Mag n°136 en téléchargement
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l’essentiel le magazine d’information 136 de l’UDAF 44 décembre 2013 ACCOMPAGNER LA FIN DE VIE L’événement > Deux projets menés par l’Udaf 44 dans l’intérêt des familles p.3 Édito p.3 Zoom sur > Une nouvelle responsable pour le service ASF de l’Udaf 44 p .4 Dossier > Accompagner la fin de vie p.7 Vie des assos > Jonathan Pierres Vivantes p.8 Agenda p.8 Bloc notes p.2 L’événe m e nt Deux projets menés par l’Udaf 44 dans l’intérêt des familles Un lieu d’écoute et d’information et la création d’un réseau d’observateurs familiaux E n 2012, l’Udaf 44 a réuni l’ensemble de ses partenaires pour commenter les résultats d’une enquête menée sur toute l’année 2011 auprès de familles vivant dans différents bassins de vie du département. Il en ressort que les familles attendent des organismes une écoute plus qualitative et une meilleure connaissance des acteurs de la vie quotidienne. Soucieuse de répondre à ces besoins, l’Udaf 44 a décidé d’inscrire dans sa convention d’objectifs 2013-2014 : d’une part, la mise en place d’un lieu d’information, d’écoute et d’orientation pour faciliter le quotidien des familles, d’autre part, l’animation d’un réseau d’observation des réalités familiales. La mise en place d’un lieu d’information, d’écoute et d’orientation Depuis toujours, l’Udaf 44 renseigne et oriente les personnes dans leur vie quotidienne, soit par téléphone ou soit par email. Aujourd’hui, cette mission doit être mieux identifiée auprès des habitants de Loire-Atlantique de manière à simplifier l’accès et la compréhension des informations qu’ils reçoivent pour faciliter leur insertion sociale. Fanny BASTIEN, conseillère en économie sociale et familiale, a été recrutée en novembre 2012 pour renforcer cette mission d’information, d’écoute et d’orientation. Elle peut être contactée par toute personne en recherche d’informations pour la gestion de son quotidien. Elle s’assure aussi que les réponses apportées par les organismes ont bien été comprises. L’Udaf 44 accompagne le demandeur jusqu’à ce qu’une réponse claire lui soit apportée. En parallèle, Fanny BASTIEN recense 02 Uraf1 : Union régionale des associations famliales les activités et services proposés par l’ensemble des acteurs de la politique familiale du département. Pour ce faire, elle rencontre institutions et associations au cours de rendez-vous inviduels ou de réunions d’informations. Ces rencontres favorisent la connaissance entre acteurs de la vie quotidienne sur le territoire pour une meilleure collaboration dans l’intérêt des familles. Enfin, une veille sur les évolutions légales est réalisée régulièrement au sein de ce lieu ressources. Un réseau d’observation des réalités familiales Une des missions des Udafs consiste à mieux identifier l’évolution des besoins des familles. Il convient alors de recueillir leurs avis et d’en rendre compte aux pouvoirs publics. Afin de mutualiser les compétences et les moyens, les Udafs des Pays de la Loire ont décidé de créer un observatoire familial, sous l’égide de l’Uraf1. Chaque Udaf doit alors constituer, par bassin de vie, des groupes permanents de familles qui seront amenés à s’exprimer sur un sujet de la vie quotidienne 2 fois par an lors d’un atelier collectif. Ces mêmes familles seront repérées au préalable par une “personne ressource” issue des associations familiales adhérentes à l’Udaf 44. Si vous êtes d’ores et déjà intéressée pour être personne ressource ou pour participer aux ateliers collectifs sur la Loire-Atlantique, merci de prendre contact directement avec le service Action Familiale (coordonnées ci-dessous). CONTACT • Lieu d’information, d’écoute et d’orientation Fanny BASTIEN - 02.51.80.30.46 [email protected] • Réseau d’observation des réalités familiales Catherine BOULIC - 02.51.80.30.06 [email protected] édito les actu’s L’Udaf 44, membre de l’ODPE (Observatoire départemental de la protection de l’enfance) Le 7 octobre dernier, le président de l’Udaf 44 a signé la charte de fonctionnement de l’Observatoire départemental de la protection de l’enfance, officialisant ainsi l’intégration de l’association au sein du comité stratégique de l’ODPE. Ce comité émet notamment des avis sur le schéma départemental Enfance Jeunesse Famille et sur la mise en place de la politique de protection de l’enfance dans le département. Un questionnaire sur la fiscalité des communes envoyé aux maires de LoireAtlantique Le mouvement familial cherche à connaître l’incidence de la fiscalité directe locale et la tarification des services publics locaux sur les budgets des familles. Pour ce faire, l’Udaf 44 a envoyé en novembre 2013 un questionnaire à toutes les communes du département. À ce jour, 37 communes et 7 intercommunalités ont retourné cette étude. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, merci de l’envoyer au service Action Familiale de l’Udaf 44. + d’infos : 02.51.80.30.03 35A rue Paul Bert - CS 10 509 44105 Nantes cedex 4 La fin de vie est un sujet que l’on peine à évoquer tant il nous renvoie à l’idée de notre propre mort, comme si le seul fait d’en parler pouvait la provoquer ! Pourtant, des volontés politiques, associatives et individuelles se manifestent régulièrement afin d’essayer d’en améliorer les conditions. En 2005, la loi Léonetti apporte quelques solutions concrètes en légalisant l’arrêt de l’acharnement thérapeutique et réaffirmant l’importance du développement des soins palliatifs pour soulager la souffrance physique et psychique des personnes en fin de vie. Plus récemment, le rapport du Professeur Sicard pousse un peu plus loin la réflexion en ouvrant la porte au “suicide assisté”. Mais qu’en pensent les citoyens ? Jean-Luc Romero qui préside l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) souligne que “le débat sur la fin de vie est une affaire citoyenne, il ne s’agit pas seulement d’une affaire médicale“. Charge ensuite à nos gouvernants d’engager une vaste campagne d’information pour que chacun d’entre nous s’empare du sujet et connaisse les dispositifs de loi qui existent pour encadrer la fin de vie. Autre point sur lequel nous les attendons : la mise à disposition de moyens nécessaires au développement de la culture palliative. Ainsi, pourra-t-on espérer voir s’estomper les peurs et, avec elles, voir diminuer les violences qui accompagnent les débats. Marie-Josée Balducchi vice-Présidente de l’Udaf 44 Z o o m s u r. .. Une nouvelle responsable de service du côté de l’Udaf 44 L e service Accompagnement Social et Familial de l’Udaf 44 (ASF) a accueilli début décembre sa nouvelle responsable de service, Marion MENAY. Elle arrive tout droit de la Gironde où elle occupait le poste de responsable de secteur pour l’association ASEPT1, qui dépend de la MSA 33. L’intégration de cette nouvelle collaboratrice est une occasion pour rappeler les missions du service ASF. Le service Accompagnement social et familial regroupe toutes les actions prises en faveur des familles : du conseil budgétaire familial à l’aide au logement, en passant par le maintien des liens familiaux. Au total, ce sont 20 salariés qui assurent quotidiennement le bon déroulement des activités développées au sein de ce service. L’Espace Rencontre Il s’agit d’un lieu d’accueil mis à disposition des parents et/ou grands-parents et des enfants séparés en raison de conflits familiaux. Adultes et enfants peuvent y renouer des relations dans un cadre neutre et sécurisant, grâce au concours de 4 intervenants sociaux. Le conseil et l’accompagnement budgétaire Les intervenant sociaux du service ASF ASEPT1 : association santé éducation et prévention sur les territoires AGBF2 : aide à la gestion du budget familial accompagnent les familles dans la maîtrise de leur budget grâce à la mise en place de mesures judiciaires ou administratives (AGBF2, Masp3, AESF4). D’autres interventions peuvent avoir lieu dans le cadre de conventions de partenariat signées entre l’Udaf 44 et des entreprises privées ou publiques. Dans ce cas, ce sont les salariés de ces entreprises qui bénéficient des conseils et de l’accompagnement d’une CESF5 de l’Udaf 44. Le logement Le service ASF exerce également des mesures d’accompagnement au logement individualisé (Ali). Elles s’adressent aux ménages en difficultés majeures pour la recherche, le maintien ou l’entrée dans un logement. Masp3 : mesure d’accompagnement social personnalisé AESF4 : accompagnement en économie sociale et familiale CESF5 : conseillère en économie sociale et familiale 03 Quelques définitions et résultats de sondage La mission confiée au professeur SICARD par le président de la République en juillet 2012 a relancé les débats sur la légalisation de l’euthanasie et sur la loi LEONETTI, avec son florilège de mots compliqués. À suivre quelques définitions pour comprendre le débat sur la fin de vie. S’entendre sur les mots... L’euthanasie active / l’aide active à mourir suppose qu’une tierce personne administre volontairement une substance provoquant de manière délibérée la mort immédiate du patient. Le suicide assisté / l’assistance médicale au suicide est évoqué lorsqu’un tiers fournit au malade une substance mortelle que ce dernier s’administre luimême. L’euthanasie passive traduit le renoncement du patient aux traitements médicamenteux, à l’interruption de l’alimentation ou de l’hydratation artificielle ou l’administration d’opiacées ou sédatifs à haute dose, pouvant plonger le malade dans le coma et provoquer la mort au bout de quelques jours. ATTENTION ! Beaucoup de médecins considèrent le terme d’euthanasie “passive” comme un non-sens puisque cet acte implique forcément un geste actif. Certains préfèrent alors utiliser les termes de droit au laisser mourir / aide médicale à s’éteindre qui autorise un médecin, après avis collégial et autorisation des proches ou du patient, à appliquer un traitement antidouleur qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie, mais non de provoquer la mort. La sédation consiste à mettre un patient dans un coma artificiel pour apaiser ses douleurs physiques et psychiques. Cette sédation est considérée comme terminale lorsqu’elle plonge le patient incurable dans l’inconscient jusqu’à sa mort. Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif de ces soins est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. 04 Qu’en est-il chez nos voisins ? Euthanasie active ou suicide assisté légales/tolérés Euthanasie passive tolérée Euthanasie active interdite Euthanasie strictement interdite Assistance médicale au suicide Euthanasie active Ci-dessous quelques extraits1 des résultats d’un sondage TNS Sofres réalisé en novembre 2012 sur un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et +. Si vous étiez dans une situation de fin de vie insupportable, laquelle des solutions suivantes souhaiteriez-vous que l’on vous propose ? • la possibilité de vous faire mourir : 56 % • le recours à la sédation : 18 % • un accompagnement psychologique, relationnel et/ou spirituel : 11 % • une prise en charge des symptômes même si le soulagement peut être incomplet : 9 % • sans opinion : 5% • aucune de ces solutions : 1% Pourriez-vous envisager de demander à un médecin que l’on accélère ou facilite la mort d’un membre de votre famille ? • s’il éprouvait des douleurs insupportables sans espoir de guérison : oui à 52 %, non à 37 %, sans opinion à 11 % • s’il était atteint d’un cancer ou d’une maladie incurable : oui à 42 %, non à 48 %, sans opinion à 10 % • s’il était totalement paralysé mais toujours capable de communiquer avec ses proches : oui à 31 %, non à 59 %, sans opinion à 10 % extraits1 : l’intégralité des résultats de ce sondage est disponible sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé ssi o d e L er Finir sa vie dans la dignité Jusqu’où peut-on aller ? A fin de respecter ses engagements de campagne, François HOLLANDE décide en juillet 2012 de relancer les débats sur “l’assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité” en sollicitant le professeur de médecine Didier SICARD. Ce dernier convie 8 autres professionnels, des secteurs de la santé et du droit, à intégrer son groupe de travail sur la fin de vie. Le 18 décembre 2012, ils remettent leur copie au président de la République. Suite à la diffusion de ce rapport, le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) est saisi et émet un avis en juillet 2013. Reste désormais à entendre la voix des citoyens. Une vingtaine de personnes1 ont été invitées par le CCNE à réfléchir et dialoguer avec quelques personnalités d’horizons divers sur la question de la fin de vie. Elles viennent de rendre leurs conclusions et se montrent favorables au suicide assisté. Le président de la République aimerait porter toutes ces conclusions devant l’Assemblée au cours du 1er semestre 2014 pour, peut-être, légiférer ou du moins aménager la loi en vigueur sur la fin de vie, dite loi LEONETTI. Le cadre législatif en vigueur sur la fin de vie : la loi LEONETTI Cette loi a fait avancer le droit des malades en légalisant la possibilité d’arrêter l’acharnement thérapeutique, nommé dans le texte “obstination déraisonnable des médecins”. Il s’agit par exemple d’arrêter d’alimenter ou d’hydrater artificiellement un malade. Elle assure au patient qu’il ne souffrira pas lorsqu’il arrivera au terme de sa vie, en autorisant les médecins à lui administrer de la morphine ou des sédatifs à très fortes doses (“sédation profonde”). La loi LEONETTI réaffirme aussi l’importance des soins palliatifs et la nécessaire formation des soignants à cette prise en charge spécifique qui vise à soulager la douleur et la souffrance psychique des personnes en fin de vie. Enfin, cette loi de 2005 met le patient au coeur des décisions qui le concernent en permettant à tout individu de rédiger ses “directives anticipées”, sorte de testament médical qu’une personne majeure établit avant de ne plus être en capacité de s’exprimer. Attention, ce document n’est pas obligatoire et n’exige pas des médecins sa prise en compte : ils ne sont pas tenus de s’y conformer si d’autres éléments venaient modifier leur appréciation. Dans la même lignée, le patient a également la possibilité de désigner une personne de confiance qui veillera à faire connaître ses souhaits lorsque celui-ci sera “hors d’état d’exprimer sa volonté”. personnes1 : citoyens représentatifs de la population française choisis par l’institut de sondage Ifop. Les conclusions du rapport SICARD Le rapport de la mission SICARD refuse l’idée d’euthanasie mais ouvre la porte au suicide assisté (le malade effectue lui-même le geste). Pour le reste, les rédacteurs de ce rapport expliquent qu’il faut d’abord veiller à une meilleure application de la loi LEONETTI avant de vouloir légiférer à nouveau sur l’accompagnement en fin de vie. Et pour une meilleure application de cette loi, il faut commencer par mieux la faire connaître. 7 français sur 10 ne savent pas qu’une loi existe pour les soulager lorsqu’ils arriveront en fin de vie ; beaucoup de professionnels de santé ignorent aussi les dispositions de cette loi. Ce rapport porte un regard critique sur les médecins qui semblent ignorer la détresse psychique des patients et s’accrochent au “tout curatif”, en oubliant de considérer la douleur des patients. La première chose à faire serait de mieux former les médecins aux prises en charge palliatives (“favoriser l’intégration d’une compétence en soins palliatifs dans toute pratique clinique”). Autre disposition de la loi LEONETTI méconnue : les directives anticipées. Les membres de la mission SICARD suggèrent de centraliser ces écrits dans un fichier national et d’en proposer quelques modèles types. En effet, sans connaissance médicale, il est difficile de s’exprimer sur les traitements que l’on souhaite recevoir ou refuser en fin de vie. 05 Le dossier Une culture palliative difficile à développer Sollicité en juin 2013, le CCNE (Comité consultatif national d’éthique) rappelle dans son avis n°121 “la nécessité de rendre accessible à tous le droit aux soins palliatifs – un droit reconnu par le législateur depuis quatorze ans”. La loi propose le cadre mais la réalité est autre. Les soins palliatifs à domicile sont très peu développés et les unités spécifiques en établissement sont inégalement réparties sur le territoire. Une inégale répartition (cf carte ci-dessous) L’organisation des soins palliatifs en France est assez récente puisque la première unité de soins a été créée en 1987. Depuis, chaque région dispose d’au moins une unité de soins palliatifs. Mais, celles-ci sont inégalement réparties sur le territoire : 62 % des unités de soins palliatifs se concentrent sur 5 régions (l’Ile de France, le Rhône-Alpes-Côte d’Azur, le Nord-Pas-deCalais et la Bretagne) qui ne comptent que 48 % de la population française. De plus, une majorité de malades aimerait finir sa vie à domicile, mais faute d’équipes mobiles suffisantes, 70 % des personnes en fin de vie décèdent en établissement (hôpital, maison de retraite, EHPAD). source : comité national de suivi du développement des soins palliatifs, 2011 Une culture palliative qui n’est pas ancrée dans toutes les pratiques professionnelles et dans les mentalités Les membres de la mission SICARD et l’Ordre des Médecins sont tout à fait conscients des efforts qu’ils restent à faire en matière de formation initiale et continue pour mieux sensibiliser les soignants à la culture palliative. Le rapport SICARD propose de “ne pas enfermer la médecine palliative dans les seules unités de soins mais, dans le cadre de la formation initiale des médecins, prévoir des stages obligatoires en soins palliatifs durant l’internat de certains étudiants.” L’Ordre des médecins rappelle également à ses membres que “soulager un malade dans la souffrance n’est pas un acte d’euthanasie” et qu’il “ne faut pas considérer le recours aux soins palliatifs comme un échec médical, mais bien comme un devoir.” CONTACTS UTILES • ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité) - milite pour permettre à chacun d’avoir une fin de vie conforme à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté ; défend l’idée d’une loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté Tél. pour la région nantaise 06 11 16 09 74 (Alain GÉRARD) Tél. pour le secteur nazairien 06 61 24 27 79 (Marie-Paule PANHELLEUX) Tél. pour la presqu’île Guérandaise 02 40 66 22 36 (Anne FOURNIER) Site internet : www.admd.net / [email protected] 06 • COMPAS (Coordination mutualisée de proximité pour l’appui et le soutien - ancien réseau de soins palliatifs) - vise à développer la pratique et la culture des soins palliatifs sur Nantes et sa région, en ville et en institution, en établissement sanitaire ou médico-social Site hospitalier Laënnec, boulevard Jacques Monod, 44093 Nantes cedex 1 Tél. 02 40 16 59 90 - [email protected] Site internet : www.respavie.org • Association Mort et Dignité • JALMALV Nantes (Jusqu’à la mort Accompagner la vie) - développe des activités et services pour les personnes en fin de vie et pour leur entourage, organise des conférences-débats sur la mort et le deuil, et assure un accompagnement des personnes endeuillées (entretiens individuels, groupes de paroles, soutien à domicile) Maison de quartier de l’île, 2 rue Conan Mériadec, 44200 Nantes Tél. 06 67 05 83 26 - [email protected] Site internet : http://mort.dignite.free.fr - propose d’accompagner dans les établissements hospitaliers, dans les maisons de retraite, au sein des unités de soins palliatifs ou encore à domicile les personnes fragilisées par une maladie grave ainsi que leur entourage 23 rue des Renards, 44300 Nantes Tél. 02 51 88 91 32 - [email protected] Site internet : www.jalmalv-nantes.fr La vie d es associa tions Jonathan Pierres Vivantes accueille et écoute les parents et frères et sœurs endeuillés Animés par des parents endeuillés, l’association Jonathan Pierres Vivantes base son action sur le partage d’expériences et soutient des parents et des frères et sœurs vivant le deuil d’un ou de plusieurs enfants. Toutes les actions proposées par l’association sont animées par des bénévoles formés à l’écoute ; aucun professionnel n’intervient. Jonathan le goéland, emblème de l’association runo, jeune homme décédé dans un accident de voiture à l’âge de vingt ans, était fan du livre de Richard Bach, Jonathan Livingston, le goéland. Ses parents décident de créer en 1978 une association de parents endeuillés pour partager leur souffrance. En mémoire de leur fils, le goéland est repris comme emblème de l’association et le patronyme de cet oiseau intégré dans le nom. Outre la référence au livre préféré du jeune homme, le goéland Jonathan symbolise l’envol, la liberté, le dépassement de soi et l’amour - des mots clés qui animent la vie de l’association Jonathan Pierres Vivantes. B Des groupes de paroles et des entretiens individuels Toutes les activités et services proposés par l’association Jonathan Pierres Vivantes sont organisés en respectant les principes de l’écoute attentive et du partage. Une première phase d’écoute peut déjà se faire par téléphone en composant le 02 40 43 63 11, écoute téléphonique mise en place par l’antenne de LoireAtlantique. Ensuite, toute personne désireuse de poursuivre dans cette direction peut solliciter un entretien individuel (seulement sur rendez-vous, après un premier contact téléphonique). Les groupes d’entraide peuvent également accompagner le deuil. Et parce que la perte d’un enfant a des retentissements sur toute la famille, des groupes de paroles sont réservés exclusivement aux frères et sœurs. Sur le site internet de l’association (www.anjpv.asso.fr), un forum de discussion est ouvert aussi pour libérer la parole des parents endeuillés. Des rencontres moins formelles sont organisées aussi régulièrement pour favoriser la rencontre entre couples endeuillés (week-ends des parents endeuillés ou week-ends des personnes confrontées au suicide d’un enfant). Une nouvelle permanence d’accueil à Châteaubriant Le troisième samedi du mois, de 15h à 18h, se tient la permanence mensuelle de l’association au 10 place des Garennes-Salle du DIX à Nantes (Butte Sainte-Anne). Et depuis peu, une nouvelle permanence s’est ouverte à Châteaubriant le deuxième samedi de chaque mois, près de la mairie dans la salle Ernest Bréant. CONTACT Association Jonathan Pierres Vivantes - Antenne de Loire-Atlantique Maison des associations 11 rue de Prinquiau 44100 Nantes Tél. 02 40 43 63 11 / [email protected] Pour la permanence de Châteaubriant : 02 28 04 08 64 07 Agenda 24-25 et 26 janvier MFR de Loire-Atlantique Participation à Formathèque pôle apprentissage Besoin d’information sur l’alternance et l’apprentissage ? Rejoignez le stand des MFR 44 sur le salon régional de l’orientation professionnelle et des formations organisé au Parc des Expositions de Nantes La Beaujoire. Renseignements : www.formatheque.net 21 janvier Udaf 44 Cérémonie des voeux 2014 aux associations L’Udaf de Loire-Atlantique convie ses associations adhérentes à fêter la nouvelle année lors de la cérémonie des vœux organisée le 21 janvier dans les locaux du siège de l’Udaf 44 sur Nantes. Renseignements par téléphone au 02 51 80 30 03 ou par email à [email protected] 3 février Efa (Enfance et famille d’adoption) Colloque “construction d’un projet d’adoption pour des enfants grands” Professionnels français et étrangers feront part de leur expérience et proposeront des pistes de réflexion pour améliorer la construction de projets de vie adaptés aux besoins des enfants grands. Renseignements par téléphone au 01 40 05 57 70 ou par email à [email protected] L’essentiel • n° 136 le magazine d’information de l’UDAF 44 - décembre 2013 Trimestriel diffusé à 1700 exemplaires Tél. 02 51 80 30 00 - www.udaf44.fr Directeur de la publication : Jean-Yves Le Magueresse Co-directrice : Nathalie Payelle / Rédaction : Morgane Boscher Supervisé par la Commission Communication Conception graphique : Sapristi* Impression par PREVIEW à Nantes labellisée Imprim’Vert 68 % des Français ignorent qu’il existe une loi interdisant l’acharnement thérapeutique. Source : Sondage OpinionWay publié en janvier 2011 Étude conduite auprès de 1 015 personnes, âgées de plus de 18 ans. e Le c hiffr Bloc notes Enfance et Famille d’Adoption se mobilise pour les enfants délaissés 140 000 enfants sont aujourd’hui confiés à l’Aide sociale à l’enfance (Ase). Parmi eux, seuls 2 300 enfants bénéficient du statut de pupille de l’État et peuvent ainsi être proposés à l’adoption. Pour la plupart, ils ont été abandonnés à la naissance ; quelques-uns ont obtenu ce statut suite à une décision de justice qui prend acte du “délaissement parental”. Mais beaucoup d’enfants délaissés passent toute leur enfance en foyer ou en famille d’accueil alors qu’ils pourraient bénéficier du statut de pupille de l’État. Plusieurs professionnels de la protection de l’enfance et de l’adoption en appellent au changement de pratiques professionnelles et de mentalités en diffusant le plaidoyer “10 propositions pour une mobilisation en faveur des enfants délaissés”, dont l’association EFA 44 (Enfance et Famille d’Adoption) se fait écho. Les rédactrices de ce plaidoyer mettent aussi le doigt sur la faiblesse des budgets alloués à l’adoption nationale : 6 millions d’euros sont consacrés au fonctionnement de l’agence française pour l’adoption (Afa) qui accompagne les candidats à l’adoption internationale, contre 89 000 € dédiés à l’adoption nationale. “Mettre des moyens dans le développement des projets d’adoption pour certains enfants serait une option moins coûteuse que les placements de longue durée à la charge des collectivités.” Renseignements par email à [email protected] ou sur le site internet d’EFA 44 ( http://www.efa44.org). Une médaille de la Famille pour l’Anaf (association nantaise d’aide familiale) Le 30 novembre dernier, l’Anaf a reçu des mains du président de la République François Hollande, une médaille de la Famille pour son projet Pas à Pas. L’association fait partie de ces 4 structures ou personnalités récompensées pour leur engagement dans un domaine de la politique familiale et de la protection de l’enfance. Mis en place en 2011, Pas à Pas vise à apporter une réponse globale d’accompagnement et de garde d’enfants aux parents en parcours d’insertion professionnelle. Renseignements par email à [email protected], par téléphone au 02 40 73 73 09 ou via le site internet de l’association (www.anaf.asso.fr).