Eau - Département de Saône-et
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Eau - Département de Saône-et
L E J O U R N A L D U C O N S E I L G É N É R A L n°5 • juin 2009 • www.selinfo.fr Saône-et-Loire Eau : payons le juste prix ! © milosluz - Fotolia.com Votre supplément culturel été dans ce journal www.selinfo.fr RN73 ENVIRONNEMENT Vers une consultation à l’automne p.4 ROULONS PROPRE p.6 librement 2 L’eau, c’est notre affaire d’épuration qui la traite. Elle est nettoyée, avant d’être rejetée dans le milieu naturel. Ces étapes, qui nécessitent des technologies sophistiquées, ont un coût qui apparaît sur votre facture et que vous payez. En plus de nombreuses installations, les services de gestion de l’eau, placés depuis 1992 sous la responsabilité des collectivités locales, demandent l’intervention d’un personnel important. Ces services, tout à la fois indispensables et coûteux, bénéficient d’un budget spécifique. Autrement dit, c’est l’usager qui finance l’eau. © DR Les collectivités locales, qui fournissent l’eau potable arrivant chez le consommateur, doivent veiller à la bonne qualité de l’eau. Elles assurent l’entretien et le renouvellement des réseaux. Mais cette charge nécessaire pèse sur les contribuables. Pendant des années, les grandes compagnies fermières se sont partagé notre territoire, ont encaissé des rentes qui aujourd’hui, devant la montée du prix de l’eau à la charge de l’usager et en période de baisse du pouvoir d’achat, apparaissent inacceptables. L ’eau est un bien précieux, sa distribution est un service à part entière. La facture a tendance à augmenter et pèse de plus en plus lourd sur le budget des ménages. Les tarifs pratiqués sont très différents d’une commune à l’autre et aggravent les inégalités territoriales. En Saône-et-Loire, le prix moyen de l’eau est passé de 14,5 francs le m3 en 1995 à 2,59 euros en 2001 pour atteindre 3,11 euros en 2007. Les disparités sont grandes d’une commune à l’autre. Si vous habitez à Savigny-enRevermont, vous n’aurez payé que 1,74 euros par m3 consommé en 2007, mais si vous vivez à RomanècheThorins, la facture se sera élevée à 4,74 euros par m3. Voilà le sens du grand chantier de l’eau que nous ouvrons en Saône-et-Loire. Qu’est-ce qui fait le prix de l’eau ? En partie, le circuit qu’elle emprunte. Avant qu’elle coule au robinet, il faut la prélever dans les nappes souterraines, puis la rendre potable. C’est alors qu’elle est envoyée dans le réseau de distribution. Une fois utilisée, elle est évacuée des habitations, puis acheminée vers une station Zoom sur Arnaud Montebourg, président du Conseil général, député de Saône-et-Loire Saône-et-Loire info L’agenda « l’aide aux aidants » p.5 expos p.12 © T.CHASSEPOUX > Pendant ce temps, l’état poursuit son désengagement des territoires, et a programmé pour 2011 la fin de la mission d’ingénierie publique qu’il assurait jusqu’alors auprès des syndicats des eaux qui fédèrent nos communes. C’est pourquoi le Conseil général de Saône-et-Loire a pris la décision de soutenir la restructuration des syndicats intercommunaux des eaux en leur donnant les moyens de leur autonomie et en les aidant à engager des bras de fer avec les compagnies des eaux. Par ce travail de regroupement, il s’agit bien évidemment d’éviter que le prix de l’eau du robinet augmente et, chaque fois que cela est possible, de le faire baisser. Il s’agit de servir l’usager que nous sommes tous. N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire • Directeur de la publication : Arnaud Montebourg • Rédaction en chef : Richard Llung • Conception & réalisation : Cités Plume • Impression : Maury Imprimeur • Tirage : 267 000 exemplaires • Distribution : La Poste • Dépôt légal : 2er trimestre 2009 - Saône-et-Loire info est disponible en version braille et en cassette audio ainsi que sur www.selinfo.fr. Les articles contenus dans la page Tribunes n’engagent pas la responsabilité du directeur de la publication. • ISSN : 1289-1584 3 actualités L’eau est une ressource rare dont la gestion doit être exemplaire et transparente. Avec neuf syndicats intercommunaux, le Conseil général créera prochainement une structure de mutualisation et d’étude sur la gestion de l’eau potable offrant aux collectivités une expertise publique indépendante. Vers une gestion de l’eau exemplaire, transparente et publique L es Saône-et-Loiriens paient-ils le juste prix de l’eau ? C’est la question que le Conseil général pose aujourd’hui. D’une part, l’eau est un bien commun qui ne peut pas s’apparenter à une marchandise ordinaire. D’autre part, en période de crise, les élus ont la volonté de défendre le pouvoir d’achat des ménages. C’est pourquoi le 26 juin pro- chain, ils voteront pour la création d’un syndicat mixte de mutualisation et d’étude, le Smidem, compétent en gestion d’eau potable. l’explique Bernard Lacombre, président du syndicat intercommunal des eaux de la basse Dheune (lire ci-dessous), de nombreuses obligations pèsent sur les syndicats intercommunaux de gestion de l’eau : la gestion du réseau des usines de traitement et la sécurité du dispositif de captage et d’acheminement de l’eau. Les besoins en conseils et en études sont donc réels et constants. Concrètement, que fera-t-il ? Ce Smidem aura notamment pour objectif de pallier le désengagement de l’État qui n’apportera bientôt plus d’assistance technique aux collectivités en charge de la gestion de l’eau potable. Comme Alimentation en eau potable Modes de gestion et gestionnaires ANOST SIVOM de CUSSY-EN-MORVAN SIVOM du TERNIN CURGY 1:544 542 SULLY EPINAC POURLANS SAINT-PRIX LA GRANDE-VERRIERE SIE COLLONGE, MORLET, SAISY et TINTRY AUTUN AUXY SIE COZANNE SIE BASSE DHEUNE SAINT-LEGER-SOUS-BEUVRAYSIE GOURGEOISE Mise à jour 27/05/09 BROYE MESVRES SIVOM ARROUX BRACONNE SIVOM du BRANDON LA CHAPELLE-SOUS-UCHON SAINT-SYMPHORIEN-DE-MARMAGNE SIE REGION de VERDUN-SUR-LE-DOUBS CHAGNY ANTULLY SIE BRESSE-NORD SIVOM du BRANDON SIE VALLE DE LA DHEUNE SIE NORD de CHALON BEAUVERNOIS CHALON-SUR-SAONE SIVOM de CHATENOY, LANS, OSLON initiatives gagnantes SIVOM de CHATENOY-LE-ROYAL, LUX, SAINT-REMY, SEVREY CHARMOY CUZY EPERVANS Synd Mixte GUYE et DHEUNE SIE CHARBONNAT MONTMORT SIE CHALON SUD-EST Synd Mixte SEILLETTE SAINT-LAURENT-D'ANDENAY SIE CHALON SUD-OUEST Com CREUSOT-MONTCEAU TOULON-SUR-ARROUX LE PULEY BISSY-SUR-FLEY SIE BORDS DE LOIRE SENNECEY-LE-GRAND Synd Mixte GUYE et DHEUNE SIE REGION de SENNECEY SAVIGNY-EN-REVERMONT SIE REGION LOUHANNAISE SAINT-GENGOUX-LE-NATIONAL BURNANDSERCY BOURBON-LANCY SIE GUYE GUEUGNON SAINT-HURUGE PALINGES LACROST SIE TOURNUGEOIS PRETY LE VILLARS SIE GROSNE et GUYE SIE BASSE-SEILLE CC canton de CUISEAUX SIE REGION de l'ARCONCE SIE BOURBINCE OUDRACHE DIGOIN LOURNAND PARAY-LE-MONIAL permis cette mutualisation, ni de discussions transparentes avec les sociétés pri- les différents secteurs du département, les disparités de prix peuvent aller de un à quatre. L’abondance plus ou moins importante de l’eau entre la Bresse et le Morvan n’explique pas l’ampleur des différences de coût. Structure indépendante, le Smidem interviendra pour peser dans la négociation avec les fermiers et promouvoir le retour à une gestion publique de l’eau chaque fois que ce sera plus favorable aux consommateurs. Il garantira ainsi l’intérêt général, c’est-à-dire celui de chacun des habitants. Réagir à cet article sur www.selinfo.fr SAINT-JEAN-DE-VAUX UCHON LA TAGNIERE LA MOTTE-SAINT-JEAN dépenses souvent lourdes. L’union faisant la force, le Smidem sera plus puissant pour négocier le coût de ces chantiers, donc pour faire des économies et agir directement sur le prix de l’eau. Son expertise fera de lui un interlocuteur privilégié pour discuter avec les sociétés privées, les amenant par le dialogue à réduire leurs marges dans l’intérêt des usagers. Car jusque-là, la pluralité des pratiques liées à la diversité des structures de gestion, n’a pas SAINT-LEGER-DU-BOIS ROUSSILLON-EN-MORVAN Par ailleurs, ces mises vées, ce qui ne facilite pas la aux normes entraînent négociation sur les prix prodes travaux, donc des posés aux particuliers. Entre CHAROLLES BERZE-LE-CHATEL LA CHAPELLE-DU-MONT-DE-FRANCE SOLOGNY SIE BRIONNAIS SIE BRIONNAIS SIE HAUT-MACONNAIS CLUNY MONTMELARD SIE NORD de MACON Mode de gestion SIE HAUTE-GROSNE MATOUR SIE MACON et ENVIRONS SIE PETITE GROSNE LYONNAISE Concession VEOLIA Affermage LA CLAYETTE Gestionnaire Régie, avec ou sans prestataire SAUR SDEI (Société de distributions d'eau intercommunales) SIE SOLOGNE-LIGERIENNE SIE MACONNAIS-BEAUJOLAIS SIE VALLEE DU SORNIN CHAUFFAILLES En France, les initiatives en faveur d’une renégociation des contrats d’affermage, comme le retour vers une gestion publique de l’eau se multiplient. Précurseur en la matière le Département des Landes privilégie le mode de gestion publique depuis 1995, en accordant notamment des subventions aux collectivités qui gèrent l’eau en régie. Le service de l’eau de la ville de Paris confié depuis 1985 à des opérateurs privés deviendra en 2010 une régie municipale. À Bordeaux, la communauté urbaine a récupéré en 2006 près de 230 millions d’euros de trop perçus depuis trente ans par la Lyonnaise des eaux. En Rhône-Alpes, celle de Lyon (Grand Lyon) a contraint ses délégataires, Suez et Veolia, à baisser le prix de l’eau de 16 %. Trois questions à Bernard Lacombre, président du syndicat intercommunal des eaux de la basse Dheune, maire de Saint-Loup Géanges Neuf syndicats intercommunaux ont manifesté leur intention de rejoindre le Smidem. Quels sont leurs besoins ? Bernard Lacombre : Compte tenu de l’évolution des normes sur l’eau, nous devons améliorer sa qualité en réalisant des travaux dans nos usines de traitement. Nous devons augmenter la cadence de renouvellement du réseau, terminer la mise en place des périmètres de protection des captages et assurer la sécurité en cas de pollution. Vous faites partie des neuf syndicats à vouloir adhérer au syndicat de mutualisation et d’études créé par le Conseil général. Quelle est votre motivation ? Auparavant nous bénéficiions de l’aide de techniciens et d’ingénieurs de la direction départementale de l’Agriculture pour préparer nos dossiers de consultation de marchés publics ou de subventions. Nous avons besoin de l’impartialité d’un service public pour conduire ces missions. Et vos intérêts ? En nous unissant, nous allons réduire le coût de nos N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire travaux. À la place d’une consultation par syndicat, nous aurons la possibilité de n’en faire qu’une et réaliserons ainsi des économies. Plus nous serons nombreux, plus nous serons puissants face aux fermiers pour renégocier nos contrats. actualités 4 RN73 : le Conseil général ne veut pas attendre le pire ! Marie Perraudin, maire de Damerey, donnera la parole à ses administrés à l’automne. Vous faites partie des maires qui réaliseront une consultation à l’automne prochain. Sur quels points ? Marie Perraudin : sur l’opportunité d’interdire la RN73 aux poids lourds transportant des marchandises de plus de 7,5 tonnes. Cette interdiction ne visera pas la desserte locale mais plutôt le transit international, ce qui permettrait d’alléger le trafic de moitié. Route nationale passée route d’intérêt local, la RN73 n’a pas à supporter le trafic international. Entre 1985 et 2007, le trafic poids lourds sur la RN73 a augmenté d e 18 4 % . Q u e l l e s conséquences cela at-il au quotidien ? Étroite, la voie qui traverse le bourg n’est pas conçue pour Le Livre noir de la RCEA À la rentrée, s’ouvrira le débat sur la Route Centre Europe Atlantique. À cette occasion, le Conseil général lance un pavé dans la mare en publiant en juin son Livre noir. L Le livre noir du Conseil général est téléchargeable sur www.cg71.fr © DR a privatisation de la RCEA ? Les Saôneet-Loiriens seront les premiers à en faire les frais ! Effectivement, la décision de l’État aura des conséquences à l’échelle du département. Quels seront les coûts pour la collectivité ? Quels seront les délais d’achèvement des travaux et les conséquences sociales, humaines et financières de la mise en place des péages ? Le Livre noir du Conseil général donne les clés pour comprendre les enjeux de cette privatisation. Venez assister au débat public entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Nesme organisé par France 3 le 18 juin à 20h30 au Cap de Paray-le-Monial. accueillir 2 200 camions par jour. École, maisons et commerces sont construits à ras de la chaussée et supportent les nuisances sonores et la concentration de pollution. Tous les jours, des rétroviseurs sont arrachés et le mobilier urbain abîmé. Avec les vibrations, le bâti est lui aussi sans cesse détérioré. Un budget communal important a déjà été attribué à cette route lors de sa requalification et les dommages permanents occasionnés dans la traversée du bourg sont également à charge des collectivités territoriales à savoir le Conseil général et les communes. En 2008, on ne dénombre pas moins de 120 accidents, sans dommages corporels, sur cette route. Réduire son trafic permettrait peut-être d’éviter le pire ? engendre pour eux un surcoût, faible, au regard de la sécurité des habitants ! ze morts. Des camions sont entrés dans des maisons, d’autres ont perdu leur chargement sur la route, de nombreuses désincarcérations ont été nécessaires et la route a été coupée à la circulation durant des heures. Au contraire, la majorité récupérerait la clientèle qui n’ose pas s’arrêter soit parce qu’elle est suivie par un poids lourd, soit parce qu’elle n’ose pas traverser la route. Quant aux commerces dont le manque à gagner serait avéré, le Conseil général s’est engagé à les indemniser. Réagir à cet article sur www.selinfo.fr Réduire ce transit ne risque-t-il pas de porter préjudice aux commerçants qui se situent sur Depuis 1950, la route a fait dou- cet axe ? Les poids lourds ont-ils une autre solution que de passer par la RN73 ? Bien sûr ! Ils peuvent passer par l’A36 ou l’A6. Certes, cela La Poste : les élus départementaux toujours mobilisés Face au désengagement de la Poste, le Conseil général poursuit son combat pour le maintien d’un service public de qualité dans les campagnes. D ans un récent courrier qu’il a adressé aux maires des communes menacées par la transformation de leur bureau de poste en agence postale communale ou en relais de poste, le président du Conseil général, Arnaud Montebourg, leur renouvelle son soutien. Il leur rappelle qu’ils ont leur mot à dire lorsque leur bureau de poste est menacé de fermeture. La commission départementale de présence postale territoriale (CPDPPT) sert justement à faire entendre leur voix. Elle étudie chaque cas de transformation de bureau de poste en point relais ou agence postale. Elle fait remonter également les avis des conseils municipaux à la direction de la Poste. Le Conseil général défend le service public dans ses villages. Une mobilisation en forme de bras de fer ! Erratum Sur le seul territoire du CharolaisBrionnais, vingtet-un bureaux seraient menacés de fermeture. N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire © T. chassepoux © T. chassepoux Pour ou contre l’interdiction des poids lourds sur la RN 73 ? Tel est le débat qui anime habitants, commerçants et syndicats de transports. Avec les 2 200 camions qui passent quotidiennement sur cet axe, insécurité, nuisances sonores et pollution sont le lot quotidien des riverains. C’est pourquoi, Arnaud Montebourg et les maires des communes traversées par cette route envisagent l’organisation, le 3 octobre prochain, d’une consultation. Explications avec Marie Perraudin, maire de Damerey. Pour les ressortissants MSA souhaitant savoir s’ils peuvent bénéficier du RSA : se renseigner au 03 85 39 51 41 et non pas au 03 85 39 41 41 comme annoncé dans le n° d’avril. Retrouvez les adresses des plateformes RSA du département dans les brèves des pages locales. 5 les gens Dépendance : Durant la période où il s’est occupé de sa femme atteinte de la maladie d’Alzheimer, Jean Dubois a bénéficié du dispositif « d’aide aux aidants ». Le guichet unique de Tournus l’oriente alors dans ses démarches. Une fois par mois, dans un groupe d’échange, il partage son expérience avec d’autres personnes vivant la même situation et bénéficie des conseils du corps médical intervenant. Avec un agent du Citevam*, il aménage sa maison et l’adapte au mieux Le cas de la famille Du- de souffler un peu. Moins Enfin, le Conseil général bois n’est pas isolé. L’an pourvu en hébergement renouvelle cette année son Avec ses 139 places, la Saône-et-Loire est relativement bien dotée pour ce type de structures qui permettent aux familles temporaire, le territoire offre néanmoins une vingtaine de places notamment au sein d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Comme Jean Dubois, chaque « aidant » peut se rendre au guichet unique dont il dépend et soutien aux actions innovantes en faveur des personnes âgées et l’amplifie par un appel à candidatures pour encourager les actions de soutien aux aidants. Réagir à cet article sur www.selinfo.fr * Centre d’interventions techniques pour la vie autonome bénéficier de tous les renseignements nécessaires à l’accompagnement de son Témoignage . CH ©T proche, des listes d’établissements aux aides financières en pasvice-présidente du Conseil général chargée des personnes âgées sant par des conseils pratiques. À noter Nous souhaitons développer encore davantage les lieux de répit en accueil de jour ainsi que les accueils temporaires que les guichets unien établissement. Par ailleurs, nous réfléchissons à d’autres ques de Louhans, formes innovantes d’accompagnement pour les familles, Tournus et Autun, comme la venue d’aide à domicile qualifiée pour des gardes organisent des réude nuit. Bien sûr, nous ne remplacerons jamais les familles, nions mensuelles mais en menant une action conjointe avec les associade soutien psychotions et les fédérations d’aide à domicile, le service logique et dispensent public a son rôle à jouer. L’engagement du Département est fort mais sans la solidarité des formations. Pour Evelyne Couillerot « nationale, nos actions resteront insuffisantes ». Propriétaire aujourd’hui, bailleur social demain Le Conseil général compte sur l’offre immobilière privée pour créer des logements sociaux. Lorsque l’on cumule Depuis juin 2008, les proprié- convention a d’ailleurs été si- cière pour réaliser les travaux difficultés financières et taires sont encouragés à ré- gnée en ce sens entre l’État, et d’une déduction fiscale. En personnelles, trouver un logement tient parfois du parcours du combattant ! C’est pourquoi le Conseil général aide les plus démunis à trouver un toit décent. Pour ce faire, il mise notamment sur l’optimisation de l’offre locative privée. habiliter leurs biens immobiliers et à créer des logements à loyer modéré. L’initiative, inscrite dans le plan départemental d’actions pour le logement des personnes défavorisées, permet d’augmenter l’offre locative sur le territoire. Une le Département, l’Agence nationale de l’habitat et la Communauté d’agglomération de Chalon Val de Bourgogne. Pour les propriétaires, l’initiative est positive à tous points de vue : ils disposent d’une aide finan- X dernier, en Saône-et-Loire, on estimait à 10 200, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Comme Berthe Dubois, les deux tiers vivent chez elles et c’est bien souvent leur conjoint ou encore l’entourage qui constitue la première forme d’aide à leur maintien à domicile. C’est pourquoi le Département leur apporte un soutien adapté à leur situation. L’hôpital Belnay dans lequel Jean Dubois accompagnait sa femme fait partie des treize accueils de jour répartis dans le département. Elle aimait s’y rendre car elle pouvait participer à des ateliers qui l’aidaient à stimuler sa mémoire. SE PO U en fonction de l’évolution de l’état de santé de sa femme. Les mois passent et la maladie gagne du terrain. Jean Dubois ne peut plus laisser sa femme sans surveillance. Pour autant, il doit continuer d’assumer le quotidien de la maison. Aussi, fait-il appel aux services d’une auxiliaire de vie pour effectuer sa toilette puis l’emmène plusieurs heures par semaine à l’accueil de jour de l’Ehpad. Il peut ainsi assurer l’intendance de la maison et se reposer un peu. Aurait-il pu gérer cette épreuve sans ces soutiens ? « Certainement pas » confie-t-il. Depuis la mort de sa femme, Jean Dubois continue d’assister aux réunions du guichet unique de Tournus. Il se sert de son expérience pour venir en aide aux autres et soutient par ailleurs l’association Alzheimer 71. Au recensement de 2007, la Saône-et-Loire comptait environ 60 000 personnes de plus de 75 ans. AS C ’est lors d’une opération bénigne, il y a six ans, que les médecins diagnostiquent chez Berthe Dubois la maladie d’Alzheimer. Elle est rapidement prise en charge et suivie par un neurologue, mais son état se dégrade. À quatre-vingts ans, encore alerte et solide psychologiquement, Jean Dubois choisit d’accompagner son épouse dans cette épreuve et de s’en occuper à leur domicile. © T. chassepoux les proches ont besoin de soutien et de moments de répit s’engageant à louer leur bien pour neuf ans à des familles en difficulté, ils réalisent aussi un acte de solidarité. D’ici à 2011, seize opérations de ce type pourront être conduites chaque année sur l’ensemble du département. N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Où se renseigner ? Direction de l’Insertion et de la Politique sociale, service logement social. Espace Duhesme - 18, rue de Flacé, 71026 Mâcon cedex 9. Tél. 03 85 39 56 28 Mél : [email protected] 6 nous la planète Rouler propre, rouler électrique Le Département souhaite réduire ses rejets de CO2 en recourant à des véhicules électriques. D iminuer de 20% les rejets de CO 2 d’ici à 2012 est l’un des objectifs du Grenelle de l’environnement. Soucieux de participer activement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Conseil général lance un appel d’offres européen afin de louer des véhicules électriques pour son parc automobile. Pour le Département, cette démarche expérimentale est une main tendue vers les constructeurs , qui les incitera peut-être à accélérer le passage à l’électrique et proposer de nouveaux modèles dans les années à venir. Le Conseil général qui dispose actuellement d’une flotte de 215 voitures à énergie fossile souhaite, pour commencer, en intégrer vingt-cinq électriques afin de les affecter à ses agents qui effectuent des trajets en ville. Pour un véhicule parcourant en moyenne 20 000 km par an, l’économie de CO 2 sera alors de 2,3 tonnes, soit pour v i n g t c i n q v é h i c u l e s , 5,4% des rejets du parc tout entier. En 2008, le parc auto du Conseil général a consommé 931 253 litres de carburant. Quelques chiffres Une voiture moyenne, hybride ou diesel, émet entre 110 et 140 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre. Une maison de la nature sur le domaine de Montmain Le site de Montmain s’enrichira d’un lieu dédié au milieu forestier. Site exceptionnel de plus de 270 hectares, la forêt de Montmain est depuis décembre 2003 propriété de la ville d’Autun, de l’association Autun Morvan Écologie et du conservatoire des sites naturels bourguignons. Ce domaine accueille un riche patrimoine culturel (une villa et un aqueduc galloromains ainsi qu’une ferme morvandelle), il abrite la ré- serve d’eau potable de la ville et est en partie classé en zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique (Znieff). C’est pourquoi ces trois partenaires, soutenus entre autres par le Conseil général, ont décidé de mettre en place une gestion durable de la forêt. Afin de préserver l’écosystème par exemple, les coupes à blanc sont évitées et la plantation de chênes, de hêtres et autres feuillus est préférée à celle de résineux, comme les douglas, qui nuisent à sa biodiversité. Le site est également protégé de toute exploitation industrielle. Prochainement, la ferme morvandelle du domaine sera réhabilitée par Autun Morvan Insertion. Elle sera transformée en un lieu dédié à la forêt et au développement durable. Cette maison de la nature pourra également héberger des classes vertes, des chercheurs voire des artistes ou tout simplement des randonneurs qui pourront y trouver un lieu de halte idéal. N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Un véhicule électrique descend à 57g/km si l’électricité est fournie par une centrale à gaz et à un seuil proche de zéro pour les énergies renouvelables. Rapporteur Écolo Un petit questionnaire... Afin de préserver la biodiversité de son territoire, le Conseil général acquiert des espaces naturels sensibles (ENS), dans le but de les gérer, les protéger et les valoriser. Il a récemment confirmé cet engagement en achetant il y a quelques semaines le Grand étang de Pontoux. En partenariat avec l’association Alterre Bourgogne qui a pour mission de mobiliser les Bourguignons autour des enjeux environnementaux, le Département souhaiterait recueillir votre avis sur les enjeux de la préservation de ces sites remarquables. Pour ce faire, répondez à quelques questions sur www.cg71.fr ! 7 les cantons B R E SS E Mervans — Saint-Germain-du-Bois — Serley Promenons-nous sur les sentiers de la Bresse Avec l’aide du Conseil général, les communes de Mervans, Saint-Germain-du-Bois et Serley se sont associées pour mettre en place de nouveaux circuits de randonnée. Pour toute information sur ces balades, prenez contact avec les mairies de Serley, Saint-Germain-duBois et Mervans. La carte des itinéraires est gratuite. R epérables par le logo « Balades Vertes », les randonnées pédestres se multiplient dans le département. Ces circuits balisés offrent aux promeneurs le loisir de découvrir les richesses paysagères et patrimoniales de nos territoires. Idéaux pour la traditionnelle sortie dominicale, ces parcours accessibles à pied ou à VTT font le bonheur des familles. De 4,5 à 17 kilomètres — 18 km pour la boucle intercommunale — ces excursions vont de la simple marche digestive à la journée entière de randonnée. Le départ pour la balade de Mervans se fait à partir du parking du champ de foire, à l’entrée du village. En suivant cet itinéraire, vous découvrirez les nombreux étangs et cours d’eau de la région. Ne manquez pas de faire une pause au clocher Tors… ses tuiles vernissées du XVe siècle et sa forme hélicoïdale en font une curiosité qui vaut le détour ! Si vous préférez vous balader de ferme en ferme et traverser de magnifiques villages fleuris, suivez alors le trajet qui part du parking de l’église de Serley, dans le bourg. Sinon, pourquoi ne pas tenter la promenade au départ du parking principal de la mairie de Saint-Germain-du-Bois ? Chemin faisant, vous contemplerez l’architecture typique des bâtisses agricoles, passerez devant plus d’une quinzaine d’étangs peuplés d’une faune et d’une flore riches et l’élevage de la volaille de Bresse n’aura plus aucun secret pour vous ! Si vous souhaitez connaître d’autres circuits « Balade Vertes » sur le département consultez le site Internet http://www.bourgogne-du-sud.com ou composez le 03 85 21 02 20. Proposez un article sur www.selinfo.fr La Chapelle Naude Les puces de la Grange rouge sont de retour Très prisées, les puces de la Grange sont un rendez-vous estival incontournable, tant pour les chineurs que pour les promeneurs du dimanche. Populaire, la manifestation attire de plus en plus de visiteurs. Créé en 1981, ce marché aux puces avait alors pour but de générer des fonds pour la restauration des bâtiments de la Grange rouge. S’il accueillait alors 200 visiteurs et une douzaine d’exposants, il attire aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de personnes ! Cette année, les puces auront lieu les 5 juillet, 2 août, et 6 septembre de 5 heures du matin à 18 heures. De stands variés en exposants multiples, rouge Cuisery Louhans : accueil permanent et sur rendez-vous du lundi au vendredi à l’antenne Caf, 32, rue du capitaine Vic – Tél.03 85 74 56 05. Pierre-de-Bresse : accueil temporaire uniquement sur rendez-vous, tous les vendredis de 9h à 11h30, maison Andrée-Berry, rue des potiers. Timbres_ Les amis de Châteaurenaud organisent les 20 et 21 juin une exposition philatélique sur le thème : Les oiseaux du monde à Louhans. Pour l’occasion, le club ornithologique mâconnais tiendra un stand. Entrée gratuite - salle de la Grenette à Louhans. Tél.03 85 29 20 45. Deuche_ Avis aux nostalgiques ! Pour leur 3e rencontre des Pattes de Bresse, le club de passionnés de 2CV, Ami-Deuche-Chalonnais, espère rassembler une centaine de participants deuchistes à leur manifestation et attirer quelques milliers de visiteurs lors de leur exposition dominicale. Du 27 au 28 juin à Simandre Renseignements : 06 13 63 14 56. Théâtre_ Face à l’augmentation galopante de la population mondiale, un conférencier et son assistante cherchent des solutions. Modestes propositions, mis en scène par Agnès Larroque est un spectacle drôle et grave à la fois. Salle des fêtes de Sagy – le 18 juin à 20h30. Mervans vous apprécierez aussi de vous restaurer à la buvette. Et suivez le conseil du Père Labruyère, exposant habitué de l’événement, « au royaume des puces, ne pas négocier est un sacrilège suprême » ! Tarifs visiteurs : 2,50 € le matin/ 1,50 € à partir de midi/ gratuit pour les moins de 16 ans. La Grange rouge 71 500 La Chapelle Naude (à 5 kms de Louhans). Le village du livre fête ses dix ans Quatrième en France, neuvième en Europe, le village du livre de Cuisery a, depuis dix ans, gagné en notoriété. Plateformes RSA_ Sous l’impulsion du conseiller général du canton, Paul Perrault, et du maire de l’époque, Michel Faivre, qui souhaitaient dynamiser la grande rue, bouquinistes et artisans du livre ont investi progressivement les locaux vacants. Aujourd’hui le village est largement connu pour le savoirfaire des relieurs et des imprimeurs qui s’y sont installés. On y vient pour rencontrer des éditeurs, flâner dans les librairies, dégoter un opuscule inédit, mais aussi participer aux débats littéraires, assister aux spectacles et découvrir les expositions qui animent régulièrement le village. Pour fêter ses dix ans, l’association le village du livre de Cuisery a préparé une semaine entière d’animations variées du 5 au 12 juillet. Retrouvez l’essentiel du programme de la manifestation dans le supplément Culture en tête joint au Selinfo et/ou sur http://cuisery.livre.free.fr N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Quand le cirque rencontre la musique Lorsque le cirque décalé se mêle à la cela donne un événement détonant à voir en famille. Les Acrostiches à contretemps, est un spectacle mené tambour battant par la compagnie du même nom. Il présente la rencontre d’un trio clownesque, composé de Jack, Dimitri et Dangelo, avec un musicien percussionniste, Octave. Leur but ? Atteindre l’accord parfait bien sûr et que portées musicales et acrobatiques ne fassent plus qu’une ! Vendredi 19 juin, 20h30 au gymnase de Mervans. Durée : 1h15. musique exaltée, les cantons 8 C H AL O NNAIS Saint-Marcel Plateformes RSA_ Es’passerelle : une voie vers l’insertion Chalon-sur-Saône : accueil permanent et sur rendezvous du lundi au vendredi 13, rue Romain-Rolland. Tél. 03 85 41 25 88. Pour redonner confiance en soi aux personnes en difficulté, le Centre communal d’action sociale de Saint-Marcel organise un espace de redynamisation qui valorise leur capacité à réaliser des démarches d’insertion. Le peintre Éric Bari et le sculpteur Michel Serraz sont les invités d’honneur de l’exposition L’art au Château de Rully à laquelle participent treize autres artistes talentueux. Le vernissage aura lieu en leur présence le 26 juin à partir de 18 h. Tél. 03 85 48 83 19. d’échanges, d’animation et d’intervention de professionnels, les participants retrouvent peu à peu l’estime de soi en effectuant des gestes simples. En s’appuyant sur le parrainage, l’espace permet également aux participants de se responsabiliser et de reprendre confiance en eux et en l’autre. De la santé à l’élaboration d’un budget, les thèmes des ateliers sont variés et toujours transférables à leur quotidien. Ceux consacrés à la communication permettent de s’initier à Internet, mais aussi d’exprimer sa créativité par la peinture, le théâtre, l’écriture ou encore la radio. Grâce à ces activités, certains bloca- Châtenoy-le-Royal Chalon-sur-Saône ges cèdent, comme la peur de prendre la parole en public par exemple, et permettent aux participants de trouver en eux-mêmes les ressources nécessaires pour reprendre leur vie en main. En 2008, Es’passerelle a accueilli cent vingt personnes. Nombreux sont les participants qui ont connu une évolution positive. Es’passerelle, ancienne gare du Tacot (zone d’activité des gares) 5, rue Denis-Papin - 71380 Saint-Marcel - Tél. 03 85 96 31 65 ou 06 23 17 55 80. http://espasserelle.over-blog.fr/ Proposez un article sur www.selinfo.fr Concours_ Cette année, le concours de peintres organisé par le conseil municipal de Champforgueil fête ses dix ans. Pour l’occasion, plusieurs animations sont organisées le 21 juin. Les peintres amateurs sont invités à s’inscrire aux deux concours traditionnels : aquarelle et technique libre. Par ailleurs, entre 9h et 17h, les promeneurs du parc municipal auront le loisir de découvrir une exposition d’art pictural. Enfin, tous pourront laisser libre cours à leur imagination sur une fresque murale car une surface de 18 m2 sera mise à leur disposition sur le mur extérieur de la salle Pierre-Châtelet. Tous à vos pinceaux ! Renseignements et inscriptions : 03 85 41 41 02. Un spectacle Nos collégiens pour grandir découvrent le 7e art Quand on habite à la campagne, la première salle de cinéma se trouve parfois à plusieurs kilomètres. Lorsqu’on est jeune et non véhiculé, s’y rendre n’est pas chose simple. Pour remédier à cela et afin que tous les établissements scolaires, y compris ceux situés en zone rurale, participent à l’opération « collège au cinéma », le Conseil général a décidé de financer la moitié du prix du transport en plus du ticket d’entrée. Cette année, ce sont donc 6 771 élèves de quarante-huit collèges du département qui fréquenteront les salles obscures. La programmation se veut alléchante ! Durant l’année, les 6e et 5e des collèges participants auront le loisir de voir Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki, Kes de Ken Loach et Le bal des vampires de Roman Polanski, tandis que les 4e et 3e découvriront O’Brother des frères Coen, Mon ami Machuca d’Andres Wood et Persepolis de Marjane Astrapi. Si l’opération « collège au cinéma » représente pour les plus jeunes une porte d’entrée vers le cinéma d’auteur, elle est aussi à l’origine d’une réflexion pédagogique entre élèves et professeurs. N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Balades Vertes_ © P. Losevsky - Fotolia.com Le 4 juillet, le Centre communal d’action sociale de Châtenoy-le-Royal invite les enfants nés en 2006 ainsi que leurs parents à découvrir Marche, le spectacle de la compagnie du Brouillard. Cette expérience, menée avec le soutien de la conseillère générale du canton, Nathalie Leblanc, a pour but de préparer l’enfant à sa première rentrée des classes par l’éveil culturel. Elle vise aussi à l’inscrire dans la collectivité et lui montrer les échanges possibles entre ses parents et les professionnels de l’éducation. Parcours sensoriel, représentation et espace lecture, le spectacle se divise en trois temps autour d’un thème : grandir. Il vient compléter les différentes actions menées tout au long de l’année par le service Petite enfance de la ville. © djembejambo - Fotolia.com u moyen d’ateliers et d’activités diverses, Es’passerelle propose aux personnes en difficulté de retrouver une vie sociale mais surtout de reprendre confiance en elles et en leur capacité d’entreprendre. Mis en place par le Centre communal d’action sociale de Saint-Marcel et soutenu par le Conseil général, Es’passerelle est un lieu permanent d’accueil et d’écoute pour les bénéficiaires du RMI-RSA et les personnes en difficulté. Ouvert six demi-journées par semaine, cet espace propose trois types d’ateliers : la revalorisation personnelle, la vie quotidienne et la communication. Au cours de ces temps © F. Chevalier A « Vu de ma fenêtre » est le nom de l’atelier photo, mis en place début 2009. Il est rattaché à l’atelier citoyenneté. Son objectif est d’entamer une réflexion autour du lieu de vie — ici aux Prés Saint-Jean à Chalon-sur-Saône — afin de le faire évoluer. Art_ Sur un parcours de 1,8 km, venez découvrir le sentier thématique de MontceauxRagny, riche d’une faune et d’une flore préservées. Le long du parcours, des tables d’interprétation vous instruiront sur les haies, les oiseaux, les insectes, la géologie du lieu, les orchidées et le paysage. Randonnée pédestre uniquement. Pour en savoir plus : www.bourgogne-du-sud.com ou 03 85 21 02 20. 9 les cantons A U T U N O IS M O R V AN Anost Paroles de Saône-et-Loiriens Une lecture à la maison du patrimoine oral retrace les échanges entre les habitants d’Anost et l’écrivain Patrick Grégoire. L a ruralité, l’environnement, l’avenir… sont autant de thèmes qui inspirent le travail de l’écrivain Patrick Grégoire. En février dernier, l’auteur de Ceux qui sont là, ceux qui sont d’là a évoqué ces Autun sujets avec des Anostiens. Il a enregistré une cinquantaine d’heures d’interview au cours desquelles les habitants ont parlé sans détour de leur territoire, leur rapport au passé, leur façon de vivre le présent et les doutes liés à l’avenir. Quand on lui demande d’expliquer sa démarche, Patrick Grégoire parle de dialogue, de richesse et d’échanges : « c’est l’humain qui m’intéresse, avec tout le respect que je dois aux gens qui m’ont confié leur parole ». Les réponses qu’il a récoltées lui ont permis d’écrire des textes, beaux et sensibles. Qu’ils se présentent sous la forme de dialogues ou de mini saynètes, tous brossent avec justesse et émotion le portrait de ces hommes et ces femmes qui font la Saône-et-Loire. Pour parler de ce projet et restituer oralement ces textes, Patrick Grégoire donne rendez-vous aux habitants d’Anost à la maison du patrimoine oral le 11 juin prochain à 20 h 30. Renseignements au 03 85 82 77 00 Proposez un article sur www.selinfo.fr Si Autun m’était conté Augustodunum : c’est sous ce nom – la ville d’Auguste – que Romains et chrétiens connaissaient la ville d’Autun au Ier siècle. Certains vestiges témoignent aujourd’hui du passé prospère de la ville où commerçants, artistes et intellectuels diffusaient l’influence romaine. Emile Thévenot (1904 – 1966), professeur agrégé de l’université est surnommé « l’archéologue des Gaules ». Tombé sous le charme de cette ville d’art et d’histoire où il a vécu en 1928 et 1929, il y a effectué de nombreuses recherches. Il est notamment l’auteur d’un ouvrage intitulé Autun, cité romaine et chrétienne, paru en 1932 et récemment réédité par la maison d’édition Le livre d’histoire. Renseignements sur www.histo.com Permanence RSA_ La plateforme RSA – revenu solidarité active – vous accueille à Autun à la permanence du lundi au vendredi, au 36 rue Charles-de-Gaulle et sur rendez-vous. Les plateformes d’Épinac et Étang-surArroux reçoivent uniquement sur rendez-vous. Renseignements au 03 85 86 69 31. Balade_ Envie de nature ? Enfilez vos chaussures de randonnée et rendez-vous sur l’un des dix circuits mis en place par les communautés de commune du département que soutient le Conseil général. Les itinéraires – de 2,5 km à 24 km – sont signés et balisés. L’occasion de voir du paysage et de découvrir le patrimoine local. Renseignements : www. bourgogne-du-sud.com L E C R E U S O T M O NT C H ANIN M O NT C E A U - L E S - M IN E S Bassin minier – Montceau-les-Mines – Saint-Vallier En finir avec la discrimination à l’école ! Un spectacle tourne dans des établissements scolaires du bassin minier pour sensibiliser les jeunes à la tolérance. E lle est moche : les yeux écartés, le nez en patate et les cheveux en bataille. Elle, c’est Marie-Mochette, le personnage de la compagnie Rosa Roberta. Son histoire est celle d’une princesse en quête d’amour. Le prince qu’elle convoite n’est pas très charmant. Il est même bouffi d’orgueil et de mépris. Vont-ils arriver à s’accepter ? Vont-ils s’aimer malgré leurs défauts ? La question s’adresse aux jeunes de 3 à 13 ans. Le conte musical circule actuellement dans les écoles primaires du département ainsi que dans trois collèges et un lycée. Il s’inscrit dans un programme d’actions lancé par le Conseil général, la Région et la Caf pour prévenir la discrimination à l’école, un sujet tabou chez les adolescents. Jusqu’en décembre 2009, des ateliers d’expression, des conférences et la création d’un café philo faciliteront ainsi les échanges. Les jeunes victimes de discrimination y trouveront le soutien de professionnels et des aides concrètes. Également concernés, les parents sont invités à participer à des réunions d’information sur le thème. Creusot Verslamaison de retraite de demain La Saint-Henri a été comafin de préserver l’autonomie et l’intimité des personnes âgées. Les chambres sont désormais des studios de 30 m2 que les résidants peuvent aménager à leur guise : meubles, décoration personnelle… Ils peuvent y recevoir famille et proches. Ceux qui le souhaitent peuvent aussi vivre avec leur animal de compagnie. Côté pratique, les logements sont conçus pour répondre à l’état de santé et au niveau de dépendance des locataires. Si la présence médicale rassure les résidants, les nombreux services et animations – coiffeur, pédicure, esthéticienne – p e r mettent de rompre l’isolement. résidence plètement repensée N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Permanence RSA_ La plateforme RSA – revenu solidarité active – accueille les Creusotins à la permanence du lundi au vendredi, de 8 heures à 16 h 30 au 12 rue Edouard-Vaillant et sur rendez-vous. Renseignements au 03 85 56 06 34. À Montceau-les-Mines, rendezvous aux mêmes horaires au 1, rue Saint-Exupéry. Renseignements au 03 85 68 40 19. 10 M Â C O NNAIS C L U N i S O IS Mâcon Recyclage des déchets : un collège donne l’exemple C’est une première en France : le collège Saint-Exupéry transforme les restes de cantine en compost. Un procédé qui tient lieu d’exemple ! A vec trois tonnes de déchets alimentaires traités depuis son installation en novembre 2008, le composteur du collège Saint-Exupéry permet de réduire de 90% la production de déchets du restaurant scolaire. Un chiffre qui ne laisse pas de marbre les représentants des départements du Jura, du Doubs et de l’Ardèche. Lors de leur visite en mai dernier, ils se sont dits intéressés par cette initiative à la fois pédagogique et respectueuse de l’environnement. Financée par le Conseil général de Saône-et-Loire et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’installation comporte bien des avantages. Le principal Yvan Ketchedji et les pro- Depuis mars 2009, un mètre cube de compost est sorti du composteur fesseurs y voient une bonne mise en pratique de l’écocitoyenneté. Les services de restauration et d’entretien ont parfaitement joué le jeu et le compost fabriqué nourrit les plates-bandes et massifs du collège. Quant aux collégiens, ils donnent l’exemple ! À la fin du repas, ils séparent les déchets dits fermentiscibles, c’est-à-dire qui peuvent aller au compost, de ceux non recyclables. Un agent se charge de vérifier régulièrement la température, l’humidité et la bonne décomposition des déchets. Ensuite, la nature fait le reste ! Proposez un article sur www.selinfo.fr Permanence RSA_ Rendez-vous du lundi au vendredi à la plateforme RSA de Mâcon, au Conseil général espace Duhesme 18 rue de Flacé. Deux plateformes vous accueillent également à Tournus et Cluny, uniquement sur rendez-vous. Renseignements au 03 85 39 56 66. Festival_ Concerts gratuits, spectacles pour enfants, dégustations de vin, cinéma en plein air… Du 21 mai au 20 septembre, le domaine de Champgrenon à Charnay-lès-Mâcon vous invite à profiter pleinement de l’été avec deux festivals : Côté scène et Côté terroir. Renseignements sur www.charnay.com Mâconnais — Tournugeois Classe verte_ Sur les sentiers de la mémoire Ils et ces femmes de l’ombre. Une vingtaine de lieux associés à des événements de la guerre sont ainsi expliqués. Une marche a été organisée le 14 juin dernier pour inaugurer le projet en présence d’un représentant du Conseil général. Puis, l’association des Amis de la résistance a invité randonneurs et férus d’histoire à s’approprier les lieux. Renseignements au 03 85 21 02 20. racontent l’histoire des résis- Saône-et-Loire pendant la deuxième guerre mondiale. Les sentiers de la mémoire en Mâconnais-Tournugeois – situés sur les parcours des Balades Vertes, promues par le Département – retracent, grâce à des bornes informatives et un livret gratuit disponible au Comité départemental du tourisme, l’itinéraire de ces hommes tants de la Cormatin Les Poilus ont leur musée Montagny-sur-Grosne Largement utilisé dans l’agriculture, le cheval de trait rend aussi de grands services en forêt, dans les chantiers de débardage. En appoint du tracteur, il peut transporter des troncs d’arbres dans des zones escarpées et peu accessibles aux machines. Technique respectueuse de l’environnement et des sols, la traction animale est portée entre autres par l’association France Trait qui organise depuis 2004 un concours international de débardage à cheval dont la cinquième édition se tiendra à Montagny-surGrosne. Amateurs et professionnels s’affronteront dans des conditions réelles de débardage, avec différentes races de chevaux, au cœur de la forêt. © j.philipp - Fotolia.com Un concours de débardage avec chevaux de trait En plus de la compétition, l’association organise une table ronde sur cette technique ancestrale qui bénéficie des progrès technologiques, le vendredi 19 juin, à la Galerie européenne de la forêt et du bois à Dompierre-lès-Ormes, à 7 km de Montagny-sur-Grosne. Concours international de débardage. Vendredi 19 et samedi 20 juin. Démonstrations, concours et table ronde. Renseignements au 03 80 67 65 52. Briquets, bijoux, cadres, broderies… Les objets du musée du Poilu montrent la Grande Guerre sous l’angle des tranchées. Entre deux combats, les soldats y fabriquaient bibelots et instruments avec les moyens du bord, pour s’occuper. Rassemblés patiemment par un collectionneur, ces objets qui témoignent du quotidien de la guerre de 1418, sont exposés depuis 2008 au musée du Poilu de Cormatin. En complément de l’exposition permanente, des représentations théâtrales sont organisées tout l’été. Dix comédiens-chanteurs de la troupe du Passavent décriront la vie du front dans L’escouade, un spectacle inspiré de la pièce L’homme éclaté. Musée du Poilu, Le Bois dernier, Cormatin. Tél. 03 85 50 16 00. L’Escouade, représentations les 3, 8, 17, 18 et 24 juillet et les 21, 22, 28 et 29 août. N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Le Pep71, les pupilles de l’enseignement public en Saôneet-Loire, proposent des idées de sorties ludiques et pédagogiques pour écoliers et collégiens. Que diriez-vous d’une visite découverte de l’abbaye de Cluny, d’une escapade dans les écuries du haras national ou d’une balade à vélo ? Renseignements au 03 85 39 28 45. Randonnée_ Bitume ou sentier ? C’est au choix ! Le 12 juillet, à l’occasion de la deuxième édition de la manifestation Entre monts et merveilles, les coureurs pourront se donner à fond sur deux itinéraires, 20 km sur route et 26 km en pleine nature, de Charnay-lès-Mâcon à Cluny. Inscriptions sur http://pointup.free.fr/course. htm ou au 06 13 97 71 20. Rideau !_ La Jurassienne de réparation raconte la vie d’un petit garage ambulant, avec le père, Camille Goydadin, le fils Claude, plus jeune, les mécanos Ali et Nicolas et le vieux Peugeot J9... Spectacle en plein air, sur la place du Champ de foire à Tramayes, le mardi 30 juin à 22 heures. www.suivez-le-guide.net © Elenathewise - Fotolia.com les cantons 11 C H A R O LAIS les cantons B R I O NNAIS Plateforme RSA_ Charolles La maison du charolais souffle ses dix bougies Pour fêter les dix ans d’existence de son espace muséographique, la maison du charolais s’est muée en résidence d’artistes. Un savoureux mélange entre art et agriculture ! N os charolaises prennent des couleurs, c’est le nom de l’événement qu’organise la maison du charolais pour célébrer ce dixième anniversaire. De la mi-juin à la mi-août, une dizaine d’artistes y seront accueillis en résidence pour réaliser en public et à partir de gabarits grandeur nature, des créations originales évoquant la race charolaise et son territoire d’origine. Vaches peintes, habillées de mosaïque ou encore nées de branchages… les œuvres d’art présentées rivaliseront d’originalité. Utilisant l’art comme média, la maison du charolais poursuit néanmoins sa mission : promouvoir la richesse et la diversité du territoire charolais-brionnais, valoriser la qualité de la viande qu’elle produit ainsi que les débouchés de la filière. Chaque œuvre sera parrainée par une collectivité ou des entreprises et organismes privés représentatifs du monde agricole. Durant l’événement, les créations seront disposées autour de l’établissement. Proposez un article sur www.selinfo.fr Gueugnon Bourbon-Lancy L’entreprise PBTP Gueugnon-Le Creusot distinguée Découvrir le territoire en canoë Respecter les valeurs du dévelop - s’investir en faveur de l’innovation et de la recherche, être attentif à la sécurité et à l’environnement font partie des vingt-cinq critères de qualité sur lesquels repose l’attribution pement durable , du label fournisseur Areva. En France, 120 entreprises, dont huit bourguignonnes ont reçu cette distinction. Parmi elles, PBTP Gueugnon-Le Creusot est l’unique entreprise de génie civil et de bâtiment à être récompensée. Félicitations ! Marcigny Le Kikiristan raconté en fanfare Originaires Kikiristan « le pays », Schtiv, Dandy Pilsen, Octavio Düffbrau, Vizir Walstar, Kot Kotinov et Sheik Boozi du des gens qui rigolent se sont réfugiés en Bourgogne du Sud. N’emportant avec eux que leurs costumes officiels et leurs instruments, ils ont créé leur association Le Galpon. Munis d’une batterie de poche, d’un trombone à palets, de saxophones, d’un bugle et autres soubassophones, ils proposent une fanfare déjantée qui oscille entre spectacle de rue et parade. Musique, poésie, gestes et humour sont les ingrédients de ce collectif pour évoquer leur pays imaginaire, de l’apogée de son empire à sa chute. Une performance sonore à découvrir ! Vendredi 26 juin à 20h30 — place du cours à Marcigny. N aviguer Peinture_ Venez admirer les toiles et les dessins de Jean-Yves Bruyère, artiste du Roannais lors de son exposition Le dessin et la couleur qui se tiendra du 27 juin au 23 août dans les salons du château de Chauffailles. À l’occasion du vernissage qui aura lieu le 27 juin à partir de 18h30, le critique d’art Éric Ballandras présentera l’œuvre de l’artiste et donnera une conférence sur les peintres régionaux, parmi lesquels Marcel Journay. Entrée libre pour le vernissage et la conférence. Renseignements à l’office du tourisme cantonal de Chauffailles Tél. 03 85 26 07 06. Triathlon_ en toute sécurité en canoë ou en kayak sur des parcours naturels, découvrir la faune, la flore et le patrimoine tout en s’amusant… c’est ce que propose le parcours écopagayeur de Bourbon-Lancy créé par le Comité régional de Bourgogne de canoë-kayak. Ce nouveau concept vise à développer le tourisme dans la région mais aussi à sensibiliser les participants à l’environnement. Grâce à l’audio-guide embarqué, le cycle de la rivière et l’histoire du site n’auront plus de secret pour vous ! Testez ensuite vos connaissances en répondant aux questions posées sur les différentes balises installées le long des berges. Plusieurs parcours sont possibles de Gilly à Bourbon et permettent de naviguer sur la Loire et sur une partie du plan d’eau Bourbon. R e n s e i g n e m e n t s e t r é s e r v a tions à l’office du tourisme de Bourbon-Lancy — Tél.03 85 89 18 27. N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Digoin, Gueugnon, Charolles, Chauffailles, Marcigny, La Clayette et Paray-le-Monial disposent de lieux d’accueil pour vous renseigner sur le RSA uniquement sur rendez-vous. Pour connaître ces lieux et prendre rendez-vous, il suffit de téléphoner au 03 85 81 95 60. Tous à vos baskets ! Le 4 juillet, la ville de Gueugnon, en partenariat avec les associations locales, organise le 6e triathlon vert Chasez/Gueugnon. De portée départementale, l’événement rassemble plus de 160 participants classés dans différentes catégories et sur trois épreuves. Coupes et trophées récompenseront les meilleurs ! Renseignements : service des sports de la ville de Gueugnon — Tél. 03 85 85 80 90 ou 03 85 85 82 50. Critérium_ Le club d’athlétisme de Parayle-Monial, l’UACB, organise son 14e critérium de 10 km, samedi 6 juin. L’épreuve est ouverte à tous, licenciés ou non, nés en 1993 ou avant. Départ à 20 heures, boulevard Henri-de-Régnier. Renseignements : www.uacb.eu Théâtre_ La Compagnie du détour propose Modestes propositions, un spectacle de théâtre burlesque mis en scène par Agnès Larroque et interprété par Valérie Larroque et Christophe Noël. Face à l’augmentation galopante de la population mondiale, un conférencier et son assistante cherchent des solutions. Un spectacle drôle et grave à la fois. Dès 14 ans. Salle polyvalente de Génelard – le 17 juin à 20h30. invitation loisirs 12 Cet été, rendez-vous aux expositions temporaires des sites du Conseil général juillet / août AGENDA expos ! Écomusée de la Bresse bourguignonne La maison du Charolais • Exposition Les potiers retombent en enfance Jusqu’au 4 octobre 2009. (Voir notre article du S&L Info de mai) • Nos charolaises prennent des couleurs ! (Voir article principal page 11) • Nono Schiehle et Alan Mantle, les invités de l’été L’un dessine et l’autre sculpte. Du 27 juin au 27 septembre 2009. Renseignements au 03 85 76 27 16 Horaires d’été : du 15 mai au 30 septembre de 10h à 19h sans interruption. Tarifs musée et exposition temporaire : plein tarif adulte : 6 € / Tarif réduit 7-18 ans : 2 € / Entrée gratuite en dessous de 7 ans. Tarifs exposition temporaire seule : adulte : 3 € / 7-18 ans : 1€ Grottes d’Azé • Quand les outils racontent notre histoire Mise en scène d’outils anciens, de la collection de Monsieur Pothier. Jusqu’au 30 septembre. •1999-2009, La maison du charolais fête ses dix ans Week-end festif d’animations gratuites les 12 et 13 septembre. Renseignements au 03 85 88 04 00 Horaires d’été : ouvert tous les jours de 10h à 18h Tarifs exposition : (visite libre avec dégustation). Durée de visite : 1h30 (1h sans la dégustation). Adulte : 4.60 € / Enfant moins de 6 ans : gratuit / Enfant entre 6 et 12 ans : 2.50 € / Tarif spécial pour les familles (avec fascicule de jeux) et sur présentation du chéquier « Balades en Bourgogne du Sud ». Accueil de groupes (scolaires, clubs…) toute l’année sur réservation. Brancion • Conférence Les espèces disparues d’Azé par Alain Argant, docteur en paléontologie, vendredi 10 juillet 2009 à 20h. • Animation : « Les visites guidées du professeur Azémar » : l’humour au service de la science. (Voir notre article du S&L Info de mai) • Les fouilles archéologiques Cet été, l’exposition sous la halle de Brancion présentera le résultat des dernières fouilles archéologiques. Juin : mardi 23 et 30. Juillet : jeudi 2, mardi 7 et 28, mardi 21 journée et soirée. Août : mardi 4, 11, 18, mardi 25 journée et soirée. Septembre : mardi 22 et 29. Octobre : mardi 6, 13 et 20 • Le savoir-faire des laviers À l’occasion de la restauration de la maison Rabut par l’Association Tremplin, Homme et Patrimoine, vous pourrez assister au travail de la lave et au travail ponctuel de tailleur de pierre. Renseignements au 03 85 33 32 23 Horaires : ouvert tous les jours du 1er avril au 30 septembre de 10h à 12h et 14h à 19h. Ouvert tous les dimanches d’octobre. Tarifs : adulte : 6 € / Groupe : 4,5 € / Enfants Étudiants : 4 € / Tarif réduit : 4,5 € / Tarif groupe enfants : 3 € / Visite guidée : durée de la visite 1h30. Température moyenne : 12° Renseignements au 03 85 32 19 70 Entrée gratuite sur le site et les expositions. Horaires du château : 10h-12h30 et 13h30-18h30. Tarifs visite du château : Adulte : 4 € (en visite libre) / Adulte : 6 € (en visite audio guidée) / Enfants de 5 à 16 ans : 2 € / Enfants de moins de 5 ans : gratuit / Tarif groupe : 3 € par personne (à partir de 10 personnes). Musée départemental de préhistoire de Solutré • À la découverte des dinosaures (Voir notre article dans le S&L info de mars) Jusqu’au 6 septembre 2009. Renseignements au 03 85 35 85 24 Horaires d’été : ouvert tous les jours de 10h à 18h d’avril à septembre. Tarifs : adulte : 3,5 € / Groupe : 2,5 € / Étudiants : 2 € / Entrée gratuite pour les -18 ans et le premier dimanche de chaque mois. Musée départemental du compagnonnage • Il rosa di maggio de Giuseppe Caccavale Le musée présente un ensemble de dessins et trois pièces en verre, peintes et réalisées par Giuseppe Caccavale au Cirva, Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques de Marseille. Du 28 mai au 5 octobre. Renseignements au 03 85 35 22 02 Horaires d’été : ouvert tous les jours de 10h à 18h sans interruption de juin à septembre. Visite audio guidée F, GB, D, NL. Tarifs : adulte : 3,50 € / Étudiant : 2 € / Groupe : 2,50 € par personne. Entrée gratuite pour les moins de 18 ans et le premier dimanche de chaque mois. Galerie européenne de la forêt et du bois Découvrez toute la filière bois à travers la matériauthèque, la xylothèque et pénétrez au coeur de la matière… • L’art roman décliné en chêne L’exposition Marcel Monnier retrace toute l’œuvre de ce passionné d’art roman. Plus d’une trentaine de maquettes : un travail gigantesque à ne pas manquer. Renseignements au 03 85 50 37 10 Ouvert toute l’année du mardi au dimanche de 14h à 18h. Tous les jours de 10h à 18h sans interruption en juillet et août. Tarifs : adulte : 4 € / Tarif réduit : 3,50 € (étudiants, professionnels du bois) / Entrée gratuite le premier dimanche de chaque mois. Centre Eden • Escapades nature Activités encadrées du 6 juillet au 31 août 2009. Partez en balade et découvrez les sites si particuliers du Crâ ou des Charmes. Le Crâ (durée environ 3h) : tous les mercredis. Départ 9h30. Le site des Charmes (durée environ 3h) : tous les jeudis. Départ 9h30. Sur la trace des animaux (durée environ 3h) : jouez au détective et apprenez à observer et déchiffrer les traces et indices laissés par les animaux : tous les mardis. Départ 9h30. Papillons et compagnie (durée environ 5h, repas hors sac) : jouez à l’entomologiste, capturez au filet des papillons et autres insectes et apprenez à les identifier : tous les vendredis. Départ 10h30. Et d’autres encore… • Planétarium Découvrez les étoiles et apprenez à reconnaître les constellations (durée 45 min à 1h) : tous les mardis, mercredis et jeudis en juillet-août : 15h30. Dernier dimanche de chaque mois jusqu’en octobre : 15h30. Renseignements au 03 85 27 08 00 Du mardi au dimanche de 14h à 18h du 4 avril au 4 novembre 2009, ouvert tous les jours de 10h à 18h sans interruption en juillet et août. Tarifs escapades nature : adulte : 5,34 € / enfant -18 ans : 4,58 € / Tarifs musée et exposition : plein tarif : 4 € / Tarif réduit : 3 € (étudiants, groupe de plus de 10 pers.) / Entrée gratuite pour -18 ans et le premier dimanche de chaque mois. Retrouvez la programmation complète et proposez des événements sur www.selinfo.fr N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire 13 AIR DU TEMPS LE CHIFFRE LA RECETTE 85 471 La corniotte Versez ½ litre de lait dans une casserole à fond épais. Ajoutez-y 125 grammes de beurre, une pincée de sel et 125 grammes de sucre. Faites bouillir le tout et versez 250 grammes de farine d’un seul coup en remuant avec une grosse cuillère en bois. Continuez de travailler sur le feu pour dessécher la pâte. Lorsqu’elle se détache bien de la casserole et qu’elle devient brillante, retirez-la du feu. Continuez à la travailler jusqu’à ce qu’elle soit tiède. Ajoutez sept œufs, un à un. Étendez une pâte brisée. Avec l’aide d’un bol, découpez des ronds. Placez-y une boule de garniture, de la grosseur d’une mandarine. Relevez les bords de la pâte de façon à former un tricorne, dorez au jaune d’œuf et enfournez à four assez chaud pendant vingt minutes. C’est le nombre de trajets réalisés par le réseau de cars Buscéphale depuis son lancement en novembre 2008. Avec un prix attractif d’1,50 euros et la desserte des principales communes du département, l’initiative du Conseil général connaît un grand succès : en six mois, la fréquentation a doublé ! fun © DR LE BUZZ éthique dans la tong EN HAUSSE Le soleil donne Le Fontenois Nicolas Guérin lance sur le marché français la première tong éthique et biologique. La sandale, made in Thaïland, est fabriquée avec du caoutchouc naturel. Dans l’usine, pas d’enfants, mais des salariés bien rémunérés, travaillant dans des conditions saines. À l’approche de l’été, Nicolas Guérin et son associé thaïlandais Bon Chaï comptent bien trouver des enseignes de distribution en Europe. Après Chambéry, les tongs devraient bientôt arriver sur les étals chalonnais. RARE ! Deux villes timbrées Avis aux philatélistes et aux amateurs de belles pierres ! La Poste vient de sortir une planche de dix timbres collector consacrés à la Bourgogne. Parmi les incontournables escargots et les toits colorés des hospices de Beaune, figurent deux sites de la Saône-et-Loire : les remparts d’Autun et l’abbaye de Cluny. Un conseil : hâtez-vous, la planche est éditée à 21 000 exemplaires seulement ! Renseignements : www.laposte.fr La production d’électricité photovoltaïque explose en Saône-et-Loire ! Il est vrai que le territoire représente l’un des départements français où elle est le plus soutenue. Entre les aides incitatives de l’État, de la Région, du Conseil général et de certaines communes, il n’a jamais été aussi intéressant d’investir dans une installation photovoltaïque. Pour la plupart des particuliers du département, l’investissement se rembourse en sept ou huit ans. © DR Renseignements : www.hippobloo.eu web+ Les voies vertes Parcourir la Saône-et-Loire à vélo, à pied ou en roller, c’est possible ! Pour préparer votre itinéraire, connaître la qualité de l’air ou encore consulter la météo du week-end, connectez-vous au site des balades vertes. Il est disponible à partir de la page d’accueil www.cg71.fr, dans la rubrique « autres sites du département ». N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire VU, LU, ENTENDU Il est à l’origine de la construction d’une maison de quartier à Mâcon. À Torcy, il a accompagné la politique sociale de la ville pendant sept ans, de 1991 à 1998. Mansour Zoberi a été promu dans l’ordre national de la légion d’honneur au titre de secrétaire d’État à la politique de la ville. Il est aujourd’hui directeur des ressources humaines pour le groupe Casino. © Jean-Paul COM PARIN - Fotolia.c om Belle opération marketing ! La maison de vin Collin-Bourisset, installée à Crêches-sur-Saône, a profité d’une expédition scientifique chinoise pour envoyer ses crus au pôle Sud. Parties de Shangaï en bateau, cinquante caisses de vin ont parcouru 46 300 km avant d’arriver à destination, dans la glace polaire. Les bouteilles seront dégustées au cours des 173 jours que durera la mission. De quoi donner du courage aux deux cents scientifiques chinois venus installer leur observatoire astronomique ! © Badboy - Fotoli a.com om lia.c oto m-F a s e cl © Un Du Beaujolais au pôle sud vous en ligne Donnez votre avis 14 reportages vidéo > Réactions sur la RCEA B. Flesch : « il faut savoir que selon sa charge, un poids lourd endommage une J.P. Collaudin : « j’apporte ma contribution à ce débat en reprenant certains points exposés ici ou là. « C’est à l’usager de payer, pas au contribuable ». Le raisonnement est logique, il faut le poursuivre. Ce n’est pas au contribuable certains n’ont pas de voiture - de payer pour l’usage des routes ex-nationales et départementales. Donc implantons des postes de péage à toutes les intersections.(…) Mais il faudra quand même que le contribuable paie, ne serait-ce que parce que le projet prévoit que l’état injecte 350 millions d’euros soit le tiers du budget prévu pour la réalisation de l’ouvrage entre Mâcon et Montmarault. Et il paiera encore lorsqu’il prendra l’autoroute, en tant qu’usager cette fois !(…) « L’autoroute sera doublée par les routes existantes ». Ou comment faire du neuf avec du vieux. Il y a 40 ans, la voie expresse a été créée, justement parce que les voies existantes n’étaient plus adaptées aux conditions de circulation de l’époque. Pour aller de Cluny à Mâcon, on reprendra l’ancienne route du Bois clair, appelée aujourd’hui route touristique ? Heureux utilisateurs ! Vous n’irez plus au travail, vous ferez du tourisme !(…) « Si on ne construit pas une autoroute à péage, la RCEA ne sera achevée qu’en 2047 ». Dit autrement, « quand on veut noyer son chien, on l’accuse de la rage ». Déjà qu’on a de la difficulté à prévoir le temps qu’il fera la semaine prochaine!(…) Cette solution de l’autoroute à péage est présentée comme la seule possible. Ce qui a été réalisé dans la Nièvre, en Alsace, en Auvergne, en Bretagne, ne serait donc pas possible en Saône-et-Loire et dans l’Allier ? Tous les citoyens sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres ! Reste maintenant à savoir si, comme cela a été dit, le projet n’est pas ficelé et si les points de vue exprimés seront pris en compte avant décision ». © Cluny 2010 / Arrêt sur Images Cluny chaussée 30 à 40 000 fois plus qu’un véhicule léger ! J’ai appris cela jadis et je le retrouve écrit ici : « Les autobus et les poids lourds en général sont les véhicules qui causent le plus de dommages aux chaussées municipales. Les ingénieurs estiment que l’effet d’un poids lourd sur la chaussée équivaut à 30 à 40 mille fois celui d’un véhicule léger. » Source : http://ceriu.qc.ca/pls/htmldb/adu?p=209203032025259464 site d’un BE Ponts et Chaussés. Alors oui, appliquons le principe du consommateur / payeur et faisons payer par exemple 0.01 centime d’euro aux véhicules légers et 100 à 400 euros aux poids lourds ! Principe de réalité et politique libérale ne peuvent qu’acquiescer ! Grand seigneur, j’accepte un prélèvement d’impôt à la source de 1 euro… » Avant-première de Cluny 2010 Equivallée - grand national de Cluny vos photos Nature congrue © Pascal GARNIER Photo d’une ancienne grue sur laquelle la nature a repris ces droits. Le futur et le passé © Claude MARCHAL Travaux aménagement quartier de la gare à Chalon. à vous de faire l’info sur www.selinfo.fr rubrique « participez » Que ceux qui n’ont pas de connexion Internet se rassurent, ils peuvent faire de même par voie postale et nous écrire à SEL INFO, Direction de la Communication, Conseil général, rue de Lingendes - 71 026 Mâcon Cedex. N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire 15 tribunes Les élus de L’UNION POUR L’AVENIR Transfert de compétences : « La compensation s’est bien faite à l’euro près ». D epuis cinq ans qu’ils nu minimum d’insertion (fonds président aux desti- de mobilisation départementale nées de la Saône-et- pour l’insertion – FMDI – doté de Loire, les socialistes 500 millions d’euros par an et communistes entonnent tou- depuis 2006). jours le même refrain sur le dé- Au cours du débat, Alain Rousset, sengagement de l’État réclamant par là-même encore plus de moyens, alors que l’État finance déjà plus de 50 % du budget départemental. Pour clore ce chapitre, s’il en faut, un débat d’initiative parlementaire s’est tenu le mois dernier à l’Assemblée nationale concernant député socialiste et président de l’Association des régions de France, a d’ailleurs reconnu luimême que « au moment du transfert, la compensation s’est bien faite à l’euro près. » Alors, après les grands discours contre les actions du Gouverne- justement la compensation des ment à longueur de séances pu- charges transférées aux collecti- bliques, les Saône-et-Loiriens at- vités locales. tendent des actions concrètes À cette occasion, Michèle Alliot- pour leur département et pour Marie, ministre de l’Intérieur, de l’instant tout ce qu’ils ont vu c’est l’Outre-mer et des collectivités ter- l’explosion de la dette, qui sera ritoriales, a rappelé que le prin- un lourd handicap pour les an- cipe d’autonomie financière des nées à venir. collectivités a bien été respecté et que l’État est même parfois allé au-delà de ses obligations, pour faire face notamment à l’augmentation des dépenses liées au reve- Jean-Paul Emorine Sénateur de Saône-et-Loire Président du Groupe Union pour l’Avenir de la Saône-et-Loire Les élus de la majorité, GROUPE SOCIALISTE, RADICAL ET DIVERS GAUCHE Privatisation de la RCEA : halte à la désinformation ! P our imposer la privatisation de la RCEA, l’État va engager une procédure de débat public. Elle s’appuie sur de nombreux arguments tronqués, relayés par les parlementaires UMP de notre département. La question des délais en fait partie : on prétend aménager 240 kilomètres à 2X2 voies en cinq ans, et livrer cet ouvrage en 2017. Or, aucun exemple comparable d’un tel investissement réalisé dans ces délais n’est connu. On dit aussi : « il est préférable que l’usager, au lieu du contribuable, finance cette autoroute ». Cet alléchant principe libéral contient sa face cachée : qu’adviendrait-il de nos services publics si par exemple l’hôpital était payé uniquement par les malades ou l’école publique par les familles utilisatrices ? Tout simplement leur privatisation et l’abandon d’un des fondements de l’égalité républicaine. Voyons plutôt dans ce paiement une sanction supplémentaire pour ces salarié(e)s aux revenus modestes qui laisseront en route l’équivalent d’un mois de salaire par an pour se rendre à leur travail. « Payer plus pour aller travailler », voilà ce que propose cette concession néfaste aux intérêts de notre territoire. Rappelons aussi le caractère primordial de cet axe routier, dépourvu d’itinéraires de substitution adaptés à un fort trafic. La majorité départementale refuse la privatisation de la RCEA sur un élément précis : il est scandaleux qu’un investissement public, payé depuis plus de trente ans par l’impôt, soit ainsi bradé à un concessionnaire ; enrichissant au passage quelques actionnaires. Il revient à l’État de prendre ses responsabilités. Lui-même ayant cédé ses parts et son contrôle dans les sociétés d’autoroute, provoquant les dérives et l’opacité de leurs tarifs : le voilà bien dépourvu de moyens pour aménager la RCEA… pour mieux proposer une concession condamnable. Rémi Chaintron Conseiller général de Louhans 3e vice-président chargé des Finances président du Groupe socialiste, radical et divers gauche L’eau en débat Quels objectifs donner à une Politique et gestion de l’eau nouvelle politique de l’eau ? Bernard Dessendre Conseiller général du canton de Couches © T. CHASSEPOUX Trois objectifs simples doivent guider notre réflexion en matière de politique de l’eau : transparence vis-à-vis des usagers, efficacité environnementale et solidarité en faveur des plus démunis et entre territoires. Sur ce dernier point, le Conseil général a toujours été aux côtés des communes et des syndicats, soucieux d’inscrire son action dans une démarche qui tende à aller vers un prix unique de l’eau. De même, pour assurer la préservation des ressources, la qualité générale de l’eau et la sécurisation des approvisionnements comme de la distribution, le Conseil général, aux côtés de l’Agence de l’Eau, doit rester un partenaire privilégié des acteurs de l’eau du département et les soutenir en investissement comme en fonctionnement. À ce titre, comme beaucoup d’actions en direction des communes, puisse-t-on espérer que les changements annoncés ne servent d’écran de fumée à une baisse des crédits et à un nouveau désengagement du Conseil général vis-à-vis du territoire. La solidarité départementale doit jouer pleinement son rôle dans cette délicate question de l’eau. La majorité départementale, sous l’impulsion d’Arnaud Montebourg, ouvre, dès 2009, le chantier de l’eau en se fixant deux objectifs. Obtenir la transparence du prix de l’eau. L’eau est un bien public et nous devons en garantir l’accès pour tous. Pour cela, il est nécessaire de mieux connaître son coût de production et obtenir le prix le plus juste. Mettre en place une nouvelle politique départementale de l’eau. Une politique qui permettra de préserver et protéger les ressources en eau, mais aussi de soutenir les économies de gestion. Le Conseil général dispose déjà d’une cellule d’appui et de conseil et il est prêt à aider les syndicats à se doter d’un outil de mutualisation des moyens pour le plus grand bien des consommateurs et des finances publiques. N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire Pierre Martinerie Conseiller général du canton de Mâcon sud Vice-président du Conseil général chargé de l’économie et du Développement durable 16 © J.L. PETIT Avec les yeux de ... Jean-Paul Fouchécourt La "voie" de I © T. Chassepoux En septembre, le célèbre ténor inaugurera sa ferme aux arts à Beaumont-sur-Grosne. l parcourt le monde et se produit sur les plus grandes scènes internationales mais c’est bien en Saône-et-Loire que Jean-Paul Fouchécourt se sent le mieux. « C’est complètement affectif », reconnaît-il. Né à Blanzy, où ses parents et sa sœur habitent toujours, cet acteur-chanteur aime la région pour ses paysages vallonnés mais aussi parce que c’est ici qu’il a construit une bonne partie de sa vie et de sa carrière. Convaincu que la musique est sa raison de vivre, le jeune homme entre au conservatoire de musique de Dijon dans la classe de saxophone et obtient une médaille d’or. Il intègre ensuite le conservatoire national supérieur de Paris et enchaînant les récompenses nationales et européennes, devient un saxophoniste hors pair. Il enseigne alors cet instrument à Montceau-les-Mines, Chalon-sur-Saône et au Creusot, puis s’oriente vers la direction d’orchestre. Dans sa maison de Beaumontsur-Grosne, l’artiste a aménagé un laboratoire culturel. L’espace, composé d’une salle de concert et d’exposition, accueillera une résidence pour les musiciens, un fonds de documentation musicale (partitions, cds, dvds, livres) mais aussi une salle de concert et une galerie. Afin de transmettre aux plus jeunes ses vingt-cinq années d’expérience, il y animera aussi des master class. Parmi les membres du comité d’honneur : Nathalie Dessay ! blanzy Le village de son enfance. Et plus particulièrement la maison familiale où il est né — au deuxième étage ! — le 30 août 1958. Ses parents y résident toujours. une date 1982 C’est l’année de sa rencontre avec Cathy Berberian. Au cours d’un stage qu’il suit au château de Rully, la diva convainc le musicien polyvalent et promis à un avenir de chef d’orchestre de modifier son orientation pour se consacrer au chant. un objet Une herse Suspendue au-dessus de la scène d’un théâtre ou d’un opéra, on y accroche les éclairages. Il aime cet objet qui fait partie de son quotidien. .C T Investi dans la vie musicale du département, il crée un orchestre symphonique à vent en Bourgogne, l’Orsyve, et anime de nombreux stages. Ses rencontres avec Cathy Berberian et, plus tard, avec William Christie le conduisent vers l’art lyrique où il se révèle ténor talentueux, tant par sa voix que par son jeu d’acteur. Avec plus d’une centaine de disques à son actif et des dizaines de spectacles en préparation, son agenda est r empl i ju sq u’en 2012. I l s’accordera néanmoins une parenthèse enchantée en septembre prochain, pour inaugurer la ferme aux arts, un projet qui lui tient à cœur. © Tout d’abord Montceau-lesMines, où Jean-Paul Fouchécourt étudie le piano à l’école municipale de musique et complète sa formation musicale avec son grand-père, tromboniste à la fanfare « les Amis réunis ». Puis ses apparitions dans les opérettes de la compagnie lyrique locale la « Herse 4 » dans laquelle sa mère chante, mais aussi ses vacances passées à Curtil-sous-Burnand… © T. Chassepoux un lieu ha s se p ou N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire x