La lutte contre les infections nocosomiales
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La lutte contre les infections nocosomiales
La lutte contre infections nocosomiales Qu’est-ce qu’une nosocomiale ? les infection Une infection nosocomiale est une infection qui se contracte au cours d’un séjour dans un établissement de soins. Elle peut être directement associée aux soins (par exemple pose de sonde vésicale) ou être indépendante de tout acte médical. Toutes les infections nosocomiales ne sont pas évitables et n’ont pas la même gravité. Les infections nosocomiales sont provoquées par des microorganismes hébergés par le patient, le personnel, le matériel ou l’environnement. Certains micro-organismes, peu pathogènes dans les conditions normales, peuvent le devenir chez les patients fragiles. La prévention des infections nosocomiales est la mission première du CLIN. Le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales Le CLIN est une instance de consultation et de suivi chargée de la lutte contre les infections nosocomiales, y compris la prévention de la résistance contre les infections bactériennes aux antibiotiques. Il contribue par ses avis et ses propositions à l’élaboration et à la définition de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. A cet effet, le CLIN : participe à l’évaluation des pratiques des différents secteurs d’activité de l’établissement; élabore un programme annuel d’actions et formule des recommandations, notamment en matière de formation des personnels; prépare, chaque année, avec l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière, le programme d’actions de lutte contre les infections nosocomiales; élabore le rapport annuel d’activité de la lutte contre les infections nosocomiales ; ce rapport d’activité peut être consulté sur place, sur simple demande ; il comporte le bilan des activités, établi selon un modèle défini réglementairement ; il est transmis annuellement par le représentant légal de l’Etablissement, à la Direction Territoriale de l’ARS et au centre de coordination de nosocomiales. la lutte contre les infections est chargé de définir, en relation avec les professionnels de soins, les méthodes et indicateurs adaptés aux activités de l’établissement de santé permettant l’identification, l’analyse et le suivi des risques infectieux nosocomiaux; est consulté lors de la programmation de travaux, l’aménagement de locaux ou l’acquisition d’équipements susceptibles d’avoir une répercussion sur la prévention et la transmission des infections nosocomiales dans l’établissement. Le CLIN de l’IMM surveille en permanence les différents indicateurs : Incidence des infections du site opératoire Incidence des bactéries multi résistantes((BMR) Incidence des bactériémies Consommations des solutions hydro alcooliques (SHA) Consommations d’antibiotiques. Le CLIN se réunit une fois par mois. Les membres du CLIN Président (depuis mars 2004) : Docteur Jean-Baptiste Stern : pneumologue, Département Thoracique Médecin hygiéniste : Dr Jacques-Yves Nizou Cadre hygiéniste : Fadila Imerglik Bureau du CLIN : Dr Christian Lamer Dr Hugues Levard Fadila Imerglik Dr Jean-Baptiste Stern Dr Jacques-Yves Nizou L’évaluation Des audits de pratiques et des évaluations de protocoles sont régulièrement programmés par le CLIN. Chaque année, un rapport d’activité présente le bilan des actions menées et est adressé aux instances de tutelle et au CCLIN Paris Nord, l’un des cinq centres inter-régionaux de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales. Le signalement La mise en place d’une fiche d’infectiovigilance permet de signaler, sans délai, au CLIN qui prend les mesures de précaution et de prévention qui s’imposent. Une cellule de crise est opérationnelle 365 jours par an. L’Equipe opérationnelle d’Hygiène (EOH) Les missions de l’EOH Chaque établissement de santé doit constituer une équipe opérationnelle d’hygiène qui prépare, en collaboration avec le CLIN, le programme annuel d’actions contre la lutte des infections nosocomiales et est chargée de la mise en œuvre et de l’évaluation de ce programme (Article R711-1-2 du code de la Santé Publique). Les membres de l’EOH L’EOH, composée de 3 membres, travaille en étroite collaboration avec le président du CLIN, le Dr Jean-Baptiste Stern : Dr Jacques-Yves Nizou, médecin hygiéniste Fadila Imerglik, cadre hygiéniste Les correspondants en hygiène Les correspondants en hygiène facilitent la mise en œuvre des actions de prévention et de surveillance nosocomiale, à travers leur participation à : la prévention des infections nosocomiales (aide à l’élaboration et à la mise en place de recommandations techniques de bonnes pratiques d’hygiène, protocoles, etc.), la diffusion des informations (présentation des nouvelles recommandations, sur les dispositifs médicaux, produits et matériels.) la formation en hygiène aux nouveaux arrivants, l’organisation du classeur hygiène, la collaboration avec l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière sur la mise en application des nouvelles procédures, la surveillance (aide au recueil des données, participation au retour d’informations…) et au signalement d’événements inhabituels ou sévères, l’évaluation des pratiques et des moyens (faisabilité des recommandations préconisées, essai de nouveaux dispositifs médicaux, produits, matériels et techniques…). Les scores de l’IMM Le ministère de la santé a rendu obligatoire la tenue d’un tableau de bord des infections nosocomiales. Son objectif est d’inciter tous les établissements de santé à mesurer leurs actions et leurs résultats dans le domaine de la lutte contre les infections nosocomiales. Le tableau de bord est une façon de présenter un certain nombre d’informations simples et sélectives (résultats d’indicateurs). Il permet un suivi dans le temps et des comparaisons entre les établissements, facteurs d’amélioration de la qualité. Avant tout, il répond à une demande légitime d’information et de transparence de la part des usagers. Le score agrégé Le score agrégé offre, par catégorie d’établissements, un affichage simplifié des 5 indicateurs sous forme d’une note sur 100 et d’une classe de A à E. C’est le reflet global de la lutte contre les infections nosocomiales. Son calcul se fait par addition d’une quote-part de chacun des indicateurs exposés ci-dessous (35% de ICALIN2 + 20 % de ICSHA2 + 20% de ICATB + 10 % de ICABMR + 15 % de ICALISO) Résultat de l’IMM en 2012 : 86,5 / 100 Positionnement de l’IMM (classe de performance) en 2012 : A ICALIN 2 (Indice composite activités de lutte contre infections nosocomiales) des les La survenue d’une infection nosocomiale résulte de nombreux facteurs, dont la fragilité du patient liée à sa maladie ou à son âge, la lourdeur et la complexité des soins dont il a besoin, le respect des règles de bonne pratique par les professionnels de santé, l’attention spécifiquement portée à la prévention de ce type d’infections. Ce score indique que l’établissement a mis en place un dispositif maximum pour limiter ce risque. Résultat de l’IMM (sur 100) en 2012 : 91 / 100 Positionnement de l’IMM (classe de performance) en 2012 : A ICSHA 2 (Indicateur de consommation de produits hydro alcooliques) Il signale l’investissement de l’établissement dans la promotion de l’hygiène des mains par les produits hydroalcooliques (PHA). Le pourcentage indique la consommation réalisée par rapport aux objectifs que se donne l’établissement. La classe A correspond aux établissements qui ont atteint plus de 90% de leur objectif. Résultat de l’IMM en 2013 : 77 / 100 Positionnement de l’IMM (classe de performance) en 2013 : B ICATB (Indice Composite usage des AnTiBiotiques) de bon Cet indicateur reflète le niveau d’engagement de l’établissement de santé, dans une stratégie d’optimisation de l’efficacité des traitements antibiotiques. Il objective l’organisation mise en place dans l’établissement pour promouvoir le bon usage des antibiotiques, les moyens qu’il a mobilisés et les actions qu’il a mises en œuvre. Ce bon usage associe des objectifs de bénéfice individuel pour le patient (meilleur traitement possible) et collectif (limitation de l’émergence de bactéries résistantes). Résultat de l’IMM (sur 100) en 2013 : 88 / 100 Positionnement de l’IMM (classe de performance) en 2013 : A ICA-BMR (Indice maîtrise de la Composite de diffusion des Bactéries Multi-Résistantes) Cet indicateur rend visible le niveau d’engagement de l’établissement de santé, dans une démarche visant à maitriser la diffusion des bactéries multi-résistantes dans leur ensemble. Il objective l’organisation, les moyens et les actions mis en place dans ce domaine. Résultat IMM en 2013 : 100 / 100 Classement IMM en 2013 : A ICA-LISO (Enquête d’incidence des infections de site opératoire) La surveillance des patients opérés est une priorité dans les établissements de santé ayant une activité chirurgicale, mais elle suppose un système d’information adapté. ICA-LISO précise le degré d’implication de l’établissement dans la prise en compte de cette activité à risque. Résultat IMM en 2012 : 94 / 100 Classement IMM en 2012 : A Indicateur triennal SARM (Staphylocoque doré résistant à la méticilline) L’indice triennal de SARM permet de refléter l’écologie microbienne du Staphylococcus aureus (staphylocoques dorés) résistants à la méticilline (SARM) de l’établissement et sa capacité à la maîtriser par des mesures de prévention de la transmission de patient à patient et par une politique de maîtrise des prescriptions d’antibiotiques. Cette bactérie multi-résistante aux antibiotiques est fréquemment en cause dans les IN. Cet indice dépend d’une part, du nombre de patients venant d’un autre hôpital colonisés ou infectés par cette bactérie multi-résistante (SARM dits importés) et d’autre part de la prévention de la diffusion des SARM d’un patient à l’autre (SARM dits acquis dans l’établissement) et de la politique de maîtrise de la prescription des antibiotiques. Indice IMM en 2012 d’hospitalisation Classement IMM : A : 0,22 pour 1000 jours Pour plus d’informations, consultez le site la plateforme d’informations sur les établissements de santé, renseigné par le Ministère de la Santé.