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS » COTISATIONS PROFESSIONNELLES DÉPARTEMENTALES FFB ET CAPEB COTISATION PROFESSIONNELLE DE L’ACTION SOCIALE DU BTP (ASBTP) TAXE D’APPRENTISSAGE, CONTRIBUTION SUPPLÉMENTAIRE À L’APPRENTIISSAGE ETCONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DE L’APPRENTISSAGE ASSIETTE FORFAITAIRE MENSUELLE DES APPRENTIS DOMAINE CONGES PAYÉS I. PÉRIODE DE RÉFÉRENCE ET TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF 1. 2. PÉRIODE DE RÉFÉRENCE TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF II. DURÉE DU CONGÉ 1. 2. 3. 4. DURÉE DU CONGÉS – JOURS OUVRABLES ABSENCES ASSIMILÉES A DU TRAVAIL EFFECTIF ABSENCES NON ASSIMILÉES A DU TRAVAIL EFFECTIF NOMBRE DE JOURS DE CONGÉS ACQUIS III. CONGÉS PAR NATURE ET DATES DE PAIEMENTS 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. CONGÉ PRINCIPAL JOURS DE CINQUIÈME SEMAINE JOURS SUPPLÉMENTAIRES D’ANCIENNETÉ JOURS SUPPLÉMENTAIRES DE FRACTIONNEMENT CONGÉS SUPPLÉMENTAIRES DES MÈRES DE FAMILLE CONGÉS DES JEUNES TRAVAILLEURS ET APPRENTIS DEUX EXEMPLES DE RÉPARTITIONS DES JOURS DE CONGÉS PAR NATURE- NOTIONS DE JOURS OUVRABLES ET JOURS OUVRÉS 4 6 8 9 9 9 VI. MARCHÉS PUBLICS-CERTIFICATS À PRODUIRE PAR LES ENTREPRISES 12 VII. POUVOIR DE GESTION AUX CABINETS COMPTABLES 12 10 10 12 13 13 13 13 13 13 13 14 15 15 15 15 16 16 17 17 17 18 18 VI. PAIEMENTS DES CONGÉS ET CHARGES SOCIALES 1. 2. 3. 19 19 19 19 19 19 20 20 20 21 MODE DE PAIEMENT DES INDEMNITÉS CONGÉS ATTESTATION DE PAIEMENTS TRANSMISE AUX SALARIÉS PRESCRIPTION 21 21 21 DÉCLARATION NOMINATIVE ANNUELLE XIII. DÉCLARATION NOMINATIVE ANNUELLE 2016 (DNA) 37 Guide pratique www.cibtp-raa.fr 11 12 1. RÈGLE DU DIXIÈME 2. RÈGLE « BÂTIMENT » 3. PRIME DE VACANCES PÉRIODE DE PRISE PRISE DES CONGÉS ET RESPONSABILITÉ DES EMPLOYEURS REPORT DES CONGÉS AU-DELÀ DU 30 AVRIL PRISE DES CONGÉS PAR ANTICIPATION RÈGLES RELATIVES A LA PERIODE DE PRISE DES CONGÉS PRISE DE CONGÉS ET AUTRES EVÈNEMENTS SALARIÉS AYANT QUITTÉ L’ENTREPRISE MENTIONS RELATIVES AUX CONGÉS SUR LES BULLETINS DE SALAIRES 11 11 11 11 V. TITRE EMPLOI SERVICE ENTREPRISE (TESE) 17 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 5. PÉRIODICITÉ DES DÉCLARATIONS DE SALAIRES DÉLAIS DE PAIEMENT DES COTISATIONS PAIEMENT DES COTISATIONS MAJORATIONS DE RETARD CONTENTIEUX 9 IV. CALCUL DE L’INDEMNITÉ V. PRISE DES CONGÉS 1. 2. 3. 4. 4. RETENUES A LA SOURCE SUR LES CONGÉS PAYÉS DES SALARIÉS RESIDANT A L’ÉTRANGER 5. CHARGES SOCIALES SUR LES INDEMNITÉS DE CONGÉS 6. COTISATIONS DE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE ET DE PRÉVOYANCE SUR LES INDEMNITES DE CONGÉS PAYÉS DES ETAM ET DES CADRES 7. COTISATIONS DE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE ET DE PRÉVOYANCE SUR LES INDEMNITÉS DE CONGÉS PAYÉS DES OUVRIERS 8. RÉGULARISATION ANNUELLE DES COTISATIONS DE SÉCURITÉ SOCIALE 21 21 21 22 22 VII. LES CONGÉS 2016 23 1. LES DIFFÈRENTES FORMALITÉS POUR UN BON DÉROULEMENT DES CONGÉS 2. DÉCLARATION DES ENTRÉES ET SORTIES DE PERSONNEL 3. DESCRIPTION DES CERTIFICATS ET DEMANDES DE CONGÉS 4. UTILISATION DES CERTIFICATS DE CONGÉS DES SALARIÉS PRÉSENTS AU 31 MARS 2016 5. PAIEMENT ET JUSTIFICATIFS À FOURNIR EN CAS DE DÉPART OU DE SITUATION PARTICULIÈRE 6. MISE À JOUR DES CONTRATS DES SALARIÉS 7. LES RUBRIQUES DU CERTIFICAT DE CONGÉ 23 24 25 25 25 26 26 VIII. TABLES DES MÉTIERS ET CLASSIFICATIONS DU BÂTIMENT 29 MÉTIERS DU BÂTIMENT CLASSIFICATION DU BÂTIMENT 30 30 IX. TABLES DES MÉTIERS ET CLASSIFICATIONS DES TRAVAUX PUBLICS 31 MÉTIERS DES TRAVAUX PUBLICS CLASSIFICATION DES TRAVAUX PUBLICS 31 31 X. RÉCAPITULATIF DES DROITS À L’ANCIENNETÉ ET À LA PRIME DE VACANCES 32 XI. TABLES DES NATIONALITÉS 32 XII. EXEMPLES DE PÉRIODES DE CONGÉS 2016 33 37 3 I. AFFILIATION ET PERSONNEL À DÉCLARER Affiliation Les articles L. 3141-30 et D. 3141-12 à 16 du Code du travail imposent l’adhésion à une Caisse Congés Intempéries BTP des entreprises exerçant une ou plusieurs activités entrant dans le champ d’application des conventions collectives du bâtiment et des travaux publics dès lors qu’elles occupent du personnel. Règles d’affiliation particulières Une entreprise ayant, à titre principal, une activité non bâtiment et appliquant une convention collective nationale non BTP, et sous réserve d’un accord conclu entre l’UCF et la branche professionnelle concernée, peut prétendre, sur option de sa part, à un régime particulier d’affiliation. L’option doit être formulée un mois avant l’expiration de la période de référence en cours (31 mars 2016) pour prendre effet au début de la période suivante (1er avril 2016). Sur les conditions d’application de ces protocoles, se renseigner auprès de la Caisse. Il s’agit des branches professionnelles suivantes : Métallurgie (UIMM), Miroiterie (FFPV), Bois construction (FIBC - SNAPB), Froid conditionnement air (SNEFCCA), Paysagistes (UNEP), Plasturgie (Fédération de la plasturgie), Sécurité électronique (GPMSE), TIC Technologies information communication (FICOME). Personnel à déclarer Le Code du travail impose la déclaration à la Caisse de l’ensemble des salariés de l’entreprise exerçant leur activité dans le secteur du Bâtiment ou des Travaux Publics. Tous les membres du personnel titulaires d’un contrat de travail au sens du droit du travail doivent par conséquent être déclarés, quels que soient leur lien de parenté avec le chef d’entreprise, l’emploi qu’ils occupent (apprenti, ouvrier, personnel administratif et commercial, ETAM, cadre, etc.), ou la durée de cet emploi (salariés employés à titre permanent, temporairement, occasionnellement ou à temps partiel). Doivent en particulier être déclarés à la Caisse : les gérants de SARL, les Présidents Directeurs Généraux et Directeurs Généraux de sociétés anonymes titulaires d’un contrat de travail en sus de leur mandat social, les salariés titulaires d’un contrat de travail particulier tels que les contrats d’apprentissage, de professionnalisation, et initiative emploi(CIE). En revanche, les emplois pour lesquels il n’existe pas de contrat de travail ne sont soumis à aucune déclaration à la Caisse tels que les mandataires sociaux. Contrats de travail à durée déterminée En application de l’article D.3141-23 du Code du travail, l’employeur peut demander à ne pas cotiser au titre des congés pour les salariés titulaires d'un contrat de travail à durée déterminée conclu pour une durée minimum d’un an et ayant acquis date certaine par enregistrement (visa de l’administration pour les contrats d’apprentissage). Ceci concerne surtout en pratique les contrats d’apprentissage, de professionnalisation et certains contrats initiatives emplois (CIE ). A l’appui de sa demande, et dans la huitaine de l'enregistrement ou du visa, l'adhérent doit adresser à la Caisse un exemplaire original du contrat, faute de quoi il n'en est pas tenu compte. Toutefois, en cas de rupture d'un tel contrat avant le terme d’une année, l'employeur doit en avertir la Caisse dans les huit jours suivants la résiliation et verser immédiatement et rétroactivement à la Caisse les cotisations correspondant aux salaires perçus par le salarié depuis le début de la période de référence en cours. II. COTISATIONS APPELÉES PAR LA CAISSE 1. COTISATION "CONGÉS PAYÉS" a) Définition Cette cotisation est destinée à financer le règlement des indemnités de congés découlant tant du régime légal (5 semaines, jours supplémentaires de fractionnement, jours supplémentaires des mères de famille) que du régime conventionnel (primes de vacances, primes ou jours d’ancienneté) ainsi que toutes les charges sociales afférentes b) Taux Le taux de la cotisation congés payés est abaissé à 20,30 % depuis le 1er avril 2016 par décision du Conseil Guide pratique www.cibtp-raa.fr d’administration de la Caisse Auvergne.. Région Rhône Alpes c) Base Les salaires bruts (Cadre A de la déclaration papier) : Ils se définissent comme l’ensemble des éléments de rémunération du salarié acquis en contrepartie ou à l’occasion de son travail, aucune déduction à titre de précompte ou de frais professionnels (abattement de 10 %) ne pouvant être effectuée. Apprentis : C’est le salaire brut qui doit être déclaré (et non l’assiette forfaitaire). 4 Le tableau ci-après donne une synthèse des éléments à déclarer et non soumis à cotisation ‟ congés payés ‟ : RUBRIQUES DE PAIE A DÉCLARER SALAIRES Salaires ou appointements OUI Heures normales, supplémentaires, complémentaires, de nuit, de repos compensateur légal ou conventionnel, de recherche d’emploi, de casse-croûte, de délégation, etc. OUI Rémunérations congés naissance – mariage – décès OUI Jours fériés OUI Préavis payé effectué ou non effectué, indemnité compensatrice de préavis OUI Indemnités compensatrices suite à inaptitude professionnelle Rémunération, versée par l’employeur, due au bénéficiaire d’un CIF (congé individuel de formation assimilé à une période de travail effectif pour la détermination des droits à congés annuels) Allocations versées dans le cadre du droit individuel à la formation (DIF) accomplie en dehors du temps de travail Indemnités différentielles qui peuvent être versées à certains salariés en cas d’intempéries OUI Salaires maintenus bénévolement en cas de ralentissement d’activité OUI Prime : amplitude, ancienneté, bilan, fin de contrat à durée déterminée, assiduité, astreinte, béton, chantier, fin de chantier, chargement – déchargement, concasseur, dépannage, entretien et sécurité, fidélité, fonction, gardiennage, hauteur – échafaudage, non-accident, productivité, rapport, rendement, responsabilité, travaux pénibles, commissions sur ventes des commerciaux, danger, travaux insalubres, incommodes ou pénibles, etc. OUI NON OUI NON Prime d’outillage, de salissure (dans la limite des conventions collectives) Prime exceptionnelle, de fin d’année, 13ème mois, gratification OUI Chèques-vacances contributions employeur OUI Chèques-déjeuner au-delà de la part défiscalisable Contrepartie financière d’une clause de non concurrence OUI OUI Sommes attribuées aux salariés en exécution d’un accord d’intéressement (loi sur la participation) NON Sommes portées à la réserve spéciale de participation NON Sommes versées annuellement par l’employeur pour chaque salarié à un plan d’épargne d’entreprise, indemnisation CET NON Gratifications bénévoles versées à l’occasion d’un événement familial (mariage, décès, naissance) ou d’une distinction honorifique NON Compléments OUVRIERS , MP, AT et maternité dans la limite de 90 jours Compléments OUVRIERS Maladie dans la limite de 90 jours Compléments ETAM / CADRE Maladie, MP, AT dans la limite de 90 jours Compléments OUVRIERS / ETAM / CADRE Maladie, MP, AT au-delà de 90 jours Compléments non conventionnels ETAM / CADRE Maladie, MP, AT payés par accord d’entreprise OUI Compléments conventionnels ETAM / CADRE maternité OUI NON OUI NON OUI NON INDEMNITÉS CONVENTIONNELLES Indemnités de trajet NON Indemnités de transport, repas, panier NON INDEMNITÉS et AVANTAGES EN NATURE Indemnité de départ à la retraite Indemnité spécifique de rupture conventionnelle NON NON Indemnité de licenciement NON Assurance vie (capital décès) NON Avantages en nature qui subsistent pendant les congés : voiture, logement, micro-ordinateur, téléphone portable dans le cadre d’une utilisation privée du véhicule ou du matériel mis à la disposition permanente du salarié, NON Avantages en nature dont le salarié ne continuerait pas à jouir pendant la durée de son congé : nourriture, vêtement de travail, restaurant, logement OUI INDEMNITÉS HORS CHARGES SOCIALES Chômage-intempéries et chômage partiel NON Indemnités de grands déplacements NON Guide pratique www.cibtp-raa.fr 5 2. COTISATION "CHÔMAGE-INTEMPÉRIES" a) Définition Cette cotisation est due en application de la loi du 21 octobre 1946 et du décret du 11 décembre 1946 prévoyant l’indemnisation des salariés privés d’emploi en raison des intempéries. Depuis 1946, plusieurs textes sont intervenus pour modifier et compléter les dispositions initiales. Aujourd’hui, l’ensemble de ces dispositions figure aux articles L.5424-6 à 19 et D.5424-7 à 49 du Code du travail. A la différence du régime des congés payés, la gestion du risque est assurée par une Caisse nationale, l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP, et les taux de cotisations, fixés par arrêté ministériel, sont les mêmes pour toutes les entreprises, quelle que soit leur implantation géographique. Les Caisses Congés Intempéries BTP sont en quelque sorte les antennes régionales de la Caisse nationale et sont, à ce titre, plus particulièrement chargées de l’encaissement des cotisations, de l’enregistrement des arrêts de travail, de la vérification des périodes d’indemnisation et des opérations de remboursement des indemnités de chômage-intempéries. b) Assujettissement L’obligation d’affiliation au régime résulte de l’article D. 54247 du Code du travail et seules en sont exclues les entreprises de : fabrication de décors de théâtre, installation de chauffage central, de ventilation, de climatisation ou d’isolation, pose de linoléum, de lincrusta et autres revêtements plastiques et installations diverses dans les immeubles installation d’électricité dans les locaux d’habitation, magasins, bureaux, bâtiments, travaux d’installations thermiques industrielles, construction de chambres froides. c) Cas particuliers Les entreprises de chauffage central seul et d’électricité seule n’entrent pas, ainsi qu’il vient d’être dit, dans le champ d’application de l’article D. 5424-7 du Code du travail, mais celles qui exercent conjointement des activités de couverture, plomberie sont visées. Cependant, ces entreprises peuvent être dispensées de la cotisation " chômage intempéries " sur leur activité de chauffage central ou d’électricité si elles justifient d’une comptabilité distincte. Pour les entreprises du "groupe fer" (constructions métalliques, serrurerie), les activités de fabrication en atelier sont exclues des déclarations de salaires lorsqu’un contrôle est rendu possible par l’établissement d’une comptabilité distincte (lettre ministérielle du 08/06/1960). A défaut d’un tel contrôle, les entreprises du " groupe fer " doivent obligatoirement déclarer la totalité de leurs salaires. Activités "gros -œuvre" 330 Entr. de bâtiment et de travaux publics (s.a.i.), entr. générale de bâtiment. 331 Entr. de maçonnerie, de travaux en ciment, béton, béton armé pour le bâtiment, entr. de terrassement et de démolition pour le bâtiment. 332-1 Entr. de montage 332-11 (préfabriquées). de maisons en bois 333-1 Couverture en tous matériaux : ardoises, tuiles, bardeaux, carton, carton bitumé, cuivre, zinc, (zinguerie de bâtiment), chaume, paille, roseau. 333-6 Étanchéité : travaux de protection contre l’eau et tous autres fluides ; entr. de travaux de salubrité, de travaux sanitaires. 338 Construction métallique pour le bâtiment, les travaux publics et le Génie Civil (Fab. et pose associées ou pose seulement). 340 Entr. de travaux publics et de Génie Civil (y compris celles qui exercent accessoirement des activités de bâtiment) : entreprises de béton et de béton armé pour les travaux publics et le Génie Civil. 341 Terrassements, travaux ruraux et souterrains. 342 Travaux maritimes et fluviaux (sauf service des Ponts et chaussées). 343 Travaux de routes et d’aérodromes (sauf service des Ponts et chaussées). 344 Travaux de voies ferrées (sauf travaux exécutés par les entreprises de transport elles-mêmes). 345 Travaux urbains et travaux d’hygiène publique : réseaux de distribution. 346 Entr. de réseaux et de centrales électriques (sauf travaux exécutés par les entr. de distribution d’électricité elles-mêmes). 347 Entr. de pose de canalisations à grande distance (eau, gaz, hydrocarbures, etc.). 348-21 Constr. de cheminées d’usines en briques, maçonnerie de foyers de chaudières, ouvrages non dénommés ailleurs en maçonnerie réfractaire. d) Taux Il existe deux taux de cotisation, l’un pour les entreprises de gros-œuvre du bâtiment et les travaux publics, l’autre pour les entreprises de second-œuvre (décret du 28/06/1965, arrêtés des 13/07/1965 et du 11/08/1995). Entr. de charpente en bois. 349 Services extérieurs des Ponts et Chaussées (département) et services rattachés. Carrières à ciel ouvert extrayant des matériaux destinés au bâtiment et aux travaux publics et qui sont directement exploitées par les entreprises de bâtiment et de travaux publics. Guide pratique www.cibtp-raa.fr 6 Activités "second -œuvre" 331-12 Entr. de pose de carrelages, dallages et revêtements, mosaïques ; Entr. de parquets sans joints. 331-3 Entr. de plâtrerie : cloisons plafonnage, plafonds en plâtre. en plâtre, 332-2 Entreprises de fabrication à façon et pose de menuiserie de bâtiment, de replanissage et vernissage de parquets, de pose de parquets, de treillages et clôtures en bois, de jalousies, volets et persiennes, de mains courantes d’escaliers. 332-3 Entr. de charpente et de menuiserie associées. 333-2 Plomberie, installations sanitaires. 333-3 Entr. de couverture, plomberie (sans entreprises de chauffage). 333-4 Entr. de couverture, plomberie et chauffage. 333-5 Plomberie, installation d’électricité. de chauffage et 334 Serrurerie de bâtiment. Petite charpente en fer, menuiserie métallique, ferronnerie pour le bâtiment, clôtures métalliques. 335-0 Fumisterie de bâtiment, ramonage, installation de chauffage et production d’eau chaude. 335-1 Fumisterie de bâtiment. 335-3 Construction et entretien boulangerie en maçonnerie. de fours de 336-0 Peinture de Bâtiment, décoration. 336-1 Peinture, peinture de bâtiment : application d’enduits, entreprises d’ignifugation. 336-21 Pose de vitres, de glaces, de vitrines. 336-3 Peinture, plâtrerie, vitrerie (associées). 337-03 Pose d’enseignes, stores. Numéro dans la nomenclature Guide pratique www.cibtp-raa.fr Pour la 71ème campagne intempéries (1er avril 2016 au 31 mars 2017), les taux de cotisations sont fixés à 0.98 % pour le "gros-œuvre" et à 0,21 % pour le "second-œuvre". La répartition des activités classées "gros-œuvre" et de celles classées "second-œuvre" a été fixée par l’arrêté du 13/07/1965 par référence à la nomenclature des activités économiques du 09/04/1959 comme indiqué dans les tableaux ci-contre. La répartition des taux prend en compte l’évolution des poids respectifs du gros-œuvre et du second-œuvre dans le fonctionnement du régime intempéries. e) Base Les salaires "Sécurité sociale" (Cadre B de la déclaration) Ce sont les salaires déclarés à l’URSSAF ou à la MSA compte tenu d’une part, de l’abattement éventuel de 10 % pour frais professionnels et d’autre part, du plafond de "Sécurité sociale". En effet, en application des dispositions de l’article D. 5424-36 du Code du travail, la cotisation est assise sur l’ensemble des salaires plafonnés pris en compte pour le calcul des cotisations de sécurité sociale. Il n’est fait aucune distinction entre le personnel de chantier et celui qui travaille à l’abri (personnel de bureau, d’atelier, d’encadrement, etc.). Sont soumises à cotisation les rémunérations de toutes les catégories de personnel (Ouvriers, ETAM et Cadres) à l’exclusion des membres du personnel détaché à l’étranger. Apprentis : Entreprises inscrites au R.M. ou occupant 10 salariés au plus (apprentis non compris) : cotisation prise en charge par l’État, Entreprises non inscrites au R.M. et occupant plus de 10 salariés (apprentis non compris) : assiette forfaitaire (voir Domaine Adhérent chapitre II-9) f) Calcul de la cotisation L’exercice intempéries s’étend du 1er avril au 31 mars. La cotisation est calculée par la Caisse en déduisant des salaires déclarés un abattement dont le montant est fixé pour chaque exercice par arrêté ministériel et qui ne peut être inférieur à 8 000 fois le SMIC horaire. Pour l’exercice du 1er avril 2016 au 31 mars 2017, l’abattement est prévu à 76884 €. Cet abattement, qui a pour effet de dispenser de toute cotisation les petites entreprises, a été institué à la demande des organisations artisanales qui estimaient que la mise en chômage pour intempéries pouvait être évitée dans les petites entreprises qui occupent facilement leurs ouvriers à des travaux accessoires. Les employeurs ainsi exonérés de la cotisation restent tenus, en cas d’intempéries, de payer directement à leur personnel les indemnités prévues par la législation et ne peuvent, bien évidemment, bénéficier d’aucun remboursement. Ils doivent, cependant, adresser à la Caisse Congés Intempéries BTP les déclarations d’arrêt de travail dans les mêmes conditions que les entreprises qui peuvent prétendre à un remboursement. 7 Ces déclarations permettent à l’entreprise de justifier vis à vis des organismes sociaux qu’elle a versé une indemnité de chômage-intempéries exonérée des charges sociales ; elles permettent également à l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP de verser, sur les indemnités intempéries, les cotisations de congés payés et de retraite prévoyance (PRO BTP). Les instructions relatives à l’indemnisation des salariés en cas d’intempéries sont précisées dans le Guide Pratique du Chômage Intempéries consultable et téléchargeable sur notre site web. Net-intempéries BTP : la déclaration d’arrêt de travail et demande de remboursement peut être directement effectuée sur www.netentreprises.fr le site officiel des déclarations sociales. Guide du chômage intempéries consultable et téléchargeable sur notre site Internet Pour les entreprises qui ne possèdent pas d’accès Internet, des bordereaux de déclaration d’arrêt de travail et demande de remboursement sont adressés par la Caisse sur simple demande. g) Exemple de calcul de la cotisation de chômage-intempéries au taux grosœuvre Pour une entreprise dont les salaires sécurité sociale de l’exercice 01-04 au 31-03 sont les suivants : 2e trimestre ............................................... 42 587 € 3e trimestre ............................................... 38 921 € 4e trimestre ............................................... 40 773 € 1e trimestre ............................................... 41 952 € La cotisation est calculée de la façon suivante : 2e trimestre ................................................ 42 587 € (salaires inférieurs à l’abattement : pas de cotisation) 3. COTISATION « OPPBTP » (PRÉVENTION) L’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) est un organisme créé par la Profession et auquel sont obligatoirement affiliées toutes les entreprises. L’OPPBTP est spécialisé pour tous les problèmes d’hygiène et de sécurité au sein des entreprises, sa mission, exempte de tout rôle répressif, étant d’aider à l’observation des prescriptions relatives à la protection des travailleurs et de contribuer à l’amélioration des conditions de sécurité du travail. Pour l’accomplissement de cette mission, l’OPPBTP perçoit, par l’intermédiaire de la Caisse deux cotisations : a) Cotisation OPPBTP sur salaires Celle-ci est calculée au taux de 0,11 % sur les salaires bruts (voir Domaine Adhérent chapitre II-1-c) majorés de 13,14 %, directement par la Caisse, en application du décret du 04/07/1985. Apprentis : Assiette forfaitaire (voir Domaine Adhérent chapitre II-9) b) Cotisation OPPBTP sur les salaires des travailleurs temporaires Le décret n° 99884 du 18/10/1999 (JO du 20/10/1999), permet à l’OPPBTP, en plus de son financement traditionnel, de percevoir une cotisation de la part des entreprises adhérentes recourant à des travailleurs intérimaires, cotisation dont le recouvrement a été confié aux Caisses Congés Intempéries BTP. Cette cotisation est égale au produit Heures effectuées par les travailleurs intérimaires au regard de la période considérée x Salaire de référence x Taux, étant précisé que pour l’année 2016, le salaire de référence en vigueur est de 12,15 €uros et le taux de 0,11 % comme indiqué précédemment (arrêté du 16 décembre 1999 modifié par l’arrêté du 15 décembre 2015). Le nombre d’heures effectuées par les salariés concernés est celui qui figure sur les factures des entreprises de travail temporaire et il doit être porté sur la déclaration de salaires à la rubrique « OPPBTP INTERIM ». Les entreprises indiquent également l’effectif correspondant. 3e trimestre ............................................... 38 921 € c) Délégations régionales Total ......................................................... 81 508 € Puy de Dôme, Haute Loire et Cantal : OPPBTP- Résidence Gambetta - 50 Avenue Marx Dormoy 63000 Clermont Ferrand. A déduire abattement .......................... - 76884 € Base de calcul (taux gros œuvre)............................ 5260 € Cotisation 3e trimestre : 4624 € x 0.98 % = 45.32 € L’abattement de 76884 euros ayant été dépassé au cours du 3e trimestre, l’entreprise devra acquitter la cotisation "chômage-intempéries" sur la totalité de ses salaires sécurité sociale des 4ème trimestre et 1er trimestre. Lorsqu’une entreprise commence ou cesse d’exercer son activité au cours d’un exercice, l’abattement est réduit en proportion des périodes d’activité. Guide pratique www.cibtp-raa.fr Corrèze : OPPBTP - 4 Rue Marcel Pagnol 87100 Limoges. Aveyron : OPPBTP - Bâtiment C - 3 Chemin du Pigeonnier de la Cépière BP 53645 31100 Toulouse Cedex 1. Lozère : OPPBTP- Immeuble Fahrenheit Simone 34000 Montpellier. - 120 Avenue Nina 4. COTISATION PROFESSIONNELLE « FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT » Cette cotisation est due par les entreprises adhérentes à une organisation professionnelle départementale affiliée à la Fédération Française du Bâtiment (1) (FFB). Elle est calculée au taux de 0.60% sur l’assiette de la cotisation congés payés avec une assiette minimale de 24 000 euros par an. 8 5. COTISATION PROFESSIONNELLE « FÉDÉRATION NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS » Elle est perçue, à leur demande, auprès des entreprises de travaux publics au profit de la Fédération Nationale des Travaux Publics (1). Elle est calculée sur l’assiette de la cotisation congés payés au taux de 0,50 % et de 0,40% audelà de 2 000 000 € par année civile. Note : pour ces deux cotisations professionnelles (bâtiment et travaux publics), les entreprises ayant la double activité, bâtiment et travaux publics, doivent ventiler les salaires bruts et les effectifs relevant de chacune de ces deux activités. 6. COTISATIONS PROFESSIONNELLES DÉPARTEMENTALES FFB ET CAPEB Ces cotisations sont encaissées auprès des entreprises adhérentes à une fédération départementale d’entrepreneurs ou syndicats d’artisans (CAPEB) dont la liste figure ci-dessous. Elles sont appelées par la Caisse aux taux et aux conditions fixées par chacune des organisations concernées. L’assiette de ces cotisations est celle applicable pour le recouvrement de la cotisation congés payés. Entreprises du Puy de Dôme Cotisation professionnelle sur chiffre d’affaires hors taxe : les entreprises adhérentes à la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Puy de Dôme sont tenues de déclarer leur chiffre d’affaires dans les conditions définies par chaque fédération (vous reportez à leurs circulaires d’information respectives). 7. COTISATION PROFESSIONNELLE DE L’ACTION SOCIALE DU BTP (ASBTP) La Caisse est chargée de l’appel de la cotisation des entreprises adhérentes à l’organisme d’Action Sociale du BTP. Cette cotisation a pour assiette les salaires bruts. (1) IMPORTANT Il s’agit de cotisations liées à votre engagement auprès de l’organisation professionnelle ou de l’organisme de votre choix. Elles sont appelées par la Caisse et sont reversées à cette organisation pour lui permettre d’accomplir sa mission de défense et de promotion des intérêts de la profession. Ces cotisations sont dues en vertu des règles d’appartenance fixées par cette organisation. Toute contestation sur le principe ou le montant des cotisations appelées doit être réglée avec celle-ci, la Caisse ne jouant que le rôle d’un intermédiaire neutre dans le cadre du mandat de perception qui lui est conféré. AVEYRON CAPEB 12 52, avenue Maréchal Joffre 12000 RODEZ Tél. : 05.65.42.38.05 Télécopie : 05.65.42.96.95 [email protected] CANTAL Fédération départementale du bâtiment Cantal 15, avenue Georges Pompidou 15000 AURILLAC Tél. : 04.71.63.71.78 Télécopie : 04.71.63.90.46 [email protected] CAPEB 15 28, avenue Charles de Gaulle 15000 AURILLAC Tél. 04.71.48.41.38 Télécopie : 04.71.64.65.22 [email protected] CORREZE Fédération BTP 19 Immeuble Consulaire – Le Puy Pinçon Avenue du Dr Albert Schweitzer 19000 TULLE Tél. : 05.55.21.55.16 Télécopie : 05.55.21.55.18 [email protected] CAPEB 19 39, rue du 4 Septembre 19015 TULLE CEDEX Tél. : 05.55.26.59.91 Télécopie : 05.55.26.43.54 [email protected] FFBTP 43 17 Cours Victor Hugo 43000 LE PUY EN VELAY Tél. : 04.71.02.12.24 Télécopie : 04.71.09.33.06 [email protected] CAPEB 43 33, boulevard Président Bertrand 43000 LE PUY E VELAY Tél. : 04.71.09.11.68 Télécopie : 04.71.02.29.67 [email protected] Fédération du BTP Lozère 6 rue Gutenberg Maison du Bâtiment 48000 MENDE Tél. : 04.66.65.12.51 Télécopie : 04.66.65.31.34 [email protected] CAPEB 48 Maison des artisans 3 rue des Tourdres – ZAE du Causse d’Auge 48000 MENDE Tél. : 04.66.49.04.78 Télécopie : 04.66.49.33.18 [email protected] Fédération du bâtiment du Puy de Dôme 21, avenue Marx Dormoy 63037 CLERMONT-FERRAND CEDEX Tél. : 04.73.17.33.33 Télécopie : 04.73.17.33.30 [email protected] CAPEB 63 2 rue Félix Mézard BP 61 63019 CLERMONT-FERRAND CEDEX 2 Tél. : 04.73.25.71.71 Télécopie : 04.73.24.98.51 [email protected] PUY DE DOME Fédération du bâtiment et des TP de l’Aveyron 67 bis rue Béteille 12000 RODEZ Tél. : 05.65.68.08.35 Télécopie : 05.65.68.48.32 [email protected] HAUTELOIRE CAPEB LOZERE FFB Guide pratique www.cibtp-massifcentral.fr 9 8. TAXE D’APPRENTISSAGE, CONTRIBUTION SUPPLÉMENTAIRE À L’APPRENTISSAGE ET CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DE L’APPRENTISSAGE a) Organismes collecteurs Les Caisse Congés Intempéries BTP ont été agréées par CONSTRUCTYS pour la perception de la Taxe d’apprentissage. Les bordereaux et les paiements sont à adresser à la caisse pour le 28 février. b) Taux Taxe d’apprentissage : 0,68 %. Contribution supplémentaire à l’apprentissage : seules en sont redevables les entreprises de 250 salariés et plus dont l’effectif annuel moyen comporte moins de 5 % de salariés en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage et de jeunes accomplissant un volontariat international en entreprise (VIE) ou bénéficiant d’une convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE). Le taux de la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) est modulé de la façon suivante : 0,40% lorsque le pourcentage d’alternants est inférieur à 1% (0,60% pour les entreprises de 2 000 salariés et plus), 0,20% lorsque le pourcentage d’alternants est au moins égal à 1% et inférieur à 2% , 0,1% lorsque le pourcentage d’alternants est au moins égal à 2% et inférieur à 3%, ,05% lorsque le pourcentage d’alternants est au moins égal à 3% et inférieur à 4%, 0,05% lorsque le pourcentage d’alternants est au moins égal à 4% et inférieur à 5%, Si l’entreprise a un effectif de contrat d’apprentissage et de professionnalisation supérieur ou égal à 3% et qu’elle justifie d’une progression de 10% des dits contrats entre décembre 2014 et décembre 2015, elle est exonérée de la CSA. c) Base La base retenue est celle utilisée pour le calcul des cotisations de sécurité sociale du régime général. Conformément aux articles L. 242-1 et suivants du Code de la sécurité sociale, sont donc prises en compte pour le calcul de la taxe, toutes les sommes versées aux salariés en contrepartie ou à l’occasion du travail. Une majoration de 11,50 % (avis du Conseil d’Etat du 20/11/2013) est appliquée à cette base. Ce pourcentage représente forfaitairement les indemnités de congés payés versées par les Caisses Congés Intempéries BTP. 9. ASSIETTE FORFAITAIRE MENSUELLE DES APPRENTIS Les assiettes forfaitaires indiquées ci-dessous sont valables pour tout l’exercice 2016 quel que soit le montant effectif de la rémunération. Elles sont calculées selon la valeur du S.M.I.C au 1er janvier 2016 (soit 1466.65 € pour 151,67 heures). Cas général CAP/BP/BTS… Année supplémentaire : échec à l’examen ou fin de cycle Année d’apprentissage Moins de 18 ans Base forfaitaire mensuelle 18 à 20 ans Base forfaitaire mensuelle 21 ans et plus Base forfaitaire mensuelle % SMIC €uros % SMIC €uros %SMIC €uros 1ère année 14 205 30 440 42 616 2ème année 26 381 38 557 50 733 3ème année 42 616 54 792 67 983 Année supplémentaire pour préparer un diplôme connexe, une mention complémentaire ou prolongation d’un an pour les apprentis handicapés Après contrat de : 1 an 29 425 45 660 57 836 2 ans 41 601 53 777 65 953 3 ans 57 836 69 1012 82 1203 Remarque : il existe un barème particulier pour le bac pro (se renseigner auprès de votre organisation professionnelle). III. ÉTABLISSEMENT DES DÉCLARATIONS DE SALAIRES Les indemnités de congé payé des salariés devant être calculées sur la base des heures de travail et des salaires acquis durant la période de référence – 1er avril / 31 mars – les entreprises doivent obligatoirement nous déclarer les salaires effectivement gagnés par leurs salariés et non les salaires payés comme certaines d’entre elles le font avec leur caisse de sécurité sociale. Le décalage de paie n’est pas admis. Les déclarations de salaires (internet ou imprimés) sont personnalisées et indiquent clairement les cotisations auxquelles les entreprises sont assujetties. En règle générale, les adhérents n’ont que les renseignements suivants à porter : Cadre A : les salaires totaux bruts (voir Domaine Adhérent chapitre II-1-c) L’effectif total dont apprentis (Ouvriers, ETAM, Cadres) et l’effectif Apprentis au dernier jour du mois ou du trimestre. Guide pratique www.cibtp-raa.fr Cadre B : les salaires sécurité sociale c’est-à-dire les salaires plafonnés déclarés à l’URSSAF ou à la Mutualité Sociale Agricole (voir Domaine Adhérent chapitre II-2-e). Cadre C : le chiffre d’affaire du trimestre ou du mois pour les entreprises adhérentes aux Fédérations des départements concernés. Cadre D : le nombre de travailleurs temporaires et le nombre d’heures effectuées par le personnel concerné. Si une autre cotisation doit être calculée sur un montant de salaires différent des salaires bruts figurant en A ou des salaires sécurité sociale figurant en B, il y a lieu de demander à la Caisse l’ouverture d’une base spéciale et d’indiquer le motif de cette demande. 10 IV. DÉLAIS D’ENVOI DES DÉCLARATIONS ET DE PAIEMENT DES CCOTISATIONS 1. PÉRIODICITÉ DES DÉCLARATIONS DE SALAIRES La périodicité de déclaration est MENSUELLE. La déclaration des salaires doit être adressée à la Caisse dans les 45 jours suivant la fin du mois auquel elle se rapportent : Exemples : La déclaration de salaires de décembre 2015 doit nous parvenir avant le 15 février 2016. - La déclaration de salaires du mois de mars 2016 doit nous parvenir avant le 15 mai 2016. . 2. DÉLAIS DE PAIEMENT DES COTISATIONS Les cotisations doivent être réglées dans le délai de 45 jours suivant la fin du mois ou du mois auquel elles se rapportent. Le télérèglement permet à l’entreprise de programmer le paiement de ses cotisations dans ce délai. 3. PAIEMENT DES COTISATIONS En application de l’article 2 a du Règlement Intérieur de la caisse, les entreprises ont l’obligation d’adopter le Mode Déclaratif avec Paiement Associé. Cela signifie que les entreprises doivent – en une seule opération – compléter la déclaration, calculer les cotisations et procéder au règlement desdites cotisations. Le télérèglement en ligne est devenu l’outil indispensable permettant de répondre à cette obligation. Vous évitez ainsi des calculs fastidieux avec les risques d’erreurs que cela comporte et vous économisez les frais d’affranchissement. Les entreprises qui ne l’ont pas encore fait sont invitées à prendre contact avec la caisse pour demander une adhésion au télé-règlement. Elles pourront ainsi accéder à la fonction du télérèglement. Lorsque la Caisse procède à des régularisations sur le compte d’une entreprise – ajustements de la Déclaration Nominative Annuelle par exemple – les sommes dues peuvent être réglées directement sur le site Internet de la Caisse. Lors de la consultation du site Internet de la Caisse, l’adhérent visualise toujours la dernière situation de son compte. Lorsqu’une entreprise a fait l’objet d’une évaluation provisionnelle en cas de non-production de sa déclaration de salaires, l’adhérent peut corriger ladite déclaration directement sur notre site Internet et procéder, s’il y a lieu, au paiement des cotisations par télérèglement. Guide pratique www.cibtp-raa.fr Deux modes de transmission des déclarations de salaires et de télérèglement des cotisations sont proposés aux entreprises : Conseillé : Connexion sur notre site Internet www.cibtp-massifcentral.fr dans Vos services en ligne \ Adhérent \ Entreprises \ Déclarations de salaires \ sélectionner la déclaration à compléter. Contrairement à Net-entreprises, vous êtes connectés en temps réel à notre Caisse. Sur le site officiel de Net-entreprises www.net- entreprises.fr. Les déclarations de salaires et les télérèglements doivent être effectués simultanément au plus tard le dernier jour du mois suivant (ex : la déclaration du mois de mars doit être effectuée au plus tard le 30 Avril) et la date de valeur du télérèglement peut être fixée jusqu’au 45ème jour. 4. MAJORATIONS DE RETARD a) Les règles En application des dispositions de notre Règlement Intérieur (article 6), tout défaut de paiement des cotisations congés et chômage-intempéries dans les délais impartis par la caisse, expose l’adhérent au paiement de majorations de retard à raison de 1 % par mois de retard sur le montant des cotisations restant dues (taux fixé et révisé par le Conseil d’Administration de l’Union des Caisses de France du réseau Congés Intempéries BTP). Tout mois commencé étant pris pour un mois entier. b) Remise des intérêts de retard Remise automatique : Elle peut être accordée à un adhérent s’il régularise sa situation dans les 30 jours sous réserve que l’entreprise n’ai pas manqué à ses obligations de paiement dans les 12 mois précédent la défaillance (Article 7a du Règlement Intérieur). Remise gracieuse : l’adhérent doit motiver sa demande par écrit auprès de la Caisse. Il devra au préalable avoir régularisé le paiement de ses dettes de cotisations congés et chômage-intempéries dues à titre principal. 5. CONTENTIEUX Les adhérents qui n’ont pas acquitté leurs cotisations dans les 45 jours suivant le mois ou le trimestre échu reçoivent de la Caisse une relance les enjoignant de régulariser leur situation ; à défaut d’acquitter les cotisations réclamées, leur dossier est remis à notre service "contentieux". Tous les frais et honoraires exposés par la Caisse pour le recouvrement des cotisations sont à la charge de l’adhérent (article 6 du règlement intérieur). Conformément à l’article D. 3141-31 du Code du travail, lorsqu’un employeur est défaillant dans le paiement de ses cotisations, la Caisse verse l’indemnité de congés payés due aux salariés au prorata des périodes pour lesquelles les cotisations ont été payées, par rapport à l’ensemble de la période d’emploi accomplie pendant l’année de référence, sans que cela dégage l’employeur défaillant de l’obligation de payer à la Caisse l’ensemble des cotisations, majorations de retard et pénalités qui restent dues. Après régularisation de la situation de l’employeur, la Caisse verse au salarié le complément d’indemnité de congés payés dû, calculé suivant les mêmes principes. En cas de difficultés de trésorerie, la Caisse peut octroyer des délais de paiement. Pour ce faire, les entreprises sont invitées à contacter la Caisse. 11 V. TITRE EMPLOI SERVICE ENTREPRISE (TESE) Les entreprises utilisant le dispositif du TESE n’ont aucune déclaration à effectuer auprès de la Caisse. Si elles cessent d’utiliser ce dispositif et qu’elles emploient toujours du personnel, elles doivent en aviser immédiatement la Caisse qui va, ainsi, pouvoir personnaliser des déclarations de salaires et les envoyer à l’entreprise ou les mettre à disposition sur son site Internet. Les opérations d’émissions et d’encaissements de cotisations font l’objet d’un relevé de compte adressé à l’entreprise. Les entreprises pourront observer des décalages sans incidence entre émissions et encaissements. Le dispositif du TESE ne prend en compte que les cotisations CONGES et OPPBTP. A réception du relevé de compte, les entreprises n’ont à régler, le cas échéant, que les cotisations intempéries et professionnelles. Les cotisations CONGES et OPPBTP, bien qu’apparaissant sur les relevés de compte, ne sont pas à régler par l’entreprise VI. MARCHÉS PUBLICS – CERTIFICAT À PRODUIRE PAR LES EENTREPRISES Art. 43, 46.I-2° du Code des marchés publics, arrêté du 31/01/2003, article 8-4° de l’ordonnance du 06/06/2005 Par application de l’article 46 du Code des marchés publics, les entreprises candidates à un marché public doivent produire un certificat attestant le respect de leurs obligations relatives aux Congés Payés et au Chômage-Intempéries au 31 décembre de l’année précédente. Ainsi, pour obtenir la délivrance d’un certificat par la Caisse, l’entreprise soumise au régime mensuel devra avoir acquitté au 31 décembre de l’année précédente ses cotisations afférentes au mois d’octobre de cette même année. Une entreprise soumise au régime trimestriel devra avoir acquitté ses cotisations du 3ème trimestre. L’entreprise doit également avoir régularisé toutes les évaluations provisionnelles calculées par la Caisse en cas de non-production d’une déclaration de salaires. L’attestation est adressée chaque début d’année par la Caisse aux entreprises respectant les critères. L’original de ce certificat est valable pour toute l’année et aucun duplicata ne pourra être délivré. Pour les marchés autres que publics, la Caisse délivre des attestations aux entreprises, valables pour le trimestre en cours aux entreprises à jour de leurs cotisations exigibles à la date de leur demande. En conséquence, nous vous prions de nous préciser la destination des attestations demandées : certificat de l’article 46 du Codes marchés publics, attestation destinée à QUALIBAT, à un donneur d’ouvrages privés, à une compagnie d’assurances. VII. POUVOIR DE GESTION AUX CABINETS COMPTABLES Les entreprises peuvent donner un pouvoir de gestion à leur cabinet comptable pour qu’il puisse accéder à toutes les fonctionnalités de notre site Internet avec ou sans la fonction « Télérèglement ». Le pouvoir de gestion peut être donné par l’entreprise, directement en ligne sur notre site internet, en utilisant son propre mot de passe (menu « Identité de votre entreprise »/cliquer « Modifier les données »). Guide pratique www.cibtp-raa.fr 12 I. PÉRIODE DE RÉFÉRENCE ET TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF 1. PÉRIODE DE RÉFÉRENCE 2. TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF (Article R. 3141-3 du Code du travail) Ce sont les heures réellement payées selon l’horaire habituel de l’entreprise qui doivent être prises en considération pour déterminer la durée du congé. Les heures travaillées au-delà de cet horaire doivent être ajoutées. Les heures non travaillées doivent être déduites. Elle s’étend du 1er avril au 31 mars. C’est cette période qui est prise en compte pour le calcul du droit au congé. II. DURÉE DU CONGÉ 1. DURÉE DU CONGÉ – JOURS OUVRABLES (Articles L. 3141-3, 4 et 7 du Code du travail) Le salarié a droit à 2,5 jours ouvrables par mois de travail avec un maximum de 30 jours ouvrables. Ceux-ci se décomposent en 24 jours de congé principal et 6 jours de congés dits "5ème semaine". Sont assimilées à un mois de travail chaque tranche de 150 heures (article D. 3141-30 du Code du travail) ainsi que chaque période de 4 semaines ou de 24 jours ouvrables (article L. 3141-4 du Code du travail). Sont considérés comme jours ouvrables tous les jours de la semaine autres que les dimanches et jours fériés même lorsque l’horaire hebdomadaire de travail est réparti sur 5 jours (samedi ou lundi habituellement chômé). Lorsque le nombre de jours ouvrables ainsi calculé n’est pas un nombre entier, la durée du congé est portée au nombre entier immédiatement supérieur. Les salariés à temps partiel bénéficient des mêmes droits et avantages que ceux reconnus aux salariés à temps complet (art. L. 3123-11). 2. ABSENCES ASSIMILÉES À DU TRAVAIL EFFECTIF Les périodes limitées à une durée d’un an pendant lesquelles l’exécution du contrat de travail est suspendue pour cause d’accident du travail, de trajet ou de maladie professionnelle (indemnisées par la Sécurité sociale). La limite d’un an s’apprécie de date à date à partir de la date d’arrêt initial. b) Maladies non professionnelles des ETAM et des CADRES Les ETAM et les CADRES doivent justifier avoir, au cours de la période de référence, au moins 120 jours, calendaires, continus ou non, d’exécution effective du contrat de travail ou de périodes assimilées. Si le salarié ne justifie pas de 120 jours calendaires de travail, il n’est pas tenu compte des jours perdus pour maladie non professionnelle et les congés sont limités aux droits acquis par les jours de travail effectif (articles 5.1.4 de la CCN des ETAM et 4.1.4 de la CCN des CADRES). c) Congés de maternité Les périodes assimilées à du temps de travail effectif s’établissent à 16, 26, 34 ou 46 semaines selon le nombre d’enfants. En cas d’état pathologique résultant de la grossesse ou de l’accouchement, ces périodes peuvent être augmentées de 2 semaines avant la date présumée de l’accouchement et de 4 semaines après la date de celui-ci Selon le Code du travail, en particulier l’article L. 3141-5, et les conventions collectives, sont pris en compte pour la détermination de l’ouverture du droit à congé et pour la durée du congé au même titre que les périodes réellement travaillées, les temps d’absence liés aux motifs détaillés ci-après : Les périodes assimilées à du temps de travail effectif s’établissent à 11 jours calendaires consécutifs ou 18 jours consécutifs en cas de naissances multiples. a) Accidents du travail, de trajet ou maladies professionnelles (OUVRIERS,ETAM,CADRES) La durée est de 10, 18 ou 22 semaines selon le nombre d’enfants. Guide pratique www.cibtp-raa.fr d) Congés de paternité e) Congés d’adoption 13 f) Chômage-intempéries Les heures de chômage-intempéries sont prises en compte pour leurs 3/4. Ces heures doivent cependant figurer pour leur totalité sur le certificat de congé. g) Chômage partiel La durée des périodes de chômage partiel est prise en compte pour le calcul de la durée du congé et pour le calcul de l’indemnité de congé. Toutefois, elle n’est pas prise en compte pour l’ouverture du droit à la prime de vacances. 3. ABSENCES NON ASSIMILÉES À DU TRAVAIL EFFECTIF Ne sont pas prises en considération, pour déterminer la durée du congé, les heures non travaillées pour les motifs suivants : a) Maladies non professionnelles des ouvriers Ces heures sont cependant prises en considération pour l’attribution de la prime de vacances. b) Accidents du travail, de trajet et maladies professionnelles h) Formation professionnelle continue - Stages de formation inscrits au plan de formation de l’entreprise. Lorsqu’il s’agit de périodes d’arrêt situées au-delà d’un an. - Congé Individuel de Formation (CIF articles L. 6322-1 et 2 du Code du travail). c) Maladies non professionnelles des ETAM et des CADRES Durant ces stages, le salarié continue à être appointé par l’employeur et le temps consacré au stage est assimilé à un temps de travail effectif. Lorsque l’employeur est assujetti à la cotisation "Formation Continue", il doit se rapprocher de l’organisme paritaire dont il dépend pour une éventuelle prise en charge. Lorsque les conditions d’assimilation ne sont pas remplies (voir Domaine Congés Payés chapitre II-2-b) d) Préavis Lorsque l’inexécution du préavis est imputable au salarié (demande de dispense du salarié, refus d’exécution), le préavis n’est pas pris en compte tant pour l’ouverture du droit que pour le calcul de la durée du congé. i) Autres absences e) Indemnités compensatrices suite à inaptitude professionnelle Les absences pour congés non rémunérés en vue de favoriser la formation des cadres et animateurs pour la jeunesse ainsi que les absences pour congés de formation économique, sociale et syndicale. f) Heures indemnisées au titre du repos compensateur conventionnel j) Préavis Le préavis effectué ou non effectué suite à dispense de l’employeur. k) Le congé de l’année précédente effectivement pris Cette assimilation est directement effectuée par la Caisse lorsque les indemnités de congés ont été réglées par une caisse Congés Intempéries BTP. Remarque : les montants relatifs aux indemnités de congés réglées directement par l’entreprise ou le mandataire judiciaire dans le cadre des procédures collectives – redressements, liquidations judiciaires, procédures de sauvegarde – doivent être intégrés dans les salaires déclarés à la caisse. l) Les congés spéciaux Les congés spéciaux prévus par la loi et les conventions collectives tels que les jours fériés et les absences exceptionnelles pour événements familiaux. m) Les jours de congés attribués au titre de la loi sur la réduction du temps de travail n) Les heures indemnisées au titre du repos compensateur légal Guide pratique www.cibtp-raa.fr g) Droit Individuel à la Formation (DIF) Allocations versées dans le cadre du Droit Individuel à la Formation (DIF) accomplie en dehors du temps de travail. 4. NOMBRE DE JOURS DE CONGÉS ACQUIS Dans le cadre de l’harmonisation des règles de fonctionnement des caisses du réseau, une nouvelle grille d’attribution du nombre de jours a été mise en place depuis les congés 2013. Les jours de 5ème semaine sont dorénavant acquis NOMBRE NOMBRE CONGES 5EME seulement auD’HEURES dessus du 24ème jour ouvrable de congés TOTAL D’HEURES PRINCIPAL SEMAINE MINIMUM MAXIMUM ACQUIS ACQUISE 1 125 1 0 1 126 149 2 0 2 150 299 3 0 3 300 449 5 0 5 450 599 8 0 8 600 749 10 0 10 750 899 13 0 13 900 1049 15 0 15 1050 1199 18 0 18 1200 1349 20 0 20 1350 1499 23 0 23 1500 1649 24 1 25 1650 1799 24 4 28 1800 2500 24 6 30 14 III. CONGÉS PAR NATURE ET DATES DE PAIEMENT 1. CONGÉ PRINCIPAL La durée des congés pouvant être pris en une seule fois ne peut excéder 24 jours ouvrables. Ces 24 premiers jours ouvrables constituent le congé principal. Cas particuliers : l’article L. 3141-18 du Code du travail permet aux salariés "justifiant de contraintes géographiques particulières" de déroger individuellement aux règles qui précèdent. Ces salariés (travailleurs originaires des DOM - TOM, travailleurs étrangers prenant leurs vacances dans leur pays d’origine) peuvent ainsi prendre 5 semaines de congés d’affilée (congé principal et 5ème semaine). Le congé principal d’une durée supérieure à douze jours ouvrables peut être fractionné. Dans ce cas, une fraction doit être au moins de douze jours ouvrables continus compris entre deux jours de repos hebdomadaire (voir également § 4). RÈGLES DE PAIEMENT A compter de l’ouverture de la période de prise des congés (1er mai), la Caisse procède au paiement sélectif des différentes périodes de congés au fur et à mesure de leur prise effective jusqu’à épuisement des droits du salarié. Pour une période de vacances donnée, le salarié reçoit l’indemnité correspondante 10 jours avant la date fixée pour son départ. 2. JOURS DE CINQUIÈME SEMAINE La partie du congé excédant les 24 premiers jours ouvrables constitue la 5ème semaine, soit au maximum : 30 – 24 = 6. Ces jours peuvent être pris en tout ou partie selon des modalités fixées par accord entre l’employeur et les salariés, notamment sous forme de jours séparés pris entre le 1er mai et le 30 avril (par exemple pour un pont ou un jour d’absence pour convenance personnelle). Dans ce cas, 5 jours ouvrés sont assimilés à la 5ème semaine de congé, l’indemnité étant égale, pour ces 5 jours ouvrés, à 6 jours ouvrables de congé. Si aucun accord interne n’est intervenu dans l’entreprise, la 5ème semaine doit être prise en une seule fois, entre le 1er novembre et le 31 mars à une date fixée par l’employeur. Rappels Jours ouvrables : tous les jours de la semaine sauf les dimanches et les jours fériés ; en règle générale, il y a 6 jours ouvrables dans une semaine. Jours ouvrés : tous les jours de la semaine habituellement travaillés dans l’entreprise ; en règle générale, il y a 5 jours ouvrés si le samedi ou le lundi est chômé. RÈGLES DE PAIEMENT La 5ème semaine est payée dans les mêmes conditions que le congé principal, soit dix jours avant la date fixée pour le départ du salarié. L’indemnité du 6ème jour ouvrable est réglée en même temps que le 5ème jour ouvré (dernier jour isolé pris par le salarié). 3. JOURS SUPPLÉMENTAIRES D’ANCIENNETÉ (Code du travail et conventions collectives) Selon l’article L. 3141-8 du Code du travail, la durée du congé annuel peut être majorée en fonction de l’âge ou de l’ancienneté selon des modalités déterminées par convention ou accord collectif de travail. Les Conventions collectives du Bâtiment et des Travaux Publics ont défini ces modalités. Lorsqu'ils font l'objet d'une absence pour congé - ouvriers des entreprises appliquant la Convention Collective des Travaux Publics, ETAM et CADRES - ces jours de congés supplémentaires, sauf accord exprès de l'entreprise, seront pris entre le 1er mai et le 30 avril non accolé au congé principal et selon les nécessités de l’entreprise. a) Règles générales d’attribution La détermination de l’ancienneté est fonction des périodes de travail effectif accomplies par le salarié étant précisé que la durée des services s’apprécie à la fin de la période de référence quelle que soit la qualification des salariés (OUVRIERS, ETAM, CADRES). Les périodes pendant lesquelles le contrat de travail a été suspendu (accident du travail, maladie) sont considérées comme temps de travail effectif et prises en compte pour le calcul de l’ancienneté. La durée du congé parental d’éducation prévue à l’article L. 1225-47 du Code du travail est prise en compte pour moitié dans la détermination des avantages liés à l’ancienneté. En cas de modification dans la situation juridique de l’employeur, succession, vente, fusion, transformation, mise en société, l’ancienneté s’apprécie au jour de l’entrée dans l’entreprise d’origine (application de l’article L. 12241 du Code du travail). Jusqu’en février 1991, le service national légal entraînant la rupture du contrat de travail, la période pendant laquelle il est effectué n’est pas assimilée à un temps de travail effectif pour la détermination du droit à l’ancienneté. A partir de mars 1991, le service national suspend seulement le contrat de travail et la durée légale de ce service est donc prise en compte dans le calcul de l’ancienneté. L’indemnité afférente aux jours d’ancienneté est déterminée comme celle des jours de congé principal majorée éventuellement de la prime de vacances. b) Personnel "OUVRIERS" La Caisse verse aux ouvriers du Bâtiment et des Travaux Publics une indemnité d’un montant égal à 2 jours après 20 ans, 4 jours après 25 ans, 6 jours après 30 ans de services continus ou non dans la même entreprise à la fin de la période de référence. Ouvriers dépendant d’entreprises appliquant la Convention Collective du Bâtiment : l’indemnité est Guide pratique www.cibtp-raa.fr 15 accordée sous la forme d’une prime sans absence correspondante et elle est versée avec le congé principal. Ouvriers dépendant d’entreprises appliquant la Convention Collective des Travaux Publics : les jours supplémentaires d’ancienneté font l’objet d’une prise effective en cours d’année et sont réglés 10 jours avant le départ en congé du salarié. Prendre un minimum de jours de congé principal entre le 1er mai et le 30 avril Prendre un minimum de 15 jours ouvrables pour prétendre à 1 jour de fractionnement. Prendre un minimum de 18 jours ouvrables pour prétendre à 2 jours de fractionnement c) Personnel ETAM et CADRE Les conventions collectives des ETAM et des CADRES accordent des jours supplémentaires à prendre en fonction de l’ancienneté acquise, soit dans l’entreprise, soit dans la profession. b) Condition n° 2 Prendre un minimum de 2 semaines consécutives de congé principal entre le 1er mai et le 30 avril Les indemnités correspondantes sont versées 10 jours avant la date de départ en congé du salarié. Ancienneté acquise dans une seule entreprise : 2 jours si plus de 5 ans de présence dans l’entreprise à la fin de la période de référence, quels que soient les emplois successifs occupés, 3 jours si plus de 10 ans dans les mêmes conditions. Ancienneté acquise dans plusieurs entreprises : - 2 jours si plus de 10 ans de services à la fin de la période de référence dans une ou plusieurs entreprises relevant d’une Caisse Congés Intempéries BTP : en qualité d’ETAM ou de CADRE seulement si l’entreprise où se trouve le salarié dépend de la convention collective du bâtiment. Le temps passé dans la profession en qualité d’ouvrier n’est pas pris en considération, quels que soient les emplois successifs occupés si l’entreprise où se trouve le salarié dépend de la convention collective des travaux publics. - 3 jours si plus de 20 ans dans les mêmes conditions. Les ETAM du bâtiment doivent obligatoirement être présents au 31 mars de la période de référence pour bénéficier des jours supplémentaires d’ancienneté. Voir tableau récapitulatif chapitre X 4. JOURS SUPPLÉMENTAIRES DE FRACTIONNEMENT 4.1. Règles générales (Article L. 3141-18 et 19 du Code du travail) Seul le congé principal est pris en compte pour l’attribution des jours supplémentaires de fractionnement. Les jours de 5ème semaine et d’ancienneté ne sont pas pris en compte. Contrôle des entreprises en matière de fractionnement En cas de non-respect des règles relatives à l'attribution des jours supplémentaires de fractionnement, les entreprises devront rembourser à la Caisse la valeur des jours réglés à tort majorée des charges sociales évaluées à 38 %. Cette valeur sera augmentée d’une pénalité pouvant aller jusqu’à 50%. Trois conditions sont à réunir pour bénéficier de jours supplémentaires de fractionnement a) Condition n° 1 Guide pratique www.cibtp-raa.fr Deux semaines consécutives sont équivalentes à 12 jours ouvrables. Lorsque des jours fériés sont inclus dans cette période de 2 semaines, on considère que la condition n° 2 est remplie pour bénéficier des jours supplémentaires de fractionnement bien que le nombre de jours ouvrables soit de 11 ou 10 selon qu’il y a 1 ou 2 jours fériés dans la période. c) Condition n° 3 Prendre un minimum de 3 jours de congé principal entre le 1er novembre et le 30 avril Prendre de 3 à 5 jours pour ouvrir droit à 1 jour de fractionnement. Prendre 6 jours ou plus pour ouvrir droit à 2 jours de fractionnement. Lorsque la fraction de 2 semaines consécutives est prise après le 31 octobre, on considère, a fortiori, que la condition n° 3 des 3 à 6 jours pris entre le 1er novembre et le 30 avril est remplie. Les conditions 2 et 3 étant remplies, il faut, pour payer 1 ou 2 jours supplémentaires de fractionnement, que la condition 1 soit également remplie : Prendre en tout 15 jours de congé principal pour avoir droit à 1 jour de fractionnement, Prendre en tout 18 jours de congé principal pour avoir droit à 2 jours de fractionnement. Remarque : les congés pris par anticipation et les congés reportés après le 30 avril ne sont pas pris en compte pour l’ouverture du droit à jours supplémentaires de fractionnement. ATTENTION ! Les jours de semaine accolés à une fraction du congé principal sont considérés comme des jours de congé principal et pris en compte pour la détermination du droit à fractionnement. 5ème 4.2. Avertissement En raison de l’importance du coût des jours supplémentaires de fractionnement pour la profession du Bâtiment le Conseil d’administration considère que la « mutualisation » de ce coût ne doit bénéficier qu’aux adhérents qui respectent la législation sur les congés payés dont l’application relève de la responsabilité de l’employeur. Si l'employeur souhaite faire bénéficier ses salariés des jours supplémentaires de fractionnement sans respecter les règles légales, il lui appartient, dans ce cas de figure, de prendre lui-même à sa charge le coût supplémentaire de ces jours non payables par la Caisse. 16 signifie que la Caisse a défini un ordre de priorité dans la consommation des jours de congés : Contrôle des entreprises en matière de fractionnement En cas de non-respect des règles relatives à l'attribution des jours supplémentaires de fractionnement, les entreprises devront rembourser à la Caisse la valeur des jours réglés à tort majorée des charges sociales évaluées à 38 %. Cette valeur sera augmentée d’une pénalité pouvant aller jusqu’à 50%. FAMILLE Exemple : un salarié ETAM a 6 jours de congés à prendre en février, 3 au titre de l’ancienneté et 3 jours isolés au titre de la 5ème semaine. Il ne travaille pas le samedi et il arrête de travailler un vendredi soir. La semaine compte 5 jours ouvrés (travaillés) du lundi au vendredi ou 6 jours ouvrables du lundi au samedi. (Article L. 3141-9 du Code du travail) Mère de famille de moins de 21 ans Les femmes salariées de moins de 21 ans au 30 avril de l'année précédente bénéficient de deux jours de congés supplémentaires par enfant à charge. Ce congé est réduit à un jour si le congé légal est égal ou inférieur à six jours. Nous vous donnons ci-dessous deux répartitions possibles des jours de congés suivant l’algorithme choisi : Mère de famille de plus de 21 ans Remarque : pour l’application des deux dispositions précédentes, doit être considéré comme enfant à charge, l’enfant qui vit au foyer et qui est âgé de moins de quinze ans au 30 avril de l’année en cours. Se rapprocher de la Caisse si l’une des conditions décrites ci-dessus est remplie. PREMIER EXEMPLE : ALGORITHME : P A 5 F VE SA (Article L. 3164-9 du Code du travail) Quelle que soit leur ancienneté dans l’entreprise, les jeunes travailleurs et apprentis âgés de moins de 21 ans au 30 avril de l'année précédente ont droit, s’ils le demandent, à un congé de 30 jours ouvrables. Toutefois, ils ne perçoivent que l’indemnité déterminée en fonction du temps de travail accompli au cours de la période de référence et ne peuvent exiger aucune indemnité pour ces jours de congé supplémentaire. 7. DEUX EXEMPLES DE RÉPARTITION DES JOURS DE CONGÉS PAR NATURE – NOTIONS DE JOURS OUVRABLES ET JOURS OUVRÉS Sur une période de vacances, les jours de congés sont répartis par la Caisse suivant l’algorithme P 5 A F. Cela DI Dernie r jour de travail LU MA ME JE VE A A A 5 5 SA DI LU MA 5 Reprise du travail Commentaire : Les jours de 5ème semaine sont des jours ouvrés car pris isolément. Le dernier samedi de la période ne doit pas être considéré comme un jour de 5ème semaine. Le troisième jour de 5ème semaine est, par conséquent, pris le lundi suivant et la reprise du travail se fait le mardi. 6. CONGÉS DES JEUNES TRAVAILLEURS ET APPRENTIS P – congé principal 5 – congé de 5ème semaine A – congé d’ancienneté F – congé de fractionnement L’entreprise a, cependant, la possibilité de choisir son propre algorithme, par exemple P A 5 F. 5. CONGÉ SUPPLÉMENTAIRE DES MÈRES DE Les femmes salariées de plus de 21 ans au 30 avril de l’année précédente bénéficient de deux jours de congés supplémentaires par enfant à charge. Cependant, le droit total à congé – congé supplémentaire + congé annuel – est plafonné à trente jours ouvrables. En premier Ensuite Puis Enfin DEUXIÈME EXEMPLE : ALGORITHME: 5 A P F VE Dernier jour de travail SA DI LU 5 MA 5 ME 5 JE A VE A SA A DI LU Commentaire : Les jours d’ancienneté sont des jours ouvrables et le samedi peut être considéré comme un jour de congés payés. La reprise du travail se fait donc le lundi. Conclusion : Nous voyons ici que, selon l’algorithme choisi, la reprise du travail peut se faire le mardi dans le premier exemple, le lundi dans le deuxième exemple. Dans les deux cas, le salarié perçoit la même indemnité de congé. Par contre, dans le premier exemple, l’employeur déduit une journée de plus sur la paie du salarié. IV. CALCUL DE L’INDEMNITÉ Conformément aux dispositions du Code du travail, la détermination de l’indemnité de congé fait l’objet d’un double calcul, la formule la plus avantageuse pour le salarié étant retenue. la maladie professionnelle et dans la limite d’une durée d’un an pour tous les salariés (OUVRIERS, ETAM, 1. RÈGLE DU DIXIÈME CADRES) et de la maladie non professionnelle dans les Sont pris en compte (Article L. 3141-22 du Code du travail) limites fixées par les conventions collectives pour les ETAM et CADRES seulement et des congés de a) le salaire total brut sans aucun plafond ni abattement, maternité, paternité ou d’adoption. indiqué sur le ou les certificats de congés et c) les indemnités intempéries correspondant aux sommes déclarées pour le versement de la cotisation congés payés. d) l’indemnité de congé brute de l’année précédente b) le salaire perdu à l’occasion d’un éventuel arrêt au titre de l’accident du travail, d’accident de trajet et de Guide pratique www.cibtp-raa.fr MA Reprise du travail (congés effectivement pris). 17 2. RÈGLE « BÂTIMENT » (Article D. 3141-32 et 33 du Code du travail) 2.1. Définition L’indemnité est égale à SM x T x 1/10ème dans lequel : ─ SM = dernier salaire moyen normal avant le départ en congé (hors éléments variables). ─ T = temps de travail effectif (ou assimilé) effectué par l’intéressé au cours de la période de référence (1er avril au 31 mars). Ce calcul correspond : a) Pour les OUVRIERS A la formule SHM x Th x 1/10ème dans laquelle : SHM = dernier salaire horaire moyen normal obtenu en divisant le montant de la dernière paie normale et complète du salarié avant son départ en congé par le nombre d’heures payées correspondant. Voir paragraphe suivant. Th = nombre d’heures de travail effectif (ou assimilé) payées au cours de la période de référence (1er avril au 31 mars). IMPORTANT ! Pour les salariés "apprentis" ou titulaires d'un contrat de travail particulier (contrat de professionnalisation par exemple) nous vous demandons de nous faire parvenir la photocopie d'un bulletin de paie. b) Pour les ETAM et les CADRES A la formule SMN x Tm x 1/10ème dans laquelle : SMN = dernier salaire mensuel normal du mois précédant le départ en congé. Voir paragraphe suivant. Tm = nombre de mois de travail effectif (ou assimilé) payés au cours de la période de référence (1er avril au 31 mars). IMPORTANT ! Pour les salariés "apprentis" ou titulaires d'un contrat de travail particulier (contrat de professionnalisation par exemple) nous vous demandons de nous faire parvenir la photocopie d'un bulletin de paie. 2.2. Dernier salaire normal TAUX HORAIRE MOYEN DES OUVRIERS ET APPRENTIS Pour cette catégorie de personnel, le calcul de l’indemnité de congé s’effectue à partir du dernier taux horaire moyen égal au quotient : Brut de la dernière paie normale et complète Heures payées Définition de la dernière paie normale et complète : par dernière paie, il faut entendre la paie précédant immédiatement chaque période de congé et répondant aux critères suivants : - une paie est complète lorsque, pour la période s’y rapportant, le salarié a été rémunéré pour tous les jours habituellement travaillés dans l’entreprise, Sont exclues de la paie pour le calcul du salaire horaire moyen, les primes représentatives de frais, ainsi que celles relatives à des travaux non effectués au cours de la période se rapportant à la paie considérée. Il en est de même des primes et indemnités diverses dont le montant ou le nombre varie d’une paie à l’autre. C’est ainsi que doivent être exclus de la dernière paie : - les indemnités de panier, les repas, les petits et grands déplacements, - les primes de rendement, tâche, travail aux pièces... - les primes de salissure, d’outillage, de transport, de trajet, - les primes exceptionnelles accordées pour certains travaux particulièrement pénibles, incommodes ou nécessitant une habileté particulière, etc. Définition des heures payées : celles-ci correspondent aux heures comptabilisées au titre de l’horaire habituel de l’entreprise utilisé pour le calcul des salaires mensualisés. ATTENTION ! Pour la détermination du taux horaire moyen, seules les heures payées doivent être prises en considération. Les dispositions de la convention collective du Bâtiment définissant un taux horaire basé sur les heures travaillées du mois considéré pour le calcul des déductions (absences) sont ici inapplicables. SALAIRE MENSUEL DES ETAM ET CADRES Pour le personnel "ETAM et CADRE", c’est le salaire mensuel brut comprenant éventuellement la prime d’ancienneté, ainsi que les primes fixes et constantes qui doit être communiqué à la Caisse. Par contre, doivent être exclus, comme pour le personnel "OUVRIER", les majorations de salaires résultant d’un horaire exceptionnel, les primes ou indemnités représentatives de frais, ainsi que celles dont le montant ou le nombre varie d’une paie à l’autre (paniers, repas, indemnités de petits et grands déplacements...), les gratifications et les rappels de salaires ou de primes, etc. Pour les ETAM rémunérés à l’heure, procéder comme pour les ouvriers (voir ci-dessus). 3. PRIME DE VACANCES (Conventions collectives du Bâtiment et des Travaux Publics) La prime de vacances est égale à 30% de l’indemnité acquise, à raison de 2 jours ouvrables par mois ou tranche de 150 heures de travail avec un maximum de 24 jours ouvrables auxquels s’ajoutent, le cas échéant, les jours supplémentaires d’ancienneté et de fractionnement. La prime de vacances n’est donc pas due sur les jours acquis au titre de la 5ème semaine, c’est-à-dire à raison d’un demi-jour ouvrable par mois ou tranche de 150 heures, et sur le congé supplémentaire des mères de famille. L'attribution de la prime de vacances dépend du temps de travail effectif ou de périodes assimilées dans la Profession totalisé par le salarié au cours de la période de référence (1er avril - 31 mars). - une paie est normale lorsque les éléments qui la composent sont habituels dans leur nature et leur montant, et non occasionnels ou exceptionnels. Si, par exemple, l’horaire de travail se trouve relevé du fait de circonstances exceptionnelles, la paie correspondante ne peut être prise en considération pour le calcul du salaire horaire moyen. Guide pratique www.cibtp-raa.fr 18 a) Ouvriers travaillant dans les entreprises appliquant la Convention Collective du Bâtiment Depuis la mise en place de la loi sur les 35 heures, le nombre d’heures de travail nécessaire à l’attribution de la prime de vacances varie selon l’horaire de l’entreprise : Entreprises dont l’horaire est de 39 heures hebdomadaire : 1 675 heures de travail ou de périodes assimilées dans la Profession. Entreprises dont l’horaire est de 35 heures hebdomadaire : 1 503 heures de travail ou de périodes assimilées dans la Profession. b) Ouvriers travaillant dans les entreprises appliquant la Convention Collective des T.P. 1 200 heures de travail ou de périodes assimilées dans la Profession quel que soit l’horaire du salarié ( 35 ou 39 heures) c) ETAM et CADRES : 6 mois de présence dans la Profession. Remarque ! La prime de vacances est également attribuée aux salariés ne totalisant pas le temps de travail requis par suite de maladie non professionnelle. Voir tableau récapitulatif chapitre X. V. PRISE DES CONGÉS 1. PÉRIODE DE PRISE Celle-ci s’étend du 1er mai au 30 avril. 2. PRISE DES CONGÉS ET RESPONSABILITÉ DES EMPLOYEURS – – – – – maternité ou adoption, congé parental, congé sabbatique ou pour création d’entreprise, compte épargne temps (conditions particulières de report), accord collectif organisant un décompte annuel de la durée du travail, Sauf lorsqu'elle est versée sous forme d'indemnité compensatrice, l'indemnité de congé versée par la Caisse est inséparable de la prise effective du congé. Pour bénéficier de cette indemnité, le salarié doit cesser de travailler et ne peut cumuler indemnité et salaire. Compte tenu de ces obligations légales, toute demande de report de congé au-delà du 30 avril doit, par conséquent, être justifiée et co-signée par l’employeur et le salarié. Ce report ne peut aller au-delà de 8 mois (31 décembre). Il est précisé que les demandes de congés sont établies sous l'entière responsabilité des employeurs qui doivent, dans les meilleurs délais, informer la Caisse de tout changement dans les périodes de congés initialement déclarées auprès d'elle, et en cas de contrôle, justifier de l'exactitude des périodes de congés de leurs salariés. A titre dérogatoire, le report dont le motif est imputable à l’employeur – surcroît exceptionnel d’activité – est accepté. Il est également précisé que la responsabilité des employeurs est, notamment, susceptible d'être engagée lorsque l'un de leurs salariés est victime d'un accident du travail alors qu'il est officiellement déclaré en congé à la Caisse. Les congés peuvent être pris dès l’ouverture des droits (article L. 3141-12 du Code du travail). En outre, il est rappelé que la loi interdit, sous peine de sanctions, à un employeur d'occuper un salarié à des travaux rémunérés pendant ses périodes de vacances et à un salarié d'avoir une activité rémunérée pendant les mêmes périodes. En toute hypothèse, si à la suite d'informations erronées fournies par les employeurs, des indemnités sont versées à tort à leurs salariés, notamment au titre des jours supplémentaires de fractionnement, ils doivent immédiatement rembourser à la Caisse lesdites indemnités et les charges correspondantes évaluées au taux de 38%. 3. REPORT DES CONGÉS AU-DELÀ DU 30 AVRIL LES CONGES PAYES AYANT POUR OBJET DE GARANTIR UNE PERIODE ANNUELLE DE REPOS, NI L’EMPLOYEUR, NI LE SALARIE NE PEUVENT EN EXIGER LE REPORT SUR L’ANNEE SUIVANTE Des dérogations au caractère annuel des congés payés sont cependant prévues par la législation et le report est en effet possible dans les cas suivants : – accident du travail, – maladie professionnelle ou non professionnelle, Guide pratique www.cibtp-raa.fr 4. PRISE DE CONGÉS PAR ANTICIPATION La Caisse assure le paiement des congés par anticipation avant le 1er mai - sous réserve d’un accord exprès entre l’employeur et le salarié étant précisé que l’indemnité correspondante sera versée au prorata des périodes pour lesquelles les cotisations ont été payées par l’entreprise (article D. 3141-31 du Code du travail).Pour que la Caisse puisse procéder au calcul de l’ indemnité de congé, l’employeur doit joindre à sa demande les bulletins de paie du salarié depuis début avril. 5. RÈGLES RELATIVES À LA PÉRIODE DE PRISE DES CONGÉS Point de départ du congé Si le premier jour de congé est habituellement chômé (samedi ou lundi), cette première journée n’entre pas en ligne de compte pour la durée du congé et ce dernier ne commence à courir que du lundi ou mardi suivant. En revanche, si le départ en vacances se situe au cours d’une semaine (mercredi par exemple), le premier samedi (ou lundi) compte comme jour ouvrable. Incidence des jours fériés Sauf s’il tombe un dimanche, un jour férié inclus dans une période de congés est considéré comme non ouvrable et ne peut être décompté comme étant un jour de congé 19 payé. Il en est ainsi même lorsque le jour férié coïncide avec une journée habituellement chômée (samedi suivant ou lundi) dans l’entreprise. L’employeur peut décider de la fermeture de l’entreprise et ainsi donner congé à l’ensemble du personnel pour une même période. La Caisse n’assurant que le règlement des jours ouvrables du congé légal, il appartient à l’employeur d’indemniser ce jour férié dans la mesure où il se situe un jour qui aurait été normalement travaillé dans l’entreprise s’il n’y avait pas eu congé. Lorsque le nombre de jours de fermeture est supérieur au nombre de jours de congés d’un salarié (absence de droits ou droits incomplets), aucune indemnité destinée à compenser la perte de salaire n’est due. 7. SALARIÉS AYANT QUITTÉ L’ENTREPRISE Ordre des départs L’ordre des départs est fixé par l’employeur après avis le cas échéant des délégués du personnel, compte tenu de la situation de famille des bénéficiaires notamment des possibilités de congés du conjoint dans le secteur public et privé et de la durée de leurs services chez l’employeur. a) Les salariés qui cessent leur activité pour entrer dans une nouvelle entreprise du BTP continuent à prendre leurs congés dans la nouvelle entreprise. Les Caisses Congés Intempéries ont été créées pour garantir la portabilité du droit à congé en cas de changement d’employeur. Les conjoints travaillant dans la même entreprise ont droit à un congé simultané. Les conventions collectives précisent en outre que les dates des périodes de congés doivent être communiquées à chaque ayant droit au plus tard 2 mois avant son départ. b) Les salarié qui ont cessé leur activité ou qui ne travaillent plus dans le Bâtiment ou les Travaux Publics (retraité, créateur d’entreprise, licencié pour inaptitude professionnelle, travailleur temporaire hors BTP) doivent, pour obtenir immédiatement leur indemnité compensatrice de congé, adresser à la Caisse leur certificat de congé, signé par l’employeur et le salarié et un justificatif de leur nouvelle situation. En outre, les ayantsdroits des salariés décédés doivent fournir une attestation dévolutive successorale. La Caisse peut alors régler l’indemnité compensatrice de congé avant le 30 avril dans la mesure où l’entreprise est à jour de ses cotisations. c) Concernant les salariés au chômage et les salariés sous contrat de travail temporaire BTP (intérim), la Caisse maintient les droits à congé jusqu’au terme de la période légale de prise des congés (30 avril). Ceci permet, en effet, de préserver leur droit au repos en cas de reprise d’activité dans le BTP. Si le salarié n’a pas repris d’emploi dans le BTP, la Caisse procède au versement de l’indemnité compensatrice de congé dès le 30 avril sur justificatif. Les salariés inscrits à Pôle emploi et en situation sociale difficile peuvent malgré tout nous adresser une demande de dérogation pour obtenir un paiement anticipé de l’indemnité compensatrice de congé non pris. L’article L. 3141-16 du Code du travail dispose par ailleurs que sauf en cas de circonstances exceptionnelles l’ordre et les dates de départ fixés par l’employeur ne peuvent être modifiés dans le délai d’un mois avant la date prévue pour le départ. 6. PRISE DE CONGÉS ET AUTRES ÉVÉNEMENTS Prise de congés et maladie professionnelle ou non professionnelle, accident du travail, accident de trajet, maternité Lorsqu’un salarié se trouve dans l’impossibilité de prendre ses congés en raison d’un arrêt pour maladie professionnelle ou non professionnelle, accident du travail, accident de trajet ou maternité, les congés payés acquis doivent être reportés après la date de reprise du travail, même si la période de prise des congés est expirée. Par dérogation, le salarié malade pendant 12 mois consécutifs peut bénéficier d’une indemnité compensatrice sur demande conjointe de l’employeur et du salarié. Prise de congés et chômage-intempéries Si un salarié se trouve en chômage-intempéries le jour où il doit partir en congé, les indemnités d’intempéries lui sont dues jusqu’au dernier jour habituellement travaillé précédant son départ en congé. Si, à la fin de sa période de congé, son chantier est toujours en intempéries, les indemnités correspondantes lui sont dues à nouveau dès le premier jour de son retour. Prise de congés et événements familiaux Si le salarié est déjà en congé au moment de l’événement familial (mariage, décès, naissance), il ne peut prolonger son absence de la durée prévue pour le congé ni en obtenir le paiement (Article L 3142-1 du code du travail). Fermeture de l'entreprise pendant pour congés Guide pratique www.cibtp-raa.fr 8. MENTIONS RELATIVES AUX CONGÉS SUR LES BULLETINS DE PAIE En application de l’article R. 3243-1 du Code du travail, les employeurs doivent obligatoirement faire figurer sur les bulletins de paie les dates et durées des périodes de congés de leurs salariés. Pour éviter toutes contestations en cas de contrôle (notamment du fractionnement), les entreprises doivent indiquer sur ces documents outre les renseignements relatifs aux périodes de congés, la nature de tous les jours d’absence, accident, maladie, stage, jours de congés isolés, jours d’intempéries, etc. 20 VI. PAIEMENT DES CONGÉS ET CHARGES SOCIALES 1. MODE DE PAIEMENT DES INDEMNITÉS Suite aux nombreuses difficultés rencontrées avec le paiement par chèque (retards de courriers, falsifications, pertes, vols), les indemnités de congés sont désormais réglées exclusivement par virement bancaire. A cette fin, les salariés doivent transmettre à la Caisse un relevé d’identité bancaire (RIB, RIP, RICE). Lors d’un paiement par virement, le salarié doit compter sur un délai de l’ordre de 6 jours pour que son compte soit crédité. C’est ainsi qu’un paiement effectué fin décembre ne sera crédité qu’en début d’année suivante (voir « cumul imposable » paragraphe suivant). 2. ATTESTATION DE PAIEMENT TRANSMISE AUX SALARIÉS Il est recommandé aux salariés de conserver sans limitation de durée l’attestation de paiement jointe au titre de paiement. Pour effectuer leur déclaration de revenus, ils peuvent se reporter au cumul imposable figurant sur la dernière attestation de paiement de l’année civile concernée (ce renseignement est inscrit en bas à droite de l’attestation de paiement). Ces attestations sont téléchargeables sur le site internet de la Caisse Onglet Vos services en ligne \ Salariés (accès par numéro de sécurité sociale et par code confidentiel sur 4 chiffres figurant en haut à gauche de chaque attestation de paiement). 3. PRESCRIPTION Par application de l’article L. 3245-1 du Code du travail, relatif à la prescription des salaires, l’action en paiement des indemnités de congé se prescrit par 3 ans. 4. RETENUES À LA SOURCE SUR LES CONGÉS PAYÉS DES SALARIÉS RÉSIDANT À L’ÉTRANGER Par application des dispositions des articles 182 A et 1671 A du Code général des impôts, la Caisse est tenue d’opérer lors de chaque versement d’indemnités de congés payés à des personnes résidant à l’étranger (résidence fiscale) une retenue à la source au titre de l’impôt sur le revenu dû par le bénéficiaire des paiements Il appartient, en conséquence, aux employeurs de nous faire connaître le nom et l’adresse à l’étranger des salariés pour lesquels ils effectuent la retenue fiscale à la source. Ils sont seuls, en effet, à connaître le domicile fiscal des salariés et les obligations qui en découlent sur le plan de la retenue à la source. 5. CHARGES SOCIALES SUR LES INDEMNITÉS DE CONGÉS L’indemnité de congé a la nature juridique d’un salaire et supporte toutes les charges sociales et fiscales (patronales et salariales) afférentes aux salaires aux conditions et taux en vigueur, lesdites charges étant reversées par la Caisse Guide pratique www.cibtp-raa.fr aux organismes bénéficiaires indiqués dans le tableau ciaprès : COTISATIONS SECURITE SOCIALE et CHOMAGE Maladie, maternité, invalidité, décès - Vieillesse -Accident du travail – CSG- CRDS - Chômage RETRAITE ET PREVOYANCE DES OUVRIERS AGFF ORGANISMES URSSAF 4 rue Depailler La Pardieu 63054 CLERMONT-FERRAND PRO BTP 69531 ST CYR AU MONT D'OR 6. COTISATIONS DE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE ET DE PRÉVOYANCE SUR LES INDEMNITÉS DE CONGÉS PAYÉS DES ETAM ET CADRES Deux modes de déclaration et de versement des cotisations de retraite complémentaire et de prévoyance à PRO BTP sont en application, le Mode direct et le Mode déclaratif. C’est sur instruction de PRO BTP que la Caisse détermine le mode à appliquer à chaque entreprise. 6.1. Mode direct La Caisse Congés Intempéries BTP se charge de déclarer et payer directement à PRO BTP les cotisations de retraite complémentaire et de prévoyance – salariales et patronales – sur les indemnités de congés payés. Les entreprises qui cotisent à des régimes supplémentaires peuvent se rapprocher de leurs institutions de retraite complémentaire et de prévoyance afin d’organiser la procédure qui leur permettra de s’acquitter du supplément de cotisation non pris en charge par la Caisse Congés Intempéries BTP. 6.2. Mode déclaratif C’est le mode qui s’applique aux entreprises qui ne peuvent pas bénéficier du mode DIRECT. La Caisse n’effectue aucun précompte et ne verse aucune cotisation patronale au titre de ces cotisations sur les indemnités de congés payés réglées aux intéressés. Par conséquent, il appartient aux entreprises de procéder aux régularisations auprès de leurs Caisses de retraite complémentaire et prévoyance. Une convention est proposée par la Caisse aux entreprises employant des ETAM et des Cadres. A partir de la date de signature de cette convention, l’entreprise est automatiquement remboursée – crédit au compte de l’adhérent – des cotisations patronales de retraite prévoyance sans qu’elle ait à en faire la demande. Cette convention fixe les engagements réciproques de la Caisse et de l’entreprise : Tous les mois, la Caisse Congés Intempéries BTP adresse à ses adhérents, l’état nominatif avec indication du montant de sa participation. L’entreprise s’engage à intégrer dans sa comptabilité de salaires les indemnités de congés transmises par la Caisse et procéder à la régularisation des cotisations salariales et patronales de retraite complémentaire et de prévoyance. 21 Entreprises ayant signée la convention La Caisse adresse aux entreprises au fur et à mesure des règlements un état nominatif mensuel qui mentionne pour chaque salarié le montant brut de son indemnité, le montant après abattement éventuel de 10 %, le plafond sécurité sociale, etc. L’indemnité est systématiquement rattachée à l’employeur qui a autorisé l’absence pour congé. Lorsqu’aucune indemnité de congé n’a été versée au cours d’un mois, aucun état nominatif n’est adressé à l’entreprise Les entreprises peuvent ainsi effectuer les régularisations de cotisations de retraite prévoyance – salariales et patronales – sur les paies de leurs collaborateurs tout au long de l’année et au fur et à mesure des prises de congés. La Caisse : -communique, sur l’état nominatif, le montant de sa participation au paiement de la part patronale due au titre des indemnités de congés payés et calculée sur la base des taux de cotisations obligatoires des régimes de retraite et de prévoyance. - crédite le compte de l’entreprise du montant de sa participation. Entreprises n’ayant pas signée la convention Les entreprises qui n’ont pas signé de convention reçoivent un état nominatif annuel des montants versés, indiquant le montant de la participation de la Caisse au paiement de la part patronale. Les entreprises doivent procéder aux régularisations qui leur incombent et nous retournent un exemplaire de cet état, complété et signé A réception, la Caisse Congé Intempéries BTP crédite le compte de l’entreprise du montant de sa participation. CAS PARTICULIERS DES SALARIÉS ETAM ET CADRES QUI ONT QUITTÉ LA PROFESSION DU BTP ET QUI RECOIVENT UNE INDEMNITÉ COMPENSATRICE DE CONGÉS PAYÉS. Même si l’entreprise est en MODE DECLARATIF, c’est le MODE DIRECT qui s’applique sur les paiements effectués aux salariés ayant quitté la profession du BTP après une démission, un départ à la retraite ou préretraite, un licenciement ou en cas de décès. La Caisse verse à PRO BTP les cotisations de retraite et de prévoyance, part patronale et part salariale, calculées sur la base des taux obligatoires. PRO BTP leur ouvre un compte et les droits correspondants en matière de retraite (avec communication du nombre de points acquis) et de prévoyance. 6.3. Cotisation AGFF des ETAM et Cadres Selon un accord du 12/04/2001 de l’AGIRC-ARRCO, il a été défini que les cotisations AGFF (ASSOCIATION POUR LA GESTION DU FONDS DE FINANCEMENT) assises sur les indemnités versées par les Caisses Congés Intempéries BTP sont versées directement par ces dernières aux institutions de retraite du groupe PRO-BTP. En conséquence, lors de l’établissement de la déclaration à votre Caisse de retraite, il convient d’indiquer deux assiettes différentes : ─ celle des cotisations AGFF ne comportant que les salaires d’activité, ─ celle des cotisations de retraite complémentaire, comportant à la fois les salaires d’activité et les indemnités de congés payés. Les institutions non membres du Groupe PRO-BTP ont été informées qu'elles n’ont pas à recouvrer les cotisations AGFF assises sur les indemnités de congés payés auprès de leurs adhérents du BTP. 7. COTISATIONS DE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE ET DE PRÉVOYANCE SUR LES INDEMNITÉS DE CONGÉS PAYÉS DES OUVRIERS C’est le MODE DIRECT qui s’applique à cette catégorie de salariés. La Caisse Congés Intempéries BTP verse directement à PRO BTP les cotisations de retraite et de prévoyance afférentes aux indemnités de congés payés sur la base des taux minima obligatoires. Les entreprises qui cotisent à des régimes supplémentaires peuvent se rapprocher de leurs institutions de retraite complémentaire et de prévoyance afin d’organiser la procédure qui leur permettra de s’acquitter du supplément de cotisation non pris en charge par la Caisse Congés Intempéries BTP. Pour les ouvriers travaillant dans des entreprises affiliées à une institution de retraite et de prévoyance autre que PRO BTP, les cotisations – part patronale et part salariale – sont également versées à PRO BTP et ouvrent les droits correspondants au profit des intéressés (Instructions CNRO du 21/10/1968 et CNPO du 16/03/1972). 8. RÉGULARISATION ANNUELLE COTISATIONS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES NEUTRALISATION DES PÉRIODES DE CONGES PAYÉS INDEMNISÉES PAR UNE CAISSE ET DES PÉRIODES DE CHÔMAGE EN CAS D’INTEMPÉRIES (Décret du 24.03.72, modifié le 29.06.82 et article R. 24311 du Code de la sécurité sociale) La régularisation s'opère en cas d'embauche, de licenciement ou de départ volontaire au cours de l’année, en appliquant un plafond réduit. Le plafond est également réduit pour tenir compte des périodes d'absences pour congés payés, lorsque les indemnités correspondantes sont versées par une Caisse Congés Intempéries BTP et, également, en cas de périodes de chômage-intempéries, dûment constatées et indemnisées Le plafond à retenir en cas de mois incomplet, en raison de ces absences pour congés payés ou chômageintempéries, est calculé par l’addition d’autant de trentièmes du plafond mensuel que la période considérée comporte de jours ouvrables ou non ouvrables. L’entreprise n'a donc pas à tenir compte du montant de l'indemnité de congé versée par la Caisse Congés Intempéries BTP. La Caisse acquitte directement toutes les charges sociales légalement dues sur les indemnités de congés payés. Congés payés L’ACOSS a toujours considéré que le congé devait être effectivement pris pour que l’employeur puisse procéder à sa neutralisation. De plus, le plafond applicable à la période travaillée ne tient pas compte du dimanche ou jour férié constituant le début ou le terme de la période d’absence pour congés payés (Cassation sociale du 10 mars 1994 - arrêts N°1256 et 1258D). Guide pratique www.cibtp-massifcentral.fr 22 Chômage-intempéries Le plafond annuel est réduit d'autant de trentièmes du plafond mensuel que le nombre d’heures indemnisées représente de journées normales de travail. Lorsque la période indemnisée comprend au moins 5 jours consécutifs habituellement travaillés, on neutralisera également le samedi et le dimanche habituellement chômés. En cas de difficultés concernant l'application de cette régularisation annuelle, nous vous conseillons de contacter directement votre URSSAF. VII. LES CONGÉS 2016 1. LES DIFFÉRENTES FORMALITÉS POUR UN BON DÉROULEMENT DES CONGÉS Déclaration des « Entrées » et « Sorties » de personnel directement sur notre site Internet ou, à défaut, en utilisant les Fiches d’Embauche et de Débauche Toute l’année La Caisse enregistre les données du salarié, identité, NIR, métier, classification, etc. Entrées déclarées par l’employeur sur le Cela permet : site Internet dès l’embauche d’un salarié. -d’assurer le suivi des congés du salarié ((portabilité du droit) -d’adresser la carte BTP du salarié à l’entreprise d’alléger ultérieurement la charge de travail des entreprises (DNA). La Caisse édite un certificat de congé personnalisé au nom du salarié et l’adresse à Sorties déclarées par l’employeur sur le l’employeur. site Internet en cas de départ d’un L’employeur le signe et le remet à son salarié au moment de son départ de salarié. l’entreprise (obligation légale). L’employeur conserve une copie de ce document. Établissement de la DÉCLARATION NOMINATIVE ANNUELLE (DNA) directement sur notre site Internet ou, à défaut, en utilisant la DNA papier 1er au 30 avril 2016 L’employeur établit la DNA 2016 dont la période de référence s’étend du 1er avril 2015 au 31 mars 2016 Toute l’année en cas de cessation d’activité L’employeur établit la DNA 2017 dont la période de référence s’étend du 1er avril 2016 à la date de cessation. La Caisse personnalise et édite tous les certificats de congés sauf ceux qui l’ont déjà été (salariés ayant quitté l’entreprise) La Caisse adresse les certificats de congés à l’entreprise. Remise du CERTIFICAT DE CONGÉ au salarié et déclaration de la PREMIERE PÉRIODE DE CONGÉS sur notre site Internet er Le plus tôt possible L’employeur définit l’organisation des congés pour la période du 1 mai 2016 au 30 avril 2017 et peut les déclarer dès le mois de mai sur le site Internet de la Caisse. A partir du 1er mai 2016 – – L’employeur signe et remet le certificat de congé au salarié. L’employeur et le salarié vérifient les renseignements portés sur les certificats de congés (adresse et RIB) et prennent connaissance des messages. – Le salarié, ou l’employeur, adresse à la Caisse les documents manquants (attestations de la sécurité sociale relatives aux arrêts, accident, du travail, maternité, etc.), ainsi que les nouveaux RIB. – L’employeur déclare les périodes de congés de ses salariés un mois avant chaque départ : Sur le site Web de la Caisse Sur la demande de congé située au bas du certificat de congé si pas d’accès internet. IMPORTANT ! L’employeur peut déclarer et programmer plusieurs périodes de congés à la fois. L’employeur peut aussi à tout moment, modifier les données relatives à ses salariés directement sur le site Internet de la Caisse (ou par courrier si pas d’accès Internet) : modification des dates de congés, changement d’adresse, de classification. Adresser systématiquement un bulletin de paie : – en cas de changement de salaire ou de qualification – pour les apprentis. Important ! Le salarié qui a travaillé dans plusieurs entreprises du BTP au cours de la période de référence (1er avril 2015 – 31 mars 2016) doit grouper les certificats de congés qui lui ont été délivrés par ses différents employeurs et les adresser tous ensemble à la Caisse Congés Intempéries BTP de son dernier employeur au 31 mars 2016. Paiement par la Caisse : – 10 jours avant le départ en congé. Déclaration des périodes de congés directement sur notre site Internet Jusqu’au 30 avril 2017 Déclaration des différentes périodes de congés, directement sur notre site Internet, au fur et à mesure de leur programmation avant chaque départ en congé. Les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet peuvent utiliser le tableau récapitulatif des droits aux congés qui leur a été adressé par la caisse. L’envoi du complément des dates est effectué par l’entreprise avec l’accord du salarié. Elle doit apposer son cachet et sa signature. Adresser systématiquement un bulletin de paie en cas de changement de salaire ou de qualification. Paiement par la Caisse : – Guide pratique www.cibtp-raa.fr 10 jours avant le départ en congé. 23 2. DÉCLARATION DES ENTRÉES ET SORTIES DE PERSONNEL ENTREE D’UN SALARIE Les entreprises sont invitées à utiliser le Site Internet de la Caisse pour déclarer les embauches des salariés : Vos services en ligne Adhérent \ Onglet « Votre compte » \ Menu « Effectif » \ Cliquer sur « Déclaration de l’embauche d’un salarié » (possibilité d’enchainer sur le départ définitif du salarié). Vous pouvez également déclarer les changements d’adresse et les modifications de contrat des salariés. Les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet peuvent utiliser le document papier « FICHE D’EMBAUCHE ». La déclaration des mouvements de personnel permet d’alléger le travail des entreprises (DNA) et d’améliorer le suivi des congés, le cas échéant chez un nouvel employeur (sur le site Internet) CARTE BTP Les organisations professionnelles du BTP ont mis en place la Carte BTP pour lutter contre le travail illégal. L’enregistrement de l’embauche des salariés permet la délivrance de cette carte, la date de naissance est obligatoire. Elle est adressée à l’employeur qui la remet au salarié. SORTIE D’UN SALARIE Lorsqu’un salarié quitte une entreprise du bâtiment, pour quelque cause que ce soit, l’employeur doit obligatoirement lui remettre un certificat de congé justificatif de ses droits à congé (article D. 3141-9 du Code du travail). Les entreprises sont invitées à utiliser notre site Internet pour nous signaler au plus tôt le départ définitif d’un salarié : Vos services en ligne Adhérent \ Onglet « Votre compte » \ Menu « Effectif » \ Cliquer sur « Déclaration du départ définitif d’un salarié » Dès l’enregistrement du départ définitif du salarié, la Caisse adresse immédiatement le certificat de congé à l’entreprise, intégralement rempli. L’employeur n’a plus qu’à le remettre au salarié. Les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet peuvent utiliser le document papier « FICHE DE DEBAUCHE ». Attention ! ─ ─ Guide pratique www.cibtp-raa.fr La Caisse ne peut établir les certificats de congés que si toutes les rubriques sont complétées, notamment la période d’emploi, le temps de travail et le salaire total brut. La période d’emploi doit obligatoirement être comprise entre le 1er avril et le 31 mars. Les droits à congés acquis pour des périodes d’emploi postérieures au 31 mars 2015 ne pourront être exercés qu’à compter du 1er mai 2016 .. 24 3. DESCRIPTION DES CERTIFICATS ET DEMANDES DE CONGÉS Les employeurs doivent remettre un certificat de congé à chaque salarié pour le temps de travail accompli au cours de la période de référence des congés 2016, 1er avril 2015 au 31 mars 2016. L’employeur peut en conserver des photocopies comme justificatif et moyen de vérification. Le certificat de congé se présente de la façon suivante : Page de gauche : certificat de congé ─ Partie supérieure pré-remplie par la Caisse (identité du salarié, numéro de sécurité sociale, adresse, métier, qualification, temps, salaires, etc.) ─ Partie inférieure de couleur blanche demande de congé à compléter par l’employeur pour déclarer le premier départ en congé du salarié (procédure manuelle pour l’employeur qui n’a pas d’accès Internet). Les parties bleue et blanche ne doivent pas être séparées. Page de droite : toujours à conserver par le salarié - Partie supérieure de couleur grise : correspond au duplicata du certificat de congé - Partie inférieure de couleur blanche : messages destinés à l’employeur et au salarié AU VERSO : Modalités pratiques pour percevoir ses congés et documents à fournir en cas de départ de l’entreprise 4. UTILISATION DES CERTIFICATS DE CONGÉS DES SALARIÉS PRÉSENTS AU 31 MARS 2016 Il existe deux procédures, une procédure dématérialisée (site Internet de la Caisse) et une procédure manuelle pour les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet. a) L’employeur vérifie et corrige le cas échéant le certificat de congé. Il Indique la date de délivrance du certificat. b) L’employeur complète la demande de congé et photocopie l’ensemble pour en garder une copie. Plusieurs périodes de congés peuvent être programmées. c) L’employeur remet le certificat de congé (partie droite et gauche) au salarié un mois avant sa première période de congé. d) L’employeur et le salarié prennent connaissance, le cas échéant, des messages figurant sur la partie droite et peuvent corriger le certificat de congé. e) Le salarié adresse la partie gauche du certificat congé à la Caisse un mois avant la première période de congé, et conserve la partie droite comme justificatif. Il joint, si nécessaire, les documents demandés, attestations maladie, accident, maternité, nouveau RIB, etc. ; et communique son changement d’adresse éventuel. L’employeur peut effectuer l’envoi groupé des certificats (partie gauche) et des documents pour l’ensemble de ses salariés. f) L’employeur déclare les périodes de congés suivantes en utilisant les fiches navettes. Important ! Si le salarié a travaillé chez plusieurs employeurs au cours de la période du 1er avril 2015 au 31 mars 2016, il groupe tous les certificats de congés remis par ses différents employeurs et les adresse, tous ensemble, à la Caisse de son dernier employeur. 5. PAIEMENT ET JUSTIFICATIFS À FOURNIR EN CAS DE DÉPART OU DE SITUATION PARTICULIÈRE Rappels 4.1. Procédure dématérialisée (conseillée) Congés 2016 Congés 2017 C’est une procédure simplifiée qui permet de déclarer très rapidement les périodes de congés sur le site Internet sans qu’il soit nécessaire de retourner le certificat de congé à la Caisse. a) L’employeur et le salarié vérifient le certificat de congé et le signent. Certaines données peuvent être directement corrigées sur le site internet de la Caisse (voir paragraphe 6). b) L’employeur et le salarié prennent connaissance, le cas échéant, des messages figurant sur la partie droite. c) L’employeur remet la partie droite du certificat au salarié. Auparavant, il indique la date de délivrance et conserve la partie gauche. d) Le salarié ou, l’employeur, adresse rapidement à la Caisse les documents demandés, attestations maladie, accident, maternité, nouveau RIB, etc. ; en signalant les changements d’adresse. e) Le salarié conserve la partie droite du certificat de congé. Il n’a pas à l’adresser à la Caisse. f) L’employeur déclare les différentes périodes de congés directement sur le site Internet de la Caisse. Plusieurs périodes peuvent ainsi être déclarées à la fois. 4.2. Procédure manuelle pour les entreprises qui n’ont pas d’accès Internet Période de référence Période de prise des congés 1er avril 2015 au 31 mars 2016 1er mai 2016 au 30 avril 2017 1er avril 2016 au 31 mars 2017 1er mai 2017 au 30 avril 2018 a) Changement d’employeur dans le BTP : le salarié continue à prendre ses congés chez le nouvel employeur. Remarque : en cas d’embauche en fin de période de prise des congés (avril 2016 pour les congés 2017) ou de surcroit de travail exceptionnel, le report du congé au-delà du 30 avril 2017 est accepté à titre dérogatoire. Le justificatif de report à fournir doit être co-signé par l’employeur et le salarié. b) Départ volontaire accompagné d’un changement d’activité (non BTP), retraite, licenciement pour inaptitude professionnelle, créateur d’entreprise : Paiement immédiat (solde de 2016 et 2017) Justificatifs : contrat de travail dans la nouvelle entreprise non BTP, justificatif retraite, justificatif inaptitude professionnelle, inscription RCS ou RM. c) Intérimaire (embauche dans une entreprise de travail temporaire du BTP) : Paiement : 30 avril 2017 pour les jours restants au titre de 2016 Paiement : 30 avril 2018 pour les congés 2017 Guide pratique www.cibtp-massifcentral.fr 25 d) En effet, le droit à congé est maintenu jusqu’à la fin de la période de prise (30 avril) pour assurer un repos effectif en cas de reprise dans une entreprise de BTP. Justificatif : contrat de mission intérim. Pour répondre à des besoins statistiques et aux normalisations administratives, des référentiels ont été élaborés par les organisations professionnelles pour la codification du métier et de la classification (qualification) des salariés. Demandeur d’emploi (chômage) : Paiement : 1er mai 2016 pour les congés 2016 Ces codifications doivent être utilisées sur notre site internet, lors de la saisie des embauches, des DNA, des DADSU N4DS et sur les différents documents papier de la Caisse si l’entreprise n’a pas d‘accès internet. Paiement : 1er mai 2017 pour les congés 2017 Justificatif : bulletin d’inscription à emploi Pôle Néanmoins, en cas de chômage et de situation sociale difficile, la Caisse peut procéder au paiement immédiat de l’indemnité compensatrice de congé à titre dérogatoire (congés 2016 et 2017). Le salarié doit adresser le justificatif de Pôle emploi et une lettre manuscrite indiquant sa situation. e) Maladie, accident, maternité : Paiement : il est rappelé que le congé doit être reporté après l’arrêt et peut s’exercer au-delà du 30 avril (dans la limite de 8 mois, c’est-à-dire jusqu’en décembre 2017 pour les congés 2016. Le paiement intervient alors 10 jours avant la prise du congé. Toutefois, lorsque l’arrêt se prolonge plus de 12 mois, la Caisse peut procéder sur demande de l’entreprise et du salarié au paiement d’une indemnité compensatrice de congé (sans prise effective). Justificatif : sociale. attestations de la sécurité 6. MISE À JOUR DES CONTRATS DES SALARIÉS L’employeur doit signaler à la Caisse les différentes évolutions des contrats des salariés, collège, qualification, dernier salaire horaire ou mensuel moyen, abattement de 10%, etc. Ces évolutions sont à déclarer sur le site Internet de la Caisse (par courrier si pas d’accès Internet). Il est important, chaque fois, de préciser la date d’effet de ces modifications. Il convient d’être particulièrement attentif aux changements tels que le passage d’Apprenti à Ouvrier, Ouvrier à ETAM ou Cadre, Cadre à Dirigeant, etc. Un bulletin de paie doit être adressé à la Caisse pour les apprentis et les salariés sous contrat de professionnalisation. Les employeurs peuvent, à tout moment et en temps réel, vérifier les données enregistrées pour leurs salariés sur notre site Internet. Pour vérifier les données relatives à l’ancienneté dans l’entreprise ou la Profession, se conformer aux instructions qui sont données au paragraphe 7.3 rubriques 6 et 7. 7. LES RUBRIQUES DU CERTIFICAT DE CONGÉ Table des Métiers Les codifications relatives aux métiers des salariés figurent dans la Table des Métiers (voir chapitres VIII et IX) composée de deux domaines respectivement applicables au Bâtiment d’une part et aux Travaux Publics d’autre part. Référentiel Bâtiment : il comprend 78 métiers dont la codification est alpha numérique sur cinq positions. Le premier caractère est alphabétique et permet d’identifier immédiatement le statut concerné : A ouvrier B employé C technicien et agent de maîtrise D ingénieur et cadre Référentiel Travaux Publics : il comprend 26 codes alphabétiques. Table des classifications La Table des classifications (ou qualifications) – voir chapitres VIII et IX – reprend les codes issus des conventions collectives, relatifs à la classification du salarié : - BATIMENT : CCN des ouvriers du 8 octobre 1990, applicable à compter du 1er mai 1991 (arrêtés d'extension des 8 et 12 février 1991) ; CCN des ETAM du 12 juillet 2006 (arrêté d’extension du 5 juin 2007) ; CCN des Cadres du 1er juin 2004. - TRAVAUX PUBLICS : CCN des ouvriers du 15 décembre 1992, applicable depuis le 1er juin 1993 (arrêté d'extension du 27 mai 1993). Il doit y avoir cohérence absolue entre métier, classification et régime de retraite prévoyance Pour le bâtiment : - Rubrique A: métiers relevant de la convention collective des Ouvriers - Rubriques B et C: métiers relevant de la convention collective des ETAM - Rubrique D: métiers relevant de la convention collective des Cadres Cas particuliers Métiers ETAM B000 (agent de gardiennage) et B0005 (agent de nettoyage) : Les personnels ETAM de nettoyage gardiennage sont obligatoirement traités des ouvriers en matière de complémentaire et de prévoyance (Titre CCN des ETAM). et de comme retraite VI de la Classification ETAMH : tout ETAM bénéficiant de la position H est obligatoirement traité comme un cadre en matière de retraite complémentaire et de prévoyance (Titre VI – articles 6.1 et 2 de la CCN des ETAM). Classification d’un apprenti : OE1 si ouvrier, ETAMA si ETAM. 7.1. Codification du métier individuel et de la classification du salarié Guide pratique www.cibtp-raa.fr 26 Il importe, aussi, de bien classification, exemples : préciser le niveau de - le préavis effectué ou non effectué suite à dispense de l‘employeur, - les congés spéciaux accordés par les conventions collectives (absences exceptionnelles pour - événements familiaux), - les jours fériés payés prévus par les accords nationaux, - les jours de congés attribués au titre de la loi sur la réduction du temps de travail, - les stages de formation continue, lorsqu’ils n’ont pas donné lieu à réduction des appointements, - le repos compensateur légal ETAMA, ETAMB, ETAMC pour les ETAM du bâtiment, A, B11, D pour les cadres du bâtiment. 7.2. Temps de travail du salarié Personnel apprentis) horaire ou mensualisé (ouvriers et Se trouvent par contre exclus : Pour cette catégorie de personnel qui ne comprend généralement que les ouvriers et les apprentis, vous devez toujours indiquer à cette rubrique le nombre d’heures de travail réellement payées selon l’horaire de référence choisi, compte tenu des heures supplémentaires à ajouter et des heures non travaillées à déduire. - Personnel à salaire mensuel fixe (ETAM et Cadres) - Pour cette catégorie de personnel rémunéré sur la base d’un salaire mensuel fixe et ne comprenant généralement que les seuls ETAM et Cadres, vous devez indiquer le nombre de mois (et de jours pour les mois incomplets) de travail. Les fractions de mois doivent être décomptées en centièmes. Exemple : pour un ETAM qui a régulièrement travaillé dans votre entreprise du 2 mai au 7 octobre, porter 5,23. Si ce même ETAM s’est absenté 3 jours par suite de maladie, indiquer 5,13. - les périodes de congés payés de l’année précédente, les périodes de chômage intempéries. Ces temps sont directement pris en compte par la Caisse, les absences pour accident du travail, accident de trajet, maternité, maladie professionnelle ou non professionnelle, les absences pour convenance personnelle (absences sans solde des salariés qui n’ont pas eu droit à un congé l’année précédente), les absences pour cessation collective du travail, le chômage partiel (avec fermeture de l’entreprise), les stages non rémunérés par l’employeur, le repos compensateur conventionnel, le préavis non effectué lorsque son inexécution est imputable au salarié. Sont compris dans le temps de travail : 7.3. Récapitulatif général des rubriques du certificat de congé Ces rubriques sont à vérifier et à compléter si nécessaire. 1 2 4 3 5 9 10 11 6 7 8 12 13 14 15 16 17 19 20 18 21 22 23 1 24 Guide pratique www.cibtp-raa.fr 27 1 Raison sociale et numéro d'adhérent de l’entreprise. 2 ATTENTION ! La transcription très exacte du numéro de sécurité sociale (n° + clé) est importante. C’est en effet sur ce numéro que sont mises en mémoire toutes les indemnités de congés versées par nos soins, ainsi que les déclarations aux organismes sociaux notamment en matière d’assurance vieillesse. Pour les salariés qui n’ont pas encore reçu leur numéro de sécurité sociale, indiquer obligatoirement leurs date, lieu et département ou pays de naissance. Adresser à la Caisse la photocopie d’une pièce d'identité (carte d’identité, passeport, permis de conduire ou carte de séjour.) 3 Nom, prénom et adresse. 4 Nom de naissance pour les femmes mariées. 5 Nationalité du salarié en clair ou en utilisant les codes indiqués au chapitre XII. 6 Ancienneté acquise dans une seule entreprise (Ouvriers, ETAM, Cadres) Nombre d’années entières d’ancienneté dans l’entreprise au 31 mars ou à la date de départ du salarié. La durée légale du service national n’est pas prise en compte lorsqu’il a été effectué avant le 1er mars 1981. Avant cette date, il n’est pas assimilé à un temps de travail effectif pour l’appréciation du droit à l’ancienneté. 7 Ancienneté acquise dans plusieurs entreprises (ETAM, CADRES) Nombre d’années d’ancienneté dans plusieurs entreprises du Bâtiment ou des Travaux Publics au 31 mars ou à la date de départ du salarié de l’entreprise, en qualité d’ETAM ou de CADRE seulement si l’entreprise où se trouve le salarié dépend de la convention collective du bâtiment, - quels que soient les emplois successifs occupés si l’entreprise où se trouve le salarié dépend de la convention collective des travaux publics. 8 Caisse de retraite complémentaire 9 Oui si le salarié bénéficie de l’abattement de 10 % pour les frais professionnels des personnes non sédentaires 10 Une croix (X) si le salarié ne cotise pas à l’Assurance chômage. 11 Se reporter à nos instructions chapitre VII-7.1 et aux tables des classifications / métiers, chapitres VIII et IX. 12 Période de travail : elle doit toujours être comprise dans les limites de la période de référence 1er avril – 31 mars. 13 Temps de travail du salarié : se reporter au chapitre VII-7.2. 14 Vous devez évaluer le temps de travail perdu par suite d’accident du travail, accident de trajet, maladie professionnelle, maternité, paternité, maladie non professionnelle et chômage partiel. Ces périodes d’arrêt de travail doivent toujours être justifiées par le décompte des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale (décomptes à adresser à la Caisse) si elles n’ont pas été déjà saisies sur le site de la caisse par l’entreprise. Attention ! Les périodes d’accident du travail et de maladie professionnelle sont assimilées à un temps de travail effectif pour le calcul du congé annuel, dans la limite d’une durée maximum d’un an. 15 16 19 OUVRIERS ET APPRENTIS : ce temps est déterminé en heures, en fonction de l’horaire de l’entreprise au moment de l’arrêt de travail du salarié. Exemple : si l’horaire hebdomadaire de l’entreprise est de 35 heures sur cinq jours, vous devez indiquer pour une semaine de maladie : 35 heures. ETAM et CADRES : le temps de travail perdu doit être exprimé en mois et jours, les fractions de mois étant décomptées en centièmes 18 INTEMPÉRIES : les renseignements de cette rubrique doivent correspondre très exactement à ceux qui figurent sur les déclarations d’arrêt de chômage-intempéries déclarées à la Caisse. Mentionner pour la période d’emploi indiquée à la rubrique 12 : le nombre total (et non les 3/4) des heures indemnisées, c’est-à-dire après déduction du délai de carence, le montant des indemnités de chômage-intempéries correspondantes. Le nombre des heures indemnisées doit être arrondi à l’unité ; le montant des indemnités de chômage-intempéries doit être arrondi à l’euro le plus proche. 19 Maladie non professionnelle : voir les rubriques 14 et suivantes. 17 Indiquer les salaires bruts gagnés par le salarié au cours de la période d’emploi indiquée à la rubrique 12. Sont notamment à inclure : Compléments conventionnels MNP, MP, AT dans la limite de 90 jours ETAM / CADRE Compléments non conventionnels MNP, MP, AT payés par accord d’entreprise ETAM / CADRE Compléments conventionnels maternité ETAM / CADRE 20 Ne sont pas pris en compte : Remboursements de dépenses Indemnités de petits déplacements (transport, trajet, repas, panier) Indemnités de chômage intempéries et de chômage partiel Compléments conventionnels MNP, MP, AT et maternité Compléments accident de trajet Compléments MNP, MP, AT au-delà de 90 jours Ouvriers Ouvriers / ETAM / CADRE ETAM / CADRE Pour plus de précisions, se reporter au chapitre II du « Domaine Adhérent » 21 Indiquer tout changement d’horaire individuel hebdomadaire du salarié en précisant la date d’effet. 22 Indiquer s’il y a lieu la date du départ définitif de l’entreprise, en précisant le motif : licenciement, démission, fin de CDD, retraite ou décès. 23 Date de délivrance du certificat. 24 Apposer le cachet de l’entreprise et signer. Guide pratique www.cibtp-raa.fr 28 VIII. TABLES DES MÉTIERS ET CLASSIFICATIONS DU BÂTIMENT MÉTIERS DU BÂTIMENT MÉTIERS DES OUVRIERS DU BÂTIMENT Code Agenceur A0000 Carreleur A0005 Charpentier bois A0010 Charpentier métallique A0015 Conducteur de grue A0020 Conducteur d’engins Constructeur de sols industriels Couvreur A0025 A0030 A0035 Dépanneur équipements techniques Électricien A0040 A0045 Enduiseur façadier Étancheur A0050 A0055 Frigoriste A0060 Installateur chauffage, climatisation, ventilation Installateur sanitaire A0065 A0070 Maçon bancheur Maçon briqueteur A0075 A0080 Maçon coffreur Maçon autre A0085 A0090 Menuisier fabriquant Menuisier poseur Menuisier autre A0095 A0100 A0105 Métallier Monteur d’échafaudage Monteur en isolation thermique industrielle A0110 A0115 A0120 Monteur levageur Monteur poseur techniverrier A0125 A0130 Peintre décorateur A0135 Peintre ravaleur Peintre autre Plâtrier plaquiste Plâtrier staffeur Préparateur en démolition Ramoneur - fumiste Serrurier Solier moquettiste A0140 A0145 A0150 A0155 A0160 A0165 A0170 A0175 Storiste Tailleur de pierre Conducteur de véhicules Ouvrier (métier ne figurant pas dans la table) A0180 A0185 A0190 A0099 MÉTIERS DES EMPLOYÉS DU BÂTIMENT Code Agent de gardiennage Attention ! ETAM cotisant aux Caisses de retraite prévoyance des ouvriers Agent de nettoyage Aide comptable Comptable Secrétaire Secrétaire de direction Employé (métier ne figurant pas dans la table) B0000 B0005 B0010 B0015 B0020 B0025 B0099 MÉTIERS DES TECHNICIENS ET AGENTS DE MAITRISE DU BÂTIMENT Code Acheteur Aide conducteur de travaux Assistant chef de chantier Chef d’atelier Chef de chantier Commis Conducteur de travaux Dessinateur Magasinier Métreur Projeteur Technicien commercial Technicien de chantier Technicien de maintenance Technicien de méthodes Technicien d’études Technicien (métier ne figurant pas dans la table) Agent de maîtrise (métier ne figurant pas dans la table) C0000 C0005 C0010 C0015 C0020 C0025 C0030 C0035 C0040 C0045 C0050 C0055 C0060 C0065 C0070 C0075 C0099 C0999 Guide pratique www.cibtp-raa.fr 29 MÉTIERS DES CADRES DU BÂTIMENT Code Acheteur Chargé d’affaires Conducteur de travaux Dessinateur projeteur Directeur commercial Directeur d’agence Directeur régional Gérant, PDG, DGA… Ingénieur commercial Ingénieur des méthodes Ingénieur d’étude de prix Ingénieur d’études techniques Ingénieur (métier ne figurant pas dans la table) Cadre (métier ne figurant pas dans la table) D0000 D0005 D0010 D0015 D0020 D0025 D0030 D0035 D0040 D0045 D0050 D0055 D0099 D0999 CLASSIFICATIONS DU BÂTIMENT CLASSIFICATIONS DES OUVRIERS DU BÂTIMENT Ouvrier d'Exécution niveau I niveau I position 1 position 2 Ouvrier Professionnel niveau II Compagnon Professionnel niveau III niveau III position 1 position 2 Maître-Ouvrier niveau IV niveau IV Chef d'Équipe niveau IV niveau IV coef 150 coef 170 OE1 OE2 coef 185 OP coef 210 coef 230 CP1 CP2 position 1 position 2 coef 250 coef 270 MO1 MO2 position 1 position 2 coef 250 coef 270 CE1 CE2 CLASSIFICATIONS DES ETAM DU BÂTIMENT ETAM ETAM ETAM ETAM ETAM ETAM ETAM ETAM Code Code niveau A niveau B niveau C niveau D niveau E niveau F niveau G niveau H ETAMA ETAMB ETAMC ETAMD ETAME ETAMF ETAMG ETAMH Important ! Tout ETAM bénéficiant de la position H est obligatoirement traité comme un cadre en matière de retraite complémentaire et de prévoyance. CLASSIFICATIONS DES CADRES DU BÂTIMENT Ingénieur ou assimilé débutant Ingénieur ou assimilé Ingénieur ou assimilé Ingénieur ou assimilé Ingénieur ou assimilé Cadre Cadre Cadre supérieur Guide pratique www.cibtp-raa.fr position A position B position B position B position B position C position C position D 1er échelon 1er échelon 2e échelon 2e échelon 1er échelon 2e échelon Code Cat. 1 Cat. 2 Cat. 1 Cat. 2 A B11 B12 B21 B22 C1 C2 D 30 IX. TABLES DES MÉTIERS ET CLASSIFICATIONS DES TRAVAUX PUBLICS MÉTIERS DES TRAVAUX PUBLICS MÉTIERS DES OUVRIERS DES TRAVAUX PUBLICS Code Ouvrier VRD (voirie et réseaux divers) OUVRD Conducteur poids lourd CONPL Conducteur d’engins (tractopelle, manipelle…) CONEG Grutier (à tour et grue mobile) GRUTI Géomètre - topographe GEOTP Mécanicien (chantier ou d’entretien) MECAN Soudeur SOUDE Constructeur de routes (chaussées en enrobés [finisseur], chaussée à base d’émulsion [répandeuse], chaussée à base de béton [slip-form] COROU Conducteur d’engins (de travaux routiers : slip-form, finisseur, répandeuse…) ENGRO Opérateur de centrale (béton, enrobage, émulsion…) OPCEN Terrassier TERRA Mineur MINEU Constructeur d’ouvrages d’art béton armé (maçon-coffreur, coffreur-bancheur, maçon-finisseur, maçon-ferrailleur…) CONOA Constructeur d’ouvrages d’art métalliques CONOM Monteur en réseaux d’énergie (aériens, souterrains, éclairage public…) MENER Monteur en réseaux de communication MOCOM Canalisateur (assainissement, eau potable, gaz) CANAL Poseur de voies POVOI Autres métiers ouvriers n’entrant pas dans les rubriques précédentes : sondeur, sondeur-foreur, scaphandrier, conducteur d’engins spéciaux (fondations, battage, dragage…), cordistes… TPAUT MÉTIERS DES ETAM, ETAM OU CADRES, CADRES DES TRAVAUX PUBLICS Code ETAM ETAM/CADRE ETAM/CADRE ETAM/CADRE ETAM/CADRE CADRE CADRE TECHN CCHAN CONTR ADMIN COMME INGTP CDIVE Technicien Chef de chantier Conducteur de travaux Administratif Commercial Ingénieur des TP Autres cadres et IAC CLASSIFICATIONS DES TRAVAUX PUBLICS Code CLASSIFICATIONS DES OUVRIERS DES TRAVAUX PUBLICS Ouvrier Exécution Ouvrier Exécution niveau I niveau I position 1 position 2 coef 100 coef 110 OE1 OE2 Ouvrier Professionnel Ouvrier Professionnel niveau II niveau II position 1 position 1 coef 125 coef 140 OP1 OP2 Ouvrier Compagnon Ouvrier Compagnon Chef Équipe niveau III niveau III niveau III position 1 position 2 position 2 coef 150 coef 165 coef 165 OC1 OC2 CE2 Maître Ouvrier Maître Chef Équipe niveau IV niveau IV coef 180 coef 180 MO MCE Code CLASSIFICATIONS DES ETAM DES TRAVAUX PUBLICS Employé Employé Employé Employé niveau A niveau B niveau C niveau D Technicien/Agent de maîtrise Technicien/Agent de maîtrise Technicien/Agent de maîtrise Technicien/Agent de maîtrise niveau E niveau F niveau G niveau H EA EB Important ! EC Tout ETAM bénéficiant de la position H ED est obligatoirement traité comme un TE cadre en matière de retraite TF complémentaire et de prévoyance. TG TH CLASSIFICATIONS DES CADRES DES TRAVAUX PUBLICS Code Cadre Cadre Cadre Cadre Cadre Cadre Cadre Cadre Hors cadre A1 A2 B1 B2 B3 B4 C1 C2 D Guide pratique www.cibtp-raa.fr niveau A niveau A niveau B niveau B niveau B niveau B niveau C niveau C position 1 position 2 position 1 position 2 position 3 position 4 position 1 position 2 31 X. RÉCAPITULATIF DES DROITS À L’ANCIENNETÉ ET À LA PRIME DE VACANCES Ouvriers du BTP Convention Bâtiment Ancienneté dans l'entreprise 20 ans Prime de 2 jours 25 ans 30 ans Prime de 4 jours Prime de 6 jours Convention Bâtiment Prime de vacances 39 heures 35 heures 1503 heures de travail au cours de la période de référence Un prorata est appliqué à ce nombre d’heures dans le cadre des contrats de travail à temps partiel. Convention Travaux Publics Convention Travaux Publics Prime de vacances Ancienneté dans l'entreprise Présence obligatoire au 31 mars pour les Ouvriers 20 ans 2 jours à prendre 25 ans 30 ans 4 jours à prendre 6 jours à prendre 1200 heures de travail au cours de la période de référence Un prorata est appliqué à ce nombre d’heures dans le cadre des contrats de travail à temps partiel Conventions Bâtiment et Travaux Publics Conventions Bâtiment et Travaux Publics Prime de vacances Ancienneté dans l'entreprise (1) ETAM et CADRES du BTP Présence obligatoire au 31 mars pour les ETAM et Cadres du bâtiment et des travaux publics 5 ans 2 jours à prendre 10 ans 3 jours à prendre Convention Bâtiment Ancienneté dans la profession (2) Présence obligatoire au 31 mars pour les ETAM et Cadres du bâtiment 10 ans 2 jours à prendre 20 ans 3 jours à prendre Convention Travaux Publics 1675 heures de travail 6 mois de présence au cours de la période de référence, quel que soit l’horaire du salarié Ancienneté dans la profession (1) Absences pour convenance personnelle, congés sans solde : exclus du temps de présence. Salarié occasionnel : seuls les temps travaillés sont comptabilisés dans le temps de présence. Présence obligatoire au 31 mars pour les ETAM et Cadres des travaux publics 10 ans 2 jours à prendre 20 ans 3 jours à prendre (1) Quels que soient les emplois successifs occupés (ouvriers, Etam, Cadres). En qualité d’ETAM ou de CADRE uniquement. Le temps passé dans la profession en qualité d’ouvrier ne doit pas être pris en considération. Remarques - L’ancienneté s’apprécie à la fin de la période de référence. - Seules les anciennetés acquises dans des entreprises relevant d’une Caisse Congés Intempéries BTP sont prises en compte. - Les conditions d’ancienneté dans l’entreprise et dans la profession ne sont pas cumulatives (2) XI. TABLE DES NATIONALITÉS ALGERIE ALLEMAGNE BELGIQUE BOSNIE-HERZEGOVINE BULGARIE CROATIE DANEMARK ESPAGNE ESTONIE FRANCE GEORGIE HONGRIE Guide pratique www.cibtp-raa.fr DZ DE BE BA BG HR DK ES EE FR GE HU IRLANDE ITALIE LITUANIE LUXEMBOURG LETTONIE MACEDOINE MAROC PAYS BAS POLOGNE PORTUGAL REPUBLIQUE TCHEQUE ROUMANIE IE IT LT LU LV MK MA NL PL PT CZ RO ROYAUME UNI SENEGAL SLOVAQUIE SLOVENIE TUNISIE TURKMENISTAN TURQUIE UKRAINE YOUGOSLAVIE Indéterminé GB SN SK SI TN TM TR UA YU XX 32 XII. EXEMPLES DE PÉRIODES DE CONGÉS 2016 Samedi chômé PREMIER JOUR DE CONGE Nombre de jours * voir les exemples pages suivantes Congé 5ème semaine principal Si la date de Jours de maximum En jours En jours reprise du fract. 24 jours ouvrables ouvrés travail est le : isolés ouvrables 2, 3, 4, 6 mai 2016 4 Pont 6 mai 2016 2 Pont 6 mai 2016 1 Priorité 5ème Lundi 04//07/2016 11 11 Lundi 04/07/2016 12 12 Lundi 04/07/2016 17 17 Lundi 04/07/2016 18 18 Lundi 04/07/2016 23 Pont 15 juillet 2016 1 Lundi 11/07/2016 11 11 25/07/2016 Lundi 11/07/2016 12 12 26/07/2016 Lundi 11/07/2016 17 17 01/08/2016 Lundi 11/07/2016 18 18 02/08/2016 Lundi 11/07/2016 24 24 09/08/2016 Lundi 18/07/2016 12 12 01/08/2016 Lundi 18/07/2016 18 18 08/08/2016 Lundi 25/07/2016 12 12 08/08/2016 Lundi 25/07/2016 18 18 16/08/2016 Lundi 25/07/2016 23 23 22/08/2016 Lundi 01/08/2016 12 12 16/08/2016 Lundi 01/08/2016 17 17 22/08/2016 Lundi 01/08/2016 23 23 29/08/2016 Lundi 08/08/2016 11 11 22/08/2016 Lundi 08//08/2016 17 17 29/08/2016 Lundi 16/08/2016 18 18 06/09/2016 Lundi 16/08/2016 24 24 13/09/2016 Lundi 22/08/2016 24 24 Lundi 24/10/2016 6 Lundi 31/10/2016 5 Pont 31/10/2016. 1 Priorité 5ème 1 02/11/2016 Pont du 2,3,4 Nov. 3 Priorité 5ème 3 07/11/2016 Lundi 19/12/2016 6 6 Lundi 19/12/2016 12 6 Jeudi. 22/12/2016 8 6 Lundi 26/12/2016 6 6 Lundi 26/12/2016 8 6 2 04/01/2017 Lundi 20/02/2017 8 6 2 01/03/2017 Lundi 03/04/2017 6 6 Lundi 03/04/2017 12 6 Mardi 18/04/2017 6 6 Lundi 24/04/2017 6 Mardi 25/04/2017 5 Guide pratique www.cibtp-raa.fr Priorité 5ème 4 09/05/2016 2 23 09/05/2016 1 09/05/2016 18/07/2016 19/07/2016 * Vacances de printemps Zone A : du samedi 09/04/2016 après la classe au lundi 25/04/2016 au matin. Zone B : du samedi 02/04/2016 après la classe au lundi 18/04/2016 au matin. Zone C : du samedi 16/04/2016 après la classe au lundi 02/05/2016 au matin. 25/07/2016 26/07/2016 * 01/08/2016 Priorité 5ème 1 18/07/2016 19/09/2016 6 31/10/2016 5 07/11/2016 Jeudi 14 juillet et lundi 15 août 2016 Ne pouvant être considérée comme jour ouvrable, cette journée n’est pas comptée dans la durée du congé. Elle doit, par ailleurs, être indemnisée par l’employeur comme si elle se situait dans une période de travail. Vacances d’été 2016 Du lundi 04/07/2016 après la classe au jeudi 01/09/2016 au matin. Vacances de la Toussaint 2016 Zones A, B et C : du mercredi 19/10/2016 après la classe au jeudi 03/11/2016 au matin. Mardi 1er et vendredi 11 novembre 2016 Mêmes observations que pour le 14/07/2016. Vacances de Noël 2016 Zones A, B et C : du samedi 17/12/2016 après la classe Mardi 03/01/2017 au matin. Vacances d’hiver 2017 Zone A : du samedi 18/02/2017 après la classe au lundi 06/03/2017 au matin. Zone B : du samedi 11/02/2017 après la classe au lundi 27/02/2017 au matin. Zone C : du samedi 04/02/2017 après la classe au lundi 20/02/2017 au matin. Vacances de printemps 2017 Zone A : du samedi 15/04/2017 après la classe au mardi 02/05/2017 au matin. Zone B : du samedi 08/04/2017 après la classe au lundi 24/04/2017 au matin. 26/12/2016 6 02/01/2017 2 10/04/2017 6 Zone C : du samedi 01/04/2017 après la classe au mardi 18/04/2017 au matin. 02/01/2017 02/01/2017 18/04/2017 Lundi de Pâques 17 avril 2017 Mêmes observations que pour le 14/07/2016 Zone A : Académie de CLERMONT-FD et LIMOGES Zone C : Académie de MONTPELLIER et TOULOUSE 25/04/2017 6 5 VACANCES SCOLAIRES JOURS FERIES COMMENTAIRES 02/05/2017 02/05/2017 33 La proportion jours ouvrés, jours non ouvrés doit être respectée, ainsi pour un congé complet de 5 semaines soit 30 jours ouvrables : 24 jours de congé principal = 20 jours ouvrés + 4 jours non ouvrés (samedis) 6 jours de 5ème semaine = 5 jours ouvrés + 1 jour non ouvré (samedi) Jour ouvrable : du lundi au samedi Jour ouvré : jour habituellement travaillé dans l’entreprise (du lundi au vendredi le plus souvent) Vous trouverez ci-dessous des exemples pour vous aider dans le décompte des jours de congés : Exemple 1 : Congé principal Du 01/08/2016 au 29/08/2016 au matin : 19 jours ouvrés Le 31/10/2016 : 1 jour ouvré 20 jours ouvrés pris = 24 jours ouvrables payés 5ème semaine du 26/12/2016 au 02/01/2017 au matin : 5 jours ouvrés pris : 26, 27, 28, 29, 30 décembre = 6 jours payés ************************** Exemple 2 : Congé principal du 04/07/2016 au 25/07/2016 au matin = 17 jours ouvrables du 21/12/2016 au 29/12/2016 au matin = 7 jours ouvrables ______ = 24 jours ouvrables = Du 29/12/2016 au 02/01/2017 au matin = 14 jours ouvrés + 3 jours non ouvrés 6 jours ouvrés + 1 jour non ouvré _____ ____ 20 jours ouvrés + 4 jours non ouvrés = 2 jours de fractionnement 5ème semaine le 06/05/2016 : 1 jour ouvré 5 jours ouvrés pris = 6 jours ouvrables Du 31/10/2016 au 07/11/2016 : 4 jours ouvrés au 5ème jour ouvré pris sera associé le paiement du 6ème jour ouvrable (samedi) Guide pratique www.cibtp-raa.fr 34 Exemple 3 : Congé principal Du 01/08/201 au 30/08/2016 au matin : du du du du le 01/08/2016 au 06/08/2016 : 08/08/2016 au 13/08/2016 : 16/08/2016 au 20/08/2016 : 23/08/2016 au 27/08/2016 : 29/08/2016 : 5 jours ouvrés 5 jours ouvrés 4 jours ouvrés 5 jours ouvrés 1 jour ouvré + 1 jour non ouvré + 1 jour non ouvré + 1 jour non ouvré + 1 jour non ouvré 20 jours ouvrés + 4 jours non ouvrés = 24 jours ouvrables payés (24 jours à déclarer) 5ème semaine du 28/12/2016 au 02/01/2017 au matin : 5 jours ouvrés pris : 26, 27, 28, 29 et 30 décembre 2016 = 6 jours ouvrables payés ************************** Exemple 4 : Congé principal du 08/08/2016 au 30/08/2016 au matin : 15 jours ouvrés du 19/12/2016 au 26/12/2016 au matin : du 26/12/2016 au 28/12/2016 au matin : 2 jours de fractionnement 20 jours ouvrés pris = 24 jours ouvrables payés 5 jours ouvrés 5ème semaine le 06/05/2016 : 1 jour ouvré 5 jours ouvrés pris = 6 jours ouvrables Le 31/10/2016 : 1 jour ouvré au 5ème jour ouvré pris sera associé le 28/12/2016 au 30/12/2016 : 3 jours ouvrés paiement du 6ème jour ouvrable (samedi) Guide pratique www.cibtp-raa.fr 35 XIII. DÉCLARATION NOMINATIVE ANNUELLE 2016 (DNA) Sur cette déclaration nominative annuelle (DNA) doivent figurer tous les salariés employés entre le 1 er avril 2015 et le 31 mars 2016 y compris les Cadres, ETAM, apprentis, CDD, etc. DATE DE RETOUR prévue le 30 avril 2016 en application de l’article 1.c du Règlement intérieur de la Caisse. ─ ─ Afin d’éviter des retards dans l’envoi des certificats de congés et, le cas échéant, dans le paiement des ponts du mois de mai, il est conseillé de retourner la dernière déclaration de salaires de l’exercice et la DNA entre le 15 et le 30 avril 2016. Les certificats de congés ne pourront être préétablis que dans la mesure où la déclaration nominative annuelle a été entièrement et correctement remplie et ajustée. Il existe trois modes d’établissement de la DNA : DNA établie sur le site Internet de la Caisse (conseillé) Vos services en ligne Adhérent \ Onglet Votre compte \ Entreprise \ Cliquer sur « Déclaration nominative » Net DADS-U CI-BTP Les entreprises peuvent nous transmettre une DADS-U N4DS en lieu et place de la DNA. Pour cela, il suffit de s’inscrire au service net DADS-U CI-BTP à partir du site officiel des déclarations sociales www.net-entreprises.fr. Les entreprises peuvent soumettre leur fichier DADS-U au contrôle de forme de la norme N4DS directement sur le site de Net-entreprises. Il est possible de visualiser et de télécharger, le cas échéant, le bilan d’anomalies. L’internaute peut ainsi procéder à plusieurs contrôles de sa DADS-U test. DNA papier pour les entreprises qui n’ont pas d’accès internet (en conserver une photocopie avant envoi). DÉCLARATION DE SALAIRES L’établissement de la DNA ne dispense pas l’employeur de l’envoi de sa déclaration de salaires du mois de mars 2016. Cette déclaration doit nous être adressée pour le 15 mai au plus tard pour nous permettre de valider la DNA. PRÉÉTABLISSEMENT ET ENVOI DES CERTIFICATS DE CONGÉS 2016 PAR LA CAISSE Pour les salariés débauchés entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016 les employeurs ont normalement dû déclarer à notre Caisse leur départ définitif, soit directement sur notre site Internet, soit au moyen des Fiches de « Débauche ». La Caisse a alors adressé aux employeurs les certificats de congés à remettre à leurs salariés au moment de leur départ conformément à l’article D. 3141-9 du Code du travail. A partir des informations transmises par votre DNA, la Caisse établira les certificats de congés 2016 : - des salariés ayant quitté l’entreprise avant le 31 mars 2016 et pour lesquels vous n’avez pas signalé le départ (par le site Internet ou par l’envoi d’une Fiche de Débauche papier), - des salariés présents dans l’entreprise au 31 mars 2016. La Caisse pré-imprime sur les certificats de congés toutes les informations connues et nécessaires au calcul des indemnités de congés. Ces certificats sont adressés directement aux entreprises, sans demande préalable de leur part, après vérification et ajustement le cas échéant de la DNA. Avant de remettre le certificat de congé aux intéressés, il ne vous reste qu’à vérifier l’exactitude de ces informations, à les corriger ou les compléter le cas échéant (adresse du salarié, nom de naissance des femmes mariées, date de naissance, code métier, dernier salaire horaire ou mensuel, relevé d’identité bancaire, etc.). Lorsque le salarié est présent au 31 mars 2016, l’employeur peut déclarer les périodes de congés directement sur le site Internet de la caisse. Le salarié doit conserver la partie droite comme justificatif. CAS PARTICULIERS : CRÉATION DE DEUX CONTRATS Pour déterminer l’indemnité de congé avec précision, certaines modifications de contrat, définies ci-dessous, nécessitent de scinder la période de référence en deux : Passage d’Apprenti à Ouvrier ou l’inverse. Passage d’Ouvrier à ETAM ou Cadre ou l’inverse. En cas de nomination à un poste de Dirigeant (mandataire social) ou l’inverse. Passage de temps complet à temps partiel ou l’inverse. Dans ces quatre types de situations, veuillez créer deux périodes distinctes, avant et après la modification du contrat. Les temps de travail, les salaires bruts et les temps assimilés (maladie, accident, etc.) doivent ainsi être répartis avec précision sur les deux périodes. La Caisse établira, alors, deux certificats de congé. Guide pratique www.cibtp-raa.fr 36 COMMENT ÉTABLIR LA DÉCLARATION NOMINATIVE ANNUELLE 5 4 6 1 3 2 VERSO (ETAT NOMINATIF) 7 14 11 10 8 13 12 9 15 Guide pratique www.cibtp-raa.fr 37 Recto de la déclaration RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ENTREPRISE Vérifier, corriger le cas échéant en indiquant la date d’effet des modifications, compléter les rubriques manquantes : 1 Identité Entreprise : Siret, raison sociale, adresse, téléphone, e-mail. 2 Identité Comptable : raison sociale, adresse, téléphone, e-mail. 3 NAF, CCN, Régime Sécurité sociale (général ou agricole). 4 Horaire collectif, jours de repos hebdomadaire. RÉCAPITULATIF DES SALAIRES DÉCLARÉS DU 1ER AVRIL AU 31 MARS 5 6 Salaires bruts : dans ce cadre figurent les salaires déclarés jusqu’à présent par l’entreprise, par mois ou par trimestre, selon le régime de perception de l’entreprise. Les périodes laissées à blanc signifient que nous n’avons pas encore enregistré de déclarations de salaires et celles suivies du chiffre 0 correspondent à des déclarations « néant ». - Compléter les salaires des mois ou trimestres manquants. - Totaliser les salaires bruts de la période de référence. - Comparer avec le cumul brut de l’état nominatif. Salaires sécurité sociale limités au plafond et compte tenu de l’abattement éventuel de 10 % : à vérifier. Ce sont les salaires servant de base au calcul de la cotisation « chômage-intempéries ». Verso de la déclaration + pages suivantes = état nominatif 7 Identité du salarié. A vérifier ou compléter : nom / prénom, numéro de sécurité sociale avec sa clé, date et lieu de naissance, nationalité actuelle. 8 Contrat du salarié. Vérifier, corriger ou compléter les différentes rubriques. En cas de modification d’une rubrique, indiquer la date d’effet : Convention collective : Bâtiment, Travaux Publics, Autre à préciser. Contrat spécifique : apprenti par exemple. Cotise au chômage : OUI ou NON. Abattement de 10 % pour frais professionnels : OUI ou NON (renseignement indispensable pour le calcul des retenues sociales) Type de contrat : CDD ou CDI. Métier : utiliser les codifications normalisées par les organisations professionnelles (norme N4DS). Se reporter aux tables des métiers (paragraphes VIII et IX du Guide pratique). Classification : utiliser les codifications normalisées par les organisations professionnelles (norme N4DS). Se reporter aux tables des classifications (paragraphes VIII et IX du Guide pratique). Jour(s) de repos hebdomadaires (notamment pour les salariés à temps partiel). Caisse de retraite complémentaire 9 Dernier salaire de base. Zone obligatoire (se reporter au paragraphe Domaine congés IV-2.2.) 10 Période d’emploi. Cette rubrique n’est à compléter que pour les seuls salariés entrés ou sortis entre le 1er avril et le 31 mars. 11 Temps de travail : - Personnel horaire : nombre des heures réellement payées, compte tenu des heures supplémentaires à ajouter et des heures non travaillées à déduire. Attention ! Ne pas mettre systématiquement 1824 (12 fois 152) ou 2028 (12 fois 169). - Personnel mensuel : nombre de mois et fraction de mois en centièmes pour les mois incomplets. Pour plus de précisions, se reporter aux instructions données pour le certificat de congé au paragraphe Domaine congés VII 7.2. 12 Temps des absences pour accident du travail, accident de trajet, maladie professionnelle, maternité, paternité, maladie non professionnelle, chômage partiel. Inscrire dans les cases correspondantes : pour les ouvriers et apprentis : le nombre des heures perdues calculées en fonction de l’horaire en vigueur dans l’entreprise. pour les ETAM et CADRES : un nombre de mois les fractions de mois étant décomptées en centièmes. 13 Intempéries : les renseignements de cette rubrique doivent correspondre très exactement à ceux qui figurent sur les déclarations d’arrêts intempéries adressées à la Caisse. Mentionner pour la période du 1er avril au 31 mars : d’une part, le nombre total (et non les 3/4) des heures indemnisées, c’est à dire après déduction du délai de carence, d’autre part, le montant des indemnités de chômage-intempéries correspondantes. Les nombres d’heures indemnisées doivent être arrondis à l’unité ; les indemnités de chômage-intempéries doivent être arrondies à l’euro le plus proche. 14 Salaires totaux bruts gagnés : Ce sont les salaires bruts sans limitation de plafond et sans abattement pour frais professionnels. Pour plus de précisions, se reporter aux instructions données pour le certificat de congé au paragraphe VII 5.3 rubrique 20. 15 Totalisation des salaires bruts de l’état nominatif : toutes les pages Reporter ce montant sur la première page (recto de la DNA) : rubrique 7. S’assurer ensuite que le total des salaires bruts gagnés concorde très précisément avec le total des salaires bruts déclarés : Toute différence doit être expliquée : un complément ou un crédit de cotisations, calculé sur cette différence, est alors adressé à l’entreprise après vérification et compte tenu des explications données. Les compléments de cotisations peuvent être directement téléréglés sur le site Internet de la Caisse. Guide pratique www.cibtp-raa.fr 38 RECOMMANDATIONS IMPORTANTES ! Indiquer les date et lieu de naissance à défaut de n° de sécurité sociale complet. Il ne faut en aucun cas indiquer le numéro de sécurité sociale du père ou de la mère. Ne pas oublier le nom et le prénom des salariés que vous ajoutez sur la DNA. Déclarer les salaires bruts avant abattement de 10 % Lorsqu’un salarié a des salaires bruts sans temps de travail, expliquer clairement l’origine de cette somme. Calculer précisément les temps de travail de chaque salarié et ne pas indiquer systématiquement 1824 heures (12 fois 152) ou 2028 heures (12 fois 169). Déduire du temps de travail les congés de l’année précédente, les temps intempéries, les absences pour convenance personnelle ou congé sans solde. Ceci concerne toutes les catégories de personnels. Déterminer les temps des mensuels, en cas de mois incomplet, en centièmes. Veiller à respecter l’unité de temps pour le travail, la maladie, l’accident du travail, la maternité et la paternité, tout en heures ou tout en mois/centièmes. Les temps intempéries sont, cependant, toujours en heures. Vérifier l’horaire collectif indiqué au recto de la DNA. Indiquer les horaires individuels particuliers, notamment les horaires des salariés à temps partiel (et jours de repos hebdomadaire). En cas de changement d’horaire, indiquer la date d’effet. Signaler à la Caisse les changements de classification, de métier, de statut (Ouvrier, ETAM, Cadre) de l’option abattement de 10%, etc. en indiquant chaque fois la date d’effet. Dans certains cas, il conviendra de scinder la période en deux. La Caisse établira, alors, deux certificats de congé. Il s’agit des situations suivantes : Passage d’’Apprenti à Ouvrier ou l’inverse. Passage d’Ouvrier à ETAM ou Cadre ou l’inverse. En cas de nomination à un poste de Dirigeant (mandataire social) ou l’inverse. En cas de changement d’horaires. Passage de temps complet à temps partiel ou l’inverse JUSTIFICATIFS À ADRESSER A LA CAISSE Les salariés doivent adresser, le cas échéant, les justificatifs des arrêts maladie professionnelle ou non, accident du travail, maternité, etc. Par mesure de simplification, les entreprises peuvent, si elles le souhaitent, nous adresser ces justificatifs, pour l’ensemble de leurs salariés, dès l’établissement de la DNA et également, au moment de l’établissement des fiches « Sortie » en cas de départ des salariés. Enfin, les augmentations de salaires doivent être justifiées par l’envoi du bulletin de paie précédant la période de congé. Guide pratique www.cibtp-raa.fr 39