GFE - Académie de Nantes

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Groupes Formation Emploi (GFE)
L'analyse de la relation emploi formation constitue un des axes de travail mené au sein de la Division de
l’analyse de gestion et des études (DAGE) et s'inscrit dans le cadre d'un travail commun instauré depuis
plusieurs années entre l'Académie de Nantes et la région des Pays de la Loire.
À ce titre, le groupe de travail chargé de la mise à jour des analyses par groupes formation emploi (GFE)
animé par le CARIF OREF au sein duquel participe la DAGE, contribue à apporter les éclairages
nécessaires à l'organisation de l'offre de formation professionnelle et à son évolution.
1/1/
GFE 12 – INDUSTRIES GRAPHIQUES – IMPRESSION –
TECHNIQUES GRAPHIQUES
Les industries graphiques concernent les opérations se situant sur la chaîne graphique.
Les activités se déterminent par rapport à l’acte d’impression, en se situant dans la phase
de préparation de celle-ci, dans sa réalisation selon diverses techniques, ou dans le travail
réalisé sur le produit imprimé.
L’arrivée du numérique a bouleversé les métiers, fait disparaître (ou presque) certaines
étapes, mais les principales sont toujours les mêmes :
1. Prépresse
Préparation de la forme imprimante à partir de maquettes fournies par les
organes de création :
Mettre en page, travailler les textes et les couleurs, traiter des images,
développer des illustrations, pour des supports multiples, du papier au fichier
numérique, avec des outils de plus en plus complexes et performants.
Le prépresse devient une activité d’intégration de données numérisées utilisant
des outils de plus en plus performants de traitement et d’intégration des textes et
des images, et de transfert en temps réel des données vers différents types de
supports (papier, imprimé, multimédias, Internet, TV).
Les métiers :
2. Impression
- Concepteur-réalisateur
- Infographiste
- Opérateur PAO1 : intégration texte-image…
L’impression comprend toute la phase où la forme imprimante sert à inscrire
quelque chose (document mis en page, emballage, schéma de circuit…) sur un support
(papier, carton, aluminium…). Elle comprend toutes les techniques d’impression, de la
xylographie2 à l’impression numérique, et concerne de nombreux produits.
Mettre en place les formes imprimantes, préparer le support, gérer les couleurs,
les techniques d’impression, effectuer les tirages, contrôler la qualité, assurer la
maintenance de premier niveau, prendre en compte les règles de sécurité.
Les métiers :
3. Finition
(ou façonnage)
- Responsable de production graphique
- Conducteur offset…
La finition ou façonnage concerne les opérations sur le produit déjà imprimé.
Assembler (mise en place des feuillets dans le bon ordre), réaliser la reliure industrielle, le
brochage (pliage, assemblage couture-collage, pose de la couverture, massicotage),
l’encartage, etc.
Les métiers :
- Conducteur de chaîne de brochure,
- Relieur, vernisseur, massicotier.…
Dans une enquête sur l’emploi et la formation réalisée en 2003, l’observatoire paritaire de la branche des
industries de la communication graphique et du multimédia (OPCA CGM) met en évidence le mouvement
d’intégration au sein des entreprises de l’ensemble des activités de la chaîne graphique. La tendance au
« tout numérique » conduit à intégrer certaines activités relevant du multimédia pour être capable, aussi bien
en prépresse qu’en impression, de traiter des fichiers destinés à être transférés et utilisés sur différents
supports. L’intégration, relativement lente mais constante, autour du métier central de l’impression se fait
tant en amont qu’en aval. Cette tendance est confirmée par l’évolution du marché (produits/clients) des
entreprises qui se diversifient de plus en plus offrant des produits et des services en prépresse, en finition,
en tirages courts, en catalogues, en imprimés techniques ou publicitaires.
Dans l’analyse du Groupe Formation Emploi Industries graphiques, nous distinguerons deux catégories : le
prépresse et l’impression finition. Par ailleurs, les informations relatives au multimédia seront traitées dans le
chapitre relatif à la formation.
1
2
PAO : Publication Assistée par Ordinateur
Xylographie : gravure sur bois
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2/2/
Une perte d’emplois en prépresse et une augmentation en finition
En 1999, 5 320 emplois sont recensés en Pays de la Loire dans les industries graphiques soit 0,5
% de l’emploi régional. Au cours de la période 1990-1999, les industries graphiques enregistrent
une perte d’emploi de 6 % (soit - 344 emplois).
Avec 3 931 emplois, l’imprimerie finition représente 74 % de l’emploi total du GFE et connaît une
faible progression du nombre des emplois entre 1990 et 1999 de 1 % (soit 23 emplois
supplémentaires).
Trois catégories socioprofessionnelles composent le groupe Impression-finition : les artisans de
l’imprimerie et de l’édition, les ouvriers de l’impression et les ouvriers qualifiés de la brochure, de la
reliure et du façonnage du papier-carton. Les ouvriers de l’impression représentent en 1999 62,5
% de la population active en emploi de ce sous GFE (66,5 % en 1990 soit moins 140
emplois).Cette diminution des emplois d’ouvriers de l’impression est compensée par une
augmentation des ouvriers qualifiés de brochure, de la reliure et du façonnage du papier-carton (+
145 emplois au cours de la période). Les artisans de l’imprimerie et de l’édition augmentent peu : +
18 emplois soit une augmentation de 4 %.
En revanche, sur cette période 1990-1999 les activités du prépresse font apparaître une baisse de
21 % du nombre des emplois (soit 367 emplois de moins) et ne représentent plus que 26 % de
l’emploi total du GFE. Il semblerait que nous assistions à un transfert d’une partie des activités du
prépresse vers d’autres secteurs d’activité. En effet, les imprimeurs réceptionnent de plus en plus
les fichiers clients préparés qu’ils aménagent selon les configurations de leurs équipements pour
répondre aux exigences du client.
Des emplois en prépresse moins nombreux mais plus qualifiés
Trois catégories socioprofessionnelles composent le groupe Prépresse : les assistants techniques
de l’imprimerie et de l’édition, les ouvriers de la photogravure et des laboratoires photographiques
et cinématographiques, les ouvriers de la composition. Au cours de la période 1990-1999 s’opère
un transfert des catégories socioprofessionnelles ouvrières vers la catégorie assistants techniques
qui voit ses effectifs plus que doubler (+ 201 emplois soit +107 % d’augmentation). Les ouvriers de
la composition connaissent une chute de leurs effectifs de 42 % (soit –399 emplois) et les ouvriers
de la photogravure enregistrent une perte moins forte de 27 % soit –169 emplois.
PREPRESSE
IMPRIMERIE-FINITION
70%
60%
60%
50%
50%
40%
40%
30%
30%
20%
20%
10%
10%
0%
Artisans de
l'imprimerie et de
l'édition
1990
1999
Ouvriers de
l'impression
Ouvriers qualifiés
de la brochure, de
la reliure et du
façonnage du
papier-carton
0%
Assistants techniques
de l'im prim erie et de
l'édition
Ouvriers de la
photogravure et des
laboratoires
photographiques et
ciném atographiques
Ouvriers de la
com position
1990
1999
Le nombre des « cadres techniques de l’imprimerie et de l’édition » (PCS hors du champ d’analyse
GFE) est resté stable entre 1990 et 1999 : 220 emplois.
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3/3/
Une population active en emploi concentrée dans deux secteurs
d’activités spécialisés
La population active en emploi se concentre essentiellement dans deux secteurs
d’activité : l’Edition-Imprimerie-Reproduction (68 %), les industries du bois et du papier (16
%) et, dans une moindre proportion, les services opérationnels (5,5 %).
Les emplois relevant de l’imprimerie finition se répartissent à raison de 66.5 % dans le
secteur de l’Edition-Imprimerie-Reproduction et 21 % dans le secteur des Industries du
bois et du papier.
Les emplois relevant du prépresse se concentrent en 1999 à raison de 71 % dans le
secteur de l’Edition-Imprimerie-Reproduction (83 % en 1990). Ainsi, les professions repérées
dans cette catégorie se répartissent davantage sur l’ensemble des autres secteurs
d’activité confirmant l’observation précédente relative au mouvement de transfert des
activités du prépresse.
Le recours à l’intérim des deux principaux secteurs d’activité employeurs de la main
d’œuvre est peu important puisqu’il représente pour chacun 2 % de l’ensemble équivalent
temps plein. La durée moyenne des contrats est légèrement inférieure à la moyenne
régionale (50 heures pour 62 heures).
Les estimations de l’emploi salarié3 pour le secteur Edition-Imprimerie-Reproduction,
principal employeur des personnes en emploi dans les industries graphiques augurent une
relative stabilité de l’emploi salarié (-48 emplois sur la période 1999-2002).
3
Source : INSEE (2002 provisoire) sur la base du RP 99 et DRTEFP
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4/4/
LE SECTEUR D’ACTIVITE EDITION-IMPRIMERIE-REPRODUCTION
Une majorité d’établissements très petite taille
Le secteur Edition-Imprimerie-Reproduction est composé pour une large part d’établissements de très petite
taille : en 2004, 81 % des établissements emploient moins de 10 salariés (cette part est de 86 % tous secteurs
confondus) et 14,5 % 10 à 49 salariés (6 % tous secteurs confondus). 38 établissements sur les 1 206 que
compte le secteur se situent dans la tranche de 50 salariés et plus.
Les emplois du secteur Edition
Imprimerie Reproduction (emplois tous
GFE
confondus)
se
concentrent
majoritairement dans les zones d’emploi
de Nantes, Angers, Nord et Est Mayenne
et le Mans.
La zone d’emploi de Nantes accueille
380 établissements
relevant de ce
secteur d’activité. Dans une très grande
majorité de très petite taille (moins de 20
salariés), ils emploient au total
3053 personnes dont 1017 personnes
(soit 33 %) occupent un emploi
spécialisé
dans
les
industries
graphiques.
La zone d’emploi de Nord et Est
Mayenne accueille 38 établissements
mais leur taille est plus importante. Ils
emploient 1777 personnes dont 478
personnes (soit 27 %) occupent un
emploi spécialisé dans les industries
graphiques.
Le profil des structures localisées sur les
zones d’emploi de Angers et Le Mans
s’apparente à celui de celles implantées
sur la zone d’emploi de Nantes.
Un tiers de l’emploi de ce secteur relève du GFE Industries graphiques
Le reste des emplois de ce secteur dépend pour l’essentiel du tertiaire de bureau, du commerce distribution
et des arts appliqués. Les zones d’emploi de Nord et Est Mayenne et d’Angers enregistrent une part non
négligeable de leurs effectifs de ce secteur d’activité employés dans des structures relevant des GFE
transport logistique et de l’industrie de process laboratoire (9 à 13 % des effectifs de ce secteur).
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5/5/
En Pays de la Loire en 2002, le SESSI4, recense dans le secteur de l’Edition Imprimerie et Reproduction 189
établissements d’entreprises de plus de 20 salariés (soit environ 15 % du total des établissements implantés
sur la région). Ces derniers emploient 6 981 personnes soit une croissance des effectifs de 20 % sur la
période 1993-2002.
Deux critères déterminants conditionnent l’accès aux marchés : la taille des entreprises et le type d’activité
qu’elles exercent. Il en résulte pour les acteurs économiques d’un même secteur d’activité des stratégies
d’investissement différentes induisant une rentabilité économique contrastée. Après avoir présenté
graphiquement la répartition en Pays de la Loire des établissements d’entreprises de plus de 20 salariés par
tranches d’effectifs et par type d’activité, nous présenterons quelques éléments extraits de cet article.
SECTEUR EDITION IMPRIMERIE ET REPRODUCTION
REPARTITION DES ETABLISSEMENTS D’ENTREPRISES5 DE PLUS DE 20 SALARIES6
PAR TRANCHE D’EFFECTIFS EN 2002 EN PAYS DE LA LOIRE
100 à 249
personnes
5%
50 à 99
personnes
10%
20 à 49
personnes
40%
250 à 499
personnes
2%
Note de lecture :
500 à 999
personnes
1%
Moins de 10
personnes
36%
10 à 19
personnes
6%
Parmi les 189 établissements
d’entreprises de plus de 20
salariés implantés en Pays de
la Loire :
36% des établissements
d’entreprises de plus de 20
salariés emploient moins de
10 personnes
et
40 % emploient 20 à 49
personnes
4
Gérard Bigot « L’imprimerie De Gutenberg au numérique », « le 4 pages des statistiques industrielles » - SESSI, service de la
Direction générale de l’industrie, des technologies de l’information et des postes (DIGITIP) – n° 190, juin 2004
5
Définitions, source : INSEE
L’entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché.
On distingue :
-
l’entreprise individuelle (personne physique) qui ne possède pas de personnalité juridique distincte de celle de la personne
physique de son exploitant
l’entreprise sociétaire, par exemple Société Anonyme (SA), Société à Responsabilité Limitée (SARL).
L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l’entreprise.
L’établissement, unité de production, constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie (la population
des établissements est relativement stable dans le temps et est moins affectée par les mouvements de restructuration juridique que
celle des entreprises).
6
Ne sont pas compris ici les entreprises de moins de 20 salariés.
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6/6/
SECTEUR EDITION IMPRIMERIE ET REPRODUCTION
REPARTITION DES ETABLISSEMENTS D’ENTREPRISES DE PLUS DE 20 SALARIES
PAR TYPE D’ACTIVITE EN 20027 EN PAYS DE LA LOIRE
Travaux pour
rétroprojection,
communication et
illustrations
4%
Composition et
photogravure
6%
Reproduction
d'enregistrements
sonores
1%
Reliure et finition
3%
Note de lecture :
Edition de livres
2%
Edition de journaux
28%
Imprimerie de labeur
hors l'impression de
journaux
46%
Parmi les 189 établissements
d’entreprises de plus de 20
salariés implantés en Pays de la
Loire :
Edition de revues et
périodiques
9%
Edition art, calendriers,
cartes postales (n.c.
livres)
1%
46 % exercent une activité de
labeur hors l’impression de
journaux
28 % sont spécialisés dans
l’édition de journaux
Une activité en Pays de la Loire orientée principalement vers
l’imprimerie de labeur8 et l’édition de journaux
Profil d’entreprises et accès aux marchés :
Six grandes catégories de marchés cohabitent : les catalogues de vente par correspondance (VPC) et
les périodiques, la publicité et les affiches, le livre, l’emballage, les imprimés administratifs et
commerciaux, et les imprimés en continu.
L’impression en continu, celle du livre ou des catalogues de vente par correspondance sont
l’affaire des grandes imprimeries ;
Les imprimeries de 20 à 100 salariés prédominent sur les marchés de l’imprimé administratif
et de la publicité ;
Les petites entreprises généralistes sur la plupart des marchés secondaires
Extrait de « Le 4 Pages des statistiques industrielles » - SESSI DiGITIP n° 190 – juin 2004
7
Etablissements relevant de l’activité codifiée C20 – Edition, imprimerie et reproduction (données issues de la Nomenclature des
Activités Economiques (NES niveau 3 – 114 postes)).
8
L’imprimerie de labeur est la partie de la filière graphique qui traite les travaux d’impression de textes ou d’images, en dehors de la
presse quotidienne : emballage, livres, catalogues, affiches….
GFE12_avril_2005
7/7/
Des stratégies d’investissement différentes9…
Au cours des dernières années, les imprimeurs français ont consacré 16 % de leur valeur
ajoutée à l’investissement. C’est trois points de plus que l’ensemble de l’industrie
manufacturière. Les imprimeries moyennes (50 à 100 salariés) ont réalisé l’effort
d’investissement le plus important, les plus grandes ont procédé par cycles et les petites
ont été plus mesurées.
L’appropriation des nouvelles technologies guidée principalement par la recherche
d’avantages compétitifs pas toujours immédiats conduit les entreprises à repenser leur
mode de fonctionnement. La gestion des compétences et notamment la recherche d’une
bonne adéquation entre la compétence du personnel et le matériel récent constitue une
préoccupation majeure. Par ailleurs, l’organisation optimale de la production passe par
une rationalisation de l’existant et un bon dosage de l’externalisation d’activités annexes
mais également d’activités de base comme le prépresse. Le recours à la sous traitance de
spécialité est un axe essentiel de la production déléguée. 86 % des imprimeurs recourent
au partenariat industriel contre deux industriels sur trois dans l’ensemble de l’industrie.
… Des petites imprimeries qui résistent à une forte concurrence10
La rentabilité économique11 des équipements souffre des conditions de concurrence dans
l’imprimerie. Elle y est plus faible que dans l’industrie manufacturière : 16,3 % contre
22,1 % en 2001. Néanmoins, des situations contrastées coexistent : pour un quart des
imprimeurs, ce taux de rentabilité économique est supérieur à 42 % et pour un autre quart
il est inférieur à 10 %.
Cette situation résulte de l’appropriation d’outils modernes très performants et onéreux.
Ainsi, sur un marché fortement concurrentiel, les imprimeries de plus grande taille se sont
endettées. La rentabilité de leurs équipements passe par la conquête de parts de marché
en contractant les prix. Or, la demande exprimée ne suffit pas à optimiser les capacités de
production et certaines entreprises se trouvent en surcapacité de production.
En revanche, le taux de marge12 dégagé par les imprimeries de 20 à 49 salariés est
supérieur à celui des entreprises de 50 salariés et plus, et notamment celles de 100
salariés et plus, considérées comme grandes pour le secteur. Leur politique
d’investissement basée sur une bonne capacité d’autofinancement et un faible niveau
d’endettement s’avère donc à court terme positive puisque l’équipement de ces
imprimeries a la meilleure rentabilité économique du secteur.
9
Extrait de « Le 4 Pages des statistiques industrielles » - SESSI DiGITIP n° 190 – juin 2004
10
Ibid
11
La performance d’une entreprise se mesure avec la rentabilité mettant en relation les capitaux engagés et les profits réalisés. La
rentabilité est le rapport entre les résultats et les capitaux mis en œuvre pour l’obtenir. La rentabilité économique d’une entreprise prend
en compte la totalité des capitaux mis en œuvre (capitaux propres et capitaux empruntés) : rentabilité économique = résultats avant
paiement des intérêts/ensemble des capitaux.
12
Le taux de marge est le rapport de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE = Valeur Ajoutée – rémunération des salariés – impôts sur les
produits + subventions sur les produits) à la Valeur Ajoutée (Valeur Ajoutée = valeur de la production – consommations intermédiaires).
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8/8/
UNE POPULATION ACTIVE GLOBALEMENT PLUS QUALIFIEE EN 1999
POPULATION ACTIVE EN EMPLOI
PAR NIVEAU DE DIPLOME
Sur l’ensemble du GFE, la proportion de
personnes en emploi
sans diplôme
professionnel
régresse
assez
significativement entre 1990 et 1999 (-12
points).
100%
80%
60%
40%
20%
0%
1990
1999
1990
IMPRIMERIE FINITION
Sans diplôme professionnel
1999
PREPRESSE
Niveau V
Niveau IV
Niveau III
PREPRESSE
1%
100%
15%
25%
80%
60%
1%
5%
10%
60%
6%
14%
53%
58%
50%
40%
20%
29%
20%
32%
22%
0%
1990
1999
OUVRIERS DE LA
COMPOSITION
1990
1999
OUVRIERS DE LA
PHOTOGRAVURE ET DES
LABORATOIRES PHOTOGRAP.
ET CINEMATOGRAP.
IMPRESSION FINITION
0%
100%
80%
4%
2%
9%
2%
0%
2%
10%
32%
49%
46%
55%
60%
40%
66%
47%
20%
42%
34%
0%
1990
1999
OUVRIERS DE L'IMPRESSION
En 1999, la part de la population active en
emploi détenant un diplôme de niveau V
atteint les 50 % (+ 3 points au cours de la
période 1990-1999). Les personnes
détenant un diplôme de niveau IV
représentent 13 % en 1999 (+ 5 points).
1990
1999
OQ de la BROCHURE, de la
RELIURE et du FAPCONNAGE DU
PAPIER CARTON
La population active en emploi relevant du
prépresse est, dans sa globalité, plus
qualifiée que celle exerçant dans
l’imression-finiton.
Les
assistants
techniques de l’imprimerie et de l’édition
relevant du prépresse et dont le nombre a
plus que doublé entre 1990 et 1999
contribuent pour une large part à
l’élévation du niveau de formation de la
population active en emploi : 15 %
détenaient en 1990 un niveau III et 27 %
en 1999.
Les ouvriers de la composition (549
emplois en 1999) représentent 39,5 % des
emplois du sous GFE Prépresse. Ils
détiennent pour moitié un diplôme de
niveau V et pour un quart un diplôme de
niveau IV.
Les ouvriers en impression au nombre de
2 456 en 1999 représentent 62,5 % de la
population active en emploi dans le sous
GFE Impression-finition. Même si la part
des diplômés de niveau 4 progresse au
cours de la période, le diplôme de niveau
V
devient
pour
cette
catégorie
socioprofessionnelle largement majoritaire
en 1999.
Pour cette catégorie socioprofessionnelle, comme pour la précédente, la
tendance semble s’orienter vers un
accès à la profession avec un niveau
IV de formation même si aujourd’hui
encore, les diplômés de niveau V
représentent
la
moitié
de
leur
profession.
GFE12_avril_2005
9/9/
Une population active en emploi plus jeune que la moyenne mais néanmoins
vieillissante
L’observation précédente constatant la perte d’emplois entre 1990 et 1999 s’explique par
l’absence de recrutements et engendre par conséquent un vieillissement de la population
en emploi : au cours de la période 1990-1999 la part des moins de 25 ans se réduit (-6
points) au profit de la tranche d’âge 50 ans et plus (+ 8 points).
Néanmoins, comparativement à l’ensemble des GFE , la population active en emploi dans
les Industries Graphiques est plus jeune que la moyenne13 : la proportion des 45-54 ans
est de 26 % (28 % tous GFE confondus).
Le vieillissement de la population active en emploi est plus prononcé dans l’Impressionfinition que dans le Prépresse
Poids attendu des 60 ans en Pays de la Loire travaillant dans les secteurs du
GFE "industries graphiques" (d'après l'âge atteint en 1999)
%
4,5
4,0
Edition, imprimerie, reproduction
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
Industries du bois et du papier
1,0
0,5
0,0
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Source : Insee recensement de la population de 1999 (exploitation complémentaire) au lieu de résidence
Dans le secteur de l’édition, imprimerie, reproduction, l’on assiste à une croissance
continue des départs à la retraite jusqu’en 2008. 3 % des effectifs de ce secteur vont partir
chaque année à la retraite dès 2006, contre 2 % en moyenne dans le secteur des
industries du bois et du papier.
13
Source : INSEE –recensements de la population de 1982 et 1990 (sondage au quart) et de 1999 –Dossier « les âges au travail » septembre 2003
GFE12_avril_2005
10/10/
UNE FEMINISATION DES EMPLOIS PLUS MARQUEE EN PREPRESSE
POPULATION ACTIVE EN EMPLOI PAR SEXE
100%
80%
61%
82%
60%
59%
83%
75%
76%
25%
24%
1990
1999
40%
39%
20%
18%
17%
1990
1999
41%
0%
IMPRESSION
FINITION
1990
1999
PREPRESSE
Femmes
ENSEMBLE
Hommes
Le GFE Industries graphiques est
moins féminisé que la moyenne
générale : 24 % de femmes en 1999
pour une proportion de femmes tous
GFE confondus de 45 %. En
revanche, il se situe dans la moyenne
des GFE à dominante industrielle
(GFE 5 à 10) qui présentent un taux de
féminisation à 22 %.
La population active féminine est en
proportion deux fois plus importante
dans les activités du prépresse et tend
à progresser légèrement entre 1990 et
1999.
L’emploi à temps complet reste très majoritaire
POPULATION ACTIVE EN EMPLOI PAR TEMPS DE
TRAVAIL
100%
Le temps de travail évolue peu au
cours de la période 1990-1999 et le
temps complet reste très majoritaire :
respectivement 96 % et 93 % (94 % de
temps complet pour les GFE 5 à 10 à
dominante industrielle).
Le travail à temps partiel est le plus
développé dans le prépresse : 12 %
en moyenne en 1999. Plus la
profession est féminisée et plus la part
du temps partiel est importante. Ce
sont les ouvriers de la composition
(prépresse) qui travaillent le plus à
temps partiel (14 %) et c’est aussi
cette catégorie socioprofessionnelle
qui est le plus féminisée (56 % de
80%
60%
40%
20%
femmes en 1999).
0%
1990
1999
1990
IMPRESSION FINITION
1999
PREPRESSE
Temps complet
Temps partiel
1990
1999
ENSEMBLE
En Impression-finition le temps partiel
demeure marginal (5 % en 1999) , la
population active en emploi y est aussi
moins féminisée que dans les
professions du prépresse.
GFE12_avril_2005
11/11/
UNE SITUATION SUR LE MARCHE DU TRAVAIL EN 2003 COMPARABLE A CELLE DE
1999 MAIS D’IMPORTANTES DISPARITES SELON LES GROUPES DE METIERS
Le taux de tension en 2003 pour l’ensemble du GFE est de 1,5. Traditionnellement, les métiers du prépresse ne
connaissent pas de tension sur le marché du travail (taux de tension = 3,3 en 2003). En revanche, les tensions sur le
marché du travail s’avèrent plus fortes en impression finition (taux de tension = 1,3 en 2003).
Les offres d’emploi déposées à l’ANPE proposent essentiellement des contrats de 1 à 6 mois (48 % des offres) et
de plus de 6 mois (43 %). Les contrats offerts pour les métiers du prépresse sont moins nombreux mais plus
longs qu’en impression-finition.
IMPRESSION FINITION
EVOLUTION DES OFFRES ET DES DEMANDES D’EMPLOI
(DEE – DEFM cat. 1 au 31/03) par types de métiers
88 % des offres d’emploi en 2003 relèvent de l’impression
finition. Après une chute importante entre 2000 et 2002, le
nombre d’offres d’emploi déclarées dans les industries
graphiques croît légèrement en 2003. Cette croissance
relève exclusivement de l’impression-finition : 44 offres
d’emploi supplémentaires (soit 12 % de plus par rapport à
2002).
400
350
300
250
Cette offre supplémentaire se rapporte aux emplois de
conducteurs de machines d’impression (50 offres de plus
qu’en 2002 soit une hausse de 28 %) et de conducteur de
machines de façonnage (8 offres d’emploi de plus en 2003).
200
150
100
50
ROME 46221
ROME 46231
Offres d'emploi
ROME 46232
DEE
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
0
ROME 52242
DEFM
Le métier de conducteur de machines d’impression se situe
à l’équilibre (taux de tension de 1,4). Néanmoins, au regard
des évolutions des courbes ci-contre, sa situation sur le
marché du travail pourrait devenir délicate. En effet, ce
groupe de métiers constitue le noyau dur de la profession
« ouvriers de l’impression » (PCS 6283) qui représente 62,5
% de la population active en emploi. En conséquence, le
nombre d’offres et de demandes d’emploi pèse beaucoup
plus lourd sur le marché du travail : 315 DEE pour 225
offres.
Le métier de conducteur de machines de façonnage
(requérant, selon le ROME, un niveau de formation V ou IV)
affiche un taux de tension particulièrement bas en 2003 (0,7
soit 67 DEE pour 93 offres) révélant des tensions au
recrutement relativement importantes.
3,5
3,0
Les courbes d’évolution des offres déclarées et des
demandes d’emploi relatives au métier d’opérateur
d’exécution de façonnage (requérant, selon le ROME, un
niveau de formation V dans le domaine des industries
graphiques) pose la question de la survie de ce métier.
2,5
Taux de tension
En 2003, 74 % des demandes d’emploi enregistrées dans le
GFE concernent les métiers de l’impression finition et plus
particulièrement le métier de conducteur de machines
d’impression (60 % des DEE en impression finition).
2,0
1,5
1,0
0,5
ROME 46221
ROME 46231
ROME 46232
ROME 52242
ROME 46221
Conducteur de machines d’impression
ROME 46231
Conducteur de machines de façonnage
ROME 46232
Opérateur d’exécution de façonnage
ROME 52242
Technicien des industries graphiques
1999
2000
2001
2002
2003
1999
2000
2001
2002
2003
1999
2000
2001
2002
2003
1999
2000
2001
2002
2003
1999
2000
2001
2002
2003
0,0
ENSEMBLE
IMPRESSION
FINITION
Enfin, le métier de technicien des industries graphiques
(requérant, selon le ROME, un niveau de formation III ou II
dans le domaine des industries graphiques) offre sur notre
région peu de débouchés (25 offres d’emplois pour 72 DEE
en 2003). Il semblerait que ce secteur d’activité emploie en
moyenne moins de techniciens (Technicien ou Agent de
Maîtrise (TAM) au sens des conventions collectives) que les
autres secteurs économiques. En outre, le tissu
économique de ce secteur d’activité constitué sur notre
région en majeure partie d’entreprises de petites tailles peut
expliquer cette situation.
GFE12_avril_2005
12/12/
PREPRESSE : deux groupes de métiers en fort déclin
140
120
100
80
60
40
20
ROME 46211
ROME 46212
ROME 46213
Offres d'emploi
DEE
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
0
ROME 46214
DEFM
Les métiers du prépresse ne
connaissent pas de tension sur le
marché du travail. Le taux de tension le
plus bas (2,06 soit 66 DEE pour 32 offres)
concerne les préparateurs en forme
imprimante. Seul ce métier (58 % des
offres d’emploi prépresse en 2003) connaît
depuis 2002 un nombre croissant du
nombre des offres d’emploi déposées à
l’ANPE
(10
offres
d’emplois
supplémentaires en 2003). Tous les autres
métiers accusent au cours de la
période un net déclin du nombre
d’offres d’emplois déposées à l’ANPE.
Les demandes d’emploi exprimées à la
fin mars 2004 visent à 69 % les métiers
d’opérateur
de
composition
et
préparateur en forme imprimante.
Le métier de photograveur (10 offres en
2003 et 37 DEE) consiste à effectuer
7,0
6,0
Taux de tension
5,0
4,0
3,0
2,0
1,0
ROME 46212
ROME 46211
ROME 46212
ROME 46213
ROME 46214
ROME 46213
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
2003
2002
2001
2000
1999
0,0
ENSEMBLE PREPRESSE
Préparateur correcteur des industries graphiques
Opérateur de composition
Préparateur en forme imprimante
Photograveur
l’ensemble des opérations nécessaires
à la reproduction et à la mise en forme
de documents originaux en noir et
blanc ou en couleur (photo, dessin….) sur
un support matériel technique (film,
cliché, zinc, typon…) destiné à la
réalisation de la forme imprimante.
Durement touché par l’arrivée du
numérique, ce groupe de métiers est
aujourd’hui menacé par l’extension du
CTP14 qui supprime l’étape de
fabrication des films. Pour assurer leur
survie économique les photograveurs
concentrent leur offre de service sur les
produits exigeant une reproduction
d’image de qualité (livres d’arts,
magazines de mode, produits de
communication haut de gamme) ou sur
les produits nécessitant le traitement
d’un grand volume de photos tels que
les
catalogues
de
vente
par
correspondance ou les revues.
Les données relatives au marché du travail sont peu nombreuses en
prépresse puisque aucune série de données présentée ci-dessus ne dépasse
une valeur de 125. L’ensemble des groupes de métiers repérés dans le ROME
requièrent un niveau de formation V ou IV.
14
CTP = Computer To Plate,
procédé permettant de graver les
plaques directement à partir de
fichiers numériques
GFE12_avril_2005
13/13/
UNE FILIERE DE FORMATION PROFESSIONNALISANTE RENOVEE
IMPRESSION FINITION
PREPRESSE
Diplôme d'ingénieur
Marché du travail
Deux spécialisations :
Imprimerie de transformation
Papeterie
Ecole française de papeterie et des
industries graphiques (EFPG) de
Grenoble
Licence professionnelle "Métiers de l'Edition"
Spécialisation "Flux numériques, édition et production d'imprimés" - Grenoble
Spécialisation "Conception graphique multimédia" - Rennes
Spécialisation "Responsable de la gestion des flux numériques en industries graphiques" - Marne la
Vallée (académie de Créteil)
Licence professionnelle ouverte à tout titulaire de
BTS, les établissements disposant d'une autonomie
en matière de recrutement
Marché du travail
Ce BTS offre, au cours de la
première année, le choix entre
deux dominantes
Niveau
III
Etude et réalisation
de produits imprimés
BTS Communication visuelle
Ecole des Beaux Arts
FCIL Informatique Graphique et Multimédia
Etude et réalisation
de produits graphiques
BTS Communication et industries graphiques
Les établissements disposent d'une autonomie
en matière de recrutement
Baccalauréats Scientifique,
STI génie mécanique, génie
électrotechnique ou électronique,
STL physique de laboratoire
Marché du travail
Agences de communication
Marché du travail
BAC PRO
Production imprimée
Niveau
IV
BAC PRO
Production graphique
MENTION
COMPLEMENTAIRE
Finition Façonnage
Marché du
travail
Niveau
V
CAP
Sérigraphie industrielle
BEP Métiers de la communication et des
industries graphiques
BT Dessinateur
Maquettiste option arts
graphiques (3 ans)
Après la classe
de 3e
Ouverte au lycée Tolbiac - Paris
et au CFA Cartif à Tours
Le BEP métiers de la communication et des industries graphiques prépare à l'ensemble de
la chaîne graphique et est destiné à une poursuite d'études vers l'un ou l'autre baccalauréat
professionnel de la filière industries graphiques.
L’intégration des nouvelles technologies dans le secteur des industries graphiques a été prise en compte
par la formation. Les diplômes de la filière ont été rénovés (1ère session 2005). Les enseignements
comportent un dosage plus important de culture technique, technologique et générale.
En Pays de la Loire deux établissements offrent des formations initiales dans le domaine des industries
graphiques du niveau V au niveau III : le CFA « école du livre » à Nantes et le lycée Léonard de Vinci à
Mayenne. Depuis la rentrée 2000 le lycée privé La Jolliverie propose le BT dessinateur maquettiste option
arts graphiques (niveau IV), diplôme à la frontière des industries graphiques et des arts appliqués.
Les effectifs en dernière année de formation BEP, baccalauréat professionnel et BTS se répartissent par
moitié sous statut scolaire et apprentissage. Outre ces diplômes dont la formation cible prépare aux
métiers des industries graphiques, un CAP sérigraphie industrielle dispensé par voie d’apprentissage
(effectif de 15 en dernière année de formation en 2003) initie aux techniques d’impression sur tout support
pratiquées dans de petits ateliers intégrés à la plasturgie et la métallerie (marquage industriel). Enfin, un
brevet de technicien maquettiste option arts graphiques enseigne « les éléments composant la grammaire
des arts plastiques en les appliquant aux domaines de la conception de documents imprimés et
particulièrement à ceux de la mise en page de textes et d’images destinés à l’édition ». L’insertion
professionnelle vise les agences de communication comme maquettiste ou concepteur de documents
visuels
GFE12_avril_2005
14/14/
UNE OFFRE DE FORMATION INITALE EN COHERENCE AVEC LA
STRUCTURE DES EMPLOIS OFFERTS SUR LA REGION
Répartition des effectifs en dernière année
de formation initiale par niveau
100%
8%
80%
29%
8%
42%
8%
40%
140
17%
13%
120
100
44%
45%
60%
Evolution des effectifs en formation initiale
par niveau
44%
80
60
63%
50%
20%
49%
40
39%
43%
20
0
0%
1999
2000
Niveau V
2001
Niveau IV
2002
Stabilité de la part du niveau IV depuis 2000
•
Après une baisse continue depuis 1999, la part du niveau V croît
en 2003 (+4 points). Néanmoins, cette progression du niveau V
(BEP) permet tout juste de constituer le vivier de recrutement des
Bac Pro (88 BEP pour 106 Bac Pro).
L’augmentation de la part du niveau III en 2002 s’explique par
l’ouverture d’une section par voie d’apprentissage. En revanche,
son poids régresse légèrement en 2003. Cette baisse touche
uniquement l’option « Etude et réalisation de produits imprimés »
du BTS (sous GFE Impression Finition).
2000
Niveau V
Niveau III
•
•
1999
2003
2001
Niveau IV
2002
2003
Niveau III
•
L’augmentation du niveau IV en 2000 s’explique par l’ouverture du
BT Dessinateur maquettiste (option arts graphiques).
•
La baisse du niveau V entre 1999 et 2002 s’explique par une
réduction des effectifs en CAP sérigraphie. L’évolution à la hausse
en 2003 résulte d’une augmentation des effectifs apprentis en
dernière année de BEP.
La filière industries graphiques représente, tous niveaux confondus, en flux de sortie dans l’académie à la
rentrée 2003 environ 240 jeunes. La structure des flux de sortie de cette filière fait apparaître une
prédominance des niveaux V et IV puis qu’ils représentent chacun un poids équivalent, respectivement
43% et 44 %.
L’observation des flux d’entrée et sortie sur deux années consécutives confirme une poursuite des études
du BEP vers le baccalauréat professionnel :
•
•
les flux de sortie en BEP à la rentrée 2002 sont de 77 jeunes inscrits ;
les flux d’entrée en baccalauréat professionnel à la rentrée 2003 sont de 69 jeunes inscrits.
Ce constat, confirmé avec les effectifs de la rentrée 2004, s’accorde avec l’esprit de la réforme mise en
place en 2003 visant une cohérence dans la continuité du BEP vers le baccalauréat professionnel afin de
traiter de façon globale la totalité de la chaîne graphique. L’absence de baccalauréat technologique dans
cette filière favorise cette continuité des études du BEP vers le baccalauréat professionnel.
Le niveau III, ouvert notamment aux jeunes sortants de baccalauréat professionnel issus de la filière,
s’avère de fait plus sélectif puisqu’il ne représente que 13 % des flux de sortie de baccalauréat
professionnel en 2003.
La structure des flux de formation (en terme de niveaux) apparaît globalement en cohérence avec la
structure des emplois majoritairement offerts sur la région.
GFE12_avril_2005
15/15/
UNE PREDOMINANCE DES FORMATIONS DU PREPRESSE…
UNE ATTRACTIVITE EN PRODUCTION IMPRIMEE QUI S’AMELIORE
Evolution des effectifs en dernière année de formation initiale
(statut scolaire et apprentissage)
100
BEP Métiers de la Communication et des Industries Graphiques
90
En valeurs Absolues
80
70
60
Ouverture du BT Dessinateur
Maquettiste option Arts Grahpiques
50
40
30
20
CAP Sérigraphie Industrielle
10
0
1999 2000 2001 2002 2003
1999 2000 2001 2002 2003
Niveau V
INDUSTRIES GRAPHIQUES
Niveau IV
PREPRESSE
1999 2000 2001 2002 2003
Niveau III
IMPRESSION FINITION
L’évolution des courbes des effectifs au niveau V s’explique d’une part, par la réforme de la filière mise en
place à la rentrée 2003 et dont la première session d’examen aura lieu en juin 2005. En effet, le BEP
« métiers de la communication et des industries graphiques » englobe l’ensemble de la chaîne graphique
de la PAO à l’impression. D’autre part, la forte chute des effectifs en impression finition
s’explique notamment, par une baisse continuelle de 1999 à 2003 des effectifs en CAP sérigraphie
industrielle (24 jeunes en formation en 1999, 15 en 2003).
Les effectifs en dernière année de formation en prépresse tendent en 2003 à se stabiliser aux niveaux IV
et III. Au niveau IV, la baisse des effectifs en baccalauréat professionnel « industries graphiques :
production graphique » (-8 jeunes sur l’ensemble de l’académie), est compensée par une progression
entre 2002 et 2003 des effectifs en BT « dessinateur maquettiste option arts graphiques » (+8 jeunes en
terminale).
En impression finition, les effectifs en dernière année de formation enregistrent au niveau IV une
croissance significative au cours de la période 1999-2003. En revanche, au niveau III les jeunes en BTS
« communication et industries graphiques option B étude et réalisation de produits imprimés » voient leurs
effectifs diminuer entre 2002 et 2003 passant de 18 à 11. Cette baisse touche autant les formations sous
statut scolaire que par voie d’apprentissage.
Au cours de la période 1999-2003, l’attrait des jeunes pour les métiers du prépresse se vérifie au travers
la structure des effectifs. Ainsi, aux niveaux IV et III ils sont toujours plus nombreux en prépresse qu’en
impression finition. Cependant, le bilan des commissions d’affection dans les établissements publics en
juin 2004 fait apparaître une amélioration du taux d’attraction15 en baccalauréat professionnel industries
graphiques : production imprimée (3,75 pour 2,75 en juin 2003) contrairement à celui du baccalauréat
professionnel industries graphiques production graphique (2,79 pour 2,54 en juin 2003). Cet indicateur
issu d’un établissement public sous statut scolaire reflète-t-il un changement de comportement des jeunes
désormais plus conscients de l’évolution des métiers, de la composante informatique et technique du
métier de l’impression ?
15
Le taux d’attraction mesure le rapport entre le nombre de candidats « 1ers vœux » et les places offertes.
GFE12_avril_2005
16/16/
EN PREPRESSE , DES SORTANTS EN FORMATION CONTINUE PLUS
NOMBREUX QU’EN FORMATION INITIALE
Le numérique pénètre toutes les étapes de la chaîne graphique et recompose les emplois. L’évolution des
techniques implique par conséquent une formation continue en cours d’emploi. La formation du personnel
sur des matériels nouvellement acquis par l’entreprise est généralement assurée par les fournisseurs euxmêmes.
Sur la région, une douzaine d’organismes proposent des formations dans le domaine de la
PAO/infographie, de la conduite de presses Offset, et de la création graphique appliquée au multimédia.
Ces formations, ouvertes le plus souvent à tout public (salariés, demandeurs d’emploi) sont validées par
soit une attestation de l’organisme, soit un Certificat de Qualification Professionnelle, soit un titre ou
diplôme homologué de niveau V ou plus rarement de niveaux IV ou III.
FORMATION DES DEMANDEURS D'EMPLOI
en 2002 et 2003
En valeurs absolues
120
100
10
80
19
16
29
60
40
74
56
20
0
2002
Prépresse
2003
Imprimerie Finition
Multimédia
En 2002, 7 contrats de qualification ont été
signés.
101 demandeurs d’emploi ont suivi en 2003 une
formation dans le domaine des industries
graphiques (103 en 2002).
Les formations en prépresse (PAO, Infographie
essentiellement) demeurent majoritaires malgré
une baisse importante au cours des deux
dernières années (55,4 % des effectifs en 2003,
71,8 % en 2002).
La Publication Assistée par Ordinateur est
fréquemment pratiquée par des personnels
employés dans les services communication ou
administratif d’organisations ne relevant pas du
secteur Imprimerie Edition. Les besoins en terme
de formation pour ces personnels ne sont pas de
même nature que ceux exprimés par les
personnels spécialisés relevant du secteur
imprimerie-édition. Notamment, les imprimeurs,
très vigilants sur la qualité des produits, se
positionnent sur l’amont de la chaîne graphique
en offrant leurs services dans les domaines de la
maquette, de la mise en page ou du graphisme.
Ainsi, pour arriver au produit final, ils sont
couramment amenés à retravailler les fichiers
fournis par les clients au moyen d’outils
spécifiques afin de les rendre compatibles et
exploitables
avec
l’ensemble
des
outils
composant la chaîne graphique.
Les informations relatives aux formations
continues nous permettent d’identifier les effectifs
en formation sur les outils mais ne nous informent
pas sur l’origine sectorielle des stagiaires, ni sur le
motif ou l’objectif recherché par le formé. De ce
fait, nous pouvons considérer que l’offre de
formation continue en prépresse constitue une
réponse à des besoins exprimés par des
stagiaires et/ou des organisations issus d’horizons
divers. En revanche, il paraît plus difficile de
porter une appréciation sur la réponse de l’offre
de formation continue aux besoins du marché du
travail des industries graphiques puisque ces
formations bien que relevant du prépresse ne
conduisent pas spécifiquement aux métiers de
l’imprimerie.
En impression finition, les effectifs en formation
représentaient en 2003 29 % de l’ensemble. Ces
formations très majoritairement orientées vers la
conduite de machines d’impression occupent une
place plus importante en 2003 (+10 % entre 2002
et 2003 soit 10 stagiaires supplémentaires).
Même si les effectifs restent faibles, cette
tendance amorce une réponse aux besoins
exprimés sur le marché du travail, notamment à
l’offre d’emploi supplémentaire de conducteurs de
machines d’impression recensée en 2003.
En revanche, parmi l’offre de formation continue
repérée, aucun libellé ne permet d’identifier une
formation relative au façonnage. Or, le métier de
conducteur de machines de façonnage connaît en
2003
des
tensions
au
recrutement
particulièrement importantes (67 DEE pour 93
offres). En réalité, il semble que l’apprentissage à
la conduite de machines de façonnage se fasse le
plus souvent directement en entreprise. En effet, il
n’existe pas de formation en finition façonnage
hormis une mention complémentaire Finition
GFE12_avril_2005
17/17/
Façonnage mais qui n’est pas offerte sur la
région. Cette absence de formation en façonnage
s’avère d’autant plus problématique avec l’arrivée
prochaine du numérique sur les machines de
façonnage. En outre, ce secteur est appelé à se
développer et à se perfectionner avec notamment
l’automatisation du routage permettant de
personnaliser et fidéliser la relation avec le client.
formations aux multiples dénominations (concepteur
multimédia, infographiste multimédia, assistant réalisateur
multimédia, PAO-concepteur réalisateur Web…) sont axées
sur la conception et la création graphique de site
Internet à partir de l’utilisation de logiciels
spécifiques (logiciels graphiques 2D ou 3D et
logiciels dédiés à la création Web).
Les formations aux techniques du Multimédia
restent, bien que en progression, marginales : 16
demandeurs d’emploi sur la région ont suivi en
2003 une formation en ce domaine. Ces
Le multimédia, un secteur jeune
Le multimédia se situe à l’intersection de secteurs économiques séparés : l’informatique, les
télécommunications, les industries culturelles…
Défini technologiquement, un produit multimédia résulte de la combinaison de plusieurs supports de
communication (texte, voix, son, image photographique,…). En amont, la production multimédia se base
sur la numérisation des éléments (sons, images ;..) qui seront assemblés pour le constituer. En aval, la
production multimédia a vocation à être diffusée soit sur un support autonome (le off line (hors réseau) :
cédérom, DVD, et aussi consoles en ce qui concerne les jeux…), soit sur un réseau (le on line : Internet,
Intranet).
Après l’euphorie des années 1998-2000 ont succédé l’effritement puis l’affaiblissement de la période été
2000-début 2002. La crise du secteur du multimédia conduit à sa réorganisation.
Vers une spécialisation des métiers et une professionnalisation des profils
Les difficultés économiques rencontrées par les entreprises ont provoqué une réduction des recrutements
voire dans certains cas des licenciements. Par ailleurs, l’entrée dans le secteur de l’Internet de groupes
issus de l’économie traditionnelle s’est traduite par l’embauche de responsables de recrutement et de
ressources humaines expérimentés entraînant un changement des pratiques de recrutement. Notamment,
de plus en plus d’entreprises ont engagé une réflexion sur les compétences clés de leur activité et le
positionnement des métiers du multimédia.
De plus, les jeunes diplômés disposant d’une formation initiale dédiée au multimédia (issus d’universités,
d’écoles d’ingénieurs, de commerce, d’écoles spécialisées dans le domaine informatique, dans les télécommunications et dans les
arts graphiques ou décoratifs) font leur apparition sur le marché ce qui contribue à professionnaliser les profils
demandés par les recruteurs. En effet, la complexité croissante des technologies employées exige le
recours à des spécialistes dont le niveau de formation dépasse le champ d’analyse GFE.
Source : APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres), « Les métiers du multimédia »
GFE12_avril_2005
18/18/
UN RELATIF EQUILIBRE EMPLOI-FORMATION SUR L’ENSEMBLE DU GFE
Mars 2004
Sortants de
Formation Initiale
16
2003/2004
Stagiaires de la
formation continue
2003
- 21 %
125
37
56
3 931
1%
288
35
29
5 320
-6%
413
72
85
Emplois
au recensement
1999
Evolution
de l’emploi
1990-1999
Prépresse
1 389
Impression finition
GFE 12
DEFM
Matrice emploi-formation
10%
9%
Prépresse
8%
Indicateur de chômage
Moins de chômage et moins de
débouchés
dans
les
industries
graphiques qu’en moyenne.
Tous GFE
La matrice ne montre pas globalement
de déséquilibre important. Cependant,
les deux composantes du GFE se
distinguent par des problématiques
différentes :
Imprimerie-Finit ion
7%
GFE 12
6%
5%
4%
Un chômage relativement faible en
impression finition (7 %) et un taux
de débouchés (61) laissant supposer
un déficit de formés .
•
Un chômage un peu plus élevé en
prépresse (8 %) et un excédent de
formés traduit par un taux de
débouchés faible (15).
3%
2%
1%
Mal
•
0%
0
Beaucoup de
formés
10
20
30
40
50
60
70
Peu de
formés
Taux de débouché
16
Les taux de sortie calculés à partir des résultats des enquêtes IVA et IPA sont estimés pour les diplômes rattachés au
GFE Industries Graphiques à
Elèves Apprentis
Niveau V
14 %
84 %
Niveau IV
28 %
70 %
Niveau III
74 %
Ces taux de sortie appliqués aux effectifs en dernière année de formation en 2003 permettent d’estimer à 72 le nombre
de sortants de formation initiale tous niveaux confondus (hormis le BEP métiers de la communication et des industries
graphiques conçu pour une poursuite d’études vers un baccalauréat professionnel).
Parmi l’ensemble des sortants estimés, 40 % se destinent aux métiers du prépresse avec un diplôme de niveau IV et 24
% aux métiers de l’imprimerie finition avec le même niveau de qualification.
GFE12_avril_2005
19/19/
PRECONISATIONS
1. PREPRESSE
•
Technicité et créativité constituent deux éléments essentiels du professionnalisme
L’évolution des technologies et la mobilité des marchés induit un double phénomène. Le client fournit à
l’imprimeur les fichiers préparés qu’il lui convient de remanier. Cette phase est plus ou moins longue
selon la compatibilité du fichier fourni avec les contraintes de l’impression et de la finition. Le traitement
des fichiers occasionne un surcoût pour le client ce qui peut amener les imprimeurs à proposer un
service complet comportant à la fois la conception, la création du fichier jusqu’à la fourniture du produit
fini.
Ainsi, notamment dans l’imprimerie de labeur, outre l’exigence d’une parfaite technicité sont fortement
appréciés les candidats disposant d’un potentiel créatif capables d’une part, de prendre le recul
nécessaire pour proposer des procédures d’automatisation des tâches et d’autre part, capables de
formuler des propositions au client conciliant à la fois ses souhaits et les contraintes techniques de
l’ensemble de la chaîne graphique.
En conséquence, dans un contexte de production en flux tendu permanent, les formations en prépresse,
suffisantes en terme d’offre (voire excédentaire en formation continue ?), se doivent de répondre à cette double
exigence.
•
Une meilleure lisibilité de la formation continue pour mieux apprécier l’offre de formation
Les formations continues identifiées en prépresse reposent essentiellement sur un programme
d’initiation et/ou de perfectionnement au maniement d’outils utilisés par les opérateurs PAO issus ou
destinés à pratiquer dans divers secteurs professionnels. En effet, bon nombre de structures se dotent,
lorsqu’elles arrivent à une taille jugée suffisamment importante, d’un service communication employant
des opérateurs PAO.
En conséquence, il serait utile dans ce domaine de disposer d’informations plus précises pour mieux
apprécier l’offre de formation au regard du marché du travail du secteur de l’imprimerie.
2. IMPRESSION FINITION : des conducteurs de machines de niveau IV voire niveau III (BTS)
Les investissements de machines d’impression et de finition représentent de lourdes charges
financières. En outre, une erreur de conduite peut se révéler fort onéreuse. En conséquence, la conduite
de telles machines nécessite de la part du conducteur une maturité et un niveau de qualification qui
puissent assurer la confiance du responsable de la production.
Dans ce contexte, le niveau IV de formation est le minimum requis. Certaines structures, en raison de
contraintes particulières liées au segment de marché sur lequel elles sont positionnées et des objectifs
qu’elles se fixent en termes de qualité et de services rendus à la clientèle exigeront un profil Brevet de
Technicien Supérieur issu de préférence de la spécialité industrie graphique avec pratique d’une langue
étrangère. Celui-ci, intégré au processus de production, disposera en outre des compétences
nécessaires pour assurer un premier niveau de maintenance. Il pourra, avec l’expérience, être amené à
assurer un rôle d’animation d’une équipe.
La matrice emploi-formation fait apparaître en impression finition un chômage faible et un taux de
débouché élevé. D’autre part, 74 % de l’emploi du GFE relève de l’impression finition (façonnage compris) et
notamment l’emploi de conducteur de machines d’impression constitue le noyau dur de la profession.
Par ailleurs, le taux de tension sur le marché du travail est à l’équilibre (1,4) pour le métier de conducteur
de machines d’impression. En outre, le vieillissement de la population (moindre comparativement à l’ensemble
des GFE mais plus prononcé en impression finition qu’en prépresse) augure des départs à la retraite les prochaines
années. Parallèlement, l’évolution des technologies et les investissements des entreprises (réalisés et/ou à
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conditionnent les politiques de recrutement. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, l’offre de
formation en impression aurait besoin d’être quelque peu renforcée.
venir)
3. FAÇONNAGE ROUTAGE : une technologie en cours d’évolution, un déficit de formation
Traditionnellement le façonnage est le parent pauvre des métiers des industries graphiques. Or, les
démarches de fidélisation et de recherche de proximité avec la clientèle vont conduire à une réelle
évolution de ce secteur appelé à se développer et à se perfectionner au cours des prochaines années.
Le marché du travail fait apparaître de fortes tensions sur le métier de conducteur de machines de
façonnage (67 demandes d’emploi enregistrées et 93 offres enregistrées en 2003). Aucune formation en façonnage
routage (ni en formation continue ni en formation initiale) n’est proposée sur la région. Il résulte en conséquence
un besoin de formation en façonnage/routage exprimé par un certain nombre de représentants
d’entreprises de ce secteur auquel il conviendrait d’apporter une réponse assez rapidement.
POUR EN SAVOIR PLUS
Bigot G., juin 2004, « L’imprimerie de Gutenberg au numérique », Le 4 pages des Statistiques industrielles,
n°190
Graradji N, octobre 2004, « Les métiers de la communication et des industries graphiques : prépresse,
imprimerie, finition », métiers et formations l’Etudiant
Agence Régionale de Développement Observation Economique, janvier 2000 « Les industries graphiques
dans le Nord Pas de Calais », Collection secteurs économiques n°9
ONISEP Pays de la Loire/Bretagne, mai 2003, « Communication et industries graphiques : édition
publicitaire, édition presse, multimédia », Collection regards sur… n°40
APEC, avril 2003, « Les métiers du multimédia »
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