VIDÉO. INEZGANE: TÉMOIGNAGE CHOC D`UNE MÈRE

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VIDÉO. INEZGANE: TÉMOIGNAGE CHOC D`UNE MÈRE
VIDÉO. INEZGANE: TÉMOIGNAGE CHOC
D'UNE MÈRE ACCUSANT SON MARI
D'INCESTE
Par Rania Laabid le 03/04/2016 à 09h29
© Copyright : Le360
Témoignage choquant d’une mère ayant appris que son mari était un père incestueux et
pédophile. Non seulement il violait ses deux enfants mais les menaçait de tuer leur
maman s'ils venaient à dénoncer ses abominations...
Après l'affaire des jupes, la ville d'Inezgane défraie une nouvelle fois la chronique. Dans un
témoignage devenu viral, une mère accuse son mari d'avoir violé leurs enfants à plusieurs
reprises. Selon des sources sécuritaires et sur la base des déclarations de la femme à la police,
cela fait trois mois qu’elle soupçonnait son mari d’abuser sexuellement de leur progéniture, une
fillette de 6 ans et un garçon de 3 ans.
Le 29 mars, la jeune femme a décidé de déposer plainte auprès de la police d’Inezgane, ne
supportant plus le supplice de ses enfants, d'autant plus que le mari, qui a pris la fuite, aurait
également menacé ses propres enfants de tuer leur maman s'ils venaient à dénoncer ses
abominations... Ci-dessous le témoignage de la mère, recueilli par Ahdath Souss TV et mis en
ligne le 1er avril:
Revue de presse 2016
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L’association «Touche pas à mon enfant» est entrée en lice. Elle se porte partie civile dès le lundi
4 avril, en désignant un avocat pour la mère et les enfants. L’association a également décidé
d’orienter les deux enfants vers un psychologue en attendant que la justice tranche.
Dans une déclaration à Le360, la présidente de l’association, Najat Anwar, appelle les autorités
locales à l’arrestation immédiate du père, estimant qu’il «constitue un danger public». Selon elle,
son interpellation «profitera beaucoup plus à l’enquête dans mesure où il constitue un risque pour
les enfants et pour la femme. Le risque étant qu’il se venge, qu’il soit coupable ou innocent».
Le procureur a demandé à la police judiciaire d’Inezgane d'ouvrir une enquête contre le présumé
père pédophile et incestueux.
Par Rania Laab
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MAROC : "TOUCHE PAS A MON ENFANT"
LANCE UN GUIDE DE SENSIBILISATION
SUR LA VIOLENCE SEXUELLE CONTRE
MINEURS
Jeudi, 26 Mai 2016 12:20
25 mai 2016 – L'Organisation "Touche pas à mon enfant" a procédé à Agadir, au lancement de
son guide de sensibilisation en trois langues (arabe, français et amazighe) sur la violence
sexuelle à l'égard des enfants.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du ministère de la Santé
2012-2016 en matière de violence juvénile et des orientations de la convention cadre cosignée
entre le ministère de la Santé et "Touche pas à mon enfant", indique un communiqué de
l'organisation.
Un Plan d'action stratégique Régional (PAR) 2015-2016 a été élaboré dans l'objectif de prendre
en charge, d'une façon globale et intégrée, les enfants victimes de violence, souligne la même
source.
Ce Plan d'action ambitionne de redynamiser et renforcer l'activité des Unités Intégrées de prise
en charge des enfants et femmes victimes de violence instaurées au niveau de toutes les
structures hospitalières de la région Souss-Massa, ajoute-t-on.
L'élaboration de ce Plan, établi entre la Direction régionale de la santé et "Touche pas à mon
enfant", intervient dans un contexte général caractérisé par une réelle prise de conscience
collective de cette problématique, aux niveaux régional et local.
Source :Libération (AllAfrica.com)
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TRAVAIL DANGEREUX DES ENFANTS:
POUR LA PREMIÈRE FOIS, UNE ÉTUDE DU
HCP
Par Abdelouahed Kidiss le 15/06/2016 à 08h14
© Copyright : DR
Le HCP a réussi à quantifier le travail dangereux des enfants âgés de 7 à 17 ans. Le
statisticien du royaume vient de rendre publique une étude selon laquelle le travail
dangereux concerne 193.000 enfants, soit 59% des enfants au travail ou 2,9% de
l’ensemble des enfants de cette tranche d’âge.
A l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, le HCP publie, pour la première fois, les
principales données relatives au travail dangereux des enfants dans notre pays, considéré comme la
principale composante des pires formes de travail exercé par cette catégorie d’âge de la population active
occupée.
L’analyse des nouvelles données de l’Enquête nationale sur l’emploi révèle, qu’en 2015, le travail
dangereux concerne au Maroc 193.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, soit 59% des enfants au travail ou 2,9%
de l’ensemble des enfants de cette tranche d’âge. Ce type de travail est à 80% rural, 78% masculin et
concerne 75,3% des enfants âgés de 15 à 17 ans.
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En milieu urbain, le HCP estime à 39.000 le nombre d’enfants qui exercent un travail dangereux, contre
154.000 en milieu rural. Ils sont en majorité de sexe masculin (151.000 ou 4,4% de l’ensemble des enfants
de 7 à 17 ans).
Le HCP note que 19,3% de ces enfants sont en cours de scolarisation, alors que 71,7% ont quitté l’école et
9% ne l’ont jamais fréquenté.
Par secteur d’activités, l’agriculture en zones rurales concentre plus de 76%, contre 52,7% dans les services
en villes et 30,5% dans l’industrie, y compris l’artisanat.
Selon le statut dans l’emploi, l’étude révèle qu’en milieu rural, 66% de ces enfants travaillent en
tant qu’aides familiales, et 20% sont «salariés». Dans les villes, 50,3% des enfants sont «salariés» ; 27,7%
des «apprentis» et 15% «aides familiales».
A première vue, on ne peut résister à qualifier cette situation de gâchis avec un taux de 2,9%. Le HCP
rappelle cependant qu’au plan international, ce taux frôle les 5% et dépasse même le seuil de 10% en
Afrique subsaharienne.
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CASABLANCA: UNE HANDICAPÉE VIOLÉE,
ASPERGÉE DE DILUANT ET BRÛLÉE VIVE
Par Ziad Alami le 28/06/2016 à 13h50 (mise à jour le 28/06/2016 à 14h03)
© Copyright : Mohamed Elkho-Le360
Un terrain abandonné à Aïn Chok a été le théâtre d’un crime crapuleux sur une
handicapée mentale, violée sauvagement avant d’être aspergée de diluant et brûlée
vive par des monstres à visage humain. Récit d’une horreur qui s'est déroulée dans la
nuit de dimanche à lundi.
Elle ne se serait peut-être jamais imaginée une fin aussi brutale, voire atroce. Elle aurait même
renoncé, si elle le savait, à se hasarder là où rôdaient ses bourreaux, à l’abri des regards
indiscrets. Mais la fille est handicapée mentale, et donc ne pouvait avoir la présence d’esprit
d’éviter de se hasarder là où il ne fait pas bon aller.
Un terrain nu situé quelque part dans la périphérie d’Aïn Chok, où elle a été retrouvée morte
et de quelle mort ! La victime, dont l’identité n’a pas encore été établie, a été d’abord
sauvagement violée. Les auteurs, dont l’un est un repris de justice, ont été arrêtés hier lundi 27
juin. Ils ont aussitôt reconnu leur forfait, avouant avoir non seulement assouvi leurs pulsions
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les plus bestiales et les plus brutales mais avoir, comble de l'horreur, aspergé le corps de leur
«proie» de diluant pour y mettre le feu et prendre la fuite !
Les premiers éléments de l’enquête, recueillis par Le360 auprès du district de la police d’Aïn
Chok, indiquent que les auteurs de ce crime sans nom ont ligoté leur victime pour l’empêcher
de se soustraire à leur poigne ! Il en ressort que le mobile est bien lié avec les pulsions
sadiques de ces criminels qui semblaient prendre plaisir à voir leur victime se tortiller de
douleur sous leurs coups de butoir et gisant à même la terre dans d’atroces souffrances après
l’incinération de son corps.
Les premiers indices sur les criminels recueillis par nos soins font état de deux individus sans
domicile fixe et qui sont accros aux diluants qu’ils utilisaient comme drogue. Ils ont,
d’ailleurs, été arrêtés en possession de flacons de diluants.
Les auteurs ont été placés en détention préventive sous la supervision du parquet général alors
que le corps de la victime a été soumis à une autopsie pour établir son identité et élucider les
circonstances de ce crime horrible.
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BANALISATION DE LA VIOLENCE
LES ENFANTS SOUFFRENT TOUJOURS DE
MALTRAITANCE
Hajjar El Haiti,LE MATIN
19 Juillet 2016 - 17:35
La maltraitance chez les enfants provoque de graves troubles physiques et
neurologiques.
Malgré tous les efforts fournis, que ce soit par gouvernement ou par la société civile,
le Maroc n’a toujours pas réussi à assurer aux enfants une protection efficace contre
les différentes formes de maltraitance et de violence psychologiques, physiques et
sexuelles dont ils sont victimes à la maison, à l'école et dans la rue.
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Selon les résultats d’une récente enquête de The African Child Policy Forum, publiée en 2015,
60% des enfants vivant au Royaume subissent régulièrement des violences physiques, de la part
de leurs proches ainés, y compris des punitions violentes dans le cadre familial.
Les auteurs de cette enquête auraient même constaté que 16% de ces enfants portaient des
cicatrices sur leurs corps, signes des violences corporelles qu’ils ont subies. Malheureusement,
au fil des ans, nous constatons que les actes de violence finissent par se banaliser, surtout
lorsqu’il s’agit d’enfants battus par leurs parents. Mais on ne peut fermer les yeux lorsqu’on voit la
cruauté de certaines personnes et leur capacité à torturer sauvagement des petits êtres sans
défense, comme cela a été le cas pour le père de famille à Laâyoune.
«Il va sans dire que ce qu’a fait ce père, par esprit de vengeance contre la mère de ses enfants,
n’est autre qu’un acte de lâcheté n’ayant aucun rapport avec le rôle de père ou de mère vis-à-vis
de nos enfants. Ces actes sont inadmissibles, et nous ne pouvons que condamner sévèrement
ce genre de comportement.
Cette affaire a mis la lumière sur le rôle de notre société dans la perpétration de ces actes de
violence, les enfants étaient maltraités depuis environ un mois au vu et au su des voisins qui
n’ont pas dénoncé cette horreur. Nous avons appris que suite au verdict prononcé par le tribunal
de première instance, qui est, rappelons-le, d’une peine d’emprisonnement de 5 ans de prison
ferme, que le condamné ainsi que les parties au procès ont entrepris une procédure en appel
dont la date a été fixée au 21 du mois courant», souligne Najat Anwar, présidente de l’association
«Touche pas à mon enfant».
Afin de lutter contre ce fléau, Najat Anwar estime que, dans un premier temps, il faut mettre un
terme aux causes de la violence, à savoir la pauvreté, l’abandon scolaire, domaines qui, selon
elle, relèvent de la responsabilité de l’État. Et dans un second temps, la société civile a elle aussi
un rôle à jouer par la sensibilisation. «La société civile joue un rôle important, comme stipulé
dans la Constitution de 2011 qui lui octroie une force de proposition et institue l’obligation de
prendre en considération ses suggestions et ses rapports. L’association “Touche pas à mon
enfant” a, à plusieurs reprises, soumis des rapports et des recommandations qui n’ont pas été
pris au sérieux par les responsables.
Le but poursuivi par notre association est de lutter de manière efficace contre tous les dangers
portant atteinte à l’enfance marocaine, que ce soit sur un plan physique ou psychologique, afin
de préserver la dignité des mineurs», affirme Najat Anwar.
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LAÂYOUNE: UNE ASSOCIATION PREND EN
CHARGE LES ENFANTS TORTURÉS PAR
LEUR PÈRE
Par Qods Chabaa le 11/07/2016 à 19h30 (mise à jour le 11/07/2016 à 20h03)
© Copyright : DR
Bonne nouvelle! Les enfants torturés par leur père dans une localité à quinze
kilomètres de Lâayoune ont été pris en charge par l’Association «La femme, l’enfant et
la famille».
Finalement, c'est l'Association "La femme, l’enfant et la famille" qui va prendre en charge les
deux enfants maltraités par leur père, habitant dans la localité de Marsa Laâyoune. Les enfants
seraient à présent bien portants et leur état psychique en amélioration, confirme une source
proche de l'Association.
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Auparavant, grâce à l'intervention des éléments de la gendarmerie royale, qui a permis de les
tirer de l'enfer du père, les deux enfants étaient placés auprès de leur grand-mère.
Les deux enfants ont dû souffrir le martyr pendant longtemps. Le père les frappait sauvagement
pour se venger de la mère qui a décidé de partir travailler en Arabie saoudite.
Dénoncé par les voisins, ledit père a été arrêté le 7 juillet et devait compaître ce lundi devant le
tribunal de première instance de Laâyoune.
LAÂYOUNE: 5 ANS DE PRISON ET
DÉCHÉANCE DE LA PATERNITÉ POUR LE
PÈRE TORTIONNAIRE
Par Qods Chabaa le 12/07/2016 à 12h29 (mise à jour le 12/07/2016 à 13h23)
© Copyright : DR
Le père qui torturait ses deux enfants a été condamné à 5 ans de prison ferme et à la
déchéance de la paternité. Un verdict jugé dérisoire par rapport à l’ampleur de son
crime, selon la communauté web.
Le verdict est tombé. Le père tortionnaire de Marsa Laâyoune a écopé de 5 ans de prison ferme
et de la déchéance de la paternité. Le jugement a été prononcé durant la première audience au
tribunal de première instance de Lâayoune.
L’homme est poursuivi pour avoir agressé physiquement ses enfants. Depuis plusieurs semaines
et jusqu’au 7 juillet, jour de son arrestation, ses enfants (4 ans et 6 ans) ont souffert le calvaire.
Leur géniteur leur faisait subir les pires sévices et les filmait pendant qu’il pratiquait ses actes de
torture. Son but était que son épouse partie travailler en Arabie saoudite voit la vidéo et qu’elle
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envoie un maximum d’argent. L’homme pratiquait le chantage et, sans scrupules, agissait de la
pire manière envers ses enfants.
La vidéo, rendue publique par "Tizzy press", a mobilisé l’opinion publique qui s’est soulevée
contre ce père sauvage et inhumain. L’Association "Touche pas à mon enfant", dirigée par Najat
Anwar, a d’ailleurs publié un communiqué le jour même du verdict pour annoncer le jugement. Un
verdict qui n’a pas été apprécié par plusieurs internautes sur les réseaux sociaux et qui ont
considéré que la peine de 5 ans de prison était dérisoire par rapport au crime commis.
Les deux enfants sont à présent sous la tutelle de la grand-mère et pris en charge par
l’Association de l’aide et de la solidarité pour "la femme, l’enfant et la famille".
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AFFAIRE DU PÈRE TORTIONNAIRE DE
LAÂYOUNE: HAKKAOUI DEMANDE LE
RETRAIT DE LA VIDÉO DE YOUTUBE
Par Qods Chabaa le 13/07/2016 à 20h30
© Copyright : DR
La ministre de la Famille et du développement social, Bassima Hakkaoui a réagi au
sujet du père tortionnaire lors d’une question orale au Parlement.
Bassima Hakkaoui, la ministre de la Famille et du développement social, a enfin donné son avis
sur l’affaire du père tortionnaire de lâayoune.
Un sujet qui a défrayé la chronique et choqué l’opinion publique depuis ce début de semaine.
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En réponse à une question orale au Parlement, la ministre PJD a réagi à ce sujet et a
curieusement déclaré que le père tortionnaire était un drogué.
Bassima Hakkaoui a également annoncé qu’elle comptait demander à son collègue à la
Communication, le ministre Mustapha Khalfi de prendre les mesures nécessaires pour demander
la suppression de la vidéo choquante où l’on voit le père passer à l’acte et torturer ses enfants.
Elle a également suggéré, en attendant, d’arrêter la diffusion de cette vidéo.
SUICIDE DE L’ADO MENACEE PAR SES
VIOLEURS: SIX SUSPECTS ARRETES A
BENGUERIR
Crédit : AFP
Six personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’affaire de la jeune fille qui s’est suicidée en
s’immolant par le feu après que l’un de ses violeurs l’eut menacé de publier la vidéo du viol sur
Internet.
Six personnes âgées entre 24 et 34 ans ont été arrêtées le 4 août par la police de Ben-Guerir. Ils
sont soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de chantage et menace de diffusion de la
vidéo d’une scène de viol, dont a été victime une mineure en 2015. Des menaces qui ont conduit
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la jeune fille de 17 ans à s’immoler délibérément par le feu, avant de succomber à ses brûlures
de troisième degré.
L’autopsie a révélé que la jeune fille était enceinte d’après le représentant de l’Association
marocaine des droits humains (AMDH) locale. Les menaces de diffusion de la vidéos ont
commencé depuis début ramadan, nous assure la même source.
Le viol a eu lieu fin 2015 dans un village à une dizaine de kilomètres de Marrakech. Sept
hommes ont été arrêtés dans l’immédiat et le huitième deux mois plus tard. Mais le procureur
avait récemment décidé de les placer en liberté provisoire.
Les suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête tandis que les
recherches et investigations se poursuivent.
par Christophe Sidiguitiebe
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TANGER: DIX ANS DE PRISON FERME
POUR UN IMAM PÉDOPHILE
Par Zineb El Ouilani le 26/09/2016 à 23h17
© Copyright : mohamed Elkho-Le360
Kiosque360. La Cour d’appel de Tanger a confirmé, jeudi dernier, le verdict rendu en
première instance à l’encontre de l’imam d’une mosquée déclaré coupable de viol sur
trois mineures, au sein même du lieu de culte. Il a écopé de 10 ans de prison ferme.
La chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a confirmé, jeudi dernier, le verdict
prononcé par le tribunal de première instance à l’encontre d’un imam condamné à 10 années de
prison ferme pour des actes pédophiles, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mardi 27
septembre.
Les faits remontent, rappelle le quotidien, au mois de Ramadan de l’année dernière, quand les
familles de trois victimes ont porté plainte contre le fqih de la mosquée de douar Zinat, l’accusant
du viol de leurs fillettes.
Durant l’enquête, les petites filles, âgées de moins de 10 ans, avaient confié qu’elles se rendaient
à la mosquée pour apprendre le Saint Coran et que leur supposé précepteur abusaient d’elles.
Les agressions sexuelles du fqih étaient devenues régulières et se sont répétées au moins une
dizaine de fois. Les enfants ont souligné qu’il avait pratiqué des attouchements sur certaines
parties de leurs corps durant la première semaine du mois sacré de Ramadan, avant de leur
demander de se dénuder et de choisir l’une d’entre elles pour assouvir sa perversion, écrit Al
Akhbar.
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A chaque fois qu’il abusait d’elles, il leur rappelait de garder le silence, sous menace de
représailles. Sauf que les familles ont fini par découvrir la terrible vérité sur ce que le vénérable
imam infligeait à leurs filles et porté l’affaire devant la justice, ajoute Al Akhbar.
Arrêté après s'être enfui, le prévenu a nié en bloc les accusations qui pesaient contre lui,
expliquant qu’il avait pris la fuite par peur de la réaction des familles. Ses propos présentant
plusieurs contradictions, la Cour a décidé de le confronter à ses victimes qui ont toutes confirmé
leurs accusations, renforcées d’ailleurs par des certificats médicaux attestant de graves
agressions sexuelles, ainsi que par les dépositions d’autres enfants ayant aussi fait un détour par
la mosquée de douar Zinate… pour apprendre le Coran!
CASABLANCA: UNE FILLETTE DE 4 ANS
VIOLÉE PAR SON ONCLE MINEUR
Par Zineb El Ouilani le 28/09/2016 à 00h38
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© Copyright : mohamed Elkho-Le360
Kiosque360. Une petite fille de 4 ans a été violée, la semaine dernière, par son oncle,
un adolescent de 15 ans, au domicile familial, à Casablanca. L’adolescent a été arrêté
et déféré devant la justice.
Une petite fille âgée de 4 ans a été violée, la semaine dernière, par son oncle maternel, un
adolescent de 15 ans, dans le quartier de Sidi Bernoussi, à Casablanca, rapporte Assabah dans
son édition de ce mercredi 28 septembre.
Le quotidien précise que l’adolescent a été arrêté par la police de Sidi Bernoussi dans un temps
record, avant d'être déféré devant le procureur général du roi près la Cour d’appel pour viol ayant
occasionné la perte de l’hymen. Le procureur a ordonné sa mise sous écrous au centre de
détention des mineurs à Oukacha, en attendant qu’il soit déféré devant le juge d’instruction.
Selon Assabah, le jour du drame, la mère de la petite fille avait chargé son frère (le fils de sa
mère adoptive) de garder l’enfant, le temps d’aller faire des courses. A son retour, en changeant
la petite et à sa grande surprise, elle a retrouvé du sang sur sa couche.
Ne sachant quoi faire, elle s’est dirigée vers l’hôpital Al-Mansour où le médecin lui a expliqué que
sa fille avait subi un viol qui a entraîné la perte de l’hymen.
Sous le choc, la mère, qui a commencé par refuser de croire au diagnostic du médecin, s'est
ravisée et a porté plainte contre son frère, indique Assabah.
Après son arrestation, le frère a nié en bloc les accusations portées contre lui par sa sœur. Mais
la fillette a reconnu, devant les policiers, son agresseur. Secoué par les questions des
enquêteurs, il a fini par avouer son crime, ajoutant qu’il abusait d’elle à chaque fois que sa mère
la lui confiait.
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