Natixis Actions Euro Value

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Natixis Actions Euro Value
Le bureau d'études et d'analyses d'Option Finance
LE FONDS
Le bureau d'études et d'analyses d'Option Finance
Natixis Actions Euro Value
n Code ISIN :
Part I : FR0010270025
Part R : FR0010259382
n Forme juridique : fonds
commun de placement de
droit français
n Société de gestion : Natixis
Asset Management
n Indice de référence :
100,00 % MSCI EMU DNR €
n Date de création :
27/12/2005
Le bureau d'études et d'analyses d'Option Finance
Risques
Oui
n Risque de perte
en capital n Risque actions n Risque de taux n Risque de crédit
n Risque de change
(maximum 10%)
Objectif de performance au 31/12/2012
(Part I, performances nettes)
Investisseurs
n Le FCP a pour objectif de rechercher une surperformance à
n Profil investisseur :
moyen et long terme par rapport à son indicateur de référence,
l’indice MSCI EMU (niveau de clôture, dividendes nets réinvestis), en s’exposant à des actions émises par des sociétés de pays
de la zone euro sur la base d’une approche de type «value».
n Performance du fonds un an : + 20,28 %
n Performance un an de l’indice de référence (MSCI EMU DNR) :
Non
n Risque de matières
premières
Frais
n Frais de gestion max. : part I : néant
Les convictions de l’équipe
de gestion Olivier Lefèvre, gérant
part R : 3 % non acquis à l’OPCVM (hors cas
d’exonération)
n Commission de surperformance : 20 % de la surperformance dégagée au-delà du MSCI EMU DNR
n Frais de rachat : néant
n Frais de gestion max. : part I : 1,20 % de l’actif net
part R : 2 % de l’actif net
+ 19,31 %
Evolution de la performance depuis la création
du fonds Natixis Actions Euro Value
n Performance
du fonds depuis la
création : - 11,39 %
n Performance
de l’indice de
référence (MSCI
EMU DNR) depuis
le 27/12/2005) :
- 4,65 %
MSCI Emu Value DNR
MSCI Emu DNR
(indice de référence du fonds)
Natixis Actions Euro Value
160
120
le FCP est destiné à
tous les souscripteurs
(personnes physiques et
personnes morales) qui
souhaitent valoriser leur
épargne par le biais des
marchés actions de la
zone euro, en investissant
plus particulièrement
sur des valeurs de type
«value», tout en étant
conscients des risques
encourus.
n Durée de placement
80
40
12/2005
09/2012
recommandée :
5 ans
Les chiffres ont trait aux années écoulées. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.
Pourquoi investir
dans ce fonds ?
des actifs au bilan est nettement sous-estimée par le marché, comme par exemple
certaines banques actuellement ;
• une thématique dite «cycliques décotées»,
La gestion «value» a souffert ces dernières comprenant les titres qui affichent une
années de l’intensification de l’aversion au décote de 50 % entre leur valorisation insrisque de la part des investisseurs. Ces der- tantanée en Bourse et leur valorisation hisniers se sont en effet exclusivement intéres- torique de milieu de cycle (multiple boursés aux sociétés qui offraient un maximum sier moyen associé au bénéfice moyen sur
de sécurité et de visibilité en termes de un cycle) ;
croissance bénéficiaire. «Avec la stabilisa- • enfin une troisième thématique dite
tion de la macroéconomie et la résolution, «valeurs à fort rendement du dividende»,
en partie, du problème de la dette en zone comprenant les entreprises qui distribuent
euro, les investisseurs portent à nouveau leur des dividendes élevés et stables dans le
attention sur les actifs décotés, explique Oli- temps.
vier Lefèvre, gérant du fonds Natixis Actions «Ainsi, nous avons la possibilité d’être agresEuro Value, de Natixis Asset Management. sifs dans les phases d’expansion du cycle
La valorisation des sociétés revient au cœur économique en surpondérant les “valeurs
des préoccupations des investisseurs. Ils sont d’actifs” et les “cycliques décotées”, ou
désormais prêts à reprendre plus de risques d’être plus conservateur dans les phases de
pour saisir des opportunités d’investisse- récession en favorisant les “valeurs à fort
ment et obtenir ainsi de meilleures perfor- rendement du dividende”», explique Olimances.»
vier Lefèvre.
Aux investisseurs qui sont dans cette
démarche, Natixis Actions Euro Value offre
un spectre d’investissement «value» large, à
travers trois thématiques distinctes :
• une thématique dite «valeurs d’actifs»,
comprenant les titres dont la valorisation Au sein de Natixis Actions Euro Value, le
Le processus
d’investissement
gérant adopte une approche contrariante. Il
cherche ainsi à identifier des valeurs «délaissées» par le marché, sur lesquelles il identifie
un point de retournement de la croissance
bénéficiaire attendue et un potentiel de
revalorisation important.
Il s’intéresse en effet aux valeurs qui affichent une décote significative par rapport
à leur valorisation historique, et/ou par rapport aux marchés actions et/ou encore par
rapport aux valeurs comparables du même
secteur.
«Parmi ces valeurs, nous retenons uniquement celles sur lesquelles nous identifions
clairement un ou plusieurs catalyseurs de
revalorisation, indique Olivier Lefèvre. Ce
ou ces catalyseurs sont quantifiés en termes
de génération de cashflow supplémentaire.
Nous y associons ensuite une probabilité de
réalisation, afin de définir au mieux le poids
des investissements au sein du portefeuille.»
Une attention particulière est portée à la
diversification lors de la construction du
portefeuille, ainsi un titre ne peut représenter une surpondération de plus de 4 % par
rapport à son poids dans l’indice de référence (MSCI EMU DNR).
Au final, le gérant constitue un portefeuille
concentré comprenant 35 titres environ,
représentant ses plus fortes
convictions.
La société
de gestion
Avec 286,5 milliards d’euros
sous gestion (au 30/09/2012),
Natixis Asset Management
se place aux tout premiers
rangs des gestionnaires d’actifs européens. Le pôle d’expertise «actions européennes»
propose une gestion fondamentale active, sur le segment
des grandes capitalisations
comme sur celui des petites et
moyennes capitalisations ou à
travers le style «value».
Basé sur une approche de
«conviction raisonnée», ce pôle
s’appuie sur une connaissance
approfondie des entreprises, de
leurs stratégies et des secteurs
d’activité. Il gère 18,2 milliards
d’euros d’encours, compte 20
collaborateurs et affiche un
track record de plus de vingt
Ludivine Garnaud
ans. n L’équipe de gestion de Natixis
Actions Euro Value, est composée
d’Olivier Lefèvre, Boris Radondy
(cogérants) et Florent Eyroulet,
analyste buy-side.
Titulaire d’un DESS de finance
de l’université Lumière Lyon II
et d’une maîtrise de gestion de
l’université Paris IX- Dauphine,
Olivier Lefèvre a débuté sa
carrière en 1995 à la CPR en
tant que gérant junior actions
européennes. En 1997, il rejoint
Monte Paschi di Siena comme
gérant actions internationales,
avant d’intégrer, en 1999,
Robeco Groep comme gérant
senior actions européennes.
Fin 2000, il rejoint Oddo Asset
Management pour gérer des fonds
thématiques investis en actions
européennes. En 2006, Olivier
intègre Natixis Asset Management
en tant que gérant sénior actions
européennes. Il est aujourd’hui
responsable de la gestion «value»
paneuropéenne.
Quel est le profil actuel du fonds1 ?
Le poids de nos différentes stratégies en portefeuille
résulte directement de notre approche bottom-up2.
Actuellement, la thématique valeurs d’actifs concerne
un tiers de nos investissements, tandis que la thématique cycliques décotées regroupe un peu plus de 40 % des
encours. Enfin, 25 % des titres en portefeuille entrent
dans la thématique valeurs à fort rendement du dividende.
C’est notamment le cas pour certains titres pharmaceutiques, tel Sanofi, qui affiche un rendement du dividende
de 5 %. Nous continuons également à être présents sur
les valeurs télécoms, car nous anticipons une stabilisation de l’opérationnel grâce à la consolidation des parts
de marché et au développement de la fibre. Ainsi, nous
sommes investis sur British Telecom (3 % du portefeuille),
Telefonica Deutschland (2 %) et Mobistar (2,5 %). Dans
la recherche de dividendes élevés, nous privilégions également les pétrolières intégrées telles qu’ENI ou Repsol.
Comment prenez-vous en compte les perspectives
macroéconomiques ?
Nous nous assurons que nos choix d’investissement sont
en adéquation avec notre scénario macroéconomique.
Nous sommes optimistes pour 2013, suite à l’action de
la BCE pour soutenir la zone euro, permettant ainsi une
poursuite du processus de normalisation de la prime de
risque actions. L’assouplissement de la réglementation
Bâle III et la mutualisation des risques grâce au projet
d’union bancaire dans la zone euro devraient aider les
établissements financiers tels que Société Générale et
KBC à se redresser.
Par ailleurs, la perspective d’une reprise économique aux
Etats-Unis grâce au dynamisme du secteur immobilier
permet de soutenir les valeurs cycliques et notamment
les matériaux de construction.
Enfin, les titres fortement exposés aux marchés émergents sont favorisés, à l’image de Pirelli,
que nous avons en portefeuille, dont l’exposition aux BRIC et la restructuration manufacturière offrira au groupe une amélioration de ses marges.
Quelle est votre exposition géographique ?
Notre exposition géographique résulte de notre sélection de titres. Notre portefeuille affiche
actuellement une surpondération de 5 % par rapport au MSCI EMU sur la France, car nous
y trouvons des titres particulièrement attractifs en termes de profil rendement/risque, comme
EADS et Vivendi. Nous affichons, à l’inverse, une nette sous-pondération sur l’Allemagne
(- 8 %). L’Espagne se trouve également sous-représentée par rapport à l’indice (- 4 %), tandis
que l’Italie représente un poids supérieur de 5 %, via notamment nos investissements sur des
titres comme Fiat Industrial, ENI et Pirelli.
Enfin, nous nous autorisons des investissements en dehors de la zone euro qui peuvent
représenter jusqu’à 10 % du portefeuille (8 % aujourd’hui). Cela nous permet d’investir dans
quelques valeurs britanniques, telles BT group, easyjet et Rio Tinto.
1- Au 31/12/2012
2 - Approche bottom-up (du bas vers le haut) : mode de sélection de sociétés privilégiant tout d’abord les caractéristiques propres à chaque société et non celles du secteur ou du pays dans lequel elle intervient.
Funds n° 55 - Février 2013
Funds n° 55 - Février 2013
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