Le racisme en 2015 : L`extrême-droite « new look », vecteur

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Le racisme en 2015 : L`extrême-droite « new look », vecteur
2015/04
Le racisme en 2015
L’extrême-droite
« new look », vecteur
des nouveaux racismes
par Pascal De Gendt
Analyses Analyses &
&
Études
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Questions
sociales 1
Politique internationale Siréas asbl
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C
omme nous l’avons décrit, dans la première partie de cette série
d’analyses, consacrée au racisme en 2015, les anciennes formes
de xénophobie (racisme biologique, liaison entre immigration
et insécurité, clichés de l’étranger profiteur de notre système d’aides
sociales,…) cohabitent désormais avec de nouvelles manières d’envisager
les relations entre cultures. De la même manière, en Europe occidentale
du moins, les partis représentant l’extrême-droite raciste « traditionnelle »
ont vu arriver sur la scène électorale des formations qui utilisent, et
promeuvent, les nouvelles formes de racisme pour accroître leur popularité.
Mais pas question de coexistence ici, le but de ces nouveaux partis, ou
anciens partis rénovés, est bien de capter l’électorat d’extrême-droite et de
l’élargir en s’éloignant de certaines méthodes trop musclées et discours trop
choquants. Nous allons analyser dans cette publication de quelle manière
cette extrême-droite au visage, en apparence, plus avenant contribue à la
diffusion du racisme dans notre société. Pour ce faire, nous explorerons
deux cas que nous connaissons bien en Belgique francophone, ceux de la
NVA et du Front National français.
Populisme et extrême-droite démocratique
Si, en Belgique francophone, les partis d’extrême-droite n’ont jamais
vraiment percé, faute de figures charismatiques et de crédibilité politique,
il n’en va pas de même partout. En Flandre, le Vlaams Blok est monté
en puissance tout au long des années 90 pour atteindre son apogée avec
pratiquement 12% aux élections fédérales de 2003 (1) et 24,2% aux élections
régionales flamandes de 2004 (2). La politique du « cordon sanitaire »
appliqué par les autres partis flamands à l’égard du VB l’empêchera cependant
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d’entre dans un gouvernement. Lors des élections suivantes, transformé
en Vlaams Belang, il perdra peu-à-peu de sa superbe. En France, le Front
National de Jean-Marie Le Pen s’imposera également dans les années 80
et 90 comme une force montante et atteindra, en 2002, le second tour de
l’élection présidentielle qu’il perdra.
Cette extrême-droite là et sa haine explicite de l’étranger, mais aussi ses
racines nazies toujours apparentes et sa vision totalitaire, attire les votes
de protestation mais fait encore trop peur que pour être sérieusement
considérée comme un parti pouvant exercer le pouvoir. Tout au long de
son ascension, elle a cependant distillé un poison raciste. En démontrant
qu’il existait un électorat attiré par un vote xénophobe, elle a poussé certains
partis traditionnels à aller pêcher des voix en reprenant, de manière plus
policée, les mêmes thématiques. Aidés par certains médias, qui abordent
systématiquement les questions d’immigration et d’intégration sur leurs
jours les plus sensationnalistes, elle a ainsi fait percoler ses stéréotypes
racistes, puisqu’ils lient une origine géographique à certains comportements,
dans l’esprit de la population.
Le terrain était donc prêt pour l’apparition d’un nouveau type de
formations politiques qui exploiteront les mêmes thèmes mais de manière
différente. On les classe parfois sous l’étiquette populiste ou « nouvelle
droite » mais nous préférons celui d’ « extrême-droite démocratique ».
En effet, ces formations, contrairement à l’extrême-droite traditionnelle
marquée par son passé antiparlementariste, acceptent les règles du jeu
démocratique. Elles policent leurs discours et prennent leurs distances
avec les « vieilles » formations d’extrême-droite. Elles refusent même cette
étiquette et condamnent, verbalement du moins, leurs adhérents qui se
laisseraient aller à des discours ou provocations à caractère xénophobes en
public.
Le FN : autre langage, même programme
Cette voie a, par exemple, été suivie avec succès par le Front National
français. En rompant avec les manières de son père, représentant d’un FN
provocateur et outrancier, Marine Le Pen a réussi à faire de sa formation un
challenger crédible à la traditionnelle alternance entre la gauche et la droite.
La rupture a également eu lieu au niveau du langage. Comme le note le
quotidien Libération (3) : « Marine Le Pen aborde presque aussi souvent
la question de l’immigration que son père. Mais à la vision culturaliste et
biologique des races, elle substitue un discours à base de concepts : ce ne
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sont pas les «immigrés» (40 occurrences dans les discours analysés contre
330 chez son père) qui lui posent problème, ce sont «l’immigration», «la
politique migratoire» ou «l’islam». Elle donne une vision comptable de la
question, sans visage. Alors que son père associait au mot «immigration» les
mots de «danger», «menace», «perte», elle s’en distingue en les accolant aux
mots «protection», «coût», «salaire», «baisse», «euro». Mais l’un comme
l’autre associent l’immigration à l’«insécurité» ou l’«identité». À la «préférence
nationale» de son père, Marine Le Pen a substitué l’expression «priorité
nationale». À une tournure qui renvoyait à une pratique inégalitaire, au fait
du prince, elle préfère le mot «priorité» qui évoque un esprit de sérieux, de
gestion du pays. Pourtant les deux mots signifient exactement la même chose.
On a oublié à quel point la laïcité était une abomination pour le FN. JeanMarie Le Pen parle de «laïcards», de «laïcistes». Depuis, Marine Le Pen s’est
emparée de la laïcité, mais dans ses discours, les mots qui lui sont les plus
fréquemment associés sont «violation», «communautarisme», puis «loi»,
«plier», «revendications» et «immigration». C’est l’immigration extraeuropéenne qui est visée. Marine Le Pen a fait un coup de force sémantique :
la laïcité devient le garant de l’identité chrétienne de la France. Elle a récupéré
et perverti de la même manière les notions de féminisme ou d’État. »
Cette mutation, bien qu’elle ne change pas les bases du programme du
parti, a créé quelques remous dans la sphère d’extrême-droite en France.
Pour les plus extrémistes, le Front National de Marine Le Pen ne se montre
plus assez radical sur certains sujets. Ce qui n’a pas empêché environ 200
candidats frontistes aux récentes élections départementales de continuer à
répandre publiquement, le plus souvent via les réseaux sociaux, des discours
de haine. Le discours officiel est de minimiser le nombre de cas et d’assurer
qu’ils seront suspendus, voire exclus, par les instances du parti. Dans la
réalité, c’est loin d’être le cas (4). Donner l’apparence d’un changement, tout
en ménageant l’ancienne base électorale, est une tactique qui a payé puisque,
désormais, le FN fait jeu égal avec les socialistes et une droite classique qui
a choisi de nager dans les mêmes eaux troubles et n’hésite plus à utiliser
le même type de discours sur certains sujets comme l’immigration ou la
défense de la laïcité.
La NVA et les mauvais immigrés
En Belgique, un exemple-type de cette mutation politique est offert par
la NVA, un petit parti nationaliste issu de l’éclatement de la Volksunie qui va
devenir en peu de temps, la formation politique la plus importante du pays.
Pour y arriver, elle a réussi à attirer un électorat large en mettant en avant
plusieurs thèmes : la demande d’autonomie, et à terme d’indépendance,
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de la Région flamande, un programme économique néolibéral et
un conservatisme social. Mais si la NVA a pu assurer son succès,
c’est notamment parce qu’elle a réussi à littéralement cannibaliser
l’électorat du Vlaams Belang. Une étude interuniversitaire a ainsi
estimé que 44,4% des électeurs qui avaient voté pour le parti flamand
d’extrême-droite lors des élections de 2010 ont préféré choisir la
NVA en 2014 (5). Pour arriver à ce résultat, le parti de Bart De Wever
n’a pas compté que sur son nationalisme et son programme socioéconomique. Même si elles ont moins été mises en avant, il a aussi pu
compter sur ses positions radicales en matière d’immigration.
Nous avions déjà évoqué dans une précédente publication, le
« Coffret d’introduction. Migrer vers la Flandre » qu’en 2012, le
ministre flamand des Affaires Intérieures, qui était alors Geert
Bourgeois (NVA), mettait à disposition des migrants désireux
de s’installer en Flandre (6). « Une somme caricaturale de clichés
mais représentative d’une vision globale de l’immigré comme une
personne devant changer ses usages culturels s’il veut trouver sa place
dans notre société », écrivions-nous. Lorsque le même parti, après les
élections communales de 2012, accéda à la tête de la ville d’Anvers,
nous avions également relevé, au vu de ses premières décisions, que
la stigmatisation des étrangers était une des pierres angulaires de sa
politique locale (7). Son accession au gouvernement fédéral a rendu
les choses encore plus claires.
Le parti a ainsi balayé d’un revers de la main, la participation
récurrente de certains de ses cadres, dont le ministre de l’Intérieur
Jan Jambon et le secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations Theo
Francken, à des célébrations en l’honneur de grandes figures de
la collaboration flamande durant la Deuxième Guerre mondiale.
Des hommes qui sont, certes, considérés comme des héros du
nationalisme flamand mais qui ont, à cette époque, pleinement
embrassé le régime hitlérien et qui, pour certains, ont fondés ou
fait partie de groupuscules néo-nazis par la suite. Cela témoigne,
pour le moins, de l’arrière-fond idéologique dans lequel baigne une
partie des élus de la NVA. Depuis son accession au gouvernement,
la NVA a également régulièrement donné des gages à son électorat
provenant de l’extrême-droite. Il y a la politique migratoire très
stricte, et envisagée principalement sous l’angle de l’expulsion, de
Theo Francken. Un homme qui, en 2011 alors qu’il n’était encore
que député, avait publié sur sa page Facebook : « Je peux me figurer
la valeur ajoutée des diasporas juive, chinoise et indienne mais moins
celles des diasporas marocaine, congolaise ou algérienne. » (8)
6
Autre geste : alors qu’il doit désigner un administrateur issu de ses rangs
pour le Centre interfédéral pour l’Égalité des Chances, le parti flamand
porte son choix sur Matthias Storme, un avocat qui s’était opposé en son
temps à la loi anti-discrimination jugée non-démocratique – il considère que
discriminer est un droit – et qui, en 2004, après la condamnation du Vlaams
Blok pour racisme avait déclaré que voter pour ce parti était devenu pour
lui une obligation morale. Enfin, le président du parti lui-même, Bart De
Wever, à la fin du mois de mars avait fait plusieurs déclarations scandaleuses
lors de l’émission télévisée « Ter Zake » sur la chaîne publique flamande
VRT. Il avait notamment considéré que le racisme était une notion relative,
souvent invoquée pour justifier des échecs personnels par certains groupes
de populations comme la communauté marocaine, « surtout les Berbères. »
Ajoutant qu’il n’avait jamais rencontré un migrant asiatique se disant
victime de racisme. Lors de la même émission, il confirmait ses propos
tenus quelques jours auparavant selon lesquels, la Belgique avait pendant
trop longtemps autorisé à venir la « mauvaise sorte de migrants en masse. »
(9) Cette mauvaise politique d’immigration étant la raison pour laquelle
des jeunes musulmans se radicalisaient. Soit, un bon cocktail d’accusations,
d’amalgames et de clichés qui a provoqué des réactions face auxquelles le
parti a eu beau jeu de se présenter comme celui qui disait tout haut certaines
vérités que « les bien-pensants » préfèrent cacher.
Tout cela révèle la philosophie du parti en matière d’immigration.
Elle peut être résumée ainsi : aux yeux de la NVA, il y a des bons et des
mauvais immigrés. Les premiers étant ceux qui ont les moyens de vivre en
Belgique sans faire appel aux aides sociales et qui s’assimilent complètement
à l’image traditionaliste et conservatrice que se fait ce parti de notre société.
Les autres, les « mauvais immigrés » n’ayant pas à se plaindre des mauvais
traitements et des discriminations rencontrées puisqu’ils n’ont pas tout fait
pour s’intégrer.
On le voit les deux partis que nous évoquons présentent, malgré leurs
différences sur beaucoup de points, bien des points communs dans leur
discours quand il s’agit d’immigration : le rejet de certaines catégories
de populations au nom de la « bonne administration » (goed bestuur, en
néerlandais) et de la gestion efficace de l’État ; un nationalisme qui stigmatise
ceux qui ne sont pas considérés comme de « bons Français » ou de « bons
Flamands » et qui mettent soi-disant en danger l’identité et la cohésion
nationale et un discours sécuritaire qui, implicitement, lie immigration et
insécurité. Des raisonnements qui sont évidemment le ferment d’un racisme
qui peut ainsi se répandre dans la société sous une forme rationnelle et
banalisée.
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Une banalisation inquiétante
En Belgique, comme en France, cette banalisation est de plus en plus
palpable. Il y a quelques semaines, la Commission nationale consultative
des Droits de l’Homme (CNCDH), organe français chargé notamment
de la lutte contre le racisme relevait dans son rapport : « la recrudescence
des préjugés antisémites ; la montée de l’intolérance à l’égard des rites de
l’islam ; la banalisation du racisme à l’égard des Roms tant biologisant que
culturel ; l’émergence d’une conception dévoyée de la laïcité et du principe
de neutralité de l’État comme rempart à l’Islam, en ce que la laïcité n’est
plus un outil d’apaisement mais un prétexte au rejet des différences. » (10).
La hausse de l’islamophobie et de l’antisémitisme sera analysée dans notre
publication suivante.
Le même rapport évoquait aussi le développement « insoutenable » du
racisme sur Internet. Ce dernier constat est également valable pour la Belgique,
il suffit d’aller le constater dans les espaces dédiés aux commentaires sur
les sites d’information ou un réseau social comme Facebook, et sans doute
pour l’ensemble du monde connecté. Le plus frappant, à part la violence
et l’inhumanité de certaines opinions que les responsables de certains sites
ne prennent même plus la peine de modérer, est que ces commentaires se
font désormais à visage découvert. Comme s’il était devenu légitime d’écrire
des atrocités clairement racistes. En l’absence de chiffres belges récents, le
dernier rapport du Centre pour l’Égalité des Chances reprenant des chiffres
de 2012, c’est un phénomène qui marque bien la banalisation dont nous
parlons. Autre exemple : en mars, le philosophe bruxellois Bleri Lleshi
lançait une campagne sur Twitter. Il demandait aux victimes du racisme
au quotidien de témoigner sur le réseau social en signant du « hashtag »
#DailyRacism. L’initiative a fait couler de l’encre en Flandre, beaucoup moins
du côté francophone. En quelques jours, des milliers de « tweets » ont ainsi
révélé un certain nombre de remarques, gestes et attitudes vécues comme
étant du racisme, même s’ils semblaient anodins pour leurs auteurs. Preuve
que ce racisme, pas toujours conscient, est bien ancré dans la population.
On remarquera aussi que, très vite, ces témoignages ont été mélangés à des
« tweets » racistes (11).
Cette banalisation du racisme, voire l’attitude de plus en plus offensive
des personnes se déclarant racistes, est évidemment inquiétante pour
l’avenir de notre société. Il nous semble donc que le « vivre ensemble »
devrait être un chantier prioritaire pour nos dirigeants. Malheureusement, la
philosophie du principal parti du pays, et l’attitude passive de ses partenaires
de gouvernement, ne laisse rien augurer de bon en la matière.
8
Bibliographie
(1) La Chambre – Sénat de Belgique, « Les résultats généraux des
élections au niveau du Royaume » (en ligne) c 2008 (Consulté le 1/04/2015)
Disponible sur : http://www.elections.fgov.be/index.php?id=103
(2) Université Libre de Bruxelles, « Le s partis politiques en Belgique
– Le Vlaams Belang » (en ligne) c 2013 (Consulté le 1/4/2015) Disponible
sur : https://dipot.ulb.ac.be/dspace/bitstream/2013/107772/1/Pauwels%20
PARTIS%20POLITIQUES.pdf
(3) Libération, « Marine Le Pen pique les concepts de ses adversaires
pour les dévoyer » (en ligne) c 2015 (Consulté le 10/02/2015) Disponible
sur : http://www.liberation.fr/politiques/2015/02/09/marine-le-pen-piqueles-concepts-de-ses-adversaires-pour-les-devoyer_1199009
(4) Rue 89, « Le FN ne soutient pas ses candidats « à problèmes » ? Tu
parles ! » (en ligne) c 2015 (Consulté le 25/03/2015) Disponible sur : http://
rue89.nouvelobs.com/2015/03/25/fn-soutient-candidats-a-problemesparles-258357
(5) La Libre Belgique, « L’autre résultat des élections du 25 mai » (en
ligne) c 2014 (Consulté le 2/4/2015) Disponible sur : http://cevipol.ulb.
ac.be/sites/default/files/Contenu/Cevipol/lalibre_shift.pdf
(6) Siréas asbl, « Parcours d’intégration : un pas en avant mais pas
suffisant » c2013 Disponible sur : http://www.lesitinerrances.com/site/
images/stories/analyse2013/int13/int1301.pdf
(7) Siréas asbl, « Racisme et liberté d’expression » c 2013 Disponible
sur : http://www.lesitinerrances.com/site/images/stories/analyse2013/
int13/2013-17int.pdf
(8) RTBF.be, « Theo Francken doute de la valeur ajoutée des Marocains
et des Congolais » (en ligne) c 2014 (Consulté le 3/4/2015) Disponible sur :
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_theo-francken-doute-de-la-valeurajoutee-des-marocains-et-des-congolais?id=8378856
(9) La Libre Belgique, « De Wever : Je n’ai jamais rencontré un migrant
asiatique qui se dise victime du racisme » (en ligne) c 2015 (Consulté le
23/3/2015) Disponible sur :
http://www.lalibre.be/actu/belgique/de-wever-je-n-ai-jamaisrencontre-un-migrant-asiatique-qui-se-dise-victime-de-racisme5510762d3570c8b952c902d7
9
(10) Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme
(CNCDH), « La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie –
Rapport 2014 » (en ligne) c 2015 (Consulté le 10/04/2015) Disponible sur :
http://www.cncdh.fr/node/1135
(11) RTBF.be, « Journal du web : #DailyRacism, la Flandre débat du
racisme ordinaire » (en ligne) c 2015 (Consulté le 25/3/2015) Disponible sur :
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_journal-du-web-dailyracism-laflandre-debat-du-racisme-ordinaire?id=8939899
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