danser a la lughnasa - Théâtre de l`Atelier

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danser a la lughnasa - Théâtre de l`Atelier
DANSER A LA LUGHNASA
Extraits Presse
« Un décor d’un dénuement magnifique qui rappelle élégamment
l’indigence dans laquelle vivent les membres de la famille et d’entraînantes musiques celtes sur lesquelles les cinq soeurs dansent
à n’en plus pouvoir rendent poignante cette évocation d’un
monde englouti. »
Joshka Schidlow - ALLEGRO THEATRE
EXTRAITS
Danser à la Lughnasa de Brian Friel. Mise en scène Didier Long
Comme souvent le metteur en scène Didier Long se distingue de ses confrères qui
oeuvrent essentiellement dans le théâtre privé par la pertinence de ses choix artistiques. Après avoir monté des pièces d’auteurs aussi estimés que Pinter, Zweig,
Schnitzler, Hampton ou Sheppard, il a porté son choix sur «Danser à la Lughnasa»
de l’irlandais Brian Friel. Le spectacle s’ouvre sur le monologue d’un homme d’âge
qui bat le rappel de ses souvenirs.Particulièrement ceux de l’été 1936 au cours
duquel il eût 7 ans. Il vivait alors avec sa mère (Lou De Laâge) et ses quatre tantes
(Claire Nebout, Lena Breban, Florence Thomasin et Lola Naymark) dans la maison
familiale située à l’extérieur d’un village, alors reculé, du comté de Donnegal. Seul
soutient ces femmes célibataires l’attachement, qu’en dépit de leur différence de
tempérament, elles ont l’une pour l’autre. Après avoir été durant un quart de siècle
prêtre missionnaire dans une léproserie en Ouganda, leur frère (Bruno Wolkowicz)
est revenu vivre avec elles. Cet homme qui semble souffrir de dégénérescence
mémorielle est considéré par le clergé comme un apostat. Il est vrai qu’il est resté
sous le charme des rituels animistes dont il a été témoin. Un autre homme surgit
parfois à l’improviste dans les parages. Il s’agit de Gerry (Alexandre Zambeaux),
le père du garçonnet, un joli coeur, qui chaque fois invente de toutes pièces des
récits qui font croire à sa chérie - et l’aide à se persuader - qu’il est sur le point de
faire fortune. Mais comme tous les mâles - y compris le môme devenu adulte - il
ne tarde pas à mettre les voiles. La tardive mais inexorable révolution industrielle
mettra fin à l’existence de la maisonnée. Un décor d’un dénuement magnifique qui
rappelle élégamment l’indigence dans laquelle vivent les membres de la famille et
d’entraînantes musiques celtes sur lesquelles les cinq soeurs dansent à n’en plus
pouvoir rendent poignante cette évocation d’un monde englouti.
Joshka Schidlow - ALLEGRO THEATRE

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