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Satellinet
Une publication Satellifax
Chaque semaine, l’actualité
de la Communication et des Médias en ligne
À la Une : Mobile Network Group veut devenir
le premier acteur français du marketing mobile..................1
L’actualité de la semaine : Médias.................................... 2-3
Régies.................................................................................... 3-4
En mouvement.........................................................................5
Marchés ............................................................................... 6-8
Institutionnel..............................................................................8
International - Levée de fonds................................................9
N° 60 - Lundi 18 avril 2011
Retour de Campagne : Adfonic cible les utilisateurs
mobiles en zone urbaine pour Foocall............................... 10
Le Tour de la Question : La stratégie numérique
de TF1................................................................................. 11-13
Des Pixels et des Hommes : Jean-Marc Tassetto, Google.......14
Visual Thinking — Agenda................................................... 15
Audiences : Top search « Banque, finance, assurance »..... 16
Bulletin d’abonnement ........................................................ 16
à la une
Mobile Network Group veut devenir
le premier acteur français du marketing mobile
Mobile Network Group (MNG) est entré en Bourse,
sous la forme d’une cotation directe sur le Marché libre
d’Euronext mardi 12 avril. La totalité des titres a été
introduite, pour une capitalisation de 4 millions d’euros.
Premier groupe de marketing mobile coté en France, cette
nouvelle entité a été créée par Paul Amsellem, Cédric
Moretau et Pascal Chevalier, sur la base du rachat
de Nemo Agency. Son objectif est clairement affiché :
devenir le plus grand acteur de marketing et publicité
mobile en France. « Il y a des acteurs sur le marché
français mais pas de structure intégrée qui a atteint une
taille critique et est à même de concevoir, développer,
piloter et analyser tous les segments du marketing mobile.
C’est notre ambition. Nemo vise un chiffre d’affaires de
2 millions d’euros pour 2011. Au niveau du groupe
nous comptons dépasser les 10 millions d’euros de CA
cette même année, via des acquisitions et de la croissance
organique », indique à Satellinet Paul Amsellem, président
de MNG, qui assure que plusieurs agences l’ont d’ores et
déjà contacté pour rejoindre le tout nouveau groupe. Trois
acquisitions seraient ainsi en cours de finalisation.
« L’un des intérêts d’être coté, c’est que cela facilite
les opérations d’acquisition, que l’on peut effectuer pour
partie en titres et en cash. C’est la façon la plus rapide et
transparente, à la fois pour les collaborateurs et le marché,
de créer de la valeur. C’est pour cela que nous voulions
être les premiers à être cotés », souligne Paul Amsellem.
Le titre, réservé à la hausse à plus de 13,5 %, aurait reçu
5 fois plus de demandes d’achat que d’ordres de titres, le
management conservant 75 % du capital. Paul Amsellem
n’en est pas à sa première création d’entreprise. Il est le
co-fondateur de Phonevalley, une agence de marketing
mobile rachetée en 2007 par Publicis, et d’Adenyo,
racheté en février pour 100 millions de dollars
par Motricity, société américaine cotée au Nasdaq
et spécialiste des solutions intégrées de portails pour
opérateurs mobiles. à ses côtés, Cédric Moreteau, cofondateur de Nemo Agency, devient directeur général du
groupe et Pascal Chevalier, le président de Netbooster,
administrateur.
Créée en 2003, Nemo Agency est donc devenue la
première filiale de ce groupe. L’agence, qui repose sur une
équipe de douze personnes, va désormais recruter et
vise un effectif de 20 collaborateurs à la fin de l’année.
Bertrand Jonquois, son directeur général depuis juin
2008, conserve son poste. « Les grands acteurs du marketing
mobile, que ce soit Yoc, en Allemagne, ou Velti en GrandeBretagne, ont tous réalisé des opérations de croissance
externe pour grossir plus vite. Nous sommes ravis de faire
partie d’un groupe qui va nous permettre d’accélérer notre
croissance », a-t-il expliqué à Satellinet. Coté à Francfort,
Yoc a racheté la régie mobile française MobilAddict en
mars dernier pour un montant non précisé et vise un CA
de 30,5 millions d’euros en 2010. Velti, de son coté,
s’est introduit sur le Nasdaq fin janvier et a publié un chiffre
d’affaires de 80 millions d’euros en 2010.
« Notre expertise va se construire au fur et à mesure des
rapprochements, mais la création publicitaire sur mobile, les
réseaux sociaux, la mesure de l’audience et Android, qui
est appelé à prendre une place très importante sur le marché,
font partie des thèmes sur lesquels nous voulons avoir une
expertise forte », indique Paul Amsellem. Les équipes de
MNG seront amenées à intervenir ponctuellement dans des
agences de publicité ou à être intégrées au sein de leurs
départements digitaux. Le groupe compte aussi travailler
directement avec les annonceurs, « très demandeurs d’un
interlocuteur spécialisé sur le mobile, mais d’une taille
suffisante pour les accompagner dans le temps et sur
différents segments de la chaîne de valeur mobile », selon
Paul Amsellem. Les futures agences du groupe pourront
ainsi, sur certains sujets, être concurrentes. « Nous sommes
sur un marché de demande plus que d’offre. Il y a une telle
croissance que les questions de compétition se poseront plus
tard. Aujourd’hui, le groupe va surtout permettre de créer
des synergies », estime Bertrand Jonquois. Nemo Agency,
qui compte Vogue, PagesJaunes, Crédit Agricole
et Virgin parmi ses clients reste donc positionnée sur ses
trois métiers : la recommandation et le conseil stratégique, le
développement de sites et d’applications mobiles tous supports
et la création de trafic sur les sites et applications. n
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N°60 - Lundi 18 avril 2011
l’actualité de la semaine
Médias
n C
ONFIDENTIEL — Selon nos informations, l’appel aux
dons lancé par Rue89 jeudi 7 avril pour aider le site
à payer ses frais de justice a d’ores et déjà permis de
récolter 4 000 euros. à travers une longue tribune
publiée par son fondateur et directeur de publication
Pierre Haski, le site participatif indiquait avoir « besoin
de lecteurs engagés et solidaires » pour faire face à
« une avalanche judiciaire et aux coûts de procédure
et de défense ». Selon nos informations, ces coûts sont
en hausse constante depuis trois ans (2 400 euros
en 2008 et 3 800 euros en 2009) et ont atteint
16 800 euros en 2010. « Le but n’est pas de faire
prendre en charge la totalité de nos frais d’avocat par
les internautes, mais d’alerter la communauté et de faire
prendre conscience qu’on est de plus en plus attaqué
dans notre travail d’information », confie Pierre Haski
à Satellinet. Défendu par Me Antoine Comte —
également avocat du Canard Enchaîné —, le site a,
jusqu’à présent, remporté tous ses procès en défense,
comme ceux engagés récemment par Taser France
ou Quick. Rue89 a donc demandé de l’aide à ses
internautes à travers le « mur de Rue89 » dont les briques
sont vendues entre 15 et 349 euros selon leur taille
et la durée de mise en ligne. Une image, standard
ou envoyée par l’internaute, vient alors remplacer la
brique. La plupart des participants sont des particuliers
et quelques entreprises profitent de l’opération pour
communiquer. Plus de 120 briques ont été vendues en
quelques jours. Selon Pierre Haski, ce genre d’appel aux
dons fonctionne pendant quelques jours avant que la
mobilisation ne retombe. Rue89 a attiré 1,82 million de
visiteurs uniques en février dernier (Médiamétrie//
NetRatings) et a réalisé 1,6 million d’euros de CA
en 2010, contre 760 000 euros en 2009.
n C
ONFIDENTIEL — Selon nos informations, l’application
mobile Android de la chaîne d’information CNN
International devrait être disponible mardi 19 avril.
Comme ses applications iPhone et iPad, elle permettra
d’accéder aux vidéos de la chaîne américaine, à des
alertes push et de personnaliser les informations reçues
en fonction de données de géolocalisation, à travers
l’onglet MyCNN.
n A
lors que le budget total pour le développement et le
fonctionnement des applications mobile du Monde est
de 250 000 euros, le chiffre d’affaires publicitaire
sur mobiles en 2010 a atteint environ 650 000
euros. Le groupe espère doubler ce chiffre cette
année. « Les courbes de consultation iPhone et web sont
complémentaires, le mobile nous a permis de capter
une nouvelle audience avant 9 heures et après les prime
time à la télévision », a indiqué Philippe Jannet, PDG
du Monde Interactif, lors du débat « L’info mobile,
nouvel eldorado de la presse ? » organisé mardi 12 avril
par le CFPJ Lab, « l’incubateur d’idée » du Centre de
formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ).
L’application pour iPhone « gratuite, simple et efficace »,
totalise « 2,5 millions de téléchargements et
est l’une des trois applications les plus téléchargées
en France avec Facebook et Shazam ». Selon les
informations fournies par le patron du Monde Interactif,
2 000 personnes lisent chaque jour Le Monde sur
iPhone et 8 000 sur iPad, support qui constitue « une
nouvelle étape dans la stratégie liée aux supports
mobiles avec un accès payant ». Cela est dû « à la taille
de l’écran et au confort de lecture, c’est très prometteur
pour la suite », estime Philippe Jannet, interrogé par
Satellinet. L’application Le Monde pour iPad totaliserait
« 150 000 téléchargements et 15 000 abonnés »
pour 8 000 lecteurs par jour. « La tablette ne sauvera
pas la presse mais ça va l’aider », notamment pour
éviter les coûts d’impression et de diffusion, a ajouté
Philippe Jannet. Selon lui, en 2012, les applications
iPhone et iPad du Monde « représenteront probablement
20 % du CA publicitaire et abonnement du Monde
Interactif. C’est important d’être présent suffisamment tôt
sur la mobilité car plus on attend, plus ça coûte cher. »
Par ailleurs, Le Monde sortira très prochainement des
applications sur Windows phone 7 et BlackBerry.
Satisfait des chiffres de diffusion de son magazine
papier Le Mensuel (60 000 exemplaires vendus
par mois), le groupe envisage également le lancement
d’une application dédiée.
n S
elon nos informations, Wat.tv et Les Echos.fr
diffuseont mardi 26 avril une nouvelle web-émission
mensuelle consacrée aux décryptages de stratégies
de communication de marques. Conçue et animée
par Véronique Richebois, journaliste aux Echos,
« My Brand Story » est parrainée par l’école de
communication et de marketing Sup de Pub. « My
Brand Story by Wat.tv et Les Echos » reviendra sur un
cas emblématique avec, en plateau, l’annonceur et
son agence. La première édition de cette web-émission
sera consacrée à la saga « des bébés d’Evian » avec
Michaël Aidan, directeur marketing monde d’Evian et
Rémi Babinet, co-fondateur d’Euro RSCG.
n D
epuis le 7 avril et durant trois semaines,
Ledauphine. com, site du Dauphiné Libéré, met en
place sur son site un live sur l’actualité locale à Grenoble.
Il est alimenté par les 21 étudiants de l’école de
journalisme de Grenoble qui se relaient en trois
équipes de sept, de 7 heures à 23 heures. « Il n’y a
aucune prétention, c’est un exercice d’information de
proximité pour les étudiants qui se baladent à Grenoble
intra muros afin de chercher et transmettre des
informations en direct », indique Frédéric Aïli, directeur
départemental du Dauphiné Libéré et intervenant à
l’école de journalisme de Grenoble. Il s’agit d’informations
pratiques (météo, circulation, agenda local) et
Satellinet est une publication Satellifax - Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris - Tél. : 01 40 29 47 48 - Fax : 01 73 72 70 36
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l’actualité de la semaine
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d’actualités politiques, sociales, associatives,
culturelles et sportives, traitées sous forme de textes,
photos et vidéos. « Les étudiants utilisent des appareils
photos Canon prêtés par la rédaction et leurs propres
smartphones pour envoyer les contenus », explique
Frédéric Aïli. Pour les étudiants, non rémumérés, cet
exercice s’incrit dans leur formation dans le cadre d’un
atelier de fin d’année évalué. Utilisant la technologie
Cover it Live, l’application est abritée sur la page Sud
Isère du site et rassemble jusqu’à 1 000 visites par
jour, sans aucune promotion et pour un coût quasi-nul.
« Hors fait-divers, c’est un bon chiffre », affirme Frédéric
Aïli. Ledauphine.com fera un bilan de l’opération dans
quelques semaines.
n P
ierre Bellanger, président fondateur du groupe
Skyrock, a annoncé jeudi 14 avril avoir déjà fait une
offre de reprise du pôle internet du groupe, au cours
Médias
d’une conférence de presse dans son bureau. Il s’y est
retranché depuis le mardi 12 avril et la nomination de
Marc Laufer au poste de directeur général par le fonds
Axa Private Equity, qui détient 70 % du groupe. Cette
nomination prive de fait Pierre Bellanger des fonctions
opérationnelles qu’il exerçait jusqu’à présent. Pierre
Bellanger a affirmé se porter acquéreur de l’ensemble du
groupe, dont il possède 30 %. Il a également révélé les
résultats du groupe. En 2010, son CA total s’est élevé à
32,7 millions d’euros pour une perte d’exploitation
de 200 000 euros. Le pôle internet, qui compte la
plate-forme de blogs Skyblog, a enregistré une perte
d’exploitation de 700 000 euros. Mis en ligne en
2002, Skyblog revendique 33,6 millions de blogs
sur sa plate-forme en février 2001 et attire 6 millions
de visiteurs uniques par mois (Médiamétrie//
NetRatings, janvier 2011). 82 % ont entre 12 et 24 ans,
avec un âge moyen de 18 ans, selon le site. n
Régies
n D
ailymotion a annoncé mardi 12 avril avoir conclu
une série de partenariats avec plusieurs régies pour
consolider sa présence sur le marché publicitaire en
dehors de la France. La plate-forme de vidéos a noué des
contrats exclusifs avec la régie Hi-media Advertising
pour l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, et avec
la régie publicitaire Olive Media pour le Canada.
« L’objectif est de profiter de leur expertise locale pour
la monétisation de l’espace publicitaire, de créer des
synergies et d’augmenter notre audience », précise Luc
Dumont, vice-président de Dailymotion chargé du
développement international, interrogé par Satellinet.
Les partenaires prendront une commission qui, selon
nos informations, est de l’ordre de 30 à 35 % net du
chiffre d’affaires généré. Dailymotion s’est également
rapproché du groupe de média brésilien Abril (plus de
4 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2010
et près de 10 000 collaborateurs). Il s’agit cette fois
d’un accord commercial. « Dans ces pays, on souhaite
doubler nos revenus d’ici avril 2012 et augmenter encore
notre audience, notamment au Brésil où le marché internet
explose, indique Luc Dumont. On commence à se placer
comme média européen et même mondial. » Dailymotion
compte désormais 96 millions de visiteurs uniques
mensuels dans le monde (comScore, février 2011), en
hausse de 75 % sur un an. La plate-forme vidéo française
entre ainsi pour la première fois dans le Top 30 des acteurs
mondiaux. (Lire également en p.7)
n A
près les gains il y a quelques semaines de la
monétisation des applications mobiles de Elle,
Boursier et Public, SFR Régie a annoncé mercredi
13 avril avoir remporté plusieurs appels d’offres et la
prise en régie mobile de Allo Ciné (2,2 millions
de visiteurs uniques revendiqués au 4e trimestre
2010), Prisma (2 millions de VU), L’Express,
L’Expansion (lire notre confidentiell, Satellinet n°59),
La Tribune et NetCosport, qui édite des applications
de sport (clubs de football de Ligue 1, Formule 1…).
« SFR Régie touchait jusque-là 31 % des mobinautes,
soit 7,6 millions de visiteurs uniques dédupliqués
sur le dernier trimestre 2010. On va désormais toucher
10,2 millions de visiteurs uniques dédupliqués,
soit plus de 40 % des mobinautes », affirme Patricia
Lévy, directrice générale de SFR Régie, interrogée
par Satellinet. Ces nouveaux accords devraient surtout
permettre à la régie SFR de proposer aux annonceurs des
offres plus ciblées pour viser les femmes, les hommes et
les CSP+. « Nous avions une offre puissante qui pouvait
manquer d’affinité sur certaines cibles, admet Patricia
Lévy. Aujourd’hui, on peut proposer la puissance et le
ciblage avec des marques médias leaders. Le pari que
nous faisons, c’est que le mobile est un média en phase
de maturation, il est important de proposer la puissance
couplée à l’affinité. » Selon la directrice de SFR Régie,
l’addition de ces deux atouts peut faire évoluer le marché
jusque-là orienté davantage vers la puissance : « Cela
va permettre de redécouvrir le média planning et la mise
en place de plans média précis et puissants pour les
marques sur mobile. »
SFR Régie – www.sfrregie.com Création : 2007, au
sein du groupe SFR. Effectifs : 15 personnes. CA 2010
estimé : près de 9 millions €. Objectif en 2011, « entre 30
et 35 % de PDM ». Clients : PagesJaunes, Nissan, La Poste,
MMA, INPES…
n La régie mobile indépendante Mbrand3 a lancé début
avril la première campagne vidéo en format Expand
banner pour iPhone, intégrée sur les applications de deux
de ses clients, Le Nouvel Obs et Challenges (plus
de 300 000 téléchargements revendiqués chacun).
La campagne a été mise en place pour la
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société d’informatique HP via l’agence Omnicom
Media Group. Les résultats obtenus durant la première
semaine du mois d’avril affichent « des taux de clics de
près de 10 %, contre 1 % pour des publicités display
classiques », a confié à Satellinet Gonzague de La
Tournelle, président de mbrand3. Le CPM brut serait
fixé à 60 euros, contre 30 euros pour un format
classique. Ce « format Video Banner », conçu il y a
quelques mois par Loodies et Swelen, deux start-up
françaises spécialisées dans les technologies mobiles,
« n’oblige pas les internautes à quitter leur application
tout en garantissant une visibilité maximale aux
annonceurs », a déclaré dans un communiqué Vincent
Fontaine, président et fondateur de Swelen. « Le mobile
a certaines contraintes liées au format, habituellement
on fait plutôt du display et de l’interstitiel car c’est plus
pratique. Là, on innove vraiment avec un format vidéo
cliquable, un peu plus intrusif mais beaucoup plus
impactant », indique encore Gonzague de La Tournelle.
Cette campagne est diffusée en plusieurs vagues jusqu’au
25 avril sur les applications iPhone du Nouvel Obs et de
Challenges. Selon nos informations, Mbrand3 devrait
développer ce format pour des marques françaises, dont
un constructeur automobile et un acteur de la finance.
Cette campagne devrait être prochainement visible sur
l’application d’une grande chaîne de télévision. Si
Mbrand3 est la première régie mobile à intégrer une
campagne vidéo sur expand banner, la régie concurrente
Advideum était la première, en février dernier, à
utiliser un format billboard cliquable (pre-roll et post-roll)
avec l’agence Sofialys (lire Satellinet n°50)
Mbrand3 – www.mbrand3.com Création : 2009.
Fondateurs : Gonzage de La Tournelle (PDG), Philippe des
Cars (DG), Benoît Lafanechere (directeur commercial),
Actionnariat : détenu à 80 % par les trois fondateurs,
les 20 % restants sont détenus par différents business
angels. Effectifs : 10 collaborateurs. Clients : L’Oréal, Club
Med, AXA, H&M, Etam, Dailymotion, Mondadori, CCM
Benchmark Group, Groupe Marie-Claire, Le Point, RATP, Les
Echos, Groupe Nouvel Obs... CA : 3 millions € (+110 %).
6 millions € visés en 2011.
n N
extIdea Digital Media, agence du groupe
NextIdea (Lagardère) spécialisée dans les stratégies
sur les acquisitions digitales (influence, display, affiliation,
SEO, SEM) a annoncé mercredi 13 avril le lancement
d’une solution permettant l’achat sur les adexchange,
baptisée NetxEchange, en collaboration avec la régie
NextPremium, autre filiale de Lagardère Active. Les
adexchanges, places de marché d’inventaires publicitaires
en ligne avec enchères, automatisées et fondées sur
des informations en temps réel, ont fait leur apparition
en France dans le courant de l’année 2010 (lire notre
dossier, Satellinet n°56). « Passer par les ad-exchanges
permet d’avoir accès directement aux inventaires des
éditeurs et de gérer au mieux les optimisations. Nous
pouvons optimiser au mieux les prix d’achat et appliquer
Régies
différents ciblages avec finesse », explique Béatrice
Chêne, directrice générale de NextIdea Digital Media,
interrogée par Satellinet. Développé depuis six mois
par dix collaborateurs, l’outil est testé depuis trois
mois pour easyJet.com et Ebookers.fr. Le groupe
Pompes Funèbres Générales devrait bientôt l’utiliser
également pour promouvoir ses produits prévoyance.
« Nos clients sont satisfaits. Nous mesurons des ROI très
corrects et une bonne couverture sur cible. Les résultats
sont très encourageants », assure Béatrice Chêne.
Nextidea Digital Media - www.next-idea.fr Création :
2005. Actionnariat : Lagardère Active à 100 %. CA 2009 :
17 millions €. Effectifs : une centaine de collaborateurs
Clients : easyJet.com, Ebookers.fr, Boursorama Banque, Direct
Assurance
n L a régie Orange Advertising Network a lancé
vendredi 8 avril une nouvelle gamme d’offres de
branding couplées internet et mobiles. « Notre décision
repose sur deux postulats : d’abord le développement de
la convergence web et mobile avec 25 % des Français
qui ont déjà des usages mixtes. Tous les mobinautes sont
aussi des internautes et d’ici deux ans, il y aura plus de
mobinautes que d’internautes dans le monde, il faut s’y
préparer dès aujourd’hui », indique à Satellinet Sophie
Poncin, directrice déléguée de la régie. Cette nouvelle
gamme repose également sur le constat que les annonceurs
« s’affranchissent de plus en plus du mode d’accès à
internet et s’intéressent d’abord au nombre d’utilisateurs
touchés » par leurs campagnes, ajoute Sophie Poncin.
L’offre de la régie, dont le tarif d’entrée « se situe à
16 000 euros net », se décline en cinq versions sur
les sites dont elle assure la commercialisation, selon la
cible visée : « prime time » (arche sur la page d’accueil
Orange sur le web et habillage sur celle pour mobile
en exclusivité) pendant une journée alors que les autres
offres s’étendent sur 14 jours, « puissance » (rotation
sur les réseaux web et mobile d’Orange Advertising),
« automobile » (notamment Via Michelin et L’Argus
sur le web et le mobile), « CSP+ » (Orange, Sports.fr,
Ina.fr, etc. sur le web, Libération.fr, Via Michelin et
Orange Pro sur le mobile), et « Femmes 25-49 ans »
(Orange Femmes, Tête à modeler, etc. sur le web,
Orange Femmes, etc. sur le mobile). « De plus en plus
souvent, lors de leur brief, nos clients sont déjà dans une
logique de répartition de leur budget web et mobile et
nous avons alors un seul interlocuteur pour les agences.
Nous avons donc fait évoluer notre organisation interne
pour proposer un interlocuteur unique web et mobile à
nos clients », indique Sophie Poncin. Concrètement, cela
débouche sur un ordre d’insertion unique et un bilan de
campagne unique. Les sites commercialisés par la régie
Orange Advertising Network totalisent 27,2 millions
de visiteurs uniques (Médiamétrie/NetRatings,
février 2011) et 9,9 millions de visiteurs uniques
dédupliqués sur mobiles durant le dernier trimestre 2010
(Médiamétrie). n
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n C
ONFIDENTIEL — Selon nos informations, Clément
Courvoisier, actuellement directeur marketing interactif
au groupe Le Figaro, va quitter ses fonctions pour
rejoindre en mai le groupe PSA (Peugeot-Citroën) en
qualité de directeur marketing digital. Il sera rattaché à
la direction centrale du marketing. Clément Courvoisier
a rejoint Le Figaro en 2006. Il a débuté sa carrière à
Londres en tant que media executive junior chez OMD
entre 2004 et 2006.
n C
ONFIDENTIEL — Selon nos informations, le poste
de Robbie Douek, directeur des ventes mobile de
Google France, actuellement basé à Londres, sera
transféré à Paris début juillet. Il demeure sous la direction
de Guillaume Bacuvier, directeur des ventes et
opérations mobile pour la région Europe du Sud et de
l’Est, Moyen-Orient et Afrique (SEEMEA).
n L aurent Esposito a pris ses fonctions de directeur
contenu et développement du Pôle Digital de Bollloré
Média le 1er avril. âgé de 45 ans, il effectuait depuis
5 mois une mission de consultant pour le pôle digital
du groupe. Il travaille sous la responsabilité de Bruno
Breton, directeur marketing et développement de Bolloré
Média et directeur du Pôle Digital, créé durant l’été
2010. « Notre mission est de porter sur tous les écrans
les contenus et services des médias du groupe, a indiqué
Laurent Esposito à Satellinet. Nous travaillons dans un
esprit entrepreuneurial au sein d’un grand groupe, c’est
très intéressant. » Le pôle digital de Bolloré Média, qui
vient de sortir l’application iPhone de la chaîne Direct8,
compte une douzaine de personnes.
n F
rançois Guillot et Virgile Jouanneau ont rejoint
début avril l’agence conseil en communication et
communication éditoriale Angie, pour créer Angie+1,
son offre de conseil digital. âgé de 35 ans, François
Guillot a été consultant en relations publiques au sein de
l’agence de communication i&e de 1998 à 2005. Il a
ensuite pris la responsabilité des offres 2.0 d’i&e avant
de créer i&e ON, le pôle e-réputation de l’agence,
qu’il dirigeait depuis 2009. Virgile Jouanneau, 38 ans,
dirigeait depuis 2006 le pôle digital de Lowe Stratéus.
Il était auparavant directeur conseil chez BaBeL@STaL
(agence web indépendante) puis directeur conseil au sein
du pôle Interactive chez Euro RSCG C&O. « L’idée est
d’accompagner les clients dans leurs problématiques liées
au web social, ce qui peut se résumer par comprendre,
écouter, animer et générer les conversations en ligne »,
indique Virgile Jouanneau à Satellinet. Angie+1 propose
notamment de la vieille et du conseil en média social avec
la mise en place de conférences et de réunions, mais aussi
du conseil en communication sensible et de la gestion
d’influence sur le social media. « Une de nos particularités
à François et moi, c’est que nous sommes deux experts
du média social mais aussi et surtout des spécialistes en
communication », souligne Virgile Jouanneau. Les deux
directeurs associés sont appuyés par une équipe de
l’actualité de la semaine
en mouvement
trois consultants en études, veille et stratégie. L’équipe
actuelle — 5 personnes au total —, devrait être
renforcée par un recrutement d’ici fin 2011, puis deux ou
trois supplémentaires fin 2012. Angie apporte le fond de
roulement jusqu’à l’équilibre prévu fin 2012 avec la mise
à disposition de ses locaux et des personnels. Angie+1
participe actuellement à ses premiers appels d’offres.
Angie – www.angie.fr Création : 1988. Fondateur : Eric
Camel. Actionnariat : Eric Camel (PDG) et Delphine Pinel (viceprésidente) Effectifs : 120 personnes. Clients : Agefiph, AG2R
La Mondiale, Air France, Alstom, Autoroutes Paris Rhin Rhône
(APRR), Avenance, AG2R La Mondiale, Aviva, BNP BDDF, BNP
Paribas… CA2010 : 17,1 millions € (+4 %)
n S
téphane Guerry, 39 ans, va intégrer l’agence Duke/
Razorfish (Publicis) en tant que directeur général,
en remplacement de Olivier Abel, parti fin février.
L’annonce a été faite par Stephan Beringer, président
de Razorfish et Digitas international : « Nous
sommes ravis que Stéphane nous rejoigne pour assurer
la direction et le déploiement des nouveaux projets de
Duke/Razorfish. Son arrivée est significative et traduit
notre volonté d’accentuer l’excellence stratégique de nos
réalisations et de poursuivre la croissance de l’agence
pour les mois et les années à venir, en la connectant plus
encore aux autres entités de VivaKi. ». En provenance
de Euro RSCG C&O, qu’il a intégrée en 2002 avant
de devenir associé en 2007 et directeur-général adjoint
en 2010, Stéphane Guerry s’appuiera sur Véronique
Beaumont (Chief Operating Officer de Razorfish et
Digitas), Deborah Marino (directrice du planning
stratégique) et Christophe Perruchas (directeur de la
création). Duke/Razorfish compte 120 collaborateurs
et est rattaché à l’entité VivaKi du groupe Publicis.
n E
stelle Dumout rejoint Rue89 lundi 18 avril en tant
que responsable de la formation, poste vacant depuis
le départ de Philippe Couve pour 22mars (OWNI)
(lire notre confidentiel, Satellinet n°52). Elle sera en
charge du développement de Rue 89 Formation, une
activité de formation centrée sur le journalisme web à
destination des journalistes, des entreprises et des
collectivités locales, et dispensée également à l’étranger
(Tunisie, Irak…). « On va essayer de faire connaître
davantage l’activité de formation de Rue89, avec plus de
visibilité sur le web, plus de présence dans les conférences,
sur les réseaux sociaux… », précise à Satellinet Estelle
Dumout, qui voudrait également « développer le
e-learning. » Elle pourrait par ailleurs écrire des articles
pour Rue89 sur ses thèmes de prédilection, l’économie
du net et le e-commerce. Estelle Dumout a travaillé chez
CBS Interactive entre 2000 et 2008, comme chef de
rubrique internet à Zdnet. fr notamment, et dispense
des cours de journalisme web à l’Institut pratique de
journalisme depuis 2009. En 2010, Rue89 a réalisé
une quarantaine de formations pour un chiffre d’affaires
de près de 250 000 euros, soit environ 20 % du
chiffre d’affaires global hors magazine de la société. n
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N°60 - Lundi 18 avril 2011
l’actualité de la semaine
Marchés
n C
ONFIDENTIEL — Selon nos informations, le coût total
de la campagne 100 % digitale mise en place du 11
au 25 avril par Cofidis est légèrement inférieur à
300 000 euros. La société de crédit à la consommation
a lancé lundi 11 avril une campagne événementielle
avec l’agence Keblow (10 collaborateurs), son
partenaire depuis plus de six ans, autour d’un mini-site
dédié, les-idees-recues.fr consacré à « La Battle des
idées reçues ». Sur un ton humoristique, cinq saynètes
mettent en scène des personnages qui s’affrontent autour
de cinq idées reçues de la vie de tous les jours — comme
« Les femmes… toutes victimes de la mode » — ponctuées
par cinq engagements de Cofidis. « C’est une façon
différente de communiquer sur le crédit, indique MarieCécile Rochet, directrice marketing de Cofidis. L’objectif
est de donner au consommateur un éclairage sur le crédit
à la consommation, il s’agit d’abord d’une campagne
d’image pour Cofidis alors qu’on fait habituellement des
campagnes produit. » La campagne, dont l’achat média
a été géré par Isobar, est soutenue par un teasing sous
forme de bannières, habillages et pavés vidéo sur de grands
carrefours d’audience (Orange, PagesJaunes) et sur
des sites affinitaires selon les saynètes (groupe Prisma,
Comment ça Marche, Yahoo! Finances…). Selon
nos informations, le plan média mis en place par Isobar
prévoit une exposition de la campagne auprès de
20 millions d’internautes cumulés. « C’est notre
première campagne web purement d’image, on ne s’est
donc pas fixé d’objectif quantitatif et qualitatif », assure
Marie-Cécile Rochet. à titre de comparaison, un achat
média similaire réalisé en juin 2010 à propos d’une
campagne pour le crédit amortissable avait généré
20 % de trafic supplémentaire sur Cofidis.fr. Cofidis
revendique 3,5 millions de clients en France et
850 enseignes partenaires. Le web représente un tiers
de ses investissements publicitaires totaux.
n C
ONFIDENTIEL — Selon nos informations, Orson, le
service développé par Orange Vallée permettant de
diffuser des vidéos en direct sur les réseaux sociaux et les
mobiles, permet désormais de diffuser gratuitement jusqu’à
deux heures de live à destination de 10 personnes,
issus de ses contacts Facebook ou Twitter. Dans les
tout prochains jours, ces contacts pourront être notifiés de
l’envoi d’une vidéo par SMS et par un message direct sur
Twitter. Le flux du live est accessible à partir d’un lien, et
peut renvoyer sur une page Facebook ou un site internet.
Toujours selon nos informations, l’application Orson a
enregistré plus de 10 000 téléchargements depuis sa
première mise en ligne, sans aucune communication, à l’été
2010. Le projet Orson a été lancé il y a un peu plus d’un
an au sein d’Orange Vallée, l’entité dédiée à l’innovation
et au défrichage des nouveaux usages de l’opérateur,
avec une équipe de 7 personnes. « Notre volonté
était de proposer un service pour partager l’émotion, en
travaillant sur les notions d’instantanéité et de mobilité »,
a expliqué à Satellinet Guillaume Odriosolo, directeur
du projet Orson chez Orange Vallée. Disponible en
français, anglais, japonais et espagnol, Orson se présente
sous la forme d’une application disponible sur Facebook,
l’App Store d’Apple, l’Android Market Place et depuis
un navigateur web sur un ordinateur. Des déploiements
sur Windows Phone 7 et BlackBerry sont prévus.
L’application est gratuite —et sans publicité pour le
moment — pour une utilisation limitée à 2 heures de live
et 10 contacts et facturée 3,99 euros pour un accès
illimité au service. Elle vise également un usage BtoB. Déjà
testé en décembre par Virgin Radio pour la diffusion
de concerts sur Facebook, Orson diffusera à partir du
mois de mai un concert live par semaine sur le réseau
social, en partenariat avec un organisateur européen
d’événements. Orange Valée est également en discussion
avec des festivals pour la diffusion live de concerts cet été.
L’utilisation professionnelle du service est pour l’instant
gratuite et illimitée en nombre d’heures et d’internautes
touchés. « Notre objectif est de développer l’utilisation
du service auprès du grand public et des partenaires
professionnels. Nous voulons qu’Orson devienne le
leader européen de diffusion de live sur les réseaux
sociaux. En France, nous sommes les seuls à le faire. Les
possibilités de monétisation, comme le déploiement en
marque blanche ou le sponsoring d’événéments ne sont
pas encore envisagés », souligne Guillaume Odriosolo.
« Pour les professionnels, les marques ou les organisateurs
d’événements, l’intérêt du service est de concentrer
l’audience sur leur page fan, tout en multipliant l’impact
viral, puisque le flux peut être partagé », ajoute-t-il. Si
l’installation de l’application Orson est nécessaire (sur
PC, mobile ou Facebook) pour diffuser une vidéo, le live
est ensuite accessible sur n’importe quel environnement,
fixe et mobile. Des partis politiques se seraient montrés
intéressés par l’outil.
n C
ONFIDENTIEL — Selon nos informations, la Sacem
réclame quelques milliers d’euros dans le cadre d’un
accord à l’amiable au titre de droits impayés au site
amateur Coucoucircus.org. Celui-ci propose l’écoute
gratuite de quelque 7 600 génériques de dessins
animés et de séries diffusées à la télévision ces trente
dernières années. En février dernier, la société de
recouvrement des droits d’auteur a contacté le créateur du
site, Xavier Coulange, infographiste de métier, pour
lui réclamer un passif de huit ans de mise à disposition de
musique en ligne. L’information a été révélée par le site
Numerama le 14 mars. Un montant impossible à
rembourser si la Sacem réclame la totalité des droits,
calculés sur la base d’un demi-centime d’euro par écoute
de générique ou 10,5 % des recettes totale du site, selon
la solution la plus avantageuse pour elle. « Coucoucircus
repose sur la gratuité et ne génère que quelques milliers
d’euros par an de recettes publicitaires [bannière et pavé,
NDLR] utilisés pour les frais de serveur et de participation
à quelques conventions sur la musique en ligne », précise
Xavier Coulange, interrogé par Satellinet. Une
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réunion entre la Sacem et l’administrateur de
Coucoucircus, qui s’est tenue début avril, a rapproché les
points de vue. La Sacem ne demande plus que « quelques
milliers d’euros » pour les huit ans écoulés « en échange
de la mise en place d’un modèle économique viable sur
le site, de manière à enregistrer des droits d’auteurs
suffisants », indique Xavier Coulange, ce qui lui paraît
« raisonnable ». Celui-ci réfléchit maintenant à plusieurs
formules, basées sur une offre payante et/ou la mise en
place supplémentaire de publicité. Dans l’immédiat, l’accès
aux génériques devrait prochainement passer en
abonnement annuel, de l’ordre d’une dizaine d’euros par
an pour l’intégralité des contenus, selon nos informations.
En janvier 2011, Coucoucircus accueillait, selon son
créateur, 22 000 visiteurs uniques par jour. Xavier
Coulange exposera son modèle économique à la Sacem
dans les semaines qui viennent. à terme, 10,5 % des
recettes du site devraient être reversées à la société de
droits d’auteurs, à condition que la somme globale ne soit
pas que symbolique.
n R
entabiliweb, groupe spécialisé dans la monétisation
des sites internet, a assigné son concurrent Hi-media
devant le tribunal de commerce de Paris pour dénigrement
et atteinte à l’image. L’information a été révélée par
L’Express.fr et confirmée à Satellinet par le service de
presse de Rentabiliweb. Le groupe reproche notamment
à Hi-media la suppression de mentions faisant référence
à Rentabiliweb sur Wikipedia et le dénigrement de sa
société par l’un des responsables de Hi-media sur un blog.
Rentabiliweb réclamerait 150 000 euros de dommages
et intérêts. Selon L’Express.fr, Hi-media aurait entamé
une demande reconventionnelle devant le tribunal pour
répondre aux critiques et présenter ses griefs. Contacté
par Satellinet, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, le
PDG de Rentabiliweb, s’est refusé à tout commentaire. Himedia et Rentabiliweb entretiennent des relations tendues
depuis une tentative de rapprochement en 2008.
n D
ailymotion a annoncé mercredi 13 avril une série de
programmes en direct jusqu’en juin, un type de contenu
qu’elle souhaite accentuer dans les mois qui viennent. La
programmation, qui a débuté dimanche 17 avril avec
la diffusion de l’émission hebdomadaire de Ouï FM,
« Ouï Love Dimanche », prévoit plusieurs rendez-vous par
semaine avec des opéras tels que (Carmen, Otello,
La Bohème…), les championnats du monde d’escrime,
des tournois de jeux vidéo, le défilé de lingerie Etam,
des émissions de téléréalité, et des courses automobiles
(GT1).« Ce sont des opérations que nous développons
régulièrement depuis la retransmission des championnats
mondiaux d’athlétisme indoor, début 2010 », précise
à Satellinet Marc Eychenne, responsable éditorial
à Dailymotion. « Il n’y a pas de droits de diffusion
supplémentaires à verser et la plupart des partenariats
reposent sur un partage de revenus publicitaires quand
il y en a. Ce sont des contrats individualisés », souligne-
Marchés
t-il. Les programmes en direct sont consultables sur la
chaîne officielle du diffuseur, avec une mise en avant sur
la page d’accueil de Dailymotion qui revendique plus de
10 millions de visiteurs uniques par mois. Une page
pour regrouper et assurer la promotion des programmes
en direct à venir devrait être mise en place prochainement
sur la plate-forme.
n A
près avoir notamment étudié l’offre de rachat de
Chilipoker (groupe Chiligaming), TF1 a confirmé
jeudi 14 avril avoir signé un contrat de cession portant
sur 100 % des titres de sa société de jeux et de paris
en ligne SPS, à la société Solfive. Olivier Ou
Ramdane, actuel directeur général de SPS, est l’un
des associés de Solfive. SPS, qui édite notamment le
site Eurosportbet. fr, a enregistré en 2010 une perte
opérationnelle de 26 millions d’euros. La cession,
qui devrait intervenir dans les prochaines semaines, est
conditionnée à l’obtention de l’agrément de l’ARJEL.
n L’agence de conseil et de création d’applications mobile
Backelite a développé l’application pour Windows
Phone 7 de Dailymotion, lancée mardi 12 avril. Elle est
gratuite et conçue pour une utilisation en mode panorama.
« On a essayé de l’adapter au maximum à l’ergonomie
mise en place par Microsoft, la difficulté était de
trouver le bon compromis avec la charte de la marque »,
explique à Satellinet Vincent Frattaroli, vice-président
et directeur marketing de Backelite. L’accent a été mis sur
le design, une barre de recherche et plusieurs catégories
permettent d’avoir accès aux 18 millions de vidéos
revendiquées par Dailymotion. Contrairement à celui de
son concurrent Youtube, le player de Dailymotion est à
l’intérieur de l’application, les vidéos se lisent donc sans
quitter l’application. Celle-ci se décline en 11 langues
pour correspondre aux ambitions internationales de la
marque. Selon nos informations, le coût de l’application
serait supérieur à 60 000 euros. Cinq personnes ont
travaillé entre deux et trois mois sur le projet.
Backelite - www.backelite.com Création : 2006.
Fondateurs : Sébastien Berten (président), Vincent Frattaroli
(vice-président et directeur marketing) et Thomas Sarlandie
(directeur technique). Effectifs : 70 personnes. Actionnariat :
Les trois fondateurs détiennent 51 %, SFR Developpement
25 % et FullSIX, (qui a mis sa participation en vente) 24 %.
CA 2010 : 4,6 millions € (+ 60 %) Clients : vente-privée.
com, Gaz de France, SFR, AlloCiné, La Banque Postale,
Crédit Agricole…
n Le Groupe Les Echos a annoncé dans un communiqué
mercredi 13 avril avoir choisi l’agence LSFinteractive
pour renforcer sa stratégie numérique de fidélisation en
ligne, autour de deux axes : la promotion de ses « offres
internet personnalisées, mobiles et tablettes auprès de ses
lecteurs et internautes », et la fidélisation « des abonnés
en ajoutant un volet numérique aux campagnes de
fidélisation déployées sur les canaux offline
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(courriers, téléphone). » « En choisissant
LSFinteractive pour nous accompagner sur la mise en
place de nos actions CRM, nous avons opté pour une
compétence de gestion de bases e-CRM et un savoir-faire
en marketing relationnel. Avec le développement du
numérique, notre enjeu est de regrouper des données de
plus en plus complexes dans une même base pour mieux
comprendre nos clients et les fidéliser à notre marque », a
déclaré dans un communiqué Sophie Gourmelen,
directrice de la diffusion du Groupe Les Echos.
LSFInteractive – www.lsfinteractive.fr Création : 1999
sous le nom de LuckySurf (loterie en ligne) avant de devenir
LSFinteractive en 2005 et de vendre sa branche loterie
en 2008 pour se consacrer exclusivement à son activité
d’agence marketing et communication online. Fondateurs :
Daniel Laury et Pierre Achach. Effectifs : 110 personnes
dans le monde dont 50 en France. Actionnariat : Daniel
Laury (CEO), Pierre Achach, New Enterprise Associates,
Saints Capital, Habert Dassault Finance SARL et Philippe
Courtot. CA 2010 : 20 millions €, dont 13 millions € en
Europe (+15 %). Clients : Plus de 200, dont RFI, Le Nouvel
Observateur, M6, Club Med, IPSOS, La Bred, L’Occitane.
n D
epuis jeudi 14 avril, Wat.tv, la plate-forme de vidéos
de TF1, propose sur la chaine dédiée Kazé une
douzaine de programmes, notamment la série Blue
Dragon, l’émission d’actualité musicale japonaise
Moshi Moshi Music et le magazine Full Manga,
une revue de presse des meilleurs mangas sortis en
France. C’est la conséquence du partenariat noué
début avril avec Kazé, acteur français de distribution
de dessins animés japonais basé sur l’univers manga.
Celui-ci revendique un catalogue de plus de 150 titres
(30 longs-métrages et 130 séries) équivalent à plus
de 1 000 heures de programmes. Les dessins japonais
« fonctionnent très bien sur Wat.tv, indique Michaël
Solal, responsable marketing et contenus de Wat.tv.
On le constate avec Wakanim.TV et Gong, deux
partenaires avec lesquels on travaille déjà pour offrir ce
Marchés
genre de contenus. » L’accord avec Kazé repose sur une
acquisition des droits de diffusion gratuite pour Wat.tv et
un partage de la monétisation réalisée sur la chaîne, avec
une commercialisation classique en display et instream.
Wat.tv, qui a enregistré 6,93 millions de visiteurs
uniques en février (Médiamétrie//NetRatings), a
également développé et lancé une application pour
iPhone dédiée.
n L’IAB Europe, qui regroupe 5 000 membres issus
de l’industrie européenne de la publicité en ligne, a
présenté jeudi 14 avril sa « Charte paneuropéenne
d’autorégulation de la publicité comportementale
en ligne », Celle-ci délivre « un ensemble de bonnes
pratiques afin d’assurer au grand public toujours plus
de transparence et de contrôle » destinées à rendre
« plus transparente l’utilisation de données à des fins de
publicité comportementale » avant juin 2012, selon un
communiqué. Parmi les mesures, une icône de référence
européenne sera insérée dans les bannières de publicité
comportementale afin d’avertir le consommateur de
l’usage de ce procédé. Lorsque l’internaute cliquera
sur cette icône, il sera dirigé soit directement vers le
site de la société apportant un service de publicité
comportementale où « l’internaute trouvera toutes les
informations indispensables à son choix d’acceptation
ou de refus », soit vers le portail européen
www. youronlinechoices.eu, dédié à la publicité
comportementale traduit en plusieurs langues et
regroupant les sociétés signataires de la Charte. Celui-ci
« permet en quelques clics de gérer ses préférences de
collecte et d’utilisation des données, intégrant la possibilité
de refuser ce procédé », indique l’IAB. L’initiative a reçu
le soutien de plusieurs membres de l’IAB France parmi
lesquels 24/7 Real Media, Criteo, Datvantage,
Di-Network, Google, Havas Digital, Hi-Media,
Microsoft, Performics, Orange, ainsi que Specific
Media,
Starcom,
Tradedoubler,
Yahoo!,
ZenithOptimedia et Weborama. n
Institutionnel
n L es députés Corinne Erhel (PS) et Laure de La
Raudière (UMP) ont présenté mercredi 13 avril
leur rapport sur la neutralité du net après leur mission
d'information (lire l'interview de Laure de La Raudière
dans Satellinet n°55). Ses deux auteurs insistent sur
la nécessité de définir juridiquement le principe de
neuralité du net « car il doit permettre l'accès à tous les
contenus de façon non discriminante, c'est important
car cela revêt des enjeux sociaux, économiques et
politiques », confie Laure de La Raudière, interrogée
par Satellinet. Le rapport s'articule autour de quatre
axes : faire de la neutralité de l'internet un objectif
politique, encadrer strictement les obligations de
blocage de l'internet, assurer son financement pérenne
et enfin établir une procédure unique faisant intervenir le
juge. Corinne Erhel et Laure de La Raudière établissent
neuf propositions, notamment « définir le principe
de neutralité et en faire un objectif politique, réserver
l'appellation "internet" aux seules offres respectant le
principe de neutralité, mettre en place un observatoire
de la qualité de l'internet, ou encore charger l'Arcep
de garantir l'accès à un internet de qualité suffisante
et documenter les enjeux économiques liés au réseau
internet », énumère Laure de La Raudière. La députée
présentera une proposition de loi en septembre « mais
il reste très peu de créneaux pour les textes de lois
d’initiative parlementaire avant l’élection présidentielle
de 2012 » et il faut également attendre « la publication
du livre blanc de la Commission européenne, prévue
fin mai ». Elle précèdera la constitution de groupes de
travail européen dans lesquels Laure de La Raudière
espère jouer un rôle. n
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l’actualité de la semaine
International
n U
SA Today, quotidien national américain diffusé à
environ 1,8 million d’exemplaires, envisagerait
de verser des primes à ses journalistes en fonction du
nombre de pages vues sur son site USAToday.com.
L’information a été révélée jeudi 7 avril par The big
lead, un blog de sport indépendant, et relayée en
France le 12 avril par le pure-player Atlantico.fr. Si
la volonté des dirigeants du journal est de sensibiliser
les journalistes à l’écriture web, le principe provoque
quelques débats dans les milieux journalistiques
américains avec la crainte du développement de
sujets racoleurs pour maximiser l’audience du site.
« USA Today continue d’examiner [la possibilité de]
primes fondées sur l’audience, mais rien n’a encore
été décidé », s’est contenté de déclarer Ed Cassidy,
le vice-président Communications et marketing de USA
Today au site Poynter.org, le 7 avril. Aucune décision
n’a été divulguée depuis.
pour la valeur qu’ils créent », a précisé Jesse Strauss,
l’un des avocats de Jonathan Tasini. La plainte vise
Arianna Huffington et Kenneth Lerer, co-fondateur du
site, ainsi que le groupe internet AOL, sous l’accusation
de pratiques trompeuses et d’enrichissement injustifié.
Cette procédure est « complètement sans mérite, a
aussitôt déclaré Mario Ruiz, porte-parole du Huffington
Post. Comme nous l’avons déjà dit, les blogueurs utilisent
notre plate-forme pour établir des connexions et faire en
sorte que leur travail soit vu par le plus de gens possible. »
AOL vient par ailleurs d’annoncer 800 recrutements
pour son réseau de sites d’informations locales Patch,
qui couvre dix-huit états américains. L’information a
été annoncée par Bloomberg. « Chaque site Patch
aura désormais sa propre équipe », a affirmé Arianna
Huffington, la directrice des contenus éditoriaux d’AOL
qui veut également ajouter « plus de social » sur Patch,
selon Bloomberg.
n J onathan Tasini, un blogueur américain, a porté
plainte contre le site d’information The Huffington
Post (25 millions de visiteurs uniques par mois
revendiqués), devant un tribunal fédéral à New York,
mardi 12 avril. Contributeur du site, il réclame
105 millions de dollars pour les 9 000 blogueurs
non rémunérés qui collaborent au site. The HuffPost a
été racheté il y a quelques semaines 315 millions
de dollars par le groupe AOL à sa créatrice,
Arianna Huffington. « Dans le modèle d’affaires
de Mme Huffington, les gains économiques lui sont
réservés. Apparemment, il est prévu que tous les autres
travaillent gratuitement, quelle que soit la valeur qu’ils
créent », a critiqué Jonathan Tasini dans un communiqué.
« Nous espérons créer un précédent fort pour qu’à l’ère
numérique, les producteurs de contenus soient rémunérés
n T
echCrunch, site américain consacré à l’actualité du
web, a révélé mardi 12 avril les chiffres fournis par News
Corp aux acheteurs potentiel de MySpace. News Corp,
qui a racheté MySpace en 2005 pour 580 millions
de dollars, a confirmé en février chercher un repreneur
pour le réseau social, qui compte 125 millions de
membres. Selon Michael Arrington, le fondateur
de TechCrunch qui a eu accès à cette présentation,
News Corp estime le chiffre d’affaires de MySpace à
109 millions de dollars pour l’année fiscale 2011
(close au 30 juin). Sur cette même année, les dépenses
affichées par MySpace seraient de 274 millions de
dollars, soit une perte de 165 millions de dollars. En
2012, News Corp affirme que MySpace sera profitable,
avec des dépenses de 69 millions de dollars et des
recettes de 84 millions, sans préciser comment. n
levée de fonds
n M
ediastay, l’éditeur français de jeux en ligne
gratuits
(Kingolotto.com,
Grattage.com,
Bananalotto. com, Luckysurf.com, Yacado…), a
annoncé lundi 11 avril avoir réussi une levée de fonds
de 15 millions d’euros auprès de deux nouveaux
investisseurs, les fonds Iris Capital (8 millions d’euros)
et Idinvest Partners, ex-AGF Private Equity
(7 millions d’euros). « Nous discutions ensemble depuis
trois ans. Ces sommes vont nous permettre de passer à
la vitesse supérieure et d’accélérer notre développement
autour de trois axes : le déploiement à l’étranger avec
l’ouverture de nouveaux bureaux, la consolidation de
notre projet industriel dont éventuellement une ou plusieurs
acquisitions, et le développement de l’offre mobile »,
indique Eric Bennephtali, le cofondateur et directeur
général de Mediastay, interrogé par Satellinet. Selon lui,
« 50 % des usages de jeux vidéos en ligne vont se faire
sur mobile » à court ou moyen terme. Mediastay (entre 7
et 8 millions de visiteurs uniques revendiqués par
mois sur ses différents sites) va donc proposer ses produits
sur iPhone, Android et iPad. L’éditeur français, sélectionné
en janvier dernier par Facebook parmi une liste de
30 sociétés accréditées pour monétiser la publicité des
applications sur le réseau social (lire Satellinet n°48),
souhaite également ouvrir des bureaux à l’étranger avec
le recrutement d’une vingtaine de nouveaux collaborateurs
(technique, marketing, commercial) d’ici la fin 2011. n
Mediastay – www.mediastay.com Creation :
2000. Fondateurs et directeurs généraux : Eric Bennephtali
(stratégie), Jérôme Balmes (administration et finances) et
Jonathan Zisermann (commercialisation) Actionnariat : Les
trois fondateurs sont les premiers actionnaires. Le reste du
capital est partagé entre Highco, Iris Capital, Idinvest Partners
et Turenne Capital, qui vient par ailleurs de céder le 11 avril
2011 un tiers de sa participation. Effectifs : 64 personnes
à Bruxelles, San Francisco et Paris (55 collaborateurs). Le
nombre devrait s’élever à 80 fin 2011 hors acquisition. CA
2010 : 17 millions €
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retour de campagne
Adfonic cible les utilisateurs mobiles
en zone urbaine pour Foocall
Régie publicitaire globale sur mobile à la
performance basée à Londres, Adfonic a mis
en place pour Foocall une campagne destinée
à augmenter le nombre de téléchargements
d’applications
mobiles
pour
l’opérateur
téléphonique à bas prix. Victor Malachard, CEO
d’Adfonic et Frédéric Dumeny, responsable
d’Adfonic pour la France, dévoilent pour Satellinet
les ressorts de l’opération.
Origine du dispositif : « L’opérateur téléphonique
à bas prix Foocall, un acteur récent sur le marché
britannique, nous a sollicités en mars 2010. Ils venaient
de sortir leur nouvelle application iPhone permettant
d’appeler à l’international à tarif réduit, bientôt suivie
d’une version Android. »
Objectifs : « Leur objectif premier était d’entrer dans
le top 10 des applications les plus téléchargées, afin
de gagner en visibilité et en notoriété et d’augmenter
mécaniquement le nombre de téléchargements de
l’application. »
Dispositif : « La publicité Foocall se présentait sous
la forme de bannières et d’interstitiels cliquables qui
renvoyaient directement vers l’App Store et offraient
la possibilité de télécharger l’application gratuite. Nous
encourageons nos clients à fournir plusieurs créations
différentes, cela nous offre un levier supplémentaire sur
lequel jouer pour maximiser le taux de transformation.
Foocall a défini son coût maximum d’acquisition du client.
Nous avons ensuite effectué un ciblage par l’audience
(hommes adultes), le terminal (l’iPhone dans un premier
temps, puis Android) et la géolocalisation. Nous avons
ainsi ciblé les villes du Royaume-Uni ayant les plus fortes
populations étrangères, car ce sont les clients naturels de
Foocall, qui propose des appels internationaux à bas prix
via son application. Nous ne descendons volontairement
pas en dessous de l’échelle de la ville pour conserver des
inventaires d’une certaine taille. Ce ciblage est évolutif et le
fruit d’une optimisation. En fonction de ces objectifs, nous
avons ensuite diffusé la campagne sur notre réseau, sites
et applications mobiles, qui compte près de 4 500 sites
à travers le monde. Au fur et à mesure de l’opération, nous
avons mis de côté les villes qui ne présentaient pas un bon
taux de transformation. Nous fournissons les premières
recommandations, puis notre plate-forme accessible
en libre-service par nos clients leur permet de piloter
leurs investissements en temps réel ou de laisser notre
algorithme l’optimiser entièrement. Adfonic ne permet pas
seulement à Foocall d’optimiser son coût d’acquisition de
nouveaux clients, mais également son coût par utilisateur
actif. Nous mesurons en effet les utilisateurs qui ont lancé
l’application au moins une fois après son téléchargement.
Foocall mesure, grâce aux outils d’Adfonic, le nombre de
téléchargements de l’application et surtout le nombre de
lancements en temps réel : heure, lieu et site. »
Budget : Adfonic est rémunéré de l’ordre de 40 %
sur les budgets à la performance investis. Deux personnes
au sein du service marketing de Foocall sont en charge de
la campagne, qui se poursuit sur une base régulière. Une
personne d’Adfonic est chargée du suivi du client. « Au
Royaume-Uni, nos clients investissent en moyenne des
budgets de 40 000 à 50 000 livres pour des opérations
de recrutement à la performance sur mobile, indique Victor
Malachard, CEO d’Adfonic. C’est plus qu’en France, où
l’on oscille entre 10 000 et 20 000 euros, mais moins
qu’aux états-Unis, où les budgets mobile à la performance
atteignent déjà 100 000 euros.»
Retour sur investissement : « En trois jours,
l’application Foocall avait gagné 100 places dans le
classement de l’App Store, passant de la 112e à la 12e
place dans la catégorie ‘‘Réseaux sociaux’’. L’opérateur a
été convaincu de la pertinence de notre modèle et de notre
offre et a renouvelé l’opération sans discontinuer depuis
un an. Avec les données que nous leur fournissons sur le
taux d’utilisation effective de l’application, ils sont en
mesure de calculer le revenu moyen généré par les
utilisateurs qu’ils recrutent via Adfonic et cela leur permet
de piloter leurs investissments pour continuer à recruter
des utilisateurs. »
Et si c’était à refaire ? « Au commencement de
l’opération, Foocall voulait être très raffiné sur le ciblage, ce
qui ne permettait pas d’obtenir des volumes suffisants, nous
leur avons recommandé d’élargir leur cible pour pouvoir
tirer des conclusions sur les taux de transformation. Au fur
et à mesure de la croissance de l’usage, on va pouvoir
concilier ciblage très précis et volume, mais ce n’est pas
encore le cas partout. Jusqu’à l’an dernier, la plupart
des éditeurs premium arrivaient à vendre l’intégralité de
leur inventaire. Aujourd’hui, cet inventaire devient trop
important, les éditeurs se rapprochent donc des réseaux
performants pour écouler les invendus. Au Royaume-Uni,
cette bascule a vraiment eu lieu au deuxième semestre
2010. En France, nous en sommes encore à faire venir les
annonceurs sur le marché à la performance. » n
Adfonic – adfonic.com Création : 2008. Capital : détenu
par ses fondateur, levée de fonds en cours. Clients: Yell,
Samsung, NBC, Eurosport, eBay... Réseau : 4 500 éditeurs,
3 000 campagnes par mois, 2,5 milliards d’impressions par
mois. Effectifs : 25 personnes. CA 2011 : non communiqué.
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N°60 - Lundi 18 avril 2011
le tour de la question
La stratégie numérique de TF1
TF1 se veut aujourd'hui un « groupe de communication
intégré, télévision et internet ». La stratégie numérique du
groupe, qui repose sur une positionnement multi-écrans,
capitalise sur la puissance de sa chaîne télévisée tout
en diversifiant ses sources de revenus. Satellinet fait
le point sur l'offre numérique de TF1, ses stratégies de
distribution et sa politique de monétisation.
Le digital, activité de « Diversification »
Au sein du groupe TF1, eTF1, la direction des nouveaux
médias, a pour objectif d’orchestrer les activités du groupe
sur le web et le mobile et, plus généralement, sur l’ensemble
des supports émergents, en développant l’offre TF1 sur
tous les nouveaux médias. Cette offre dépend de l'activité
« Diversifications » du groupe. Elle repose sur les supports
en ligne de TF1 (TF1.fr, videos.TF1.fr) mais aussi des
sites thématiques (pluriellles.fr, TFou.fr, TF1conso.fr,
rugbyrama.fr), la plate-forme vidéo Wat.tv, filiale à
100 % du groupe, ou encore la participation du groupe
dans la plate-forme de blogs Overblog (Wikio Group).
Sur l'ensemble de ses sites internet, TF1 rassemble
19 millions de visiteurs uniques (Médiamétrie NNR,
janvier 2011). Sur ses supports mobiles, le groupe touche
5 millions de mobinautes uniques chaque mois
(Médiamétrie//NetRatings Panel France, 3e trimestre 2010)
mais ne communique pas son audience sur les tablettes.
Enfin, myTF1, le service de « télévision enrichie » du groupe
est disponible pour les abonnés TV ADSL Bbox, Orange et
Free, soit plus de 6,5 millions de foyers.
Ces activités de diversification (eTF1, Télé Shopping,
TF1 Entreprises), présidées par Régis Ravanas, ont été
réorganisées début décembre. Michel Brossard a ainsi été
nommé vice-président Diversifications. également président
de la Société Dujardin, société éditrice de jeux de société,
comme le 1 000 bornes, il exerce ses responsabilités sur TF1
Entreprises et eTF1. Olivier Abecassis, directeur général
d’eTF1, s’appuie désormais sur Jean-Francois Mulliez,
directeur délégué, qui assure le développement des services
digitaux liés à l’antenne de TF1 : le web avec TF1.fr et
TFou.fr, le mobile, l’IPTV avec MyTF1, les accords avec les
constructeurs d’électronique grand public sur TV connectées
et l’interactivité. également directeur délégué, Claude
Charpin gère le CRM, les jeux et prend en charge le
développement des services et des jeux sur mobile ainsi
que de TF1 Outdoor. Stéphane Beillaud a été nommé
directeur marketing d’eTF1 et responsable de l’innovation,
et conserve la direction de Wat. Enfin, Nicolas Lemaitre
dirige l’activité « pure player » d’eTF1 (Plurielles. fr,
Excessif. com, Ushuaia.com, TF1 courses, la
participation de TF1 dans Wikio et l’agence interactive du
groupe, qui propose le développement de produits internet
sur mesure) et François Zaninotto prend la direction
technique d’eTF1. « Cette nouvelle organisation a pour
but de rationnaliser le fonctionnement d’eTF1 et d’être
plus en phase avec les développements actuels et le fait
que nos contenus sont désormais multi-formats et multisupports », avait alors souligné Régis Ravanas, interrogé
par Satellinet. Début mars, celui-ci a par ailleurs pris la
direction de TF1 Vidéo, dans l'objectif de « donner au pôle
Diversification du groupe un nouvel élan, d’harmoniser et
de développer les activités hors antennes qui constituent des
relais de croissance naturels »
eTF1 regroupe 160 personnes, dont 80 collaborateurs
se concentrent sur tous les actifs de l’antenne (web, mobile,
IPTV, interactivité, votes à l’antenne...). La direction marketing,
chargée d’évaluer les dispositifs les plus performants et de
détecter les prochains axes de développement regroupe une
dizaine de personnes, tout comme la direction technique.
« Nous avons commencé à travailler de manière appuyée
avec l’antenne il y a deux ans, mais cette réorganisation
simplifie nos relations, témoigne Olivier Abecassis, directeur
général d’eTF1. Nous aidons l’antenne à communiquer sur
les programmes importants en assurant une diffusion la plus
large possible et l’antenne nous aide en nous donnant les
droits nécessaires. Cette approche pragmatique et 360 est
directement liée à l’impulsion de Nonce Paolini », le PDG
du groupe. En 2010, eTF1 a réalisé un chiffre d’affaires de
78,2 millions d’euros (72,8 millions en 2009) et un
résultat net de 2,5 millions d’euros (contre une perte de
3,4 millions en 2009).
La commercialisation des activités digitales de TF1 est
assurée par sa régie, TF1 Publicité (1,5 milliard d’euros
de chiffre d’affaires en 2009). Sur les 300 collaborateurs
de la régie, une trentaine est affectée aux activités digitales
(commerciaux, marketing, trafic), dont 7 aux opérations
spéciales digitales et innovations, plébiscitées par les
annonceurs, et 5 au marketing. Trois recrutements sont d'ores
et déjà actés. Ces équipes sont placées sous la direction de
Sylvia Tassan-Toffola, directrice de TF1 Pub 361, de
l’internet et des nouveaux medias. Elles ont été réorganisées
mi-février autour de trois pôles : un pôle Solutions Display
sous la responsabilité de Jean-François Ruhlmann, un
pôle Solutions Opérations spéciales, Entertainment et
Innovation sous la responsabilité de Bertrand Nadeau et
un pôle Solutions Mobilité animé par Alice Henry.
« Catherine
Gotlieb, (précédemment directrice
commerciale internet et nouveaux médias de TF1 Publicité,
lire Satellinet n°51) fédérait le display, les opérations
spéciales et le mobile. Compte tenu de la croissance de nos
activités et pour mieux répondre aux besoins de nos clients,
il nous est apparu nécessaire de mieux structurer notre offre
en trois pôles dédiés. Il ne s’agit pas de les organiser en silos
séparés mais de permettre à la fois d’alimenter un discours
de pédogogie et d’expertise sur ces supports de
communication en perpétuelle évolution, et en même temps
de conserver une dynamique de transversalité », a déclaré
Sylvia Tassan-Toffola à Satellinet. Cette réorganisation s'est
accompagnée d'une nouvelle identité visuelle de la régie
digitale : TF1 publicité digit4l, (ou « digit for all), et d'un
nouveau slogan, « 4 écrans pour tous les instants ».
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N°60 - Lundi 18 avril 2011
le tour de la question
>>> La stratégie numérique de TF1
Des Contenus multi-écrans
L'offre numérique de TF1 est accessible depuis le portail
TF1.fr, qui regroupe l'offre de news, de vidéos, une entrée
communautaire (TF1 & vous, où les internautes peuvent discuter
entre eux et poser des questions à la chaîne), un guide des
programmes, un accès aux jeux et au service de shopping de la
chaîne et renvoie vers les différents sites du groupe. Il rassemble
6,5 millions de VU par mois (Médiamétrie NNR, février
2011). Une équipe éditoriale d'une vingtaine de personnes
rédigent des contenus pour TF1.fr, qui sont ensuite repris sur
les entités mobile et IPTV. L'équipe éditoriale de Plurielles.fr,
le site féminin du groupe, compte une dizaine de personnes,
celles de Excessif.com (cinéma et séries) et Ushuaia.com
(environnement) sont un peu plus réduites.
La vidéo constitue le cœur de l'offre numérique de TF1, qui
recense 1,4 milliard de vidéos vues sur l'ensemble de ses
sites en 2010, dont 700 millions autour des programmes de
TF1. Des chiffres en progression de 10 à 20 % depuis le
début de l’année, selon Olivier Abecassis. Chaque mois, TF1
revendique ainsi environ 50 millions de programmes vus
en catch up. Les séries américaines, les journaux télévisés et la
télé-réalité sont les contenus les plus consommés en rattrapage.
à elle seule, l'émission Secret Story a totalisé 220 millions
de vidéos vues. L'offre de rattrapage, accessible gratuitement
pendant 7 jours, permet aussi de conduire les internautes vers
l'offre VOD, rassemblée sur le site TF1 Vision. « L’usage de la
catch up se démocratise. Il y a eu deux fois plus de vidéos vues sur
ce support entre la saison 5 et la saison 6 de Grey’s Anatomy,
par exemple. Mais parallèlement à cette offre premium en catch
up, nous travaillons aussi sur le marché des pure players vidéo
avec Wat.tv, qui symbolise bien notre volonté d’être présent sur
tous les fronts et de couvrir tous les segments de l’offre vidéo »,
confirme Sylvia Tassan-Toffola. « Quasiment à l'équilibre »
en 2010, Wat a totalisé 700 millions de vidéos vues sur
l'année. « C’est un actif vidéo important pour le groupe, son
player gère toute la partie vidéo du site TF1.fr et nous permet de
renforcer notre expertise technique, tout en étant présents sur la
cible jeune », estime Olivier Abecassis. La politique d’achat de
contenu est gérée par l’antenne, qui négocie les droits pour une
exploitation en ligne sur les différents supports.
« Dans l’absolu, notre objectif est d’accroître la distribution
de l’offre de TF1. Notre volonté est d’affirmer notre position
de social TV, en intégrant des fonctions sociales à toute notre
expérience », nous indique encore Olivier Abecassis. « Avec
4 millions de contacts, TF1 est le premier partenaire média
européen de Facebook et, de son côté, Facebook est devenu
le deuxième apporteur de trafic sur nos sites après Google »,
soulignait-il dans Les Echos début avril. Les nouvelles versions
des applications iPhone et iPad de TF1 (ainsi que celles de
TF1 News et de Wat) incluent ainsi un espace communautaire
qui renvoit à Facebook. La volonté du groupe est de proposer
l'ensemble de ses contenus sur tous les écrans, web, mobile,
tablette et IPTV. « Nous avonçons prudemment, par étape,
lorsque le marché est mûr. Nous avons commencé par refondre
notre site en avril 2009, pour nous positionner ensuite sur le
mobile et aujourd'hui sur les tablettes et l'IPTV », indique Olivier
Abecassis. Sur le mobile, le positionnement de TF1 a ainsi
évolué, suivant la maturation du marché. D'abord payante,
l'application iPhone de TF1 est désormais gratuite et revendique
près d'1 million de téléchargements. C'est également
le cas de la nouvelle application dédiée à l'information TF1
News, de celle de Wat, qui permet de regarder les meilleures
vidéos du site sur son mobile, de celle de TF1 Vision, qui offre
les bandes annonces et extraits des nouveautés cinéma, séries
TV et humour de TF1 Vision, et de l'application iPad TF1.
« En ce qui concerne le contenu non vidéo, nous pensons que
le contenu à la demande est une opportunité, nous comptons
donc améliorer les synergies avec Wikio », ajoute Olivier
Abecassis. Les contenus de Wikio Expert, la plate-forme de
contenu à la demande du group Wikio, sont ainsi diffusés sur
les différents sites de TF1 (TF1.fr, plurielles.fr, automoto.fr). TF1
possédait 40 % du site de blogs Overblog, qui a fusionné
avec Wikio en septembre dernier, et demeure le premier
actionnaire de Wikio Group avec une participation de 13,2 %,
valorisée à 4 millions d’euros au 31 décembre 2010. Selon
nos informations, TF1 n’exclut d’ailleurs pas d’augmenter sa
participation dans Wikio, qui étudie une nouvelle levée de
fonds (lire Satellinet n°56) et de prendre des participations dans
d’autres entreprises du net si des synergies sont envisageables
avec ses propres activités.
TF1 investit également dans les dispositifs de CRM en
ligne. Le groupe a ainsi développé un outil avec le groupe de
conseil en marketing en ligne Netbooster, pour collecter des
informations sur ses internautes et leur proposer des offres en
fonction de leur consommation passée. « Toutes ces pistes ont le
même niveau de priorité, l’objectif final étant de faire progresser
l’audience en ligne et sa monétisation, sur tous les leviers. Il
faut toucher plus d’internautes et les faire passer d’un univers à
l’autre », souligne Olivier Abecassis. Enfin, TF1 a souhaité en
début d’année se désengager de l’activité paris en ligne. « En
réalité ça a été une tentative. J’étais sceptique sur la capacité du
marché français à avoir autant d’opérateurs », a ainsi expliqué
Nonce Paolini en janvier, soulignant qu’Eurosportbet
pâtissait, comme la plupart des groupes du secteur des paris en
ligne, d’une « réglementation qui n’est pas favorable et d’une
fiscalité qui est très lourde, la plus lourde d’Europe », de l’ordre
de 50 à 60 % du chiffre d’affaires. Le groupe a donc cédé,
vendredi 8 avril, 100 % des titres de SPS, sa société de jeux et
de paris en ligne éditrice d’Eurosportbet, à la société Solfive,
dont l’un des associés est Olivier Ou Ramdane, directeur
général de SPS (lire aussi en p7).
Les jeux font néanmoins toujours partie de la stratégie
numérique du groupe. Ils sont généralement associés à des
programmes à l’antenne (La Roue de la Fortune, Qui veut
gagner des millions, Une Famille en Or...). La diffusion
sur TF1 avant la rentrée, de l’adaptation du jeu britannique
Money Drop (Endemol) va ainsi s’accompagner d’un
dispositif interactif, sur internet, smartphones et les réseaux
sociaux, à l’image de celui qui a accompagné la diffusion de ce
format aux états-Unis (Fox), en Espagne (Antena 3), en
Hongrie (TV2) et en Allemagne (ZDF), comme l’a révélé
Satellifax dans son numéro du jeudi 7 avril. Ce dispositif permet
en particulier aux téléspectateurs de jouer simultanément avec
les candidats entre et pendant les émissions. Massivement multijoueurs, cette plate-forme a été développée et est exploitée par
Visiware, SSII spécialisée en télévision interactive.
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N°60 - Lundi 18 avril 2011
le tour de la question
>>> La stratégie numérique de TF1
Elle est hébergée sur les serveurs de cloud computing
d’Amazon, et permet une adaptation en temps réel aux volumes
de données nécessaires (plusieurs centaines de milliers de
connexions simultanées ou plus). L’équipe de TFou, la marque
jeunesse de TF1, a également présenté lundi 11 avril TFou
Pitch, son appel à projets 360, qui devrait se concrétiser
début 2012 par un « jeu événementiel 360 » sur l’antenne, le
web et un troisième support (événement terrain, mobile,
tablette, cartes à collectionner...). « Beaucoup de contenus
restent des déclinaisons de l’antenne, manquant d’interactivité »,
a expliqué à Satellifax Yann Labasque, directeur de l’unité
jeunesse de TF1. TFou Pitch est donc conçu comme un « premier
cadre pour recenser les projets se déployant sur plusieurs
supports » et une manière de « sensibiliser les producteurs sur
une nouvelle façon de réfléchir une histoire rebondissant sur
plusieurs supports » : « Nous y serons de plus en plus sensibles
dans la façon dont, demain, nous sélectionnerons les séries »,
a-t-il également indiqué.
Une commercialisation centralisée
Cette stratégie d'accessibilité des contenus sur les différents
écrans est relayée au niveau de leur monétisation par TF1
Publicité, la régie du groupe. En 2010, les revenus publicitaires
d'eTF1 ont ainsi enregistré une croissance de 73 % par rapport à
2009. « Le vrai enjeu, c'est la commercialisation de nos contenus
en multi-écrans. Nos prochaines offres seront déclinables sur tous
les écrans et peut-être moins web-centric », indique à Satellinet
Sylvia Tassan-Toffola. Nous voulons devenir la première
régie plurimedia. » En 2010, 52 % des annonceurs présents
en télévision sur TF1 étaient également présents sur les supports
web du groupe et 18 % des annonceurs présents sur le web
étaient présents en TV. « En termes de poids, la vidéo est notre
gros levier de croissance cette année. En 2010, nous avons
multiplié notre chiffre d'affaires publicitaire sur la vidéo par 4
et on s'attend à le multiplier par 2 cette année. Les différents
intervenants se sont structurés et les annonceurs ont compris la
pertinence de se déployer sur la vidéo en ligne en complément
de la télévision. Mais il est fondamental d'être présent sur
tous les fronts et pas seulement sur la vidéo. Les opérations
spéciales et le mobile sont aussi des leviers fondamentaux
et nous voulons les mener de concert. Et même si l'IPTV n'est
pas encore un levier publicitaire important, nous devons être
prêts. Nos équipes fonctionnent en mode projet », insiste Sylvia
Tassan-Toffola, qui envisage les solutions de mobilité et l'IPTV
comme des compléments de la consommation live de contenus
audiovisuels. Lors d'une table ronde au Geste, groupement
des éditeurs de services en ligne, début avril, Jean-François
Mulliez, directeur délégué eTF1, a cependant estimé qu'il n'y
avait pas encore de modèle économique pour la catch up sur la
tv connectée : « Nous le ferons quand les usages et les mesures
d'audience le permettront mais ce serait destructeur de valeur
aujourd'hui », rapporte Satellifax.
En 2011, pour le display, la régie met l’accent sur de
nouveaux formats, très demandés par les annonceurs. Un
partenariat a été noué avec l’agence Piximedia pour proposer
aux agences et annonceurs d’activer facilement des formats rich
media comme le slider, un onglet latéral sur la page qui donne
accès à un minisite. Ce format a été inauguré fin décembre
2010 pour une campagne de L’Oréal Parfum. Un choix qui
s’est avéré payant car « les indicateurs d’engagement se sont
révélés au-dessus de la moyenne des campagnes ayant utilisé
ce format », précise Jean-Francois Ruhlmann, directeur de
publicité display à TF1. La metrix attraction, le déplacement de
la souris sur la page qui indique l’intérêt supposé de l’internaute,
a par exemple été observé à 16,89 contre un indice moyen
habituel de 15,69. « L’idée de ces nouveaux formats est de
revaloriser le display », souligne Sylvia Tassan-Toffola. La régie
va par ailleurs développer sa dimension communautaire, au
travers de l’accompagnement de ses émissions de télé-réalité
sur les réseaux sociaux. « Le 29 octobre 2010, Qui veut
épouser mon fils, l’émission de TF1 produite par Starling,
a été la deuxième marque la plus twittée au monde pendant 45
minutes sur Twitter », explique Sylvia Tassan-Toffola, qui y voit
un moyen d’accroître l’audience des émissions et de renforcer
leur image. La régie peut ainsi s’appuyer sur les 4 millions de
fans des programmes de TF1 sur Facebook.
Enfin, TF1 va également déployer son offre sur le mobile et
les tablettes pour couvrir de manière plus exhaustive les attentes
des agences et annonceurs. « Il faut faire de la pédagogie et
convaincre les annonceurs ''hors-captifs'' [hors téléchargement
de sonneries et logos, NDLR] », affirme Sylvia Tassan-Toffola. La
régie a ainsi testé en mars GéOpt'in, une offre commerciale de
géolocalisation en Ile-de-France. Une dizaine d’annonceurs ont
participé à l’opération réalisée avec Bouygues Telecom, les
mobinautes recevant des offres par SMS lorsqu’ils se trouvent
à proximité d’une enseigne partenaire. « Notre objectif est
de travailler dans une dimension de e-CRM pour amener le
consommateur du média vers le point de vente et enrichir sa
relation avec la marque », nous a confié Sylvia Tassan-Toffola.
Au lancement de son offre mobile courant 2009, TF1 publicité
s'est associée à l’opérateur Bouygues Telecom, qui lui ouvre
l’accès à ses 10 millions d’utilisateurs. Outre Bouygues
Telecom, la régie commercialise les espaces des supports
mobiles d’Universal Music Mobile (1er opérateur mobile
indépendant) et du groupe TF1 ( applications smartTF1.fr,
Eurosport, Wat, Overblog, VODemotion...). « Le mobile
se structurant et s’industrialisant au sein du groupe TF1, nous
travaillons de manière systématique sur des ''dispositifs 361°''
de convergence entre les quatre écrans (TV, web, mobile, IPTV),
autour des programmes phares de l’antenne tels que Téléfoot,
Koh Lanta, Dexter...) pour accompagner le téléspectateur
internaute sur tous ses temps de consommation média », précise
Sylvia Tassan-Toffola. Les offres display mobile de la régie
affichent un CPM de 20 euros pour l’affichage d’une bannière
sur l’ensemble de ses sites. TF1 Publicité propose également
des opérations spéciales comprises entre 4 000 euros pour
l’habillage d’une rubrique de VODemotion pendant sept jours et
20 000 euros pour un habillage de la Une du portail mobile
Bouygues Telecom durant une journée (tarifs bruts affichés). En
2011, la régie mettra en avant sa stratégie multi-écrans pour
travailler un effet de puissance. Parmi ses nouveaux formats,
elle propose notamment l'opération « puissance 5 », avec un
annonceur unique présent en temps réel sur tous les canaux du
groupe (TV, site, application mobile, application tablette, IPTV),
de 20h à minuit le dimanche. Une offre déjà testée début avril
avec Yves Rocher. n
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N°60 - Lundi 18 avril 2011
des pixels et des hommes
« Google est une entreprise citoyenne »
La présentation d'un rapport sur l'impact économique d'internet à Bercy, un déménagement
en novembre, le recrutement d'une centaine d'ingénieurs... Google s'affirme dans l'écosystème
français. Six mois après sa prise de fonction, Jean-Marc Tassetto, directeur général de Google
France, présente pour Satellinet les ambitions du géant américain dans l'Hexagone.
Que représente la France pour
Google ?
La France est le 5e marché de Google et
elle a un rôle à jouer en tant que premier
gros pays non anglo-saxon. Pour
Google, cela représente un nouveau
monde de diversité, de régulation,
avec une forte présence étatique et
un écosystème culturel puissant. Pour
toutes ces raisons, Google mise sur la
France : c’est pour cela que nous avons
fait le choix d’installer un centre de
R&D, un Institut européen de la culture
et notre siège SEEMEA (Europe du
Sud et de l’Est, Russie, Moyen Orient,
Afrique) à Paris. En fait, Google à Paris
fonctionnera sur un bipole ingénieur et
commercial, à l’image, à l’image de ce
qui se fait au siège de Mountain View,
alors qu’à Zurich, par exemple, il y a
700 ingénieurs mais aucune présence
commerciale. Notre prochain gros
projet, c’est notre déménagement sur
11 000 m2, rue de Londres à Paris,
en novembre. Ce n’est pas qu’un
déménagement, mais un ancrage fort
de Google dans l’écosystème français.
Quelle est la marge de manœuvre
de Google en France ?
Les grands thèmes de recherche du
centre seront décidés d’ici la fin de
l’année à Mountain View mais j’ai bon
espoir que l’on puisse aussi engager des
thèmes importants pour nous, le mobile
notamment, du fait de l’importance
de son usage en France. Cela se fera
notamment en fonction des rencontres
et des partenariats. On réplique en
France le schéma californien avec la
volonté d’être attentifs aux nouvelles
start-up, notamment. C’est le sens de
notre investissement dans Le Camping,
un « accélérateur de start-up ». Le
simple fait d’être au cœur de Paris est
structurant pour tout l’écosystème, et la
Mairie de Paris, qui nous a apporté un
soutien précieux lors de notre recherche
de nouveaux locaux, l’a bien compris.
L’image de Google a-t-elle changé
en France ?
Google a de très grands fans, notamment
Jean-Marc Tassetto – BIO EXPRESS
1959 : Naissance dans le Var.
Diplômé de l’ESCP, DEA de
Sciences de Gestion.
1988 : Fonde RDMC, agence de
conseil en marketing relationnel.
1992 : Directeur marketing
de Danone.
1997 : Directeur marketing puis
directeur général grand public
et marketing de SFR.
Juillet 2010 : Nommé directeur
général France de Google.
parmi les PME, qui représentent notre
fonds de commerce, et que nos outils
aident au quotidien. De l’autre côté, les
dirigeants politiques ont parfois besoin
de symboles pour adresser de vrais sujets,
comme la concurrence ou la vie privée.
Il est normal que l’on soit interpellés
sur ces questions, mais il y a un peu
de posture de leur part. Notre réponse
repose sur une participation au débat,
une ouverture la plus large possible et
un accès à nos livres, nos ingénieurs...
Charge à nous de communiquer sur ce
que l’on fait et de signer des accords
qui montrent clairement de quel côté on
se situe, comme l’accord sur les droits
d’auteur entre YouTube et la Sacem en
avril dernier (lire Satellinet n°34). Nous
n’avons que 13 ans et nous sommes
toujours une start-up. Mais nous sommes
aussi une grande entreprise, avec plus
de 24 000 collaborateurs et cette taille
s’accompagne de responsabilités. En
France, cela se traduit par une animation
de l’écosystème des start-up et des PME,
des partenariats avec les écoles et les
universités ou encore les acteurs de la
recherche comme le CNRS. Nous nous
voyons comme une entreprise citoyenne
et les efforts que nous menons depuis
un an, vis-à-vis des élus notamment, font
avancer les choses dans le sens d’une
meilleure compréhension.
Google investit de plus en plus sur
le display. Le search a-t-il atteint un
plafond ?
Nous sommes très loin d’être arrivés
au bout du search : il y a 3 millions
d’entreprises en France, dont 2,7 millions
de PME, parmi lesquelles 40 % n’ont
pas de site web. Nous n’avons pas
encore 3 millions d’annonceurs sur le
search ! Le potentiel de croissance du
search est énorme, parce que c’est un
outil de développement commercial
extrêmement puissant. Mais nous avons
identifié d’autres relais de croissance :
YouTube, le mobile, le display et nos
outils pour les entreprises. En matière
publicitaire, nous allons proposer des
solutions gobales qui n’opposeront plus
branding et performance. On va amener
le search vers le CRM et le branding, et
le display vers la performance.
Vous avez parlé d’une sortie de
Google TV en Europe en 2012...
J’ai surtout dit que ça ne se ferait pas
en 2011! C’est un lancement à la mode
Google, il y a une première version, puis
une seconde, une évolution permanente.
L’avantage de ce processus, c’est que
lorsque les projets arrivent en France,
ils ont déjà été testés sur un marché
de masse, aux états-Unis. Si elle est
lancée, ce sera donc à la suite d’une
expérience réussie là-bas. En attendant,
nous devons expliquer ce que sera et ne
sera pas Google TV. à l’intérieur des TV
connectées, il y aura un OS, Android,
un navigateur, Chrome, et un moteur de
recherche. Il n’est pas question de mettre
des widgets sur des flux, mais il faudra du
contenu, et ce n’est pas notre métier, nous
ne sommes qu’une plate-forme. C’est ce
que j’explique aux patrons de chaînes :
c’est normal qu’ils veuillent contrôler ce
nouveau support mais ce n’est pas facile
de devenir une software company. Et
sans la TV connectée, ils perdent des
revenus et des opportunités. n
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Satellinet
l’actualitéVisual
de laThinking
semaine
N°60 - Lundi 18 avril 2011
Pour plus d’un professionnel sur deux, les investissements
de publicité en ligne vont croître sur le prochain trimestre
Baromètre trimestriel des professionnels de la pub en ligne, en partenariat exclusif avec Viadeo
Dans les 3 prochains mois, votre portefeuille clients
va-t-il croître, décroître ou rester stable ?
Dans les 3 prochains mois, les effectifs de votre
société vont-ils croître, décroître ou rester
stables ?
10,2 %
16,5 %
49,6 %
40,2 %
croître
26,8 %
croître
décroître
décroître
rester stable
rester stable
56,7 %
Dans les 3 prochains mois,
le montant des
investissements « pub online » des campagnes
ou des opérations que vous gérez va-t-il croître,
décroître ou rester stable ?
7,1 %
2,4 %
10,2 %
décroître fortement
décroître légérement
rester stable
48 %
croître légérement
32,3 %
croître fortement
Sur une échelle de 1 à 10, êtes-vous plutôt
pessimiste ou optimiste pour l’activité de votre
secteur sur les 3 prochains mois ?
30 %
25 %
20 %
15 %
10 %
5%
0
1
2
3
4
5
6
7
Mardi 19 et mercredi 20 avril
4e Rencontre nationale des directeurs de l’innovation, en
partenariat avec Cap Digital, sur le thème « Stratégies de
croissance par la maîtrise des écosystèmes d’innovation
centrés sur les entreprises ». Sur inscription, Paris XVe.
www.rencontre-innovation.com
Mercredi 27 avril de 17h30 à 20h30
Table ronde transmedia organisée par Cap Digital
sur le thème « transmedia et social TV, collaboration
amateur - professionnels ». Sur inscription, Paris XIIe.
http://bit.ly/gZaSir
9
10
>> optimiste
pessimiste >>
Les questions de la deuxième édition de ce baromètre trimestriel, réalisé par Viadeo en partenariat
exclusif avec Satellinet, ont été adressées à 1 200 personnes entre le 28 mars et le 13 avril 2011.
Ces personnes ont été sélectionnées selon les informations qu’elles ont renseignées sur leur profil, et plus
particulièrement leur secteur d’activité – « communications, régies & agences ». Elles ont également toutes
des responsabilités commerciales. Aucun critère d’usage de Viadeo, de localisation, d’âge ou d’autres
critères socio-démographiques n’ont été retenus. 127 réponses complètes ont été prises en compte.
8
Agenda
Mercredi 27 avril à 19h
Mobile Monday Paris consacré au partenariat Nokia/
Microsoft annoncé le 11 février 2011 : « Conséquences
et opportunités pour l’écosystème mobile ».
Sur inscription, Paris IIe. http://bit.ly/fAFGiU
Mercredi 4 et jeudi 5 mai
Formation sur le thème « comprendre et analyser le
contexte juridique du crossmedia et transmedia »,
organisée par Imaginove, cluster lyonnais de
l’Image en mouvement. Sur inscription, Lyon.
http://bit.ly/hgPVZk
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Satellinet
audiences Internet
N°60 - Lundi 18 avril 2011
top search « Banque, Finance, Assurance »
Un rendez-vous en partenariat avec Nielsen NetRatings et Médiamétrie - janvier 2011
En janvier 2011, près de 10 millions d’internautes (9 877 000) ont effectué des recherches sur des moteurs dans la catégorie
Banque, Finance, Assurance. En moyenne, ils ont réalisé 5,8 requêtes chacun.
Catégories « Banque,
Finance, Assurance »
Sous catégorie
« Prêts / Crédits »
Sous catégorie
« Assurance »
Sous catégorie
« Informations et
actualités financières »
Nombre de chercheurs
9 876 877
993 691
2 658 323
5 190 978
Nombre de recherches
57 598 845
3 215 064
7 459 126
20 405 627
5,8
3,2
2,8
3,9
Nombre de recherches /
chercheurs
Top 5 des mots-clés ayant abouti à la consultation d’une brand ou d’un channel de la catégorie « Banque, Finance, Assurance »,
et des sous-catégories « Prêts / Crédits », « Assurance » et « Informations et actualités financières » (en nombre de chercheurs).
Parmi les recherches ayant abouti à la consultation d’au moins une page d’un site de banque, finance ou d’assurance, 96,0 %
proviennent du référencement naturel et 4,0 % des liens commerciaux.
Catégories « Banque,
Finance, Assurance »
Sous catégorie
« Prêts / Crédits »
Sous catégorie
« Assurance »
Sous catégorie
« Informations et
actualités financières »
N°1
Caisse d’épargne
442 970
Cetelem
84 218
Maif
136 565
Boursorama
251 905
N°2
Crédit agricole
287 880
Cofidis
59 588
Maaf
114 211
Les Echos
70 041
N°3
Boursorama
262 664
Meilleur taux
43 547
MGEN
106 521
Fortuneo
36 375
N°4
BNP
232 201
Sofinco
41702
Macif
90 348
cours de l’or
28 207
N°5
Société générale
226 114
Cetelem.fr
26 208
Direct Assurance
78 464
Reunica
27 393
Part des liens sponsorisés
4,0 %
14,6 %
8,7 %
2,4 %
Source : Médiamétrie//NetRatings - Service Search Marketing - Home & Work - France - Janvier 2011
Copyright Médiamétrie//NetRatings - Tous droits réservés.
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