Metal Gear Solid - Rise Of Outer Heaven - Chapitre 2

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Metal Gear Solid - Rise Of Outer Heaven - Chapitre 2
écrit par Sunwalker
d'après une histoire et des personnages crées par Hideo Kojima
Texte distribué gratuitement sur www.suniverse.fr
Metal Gear Solid : Rise Of Outer Heaven est une oeuvre relevant de la fanfiction réalisée bénévolement. Ce texte est sous lisence Creative Commons
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Entertainment.
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Le hangar dans lequel les conduisit Big Boss était chargé de caisses et de containers remplis
d'équipement empilés et alignés à même le sol. Les trois hommes parcoururent le labyrinthe de matériel
jusqu'à atteindre un local en préfabriqué posé le long d'un des murs en tôle du hangar. Un filet de
lumière passait sous la porte et sur les bords de la baie vitrée recouverte d'un drap pour empêcher
quiconque de voir ce qui se passait à l'intérieur.
Big Boss ouvrit la porte sans même frapper et se glissa à l'intérieur suivi de Doe et de Miller qui
ferma derrière lui. Le local contenait une table accompagnée de quelques chaises en inox et était éclairé
par un puissant néon.
Lorsqu'ils entrèrent, un homme brun penché sur tout un tas de documents étalés sur la table leva les
yeux vers eux et vint les accueillir d'une franche poignée de main.
― Brian McBride, se présenta-t-il. Directeur de l'antenne de la CIA en Afrique du Sud. Merci d'être
venu.
Miller et Doe le saluèrent d'un signe de tête puis l'homme en costume reprit sa place derrière la
table. Big Boss fit le tour de la salle, s'assura que le drap tenait bien en position devant la vitre et se
plaça près de McBride qui prit alors la parole :
― Messieurs, à partir de maintenant sachez que tout ce qui va être dit ici relève du secret défense et
ne doit pas quitter ces murs. Big Boss s'est porté garant de votre discrétion mais je préfère quand même
vous signaler l'extrême gravité de notre affaire et le caractère secret de ce qui va être dit ici.
― Monsieur McBride va vous présenter la situation, dit Big Boss. Il suit l'affaire depuis plus
longtemps que moi et possède des informations qui peuvent s'avérer capitale pour la mission. Mettezvous à l'aise.
Doe posa son barda au sol et s'installa sur une chaise tandis que Miller se plaçait à un coin de la table
et croisait les bras.
― Bien, commençons, fit McBride. (il déplia une carte de l'Afrique et la fixa avec des aimants à un
tableau accroché sur le mur au fond de la pièce puis indiqua un point sur la partie inférieure du
continent.) Voici le Gindra, une région montagneuse située à environ 200 km de Galzburg. Depuis le
milieu des années 80, la région est dominée par un seigneur de la guerre du nom d'Augustin Eguabon
qui a profité de la situation trouble causée par les conflits raciaux pour amasser une quantité
phénoménale d'argent par le biais de nombreux trafics. Notre homme est un touche-à-tout : drogue,
minerais, armement. Du moment que ça rapporte, il investit dans le marché.
McBride afficha sur son tableau une photo d'Eguabon ; un Noir d'une cinquantaine d'années au
visage émacié et aux larges épaules portant un uniforme militaire.
― Depuis l'arrivée au pouvoir de Mandela l'année dernière, continua-t-il, Eguabon prône plus que
jamais la suprématie Noire pour son pays et multiplie les actions violentes contre les afrikaners, les
Blancs de la région. En gros, pour lui, l'arrivée d'un Noir au pouvoir démontre que les Blancs n'ont plus
rien à faire en Afrique du Sud, politique de réconciliation ou pas. Eguabon réclame alors l'indépendance
du Gindra et a créé le GLF : le Front de Libération Gindran. Avec le Gindra il veut créer une Afrique
Noire qui va à l'encontre de la politique actuelle instaurée en Afrique du Sud. Une Afrique libre, selon
lui, de tout envahisseur étranger. Le gouvernement n'acceptant pas l'acte de sécession du seigneur de la
guerre, surtout vu le contexte politique, a alors réclamé l'aide de l'ONU qui a dépêché des forces de
maintien de la paix dans la région pour prévenir les assauts des soldats du GLF contre des biens
appartenant à des afrikaners. Autant vous dire que depuis six mois, le Gindra est une véritable zone de
guerre et que la CIA garde un oeil attentif sur ces montagnes. On veut à tout prix éviter une guerre
civile ou pire, un coup d'état.
McBride attrapa un dossier qui trainait sur la table et le fit glisser vers Doe. Ce dernier parcourut les
photos de piètre qualité qu'il contenait puis releva les yeux.
― Qu'est-ce que c'est ?
― Voici des clichés pris par un groupe de résistants locaux qui s'oppose au régime d'Eguabon. Le
groupe est composé d'afrikaners propriétaires de fermes au Gindra et aux alentours. Ce sont
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principalement des victimes directes ou collatérales du GLF. Beaucoup d'entre eux ont perdu de la
famille, des terres, des biens ou les trois. Ils ont alors décidé de prendre les armes pour lutter contre leur
oppresseur. Considérés comme des rebelles et des criminels par le GLF, ils sont pour l'instant tolérés
par l'ONU et travaillent même parfois en collaboration avec les casques bleus auxquels ils fournissent
des informations sur la topographie de certaines zones.
McBride indiqua d'un geste les photos.
― Ces photos ont été prises il y a deux mois par la résistance. On y voit l'arrivée de soldats étrangers
qui apportent de l'équipement avec eux. D'après nos sources, ils appartiennent à une société militaire
privée baptisée Outer Heaven. Créée dans les années 70, cette SMP propose les services de ses
mercenaires aux plus offrants. Les activités de ces compagnies de sécurité sont condamnées par l'ONU
mais, jusqu'à présent, nous n'avons jamais réussi à coincer Outer Heaven ni son chef qui répond au
nom de Saladin. On ne sait pas où ils sont basés, ni comment ils recrutent leurs hommes, ni même
comment ils peuvent déplacer autant d'effectifs et de matériel sans être vus. Comment Eguabon a pu
entrer en contact avec eux reste encore un mystère. Ce sont de véritables fantômes. Ils sont apparus du
jour au lendemain devant la muraille de Galuade, la forteresse où se terre Eguabon et d'où il dirige sa
petite guerre personnelle. A croire qu'ils sont attirés par la guerre. On ne sait rien sur eux si ce n'est
qu'ils sont très bons dans leur domaine et qu'ils ont participé à quasiment tous les conflits militaires de
ces vingt dernières années avant de disparaitre, à chaque fois, sans laisser de traces. On suppose qu'ils
sont venus renforcer les effectifs du GLF dans leur lutte contre les soldats des Nations Unis et contre la
résistance. On pense qu'Eguabon prépare un coup d'état de grande ampleur.
McBride fit passer un autre dossier à Doe. Les photos qu'il renfermait étaient plus claires. On y
voyait des soldats qui, vu leur apparence, appartenaient à Outer Heaven et qui étaient en train de
déplacer du matériel. L'un des clichés attira particulièrement l'attention du jeune soldat qui écarquilla les
yeux de surprise à la vue du symbole caractéristique de l'hélice à trois branches.
― C'est bien ce que je crois ? Demanda-t-il.
McBride acquiesça avec gravité.
― Des caisses de têtes nucléaires. Ces photos datent d'il y a une semaine. Outer Heaven a amené ce
chargement à l'intérieur de la forteresse. Difficile d'évaluer la menace sur la base de simples photos mais
si Eguabon a mis la main sur des armes nucléaires, on peut craindre le pire. J'ai immédiatement mis au
courant les Nations Unies qui ont jugé la menace suffisamment sérieuse pour faire appel à Fox-Hound.
Il se tourna vers Big Boss et lui passa le relais d'un signe de la main. L'homme au trench-coat écrasa
son cigare dans un cendrier et prit la parole :
― Fox-Hound est spécialisée dans les missions d'infiltration en solitaire derrière les lignes ennemies.
Libérer des otages, voler des documents en toute discrétion, empêcher un coup d'état, tout ça c'est dans
nos cordes. J'ai donc envoyé Gray Fox, mon meilleur agent. Sa mission consistait à pénétrer dans la
forteresse de Galuade, recueillir des informations sur l'arsenal nucléaire des mercenaires, déterminer
l'ampleur de la menace et, si nécessaire, saboter leurs installations et éliminer Eguabon. Fox s'est
introduit sans difficulté dans la forteresse. Dans sa quête de renseignements il a affirmé que le GLF
épaulé par Outer Heaven travaillait à la mise au point d'une arme de destruction massive d'un nouveau
genre. Malheureusement, quelques heures plus tard, alors qu'il devait dénicher des preuves de cette
menace, nous avons perdu le contact avec lui. Il n'a pas fait son rapport depuis 18 heures et nous
pensons qu'il a été découvert par l'ennemi. Son dernier message concernant cette arme secrète faisait
état du nom de code Metal Gear.
― Metal Gear ? J'imagine que vous attendez de moi que je retrouve votre agent, supposa Doe.
― Entre autre, acquiesça Big Boss. Ta mission consistera à infiltrer la forteresse de Galuade et à
trouver Fox. Une fois libéré, s'il est toujours en vie, tu devras faire équipe avec lui pour l'aider à
accomplir sa mission. Avec Fox, déterminez ce qu'est ce Metal Gear et détruisez-le puis occupez-vous
d'Eguabon.
― Une petite question, si vous le permettez, monsieur. (Big Boss l'invita à la poser d'un mouvement
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de la tête.) Si votre meilleur agent a échoué à cette mission, qu'est-ce qui vous fait croire que moi, un
bleu dans votre unité d'élite, je réussirais ? D'après les légendes qui entourent Fox-Hound, votre unité
est censée disposer des meilleurs soldats du monde. Pourquoi ne pas envoyer un autre de vos agents
bien plus expérimenté que moi ?
Big Boss ne répondit pas tout de suite, visiblement gêné par la question. Il parcourut la pièce
quelques secondes de sa démarche militaire puis s'assura à nouveau que la fenêtre était toujours
protégée avant de répondre :
― Fox n'a pas pu se faire attraper aussi facilement. Nous pensons que le GLF a été informé de sa
présence sur les lieux. Il y a surement eu des fuites au sein même de Fox-Hound.
― Une taupe ?
― Ça en a tout l'air en tout cas. L'opération à laquelle participait Fox était des plus secrètes. Nous
n'avons d'autre choix que de faire appel à quelqu'un d'extérieur. On ne peut plus prendre le risque de
faire capoter la mission vu la menace qui se profile.
― Je comprends. Pourquoi moi dans ce cas ?
Big Boss se tourna vers Miller.
― Quand j'ai fait appel à Maitre Miller pour qu'il m'aide à sélectionner un agent pour cette mission,
tu as été le premier dont il m'aie parlé. J'ai confiance en lui et en sa capacité à juger des qualités de ses
soldats alors je lui ai demandé de t'amener à moi. Bien sûr, si tu ne te sens pas à la hauteur ou que tu
n'es tout simplement pas intéressé, tu es libre de retourner dans ton unité. J'ai quelques autres noms sur
ma liste. Ton dossier étais juste au sommet de la pile.
Doe se leva, se massa la nuque et jeta un dernier regard aux photos étalées devant lui. Tout ça avait
l'air sérieux. Eguabon risquait de déclencher à tout moment une guerre nucléaire.
― Si j'accepte, quel sera mon statut ?
― Si tu acceptes la mission, tu intègre provisoirement Fox-Hound et participes à l'opération comme
n'importe lequel de mes agents. Suivant les résultats de la mission, je décide si tu es apte ou non à
travailler définitivement avec nous. Disons juste que tu es mis à l'essai pour l'instant. Encore faut-il que
tu te sentes capables d'atteindre ton objectif, bien sûr.
― La situation m'a l'air particulièrement compliquée et risquée. C'est le genre de mission où rien ne
se passe comme prévu. Mais je ne me fais pas de soucis pour ça. Je suis passé maitre dans l'art
d'improviser. J'ai eu un bon professeur.
Miller sourit et lui donna une tape amicale sur l'épaule.
― J'imagine que c'est réglé alors, Boss.
Doe opina. Il acceptait la mission malgré les obstacles qu'il allait devoir surmonter. Big Boss frappa
dans ses mains et un fin sourire se dessina dans sa barbe.
― Très bien mon garçon. Dans ce cas, à partir de maintenant, tu peux oublier ton nom et ton passé.
Bienvenue à Fox-Hound, agent Solid Snake.
Big Boss tendit sa main et Snake la serra avec conviction pour sceller leur accord de collaboration.
― Des questions ? Demanda Big Boss.
Snake s'était mis à fouiller dans son barda mais il se releva bien vite et balaya la pièce du regard.
― Quelqu'un aurait une clope ?
Miller grimpa dans la jeep, enfila ses lunettes et mit le contact puis, son coude posé sur le rebord de
la portière, il s'adressa à Snake qui fumait une cigarette à côté du véhicule :
― Bien, ma mission est terminée. Ça va aller ?
Snake eut un sourire nerveux et se tourna un instant vers McBride et Big Boss qui réglaient les
derniers préparatifs du départ à quelques mètres de là.
― Je crois, oui.
― Ça ne va pas être facile, fit remarquer son maitre.
― Ça ne l'est jamais.
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― Tu es entre de bonnes mains. Je connais Big Boss depuis près de 20 ans. C'est un excellent
combattant et un fin stratège. Il ne laisse jamais tomber ses hommes et ne les envoie jamais au
massacre.
― J'espère bien.
― Je retourne auprès de Cathy. J'imagine qu'on ne se reverra pas de sitôt alors bonne chance.
Les deux hommes se serrèrent la main puis Miller passa la première.
― Fais attention à toi, Snake.
La jeep bondit en avant et s'éloigna en direction de l'entrée de la base, soulevant dans son sillage un
nuage de poussière. Snake resta une minute à regarder s'éloigner le véhicule tout en tirant sur sa
cigarette puis il l'écrasa sous son talon et s'approcha de Big Boss.
Le leader de Fox-Hound, un téléphone cellulaire vissé à l'oreille, était en train de discuter des
autorisations de vol relatives à la mission qu'ils allaient entreprendre. Il ne lui fallut pas longtemps pour
obtenir ce qu'il avait demandé. Big Boss raccrocha le téléphone et se tourna vers Snake :
― Notre avion sera prêt dans trente minutes. En attendant, allons te préparer.
Lorsque Solid Snake grimpa à bord du C-130 Hercules une demi-heure plus tard, il s'était lavé, rasé et
avait enfilé un treillis camouflage par-dessus lequel il avait ajouté un gilet tactique couvert de poches
pour y fourrer de l'équipement. Les semelles caoutchoutées de ses bottes de combat étouffaient le son
de ses pas si bien qu'il se déplaça silencieusement jusqu'à la cabine de l'appareil.
Le pilote aux commandes de l'avion-cargo discutait avec McBride et était en train d'étudier la carte et
le plan de vol que ce dernier lui avait fourni. Snake les observa une minute puis retourna à l'arrière, dans
l'immense partie cargo vide de tout équipement. Big Boss était en train de gravir la rampe d'accès. Une
fois à l'intérieur, il actionna une commande qui releva la rampe en position fermée puis traversa la soute
vers Snake.
Discrètement musclé pour ses 1m80, Snake avait des cheveux bruns à peine plus long que la coupe
réglementaire et une mâchoire carrée. Malgré ses 23 ans, la nouvelle recrue de Fox-Hound affichait un
regard bleu acier plein de détermination.
― On décolle dans dix minutes, indiqua Big Boss. Le vol devrait durer environ quinze heures. Une
fois sur place on te largue à haute altitude et à partir de là c'est à toi de jouer, petit.
― Et pour l'équipement ? On ne m'a filé que cette tenue.
― Pas d'arme ni de matériel à part une radio pour rester en contact avec nous. N'oublie pas que FoxHound travaille dans l'ombre donc personne ne doit pouvoir nous identifier grâce à notre matériel. Tu
vas devoir t'équiper sur place en te servant directement auprès des hostiles. Je vais dans le cockpit. Tu
devrais tâcher de te reposer pendant le vol.
Puis il s'éclipsa. Le vieil homme avait raison. Même s'il avait l'habitude des conditions extrêmes,
après les semaines difficiles qu'il venait de traverser en pleine nature, Snake aurait besoin d'être dans la
meilleure forme possible pour relever le défi qui l'attendait. Il s'allongea dans la couchette en toile fixée
à l'une des parois de la soute et se sangla. Lorsque les quatre moteur du C-130 rugirent bruyamment en
étant mis en marche, il dormait déjà.
Dès que l'ampoule rouge s'alluma au-dessus du sas arrière, Solid Snake éteignit sa cigarette et enfila
un casque à oxygène puis il ouvrit la petite bouteille d'air pressurisé attachée à sa taille. Rapidement, il
refit un check-up complet de son équipement. Il vérifia le harnais du parachute dont il resserra
légèrement les sangles par précaution, s'assura que le ruban adhésif enroulé autour de ses poignets était
suffisamment serré pour empêcher l'air glacé qu'il allait affronter de lui brûler la peau, tenta de
remonter davantage et sans succès la fermeture à glissière de sa tenue puis activa la radio placée dans
l'une de ses poches de poitrine. L'oreillette grésilla légèrement à la mise sous tension.
― Prêt pour le largage, Boss, dit-il.
― Altitude : 30 000 pieds, répondit la voix de Big Boss dans l'oreillette. Température extérieure : -25
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degrés Celsius. Ciel calme et dégagé. Point de largage estimé à dix kilomètres de la forteresse
d'Eguabon.
L'éclairage de la soute vira au vert puis, dans un grondement métallique, le sas s'ouvrit. Un puissant
courant d'air se glissa par l'ouverture et frappa brusquement Snake qui dû se raidir et se pencher
légèrement en avant pour compenser la puissance de la vague invisible. La rampe s'arrêta à la verticale,
en position pour le saut.
― Porte ouverte, repris Big Boss. Début de l'Opération Intrude N313. Je reste sur la fréquence 120.85,
si tu as besoin de me contacter. Bonne chance, Snake !
Le chef de l'unité coupa la communication. Désormais, seul le rugissement du vent qui s'engouffrait
dans la soute couvrait le ronflement des moteurs. Snake s'avança vers la rampe, posant lentement un
pied après l'autre alors qu'il luttait contre le violent courant d'air.
Il arriva enfin au bord de la rampe de sortie après une minute de marche à contre-courant.
Contemplant l'horizon, il remarqua que le soleil était en train de décliner. On devait être en fin d'aprèsmidi. En bas, la jungle sud-africaine était un immense océan de verdure qui semblait couvrir toute la
surface de la Terre. Snake prit une profonde inspiration, écarta les bras et bascula en avant.
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