COncERT de la ClaSse de DIrecTioN d`ORcheSTre
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COncERT de la ClaSse de DIrecTioN d`ORcheSTre
concert de la classe de direction d'orchestre vendredi 18 mars 2016 19 h salle d'art lyrique l'orchestre des lauréats du conservatoire alain altinoglu, professeur CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS saison 2015-16 DéPARTEMENT écriture, composition et direction concert de la classe de direction d'orchestre alain altinoglu, professeur conservatoire de paris salle d'art lyrique vendredi 18 mars 2016 19 h l'orchestre des lauréats du conservatoire josquin otal, piano concert de la classe de direction d'orchestre Gabriel Bourgoin, Romain Dumas, Jordan Gudefin, William Le Sage, Léo Margue, Antonin Rey, Mikhail Suhaka et Victorien Vanoosten Élèves de la classe de direction, Alain Altinoglu, professeur Josquin Otal piano programme GYÖRGY LIGETI Kammerkonzert, pour treize instrumentistes (21') William Le Sage, direction, 1 er mouvement Antonin Rey, direction, 2 e mouvement Romain Dumas, direction, 3 e mouvement Jordan Gudefin, direction, 4 e mouvement L'ochestre des lauréats du Conservatoire Note de programme réalisée par Annabelle Carré, élève de la classe des métiers de la culture musicale, Lucie Kayas, professeur FRANZ LISZT Concerto n° 1 pour piano, en mi bémol majeur (19') Josquin Otal, piano Victorien Vanoosten, direction, 1 er et 2 e mouvements Mikhail Suhaka, direction, 3 e et 4 e mouvements BÉLA BARTÓK Musique pour cordes, percussion et célesta (30') Gabriel Bourgoin, direction, 1 er mouvement Antonin Rey, direction, 2 e mouvement Leo Margue, direction, 3 e mouvement Jordan Gudefin, direction, 4 e mouvement 4 5 l’orchestre des lauréats du conservatoire Philippe Aïche directeur musical L’Orchestre des Lauréats du Conservatoire (OLC), composé de lauréats des conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et Lyon recrutés sur audition, remplit une double mission. Il est un orchestre au service de la pédagogie du Conservatoire, en contribuant à la formation des élèves des classes de direction, composition, orchestration et Diplôme d’artiste interprète. Il est aussi un ambassadeur de l’enseignement musical supérieur en France et offre aux lauréats des CNSMD une véritable mise en situation professionnelle, une transition vers les carrières de musiciens d’orchestre. Il a été amené à travailler avec d'illustres chefs tels que Pierre Boulez, David Zinman, Susanna Mälkki, Tito Ceccherini ou Alain Altinoglu et accueillera au cours de la saison notamment Esa-Pekka Salonen et Philippe Ferro. V I OLON CONTR E B A S S E Keisuke Tsushima, solo Satoko Takahashi, Pierre-Raphaël Halter, chef d’attaque violons 2 Radu Bitica Martial Boudrant Clémentine Bousquet Philippe Chardon Angélique Charlopain Hector Chemelle Angélique Debay Cécile Galy Clara Jaszczyszyn Bertrand Kulik Pierre-Olivier Ory Matthias Piccin Klédis Rexho Claudine Rippe Glen Rouxel Mattia Sanguineti Ségolène Saytour Yaoré Talibart Charlotte Vergnes Jean-Philippe Wizmane Afaf Fakhour-Robilliard Tsui-Ju Li Chloé Paté FLûTE Amélie Feihl Emma Landarrabilco Yua Souverbie H AUT B O I S Paul Atlan Gabriel Pidoux CLAR I N E TT E Joë Christophe Bogdan Sydorenko B A S S ON Lomic Lamouroux Louise Lapierre COR ALTO Créé en 2003 sous la baguette de Claire Levacher, dirigé aujourd’hui par Philippe Aïche, l’orchestre est désormais pleinement reconnu pour son niveau professionnel. Il se produit régulièrement à la Philharmonie de Paris ainsi que dans le cadre de la saison chorégraphique de l’Opéra national de Paris. chef d’attaque Claire Chipot, chef d’attaque Maxence Gimbert-Barré Julien Lo Pinto Cécile Marsaudon Marion Plard Hélène Platone Stéphanie Réthoré Iéva Sruogyté V I OLONC E LL E Michèle Pierre, chef d’attaque Emeraude Bellier Geneviève Koerver Alice Picaud Amandine Robilliard Dmitri Silvian Armand Dubois-Gourut Ilan Sousa TRO M P E TT E François Petitprez Thomas Peter TRO M B ON E Cyril Bernhard Romain Durand Hervé Friedblatt T I M B AL E / P E RCU S S I ON Rubens Lopes-Filho Benoît Maurin Hervé Trovel H AR P E Coline Jaget P I ANO/C É L E S TA Philippe Hattat François Henry 6 7 Voyage au cœur de nouveaux mondes sonores Trois compositeurs d’origine hongroise. Trois chefs-d’œuvre de leur catalogue. Trois atmosphères sonores à explorer. Et à travers ces univers bien distincts, le parcours de plus d’un siècle de musique. Ce soir, la classe de direction d ’orchestre présentera trois œuvres instrumentales aux effectifs variés : orchestre et piano solo pour Liszt, grand orchestre pour Bartók, petit ensemble chez Ligeti. Via l’effectif choisi, chaque compositeur a recherché l’ « inouï », nous invite à découvrir un nouvel univers musical. 8 György Ligeti (1923-2006) Kammerkonzert, pour treize instrumentistes (1969-70) Bien qu’en quatre mouvements, ce « concerto de chambre » peut clairement se diviser en deux parties : alors que les deux derniers mouvements s’intéressent au paramètre rythmique, les deux premiers reposent plutôt sur une atmosphère harmonique planante. Toutefois, le compositeur nous invite à la même expérience tout au long de l’œuvre : celle du mystère sonore. Sans cesse, l’auditeur se demande : « où Ligeti va-t-il m’emmener ? » Sur le chemin, les surprises sont nombreuses, comme les c rescendi subits du Corrente initial ou encore dans le mouvement suivant, Calmo sostenuto, les fortissimi inattendus qui viennent soudainement réorienter le discours musical. Une extrême virtuosité est constamment exigée des treize instrumentistes : justesse pour les deux premiers mouvements, rapidité technique dans le dernier, mise en place rythmique dans le troisième. Intitulé Movimento preciso e meccanico (Mouvement précis et mécanique), ce dernier développe une polyrythmie d’une complexité redoutable : chaque instrumentiste semble avoir sa propre pulsation, créant ainsi une superposition de plusieurs temporalités. On peut également apprécier dans ce Kammerkonzert la capacité de Ligeti à faire émerger un timbre d'une masse sonore : lorsque tout semble confus, un instrument vient se différencier des autres, comme si le compositeur nous révélait tout à coup une clé du mystère sonore dans lequel il nous a plongé. Le Presto final en est un bon exemple puisque Ligeti y laisse par moments émerger des timbres, employant à merveille le principe de la Klangfarbenmelodie (mélodie dont les notes sont successivement prises en charge par différents instruments) hérité de Webern. Mais jamais le voile ne tombe complètement : le mystère reste entier et les dernières notes de l’œuvre vont se perdre dans l'immensité de l'espace, comme si le discours musical se terminait ailleurs. 9 Béla Bartók (1881-1945) Musique pour cordes, percussion et célesta (1936) Franz Liszt (1811-1886) Concerto n° 1 pour piano, en mi bémol majeur (1848) Tout bon concerto romantique fait la part belle à l’orchestre avant de laisser entrer le soliste : la star doit se faire désirer. Chez Liszt, pas de temps à perdre : à peine l’orchestre a-t-il le temps d’énoncer le thème principal du premier mouvement que le piano intervient, majestueux et virtuose. L’ambiance générale du concerto est immédiatement donnée : le piano est maître. Par moments, il arrive même à sonner comme un orchestre à lui tout seul, comme lorsqu’il énonce le thème principal du second mouvement, ou encore dans la partie centrale de l’Allegro marziale animato final. Toutefois, Liszt ne met pas totalement l’orchestre en arrièreplan : il l’utilise de manière pertinente et subtile pour donner du relief à son discours. Ainsi fait-il appel à des arpèges de clarinette pour créer un magnifique dialogue en duo avec le piano dans l’Allegro maestoso initial. Et le Quasi adagio qui s’ensuit se transforme en véritable récitatif d’opéra, le piano jouant le rôle d’un soliste au discours ponctué par des interventions orchestrales. 10 Puis l’Allegretto vivace développe un jeu percussif faisant la part belle au triangle mais aussi accentué par l’utilisation des cordes en pizzicati : empreint d’espièglerie, ce mouvement à la métrique ternaire clairement perceptible affirme son rôle de scherzo. Le finale triomphant s’appuie quant à lui sur les cuivres pour clore l’œuvre en apothéose. Ce côté triomphant vient aussi du choix de la tonalité de mi bémol majeur, que Liszt emploie en référence à celui qu’il a dmirait, Ludwig van Beethoven, et sa célèbre symphonie Eroica dans le même ton. Et toujours dans l’esprit beethovénien, l’œuvre semble conçue comme une grande variation : les quatre mouvem ents s’enchaînent sans interruption et n’hésitent pas à s’échanger des thèmes mélodiques. La plus grande surprise de cette œuvre est sans nulle doute son troisième mouvement : par son temps suspendu et ses sonorités nouvelles, il nous transporte dans un monde lointain. S’ouvrant sur un fa suraigu du xylophone, il laisse peu à peu émerger une mélodie d’altos, instrument rarement choisi à l’orchestre pour obtenir le rôle principal. Nous évoluons alors dans un monde exempt de pulsation, ce que Pierre Boulez aurait appelé un « temps lisse ». Dans la structure globale, ce mouvement est le pendant de l’Andante tranquillo initial. Ce premier mouvement, entièrement confié aux cordes (divisées en deux groupes), est fondé sur un thème chromatique traité en fugue. Sa forme a souvent été comparée au mouvement d’un éventail qui lentement s’ouvre puis se referme. D’allure populaire et dansante, l’Allegro II nous présente enfin l’ensemble de l’effectif. Son jeu percussif au piano, glissandi de harpe, oppositions cordespercussions, combinaisons insolites (comme l’alliance xylophone-harpe-piano du second mouvement), passage tout en pizzicati pour les cordes (imitant parfois la guitare comme au début du finale) sont autant de sonorités qu’il exploite avec brio. Il fait également appel au pizzicato à la Bartók, effet qui consiste à pincer la corde avec le doigt si fort qu’elle vienne claquer sur la touche, créant ainsi un son plus métallique. L’Allegro final opère une synthèse : comme Liszt, Bartók utilise le procédé cyclique en faisant revenir les différents thèmes des mouvements précédents, mêlant alors la musique aux allures de danse campagnarde du finale à l’expression plus grave des mouvements lents. 11 à l'agenda du conservatoire Programme complet sur conservatoiredeparis.fr ATELIEr lyRIQUE #musique_vocale Les élèves chanteurs présentent le travail accompli durant l'année avec leur professeur de travail de la scène. Jeudi 24 et vendredi 25 mars à 19 h Conservatoire de Paris Espace Maurice-Fleuret Entrée libre sur réservation [email protected] TEK TEK TELEk ou une folle histoire du rythme #création Des turqueries mozartiennes aux tablas indiens, du Bunraku japonais aux gospels qui ont inspiré Dvořák, la classe de violoncelle de Jérôme Pernoo propose un tour du monde dévoilant les racines populaires de la musique occidentale. Jeudi 24 mars à 19 h Conservatoire de Paris Salle d’art lyrique Entrée libre sur réservation [email protected] CRÉATIOns pOUR PROqUArTET #musique_de_chambre L'association ProQuartet - Centre européen de musique de chambre présentent les créations des élèves en composition pour quatuor Jeudi 31 mars à 19 h Conservatoire de Paris Salle d'orgue Entrée libre sans réservation CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS Bruno Mantovani, directeur Rémy Pflimlin, président voir et entendre sur conservatoiredeparis.fr Notre site internet vous permet d'accéder à un vaste catalogue de films et d'enregistrements du Conservatoire : masterclasses, documentaires, concerts, opéras, événements... Prenez part à toute l'actualité sur Facebook et Twitter membre de PSL research university paris