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JUIN 2008
PRECISELY
La revue des clients de MAKINO Europe
TITANE
Faire voler les copeaux pour faire voler des avions
SALONS D’AUTOMNE
Les nouveautés Makino
« dans les tuyaux »
MAKINO FRANCE
La croissance par la
concentration sur la technologie et les applications
Long lasting partnership – Precisely.
www.makino.fr
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EDITORIAL
Cher lecteur,
Dr. P. Anders Ingemarsson
President & CEO
MAKINO Europe
Tout au long du développement du groupe Makino, petit fabricant de
fraiseuses devenu l’un des fournisseurs de technologie les plus réputés de la machine-outil, nos activités, partout dans le monde, ont été
constamment imprégnées d’un principe fondamental : la qualité avant
tout !
Les techniques et les processus qui sont performants aujourd’hui seront
peut-être dépassés demain. Mais pour nous maintenir à l’avant-garde,
nous déployons une puissante activité de développement et un service
d’excellence dans un effort constant pour dépasser les attentes de
nos clients.
Lors des salons d’automne, AMB à Stuttgart, IMT à Brno et la BIMU à
Milan, Makino va lancer un certain nombre de nouveautés pour l’usinage
vertical en 5 axes, les applications aéronautiques et l’électroérosion à
fil. Je vous invite à saisir cette occasion pour rencontrer nos équipes
et discuter avec elles des technologies innovantes de Makino.
Dans ce numéro de PRECISELY, nous vous donnons, en avant-première, un aperçu des nouveautés que Makino lancera à l’automne, nous
fêtons les dix ans de Makino France, nous brossons le portrait de deux
clients qui réussisent, le Français ERMO et l’Allemand Haldex Hydraulics, et nous nous intéressons de près à l’usinage du titane. Autant
de sujets très différents, mais qui ont tous un même fil conducteur:
la qualité avant tout !
Bien à vous,
Editeur :
MAKINO Europe GmbH
Essener Bogen 5
D-22149 Hamburg
Directeur de la
publication (V.i.S.d.P.)
P. Anders Ingemarsson
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P R E C I S E LY J U I N 2 0 0 8
SOMMAIRE
4–5
Salons d’automne
Les nouveautés Makino
« dans les tuyaux »
6–7
ERMO
Un spécialiste mondial des moules de
haute précision compte sur Makino
8–9
Makino France
La croissance par la concentration
sur la technologie et les applications
10 – 11
Haldex Hydraulics
Défi relevé dans les temps,
avec le soutien de Makino
12 – 13
Titane
Faire voler les copeaux pour
faire voler des avions
14 – 15
L’actualité de Makino Europe
Les dernières installations
de machines en Europe
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SALONS D’AUTONME
LES NOUVEAUTÉS MAKINO
« DANS LES TUYAUX »
La saison des lancements de produits approche et sur les
salons de l’automne, AMB, la BIMU, IMT et IMTS, Makino
dévoilera quelques nouveautés intéressantes. Dès maintenant, PRECISELY en donne la primeur à ses lecteurs avec
cet aperçu des prochains produits lancés par Makino.
Pour les constructeurs aéronautiques,
les sous-traitants de haut niveau, les
fabricants de pièces et les industriels
du moule, les salons de Stuttgart, Milan,
Brno ou Chicago, et en particulier
la visite du stand Makino, vaudront
vraiment le déplacement. Pendant
ces salons, Makino lèvera le voile sur
ses toutes dernières machines. Des
nouveautés qui ont toutes un point
commun : la concentration sur les
besoins du client et les pièces à produire.
4
La dynamique en action
L’une de ces nouveautés est un centre
d’usinage vertical cinq axes destinée
aux fabricants de disques aubagés
monobloc (blisks), de roues à ailettes
et d’aubes pour les moteurs d’avion,
et aux sous-traitants de pièces de qualité pour le médical, la photonique, les
semi-conducteurs, l’hydraulique et
le prototypage. Bien que basée sur les
centres d’usinage de la série V de
Makino, qui se sont vendus à plus de
5 500 exemplaires dans le monde au
cours des sept dernières années, la
nouvelle machine bénéficie d’une construction inédite dont les avantages
ne se cantonnent pas à l’usinage en
cinq axes. Elle développe dynamique,
vitesse et précision pour assurer
l’usinage intensif et rapide des pièces
en titane et offre une ergonomie particulièrement appréciable dans les
applications cinq axes. L’une de ses
caractéristiques clés est le moteur
direct drive, conçu par Makino, qui
équipe les 4e et 5e axes. Les professionnels de l’aéronautique seront
particulièrement sensibles aux caractéristiques qui améliorent les temps
de fabrication des aubes et les temps
d’usinage en cinq axes. Dans l’usinage des disques aubagés monobloc
et des roues à ailettes, en particulier
au niveau du bord d’attaque et du bord
de fuite, la dynamique du 5e axe lors
des changements de direction est
essentielle, et la machine affiche à cet
égard des performances extrêmement
intéressantes. Pour les sous-traitants
spécialisés dans le prototypage qui
doivent maîtriser de fréquents changements de modèles, de multiples
opérations de positionnement ou d’indexage et de nombreux contrôles sur
machine, le nouveau centre d’usinage Makino offre des avantages significatifs : la facilité de programmation
des pièces unitaires, une bonne
visibilité pour l’opérateur, une excellente précision de positionnement
et une parfaite accessibilité de la
zone de travail. Autant de raisons qui
vaudront à cette nouvelle machine
Makino de faire les grands titres de
la presse spécialisée dans les prochains mois.
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MAGnifique
Les professionnels connaissent bien,
depuis des années, les qualités des
centres d’usinage cinq axes MAG de
Makino et ils apprécient le gain de productivité qu’ils leur apportent pour
les moyennes et grandes pièces de
structure en alliage léger. Les constructeurs et équipementiers aéronautiques seront certainement intéressés d’apprendre que Makino étend
sa gamme MAG à deux nouvelles
machines. La plus petite des deux,
un centre d’usinage horizontal cinq
axes, a été conçue pour les pièces
en aluminium de moins de 1500 mm,
autrement dit pour les bords d’attaque, les bords de fuite et les couples.
Bien que compacte, cette machine
possède une broche de grande puissance, très productive, adaptée à
l’usinage des poches profondes. La
machine a un tel rendement qu’elle
peut remplir tout un conteneur
de copeaux en quatre minutes seulement ! Parmi les autres avantages de
ce centre d’usinage cinq axes compact et extrêmement rigide, il faut
mentionner les temps de réglage
réduits, le serrage par le vide des
pièces de surface courbe qui garantit
la stabilité de l’usinage des parois minces, sans claquements ni vibrations,
l’évacuation fiable des copeaux, un
magasin avec changeur d’outils rapide
qui améliore le temps d’outillage, et
un changeur de palettes automatique de série. L’autre nouvelle venue
de la gamme MAG est une machine
nettement plus grande, dédiée à
l’usinage des pièces en titane pour
l’aéronautique (voir page 13). Cette
machine privilégie elle aussi les pièces
demandées par les constructeurs
aéronautiques qui peuvent s’attendre
à deux révélations sensationnelles sur
les prochains salons d’automne.
Coup double
Deux valent mieux qu’un – c’est sur
ce principe que Makino a conçu et
équipé ses deux nouveaux modèles
de machines d’électroérosion. Leur
principal atout est de concilier un
encombrement minimal avec une
grande taille de pièce et des courses
extrêmement longues. Ces nouvelles
machines proposent deux options de
guide-fil, les vis à billes bénéficient
d’un double palier, et tous les éléments
principaux sont en double : les jets et
les pompes d’arrosage, les portes,
les filtres, le système de mesure, les
fonctions de protection de la tête et le
revêtement du fil en zinc – une exclusivité signée Makino, qui garantit des
vitesses de coupe extrêmement rapides dans les applications les plus
sévères. Les entreprises qui souhaitent une machine d’électroérosion
peu encombrante qui leur permette
d’améliorer la précision des angles et
la tolérance de rectitude, d’augmenter les vitesses d’usinage et la durée
de vie des plaques d’alimentation n’ont
pas besoin de chercher plus loin :
les deux nouvelles machines « duo »
de Makino répondent à toutes leurs
attentes.
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ERMO
PREMIER DANS LES MOULES
DE HAUTE PRÉCISION
Acteur mondial, ERMO compte sur Makino pour la réalisation des carcasses de moules
Survivre sur un marché en déclin
Jean-Yves Pichereau, président du groupe ERMO, a un sourire
charmeur - et il sourit beaucoup. Ce qui n’a d’ailleurs rien de
surprenant, vu le succès du groupe ERMO. Après des débuts
modestes à Marcillé-la-Ville, un village de la région Pays de
la Loire, Jean-Yves Pichereau a su construire, en moins de
trente ans, un groupe de réputation internationale, spécialisé
dans la conception et la fabrication de moules à injection de
haute précision. ERMO a bâti son succès sur son savoir-faire
de mouliste, sur les compétences de son personnel et un parc
de machines remarquable. Toutefois, sans la réorientation
stratégique avisée, opérée ces dix dernières années, ERMO
ne serait pas dans la situation prospère où il se trouve aujourd’hui. Passionné de pilotage, M. Pichereau n’est pas seulement
un pilote hardi, il sait aussi manœuvrer avec prudence lorsque
le temps est à la tempête.
Originaire de Marcillé-la-Ville, JeanYves Pichereau a créé sa société
en 1979, avec juste trois salariés.
Aujourd’hui, le groupe ERMO emploie
170 personnes et réalise un chiffre
d’affaires annuel d’environ 22 millions
d’euros. ERMO possède quatre usines
de production en France, une en
Pologne, et des agences commerciales en Argentine, au Canada et en
Chine, ainsi que des partenaires S.A.V.
au Canada et au Brésil. Il faut placer
la réussite du groupe dans le contexte du mouvement de concentration
impitoyable qui a affecté le marché
français. En 1994, on recensait quelque 1 200 moulistes en France. En
2007, ils n’étaient plus que 500 et fin
octobre 2007, il n’en restait plus que
373. Les compétences de pilotage de
Jean-Yves Pichereau ont été fortement sollicitées ces dix dernières
années.
Un changement stratégique
Si ERMO fabriquait toujours les moules comme au début des années 1990,
le groupe n’existerait peut-être même
plus aujourd’hui. A l’époque, les clients
de Jean-Yves Pichereau venaient de
l’automobile, des équipements électriques et des télécommunications, et
ils se situaient pratiquement tous dans
un rayon de cent cinquante kilomètres
de Marcillé-la-Ville. Aujourd’hui, la
situation est totalement différente. Le
groupe réalise 60% à 65% de son
chiffre d’affaires à l’exportation dans
des pays aussi lointains que la Chine,
et il s’est fixé un objectif de 80% pour
la fin de l’année. La réussite actuelle
d’ERMO prend ses racines dans le
changement stratégique engagé il y
a une dizaine d’années. Depuis lors,
le groupe se concentre sur la con-
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ception et la fabrication de moules
d’injection de haute précision pour
l’emballage alimentaire, les cosmétiques, les produits de soin du corps
et le médical. Sa clientèle actuelle,
avec de grands noms comme Glaxo,
Unilever, Procter & Gamble, Tetrapak
ou L’Oréal, démontre la pertinence de
son choix stratégique.
Les piliers du succès
La position de leader d’ERMO dans
les moules d’injection de haute précision repose sur les compétences et
les ressources du groupe dans le
domaine des moules multi-empreintes,
des parois fines, des moules à étages,
des capsules et bouchons bi-matières.
Autre facteur essentiel, ERMO maîtrise la réduction des temps de cycle.
Des investissements lourds dans la
R&D ont alimenté un processus d’innovation permanent et ont permis au
groupe de proposer des solutions clés
en main pour la décoration dans le
moule et l’injection multi-matière. Le
bureau d’études du groupe assure la
conception à la base de nouveaux produits. Les prototypes sont construits
et testés en interne, avant la mise en
production. Le processus de conception se déroule en partenariat avec le
client. Pour renforcer l’aptitude d’ERMO à satisfaire les demandes de ses
clients, Jean-Yves Pichereau a réorganisé le groupe par lignes de produits (produits techniques, emballages
à parois fines, bouchonnage) et par
procédés technologiques (fabrication
des carcasses de moules, tournage
CNC, etc.). Avec cette structure organisationnelle et ses équipes multidisciplinaires à taille humaine, ERMO est
en mesure du répondre aux besoins
du marché de manière flexible et réactive. Le président d’ERMO attache
également une grande importance à
la qualité du service après-vente qui
commence par l’assistance sur site
pour le démarrage en production chez
le client, et se poursuit avec la maintenance et le dépannage.
Sa dernière commande d’une machine Makino, un V22, date de décembre 2007 :
Jean-Yves Pichereau, président du groupe ERMO
En mai 2007, l’ensemble du groupe
a obtenu la certification ISO 9001
(V2000) qui valide les procédures
qualité rigoureuses, appliquées à
chacune des étapes du processus.
Investir dans les machines
Ces dernières années, Jean-Yves
Pichereau a suivi une politique d’investissements soutenus pour accroître la qualité et la fiabilité de sa production, et pour préserver la compétitivité du groupe. Le bond de près
de 50% du chiffre d’affaires (20022007) concorde avec les quelque 20
millions d’euros d’investissements
totaux, réalisés dans de nouveaux
Quelques exemples de produits fabriqués
avec les moules à injection de haute
précision d’ERMO
équipements entre 1999 et 2007. Rien
qu’en 2007, les investissements se
sont élevés à 2,5 millions d’euros, soit
plus de 10% du chiffre d’affaires du
groupe. « Les nouveaux équipements
nous permettent d’améliorer en permanence les performances techniques
des moules que nous fabriquons »,
explique Jean-Yves Pichereau. Le
groupe a acheté sa première machine
Makino, un A99e, il y a cinq ans pour
fabriquer des carcasses de moules.
Jean-Yves Pichereau fut très satisfait
de ses performances : « Sa précision
et sa fiabilité sont capitales. » Vint
ensuite un centre V33. Ces deux
machines sont en service au siège
d’ERMO. Trois autres machines, une
machine d’éléctroérosion par enfonçage EDAC 43 et une EDAC 30, et une
machine d’électroérosion à fil EDAC 43,
sont installées chez Moulindustrie, un
fabricant de capsules et de bouchons
bi-matières, racheté par ERMO en
2004. En décembre 2007, Jean-Yves
Pichereau a recontacté Makino pour
commander un V22 pour Moulin dustrie. Sur un marché extrêmement
concurrentiel où la précision est la
clé de la survie, Jean-Yves Pichereau
sait pourquoi il a besoin de Makino.
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MAKINO FRANCE
MAKINO FRANCE
LA CROISSANCE PAR LA CONCENTRATION SUR
LA TECHNOLOGIE ET LES APPLICATIONS
Fêter son 10e anniversaire, c’est l’occasion de jeter un regard
rétrospectif sur les réalisations passées, mais aussi de regarder
devant soi pour faire face aux nouvelles évolutions. PRECISELY
passe en revue la décennie d’existence de Makino France et fait
le point sur sa situation présente ; avec Andrea Fritzsch, il se
penche sur l’évolution du marché français, et il vous propose une
interview de Jacqueline Simoni qui a joué un rôle moteur dans
l’implantation de Makino France.
Quand un constructeur de machinesoutils japonais ayant des racines allemandes cherche à s’implanter sur le
marché français, il ne doit pas s’attendre à une partie de plaisir. Mais qui
aurait pu prévoir que les premières
années seraient aussi difficiles, d’autant plus que les machines Makino
n’étaient pas inconnues sur le marché
français, comme l’explique Uwe
Speetzen, directeur général de Makino
GmbH : « Avant la création de Makino
France, en 1998, Makino vendait ses
fraiseuses depuis des années au travers du réseau commercial d’un grand
constructeur allemand. Mais notre
démarrage fut néanmoins difficile, avec
de fortes fluctuations du personnel et
plus que quatre zones de distribution
pour toute la France au lieu de 18
avant 1998 ! Tous les constructeurs
de machines-outils allemands ont
8
dent bien et nous voyons des ouvertures intéressantes dans l’usinage du
titane et de l’aluminium, mais aussi
dans les systèmes de fabrication flexibles. Nous nous concentrons sur l’aéronautique, l’industrie hydraulique et
le micro-usinage. Pour l’industrie du
moule, nos points forts sont la haute
précision de finition et la technologie
cinq axes.
Bratislava – un atout au
cœur de l’Europe
connu des débuts laborieux en France et nous n’avons pas fait exception
à la règle. »
Un marché en expansion
Dix ans plus tard, les choses ont bien
changé. « Makino France a maintenant
un bon rythme de croissance », précise Andrea Fritzsch, directeur général
de Makino pour l’Europe du Sud. « Nous
avons enregistré des ventes record en
2007 et notre objectif est de doubler
notre volume de ventes de 2006, d’ici la fin de l’année. Nous investissons
énormément dans le commercial et
le service : nous avons renforcé notre
hotline et déployé davantage de techniciens de service, en particulier
auprès des fabricants de composants
industriels de la région lyonnaise et
dans l’Est de la France. Nos machines
pour les pièces aéronautiques se ven-
Même si la fabrication des pièces
a été très largement délocalisée en
Europe centrale et orientale, Makino
France estime que l’industrie automobile recèle toujours des potentiels.
Comme le souligne Andrea Fritzsch,
« la production est peut-être réalisée
dans l’Est de l’Europe, mais les décideurs sont toujours en France. La
technologie de Makino et le centre
de technologie et de formation installé
à Bratislava sont deux atouts précieux ». Makino France peut parler avec
les décideurs pendant que les collègues de Bratislava fournissent service
et assistance aux usines de production
d’Europe orientale. Makino France peut
tirer argument du centre de Bratislava
pour faire des propositions commerciales crédibles aux constructeurs
automobiles français.
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INTERVIEW
« Nous portons haut
les couleurs de Makino
en France »
PRECISELY s’est entretenu avec
Jacqueline Simoni, directrice commerciale pour l’industrie du moule, chez
Makino France.
PRECISELY : Depuis combien de temps
travaillez-vous dans l’industrie ?
Simoni : En fait, depuis que j’ai quitté
l’école. Avant de rejoindre Makino
France, j’avais travaillé pour plusieurs
constructeurs de fraiseuses et de
machines d’électro-érosion. Le marché
français de l’électro-érosion était sur
le déclin et je suis allée chez Makino
parce que je connaissais sa réputation
dans l’usinage à grande vitesse et
l’électroérosion de précision – et surtout
parce que Makino mettait en avant la
technologie pour vendre ses produits.
Cela me convenait à merveille. Les produits de masse ne m’intéressent pas.
Simoni : Les fabrications simples ont
été délocalisées et les moulistes
français sont maintenant spécialistes
des moules complexes. Ils ont besoin
d’améliorer leur technologie et Makino
peut leur fournir des machines sophistiquées, de haute précision, ainsi que
l’assistance applicative nécessaire pour
changer les processus. Les centres
d’usinage verticaux de la série V et les
machines d’électroérosion à fil sont
les produits Makino les plus attractifs.
Les entreprises françaises doivent
affronter la concurrence mondiale et
notre niveau de vie élevé les oblige
à améliorer leur productivité et à
maîtriser ou à comprimer leurs coûts
tout en étant innovants pour rester
compétitifs et gagner de nouveaux
marchés, par exemple dans le médical.
PRECISELY : Comment le marché français
se porte-t-il ?
En quoi consiste votre
travail chez Makino France ?
PRECISELY :
Simoni : J’ai été embauchée comme
directrice commerciale pour la France
et mon travail, fondamentalement, a
consisté à construire le marché du
moule, à développer de nouveaux
segments et à assister les nouveaux
collègues, y compris ceux de la division machines de production.
A votre avis, quels sont
les atouts de Makino sur le marché
français ?
PRECISELY :
Simoni : La machine-outil française a
pratiquement disparu et l’industrie du
moule a fortement reculé, passant d’environ 1200 entreprises recensées en
1994 à moins de 400 en 2007. Beaucoup de petits moulistes ont disparu
et ceux qui restent ont du mal à trouver
des opérateurs qualifiés. Ils ont donc
besoin de machines précises que
Makino peut leur apporter. Tout comme
l’Allemagne, nous connaissons une
pénurie de main-d’œuvre qualifiée,
en partie du fait de l’absence de
passerelles entre l’école et l’entreprise.
Jacqueline Simoni, directrice commerciale
industrie du moule, Makino France
Nous devons rajeunir l’image de
l’industrie du moule. Aujourd’hui, les
machines CNC high-tech demandent
des conducteurs qui s’apparentent plus
à des pilotes qu’à de simples opérateurs ! C’est une image plus positive
qu’autrefois.
Quelle est actuellement la
situation de Makino France ?
PRECISELY :
Simoni : Au cours de ces dernières
années, la situation s’est stabilisée sur
le plan du personnel et nous savons
maintenant dans quelle direction nous
allons : nous vendons nos produits en
nous concentrant sur les technologies
et les applications. L’industrie française
a accepté depuis longtemps la qualité
et la fiabilité des produits japonais.
Aujourd’hui, les professionnels ont le
sentiment que Makino France est un
acteur majeur, établi de longue date sur
le marché français auquel il fournit des
machines-outils de haute technologie.
Nous portons haut les couleurs de
Makino en France !
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HALDEX HYDRAULICS
DÉFI RELEVÉ DANS LES TEMPS,
AVEC LE SOUTIEN DE MAKINO
Haldex Hydraulics fait confiance aux machines Makino
DaimlerChrysler cherchait un nouveau fournisseur de pompes
d’alimentation de carburant pour ses moteurs de poids lourds.
Le calendrier du projet étant extrêmement serré, le développement devait se faire près de l’usine du groupe, à Stuttgart.
Bien qu’ayant une longue expérience dans la fabrication de
pompes à haute pression, Haldex Hydraulics, installé à Hof,
n’avait jamais développé ni fabriqué de pompes d’alimentation pour un moteur Diesel. Et pourtant, moins d’un an après
avoir obtenu le marché, Haldex fabriquait la pompe Diesel en
série. Depuis, la production a été portée à 250 000 pompes
par an. Sept centres horizontaux a51 de Makino usinent les
carters de pompe en garantissant la haute précision exigée
par Daimler Trucks.
Les centres d’usinage horizontaux
Makino a51 chez Haldex Hydraulics,
à Hof (Allemagne)
10
Avec ses usines aux Etats-Unis,
en Suède, en Allemagne (Hof) et en Chine, la division Haldex Hydraulic Systems assure 18% des quelque 900 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel
du groupe Haldex. Elle fabrique des systèmes hydrauliques (essentiellement
pour les chariots élévateurs, les engins
de travaux publics, les poids lourds, les
nacelles élévatrices et les équipements
pour l’entretien des espaces verts) et
des pompes à engrenages, notamment
pour l’alimentation en carburant des
moteurs Diesel, la lubrification des boîtes de vitesses et les ventilateurs de
moteurs. Jusqu’en 2003, l’usine de Hof
était spécialisée dans les pompes à
engrenages haute pression pour des
clients comme Caterpillar, Linde, STILL,
Liebherr ou Vögele, et réaliser une pompe d’alimentation basse pression pour
un moteur Diesel constituait donc pour
elle un tout nouveau défi.
De 0 à 100 en 10 mois
La pompe Diesel devait être fiable sur
une large plage de température.
Hubert Hauguth, responsable méhodes, explique à ce sujet : « Pour obtenir la fiabilité et la performance demandées, il faut une parfaite étanchéité
et un usinage impeccable. Or, l’un de
nos points forts réside précisément
dans notre capacité à assurer le vide
créé dans la pompe à basses vitesses de rotation ». Mais le fraisage des
carters de pompe en fonte grise selon
les critères extrêmement sévères,
imposés par Daimler, exigeait un
centre d’usinage de grande précision.
L’usine de Hof a acheté sa première
machine Makino en 1989, un MC50
qui a tourné sans le moindre problème
pendant 17 ans. Avant d’investir dans
des centres d’usinage pour exécuter
la commande de Daimler, Hubert a
toutefois étudié sérieusement les
concurrents de Makino. Il a finalement
choisi deux a51 de Makino pour
« leur remarquable stabilité, leurs
broches de haute qualité, les changements d’outils rapides et les temps
d’arrêt minimes ». Les performances
du centre d’usinage a51 ont été l’un
des facteurs clés qui ont permis à
Haldex Hydraulics d’assurer la production en série de 100 000 pompes en
à peine dix mois.
Zéro défaut
La pompe Diesel destinée à Daimler
est un bon exemple de la stratégie
zéro défaut de Haldex. Hubert Hauguth : « Je suis fier de dire que nous
n’avons pas reçu la moindre réclamation des utilisateurs sur le terrain
et les non conformités sur la chaîne
ne dépassent pas 0,005%. De plus,
nous assurons la traçabilité totale de
chacune des pompes fabriquées à
Hof. Notre stratégie zéro défaut fonctionne dans la pratique parce que nous
formons notre personnel de manière
intensive ». Haldex doit donc son
succès à sa flexibilité face aux deman-
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Renommé dans le monde entier pour ses pompes de qualité : Haldex Hydraulics ; son usine de Hof
des des clients. « Les machines CNC
à haute performance, fiables, sont la
meilleure réponse aux changements
de la demande », explique Hubert
Hauguth. « Nous sommes en mesure
de réagir avec flexibilité parce que
nous travaillons avec des partenaires
fiables, comme Makino. » La priorité
absolue donnée à la qualité chez
Haldex « doit être partagée par le constructeur de machines-outils ». Les
machines Makino réalisent une précision d’usinage de ± 4 microns qui surpasse même les standards rigoureux
de Haldex.
des pompes à engrenages haute
pression. Haldex avait demandé un
taux de bon fonctionnement de 95%.
Les machines Makino font encore
mieux. « La construction de base est
excellente », explique Hubert. « La
pose sur trois points d’appui confère
une très grande stabilité au système,
les broches sont remarquables, les
outils se changent très rapidement, la
cartérisation de la zone de travail est
bien conçue et les machines sont vraiment aisées à conduire. Pas de fioritures, des machines tout simplement
formidables ! »
Un facteur essentiel, la fiabilité
Profiter des avantages
de Makino
Depuis 2004, Haldex Hydraulics a
acheté sept centres a51 de Makino
pour fabriquer les carters de pompes
Diesel. Deux centres Makino a61 assurent l’usinage des carters en aluminium sur les chaînes de production
Quels sont les autres avantages des
machines Makino ? Hubert Hauguth
met en avant le système de refroidissement et de lubrification de la broche
du centre a51 qui permet de longues
heures de service continu. Le convoyeur à copeaux est conçu pour garantir
l’évacuation fiable de grands volumes
de copeaux. Les pièces usinées sur
les machines Makino ne nécessitent
pas de reprise ultérieure, et grâce
aux temps de changement d’outil –
3 secondes de mieux que la concurrence –, Haldex économise jusqu’à
1800 heures par an. Le succès de
la « mission impossible » confiée par
Daimler Trucks à l’usine de Hof prouve que cette dernière est bien parée
pour profiter de la forte croissance
du marché des véhicules utilitaires.
Pour répondre à l’augmentation de la
demande, Hubert Hauguth est ravi à
l’idée d’investir dans de nouvelles
machines Makino.
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TITANE
TITANE
Faire voler les copeaux pour
faire voler des avions
Lorsque l’on pense à l’aéronautique, deux métaux viennent
immédiatement à l’esprit : l'aluminium et le titane. Le
premier est facilement usinable, le deuxième non. Ces
dernières années, l’usinage à haut rendement a fait
baisser le coût des pièces aéronautiques en aluminium.
Mais usiner le titane est une autre affaire – et cette
mauvaise usinabilité a été un frein à son utilisation
dans la construction aéronautique et dans
d’autres secteurs industriels. Ses
avantages ont néanmoins incité
certains constructeurs de
machines-outils à relever
les défis qu’il pose.
Strut bulkhead
Du fait de leur rapport résistance/poids
très avantageux, les alliages en titane
font partie des matériaux légers les plus
prisés. Les matériaux composites, de
plus en plus utilisés, ont besoin de titane pour les applications soumises à de
fortes contraintes, dans l’aéronautique,
mais aussi dans d’autres secteurs.
L’automobile, le médical, le secteur
alimentaire et l’industrie du sport tirent
également profit de ses qualités :
haute résistance à la corrosion, faible
densité, faible conductivité thermique
et faible module d’élasticité. Mais
certaines de ces qualités sont précisément la cause de la mauvaise usinabilité du titane.
Difficile à usiner
La réputation de métal difficile à usiner s’explique par certaines propriétés
physiques, chimiques et mécaniques
du titane. Sa faible conductivité thermique nuit à la dissipation rapide de
la chaleur générée par l’usinage, qui se
concentre au niveau de l’arête de cou-
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pe et de l’outil. Le titane a tendance à
provoquer des réactions chimiques
avec la matière de coupe et à former
des arêtes rapportées qui accroissent
l’usure de l’outil. Du fait du module
d’élasticité relativement faible du
titane, les pièces minces ont tendance
à se cintrer sous les pressions de
coupe. L’ébrèchement du tranchant dû
aux efforts de coupe élevés et au
broutage peut même entraîner la destruction de l’outil. Les caractéristiques
de fatigue et l’écrouissage sont également des aspects critiques. Autrement
dit, l’usinage du titane soumet l’outil
de coupe à des forces et à des températures extrêmes qui se traduisent
par des coûts fixes importants pour
l’usinage et l’outillage.
Des facteurs déterminants
On ne peut ignorer ces difficultés, mais
comme l’explique Uwe Speetzen, directeur général de la société Makino
GmbH, « il existe un très grand potentiel d’amélioration. Par exemple, il faut
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posséder une commande optimale des
déplacements ainsi qu’un système
d’arrosage capable de maîtriser des
pressions et des débits importants.
Prêts pour le titane
Makino possède déjà trois « centres
d’usinage aptes à usiner le titane », précise Uwe Speetzen. La broche HSKA100 (1 000 Nm et 37 kW pour une
vitesse maximale de 8 000 tr/min), le
système de guidage rigide constitué
de patins à rouleaux de 65 mm et de
vis à billes de 60 mm, et la pose sur
trois points d’appui sont les caractéristiques marquantes du centre d’usinage horizontal compact à quatre ou
cinq axes a81M-5XR. Le centre d’usinage a81M est adapté aussi bien à
l’usinage à haute performance qu’à l’usinage à grande vitesse, et il atteint des
débits de copeaux de 408 cm3/min
dans le titane (TA6V).
Des exigences élevées
Le MCD5X à quatre ou cinq axes est
une solution performante pour l’usinage conventionnel des alliages de
titane. Il bénéficie d’une construction
particulièrement rigide, avec des systèmes de guidage linéaires et circulaires à compensation de poids, amortis
par un système dit « semi-floating
slideway ». Ce système breveté fonctionne comme un système de guidage hydrostatique mais pose beaucoup
moins de problèmes grâce aux améliorations issues de décennies d’expérience dans son utilisation. Les centres
MCD5X sont en service depuis plus
de dix ans dans des systèmes de
fabrication flexibles tournant à trois postes, entre autres pour l’usinage des couples de fuselages en
titane.
L’usinage à haut rendement des
alliages de titane requiert un centre
d’usinage d’une grande rigidité et qui
assure un excellent amortissement.
Cela suppose une construction
compacte et de bonnes qualités
d’amortissement des axes linéaires et
rotatifs. La broche, sa technologie et
ses fonctionnalités de surveillance et
de diagnostic, revêt une importance
capitale. La machine doit en outre assurer une bonne évacuation des copeaux dans les usinages horizontaux, et
Le tout dernier modèle de la famille, le
MAG-T, est un centre d’usinage horizontal totalement nouveau, adapté aux
grandes pièces d’aluminium jusqu’à 4
x 2 x 0,5 m. Les déplacements suivant
les axes X, Y, A et C sont réalisés par
l’outil, l’axe Z se déplaçant avec la
pièce. Le guidage utilise le « semifloating slideway system » éprouvé qui
assure un excellent amortissement. Les
doubles vis à billes génèrent de fortes
poussées et le système broche très
Turbine rotor
choisir un outil de coupe en carbure.
Certains revêtements assurent une
isolation thermique sans dégrader
l’acuité de l’arête. Il faut privilégier le
fraisage en avalant plutôt qu’en opposition, et on peut stabiliser les arêtes
de coupe par un rayon adapté à
l’épaisseur du copeau. Mais c’est la
stabilité de la machine qui dicte en
grande partie la stratégie de fraisage
et le choix de l’outillage. »
compact (vitesse maxi 4000 tr/min) est
logé dans une tête « twist » qui tourne
librement, en continu, autour de l’axe
C. L’axe A pivote sur ± 100°. Les axes
sont bloqués pour permettre à la
broche de grande puissance (60 kW)
et à couple élevé (1 500 Nm) d’assurer un débit de copeaux de 600 cm3/
min. Le MAG-T possède un système
d’arrosage haute pression par le
centre broche, dimensionné pour des
débits importants afin d’optimiser
l’usinage et de minimiser les arrêts.
Un objectif ambitieux
« Certes, les MAG-T atteignent des
débits de copeaux impressionnants
dans le titane », conclut Uwe Speetzen,
« mais notre objectif, à moyen terme,
est de dépasser la barre des 1000
cm3/min. » Un objectif qui paraît réaliste si l’on considère les décennies
d’expérience de Makino dans l’usinage conventionnel et à grande vitesse
du titane.
Landing gear bracket
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NEWS MAKINO EUROPE
Etudes et Réalisation Moules
& Outillages (E.T.R.E.M.O.),
région de Nantes, France
E.T.R.E.M.O. fabrique des moules
d’injection plastique multi-empreintes
pour l’emballage alimentaire, et son
atelier de sous-traitance en électroérosion produit des pièces automobiles et
des équipements mécaniques pour
l’aéronautique et de grandes entreprises d’autres secteurs industriels.
L’entreprise utilisait depuis plusieurs
années des machines d’électroérosion
par enfonçage et à fil d’un concurrent,
mais Laurent Perez, président de la
société, cherchait une solution pour
resserrer les délais de livraison et offrir
un meilleur service à ses clients. Les
performances de la SP 64 dotée de la
technologie HEAT (diamètre du fil de
cuivre 0,3) et le faible coût horaire
de la machine l’ont incité à choisir
Makino. Lorsqu’il est venu assister à
des essais d’usinage sur la SP 64 dans
le showroom de Makino France, M.
Perez s’est également intéressé
à la machine d’électroérosion par
enfonçage EDNC 40 équipée d’un
changeur automatique pour 16 outils,
avec électrodes en graphite. Aujourd’hui, la SP 64 et l’EDNC 40 sont
toutes deux en service dans l’usine
d’E.T.R.E.M.O.
Frank Haug, Straubenhardt,
Allemagne
Spécialiste de l’électroérosion et de
l’usinage à grande vitesse, l’entreprise
Frank Haug est réputée pour sa qualité et son dynamisme. Elle possède
plusieurs décennies d’expérience dans
tous les domaines de l’estampage, du
formage, du moulage à injection et de
la fabrication des outils. Les compétences premières de Frank Haug se
situent dans la CFAO, l’électroérosion
14
à fil et par enfonçage, l’UGV et les techniques de mesure. Pour pénétrer de
nouveaux marchés et conquérir de nouveaux clients, Frank Haug a investi dans
un centre d’usinage horizontal a81 à
cinq axes de Makino, conçu pour un
très large spectre d’applications et qui
se prête aussi aux fabrications unitaires.
Graveurbetrieb Leonhardt,
Hochdorf, Allemagne
Créée en 1960, cette entreprise familiale dirigée par la deuxième génération
est spécialisée dans la fabrication de
micromoules et a bâti sa réputation sur
des produits de qualité certifiée (ISO
9001) qu’elle est en mesure de fabriquer dans les délais les plus rapides.
Grâce à la compétence de son personnel et à son parc de machines performant, Leonhardt peut proposer à ses
clients des prestations complètes qui
vont de la conception à la production
en série. L’entreprise maîtrise l’usinage
de nombreux matériaux, comme le carbure de tungstène, les matières plastiques, le verre et les céramiques à
haute performance (produites par sa
filiale OxiMa Tec). A l’issue d’essais prolongés, Leonhardt a décidé d’investir
dans une machine de micro-électroérosion EDAC1 de Makino. Les très petits
rayons intérieurs réalisables, les technologies de contrôle de la température
qui garantissent une précision de positionnement constante, et le très faible
encombrement de la machine ont été
les arguments déterminants en faveur
de Makino.
Bosch Rexroth Oil Control, Italie
Cette société a été créée en 1973 pour
fournir des soupapes de contrôle du
mouvement au marché italien des
engins mobiles qui décollait alors. Ces
dernières années, le groupe a étendu
son expertise technique bien au-delà
des soupapes d’équilibrage conventionnelles pour les grues et les platesformes de levage, pour proposer des
solutions qui couvrent la totalité du
marché de l’hydraulique mobile.
Aujourd’hui, Bosch Rexroth Oil Control qui s’affiche comme “the drive and
control company” est un fournisseur
de Makino. A l’origine, le groupe s’est
intéressé à Makino du fait de sa réputation en hydraulique. Les premières
machines Makino ont été installées
chez Fimma, l’une des divisions du
groupe. Le démarrage de la production fut si concluant qu’une autre filile,
LC, décida elle aussi de se tourner vers
Makino. Dans ces deux cas, Makino a
été considéré plus compétent que les
fournisseurs concurrents. Le dernier
investissement en date a concerné
deux centres d’usinage horizontaux
a51.
Bharat Forge Kilsta,
Karlskoga, Suède
Le groupe Bharat Forge Kilsta est l’un
des leaders mondiaux du forgeage, il
est aussi le numéro un en Europe pour
les essieux avant et le numéro deux pour
les vilebrequins de camions. Parmi ses
clients les plus connus, citons Volvo,
MAN, Scania, DAF, Saab, Ford, Perkins
et Iveco. Il y a trois ans, Bharat Forge
Kilsta a acheté un centre d’usinage horizontal a81 de Makino dont il a été totalement satisfait. En conséquence de quoi,
le groupe a récemment décidé d’investir dans un autre a81.
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Figeac-Aéro, Figeac, France
OMR, Rezzato, Italie
Figeac-Aéro est l’un des premiers
équipementiers aéronautiques européens et il compte EADS, Dassault,
Latécoére, le groupe Safran, Embraer,
Boeing et Pilatus parmi sa clientèle.
Figeac-Aéro fournit des pièces de
structure, des sous-ensembles aéronautiques, des pièces de moteurs et
des pièces de précision, mais propose
aussi la conception, l’approvisionnement en matières et en composants,
l’usinage, le formage, le contrôle dimensionnel, le grenaillage, le traitement
de surface, le traitement thermique,
l’assemblage et le contrôle final. Son
parc de machines très performant
compte plus de 35 machines CNC à
trois, quatre ou cinq axes, dont 80 %
sont aptes à l’UGV. Les pièces usinées
vont de la petite ferrure à des panneaux
de 26 mètres de long, et les matériaux
vont des alliages légers, comme l’aluminium, aux métaux durs, comme le
titane. En 2006, Makino a vendu son
premier centre MAG à Figeac-Aéro.
Lorsqu’elle décida d’étendre encore
ses capacités d’usinage, l’entreprise
choisit de nouveau Makino parce
qu’elle était très satisfaite de la première machine et que la qualité du
service de Makino avait contribué à
construire d’excellentes relations. De
plus, le MAG3.EX, commandé en avril
2008, sera livré en à peine sept mois,
un délai exceptionnellement court pour
ce type de machine.
OMR est probablement le premier
équipementier automobile italien. Il produit une grande variété de pièces pour
des constructeurs de véhicules légers,
de véhicules utilitaires et d’engins de
travaux publics. Le plus important et le
plus connu de ses clients est sans aucun
doute Fiat. OMR possédait déjà diverses machines Makino utilisées aussi bien
comme machines indépendantes que
dans des cellules de fabrication, et il
était extrêmement satisfait de leur productivité et de la qualité des pièces produites. Après avoir testé la première
machine de la nouvelle gamme ax1 qu’il
a ajoutée à un système automatisé existant, l’équipementier a constaté qu’elle
était particulièrement fiable et plus
productive que les machines utilisées antérieurement : « Comme elle n’a
jamais arrêté de tourner, nous avions
presque oublié que nous avions cette
machine. » Confirmant la satisfaction
que lui procurent les produits Makino,
OMR a acheté et continue d’acheter
un nombre important de machines
de la gamme ax1 dans diverses tailles,
aussi bien pour la fabrication automatisée avec un robot que pour l’intégration dans des systèmes MMC.
NS Teknik, Mariager, Danemark
Créé en 1987, NS Teknik est un soustraitant de la machine-outil et de l’électronique. Sa flexibilité, sa culture de la
qualité et l’esprit d’équipe ont été les
piliers du succès de cette entreprise
qui usine l’inox, le laiton, l’aluminium,
les plastiques et l’acier. Lorsqu’il a eu
besoin, à très bref délai, d’un centre
d’usinage horizontal, NS Teknik s’est
adressé à Makino qui a été capable
de lui livrer rapidement un a71.
Makino Europe GmbH (Allemagne)
Essener Bogen 5
22419 Hamburg
Phone: + 49 (40) 29809 0
Fax: + 49 (40) 29809 400
www.makino.de
Makino GmbH (Allemagne)
BU Production Machinery
Essener Bogen 5
22419 Hamburg
Phone: + 49 (40) 29809 0
Fax: + 49 (40) 29809 400
www.makino.de
BU Services
Essener Bogen 5
22419 Hamburg
Phone: + 49 (40) 29809 0
Fax: + 49 (40) 29809 400
www.makino.de
BU Die & Mould
Kruichling 18
73230 Kirchheim unter Teck
Phone: +49 (7021) 503 0
Fax: +49 (7021) 503 400
www.makino.de
Makino France S.A.S. (France)
ZA Les Bordes
21, rue Gustave Madiot
91923 Bondoufle Cedex
Phone: +33 (1) 691163 96
Fax: +33 (1) 691163 99
www.makino.fr
Makino Italia S.r.l. (Italie)
Via Codognino Laudense 40
26854 Cornegliano Laudense
Phone: +39 (0371) 697 211
Fax: +39 (0371) 697 219
www.makino.it
Makino s.r.o. (Slovaquie)
Tuhovská 31
83106 Bratislava
Phone: +421 (2) 496121 00
Fax: +421 (2) 496124 00
www.makino.sk
Siège principal
Makino Milling Machine Co., Ltd.
3-19 Nakane 2-chome, Meguro-ku
Tokyo 152-8578, Japan
Phone: +81 (337) 1711 51
Fax: +81 (337) 2521 05
www.makino.co.jp
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