Mai - Trouver un conseiller - Financière Banque Nationale
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Mai 2016 VISION — Mensuel économique et financier Études financières — Économie et stratégie Services financiers Stéfane Marion 514 879-3781 Économiste et stratège en chef Paul-André Pinsonnault 514 879-3795 Économiste principal, Revenu fixe Krishen Rangasamy 514 879-3140 Économiste principal Marc Pinsonneault 514 879-2589 Économiste principal Matthieu Arseneau 514 879-2252 Économiste principal Angelo Katsoras 514 879-6458 Analyste associé, géopolitique Services énergétiques et agriculture Greg Colman 416 869-6775 Adjoint : Andrew Jacklin 416 869-7571 Adj. : Westley MacDonald-Nixon 416 507-9568 Adj. : Michael Storry-Robertson 416 507-8007 Pétrole et gaz, petites et moyennes sociétés 403 290-5441 403 290-5625 403 290-5445 403 441-0928 403 441-0952 403 290-5624 Pétrole et gaz, moyennes et grandes sociétés Kyle Preston Adjoint : John Hunt Adjoint : David Nielsen Peter Routledge Adjoint : Parham Fini Adjoint : Jaeme Gloyn Adjoint : Paul Poon 416 869-7442 416 869-6515 416 869-8042 416 507-8006 Distribution et produits de consommation Vishal Shreedhar Adjoint : Ryan Li 416 869-7930 416 869-6767 Métaux et minerais Énergie Dan Payne Brian Milne Adjoint : Chris Haughn Adjoint : Mark Hirsch Adjoint : Tim Sargeant Adjoint : Matthew Taylor Situations spéciales Banques, assurances et services financiers diversifiés 403 290-5102 403 441-0955 403 355-6643 Shane Nagle Adjoint : Gregory Doyle 416 869-7936 416 869-6538 Steve Parsons Adjoint : Don DeMarco 416 869-6766 416 869-7572 Adam Melnyk Adjoint : David Lee 604 643-2864 416 869-8045 Raj Ray 416 507-8105 Immobilier Matt Kornack Adjoint : Dawoon Chung Adjoint : Ammar Shah 416 507-8104 416 507-8102 416 869-7476 Trevor Johnson Adjoint : Alex Bauer Adjoint : Endri Leno Adjoint : Kyle Stanley 416 869-8511 416 869-7535 416 869-8047 416 507-8108 Leon Aghazarian Adjoint : Connor Sedgewick Adjoint : Frédéric Tremblay 514 879-2574 514 390-7825 514 412-0021 Trevor Johnson Adjoint : Alex Bauer Adjoint : Endri Leno Adjoint : Kyle Stanley 416 869-8511 416 869-7535 416 869-8047 416 507-8108 Technologies propres et développement durable Rupert Merer Adjoint : Steven Hong Adjoint : Ryan Wong 416 869-8008 416 869-7538 416 869-6763 Technologie Kris Thompson Adjoint : Victor Dri Adjoint : Steven Walt 416 869-8049 416 869-7495 416 869-7938 Télécommunications, médias et jeux Adam Shine Adjoint : Peter Stusio Adjoint : Luc Troiani 514 879-2302 514 879-2564 416 869-6585 Transport et produits industriels Cameron Doerksen Adjoint : Umayr Allem 514 879-2579 416 869-8577 Analyse technique Dennis Mark 416 869-7427 FNB et produits financiers Daniel Straus Ling Zhang Adjointe : Tiffany Zhang Pipelines, services publics et Infrastructures Patrick Kenny 403 290-5451 Adjoint : Michael Nguyen 403 290-5447 Ihor Danyliuk Directeur de la recherche 416 869-7522 Publications Caroline Jukes Directrice administrative 416 869-8039 Vanda Bright Directrice 416 869-7141 Tanya Bouchard Analyste superviseure 416 869-7934 Wayne Chau Associé publications 416 869-7140 416 869-8020 416 869-7942 416 869-8022 Renseignements et distribution Clients institutionnels Giuseppe Saltarelli 514 879-5357 [email protected] Réseau-succursales Anoochka Gokhool 514-879-2521 [email protected] Table des matières — Faits saillants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 L'économie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05 Taux d’intérêt et marché obligataire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Marché boursier et stratégie de portefeuille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Analyse technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Analyse sectorielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Glossaire des tableaux des analystes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Liste Actions FBN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Recommendations des analystes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Liste alphabétique des sociétés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Information réglementaire FBN, prière de consulter le site : http://www.nbcn.ca/contactus/disclosuresFr.html Pour obtenir une version imprimée de l’information réglementaire, veuillez envoyer une demande (en indiquant le nom du produit et la date) à : Financière Banque Nationale À l’attention de Giuseppe Saltarelli 1155, rue Metcalfe 5e étage Montréal (Québec) Canada H3B 4S9 02 VISION — Mai 2016 Faits saillants — Dans ce scénario, avec une fourchette cible de 0.50% à 0.75% pour le taux des fonds fédéraux à la fin de l’année, nous prévoyons que les obligations du Trésor américain de 10 ans se négocieront autour de 2.09% à la fin de 2016 et, comme nous ne prévoyons que deux hausses en 2017, les obligations de 2 ans se situeront près de 1.10%. Stéfane Marion Économiste et stratège en chef 514 879-3781 Économie Les ajustements du rééquilibrage économique de la Chine et le choc pétrolier se révèlent plus difficiles qu’on le pensait, et par voie de conséquence, la croissance mondiale reste faible. Avec les risques qui se profilent et la croissance du PIB presque en panne malgré l’extension des mesures budgétaires et monétaires expansionnistes, la probabilité d’une récession a sans doute augmenté. Nous avons réduit notre prévision de la croissance mondiale de cette année d’un dixième, à 3.1%. L’économie américaine vient de connaître sa pire séquence de deux trimestres depuis 2013. La croissance annualisée anémique de 1% en moyenne pour le T4 2015 et le T1 2016 justifie l’approche prudente de la Fed dans sa politique monétaire. Si le commerce extérieur reste un boulet à cause de l’appréciation antérieure de l’USD, la demande intérieure devrait de nouveau être un accélérateur essentiellement grâce aux consommateurs, mais pas autant que l’an dernier. La création d’emplois devrait marquer le pas au rythme de la chute des bénéfices des entreprises et l’avantage de la baisse des prix des carburants se dissipera aussi pour les consommateurs. Nous avons réduit nos prévisions de croissance du PIB américain d’un dixième à 1.9% (également 1.9% T4/T4) pour 2016. C'est au bas de la fourchette des prévisions de la Fed, ce qui pourrait reporter une hausse des taux d’intérêt au T4. L’économie canadienne semble avoir eu le vent en poupe au T1 grâce aux exportations, mais elle n’est pas encore tirée d’affaire. Un repli temporaire du commerce extérieur et la langueur continue de la demande intérieure limiteront la croissance au T2. Par la suite, un ralentissement attendu de la création d’emplois devrait inciter les ménages lourdement endettés à faire montre de retenue dans leurs dépenses en biens de consommation et en immobilier, qui est globalement le moins abordable depuis des années. Conjugué aux reculs continus de l’investissement des entreprises, cela devrait annuler les avantages des mesures de stimulation budgétaires à venir. Tout compte fait, nous maintenons notre prévision de croissance d’à peine 1.3% pour le PIB du Canada cette année. Taux d’intérêt et devise Devant la situation économique mondiale encore anémique et les risques pour la croissance et l’emploi aux États-Unis, nous estimons maintenant qu’il y a des chances pour que la Fed ne hausse ses taux d’intérêt qu’une seule fois en 2016, vers la fin de l’année. Le rendement des obligations canadiennes de deux ans a rebondi d’un creux en cours de journée de 0.253% le 20 janvier à 0.679% le 22 avril. Notre prévision de croissance du PIB de 1.3% en 2016 implique une croissance trimestrielle plus faible après un T1 actif, ce qui tendra à limiter de nouvelles hausses des rendements à court terme. Dans ce scénario, les obligations du Canada de 2 ans se négocieraient aux alentours de 0.70% et celles de 10 ans, de 1.67% à la fin de l’année. Le dollar canadien a le vent en poupe, profitant de la mollesse de l’USD, de la remontée des prix du pétrole et des investissements de portefeuille. Mais comme nous l’avons déjà dit, la dépendance du Canada à l’égard des rentrées de capital à court terme pour financer son important déficit du compte courant expose le huard à la moindre saute d’humeur. Nous avons donc ajusté nos prévisions pour la monnaie pour refléter le regain à court terme du CAD; nous nous attendons à ce que le huard perde de son élan vers la fin de l’année quand la Fed resserrera sa politique. Répartition des actifs et marché boursier Au début du T2, les actions mondiales ont continué de monter, récupérant tout ce qu’elles avaient perdu pendant les premières semaines de l’année (sur la base du rendement total). Au début de l’année, les investisseurs étaient nerveux au sujet de la possibilité d’une récession en Chine. Pire encore, la Réserve fédérale américaine menaçait de relever son taux directeur quatre fois en 2016. Mais les derniers mois ont révélé que l’économie mondiale est résiliente et ont incité la Fed à adopter un ton beaucoup plus accommodant. L’indice S&P/TSX a opéré un retour en force spectaculaire après un début d’année très bousculé. Qu’est-ce qui a rendu les actions canadiennes si intéressantes? Premièrement, les prix du pétrole ont augmenté. Mais, à l’avenir nous entrevoyons un potentiel de hausse limité du prix du pétrole. Cela veut-il dire que l’indice S&P/TSX a culminé? Nous en doutons. Les investisseurs pourraient être en train de prendre conscience que l’économie canadienne ne repose pas uniquement sur le pétrole et que celle-ci est loin de s’effondrer. Notre répartition des actifs reste inchangée ce mois-ci. Nous maintenons notre recommandation de surpondérer les actions par rapport à notre modèle de référence. La prudence de la Fed, l’augmentation des prix des produits de base et l’affaiblissement de l’USD entraîneront sans doute une révision à la hausse des bénéfices. Nos cibles sont de 14,700 pour l’indice S&P/TSX et 2,200 pour le S&P 500. Notre répartition sectorielle pour l’indice S&P/TSX reste inchangée ce mois-ci, puisque nous gardons confiance dans la surpondération des actions bancaires. 03 — Faits saillants — Répartition des actifs FBN Indice de Recommandation référence (%) FBN (%) Variation (%) Marché boursier Actions canadiennes 20 23 Actions américaines 20 20 Actions étrangères (EAEO) 5 7 Marchés émergents 5 8 Marché obligataire 45 37 Liquidités 5 5 100 100 Total FBN Économie et Stratégie Niveau actuel T1-2017(est.) Prévisions 3 mois US CA 0.22 0.55 0.82 0.46 10 ans US CA 1.82 1.51 2.15 1.73 2,065 13,951 Cible T1-2017(est.) 2,200 14,700 TAUX D’INTÉRÊT INDICES BOURSIERS S&P 500 S&P/TSX Rotation sectorielle FBN Secteurs du S&P/TSX Pondération* Recommandation Énergie 19.7 Équipondérer Matériaux 12.8 Équipondérer Industrie 8.0 Équipondérer Consommation discrétionnaire 6.4 Sous-pondérer Consommation de base 4.3 Sous-pondérer Santé 1.0 Équipondérer Finance 37.2 Surpondérer Technologies de l'information 2.8 Surpondérer Services de télécommunications 5.4 Sous-pondérer Services publics 2.4 Sous-pondérer Total * Au 29 Avril 2016 100 Variation Page laissée intentionnellement vierge L'économie — 06 VISION — Mai 2016 L'économie — Krishen Rangasamy Économiste principal 514 879-3140 de 2% de la Banque du Japon. L’appréciation du yen depuis le début de l’année n’aide pas. Après trois années de réforme Abe qui se soldent par un bilan surgonflé de la BdJ, le marché se demande maintenant si la banque centrale peut poursuivre sa politique de détente. La création monétaire a eu un effet limité sur l’inflation, et les anticipations d’inflation à long terme en particulier reviennent au niveau d’avant la réforme Abe, c.-à-d. près de zéro. Monde : La politique budgétaire devrait être stimulante cette année Soldes budgétaires 2 % du PIB 1 Monde : Sur le fil du rasoir 0 -1 -2 L’économie mondiale semble de plus en plus être sur le fil du rasoir. Les ajustements du rééquilibrage économique de la Chine et le choc pétrolier se révèlent plus difficiles qu’on le pensait, et par voie de conséquence, la croissance mondiale reste faible. Avec les risques qui se profilent et la croissance du PIB presque en panne malgré l’extension des mesures budgétaires et monétaires expansionnistes, la probabilité d’une récession a sans doute augmenté. Nous avons réduit notre prévision de la croissance mondiale de cette année d’un dixième, à 3.1%. La croissance économique mondiale demeure faible dans les économies développées et émergentes. Dans ses plus récentes perspectives, le FMI a revu sa prévision de la croissance mondiale à tout juste 3.2% cette année, et ce, malgré des politiques budgétaires et monétaires très stimulantes. Si l’agence prévoit que les économies avancées amélioreront leur équilibre budgétaire en proportion de leur PIB, elle s’attend à ce que les économies émergentes évoluent en sens contraire avec le déploiement de mesures de stimulation budgétaires. La probabilité d’une récession et d’une déflation de certaines économies développées a augmenté selon le FMI vu leur rythme de croissance proche de la panne. Au Japon par exemple, la probabilité d’une récession a bondi de 10% depuis l’automne, à plus de 40%, et celle d’une déflation a triplé. Les défis économiques du pays sont décourageants. La dévastation par les récents tremblements de terre a arrêté la production d’usines, ce qui plombera le PIB du T2 alors que l’économie est déjà sous pression. On se souviendra que le PIB s’est contracté au dernier trimestre de 2015 et que, selon l’enquête Tankan, le T1 ne devrait pas être brillant non plus. En février, la production industrielle et les dépenses dans le commerce de détail étaient en forte baisse, le chômage augmentait et les exportations continuaient de se contracter en glissement annuel. Le problème du Japon n’est pas simplement cyclique. Au cours des 25 dernières années, la diminution de la population en âge de travailler a fait baisser la croissance du PIB potentiel de 4% à près de zéro. Il n’est pas étonnant que la croissance effective ait été molle. Avec un potentiel aussi faible, il suffit de peu de croissance pour résorber l’écart de production, qui est voisin de zéro actuellement. Même là, l’inflation reste faible — le taux d’inflation annuel n’était que de 0.3% en février, 0.8% sans les aliments et l’énergie —, ce qui fait ressortir le problème de la faiblesse de la demande due au vieillissement de la population. On est loin de l’objectif d’inflation Économies avancées -3 -4 MONDE -5 Marchés émergents -6 -7 -8 -9 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données du FMI) Monde : La probabilité d’une récession et d’une déflation a augmenté Probabilité d’une récession en 2016 Oct. 2015 Probabilité d’une déflation en 2016 Avr. 2016 Oct. 2015 45 45 40 40 35 35 30 30 25 25 20 20 15 15 10 10 5 5 0 États-Unis Zone euro 0 Japon États-Unis Avr. 2016 Zone euro Japon FBN Économie et Stratégie (données du FMI) Japon : Un potentiel faible freine la croissance PIB réel et taux de croissance potentiel 8 7 Écart de production et taux d’inflation de base 6 Var. a/a (%) Un potentiel faible limite la croissance 6 5 4 5 PIB réel actuel 3 1 0 1 -1 0 -2 -1 -3 -2 -4 -3 -5 -4 -6 -5 -7 -6 1985 -8 1985 1995 2000 2005 2010 2015 FBN Économie et Stratégie (données de la Banque du Japon, Datastream) 4 3 2 IPC de base (d) 2 2 1990 Hausse de la taxe de vente Hausse de la taxe de vente 4 PIB réel potentiel 3 Var. a/a (%) % 1 0 -1 -2 Écart de production (g) -3 Malgré un écart de production presque nul, l’inflation reste faible 1990 1995 2000 -4 2005 2010 2015 -5 07 — L'économie — Japon : Le yen se rapproche-t-il des écarts de taux? USDJPY et écart de taux des titres de 2 ans entre les États-Unis et le Japon Perspectives mondiales 5.5 % Axe inversé Lancement des réformes Abe 5.0 125 4.5 120 4.0 Prévisions 115 3.5 USDJPY (d) 3.0 Pays avancés États-Unis Zone euro Japon R.-U. Canada Australie Nouvelle-Zélande Hong Kong Corée Taiwan Singapour 2015 1.9 2.4 1.6 0.5 2.2 1.2 2.5 3.4 2.4 2.6 0.7 2.0 2016 1.7 1.9 1.5 0.5 1.9 1.3 2.5 2.0 2.2 2.7 1.5 1.8 2017 1.8 2.0 1.6 -0.1 2.2 1.9 3.0 2.5 2.4 2.9 2.2 2.2 Asie émergente Chine Inde Indonésie Malaisie Philippines Thaïlande 6.5 6.9 7.3 4.8 5.0 5.8 2.8 6.3 6.5 7.5 4.9 4.4 6.0 3.0 6.3 6.2 7.5 5.3 4.8 6.2 3.2 Amérique latine Mexique Brésil Argentine Venezuela Colombie -0.1 2.5 -3.8 1.2 -5.7 3.1 -0.5 2.4 -3.8 -1.0 -8.0 2.5 1.5 2.6 0.0 2.8 -4.5 3.0 Europe de l’Est et CEI Russie République Tchèque Pologne Turquie 0.0 -3.7 4.2 3.6 3.8 1.0 -1.8 2.5 3.6 3.8 2.2 0.8 2.4 3.6 3.4 M-O et Afrique du N. Afrique subsaharienne Pays avancés Pays émergents Monde So urce: FB N Éco no mie et Stratégie 2.3 3.4 1.9 4.0 3.1 2.9 3.1 1.7 4.1 3.1 3.3 4.0 1.8 4.6 3.4 1.5 110 105 2.5 2.0 130 100 ? Écart de taux des titres de 2 ans (g) 95 90 1.0 85 0.5 80 0.0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 75 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Les taux d’intérêt sont déjà négatifs, alors que l’assouplissement quantitatif semble plafonné par la diminution des obligations que peut encore acheter la banque centrale. La réforme Abe étant remise en question, il y a peu de raisons que le taux USDJPY diverge des écarts de rendement. En d’autres termes, le yen peut encore monter. Reste à savoir si les autorités le laisseront faire. Premièrement, il y a tout lieu de craindre que les anticipations d’une poursuite de l’appréciation du yen conduisent à un dénouement désordonné d’opérations de portage qui pourrait entraîner des liquidations d’actifs dans le monde entier. Deuxièmement, la crédibilité du gouvernement est jeu. Il n’est pas clair qu’il y ait une volonté politique de le faire, mais les réformes Abe pourraient encore porter fruit si le gouvernement décidait d’adopter des mesures de stimulation budgétaires conséquentes — emprunter à de faibles taux pour investir dans l’avenir non seulement augmente la croissance actuelle et le potentiel de l’économie, mais accroît aussi l’offre d’obligations, ce dont la BdJ a besoin pour élargir ses mesures d’assouplissement quantitatif. Devant les défis accrus de la hausse du yen, et des catastrophes naturelles, nous avons réduit nos prévisions de croissance pour le Japon à 0.5% seulement cette année. Dans la zone euro, les probabilités d’une récession et de la déflation cette année ont grimpé à environ 35% selon le FMI. Comme le Japon, la zone euro est aux prises avec une croissance et une inflation faibles, limitées dans les deux cas par une démographie déficiente. Zone euro : La baisse de la population en âge de travailler limite l’inflation Population âgée de 15 à 64 ans et inflation de base 224 millions Var. a/a (%) 2.6 223 2.4 222 2.2 221 2.0 220 1.8 219 1.6 218 1.4 217 IPC sans les aliments et l’énergie (d) 216 215 214 2000 2002 1.0 0.8 Population en âge de travailler (g) 1998 1.2 2004 2006 FBN Économie et Stratégie (données de World Bank, Datastream) 2008 2010 2012 2014 2016 0.6 08 VISION — Mai 2016 L'économie — La Fed sait que sa décision de relever les taux d’intérêt aura des répercussions mondiales, dont certaines pourraient affecter les ÉtatsUnis par le biais des exportations ou des marchés financiers, voire les deux. Comme nous l’avons déjà dit, l’appréciation de l’USD augmente les risques de défauts d’entreprises compte tenu de l’encours de titres de dette en dollars américains en dehors des États-Unis. Les marchés émergents qui cumulent une grande part de cette dette privée sont particulièrement vulnérables. Si les emprunts privés tournent mal, on ne peut pas exclure une contagion des dettes souveraines, p. ex., si des investisseurs étrangers se retiraient sans discernement. Des pays tels que l’Indonésie et le Mexique sont particulièrement vulnérables étant donné leur dépendance à l’égard du capital étranger et la détention d’une grande partie de leur dette publique par des investisseurs étrangers. Par ailleurs, la mondialisation a éliminé certains coupe-feu protecteurs et la Fed doit en tenir compte. La chaîne d’approvisionnement mondiale et donc les maillons du commerce international sont devenus plus importants que jamais, comme en témoignent les exportations mondiales qui augmentent plus vite en termes bruts qu’en valeur ajoutée intérieure. La suppression des barrières à l’investissement a aussi facilité la circulation internationale des capitaux. Dans les économies avancées, les instruments de portefeuille des marchés émergents ont augmenté à des records absolus en proportion de l’économie. Cette plus grande intégration, à la fois du commerce et des marchés financiers, implique qu’un choc économique à un bout du monde pourrait se propager rapidement à la planète entière. La sensibilité de la Fed à la scène économique internationale est donc justifiée. La prudence de la Fed est une condition nécessaire pour éviter que l’économie mondiale trébuche. Mais ce n’est pas une condition suffisante. Pour que la croissance mondiale se maintienne au-dessus de 3% cette année et l’année suivante, il faudra encore que certains risques ne se matérialisent pas, p. ex., le Brexit, l’augmentation du protectionnisme commercial ou une crise financière découlant de défauts en cascade sur des obligations de sociétés. La gestion économique de la Chine est aussi cruciale pour les perspectives mondiales. Les données récentes étaient décevantes, notamment celles du commerce international et de la croissance du PIB au T1, les plus mauvaises depuis des années. Mais nous nous attendons à ce que Pékin adopte les réformes et les mesures de stimulation budgétaires exposées dans le plus récent plan quinquennal avec suffisamment de vigueur pour atteindre son objectif de croissance du PIB de 6.5% cette année. Monde : Certaines économies émergentes sont plus vulnérables que d’autres 60 Dettes souveraines aux mains d’investisseurs étrangers (%) L’arrivée de migrants aidera à atténuer un peu le problème démographique et à soutenir la croissance du PIB de la zone euro grâce aux dépenses publiques qui y sont liées. Mais cela sera de peu de secours contre la menace de déflation à court terme. On peut donc s’attendre à ce que la Banque centrale européenne maintienne la détente pendant un certain temps encore. Alors que BCE et la BdJ poursuivent l’assouplissement monétaire, la hausse des taux d’intérêt que pourrait décider la Réserve fédérale américaine sans faire bondir le dollar et donc compromettre une économie qui a déjà du mal à parer à l’appréciation antérieure de l’USD est limitée (vois la section États-Unis). Indonésie 55 Mexique 50 45 Turquie 40 35 Argentine Afrique du Sud 30 25 Malaisie Chili 20 Brésil Russie 15 10 Inde 5 0 Thaïlande Chine -5 -4 -3 -2 -1 FBN Économie et Stratégie (données du FMI) 0 1 2 Solde du compte courant (% du PIB) 3 4 5 6 7 Monde : Des liens de plus en plus grands entre les marchés du commerce international et les marchés financiers Ratio des exportations brutes aux exportations nationales à valeur ajoutée (c.-à-d. mesure de l’importance des chaînes d’approvisionnement mondiales) 1.24 10 ratio 1.22 1.18 1.16 % du PIB des économies avancées 9 Le ratio record indique que les chaînes d’approvisionnement mondiales sont plus importantes que jamais 1.20 Exposition des portefeuilles des économes avancées aux marchés émergents Les économies avancées sont très exposées aux marchés émergents 8 7 6 1.14 5 1.12 4 1.10 3 1.08 2 1.06 1 1.04 1.02 0 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 1997 2010 2005 2014 FBN Économie et Stratégie (données du FMI) Chine : Croissance relativement faible au T1 PIB réel Exportations et importations % % 10.5 70 10.0 60 9.5 50 9.0 11 8.5 10 8.0 7.5 9 Var. a/a. 7.0 8 6.5 7 40 30 Exportations 20 10 0 -10 6 -20 5 4 Var. a/a (%) 2011 2012 2013 Importations -30 Var. t/t désais. 2014 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 2016 Q1 -40 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 Q1 2014 2016 T1 09 — L'économie — États-Unis : La Fed peut attendre États-Unis : Plus mauvaise performance de deux trimestres depuis 2013 PIB réel % % L’économie américaine vient de connaître sa pire séquence de deux trimestres depuis 2013. La croissance annualisée anémique de 1% en moyenne pour le T4 2015 et le T1 2016 justifie l’approche prudente de la Fed dans sa politique monétaire. Si le commerce extérieur reste un boulet à cause de l’appréciation antérieure de l’USD, la demande intérieure devrait de nouveau être un accélérateur essentiellement grâce aux consommateurs, mais pas autant que l’an dernier. La création d’emplois devrait marquer le pas au rythme de la chute des bénéfices des entreprises et l’avantage de la baisse des prix des carburants se dissipera aussi pour les consommateurs. Nous avons réduit nos prévisions de croissance du PIB américain d’un dixième à 1.9% (également 1.9% T4/T4) pour 2016. C'est au bas de la fourchette des prévisions de la Fed, ce qui pourrait reporter une hausse des taux d’intérêt au T4. 4.0 3.5 Var. 2 trimestres (d) 3.0 2.5 2.0 5 1.5 1.0 4 0.5 3 0.0 Var. t/t désais. (g) 2 1 0 -1 2012 2013 2014 2015 2016 T1 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Baisse de la confiance des entreprises et des investissements Confiance des petites entreprises (NFIB) et investissement des entreprises en matériel 30 L’estimation préliminaire de la croissance annualisée du PIB Américain au T1 était d’à peine 0.5%. La faible croissance annualisée de 1% en moyenne aux T4 2015 et au T1 2016 est en fait la pire séquence du genre sur deux trimestres depuis 2013. Le commerce international a une fois de plus entravé la croissance économique au T1 en raison de la chute des exportations et de la hausse des importations. Les dépenses d’investissement ont aussi amputé la croissance, reflétant la baisse de confiance, en particulier des petites entreprises. Mais celles-ci ont cependant été compensées par des contributions honorables de la consommation, des dépenses publiques, et de l’investissement résidentiel. La croissance devrait être meilleure au T2 après la ponction sur les stocks du trimestre précédent, mais nous ne nous attendons pas à des résultats particulièrement spectaculaires. D’une part, le point de départ du T2 était plutôt bas, avec des baisses étonnamment fortes de la production industrielle et du commerce de détail en mars. Les difficultés du commerce international devraient aussi se poursuivre en écho à l’appréciation antérieure de l’USD et à la faiblesse de la demande mondiale. Il n’est pas évident non plus que la croissance de la consommation puisse répéter la performance de l’an dernier puisque les avantages de la baisse des prix à la pompe se dissipent et si le marché du travail décélère. Certes, ce marché a été ferme récemment, la création d’emplois dans le secteur privé non agricole ayant dépassé en moyenne les 230,000 postes par mois depuis six mois. Mais les bénéfices ont souffert du ralentissement de la croissance économique et de la productivité de la main-d’œuvre — ils ont chuté au rythme le plus rapide depuis des années et les entreprises ne tarderont pas à ajuster leurs effectifs. Les services des ressources humaines ont tendance à réagir à l’évolution des bénéfices avec un ou deux trimestres de décalage, ce qui laisse envisager un ralentissement prochain du marché du travail. L’augmentation des risques pour l’économie mondiale et domestique pourrait ainsi forcée la Fed de remettre toute nouvelle hausse des taux à tard dans l’année. 4.5 indice Var. a/a (%) 104 20 102 15 100 10 NFIB (d) 98 5 96 0 94 -5 92 -10 90 Investissement réel des entreprises en matériel (g) -15 -20 88 86 -25 -30 84 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 2016 T1 Ralentissement à venir du marché du travail? Corrélation entre la variation trimestrielle de l’emploi et des bénéfices après impôts Emploi privé et bénéfice des sociétés après impôts 10 9 8 7 6 5 106 25 Var. a/a (%) La chute des profits nuira à la création d’emplois… Effectifs salariés non agricoles – secteur privé (g) Var. a/a (%) Bénéfice après impôts (d) 100 90 0.45 70 0.40 60 50 4 40 3 30 2 20 1 10 0 0 -1 -10 -2 -20 -3 -30 -4 -40 -5 -50 T4 -6 -60 1950 1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 0.50 80 … quoique avec deux trimestres de décalage 0.35 0.30 0.25 0.20 0.15 0.10 0.05 0.00 T T+1 T+2 T+3 T+4 82 10 VISION — Mai 2016 L'économie — La Fed peut se montrer patiente. Le déflateur des dépenses personnelles de consommation annuel a chuté en février à tout juste 1%, s’éloignant un peu plus de l’objectif de 2% du FOMC. Et les probabilités d’une augmentation de l’inflation restent faibles étant donné la croissance limitée des salaires. En dehors du pouvoir de négociation limité des syndicats, cela s’explique aussi par l’augmentation du taux d’activité de la main-d’œuvre. En mars, ce taux a augmenté une cinquième fois en six mois, surtout dans la catégorie d’âge principale des 25 à 54 ans dont le taux d’activité a augmenté le plus depuis 1985. Malgré ces augmentations, le taux d’activité reste faible et peut dont encore augmenter et limiter les augmentations de salaires à court et moyen termes. Si le taux d’activité continue d’augmenter et que notre prévision d’un ralentissement de la création d’emplois se réalise, le taux de chômage devrait augmenter au cours des prochains mois, donnant à la Fed une raison de plus de ne pas modifier les taux d’intérêt. Entre-temps, les entreprises et les ménages peuvent continuer de profiter de taux d’emprunt bas. Les prêts et le crédit-bail ont augmenté au rythme annuel de plus de 7% pendant plus d’un an et rien n’indique qu’ils vont diminuer. C’est pourquoi le passage à vide actuel ne se transformera sans doute pas en récession aux États-Unis. La dette des ménages a augmenté de près de mille milliards de dollars au cours des deux dernières années et il reste de la marge pour emprunter plus. Les Américains jouissent actuellement d’une capacité d’emprunt accrue — le ratio des obligations financières, c.-à-d. la dette en pourcentage du revenu personnel disponible reste proche de creux inégalés depuis plusieurs décennies après la grande phase de désendettement de 2008-2012. Les améliorations des notes de crédit ont aussi rendu le crédit plus accessible pour un plus grand nombre de ménages qui avaient auparavant été écartés du système bancaire formel. Ainsi, la demande des consommateurs d’articles coûteux, comme des voitures et des logements, devrait trouver un certain soutien malgré un ralentissement attendu de la création d’emplois. Le taux d’activité rebondit Taux d’activité (publié et projection du BLS) 67.0 1.0 % 66.5 % 0.8 66.0 0.6 65.5 0.4 65.0 0.2 64.5 0.0 64.0 -0.2 63.5 Publié 63.0 -0.4 Projection du BLS 62.5 -0.6 -0.8 62.0 61.5 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 -1.0 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream et du BLS) La croissance du crédit reste forte Prêts et crédit-bail 16 14 Var. a/a (%) 12 10 8 6 4 2 0 -2 -4 -6 Zones ombrées = récessions -8 -10 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 Avr. 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) La plus faible croissance de la productivité en dehors d’une récession Productivité de la main-d’œuvre non agricole 5.0 Les entreprises pourraient faire un meilleur usage du crédit bon marché disponible. Emprunter pour racheter des actions n’améliore pas la capacité des sociétés de croître. Après des années de sousinvestissement, les actifs immobilisés ont atteint l’âge moyen le plus élevé depuis des décennies. Cela explique pourquoi la croissance de la productivité annuelle s’est établie en moyenne à 0.5% seulement depuis 2011, soit la plus mauvaise performance sur cinq ans de tous les temps, en dehors du début des années 1980 où les États-Unis étaient en récession. Et, avec la persistance d’un dollar fort qui freine la capacité de livrer concurrence sur les marchés mondiaux, les entreprises américaines pourraient avoir peu d’autres choix que d’investir pour accroître leur productivité. Par conséquent, alors que les dépenses d’investissement pourraient être limitées à court terme par le tassement des bénéfices, nous nous attendons à ce qu’elles rebondissent plus tard dans l’année. Cela, doublé de la poursuite de l’apport des consommateurs (bien que moins grand que l’an dernier) et de l’immobilier résidentiel, devrait compenser l’effet ralentisseur du commerce international et permettre à l’économie américaine de croître d’environ 1.9% cette année. Variation sur six mois du taux d’activité des travailleurs âgés de 25 à 54 ans Var. a/a (%) 4.5 4.0 3.5 3.0 2.5 Moyenne 5 ans 2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 -0.5 -1.0 -1.5 -2.0 Zones ombrées = récessions 1955 1960 1965 1970 1975 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 11 — L'économie — Canada : Pas encore tiré d’affaire En outre, la période de disette des investissements est loin d’être terminée, particulièrement dans le secteur de l’énergie. L’effondrement des prix des produits de base a fait chuter les termes de l’échange du Canada au plus bas depuis 13 ans en février, ce qui a dû brider les bénéfices du premier trimestre. Mais la situation est moins noire en dehors du secteur de l’énergie où les bénéfices étaient en hausse l’an dernier en partie grâce au regain de vigueur du secteur de la fabrication. Et avec un dollar canadien plus concurrentiel, il y a de bonnes chances que cette tendance continue en 2016 pour les profits. Tout nouvel investissement assurerait une capacité supplémentaire et aiderait les exportateurs à répondre à la demande américaine. On se rappellera que ces dernières années les exportateurs en dehors du secteur de l’énergie n’avaient pas soutenu le rythme de la demande américaine soit en raison de la perte de parts de marché soit en raison de contraintes de capacité. Nous prévoyons des progrès sur ce front. Cela dit, les exportateurs retarderont probablement leurs plans d’investissement à plus tard prochain quand les turbulences économiques mondiales se seront calmées et que les directions auront une plus grande confiance dans la durabilité de la demande étrangère. Solde des opinions : Comment les modalités et les conditions pour obtenir du financement ont-elles changé? 100 PIB réel (g) 5 90 4 80 3 70 2 60 1 50 0 40 -1 30 -2 20 -3 -5 0 -10 Le rebond des intentions d’embauche et d’investissement est encourageant, quoique des niveaux encore bas laissent penser que nous n’avons pas encore atteint une croissance saine et durable -6 -7 -8 -9 10 Solde des opinions sur l’investissement et l’embauche (d) -4 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 -20 -30 -40 -50 2015 2016 60 50 Le resserrement des conditions de crédit n'est pas positif pour la croissance au cours des trimestres subséquents 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 T1 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Conditions plus souples Malgré un mois de février morose, l’économie du Canada devrait réussir à croître à un rythme annualisé de près de 3% grâce à un bon point de départ et au bond de la production de janvier. Les résultats de l’Enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada étaient sensiblement en accord avec la hausse observée de la croissance économique — les intentions d’embauche des sociétés ont augmenté au T1. Cependant, les niveaux toujours faibles des intentions positives n’ont pas encore atteint un point annonçant une croissance saine et durable. La nette aggravation de l’accès au crédit était particulièrement préoccupante. Certes, l’enquête a eu lieu pendant une période de tension sur les marchés financiers et une grande partie de la détérioration du crédit était centrée sur le secteur de l’énergie. Mais ce n’est pas une consolation puisque le resserrement des conditions de crédit augmente la probabilité de défauts et risque de se propager hors du secteur de l’énergie. Par conséquent, si l’économie canadienne semble avoir bénéficié d’une bonne poussée au T1, elle n’est pas encore au bout de ses peines. Croissance du PIB réel et Enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada 6 Var. t/t (%) désais. Conditions plus serrées L’économie canadienne semble avoir eu le vent en poupe au T1 grâce aux exportations, mais elle n’est pas encore tirée d’affaire. Un repli temporaire du commerce extérieur et la langueur continue de la demande intérieure limiteront la croissance au T2. Par la suite, un ralentissement attendu de la création d’emplois devrait inciter les ménages lourdement endettés à faire montre de retenue dans leurs dépenses en biens de consommation et en immobilier, qui est globalement le moins abordable depuis des années. Conjugué aux reculs continus de l’investissement des entreprises, cela devrait annuler les avantages des mesures de stimulation budgétaires à venir. Nous maintenons notre prévision de croissance du Canada cette année à 1.3%. Canada : Rebond au T1, mais l’économie n’est pas encore tirée d’affaire T1 FBN Économie et Stratégie (données de la Banque du Canada, Statistique Canada) Les termes de l’échange les plus défavorables depuis 2003 Termes de l’échange de marchandises (prix des exportations divisé par les prix à l’importation) 1.12 1.10 1.08 1.06 1.04 1.02 1.00 0.98 0.96 0.94 0.92 0.90 0.88 0.86 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Fév. 2016 Les exportateurs hors énergie n’ont pas suivi la demande américaine Exportations réelles canadiennes hors énergie et importations réelles non pétrolières des États-Unis 130 Indice=100 en avril 2007 125 120 Importations réelles non pétrolières des États-Unis 115 110 105 100 95 90 Exportations canadiennes hors énergie 85 80 75 70 65 2007 2008 2009 2010 2011 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream, Statistique Canada) 2012 2013 2014 2015 Fév. 2016 12 VISION — Mai 2016 L'économie — D’ici là, la demande intérieure reposera essentiellement sur les consommateurs. L’embellie du marché du travail depuis le début de l’année est encourageante à cet égard étant donné l’augmentation des revenus des ménages qu’elle entraîne. D’après l’Enquête sur la population active, 76,000 emplois auraient été créés au T1 dans le secteur privé, ce qui représente la meilleure performance trimestrielle depuis 2013. La croissance du crédit à la consommation est aussi encourageante, puisqu’elle reste saine à plus de 2% (en glissement annuel). Cela dit, le ralentissement attendu de la création d’emplois devrait amener les ménages déjà endettés à resserrer les cordons de leur bourse plus tard cette année. Pour l’heure, le crédit bon marché et l’emploi solide dopent le marché de l’immobilier résidentiel comme en atteste une augmentation de 7% d’une année à l’autre de l’Indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale en mars. On ne s’étonnera pas de voir que ce sont les régions affichant la meilleure tenue de l’emploi qui ont aussi les marchés immobiliers les plus actifs. Vancouver et Toronto, ainsi que leurs voisines, Victoria et Hamilton respectivement, voient monter les prix des maisons à un rythme moyen de 12% sur douze mois, c.-à-d. bien plus que la moyenne nationale. Cela contraste fortement avec la correction en cours à Calgary, Edmonton, Winnipeg, Ottawa-Gatineau, Montréal, Québec et Halifax — en mars, le prix moyen de ces sept régions a chuté en glissement annuel un neuvième mois de suite. L’offre limitée explique aussi les pressions à la hausse des prix immobiliers à Vancouver et Toronto. Mais les facteurs fondamentaux n’expliquent pas entièrement la hausse des prix à Vancouver et Toronto. Si c’était le cas, l’abordabilité n’aurait pas chuté aussi vite dans les deux villes — l’abordabilité est l’inverse du paiement hypothécaire sur une maison canadienne représentative en pourcentage du revenu (voir notre édition d’avril du Suivi de l’abordabilité du logement). Selon cet indicateur, l’abordabilité à Toronto est maintenant la pire en 20 ans alors que Vancouver reste la ville où la propriété d’un logement est le moins abordable du pays. Le rythme d’inflation de l’immobilier résidentiel n’est pas soutenable. Par conséquent, nous nous attendons à ce que la contribution du secteur de l’immobilier résidentiel diminue d’ici la fin de l’année et l’an prochain. Nous gardons confiance dans notre prévision de croissance du PIB de 1.3% cette année, en prévoyant que le tassement de la demande intérieure compensera les avantages provenant du commerce international. La Banque du Canada est un peu plus optimiste que nous, et a récemment revu à la hausse à 1.7% sa prévision de croissance, ce qui devrait couper court à toute spéculation sur de nouvelles réductions du taux de financement à un jour. En revanche, nous doutons sérieusement que la banque centrale ait l’audace de resserrer sa politique monétaire à court et moyen terme devant les incertitudes croissantes suscitées par un contexte économique mondial fragile et après la récente hausse du dollar canadien. L’importante révision à la baisse de la croissance de la production potentielle plaide pour un taux d’intérêt d’équilibre qui est moins élevé en termes historiques. En d’autres termes, lorsqu’une première hausse de taux sera adoptée (c.-à-d. après 2016), il ne faudra pas s’attendre à un cycle de resserrement très énergique. Solide accélération de la croissance de la consommation au T1 Emploi du secteur privé selon l’Enquête sur la population active 90 Var. t/t milliers 80 Ventes au détail réelles 18 Meilleur création d’emploi privé en trois ans … 70 16 Var. t/t (%) désais. … a aidé la consommation au T1 14 60 12 50 10 40 8 30 6 20 4 10 2 0 0 -10 -2 -20 -4 Automobiles Total Sans l’automobile -6 -30 -40 -8 -50 -10 -60 2013 2014 2015 2016 T1 -12 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Est. T1* * Si rien ne change en mars et sans révisions aux statistiques des mois précédents FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) La vigueur de l’emploi explique en partie l’effervescence du marché immobilier résidentiel de Vancouver Indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale en mars 2016 Emploi selon l’Enquête sur la population active 105.5 105.0 Indice=100 en janv. 2015 Vancouver Halifax 104.0 Toronto 103.0 102.5 101.5 101.0 -2.4 Edmonton … explique en partie la tenue supérieure du marché à Vancouver et Toronto -0.5 Ottawa/Gatineau -0.1 Montréal 0.0 La forte croissance de l’emploi… 102.0 Winnipeg TOTAL 1.2 MOYENNE 100.5 7.0 Victoria 100.0 8.5 Toronto 99.5 9.0 Hamilton 99.0 10.5 Vancouver 98.5 98.0 -3.7 Québec 103.5 Var. a/a (%) -4.6 Calgary 104.5 2015q1 2015q2 2015q3 2015q4 17.3 -10 2016q1 -5 0 5 10 15 FBN Économie et Stratégie (Indice de prix de maison Teranet-Banque Nationale) L’abordabilité du logement à Toronto, la pire depuis 20 ans Paiement hypothécaire sur un logement de prix médian (amortissement de 25 ans, terme de 5 ans) 100 % du revenu médian 90 80 Vancouver 70 60 Toronto 50 40 Montréal 30 20 Calgary Zones ombrées = récessions 1985 1990 1995 2000 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada, Teranet-Banque Nationale) 2005 2010 2015 20 13 — L'économie — États-Unis Scénario économique 2015 T4/T4 2016 * 2017 2.0 2.5 4.1 2.6 1.4 (1.4) 2.4 58.2 2.3 2.0 2.7 9.4 1.5 1.1 (0.6) 2.9 78.3 2.5 1.9 2.4 9.4 1.6 1.3 (2.8) 1.5 59.4 2.3 2.0 2.5 2.0 2.1 1.2 (0.6) 2.5 57.4 2.2 1.9 1.2 5.3 2.3 4.5 (561.0) (515.8) 3.0 1.4 5.0 0.4 (11.5) ... ... 2.3 2.1 5.0 1.8 4.5 ... ... 1.8 1.0 5.5 2.3 4.5 ... ... T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 2015 2016 2017 (Variation annuelle en %)* 2013 2014 2015 2016 2017 Produit intérieur brut ($2009 constants) Dépenses personnelles Construction résidentielle Investissements des entreprises Dépenses publiques Exportations Importations Variation des stocks (milliards $) Demande intérieure 1.5 1.7 9.5 3.0 (2.9) 2.8 1.1 61.4 1.2 2.4 2.7 1.8 6.2 (0.6) 3.4 3.8 68.0 2.5 2.4 3.1 8.9 2.8 0.7 1.1 4.9 97.5 2.8 1.9 2.5 10.0 0.3 1.2 (1.7) 1.1 60.2 2.3 (1.4) 1.0 7.4 1.5 2.0 (680.2) (376.8) 2.7 1.6 6.2 1.6 1.7 (483.3) (389.5) 3.4 1.7 5.3 0.1 (3.1) (439.0) (484.1) 2.5 2.0 4.9 1.4 (3.3) (544.0) (508.8) Revenu réel disponible Emploi Taux de chômage Taux d'inflation Bénéfices avant impôts Solde budgétaire (compt. nat. milliards $) Compte courant (milliards $) ### * Sauf indication contraire. Scénario financier** actuel 27-04-16 Taux cible fonds fédéraux Bons du Trésor 3 mois Obligations fédérales 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans Taux de change US$/Euro YEN/$US Financière Banque Nationale ** fin de période 0.50 0.24 0.50 0.28 0.50 0.34 0.75 0.59 1.00 0.82 0.50 0.16 0.75 0.59 1.25 1.10 0.83 1.33 1.87 2.71 0.93 1.45 1.99 2.77 1.02 1.54 2.04 2.80 1.10 1.62 2.09 2.83 1.21 1.71 2.15 2.87 1.06 1.76 2.27 3.01 1.10 1.62 2.09 2.83 1.67 2.03 2.43 3.11 1.13 111 1.14 107 1.15 110 1.12 115 1.10 115 1.09 120 1.12 115 1.14 120 14 VISION — Mai 2016 L'économie — Canada Scénario économique (Variation annuelle en %)* Produit intérieur brut ($constants, 2007) Dépenses personnelles Construction résidentielle Investissements des entreprises Dépenses publiques Exportations Importations Variation des stocks (millions $) Demande intérieure Revenu réel disponible Emploi Taux de chômage Taux d'inflation Bénéfices avant impôts Compte courant (milliards, $) 2013 2014 2015 2016 2017 2015 T4/T4 2016 * 2017 2.2 2.4 (0.4) 2.5 (0.8) 2.8 1.5 15,476 1.3 0.0 3.4 1.4 7.1 0.9 0.8 (59.7) 2.5 2.6 2.5 0.0 0.6 5.3 1.8 9,869 1.6 0.0 1.1 0.6 6.9 1.9 7.0 (44.9) 1.2 1.9 3.9 (8.8) 1.6 3.0 0.1 4,550 0.5 0.0 2.7 0.9 6.9 1.1 (15.2) (65.7) 1.3 1.6 0.4 (12.1) 2.4 3.8 (0.2) 2,090 0.2 0.0 1.5 0.6 7.4 1.7 (4.1) (56.5) 1.9 1.4 (1.3) (3.9) 3.7 4.7 2.2 210 1.2 0.0 1.8 0.7 7.3 2.1 8.8 (48.5) 0.5 1.4 2.9 (13.8) 1.5 1.9 (3.2) -4,017 (0.5) 0.0 2.0 0.8 7.0 1.3 (18.6) .... 1.4 1.6 (1.0) (10.2) 4.0 3.6 2.4 1,972 0.7 0.0 1.5 0.5 7.4 1.9 3.2 .... 2.1 1.4 (1.0) (1.4) 2.2 6.5 3.0 615 1.1 0.0 1.9 0.7 7.2 2.0 9.5 .... 2015 2016 2017 * Sauf indication contraire. Scénario financier** actuel 27-04-16 T2 2016 T3 2016 T4 2016 T1 2017 Taux à un jour Bons du Trésor 3M Obligations fédérales 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans 0.50 0.56 0.50 0.46 0.50 0.46 0.50 0.46 0.50 0.46 0.50 0.50 0.50 0.46 0.75 0.74 0.68 0.88 1.50 2.06 0.67 0.93 1.56 2.10 0.69 0.99 1.62 2.14 0.70 1.05 1.67 2.17 0.71 1.11 1.73 2.20 0.48 0.73 1.40 2.15 0.70 1.05 1.67 2.17 1.14 1.56 2.15 2.55 Taux de change CAD par USD Prix du pétrole (WTI), $U.S. 1.26 45 1.24 47 1.23 50 1.26 49 1.29 48 1.39 37 1.26 49 1.27 55 Financière Banque Nationale ** fin de période Taux d'intérêt et marché obligataire — 16 VISION — Mai 2016 Taux d'intérêt et marché obligataire — Paul-André Pinsonnault Économiste principal, Revenu fixe 514 879-3795 L’ambivalence du FOMC Comme on s’y attendait, la Fed a laissé sa politique monétaire inchangée à sa réunion d’avril. Beaucoup espéraient que le communiqué de presse du FOMC soit plus éloquent sur le moment où la Fed pourrait faire un pas de plus dans la normalisation de sa politique monétaire, mais le Comité s’est bien gardé de s’engager, en essayant de se ménager la possibilité de hausser les taux quand les conditions le permettront. C’était la troisième réunion de suite à laquelle le FOMC a préféré ne pas se prononcer sur l’équilibre des risques. Au lieu de cela, fidèle à l’ambivalence légendaire de certains économistes, il a dressé une liste de caractéristiques fondamentales positives tout en soulignant une certaine faiblesse économique. Il a reconnu que les dépenses des ménages ont ralenti alors que, par contre, le revenu disponible a augmenté, que le secteur de l’habitation a progressé, mais que les investissements des entreprises étaient faibles. Et ainsi de suite. Quant à son double mandat, la situation reste ambiguë. Le FOMC note que le marché du travail s’est à nouveau amélioré, mais que l’inflation est encore en dessous de son objectif et qu’il continue de s’attendre à ce qu’il en demeure ainsi à court terme. En d’autres termes, le Comité a fait preuve de prudence pour ne pas sembler trop accommodant, bien que, le dernier livre beige indiquait que la plupart des districts avaient fait état d’une croissance économique modeste à modérée et s’attendaient à ce qu’il en reste ainsi à l’avenir. La Fed essayait clairement de laisser la porte à moitié ouverte à une hausse des taux en juin malgré un premier trimestre léthargique (0.5%). L’évolution de la scène internationale figurait moins haut dans la liste des préoccupations du FOMC en avril qu’en mars, mais cela pourrait changer nettement à l’approche de la réunion des 14-15 juin. Certes, le président de la Fed de St. Louis, James Bullard, a dit dans une interview à la mi-avril qu’il repousserait avec énergie l’idée de devoir rester sur la touche jusqu’après le référendum du 23 juin au Royaume-Uni sur son éventuelle sortie de l’Union européenne. M. Bullard a fait valoir que la Fed ne pouvait pas se permettre d’attendre que tout soit « juste bien » dans le monde pour agir. Mais nous nous demandons s’il ne minimise pas l’importance de ce scrutin. Le FMI classe le Brexit en tête de liste des risques, puisqu’il pourrait avoir de graves conséquences régionales et mondiales en perturbant les relations commerciales établies. pour les conditions financières intérieures. Mais si le Royaume-Uni quitte l’UE, les prévisions d’une croissance économique plus lente conjuguée à l’incertitude et au report d’investissements engendreraient de la volatilité sur les marchés financiers en général, pas seulement pour la valeur de la livre sterling et de l’euro par rapport aux autres grandes monnaies. Par conséquent, à moins que les sondages n’indiquent qu’une forte majorité se dessine en faveur du maintien dans l’UE d’ici la réunion des 14-15 juin, les membres votants du FOMC pourraient décider que la prudence leur impose de rester plus longtemps sur la touche. La réunion suivante du FOMC est prévue pour les 26-27 juillet. Si les conditions économiques et financières le permettent, elle pourrait être l’occasion de démontrer que des changements de taux peuvent être faits à n’importe quelle réunion, y compris celles auxquelles aucune conférence de presse n’est prévue. Le marché des contrats à terme sur les fonds fédéraux prévoit des interventions moins énergiques du FOMC Contrats à termes sur les fonds fédéraux de 30 jours 1.8 1.7 1.5 1.4 1.3 1.2 Décembre 2018 1.1 1.0 0.9 0.8 Décembre 2017 0.7 0.6 0.5 Décembre 2016 0.4 0.3 2016m1 2016m2 2016m3 2016m4 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2016-04-27 Est-ce possible aussi tôt? Les bénéfices des sociétés américaines et les dépenses d’investissement sont faibles, et historiquement, cela se solde par une diminution de la création d’emplois, même si c’est avec un certain décalage. Après les résultats du premier trimestre, nous avons réduit notre prévision pour le PIB américain à 1.9% T4/T4 en 2016. À la lumière de la situation économique mondiale toujours flageolante et des risques pour la croissance et l’emploi aux États-Unis, nous croyons maintenant que le plus probable sera une hausse unique plus tard cette année. Cette opinion semble d’ailleurs concorder avec les attentes actuelles du marché. États-Unis : Seulement une hausse de taux par le FOMC en 2016 5.6 5.2 % 4.8 4.4 4.0 3.6 Treasuries 10 ans 3.2 2.8 2.4 2.0 1.6 1.2 Treasuries 2 ans 0.8 0.4 Un sondage du 24 avril auprès de l’électorat britannique (par ICM, avec 2001 répondants) donnait 44% en faveur du maintien dans l’UE, 46% en faveur de la sortie et 10% d’indécis. Pour le FOMC, le principal point qui mériterait une attention serait probablement l’effet possible sur le marché de change. Un dollar américain fort serait une mauvaise nouvelle % 1.6 0.0 Papier commercial à 90 jours 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 États-Unis Date 04-27-16 Prévision T4 Fonds féd. 0.50 0.75 Bons 3 mois 0.23 0.59 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2016-04-27 2 ans 0.82 1.10 5 ans 1.32 1.62 10 ans 1.85 2.09 30 ans 2.70 2.83 17 — Taux d'intérêt et marché obligataire — Dans ce scénario, avec une fourchette cible de 0.50% à 0.75% pour les fonds fédéraux d’ici la fin de l’année, nous prévoyons que les obligations du Trésor américain de 10 ans se situeront aux environs de 2.09% à la fin de l’année. Comme nous ne prévoyons que deux hausses de taux en 2017 et aucune au début de 2018, les obligations de 2 ans devraient se négocier à environ 1.10% au T4 2016. … et au Canada Les indicateurs économiques canadiens étaient meilleurs qu’on le prévoyait dernièrement, poussant l’indice des surprises économiques nettement à la hausse. Quel contraste avec les jours sombres de janvier, où les marchés situaient à 85% les probabilités d’une réduction du taux de financement à un jour au plus tard à l’été et où certains investisseurs évoquaient même un taux directeur négatif avant la fin de l’année. L’indice des surprises économiques au diapason des rendements à court terme Indice des surprises économiques du Canada et rendement à l’échéance des obligations à 2 ans 100 80 Indice .72 % Canada 2 ans (d) 60 .68 .64 40 .60 20 .56 0 .52 -20 .48 -40 .44 -60 .40 Indice des surprises économiques CITI : Canada -80 .36 -100 -120 .32 2015q2 2015q3 2015q4 2016q1 .28 2016q2 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Les prix du pétrole ont fait beaucoup de chemin depuis, passant de moins de US$30 au début de l’année à $45 pour le WTI et $47 pour le Brent au moment de rédiger ces notes. À la mi-janvier, il y avait consensus entre les prévisionnistes sur une croissance canadienne de 1.8% au T1. Aujourd’hui, ils le situent à environ 3% et voient dans des ventes au détail plus fortes que prévu en février la confirmation de l’élan économique. Le rendement des obligations du Canada de 2 ans a réagi en rebondissant d’un creux en cours de journée de 0.253% le 20 janvier à 0.679% le 22 avril. Mais, alors que l’économie intérieure s’ajuste encore à la baisse des termes de l’échange et que les preuves de vigueur de la création d’entreprises manquent toujours, la Banque du Canada ne souhaite pas renforcer le dollar canadien. Le huard est maintenant au plus haut depuis plusieurs mois par rapport à l’USD et la Banque prévoit une croissance américaine plus lente avec « une composition de la demande moins favorable aux exportations canadiennes », ce qui représente une combinaison de facteurs qui fera probablement du commerce extérieur un boulet pour l’économie canadienne l’an prochain. Il n’était donc pas étonnant de voir le gouverneur de la BdC, Stephen Poloz, choisir de souligner les risques pour l’économie mondiale plutôt que l’élan économique intérieur dans sa déclaration préliminaire devant le Comité permanent des finances de la Chambre des communes, bien qu’il ait reconnu l’existence d’un meilleur équilibre entre les politiques monétaire et budgétaire au Canada découlant du budget fédéral de cette année. Avril est le mois de la mise à jour des projections de croissance de la production potentielle par la BdC. La Banque a révisé à la baisse de trois dixièmes de point ses propres estimations pour 2016, en grande partie à cause de l’effondrement des investissements. C’est un exercice incertain dans les meilleures conditions, et d’autant plus pour une économie en transition comme celle du Canada. Consciente de l’incertitude de son estimation, la BdC avance, pour la croissance du potentiel de production, une fourchette de 1.2% à 1.8% en 2016. Plus l’horizon de l’estimation est éloigné, plus la marge d’erreur est grande. Pour 2019, la fourchette de la croissance projetée du PIB potentiel autour du point médian (1.6%) est de ±0.7 point de pourcentage, comparativement à ±0.3 point autour du point médian de 1.5% pour 2016. Si la Banque a raison dans sa projection révisée à la baisse de la croissance du potentiel de production et sa prévision de croissance de l’économie canadienne de 1.7% en 2016 et de 2.3% en 2017, l’écart de production sera comblé au milieu de 2017, avant la date cible fixée par la Banque en janvier. La BdC a légèrement révisé ses prévisions d’inflation, bien qu’elle ne s’attende toujours pas à ce que l’inflation d’ensemble remonte à 2% avant 2017. Pour les marchés financiers, cela réduit, voire élimine, les probabilités d’une réduction du taux directeur cette année au Canada. En outre, une première hausse de taux pourra difficilement être retardée au-delà de 2017 si, comme le projette la BdC, la capacité excédentaire actuelle, estimée à 0.5% à 1.5% du PIB, est éliminée à la mi-2017. Nos propres prévisions de croissance à la fois pour 2016 (1.3%) et pour 2017 (1.9%) sont inférieures à celles de la Banque, mais nous pensons que la normalisation de la politique monétaire ne sera pas retardée au-delà de 2017. Premièrement, nous pensons que le PIB potentiel est un peu moins que l’estimation du point médian de la BdC présenté dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril (1.2% à 1.8%). Deuxièmement, la capacité inutilisée de l’économie varie considérablement entre les régions et les secteurs. Notre modélisation du marché du travail indique que l’écart de production a peut-être déjà été résorbé dans certaines provinces et que les taux d’utilisation des capacités sont déjà passablement élevés dans certains secteurs. Par conséquent, même avec notre prévision de croissance modeste, nous nous attendons à ce que les pressions et les déséquilibres dans les trois provinces les plus peuplées forcent la Banque à devenir moins accommodante en 2017. Dans cette perspective, nous prévoyons maintenant une première hausse des taux d’intérêt au T4 2017. Courbe des rendements prévisionnels du Canada : Ne vous attendez pas à des tours de vis drastiques .84 % .80 Taux à un jour .76 91 jours Bons du Trésor .72 91 jours Bons du Trésor dans un an .68 91 jours Bons du Trésor dans deux ans .64 .60 .56 .52 .48 .44 .40 .36 .32 .28 2015m8 2015m9 2015m10 2015m11 2015m12 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2016-04-20 2016m1 2016m2 2016m3 2016m4 18 VISION — Mai 2016 Taux d'intérêt et marché obligataire — Cela dit, la révision à la baisse de la croissance de la production potentielle par la BdC (estimation médiane de 1.5% pour 2016 comparativement à sa propre estimation de 2.9% pour 2006) plaide en faveur d’un taux d’intérêt d’équilibre inférieur à la norme historique. En d’autres termes, quand la normalisation débutera, nous ne prévoyons pas de hausses drastiques. La courbe des rendements prévisionnelle implique actuellement que les bons du Trésor de 91 jours se négocieront autour de 0.71% dans deux ans. Nous trouvons cela un peu timide et nous attendons à 10 à 20 points de base (pb) de plus. Canada : La BdC restera probablement sur la touche en 2016 5.0 Les écarts des obligations de sociétés se sont aussi considérablement resserrés depuis la fin de février. Alors que le WTI se négocie maintenant au-dessus de US$40 le baril, les obligations du secteur de l’énergie ont opéré un redressement spectaculaire. Du début de l’année au 19 février, le rendement total de ces obligations à moyen terme était à la traîne de ceux du Canada de 341 pb. Sur l’année, jusqu’au 22 avril, leur rendement total a devancé celui des obligations du Canada de 55 pb. % 4.5 4.0 3.5 3.0 Canada 10 ans 2.5 Canada 2 ans 2.0 Dans l’édition du mois dernier, nous relevions l’important rétrécissement des écarts de rendement provinciaux par rapport aux obligations du Canada depuis la fin de février (10 à 14 pb). Quatre semaines plus tard, les écarts des obligations provinciales longues ont encore diminué de 7 à 15 pb. La demande est néanmoins demeurée forte pendant la semaine du 18 avril, laissant les écarts du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique pratiquement au point où ils étaient au début de l’année. Pour l’Alberta et Terre-Neuve, étant donné la détérioration de leurs situations budgétaires, les écarts sont restés nettement plus grands, bien que ceux de l’Alberta aient obtenu un bon soutien dernièrement à environ 17 pb de plus que ceux de l’Ontario. 1.5 1.0 0.5 0.0 OIS 3 mois 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Canada Date 04-27-16 Prévision T4 Canada : Écarts de rendement à moyen terme avec les obligations fédérales Après avoir culminé à la mi-février, les écarts de rendement avec les obligations du Canada ont nettement diminué 2.8 Taux à 1 jour Bons 3 mois 0.50 0.55 0.50 0.46 2 ans 0.68 0.70 5 ans 0.88 1.05 10 ans 1.50 1.67 30 ans 2.06 2.17 2.6 2.2 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2016-04-19 Il n’y a pas qu’en politique que deux ans représentent une éternité. C’est vrai aussi pour les prévisions alors que les marchés financiers sont volatils. Donc, si nous nous focalisons sur l’année en cours, nous prévoyons que le pétrole brut (WTI) se situera à US$45 environ le baril au T4 2016 et que l’inflation d’ensemble atteindra 2.1% d’ici la fin de l’année. Alors que la Banque vise toujours à faciliter la transition de l’économie intérieure à la nouvelle réalité, elle maintiendra son taux de financement à un jour à 0.50% en 2016. Notre prévision de croissance de 1.3% en 2016 implique une croissance trimestrielle plus molle après un T1 torride, qui aura tendance à limiter les progressions des rendements à court terme. Dans ce scénario, les obligations du Canada de 2 ans se négocieraient près de 0.70% et celles de 10 ans, près de 1.67% à la fin de l’année. Émetteur Canada 4% 06/01/41 Provinciales C.-B. 4.3% 2042 Alberta 4.5% 2040 Sask. 4.75% 2040 Manitoba 4.65% 2040 Ontario 4.65% 2041 Québec 5% 2041 N.-B. 4.8% 2041 N.-É.. 4.7% 2041 T.-N.-L. 4.6% 2040 Î.-P.É. 4.6% 2041 2016-03-25 Rendement 2.070 Écart 98 121 123 125 109 113 144 134 170 143 2016-02-19 Rendement 1.932 Écart 108 136 133 135 119 124 154 145 180 153 2015-01-02 Rendement 2.294 Écart 82 83 84 92 94 101 106 100 100 113 Énergie 2.0 1.8 1.6 Sociétés A 1.4 1.2 1.0 Finances 0.8 0.6 Provinciales 0.4 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Canada : Rendements excédentaires par rapport aux obligations fédérales Après une contreperformance jusqu’à la mi-février, les obligations de sociétés et provinciales ont ajouté de la valeur .7 .6 2016-04-22 Rendement 2.101 Écart 87 114 113 115 97 100 131 120 155 131 % 2.4 % .5 .4 Provinciales médianes .3 Sociétés médianes A .2 .1 .0 -.1 -.2 -.3 -.4 -.5 2015m 12 2015m 12 2016m 1 2016m 2 2016m 3 2016m 4 2016m 2 2016m 3 2016m 4 1.6 1.4 1.2 1.0 % Provinciales longues 0.8 Sociétés longues A 0.6 0.4 0.2 0.0 -0.2 -0.4 -0.6 -0.8 -1.0 -1.2 2015m 12 2015m 12 2016m 1 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 19 — Taux d'intérêt et marché obligataire — Marché obligataire canadien - Rendement totaux Obligations : Répartition recommandée Durée recommandée : 7.17 contre 7.44 pour l’indice de référence Maintenir la surpondération des titres à court terme de société Fédéral 33.5% Courtes 45.5% Longues 30.0% 04/22/2016 mois/jour/anneé Encaisse Moyennes 24.5% Sociétés 31.1% Provinces 35.4% Répartition de l’indice Courtes 43.0%, Moyennes 24.7%, Longues 32.3% Fédéral 36.5%, Provinces 35.9% Sociétés 27.7% FBN Économie et Stratégie Depuis 10/23/2015 0.19 Depuis 4/24/2015 0.51 -0.26 -0.77 -0.49 -0.43 -0.28 -0.20 0.29 -0.13 0.22 1.31 3.96 1.28 0.86 1.83 1.27 1.14 Provinciale Municipale 0.53 0.43 2.02 1.55 3.38 2.74 0.61 0.30 Sociétés AA A BBB Univers 0.13 0.32 0.64 0.38 0.95 1.57 2.18 1.61 1.55 2.83 2.74 2.45 1.76 0.19 0.87 0.90 Total 0.14 1.11 2.34 0.90 S&P/TSX 4.18 12.88 1.07 -7.08 Canada court moyen long Univers Taux d’intérêt au Canada Hebdomadaire, dernière observation le 22 avril, 2016 Hebdomadaire, dernière observation le 22 avril, 2016 8 % 9 Obligations de sociétés à long terme A 6 Hypothèques 30 ans 7 % 7 Obligations longues de sociétés 8 5 6 Provinciales longues 4 5 4 3 Canada 2 ans Obligations 10 ans 3 Canada 10 ans 2 2 Taux de financement 1 jour BdC Obligations 2 ans Cible des fonds fédéraux 1 0 Depuis 1/22/2016 0.10 FBN Économie et Stratégie (données via Datastream) Taux d’intérêt aux États-Unis 10 Depuis 3/25/2016 0.01 1 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Marché obligataire - Canada Taux d'intérêt 90 jours (A.B.) 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans Écart 90 j. - 2 ans 2 - 5 ans 2 - 10 ans 10 - 30 ans Devises $ CA / US EUR / $ CA Clôture 4/22/16 3/25/16 1/22/16 10/23/15 4/24/15 0.92 0.68 0.90 1.52 2.08 0.88 0.57 0.72 1.27 2.05 0.85 0.46 0.76 1.32 2.10 0.80 0.54 0.85 1.51 2.30 1.00 0.63 0.88 1.44 2.05 -24 22 84 56 -32 16 71 78 -40 31 86 78 -27 32 97 80 -36 25 81 61 1.2671 0.7034 1.3269 0.6750 1.4122 0.6558 1.3167 0.6893 1.2177 0.7548 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2014 2015 Page laissée intentionnellement vierge Marché boursier et stratégie de portefeuille — 22 VISION — Mai 2016 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Stéfane Marion Économiste et stratège en chef 514 879-3781 Matthieu Arseneau Économiste principal 514 879-2252 En quête de bénéfices Au début du T2, les actions mondiales ont continué de monter. En date du 28 avril, elles avaient récupéré, sur la base du rendement total, tout ce qu’elles avaient perdu pendant les premières semaines de l’année (tableau). Les prix des produits de base continueront sans doute d’augmenter Performance des indices MSCI (rendement total) du mois MSCI Monde TP Indice CRB des métaux et brut de Brent Depuis le début de l’année du trimestre 1.6 Le PIB de la Chine a augmenté au rythme annualisé de 6.7% au T1, le renminbi s’est renforcé par rapport à l’USD et les écarts de taux des obligations de sociétés ont diminué. Cette évolution ouvre la voie à une croissance mondiale de plus de 3% cette année. Dans un tel scénario, nous nous attendons à ce que les prix des produits de base conservent l’essentiel de leurs gains récents (graphique). 1.6 1,400 Indice US$/baril 150 1,300 140 0.2 1,200 130 120 110 MSCI Monde 1.7 1.7 -0.2 1,100 MSCI États-Unis 1.0 1.0 2.0 1,000 MSCI Canada 3.0 3.0 6.9 900 MSCI Europe 3.7 3.7 -1.3 800 MSCI Pacifique hors Japon 2.6 2.6 0.5 700 MSCI Japon -0.4 -0.4 -12.9 600 MSCI MÉ 0.6 0.6 3.4 500 MSCI MÉ EMOA 2.2 2.2 9.9 400 MSCI MÉ Amérique latine 4.6 4.6 17.0 300 40 MSCI MÉ Asie -0.6 -0.6 -0.3 200 30 4/28/2016 100 100 Métaux (g) 90 80 70 Pétrole (d) 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 60 50 20 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Au début de l’année, les investisseurs étaient nerveux au sujet de la possibilité d’une récession en Chine qui aurait pu déclencher une dévaluation massive ou une importante augmentation des écarts de taux des obligations de sociétés. Pire encore, la Réserve fédérale américaine menaçait de relever son taux directeur quatre fois en 2016. Mais ces deux derniers mois ont révélé que l’économie mondiale est résiliente et ont incité la Fed à adopter un ton beaucoup plus accommodant. Comme le graphique ci-dessous l’illustre, les surprises économiques sont devenues le plus positives en plus de deux ans. Monde : Une résilience rassurante Quant aux cours des actions, ils dépendront des profits. À 15.5 fois le bénéfice prévisionnel, l’indice MSCI Tous pays n’est actuellement pas particulièrement bon marché (graphique). Monde : Valorisation des actions depuis 1988 Ratio C/B prévisionnel – MSCI TP 26 Indice 24 22 20 Indice de surprises économiques GS 0.8 18 Indice Moyenne historique 16 0.6 0.4 14 0.2 12 0.0 -0.2 10 -0.4 8 -0.6 -1.0 -1.2 -1.4 -1.6 -1.8 2014Q2 1988 1990 1992 1994 1996 1998 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) -0.8 2014Q3 2014Q4 2015Q1 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2015Q2 2015Q3 2015Q4 2016Q1 2016Q2 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 23 — Marché boursier et stratégie de portefeuille — Comme nous entrevoyons peu de possibilités d’une expansion des ratios de valorisation, il faudra, pour que les cours des actions montent, que les bénéfices augmentent. Au moment de rédiger ces notes, il y avait consensus entre les analystes sur une prévision d’augmentation du bénéfice par action de 7% au cours des 12 prochains mois (tableau), par une combinaison d’augmentation des chiffres d’affaires et d’amélioration des marges. Indices MSCI : Performance du BPA − publié et prévisions consensuelles États-Unis : Mesures de l’élan économique depuis 1997 Indices de diffusion ISM : manufacturier et non-manufacturier 64 62 Indice Non-manufacturier 60 58 56 54 52 50 48 Manufacturier 46 2015 2016 2017 2018 Croissance 12 prochains mois MSCI Monde TP -2.7 2.4 13.5 11.4 7.0 MSCI Monde -1.8 1.7 13.3 11.4 6.5 34 MSCI États-Unis 0.3 1.3 14.3 12.3 6.3 32 MSCI Canada -13.0 -5.1 19.6 15.4 3.1 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) MSCI Europe -4.3 -0.2 13.9 10.7 4.9 MSCI Pacifique hors Japon -9.9 -5.1 8.7 8.4 3.8 MSCI Japon 5.5 2.3 15.3 7.0 14.3 MSCI MÉ -8.6 7.2 14.5 10.9 10.1 MSCI MÉ EMOA -22.8 2.1 18.3 13.1 8.6 MSCI MÉ Amérique latine -39.9 52.5 25.4 16.6 40.7 1.3 3.7 11.9 9.4 6.7 MSCI MÉ Asie 4/28/2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) À notre avis, cette perspective n’est réaliste que si l’USD continue de se déprécier, ce qui serait favorable aux cours des produits de base et accélérerait l’inflation mondiale. Devant les résultats récents des entreprises et de l’investissement aux États-Unis, nous avons reporté au T4 notre prévision d’une prochaine hausse des taux directeurs par la Fed. Monde : L’USD doit faiblir pour soutenir les bénéfices 42 40 38 36 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 Quant aux marges bénéficiaires, la clé sera de savoir jusqu’à quel point les employeurs pourront contenir l’inflation des salaires. Bien que la croissance des effectifs employés ait dépassé un peu les attentes ces derniers mois, l’inflation des salaires est restée relativement timide sous l’effet d’un bond de nouveaux arrivants dans la population active. L’augmentation du taux d’activité des six derniers mois est la plus forte depuis le début des années 1990. Comme le graphique ci-dessous l’illustre, ce taux dépasse actuellement nettement les projections les plus récentes du Bureau of Labor Statistics (publiées en décembre). Cette bonne nouvelle devrait exercer une influence majeure sur la politique monétaire : plus le taux d’activité est élevé, plus la Fed peut se montrer patiente. États-Unis : Le taux d’activité tend-il à la hausse? Taux d’activité, publié et projection du BLS 67.0 Indice général du dollar US (26 monnaies) 132 44 % 66.5 Indice 66.0 128 65.5 124 65.0 120 64.5 116 64.0 112 63.5 108 63.0 104 62.5 Publié Projection du BLS 62.0 100 61.5 2002 96 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream et du BLS) 92 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Une nouvelle dépréciation de 5% de l’USD aiderait beaucoup à augmenter les chiffres d’affaires à un moment où l’élan économique des États-Unis commence à s’améliorer. L’indice de diffusion de l’ISM pour la production des usines a dépassé le niveau 50 en mars pour la première fois en cinq mois et l’indice non manufacturier est monté au-delà du niveau 54 (graphique). Depuis huit ans, économistes et artisans de la politique monétaire débattent des raisons de la forte diminution du taux d’activité depuis le point culminant atteint au début des années 2000. Certains considèrent cette diminution comme un phénomène à long terme découlant des modifications démographiques et structurelles de l’économie américaine. D’autres pensent qu’elle est essentiellement due à des facteurs cycliques, dont la faible demande de main-d’œuvre. Jusque-là, le camp pessimiste (structurel) l’emporte. Avant cette année, il n’y avait rien de bon à dire du taux d’activité. 24 VISION — Mai 2016 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Mais ces derniers mois, comme le graphique ci-dessous l’illustre, le taux d’activité des Américains appartenant à la principale catégorie des personnes en âge de travailler a augmenté plus vite que pendant toute période comparable depuis 1985. Comme, même après l’augmentation, le taux demeure bas, à 81.4% (graphique), des millions de travailleurs potentiels restent inemployés – dont 2,4 millions travailleraient si le taux d’activité devait retourner à 83%. Janet Yellen ne peut qu’être enchantée de cette évolution. Le taux d’activité pourrait être dominé par des facteurs cycliques Variation sur six mois du taux d’activité des travailleurs âgés de 25 à 54 ans 1.0 Points de pourcentage 0.8 84.8 La plus forte hausse du taux d’activité des travailleurs de la principale catégorie en âge de travailler depuis près de 30 ans … % 84.4 84.0 0.6 83.6 0.4 83.2 0.2 82.8 0.0 82.4 -0.2 Perspective sur les performances des pays dans l’indice MSCI monde Rendement des indices MSCI depuis le début de l’année NZL CAN PRT GBR USA HKG SIN NLD NOR AUT FRA AUS ESP SWE BEL DEU DEN SWI IRE -11.4% FIN -11.5% ISR -12.4% ITA JAP-13.7% -15% 82.0 -0.4 … un retour du taux d’activité à 83% ajouterait 2.4 millions de personnes à la population active! 81.2 -0.8 80.8 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 80.4 1985 9.0% 5.8% 2.3% 1.3% 1.3% 0.9% -0.2% -0.6% -0.8% -1.1% -1.3% -1.7% -2.2% -3.4% -4.2% -4.7% -4.8% -7.2% -9.2% -10% -5% 0% 5% % 10% 15% FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 81.6 -0.6 -1.0 Taux d’activité des travailleurs âgés de 25 à 54 ans À tel point que les actions canadiennes dépassent maintenant celles de presque tous les autres pays de l’indice MSCI Monde (cet indice exclut les marchés émergents) par sa performance depuis le début de l’année (graphique). 1990 1995 2000 2005 2010 2015 FBN Économie et Stratégie (données de la Réserve fédérale) S&P/TSX : En tête de peloton L’indice S&P/TSX a opéré un retour en force spectaculaire après un début d’année très bousculé. Au moment de rédiger ces notes, il avait gagné 7.9% depuis le début de l’année, sur la base du rendement total, tous les secteurs sauf celui de la santé et des TI affichant des gains. Alors que les surprises économiques sont devenues positives pour la première fois depuis l’automne dernier, les perspectives de l’économie canadienne sont beaucoup plus constructives. Indice composé S&P/TSX : Évolution des cours (Rendement total) Qu’est-ce qui a rendu les actions canadiennes si intéressantes? Premièrement, les prix du pétrole ont augmenté. Étant donné la corrélation historique entre la variation quotidienne de l’indice S&P/TSX et le taux de variation quotidien du prix du brut WTI, la forte performance de l’indice de référence du Canada n’est pas étonnante (graphique). Mais, à l’avenir nous entrevoyons un potentiel de hausse limité du prix du pétrole. Cela veut-il dire que l’indice S&P/TSX a culminé? S&P/TSX : Plus tributaire du pétrole que jamais Corrélation entre l’indice S&P/TSX et le WTI* .8 Corrélation mobile sur 13 semaines .7 .6 .5 .4 .3 .2 .1 .0 -.1 S&P TSX SANTÉ MATÉRIAUX ÉNERGIE BANQUES FINANCES INDUSTRIES SERV. PUBLICS CONS. DISC. TÉLÉCOM. CONS. DE BASE TI 4/28/2016 du mois 3.2 20.3 14.0 6.0 3.6 2.3 1.6 -0.2 -1.5 -3.0 -5.2 -6.2 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Depuis le début du trimestre 3.2 20.3 14.0 6.0 3.6 2.3 1.6 -0.2 -1.5 -3.0 -5.2 -6.2 -.2 de l’année 7.9 -60.7 36.8 15.5 9.3 6.2 5.7 9.4 1.5 8.1 1.5 -6.0 -.3 -.4 -.5 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 * Corrélation avec les pourcentages de variation quotidiens sur 13 semaines FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Nous en doutons. Les investisseurs pourraient être en train de prendre conscience que l’économie canadienne ne repose pas uniquement sur le pétrole et que celle-ci est loin de s’effondrer. L’économie intérieure sera encore stimulée par le plan fédéral de soutien de la croissance avec d’importantes mesures de stimulation, en plus de l’effet d’une monnaie concurrentielle – le CAD se maintient près de 80 cents US même après sa récente appréciation. 25 — Marché boursier et stratégie de portefeuille — Canada : Le dollar canadien reste concurrentiel Canada : Taux de croissance des agrégats de crédit depuis 2005 Taux de change Canada/États-Unis 1.04 Variation du crédit sur 12 mois 16 USD par CAD 14 1.00 12 Entreprises 10 0.96 8 0.92 Total 6 0.88 4 Ménages 2 0.84 0 0.80 -2 -4 0.76 -6 0.72 -8 -10 0.68 -12 0.64 0.60 % a/a -14 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Les investisseurs s’attendent peut-être à ce que le TSX rattrape le terrain perdu après être resté à la traîne de nombreuses bourses l’an dernier. Les ratios C/B découlant de ce retard font paraître les actions canadiennes relativement bon marché. Comme le graphique ci-dessous l’illustre, la différence entre les ratios C/B prévisionnels américains et canadiens, à l’exclusion des secteurs déprimés des ressources naturelles est grande au regard des normes historiques, ce qui laisse penser que le TSX peut encore monter. -16 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Une trop forte croissance du crédit n’est évidemment pas nécessairement bonne pour les banques, si elle sert à alimenter une bulle immobilière. Les prix des maisons et appartements ont nettement augmenté à Vancouver et Toronto ces derniers mois. À ce stade-ci, il est important de noter que la demande d’habitations sur ces deux marchés est soutenue par la plus forte création d’emplois au pays (graphique). Canada : Emploi depuis 2005 Vancouver, Toronto et reste du Canada 122 Vancouver 2005 = 100 120 S&P/TSX : Toujours intéressant 17 Ratio 116 114 S&P 500 sans les ressources naturelles 16 112 Reste du Canada 110 15 108 14 106 13 104 102 12 100 11 98 S&P TSX sans les ressources naturelles 10 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) 9 8 2006 Toronto 118 Ratio cours/bénéfice (prévisionnel) hormis les secteurs des ressources naturelles 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) À notre avis, le contexte actuel reste positif pour les actions bancaires canadiennes (23% de l’indice S&P/TSX). L’emploi à temps plein se situe toujours à un niveau record, ou pas loin, en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique, soutenant les dépenses de consommation et la croissance du crédit (graphique). En ce qui concerne l’ampleur du surcoût de l’immobilier résidentiel canadien, il est intéressant de noter que les ratios prix/revenu pour des appartements de 90 m2 en ville dans les trois plus grandes villes du Canada sont loin d’être démesurés par rapport à ceux d’autres régions du monde (graphique). Monde : Comparaison mondiale de l’abordabilité du logement en ville Ratio prix/revenu (appartement de 90 mètres carrés – 970 pieds carrés) 40 Ratio 35 33.6 34.7 34.7 Beijing Hong Kong 30 25.9 25 20.0 20 20.8 17.9 15 13.5 11.3 11.5 Vancouver Sydney 14.7 15.7 9.4 10 6.6 7.7 5 0 Montreal Melbourne Toronto San Stockholm Fransisco Vienna FBN Économie et Stratégie (données de Numbeo, http://www.numbeo.com/) Paris New York Rome Tokyo London 26 VISION — Mai 2016 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Or : Encore du potentiel Rotation sectorielle Le prix de l’or s’est stabilité au début de l’année autour d’environ $1,280 l’once après avoir grimpé de plus de 20%. Quelles sont les perspectives pour l’avenir? Comme nous l’avons dit dans notre édition de l’Observateur boursier de mars 2016, le prix de l’or obéit à quatre variables : l’indice large de l’USD, la volatilité de la bourse (VIX), les taux d’intérêt réels (TIPS de 10 ans) et l’inflation mesurée par l’indice CRB des produits alimentaires.1 Notre répartition sectorielle pour l’indice S&P/TSX reste inchangée ce mois-ci, puisque nous gardons confiance dans la surpondération des actions bancaires. À cet égard, il sera important de suivre de près la dynamique de l’emploi et les taux de défaillances sur crédit au cours des prochains trimestres. Les taux de défaillances en Ontario et en Colombie-Britannique restent relativement bas (graphique). Comme nous nous attendons à ce que l’économie mondiale tire mieux son épingle du jeu au deuxième semestre et que les taux d’intérêt demeurent bas, le service de la dette sera gérable pour les ménages canadiens. Modèle FBN du prix de l’or : 2010 à 2016 (données quotidiennes) 2,000 US $ 1,900 Prix de l’or ═ β1 indice du dollar US + β2 TIPS 10 ans + β3 Indice VIX + β4 CRB aliments Canada : Perspective de défaillances sur les prêts hypothécaires (90 jours et plus) 1,800 Canada et États-Unis 1,700 5.2 1,600 Quatre plus grandes provinces du Canada : ALB., C.-B., ONT., QC 1.1 % 4.8 1,500 0.9 4.0 1,400 3.6 Prix de l’or 1,300 1,200 1,100 Modèle U.S. 3.2 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie 0.6 0.5 2.0 0.4 Baisse de 3% US$ Hausse de 1/10e Retour à la moyenne de 2010-2016 (18) Hausse de 4% 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 0.1 0.0 ONT. 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 FBN Économie et Stratégie (données de la Réserve fédérale et de la CBA) Nom (secteur/industrie) Recommandation PondérationS&P/TSX Énergie Équipements et services pour l'énergie Pétrole, gaz et combustibles Équipondérer Équipondérer Équipondérer 19.7% 0.6% 19.1% Matériaux Produits chimiques Emballage et conditionnement Métaux et minerais * Or Papier et industrie du bois Équipondérer Sous-pondérer Équipondérer Équipondérer Équipondérer Surpondérer 12.8% 2.2% 0.4% 2.7% 7.0% 0.5% Industrie Biens d'équipement Services aux entreprises Transports Équipondérer Surpondérer Sous-pondérer Équipondérer 8.0% 1.9% 0.8% 5.4% Consommation discrétionnaire Automobiles et composants automobiles Biens de consommation durables et habillement Services aux consommateurs Médias Distribution Sous-pondérer Sous-pondérer Surpondérer Sous-pondérer Équipondérer Sous-pondérer 6.4% 1.3% 0.6% 1.0% 2.1% 1.4% Biens de consommation de base Distribution alimentaire et pharmacie Produits alimentaires, boisson et tabac Sous-pondérer Sous-pondérer Sous-pondérer 4.3% 3.4% 0.9% Santé Équipements et services de santé Produits pharmaceutiques et biotechnologie Équipondérer Équipondérer Équipondérer 1.0% 0.2% 0.9% Finance Banques Services financiers diversifiés Assurance Immobilier Surpondérer Surpondérer Équipondérer Surpondérer Équipondérer 37.2% 23.5% 1.4% 7.1% 5.3% Technologies de l'information Logiciels et services Matériel et équipement informatique Surpondérer Surpondérer Équipondérer 2.8% 2.3% 0.4% Télécommunications Sous-pondérer 5.4% Services aux collectivités Sous-pondérer 2.4% 44 40 33 30 19 20 10 10 0 -10 -20 -18 -30 Augmentation Or USD Taux réel 10 ans Indice VIX Inflation aliments FBN Économie et Stratégie Répartition des actifs Notre répartition des actifs reste inchangée ce mois-ci. Nous maintenons notre recommandation de surpondérer les actions par rapport à notre modèle de référence. La prudence de la Fed, l’augmentation des prix des produits de base et l’affaiblissement de l’USD entraîneront sans doute une révision à la hausse des bénéfices. Nos cibles sont de 14,700 pour l’indice S&P/TSX et 2,200 pour le S&P 500. Nous utilisons l’indice CRB des produits alimentaires comme indicateur de l’inflation parce que les aliments sont une composante importante du panier de l’IPC de la plupart des pays. Cet indice est aussi disponible quotidiennement. 1 C.-B. 0.2 CA 0.4 Rotation sectorielle fondamentale FBN - Mai 2016 Modèle du prix de l’or : Projection à court terme 50 QC 0.3 1.2 0.0 ALB. 0.7 2.4 0.8 Étant donné notre prévision actuelle de poursuite de la dépréciation de l’USD et d’augmentation de l’inflation, nous entrevoyons un potentiel de hausse de $50 du prix du lingot. 0.8 2.8 1.6 1,000 % 1.0 4.4 * Métaux et minerais excluant la sous-industrie de l'Or. 27 — Marché boursier et stratégie de portefeuille — S&P 500 - Croissance des bénéfices d'exploitation trimestriels (A/A) 150% 8.6% 19.3% 37.8% 100% n.a. 50% 3.3%- 0% -50% -100% Déclarés Estimés-S&P (approche ascendante) -150% T1-99 T1-00 T1-01 T1-02 T1-03 T1-04 T1-05 T1-06 T1-07 T1-08 T1-09 T1-10 T1-11 T1-12 T1-13 T1-14 T1-15 T1-16 Prévisions FBN Prévisions FBN Canada Niveau de l'indice S&P/TSX Cible 2016-04-29 T1-2017(est.) 13 951 14 700 S&P 500 T1-2017(est.) 815 456 18.0 0.46 1.73 Hypothèses 748 419 18.7 0.55 1.51 Hypothèses Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans États-Unis Actuel * Avant éléments extraordinaires selon Thomson FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Niveau de l'indice Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans Actuel Cible 2016-04-29 T1-2017(est.) 2 065 2 200 116 45 17.7 0.22 1.82 T1-2017(est.) 126 49 17.5 0.82 2.15 * Bénéfices opérationnels du S&P, approche ascendante. 28 VISION — Mai 2016 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Rendement des marchés boursiers internationaux En monnaie locale (Indices MSCI en $ US) Clôture 29/04/2016 D En dollars canadiens D Corrélation * D Cumulatif 2016 2 098 0.7% 1.6% -3.4% 26.3% -8.4% 1.2% 56.0% 0.99 2 065 0.3% 1.1% -2.0% 29.6% -8.9% 2.6% 60.1% 1.00 Canada - TSE 300 13 951 3.4% 7.2% -9.1% 13.3% 7.2% -9.1% 13.3% 0.65 Europe - Indice MSCI 1 502 1.9% -1.4% -12.5% -1.4% -11.1% -8.4% 21.8% 0.09 0.14 Amérique du Nord - Indice MSCI États-Unis - S&P 500 Royaume-Uni - FTSE 100 1 an Cumulatif 2016 D Cumulatif avr.-16 3 ans 1 an 3 ans avec S&P 500 6 242 1.1% 0.0% -10.1% -3.4% -10.4% -10.8% 12.9% 10 039 0.7% -6.6% -12.2% 27.5% -11.2% -5.6% 37.7% 0.87 France - CAC 40 4 429 1.0% -4.5% -12.1% 14.5% -9.2% -5.5% 23.7% 0.82 Suisse - SMI 7 961 2.0% -9.7% -12.6% 0.8% -15.0% -10.4% 21.6% 0.77 202 1.9% -11.5% -17.6% 9.2% -15.8% -11.4% 18.0% 0.77 0.90 Allemagne - DAX 30 Italie - Milan Comit 30 Pays-Bas - Amsterdam 440 -0.1% -0.5% -10.1% 24.2% -5.4% -3.4% 34.1% 2 288 3.7% -1.1% -12.5% -5.6% -10.8% -8.4% 16.6% 0.24 16 666 -0.6% -12.4% -16.9% 20.0% -11.2% -3.3% 36.0% 0.83 Australie - All ordinaries 5 316 3.2% -0.5% -8.6% 4.1% -5.9% -9.4% -5.2% 0.60 Hong Kong - Hang Seng 21 067 1.4% -3.9% -25.8% -6.7% -13.4% -22.4% 15.3% 0.41 MSCI - Monde 1 671 1.4% 0.5% -7.0% 13.8% -9.4% -2.6% 40.6% 0.85 MSCI - Monde ex. É.-U. 1 694 2.8% 0.1% -12.6% -3.2% -9.8% -8.5% 19.6% 0.10 MSCI - EAEO 1 693 2.5% -1.3% -12.5% -2.8% -11.0% -8.3% 20.1% 0.15 840 0.4% 5.8% -20.7% -18.2% -4.6% -17.0% 1.0% -0.16 Zone Pacifique - Indice MSCI Japon - Nikkei 225 MSCI - Marchés émergents (indice libre) * Corrélation des rendements mensuels sur 3 ans Bénéfices sectoriels du S&P 500 - Consensus* 2016-04-29 Pond. niveau S&P 500 S&P 500 Énergie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Consommation de base Santé Finance Technologie de l'information Services de télécommunications Services publics Variation 3-m D 12-m D Croissance - BPA 2016 2017 à 12 mois 2016 C/B 2017 à 12 mois Croissance Ratio PEG Indice de prévue révision** sur 5 ans 100 2065 6.45 -1.97 0.97 14.00 5.95 17.92 15.71 17.04 10.57 2.86 -3.58 7.30 2.95 10.17 12.99 10.20 14.60 16.08 19.67 2.69 3.35 502.42 295.62 487.65 628.76 535.63 806.34 313.64 696.81 167.13 245.76 15.59 20.86 11.69 6.79 2.86 4.79 7.08 1.55 5.70 6.50 -16.96 -7.15 0.87 4.06 7.51 -4.12 -4.27 -3.26 4.11 8.02 -69.35 -2.91 2.26 11.58 2.77 8.19 1.29 2.94 1.98 3.46 230.09 16.62 9.59 12.79 10.25 11.21 11.76 12.25 3.88 3.55 -29.35 4.75 5.08 12.24 6.49 9.15 4.97 7.95 2.63 3.49 96.42 18.72 16.68 18.84 21.39 16.03 14.44 17.14 13.79 17.29 29.21 16.05 15.22 16.70 19.40 14.41 12.90 15.27 13.27 16.70 54.57 17.64 16.16 18.03 20.50 15.45 13.87 16.20 13.61 17.09 8.99 8.02 9.58 16.29 7.66 10.62 7.80 13.43 3.29 5.15 nég. 3.71 3.18 1.47 3.16 1.69 2.79 2.04 5.18 4.90 -38.72 -6.40 -2.23 -1.17 -2.10 -0.82 -5.15 -1.66 0.82 -0.78 * Source I/B/E/S ** Variation sur 3 mois des bénéfices à 12 mois. Analyse Technique — 30 VISION — Mai 2016 Analyse technique — Dennis Mark, cfa 416 869-7427 [email protected] L’énergie retient l’attention des marchés et des investisseurs alors que les prix des produits de base et des actions essaient de trouver un plancher. Nous croyons que le secteur de l’énergie en est aux premiers stades d’un processus long de reconstruction qui exigera plus de temps que la plupart des investisseurs le prévoient. Les investisseurs devront se concentrer sur la sélection des actions et la négociation pour dégager un bénéfice dans ce secteur. Le WTI avait culminé en 2008 près de US$150 son record absolu et en 2011 et 2013, à environ US$114, des sommets cycliques. Le marché baissier, dans sa durée, est parvenu Oscillateur de l’ampleur des titres énergétique du TSX Notre oscillateur de l’ampleur du TSX a grimpé en flèche pour indiquer une saturation des achats après le récent rebond dans le secteur de l’énergie. La chute de cet indicateur n’a entraîné qu’une pause et un léger repli. L’indicateur est maintenant de retour au milieu de sa fourchette de négociation et signale une action constructive. Une poursuite de la détérioration de cet indicateur à des niveaux de survente pourrait signaler une nouvelle reprise du secteur de l’énergie de l’indice S&P/TSX. Source: FBN TSX Énergie Ce graphique dépeint une importante tendance baissière de l’indice S&P/ TSX de l’énergie et sa courbe de hausse/baisse cumulative nette. Pour une grande partie du marché baissier dans le secteur de l’énergie, l’indice d’ampleur devançait du côté de la baisse ayant atteint un creux au début de 2016. Au cours des prochaines semaines, si cet indicateur ne descend pas à de nouveaux creux, ce sera un signal constructif de plus pour le marché de l’énergie. Source: FBN Daily CLc1 WTI 2006-04-19 - 2016-10-25 (NYC) Cndl, CLc1, Trade Price, 2016-04-18, 38.75, 39.55, 37.61, 39.24, -1.12, (-2.78%), SMA, CLc1, Trade Price(Last), 50, 2016-04-18, 35.81, SMA, CLc1, Trade Price(Last), 200, 2016-04-18, 40.68 Price USD Bbl 140 135 130 125 Dans une perspective à long terme, le WTI pourrait avoir établi un soutien à environ US$30. La courbe du graphique est descendue sous un important niveau de référence établi à la fin de 2008 à US$32.40. Un double creux et une reprise au-dessus de sa moyenne mobile de 50 jours sont constructifs à court terme. La percée sous le plancher de 2008 et une remontée au-dessus seraient techniquement constructives. Après un marché baissier de plus de 80%, une action technique positive commence à apparaître. La résistance initiale dans la fourchette des US$40 représentera un défi, mais une phase de reconstruction semble être en cours. 120 115 110 105 100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 45 40.68 40 39.24 35.81 35 30 Auto Vol, CLc1, Trade Price, 2016-04-18, 230,348.00 M J J A S O N D J FM AM J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O ND J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Source: Reuters Volume Bbl 230,348.00 Auto 31 — Analyse technique — à une relative maturité. Les baisses de prix de 80% à la fois du brut et de beaucoup de titres énergétiques répondent dans une large mesure à un environnement de purge généralisée. Le risque prix est largement passé, reste maintenant le risque temps. L’énergie continue de faire les manchettes et cela se traduira par une certaine volatilité qui présentera des occasions d’effectuer des transactions. Nous soulignons des titres énergétiques choisis de la Liste Action. Daily SPE.TO Spartan Energy Corp. (SPE) 2014-04-21 - 2016-05-25 (TOR) Cndl, SPE.TO, Trade Price, 2016-04-18, 2.69, 2.91, 2.69, 2.81, -0.03, (-1.06%), SMA, SPE.TO, Trade Price(Last), 50, 2016-04-18, 2.61, SMA, SPE.TO, Trade Price(Last), 200, 2016-04-18, 2.48 Price CAD 4.3 4.2 4.1 4 Un soutien pour SPE a été établi au cours des 18 derniers mois entre environ $2.00 et $2.20. Alors que le cours du WTI a atteint un nouveau creux au début de 2016, SPE ne l’a pas fait et cela a créé une divergence positive. Sa moyenne mobile de 50 jours a croisé celle de 200 jours alors que l’action se heurte à une nouvelle résistance clé à $2.90. Un soutien bien établi voisin de $2.00 laisse penser que le compromis risque-rendement est favorable. Le franchissement de la résistance clé à $2.90 fait sortir le titre d’une base de 10 mois pour atteindre un cours cible de $4.00. 3.9 3.8 3.7 3.6 3.5 3.4 3.3 3.2 3.1 3 2.9 2.81 2.8 2.7 2.61 2.6 2.5 2.48 2.4 2.3 2.2 2.1 2 1.9 Auto Vol, SPE.TO, Trade Price, 2016-04-18, 642,269.00 01 Volume 10M 642,269.00 Auto 16 02 16 02 16 01 18 02 16 01 16 03 17 01 16 02 16 02 17 02 16 01 16 01 19 01 16 02 16 04 17 01 16 01 16 02 16 01 16 04 18 01 16 01 16 01 18 02 16 May 14 Jun 14 Jul 14 Aug 14 Sep 14 Oct 14 Nov 14 Dec 14 Jan 15 Feb 15 Mar 15 Apr 15 May 15 Jun 15 Jul 15 Aug 15 Sep 15 Oct 15 Nov 15 Dec 15 Jan 16 Feb 16 Mar 16 Apr 16 May 16 Source: Reuters Daily TVE.TO Tamarack Valley Energy Ltd. (TVE) 2014-04-21 - 2016-05-25 (TOR) Cndl, TVE.TO, Trade Price, 2016-04-18, 3.55, 4.01, 3.49, 3.90, +0.23, (+6.27%), SMA, TVE.TO, Trade Price(Last), 50, 2016-04-18, 3.51, SMA, TVE.TO, Trade Price(Last), 200, 2016-04-18, 2.95 Price CAD 7.5 7.2 6.9 La formation d’un plancher était en cours depuis plus d’un an pour TVE. Un solide soutien à l’achat a été établi dans le bas de la fourchette des $2.00. TVE commence à dépasser la performance des prix du pétrole, ce qui est un autre point technique positif. La courbe est sortie d’une base qui a mis sept mois à se former plus tôt cette année en franchissant les $3.00. Sa moyenne mobile de 200 jours s’est aplatie après plus d’une année de baisse et sa moyenne mobile de 50 jours est montée au-dessus de celle de 200. La tendance et la dynamique commencent à se raffermir. Le titre finira par mettre en question son prochain niveau de résistance à $4.50 à $4.80. 6.6 6.3 6 5.7 5.4 5.1 4.8 4.5 4.2 3.90 3.9 3.6 3.51 3.3 3 2.95 2.7 2.4 2.1 Auto Vol, TVE.TO, Trade Price, 2016-04-18, 547,036.00 01 Volume 547,036.00 16 02 16 02 16 01 18 02 16 01 16 03 17 01 16 02 16 02 17 02 16 01 16 01 19 01 16 02 16 04 17 01 16 01 16 02 16 01 16 04 18 01 16 01 16 01 18 02 16 May 14 Jun 14 Jul 14 Aug 14 Sep 14 Oct 14 Nov 14 Dec 14 Jan 15 Feb 15 Mar 15 Apr 15 May 15 Jun 15 Jul 15 Aug 15 Sep 15 Oct 15 Nov 15 Dec 15 Jan 16 Feb 16 Mar 16 Apr 16 May 16 Source: Reuters Daily TOU.TO Tourmaline Oil Corp. (TOU) 2014-04-21 - 2016-05-25 (TOR) Cndl, TOU.TO, Trade Price, 2016-04-18, 25.60, 27.55, 25.60, 27.11, +0.75, (+2.85%), SMA, TOU.TO, Trade Price(Last), 50, 2016-04-18, 26.88, SMA, TOU.TO, Trade Price(Last), 200, 2016-04-18, 28.39 Price CAD 58 56 54 52 50 Le marché baissier qui a commencé pour TOU en 2014 près de $59.00 essaie de se stabiliser. Un soutien à l’achat à $22.00 à $23.00 a mis fin à la tendance baissière. Son profil de volume s’est amélioré puisqu’un fort intérêt pour l’achat se manifeste par des reprises sur des volumes plus faibles. Une tendance à la baisse n’a pas été résolue encore alors que le titre suit la ligne de tendance et la moyenne de 200 jours à la baisse. Un triangle s’est formé au cours des quatre derniers mois qui pourrait déboucher sur une percée à la hausse. Une première percée s’est produite à $28.75 mais surtout au-dessus de $30.00. Une percée à la hausse ciblerait environ $35, mais surtout, cela fait sortir l’action de sa tendance à la baisse. 48 46 44 42 40 38 36 34 32 30 28.39 28 27.11 26.88 26 24 22 Auto Vol, TOU.TO, Trade Price, 2016-04-18, 350,115.00 Volume 350,115.00 Auto 01 16 02 16 02 16 May 14 Jun 14 Jul 14 01 18 02 16 01 16 03 17 01 16 02 16 02 17 02 16 01 16 01 19 01 16 02 16 Aug 14 Sep 14 Oct 14 Nov 14 Dec 14 Jan 15 Feb 15 Mar 15 Apr 15 May 15 Jun 15 Jul 15 Source: Reuters 04 17 01 16 01 16 02 16 01 16 04 18 01 16 01 16 01 18 02 16 Aug 15 Sep 15 Oct 15 Nov 15 Dec 15 Jan 16 Feb 16 Mar 16 Apr 16 May 16 Page laissée intentionnellement vierge Analyse sectorielle — Dans cette section, les tableaux et graphiques sont basés sur les informations disponibles au 18 avril 2016. Les informations présentées dans cette section sont fondées sur les analyses de FBN et les estimations de ThomsonOne. 34 VISION — Mai 2016 Glossaire des tableaux des analystes Analyse sectorielle — TERMES GÉNÉRAUX Symb. = Symbole du titre Cote du titre = Recommandation des analystes RS = Rendement supérieur RM = Rendement moyen RI = Rendement inférieur AO = Recommandation d’accepter l’offre ER = Recommandation en révision R = Restriction Cote du risque = Analyst’s recommendation IM = Inférieur à la moyenne M = Moyenne SM = Supérieur à la moyenne S = Spéculatif = Changement de recommandation par rapport au mois précédent. ∆ ↑ ou ↓ = Révision à la hausse ou à la baisse de la recommandation. Cours cible = Cours cible à 12 mois = Changement de cours cible par rapport au mois précédent. ∆ ↑ ou ↓ = Révision à la hausse ou à la baisse du cours cible. Actions/Parts en circ. = Nombre d’actions ou de parts en circulation en millions. BPA dilué = Sont indiqués le bénéfice par action après dilution du dernier exercice déclaré et notre estimation pour les exercices 1 (Ex1) et 2 (Ex2). BAIIA par action = Est indiqué le dernier bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements publié pour le prochain exercice 1 (Ex1) et l’exercice suivant 2 (Ex2). C/B = Ratio cours/bénéfice. Les calculs du ratio C/B pour un bénéfice nul ou négatif ne s’appliquent pas (s.o.). Un ratio C/B supérieur à 100 est réputé non significatif (n.s.). FDCFPS = Listed are the fully diluted cash flow per share for the last fiscal year reported and our estimates for fiscal year 1 (FY1) and 2 (FY2). VE/BAIIA = Ce ratio représente la valeur actuelle de l’entreprise, soit la somme de la capitalisation boursière des actions ordinaires plus le total de la dette, des participations minoritaires et des actions privilégiées moins les liquidités et quasi-espèces, divisés par le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement. VAN = Valeur de l’actif net. Ce concept représente la valeur marchande de l’actif moins la valeur marchande du passif divisée par le nombre d’actions en circulation. DETTE/CAPITAL = Évalue la relation entre le fardeau de la dette (dette à long terme) et le capital investi (dette à long terme et fonds propres) dans l’entreprise (sur la base du chiffre le plus récent publié). EXPRESSIONS PARTICULIÈRES À DES SECTEURS PÉTROLE ET GAZ VE/FTCD = La valeur de l’entreprise divisée par les flux de trésorerie corrigés de la dette. Les FTCD représentent les flux de trésorerie provenant de l’exploitation auxquels on ajoute les coûts de financement. Ce ratio de valorisation neutralise l’effet de la structure du capital de l’entreprise. FTPA après dilution = Flux de trésorerie par action après dilution C/FTPA = Ratio de valorisation cours/flux de trésorerie par action. Les calculs du ratio C/FTPA pour des flux de trésorerie nuls ou négatifs ne s’appliquent pas (s.o.). Un ratio C/FTPA supérieur à 100 est réputé non significatif (n.s.). VANe = VAN éventuelle PIPELINES, SERVICES PUBLICS ET INFRASTRUCTURES Distributions par action = Valeur brute distribuée par action au cours du dernier exercice et prévu pour le prochain exercice et l’exercice suivant (Ex1 et Ex2). Rend. des dist. = Distributions par action pendant le prochain exercice et l’exercice suivant 2 (Ex1 et Ex2) en pourcentage du cours publié. FTPA distr. dilués = Fonds provenant de l’exploitation moins les dépenses d’investissement en entretien par action après dilution. BAIIA libre = BAIIA moins les dépenses d’investissement en entretien. C/FT distr. = Ratio du cours aux flux de trésorerie distribuables. Dette/FTD = Ce ratio représente la dette nette réelle de la société (dette à long terme plus fonds de roulement basée sur le plus récent chiffre annuel publié) divisée par les flux de trésorerie distribuables. SERVICES FINANCIERS ET SERVICES FINANCIERS DIVERSIFIÉS Valeur comptable = Valeur nette d’une société par action. Cette valeur représente la valeur des fonds propres totaux de l’entreprise dont on soustrait le capital des actions privilégiées divisé par le nombre d’actions en circulation (basé sur le plus récent chiffre annuel publié). C/VC = Cours/valeur comptable IMMOBILIER Distributions par part = Valeur brute distribuée par part au cours du plus récent exercice et prévue pour le prochain exercice et l’exercice suivant (Ex1 et Ex2). Rend. des dist. = Distributions par action ou part pour le prochain exercice et l’exercice suivant (Ex1 et Ex2) en pourcentage du cours. FPE = Les fonds provenant de l’exploitation sont un indicateur des fonds générés pendant une période donnée, calculé par l’ajustement du bénéfice net en fonction des changements de la juste valeur des biens immobiliers d’investissement, de leur amortissement, des gains et pertes à la vente de ces biens, et des coûts d’acquisition des biens à la fusion d’entreprises. FPE dilués = Fonds provenant de l’exploitation après dilution. C/FPE = Cours/fonds provenant de l’exploitation. MÉTAUX ET MINERAIS : MÉTAUX PRÉCIEUX / MÉTAUX COMMUNS C/FT = Ratio de valorisation cours/flux de trésorerie. Les calculs du ratio C/FTPA pour des flux de trésorerie nuls ou négatifs ne s’appliquent pas (s.o.). Un ratio C/FTPA supérieur à 100 est réputé non significatif (n.s.). C/VANPA = Cours/valeur de l’actif net par action. SITUATIONS SPÉCIALES F TDPAD = Flux de trésorerie distribuables par action après dilution. Flux de trésorerie (BAIIA moins les intérêts, les impôts à payer, les dépenses d’investissement en entretien et toutes charges exceptionnelles) disponibles pour versement aux porteurs d’actions ordinaires compte tenu des sources de conversion possible en actions en circulation comme les obligations convertibles et les options d’achat d’actions. TECHNOLOGIES PROPRES ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Ventes par action = Chiffre d’affaires/actions en circulation après dilution. C/V = Cours/ventes TRANSPORT ET PRODUITS INDUSTRIELS FTDPAD = Flux de trésorerie disponibles par action après dilution. C/FTPA = Ratio de valorisation cours/flux de trésorerie par action. Les calculs du ratio C/FTPA pour des flux de trésorerie nuls ou négatifs ne s’appliquent pas (s.o.). Un ratio C/FTPA supérieur à 100 est réputé non significatif (n.s.). 35 — Liste Actions FBN Analyse sectorielle — Société Symbole Date de l'ajout Cours à la date de l'ajout Dernier cours Cours cible à la date de l'ajout Cours cible actuel Rendement total estimé Cote Capitalis. boursière (M C$) Analyste Callidus Capital Corp. CBL 4/6/2015 C$17.44 C$13.65 C$30.00 C$18.00 37.00% Rendement supérieur 674 Shubha Khan Element Financial Corp. EFN 09/25/2014 C$13.41 C$14.62 C$19.00 C$25.00 71.70% Rendement supérieur 5645 Shubha Khan Gibson Energy Inc. GEI 8/7/2015 C$18.26 C$16.39 C$31.00 C$20.00 29.80% Rendement supérieur 2065 Patrick Kenny Innergex Renewable Energy Inc. INE 9/11/2015 C$9.98 C$13.57 C$14.00 C$16.00 22.60% Rendement supérieur 1392 Rupert Merer MST.UN 01/15/2015 C$12.21 C$16.87 C$14.25 C$20.00 22.70% Rendement supérieur 1279 Matt Kornack QBR.B 12/16/2014 C$31.14 C$32.76 C$38.00 C$40.00 22.40% Rendement supérieur 4020 Adam Shine Spartan Energy Corp. SPE 3/31/2015 C$2.83 C$2.84 C$3.50 C$3.50 23.20% Rendement supérieur 866 Brian Milne Tamarack Valley Energy Ltd. TVE 09/26/2014 C$6.51 C$3.67 C$9.00 C$4.25 15.80% Rendement supérieur 422 Dan Payne Tourmaline Oil Corp. TOU 08/07/2014 C$50.43 C$26.36 C$68.00 C$40.00 51.70% Rendement supérieur 6110 Dan Payne Vermilion Energy Inc. VET 6/10/2015 C$54.98 C$36.07 C$65.00 C$45.00 31.90% Rendement supérieur 4040 Kyle Preston Whitecap Resources Inc. WCP 11/21/2012 C$12.22 C$8.87 C$15.50 C$12.00 39.20% Rendement supérieur 2789 Brian Milne Milestone Apartments REIT Quebecor Inc. Tx.change US à un jour 1.2858. Tx.de change et cours au 2016/04/15 Source: FBN La Liste Actions FBN met en relief les idées de placement les plus intéressantes de nos analystes. Nous avons conçu cette liste en respectant les critères suivants : Une liste courte : Cette liste contient un nombre restreint de titres, soit un maximum de 10% des titres couverts par un analyste en tout temps. Cela signifie que certains analystes ne pourront proposer qu’un seul titre. Les analystes ne sont pas obligés d’avoir en tout temps un titre figurant dans la liste : De cette façon, nous nous assurons que seules les idées de placement les plus intéressantes sont retenues. L’analyste décide : Notre Liste Actions FBN n’est pas gérée par un comité. La décision revient à l’analyste, car c’est lui qui connaît le mieux les titres qu’il couvre. Des opinions tranchées – Haussier ou baissier : Pour l’investisseur, identifier les titres dont il faudrait se départir est tout aussi important que repérer ceux qui valent la peine d’être achetés ; par conséquent, nous avons autorisé les analystes à inclure dans la Liste Actions FBN des titres qui, à leur avis, devraient vraiment être vendus. Pas d’exigences quant à la capitalisation boursière ou la liquidité : Certains des meilleurs rendements peuvent provenir de titres à petite ou moyenne capitalisation. C’est pourquoi nous tenons à ce qu’ils figurent dans la Liste Actions FBN, si c’est justifié. Titres sous restriction : Les titres soumis à une restriction alors qu’ils font partie de la Liste Actions FBN resteront sur la liste, mais leur cote sera changée pour « Restriction » tandis que leur cours cible et leur rendement total estimé ne seront plus fournis afin de respecter les exigences de la conformité. 36 VISION — Mai 2016 Services énergétiques et agriculture Analyse sectorielle — Nous pensons que Pason Systems Inc. (PSI : TSX; Rendement moyen, cours cible $19.00), qui détient une importante part de marché et l’un des rendements des capitaux propres (RCP) parmi les plus élevés des titres que nous couvrons, mérite d’être examiné de près à ce stade du cycle. PSI a acquis sa solide réputation en proposant des solutions d’acquisition de données sur appareil de forage aux sociétés d’exploration et de production du Canada et des États-Unis depuis 1978. Avec un RCP moyen de plus de 23% depuis le PAPE de 1997 et une part de marché de près de 100% au Canada (60% aux États-Unis et 50% à l’échelle mondiale), l’entreprise s’impose comme placement à long terme. Le cours de l’action a reculé de 14.3% cette année, reflétant certains des risques liés à sa valorisation à court terme que nous avions décelés, mais nous pensons qu’avec $196 millions de liquidités et une dette nulle, PSI fera face à ce revers sans y laisser trop de plumes, et que sa valorisation croîtra proportionnellement. Pour le court terme, nous restons prudents vu la relative cherté du titre par rapport à l’ensemble du secteur des services, mais, compte tenu de la part de marché dominante que la société occupe, de son bilan et du RCP passé, nous croyons que l’investisseur qui vise le long terme devrait penser à ce titre. Greg Colman Analyste 416 869-6775 — Adjoints : Andrew Jacklin : 416 869-7571 Westley MacDonald-Nixon: 416 507-9568 Michael Storry-Robertson : 416 507-8007 Services énergétiques Le titre ayant le plus monté est High Arctic Energy Services Inc. (HWO : TSX; Rendement supérieur, cours cible $5.50). HWO est de nouveau en hausse, de 9.6% depuis le début de l’année et 17.4% pendant le mois, dépassant ainsi l’indice STENRE, en baisse de 2.1% et 5.1% cette année. Le principal client de HWO, InterOil Corp., qui exploite trois des quatre appareils de forage actifs de HWO en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a publié des résultats au T4 2015 faisant état de commentaires positifs sur les travaux d’exploration dans la région. Soulignons que son chef de la direction pense que les possibilités offertes par le GNL sur l’île « seront parmi les nouveaux projets mondiaux les plus concurrentiels au monde », ce qui renforcerait la position stratégique de HWO dans la région. Nous pensons que HWO se réengagera auprès d’un autre important client (Oil Search Ltd.) pour exploiter un appareil de forage. Le contrat arrive à échéance en juin, ce qui devrait soutenir notre prévision de croissance modérée du BAIIA en 2016. Avec une dette nulle et $15.5 millions de liquidités, HWO présente l’un des bilans les plus défensifs des sociétés que nous couvrons, et nous tablons pour 2016 sur des flux de trésorerie disponibles de $1.09 par action, pouvant soutenir confortablement un rendement de dividende de 6.1%. Black Diamond Group Ltd. Calfrac Well Services Ltd. Canadian Energy Services & Tech Canyon Services Group Inc. Cathedral Energy Services Ltd. Essential Energy Services Ltd. High Arctic Energy Services Inc. Horizon North Logistics Inc. Lonestar West Mullen Group Ltd. Newalta Corp. Pason Systems Corp. PHX Energy Services Corp. Savanna Energy Services Corp. Secure Energy Services Inc. Shawcor Ltd. Student Transportation Inc. Trican Well Services Trinidad Drilling Ltd. Xtreme Drilling and Coil Services Corp. Sélections Secure Energy Services (SES : TSX; Rendement supérieur, cours cible $10.50), ShawCor (SCL : TSX; Rendement supérieur, cours cible $33), High Arctic Energy Services (HWO : TSX; Rendement supérieur, cours cible $5.50), Savanna Energy Services (SVY : TSX; Rendement supérieur, cours cible $3.00) et Essential Energy Services (ESN : TSX; Rendement supérieur, cours cible $0.80) Cap. Actions Cote du bours. e.c. Symb. titre (M) (M) Cours 4/18 2014 2015 2016e BDI CFW CEU FRC CET ESN HWO HNL LSI MTL NAL PSI PHX SVY SES SCL STB TCW TDG XDC 4.17 1.73 3.35 4.45 0.29 0.64 3.81 1.22 0.56 14.29 R 17.84 2.60 1.60 8.85 31.54 6.37 1.53 2.08 1.75 141.31 361.35 178.82 121.67 38.20 67.60 49.30 92.87 6.60 286.41 R 99.29 80.82 157.89 210.39 336.70 87.89 260.68 252.05 76.89 89.01 32.47 100.67 31.32 8.52 21.48 64.00 62.46 7.35 230.90 R 38.88 20.76 97.84 125.14 258.92 102.26 -30.51 192.58 61.16 59.82 18.84 48.78 0.39 4.76 8.82 63.29 40.91 6.65 181.12 R 84.49 13.90 54.18 105.26 354.76 n/a 9.20 138.60 35.25 RS RM RS RM RM RS RS RS RS RM R RM RM RS RS RS RS RM RM RS 171.17 199.95 731.1 307.6 10.526 80.493 209.17 161.78 16.409 1309.8 R 1499.7 108.07 144.4 1207.5 2042.8 522.99 227.84 461.94 143.17 41.0 115.6 218.2 69.1 36.3 125.8 54.9 132.6 29.3 91.7 R 84.1 41.6 90.3 136.4 64.8 82.1 148.9 222.1 81.8 BAIIA (M) 2014 C/B 3.9 1.6 2.9 1.8 6.3 0.2 6.0 5.4 3.5 12.7 R -3.4 4.1 nm 2.1 25.3 nm 30.0 4.2 nm Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision VE/BAIIA 2015e 17.2 -1.1 4.3 0.4 6.9 0.3 6.6 nm 2.9 90.1 R -1.0 nm nm 1.4 20.8 nm nm 3.6 nm 2014 2015 2016e Dette nette BAIIA 2014 2.82 2.16 6.14 2.46 1.72 1.93 2.89 3.04 10.34 5.53 R nm 2.46 3.04 7.02 8.05 10.92 5.27 3.06 3.50 4.55 33.94 10.45 11.92 4.19 4.45 2.56 3.12 5.43 7.96 R nm 8.46 4.04 11.94 10.59 9.04 5.78 4.01 3.92 5.33 43.80 19.97 n/m 7.68 5.82 1.91 4.23 3.95 9.89 R nm 12.63 4.58 14.34 7.28 n/a 48.17 7.04 6.35 1.3 1.8 nm nm 1.4 0.8 nm 1.7 3.5 1.3 R nm 1.3 2.2 2.0 0.9 3.0 2.7 1.8 1.5 Cours cible 12 mois 6.50 1.50 4.50 4.50 0.40 0.80 5.50 1.90 1.15 13.00 R 19.00 2.50 3.00 10.50 33.00 7.25 1.75 2.50 2.75 56% -13% 34% 1% 38% 25% 44% 56% 105% -9% R 7% -4% 88% 19% 5% 14% 76% -16% 57% 37 — Services énergétiques et agriculture Analyse sectorielle — La société ayant affiché les meilleurs résultats parmi celles que nous suivons a été Ag Growth International Inc. (AFN : TSX; Rendement supérieur, cours cible $40.00). Au cours du mois qui a suivi le relèvement de notre cote à Rendement supérieur, l’action a enregistré une hausse de 20%, les investisseurs ayant pris acte de certains événements et accordant probablement plus de confiance aux inducteurs clés de croissance. Nous nous attendons à ce que le chiffre d’affaires soit presque multiplié par deux au Canada en 2016 (+90%) avec la contribution de Westeel pour un trimestre supplémentaire, et nous tablons également sur une solide hausse sur le marché international (+23%), soutenue principalement par les nouvelles constructions d’infrastructures agricoles dans les marchés émergents, en particulier au Brésil, un marché que la société a ajouté à son portefeuille grâce à une acquisition après d’importants contrôles préalables sur le terrain. Notre cible récente de croissance du BAIIA s’établit à 28% a/a pour 2016, avec la contribution significative de Westeel. Bien que nous nous attendions à une hausse de la production de céréales pour cette année, le revenu des agriculteurs pourrait rester sous pression. Le fait que le modèle économique d’AFN dépende davantage des volumes de céréales que du revenu des agriculteurs est l’une des raisons qui motivent notre choix. Greg Colman Analyste 416 869-6775 — Adjoints : Andrew Jacklin : 416 869-7571 Westley MacDonald-Nixon: 416 507-9568 Michael Storry-Robertson : 416 507-8007 Agriculture Évolution contrastée des prix dans le secteur agricole et recrudescence de la volatilité. Les prix du canola et du soja ont respectivement gagné 3.5% et 3.6% pendant la période grâce au raffermissement du dollar canadien, qui réduit la compétitivité des exportations de ces matières premières canadiennes pondérées en fonction des échanges et, par ricochet, soutient leurs prix. À l’inverse, la dépréciation du dollar américain a pesé sur les prix du maïs et du blé, en baisse respectivement de 2.3% et 6%, deux composantes majeures du secteur agricole américain. Le blé ne manque nulle part et ses prix ont donc baissé de près de 30% au cours des 12 derniers mois. Le soja est le produit de base le plus performant cette année, en hausse de 6.7% et presque à un sommet depuis huit mois en raison des inquiétudes autour des conditions météo en Amérique du Sud et des incertitudes politiques. Cote du Ag Growth International Inc. AGT Food and Ingredients Inc. Cervus Equipment Corporation Input Capital Corp Rocky Mountain Dealerships Inc. Symb. titre AFN-T AGT-T CVL-T INP-V RME-T RS RS RM RM RM $ $ $ $ $ Dernier Sélection AGT Food and Ingredients (AGT : TSX; Rendement supérieur, cours cible $41.00) Cap. Actions bours. e.c. Cours exercice (A) est. est. (M) (M) 4/18 déclaré Dern. Ex Ex1 Ex2 551.22 913.03 180.45 136.61 121.15 14.6 23.3 15.6 88.1 19.4 12/2014 12/2014 12/2014 03/2014 12/2014 $ $ $ $ $ $ $ $ 37.78 39.19 11.60 1.55 6.25 BPA dilué $ (1.75) 0.68 (1.78) nmf 0.58 $ $ $ $ $ 3.16 $ 2.12 $ 0.58 $ 0.48 $ 0.59 $ BAIIA (M) C/B Ex1 3.90 2.66 0.78 (0.01) 0.71 11.9x 18.5x 19.9x n/a 9.9x Ex2 9.7x 14.7x 14.8x n/a 9.8x (A) est. est. Dern. Ex Ex1 Ex2 Ex1 Ex2 108.96 151.57 52.42 5.58 34.56 5.3x 3.4x 4.1x nmf 5.5x 6.2x 3.8x 18.0x 18.0x 4.7x $ $ $ 72.64 100.97 46.33 nmf 28.71 $ $ $ $ $ $ 93.30 133.59 45.77 0.43 29.55 $ $ $ $ $ VE/BAIIA $ $ $ $ $ Dette Dette nette nette cible (M) BAIIA 12 mois 287.42 335.66 148.63 (40.09) 27.36 Cours 3.1x 2.5x 3.2x nmf 0.9x $ $ $ $ $ 40.00 41.00 11.50 2.50 7.00 Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision Actions Actions Cote du Cote du Arianne Phosphate Inc. e.c. e.c. Dernier (M) (M) Cours exercice (e.d.,e.f.) Symb. titre risque e.d. DAN-V RS SM 95.2 4/18 395.80 $ 0.87 déclaré 12/2013 Cap. Enc. Enc. VAN VANPA bours. est. est. cours/ est. est. (M) action Enc. (M) (M) $ 84.72 $ Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision VE 98.31 $ - $ - nmf Cours cible (e.d.,e.f.) C/VAN C/VANPA VE/VAN $ 705.68 $ 1.78 0.0x 0.5x 0.1x 12 mois $ 1.75 Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif 38 VISION — Mai 2016 Pétrole et gaz Analyse sectorielle — des appareils de forage depuis le sommet d’octobre 2015 et la remontée de la demande. Les cours actuels reflètent certaines interruptions de la production, notamment une réduction de l’approvisionnement de 250-300 kb/j au Nigeria suite à l’attaque menée contre l’oléoduc Forcados en mars, une baisse de 100 kb/j au Venezuela attribuable à des problèmes d’exploitation et une diminution de 100 kb/j au Kurdistan. Ces interruptions de l’approvisionnement étant inopinées et susceptibles d’être de courte durée, il faudra d’autres réductions pour rééquilibrer l’offre et la demande, tandis que se poursuit la baisse de l’offre avec l’éviction de producteurs à bas coût du marché. Rappelons que la prochaine réunion de l’OPEP aura lieu le 2 juin 2016 à Vienne. Petites et moyennes sociétés Dan Payne Analyste 403 290-5441 — Adjoints : Chris Haughn : 403 290-5445 Mark Hirsch : 403 441-0928 Tim Sargeant : 403 441-0952 Matthew Taylor : 403 290-5624 Brian Milne Analyste 403 290-5625 — Adjoints : Chris Haughn : 403 290-5445 Mark Hirsch : 403 441-0928 Tim Sargeant : 403 441-0952 Matthew Taylor : 403 290-5624 Gaz naturel – L’Energy Information Administration (EIA) a signalé une baisse des stocks de 3 Gpi3 pour la semaine qui s’est terminée le 8 avril 2016, alors que le marché avait prévu une hausse de 2 Gpi3 (projection de Bloomberg). À la suite de cette ponction, les stocks de gaz naturel aux États-Unis s’établissaient à 2,477 Gpi3, en hausse de 63% par rapport à l’année dernière et de 52% par rapport à la moyenne quinquennale. Trois régions des États-Unis ont vu leurs stocks augmenter pour la semaine, mais les prélèvements effectués sur les réserves de l’Est et du Midwest ont été suffisants pour que le résultat net soit une baisse, ce qui, en rythme annuel, s’est traduit par des stocks excédentaires qui ont été ramenés à environ 955 Gpi3. Nous constatons toujours un scepticisme pour le gaz naturel à brève échéance, étant donné que les stocks sont pléthoriques en chiffres absolus (il faut souhaiter que l’été soit chaud) et qu’avec la baisse récente du prix du charbon, la houille est susceptible de remplacer le gaz naturel pour produire de l’électricité. Moyennes et grandes sociétés à rendement Kyle Preston, CFA, CMA Analyste 403 290-5102 — Adjoints : John Hunt: 403 441-0955 David Nielsen: 403 355-6643 Pétrole brut – Le baril de pétrole a continué d’osciller entre environ US$35 et US$40; il a toutefois pu franchir brièvement la barre des US$40 au cours de la période qui a précédé la réunion qui s’est tenue à Doha à la mi-avril. À la suite de la réunion de l’OPEP et de producteurs non membres de l’organisation (la Russie notamment) à Doha, aucun accord n’a pu être conclu en vue d’un éventuel plafonnement de la production, le principal opposant ayant été l’Arabie saoudite, tandis que d’autres pays du Golfe refusaient de coopérer en l’absence de certains membres de l’OPEP (l’Iran notamment). Le résultat escompté de cette rencontre était très surfait, puisque les marchés étaient déjà largement saturés et qu’un plafonnement de la production à un niveau record n’aurait amélioré en rien la situation fondamentale du marché. Le marché du brut devrait continuer d’afficher un excédent de 1 à 2 Mb/j au premier semestre de 2016, puis se tendre au second semestre et en 2017 avec la réduction de l’offre consécutive au retrait d’environ 80% Au moment d’écrire ces lignes, les écarts de prix pour le pétrole canadien s’étaient creusés depuis le mois précédent, pour s’établir à US$14.28 le baril contre US$13.24 dans le cas du WCS et à US$4.37 le baril contre US$2.16 pour l’Edmonton Par, le WTI se négociant à environ US$39.80 le baril pour le mois prochain. Au moment d’écrire ces lignes, les contrats à terme de gaz AECO pour 2017 s’établissaient à CA$2.36/GJ et la moyenne des prix des contrats sur 12 mois, à US$2.48/MBtu sur le NYMEX. Sélection de FBN dans le secteur de l’énergie Sociétés à grande capitalisation : Cenovus (CVE) Sociétés de taille intermédiaire axées sur le rendement : Crescent Point (CPG), Vermilion Energy (VET) et Whitecap Resources (WCP) Sociétés à petite capitalisation axées sur le rendement : Cardinal Energy (CJ) et TORC Oil & Gas (TOG) Sociétés à capitalisation moyenne non axées sur le rendement/ petites sociétés : Advantage Oil & Gas (AAV), Raging River (RRX), Spartan Energy (SPE) et Tamarack Valley (TVE) 39 — Pétrole et gaz Analyse sectorielle — Dan Payne Actions Cote du titre D Symb. Petites sociétés pétrolières et gazières Bellatrix Exploration BXE Birchcliff Energy BIR Blackbird Energy BBI Bonterra Energy BNE Cardinal Energy CJ Chinook Energy Inc. CKE Kelt Exploration KEL Leucrotta Energy LXE Long Run Exploration LRE Marquee Energy MQL NuVista Energy NVA Painted Pony Petroleum PPY Perpetual Energy PMT Pinecliff Energy PNE Raging River Exploration RRX Rock Energy RE Storm Resources SRX Striker Exploration SKX Surge Energy SGY Tamarack Valley Energy TVE Torc Oil & Gas TOG Toro Oil & Gas TOO Tourmaline Oil TOU RS RS RS RS RS RS R RS R RS RM RS RM RS RS RI RS RS RS RS RS RM RS Cap. VE/FTCD Dette nette e.c. (M) Cours 4/18 bours. (M) Rend. (%) est. 2015 est. 2016 est. 2017 192.0 152.3 357.9 33.1 65.1 215.3 R 165.2 R 123.2 153.3 100.0 52.4 305.6 225.9 47.5 119.5 32.2 221.0 114.9 161.2 56.9 231.8 $1.27 $4.49 $0.17 $22.85 $8.90 $0.52 R $1.44 R $0.36 $4.77 $4.58 $1.24 $0.67 $9.60 $1.42 $3.74 $1.46 $2.18 $3.92 $8.50 $0.26 $26.94 $244 $684 $61 $757 $580 $112 R $238 R $44 $731 $458 $65 $205 $2,169 $67 $447 $47 $482 $451 $1,371 $15 $6,244 n/a n/a n/a 5% 5% n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 3% n/a 3% n/a n/a 8.5x 8.8x nm 11.1x 10.1x 19.3x R 7.1x R 6.0x 8.4x 20.1x 8.7x 13.5x 10.3x 4.9x 12.9x 2.4x 7.9x 5.7x 8.5x nm 9.5x 7.4x 11.7x 113.6x 11.9x 13.2x nm R 221.2x R 13.2x 8.2x 10.1x 4.4x 21.3x 14.4x 7.2x 13.8x 3.9x 11.0x 9.3x 14.9x nm 10.6x 6.0x 6.2x 13.8x 9.4x 10.1x 7.8x R 31.5x R 6.6x 9.0x 3.9x 2.7x 5.3x 10.7x 7.9x 9.7x 3.6x 8.0x 8.5x 11.1x 21.8x 6.3x FTPA dilués Flux de trésorerie 2016e 2017e 8.4x 7.5x 4.3x 4.9x 2.9x nm R -14.6x R 11.0x 2.2x 3.4x 6.4x 17.7x 0.3x 4.1x 2.1x 0.5x 2.7x 1.0x 3.0x -60.3x 2.1x 6.2x 3.2x 1.6x 3.6x 1.9x 0.1x R -6.4x R 4.2x 2.3x 1.7x 1.9x 2.0x 0.3x 4.5x 2.0x 0.5x 1.8x 0.9x 2.0x 11.3x 1.0x 12 mois est. 2015 est. 2016 est. 2017 C/FTPA 2016e 2017e VAN 2014e $0.57 $1.04 -$0.01 $3.36 $1.61 $0.04 R $0.00 R $0.15 $0.84 $0.31 $0.01 $0.11 $0.84 $0.68 $0.34 $0.56 $0.54 $0.66 $0.93 -$0.03 $3.97 $0.43 $0.60 $0.00 $2.24 $0.73 $0.00 R $0.03 R $0.04 $0.75 $0.58 $0.23 $0.03 $0.68 $0.31 $0.29 $0.42 $0.23 $0.46 $0.63 $0.00 $2.92 $0.59 $1.22 $0.01 $2.96 $0.97 $0.07 R $0.05 R $0.09 $0.64 $1.82 $0.59 $0.17 $0.91 $0.28 $0.44 $0.46 $0.33 $0.49 $0.85 $0.02 $4.91 3.0x 7.5x 122.9x 10.2x 12.2x nm R 38.1x R 9.9x 6.4x 7.9x 5.4x 25.2x 14.2x 4.6x 13.0x 3.5x 9.4x 8.5x 13.5x nm 9.2x $1.70 $5.50 $0.30 $10.90 $5.50 $0.50 R $1.10 R $0.10 $4.58 $9.60 $1.70 $0.30 $6.40 $2.40 $2.80 $2.40 $3.28 $3.00 $3.60 $0.20 $27.18 2.2x 3.7x 13.0x 7.7x 9.2x 7.6x R 26.2x R 3.9x 7.4x 2.5x 2.1x 4.0x 10.5x 5.0x 8.5x 3.2x 6.7x 8.0x 10.0x 16.0x 5.5x Cours Cible Rend. $2.00 $6.75 $0.20 $25.00 $9.00 $0.75 R $1.50 R $0.45 $5.50 $6.50 $1.50 $1.25 $10.50 $1.25 $4.00 $2.00 $2.75 $4.25 $8.50 $0.30 $40.00 57% 50% 18% 15% 6% 44% R 4% R 25% 15% 42% 21% 87% 9% -12% 7% 37% 30% 8% 3% 15% 48% D Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Brian Milne Actions Symb. Petites sociétés pétrolières et gazières Advantage Oil & Gas AAV Arsenal Energy AEI Cequence Energy CQE Crew Energy CR Delphi Energy DEE Granite Oil GXO Manitok Energy MEI Paramount Resources POU RMP Energy RMP Seven Generations VII Spartan Energy SPE Strategic Oil & Gas Ltd. SOG Trilogy Energy TET Twin Butte Energy TBE Whiltecap Resources WCP Zargon Energy ZAR Cap. VE/FTCD Dette nette Cote du titre e.c. (M) Cours 4/18 bours. (M) Rend. (%) est. 2015 est. 2016 est. 2017 RS RS RM RM RS RS RM RM RS RS RS RI RM R RS RI 184.3 19.4 211.0 141.1 155.5 30.4 143.9 106.2 148.1 275.9 305.0 542.3 126.0 R 314.4 30.4 $6.80 $1.35 $0.29 $4.09 $1.11 $6.43 $0.22 $6.72 $1.48 $20.92 $2.77 $0.14 $4.10 R $8.99 $0.63 $1,253 $26 $61 $577 $173 $195 $32 $714 $219 $5,772 $845 $73 $517 R $2,826 $19 n/a n/a n/a n/a n/a 7% n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 3% n/a 11.2x 3.4x 11.3x 9.6x 6.4x nm 3.5x 19.8x 4.7x 8.9x 11.5x 11.6x 9.6x R 8.2x 6.5x 9.8x 7.3x 6.0x 11.9x 7.3x 8.0x 2.9x 9.5x 6.8x 11.8x 17.5x 50.4x 12.0x R 11.2x 11.3x 7.3x 4.5x 4.6x 7.5x 7.6x 8.4x 5.9x 7.7x 4.7x 8.7x 11.8x 22.5x 9.4x R 11.4x 8.1x FTPA dilués Flux de trésorerie 2016e 2017e 1.3x 6.4x 3.9x 4.9x 3.5x 1.4x 2.1x 10.7x 2.4x 2.6x nm -37.0x 8.9x R 2.6x 23.5x 1.0x 3.4x 2.9x 2.7x 3.7x 1.5x 5.2x 7.8x 1.6x 2.2x nm 64.2x 6.4x R 2.5x 12.1x 12 mois est. 2015 est. 2016 est. 2017 C/FTPA 2016e 2017e VAN 2014e $0.72 $1.63 $0.12 $0.60 $0.28 $2.38 $0.35 $0.88 $0.75 $1.66 $0.23 $0.01 $0.87 R $1.68 $0.80 $0.74 $0.41 $0.08 $0.37 $0.22 $0.91 $0.18 $1.29 $0.29 $1.93 $0.15 $0.00 $0.49 R $0.89 $0.18 $1.03 $0.70 $0.11 $0.63 $0.21 $0.87 $0.08 $1.92 $0.44 $2.64 $0.23 $0.00 $0.66 R $0.87 $0.34 9.2x 3.3x 3.6x 11.1x 5.0x 7.0x 1.2x 5.2x 3.5x 10.8x 17.9x -37.1x 8.3x R 10.1x 3.6x $3.15 $1.04 $0.70 $3.10 $0.73 $6.21 $0.70 $2.50 $3.39 $6.80 $1.83 $0.27 $1.50 R $4.04 ($0.98) 6.6x 1.9x 2.7x 6.5x 5.3x 7.4x 2.8x 3.5x 5.0x 7.9x 12.2x 58.9x 6.2x R 10.3x 1.9x Cours Cible Rend. $9.50 $1.75 $0.40 $4.50 $1.25 $9.00 $0.20 $7.50 $2.00 $23.00 $3.50 $0.05 $3.50 R $12.00 $0.25 40% 30% 38% 10% 13% 47% -9% 12% 35% 10% 26% -63% -15% R 37% -60% D Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Kyle Preston Pétrole et gaz ARC Resources Ltd. Baytex Energy Corp. Bonavista Energy Corporation Canadian Natural Resources Cenovus Energy Crescent Point Energy Corp. Encana Corp.* Enerplus Corporation Freehold Royalties MEG Energy Northern Blizzard Resources Inc. Penn West Exploration Pengrowth Energy Corporation Peyto Exploration & Development Corp. PrairieSky Royalty Suncor Energy Vermilion Energy Inc. Cote du Symb. titre D ARX BTE BNP CNQ CVE CPG ECA ERF FRU MEG NBZ PWT PGF PEY PSK SU VET RS RM RM RM RS RS RM RM RM RI RM RI RM RS RM RM RS Actions e.c. (M) Cours 4/18 Cap. bours. (M) Rend. (%) VE/FTCD est. est. 2015 2016 2017 Dette nette/FT 2015e 2016e FTPA dilués est. est. 2015 2016 2017 C/FTPA 2015e 2016e VANe 2014a 347.1 210.2 227.2 1094.4 833.3 504.9 849.8 206.5 98.9 225.0 112.7 502.0 543.0 159.0 156.3 1446.0 112.0 $18.28 $5.63 $2.57 $37.57 $17.30 $19.19 $6.68 $6.26 $11.27 $6.57 $4.04 $1.27 $1.61 $30.99 $23.78 $36.22 $36.02 6,345.0 1,183.6 583.8 41,116.9 14,415.9 9,689.7 5,676.7 1,292.9 1,115.1 1,478.2 455.5 637.6 874.3 4,926.1 3,717.5 52,374.6 4033.9 3% n/a 5% 2% 1% 2% 1% 2% 4% n/a 12% n/a n/a 4% 3% 3% 7% 9.0x 4.9x 4.4x 9.3x 8.2x 6.7x 5.4x 4.7x 11.5x 17.4x 4.3x 6.7x 5.0x 10.1x 29.5x 7.8x 9.7x 1.3x 3.7x 3.4x 2.7x 1.3x 2.2x 3.8x 2.7x 1.4x 97.6x 2.4x 8.6x 4.3x 2.0x -1.2x 1.6x 2.8x $2.27 $2.61 $1.75 $5.29 $2.07 $4.06 $1.74 $2.39 $1.15 $0.22 $1.48 $0.47 $0.85 $3.59 $1.14 $4.71 $4.65 8.1x 2.2x 1.5x 7.1x 8.4x 4.7x 3.8x 2.6x 9.8x 29.8x 2.7x 2.7x 1.9x 8.6x 20.8x 7.7x 7.7x $16.32 $6.62 $3.83 $36.21 $19.12 $20.04 $5.82 $7.87 n/a $5.04 $5.44 $0.52 $1.70 $27.85 n/a $29.76 $41.34 11.6x 8.2x 7.1x 15.7x 15.3x 8.7x 9.0x 9.2x 16.4x 51.8x 5.9x 14.6x 5.4x 11.2x 27.6x 13.8x 11.6x 9.8x 8.8x 6.2x 10.1x 11.6x 9.3x 9.1x 8.1x 14.5x 24.8x 10.0x 10.8x 9.6x 8.6x 22.7x 10.6x 9.9x *En USD **Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision 1.5x 7.2x 6.0x 4.9x 3.2x 3.0x 6.2x 5.1x 1.8x nm 3.3x 42.9x 4.5x 2.5x -1.2x 3.7x 3.2x $1.69 $1.21 $0.91 $2.98 $0.92 $2.78 $0.90 $0.95 $0.72 -$0.90 $0.95 $0.09 $0.60 $3.27 $0.83 $2.92 $3.79 $2.01 $1.17 $1.06 $4.81 $1.43 $2.58 $0.91 $1.14 $0.81 -$0.15 $0.49 $0.24 $0.29 $4.34 $1.00 $4.06 $4.54 10.8x 4.7x 2.8x 12.6x 18.7x 6.9x 7.4x 6.6x 15.6x NA 4.2x 14.4x 2.7x 9.5x 28.6x 12.4x 9.5x 12 mois Cours Cible Rend. $20.00 $6.00 $3.00 $36.00 $19.00 $22.00 $6.00 $6.50 $12.00 $5.00 $4.00 $0.50 $1.50 $34.00 $26.00 $36.00 $45.00 13% 7% 21% -2% 11% 17% -9% 6% 11% -24% 11% -61% -7% 14% 12% 3% 32% 40 VISION — Mai 2016 Pipelines, services publics et infrastructures Analyse sectorielle — Notons que nous distinguons les plus grosses sociétés et les sociétés intégrées des sociétés d’exploration et de production classiques, car nous pensons que ces contreparties sont bien positionnées pour faire bonne figure tout au long du cycle – tant du point de vue du bilan que de la rentabilité, étant donné que les profits réalisés en aval atténuent l’effet des pertes en amont. En attendant, la plupart des sociétés que nous couvrons génèrent aussi d’importants flux de trésorerie en dehors des activités d’exploration et de production (grandes sociétés chimiques, raffineries, détaillants de propane, etc.). Toutefois, nous relevons une exposition moyenne d’environ 18% aux flux de trésorerie des sociétés classiques d’exploration et de production (excluant les plus grosses sociétés et les sociétés intégrées) dans l’univers des titres que nous couvrons. En associant notre analyse du risque de contrepartie à la vigueur du bilan (matérialisée par le ratio dette/BAIIA), nous retrouvons parmi les valorisations les plus intéressantes avec une cote Rendement supérieur CPX, GEI et ENB. Patrick Kenny, CFA Analyste 403 290-5451 — Adjoint : Michael Nguyen 416 869-7566 En 2015, le secteur des pipelines, des services aux collectivités et des infrastructures énergétiques a baissé de 22%, tout comme l’indice S&P TSX Énergie, qui a produit un rendement total de -23%, alors que l’indice S&P TSX le devançait avec un rendement total de -8%. Cela dit, depuis le début de l’année, le secteur est en hausse de 8%, alors que l’indice composé S&P/TSX affiche un gain de 5%. Depuis le début de 2015, le taux des obligations du Canada à 10 ans a cédé encore 50 pb environ pour s’établir à 1.3%. Notre groupe Économie et Stratégie prévoit que ce taux atteindra environ 2.4% d’ici la fin de 2017. Précisons que nos hypothèses sur le coût du capital, prises en considération dans nos évaluations, reposent à présent sur un taux des obligations du Canada de 10 ans de 2.5%. Du côté des écarts de crédit, nous tablons à présent sur un écart à long terme des obligations BBB de 10 ans de 3.5%. Il est plus que positif de réaliser que plusieurs sociétés devraient gagner gros si le dollar canadien restait inférieur à notre hypothèse à long terme de US$0.80 (et donc nettement en dessous des positions de couverture à court terme). Les titres présentant les meilleurs profils de FPER en dollars américains sont EMA, ENB et TRP et nous soulignons le potentiel de hausse d’environ 10% de leur valorisation, pour un taux de change équivalent au taux moyen à long terme. Depuis l’été 2014, les cours du pétrole ont été réduits de plus de moitié et ils se situent maintenant à environ US$40 le baril de WTI, orientant à la baisse l’ensemble des titres des sociétés de pipelines et du secteur intermédiaire, car le marché s’inquiète du risque de contrepartie. À ce titre, nous avons relevé nos manches et examiné scrupuleusement les actifs et les clients afin d’évaluer le risque de contrepartie de chaque société par rapport au secteur de l’énergie. Sélections Cote du Cote du Symb. titre risque Pipelines et divers AltaGas Canexus Enbridge Inc. Enbridge Income Fund Gibson Energy Inter Pipeline Keyera Pembina Pipelines Superior Plus Tidewater Midstream and Infrastructure Ltd. TransCanada Corp. Valener Inc. Veresen Inc. Producteurs d’électricité ATCO Ltd. Canadian Utilities Capital Power Emera Inc. Fortis Inc. Hydro One Ltd. TransAlta Parts e.c. (M) ALA CUS ENB ENF GEI IPL KEY PPL SPB TWM TRP VNR VSN RM R RS R RS RS RS RS R RS RM RM RM SM R SM R SM SM SM SM R SM M IM SM 148.8 R 910.5 R 126.1 337.6 176.0 395.337 R 277.112 799.6 38.6 316.3 ACO'X CU CPX EMA FTS H TA RM RM RS RM RM RM RM M M SM IM M IM SM 115.1 269.2 97.4 208.6 401.4 595.0 284.0 Cours 4/18 Risque: IM = Inférieur à la moyenne, M = Moyen, SM = Supérieur à la moyenne, S = Spéculatif Cap. bours. (M) Capital Power (CPX), Enbridge (ENB), Gibson Energy (GEI), Inter Pipeline (IPL), Keyera (KEY), Pembina (PPL) et Tidewater (TWM) Distributions par part est. est. est. 2015 2016 2017 4,817 32.37 R R 52.97 48,228 R R 2,134 16.92 8,970 26.57 7,084 40.25 36.05 14251.9 R R 1.41 390.728 51.09 40851.6 839 21.77 2,682 8.48 1.86 R 1.86 R 1.26 1.48 1.41 1.79 R n/a 2.08 1.03 1.00 2.04 R 2.12 R 1.32 1.56 1.58 1.90 R 0.04 2.26 1.08 1.00 2.16 R 2.33 R 1.36 1.65 1.73 2.06 R 0.04 2.46 1.12 1.00 9,087 9,609 1,740 9,901 16,157 13,887 1,758 0.99 1.18 1.41 1.66 1.40 n/a 0.72 1.14 1.30 1.51 1.94 1.52 0.84 0.16 1.31 1.43 1.62 2.09 1.61 0.88 0.16 39.70 35.70 17.87 47.46 40.25 23.34 6.19 Rendement des distr. 2016e 2017e 6.3% 6.7% R R 4.0% 4.4% R R 7.8% 8.0% 5.9% 6.2% 3.9% 4.3% 5.3% 5.7% R R 2.8% 2.8% 4.4% 4.8% 5.0% 5.1% 11.8% 11.8% 2.9% 3.6% 8.5% 4.1% 3.8% 3.6% 2.6% FTPA distr. Dilués est. est. est. 2015 2016 2017 C/FT distr. 2016e 2017e Dette/ Enc. distr. 17e 12 mois Cours Cible Rend. Rendement combiné 2.36 R 3.67 R 1.56 2.00 2.85 2.52 R n/a 4.69 1.42 1.06 2.76 R 3.63 R 1.48 2.10 2.79 2.19 R 0.17 3.89 1.29 0.98 2.77 R 4.14 R 1.86 2.17 3.14 2.62 R 0.16 3.83 1.27 0.93 11.7 R 14.6 R 11.4 12.6 14.4 16.5 R 8.4 13.1 16.9 8.6 11.7 R 12.8 R 9.1 12.2 12.8 13.8 R 8.7 13.3 17.1 9.1 6.4 R 6.4 R 3.5 4.6 2.9 4.3 R 0.0 7.1 2.3 4.2 35.00 R 55.00 R 20.00 28.00 48.00 40.00 R 2.00 57.00 19.00 9.50 8.1% R 3.8% R 18.2% 5.4% 19.3% 11.0% R 41.8% 11.6% -12.7% 12.0% 14.4% R 7.8% R 26.0% 11.3% 23.2% 16.2% R 44.7% 16.0% -7.8% 23.8% 3.3% 3.13 4.0% 3.37 9.0% 3.14 4.4% 2.79 4.0% 2.13 3.8% n/a 2.6% 0.82 4.19 3.24 3.00 3.14 3.48 1.42 0.85 4.42 3.42 3.37 3.68 3.73 1.47 0.88 9.5 11.0 6.0 15.1 11.6 16.4 7.3 9.0 10.4 5.3 12.9 10.8 15.9 7.0 4.6 5.4 3.1 5.8 5.8 5.4 4.4 43.00 37.00 21.00 52.00 44.00 26.00 5.50 8.3% 3.6% 17.5% 9.6% 9.3% 11.4% -11.1% 11.2% 7.3% 26.0% 13.6% 13.1% 15.0% -8.6% Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision 41 — Services financiers Analyse sectorielle — Outre que nous vérifions l’adéquation du ratio des fonds propres T1, nous tenons compte du ratio de levier Bâle III exigé par le BSIF, qui est égal à la totalité des fonds propres T1 de la banque divisée par la mesure de son exposition totale. À la fin de 2015, les six grandes banques avaient maintenu en moyenne un ratio de levier de 4.0%, alors que le minimum requis par le BSIF était de 3.0%. Il faut cependant s’attendre à ce que le BSIF porte le minimum requis à 5.0% à moyen terme. Peter Routledge Analyste 416 869-7442 — Adjoints : Parham Fini, J.D./MBA,BBA : 416 869-6515 Jaeme Gloyn : 416 869-8042 Paul Poon : 416 507-8006 Selon nos prévisions révisées, TD et BNS seront les principaux émetteurs d’instruments de fonds propres T1 d’ici la fin de 2016. Pour TD, ce ne sera pas avant 2018 que le ratio de levier pourra dépasser 4%. Il faut donc s’attendre à ce que TD émette jusqu’à $2 milliards de fonds propres T1 supplémentaires pendant notre période de prévision (les trois prochaines années) pour que le ratio de levier réponde aux exigences. Dans les faits, TD procédera sans doute à plusieurs émissions. Pour BNS, selon nos prévisions de fonds propres T1 et vu le retrait progressif des fonds non admissibles, BNS devrait émettre pour au moins $500 millions d’instruments de fonds propres supplémentaires en 2016 pour atteindre notre ratio cible minimal de fonds propres T1, fixé à 12%, avant la fin de 2017. BNS devrait en outre racheter ses actions privilégiées de la série 14 à 4.50% ($345 millions en circulation) et celles de la série 15 à 4.50% ($345 millions en circulation) pour respecter les règles de retrait progressif du BSIF. Les autres banques ne devraient pas émettre d’instruments supplémentaires en 2016. Les six grandes banques canadiennes – émissions d’actions privilégiées : TD et BNS devraient mener le bal en 2016. Avant la déclaration des résultats du T2 2016, nous faisons le point sur les émissions d’actions privilégiées que les six grandes banques devraient lancer, compte tenu de l’évolution des fonds propres réglementaires, des actifs pondérés du risque et de nos prévisions révisées du ratio du capital-actions ordinaire de première catégorie (CET1). Le trimestre précédent, nous avions publié des prévisions initiales à partir d’un cadre réglementaire pour établir le calendrier des émissions supplémentaires et chiffrer leur valeur. Nous commençons par intégrer les règles du BSIF d’élimination progressive des fonds propres non admissibles. Au début de 2013, le BSIF avait permis d’inclure ces fonds pour répondre aux exigences réglementaires de Bâle III. Ils doivent diminuer de 10% par an sur une période de 10 ans. Chaque année, nous supposons que les banques réduiront le solde des instruments non admissibles du montant requis pour respecter le maximum permis. Puis, nous déterminons les valeurs de référence adéquates des fonds propres à court terme. Le BSIF demande aux banques canadiennes de maintenir un ratio du capital de première catégorie (T1) d’au moins 8.5%. Il faut toutefois s’attendre à ce que les besoins en capitaux augmentent, car les autorités de réglementation sont appelées à instaurer un régime de requalification de créances en actions ordinaires. En 2015, les six grandes banques ont affiché un ratio moyen du capital T1 de 12.1%. Nous considérons ce niveau comme le minimum requis, vu notamment que les banques ont porté leurs ratios CET1 à 10.0% et plus. Cote du Symb. titre Cap. Actions bours. (M) e.c. (M) Dernier Cours 4/18 exercice déclaré Chaque banque pourrait néanmoins décider d’émettre des instruments de fonds propres supplémentaires pour d’autres raisons que la satisfaction des exigences réglementaires et des règles du BSIF. TD et BNS seraient donc les principaux émetteurs d’instruments de fonds propres de catégorie 1 FPUNV en 2016. Comme ces instruments sont appelés à remplacer des instruments non admissibles peu onéreux, ils réduiront légèrement les bénéfices. Cela dit, nous rappelons que les six grandes banques devront toutes composer avec le fait que leurs bénéfices diminueront au fur et à mesure qu’elles devront faire appel à un marché des capitaux bancaires de plus en plus onéreux. Sélections Manulife Financial, Sun Life Financial and TD Bank Group BPA dilué dernier exerc. est. Ex1 VCPA est. Ex2 Ex1 C/B Ex2 dernier trimest. est. Ex1 Cours est. Ex2 C/VC Ex1 Ex2 Div. % cible 12 mois Banques Banque de Montréal Banque Scotia CIBC Banque Nationale Banque Royale du Canada Banque Toronto-Dominion BMO BNS CM NA RY TD RM RM RI PN RM RS 52,286.0 76,538.0 38,917.0 15,022.0 115,636.0 102,384.0 643.0 1,202.0 394.0 337.0 1,487.0 1,851.0 81.28 63.66 98.65 44.52 77.77 55.30 10/2015 10/2015 10/2015 10/2015 10/2015 10/2015 7.00 5.72 9.45 4.70 6.76 4.61 7.20 5.80 9.42 4.68 6.71 4.81 7.39 6.01 9.21 4.70 7.05 5.02 11.3 11.0 10.5 9.5 11.6 11.5 11.0 10.6 10.7 9.5 11.0 11.0 59.61 42.32 52.56 27.77 42.42 35.99 62.78 44.60 56.49 29.53 45.42 38.26 66.30 47.54 60.18 32.14 48.85 40.72 1.3 1.4 1.7 1.5 1.7 1.4 1.2 1.3 1.6 1.4 1.6 1.4 4.1% 4.5% 4.8% 4.9% 4.2% 4.0% 78.00 60.00 92.00 N/A 72.00 55.00 Assurances Great-West Lifeco Industrielle Alliance Financière Manuvie Financière Sun Life GWO IAG MFC SLF RM RM RS RS 35,626.0 4,085.0 36,402.0 26,125.0 993.0 103.0 1,972.0 612.0 35.87 39.85 18.46 42.66 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 2.77 3.57 1.05 3.55 2.82 4.25 1.74 3.76 3.02 4.45 2.05 3.92 12.7 9.4 10.6 11.3 11.9 9.0 9.0 10.9 20.07 36.76 19.51 31.02 21.69 39.98 20.67 33.46 23.31 43.18 21.91 35.22 1.7 1.0 0.9 1.3 1.5 0.9 0.8 1.2 3.9% 3.0% 4.0% 3.7% 35.00 40.00 21.00 43.00 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction, AO = Accepter offre; ER = En révision; PN = Pas noté 42 VISION — Mai 2016 Distribution et produits de consommation Analyse sectorielle — Nouvelles prévisions internes pour l’exercice 2017; FNB revoit ses estimations à la hausse. La direction a relevé son taux de marge brute prévisionnel de 36%-37% à 37%-38% pour refléter l’amélioration de la visibilité sur les commandes en cours et la baisse des prix des fournisseurs chinois suite au ralentissement de l’économie. Par conséquent, les marges BAIIA devraient s’établir dans une fourchette de 20.5% à 22.0% (est. FBN 21.5%). D’autres paramètres sont restés largement inchangés. Nous avons relevé notre BPA de $3.20 à $3.32 pour 2017 et de $3.64 à $3.73 pour 2018. En tenant compte de la borne supérieure de la fourchette prévisionnelle de la direction, notre BPA 2017 serait de $3.41. Notons que les prévisions internes sont d’ordinaire prudentes. Vishal Shreedhar Analyste 416 869-7930 — Adjoint : Ryan Li 416 869-6767 Dollarama Inc. (DOL: TSX) Nouveau président et chef de la direction… et nouveaux commentaires et réflexions. Dollarama a annoncé que Neil Rossy (actuellement chef de la mise en marché) deviendra président et chef de la direction de la société dès le 1er mai 2016. Larry Rossy, actuel président du conseil et chef de la direction, deviendra alors président exécutif du conseil. Cette transition n’était pas inattendue. Comme Neil Rossy est dans la société depuis sa création en 1992, nous ne pensons pas que cette nomination entraînera des changements importants dans la stratégie et la conduite des activités de la société. Dollarama a relevé son dividende trimestriel de 11%, de $0.09 à $0.10 par action (est. FBN $0.105). Pour la deuxième fois au cours de son programme actuel de rachat dans le cours normal des activités, Dollarama a fait relever le nombre d’actions rachetables de 6.4 millions à 11.8 millions jusqu’en juin 2016. La direction a annoncé avoir prolongé son option d’achat d’une participation majoritaire dans Dollar City d’un an, jusqu’en février 2020. Un délai plus long était nécessaire pour effectuer les contrôles préalables. Résultats du T4 2016 : Trimestre solide, révision des prévisions internes à la hausse Le BPA du T4 2016 s’est établi à $1.00 (est. FBN et consensus $0.93), contre $0.76 il y a 12 mois. Dollarama a de nouveau réalisé un trimestre solide. L’écart positif de son BPA par rapport à notre estimation était attribuable à une croissance des ventes à établissements identiques supérieure aux attentes, à un taux de marge brute en hausse et à une légère baisse des FVGA. Le BAIIA supérieur aux prévisions a ajouté $0.08 au BPA par rapport aux prévisions de FBN; le reste de l’écart positif par rapport à notre pronostic était dû à l’effet net des autres éléments. La croissance des ventes à établissements identiques était de 7.9%, contre 8.5% il y a 12 mois et pour une estimation FBN de 5.5%. La croissance du panier d’achats était de 3.5% (estimation FBN 5.0%) et celle des transactions, de 4.2% (estimation FBN 0.5%). La société a déclaré un chiffre d’affaires de $767 millions (est. FBN : $743 millions; ex. précédent : $669 millions). Le BAIIA était de $190 millions (est. FBN : $177 millions; ex. précédent : $151 millions). Le bénéfice net était en hausse de 24% sur 12 mois et le BPA, de 31% (grâce aux rachats d’actions des 12 derniers mois). Maintien de la cote Rendement supérieur; notre cours cible passe de $93 à $99. Nous évaluons Dollarama à 26.5 fois notre estimation du BPA pour l’exercice 2018. Sélection Aucune sélection ce mois-ci Symb. Grands magasins Canadian Tire CTC.a Dollarama DOL Magasins spécialisés Couche Tard ATD.b Rona RON Habillement Gildan GIL Pharmacies Jean Coutu PJC.a Épiceries Empire Company EMP.a Loblaw L Metro MRU Transformation des aliments Saputo SAP Cap. Actions Cote du bours. e.c. titre (M) (M) Cours 4/18 Dernier BPA dilué exercice (A) est. déclaré Dern. Ex. Ex1 est. Ex2 C/B Ex1 Ex2 BAIIA (A) est. Dern. Ex. Ex1 est. Ex2 VE/BAIIA Ex1 Ex2 Valeur compt. Ratio d'endet. Cours cible 12 mois RM RS 9,931 11,349 74.9 125.1 132.52 90.73 12/2015 02/2016 8.65 3.01 9.24 3.32 10.02 14.3 3.73 27.3 13.2 24.3 1,519 1,593 1,652 8.0 597 629 693 19.4 7.7 17.6 66.64 3.73 0.35 0.65 RS AO 33,067 2,553 569.2 107.1 58.09 23.84 04/2015 12/2015 1.80 0.95 2.07 1.04 2.32 21.9 1.15 23.0 19.6 20.8 1,913 2,279 2,567 12.0 262 282 294 10.5 10.6 10.1 8.32 14.64 0.28 0.21 69.00 24.00 RS 9,524 244.1 39.01 12/2015 1.46 1.57 1.77 19.5 17.2 504 553 610 13.9 12.6 8.96 0.13 42.00 RM 3,888 186.9 20.80 03/2015 1.17 1.17 1.14 17.8 18.2 332 336 318 11.2 11.8 6.04 (0.12) 21.00 RM RS RM 5,621 28,926 10,237 271.8 410.7 242.0 20.68 70.43 42.30 05/2015 12/2015 09/2015 1.85 3.46 2.03 1.52 3.89 2.35 1.59 13.6 4.30 18.1 2.48 18.0 13.0 16.4 17.1 1,324 1,180 1,193 6.5 3,549 3,739 3,902 10.6 858 913 938 12.8 6.5 10.1 12.4 16.98 32.05 10.81 0.31 0.45 0.35 25.00 73.00 43.00 RM 15,783 397.3 39.73 03/2015 1.46 1.59 1.92 25.1 20.7 1,062 1,172 1,344 14.8 12.9 10.70 0.28 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO= Accepter offre; ER = En révision 140.00 99.00 38.00 u= dollars US 43 — Télécommunications, médias et jeux Analyse sectorielle — Adam Shine, cfa Analyste 514 879-2302 — Adjoints : Peter Stusio, MBA, CFA. : 514 879-2564 Luc Troiani : 416 869-6585 Thomson Reuters Corp. (TRI : TSX) – la croissance est appelée à s’accélérer avec la dissipation des vents contraires après le premier semestre. Une dynamique favorable s’est installée chez TRI. La croissance endogène a été de 2% en 2015, après avoir été nulle en 2014 et avoir reculé de 1% en 2013. Quant aux marges du BAIIA, elles ont été de 27.8% en 2015, contre 27.4% en 2014 et 26.5% en 2013 sans les frais de restructuration des années précédentes. Comme prévu, le chiffre d’affaires et le BAIIA de TRI ont souffert du change, qui a réduit la croissance de 5 points. Les prévisions pour cette année tablent sur une hausse du chiffre d’affaires, avant prise en compte du change, se situant entre 1% et 5%, avec des marges du BAIIA comprises entre 27.3% et 28.3%, contre 27.3% en 2015 – la poursuite des investissements pour accroître le chiffre d’affaires explique en grande partie pourquoi les marges ne pourront pas progresser davantage cette année. Le change aura un effet négatif quoique moins important, ainsi que l’érosion continue des produits imprimés de l’unité Droit, à l’origine de 15% du chiffre d’affaires de cette unité, mais la tendance à la baisse des prix par suite du regroupement des produits sensibles au change l’année dernière devrait arriver à son terme à la fin du premier semestre de 2016, tout comme se dissipera l’impact du recul du chiffre d’affaires des récupérations à faible marge (un phénomène passager) au second semestre de 2016. Si le chiffre d’affaires parvient à augmenter de 3% après 2016, la poursuite des Symb. Radiodiffusion et divertissement Cineplex Inc. Corus Entertainment Inc. DHX Media NYX Gaming Sirius XM Canada Holdings Spin Master Stingray Digital The Intertain Group Limited TVA Group Inc. Impression et édition Supremex Inc. Thomson Reuters Transcontinental Inc. Publicité et marketing Aimia Inc. Télécommunications BCE Inc. Cogeco Cable Manitoba Telecom Services Inc. Quebecor Inc. Rogers Communications Inc. Shaw Communications Telus Corp. Cote du titre efforts de rationalisation et les autres mesures qui visaient à réduire les coûts ces dernières années se reflèteront de façon optimale sur le levier d’exploitation de TRI, en amélioration continue. En 2015, l’unité Droit a affiché une croissance endogène de 2% et un BAIIA stationnaire. L’unité Fiscalité et comptabilité a connu une croissance endogène de 7% et une progression du BAIIA de 9.4%. Il a été plus difficile de faire évoluer l’unité Activités financières et risque, qui génère 55% du chiffre d’affaires et 50% du BAIIA sans les résultats de l’unité Propriété intellectuelle et sciences, en voie d’être cédée (nous évaluons sa valeur à US$3.1 milliards). Les ventes nettes d’Activités financières et risque ont été positives tout au long de 2015 (une première en sept ans), soit sur sept des huit derniers trimestres. Avec la mise en œuvre de la plateforme Eikon en clientèle, le taux de fidélisation s’est accru de 400 pb pour dépasser 90%, TRI visant un taux de 95%. La société est en outre mieux équipée désormais pour passer de la défense à l’attaque et gagner des parts de marché. Après avoir réalisé d’importants gains d’efficacité avec un plan d’action pour se doter d’une plateforme commune et consenti des efforts pour cerner des possibilités sur une plus grande échelle, TRI s’est engagée ces deux dernières années à verser une part accrue de ses FTD aux actionnaires sous forme de hausse annuelle du dividende et de rachats d’actions en dépensant moins en fusions et acquisitions. TRI se négocie à un ratio VE/BAIIA de 11.6 pour 2016 et 10.7 pour 2017 (les sociétés comparables, à 13.1 et 11.9). Nous cotons l’action Rendement supérieur, avec un cours cible de $58 fondé sur notre estimation de la VAN de 2017 et des ratios VE/ BAIIA de 12 et 11.1. Sélections Thomson Reuters, Cineplex, Rogers, Québecor, Transcontinental et Intertain Cap. bours. (M) Actions e.c. (M) Cours 4/18 Dernier BPA dilué exercice (A) est. est. déclaré Dernier Ex Ex1 Ex2 Ex1 Ex2 Dernier Ex BAIIA (M$) est. Ex1 est. Ex2 Ex1 Ex2 Valeur compt. 3,255 2,296 917 R 602 2,475 359 816 178 63.4 192.4 125.6 R 128.3 99.3 50.9 70.6 43.2 51.36 11.93 7.30 R 4.69 24.93 7.05 11.56 4.13 12/2015 08/2015 06/2015 12/2014 08/2015 12/2015 03/2015 12/2015 12/2015 1.55 1.57 0.31 R 0.22 0.98 0.52 1.72 (0.09) 1.94 1.19 0.45 R 0.28 1.00 0.48 2.05 0.25 2.31 1.25 0.54 R 0.38 1.10 0.48 2.36 0.32 26.5 10.0 16.2 R 16.8 19.5 14.7 5.6 NM 22.2 9.5 13.5 R 12.3 17.7 14.7 4.9 12.9 249.8 277.2 90.2 R 79.2 160.4 27.1 139.5 47.4 286.4 385.0 112.6 R 81.0 184.5 31.2 186.6 51.2 317.4 581.5 128.4 R 85.7 201.2 35.4 215.5 53.7 12.4 8.1 10.1 R 9.6 10.1 11.3 7.7 4.3 11.1 7.6 8.4 R 9.1 8.8 10.7 5.9 3.6 12.11 14.83 2.21 R NM NM 1.76 8.36 7.15 0.29 0.38 0.30 R NM NM NM 0.39 0.17 56.00 11.50 9.00 R 4.50 28.50 10.00 23.50 5.50 C/B (A) VE/BAIIA Cours Ratio cible d'endet. 12 mois CGX CJR.b DHX.b NYX XSR TOY RAY.a IT TVA.b RS RM RS R RM RS RS RS RM SXP TRI TCL.a RM RS RS 164 40,248 1,584 28.8 770.3 77.6 5.70 52.25 20.40 12/2015 12/2015 10/2015 0.42 1.86 2.39 0.47 1.97 2.38 0.49 2.40 2.35 12.1 20.7 8.6 11.6 17.0 8.7 28.1 3071.0 378.7 30.7 3197.9 384.7 31.1 3371.9 376.1 5.7 11.5 4.6 5.2 10.7 4.4 2.53 16.37 13.32 0.26 0.39 0.25 5.00 58.00 22.50 AIM RM 1,239 154.6 8.01 12/2015 0.96 0.77 0.85 10.4 9.4 233.4 222.8 236.4 8.0 7.2 1.15 0.24 10.00 BCE CCA MBT QBR.b RCI.b SJR.b T RM RS RM RS RS RM RM 51,659 3,237 2,585 4,122 25,838 11,306 24,188 865.6 49.3 79.3 122.5 514.7 479.3 594.0 59.68 65.60 32.60 33.65 50.20 23.59 40.72 12/2015 08/2015 12/2015 12/2015 12/2015 08/2015 12/2015 3.36 5.05 1.05 1.77 2.88 1.84 2.29 3.48 5.20 1.53 2.24 2.91 1.48 2.50 3.59 5.41 1.58 2.64 3.03 1.35 2.68 17.1 12.6 21.4 15.0 17.2 15.9 16.3 16.6 12.1 20.6 12.7 16.6 17.4 15.2 8551.0 930.5 459.4 1440.7 5032.0 2379.0 4262.0 8813.8 995.4 466.9 1515.4 5143.3 2143.7 4471.0 9033.3 1028.0 477.3 1626.4 5263.8 2179.7 4686.1 8.5 6.2 8.3 6.4 8.0 7.9 8.2 8.2 5.6 7.8 5.7 7.6 7.7 7.9 15.04 37.83 13.22 6.52 11.16 12.27 12.92 0.42 0.63 0.51 0.81 0.53 0.49 0.61 55.50 72.00 30.00 40.00 54.00 24.50 42.00 Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision TRI et TOY estimations en dollars US$, autres données en CA$. 44 VISION — Mai 2016 Immobilier Analyse sectorielle — Trevor Johnson, cfa Analyste 416 869-8511 Matt Kornack Analyste 416 507-8104 — Adjoints : Alex Bauer : 416 869-7535 Endri Leno : 416 869-8047 Kyle Stanley : 416 507-8108 L’approche accommodante des banques centrales du monde soutient les marchés. La Banque du Canada (BdC) et la Fed ayant décidé de maintenir encore leurs taux d’intérêt inchangés et les prix de l’énergie restant fixes, les marchés étaient stables en mars et en avril et l’indice S&P/TSX des FPI était en légère hausse pendant la période. La baisse de la volatilité et le regain d’optimisme ont poussé les investisseurs à espérer une hausse des rendements, ce qui a stimulé les mouvements de fonds. Bien que les taux obligataires aient légèrement augmenté par rapport à leurs creux historiques enregistrés plus tôt cette année, il y a eu peu de mouvement le mois dernier et le taux de l’obligation du Canada de 10 ans est resté à environ 1.3% au milieu d’avril (2.8% en septembre 2013). Les écarts de taux des FPI sont d’environ 465 pb (contre environ 355 pb pour la moyenne quinquennale). Table ronde FBN sur le commerce en ligne : Le 5 avril 2016, FBN a organisé une table ronde sur le commerce en ligne appliqué au secteur immobilier. Les principaux thèmes abordés étaient : Les tendances actuelles : La pénétration du commerce en ligne au Canada reste relativement faible, mais la rationalisation des magasins par les détaillants va se poursuivre. La logistique du commerce en ligne : Le marché dans son ensemble jouit d’une hausse des volumes de ventes, d’un réseau de distribution plus évolué et d’une évolution générale de la demande de biens immobiliers à vocation industrielle. Les perspectives d’avenir : Le commerce en ligne est et continuera d’être une force concurrentielle pour la vente au détail. Pour les propriétaires de centres commerciaux fermés, les ventes en ligne représentent un autre concurrent sur un segment qui vit depuis plus de dix ans une rationalisation dont le succès est souvent lié à la domination d’un créneau particulier. — Adjoints : Dawoon Chung : 416 507-8102 Ammar Shah : 416 869-7476 Sélections AHIP REIT (HOT.un : TSX; Rendement supérieur, cours cible $12.50), CAP REIT (CAR.un : TSX; Rendement supérieur; cours cible $31.75), Crombie REIT (CRR.un : TSX; Rendement supérieur; cours cible $14.75), First Capital Realty (FCR : TSX; Rendement supérieur, cours cible $21.25), InterRent REIT (IIP.un, Rendement supérieur, cours cible $7.75), Milestone Apartments REIT (MST.un : TSX; Rendement supérieur, cours cible $20.00), Pure-Multi Family REIT (RUF.u : TSX.V; Rendement supérieur, cours cible US$6.25), Slate Retail REIT (SRT.u : TSX; Rendement supérieur, cours cible US$12.75) et SmartREIT (SRU.un : TSX; Rendement supérieur, cours cible $35.00) 45 — Immobilier Analyse sectorielle — Matt Kornack, Trevor Johnson Détail Choice Properties REIT Crombie REIT CT REIT First Capital Realty Slate Retail REIT SmartREIT Bureau & Diversifié Allied Properties REIT Artis REIT BTB REIT Cominar REIT CREIT DREAM Office REIT H&R REIT Melcor REIT NorthWest H.P. REIT Slate Office REIT True North Commercial REIT Industriel DREAM Industrial REIT Pure Industrial REIT Summit Industrial WPT Industrial REIT Hôtels American Hotel Income Properties Temple Hotels Appartements Boardwalk REIT CAP REIT InterRent REIT Milestone Apartments REIT Pure Multi-family REIT International DREAM Global REIT Inovalis REIT Asset Management Tricon Capital Group Cap. bours. Cote du Symb. titre CHP.un CRR.un CRT.un FCR SRT.un SRU.un Parts en circ. Cours (M) Analyste RM RS RM RS RS RS 5190.6 1880 2747.3 4661.8 394.07 5223.6 Johnson Kornack Johnson Kornack Leno Johnson AP.un AX.un BTB.un CUF.un REF.un D.un HR.un MR.un NWH.un SOT.un TNT.un RM RM RM RS RM RM RS RM R RM RM 2735.1 1845.5 161.03 2931.2 3251.4 2371.6 6587 89.21 R 271.66 123.31 DIR.un AAR.un SMU.un WIR'U-T RS RS RS RS 621.44 941.52 171.71 196.35 HOT.un TPH 4/18 (A) Rend. des distributions est. est. courant (A) FPE dilués est. est. (A) C/FPE est. est. Cours 12 mois Rend. 2014 2015 2016 2014 2015 2016 annualisé 2014 2015 2016 2014 2015 2016 VAN Cible Rend. total(1) 408 132 190 230 29 154 12.72 0.67 14.28 0.89 14.49 0.68 20.29 0.86 13.50 0.78u 33.90 1.65 0.67 0.89 0.68 0.86 0.78u 1.65 0.67 0.89 0.68 0.86 0.78u 1.65 5.3% 6.2% 4.7% 4.2% 5.8% 4.9% 5.3% 6.2% 4.7% 4.2% 5.8% 4.9% 5.3% 6.2% 4.7% 4.2% 5.8% 4.9% 5.1% 6.2% 4.6% 4.2% 5.8% 4.8% 0.97 1.13 1.04 1.04 1.33u 2.10 1.00 1.15 1.08 1.07 1.35u 2.21 1.04 1.19 1.19 1.15 1.37u 2.32 13.2 12.7 14.0 19.5 10.1 16.1 12.8 12.4 13.5 19.0 10.0 15.4 12.2 12.0 12.2 17.7 9.8 14.6 12.50 14.95 13.00 19.20 12.75u 32.00 13.00 14.75 14.50 21.25 12.75u 35.00 2.2% 3.3% 0.1% 4.7% -5.6% 3.2% 7.5% 9.5% 4.8% 9.0% 0.2% 8.1% Kornack Kornack Kornack Kornack Kornack Kornack Kornack Johnson Kornack Chung Chung 79 139 35 171 73 113 303 11 R 35 22 34.61 13.29 4.64 17.15 44.55 20.97 21.75 8.00 R 7.69 5.73 1.50 1.08 0.42 1.47 1.80 2.24 1.35 0.68 R 0.75 0.59 1.50 1.08 0.42 1.47 1.80 1.56 1.35 0.68 R 0.75 0.59 1.50 1.08 0.42 1.47 1.80 1.50 1.35 0.68 R 0.75 0.59 4.3% 4.3% 4.3% 8.1% 8.1% 8.1% 9.1% 9.1% 9.1% 8.6% 8.6% 8.6% 4.0% 4.0% 4.0% 10.7% 7.4% 7.2% 6.2% 6.2% 6.2% 8.4% 8.4% 8.4% R R R 9.8% 9.8% 9.8% 10.4% 10.4% 10.4% 4.3% 8.1% 9.1% 8.6% 4.0% 7.2% 6.2% 8.4% R 9.8% 10.4% 2.17 1.49 0.50 1.79 3.03 2.81 1.89 1.02 R 0.99 0.65 2.29 1.54 0.52 1.79 3.05 2.79 1.91 1.04 R 0.97 0.67 2.40 1.53 0.53 1.87 3.12 2.73 1.97 1.05 R 1.00 0.67 16.0 8.9 9.3 9.6 14.7 7.5 11.5 7.9 R 7.8 8.8 15.1 8.6 8.9 9.6 14.6 7.5 11.4 7.7 R 7.9 8.5 14.4 8.7 8.7 9.2 14.3 7.7 11.0 7.6 R 7.7 8.5 34.20 15.55 4.85 18.85 44.75 24.05 24.40 9.00 R 8.00 6.30 34.75 13.00 4.70 18.75 44.50 20.50 22.00 8.50 R 7.75 6.00 0.4% -2.2% 1.3% 9.3% -0.1% -2.2% 1.1% 6.3% R 0.8% 4.7% 4.7% 5.9% 10.3% 17.9% 3.9% 5.2% 7.4% 14.7% R 10.5% 15.1% Kornack Kornack Kornack Johnson 77 190 29 19 8.05 0.70 4.96 0.31 5.94 0.50 10.60u 0.76u 0.70 0.31 0.50 0.76u 0.70 0.31 0.50 0.76u 8.7% 6.3% 8.5% 7.2% 8.7% 6.3% 8.5% 7.2% 8.7% 6.3% 8.5% 7.2% 8.7% 6.3% 8.5% 6.7% 0.96 0.39 0.59 0.92u 0.97 0.42 0.63 1.14u 0.96 0.44 0.66 1.16u 8.4 12.7 10.0 11.5 8.3 11.9 9.4 9.3 8.4 11.3 9.0 9.1 9.75 5.00 6.15 14.50u 8.25 5.10 6.25 12.00u 2.5% 2.8% 5.2% 13.2% 11.2% 9.1% 13.7% 20.4% RS RM 363.05 Johnson 56.677 Johnson 35 78 0.65 0.00 0.65 0.00 0.65 0.00 6.3% 0.0% 6.3% 0.0% 6.3% 0.0% 8.7% 20.5% 0.93 0.26 1.03 0.19 1.10 0.20 11.2 2.8 10.1 3.9 9.5 3.7 12.50 1.50 12.50 1.00 20.2% 37.0% 26.5% 37.0% BEI.un CAR.un IIP.un MST.un RUFu.V RM RS RS RS RS 2813 3904.3 549.45 1269.2 268.93 Kornack Kornack Kornack Kornack Johnson 51 131 73 76 49 54.81 2.04 29.85 1.22 7.57 0.23 16.74 0.65 5.49u 0.38u 2.23 1.22 0.23 0.71 0.38u 2.25 1.22 0.23 0.71 0.38u 3.7% 4.1% 3.1% 3.9% 6.8% 4.1% 4.1% 3.1% 4.2% 6.8% 4.1% 4.1% 3.1% 4.2% 6.8% 4.1% 4.1% 3.1% 3.3% 6.8% 3.56 1.67 0.35 0.44u 3.54 1.80 0.44 1.18 0.54u 3.49 1.85 0.48 1.26 0.60u 15.4 17.9 21.5 12.5 15.5 16.6 17.2 14.2 10.1 15.7 16.2 15.7 13.3 9.2 56.50 28.85 7.35 14.70 6.00u 51.00 31.75 7.75 20.00 6.25u -7.0% 6.4% 2.4% 19.5% 13.8% -2.9% 10.5% 5.4% 23.7% 20.7% DRG.un INO.un RS RS 1003.7 Kornack 171.76 Kornack 113 18 8.88 9.70 0.80 0.83 0.80 0.83 0.80 0.83 9.0% - 9.0% 8.5% 9.0% 8.5% 9.0% 8.5% 0.78 - 0.82 1.03 0.90 1.05 11.4 - 10.8 9.4 9.9 9.3 10.00 10.85 9.75 10.50 9.8% 8.2% 18.8% 16.8% TCN RS 1052 Johnson 112 9.39 0.24 0.26 0.26 2.6% 2.7% 2.7% 2.7% 8.7 12.8 11.4 13.00 13.00 38.4% 41.2% D (M) Distributions par part (A) est. est. 10.40 0.73 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision 1. Rendement combiné = rendement du cours + rendement des distributions futures sur une période mobile de 12 mois; pour Amica, les distributions sont trimestrielles 2. Encaisse distribuable par action 0.75u(2) 0.51u(2) 0.57u(2) D u = dollars US 46 VISION — Mai 2016 Métaux et minerais : métaux précieux Analyse sectorielle — Steve Parsons, P.Eng Analyste 416 869-6766 — Adjoint : Don DeMarco 416 869-7572 Shane Nagle, CFA Analyste 416 869-7936 — Adjoint : Gregory Doyle 416 869-6538 Adam Melnyk Analyste 604 643-2864 — Adjoint : David Lee 416 869-8045 Raj Ray, MBA Analyste 416 507-8105416-869-8045 (Les montants sont en dollars canadiens, sauf indication contraire) La hausse du prix de l’or, une bonne nouvelle pour les actions aurifères Le prix de l’or a fortement augmenté… mais les cours des actions aussi; un examen des évaluations historiques nous pousse à croire que le potentiel de hausse n’est pas épuisé. En effet, depuis le début de l’année, les prix de l’or en dollars US ont augmenté de 16%, alors que l’indice aurifère mondial S&P/TSX a bondi de 55%, chiffre impressionnant. Vu l’ampleur des fluctuations des cours des actions, nous pensons qu’il serait justifié de revoir notre examen des évaluations historiques. De façon plus générale, nous notons que, même avec la récente évolution des sociétés minières, les actions aurifères sont toujours loin de leurs sommets de 2011 et restent inférieures d’environ 40% à leurs niveaux de 2010, période pendant laquelle les prix en dollars US de l’or ont évolué dans une fourchette similaire à celle de 2016. Notons que, en dollars canadiens, le prix au comptant de l’or est actuellement supérieur de 25% à la moyenne de 2010. De plus, comme les prix des principaux intrants miniers tels que le pétrole et l’acier sont en baisse respectivement de 40% et 10% (en monnaie locale), l’environnement est plus favorable aux marges opérationnelles qu’il ne l’était en 2010, surtout pour les sociétés favorisées par le change. Compte tenu de cela et des ratios VE/FT historiques, nous restons d’avis que le contexte actuel est propice à des évaluations plus élevées. Tassement des écarts d’évaluation dans l’univers des titres que nous couvrons – une hausse des prix de l’or est nécessaire. Une diminution des écarts d’évaluation n’est pas exclue, car les investisseurs se retournent vers le secteur, mais les nettes différences entre les positionnements des sociétés (profils de production, durée de vie des réserves, FTD, bilans, qualité des projets de mise en valeur, etc.), certaines présentant clairement des avantages ou des inconvénients par rapport à d’autres, devraient, avec le temps, se répercuter sur les évaluations, mieux alignées avec les perspectives des sociétés. À cet effet, nous adhérons plus à l’opinion selon laquelle seule une poignée de sociétés de grande qualité sont positionnées pour une réévaluation semblable à celle de 2010. Cependant, nous entrevoyons un potentiel de hausse plus modéré pour le groupe dans son ensemble tant que le prix de l’or continue d’augmenter, comme nous l’escomptons. Le retour de l’effet de levier. La hausse du prix de l’or pousse à investir dans les titres au potentiel de hausse le plus élevé, mais, vu nos prévisions de volatilité des prix de l’or, nous suggérons une approche plus mesurée qui cible des titres offrant un meilleur rendement pondéré en fonction des risques, donc pas seulement des sociétés susceptibles de profiter de la hausse du prix de l’or, mais aussi celles dont la valorisation et notre avis fondamental révèlent un potentiel de hausse. Sélection : Nos premiers choix, en accord avec les critères susmentionnés et les mesures d’évaluation, sont les suivants : Sélections Producteurs d’or : Kirkland Lake Gold (KGI : TSX, Rendement supérieur, cours cible $11.00), Yamana Gold (YRI : TSX, Rendement supérieur, cours cible $6.75) Producteurs d’argent : Fortuna Silver (FVI : TSX, Rendement supérieur, cours cible $7.50) Développeurs : Victoria Gold (VIT : TSX.V, Rendement supérieur, cours cible $0.55) 47 — Métaux et minerais : métaux précieux Analyse sectorielle — Cote du Symbole Titre AEM-T ∆ 12 mois FTPA Cap. Actions bours. e.c. Cours Cours (A) est. est. (A) est. est. (M) (M) 1/0 Cible ∆ Analyste Dern.Ex. BPA Ex1 Ex2 Ex1 Ex2 Dern.Ex. Ex1 Ex2 Ex.1 Ex.2 Net C/VAN C/B Valeur C/FT Actif Grands producteurs (production >1 Moz) Agnico-Eagle Mines Ltd. RM 11,165 217.7 51.30 52.25 ↑ Parsons 0.84u 0.44u 0.10u 141.7x 650.3x 3.18u 3.05u 3.07u 20.5x 20.4x 25.16 2.0x K-T RM 6,858 1,242.3 5.52 6.10 ↑ Parsons 0.11u (0.12)u 0.02u - 373.1x 0.85u 0.63u 0.77u 10.6x 8.8x 3.78 1.5x YRI-T RS 5,057 947.0 5.34 6.75 ↑ Parsons 0.01u (2.82)u 0.03u - 188.9x 0.75u 0.55u 0.64u 11.8x 10.2x 4.54 1.2x AuRico Metals Inc. AMI-T RS 102 130.9 0.78 1.20 ↑ Melnyk (0.03)u (0.04)u (0.01)u n/a n/a (0.03)u (0.04)u (0.01)u n/a n/a 1.04 0.7x Franco-Nevada Corp. FNV-T RS 15,427 177.3 87.02 91.00 ↑ Nagle 0.57u 0.70u 0.77u 97.1x 113.0x 2.03u 2.37u 2.48u 28.7x 27.4x 47.15 1.8x Osisko Gold Royalties Ltd. OR-T RS 1,549 106.0 14.61 18.00 Nagle 0.34c 0.19c 0.21c 76.1x 68.9x 0.36c 0.38c 0.40c 38.8x 36.1x 13.96 1.0x RGLD-O RM 3,579 65.1 54.99 58.00 Nagle 0.80u (1.49)u 0.83u n/a 66.3x 2.49u 3.50u 4.01u 12.3x 10.7x 42.29 1.3x Silver Wheaton Corp SLW-T RS 9,535 440.0 21.67 27.00 Nagle 0.52u 0.66u 0.79u 25.7x 27.4x 1.09u 1.21u 1.26u 14.0x 13.4x 17.67 1.2x Sandstorm Gold Ltd SSL-T RS 694 137.9 5.03 5.50 ↑ Nagle (0.04)u 0.00u 0.05u n/a 100.6x 0.26u 0.26u 0.30u 15.1x 13.1x 4.06 1.2x n/a Kinross Gold Corporation Yamana Gold Inc Sociétés de redevances Royal Gold Inc ↓ ↓ Producteurs intermédiaires (production >250 Koz) AGI-T RM 2,094 263.4 9.00 ↑ Melnyk (0.00)u 0.10u n/a n/a 0.34u 0.55u 0.71u 11.4x 8.8x 8.16 1.0x B2Gold Corp. BTO-T RS 2,160 927.1 2.33 2.75 ↑ Parsons 0.01u 0.01u 0.05u 241.7x 55.1x 0.16u 0.18u 0.23u 16.1x 12.1x 2.08 1.1x Detour Gold Corp Alamos Gold Inc. DGC-T RS 4,238 171.0 24.78 28.00 Parsons (0.51)u (0.24)u 0.14u - 179.8x 0.78u 0.94u 1.55u 26.3x 15.9x 20.42 1.2x First Majestic Silver Corp. FR-T RM 1,696 155.6 10.90 10.00 ↑ Doyle (0.11)u (0.06)u 0.00u n/a n/a 0.42u 0.61u 0.72u 14.0x 11.8x 4.62 2.4x Fortuna Silver Mines Inc. FVI-T RS 814 129.1 6.31 7.50 ↑ Doyle (0.08)u 0.21u 0.32u 23.5x 19.7x 0.23u 0.47u 0.56u 10.5x 8.8x 4.57 1.4x IAMGOLD Corporation IMG-T RM 1,468 403.4 3.64 4.10 ↑ Parsons 0.12u (0.42)u (0.18)u - - 0.88u 0.40u 0.54u 9.2x 6.7x 3.11 New Gold Inc NGD-T RM 2,795 509.2 5.49 5.60 ↑ Parsons 0.07u (0.02)u (0.02)u - - 0.61u 0.53u 0.46u 12.7x 14.6x 3.98 1.4x OceanaGold Corp. OGC-T RS 2,427 603.6 4.02 4.75 ↑ Ray 0.37u 0.22u 0.17u 14.2x - 0.77u 0.47u 0.35u 7.1x 4.5x 3.22 1.2x ↓ 7.95 1.2x RS 3,523 226.0 15.59 17.50 ↑ Parsons 0.62u 0.46u 0.48u 22.4x 22.0x 1.18u 0.83u 0.93u 12.4x 11.3x 11.01 1.4x Alacer Gold Corp ASR-T RM 782 290.7 2.69 3.00 ↑ Parsons 0.28u 0.19u 0.07u 16.8x 44.7x 0.41u 0.34u 0.19u 9.7x 17.5x 3.30 0.8x Claude Resource Corp. CRJ-T R R R R R Melnyk R R R R R R R R R R R R Golden Star Resources Ltd GSC-T RM 234 259.9 0.90 0.80 ↑ Ray (0.28)u (0.26)u 0.02u - 4.0x 0.03u (0.05)u 0.10u 8.0x 2.5x 0.80 1.1x Kirkland Lake Gold Inc KGI-T RS 974 114.3 8.52 11.00 ↑ Ray 0.27u 0.14u 0.77u 10.4x 10.0x 0.90u 0.82u 1.29u 6.7x 6.0x 8.23 1.0x Richmont Mines Inc. RIC-T RM 530 58.1 9.12 8.50 ↑ Melnyk 0.12c 0.42c 0.58c 22.0x 15.7x 0.60c 0.86c 1.03c 10.6x 8.9x 8.10 1.1x SEMAFO Inc. SMF-T R 1,358 291.4 4.66 R Ray R R R R R R R R R R R R Nagle (0.05)u 0.06u (0.02)u 6.1x n/a 0.02u 0.10u 0.02u 3.7x 18.4x 0.63 0.7x Ray R R R R R R R R R R R R Tahoe Resources Inc. THO-T Petits producteurs (production <250 Koz) Timmins Gold Corp. Wesdome Gold Mines Ltd. Sociétés de mise en valeur Atlantic Gold Corp. TMM-T RM 148 315.3 0.47 0.45 WDO-T R R R R R ↑ AGB-V RS 73 115.5 0.63 0.90 ↑ Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 0.95 0.7x Belo Sun Mining Corp BSX-T RS 344 382.2 0.90 0.85 ↑ Nagle n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 1.09 0.8x Dalradian Resources Inc. DNA-T RS 257 215.7 1.19 1.75 ↑ Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 1.95 0.6x Kaminak Gold Corp. KAM-V RS 329 171.2 1.92 2.15 ↑ Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 2.00 1.0x Luna Gold Corp. LGC-T ER ER ER ER ER Nagle ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER ER Lundin Gold Inc. LUG-T RS 577 101.3 5.70 6.25 Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 6.72 0.8x Lydian International Ltd. LYD-T RS 225 738.7 0.31 0.50 Nagle n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 0.68 0.5x MAG Silver Corp MAG-T RS 1,110 79.0 14.05 15.00 ↑ Nagle n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 11.80 1.2x Midas Gold Inc. MAX-T RS 106 160.8 0.66 0.80 ↑ Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 0.86 Mountain Province Diamonds Inc. MPV-T RS 854 159.7 5.35 6.50 Ray n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 6.50 0.8x NovaGold Resources Inc. NG-T RM 2,448 317.9 7.70 6.75 ↑ Ray n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 5.26 1.5x Orezone Gold Corp. ORE-V RS 85 127.4 0.67 1.00 ↑ Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 1.09 0.6x Pilot Gold Corp. PLG-T RS 96 138.4 0.69 0.80 Nagle n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 1.07 0.6x Sabina Gold & Silver Corp. SBB-T RS 256 199.9 1.28 1.65 ↑ Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 0.47 2.7x Seabridge Gold Inc. SEA-T RM 937 52.1 17.99 16.00 ↑ Ray n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 16.85 1.1x TMAC Resources Inc. TMR-T RM 711 77.6 9.16 8.65 ↑ Ray n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 8.69 1.1x VIT-V RS 112 361.1 0.31 0.55 ↑ Melnyk n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 0.55 0.6x SCP-T RM 52 97.9 0.53 0.80 ↓ DeMarco n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 1.43 0.4x Victoria Gold Corp. Autre Sprott Resource Corp. ↑ Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision 0.8x u = dollar US; c = dollars canadiens 48 VISION — Mai 2016 Métaux et minerais : métaux communs Analyse sectorielle — Shane Nagle, CFA Analyste 416 869-7936 Steve Parsons, P.Eng Analyste 416 869-6766 — (Les montants sont en dollars canadiens, sauf indication contraire) Le ralentissement des économies chinoise et mondiale entretiendra la volatilité des cours des matières premières toute l’année. Nos hypothèses à court terme pour les métaux communs restent prudentes, car les 18 derniers mois ont marqué la conclusion de l’urbanisation rapide de la Chine et du super-cycle des matières premières. L’indice PMI de la fabrication chinoise continue de retenir l’attention en priorité, malgré une relative stabilité des données dernièrement, le chiffre du mois se situant à 49.7 (comparativement à 48.0 pour la période précédente), mais toujours à la limite de la contraction. Cela dit, la conjoncture macroéconomique devrait rester défavorable en 2016 pour le cuivre (et pour tous les métaux communs), puisque la Banque mondiale a baissé récemment sa prévision de croissance mondiale 2016 à 2.9% (prévision FBN : 3.3%). Elle prévoit que la croissance du PIB chinois ralentira encore davantage, à 6.7% en 2016 (estimation FBN : 6.5%), contre 7.4% en 2015. Depuis la fin de l’urbanisation chinoise, la demande de métaux communs a été faible parce que celle du reste du monde n’a pas compensé, et nous ne voyons pas de nouvelles sources de demande susceptibles de soutenir les prix à court terme. Bien que la dévaluation surprise, par la Banque populaire de Chine (BPdC), du yuan par rapport à l’USD puisse entraîner des augmentations des exportations chinoises, elle nous conforte dans notre prévision d’une demande instable de métaux communs au cours des prochains mois. Les perspectives à long terme restent intactes pour le cuivre, le nickel et le zinc, les facteurs fondamentaux comptant de plus en plus dans la formation des cours. Avec la demande soutenue de matières premières de la Chine ces dernières années, les prix des métaux ont dévié des évaluations qu’impliquent les caractéristiques fondamentales sous-jacentes du marché. Vu le ralentissement attendu de la croissance du PIB chinois et le changement de cap de l’État vers les réformes plutôt que vers l’expansion à court terme, nous prévoyons que l’offre et la demande vont recommencer à compter davantage dans la Production Capstone Mining Copper Mountain Mining First Quantum Minerals HudBay Minerals Lundin Mining Sherritt International Taseko Mines Teck Resources Thompson Creek Metals Cote du Titre CS.TO CUM.TO FM.TO HBM.TO LUN.TO S.TO TKO.TO TCKb.TO TCM.TO RM RM RS RM RS RM RM RI RI ∆ Cap. bours. (M) Actions e.c. (M) Cours 4/18 12 mois Cours Cible 248 59 5,260 1,099 3,166 247 160 7,087 82 382.1 118.8 689.3 235.2 719.6 293.9 221.8 576.2 221.4 0.65 0.50 7.63 4.67 4.40 0.84 0.72 12.30 0.37 0.55 0.75 9.50 4.00 4.75 0.75 0.65 8.00 0.25 Adjoint : Gregory Doyle 416 869-6538 détermination de la juste valeur. Nous pensons que cela se traduira par un meilleur soutien à long terme pour le cuivre, le nickel et le zinc, étant donné qu’il y a eu peu de gros investissements ces dernières années et que les cours des matières premières sont actuellement très inférieurs au seuil incitatif pour de nombreux projets de développement d’envergure. À l’autre bout du spectre, l’offre de marchandises en vrac comme le minerai de fer et le charbon à coke risque de rester excédentaire en raison de l’expansion de la production, en particulier en Australie, où la dépréciation de la devise et la chute des cours du pétrole ont fait baisser le coût marginal de production encore plus bas ces derniers mois. Nous restons prudents sur le court terme, mais des déficits de l’offre pourraient soutenir les cours à plus long terme Symbole — Adjoint : Don DeMarco 416 869-7572 Lundin Mining (LUN : TSX) continue d’offrir la meilleure combinaison de valeur et de capacité défensive. La société conserve le bilan le plus robuste parmi les producteurs de métaux communs que nous suivons, avec US$560 millions de liquidités, US$980 millions de dette à long terme et US$350 millions de crédit inutilisé. L’action de Lundin continue de se négocier à un ratio VE/FT 2016E attrayant par rapport aux comparables et de bénéficier de l’exploitation stable de plusieurs mines et d’une croissance tangible des flux de trésorerie. À plus long terme, nous prévoyons une progression graduelle des FT disponibles, soutenue par une vulnérabilité comparativement moindre aux augmentations du coût en capital et aux retards de mise en service. First Quantum Minerals (FM : TSX) présente une croissance endogène de la production parmi les meilleures du secteur, avec une situation financière en nette amélioration. Nous estimons le TCAC de sa production de cuivre à 17% pour les quatre prochaines années grâce à l’accélération de la production à Sentinel et à la production accrue de Cobre-Panama. De plus, la récente vente de la mine Kevitsa, en Finlande, a réduit la dette nette de plus de US$700 millions et ramènera le ratio dette nette/BAIIA à 4.3 d’ici la fin de 2016 (contre 5.6 actuellement). Il devrait à présent rester en dessous des limites fixées par les clauses restrictives. Sélections Lundin Mining et First Quantum Minerals FTPA ∆ Analyste (A) Dern.Ex. BPA est. Ex1 est. Ex2 Ex1 Ex2 (A) Dern.Ex. est. Ex1 est. Ex2 Ex.1 Ex.2 Valeur Actif Net C/VAN ↑ Nagle Parsons Nagle Nagle Nagle Parsons Parsons Nagle Nagle (0.08)u 0.08c 0.41u 0.08u 0.00u (0.68)u (0.18)c 0.33c (0.23)u (0.16)u (0.10)c 0.34u (0.39)u (0.23)u (1.33)u (0.15)c 0.12c (0.10)u (0.15)u (0.13)c 0.50u (0.13)u (0.13)u (1.19)u (0.28)c 0.31c (0.05)u n/a 17.6x n/a n/a 101.4x n/a n/a 15.3x n/a n/a 40.0x n/a 0.16u 0.47c 1.06u 0.95u 0.81u 0.86u 0.18c 3.07c 0.24u 0.25u 0.25c 1.33u 1.23u 0.58u 0.95u 0.19c 2.83c 0.20u 0.21u 0.23c 1.65u 1.37u 0.69u (0.09)u 0.11c 2.94c 0.14u 2.1x 2.0x 4.5x 3.0x 5.9x 0.9x 3.7x 4.3x 1.5x 2.4x 2.2x 3.6x 2.7x 5.0x 6.7x 4.2x 2.0x 0.67 1.31 14.76 5.26 5.74 0.53 1.09 6.58 0.36 1.0x 0.4x 0.5x 0.9x 0.8x 1.6x 0.7x 1.9x 1.0x ↓ ↓ ↑ ↓ Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision C/B C/FT u = dollars US; c = dollars canadiens 49 — Situations spéciales Analyse sectorielle — Il continue d’y avoir de nombreuses possibilités dans le secteur public aussi bien au Canada qu’aux États-Unis, notamment vu : 1) la réforme canadienne des retraites aux échelons provincial et fédéral; 2) les investissements dans les TI devenus indispensables pour les gouvernements en Amérique du Nord vu la nécessité d’assurer un rattrapage en matière de technologie; et 3) la concentration croissante sur la productivité des employés du secteur public. En 2015, les États-Unis représentaient environ 13% du chiffre d’affaires, et la direction cherche à doubler cette proportion au cours des quatre à cinq prochaines années. Cet objectif sera soutenu par l’exploitation de l’implantation géographique de MSI, le développement continu de l’expertise Obamacare et de nouvelles opérations de fusion-acquisition (comme celle, récente, de Bensinger, DuPont & Associates). Trevor Johnson, cfa Analyste 416 869-8511 — Adjoints : Alex Bauer : 416 869-7535 Endri Leno : 416 869-8047 Kyle Stanley : 416 507-8108 Faits saillants – Mai 2016 Morneau Shepell Inc. (MSI: TSX) La mise à jour de la direction lors de la conférence FBN sur les services financiers soutient notre avis positif. Nous avons eu un entretien informel avec le chef de la direction Alan Torrie lors de la conférence FBN sur les services financiers qui s’est tenue le mois dernier à Montréal. Son message répondait aux attentes des investisseurs vis-à-vis de la société : des perspectives de croissance constante du chiffre d’affaires endogène, une rentabilité et des flux de trésorerie stables, une diversification géographique, des opérations de fusion-acquisition ciblées, des investissements continus dans les TI et un levier financier relativement prudent. M. Torrie a rappelé que la moyenne historique à long terme de 6% à 8% de croissance du chiffre d’affaires était d’actualité pour 2016, avec des résultats positifs attendus dans toutes les unités. Comme environ 25% des 100 premiers clients de MSI n’utilisent qu’un service, les possibilités de ventes croisées constantes restent une priorité, avec des investissements dans la formation du personnel, les TI et le réalignement des rémunérations, comme autant d’initiatives destinées à améliorer la communication de la société et promouvoir une culture des ventes plus collaborative. Cote du Symb. Alaris Royalty Boyd Group Inc. Chemtrade Crown Capital Partners Inc. DH Corp. EnerCare Inc. Exchange Income Corp. Grenville Strategic Royalty Corp. K-Bro Linen Inc. Liquor Stores N.A. Ltd. Just Energy Group Inc. Medical Facilities Corp. Morneau Shepell Inc. Mosaic Capital Corp. New Flyer Industries Inc. ProMetic Life Sciences Inc. Parkland Fuel Corp. Rogers Sugar Inc. AD BYD.UN CHE.UN CRN DH ECI EIF GRC KBL LIQ JE DR MSI M NFI PLI PKI RSI titre RS RS RS RS RS RS RS RS RM RM RM RM RS RM RS RS RS RM Morneau a fusionné avec Sobeco en 1997 et a acquis Shepell en 2008. Les moments choisis pour réaliser ces transactions ainsi que les commentaires de la direction nous poussent à croire qu’une importante opération pourrait bientôt avoir lieu. Vu la position déjà dominante de MSI au Canada, nous pensons que toute transaction de grande envergure devrait cibler les États-Unis, chose courante parmi les sociétés comparables du TSX produisant un rendement diversifié que nous suivons, soit en grande partie des sociétés canadiennes qui cherchent à croître en faisant des acquisitions rentables aux États-Unis. Sélection Morneau Shepell Capitalisation Actions boursière e.c. Cours quartier Dernier Rendement (A) est. est. (M) (M) 4/18 déclaré actuel Dern. Ex. Ex1 Ex2 Ex1 1,101.06 1,262.78 1,299.88 77.57 4,057.59 1,728.49 803.85 65.50 345.46 245.40 1,145.69 518.97 850.56 37.16 1,868.00 2,076.29 2,117.39 459.57 36.3 17.0 69.1 9.4 106.8 107.8 27.6 100.8 8.0 27.4 147.1 31.1 48.3 8.3 581.9 55.7 93.9 94.2 30.33 74.18 18.82 8.21 38.00 16.03 29.09 0.65 43.26 8.94 7.79 16.68 17.62 4.50 3.21 37.25 22.56 4.88 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 09/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 09/2015 12/2015 12/2015 12/2015 01/2016 5.3% 0.7% 6.4% 5.4% 3.4% 5.2% 6.6% 10.8% 2.8% 4.0% 6.4% 6.7% 4.4% 8.9% 1.9% n/a 5.2% 7.4% 1.93 3.27 1.97 n/a 2.62 1.20 2.79 0.01 2.68 0.87 0.57 1.15u 1.03 1.07 1.88 (0.10) 1.18 0.40 2.04 4.52 2.41 0.12 2.44 1.32 3.06 0.04 2.96 0.94 0.91 1.20u 1.10 0.25 3.12 (0.09) 1.65 0.47 2.24 4.86 2.64 0.53 3.10 1.45 3.61 0.05 3.10 1.02 0.81 1.22u 1.19 0.22 3.54 (0.07) 1.75 0.44 14.8 16.4 7.8 67.8 15.6 13.1 8.7 15.8 14.6 9.5 8.6 11.2 16.0 18.0 11.9 nmf 13.1 10.4 Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision FTDPAD BAIIA (M) C/FTDA (A) est. est. Ex2 Dern. Ex. Ex1 Ex2 Ex1 13.5 15.3 7.1 15.4 12.3 11.6 7.4 12.3 14.0 8.7 9.6 10.5 14.8 20.3 10.5 nmf 12.3 11.1 71.3 101.7 237.0 n/a 474.8 234.3 179.2 1.5 27.1 38.2 180.4 99.0u 105.8 25.1 130.2 (45.1) 215.1 68.1 88.9 121.7 256.0 5.7 505.5 272.7 200.8 10.8 31.0 43.6 202.4 102.8u 118.1 19.7 250.6 (50.1) 262.1 69.9 108.6 142.2 278.1 12.3 573.6 303.4 212.6 8.3 33.9 48.3 221.5 105.3u 126.7 22.2 274.8 (40.6) 291.1 66.5 14.7 11.0 8.7 6.7 11.6 9.6 6.5 8.2 11.7 9.5 8.7 8.3 10.0 8.0 8.8 nmf 9.5 9.1 Dette Dette nette/ Nette BAIIA cible Ex2 (M) Ex1 12 mois 12.6 9.4 8.0 12.3 10.2 8.7 6.1 10.0 11.4 8.4 7.9 8.1 9.6 8.0 8.1 nmf 8.4 9.6 56.5 81.8 854.4 n/a 1895.2 940.7 493.3 0.6 2.3 125.9 596.8 8.1u 301.3 (4.4) 667.2u nmf 424.1 180.8 0.5 0.6 3.1 n/a 0.3 3.1 2.3 0.0 0.1 2.6 2.7 0.1 2.4 (0.2) 2.4 nmf 1.5 0.3 33.00 85.00 20.00 10.50 44.00 18.50 33.00 0.65 45.00 9.00 9.00 17.50 19.50 5.00 44.00 4.75 28.00 4.50 VE/BAIIA Cours u = dollars US 50 VISION — Mai 2016 Situations spéciales Analyse sectorielle — La direction a expliqué en détail les perspectives pour 2016 par région en indiquant que les États-Unis, le Royaume-Uni et les pays nordiques seraient les pays qui soutiendraient le plus la croissance de WSP, compensant probablement la faiblesse au Canada alors que la direction ne s’attend pas à ce que les mesures de stimulation du secteur des infrastructures engagées par le gouvernement fédéral produisent leurs effets avant 2017. Nos estimations restent inchangées. Nous maintenons notre cote Rendement supérieur et notre cours cible de $47 (ratio VE/BAIIA 2017e de 9). Leon Aghazarian, M.Sc. Analyste 514 879-2574 — Adjoints : Connor Sedgewick : 514 390-7825 Frédéric Tremblay, M.Sc., CFA : 514 412-0021 WSP Global Inc. : Une rencontre avec le nouveau chef de la direction nous laisse entrevoir de solides perspectives. FBN a organisé une journée de rencontre entre Alexandre L’Heureux, chef de la direction fraîchement nommé, et des investisseurs institutionnels. FBN a organisé une journée de rencontre entre Alexandre L’Heureux, chef de la direction fraîchement nommé, et des investisseurs institutionnels. À l’issue de cette journée, nous avions la conviction que la transition se passerait sans remous et que WSP est bien positionnée pour que ses résultats atteignent la borne supérieure des prévisions internes de 2016. Le nouveau chef de la direction, auparavant chef des services financiers pendant six ans et qui joue un rôle de premier ordre dans le développement des plans stratégiques de la société depuis 2010, ne changera rien à la stratégie et dirigera une équipe à la recherche de possibilités d’acquisition en 2016 et au-delà. Nous nous attendons à ce que les fusions et acquisitions soient principalement tournées vers les marchés de la construction et de l’environnement dans des régions clés telles que les États-Unis et les pays nordiques, dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route à horizon 2018 visant à réaliser un chiffre d’affaires de $6 milliards et une marge BAIIA de 11%. Symb. Aecon Group ARE Canam Group CAM Cascades CAS Centric Health Corp. CHH Domtar Corporation UFS Dorel Industries DIIb GDI Integrated Facility ServicesGDI Knight Therapeutics GUD KP Tissue KPT New Look Vision Group BCI Park Lawn Corporation PLC Richelieu Hardware RCH Savaria Corporation SIS SNC-Lavalin Group SNC Stantec STN Stella-Jones SJ Stuart Olson SOX Theratechnologies TH Uni-Sélect UNS WSP Global WSP Cote du titre RS RS RM RS RM RM RS RS RS RM RS RS RS RS RM RS RM RS RS RS ∆ Cap. Actions bours. e.c. (M) (M) Cours 4/18 Dernier exerc. déclaré 969.0 611.8 858.2 40.6 2,735.9 909.2 250.8 842.1 114.5 443.1 99.0 1,242.8 227.8 7,045.0 3,114.5 3,284.0 178.5 129.9 1,239.2 3,898.8 16.97 13.27 9.00 0.25 42.09 28.12 11.81 8.14 12.72 32.75 12.45 21.81 6.98 47.04 32.98 47.50 6.77 1.98 57.59 39.66 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 11/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 57.1 46.1 95.4 162.5 65.0 32.3 21.2 103.5 9.0 13.5 8.0 57.0 32.6 149.8 94.4 69.1 26.4 65.6 21.5 98.3 Stantec Inc. : L’acquisition transformatrice de MWH n’est pas sans soulever des questions. MWH permettra à Stantec d’être fortement exposée au secteur de l’eau. Il s’agit du premier grand pas de la société sur la scène internationale. Les chiffres de la transaction : $1,017 million, soit un ratio VE/ BAIIA de 9.5 avant gains de synergie, opération financée pour $604 millions par les fonds propres ($30.25), le reste par l’emprunt, avec un ratio dette pro forma/BAIIA en hausse de 1.0 à 2.7. Le BPA devrait croître immédiatement d’environ 3%. Cependant, un certain nombre de problèmes (risque de gestion de la construction, récent ralentissement de la croissance, forte expansion géographique au-delà de la zone de confort) tempèrent notre enthousiasme. Nous obtenons notre nouveau cours cible de $33.00 ($30.00 avant la restriction) en appliquant un ratio VE/BAIIA 2017e (après révision) de 8.0. Nous pensons que l’action est justement évaluée. Sélections Uni-Sélect, Canam Group, WSP Global et Stella Jones BPA dilué (A) est. est. Dern. Ex. Ex1 Ex2 1.04 1.01 1.18 (0.23) 3.33 1.77 (0.06) 0.35 0.03 0.89 0.51 0.99 0.28 2.68 1.65 2.04 0.36 0.02 2.66 2.15 1.00 1.41 1.21 (0.05) 2.31 2.05 0.71 0.14 0.95 1.04 0.66 1.09 0.33 2.25 1.87 2.45 0.37 0.07 2.56 2.28 1.17 1.56 0.95 (0.02) 3.22 2.35 1.01 0.41 1.21 1.21 0.99 1.20 0.41 2.52 2.12 2.76 0.60 0.23 2.89 2.77 Ex1 17.0 9.2 7.4 nmf 18.2 10.7 16.6 60.0 13.4 31.6 18.8 20.0 21.2 17.0 17.7 19.4 18.1 27.4 17.4 17.4 C/B Ex2 (A) Dern. Ex. 14.5 8.3 9.5 nmf 13.1 9.3 11.7 20.0 10.5 27.1 12.5 18.2 17.1 15.5 15.5 17.2 11.4 8.5 15.4 14.3 169.8 112.8 426.0 8.4 713.0 160.5 35.0 -11.2 126.4 33.5 5.4 87.7 14.6 434.5 306.3 243.4 51.1 6.4 96.6 441.5 BAIIA (M) est. Ex1 178.6 137.9 438.1 15.2 637.2 176.2 45.8 -7.4 141.5 36.6 9.1 95.3 17.4 492.6 338.0 294.9 47.6 9.1 98.7 508.7 est. Ex2 193.1 148.4 402.7 17.8 706.3 190.2 56.7 14.8 157.0 39.3 13.4 103.3 21.3 492.6 378.6 321.4 50.0 19.0 112.8 558.5 VE/BAIIA Ex1 Ex2 Div. % Dette nette/ BAIIA Ex2 12 mois Cours cible 4.7 5.8 5.9 8.2 6.1 7.0 8.6 nmf 7.9 13.6 12.8 13.1 12.4 13.1 10.1 13.6 5.6 14.5 9.7 9.2 2.7% 1.2% 1.8% 0.0% 3.8% 5.5% 0.0% 0.0% 5.7% 1.8% 3.7% 1.0% 2.9% 2.2% 1.4% 0.8% 7.1% 0.0% 1.1% 3.8% 0.2 1.5 4.3 4.7 1.8 2.7 2.5 -31.8 2.6 1.4 -0.6 0.0 -0.6 -2.5 0.9 2.1 1.8 0.1 0.0 1.6 19.00 19.00 11.00 0.40 40.00 31.00 17.00 10.00 15.00 33.00 17.00 25.00 8.00 53.00 33.00 55.00 5.50 2.25 73.00 47.00 4.0 5.4 6.4 7.0 5.5 6.5 7.0 25.0 7.1 12.6 9.2 12.1 10.1 11.6 9.0 12.2 5.3 7.0 8.5 8.4 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En Note: Données sur Dorel en USD sauf cours et cours cible. KP Tissue: données de Kruger Products L.P. (KP Tissue détient une participation de 16.3% dans Kruger Products L.P.). Les données de Stantec reflètent un fractionnement d’actions le 17 novembre 2014. ∆ 51 — Technologies propres et développement durable Analyse sectorielle — Faits saillants récents : Innergex Énergie renouvelable inc. (INE : TSX, Liste Actions, Rendement supérieur, cours cible $16) : Innergex dispose d’une capacité installée de 1,216 MW (bruts) en Amérique du Nord, dans le secteur de l’hydroélectricité principalement. La société est, parmi les comparables, celle dont la durée résiduelle des contrats d’achat d’énergie est la plus longue – moyenne pondérée de 18 ans. Depuis que le titre INE été inscrit sur la Liste Actions le 11 septembre, il a gagné plus de 40% et les flux de trésorerie devraient continuer d’augmenter avec les projets d’aménagement en réserve et l’entrée d’Innergex sur le marché international avec l’acquisition d’installations éoliennes en France qui produisent 131 MW. Avec un ratio de distribution inférieur à 70% en 2017, la société est en mesure de croître, de hausser son dividende et de financer une offre publique de rachat d’actions. INE déclarera ses résultats du T1 2016 le 10 mai. Rupert Merer, P. Eng, CFA Analyste 416 869-8008 — Adjoints : Steven Hong : 416 869-7538 Ryan Wong : 416 869-6763 Depuis le début de 2016, les producteurs indépendants d’électricité (PIE) que nous suivons ont affiché d’excellents résultats, avec un rendement depuis le début de l’année de 12.3%, contre 5.4% pour le TSX. Certaines sociétés comme BLX, INE, BEP, RNW et PEGI ont haussé leurs dividendes dernièrement et devraient pouvoir le refaire, puisque leur croissance se poursuit. Le secteur nous paraissant évalué à sa juste valeur par rapport aux écarts de taux historiques et connaissant une croissance stable des rentrées, il devrait continuer de dégager des rendements supérieurs. Notre méthode d’évaluation du secteur des PIE se fonde sur une analyse des FTA à long terme plutôt que sur des mesures à court terme comme le ratio VE/BAIIA et le rendement de l’encaisse distribuable, qui sont les méthodes courantes. L’analyse des FTA à long terme suit l’évolution des flux de trésorerie, tient compte de la structure du partenariat et du capital propre à chaque entreprise et prend en considération l’impact de l’exposition à des prix au comptant. Cette méthode est aussi celle retenue par les PIE pour évaluer les occasions d’investir. Dernièrement, nous avons fait une analyse de sensibilité de nos évaluations par rapport aux variations des prix au comptant et utilisé un délai de récupération de 10 ans comme mesure du rendement du capital. La conclusion générale est que Brookfield Renewable (BEP) est la société le plus sensible aux prix au comptant et Algonquin Power (AQN), le moins. BEP peut compter sur des installations ayant une longue durée d’utilité, sur un prix moyen d’électricité bas et sur un pourcentage relativement élevé de production qui n’est pas sous contrat, ce qui accroît son exposition aux prix au comptant. AQN dégage environ 75% de son BAIIA pro forma du secteur réglementé des services aux collectivités et 25% des énergies renouvelables et de l’énergie thermique. La diversification de ses flux de trésorerie limite son exposition aux prix au comptant. L’exposition aux prix au comptant exerce un effet de levier, parce qu’elle augmente la valeur si les prix au comptant montent et la diminue si les prix au comptant baissent. Comme chaque PIE présente un profil risquerendement qui lui est propre, ce sera à l’investisseur de décider quelle société lui convient le mieux. Boralex inc. (BLX : TSX, Rendement supérieur, cours cible $18) : BLX est un producteur d’énergie renouvelable qui possède des installations aux États-Unis, en France et au Canada. Ces installations peuvent produire plus de 1,090 MW (nets) en vertu de contrats essentiellement à long terme. Sa stratégie à long terme est d’accroître sa capacité installée de 10% d’ici 2020 en regroupant de petits projets (de 10 MW à 30 MW) surtout en France. BLX et RES ont décroché un contrat d’énergie éolienne de 50 MW à la suite du premier appel d’offres concurrentiel pour de grands projets d’énergie renouvelable de l’Ontario, ce qui a été une surprise, car BLX ne répondait pas aux critères pour présenter une offre. BLX déclarera ses résultats du T1 2016 le 11 mai. Brookfield Infrastructure Partners (BIP.un : TSX, Rendement supérieur, cours cible US$50) : BIP est une entité de Brookfield Asset Management qui possède et exploite des infrastructures dans le monde entier. La société exploite US$11 milliards d’actifs sur quatre continents (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Australie, Europe) dans quatre secteurs d’activité (énergie, transports, services publics et infrastructures de télécommunications). BIP a participé dernièrement à une guerre de surenchère avec Qube Holdings pour mettre la main sur Asciano (une société d’infrastructures portuaires et ferroviaires australienne), mais a présenté une offre conjointe avec Qube le 14 mars, afin de l’acquérir au prix de $9.28 AUD par action. L’opération a été structurée de manière à répartir les actifs d’Asciano entre les consortiums afin de limiter les obstacles réglementaires qui n’ont cessé de se multiplier. BIP déclarera ses résultats du T1 2016 le 5 mai. Sélections Innergex, Boralex et Brookfield Infrastructure Symb. Technologie énergétique Algonquin Power Alterra Power Atlantic Power Boralex Brookfield Infrastructure Brookfield Renewable Energy Conifex Timber Inc. DIRTT Environmental Solutions Etrion Corp Innergex Interfor Mason Graphite Northland Power Ovivo Inc (formerly GLV Inc) Pattern Energy Progressive Waste Solution Pure Technologies TransAlta Renewables 5N Plus AQN AXY AT-US BLX BIP-US BEP-US CFF DRT ETX INE IFP LLG NPI OVI'A PEGI-US BIN-US PUR RNW VNP Cote du titre RS RM RM RS RS RM RS RS RM RS RS RS RS RS RS AO RS RS RS Cap. bours. (M) Actions e.c. (M) Cours 4/18 Dernier BPA dilué exercice (A) est. déclaré Dern. Ex. Ex1 est. Ex2 C/B Ex1 Ex2 2917.7 201.5 316.3u 1060.6 6719.8u 4194.3u 50.5 497.3 108.6 1395.2 906.9 54.9 3898.4 92.2 1523.9u 3367.6u 247.9 2715.4 172.2 271 469 122 66 162 143 21 87 334 103 70 86 186 44 75 109 54 217 84 10.76 0.43 2.59u 16.17 41.48u 29.29u 2.40 5.71 0.33 13.60 12.95 0.64 21.00 2.09 20.41u 30.81u 4.56 12.52 2.05 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 06/2014 12/2015 03/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 0.50 0.05u (0.06)u 0.51 0.94u 0.29u 0.61 0.32 (0.09)u 0.58 1.19 (0.04) 1.52 0.18 0.37u 1.23u 0.27 0.93 0.13u 44.4 14.1 nmf 39.4 61.5 nmf 1.5 24.2 nmf nmf 17.1 nmf 21.9 22.8 nmf 32.9 33.1 16.6 nmf 0.44 0.05u (0.23)u (0.13) 1.06u 0.01u (0.82) 0.20 (0.05)u (0.37) (0.44) (0.04) 0.01 (0.30) (0.46)u 1.34u (0.03) 1.07 (0.34)u 0.31 0.04u (0.19)u 0.41 0.67u 0.11u 1.59 0.24 (0.09)u 0.16 0.76 (0.03) 0.96 0.09 0.24u 1.20u 0.18 0.75 0.01u Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision BPA dilué = résultat pro forma des activités poursuivies excluant l'amortissement de l'écart d'acquisition, les frais de restructuration et les charges exceptionnelles. 1 27.5 11.2 nmf 31.7 44.1 nmf 3.9 17.7 nmf 29.8 10.9 nmf 13.8 11.7 nmf 32.1 21.5 13.4 20.1 Ventes par action (A) est. est. Dern. Ex. Ex1 Ex2 4.01 0.15u 3.45u 4.90 10.06u 5.96u 16.81 2.72 0.15u 2.41 24.19 0.00 4.27 10.62 4.67u 17.57u 1.95 1.29 3.70u 4.51 0.20u 4.19u 5.07 11.00u 10.05u 18.53 3.09 0.15u 2.75 26.31 0.00 5.51 7.22 5.69u 17.43u 2.26 0.98 3.07u Ex1 C/V Ex2 5.95 3.1 0.21u 2.8 4.33u 0.8 5.32 4.1 11.76u 4.8 10.62u 3.7 19.28 0.1 3.58 1.9 0.16u 2.7 3.83 6.3 27.38 0.5 0.00 na 7.62 3.8 7.55 0.3 5.88u 4.6 18.11u 2.3 2.56 2.4 0.97 12.8 3.42u 0.9 2.3 2.6 0.8 3.9 4.5 3.5 0.1 1.6 2.6 4.5 0.5 na 2.8 0.3 4.4 2.2 0.0 12.9 0.8 Valeur compt. 6.35 0.43u 3.56u 8.43 31.20u 32.11u 5.06 1.82 0.06u 4.60 10.19 0.27 4.31 3.02 34.43u 0.78u 2.36 10.14 1.06u Cours Ratio cible d'endet. 12 mois 0.40 0.43 0.85 0.64 0.50 0.55 0.53 0.05 0.89 0.83 0.34 0.29 0.78 0.09 0.56 0.57 0.00 0.24 0.10 12.00 0.50 2.50u 18.00 50.00u 31.00u 5.50 9.00 0.35 16.00 15.00 1.20 21.00 2.75 22.00u 30.00u 7.00 13.50 1.80 u = dollars US 52 VISION — Mai 2016 Technologie Analyse sectorielle — d’actifs de HP Inc. annoncée le 18 avril). Nous nous attendons également à une hausse du dividende de 15% au trimestre prochain. Open Text est sur le point de lancer la dernière mise à jour de son logiciel, ce qui devrait permettre aux revenus provenant des licences de rester élevés ces prochaines années. Nous continuons d’attendre de ce titre des gains impressionnants en 2016. Kris Thompson, MBA Analyste 416 869-8049 — Constellation Software est une société de portefeuille composée de nombreux fournisseurs de logiciels qui offre une excellente diversification à l’échelle mondiale. La société continue d’augmenter ses marges de façon impressionnante et effectue des fusions-acquisitions de plus grande envergure sur un marché concurrentiel. L’investissement dans ce titre nous semble plus attractif depuis la dernière liquidation et après la publication des résultats du T4 faisant état d’un solide rebond du chiffre d’affaires interne en devises constantes. Adjoint : Steven Walt 416 869-7938 Les rendements des actions du secteur de la technologie restent contrastés, seulement cinq sur les treize faisant partie de l’indice S&P/ TSX affichant une hausse depuis le début de l’année. Open Text et CGI restent nos deux titres préférés parmi les actions de sociétés à grande capitalisation, mais le cours de CGI se négocie à des records absolus. Avec le rebond du secteur des ressources naturelles, nous surveillons de près le secteur pour déceler une éventuelle rotation au détriment des actions dans la technologie, plus chères. Il semble que cela ait été le cas pour Kinaxis, Constellation Software, Descartes Systems Group et Enghouse Systems le mois dernier, mais les cours de beaucoup de ces actions ont rebondi. Nous sommes devenus plus prudents à l’égard du titre Sandvine après avoir participé au Mobile World Congress de Barcelone. Nous pensons que les estimations consensuelles de chiffre d’affaires pourraient ne pas être atteintes, car les cycles de vente des sociétés de télécommunications pourraient s’allonger du fait de l’étude d’une nouvelle architecture basée sur les logiciels et des retards des programmes d’immobilisations en raison de la rationalisation du secteur. Notre action favorite dans la catégorie des sociétés à petite capitalisation est Lumenpulse, qui a terminé son programme d’acquisitions (et n’en fera pas d’autres pour le moment) et présente des perspectives prometteuses. L’action se négocie à une valorisation représentant la moitié de celle de son premier appel public à l’épargne il y a deux ans. Le Groupe CGI reste notre titre favori parmi les sociétés à grande capitalisation qu’il faut absolument avoir en portefeuille. Ses perspectives positives sont soutenues par un modèle d’affaires récurrent reposant sur un important portefeuille de contrats à long terme. Si la croissance du chiffre d’affaires reste difficile, nous attendons une reprise de la croissance endogène au T2 (mars). Les commandes de CGI au T1 (décembre) étaient plus importantes que prévu et sa marge BAII est restée solide. Même si la faiblesse du huard limite les possibilités d’acquisition de CGI, la direction a déclaré qu’une fusion-acquisition était très probable en 2016. Les achats d’initiés de CGI sont très nombreux depuis le début de 2016. Pour le groupe, notre ratio VE/BAIIA cible moyen est d’environ 10 et notre ratio C/B moyen, de près de 17 pour 2016. Toutefois, la fourchette du ratio VE/BAIIA va d’environ 6 à 16 et celle du ratio C/B, d’environ 13 à 22. Open Text a déclaré de solides résultats au T2 (décembre), avec des revenus provenant des licences nettement supérieurs aux attentes, ce qui a entraîné une marge bénéficiaire record et des flux de trésorerie disponibles élevés. Nous pensons que les fusions et acquisitions constitueront un important élément catalyseur en 2016 (acquisition Symb. Avigilon Corporation Axia NetMedia CGI Group Inc. Constellation Software Inc. Datawind Inc. EXFO Inc. Halogen Software Inc. Kinaxis Inc. Lumenpulse Inc. AVO AXX GIB.A CSU DW EXFO HGN KXS LMP Macdonald, Dettwiler and Associates Ltd. MDA Mediagrif Interactive Inc. MDF Open Text Corporation OTEX Sandvine Inc. SVC TeraGo Inc. TGO TIO Networks Corp. TNC Cote du titre RM AO RS RS RI RM RM RS RS RM RS RS RM RS RS Cap. bours. (M) Actions e.c. (M) 706 268 18,983 11,393 41 220u 194 1,123 407 3,097 237 6,612u 409 76 108 43.2 63.4 302.1 21.2 22.1 53.9 21.9 24.4 25.6 36.2 15.0 121.1 145.6 14.1 59.3 Cours 4/18 16.32 4.22 62.84 537.63 1.87 4.08u 8.85 45.97 15.90 85.49 15.80 54.60u 2.81 5.40 1.83 Sélections CGI, Open Text, Constellation Software et Lumenpulse Dernier BPA dilué exercice (A) est. déclaré Dern. Ex. Ex1 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 2015 0.86 NA 3.13 17.51u (0.44) 0.07u (0.30u) 0.67u 0.10 6.08 1.00 3.46u 0.15u (0.10u) 0.05 1.00 NA 3.61 19.40u (0.14) 0.23u (0.20u) 0.73u 0.55 6.29 1.18 3.68u 0.11u 0.11u 0.08 est. Ex2 1.22 NA 3.90 22.82u 0.08 0.26u (0.18u) 0.89u 0.96 6.72 1.17 4.00u 0.14u 0.21u 0.14 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Ex1 C/B 16.3 NA 17.4 21.7 NMF 17.7 NMF 49.3 29.1 13.6 13.4 14.8 19.5 47.7 24.0 Ex2 13.4 NA 16.1 18.4 22.9 15.8 NMF 40.3 16.5 12.7 13.4 13.7 16.1 25.3 12.7 (A) Dern. Ex. BAIIA (M) est. Ex1 66.3 32.7 1922.5 462.6u (8.8) 13.8u (2.6u) 30.0u 3.6 365.9 27.6 623.7u 29.0u 18.4u 3.60 75.2 35.9 2086.4 558.1u 0.4 22.4u (0.2u) 28.1u 15.1 363.2 29.7 679.0u 27.4u 20.3u 8.65 est. Ex2 VE/BAIIA Ex1 Ex2 89.6 44.4 2189.3 658.8u 6.2 24.7u 0.6u 34.8u 33.9 380.4 29.9 717.3u 32.7u 21.5u 16.53 10.7 7.4 10.0 16.4 127.9 7.9 NMF 27.7 27.0 11.1 8.6 11.0 6.4 5.4 11.2 9.0 6.0 9.5 13.9 8.1 7.1 184.2 22.4 12.0 10.6 8.5 10.4 5.4 5.1 5.9 Valeur Ratio compt. d'endet. 6.87 1.83 20.61 15.92u 0.50 3.21 0.53 2.69 5.71 30.58 8.12 15.30 1.38u 3.69u 0.26 30% 14% 25% 55% 55% 0% 0% 0% 10% 47% 19% 46% 0% 47% 15% Cours cible 12 mois 20.00 4.25 63.00 600.00 1.00 4.00u 9.00 50.00 22.00 90.00 22.00 60.00u 3.25 8.00 2.25 u = dollars US 53 — Transport et produits industriels Analyse sectorielle — Plus d’articles à vendre avec Amazon Prime. Actuellement, les adhérents à Amazon Prime peuvent se faire livrer environ 1.0 million d’articles le même jour sans frais (20 millions dans les deux jours). Amazon devrait hausser le nombre d’articles livrables le même jour, ce qui pourrait faire croître les volumes de commandes. Cameron Doerksen, CFA Analyste 514 879-2579 — Gestion optimisée avec le service Expédié par Amazon. Amazon veut développer la gestion des commandes pour permettre à d’autres détaillants du commerce électronique de se joindre à son réseau de distribution. Le détaillant peut entreposer ses produits dans les centres de gestion des commandes d’Amazon, qui se charge de les emballer, de les expédier et d’assurer le service à la clientèle. Fait important, les produits de ces détaillants sont également proposés aux adhérents au service Prime. Adjoint : Umayr Allem, CFA, MBA 416 869-8577 Vu la faiblesse de l’économie dans l’ouest du Canada et les perspectives mitigées dans le reste du pays, la croissance endogène de TransForce Inc. (TFI : TSX; Rendement supérieur; cours cible $26.00) cette année sera quelque peu aléatoire. Il y a toutefois un secteur dans lequel la société connaît une croissance solide, celui de la distribution de colis et de courrier aux États-Unis, qui relève essentiellement de la division Dynamex. La direction de TransForce estime que ses ventes dans le commerce électronique, d’environ $100 millions en 2015, atteindront entre $150 millions et $200 millions en 2016. Dynamex serait bien placée pour se développer avec Amazon et le commerce électronique en général : Hausse des livraisons le même jour d’Amazon grâce à une meilleure couverture du territoire. La hausse des livraisons le même jour d’Amazon viendra de l’augmentation du nombre d’adhésions au service Prime (livraison le même jour gratuite moyennant des droits d’adhésion de $99). Selon Consumer Intelligence Research Partners, les adhérents sont au nombre de 54 millions aux États-Unis, soit 35% de plus qu’à la fin de 2014. Amazon vient d’ajouter 11 villes offrant ce service, ce qui en porte le total à 27, Dynamex en desservant 11. À mesure qu’Amazon augmente le nombre de centres de gestion des commandes offrant la livraison le même jour, le nombre de marchés urbains ainsi desservis et la densité des marchés existants devraient s’accroître. Symb. Air Canada* Bombardier Inc. BRP Inc. CAE Inc. HNZ Group Inc. Canadian National Rail Canadian Pacific Rail Cargojet Inc. Chorus Aviation Inc.* Héroux-Devtek Inc. Transat A.T. Inc. TransForce Inc. Trimac Transportation Ltd. WestJet Airlines* AC BBD.b DOO CAE HNZ.a CNR CP CJT CHR.b HRX TRZ TFI TMA WJA Cote du titre RS RM RS RM RM RM RS RM RM RS RM RS RM RS Actions e.c. Cours (M) 4/18 283 2,226 116 270 13 788 154 10 122 36 37 98 28 123 8.82 1.57 20.26 14.71 10.72 81.26 186.49 29.50 6.58 14.65 8.39 23.34 5.56 22.12 Cap. bours. (M) 2,494 3,494 2,340 3,968 140 64,057 28,719 298 804 530 313 2,279 154 2,727 Une expansion assurée par l’ajout de détaillants. Amazon retient beaucoup l’attention, mais d’autres détaillants investissent dans le commerce électronique et les réseaux logistiques connexes. L’un des autres importants cyberclients de Dynamex est Google Express, un service d’achat qui offre la livraison le même jour sur plusieurs marchés urbains et la livraison le lendemain dans d’autres régions. Google sert de plateforme de commande et de livraison à d’importants détaillants comme Target et Costco (et bien d’autres), la livraison étant confiée à Dynamex et à d’autres sociétés. Parmi les autres clients importants de Dynamex aux États-Unis figure IKEA qui, l’année dernière, a augmenté de 23% le chiffre de son cybercommerce. Avec un réseau bien établi qui assure la livraison le jour même sur les grands marchés urbains, l’ajout de détaillants pour Dynamex serait assez simple et aurait pour effet de densifier son réseau et d’en accroître la rentabilité. Sélections Air Canada, WestJet, TransFoce et Héroux-Devtek Dernier BPA exercice (A) est. déclaré Dernier Ex Ex1 est. Ex2 Ex1 12/2015 12/2015 01/2016 03/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 12/2015 03/2015 10/2015 12/2015 12/2015 12/2015 2.15 u0.05 1.88 0.95 0.41 5.18 12.41 1.60 0.90 0.78 0.82 1.97 0.56 2.18 3.0x nmf 12.1x 17.4x nmf 17.7x 17.1x 20.5x 7.7x 19.7x 18.4x 14.8x 12.2x 10.4x 4.18 2.98 u0.14 -u0.04 1.71 1.67 0.76 0.84 0.11 0.22 4.44 4.60 10.10 10.93 (1.86) 1.44 0.79 0.86 0.55 0.74 1.10 0.46 1.60 1.58 0.53 0.45 2.92 2.12 C/B Ex2 4.1x 24.5x 10.8x 15.4x 26.3x 15.7x 15.0x 18.5x 7.3x 18.8x 10.2x 11.9x 9.9x 10.1x Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision *sur la base du BAIIAL (comprend les frais de location) (A) Denier Ex 0.77 -u0.88 1.00 0.45 3.49 3.02 5.82 (9.86) (1.13) 0.12 0.90 2.68 1.17 0.42 FTDPAD est. Ex1 est. Ex2 C/FT Ex1 Ex2 (4.50) (3.35) nmf nmf -u0.62 -u0.26 nmf nmf 1.30 2.01 15.6x 10.1x 0.47 0.93 31.5x 15.7x 0.52 1.48 20.6x 7.2x 2.59 3.56 31.4x 22.8x 6.89 8.85 27.1x 21.1x 3.76 3.08 7.9x 9.6x (0.27) 1.06 nmf 6.2x (0.47) (1.14) nmf nmf 0.21 0.71 39.2x 11.8x 2.19 1.83 10.6x 12.8x 0.99 1.00 5.6x 5.6x (2.19) 2.49 nmf 8.9x Ratio d'endet. nmf 290% 102% 29% -2% 42% 62% 87% 53% 28% 61% 58% 41% Cours cible 12 mois 11.50 1.50 23.00 16.00 12.00 78.00 186.00 27.50 6.25 15.50 8.50 26.00 6.25 23.00 u = dollars US 54 VISION — Mai 2016 Notes — 55 — Notes — 56 VISION — Mai 2016 Liste alphabétique des sociétés — 5N Plus Advantage Oil & Gas Aecon Group Ag Growth International Inc. Agnico-Eagle Mines Ltd. AGT Food and Ingredients Inc. Aimia Inc. Air Canada Alacer Gold Corp Alamos Gold Inc. Alaris Royalty Algonquin Power Allied Properties REIT AltaGas Alterra Power American Hotel Income Properties ARC Resources Ltd. Arianne Phosphate Inc. Arsenal Energy Artis REIT ATCO Ltd. Atlantic Gold Corp. Atlantic Power AuRico Metals Inc. Avigilon Corporation Axia NetMedia B2Gold Corp. Bank of Montreal Bank of Nova Scotia Baytex Energy Corp. BCE Inc. Bellatrix Exploration Belo Sun Mining Corp Birchcliff Energy Black Diamond Group Ltd. Blackbird Energy Boardwalk REIT Bombardier Inc. Bonavista Energy Corporation Bonterra Energy Boralex Boyd Group Inc. Brookfield Infrastructure Brookfield Renewable Brookfield Renewable Energy BRP Inc. BTB REIT CAE Inc. Calfrac Well Services Ltd. Canadian Energy Services & Tech Canadian National Rail Canadian Natural Resources Canadian Pacific Rail Canadian Tire Canadian Utilities Canam Group Canexus Canyon Services Group Inc. CAP REIT Capital Power Capstone Mining Cardinal Energy Cargojet Inc. Cascades Cathedral Energy Services Ltd. Cenovus Energy Centric Health Corp. Cequence Energy Cervus Equipment Corporation CGI Group Inc. Chemtrade Chinook Energy Inc. Choice Properties REIT Chorus Aviation Inc. CIBC Cineplex Inc. Claude Resource Corp. Cogeco Cable Cominar REIT Conifex Timber Inc. Constellation Software Inc. Copper Mountain Mining Corus Entertainment Inc. Couche Tard CREIT VNP 51 AAV 39 ARE 50 AFN-T 37 AEM-T 47 AGT-T 37 AIM 43 AC 53 ASR-T 47 AGI-T 47 AD 49 AQN 51 AP.un 45 ALA 40 AXY 51 HOT.un 45 ARX 39 DAN-V 37 AEI 39 AX.un 45 ACO'X 40 AGB-V 47 AT-US 51 AMI-T 47 AVO 52 AXX 52 BTO-T 47 BMO 41 BNS 41 BTE 39 BCE 43 BXE 39 BSX-T 47 BIR 39 BDI 36 BBI 39 BEI.un 45 BBD.b 53 BNP 39 BNE 39 BLX51 BYD.UN 49 BIP-US 51 BEP 40 BEP-US 51 DOO 53 BTB.un 45 CAE 53 CFW 36 CEU 36 CNR 53 CNQ 39 CP 53 CTC.a 42 CU 40 CAM 50 CUS40 FRC 36 CAR.un 45 CPX 40 CS.TO 48 CJ 39 CJT 53 CAS50 CET 36 CVE 39 CHH 50 CQE 39 CVL-T 37 GIB.A 52 CHE.UN49 CKE 39 CHP.un 45 CHR.b 53 CM41 CGX 43 CRJ-T 47 CCA 43 CUF.un 45 CFF 51 CSU 52 CUM.TO 48 CJR.b 43 ATD.b 42 REF.un45 Crescent Point Energy Corp. CPG 39 Crew Energy CR 39 Crombie REIT CRR.un 45 Crown Capital Partners Inc. CRN 49 CT REIT CRT.un 45 Dalradian Resources Inc. DNA-T 47 Datawind Inc. DW 52 Delphi Energy DEE 39 Detour Gold Corp DGC-T 47 DH Corp. DH 49 DHX Media DHX.b 43 DIRTT Environmental Solutions DRT 51 Dollarama DOL42 Domtar Corporation UFS 50 Dorel Industries DIIb 50 DREAM Global REIT DRG.un 45 DREAM Industrial REIT DIR.un 45 DREAM Office REIT D.un 45 Emera Inc. EMA 40 Empire Company EMP.a 42 Enbridge Inc. ENB 40 Enbridge Income Fund ENF 40 Encana Corp. ECA 39 EnerCare Inc. ECI 49 Enerplus Corporation ERF 39 Essential Energy Services Ltd. ESN 36 Etrion Corp ETX 51 Exchange Income Corp. EIF 49 EXFO Inc. EXFO 52 First Capital Realty FCR 45 First Majestic Silver Corp. FR-T 47 First Quantum Minerals FM.TO 48 Fortis Inc. FTS 40 Fortuna Silver Mines Inc. FVI-T 47 Franco-Nevada Corp. FNV-T 47 Freehold Royalties FRU 39 GDI Integrated Facility Services GDI 50 Gibson Energy GEI 40 Gildan GIL42 Golden Star Resources Ltd GSC-T 47 Granite Oil GXO 39 Great-West Lifeco GWO 41 Grenville Strategic Royalty Corp. GRC 49 H&R REIT HR.un 45 Halogen Software Inc. HGN 52 Héroux-Devtek Inc. HRX 53 High Arctic Energy Services Inc. HWO 36 HNZ Group Inc. HNZ.a 53 Horizon North Logistics Inc. HNL 36 HudBay Minerals HBM.TO48 Hydro One Ltd. H 40 IAMGOLD Corporation IMG-T 47 Industrial Alliance IAG 41 Innergex INE51 Inovalis REIT INO.un 45 Input Capital Corp INP-V 37 Inter Pipeline IPL 40 Interfor IFP51 InterRent REIT IIP.un 45 Jean Coutu PJC.a 42 Just Energy Group Inc. JE 49 Kaminak Gold Corp. KAM-V 47 K-Bro Linen Inc. KBL 49 Kelt Exploration KEL 39 Keyera KEY40 Kinaxis Inc. KXS 52 Kinross Gold Corporation K-T 47 Kirkland Lake Gold Inc KGI-T 47 Knight Therapeutics GUD 50 KP Tissue KPT 50 Leucrotta Energy LXE 39 Liquor Stores N.A. Ltd. LIQ 49 Loblaw L42 Lonestar West LSI 36 Long Run Exploration LRE 39 Lumenpulse Inc. LMP 52 Luna Gold Corp. LGC-T 47 Lundin Gold Inc. LUG-T 47 Lundin Mining LUN.TO 48 Lydian International Ltd. LYD-T 47 Macdonald, Dettwiler and Associates Ltd.MDA 52 MAG Silver Corp MAG-T 47 Manitoba Telecom Services Inc. MBT 43 Manitok Energy MEI 39 Manulife Financial MFC 41 Marquee Energy MQL 39 Mason Graphite LLG 51 Mediagrif Interactive Inc. MDF 52 Medical Facilities Corp. DR 49 MEG Energy MEG 39 Melcor REIT MR.un 45 Metro MRU42 Midas Gold Inc. MAX-T 47 Milestone Apartments REIT MST.un 45 Morneau Shepell Inc. MSI 49 Mosaic Capital Corp. M 49 Mountain Province Diamonds Inc. MPV-T 47 Mullen Group Ltd. MTL 36 National Bank NA 41 New Flyer Industries Inc. NFI 49 New Gold Inc NGD-T 47 New Look Vision Group BCI 50 Newalta Corp. NAL 36 Northern Blizzard Resources Inc. NBZ 39 Northland Power NPI 51 NorthWest H.P. REIT NWH.un 45 NovaGold Resources Inc. NG-T 47 NuVista Energy NVA 39 NYX Gaming NYX 43 OceanaGold Corp. OGC-T 47 Open Text Corporation OTEX 52 Orezone Gold Corp. ORE-V 47 Osisko Gold Royalties Ltd. OR-T 47 Ovivo Inc (formerly GLV Inc) OVI'A 51 Painted Pony Petroleum PPY 39 Paramount Resources POU 39 Park Lawn Corporation PLC 50 Parkland Fuel Corp. PKI 49 Pason Systems Corp. 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SES 36 SEMAFO Inc. SMF-T 47 Seven Generations VII 39 Shaw Communications SJR.b 43 Shawcor Ltd. SCL 36 Sherritt International S.TO 48 Silver Wheaton Corp SLW-T 47 Sirius XM Canada Holdings XSR 43 Slate Office REIT SOT.un 45 Slate Retail REIT SRT.un 45 SmartREIT SRU.un45 SNC-Lavalin Group SNC 50 Spartan Energy SPE 39 Spin Master TOY 43 Sprott Resource Corp. SCP-T 47 Stantec STN50 Stella-Jones SJ50 Stingray Digital RAY.a 43 Storm Resources SRX 39 Strategic Oil & Gas Ltd. SOG 39 Striker Exploration SKX 39 Stuart Olson SOX 50 Student Transportation Inc. STB 36 Summit Industrial SMU.un 45 Sun Life Financial SLF 41 Suncor Energy SU 39 Superior Plus SPB 40 Supremex Inc. SXP 43 Surge Energy SGY 39 Tahoe Resources Inc. THO-T 47 Tamarack Valley Energy TVE 39 Taseko Mines TKO.TO 48 Teck Resources TCKb.TO48 Telus Corp. T 43 Temple Hotels TPH 45 TeraGo Inc. 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WDO-T 47 WestJet Airlines WJA 53 Whiltecap Resources WCP 39 WPT Industrial REIT WIR'U-T 45 WSP Global WSP 50 Xtreme Drilling and Coil Services Corp. XDC 36 Yamana Gold Inc YRI-T 47 Zargon Energy ZAR 39 Succursales — Baie-Comeau • 337, boulevard Lasalle, Baie-Comeau, QC, G4Z 2Z1 • 418-296-8838 Barrie • 126 Collier Street, Barrie, ON, L4M 1H4 • 705-719-1190 Beauce • 11505, 1re Avenue est, Bureau 100, St-Georges, QC, G5Y 7X3 • 418-227-0121 Berthierville • 779, rue Notre-Dame, Berthierville, QC,J0K 1A0 • 450-836-2727 Bin-Scarth • 24 Binscarth Rd, Toronto, ON, M4W 1Y1 • 416-929-6432 Brampton • 10520 Torbram Road (at Sandalwood Parkway), Brampton, ON, L6R 2S3 • 905-456-1515 Brandon • 633-C, 18th Street, Brandon, MB, R7A 5B3 • 204-571-3200 Burnaby • 4211 Kingsway Street, Suite 218, Burnaby, BC, V5H 1Z6 • 604-541-8500 Calgary • PB1859, 308, 4th Ave. SW, Suite 2707, Calgary, AB, T2P 0H7 • 403-476-0398 Calgary • TCP Building, 450 - 1 Street SW, Suite 2800, Calgary, AB, T2P 5H1 • 403-531-8400 Calgary - Southport • 10655 Southport Road SW, Suite 1100, Southland Tower, Calgary,AB, T2W 4Y1 • 403-301-4859 Charlottetown • BDC Tower, 310-119 Kent Street, Charlottetown, PEI, C1A 1N3 • 902-569-8813 Chatham • 380 St. Clair, Street, Chatham, ON, N7L 3K2 • 519-351-7645 Chicoutimi • 1180, boulevard Talbot, Suite 201, Chicoutimi, QC, G7H 4B6 • 418-549-8888 DIX30 • 9160, boulevard Leduc, Bureau 710, Brossard, QC, J4Y 0E3 • 450-462-2552 Drumheller • 356 Centre Street, PO Box 2176, Drumheller, AB, T0J 0Y0 • 403-823-6857 Drummondville • 150, rue Marchand, Bureau 401, Drummondville, QC, J2C 4N1 • 819-477-5024 Duncan • 2763 Beverly Street, Suite 206Duncan,BC, V9L 6X2 • 250-715-3050 Edmonton • 10180 – 101 Street, Suite 3500, Edmonton, AB, T5J 3S4 • 780-412-6600 Edmonton-North • 10088-102 Avenue, Suite 903, TD Tower, Edmonton, AB, T5J 2Z1 • 780-421-4455 Eglinton • 295 Eglinton Avenue East, Delaware Square, Mississauga, ON, L4Z 3K6 • 905-507-4883 Fredericton • 551 King Street, P.O. 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Charles-de-Montmagny, Suite 100, Sorel, QC, J3P 7E3 • 450-743-8474 St. Catharines • 40 King Street, St. Catharines, ON, L2R 3H4 • 905-641-1221 Sudbury • 10 Elm Street, Suite 501, Sudbury, ON, P3C 1S8 • 705-671-1160 Thedford Mines • 222, boulevard Frontenac Ouest, bureau 107, Thedford Mines, QC, G6G 6N7 • 418-338-6183 Thunder Bay • Hydro BLG 34 Cumberland Street North, 7th Fl., Thunder Bay, ON, P7A 4L3 • 807-683-1777 Toronto 1 • Exchange Tower, 130 King Street West, Suite 3200, Toronto, ON, M5X 1J9 • 416-869-3707 Toronto Downtown • 121 King Street West, Toronto, ON, M5H 3T9 • 416-864-7791 Trois-Rivières • 7200, rue Marion, Trois-Rivières, QC, G9A 0A5 • 819-379-0000 Val d'Or • 840, 3e avenue, Val d'Or, QC, J9P 1T1 • 819-824-3687 Valleyfield • 1356, boulevard Monseigneur-Langlois, Valleyfield, QC, J6S 1E3 • 450-370-4656 Vancouver - Bentall V • 550 Burrard Street, Suite 1028, Vancouver, BC, V6C 2B5 • 604-685-6371 Vancouver - Broadway • 1333 West Broadway Avenue, Suite 1488, Vancouver, BC, V6H 4C1 • 604-738-5655 Vancouver - PB1859 • 1076 Alberni Street, Suite 201, Vancouver, BC, V6A 1A3 • 778-783-6420 Vancouver 1 • Park Place, 666 Burrard Street, Suite 3300, Vancouver, BC, V6C 2X8 • 604-623-6777 Vancouver 2 • Park Place, 666 Burrard Street, Suite 3300, Vancouver, BC, V6C 2X8 • 604-643-2774 Vernon • 3100-30 th Avenue, Suite 101, Vernon, BC, V1T 2C2 • 250-260-4580 Victoria • 700-737 Yates Street, Victoria, BC, V8W 1L6 • 250-953-8400 Victoria - Fort • 1480 Fort Street, Victoria, BC, V8S 1Z5 • 250-475-3698 Victoriaville • 650, boulevard Jutras Est, Bureau 150, Victoriaville, QC, G6S 1E1 • 819-758-3191 Waterloo • 180 King Street South, Suite 340 Allen Square, Waterloo, ON, N2J 1P8 • 519-742-9991 West Vancouver • Suite 202, 545 Clyde Avenue, West Vancouver, BCV7T 1C5 • 604-925-5640 White Rock • 2121 160 th Street, Surrey, BC, V3Z 9N6 • 604-541-4925 Windsor • 1 Riverside Drive West,Suite 600, Windsor, ON, N9A 5K3 • 519-258-5810 Winnipeg • 200 Waterfront Drive, Suite 400, Winnipeg, MB, R3B 3P1 • 204-925-2250 Yorkton • 89 Broadway Street West, Yorkton, SK, S3N 0L9 • 306-782-6450 National Bank of Canada Financial inc. 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