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LES VŒUX DU COEUR
De Bill C. Davis
Samedi 10 décembre –
20h30
Théâtre Debussy
Palais des Festivals et
des Congrès
RENSEIGNEMENTS ET ORGANISATION
Palais des Festivals et des Congrès - Direction de l’Evénementiel
La Croisette CS 30051 - 06414 CANNES Cedex - Tél. : 04 92 99 33 83
Durée : 1h30
Tarifs
1re série orchestre :
 Tarif Public : 38 €
 Tarif Réduit/Groupe 35 €
 Abonné : 32 €
 -26 ans : 32€ / -10 ans : 10 €
2e série balcon :
 Tarif Public : 30 €
 Tarif Réduit/Groupe : 27 €
 Abonné : 24 €
 -26 ans : 15 € / -10 ans : 10 €
Points de vente
BILLETTERIE Palais des Festivals :
Sur place : Esplanade G.Pompidou – Accès par l’Office de Tourisme de Cannes
Par téléphone : avec transmission carte bancaire +33 (0)4 92 98 62 77
Par mail : [email protected]
Du lundi au samedi de 10h à 18h et 1 heure avant chaque représentation sur le lieu du spectacle.
Par internet : www.palaisdesfestivals.com
Parking
Forfait parking du Palais des Festivals : 6€ pour 7 heures
En vente avant chaque représentation à la Billetterie du Palais des Festivals
sur présentation de votre ticket spectacle.
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Cannes is yours
Palais des Festivals
Contact Presse
Elisabeth Lara
[email protected]
Blandine Dugenetay [email protected]
Tél: 04.92.99.84.46
Tél: 04.92.99.84.45
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LES VOEUX DU COEUR
Une pièce de Bill C. DAVIS
Mise en scène Anne BOURGEOIS, assistée de Sonia SARIEL
Adaptation Dominique HOLLIER
Avec Julie DEBAZAC,
Julien ALLUGUETTE,
Musique Jacques CASSARD
Costumes Brigitte FAUR-PERDIGOU
Bruno MADINIER,
Davy SARDOU
Décors Sophie JACOB
Lumières Jean-Luc CHANONAT
LA PIECE
Brian et Tom veulent vivre leur amour au sein de leur église, mais se heurtent au refus du Père
Raymond. Quand Irène, la sœur de Brian, cherche à le convaincre, le prêtre se trouve à son tour
confronté à un choix qui bouleverse ses convictions.
Quatre vies, quatre dilemmes, amour, conscience, sexualité, foi. En sortiront ils tous indemnes ?
NOTE D’INTENTION
Il n’y a « théâtre » pour moi que lorsqu’un
texte me passionne, me questionne, me
trouble, et ne cesse de nous montrer l’être
humain aux prises avec les tourments de s
conscience. Et bien souvent, si les tourments
de nos cœurs et ceux de notre conscience se
rejoignent, le monde que nous nous sommes
construit, avec nos certitudes et nos
convictions, devient un fardeau pour l’homme
ou la femme trop fragile que nous sommes
finalement, bien au-delà de nos prises de
position
idéologiques,
religieuses,
philosophiques. C’est pour moi à cet endroit
que se trouve la toute dernière pièce du
célèbre Bill C. Davis Les Vœux du cœur, en
anglais « Avows », carrefour symbolique entre
« vœux » et « aveux ». Nous savons l’auteur
passionné par la question religieuse, et plus
spécialement par la nécessité d’une religion
adaptée au monde moderne. Dans son
magnifique Affrontement, il donnait déjà à
réagir sur l’Eglise traditionnaliste, confrontée à
une
Eglise
d’aujourd’hui
réellement
préoccupée
par
l’homme
et
son
fonctionnement.
Dans Les Vœux du cœur, l’auteur s’attaque
cette fois-ci aux ultimes grandes résistances de
l’Eglise catholique : la non-reconnaissance de
l’homosexualité par le Vatican... Et plus
spécifiquement, il donne à réfléchir de façon
lancinante à la notion de chasteté.
Même si aujourd’hui le Pape François est
capable de dire « qui suis-je pour juger les
homosexuels ? », c’est une Eglise hautement
traditionnaliste qui l’emporte quand elle dit : «
nous ne pouvons nier qu’il y a parmi nos plus
fervents catholiques des homosexuels. Mais
nous ne pouvons admettre les « actes »
homosexuels »...
ressentent comme une nécessité que leur
couple soit reconnu, admis, validé par leur
religion. Ils vont donc trouver le Père Raymond
(Bruno Madinier), prêtre progressiste et
moderne, star de la paroisse, qui, malgré son
soutien, se rallie à la position du Vatican, à
savoir : deux personnes du même sexe ont le
droit de s’aimer, mais la chasteté reste la seule
option possible. Bouleversés par cette
exclusion d’un acte qu’ils considèrent comme
le seul acte d’amour possible, les deux garçons
vont réagir différemment à ce qui leur apparaît
d’une immense violence : Brian s’enfonce dans
la colère et lutte avec sa sœur (Julie Debazac)
pour
pousser
le
prêtre
dans
ses
retranchements ; tandis que Tom, terrassé par
un besoin de pureté, traverse une crise
d’identité qui l’éloigne de son compagnon.
C’est grâce à la sœur de Brian, Irene, virulente
dénonciatrice de toutes les religions, que le
Père Raymond va s’enfoncer à son tour dans
ses propres doutes, rechercher le sens de son
« obéissance », et comprendre, en
redécouvrant le désir, que l’homme est bien
plus complexe que les vœux qu’il a prononcés.
Nous connaissons le goût de Bill C. Davis pour
le rythme et les dialogues corrosifs : il y a de la
provocation
dans
ce
texte,
aucune
coquetterie,
beaucoup
d’humour,
de
véritables passions et des êtres dévastés et
courageux. C’est encore une fois une pièce
audacieuse sur l’engagement, sur la totale
liberté de choisir, sur l’absurde et néanmoins
vital besoin de reconnaissance de ce que nous
sommes.
Ce n’est pas une pièce sur les homosexuels et
le Vatican, c’est une pièce extraordinaire sur le
chaos des hommes libres, sur leurs choix, sur
l’importance des mots, des actes et de la
parole. C’est une pièce qui montre que le sacré
Nous voici donc au cœur de la pièce : Brian et n’est pas aujourd’hui dans le religieux, mais
Tom, (Julien Alluguette et Davy Sardou), dans le combat quotidien des hommes pour
homosexuels et catholiques fervents,
tenir leur parole, ne pas blesser l’autre, être
conforme à leur cœur. Quand l’amour et son
acceptation sont traités d’un point de vue
quasi politique, la pièce devient, à mon avis,
un sujet de société : on pourrait rétorquer que
les couples homosexuels n’ont qu’à se tenir en
marge de la religion, comme le conseille Irene
à Brian et Tom, en s’étonnant de ce besoin de
reconnaissance qu’elle trouve irrationnel... «
Puisqu’elle ne veut pas de toi, nique l’Eglise !
», conclut-elle. Mais ce serait trop facile,
pensent les amoureux. Et n’est-ce pas
justement cela qui définirait le mieux
aujourd’hui une religion ouverte sur la réalité
de la société, qui lutterait contre toute forme
d’exclusion ? La religion catholique qui a su,
depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat,
montrer pleinement sa dimension humaine et
sociale, est peut-être la seule qui aurait pu, qui
pourrait, aller plus loin si elle trouvait le
courage de regarder les croyants dans leur
globalité Alors bien sûr, Les Vœux du cœur
traite de choses bien plus importantes que la
question de la religion : ce qui en fait l’intérêt
théâtral, c’est le chemin de la dramaturgie, la
psychologie des personnages qui se vit comme
.
dans les grandes pièces du théâtre américain,
avec des personnages drôles, à bout de nerfs,
terriblement vivants, dans des situations
d’échange toujours très cinématographiques
qui permettent aux acteurs de jouer
organiquement des débats qui ne peuvent
demeurer des débats d’idées. On pense à
Angels in America, à Tennesse Williams, à Thé
et Sympathie de Minnelli, et même à Bergman,
tant les êtres sont poussés par quelque chose
de plus grand qu’eux...
Qu’on ait la foi ou pas, que l’on haïsse la
religion pour ce qu’elle crée de conflits dans le
monde, ou qu’on la pratique librement, « à la
carte » comme disent avec beaucoup
d’humour les deux héros de la pièce, on
aimera ce texte parce qu’il parle avec une très
grande clarté de tout ce qui est obscur dans
notre besoin de nous sentir relié à l’indicible.
Mais aussi à l’humanité, aux vivants, à nos
voisins... Dans un constant et culpabilisant
devoir de rendre compte de la nature de notre
amour.
ANNE BOURGEOIS, metteur en scène
BILL C.DAVIS
Dramaturge, Acteur
Bill C. Davis est l’auteur de Mass Appeal (L’Affrontement),
créé d’abord au Manhattan Theatre Club, produit par Lynne
Meadow, dans une mise en scène de Géraldine Fitzgerald,
avec Milo O'Shea. Le spectacle, repris à Broadway, a reçu le
Outer Critic's Circle Award. L’auteur a adapté la pièce pour
le cinéma, et le film, a été classé parmi les dix meilleurs
films cette année-là par le National Board of Review.
Bill C. Davis a également joué le rôle de Mark Dolson aux
côtés de Milo O'Shea, CharlesDurning et Brian Keith.
L’Affrontement s’est joué dans le monde entier : Paris,
Rome, Pologne, Brésil, Argentine, Suède, Afrique du Sud,
Australie, Allemagne.
Une autre de ses pièces, Dancing in the End-Zone a été
reprise à Broadway dirigée par Melvin Bernhardt's. La pièce
a également été jouée à Los Angeles par Lois Nettleton, et
récompensée par un Dramalogue award. Dancing in the
End-Zone a été republiée dans une nouvelle édition par
Samuel French. Wrestlers (Les Lutteurs), a été créée à Los
Angeles, jouée par Bill C. Davis et Mark Harmon et choisie par LA Times comme meilleure pièce.
Elle a été jouée au Hudson Guild mise en scène par Geraldine Fitzgerald avec l’auteur, Dan Butler
et Elizabeth Berridge. La version française (Les Lutteurs) a été créée en Belgique.
Bill C. Davis a lui-même monté sa pièce Spine à Los Angeles, puis au The George Street Playhouse
dans le New Jersey. Avow (Les Vœux du Cœur), a été créée Off-Broadway au Century Center for
the Performing Arts après un workshop au George Street Playhouse et au Director's Company,
puis reprise à New York en 2009.
Bill C. Davis est l’auteur de deux comédies musicales: Village Rites avec le compositeur Brett
Bolesan, et Brooklyn College, et Open For Me avec le compositeur Scott Perkins. Il travaille à la
production de cinq nouvelles pièces : Expatriate, créée 2009 avec Tandy Cronyn au Manhattan
Theatre Source et All Hallowed montée au Texas en 2013.
Sa pièce Escorting The Verdict devrait être créée à Londres par Jeff Lee et DDQ productions. Sa
nouvelle pièce, Coming2Terms, a été mise en scène par l’auteur à l’été 2011 au Vineyard
Playhouse, Martha's Vineyard. Sa toute dernière pièce, Father-Land, a été mise en espace au
Sheen Center de New York en 2014.
Dominique HOLLIER
Adaptatrice
Dominique Hollier est née au Québec et a passé son enfance à
Londres. Elle est d’abord comédienne, notamment avec la
compagnie Laurent Terzieff, avec qui elle joue Saunders, Pirandello,
Mrozek, Asmussen, David Hare, et joue aussi avec d’autres
compagnies, des textes d’Eugène, Maryse Pelletier, Frank Bertrand,
J.-M. Benet y Jornet, Robert Angebaud, Céline Champinot.
Elle joue à Glasgow et à Edimbourg le rôle de Simone Signoret dans
une pièce de Sue Glover, Marilyn, et crée au Théâtre des Halles
d’Avignon la pièce de Naomi Wallace La Carte du Temps.
C’est aussi pour Laurent Terzieff qu’elle traduit sa première pièce
(Temps contre Temps de R. Harwwod) en 1993. Depuis, elle a
traduit plus de 75 pièces, dont celles de Don DeLillo, Caryl
Churchill, Muray Shisgall, JP Shanley, Michael Frayn, Ariel Dorfman,
Sean O’Casey, David Mamet ainsi que les pièces de Ronald
Harwood.
Elle participe activement aux travaux du Comité Anglophone de la
Maison Antoine Vitez, Centre de la Traduction Théâtrale, et
s’attache à traduire et faire découvrir les nouvelles écritures britanniques et américaines : Joe Penhall,
Gregory Burke (Gagarin Way), Zinnie Harris (Plus Loin Que Loin, Hiver…), Naomi Wallace (Une Puce, Au
cœur de l’Amérique, Au Pont de Pope Lick, La Carte du Temps…), Simon Stephens (nommée aux
Molières pour Harper Reagan en 2011) Rajiv Joseph, David Greig (Lune Jaune, Le Monstre du Couloir,
Nuit d’Eté) etc...
ANNE BOURGEOIS
Metteur en scène
Sortie de l’Ecole de la Rue
Blanche en 1989, elle débute
comme assistante à la mise en
scène.
Puis, elle se passionne pour le
théâtre de troupe itinérant où
elle signera les mises en scène
et les adaptations scéniques des
succès musicaux de la Troupe du
Phénix, notamment la Double
Inconstance de Marivaux, le
Petit Monde de Georges
Brassens (joué plus de deux
saisons à Bobino et aux Bouffes
parisiens), La Nuit des Rois de
Shakespeare et Splendeur et
Mort de Joaquin Murieta de
Pablo Neruda.
Ces derniers temps, à Paris et en
tournée : Une journée ordinaire
d’Éric Assous, avec Alain Delon,
Anouchka Delon, Julien Dereims,
Elisa Servier ; La Femme du
Michel-Ange d’Éric Assous, avec
Véronique Boulanger ; Brigade
financière
de
Hugues
Leforestier, avec Nathalie Mann
et Jean Marie Galley ; Mon
dernier cheveu noir de et avec
Jean- Louis Fournier, création au
Théâtre du Rond-Point ; Bistro
de Sylvie Audcoeur et Marie
Piton, création au Théâtre de l’Oeuvre ; Toutou
de Daniel Besse avec Patrick Chesnais, Josiane
Stoléru et Sam Karman, Théâtre Hébertot ;
Box-Office de David Mamet, avec Francis
Lombrail, Philippe Sivy et Nina Drecq ; Des
Souris et des Hommes de John Steinbeck ; le
one-man-show de Warren Zavatta Ce soir dans
votre ville ; Jacques Gamblin dans son
spectacle Tout est normal, mon coeur scintille ;
Drôle de couple de Neil Simon avec Martin
Lamotte ; Cochons d’Inde de Sébastien Thiéry
avec Patrick Chesnais et Josiane Stoleru
(Molières du spectacle comique et du meilleur
acteur) ; Les Diablogues de Roland Dubillard
avec François Morel et Jacques Gamblin au
Théâtre du Rond-Point (Molière d’honneur
pour Roland Dubillard).
Elle a également mis en scène Lacrimosa de et
avec Régis Jauffret au Théâtre du Rond- Point ;
Avec deux ailes de Danielle Mathieu-Bouillon
avec Véronique Jannot, Jean-Michel Dupuis
puis Marc Fayet ; La Mouette de Tchekhov
(Festival d’Avignon et Théâtre 14) ; Sur la route
de Madison avec Alain Delon et Mireille Darc
au Théâtre Marigny ; Cher Menteur de Jérôme
Kilty avec Patrick Préjean au Théâtre du
Ranelagh ; Mobile Home de Sylvain Rougerie
avec Corinne Touzet et Jean-Pierre Bouvier ;
Sur le fil de et avec Sophie Forte et Philippe
Sivy à la Comédie Bastille ; La Peau d’un fruit
de et avec Victor Haïm au Théâtre du RondPoint ; Les Montagnes Russes d’Eric Assous
avec Alain Delon, et Astrid Veillon au Théâtre
Marigny ; Cinquante-cinq dialogues au carré de
et avec Jean-Paul Farré, Emmanuel Tudelat,
Jean-Jacques Moreau au Théâtre National de
Chaillot ; La Boîte à outils de Roland Dubillard
au Théâtre du Rond-Point ; Histoire d’un merle
blanc de Musset et Hélas, petite épopée
apocalyptique de Stéphanie tesson, deux
monologues interprétés par Stéphanie Tesson
; Café-Chinois de Ira Lewis avec Richard Berry
et François Berléand, qu’elle a co-mis en scène
avec Richard Berry.
Elle écrit les dialogues du film « Coup de jeune
» avec Michel Duchaussoy réalisé par Samuel
Tudela , signe l’écriture des chansons des
spectacles musicaux joués par la Troupe du
Phénix ainsi que l’adaptation de plusieurs
pièces étrangères. Elle participe en outre au
festival Le Paris des Femmes et au Festival de
la Correspondance pour soutenir les auteurs et
la création. Elle dirige également des séances
de jeu sur le travail du Clown utilisé comme
outil de recherche pour l’acteur et intervient
comme formatrice en développement
personnel dans le monde de l’entreprise.
LES COMEDIENS
Julie ALLUGUETTE, Brian
Après avoir obtenu une licence Arts du
Spectacle (option Théâtre et Danse), il suit les
cours de l’Ecole Espace Georges Simenon, de
l’Ecole La Scène sur Saône et de l’Ecole Florent
et participe à plusieurs stages.
La Tempête de Shakespeare (m. en sc. N.
Luquin).
Au Tango, il a été mis en scène par Ch. et St.
Botti dans Un coeur sauvage de Christophe
Botti.
Au théâtre, il a été Eric-Emmanuel jeune dans
Ma vie avec Mozart de (et avec) E.-E. Schmitt
(accompagnés de l'orchestre symphonique de
Lyon (dirigé par Philippe Fournier, en tournée).
Auparavant, il a été Milo dans Qu'un idiot
raconte de J. Barcilon (mise en espace d'A.
Rotenberg au Th. des Mathurins) ; ainsi que
l’enfant dans Et l'enfant sur le loup de P. Notte
(m. en sc. P. Kerbrat, Th. du Rond-Point à Paris
et Th. de l'Union à Limoges). Il a participé à
une mise en lecture par D. Long (A Mona Lisa,
Le Louvre, Paris , Festival de la Correspondance
de Grignan), Didier Long qui l’avait dirigé dans
Equus de P. Shaffer (Th. Marigny, Nomination
aux Molières 2009 en révélation théâtrale
masculine, Nomination aux Trophées Jeunes
Talents 2010 dans la catégorie théâtre). Julien
a interprété une quinzaine de personnages
dans La Tectonique des sentiments (de et m.
en sc. E.-E. Schmitt, Th. Marigny).
Nicolas Luquin l’a mis en scène au Th .du NordOuest dans Le Songe d'une nuit d'été de
Shakespeare ; Céleste Germe dans Cendrillon,
assis dans le petit silence au Th. Gabriel Fauré.
Il a joué à plusieurs reprises au Th. Florent
dans Les Muses orphelines de M.-M.
Bouchard (m. en sc. P. M’Bassa, Nomination
meilleur acteur aux "Jacques 2007", Prix de
l'interprétation masculine au Festival de
Maison-Laffite , Tour de bronze au Festival de
Tours), dans Scènes de chasse en Bavière de
Martin Sperr (m. en sc. H. Afroune) et dans
Au cinéma, il a principalement tourné dans
Louise Wimmer, de Cyril Mennegun (César
2013 du Meilleur premier film, Prix Louis
Delluc 2012 du Meilleur premier film…)., dans I
bambini della sua vita, (réal. P. Marcias, Prix
du Meilleur acteur dans un film au Festival de
Gavoi, nombreux Festivals…) et dans Mystères
de Lisbonne (réal. Raoul Ruiz, Prix Louis Delluc
2010…). Auparavant, il a été à l’affiche de Vivre
!, de Yvon Marciano., et de Le Charme des
impossibilités de Nicolas Buenaventura. Julien
a participé également à plusieurs courts
métrages.
Pour la télévision, Julien Allaguette a tourné
avec des réalisateurs tels que Eric Duret
(Meurtre au Pays Basque), Jérôme Foulon (Le
Secret de Manta Corridor,) ou encore Nina
Companeez (Le Général du roi). Il a participé à
plusieurs séries (Les Petits meurtres d'Agatha
Christie ; Louis La Brocante)…
En tant que metteur en scène, il a monté
Emma est une putain de princesse (J.
Alluguette et G. Peverelli) ; La Piste aux
Ordures (S. Antoine, Spectacle de rue) ;
Cendrillon (C. Delaittre, d'après le conte de
Perrault) ; Alpenstock (R. De Vos).
En tant qu’auteur, on lui doit Emma est une
putain de princesse ainsi que Bébé à bord.
Julie Debazac, Irène
Après avoir suivi des cours de danse classique, de jazz, de théâtre à Nice, elle poursuit sa
formation au cours Florent ainsi qu’à l’Ecole Nationale de Chaillot et participe à un stage à
l’Actor’s studio avec Jack Walzer.
Au théâtre, elle a été dirigée par Thierry Harcourt à deux reprises (Les Trois soeurs de Tchekhov
et l’Ile de Vénus de Gilles Costaz), par Christophe Lidon (Un homme trop facile d’Eric-Emmanuel
Schmitt), par Gilbert Desveaux et Jean-Marie Besset (A la guerre comme à la guerre, de JeanMarie Besset et Régis Martrin-Donos). Stéphanie Tesson l’a mise en scène dans Revue d’un
monde en vrac (de St. Tesson) et Jean-Luc Revol dans La Souris verte (de Douglas Carter Beane).
Elle joue deux fois sous la direction de Jacques Rosner (La Clairière de Jean-Pierre Amette et La
Part du lion de Vladimir Yordanoff). Auparavant, elle a été à l’affiche de Le Libertin d’EricEmmanuel Schmitt (m. en sc. Bernard Murat, avec Bernard Giraudeau), de Le Rouge et le noir (m.
en sc. Virgile Tanase), de Comédien du Roy (avec la Compagnie Antoine Degrasse) et de La
Ménagerie de verre de Tennessee Williams (m. en sc. Louis Guillaume).
Au cinéma elle tourne sous la direction de Slony Sow (Les Petites parisiennes), Laurent Boulanger,
Pascale Pouzadoux, Christian Gion, Miguel Courtois, Eric Rohmer, Claude Lelouch… et participe à
plusieurs courts métrages réalisés, entre autres, par Fabrice Dautcourt, Joseph Cahil, Sonia Janin,
Laurent Boulanger, Michel Kammoun, Thierry Binisti…
A la télévision, elle enchaîne divers rôles sous la direction de réalisateurs tels que Josée Dayan,
Gérard Marx, Peter Kassovitz (Beau masque), Hugues de Laugardière, Elisabeth Rappeneau… Elle
interprète plus tard le rôle de Caroline Varennes dans la série Avocats et Associés, rôle qu’elle
tiendra pendant les 40 premiers épisodes. Ces dernières années, elle a tourné en particulier dans
La Permission (réal. Philippe Nyang), Dangereuses retrouvailles (réal. Jérôme Debusschère),
Empreintes criminelles (réal. Christian Bonnet), Vidocq (réal. Alain Choquart)…
Bruno Madinier, Père Raymond
Après HEC, Bruno Madinier décide de tenter l’aventure théâtrale et de s’engager dans la carrière
d’acteur. Il est reçu au Conservatoire National de Paris où il est formé par des professeurs
prestigieux : Antoine Vitez, Pierre Debauche, Claude Régy.
Il entame sa carrière en jouant des classiques ou des pièces contemporaines dans des Théâtres
Nationaux ou des Centres Dramatiques Nationaux, où il joue Brecht, Corneille, Dubillard,
Grumberg, Kleist, Shakespeare, Tchékhov sous la direction notamment d’André Engel, Jean-Yves
Dubois, Jean-Pierre Miquel, Daniel Romand, Alain Bézu, Isabelle Janier …
Puis Michel Blanc l’engage pour jouer au Théâtre des Bouffes Parisiens L’Excès contraire de
Françoise Sagan au côté de Dominique Lavanant. C’est sa première expérience dans le théâtre
privé où il jouera ensuite de nombreuses fois. En 2004, L’Amour est enfant de salaud d’Alan
Ayckbourn, mis en scène par José Paul qu’il joue au Théâtre Tristan Bernard obtient 2 Molières
dont celui du Meilleur Spectacle de Divertissement. En 2006, il joue Le Miroir d’Arthur Miller à la
Comédie des Champs-Elysées sous la direction de Michel Fagadau.
Récemment il a joué dans Le Mal de mère de Pierre-Olivier Scotto au côté de Marthe Villalonga
et Même pas vrai de Nicolas Poiret et Sébastien Blanc pendant la saison 2013- 2014, notamment
au théâtre Saint-Georges.
Parallèlement, le cinéma et plus fréquemment la télévision font appel à lui. Il a joué dans une
centaine de films ou téléfilms, notamment sous la direction entre autres de Didier Albert, Gilles
Béhat, Hervé Baslé, Charlotte Brandstrom, Arnaud Desplechin, Christopher Franck, Michel Favart,
Henri Helman, Christiane Lehérissey, Paul Planchon, Jacques Renard, Nadine Trintignant, JeanPierre Vergne, Michaëla Watteaux, Laurence Katrian …
Il a tourné dans de nombreuses séries à succès comme Les Cordier, Juge et Flic, Les Marmottes,
Dolmen, Le Sanglot des anges, Le Bleu de l’océan, Vidocq, La Prophétie d’Avignon, Jeux de Dames
ou plus récemment Mes Amis, mes Amours, mes Emmerdes. Il a tourné dernièrement dans
Meurtre à Etretat pour France3. Les Vœux du cœur de Bill C. Davis lui offre un magnifique rôle
dans un répertoire de qualité.
C’est avec enthousiasme qu’il a accepté de participer à cette aventure qui lui donne l’occasion
pour la première fois d’évoluer sous le regard bienveillant d’Anne Bourgeois, de partager la
scène avec une troupe pleine de talent et de retrouver à cette occasion Julie Debazac avec qui il
avait tourné dans Vidocq.
Davy Sardou, Tom
Institute à New York. Il assiste à des séances données Ellen Burstyn. La même année, il interprète
son premier rôle au Sanford Meisner Theater. Il est Adolphe dans Les Créanciers d'August
Strindberg mis en scène par Robert Castle, et professeur à l'Institut Lee Strasberg.
Il enchaîne avec Les Trois Soeurs de Tchekhov, Seasons et Closer de Patrick Marber, trois
spectacles mis en scène par George Loros puis il joue dans The House of correction de Norman
Lock sous la direction de Nunzio Caponio. De retour en France, Jean-Luc Tardieu le dirige dans
L’Homme en question de Félicien Marceau (th. de la Porte Saint-Martin) puis Jean-Pierre Dravel
et Olivier Macé dans Copier/Coller de Jean-Marie Chevret au Théâtre Michel. Thierry Harcourt le
mettra en scène à plusieurs reprises (Arsenic et vieilles dentelles ; On ne badine pas avec l’amour
pour la soirée anniversaire des 60 ans du Festival d’Anjou ; Leocadia au Théâtre 14). Il jouera
également sous de la direction de Philippe Hersen dans Oscar (Th. du Gymnase), de Jean-Luc
Moreau dans Secrets de famille de Eric Assous (Th. Des Variétés). En 2011, il est nommé au
Molière du jeune talent masculin pour son rôle dans Le Nombril de Jean Anouilh (m. en sc.
Michel Fagadau, Comédie des Champs-Elysées). Davy Sardou poursuit avec Le Songe d’une nuit
d’été (m. en sc. Nicolas Briançon, Th. de la Porte Saint-Martin), puis L’Alouette (m. en sc.
Christophe Lidon, Th. Montparnasse). Son interprétation de Mark Dolson dans L’Affrontement de
Bill C. Davis (au côté de Francis Huster, m. en sc. Steve Suissa, Th. Rive Gauche) lui permettra
d’obtenir le Molière 2014 du meilleur comédien dans un second rôle. Steve Suissa vient de le
diriger à nouveau (toujours au th. Rive Gauche) dans Georges et Georges de Eric-Emmanuel
Schmitt.
Au cinéma, il a tourné sous la direction de Jacques Ouaniche dans Victor Young Perez et à la
télévision avec des réalisateurs tels que Laurent Bregeat (Lea Parker : Chaos), Jean Sagols
(Navarro : Mortelles violences), Laurent Carceles (Profils criminels), Dominique Tabuteau
(Sauveur Giordano : Crédit pour un meurtre) ou encore Laurent Heynemann (Le Roi, l’écureuil et
la couleuvre). Toujours pour la télévision, il a joué ces dernières années dans Vive Bouchon (réal.
Luc Béraud), Sections de Recherches : Taxis (réal. Gérard Marx), RSI : Le Temps qu’il nous reste
(réal. Alain Brunard) et dans Les Fées du logis (réal. Pascal Forneri).
LA PRESSE
Le diable et le bon dieu
« On ajoutera que la construction de la pièce est habile, bien rythmée, moderne, que l'écriture en est vive,
et que l'adaptation de Dominique Hollier est excellente. On saluera la qualité de l'interprétation : la fougue
et la sincérité de Julien Alluguette, la finesse de Davy Sardou dans l'expression de ses tourments, la vérité
confondante de Bruno Madinier et la superbe passion de Julie Debazac qui confirme son grand talent. Et
enfin on rendra un hommage particulier à Anne Bourgeois dont la mise en scène et la direction d'acteurs
ajoutent au spectacle une formidable dimension d'humanité ».
Philippe Tesson, 5 septembre 2015
« La pièce qu’il livre est une vraie comédie dramatique : on passe du rire à l’émotion en une fraction de
seconde. Appuyée sur la bonne adaptation de Dominique Hollier, la mise en scène d’Anne Bourgeois joue
la carte de l’efficacité et de la sobriété. Le travail est rythmé et fluide, la direction d’acteurs, elle, au
cordeau. Par leur complicité, Davy Sardou et Julien Alluguette rendent parfaitement crédible ce couple
d’amoureux. Belles nuances, jolie précision, chacun dans leur registre.
A leurs côtés, Bruno Madinier se révèle tout aussi convaincant dans le rôle de ce prêtre qui voit vaciller ses
certitudes. L’atout féminin du spectacle, Julie Debazac, n’est pas en reste. Elle instille à la fougue de son
personnage beaucoup de tendresse. Ne passez pas à côté de ce joli moment… »
Dimitri Denorme, 16 septembre 2015
Gays, gays, marions-nous
« Davy Sardou qu'on a plaisir a retrouvé ici, toujours naturel et touchant, dans le rôle de Tom, le
croyant tourmenté. Bruno Madinier, le prêtre en qui piété et humanité se combattent, n'est pas moins
juste. Quant à Julie Debazac, elle apporte à Irène l'exaltation, l'égarement léger qui affolent son
confesseur. Il n'y a que le jeune Julien Alluguette sur qui on fasse des réserves. La douleur et la révolte de
Brian toucheraient davantage s'il était un peu… désamidonné. Félicitations à Anne Bourgeois pour
l'efficacité de sa mise en scène ».
Jacques Nerson, 10 septembre 2015
« L’efficacité théâtrale, l’agencement contradictoire et nerveux des scènes, c’est le domaine de Davis qui
développe finement le cheminement parallèle des deux personnages principaux, l’attitude ambiguë de
l’abbé et le rôle de plus en plus important de la sœur militante de tous les amours. Dans un décor
géométrique auquel la vidéo donne une vie changeante et compulsive, Anne Bourgeois – l’un de nos
meilleurs metteurs en scène aujourd’hui – évite les oppositions tranchées de la dialectique, fait avancer le
spectacle à pas doux et feutrés, montrant que toute vie sociale et intime mène à la solitude si les
sentiments ne sont pas accomplis. Et tous les personnages sont dans une peur consciente ou ignorée de la
solitude. Le regard d’Anne Bourgeois est lumineux : l’amour est toujours menacé par le diable de la
solitude ».
Gilles Costaz, 7 septembre 2015