Mai-Juin - Carrefour Tiers
Transcription
Mai-Juin - Carrefour Tiers
Crédits photos : Le Devoir Crédits photos : La Presse Mai – Juin 2016 Autre nom, même mission. -Carrefour Tiers-Monde change de nomA l’occasion de son 45e anniversaire, Carrefour Tiers-Monde s’est donné un nouveau nom. Il se nomme dorénavant : Carrefour d’éducation à la solidarité internationale – Québec (CESIQ). Il y a longtemps que couvait l’idée de troquer Carrefour Tiers-Monde, devenu obsolète, pour un autre nom, plus représentatif des réalités actuelles. Le nouveau nom a été trouvé et approuvé par les membres de l’assemblée extraordinaire du 9 juin 2015 et accepté par le Registre des Entreprises Québec le 6 juillet 2015. Les ajustements sur notre site et dans nos courriels seront faits sous peu. Longue vie au Carrefour d’éducation à la solidarité internationale – Québec ! Réouverture de l’Auberge C'est avec grand plaisir que nous vous annonçons que l'Auberge l'Autre Jardin rouvrira ses portes dès le mois de mai 2016. ‘’9050-5819 Québec Inc’’ dont CESIQ était l’unique actionnaire n'est plus propriétaire de l'Auberge L'Autre Jardin depuis le 25 avril 2016. Le nom d’Auberge L’Autre Jardin sera conservé par le nouveau propriétaire. La réouverture est prévue pour le 12 mai. CESIQ est assuré d’occuper ses locaux actuels jusqu’au 25 avril 2017. Nous souhaitons bienvenue au nouveau propriétaire et bonne chance dans cette belle aventure! L’équipe de CESIQ Mai 2016 Dimanche 1 Marche du 1er mai – Journée internationale des travailleurs et travailleuses Lundi 2 Mardi Mercredi 3 4 Vivre l’expérience d’un Forum social mondial & AG du Réseau FSQCA Jeudi Vendredi Samedi 5 6 7 L’exercice des couvertures : pour mieux voir la réalité des peuples autochtones er Cabaret du 1 mai 8 9 Soirée échange Culture au cœur 10 11 12 Projet de société : Constitution citoyenne ? 13 14 Collecte de vélos Cyclo Nord-Sud 15 16 17 18 19 20 Assemblée générale annuelle du Conseil diocésain de Développement et paix du diocèse de Québec 21 Collecte de vélos Cyclo Nord-Sud 22 23 24 25 26 27 28 Université féministe d’été Foire ÉCOSPHÈRE environnement et écohabitation 29 30 31 Foire ÉCOSPHÈRE environnement et écohabitation *Pour des raisons indépendantes de notre volonté, il se pourrait que des activités soient reportées ou annulées, il est donc de votre responsabilité de vous assurer de la tenue des activités qui vous intéressent. Juin 2016 Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi 1 2 Rencontre d'information de SOLIDARITÉ SUD 3 4 Collecte de vélos Cyclo Nord-Sud 5 6 7 Assemblée générale du CESIQ 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 Brunch de solidarité de L’AMIE 20 21 Journée nationale des autochtones 22 23 24 25 26 27 28 29 Pow Pow à Wendake 30 Pow Pow à Wendake *Pour des raisons indépendantes de notre volonté, il se pourrait que des activités soient reportées ou annulées, il est donc de votre responsabilité de vous assurer de la tenue des activités qui vous intéressent. MAI Marche du 1er mai – Journée internationale des travailleurs et des travailleuses Dimanche 1er Thème : La Coalition pour la justice sociale Québec Chaudière-Appalaches invite la population à se joindre à eux pour cet incontournable rassemblement annuel pour manifester en faveur d’une répartition plus égale des richesses et un arrêt des coupures massives dans les services publics et les programmes sociaux. Horaire : 13 h 30 InvitéEs : Le groupe de percussions brésilien Pe Na Rua sera sur place. Lieu : Départ : Parc Sylvain-Lelièvre Arrivée : Place de l’Université-du-Québec 850, 4e Avenue boulevard Charest Est Limoilou St-Roch Informations : Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/982486051833658/ Organisation : Coalition pour la justice sociale Québec Chaudière-Appalaches Cabaret du 1er mai Dimanche 1er Thème : Dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses, prenez part à cet événement festif anticapitaliste. Plusieurs artistes se produiront sur la scène du Bar le Temps Partiel et des Dj/djettes vous feront danser tard dans la nuit. Horaire : 19 h à 23 h, soirée musique/danse pour la suite InvitéEs : Scolo, L&Me, Flat Satch, Les chemins de pieds, Tint(A)nar, Guernica Lieu : Bar le Temps Partiel 698, rue D’Aiguillon Québec Coût : 5 $, contribution volontaire suggérée Informations : Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/951399098300459/ Vivre l’expérience d’un Forum social mondial & AG du Réseau FS-QCA Mardi 3 Thème : Venez rencontrer Robert Jasmin, ancien président du mouvement ATTAC-Québec, qui reviendra sur son expérience du Forum social mondial. L’assemblée générale du Réseau FS-QCA aura lieu par la suite pour revoir les réalisations de cette année et de planifier les événements à venir dont le Forum social mondial qui aura lieu en août prochain à Montréal. Horaire : 17 h 30 : souper hot-dogs, crudités, jus, café 18 h 30 : Présentation de Robert Jasmin sur son expérience au Forum social mondial. 19 h 30 à 21 h 30 : Assemblée générale du Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches Invité : Robert Jasmin Lieu : 435, rue du Roi, Salle communautaire au 2ème étage Québec Coût : Gratuit Informations : http://media.reseauforum.org/node/10855 Organisation : Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches L’exercice des couvertures : pour mieux voir la réalité des peuples autochtones Mardi 3 Thème : Venez vivre une expérience réelle sur l’histoire coloniale vécue par les peuples autochtones. Les participantEs revivront la dépossession des territoires vécue par les Autochtones au Québec et au Canada dans le but de mieux comprendre ce que c’est être autochtone aujourd’hui. Horaire : 19 h Lieu : Maison des services diocésains 1073, boul. René-Lévesque Ouest Québec Coût : Gratuit Informations : Lise Gauvreau, Conseil diocésain de Développement et Paix à Québec, [email protected] Organisation : Passerelle Interculturelle en collaboration avec Lise Gauvreau de Développement et Paix Soirée-échange Cultures au cœur Lundi 9 Thème : Les soirées-échange Cultures au cœur sont organisées chaque deuxième lundi du mois. Ce projet a été développé par Denis Breton, sociologue, dans le but de créer des contacts entre les cultures et échanger sur nos expériences de vie et nos rêves pour le futur. Horaire : 19 h Lieu : L’Accorderie de Québec, Salle Bruno-Montour 151 A, rue Saint-François Est Québec Coût : Gratuit. Il n’est pas nécessaire d’être membre de L’Accorderie pour y participer, par contre pour les membres, une heure de service sera demandée. Informations : pour inscription, 418 623-9786, [email protected] Organisation : Projet Cultures au cœur Projet de société : Constitution citoyenne ? Jeudi 12 Thème : Venez-vous initier aux constitutions citoyennes. Cette soirée vous permettra d’apprendre ce qu’est une bonne constitution, quelles sont les constitutions citoyennes à travers le monde et quelle est votre vision d’une constitution citoyenne. Horaire : 18 h 30, un souper à contribution volontaire sera servi à 17 h Lieu : 435, rue du Roi, au 2ème étage Québec Coût : Gratuit Informations : 418 525-6187, poste 221 Organisation : Carrefour d’animation et de participation à un monde ouvert Collecte de vélos Cyclo Nord-Sud Les samedis 14, 21 mai et 4 juin Thème : Chaque année, l’organisme Cyclo Nord-Sud collecte des vélos inutilisés pour les envoyer dans des communautés au Sud afin d’améliorer leur développement. Annuellement, une soixantaine de collectes sont effectuées partout au Québec afin de recueillir des vélos avec des roues de plus de 20 pouces en état ou réparables. Horaire : 10 h à 13 h Lieux : Samedi 14 mai Samedi 21 mai Samedi 21 mai Samedi 4 juin Investors Group IGA Saint-David IGA extra Saint- École secondaire de 1122 Grande Allée 3950, boulevard Romuald Rochebelle Ouest Guillaume Couture 1060, boulevard Rive- 1095, avenue de Québec Lévis Sud Rochebelle Lévis Sainte-Foy Coût : Des frais de 15 $ par don de vélo sont demandés pour l’envoi dans le Sud. Un reçu d’impôt est remis aux donateurs pour la valeur marchande de leur vélo ainsi que pour les frais d’envoi. Informations : Pierre Mondou, 418 681-0990 Organisation : Cyclonordsud : http://cyclonordsud.org/fr/node/2659 Assemblée générale annuelle du Conseil diocésain de Développement et paix du diocèse de Québec Vendredi 20 Thème : Cette assemblée annuelle sera l’occasion de faire le bilan des activités réalisées cette année et de discuter des orientations pour la prochaine année. Confirmez votre présence au plus tard le vendredi 13 mai. Horaire : 17 h 30 à 21 h 15 Lieu : Maison des services diocésains 1073, boul. René-Lévesque Ouest Québec Coût : La soirée débutera par un souper à contribution volontaire. Informations : 418 683-9901 ou [email protected] Organisation : Conseil diocésain de Développement et paix de Québec Université féministe d’été Dimanche 22 au vendredi 27 Thème : L’université féministe d’été de l’Université Laval présentera sa 14ème édition. Le thème de cette année est la santé. La recherche et l’avancement de la médecine ont permis d’améliorer considérablement la qualité de vie et la santé des femmes. Par exemple, l’accessibilité aux moyens de contraception a permis un meilleur contrôle des naissances et une plus grande autonomie pour les femmes. Toutefois, les statistiques démontrent que les femmes sont plus sujettes à subir de la violence et à vivre dans la pauvreté, ce qui entraîne des répercussions sur leur santé. Du 22 au 27 mai, l’Université féministe d’été se penchera sur divers enjeux liés à la santé des femmes tels que la violence, la migration, l’accès aux soins, le rôle de soignante, la santé sexuelle et maternelle. Horaire : Accueil le dimanche 22 à 14 h. Ouverture officielle du colloque le lundi 23 à 9h. Pour la programmation complète : http://universitefeministedete.fss.ulaval.ca/?pid=396&lang=fr InvitéEs : Consultez le site internet de l’Université féministe d’été pour connaître les intervenantes Lieu : Pavillon Charles-De Koninck Université Laval Québec Coût : Tarifs Inscription après le 9 avril Régulier 375 $ Groupe communautaire 350 $ ÉtudiantE/retraitéE 300 $ Informations : Page Facebook : https://fr-ca.facebook.com/UniversiteFeministeDete, Téléphone : 418 656-2131, poste 8930, Courriel : [email protected] Organisation : Université Laval JUIN Rencontre d'information de SOLIDARITÉ SUD Jeudi 2 Thème : SOLIDARITÉ SUD vous invite à assister à une rencontre d’information sur le prochain séjour de solidarité, d’une durée de 6 semaines, qui aura lieu à Boaco au Nicaragua, de la mi-février à la fin de mars 2017. SOLIDARITÉ SUD est un organisme de coopération internationale, sans but lucratif, fondé en 2004. Chaque année, SOLIDARITÉ SUD organise des séjours de solidarité en Amérique latine afin de développer des projets en lien avec l’éducation des jeunes filles et des enfants, l’intégration des personnes handicapées et le renforcement organisationnel d’organismes locaux. Horaire : 19 h à 21 h Lieu : Centre Durocher 680 rue Raoul-Jobin, Québec Coût : Gratuit Informations : téléphone : 418 925-7657 ou Internet : www.solsud.com Organisation : Solidarité SUD Assemblée générale du CESIQ Mardi 7 Thème : Cette rencontre annuelle sera l'occasion de faire un compte-rendu de nos activités organisées au cours de l'année. Par la suite, nous aborderons les orientations de Carrefour pour l'année 2016-2017. Vous êtes tous et toutes les bienvenuEs ! Horaire : 17 h 30 à 19 h 30 Lieu : Auberge l’Autre Jardin (Salle à confirmer) 365, boul. Charest Est Québec Coût : Gratuit, en-cas et breuvages seront servis gratuitement Informations : Téléphone : 418 647-5853, poste 7701 Courriel : [email protected] Organisation : Carrefour d’éducation à la solidarité internationale - Québec Brunch de Solidarité de L’AMIE Dimanche 19 Thème : Une quinzaine de jeunes de retour d’un stage professionnel de coopération internationale de six mois en Bolivie et au Nicaragua partageront leur expérience avec le grand public. Il y aura des projections vidéo, des diaporamas, des expositions, des kiosques et d’autres surprises viendront rythmer l’événement. Les stagiaires de L’AMIE ont travaillé en collaboration avec des partenaires du Sud afin de les appuyer dans des mandats particuliers, par exemple, en psychoéducation, santé communautaire, travail social, animation culturelle, appui scolaire, etc. Horaire : 10 h 30 à 13 h 30 Lieu : Le Cercle 228, Saint-Joseph Est Québec Coût : L’entrée est gratuite. Des viennoiseries, des fruits, du café et des jus seront servis gratuitement. Informations : [email protected] Organisation : L’AMIE, www.amie.ca Pow Pow à Wendake Vendredi 24 au dimanche 26 Thème : Le Pow Wow revient pour une autre année à Wendake. C’est l’occasion de découvrir la culture autochtone à travers la danse et les chants traditionnels. Autrefois, le Pow Wow était un rassemblement religieux pour fêter les exploits des guerriers. De nos jours, le Pow Wow est devenu un rendez-vous annuel où les Premières Nations partagent leurs rites, leurs traditions et leur culture avec le public. Horaire : Des navettes seront disponibles pour emmener les spectateurs jusqu’au site pendant les trois jours. Départ de la Maison du tourisme (12, rue Sainte-Anne) Pour les heures, voir le site Internet de Tourisme Wendake. Lieu : 100, boul. Bastien Wendake Coût : Tarif adulte et enfants de 6 à 17 ans pour les trois jours : 15 $, taxes en sus Gratuit pour les 0 à 5 ans Informations : Téléphone : 418 847-0624 Courriel : [email protected] Organisation : Tourisme Wendake Foire ÉCOSPHÈRE environnement et écohabitation Vendredi 27 (soir), samedi 28 et dimanche 29 Thème : Venez assister en grand nombre à cette première édition à Québec de la Foire de l’environnement et de l’écohabitation. Au programme, plus de 100 exposants et 40 conférences sur plusieurs sujets tels que l’alimentation, la construction écologique, les nouvelles technologies, etc. L’horaire des conférences est disponible sur le site Internet du Projet ÉCOSPHÈRE (voir lien plus bas). L’événement débutera vendredi soir avec la projection de deux documentaires : Pipelines, pouvoir et démocratie à 19 h et Le bien-vivre simplicitaire à 21 h. Samedi soir à 19 h aura lieu la Soirée des Sages qui mettra en vedette un panel d’invités variés pour proposer des solutions pour la planète. Horaire : Vendredi 27 à19 h : documentaires sous le chapiteau Samedi 28 et dimanche 29: de 10 h à 17 h : kiosques des exposants Samedi 28 à 19 h : Soirée des Sages et des moins Sages sous le grand chapiteau et spectacle de musique avec Alexandre Desilets à 21 h. InvitéEs : Pour la soirée des Sages : Laure Waridel, Claude Béland, Melissa Mollen Dupuis, Philippe Bourke, Sidney Ribaux. Lieu : Espace 400e 100, Quai Saint-André Québec Coût : Admission gratuite Informations : Téléphone : 450 538-5005 Courriel : [email protected] Site Internet : http://projetecosphere.org/ Organisation : Projet ÉCOSPHÈRE, en collaboration avec la Ville de Québec Pour un calendrier sociocommunautaire et citoyen pour la région de Québec, visitez ce site : http://www.reseauforum.org Autres activités à l’extérieur de la Capitale-nationale Spectacle Solidarité des nations Mercredi 4 mai Thème : Des artistes québécois et des Premières Nations viendront présenter un spectacle ayant pour thème la solidarité des Nations. Dès 18 h, les détenteurs de billets VIP pourront assister au Cocktail en compagnie de plusieurs artistes du spectacle et participer à l’encan silencieux. Horaire : Ouverture des portes à 17 h 30, Cocktail VIP de 18 h à 19 h, début du spectacle à 19 h 30 InvitéEs : Samian, Salomé Leclerc, Elisapie, Alex Nevsky, Yann Perreau, David Hart, Biz, Geneviève Rochette, Alexandre Belliard, Jason Bajada et David Goudreault Lieu : Club Soda 1225, Saint-Laurent Montréal Coût : Billets disponibles en ligne : https://boutik.gtickets.net/index.php?code=SOD1605041930&key=006f52e9102a8d3be2fe5614f42ba98 9a87ff679a2f3e71d9181a67b7542122c&locale=fr_CA 50 $ pour l’admission régulière, 100 $ pour l’admission VIP et 11 $ pour le stationnement Informations : https://www.facebook.com/events/979223415448941/ Organisations : Fondation Nouveaux Sentiers Colloque annuel de l’Association canadienne des commissions et conseil des droits de la personne Lundi 16 et mardi 17 mai Thème : Les 16 et 17 mai prochains aura lieu à Montréal le Colloque annuel de l’Association canadienne des commissions et conseil des droits de la personne. 35 conférencières et conférenciers seront présents pour donner des ateliers sur divers sujets en liens avec les droits humains tels que l’égalité et la discrimination dans le monde du travail, les droits des peuples autochtones et plus encore. Horaire : Lundi 16 de 7 h 45 à 17 h et mardi 17 de 8 h à 16 h 45 InvitéEs : 35 conférencières et conférenciers participeront à l’événement. Lieu : Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse 360, rue Saint-Jacques, 2e étage Montréal (Québec) H2Y 1P5 Coût : Le paiement pour l’inscription doit être fait avant le 2 mai. Tout le colloque (2 jours) Une journée du colloque Entreprise, institution publique, syndicat 525 $ 240 $ ONG, individu 250 $ 125 $ Étudiant 150 $ 75 $ Informations : Johanne Magloire, 1 800 361-6477, poste 473 ou [email protected] . Pour s’inscrire et voir le programme des conférences : https://inscriptionenligne.ca/cdpdj/ . Organisations : Association canadienne des commissions et conseil des droits de la personne (ACCCDP) en partenariat avec le Barreau du Québec Rencontre d'information SOLIDARITÉ SUD Jeudi 9 juin Thème : SOLIDARITÉ SUD vous invite à assister à une rencontre d’information sur le prochain séjour de solidarité, d’une durée de 6 semaines, qui aura lieu à Boaco au Nicaragua, de la mi-février à la fin de mars 2017. SOLIDARITÉ SUD est un organisme de coopération internationale, sans but lucratif, fondé en 2004. Chaque année, SOLIDARITÉ SUD organise des séjours de solidarité en Amérique latine afin de développer des projets en lien avec l’éducation des jeunes filles et des enfants, l’intégration des personnes handicapées et le renforcement organisationnel d’organismes locaux. Horaire : 19 h à 21 h Lieu : Centre récréatif et communautaire de Rosemont 6755, 36e avenue (angle Saint-Zotique et Viau) Montréal Coût : Gratuit Informations : téléphone : 418 925-7657 ou Internet : www.solsud.com Organisation : Solidarité SUD ANNONCES SPÉCIALES Journée nationale des Autochtones La Journée nationale des Autochtones a été proclamée en 1996 afin de souligner la culture et le patrimoine des trois nations autochtones au Canada, soit les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Le 21 juin, jour du solstice d’été, n’a pas été choisi au hasard. Cette date est depuis longtemps une journée de célébration pour de nombreux peuples autochtones. La Journée nationale des Autochtones reçoit l’appui du ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC) et Patrimoine canadien pour en assurer la promotion à travers le pays. En cette occasion, le ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada encourage les citoyennes et les citoyens à organiser des activités pour commémorer cette journée nationale à travers le Canada. À cet égard, le ministère propose plusieurs ressources éducatives sur son site internet. Également, plusieurs idées d’activités sont proposées par exemple une conférence sur la culture autochtone, organiser une séance de contes, planifier un déjeuner communautaire, etc. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site de l’AADNC : http://www.aadncaandc.gc.ca/fra/1100100013248/1100100013249 Des nouvelles de CTM, nouvellement appelé CÉSIQ Dîner-causerie du 5 avril Les participants au dîner-causerie ont eu M. José Robles (au centre) est de nationalité l’occasion d’en apprendre davantage sur les mexicaine possède une licence en économie et il revendications des autochtones au Mexique. est un ex-député de l’opposition du Parti Révolutionnaire Démocratique. Ce dîner-causerie a permis aux personnes présentes d’en apprendre davantage sur la situation des autochtones du Mexique. Ces derniers restent de farouches opposants de l'État du Mexique tel qu’il est gouverné et ils continuent de revendiquer la direction autonome de leurs propres territoires. Hommage à Angèle Aubin Crédit photo : André Kedl Crédit photo : André Kedl Mme Angèle Aubin, bénévole au CESIQ en Les bénévoles qui ont été honorés à la soirée compagnie de la députée Mme Agnès Maltais. « Hommage aux bénévoles ». Le 11 avril dernier, Mme Angèle Aubin était honorée à la soirée « Hommage aux bénévoles » à la Coopérative La Nef. La députée de Taschereau, Agnès Maltais remettait le certificat d’hommage aux bénévoles pour leur implication dans la communauté. Angèle Aubin est membre et bénévole à CESIQ (CTM autrefois) depuis 1990. Elle est également membre du conseil d’administration de l’Auberge l’Autre Jardin depuis 2006. Elle a été à l’origine de la création de ce projet d’économie sociale ayant pour mission d'assurer un appui financier à Carrefour. Comme bénévole et employée à Carrefour, elle a participé à la réalisation de plusieurs activités d'éducation. Préoccupée par le développement équitable, au Sud comme au Nord, elle a profité du fait que son travail l'a amenée à travailler avec des groupes de femmes et autres dans plusieurs pays du Sud (Haïti, Rwanda, RDC, Burundi, Mali, Burkina Faso) et a pu favoriser les échanges et projets entre Carrefour et ces groupes. Féministe depuis toujours, elle a participé à plusieurs combats pour faire reconnaître les droits des femmes en lien avec des groupes de femmes de la région et d’ailleurs. Salon des alternatives du 16 avril Les membres du comité organisateur du deuxième Salon des alternatives. L’agente d’éducation du CESIQ, Émilie Dubé, lors de l’atelier sur les femmes autochtones. La seconde édition du Salon des alternatives, organisée par le Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches, a rassemblé 25 groupes et regroupements. Des ateliers et des kiosques étaient également au programme afin de présenter le travail des différents organismes présents pour l’occasion. Au total, une centaine de personnes se sont déplacées pour rencontrer les exposants et pour participer aux ateliers. En matinée, le CESIQ a présenté l’atelier sur les femmes autochtones qui fait partie des actions mises en place dans le cadre du projet Ensemble avec les femmes autochtones. Les participants à l’atelier ont participé aux discussions et l’exercice fut fort enrichissant. De plus, nous avons eu l’occasion de présenter nos différents outils éducatifs à notre kiosque en plus de recueillir une quarantaine de signatures pour la Déclaration solidaire avec les femmes autochtones. Soulignons également la visite du député fédéral et ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, M. Yves Duclos, qui est venu rencontrer les exposants en après-midi. Rubrique sur les femmes autochtones * Pour cette dernière rubrique sur les femmes autochtones, nous vous invitons à découvrir quatre femmes autochtones inspirantes et fières de leurs origines. Chacune à sa façon, elles militent pour les droits des autochtones et pour faire rayonner leur culture ici et ailleurs. Ashley Burnham, Madame Univers 2015 Première autochtone à gagner le titre de Madame Univers, Mme Burnham n’a pas hésité à encourager les Premières Nations du Canada à ne pas voter pour le gouvernement Conservateur aux élections de 2015. Elle souhaitait dénoncer ainsi le refus du premier ministre Harper de tenir une enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées. Ashley est très engagée dans son milieu et n’hésite pas à utiliser sa notoriété pour faire valoir les revendications des femmes autochtones au Canada. Crédits photos : Elle Québec Natasha Kanapé-Fontaine, innue, poétesse et écrivaine Originaire de Pessamit sur la Côte-Nord, Natasha a été finaliste au prix ÉmileNelligan en 2015. Depuis, elle parcourt le monde pour faire entendre sa poésie à travers des conférences. En avril 2015, elle réussi à faire changer le nom de l’émission Pow-wow de Radio-Canada en raison de l’étroit lien avec la culture et l’héritage autochtone. L’émission a été rebaptisée Stéréo pop. Elle est également l’auteure de plusieurs recueils de poésie tels que N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, Manifeste Assi et Bleuets et abricots publiés chez Mémoire d’encrier. Crédit photo : Mémoire d’encrier Maïtée Labrecque-Saganash, crie, étudiante et activiste Le 17 avril dernier, Maïtée était invitée à l’émission Tout le monde en parle en compagnie du rappeur Samian. Ils ont mis de l’avant les réalités vécues par les autochtones au Canada. Originaire d’Abitibi, elle étudie présentement à Québec, milite pour les droits des autochtones et contre les préjugés envers les autochtones. Elle croit que l’éducation peut réellement apporter un vent de changement dans les communautés. Après se études, Maïtée aspire à faire de la politique active pour les Cris. Peut-être suivra-telle les traces de son père, Roméo Saganash, député du NPD en Abitibi. Crédit photo : ICI Radio-Canada Julie Rousseau, innue, conseillère de bande à Mashteuiatsh au Lac St-Jean Elle s’est présentée aux élections du conseil de bande de la communauté de Mashteuiatsh un quart d’heure avant le délai. Élue avec une forte majorité, elle gère plusieurs dossiers tels que l’éducation, l’accès aux logements, la santé, la sécurité publique et l’accès aux services sociaux. Dans les communautés autochtones, les conseils de bande gèrent des dossiers qui sont normalement gérés par des ministères et non par des municipalités. Mme Rousseau est diplômée à la maîtrise en sexologie de l’Université du Québec à Montréal et membre du Conseil des Montréalaises. Crédit photo : Conseil des Montréalaises Sources Franjulien, Marouchka (2015). 10 choses à savoir sur Ashley Burnham, Madame Univers 2015. Elle Québec. http://www.ellequebec.com/societe/reportages/10-choses-a-savoir-sur-ashley-burnhammadame-univers-2015/a/107924#.VyD7NfnhDcu Nadeau, Jean-François (2015). Maïtée Labrecque-Saganash, au cri du père. Le Devoir. http://www.ledevoir.com/non-classe/454106/plint-chaud-maitee-labrecque-saganash-au-cri-du-pere Walter, Emmanuelle (). Femmes, autochtones et engagées http://fr.chatelaine.com/societe/femmes-autochtones-et-engagees/ !. Elle Québec. Ce projet est rendu possible grâce à l’appui financier du ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) par l’entremise du Fonds d’éducation et d’engagement du public en solidarité internationale (FEEPSI). Ce Fonds est délégué à l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI). Le mois d'avril a été très mouvementé pour les communautés autochtones au Canada. La communauté d'Attawapiskat dans le nord de l'Ontario a fait face à une vague de suicides sans précédent. Au total, 40 personnes dans cette communauté de 2 000 habitants ont tenté de s'enlever la vie. Un pacte de suicide entre 13 jeunes, dont un de 9 ans, a été déjoué le 12 avril dernier. Au Manitoba, à Pimicikamak, six suicides ont eu lieu. Au Québec, l'état d'urgence a été déclaré à Kuujjuaq où cinq jeunes Inuits de 15 à 20 ans ont mis fin à leurs jours entre la mi-décembre et la mi-mars. Le maire de Kuujjuaq a demandé des renforts aux villages voisins pour accueillir davantage de travailleurs sociaux autochtones et pour établir un plan d'urgence. Devant toute cette détresse humaine, une question se pose : pourquoi ? Qu'est-ce qui est à l'origine de cette vague de suicides ? Des chercheurs avancent l'hypothèse que le suicide a un effet de contagion sociale. Les gens qui connaissent quelqu'un qui s'est suicidé ont plus de risque de mettre fin à leurs jours. Dans plusieurs réserves du Canada, où tout le monde se connaît, où l'accès aux soins de santé et aux services sociaux sont quasi inexistants, où les infrastructures tombent en morceaux, où les jeunes n'ont pas d'opportunités, il est peu étonnant d'apprendre que les jeunes autochtones sont 5 à 8 fois plus à risque de se suicider que le reste de la population. Un débat d'urgence s'est tenu au Parlement le 12 avril dernier afin de faire la lumière sur la situation et les moyens à déployer pour aider les jeunes. Dans un autre ordre d'idées, la Cour suprême du Canada a reconnu les Métis et les Indiens non inscrits comme étant des « Indiens ». Ils ont donc accès au statut d'indien tel que défini dans la loi sur les Indiens et bénéficient des mêmes droits. La décision a été accueillie favorablement par les communautés métisses qui tentent d'obtenir cette reconnaissance depuis 1999. Leur absence de statut clairement défini faisait en sorte que les services et l'aide financière provenant du gouvernement étaient plus difficiles à obtenir. Les événements des derniers mois montrent sans équivoque tout le chemin qu'il reste à parcourir pour atteindre l'égalité. Nous vous invitons à signer la Déclaration solidaires avec les femmes autochtones du Nord et du Sud. Certaines de nos revendications ont été accordées par le gouvernement telles que la mise sur pied d'une commission d'enquête nationale sur les femmes autochtones et des investissements dans l'éducation et dans les communautés autochtones. Toutefois, les récents événements à Attawapiskat, à Pimicikamak et à Kuujjuaq montrent de graves lacunes en ce qui a trait aux services de santé et sociaux dans les réserves. L'octroi du statut d'Indien aux Métis et aux Indiens non inscrits est un pas vers l'autonomie des communautés autochtones, mais il aura fallu attendre 17 ans. Ne tolérons pas une autre vie perdue, exigeons l'égalité pour les peuples autochtones. Sources : Bourgault-Côté, Guillaume (13 avril 2016). Ottawa prend la mesure de la détresse. Le Devoir. http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/467955/attawapiskat-ottawa-prend-la-mesurede-la-crise Bouvier-Auclair, Raphaël (14 avril 2016) Les Métis et les Indiens non inscrits sont des « Indiens » au sens de la loi. ICI Radio-Canada. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/04/14/002-metis-decisioncour-supreme-premieres-nations-sans-statut.shtml Labbé, Francis (11 avril 2016). Kuujjuaq en état de crise après une vague de suicides. ICI Radio-Canada. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/04/11/001-kuujjuaq-vague-de-suicide.shtml Sampson, Ximena. (15 avril 2016). Pourquoi autant de suicides chez les jeunes autochtones ?. ICI RadioCanada. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/04/15/003-suicides-autochtones-premieresnations-solutions-causes-attawapiskat.shtml RETOUR SUR LES ATELIERS SUR LES FEMMES AUTOCHTONES Dans le cadre du projet FEEPSI 2015-2016 « Ensemble avec les femmes autochtones », Carrefour a offert des ateliers dans les centres de femmes de Québec et lors d’événements. En tout, pas moins de 134 personnes ont assisté à l’un des cinq ateliers présentés au cours de l’hiver 2016. À travers des documentaires de Wapikoni Mobile sur les femmes autochtones du Nord et du Sud ainsi que par des discussions, plusieurs femmes et hommes de la région de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches ont amélioré leurs connaissances sur les femmes autochtones. Également, cet atelier a permis de déconstruire plusieurs préjugés et croyances entourant les autochtones ainsi que de prendre conscience de leurs droits et de leurs revendications. Un grand merci à tous les participantEs aux ateliers ! À l’année prochaine ! MEMBERSHIP ET BÉNÉVOLAT À ceux et à celles qui ont de l’intérêt pour la solidarité internationale et pour Carrefour… Vous pouvez devenir membre de l’organisme moyennant une cotisation annuelle de 15 $ Vous pouvez aussi devenir bénévole lors d’activités comme les Journées québécoises de la solidarité internationale! Contactez-nous : [email protected] www.cesiq.org MOT DE CTM, nouvellement appelé CESIQ Déjà, mai s’avance à petits pas. Après le sirop et la tire d’érable, les tulipes, les jonquilles et les muguets préparent leur entrée printanière sous l’œil protecteur des bourgeons en fleurs. Des gens fusent de partout, sourire aux lèvres, bonne humeur contagieuse, rires en cascades, qui marchent résolument à la conquête du beau temps. Cette énergie nous habite également au CESIQ. Il faut dire qu’avril a été fort occupé. Entre autres, il nous a été fort agréable de saisir l’occasion offerte par le bureau de Mme Agnès Maltais, députée de Taschereau pour honorer l’une de nos bénévoles Angèle Aubin, comme vous pourrez le constater. Nous avons aussi participé au Salon des alternatives le 16 avril dernier, où nous avons pu faire signer notre Déclaration sur les femmes autochtones et échanger avec les citoyens présents ainsi qu'avec les membres des organismes présents. Quant à Au Sud comme au Nord… les enfants d’abord!, le montage des cartes postales du Mali a été acheminé aux classes participantes à la fin avril. Voilà qui met un terme à ce beau projet d’échanges sur les droits des enfants du Sud et du Nord pour cette année. De même, nous avons proposé notre dernier atelier sur les femmes autochtones auprès du Centre-femmes aux Plurielles à la Malbaie où 23 participantes étaient présentes. Les mois de mai et de juin s’annoncent aussi intéressants et porteurs de plusieurs activités de fin d’année. Ainsi, nous interpellent, en cette période de bilans et de projets, propositions et rapports de financement qui attendent sagement de prendre vie sur nos bureaux. Nous avons déposé notre proposition de financement au Fonds d’éducation et d’engagement du public à la solidarité internationale (FEEPSI) et ce, après moult recherches, écritures et corrections, nous avons finalement mis le point final à ce projet qui, nous l’espérons, sera accepté! Nous planifions maintenant celle du Stage Québec sans frontières offert aux organismes en coopération internationale (QSF-OCI) ainsi que celle du Programme d’appui à la mission d’éducation des organismes de coopération internationale (PAME-OCI). Qui dit propositions, dit aussi rapports à ces mêmes bailleurs de fonds, bref de quoi nous occuper! Ceci dit, nous savons pertinemment que plusieurs organismes sont dans le même bateau que nous. Enfin, dans les prochaines semaines, CTM va se concentrer sur son Assemblée générale du 7 juin prochain. États financiers, rapports d’activités, plan d’action, prévisions budgétaires sont en préparation. L’Assemblée générale est l’occasion par excellence pour parler des orientations de Carrefour pour l’année 2016-2017. Vous êtes toutes et tous les bienvenuEs! Un dernier mot pour remercier notre stagiaire QSF-OCI, Émilie Dubé, qui nous accompagne depuis quelques mois. Son implication au CESIQ est très appréciable et a contribué à enrichir l’équipe et l’organisme. L’équipe du CESIQ vous souhaite un printemps et un été reposant et ressourçant. Prochain rendez-vous : septembre 2016! L’article du mois Petit atelier de sensibilisation pour toutes les Denise Bombardier du Québec Après avoir lu un nouvel éditorial de Denise Bombardier sur le «problème autochtone», nous avons voulu réagir, nous, Autochtones et Allochtones, qui ne supportons ni les fausses vérités, ni les raccourcis historiques, ni la condescendance qui, ensemble, enfoncent le clou du colonialisme. Cette lettre se veut un atelier de sensibilisation. Elle contient ce que chaque élève au Québec devrait apprendre sur les bancs d'école pour que désormais nous ne lisions plus ce genre de pamphlet. Cette lettre s'adresse à ceux qui se sont dit, en lisant ce texte : «dans le fond, elle n'a pas tort», comme ça, vite fait, mais qui sont prêts à en savoir plus, qui sont prêts à faire le chemin de la réconciliation. Des «réserves isolées», des «milliards dépensés», des «autorités corrompues», voire «mafieuses», des lieux «inhumains»... Les réserves de Kahnawake, Mani-Utenam, Mashteuiatsh, Wendake, Ouje-Bougoumou, au Québec, ne sont pas isolées, ne sont pas inhumaines, ne sont pas des ghettos. Oui, elles contiennent leur lot d'inhumanités, mais cette inhumanité se trouve dans l'Histoire et dans le territoire dont on a privé les Autochtones depuis des siècles! On ne peut pas analyser la vie dans les communautés et les questions de logements surpeuplés ou de consommation sans s'interroger sur les causes profondes de ces problématiques : la Loi sur les Indiens (loi qui a mis les Nations autochtones sous tutelle depuis plus de 140 ans), l'histoire des pensionnats, du génocide culturel, et ses conséquences intergénérationnelles. Cette histoire, loin de maintenir les peuples autochtones dans leurs traditions, les en a au contraire privés, les dépossédant de leur culture. Voici quelques notions démystifiées. Les réserves «ghettos»... Quitter ou abolir les réserves sont des solutions simplistes, de fausses alternatives. Les Autochtones en milieu urbain vivent aussi leur lot d'injustices et de racisme. Les récentes révélations de Val-d'Or n'en sont qu'un exemple. «Fermer les réserves» n'effacera pas les effets des pensionnats et ne fera simplement que déplacer le mal et exposer les Premières Nations à un peu plus de discrimination et d'isolement culturel. C'est au contraire aggraver la situation, c'est créer un énième déracinement, un énième traumatisme. C'est nier le rapport intime des Autochtones avec la terre. C'est poursuivre l'œuvre de colonisation commencée il y a plus de cinq siècles et qui n'a jamais cessé depuis. Oui, il y a de la violence dans les communautés autochtones ; c'est triste et inacceptable. Les femmes autochtones du Canada sont certes trois fois et demi plus à risque que la moyenne des femmes de mourir aux mains d'un membre de la famille, mais sept fois plus à risque de mourir aux mains d'un homme qui n'est pas membre de leur famille. Et plus de la moitié d'entre elles vit en ville, où elles subissent tout autant la violence. Ce sont la pauvreté, la discrimination et l'impunité qui accompagnent la colonisation qui sont en cause, pas la «culture». Car si vous visitez une communauté, vous découvrirez aussi une chaleur humaine, un mode de vie collectif où on transmet le savoir, un sens de la famille, une solidarité très forte entre femmes, toutes ces forces qui ont permis de ne pas sombrer malgré l'adversité de la colonisation. Les «milliards de dollars»... Cessons de compter les sommes versées aux «autres» et regardons ce que nous avons.«Tous ces milliards » dont «jouissent» les Autochtones ne représentent que les deux tiers des milliards que reçoivent les non-Autochtones pour l'éducation, la garde d'enfants en famille d'accueil, les foyers pour femmes violentées et autres services essentiels. Notre civilisation a cette fâcheuse habitude de toujours vouloir savoir «combien ça coûte». Mais savonsnous réellement tout ce que les Autochtones nous ont offert? Des millions de km2 de territoires fertiles, riches en minerai, en gibier et en eau potable, sur lesquels le Canada a bâti sa «modernité» puis sa «prospérité économique», hypothéquant la nature de ces territoires autochtones reconnus. Nous mangeons aujourd'hui la part que l'on nous a offert et celle de celui qui nous l'a donnée. Attawapiskat, qui est depuis de nombreuses années au cœur de véritables drames humains, est voisine d'une des mines de diamants les plus rentables du Canada. Alors que les Autochtones n'y ont pas d'emplois et très peu de revenus, on leur laisse gérer volontiers les impacts subséquents aux projets de «développement», comme la pollution de l'eau et des terres nécessaires à leur survie, à notre survie. Est-ce vraiment la civilisation que l'on souhaite voir prospérer? Les «traditions éculées»... Penser que la chasse et la pêche sont des «mythes», c'est ignorer la réalité des communautés : chez les Cris du Québec, un tiers de la population continue de mener le mode de vie traditionnel et d'en faire profiter les autres. Dans toutes les communautés, on travaille précisément à réduire la dépendance au «junk food des Blancs». Mieux encore : la chasse et la pêche, et le désir de maintenir ou de restaurer une souveraineté alimentaire, c'est sans doute ce qu'on peut faire de mieux en ces heures de réchauffement climatique. La relation non dominante des Autochtones avec la nature est un exemple à suivre. La culture... La culture autochtone est loin de se tenir «à l'écart de toute civilisation». Elle est une civilisation millénaire à part entière : la littérature autochtone bouillonne, les poètes, les chanteurs, les chercheurs autochtones savent montrer la grandeur de leur culture, la richesse de leurs nations et le lien nécessaire au territoire et aux traditions. La singularité du système de pensée, l'organisation traditionnelle du pouvoir, la spiritualité autochtone sont aujourd'hui étudiées par des myriades de chercheurs pour leur richesse et leur valeur intrinsèque. La gouvernance... Des chefs corrompus? Il y en a, certainement. On en trouve aussi dans la classe politique en général ; les événements de ces dernières semaines, sur la colline parlementaire à Québec, en témoignent. Toutefois, une nouvelle génération de jeunes politiciens et militants autochtones est en train d'éclore. Celle-ci souhaite mettre la main à la pâte et améliorer la gouvernance. Ces jeunes savent, comme nombre de chercheurs, que c'est en renouant avec les valeurs fondamentales des sociétés autochtones que les communautés commenceront à guérir. Ce n'est pas de la nostalgie ; c'est un effet connu et documenté. C'est une nécessité. Comme plusieurs le soulignent, un certain nombre de communautés vont bien, même au Québec (nul besoin d'aller en Colombie-Britannique). Il a été démontré que les communautés qui s'en sortent le mieux sont celles qui ont été le moins exposées à la colonisation, qui ont pu garder leurs pratiques traditionnelles, leur culture et leur langue, qui bénéficient d'une certaine autonomie politique... Cette culture est donc la porte de salut, et non l'inverse. Qu'on se le dise! Cette lettre est cosignée par : Aurélie Arnaud, conférencière et consultante en communication ; Alana Boileau, coordonnatrice justice et sécurité publique chez Femmes autochtones du Québec ; Melissa Mollen Dupuis, co-initiatrice de Idle No More Québec ; Widia Larivière, co-initiatrice de Idle No More Québec ; Maïtée Labrecque-Saganash, jeune activiste crie pour les droits des Autochtones ; Emmanuelle Walter, journaliste et auteure de Sœurs volées. Source : http://quebec.huffingtonpost.ca/widia-lariviere/autochtones-premieres-nations-reponsedenise-bombardier-mode-vie-traditionnel_b_9741188.html Le Carrefour information n’est pas publié pendant l’été. La prochaine parution aura lieu en octobre 2016. Vous pouvez nous faire parvenir vos annonces à publier d’ici la fin du mois de septembre 2016. Merci! Louise Lacroix Nicole Piché Émilie Dubé Carrefour d’éducation à la solidarité internationale - Québec 365, boul. Charest Est Québec, G1K 3H3 [email protected] www.cesiq.org