Mag n°136 en téléchargement

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Mag n°136 en téléchargement
l’essentiel
le magazine
d’information
136
de l’UDAF 44
décembre 2013
ACCOMPAGNER
LA FIN DE VIE
L’événement > Deux projets menés par l’Udaf 44 dans l’intérêt des familles
p.3 Édito p.3 Zoom sur > Une nouvelle responsable pour le service ASF de l’Udaf 44
p .4 Dossier > Accompagner la fin de vie
p.7 Vie des assos > Jonathan Pierres Vivantes
p.8 Agenda
p.8 Bloc notes
p.2
L’événe
m e nt Deux projets menés par l’Udaf 44 dans l’intérêt des familles
Un lieu d’écoute et d’information et la
création d’un réseau d’observateurs familiaux
E
n 2012, l’Udaf 44 a réuni l’ensemble de ses partenaires pour commenter les résultats d’une enquête menée sur
toute l’année 2011 auprès de familles vivant dans différents bassins de vie du département. Il en ressort que les
familles attendent des organismes une écoute plus qualitative et une meilleure connaissance des acteurs de la vie quotidienne.
Soucieuse de répondre à ces besoins, l’Udaf 44 a décidé d’inscrire dans sa convention d’objectifs 2013-2014 : d’une
part, la mise en place d’un lieu d’information, d’écoute et d’orientation pour faciliter le quotidien des familles, d’autre
part, l’animation d’un réseau d’observation des réalités familiales.
La mise en place d’un lieu
d’information, d’écoute et d’orientation
Depuis toujours, l’Udaf 44 renseigne
et oriente les personnes dans leur vie
quotidienne, soit par téléphone ou soit
par email.
Aujourd’hui, cette mission doit être
mieux identifiée auprès des habitants
de Loire-Atlantique de manière à
simplifier l’accès et la compréhension
des informations qu’ils reçoivent pour
faciliter leur insertion sociale.
Fanny BASTIEN, conseillère en
économie sociale et familiale, a été
recrutée en novembre 2012 pour
renforcer cette mission d’information,
d’écoute et d’orientation.
Elle peut être contactée par toute
personne en recherche d’informations
pour la gestion de son quotidien.
Elle s’assure aussi que les réponses
apportées par les organismes ont bien
été comprises. L’Udaf 44 accompagne le
demandeur jusqu’à ce qu’une réponse
claire lui soit apportée.
En parallèle, Fanny BASTIEN recense
02
Uraf1 : Union régionale des associations famliales
les activités et services proposés par
l’ensemble des acteurs de la politique
familiale du département. Pour ce faire,
elle rencontre institutions et associations
au cours de rendez-vous inviduels ou de
réunions d’informations.
Ces
rencontres
favorisent
la
connaissance entre acteurs de la
vie quotidienne sur le territoire
pour une meilleure collaboration
dans l’intérêt des familles.
Enfin, une veille sur les évolutions
légales est réalisée régulièrement au
sein de ce lieu ressources.
Un réseau d’observation des réalités
familiales
Une des missions des Udafs consiste
à mieux identifier l’évolution des
besoins des familles. Il convient alors
de recueillir leurs avis et d’en rendre
compte aux pouvoirs publics.
Afin de mutualiser les compétences et
les moyens, les Udafs des Pays de la
Loire ont décidé de créer un observatoire
familial, sous l’égide de l’Uraf1. Chaque
Udaf doit alors constituer, par bassin de
vie, des groupes permanents de familles
qui seront amenés à s’exprimer sur un
sujet de la vie quotidienne 2 fois par an
lors d’un atelier collectif.
Ces mêmes familles seront repérées au
préalable par une “personne ressource”
issue des associations familiales
adhérentes à l’Udaf 44.
Si vous êtes d’ores et déjà intéressée
pour être personne ressource ou pour
participer aux ateliers collectifs sur
la Loire-Atlantique, merci de prendre
contact directement avec le service
Action Familiale (coordonnées ci-dessous).
CONTACT
• Lieu d’information, d’écoute et
d’orientation
Fanny BASTIEN - 02.51.80.30.46
[email protected]
• Réseau d’observation des réalités
familiales
Catherine BOULIC - 02.51.80.30.06
[email protected]
édito
les actu’s
L’Udaf 44, membre de l’ODPE
(Observatoire départemental
de la protection de l’enfance)
Le 7 octobre dernier, le président
de l’Udaf 44 a signé la charte de
fonctionnement de l’Observatoire
départemental de la protection
de l’enfance, officialisant ainsi
l’intégration de l’association au
sein du comité stratégique de
l’ODPE.
Ce comité émet notamment des
avis sur le schéma départemental
Enfance Jeunesse Famille et sur
la mise en place de la politique
de protection de l’enfance dans le
département.
Un questionnaire sur la
fiscalité des communes
envoyé aux maires de LoireAtlantique
Le mouvement familial cherche
à connaître l’incidence de la
fiscalité directe locale et la
tarification des services publics
locaux sur les budgets des
familles. Pour ce faire, l’Udaf 44
a envoyé en novembre 2013
un questionnaire à toutes les
communes du département.
À ce jour, 37 communes et
7 intercommunalités ont retourné
cette étude. Pour ceux qui ne
l’ont pas encore fait, merci de
l’envoyer au service Action
Familiale de l’Udaf 44.
+ d’infos : 02.51.80.30.03
35A rue Paul Bert - CS 10 509
44105 Nantes cedex 4
La fin de vie est un sujet que l’on peine à évoquer tant il nous renvoie à l’idée de notre propre mort,
comme si le seul fait d’en parler pouvait la provoquer !
Pourtant, des volontés politiques, associatives et individuelles se manifestent régulièrement afin
d’essayer d’en améliorer les conditions.
En 2005, la loi Léonetti apporte quelques solutions concrètes en légalisant l’arrêt de l’acharnement
thérapeutique et réaffirmant l’importance du développement des soins palliatifs pour soulager la
souffrance physique et psychique des personnes en fin de vie.
Plus récemment, le rapport du Professeur Sicard pousse un peu plus loin la réflexion en ouvrant
la porte au “suicide assisté”.
Mais qu’en pensent les citoyens ? Jean-Luc Romero qui préside l’Association pour le Droit de
Mourir dans la Dignité (ADMD) souligne que “le débat sur la fin de vie est une affaire citoyenne, il
ne s’agit pas seulement d’une affaire médicale“. Charge ensuite à nos gouvernants d’engager une
vaste campagne d’information pour que chacun d’entre nous s’empare du sujet et connaisse les
dispositifs de loi qui existent pour encadrer la fin de vie.
Autre point sur lequel nous les attendons : la mise à disposition de moyens nécessaires au
développement de la culture palliative.
Ainsi, pourra-t-on espérer voir s’estomper les peurs et, avec elles, voir diminuer
les violences qui accompagnent les débats.
Marie-Josée Balducchi
vice-Présidente de l’Udaf 44
Z o o m s u r. ..
Une nouvelle responsable de
service du côté de l’Udaf 44
L
e service Accompagnement Social et Familial de l’Udaf 44 (ASF) a accueilli
début décembre sa nouvelle responsable de service, Marion MENAY. Elle
arrive tout droit de la Gironde où elle occupait le poste de responsable de secteur
pour l’association ASEPT1, qui dépend de la MSA 33. L’intégration de cette nouvelle
collaboratrice est une occasion pour rappeler les missions du service ASF.
Le service Accompagnement social
et familial regroupe toutes les actions
prises en faveur des familles : du conseil
budgétaire familial à l’aide au logement, en
passant par le maintien des liens familiaux.
Au total, ce sont 20 salariés qui assurent
quotidiennement le bon déroulement des
activités développées au sein de ce service.
L’Espace Rencontre
Il s’agit d’un lieu d’accueil mis à disposition
des parents et/ou grands-parents et des
enfants séparés en raison de conflits familiaux.
Adultes et enfants peuvent y renouer des
relations dans un cadre neutre et sécurisant,
grâce au concours de 4 intervenants
sociaux.
Le conseil et l’accompagnement budgétaire
Les intervenant sociaux du service ASF
ASEPT1 : association santé éducation et prévention sur les territoires
AGBF2 : aide à la gestion du budget familial
accompagnent les familles dans la maîtrise
de leur budget grâce à la mise en place
de mesures judiciaires ou administratives
(AGBF2, Masp3, AESF4).
D’autres interventions peuvent avoir
lieu dans le cadre de conventions de
partenariat signées entre l’Udaf 44 et
des entreprises privées ou publiques.
Dans ce cas, ce sont les salariés de ces
entreprises qui bénéficient des conseils
et de l’accompagnement d’une CESF5 de
l’Udaf 44.
Le logement
Le service ASF exerce également des
mesures d’accompagnement au logement
individualisé (Ali). Elles s’adressent aux
ménages en difficultés majeures pour la
recherche, le maintien ou l’entrée dans un
logement.
Masp3 : mesure d’accompagnement social personnalisé
AESF4 : accompagnement en économie sociale et familiale
CESF5 : conseillère en économie sociale et familiale
03
Quelques définitions et résultats de sondage
La mission confiée au professeur SICARD par le président de la République en juillet 2012 a relancé les débats sur
la légalisation de l’euthanasie et sur la loi LEONETTI, avec son florilège de mots compliqués.
À suivre quelques définitions pour comprendre le débat sur la fin de vie.
S’entendre sur les mots...
L’euthanasie active / l’aide active à mourir suppose
qu’une tierce personne administre volontairement
une substance provoquant de manière délibérée la
mort immédiate du patient.
Le suicide assisté / l’assistance médicale au suicide
est évoqué lorsqu’un tiers fournit au malade une
substance mortelle que ce dernier s’administre luimême.
L’euthanasie passive traduit le renoncement du patient
aux traitements médicamenteux, à l’interruption
de l’alimentation ou de l’hydratation artificielle ou
l’administration d’opiacées ou sédatifs à haute dose,
pouvant plonger le malade dans le coma et provoquer
la mort au bout de quelques jours.
ATTENTION ! Beaucoup de médecins considèrent le
terme d’euthanasie “passive” comme un non-sens
puisque cet acte implique forcément un geste actif.
Certains préfèrent alors utiliser les termes de droit au
laisser mourir / aide médicale à s’éteindre qui autorise
un médecin, après avis collégial et autorisation des
proches ou du patient, à appliquer un traitement antidouleur qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger
sa vie, mais non de provoquer la mort.
La sédation consiste à mettre un patient dans un
coma artificiel pour apaiser ses douleurs physiques
et psychiques. Cette sédation est considérée comme
terminale lorsqu’elle plonge le patient incurable dans
l’inconscient jusqu’à sa mort.
Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans
une approche globale de la personne atteinte d’une
maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif de ces
soins est de soulager les douleurs physiques et les
autres symptômes, mais aussi de prendre en compte
la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.
04
Qu’en est-il chez nos voisins ?
Euthanasie active ou suicide
assisté légales/tolérés
Euthanasie passive tolérée
Euthanasie active interdite
Euthanasie strictement
interdite
Assistance médicale au
suicide
Euthanasie active
Ci-dessous quelques extraits1 des résultats d’un sondage
TNS Sofres réalisé en novembre 2012 sur un échantillon de
1 000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et +.
Si vous étiez dans une situation de fin de vie insupportable,
laquelle des solutions suivantes souhaiteriez-vous que l’on vous
propose ?
• la possibilité de vous faire mourir : 56 %
• le recours à la sédation :
18 %
• un accompagnement psychologique, relationnel et/ou
spirituel : 11 %
• une prise en charge des symptômes même si le
soulagement peut être incomplet : 9 %
• sans opinion : 5%
• aucune de ces solutions : 1%
Pourriez-vous envisager de demander à un médecin que
l’on accélère ou facilite la mort d’un membre de votre
famille ?
• s’il éprouvait des douleurs insupportables sans espoir
de guérison : oui à 52 %, non à 37 %, sans opinion à 11 %
• s’il était atteint d’un cancer ou d’une maladie incurable :
oui à 42 %, non à 48 %, sans opinion à 10 %
• s’il était totalement paralysé mais toujours capable de
communiquer avec ses proches : oui à 31 %, non à 59 %,
sans opinion à 10 %
extraits1 : l’intégralité des résultats de ce sondage est disponible sur le site du ministère des Affaires
sociales et de la Santé
ssi
o
d
e
L
er
Finir sa vie dans la dignité
Jusqu’où peut-on aller ?
A
fin de respecter ses engagements de campagne, François HOLLANDE décide en juillet 2012 de relancer les débats sur
“l’assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité” en sollicitant le professeur de médecine Didier SICARD.
Ce dernier convie 8 autres professionnels, des secteurs de la santé et du droit, à intégrer son groupe de travail sur
la fin de vie. Le 18 décembre 2012, ils remettent leur copie au président de la République.
Suite à la diffusion de ce rapport, le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé
(CCNE) est saisi et émet un avis en juillet 2013. Reste désormais à entendre la voix des citoyens. Une vingtaine de
personnes1 ont été invitées par le CCNE à réfléchir et dialoguer avec quelques personnalités d’horizons divers sur
la question de la fin de vie. Elles viennent de rendre leurs conclusions et se montrent favorables au suicide assisté.
Le président de la République aimerait porter toutes ces conclusions devant l’Assemblée au cours du 1er semestre 2014
pour, peut-être, légiférer ou du moins aménager la loi en vigueur sur la fin de vie, dite loi LEONETTI.
Le cadre législatif en vigueur sur la fin
de vie : la loi LEONETTI
Cette loi a fait avancer le droit des malades en légalisant la
possibilité d’arrêter l’acharnement thérapeutique, nommé
dans le texte “obstination déraisonnable des médecins”.
Il s’agit par exemple d’arrêter d’alimenter ou d’hydrater
artificiellement un malade.
Elle assure au patient qu’il ne souffrira pas lorsqu’il
arrivera au terme de sa vie, en autorisant les médecins à
lui administrer de la morphine ou des sédatifs à très fortes
doses (“sédation profonde”).
La loi LEONETTI réaffirme aussi l’importance des soins
palliatifs et la nécessaire formation des soignants à cette
prise en charge spécifique qui vise à soulager la douleur et
la souffrance psychique des personnes en fin de vie.
Enfin, cette loi de 2005 met le patient au coeur des décisions
qui le concernent en permettant à tout individu de rédiger
ses “directives anticipées”, sorte de testament médical
qu’une personne majeure établit avant de ne plus être en
capacité de s’exprimer. Attention, ce document n’est pas
obligatoire et n’exige pas des médecins sa prise en compte :
ils ne sont pas tenus de s’y conformer si d’autres éléments
venaient modifier leur appréciation.
Dans la même lignée, le patient a également la possibilité
de désigner une personne de confiance qui veillera à faire
connaître ses souhaits lorsque celui-ci sera “hors d’état
d’exprimer sa volonté”.
personnes1 : citoyens représentatifs de la population française choisis par l’institut de sondage Ifop.
Les conclusions du rapport SICARD
Le rapport de la mission SICARD refuse l’idée d’euthanasie
mais ouvre la porte au suicide assisté (le malade effectue
lui-même le geste).
Pour le reste, les rédacteurs de ce rapport expliquent
qu’il faut d’abord veiller à une meilleure application de
la loi LEONETTI avant de vouloir légiférer à nouveau sur
l’accompagnement en fin de vie.
Et pour une meilleure application de cette loi,
il faut commencer par mieux la faire connaître.
7 français sur 10 ne savent pas qu’une loi existe pour les
soulager lorsqu’ils arriveront en fin de vie ; beaucoup de
professionnels de santé ignorent aussi les dispositions de
cette loi.
Ce rapport porte un regard critique sur les médecins qui
semblent ignorer la détresse psychique des patients et
s’accrochent au “tout curatif”, en oubliant de considérer la
douleur des patients. La première chose à faire serait de
mieux former les médecins aux prises en charge palliatives
(“favoriser l’intégration d’une compétence en soins palliatifs
dans toute pratique clinique”).
Autre disposition de la loi LEONETTI méconnue : les
directives anticipées. Les membres de la mission SICARD
suggèrent de centraliser ces écrits dans un fichier national
et d’en proposer quelques modèles types. En effet, sans
connaissance médicale, il est difficile de s’exprimer sur les
traitements que l’on souhaite recevoir ou refuser en fin de
vie.
05
Le dossier
Une culture palliative difficile à développer
Sollicité en juin 2013, le CCNE (Comité consultatif national d’éthique) rappelle dans son avis n°121 “la nécessité
de rendre accessible à tous le droit aux soins palliatifs – un droit reconnu par le législateur depuis quatorze ans”.
La loi propose le cadre mais la réalité est autre. Les soins palliatifs à domicile sont très peu développés et les unités
spécifiques en établissement sont inégalement réparties sur le territoire.
Une inégale répartition (cf carte ci-dessous)
L’organisation des soins palliatifs en France est assez récente
puisque la première unité de soins a été créée en 1987. Depuis,
chaque région dispose d’au moins une unité de soins palliatifs.
Mais, celles-ci sont inégalement réparties sur le territoire :
62 % des unités de soins palliatifs se concentrent sur 5 régions
(l’Ile de France, le Rhône-Alpes-Côte d’Azur, le Nord-Pas-deCalais et la Bretagne) qui ne comptent que 48 % de la population
française.
De plus, une majorité de malades aimerait finir sa vie à domicile,
mais faute d’équipes mobiles suffisantes, 70 % des personnes
en fin de vie décèdent en établissement (hôpital, maison de
retraite, EHPAD).
source : comité national de suivi du développement des soins palliatifs, 2011
Une culture palliative qui n’est pas ancrée dans toutes les pratiques professionnelles et dans les mentalités
Les membres de la mission SICARD et l’Ordre des Médecins sont tout à fait conscients des efforts qu’ils restent à faire en
matière de formation initiale et continue pour mieux sensibiliser les soignants à la culture palliative. Le rapport SICARD
propose de “ne pas enfermer la médecine palliative dans les seules unités de soins mais, dans le cadre de la formation initiale
des médecins, prévoir des stages obligatoires en soins palliatifs durant l’internat de certains étudiants.” L’Ordre des médecins
rappelle également à ses membres que “soulager un malade dans la souffrance n’est pas un acte d’euthanasie” et qu’il “ne faut
pas considérer le recours aux soins palliatifs comme un échec médical, mais bien comme un devoir.”
CONTACTS UTILES
• ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité)
- milite pour permettre à chacun d’avoir une fin de vie conforme
à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté ; défend
l’idée d’une loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté Tél. pour la région nantaise 06 11 16 09 74 (Alain GÉRARD)
Tél. pour le secteur nazairien 06 61 24 27 79 (Marie-Paule
PANHELLEUX)
Tél. pour la presqu’île Guérandaise 02 40 66 22 36 (Anne FOURNIER)
Site internet : www.admd.net / [email protected]
06
• COMPAS (Coordination mutualisée de proximité pour
l’appui et le soutien - ancien réseau de soins palliatifs)
- vise à développer la pratique et la culture des soins palliatifs
sur Nantes et sa région, en ville et en institution, en établissement
sanitaire ou médico-social Site hospitalier Laënnec, boulevard Jacques Monod, 44093
Nantes cedex 1
Tél. 02 40 16 59 90 - [email protected]
Site internet : www.respavie.org
• Association Mort et Dignité
• JALMALV Nantes (Jusqu’à la mort Accompagner la vie)
- développe des activités et services pour les personnes en fin de
vie et pour leur entourage, organise des conférences-débats sur
la mort et le deuil, et assure un accompagnement des personnes
endeuillées (entretiens individuels, groupes de paroles, soutien à
domicile) Maison de quartier de l’île, 2 rue Conan Mériadec, 44200 Nantes
Tél. 06 67 05 83 26 - [email protected]
Site internet : http://mort.dignite.free.fr
- propose d’accompagner dans les établissements hospitaliers,
dans les maisons de retraite, au sein des unités de soins palliatifs
ou encore à domicile les personnes fragilisées par une maladie
grave ainsi que leur entourage 23 rue des Renards, 44300 Nantes
Tél. 02 51 88 91 32 - [email protected]
Site internet : www.jalmalv-nantes.fr
La vie d
es associa
tions
Jonathan Pierres Vivantes accueille et écoute
les parents et frères et sœurs endeuillés
Animés par des parents endeuillés, l’association Jonathan Pierres Vivantes base son action sur le partage
d’expériences et soutient des parents et des frères et sœurs vivant le deuil d’un ou de plusieurs enfants.
Toutes les actions proposées par l’association sont animées par des bénévoles formés à l’écoute ; aucun professionnel
n’intervient.
Jonathan le goéland, emblème de
l’association
runo, jeune
homme
décédé dans
un
accident
de voiture à l’âge de vingt ans, était
fan du livre de Richard Bach, Jonathan
Livingston, le goéland.
Ses parents décident de créer en 1978
une association de parents endeuillés
pour partager leur souffrance. En
mémoire de leur fils, le goéland est
repris comme emblème de l’association
et le patronyme de cet oiseau intégré
dans le nom. Outre la référence au livre
préféré du jeune homme, le goéland
Jonathan symbolise l’envol, la liberté,
le dépassement de soi et l’amour
- des mots clés qui animent la vie de
l’association Jonathan Pierres Vivantes.
B
Des groupes de paroles et des
entretiens individuels
Toutes les activités et services proposés
par l’association Jonathan Pierres
Vivantes sont organisés en respectant
les principes de l’écoute attentive
et du partage.
Une première phase d’écoute peut déjà
se faire par téléphone en composant
le 02 40 43 63 11, écoute téléphonique
mise en place par l’antenne de LoireAtlantique.
Ensuite, toute personne désireuse
de poursuivre dans cette direction
peut solliciter un entretien individuel
(seulement sur rendez-vous, après un
premier contact téléphonique).
Les groupes d’entraide peuvent
également accompagner le deuil.
Et parce que la perte d’un enfant a des
retentissements sur toute la famille,
des groupes de paroles sont réservés
exclusivement aux frères et sœurs.
Sur le site internet de l’association
(www.anjpv.asso.fr), un forum de
discussion est ouvert aussi pour libérer
la parole des parents endeuillés.
Des rencontres moins formelles sont
organisées aussi régulièrement pour
favoriser la rencontre entre couples
endeuillés (week-ends des parents
endeuillés ou week-ends des personnes
confrontées au suicide d’un enfant).
Une nouvelle permanence d’accueil à
Châteaubriant
Le troisième samedi du mois, de 15h à
18h, se tient la permanence mensuelle
de l’association au 10 place des
Garennes-Salle du DIX à Nantes (Butte
Sainte-Anne).
Et depuis peu, une nouvelle permanence
s’est ouverte à Châteaubriant le
deuxième samedi de chaque mois, près
de la mairie dans la salle Ernest Bréant.
CONTACT
Association Jonathan Pierres Vivantes
- Antenne de Loire-Atlantique Maison des associations
11 rue de Prinquiau
44100 Nantes
Tél. 02 40 43 63 11 / [email protected]
Pour la permanence de Châteaubriant :
02 28 04 08 64
07
Agenda
24-25 et 26 janvier
MFR de Loire-Atlantique
Participation à Formathèque pôle apprentissage
Besoin d’information sur l’alternance et
l’apprentissage ? Rejoignez le stand des
MFR 44 sur le salon régional de l’orientation
professionnelle et des formations organisé
au Parc des Expositions de Nantes La
Beaujoire.
Renseignements : www.formatheque.net
21 janvier
Udaf 44
Cérémonie des voeux 2014
aux associations
L’Udaf de Loire-Atlantique convie ses
associations adhérentes à fêter la nouvelle
année lors de la cérémonie des vœux
organisée le 21 janvier dans les locaux du
siège de l’Udaf 44 sur Nantes.
Renseignements
par
téléphone
au 02 51 80 30 03 ou par email à
[email protected]
3 février
Efa (Enfance et famille
d’adoption)
Colloque “construction d’un
projet d’adoption pour des
enfants grands”
Professionnels français et étrangers feront
part de leur expérience et proposeront
des pistes de réflexion pour améliorer la
construction de projets de vie adaptés aux
besoins des enfants grands.
Renseignements
par
téléphone
au 01 40 05 57 70 ou par email à
[email protected]
L’essentiel • n° 136
le magazine d’information
de l’UDAF 44 - décembre 2013
Trimestriel diffusé à 1700 exemplaires
Tél. 02 51 80 30 00 - www.udaf44.fr
Directeur de la publication : Jean-Yves Le Magueresse
Co-directrice : Nathalie Payelle / Rédaction : Morgane Boscher
Supervisé par la Commission Communication
Conception graphique : Sapristi*
Impression par PREVIEW à Nantes labellisée Imprim’Vert
68 %
des Français ignorent qu’il existe une loi interdisant
l’acharnement thérapeutique.
Source : Sondage OpinionWay publié en janvier 2011
Étude conduite auprès de 1 015 personnes, âgées de plus de 18 ans.
e
Le c hiffr
Bloc notes
Enfance et Famille d’Adoption se mobilise pour les
enfants délaissés
140 000 enfants sont aujourd’hui confiés à l’Aide sociale à l’enfance (Ase).
Parmi eux, seuls 2 300 enfants bénéficient du statut de pupille de l’État
et peuvent ainsi être proposés à l’adoption. Pour la plupart, ils ont été
abandonnés à la naissance ; quelques-uns ont obtenu ce statut suite à
une décision de justice qui prend acte du “délaissement parental”.
Mais beaucoup d’enfants délaissés passent toute leur enfance en foyer ou
en famille d’accueil alors qu’ils pourraient bénéficier du statut de pupille
de l’État.
Plusieurs professionnels de la protection de l’enfance et de l’adoption
en appellent au changement de pratiques professionnelles et de
mentalités en diffusant le plaidoyer “10 propositions pour une
mobilisation en faveur des enfants délaissés”, dont l’association EFA 44
(Enfance et Famille d’Adoption) se fait écho.
Les rédactrices de ce plaidoyer mettent aussi le doigt sur la faiblesse
des budgets alloués à l’adoption nationale : 6 millions d’euros sont
consacrés au fonctionnement de l’agence française pour l’adoption (Afa)
qui accompagne les candidats à l’adoption internationale, contre 89 000 €
dédiés à l’adoption nationale.
“Mettre des moyens dans le développement des projets d’adoption pour
certains enfants serait une option moins coûteuse que les placements de
longue durée à la charge des collectivités.”
Renseignements par email à [email protected] ou
sur le site internet d’EFA 44 ( http://www.efa44.org).
Une médaille de la Famille pour l’Anaf (association
nantaise d’aide familiale)
Le 30 novembre dernier, l’Anaf a reçu des mains du président de la
République François Hollande, une médaille de la Famille pour son
projet Pas à Pas.
L’association fait partie de ces 4 structures ou personnalités
récompensées pour leur engagement dans un domaine de la politique
familiale et de la protection de l’enfance.
Mis en place en 2011, Pas à Pas vise à apporter une réponse globale
d’accompagnement et de garde d’enfants aux parents en parcours
d’insertion professionnelle.
Renseignements par email à [email protected], par téléphone au
02 40 73 73 09 ou via le site internet de l’association (www.anaf.asso.fr).

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