APPEL À
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36 | personnalitésJDD 1 | er Karine Ferri Karine Ferri ne se lasse pas de « The Voice ». éric DESSONS/JDD « Je n’ai pas de limite en amour » Les « battles » de « The Voice » ont débuté hier soir. Coanimatrice du télé-crochet de TF1 avec Nikos Aliagas, la brunette de 32 ans confie ses envies et, du bout des lèvres, son amour pour Yoann Gourcuff Maalouf, qui tourne en boucle dans mon téléphone. Une émission que vous rêveriez d’animer un jour ? Un moment de partage et d’émotion, avec des artistes, par exemple. Ce serait un mélange de choses qui me ressemblent. Interview Je dois me reconnaître dans les Stéphane Joby émissions que j’anime, je ne veux pas me perdre. Les paillettes et le C’est votre troisième saison. « moi, je » du showbiz, ce n’est pas N’envisagez-vous pas de passer mon truc. Je suis davantage dans la à autre chose ? J’étais déjà amoureuse de The simplicité, la proximité. J’aime les Voice avant de travailler dessus. Je gens, les écouter, refaire le monde le suis toujours. La mécanique a ensemble devant un plateau de frobeau rester la même, on est surpris mage et un bon bordeaux rouge. à chaque fois par tous ces nouveaux J’adore les belles tables, les coutalents. Je ne m’ennuie pas une seleurs. Mes parents étaient dans le conde. Et puis je me sens bien au social, j’ai grandi dans le partage. sein de cette équipe, du producteur Dans ma famille, on parle fort, il y a du rire, des portes qui s’ouvrent Matthieu Grelier à Nikos. C’est une espèce de seconde et qui se claquent. famille. Tant que C ’e s t l ’e s p r i t je prends du plai- « Ce n’est pas auberge. sir et que la pro- un club que Comment elle duction et TF1 s’appellerait, cette sont contents, j’encourage, émission idéale ? p o u r q u o i m e c’est un homme... » Bienvenue mettre la preschez moi ! sion ? Vous prenez des Quelle musique écoutez-vous ? J’en écoute non-stop. Je peux m’endormir avec mes écouteurs. Le soir, j’aime bien des musiques apaisantes, un peu celtes. J’écoute plein de choses différentes. En ce moment, c’est la bande originale d’Yves Saint Laurent, d’Ibrahim cours de théâtre. Pour monter sur les planches ? J’ai fait du théâtre, plus jeune. Je prends des cours pour le bien que cela me procure, pour progresser dans mon travail et m’ouvrir. Si ça devait arriver, je veux être prête. Je ne ferme aucune porte. Vous avez participé au Bachelor en 2004. Auriez-vous accepté Adam recherche Ève, sa version dénudée (mardi sur D8) ? Jamais ! Ni comme concurrente ni comme animatrice. Je suis trop pudique. J’ai eu un fou rire en regardant un extrait où on voit un couple tout nu monter à cheval. Pour moi, ça va trop loin. Après, si ça plaît à certains… Il paraît pourtant que vous peignez des nus… C’est vrai. Mais on est loin de cette fameuse balade équestre… Ça m’est venu un soir chez moi, il y a deux ans. Ce n’est pas de la grande peinture mais je crois que c’est harmonieux, doux, surtout pas choquant. Ce sont des nus exclusivement féminins, la plupart de dos, avec des courbes très maternelles. Très peu de personnes les ont vus jusqu’à maintenant. Je ne suis pas France 4 révélateur de jeunes talents encore assez sûre de moi pour les montrer. Pouvez-vous nous confier un secret de votre compère Nikos Aliagas ? Il écoute de la musique traditionnelle grecque à fond dans sa loge avant l’émission ! C’est sa manière de se préparer, moi je suis plus au calme. Il allume aussi de délicieuses bougies parfumées et vaporise des huiles essentielles. Un rituel énergétique que je lui ai emprunté. Deux hommes importants de votre vie, Nikos et votre ex-compagnon Grégory Lemarchal, sont nés un 13 mai. Vous croyez aux signes ? C’est effectivement étrange. C’est peut-être pour ça qu’ils s’entendaient si bien et que je m’entends si bien avec Nikos aujourd’hui. Ils ont des traits de caractère communs : humilité, générosité, famille. Et comme je suis du 25 avril, nous sommes donc tous les trois taureaux. On y croit ou pas, moi j’y crois. Depuis la mort de Grégory en 2007, vos petits amis ont-ils jalousé le lien que vous entretenez par des hommages publics ou le tatouage de ses initiales ? Non, ce serait déplacé. Quand j’aime, j’aime vraiment. Je n’ai pas de limite en amour, je donne. Parce Le footballeur Yoann Gourcuff en l’occurrence. On vous a dit séparés. Qu’en est-il ? Les gens sont libres de penser ce qu’ils veulent. [Sourire.] Je ne réponds pas à cette question. Je préfère rester pudique sur ma vie privée. Vous avez récemment tweeté vos encouragements à son club, Lyon ! Ce n’est pas vraiment un club que j’encourage, c’est un homme… Êtes-vous prête à le suivre s’il part à l’étranger la saison prochaine ? Aujourd’hui, on peut voyager très vite si on le désire. Il n’y a aucun problème, que des solutions ! g www.lejdd.fr Retrouvez l’interview vidéo de l’animatrice : « J’adore Dalida ! » Perso Une duchesse sachant chasser APPEL À CANDIDATURES Soyez jeune critique de cinéma à Cannes Clôture des inscriptions le 13 mars sur semainedelacritique.com/talents-critiques Ça déchaîne qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Quand tu aimes un homme qui souffre d’une maladie, tu vis avec elle jusqu’au bout. J’avais fait la promesse à Grégory de poursuivre son combat contre la mucoviscidose. Je n’ai qu’une parole. Je continue, et ça n’enlève rien à l’implication que je peux avoir aujourd’hui dans ma vie privée. D’autant que j’ai la chance d’être tombée sur quelqu’un de très intelligent. ▼ mars 2015 TALENTS CRITIQUES Dans « Kate Middleton, du rêve au règne » (Fayard), la journaliste Élodie Petit revient sur le processus de fabrication d’une princesse moderne Comment une roturière est-elle parvenue à se faire aimer du prince héritier de la couronne d’Angleterre ? C’est tout le sens de l’enquête menée par la journaliste de Elle sur l’irrésistible ascension de la duchesse de Cambridge. Tout cela tiendrait en deux ou trois recettes de grand-mère que la jeune Kate Middleton a su mettre à l’épreuve du réel. Tout d’abord, redonner le sourire. Lorsqu’ils se rencontrent sur les bancs de la fac, le prince William vient de perdre sa maman, lady Diana. Kate Middleton, descendante d’une famille de mineurs dont la mère a fait fortune dans le business des goûters d’anniversaire en kit, sort le garçon de sa peine et de sa prison dorée. Virées dans les boîtes de nuit jusqu’à l’aube : le couple peut ainsi dépenser 3.000 £ par soir en vodka. Puis, le prince n’ayant jamais vraiment connu les joies de la famille, elle lui présente la sienne, aussi déjantée que soudée, avec une mère qui mâche du chewing-gum lors des cérémonies officielles et un oncle qui se retourne la tête à Ibiza. Dans sa belle-famille, le prince s’émeut de plaisirs tout simples, comme de débarrasser la table. Il adore. Mais un jour, il se lasse. Kate, larguée, humiliée, suivra les conseils de sa mère : montrer au cœur indécis ce qu’il rate. Cible des paparazzis, Kate se sert d’eux en s’affichant, rayonnante sur les dancefloors. Les flashs crépitent et les souvenirs se ravivent à la lecture de la presse à scandales. Cette fille est pour moi, se dit le prince, qui rentre au bercail. Depuis, il y a eu un mariage et un enfant, bientôt deux. Kate s’est fondue dans le protocole. Mais à la maison, c’est elle qui commande. L’éducation des enfants, c’est son affaire. Mâcheront-ils du chewing-gum comme leur MAXPPP grand-mère ? L.P.