compte rendu de la reunion
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COMPTE RENDU DE LA REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 17 FÉVRIER 2016 Présents : M. LASSUS - Mme ROUSSAT - M. LOCTOR - Mme GUYOUX M. FAIVRET - Mme JAILLOT - M. LAHAIX - Mme GUYOT - MM. CHOPIN BEUVELET - SOISSON - Mmes ABCHICHE - LACOUR - MM. LE BRAS MONNETTE - Mme HALADYN - M. CHEMANI - Mmes GAMET - BERNARD JAMET - M. TILLY - Mme MASSE - MM. GRISARD - BONNEROT. Excusés : Mme DAUTELOUP. M. BEAUNEE qui a donné procuration à M. LOCTOR. M. DUBOIS qui a donné procuration à M. FAIVRET. Mme PARIZOT qui a donné procuration à M. CHOPIN. Mme BOURGEOIS. Secrétaire de séance : Mme JAMET. SOMMAIRE 1 - Comptes rendus diverses délégations 2 - Débat d’Orientation Budgétaire 3 - Admission en non valeur 4 - Indemnités de fonction Maire et Adjoints - Conseillers Municipaux 5 - Frais de déplacement préparation aux concours et examens Professionnels 6 - Carte Scolaire 7 - Classe Découverte - Participation des familles 8 - Tarifs des circuits de transports scolaires 9 - Appel à projet FSE - 2014/2020 10 - Cession de terrain Champ de la Dame 11 - Convention de mise à disposition local associatif 1 Place du 8 Mai 12 - Publication des Marchés Publics 2015 13 - Questions diverses Le compte rendu de la séance du 9 Décembre 2015 est adopté à l’unanimité. Rapport n°1 - Comptes rendus diverses délégations Droit de préemption Monsieur LASSUS fait part que depuis la dernière réunion du Conseil Municipal, il n’a pas exercé de droit de préemption à l’égard des aliénations d’immeubles suivants : 1 B Boulevard Voltaire 10 Rue de Betzdorf 2 Place Jean Jaurès appartenant à appartenant à appartenant à la SCI CEMA Mme RAVOLET Catherine M. MARCINIAK Edmond et Mme PERCEAU Katia 22 Bis Route de Champvert appartenant à M. DELAMOTTE Patrick 28 Route d’Avril appartenant aux Consorts BRISSON 7 et 9 Route de Moulins appartenant aux Consorts LEGRAND 20 Rue Jean-Jacques Rousseau appartenant à M. LANOIZELEE Christian et Mme PAILLARD Françoise 13 Rue de Faulquières appartenant à M. MANIERE Jacques et Mme GOUOT 18 Rue Jean-Jacques Rousseau appartenant à Mme TARRE Jacqueline 5 Bis Boulevard Voltaire appartenant à Mme DARSY Odette 23 Impasse de la Pie Verte appartenant à M. BARNAY André 4 Rue André Boyer appartenant à M. NAY Mickaël 4 Impasse Bel Air appartenant à Mme FALAIX Denise 4 Rue Romain Rolland appartenant à M. CHAMBONNIER Christian et Mme LACUGNE Henriette 5 Bis Impasse Bel Air appartenant aux Consorts LACELLE 120 Avenue de Verdun appartenant à la SARL Pierre François Immobilier 7 Rue Lavoisier appartenant à la SA LOGIVIE 7 B Ter Rue des 4 Vents appartenant à Madame LAMY Marie-Françoise 24 B Route de Champvert appartenant à la SCI COPINE Rapport n°2 - Débat d’orientation budgétaire Monsieur LASSUS fait l’exposé suivant concernant le débat d’orientation budgétaire : Il s’agit d’un préalable obligatoire au vote du budget primitif dans une ville correspondant à la strate démographique de Decize afin de faire le point sur la situation financière de la collectivité comme sur ses priorités tant en matière de fonctionnement que d’investissement. L’article 107 de la loi portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (loi NOTRe) du 7 Août 2015 visant « l’amélioration de la transparence financière » a complété le Code Général des Collectivités Territoriales en précisant que 2 mois avant l’examen du budget, le Maire des communes de plus de 3 500 habitants présente au Conseil Municipal un rapport sur les orientations budgétaires, les engagements pluri annuels envisagés ainsi que la structure et la gestion de la dette. Il est pris acte de ce débat par une délibération spécifique. Ce DOB se tiendra dans un contexte de vives tensions sur les finances des collectivités locales trouvant leur origine dans la décision brutale, et sans concertation, du Gouvernement de diminuer de 30 % le montant des dotations versées par l’Etat sur la période 2014/2017 accompagné d’une montée en puissance du prélèvement du Fonds national de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales (FPIC). Aussi, avant de définir les grandes orientations du budget primitif de la Ville, comme des budgets annexes tels qu’ils seront soumis au Conseil Municipal du 16 Mars 2016, Monsieur LASSUS a souhaité présenter le contexte général, et le contexte local dans lesquels ils sont élaborés. Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) Sommaire Préambule : Objectif du DOB/Dispositions légales 1) Le contexte général d’élaboration du budget primitif 2016 1.1 Perspectives économiques 1.1.1 Aperçu de l’environnement macro-économique de la zone €uro 1.1.2 Aperçu de l’environnement macro-économique en France 1.2 Le contexte législatif 1.2.1 Nouvelle Réduction de la dotation globale de fonctionnement (DGF) 1.2.2 Autres mesures concernant les communes 2) Le contexte local 2.1 Situation économique de la Ville de DECIZE 2.1.1 Quelques chiffres clés concernant la population 2.1.2 Des niveaux de revenus toujours modestes 2.1.3 Un niveau de chômage de plus en plus important 2.2 Situation financière de la commune 2.2.1 Principaux ratios budgétaires 2.2.2 Dépenses de fonctionnement 2.2.3 Recettes de fonctionnement 2.2.4 Un endettement maîtrisé 2.2.5 Capacité d’autofinancement 3) Les principales orientations du budget primitif 2016 de la Ville 3.1 En fonctionnement 3.1.1 Perspectives d’évolution des recettes 3.1.2 Perspectives d’évolution des dépenses 3.2 En investissement 4) Orientations concernant les budgets annexes 4.1 Au service des eaux 4.2 Pour l’assainissement 4.3 Au cinéma 4.4 A l’école de musique 4.5 Budget Lotissement « L’Eau Salée N° 3 » 4.6 Budget Lotissement « Chevannes N° 4 » 5) Conclusion 1) Le contexte général d’élaboration du budget primitif 2016 1.1 Perspectives économiques 1.1.1. Aperçu de l’environnement macro-économique de la zone €uro Une croissance encore insuffisante Selon les dernières prévisions du FMI, la croissance devrait se consolider en 2016, à l’échelle mondiale, Européenne et Française. Sur le plan international, après une année 2015 moins bonne que prévue (en particulier du fait du ralentissement de la croissance des Etats-Unis), la croissance devrait repartir à la hausse en 2016. Pour le FMI, elle serait portée avant tout par les « pays avancés », la croissance des pays émergents ayant tendance à ralentir, à cause notamment de la baisse des prix des produits de base et des difficultés économiques liées aux instabilités géopolitiques. Cette reprise de la croissance reste néanmoins fragile, car des incertitudes existent quant à la situation économique de la Chine, aux risques politiques principalement au Portugal, en Espagne et en Grèce qui pourraient ressurgir, alors même que le conflit Russo-Ukrainien se poursuit. La demande intérieure devrait être le principal moteur d’une croissance de la zone €uro qui pourrait atteindre 1,7 % en moyenne en 2016 du fait principalement d’une hausse du pouvoir d’achat des consommateurs en lien avec la hausse de l’emploi et des rémunérations en moyenne au sein de la zone. La zone €uro devrait bénéficier de 3 facteurs principaux : un environnement extérieur favorisant la faiblesse des prix du pétrole et de l’€uro, une politique monétaire accommodante facilitant l’accès au crédit et des politiques budgétaires neutres voire expansionnistes dans certains pays, notamment en Allemagne et en Italie. La BCE reste par ailleurs confrontée à une trop faible inflation qui si elle est positive à court terme pour le pouvoir d’achat rend difficile le désendettement. Ainsi, les taux d’intérêt continuent d’atteindre des niveaux historiquement bas. Par exemple, l’euribor 3 mois, principal index européen, est négatif depuis le mois d’Avril 2015. En effet, les banques centrales maintiennent leur politique monétaire très accommodante, dans l’attente d’une reprise certaine de la croissance. La Banque Centrale Européenne (BCE) ayant lancé depuis le début de l’année 2015 un programme d’achats massifs de dette publique et privée, dans l’objectif de pousser les banques à prêter aux entreprises et aux particuliers pour relancer l’activité pourrait reconduire cette politique interventionniste au-delà de Septembre 2016 ce qui assurerait que les taux des marchés financiers restent bas en 2016. 1.1.2 Aperçu de l’environnement macro-économique en France Une reprise irrégulière assortie de faiblesses structurelles. Si les entreprises ont pu reconstituer leurs marges, l’important niveau de chômage, en hausse de Mai à Août, incite les ménages à la prudence comme en témoigne le taux d’épargne élevé. Soutien de facteurs exogènes. A l’instar de la zone €uro, la croissance Française va bénéficier de plusieurs facteurs favorables. La nouvelle baisse du prix du pétrole depuis l’été redonne du pouvoir d’achat aux agents privés, soutenant ainsi l’activité. La faiblesse de l’€uro, en perdurant, améliore la compétitivité des entreprises Françaises ce qui contribue au rééquilibrage des comptes courants. Enfin, la croissance Française devrait également profiter de la bonne conjoncture de ses principaux partenaires d’échange, notamment l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Espagne et le Royaume Uni tandis qu’elle est moins directement exposée aux pays émergents ; la Chine notamment ne représente pas plus de 3 % à 4,5 % de ses exportations selon les mois depuis 2013. Amélioration des conditions de crédit Les taux d’intérêt demeurant très faibles, les conditions de financement ne sont plus un frein à l’investissement qui semble principalement contraint par une confiance insuffisante. Pause dans la consolidation budgétaire Le redressement des finances publiques en 2014 a été de 3,9 % du PIB contre 4,4 % initialement envisagé. En 2015, le déficit devrait rester sensiblement inchangé (à 3,8 % du PIB) tandis qu’un effort plus important est prévu en 2016 (- 3,3 % du PIB), année de campagne électorale pour la présidentielle, afin de le faire passer sous le seuil de 3 % en 2017. 1.2 Le contexte législatif La loi de finances, dont le tiers des dispositions concerne les collectivités locales, est principalement axée sur une nouvelle réduction des concours financiers de l’Etat. Conjugué : à l’empilement de normes inutiles pour nos communes (elles coûteraient presque 4 % du PIB), à la nécessité de mettre en œuvre précipitamment des textes mal préparés et souvent anxiogènes dont le poids financier non compensé par l’Etat est de plus en plus conséquent (en 10 ans, 55 % des textes concernant les collectivités locales ont été modifiés), le plan triennal de baisse des dotations remet immanquablement en cause le principe constitutionnel de libre administration des collectivités locales, et les actions que les communes, échelon central de l’édifice institutionnel Français, doivent engager pour améliorer la vie de nos concitoyens. 1.2.1 Nouvelle réduction de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) Dans le cadre du plan d’économie de 50 Mds € (programmé sur 2015/2017), la loi de finances 2016 prévoit une 3ème réduction successive des concours financiers de l’Etat envers les collectivités locales. Ils diminuent - tout comme en 2015 - de 3,67 milliards d’€uros. Baisses cumulées des dotations sur la période 2013-2017 Année Baisse annuelle 2013 2014 2015 2016 2017 Total / 2013 - 1,5 - 3,7 - 3,7 - 3,6 - 12,5 DGF versée aux collectivités (Md €) 41,5 40,0 36,3 32,6 29,0 - 30,0 Baisses cumulées/2013 1,5 + 5,2 + 8,9 + 12,5 = 28,1 Md € de perte cumulée Selon les mêmes modalités qu’en 2014 et 2015, la répartition de cette réduction entre les 3 catégories de collectivités territoriales s’effectuera, au prorata des ressources totales de fonctionnement. L’effort reposera de nouveau principalement sur le bloc communal (70 % pour les communes et 30 % pour les intercommunalités), sans inflexion, malgré la mobilisation constante des Maires, sur le rythme ou le niveau de la baisse. Le Conseil Municipal avait délibéré à 2 reprises en Juillet 2014 et Juin 2015 pour alerter solennellement les pouvoirs publics sur les conséquences de la baisse massive des dotations de l’Etat. Cette décision de baisse des dotations adoptée sans étude d’impact préalable, mais pour des raisons purement budgétaires, en dehors de toute vision stratégique ne pourra donc se traduire que par l’affaiblissement des collectivités locales et en particulier du bloc communal qui sera contraint de diminuer globalement ses investissements de 30 %, influençant par voie de conséquence la croissance et l’emploi. Par ailleurs, il a déjà été annoncé que Bercy était à la recherche de nouvelles pistes pour ponctionner les collectivités et que 4 dépenses les concernant vont être passées au crible avant le projet de loi de finances 2017. Le Gouvernement chercherait ainsi à récupérer de l’argent sur « les budgets annexes des collectivités locales, la fonction achat, le patrimoine » et enfin « la gestion du fonds de compensation de la TVA », ce qui réduirait également inévitablement l’investissement local et son soutien à l’économie locale et à l’emploi. 1.2.2 Autres mesures concernant les communes A) Les principes d’une nouvelle architecture de la DGF du bloc communal, dont l’application n’est prévue qu’en 2017 dans l’attente de la nouvelle carte intercommunale, devraient aboutir à donner plus de lisibilité à cette dotation dont une part importante dite « dotation de centralité » serait concentrée dans la ville la plus peuplée de chaque intercommunalité ou pourrait concerner les EPCI dès lors qu’ils ont opté pour un régime de fiscalité propre unique. B) L’élargissement du FCTVA aux dépenses d’entretien des bâtiments publics et de voirie réalisées à compter du 1er Janvier 2016, ainsi qu’aux investissements dans le haut débit l’année suivante. C) La reconduction du fonds d’amorçage de la réforme des rythmes scolaires de 50 € par élève pour toutes les communes en 2015/2016. D) La baisse de la cotisation au CNFPT qui passe à 0,9 % de la masse salariale au lieu de 1 %. E) La création d’un fonds national de 800 millions d’€ nets pour soutenir l’investissement du bloc communal. Les modalités de financement de ce fonds restent à préciser, toutefois il apparaît qu’en sus de la DETR 2015 : 300 millions seront dédiés aux bourgs-centres et aux villes moyennes de moins de 50 000 habitants, 500 millions seront consacrés à de grandes priorités d’investissement définies entre l’Etat, les communes et les EPCI portant sur des projets de rénovation thermique, de transition énergétique, de développement des énergies renouvelables, de mise aux normes des équipements publics, de développement d’infrastructures en faveur de la mobilité et de l’accueil de populations nouvelles. Si la ville a candidaté à un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour le Centre Ville, elle a aussi sollicité de la Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux (DETR) pour 2 dossiers représentant environ 428 000 €uros : l’assainissement collectif du Quartier de Chevannes - Tranche 1, 30 %, 316 340 € de subvention, l’aménagement urbain et la mise aux normes d’accessibilité PMR de l’Avenue du 14 Juillet, 40 %, 112 000 € de subvention, qui s’ajoutent aux participations obtenues en 2015 : Aménagement Hall Mairie avec mise aux normes accessibilité PMR et remplacement de la chaudière 30 %, 180 000 € de subvention Travaux d’adduction d’eau potable - renforcement réseau Village de Brain Tranche 2 30 %, 84 000 € de subvention F) La poursuite de la montée en puissance du FPIC dont le montant pour 2016 est fixé à 1 milliard d’€ avec l’objectif d’atteindre une péréquation correspondant à 2 % des ressources fiscales du bloc communal repoussé à 2017. G) Les incitations aux communes nouvelles, jusqu’au 30 Septembre 2016. Si les recettes connaissent une chute importante de par la baisse des dotations, les communes constatent également une inflation plus vive que celle des ménages accentuant « l’effet ciseau » dénoncé depuis quelques années. En effet, l’indice de prix des dépenses communales du 1 er semestre 2015 augmente de 0,7 %, quand l’inflation des ménages est de 0,1 %. Il a par ailleurs été constaté que cet écart entre l’inflation supportée par les communes et celle des ménages demeurait élevée sur les 15 dernières années, en raison des spécificités de la dépense publique communale. Ainsi, en cumulé depuis 15 ans, les dépenses communales ont subi une hausse de près de 40 %, alors que la hausse des prix pour les ménages n’a été que d’un peu plus de 20 %. Les principaux postes de dépenses concernent ainsi les dépenses de personnel dépendant étroitement de décisions prises par le Gouvernement (Revalorisation des carrières, taux de cotisations… ) et le coût de la construction dont la légère augmentation s’explique par un prix des matières premières très fluctuant ; cependant, la concurrence de plus en plus faible sur certains territoires, du fait de la concentration des entreprises dans ce secteur peut influer sur les prix ; de même qu’elle se ressent aussi parfois sur la qualité des prestations ce qui peut se révéler inquiétant à brève échéance. En résumé, on peut donc rappeler que sur le plan national, la France peine à trouver le chemin de la croissance et continue à creuser l’abîme de l’endettement sans améliorer les chiffres du chômage, ni le moral des Français. Pour autant, les taux d’intérêts resteront bas. Les collectivités locales seront appelées à réaliser à nouveau en 2016, 3,7 Md € d’économie et à partir de 2017 la réforme de la DGF pourrait atténuer la baisse pour certaines d’entre elles, en particulier celles ayant à assumer des charges de centralité. Si nul ne songe à remettre en cause le bienfondé d’une démarche visant à rechercher un équilibre budgétaire abandonné depuis longtemps, il apparaît dommageable que la réduction de la participation de l’Etat au financement des collectivités locales se fasse en 3 ans alors que la plus grande part de leurs dépenses de fonctionnement sont incompressibles à court et même à moyen terme. Vous l’aurez compris, les différentes contraintes déjà identifiées l’an passé, à cette même époque, lors de l’examen des orientations budgétaires demeurent d’actualité pour la préparation du budget 2016 voire 2017 et la violence des réductions décidées par l’Etat est extrêmement difficile à conjuguer avec le besoin de solidarité lié à la crise comme à la rigidité des dépenses des communes. Aussi, Monsieur LASSUS propose aux conseillers de décliner ces données au plan local afin d’examiner comment la Ville de DECIZE, sans modifier les taux de la fiscalité locale, pourra continuer de défendre l’investissement public de proximité, l’emploi et le service public. 2) Le contexte local 2.1 Situation économique de la Ville de DECIZE 2.1.1 Quelques chiffres clés concernant la population S’il est important de bien connaître la population d’une ville pour déterminer le niveau et le type de services qu’il convient de lui proposer, on ne peut pas considérer que les données démographiques soient bouleversées d’une année sur l’autre dans une ville telle que DECIZE, aussi, Monsieur le Maire se bornera à rappeler seulement quelques chiffres clés. Pour 2016, et dans le cadre du recensement « rénové » de 2008, c’est un chiffre de 5 919 habitants (- 12 habitants soit - 0,21 % par rapport à 2015) qui est retenu au titre de la population légale en 2016. La baisse est liée exclusivement au solde naturel (naissances/décès), alors que la variation due au solde apparent des entrées - sorties est positif. Il suffit pour s’en convaincre de cumuler les cessions immobilières intervenues récemment entre particuliers, comme les ventes de terrains à bâtir. Le nombre de personnes par logement reste inférieur à 2 ; et la part des ménages propriétaires de leur résidence principale est de 53,2 % à DECIZE contre 66,8 % dans la Nièvre. Le taux de vacances est de 13,3 % (soit 456 logements vacants / 3 441) contre 11,8 % de moyenne dans le Département et 16,1 % à Nevers, avec des situations contrastées puisqu’il apparaît qu’à Decize les bailleurs sociaux déclarent très peu de vacances, voire pas, sur les logements en état d’être loués. Le nombre de personnes seules est toujours surreprésenté à Decize, aussi bien par rapport à la CCSN qu’au niveau national. Ainsi, pour accueillir un même nombre d’habitants, le nombre de résidences principales est de plus en plus conséquent. Les familles mono parentales représentent 28 % des familles avec enfants de la commune, et 19 % des familles avec enfants de l’intercommunalité. Decize, c’est aussi au quotidien 2 100 personnes supplémentaires du fait des mobilités scolaires et professionnelles. (920 personnes quittent chaque jour la commune pour rejoindre leur lieu de travail quand 2 070 autres font le trajet inverse et 210 scolaires et étudiants quittent chaque jour la commune pour rejoindre leur lieu d’études, quand 1 190 autres font le trajet inverse). 2.1.2 Des niveaux de revenus toujours modestes Les données issues de la notification de DGF 2015 indiquent un revenu de 11 909,96 €/an contre 11 409 € l’année précédente soit + 4,39 % ; à comparer à un revenu moyen de la strate de 5 000 à 10 000 habitants de 14 110,32 € en 2014 ; tandis que l’INSEE faisait état d’une médiane du revenu net disponible par unité de consommation de 17 892 € à Decize, 18 413 € sur le département, et 19 410 € en Bourgogne. En complément, il peut être noté qu’en 2012 : 43,6 % des foyers Decizois étaient non imposables contre 40,7 % dans le Département et 36,8 % en Bourgogne. 2.1.3 Un niveau de chômage de plus en plus important Sur le bassin d’emploi de Decize, à fin Septembre 2015, Pôle Emploi dénombrait 7,5 % d’augmentation en 1 an des demandeurs d’emploi en catégorie A (c’est-à-dire sans emploi et tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi) et + 7 % en catégories A B C avec un taux de chômage de 8,6 % au 2ème trimestre 2015 contre 9,5 % dans la Nièvre et une variation de + 0,1 point en 1 an. Pour DECIZE même, on dénombrait fin Décembre 2015, 533 demandeurs d’emploi contre 495 l’an passé (+ 7,5 %) dont : 251 (+ 13 % en un an) hommes (47 %) 282 (+ 3 % en un an) femmes (53 %) 199 étaient bénéficiaires de minima sociaux dont 139 RSA. 131 (24,5 %) avaient moins de 26 ans, et 140 (26 %) plus de 50 ans. Si le nombre de jeunes a augmenté de 20 % en un an, on peut également noter un niveau de qualification faible puisque plus de la moitié ont un niveau CAP ou 3 ème au maximum. Il s’agit pour 56 % de jeunes hommes. Par ailleurs, le taux d’activité féminine de la tranche 25 à 49 ans reste faible représentant 68,4 % à Decize, contre 73 % dans la Nièvre et 83,8 % en France. Ce constat, y compris ou surtout en période de rigueur budgétaire, et même avec les charges de centralité qui sont les nôtres, doit donc nous inciter à être encore plus imaginatif pour développer une politique de proximité en faveur des populations les plus fragilisées. 2.2 Situation financière de la commune Les tensions budgétaires qui affectent les collectivités locales sont fortes et se sont accentuées depuis 2014, avec notamment les pertes de recettes liées à la baisse des dotations de l’Etat, les diminutions en cascade des concours financiers des autres niveaux institutionnels, les impacts budgétaires des transferts de charges et les nouvelles mesures législatives imposées par l’Etat. Les premiers résultats de l’exécution budgétaire 2015 permettront : d’analyser la situation financière actuelle et les indicateurs de gestion de la Ville afin de mettre en évidence les problématiques financières auxquelles nous allons être confrontés, de dégager les orientations stratégiques en matière de planification budgétaire pour le mandat en cours, de valider les répercussions budgétaires des principales décisions du Conseil Municipal impactant les sections de fonctionnement et d’investissement. Pour la section de fonctionnement, les recettes sont de 8 119 254,51 € pour une prévision de 8 098 520,51 € (100,26 %) et les dépenses de 6 172 244,41 € pour une prévision identique, ce qui conduit à un résultat excédentaire de l’exercice de 1 947 010,10 €. Pour la section d’investissement, les dépenses, y compris les engagements, s’établissent à 2 837 003,13 € pour 2 242 511,31 € de recettes soit avec un déficit de 594 491,82 €. 2.2.1 Principaux ratios budgétaires Avant de présenter les grandes orientations 2016, il peut être intéressant de revenir sur l’évolution des principaux indicateurs de gestion. Moyenne (*) 990 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Dépenses réelles de fonctionnement/population 775.40 875.19 889.19 893.72 982.14 987.82 999.61 1002.36 Produits des impositions directes/population 274.40 334.13 344.20 352.53 370.47 376.50 377.31 391.00 490 Recettes réelles de fonctionnement/population 914.63 1034.72 1113.31 1092.17 1138.13 1128.36 1155.40 1122.44 1213 Dépenses d’équipement brut/population 335.48 193.33 157.89 393.96 175.42 159.57 121.11 156,28 373 Encours de la dette/population 774.07 870.45 865.53 983.39 902.20 824.20 789.29 727.90 928 (*) Moyenne nationale établie par la Direction Générale des Collectivités Locales à partir des comptes administratifs 2012 pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants. 2.2.2 Dépenses de fonctionnement Les charges de personnel qui constituent le principal poste de dépenses sont de 510 €/habitant contre 533 € en moyenne pour une même strate de population (de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement à fiscalité propre), soit 51 % des charges contre 51,40 % concrétisant l’effort consenti depuis plusieurs années dans ce domaine. Si l’on cumule cet élément, avec les autres charges de gestion courante : les contingents et les subventions versées qui concernent souvent des charges externalisées, les dépenses de la Ville sont peu ou prou calquées sur la moyenne de la strate (650 €/habitant / 639 €/habitant). Par ailleurs, l’analyse de l’ensemble des dépenses de fonctionnement permet d’observer une rigidité structurelle qui traduit les marges de manœuvre dans les dépenses de la commune supérieure de 1,32 % à la moyenne de la strate. 2.2.3 Recettes de fonctionnement Recettes de fonctionnement ventilées par nature en % Moyenne des années 2013 à 2015 Les impôts locaux produisent 391 €/habitant contre 490 € de moyenne pour la strate. La pression fiscale (qui indique si la commune est + ou - fortement imposée) est supérieure de 12,4 % à la moyenne de la strate (1,269 / 1,129). Les taux de la fiscalité ménage qui demeureront à nouveau inchangés cette année peuvent se comparer comme suit avec les 20 communes les plus peuplées du Département. Taxe d’habitation : 13,61 % (taux moyen national en 2014 : 23,95 %) Taxe foncière : 17,29 % (taux moyen national en 2014 : 20,20 %) Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 47,63 % (taux moyen national en 2014 : 48,53 %) Pougues-les-Eaux Varennes-Vauzelles Imphy Saint-Léger-des-… Cosne-Cours-sur-… La Machine Marzy Decize Prémery Garchizy Coulanges-lès-Nevers Fourchambault Cercy La Tour Nevers Saint-Éloi Luzy Moyenne nationale Guérigny Clamecy La Charité-sur-Loire 30,00% 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% Château-Chinon… TAXE D'HABITATION DES VILLES LES PLUS PEUPLEES DE LA NIEVRE EN 2015 TAXE FONCIER BATI DES VILLES LES PLUS PEUPLEES DE LA NIEVRE EN 2015 30,00% 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% Saint-Éloi Cercy La Tour Pougues-les-Eaux Marzy Prémery Varennes-Vauzelles Decize Luzy Garchizy Château-Chinon (Ville) Cosne-Cours-sur-Loire Saint-Léger-des-Vignes La Machine Moyenne nationale Imphy Clamecy La Charité-sur-Loire Guérigny Coulanges-lès-Nevers Nevers Fourchambault 0,00% La DGF perçue/habitant est toujours inférieure de 2 % à la moyenne de la strate (192/196 €/habitant) ; ce qui ne correspond plus qu’à 19 % des produits de fonctionnement. 2.2.4 Un endettement maîtrisé L’encours total de la dette du budget principal tend à se stabiliser. Il était de 728 €/habitant au 31 Décembre 2015 contre 790 € au 31 Décembre 2014 et 825 € au 31 Décembre 2013 ; quand la moyenne de la strate est de 870 € (soit environ 16 %). La dette de Decize a donc baissé de 12,4 % sur les 3 derniers exercices, quand la moyenne de la strate a diminué de 1,25 % sur la même période. Pour 2016, l’annuité de la dette baissera de 19 % passant de 777 551 € à 627 267 € dont 474 900 € de capital. La dette se compose de 36 contrats répartis auprès de 5 établissements prêteurs dont la durée résiduelle moyenne est de 9 ans 1/2. Il s’agit exclusivement d’emprunts à taux fixe ou variable simples en €uros choisis en fonction des évolutions des conditions du marché. L’encours de la dette (4 317 000 € au 1er Janvier 2016) représente 65 % des recettes de fonctionnement du CA 2015 ce qui situe Decize dans la moyenne basse de sa strate démographique. Stock de dette 2003/2030 8 000 000 € 6 000 000 € 4 000 000 € 2 000 000 € 2029 2027 2025 2023 2021 2019 2017 2015 2013 2011 2009 2007 2005 2003 0€ 2.2.5 Capacité d’autofinancement La capacité d'autofinancement (CAF), représentant l'excédent résultant du fonctionnement, est calculée par différence entre les produits réels de fonctionnement (hors produits de cession d'immobilisation) et les charges réelles. La CAF est utilisable pour financer les opérations d'investissement. Elle doit permettre de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune. Malgré la vigilance apportée à l’optimisation des dépenses de fonctionnement la CAF diminue depuis 2011 et reste régulièrement inférieure à la moyenne de la strate (139 €/habitant contre 168 ; 12,23 % des produits de fonctionnement contre 14,49 %). 3) Les principales orientations du budget primitif 2016 de la Ville 3.1 En fonctionnement 3.1.1 Perspectives d’évolution des recettes Compte tenu du réalisé 2015, et des grandes lignes prévues pour 2016, les recettes hors excèdent de fonctionnement reporté, devraient baisser de l’ordre de 100 000 € ou 1,48 %, et ainsi diminuer jusqu’en 2017 sous l’effet de la baisse des dotations de l’Etat. Ces recettes se caractérisent par les principaux éléments suivants : tout d’abord le maintien des taux de fiscalité locale. Avec une revalorisation forfaitaire des valeurs locatives de 1 % décidée par la loi de finances 2016, et fort du niveau de la taxe d’habitation 2015 ; le « produit attendu » qui n’a pas encore été notifié par les Services Fiscaux pourrait cependant progresser de l’ordre de 75 000 €, une augmentation volontairement très faible des tarifs municipaux (à l’exception des droits de place pour Pentecôte) afin d’éviter qu’une augmentation brutale ait un effet contre-productif en éloignant certains usagers de l’accès au service public, des produits de gestion courante en récession compte tenu d’une part de l’application d’indices du coût de la construction négatifs pour les revenus d’immeubles, et d’autre part, de l’extension de l’application du tarif communautaire pour l’utilisation de la piscine dans le cadre scolaire, la baisse des dotations d’Etat générée par l’effort de redressement des comptes publics imposé par le Gouvernement pour réduire les déficits publics - ce « mal » qui frappe notre Pays depuis maintenant plus de 30 ans. Si la volonté de ne pas laisser aux générations futures le soin d’assumer ce fardeau commande d’agir ; en revanche, la méthode retenue est plus discutable : par sa brutalité d’une part, par l’effort disproportionné demandé aux collectivités locales, d’autre part (de l’ordre de 25 % de l’effort global, à comparer aux 9,7 % que représente leur poids dans les 2 000 milliards d’€uros de dette publique), et enfin, compte tenu des répercussions inévitables qu’engendrera cette ponction sur l’investissement public porté, rappelons-le, à hauteur de 70 % par les collectivités. Cette décision ne sera donc pas sans conséquence, sur l’économie et l’emploi ainsi que sur le niveau et la qualité des prestations et services apportés à la population ; elle est même susceptible de générer le repli pur et simple des communes sur leurs compétences obligatoires. Conséquence de cette diminution sans précédent des concours de l’Etat, nous devrions perdre à DECIZE à nouveau 145 000 € de Dotation Globale de Fonctionnement (soit un cumulé sur 3 ans - 317 732 €). Alors qu’en 2014, la Ville y a déjà contribué à hauteur de 50 602 €, qu’en 2015 c’était 122 130 € qui étaient ponctionnés, qu’en 2016 on devrait y ajouter 145 000 € et 125 000 € en 2017 ; on peut considérer que sur les 4 années de la mesure (2014/2017) le « manque à gagner » pour la Ville sera de près d’un million d’€ ; baisse qui correspond, si elle devait être compensée, à une augmentation de la fiscalité ménage d’un peu plus de 5 % par an. l’excédent de fonctionnement reporté devrait être en retrait d’environ 75 000 €, soit - 5,25 %. Dès lors, la commune n’aurait d’autres recours que de réduire ses dépenses de fonctionnement pour conserver une capacité d’autofinancement satisfaisante garante d’un recours modéré à l’emprunt. 3.1.2 Perspectives d’évolution des dépenses Or, les dépenses réelles de fonctionnement augmentent plus vite que les recettes de fonctionnement (+ 2,43 % comparé au B.P. 2015, et + 0,83 % comparé à l’ensemble de l’exercice hors autofinancement pour investissement), l’ « effet de ciseau » est en train de se caractériser générant une épargne prévisionnelle dégradée. Les principales indications déjà connues permettent de constater que : Les charges à caractère général (+ 50 000 € environ) progressent principalement en fonction de l’évolution des prix des matières premières et des fournitures, mais également pour 2016 du fait du nombre de classes transplantées prévues cette année, de la réception du 50ème anniversaire du Jumelage DECIZE/BETZDORF, de travaux d’entretien ou d’élagage d’arbres au camping, de charges d’honoraires. Les charges de personnel, dont la maîtrise reste fondamentale eu égard à leur volume dans le budget communal progresseront vraisemblablement, comme en 2015, de 50 000 € environ ou 1,43 %. Cette hausse intègre, outre les avancements d’échelon et de grade, les revalorisations engagées par le Gouvernement, le maintien des effectifs, et un plan de recrutement en CAE/CUI. Les autres charges de gestion courantes devraient augmenter de 60 000 € environ ; essentiellement du fait que c’est sur ce poste qu’apparait la participation due au SIEEEN pour les travaux d'éclairage public de la Promenade des Halles. Outre les mises à dispositions pérennes ou ponctuelles de locaux, les prestations des Services Techniques Municipaux en termes humains comme matériels, l’aide financière en faveur des associations sera maintenue. En effet, il parait essentiel de reconnaitre à sa juste valeur la richesse et le dynamisme de la vie associative Decizoise, comme le rôle essentiel des associations locales auprès de nos concitoyens spécifiquement en ces temps de difficultés économiques et sociales. Les charges financières sont en recul de 50 000 € sous l’effet conjugué de 3 facteurs : pas de renégociation de prêt prévue en 2016 donc pas de frais y afférent, baisse des taux, volume limité du recours à l’emprunt en 2015. Enfin, à la perte nette générée par la baisse de DGF, il convient d’adjoindre les effets de la montée en puissance du Fonds national de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales (FPIC). Si au plan national, il passe de 780 millions à 1 milliard d’€, il a été programmé au plan local une augmentation dans les mêmes proportions soit environ 28 % ce qui correspond à une dépense globale de 90 000 €. Alors que la Ville de DECIZE a été prélevée à hauteur de 80 % du montant dû par les communs de l’ancienne Communauté de Communes et de plus du double de cet EPCI, le manque de lisibilité sur le versement qui sera demandé dans le cadre du nouvel EPCI a conduit à cette approche synthétique. La différence entre ces dépenses et recettes devrait générer un autofinancement pour investissement de l’ordre de 640 000 € environ. 3.2 En investissement Les dépenses reprendront tout d’abord : le déficit reporté à hauteur de 477 474 €, les reports pour 657 202 €, dont plus de 64 % représentent des travaux de voirie notamment Rue de Faulquières, le remboursement en capital des emprunts à hauteur de 475 000 €. Un nouvel emprunt de 800 000 € à 1 000 000 € générera en 2017 un CRD proche de celui de 2014/2015 avec une annuité certes en augmentation de 80 000 € environ mais inférieure à celle des 15 dernières années. Les projets d’investissement encore nombreux qu’ils soient récurrents, en phase d’étude ou à l’état de projet à arrêter dans un cadre financier contraint devront être adaptés aux capacités budgétaires de la Ville. Fonctionnels et responsables, ils seront ciblés autant sur la poursuite de l’entretien du patrimoine local que sur l’amélioration du cadre de vie des Decizois, sans pour autant générer de nouvelles charges de fonctionnement. Outre la Tranche 3 de la Promenade des Halles (de la piscine au Champ de Foire), il pourra s’agir de : l’entretien des bâtiments communaux, établissements scolaires et équipements sportifs, le renouvellement des ressources techniques nécessaires au bon fonctionnement des services : mobilier, informatique, petit matériel, parc automobile…, le hall de la mairie et sa mise en accessibilité, la création d’un tennis couvert, l’assainissement pluvial Route de Chevannes Tranche 1, la poursuite de l’étude de réhabilitation du Centre Bourg, avec le possible engagement d’une OPAH, la mise en route d’une étude de rénovation de la salle des fêtes/Centre Socio Culturel axée principalement sur des obligations d’accessibilité, de sécurité et d’économie d’énergie. Si l’action volontariste de la collectivité doit parfois se teinter de prudence, un soin particulier devra également être porté à la recherche d’aides financières pour mener à bien ces opérations, même si là aussi, les possibilités s’amenuisent et que de nouvelles pistes doivent être défrichées. Prudence n’est donc pas synonyme de renoncement et c’est activement que Monsieur le Maire mobilisera les partenaires financiers que sont l’Europe, l’Etat, la Région et le Département pour soutenir et accompagner les investissements de la Ville, et assurer le développement durable du territoire. 4) Orientations concernant les budgets annexes 4.1 Au service des eaux Le Conseil Municipal, lors de sa dernière réunion, a pratiquement maintenu les tarifs du service, ce qui procure un niveau global de recettes identique à 2015, tandis que les dépenses d’exploitation, hors autofinancement pour investissement devraient à nouveau diminuer d’environ 12 000 € par rapport au dernier exercice soit - 1,6 %. En investissement, outre la tranche 2 de renforcement du Village de Brain, il est prévu de continuer d’améliorer le taux de rendement du réseau dans le cadre de divers travaux de sectorisation, de recherches de fuites et de changements de vannes à la Zone des Varennes notamment. 4.2 Pour l’assainissement La section d’exploitation, hors autofinancement pour investissement, devrait diminuer de 38 000 € environ (soit - 7 %). Les pertes pour créances irrécouvrables et titres annulés avaient été particulièrement conséquents en 2015, par ailleurs, la participation liée aux travaux des Bruyères de Crécy a été intégralement réglée l’an passé. En investissement, alors que les travaux de Faulquières sont terminés, 50 000 € seront programmés pour le réseau et les branchements Rue du Levant, et 1 084 200 € pour la 1ère tranche de Chevannes/Les Feuillats. La facture type établie pour une consommation moyenne de 120 m³ ne progressera que de 0,12 % ou 0,43 € - les diverses taxes étant inchangées (369,24 € en 2016, contre 368,81 € en 2015). Quand le prix moyen de l’eau T.T.C. (hors assainissement) est de 2,14 €/m³ dans le département, il est de 1,547 €/m³ à DECIZE en 2016 contre 2 € en France en 2012. 4.3 Au Cinéma Après une baisse de 12 % environ du nombre d’entrées en 2012, puis de 18,47 % en 2013, la tendance à la reprise de la fréquentation de nos salles semble se confirmer puisqu’après une progression de 15,81 % en 2014, on enregistre 5,60 % d’augmentation en 2015. Si les résultats sont meilleurs qu’au niveau national (en baisse de 1,4 %), il apparaît dans le même temps une diminution du prix moyen de la place de cinéma : 2012 : 5,91 € T.T.C ; 2013 : 5,71 € ; 2014 : 5,84 € ; 2015 : 5,72 € quand il était de 6,38 € en 2014 au plan national (+ 0,54 €). Le niveau des années 2011/2012 n’ayant toujours pas été atteint et compte tenu du manque de lisibilité sur la programmation cinématographique 2016, il apparaîtra prudent de prévoir une nouvelle subvention d’équilibre de la Ville à hauteur de 16 000 € environ. 4.4 A l’Ecole de Musique Il convient de prévoir le fonctionnement dans des conditions identiques, de ce service municipal accueillant 119 élèves (83 enfants et 36 adultes) pour un total de 121 formations. 4.5 Budget Lotissement N° 3 L’Eau Salée Un budget de 483 980 € en section d’exploitation et de 470 646 € en section d’investissement doit permettre de clôturer l’opération et d’enregistrer le paiement des 7 derniers terrains. 4.6 Lotissement Chevannes N° 4 Le projet de création d’un lotissement au Nord de la Ville ayant été abandonné, il sera nécessaire de repenser le budget correspondant à ce 4 ème lotissement communal pour tenir compte à la fois de la nécessité d’acquérir un terrain, et d’autre part de tirer le meilleur profit de sa configuration en bordure de la Route de Chevannes. 5) Conclusion La baisse des dotations, la prolifération des normes et autres contraintes ruralicides pourraient « asphyxier » à brève échéance les petites et moyennes collectivités, y compris DECIZE. Monsieur LASSUS déclare refuser cette perspective ! Aussi, bien conscient des défis à venir, tout en maintenant les grands équilibres financiers, en maîtrisant les dépenses de fonctionnement sans augmenter les impôts communaux des ménages, en consolidant l’annuité de la dette, il propose aux conseillers de préserver un service public performant, de garantir la qualité de vie des Decizois, de continuer à aménager la ville pour la rendre plus attractive, de revitaliser son centre-bourg, en ciblant diverses actions prioritaires : priorité à la réussite éducative des jeunes Decizois en maintenant le niveau d’accueil de la petite enfance et en travaillant à l’équilibre des groupes scolaires, priorité à la lutte contre la précarité avec le maintien de la subvention du CCAS notamment, le développement de la mutuelle communale, un travail sur la prévoyance, priorité à l’emploi avec la poursuite du chantier d’insertion, le projet de remobiliser un groupe d’une dizaine de personnes vers l’emploi via des CAE/CUI, le soutien aux structures agissant pour l’emploi, priorité à l’évolution des besoins et du contexte sportif y compris par l’accueil de manifestations d’intérêt National tel le championnat de France de marathon de canoë, l’arrivée finale du TNM, priorité à la diffusion d’une offre culturelle élargie via les services de la collectivité (école de musique, orchestre d’harmonie, cinéma, bibliothèque), l’OMCLD et toutes les associations locales soutenues par la commune, priorité aux économies d’énergie en matière de développement durable en remplaçant des chaudières devenues complétement obsolètes, priorité aux équilibres urbanistiques permettant dans un même temps de créer un nouveau lotissement, et de réhabiliter des logements au Centre Ville, priorité à la reconquête du Centre Ville, et à la diversité des logements, ciblée sur la mixité fonctionnelle, sociale et générationnelle - permettant l’accueil du CADA, comme la construction d’une maison de santé, priorité à la requalification du patrimoine communal et notamment de l’Hôtel de Ville. Malgré un contexte conjoncturel peu favorable, mais fort de fondamentaux financiers responsables, DECIZE devrait donc pouvoir poursuivre les actions engagées mais également mettre en œuvre les actions annoncées pour le mandat. Rapport n°3 - Admission en non valeur Suite à la proposition de Monsieur FAIVRET, plusieurs titres de recettes n’ayant pu être recouvrés, le Conseil Municipal décide, à l’unanimité, de les admettre en non valeur pour un montant de : 1 128,37 € au Service des eaux, 1 017,33 € au Service assainissement. Rapport n°4 - Indemnités de fonction Maire et Adjoints - Conseillers Municipaux En application de l’article 3 de la loi N° 2015-366 du 31 Mars 2015, à compter du 1 Janvier 2016, les indemnités de fonction du Maire sont fixées à titre automatique aux taux plafond fixés par la loi sans délibération du Conseil Municipal. er Quand bien même la loi fixe à 55 % l’indemnité brute du maire d’une commune dont la population est composée de 3 500 à 9 999 habitants, hors majoration de 15 % pour chef-lieu de canton, Monsieur le Maire informe les conseillers qu’il a souhaité conserver son indemnité au taux inférieur fixé par le Conseil Municipal lors de sa séance du 2 Avril 2014 soit 36 % de l’indice brut 1015. Il rappelle, par ailleurs, que les adjoints et conseillers municipaux délégués continueront de percevoir quant à eux 14,4 % de ce même indice brut 1015 (indice brut terminal de l’échelle indiciaire de la fonction publique). Cette décision n’entrainera donc aucune répercussion financière sur l’application des indemnités de fonction à DECIZE, par ailleurs bien inférieures à l’enveloppe globale des indemnités maximales pouvant être octroyées au Maire et aux Adjoints. Ainsi : Pour le Maire, quand l’indemnité mensuelle brute théorique est de 2 090,81 €, à DECIZE, elle est de 1 368,53 €. Pour les Adjoints, les chiffres sont respectivement de 836,32 € et 547,41 €. Ce qui correspond à une enveloppe annuelle de 82 111 € à DECIZE quand elle pourrait être de 109 140 € soit une économie pour la Ville pendant le mandat de 162 174 € hors charges patronales. Avec une ville de même taille proche de DECIZE et qui applique toutes les majorations y compris ville touristique, la différence est d’un peu plus de 330 000 € sur la même période. Si de nombreuses collectivités du Sud Nivernais appliquent les taux maximum depuis de nombreuses années, il se doit, pour être complet, de préciser, à titre d’information que : quand le taux maxi pour une communauté de communes de 10 000 à 19 999 habitants est de 48,75 % de l’Indice brut 1015 pour le Président et de 20,63 % pour les Vice-Présidents ; à DECIZE c’est : 41 % et 15 % qui sont appliqués, c’est en revanche le taux maxi pour un conseiller régional d’une Région de la taille de la Bourgogne Franche Comté qui vient d’être décidé en début de mandature, soit 60 % ou 2 281 € brut/mois. Rapport n°5 - Frais de déplacement préparation aux concours et examens professionnels Si le décret N° 2006-781 du 3 Juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnes civiles de l’Etat prévoit bien les conditions de défraiement des agents en stage, les textes n’apportent en revanche aucune précision en ce qui concerne les formations préparant aux concours et examens professionnels. Aussi, dès lors que l’autorité territoriale aura accordé une telle formation et dès lors qu’elle sera dispensée en dehors du Département, sur proposition de Monsieur LASSUS, le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide d’en fixer ainsi les modalités de remboursement pour les repas, l’hébergement et les déplacements considérant qu’il s’agit de formations ouvrant droit au versement de l’indemnité de stage : prise en charge des frais de transport, versement des indemnités de stage en application de l’article 7 alinéa 4 du décret N° 2006-781, et des articles 1 et 2 de l’arrêté du 3 Juillet 2006, comme de tout texte susceptible de compléter ou modifier ces dispositions. Rapport n°6 - Carte Scolaire Monsieur LASSUS rappelle que les dispositions issues des Lois de décentralisation confient aux collectivités la charge des écoles publiques. Elles doivent donc en assurer la construction, l’équipement et le fonctionnement. A ce titre, elles interviennent dans la définition de la carte scolaire. Les familles doivent être informées du périmètre de chaque secteur et connaître le lieu où seront scolarisés leurs enfants. Dans ces conditions, la Ville de Decize a décidé de mettre en œuvre plusieurs préconisations afin d’une part de permettre une meilleure répartition des effectifs sur l’ensemble des pôles scolaires communaux et, d’autre part, de tenir compte d’éventuelles futures dissolutions de regroupements pédagogiques à la périphérie de Decize. En l’état actuel, l’école du Centre-Ville (Monnot/Lakanal) vit avec la menace permanente d’une suppression de classe conduisant, à brève échéance, à un risque pur et simple de fermeture d’école; ceci est en totale contradiction avec la volonté de la Ville de réhabiliter cette zone géographique. De son côté, l’école primaire du Faubourg Saint-Privé (Les Rainettes/Cassin) a également un effectif fragile alors qu’a contrario, les écoles du Faubourg d’Allier (SaintJust et Jean de la Fontaine) ont des effectifs devenus complexes à gérer pour ce qui relève de l’organisation matérielle des Temps d’Activités Périscolaires et de la restauration scolaire (manque de locaux, groupes à effectif maximal ou salles de cantine saturées). Afin de corriger ce déséquilibre, il propose de définir une carte scolaire en fonction des critères suivants : affectation des élèves dans une école en fonction de leur adresse inscription des fratries au sein du même établissement Pour ce faire, 3 zones géographiques sont délimitées à savoir : Groupe scolaire Les Rainettes/René Cassin : habitants du Faubourg Saint-Privé et élèves venant des communes de Cercy-la-Tour, Champvert, Charrin, Devay, DruyParigny, La Machine, Saint-Gratien-Savigny, SaintLéger des Vignes, Sougy-sur-Loire, Thianges, Verneuil, Ville-Langy Groupe scolaire Marguerite Monnot/Lakanal : habitants du Centre-Ville et les élèves venant des communes d’Avril-sur-Loire, Azy-le-Vif, Cossaye, Dornes, Fleury-surLoire, Lamenay-sur-Loire, Luthenay-Uxeloup, Neuville-les-Decize, Saint-GermainChassenay, Toury-Lurcy, Lucenay les Aix. Ecole maternelle Jean de la Fontaine et Ecole élémentaire Saint-Just : habitants du Faubourg d’Allier et ses écarts et les élèves venant d’ Avril -sur-Loire (Les Masettes). Les élèves relevant des dispositifs ULIS sont exclus de cette sectorisation géographique. Le projet présenté est issu de plusieurs réunions de concertation avec le corps enseignant et les parents d’élèves. Il a également reçu l’aval de l’Inspection de l’Education Nationale. Une commission des dérogations aux secteurs scolaires sera composée comme suit : l’Adjoint au Maire en charge des Affaires scolaires, l’IEN de la circonscription, les Directeurs et Directrices des écoles maternelles et élémentaires de la Ville, les représentants des parents d’élèves élus. Son rôle sera d’examiner les motivations des demandes de dérogation, au besoin de recevoir les parents, puis d’émettre un avis transmis au Maire qui restera seul décisionnaire. Aussi, sur proposition de Monsieur LASSUS, le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide d’approuver la carte scolaire selon les modalités précitées et le plan de la Ville annexé. Celle-ci entrera en vigueur pour les inscriptions concernant l’année scolaire commençant le 1er septembre 2016. Rapport n°7 - Classe Découverte - Participation des familles Cette année, 38 élèves de l’école Saint-Just partiront en classe de neige. Il s’agit d’élèves de CM2 se rendant à MORZINE (Haute-Savoie) du 21 au 26 Mars 2016. Le coût de l’hébergement s’élève à 312,82 € par élève soit 52,14 € par jour. Ce coût est en augmentation d’environ 1,32 % par rapport au prix de la journée élève (51,45€) de la dernière classe de neige organisée en 2015 pour cette même école. Aussi, sur proposition de Madame JAILLOT, le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide de calquer les participations demandées aux familles sur celles réclamées pour la dernière classe de neige en y appliquant ce pourcentage (+ 1,32 %) et de les fixer ainsi : les familles dont le quotient familial est inférieur ou égal à 321 € devront verser une somme calculée au prorata de leurs allocations familiales, avec un minimum de 8,29 € par jour, les autres familles verseront une participation fixée en fonction de leur quotient familial fiscal, soit pour un quotient compris : entre 322 € et 550 € 13,54 € entre 551 € et 784 € 21,41 € entre 785 et 1014 € 29,47 € entre 1015 € et 1256 € 34,22 € entre 1257 € et 1576 € 42,18 € supérieur à 1576 € 52,14 € Rapport n°8 - Tarifs des circuits de transports scolaires Madame JAILLOT informe le Conseil Municipal que l’assemblée délibérative du Conseil Départemental a décidé une minoration des tarifs des transports scolaires de 1,01 % à la rentrée de Septembre 2015. Sur sa proposition, il est décidé, à l’unanimité, d’appliquer cette minoration aux tarifs des circuits de transports scolaires organisés par la commune et de les porter comme suit à la rentrée de Septembre 2015 : 1er circuit n°434 (Les Feuillats - Les Bruyères de Crécy) desservant la Cité Scolaire Maurice Genevoix et l’école Sainte Marie : 147,35 € les lundi, mardi, jeudi et vendredi au lieu de 148,85 €, 183,17 € le mercredi au lieu de 185,04 €. 2ème circuit n°435 (Les Feuillats - Les Bruyères de Crécy) desservant l’école Saint Just et l’école Jean de la Fontaine : 141,71 € avec réemploi de véhicule au lieu de 143,16 €. Rapport n°9 - Appel à projet FSE - 2014/2020 Monsieur le Maire expose que le Conseil Départemental, en tant que chef de file de l’Insertion, gère désormais les crédits relatifs à l’Axe 3 Inclusion du FSE et que c’est dans ce cadre qu’il a lancé un appel à projets pour lutter contre la pauvreté et promouvoir l’inclusion susceptible de concerner le chantier d’insertion. Aussi, eu égard aux actions qui y sont menées pour lever des freins en matière d’insertion sociale et professionnelle, il propose de déposer un dossier de demande de subvention FSE. Intitulé « Structuration du suivi et de l’accompagnement des publics fragilisés du Chantier d’Insertion vers l’emploi durable », ce projet d’un coût total de 268 700 € pour 2016 peut être éligible à une subvention communautaire de 93 690 €. Aussi, sur proposition de Monsieur LASSUS, le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide : d’entériner ce projet et son plan de financement, de lui donner tout pouvoir pour mener à bien ce dossier. Rapport n°10 - Cession de terrain Champ de la Dame Monsieur LASSUS expose que la Société Etché Group - 71 Avenue des Ternes 75017 PARIS - s’est déclarée intéressée par l’achat d’un terrain de 890 m² à usage de parking, propriété de la Ville de DECIZE, 121 Avenue de Verdun, issu de la parcelle AT N° 102. Sur sa proposition, le Conseil Municipal, à l’unanimité : décide la cession de ce bien, parking de Pôle Emploi réalisé par la Ville, au prix de 50 277,50 €. Les frais d’acte et de bornage seront supportés par l’acquéreur. l’autorise à signer tout document se rapportant à cette affaire et notamment l’acte notarié à intervenir. Rapport n°11 - Convention de mise à disposition local associatif 1 Place du 8 Mai La Ville a acheté, 1 Place du 8 Mai, une parcelle face à l’école Saint Just, cadastrée section AE N° 811. Sur proposition de Monsieur le Maire, le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide qu’à compter du 1er Mars 2016, le bâtiment qui y est édifié pourra être mis gratuitement à disposition de l’Association des Têtes Grises. Cette association prendra les locaux dans l’état où ils se trouvent. Elle ne pourra céder tout ou partie de son droit à cette mise à disposition qui ne devra pas pour autant faire obstacle à un quelconque usage ponctuel de la Ville pour ses besoins propres comme ceux de ses écoles. Monsieur le Maire est autorisé à signer les conventions à intervenir. Rapport n°12 - Publication des Marchés Publics 2015 Madame ROUSSAT rappelle que conformément à l’arrêté ministériel du 10 Mars 2009 modifiant l’arrêté du 26 Décembre 2007 pris en application de l’article 133 du Code des Marchés Publics et relatif à la liste des marchés conclus l’année précédente, la personne publique doit, au cours du 1er trimestre de chaque année, publier sur le support de son choix une liste des marchés conclus l’année précédente. La liste de ces marchés est à disposition au secrétariat des Services Techniques. Rapport n°13 - Questions diverses Depuis la dernière réunion du Conseil Municipal, Monsieur le Maire déclare avoir reçu des remerciements de l’Association Les Ligéries qui a bénéficié d’une subvention exceptionnelle. Aucune autre question n’étant posée, la séance est levée à 20 H 15’.