Seychelles

Transcription

Seychelles
BIODIVERSITÉ
Projet cofinancé par :
Réhabilitation des espaces insulaires : éradication des
espèces exotiques envahissantes et réintroduction
d’espèces endémiques menacées
CSC 1001 – réhabilitation des espèces
Partenaire institutionnel
Domaine
Biodiversité
Bénéficiaires
Island Conservation Society (ICS)
Montant de la subvention FFEM
460 000 €
Co-financiers
Environment Trust fund, Conservation des
Espèces et populations animales, Miguel Torres
Foundation, Joe Albert/UCPS
Montant global du projet
1 368 000 €
Date d'octroi
2004
Durée prévisionnelle du projet
5 ans
Ministère des Affaires étrangères
Agence F Développement
Le projet vise à la réhabilitation de la biodiversité
native des Seychelles à travers l’éradication d’espèces
prédatrices introduites, le contrôle des plantes
envahissantes et la réintroduction d’espèces rares ou
menacées d’extinction.
M. ROCAMORA et Asconit
Contexte
Les Seychelles sont constituées de 74 îles coralliennes et de 41 îles
granitiques d’origine continentale qui se sont détachées du continent
primitif «Gwondana» avec l’Inde et Madagascar avant l’apparition des
mammifères. Ces îles isolées représentent un laboratoire de
l’évolution et un concentré d’endémisme. Ces îles sont le lieu de
passage de nombreuses espèces migratrices (mammifères marins,
tortues marines et oiseaux) fortement menacées.
Certaines îles possèdent également des formes endémiques
terrestres (invertébrés, plantes, reptiles, oiseaux) en péril
d’extinction.
L’économie des Seychelles reposant principalement sur la pêche
(54% des apports financiers) et sur le tourisme, la conservation des
milieux et des espèces est un enjeu majeur. D’autant plus que depuis
20 ans l’archipel est soumis à des pressions anthropiques
croissantes liées au développement économique, à l’exploitation des
ressources naturelles et à l’introduction d’espèces envahissantes.
Les milieux insulaires étant particulièrement fragiles, l’introduction
d’espèces telles que le chat ou le rat ont causé des dégâts très
importants parmi les espèces endémiques et notamment les oiseaux
et certaines espèces d’invertébrés.
Afin de conserver la faune et la flore endémiques de ces petites îles,
le projet vise à éradiquer les espèces envahissantes sur 3 îles
granitiques et 2 îles coralliennes, réhabiliter les sites puis réintroduire
au moins 7 espèces rares ou menacées d’extinction. Le projet
comprend des inventaires et des suivis scientifiques de la
biodiversité. Il aboutira à une gestion durable des écosystèmes
insulaires au travers d’un éco-tourisme scientifique raisonné et d’un
renforcement des capacités locale.
Objectifs
L’objectif du projet est la réhabilitation d’îles capitales pour le
maintien de la biodiversité indigène des Seychelles.
-
Afin de conserver la faune et la flore endémiques de ces
petites îles, le projet vise à éradiquer les espèces
envahissantes sur 3 îles granitiques et 2 îles coralliennes,
réhabiliter les sites puis réintroduire au moins 7 espèces
rares ou menacées d’extinction.
-
Le projet comprend également des inventaires et des suivis
scientifiques de la biodiversité. Il aboutira à une gestion
durable des écosystèmes insulaires au travers d’un écotourisme scientifique raisonné et d’un renforcement des
capacités locales dans le domaine de l’étude de la faune et
de la flore.
Pour en savoir plus : www.ffem.fr
Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est un fonds public bilatéral créé à l’initiative du Gouvernement français, en 1994.
Son secrétariat et sa gestion financière sont confiés à l’Agence Française de Développement.
SUR LE TERRAIN
Seychelles
Environnement
Biodiversité – Projet Cofinancé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial – Seychelles
Descriptif du projet
Le projet s’organise en cinq composantes :
- Eradiquer les espèces prédatrices introduites dans différents types d’îles : éradication du rat, du chat, du marin
triste et de la chouette effraie, dispositif de protection pour empêcher la ré infestation, contrôle permanent des rats
sur les sites de reproduction de l’oiseau-lunette
- Réhabiliter la végétation dans différentes îles en fonction des exigences liées à chaque contexte/plan de
gestion : élimination des plantes exotiques et envahissantes, multiplication des plantes indigènes, élaboration d’un
plan de gestion.
- (Ré)introduire plusieurs espèces endémiques rares ou menacées d’invertébrés, de reptiles et d’oiseaux et suivis
scientifiques : étude de faisabilité et d’opportunité des (ré)introductions, réintroduction au minimum de 7 espèces
endémiques.
- Mettre en place ou améliorer le système de gardiennage et de valorisation écotouristique dans les différentes
îles réhabilitée : Mise en place ou renforcement du dispositif de surveillance, formation de 32 personnes
- Renforcer les capacités locales et valorisation des acquis du projet : Formation de personnels seychellois,
formation diplômante et valorisation scientifique
Résultats et impacts attendus
M. ROCAMORA et Asconit
Les bénéfices attendus du projet sont de trois ordres :
1.
2.
3.
Socio-économiques : Renforcement des capacités d’expertise locales
par la formation de plusieurs techniciens et scientifiques seychellois.
Augmentation du nombre de touristes de nature.
Ecologiques : Augmentation des effectifs et de la distribution d’espèces
actuellement très menacées (oiseau lunette, tourterelle peinte, tortue
géante,…) et diminution de leur vulnérabilité. Connaissances
approfondies de ces espèces jusqu’ici peu étudiées.
Institutionnels : Renforcement du statut juridique des aires de protection
spécifique.
Dates et montants
Le projet a démarré en 2004 pour une durée prévisionnelle de 3 ans.
La subvention du FFEM s’élève à 460 000 €.
Le montant total des engagements pour financer le projet s’élève à près de 1 368 000 €.
Cofinancement
FFEM
66%
Plaquette FFEM. Biodiversité
© ROCAMORA et Asconit
Contacts
FFEM
Secrétariat du FFEM / AFD - 5, Rue Roland Barthes, 75598 Paris cedex 12 - France www.ffem.fr
> Julien Calas – chargé de projets FFEM - Tél. : +33 1 53 44 37 79 - @ : [email protected]
> Communication / Presse - Tél. : +33 1 53 44 39 41 - @ : [email protected]
AFD
Pour en savoir plus : www.ffem.fr
Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est un fonds public bilatéral créé à l’initiative du Gouvernement français, en 1994.
Son secrétariat et sa gestion financière sont confiés à l’Agence Française de Développement.
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