Une nouvelle benne sur les routes de Charente
Transcription
Une nouvelle benne sur les routes de Charente
Une nouvelle benne sur les routes de Charente Tournée du 17 mars 2014 à 10h sur la commune de TAIZE-AIZIE Contact presse Calitom : Alexa BADIN,responsable communication tél 05 45 65 82 50 Les bennes de collecte des ordures ménagères se sont perfectionnées. Grâce à des caméras de recul, des GPS embarqués… elles ont modernisé et sécurisé le métier de collecte des déchets. Désormais, la collecte peut se faire aussi de manière automatisée. 18 communes du nord Charente ont répondu favorablement au projet de collecte robotisée lancé en 2010 par Calitom. Après plusieurs années de travail et le passage pour les habitants concernés d’une collecte en porte à porte à une collecte en bacs de regroupement, une nouvelle benne équipée d’un bras articulé tourne sur le secteur depuis le début du mois de mars et collecte les bacs d’ordures ménagères. Ce mode de ramassage permet d’optimiser la collecte sur le plan technique et financier mais apporte également une solution de prévention aux troubles souvent invalidant que connaissent les ripeurs. Grâce à un bras articulé .................................................................... p 3 Le bac au cœur du dispositif ............................................................... p 4 Les avantages de la collecte robotisée ................................................... p 5 Une collecte précise ........................................................................ p 6 Le secteur nord-est partant pour le test ................................................. p 7 La mise en œuvre du projet ................................................................ p 8 Chiffres et calendrier ....................................................................... p 9 Carte du secteur ............................................................................ p 10 CALITOM, service public des déchets .................................................... p 11 2 Grâce à un bras articulé La collecte robotisée est une solution technique qui permet d’optimiser le service et de supprimer les risques d’accidents et de maladies professionnelles que connaissent les ripeurs après plusieurs années d’activité. Les bennes équipées de ce système sont munies d’un bras de préhension placé du côté droit de la benne, derrière la cabine. Celui-ci est manipulé par le chauffeur depuis la cabine à l’aide d’un joystick et de 5 caméras fournissant des images du positionnement du bac par rapport au camion et au bras. L’agent commande la saisie à distance des bacs, les vide par basculement dans l’ouverture du caisson se situant au-dessus de la benne et les ramène à leur position initiale. Lorsque les bacs sont bien positionnés, cette collecte s’effectue sans autres interventions de la part du chauffeur c'est-à-dire sans avoir besoin de descendre de la cabine du camion. 3 Le bac au cœur du dispositif Compte tenu du principe, la collecte robotisée n’est possible qu’en bacs, et en bacs normalisés uniquement. Les bacs normés NF EN 840-1 sont exactement adaptés à la collecte. Ils sont plus robustes et possèdent une collerette permettant un chargement par le lève conteuner situé à l’arrière pour les bennes classiques et une prise latérale par le bras articulé pour les bennes robotisées. > Troubles musculo-squelettiques, une maladie professionnelle reconnue Un ripeur manipule en moyenne de 5 à 7 tonnes par jour. Les membres supérieurs et les genoux sont donc très sollicités. Des sacs poubelles trop chargés (jusqu’à plus de 40 kg), des bacs individuels non-conformes à la préhension de la benne devant être soulevés à la main, des sacs remplis de gravats ou de tontes peuvent rapidement affecter le dos et les articulations. La Caisse d'Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) incite fortement les employeurs à privilégier l’utilisation de bacs normés. > Les bacs, doublement recommandés Impasses, rues étroites… la collecte en milieu rural rencontre souvent des situations difficiles. Or, la réglementation dans le domaine de la collecte interdit toute marche à arrière. Celles-ci sont considérées comme des manœuvres anormales et dangereuses. Afin de résorber les points noirs identifiés par les équipes, Calitom développe l’implantation de bacs de regroupement. Ce mode de collecte est également une réponse aux recommandations de la Caisse nationale de l'assurance maladie (CNAM R.437). 4 Les avantages de la collecte robotisée > Des avantages liés à la collecte en bacs de regroupement et au bras articulé - le respect de la recommandation de sécurité sur les routes (suppression des collectes bilatérales, collecte en bacs normés); - de meilleures conditions de travail (pénibilité, contraintes météo réduites) ; - une diminution importante des accidents et problèmes de santé des agents. - des voiries préservées du fait du regroupement des sacs ; - plus de sécurité pour les riverains également ; - un coût de collecte moindre. Pour l’usager, le bac de regroupement offre plus de souplesse au dépôt de ses déchets. 5 Une collecte précise Pour que l’intervention de la benne se fasse dans des conditions optimum, plusieurs conditions sont requises. Les bacs doivent être : - à droite et parallèle à la route, l’ouverture du bac côté voirie ; - à distance de tous obstacles (murs, poteaux, branches, fils électriques,…); - de préférence positionnés sur une surface horizontale, plate et dure. Les bacs ont été placés sur les communes selon ces différentes exigences techniques. IL EST ESSENTIEL DE NE PAS DEPLACER LES BACS Les points de regroupement désormais en place remplacent les poubelles individuelles ou les sacs collectés auparavant en porte à porte. Les bacs ont été dimensionnés pour les besoins des riverains concernés. Ils leurs sont donc attribués. Ces espaces ne sont pas des lieux de dépôts de déchets en vrac. En collecte traditionnelle, les ripeurs ont la possibilité de ramasser les sacs. En collecte robotisée, l’accès à la trémie de la benne est impossible autrement que par le dessus. Le ramassage ne peut donc plus s’effectuer à la main, que ce soit en sac ou en poubelle individuelle non normée. Le respect de cette règle est important car les dépôts intempestifs peuvent être très rapidement problématiques (odeurs, propreté, esthétique des abords). 6 Le secteur nord-est partant pour le test Les premiers tests ont été réalisés en 2010 sur le secteur de Ruffec déjà intégralement équipé en bacs de regroupement et collecté en régie par les équipes de Calitom. Pour avoir un périmètre de collecte suffisant et des circuits homogènes, plusieurs communes proches devaient être regroupées. 34 communes répondaient aux conditions et se sont vues proposées le projet : - l’ancienne CDC de Ruffec ; - l’ancienne CDC du Pays de Villefagnan et Villefagnan ; - l’ancienne CDC des 3 Vallées. Sur ces secteurs, certaines communes étaient déjà totalement ou partiellement équipées de bacs. Majoritairement rurales, il était également plus aisé de mettre en place des bacs sur ces communes qu’en milieu urbain. C’est la raison pour laquelle le centre ville de Ruffec n’a pas été intégré dans ce projet en raison des rues souvent étroites, parfois inaccessibles et inadaptées pour un bon positionnement des bacs. 18 communes ont accepté de participer à cette collecte : Barro, Bernac, Bioussac, Brettes, Condac, La Chèvrerie, La Faye, La Magdeleine, Les Adjots, Nanteuil en Vallée, Ruffec, St Martin du Clocher, Salle de Villefagnan, Souvigné, Taizé-Aizie, Theil Rabier, Tuzie, Villegats. La collecte robotisée ne concerne actuellement que le ramassage des ordures ménagères (sacs noirs). La collecte sélective étant effectuée par un prestataire, il n’est pas possible avant la fin du marché de changer les conditions de ramassage. 7 La mise en œuvre du projet Ce projet a été rendu possible grâce à l’implication locale des élus des communes volontaires. Sans leur mobilisation, il n’aurait pas été possible d’élaborer un circuit cohérent et donc d’atteindre l’optimisation que permet la collecte robotisée. > De nombreuses réunions de présentation et de réflexion ont eu lieu. Les communes ont dû ensuite délibérer sur l’acceptation ou non de ce projet sur leur territoire. Elus, agents communaux et agents de Calitom ont sélectionné, préparé et vérifier sur le terrain les lieux d’installation des bacs de regroupement. > Les points de collecte retenus ont été équipés de bacs pour la collecte des ordures ménagères (couvercles noirs) mais aussi pour la collecte sélective (couvercles jaunes) afin d’harmoniser les lieux de dépôt des déchets ménagers. Plusieurs marchés ont été lancés afin de faire l’acquisition de bacs supplémentaires pour cette opération et d’une benne robotisée. > En juillet 2013, certaines communes ont changé de jour de ramassage des sacs noirs sur la base des futurs circuits. Les usagers collectés en porte à porte ont été préparés au passage à une collecte en bacs. > Fin février 2014, la benne a été livrée, les chauffeurs ont été formés aux techniques de commande du bras et les mécaniciens à la maintenance de l’équipement. > En termes d’entretien, les bacs seront nettoyés et désinfectés une fois par an avant l’été par Calitom. 8 Chiffres et calendrier 18 communes collectées 10 000 habitants concernés 1 700 tonnes d’ordures ménagères collectées par la benne par an 3 chauffeurs formés à la technique 700 bacs noirs et jaunes ont été rajoutés à la dotation existante coût d’une benne robotisée (26 tonnes) : 200 000 € HT > une diminution du coût de collecte pratiquée dès 2014 afin de répercuter ce gain économique auprès des collectivités concernées (- 5 € HT/an par habitant sur le coût de la collecte des ordures ménagères) - étude de faisabilité du projet (technique, financier,…) - choix du secteur test - passage en assemblée à Calitom 2010 - 2011 - présentation en conseils municipaux et communautaires - étude des emplacements potentiels des bacs - délibération des communes 2012 - 2013 marchés d’acquisition d’une benne et de bacs élaboration des circuits et choix des emplacements installation des bacs modification des jours de collecte et des tournées - livraison de la benne et formation - 1ère tournée de la collecte robotisée février 2014 mars 2014 9 10 CALITOM, service public des déchets Calitom est une collectivité publique ayant pour compétence la collecte (sauf pour la Ville de Cognac, la CDC du Rouillacais, le SMICTOM de Champniers et Grand Angoulême) et le traitement des déchets ménagers de Charente (134 000 tonnes par an). Territoire traitement: 388 communes (245 417 habitants) Territoire collecte : 356 communes (200 730 habitants) Président : Jean REVEREAULT Vice-Président «Traitement» : Michel COQ Vice-Président « Collecte » : Daniel ROUSSEAU Directeur d’exploitation : François FILIPPI Responsable du service collecte : Olivier CHAMOULEAU Responsable collecte du Nord et Est Charente : Mathieu BOUCHET Budget 2014 de la collectivité : . 46,3 millions € de fonctionnement . 33,4 millions € d’investissement Calitom a en charge 31 déchetteries, 2 plateformes de compostage, 1 unité de prétraitement mécano-biologique des ordures ménagères à Ste-Sévère, l’implantation en cours d’un centre de tri des sacs jaunes à Mornac, le projet d’un second équipement de traitement et la recherche d’un nouveau site de stockage dans le nord-est de la Charente. Parallèlement à ces missions, Calitom développe également un programme de prévention et de réduction des déchets afin de diminuer le volume mais aussi la nocivité des déchets produits. www.calitom.com 11