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Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] TP 13 : Cinétique 1. Résumé 2.1 Préparation Préparer les solutions suivantes: solution volume mL composition théorique masse de sel pesé g Mm g/mol concentration réel mol/L A 250 0.1 M (NH4)2S2O8 5.7 228.192 0.100 B 100 0.1 M (NH4)2SO4 1.3436 132.131 0.102 C 100 0.024 M (NH4)2S2O3 0.356 148.197 0.024 165.99 0.101 250 0.1 M KI 0.0667M (NH4)2SO4 4.18 D 2.22 132.131 0.0672 2.2 Expériences préliminaires i) Nous avons mélangé 5 mL de la solution A et 10 mL de la solution D dans un erlenmeyer. Nous avons observé une coloration jaune qui s’intensifie et vire au brun avec le temps. La solution est colorée à cause de la formation d’iode élémentaire I2 selon la réaction : S2O82- + 2 I- → 2 SO42- + I2 ii) (1) Ensuite, nous avons ajouté une solution de thiosulfate d’ammonium (NH4)2S2O3 0.1 M au mélange et observé la disparition instantanée de la coloration. Cela est dû à la réaction : I2 + 2 S2O32- → 2 I- + 2 S4O62- (2) Avec laquelle l’iode est transformé en iodure. Ici, tout l’iode est transformé car la solution de thiosulfate est d’une concentration environ égale à la solution D (iodure de potassium). Dans l’expérience suivante, nous allons utiliser une solution de thiosulfate beaucoup moins concentrée (solution C : 0.024 M) et le mélange va se colorer, mais pas instantanément, car les réactions 1 et 2 ne se font pas à la même vitesse. La réaction 1 est assez lente, tandis que la réaction 2 est quasiment instantanée. La -1- Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] coloration apparaît donc lorsque tout le thiosulfate à réagit et que l’iode élémentaire peut exister en solution. iii) Pour confirmer cette théorie, nous avons fait les mélanges suivants et mesurer le temps jusqu’à l’apparition d’une coloration violette : Tableau 1 Erlenmeyer 1 Erlenmeyer 2 C D Sol. d'amidon A temps s 5 mL 7 mL 10 mL 10 mL 5 gouttes 5 gouttes 10 mL 10 mL 540 840 Nous voyons que la coloration met plus de temps à se faire dans l’erlenmeyer 2, qui contient 2 mL de plus de solution de thiosulfate que dans l’erlenmeyer 1. Au temps t de l’apparition de la coloration et selon les réactions 1 et 2, la concentration en peroxydisulfate est égale à sa concentration initiale moins la concentration en iode libre au temps t. Nous pouvons écrire cette équation : [ S2O82]t = [ S2O82]0 - [ I2]t (3) Et nous savons que la concentration en iode libre est égale à la concentration en thiosulfate initiale : [ I2]t = [S2O32-]0 / 2 (4) Finalement nous avons : [ S2O82]t = [ S2O82]0 – ([S2O32-]0 / 2) (5) Pour le mélange 1, nous trouvons une concentration en peroxydisulfate au temps t de l’ordre de : 0.038 M. Nous connaisson la formule pour calculer la vitesse d’une réaction : v = d[produits] / dt (6) La variation de concentration des produits est égal à la réaction 4 et la variation de temps est égal au temps mesuré depuis le mélange jusqu’à l’apparition d’une coloration. Cela peut s’écrire sous la forme : v = d[S2O32-]0 / 2t (7) 2.3 Influence de la concentration sur la vitesse de réaction Dans cette expérience, nous déterminons l’ordre partiel de la réaction entre I- et S2O82-. Nous avons fait les 7 mélanges suivants et calculé le temps jusqu’à l’apparition d’une coloration. -2- Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] Tableau 2 N° 1 2 3 4 5 6 7 solution A L 0.010 0.010 0.010 0.010 0.008 0.006 0.004 solution B L 0 0.002 0.004 0.006 0.002 0.004 0.006 solution C L 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 0.005 solution D L 0.010 0.008 0.006 0.004 0.010 0.010 0.010 temps s 445 575 847 1035 585 1170 1238 Température des solutions = 21 °C Il faut ensuite calculer les nouvelles concentrations initiales de I- , de S2O82- et de S2O32- pour les mélanges 1 à 7 : Tableau 3 N° 1 2 3 4 5 6 7 [I-]0 mol/L 0.040 0.032 0.024 0.016 0.040 0.040 0.040 [S2O82-]0 mol/L [S2O32-]0 mol/L 0.040 0.005 0.040 0.005 0.040 0.005 0.040 0.005 0.032 0.005 0.024 0.005 0.016 0.005 Nous pouvons calculer les vitesses des réactions, selon l’équation (7) et les répertorier dans un tableau : Tableau 4 N° vitesse mol/L/s 1 2 3 4 5 6 7 5.4E-06 4.2E-06 2.8E-06 2.3E-06 4.1E-06 2.1E-06 1.9E-06 Nous voyons que les vitesses diminuent progressivement dans les mélanges de 1 à 4 où la concentration en solution A (S2O82-) est constante. Ce phénomène semble lié à la diminution de la concentration de la solution D (I-). Dans le 5ème mélange, la concentration en iodure est de nouveau élevée et la vitesse de réaction est de nouveau grande (à peu près égal à la vitesse du mélange 2). La vitesse diminue progressivement dans le mélange 6 et 7, avec la diminution de la concentration en S2O82, la concentration en iodure restant constante. Pour déterminer l’ordre partiel en iodure dans la réaction (1), il faut établir 3 graphiques : Le 1er, avec la concentration initiale en iodure en fonction du temps. Le 2ème avec le logarithme de la concentration initiale en iodure en fonction du temps. Le 3ème avec l’inverse concentration initiale en iodure en fonction du temps. -3- Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] concentration I- graph 1 0.045 0.04 0.035 0.03 0.025 0.02 0.015 0.01 0.005 0 R2 = 0.984 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 temps s Figure 1 Concentration en I- en fct du temps Tableau 5 concentration de Imol/L 0.040 0.032 0.024 0.016 1 2 3 4 graph 2 log concentration I- -1 -1.2 R2 = 0.979 -1.4 -1.6 -1.8 -2 200 700 1200 1700 temps s Figure 2 Log concentration en I- en fct du temps Tableau 6 1 2 3 4 ln concentration Imol/L -1.395 -1.492 -1.617 -1.793 -4- Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] graph 3 80 70 R2 = 0.9378 60 1/[I-] 50 40 30 20 10 0 200 400 600 800 temps s 1000 1200 1400 Figure 3 Inverse de la concentration en I- en fct du temps Tableau 7 1/[I-] mol/L 24.819 31.024 41.365 62.048 1 2 3 4 Nous voyons, selon les coefficients de corrélation des régression linéaires, que la figure 1 semble la droite la plus linéaire. L’ordre partiel en iodure serait 0. Pour déterminer l’ordre partiel en peroxydisulfate dans la réaction (1), il faut également établir 3 graphiques. [S2O82-] mol/L 0.05 0.04 R2 = 0.984 0.03 0.02 0.01 0 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 temps s Figure 4 Tableau 8 N° 1 5 6 7 [S2O82-] 0.040 0.032 0.024 0.016 -5- log [S2O82-] Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] -0.5 -0.7 -0.9 -1.1 -1.3 -1.5 -1.7 -1.9 -2.1 200 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] R2 = 0.979 700 1200 1700 temps s Figure 5 Tableau 9 N° ln[S2O82-] -1.398 -1.495 -1.620 -1.796 1/[S2O82-] 1 5 6 7 80 70 60 50 40 30 20 10 0 R2 = 0.9378 0 500 1000 1500 temps s Figure 6 Tableau 10 N° 1/[S2O82-] 1 5 6 7 25.021 31.276 41.702 62.553 Nous voyons, selon les coefficients de corrélation des régression linéaires, que la figure 4 semble la droite la plus linéaire. L’ordre partiel en peroxydisulfate serait 0. -6- Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] 2.4 Influence de la force ionique sur la vitesse de réaction Effectuer les mélanges 8 à 11 selon le tableau suivant (tableau 11) et calculer les vitesses initiales des réactions (tableau 12) : Température = 21°C Tableau 11 N° 8 9 10 11 solution A mL solution B mL 10 0 10 1 10 5 10 10 Tableau 12 N° 8 9 10 11 2- [S2O3 ]0 mol/L 0.0034 0.0034 0.0034 0.0034 temps s 800 840 710 648 eau mL 10 9 5 0 solution C mL solution D mL 5 10 5 10 5 10 5 10 vitesse mol/L/s 2.1E-06 2.0E-06 2.4E-06 2.6E-06 Nous voyons que la vitesse de réaction augmente avec la concentration en SO42-. Cette augmentation de vitesse s’explique par l’effet de la force ionique induit par la solution B (SO42-). 2.5 A la recherche d’un catalyseur Méthodologie Le but de cette expérience est de comprendre le fonctionnement d’un catalyseur ainsi que ses propriété. Mélanger dans un 1er erlenmeyer 4 ml de solution D avec 2 ml de solution C ainsi que 3 gouttes d’amidon. Puis au dernier moment ajouter 4 ml de solution A et mesurer le temps. Refaire la même expérience mais cette fois si ajouter un sel avant l’ajout de la solution A -7- Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] Résultat n° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 sels MgSO4 KCr(SO4)2 MnSO4 FeSO4 FeCL3 CoSO4 NiSO4 CuSO4 ZnSO4 Pb(NO)3 temps s 502 490 472 462 24 19 465 440 1 490 253 caliter catliseur mauvais mauvais mauvais mauvais * bon mauvais mauvais bon mauvais mauvais ** * mauvais car il s’oxyde en Fe2+ **mauvais car précipite avec IDiscussion Un catalyseur est une espèce qui intervient dans la réaction pour abaisser l’énergie d’activation. Mais il doit intervenir d’une façon non stoechiométrique dans la réaction et doit être présent sous sa forme initiale à la fin de la réaction. Quant nous regardons le tableau de résultat nous pouvons voir que quatre sels (4 ;5 ;9 ;10) abaisse réellement le temps de réaction. Cependant le Pb(NO)3 précipite avec le I- et donc n’est pas présent sous sa forme initial a la fini de la réaction. Il n’est donc pas un catalyseur. on peut dire le même chose de Fe2+ qui s’oxyde en Fe3+ et donc n’ est pas un catalyseur. 2.6 Détermination d’une énergie d’activation. Méthodologies Le but de cette expérience set de déterminer l’énergie d’activation en passent par l’absorbance qui est relié à la constante de vitesse qui est indispensable pour déterminer Ea Remplir 4 ballons jaugés de 50 ml avec 45 ml d’une solution HCl 2 M. les placer a différente température et introduire 0.3 ml d’orthophénanthroline. Prélever un échantillon et mesure l’absorption tout 510 nm avec un colorimétrie. L’intervalle des mesures dépendent de la température voir tableau. Température °C Ambiante (25°C) 30 35 40 Intérvalle de mesure minutes 15 10 5 3 -8- Durée totale minutes 120 90 60 30 Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] Résultat Nous pouvons reporter nos résultats dans un tableau et faire un graphique de ln de l’absorbance en fonction de la température. 21°C absorbance à 510 mn temps s 0 900 1800 2700 3600 4500 5400 6300 7200 0.875 0.805 0.769 0.743 0.724 0.705 0.704 0.684 0.683 ln absorbance à 510 mn -0.134 -0.217 -0.263 -0.297 -0.323 -0.350 -0.351 -0.380 -0.381 température 21°C 0.000 -0.050 0 2000 4000 6000 ln absorbance -0.100 -0.150 -0.200 y = -3E-05x - 0.1855 -0.250 -0.300 -0.350 -0.400 -0.450 temps min -9- 8000 Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] 30°C temps min absorbance à 510 mn 0 600 1200 1800 2400 3000 3600 4200 4800 5400 0.764 0.771 0.758 0.666 0.609 0.534 0.5 0.464 0.417 0.4 ln absorbance à 510 mn -0.269 -0.260 -0.277 -0.406 -0.496 -0.627 -0.693 -0.768 -0.875 -0.916 température 30°C 0.000 -0.100 0 1000 2000 3000 4000 5000 ln absorbance -0.200 -0.300 y = -0.0001x - 0.1887 -0.400 -0.500 -0.600 -0.700 -0.800 -0.900 -1.000 temps min 35°C temps min 0 300 600 900 1200 1500 1800 2100 2400 2700 3000 3300 3600 absorbance à 510 mn 0.752 0.714 0.65 0.64 0.579 0.526 0.488 0.464 0.429 0.407 0.371 0.347 0.353 - 10 - ln absorbance à 510 mn -0.285 -0.337 -0.431 -0.446 -0.546 -0.642 -0.717 -0.768 -0.846 -0.899 -0.992 -1.058 -1.041 6000 Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] température 35°C 0.000 0 1000 2000 3000 -0.200 ln absorbance y = -0.0002x - 0.2819 -0.400 -0.600 -0.800 -1.000 -1.200 temps min 40°C temps min 0 180 360 540 720 900 1080 1260 1440 1620 1800 absorbance à 510 mn 0.832 0.752 0.676 0.609 0.545 0.507 0.443 0.394 0.362 0.318 0.284 - 11 - ln absorbance à 510 mn -0.184 -0.285 -0.392 -0.496 -0.607 -0.679 -0.814 -0.931 -1.016 -1.146 -1.259 4000 Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] température 40°C 0.000 0 500 1000 1500 2000 -0.200 ln absorbance -0.400 -0.600 -0.800 -1.000 -1.200 y = -0.0006x - 0.1749 -1.400 temps min Grâce a ses graphiques nous pouvons déterminer k qui est égale a moins la pente de nos graphique a chaque température. T °C 21 30 35 40 k 0.00003 0.0001 0.0002 0.0006 Grâce a la relation qui lie k et l’énergie d’activation : ln k =ln AArrh –Ea/RT. Il set facile de retrouver l’énergie d’activation qui est égale a la pente du graphique de ln k en fonction de 1/T ln k 1/T -10.41 -9.21 -8.52 -7.42 0.00340 0.00330 0.00325 0.00319 - 12 - Groupe 9 Luca MAILLARD 076/2057418 [email protected] 23.9.2009 Quentin VEROLET 076/4821446 [email protected] 0.00 0.00315 0.00320 0.00325 0.00330 0.00335 0.00340 0.00345 -2.00 -4.00 ln k y = -14093x + 37.416 -6.00 -8.00 -10.00 -12.00 1/T Pente = (-Ea/R) _ Ea = -pente * R Ea = 117.17 kJ/mol Discussion. L’orthophénanthroline fortement rouge ses décompose en milieu acide selon une loi de vitesse de 1er ordre. Grâce à l’absorbance on peut déterminer la vitesse de décomposition : ln A = ln[C0] + ln _ – k*t On remarque que la vitesse augmente avec la température. Puis avec l’équation d’Arrhenius sous sa forme logarithmique : ln k =ln AArrh –Ea/RT Il est facile de déterminer la l’énergie d’activation avec la pente d’un graphique sachant que ln AAeeh est une constante. L’énergie d’activation nous arpent l’influence de la température sur la réaction. Plus l’Ea est élevé plus l’élévation de la température aidera la réaction. Et plus Ea est élever plus la réaction sera lente. 4. Conclusion Nous avons put déterminer un bon catalyseur et les deux critères au quels il doit répondre. Finalement nous avons peut déterminer l’énergie d’activation et vérifier l’équation d’Arrhenius. - 13 -