Psychologie sociale. ED 0021 – (Boussieres) / BATAILLE
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Psychologie sociale. ED 0021 – (Boussieres) / BATAILLE
Psychologie sociale. ED 0021 – (Boussieres) / BATAILLE ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------EXAMEN : - Faire une intro pour présenter les parties du devoir. - Essayer de montrer que l’on a lu un peu en dehors du cours en faisant une référence ! (« éduquer » de Montaigne ) Le point clé étant la recherche l’étudiant doit montré qu’il a su chercher dans les documents de recherche. Il faut penser à citer les auteurs en même temps que les citations des idées. - prévoir de faire une illustration avec un exemple qui n’est pas dans le cours, de préférence un exemple qui montre qu’on transpose dans le cours un exemple de notre vie de tous les jours. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------L’innovation est au début du processus d’influence. Les effets de normalisation : Dans une sit donnée, qd on doit agir, action relationnelle ou discursive, on cherhce tt de suitez la norme permettant d’entrer dans le groupe social et d’être compris par les autres. Qd l’act est floue, non structur&ée, où on ne perçoit pas les normes, alors on se construit ses propres normes. L’être humain est un animal grégaire. Peu d’activité innées, bcp d’act apprises. Dès qu’il peut s’exprimer avec les autres ses normes explosent et il se conforme aux normes du groupe. Shérif (effet auto synétique) a placé des individus dans une situation floue, incertaine : lorsqu’on met un individu dans le noir et qu’on projette un point lumineux sur le mur alors quand il bouge il ne sait pas si c’est lui qui bouge ou le point qui bouge. Après cette expérience on demande aux gens d’estimer de combien le point à bouger : les réponses sont variables. On recommence l’expérience plusieurs fois.. A partir d’un moment les individus commencent à se construire des normes. Après on permet aux individus d’échanger leurs expériences. De suite on voit toutes les estimations converger vers la moyenne des estimations précédentes !! Ils se créé des normes communes. Ici il n’y a pas de conflit socio-cognitif car c’est de l’échange d’avis pas de connaissances. Samson (moine au départ, a gardé des relations fortes avec les moines, sujets captifs) a montré que la position sociale des individus influence, est une composante forte de la normalisation. Expériences avec moines novices et moines chevronnés. Au moment de la dernière étape de l’expérience (confrontation des expériences) Samson remarque que les novices sont plus influencés par les anciens que l’inverse ; la moyenne des estimations est donc plutôt celle de la moyenne des estimations des moines anciens. C’est une question de confiance vis à vis de l’expérience. Ici l’effet de la normalisation baigne dans les rapports de force sociaux. Pas d’effet inné, sans calcul, les rapports sociaux jouent. La normalisation est à inscrire dans les processus d’influence majoritaire. Sachant que c’est : - soit l’influence d’une majorité par rapport à une minorité (expérience de H, menée avant Shérif : comparaison d’un bâtonnet par rapport à 2 autres. 6 personnes sont testées mais seule la 6ème pers est vraiment testée et les autres sont des comparses qui mentent volontairement pour voir si le 6ème suit la majorité ou disent vraiment ce qu’ils pensent – cf cours Ariège- on est actuellement à env. 30% d’influence majoritaire). C’est une influence qui atteint bcp de monde mais en surface. - Soit l’influence d’une personne sur un groupe (prof par exemple). C’est une influence majoritaire, même si c’est une personne au départ car cette personne est représente de l’institution, d’un grand groupe. L’influence minoritaire est faible au niveau du nombre (max. 3%) mais les personnes influencées le sont en profondeur. L’expérience entre pairs fait partie de ce genre d’influence (exemple le travail de groupe à l’école : il faut mettre ensemble des enfants de niveau quasi-équivalent et leur proposer un travail se situant dans la zone proximale de développement juste au-dessus de leur niveau). (lire expérience bleu/vert de Moscovici) !! Conflit socio-cognitif. 2 auteurs-chercheurs (W. Doise et G. Mugny) ont fondé ce courant. Ils viennent de la psychologie cognitive (courant piagétien). C’est un pont fait avec la psychologie sociale. Ils montrent que l’apprentissage dans un bon groupe donné est supérieur à l’apprentissage seul. Le groupe ne sert que pour l’apprentissage, c’est le moment où l’on acquiert les schèmes. Exemple : Schème que l’on acquiert vers 7 ans. Expérience faite avec un pré-test, suivi d’une période d’entraînement. Certains s’entraînent seul, d’autres en groupe. Ensuite on fait un post-test. Ceux qui se sont entraînés en groupe ont fait plus de progrès que les autres. Un second post-test est fait 15 jours après et l’écart est encore plus impressionnant : ceux du groupe ont encore fait des progrès et les autres ont un peu diminué. En groupe on apprend mieux, pour plus longtemps. Mais si le conflit est trop fort on apprend plus du tout, on se bagarre : conflit socio-relationnel. Le mot confrontation aurait peut-être été plus approprié que conflit. En refaisant l’expérience avec des enfants de 10/11 ans il n’y a plus de différence. Le schème est acquis. Le conflit socio-cognitif (= de centration) ne fonctionne que pour apprendre et pour les schèmes cognitifs. L’apprentissage fait durant le conflit de centration est plus puissant, plus rapide, dure plus longtemps et en plus il est transposable (càd dans une situation similaire mais plus compliquée). Le conflit de centration permet de prendre des décisions plus pertinentes. Là on est dans une situation où on n’est pas en accord avec les idées de l’autre mais elles nous intéressent et on apprend les uns des autres, pas de dispute mais de la coopération. Conflit centré sur l’apprentissage avec la conscience que ce que dit l’autre et qui est différent de moi m’enrichit. L’idée de Doise et Mugny c’est que quand il y a apprentissage il y a centration. Le conflit socio-cognitif fait qu’il y a confrontation d’individus qui se centrent sur des éléments différents. Pour que l’autre m’entende je dois m’ouvrir à son influence. L’autorité ne fonctionne que si elle vous est accordée par l’autre. Quelqu’un qui doit récompenser ou sanctionner pour se faire obéir a perdu son autorité !!Faire autorité c’est se faire donner l’autorité et la confiance par les autres. L’autorité est le contraire de l’autoritarisme. Le caractère de l’individu n’est pas une base, il peut changer tout au long de sa vie. Il n’est pas possible de scientifiser le caractère. Auto-attribution interne : problème avec mon enfant parce que je l’ai mal éduqué, je n’ai pas fait ce qu’il fallait, je n’ai pas assez expliqué, … engendre la culpabilisation, voire la dépression mais permet de voir ses erreurs, de se remettre en question. L’école est un endroit où l’on apprend l’internalité. Auto-attribution externe : c’est son caractère, les profs sont mauvais, c’est l’âge, il a de mauvaises fréquentations, … facilite la vie et permet de se libérer un peu l’esprit de la culpabilité, évite d’exploser. Souven,t les gens ‘externes’ n’ont pas suivi beaucoup l’institution scolaire. Psychologie Marxiste : tu dépend de tes origines, tu n’y est pour rien si tu es né dans un milieu qui te rabaisse !! Les 4 niveaux explicatifs de Doise : - intra personnel : sentiments, passé individuel, peu de lien avec la relation au social. Les études sont fondées sur la personne. - interpersonnel - positionnel - idéologique/épistémologique En psychologie on s’occupe de un ou 2 niveau à la fois seulement ; en sociologie aussi. La psychologie sociale étudie l’ensemble des niveaux et en recompactant l’ensemble. Pour Brousseau (qui n’est pas un psychologue social) l’individu est seul face à la situation. Le csc a bcp irrigué les chercheurs. C’est difficile de mettre cela en route dans le syst scolaire car il faut de bonnes conditions (place, temps, …). Les ados notamment transforment rapidement le csc en conflit inter-personnel. L’institution gère des masses. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Cours de Trinquier, lire la partie sur Charlot : la rapport au savoir. Les mauvais élèves sont sûrs, ne doutent pas. Les bons élèves doutent, s’interrogent et se mettent en auto-confrontation de conflit socio-cognitif. Le rapport au savoir est conflictuel chez les bons élèves. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le csc est dans une considération pédagogique. Le résultat n’a que peu d’importance ; l’important est la coopération. L’influence à retardement. Pour l’influence minoritaire dans le cas d’une personne qui quitte la salle parce qu’elle n’est pas d’accord avec l’influence majoritaire créée une influence minoritaire importante juste du fait de son absence et qu’il est déloyal de contrer une personne non présente pour se défendre. Le processus d’engagement (petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens) : - L’engagement attitudinal : je m’engage parce que j’y crois. - L’engagement comportemental : je m’engage parce que j’ai fait un 1er geste. Dans la vie de tous les jours on est plus souvent dans l’engagement comportemental. La récompense coupe l’engagement des gens. Exemple 1 : on fait faire un exercice désagréable à des gens et on leur dit de dire au suivant que c’était super. A certains on donne même des sous pour transmettre le message. 15j plus tard on rappelle les gens en leur demandant si c’était bien ; ceux que l’on avait pas payé estiment que c’était bien. Exemple 2 : lors du 1er cours de l’année on dit aux élèves que ceux qui veulent sortir peuvent. Comme c’est la 1ère heure ils restent et après cela créé un engagement fort car si ils avaient voulu ils auraient pu partir, ils avaient le choix. Le concept de représentation sociale est due à Serge Moscovici (1961). Au moins 2 représentations sociales de la psychanalyse. Pour les communistes la psychanalyse c’est la lutte du conscient et de l’inconscient. Pour les catholiques c’est la sublimation. On pense en reprenant des façons de repenser le monde. Pour Moscovici les gens pensent grâce à la représentation sociale : qui est un groupe social qui pense par un objet de représentation particulier, un objet de pratique. Un opinion, une idée n’est pas une représentation sociale car il n’y a pas de pratique. Si il n’y a rien à faire avec l’objet il n’y a pas de représentation sociale. La représentation sociale c’est dans l’interaction pour pratiquer; pratique qui engage le groupe vis à vis de l’objet pour pratiquer. Une représentation sociale évolue lentement. Par objet on n’entend pas forcément un objet physique mais aussi une conception très ciblée, circonscrite, définie (ex. : le travail en groupe en CM2 en mathématiques). 2 processus : - un processus d’objectivation : objectivé l’objet, le concevoir le + objectivement possible et aussi de le rendre objet, le montrer en réel pour essayer d’en faire une image transmissible. Si je le laisse dans sa complexité il est difficile d’en parler. Il faut rendre l’abstrait concret . - un processus d’ancrage : c’est traiter l’objet avec des logiques qui étaient déjà là dans le groupe. On utilise des façons déjà là pour traiter l’objet. Il y a 2 écoles d’étude et de recherche sur les représentations sociales, elles ne s’opposent pas mais se complète.