À Alès, ils espèrent passer dans le jeu de Nagui Télé

Transcription

À Alès, ils espèrent passer dans le jeu de Nagui Télé
N2---
■ Alès
À Alès, ils espèrent passer
dans le jeu de Nagui
L’épopée gardoise
de Jacques Legros
Documentaire ❘ Le remplaçant de Pernaut
au JT de 13 h à la rencontre des habitants.
■ Déambulation à Vézénobres, hier matin.
Mardi, 11 h du matin. Le ciel
automnal encore marqué par
la pluie enveloppe Vézénobres d’une légère brume. Le
village est calme.
Un invité que l’on pourrait
croire - à tort - plus habitué à
l’effervescence des salles de
rédaction qu’à la quiétude
d’un village médiéval, s’avance. Entouré de toute une équipe, trois caméras et un réalisateur, Jacques Legros, le remplaçant attitré de Jean-Pierre Pernaut, présentateur vedette de TF1, flâne au rythme
des découvertes. C’est précisément le concept de Terres de
France, la raison de sa venue
dans le Gard.
« Un lieu ne vaut
que par ceux
qui l’habitent »
Jacques Legros,
journaliste en vadrouille
« Un lieu ne vaut que par
ceux qui l’habitent. J’insiste
sur les rencontres. C’est fondamental », note le journaliste. Le documentaire est diffusé sur toutes les chaînes locales du pays. TV Sud pour le
Languedoc-Roussillon. Et il
rencontre son public, le dimanche soir.
La recette est simple et intemporelle : l’authenticité. Un petit tour hebdomadaire dans la
belle France, la France éternelle, la France de l’art de vivre et des paysages. « Nous
3
Midi Libre midilibre.fr
MERCREDI 8 OCTOBRE 2014
Télé ❘ Âpre sélection pour “Tout le monde veut prendre sa place”.
Photo A.B.
sommes un peu comme en reportage. On fait marcher notre flair. On arrive sur la
pointe des pieds », ajoute le
journaliste vedette. « On cherche la spontanéité et le naturel », poursuit Maxime Cuvillier, le réalisateur. Ils ont eu
du nez. Après le village perché, et sa tradition de la figue
sèche, la petite équipe a fait
un tour en auto avec le pilote
Robin Longechal, pour ressentir la magie des lieux. Enfin,
spiruline pour tous à la ferme
Arc-en-ciel d’Alès. Bien loin
des méandres de l’actualité
chaude.
Mais de l’information, toujours. « J’ai passé tout le mois
d’août à parler d’Irak ou d’attentats. Là, c’est différent.
Mais c’est le même métier. Le
journal est très codifié. Ici,
nous avons beaucoup de liberté », continue Jacques Legros,
le sourire franc et le regard
empreint d’une curiosité sincère.
Pour lui, c’est aussi l’occasion
de retrouver quelques odeurs
de son enfance. « Une partie
de ma famille vivait à Anduze et Cardet. J’allais me baigner dans le Gardon. Revenir, ça fait toujours un petit
choc », confie-t-il. Aujourd’hui,
l’équipe sera au Pont du Gard.
Le voyage continue.
■ 140 personnes, dont Lucile et Sabine, ont participé, hier. De la motivation et beaucoup de bagout sont nécessaires.
Q
uestion piège. Vif, dynamique,
bavard, souriant avec un bon
niveau de culture générale. Et
réactif « car ça peut fuser ». Je
suis, je suis... Le profil type du bon candidat de Tout le monde veut prendre sa
place.
À Alès, hier en début d’après-midi dans
une salle du centre-ville, près de 140
personnes sont venues passer les sélections de ce jeu, sacro-saint rendez-vous
télévisuel de la mi-journée avec Nagui,
le plus indéboulonnable sourire du paysage audiovisuel national.
Le concept est intemporel, à base de
questions de culture générale et d’humour. Et fonctionne. La personnalité
du présentateur, ce monument de la petite lucarne joue beaucoup. Bien sûr,
Nagui n’était pas à Alès, hier. Mais son
ombre plane.
« On aime sa spontanéité, sa bonne humeur. J’adore son humour décalé », rêvasse Sabine, une candidate. « Il est parfois limite, mais jamais vulgaire »,
renchérit Laurence Oziol, une autre des
prétendantes à la lumière des projecteurs de France 2.
PAUL CARCENAC
[email protected]
◗ Diffusion de l’épisode
ce dimanche à 20 h30 sur TV Sud.
Ambiance timide et studieuse, en attendant que les portes s’ouvrent. La première mission des candidats : choisir 6
anecdotes à fort potentiel télégénique.
« Pas de sujet vulgaire, ni trash », commente Simon Blot, 23 ans, l’un des aspirants au trône suprême (du plateau de
Nagui, simplement). « Ce n’était pas facile. La plupart de mes souvenirs,
c’était surtout lors de soirées »,
confie-t-il. « Mais en culture générale,
je me débrouille », ajoute-t-il. Heureusement, car c’est le nerf de la guerre.
« Si t’es pas trop nase
et que tu parles bien,
normalement,
ça peut marcher...»
Laurence Oziol,
candidate optimiste
« Je regarde l’émission tous les midis.
Il m’arrive d’avoir les bonnes réponses. Surtout en cinéma, chansons mais
pas les actuelles. Là je suis larguée »,
confie Sabine Rouvier, venue de
Saint-Martin-de-Crau pour avoir une
chance de remporter la timbale.
Photo P. C.
En rang d’oignon, une fois les portes
ouvertes, les candidats prennent place
pour la première épreuve : la culture générale. Le tonitruant Grégory, de la société de production Effervescence, en
charge de la partie artistique, dévoile
les règles du jeu. Interdiction de copier
sur son voisin ; Sarella, Antoine et Christian, les autres casteurs, veillent au
grain. « Les questions sont tirées de notre dernier tournage. Elles n’ont pas encore été diffusées », assure Grégory.
Ensuite, il y aura - pour certains - un petit entretien individuel. « Si t’es pas trop
nase et que tu parles bien, normalement, ça peut marcher...», pronostique
Laurence. Scénario un peu optimiste...
« On n’a pas de quotas. On peut prendre tout le monde, comme personne »,
relate le casteur au bagout pas loin de
celui de Nagui.
Rebelote ce matin, avec une nouvelle
vague de sélection. Mais pour s’inscrire
il est déjà trop tard. Personne ne voudrait être à la place des fans qui ne sont
pas inscrits.
PAUL CARCENAC
[email protected]
9;)-;>*; %!6*4&"$ ,< 2&=2'+$ <:,3
TÉLÉGRAMMES
● JOURNÉE SUR LES SOINS PALLIATIFS Dans le
cadre de la semaine mondiale des soins palliatifs, l’équipe
mobile de soins palliatifs du centre hospitalier Alès
Cévennes coanime un point d’information sur le thème
“l’accompagnement au quotidien des proches d’une
personne en soins palliatifs” ce mercredi, de 10 h à 16 h 30,
salle Pierre-Domergue, avec l’Association des soins palliatifs
du Gard, le conseil général (Utasi Cévennes-Aigoual), la
Maison des aidants (Carmi du Sud-Est), et Reseda.
● TARIFS RÉGLEMENTÉS La fin des tarifs
réglementés de vente du gaz et de l’électricité s’anticipe et la
CCI Alès Cévennes organise pour les entreprises une
réunion d’information qui se tiendra le vendredi 10 octobre,
de 8 h 15 à 10 h 15. Plus d’information : pôle industrie innovation - international, CCI Alès Cévennes, au
04 66 78 49 28, ou à [email protected].
75 .1
"
!
!$%
,.'* 45) 2#1#)-0) 3+'-,3) 6$'0 *#&.0 !.'7/5*-5 (*#6-(-.005445
5(".' 6$'0 4#!.*#(.-*5 65 637.',5%
&0=$ %$ /2+&
*8$& 2)
( /2#7$+
,/.(. 0.0 7.0(*#7('5445
75 .1
&,$!$"#
(%+'*) #
!
/2!+$
J>/O8F8 @OKKO>70. B9/F9
,>KO=/9 H)GIA
,>F8&4/O9 3
&,$!$"#
(%+'*)
%++/9 B>K>=K9 MC.1C0>C :O7>6<$9 3D 4<F4=/9 DA3( :>6. K9. '?#*! L 9F NL#*! L :9. :82>/F9796F. ; A( " A) " AH " AI " A5 "33 "3D "3E " 3) " 35 " D( " DH " EA " E3 " ED " EE " E( " (A " (I " (- " H( " H) " HH " -3 " -D " -E " -(
!"!"##
● UN VÉLO-ÉCOLE OUVERT À ALÈS L’association
Cyclo rando Alès en Cévennes à ouvert son “vélo-école”
pour adulte à Alès, le 37e à ouvrir en France depuis la
création du concept en 1999, afin de vous aider à retrouver
l’envie d’utiliser le vélo au quotidien en reprenant confiance
sur la route et en utilisant les infrastructures dédiées aux
vélos. 10 séances ludiques et gratuites le dimanche matin ont
débuté jusqu’au 30 novembre, pour s’initier aux
déplacements en groupe, quelques notions de mécaniques,
réglage du vélo, la sécurité en ville et au respect du Code de
la route, les cours théoriques et pratiques sont dispensés à
l’office municipal des sports d’Alès à Tamaris. Contact et
inscription : 06 26 26 14 30, www.cyclorando.com
,/.(. 0.0 7.0(*#7('5445
&) *#%%)"*) $,' !"#('-) + -#,.