Maladie de Parkinson - L`Europe à l`Inserm
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Maladie de Parkinson - L`Europe à l`Inserm
Journ née Mondiale adie Mala de nson Parkin Photo Patric ck-Pierre MICHEL In nserm 975 Avec la participatio on de l’Asso ociation Gu uadeloupe-P Parkinson et e le soutien de la socciété Vitalair PRESENTATION DE LA MALADIE DE PARKINSON lentement évolutive, d'origine le plus souvent inconnue. Elle touche une structure de quelques millimètres située à la base du cerveau, la substance noire, qui est composée de neurones dopaminergiques qui disparaissent progressivement. Leur fonction est de fabriquer et libérer la dopamine, un neurotransmetteur indispensable au contrôle des mouvements du corps, en Amérique du Nord environ 80% des patients, il existe des formes atypiques de Parkinson. La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique, A coté de ces formes idiopathiques qui touchent en Europe et en particulier les mouvements automatiques. La maladie affecte principalement les personnes de plus de 60 ans (âge moyen de 58 ans), mais 10% d'entre elles ont moins de 50 ans. Il existe également des formes génétiques rares (5%) qui se manifestent plus tôt, avant l'âge de 40 ans. Dans la forme la plus fréquente de Parkinson, que l’on appelle maladie de Parkinson « idiopathique » le diagnostic est posé du fait de la présence de deux au moins des trois symptômes suivants: - la lenteur du mouvement (bradykinésie) - un tremblement au repos de la main et/ou du pied unilatéral - la raideur (hypertonie) La réponse au traitement par L-Dopa (précurseur de la dopamine) permet de confirmer le diagnostic. Ces formes atypiques sont caractérisées par l'existence de signes non parkinsoniens, ce qui rend le diagnostic et la prise en charge plus difficile. Il existe des formes de Parkinson spécifiques à la Guadeloupe qui induisent en quelques années un handicap sévère. Les patients présentent, en plus signes moteurs classiques, des troubles de la mémoire et du comportement qui rendent la communication et l’insertion socio-familiale et difficiles. Ces formes de la maladie pourraient toucher approximativement 1% de la population de plus de soixante cinq ans, soit 1000 personnes en Guadeloupe. Si le mécanisme est connu, les causes de la maladie de Parkinson sont toujours inconnues. De nombreuses hypothèses existent, certaines ont déjà été écartées (origine infectieuse, origine auto-immune), mais deux d'entre elles retiennent l'attention des chercheurs, l'hérédité et l'environnement. Des formes rares et héréditaires de la maladie ont en effet été isolées, mais elles ne concernent que quelques familles. Par ailleurs l'injection de certaines substances a pu provoquer des parkinsonismes irréversibles, ce qui suggère que certaines substances présentes dans l'environnement pourraient contribuer au développement de la maladie. L'hypothèse la plus plausible aujourd'hui est donc une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques prédisposants. CAUSE DE E LA MALA ADIE DE PA ARKINSON : L’HYPO OTHESE EN NVIRONNEM MENTALE tox xicomanes co omme substittut de l’héroïne) pouva ait provoquer un sy yndrome parkinsonien irré éversible che ez l’ho omme. Ceci suggérait q que certaine es substance es pré ésentes dans l'environneme ent pourraientt participer au a dév veloppement de e la maladie. Dep puis cette datte le MPTP a été é largementt utilisé lors de d travaux de reche erche sur le Parkinson, P afin n de reproduirre e chez l’anima al les lésions responsables r d de sur des cellules et m et d’e essayer d’en éviter é le développement. Il a la maladie ains si été démontré que le prod duit de dégrad dation du MPT TP Annie Lannuz zel, Neurologue, CHU de P Pointe-à-Pitre eINSE ERM 975 L Les causes de la maladie e de Parkinso on sont toujo ours in nconnues. De nombreuses hypothèses h ex xistent, certa aines o ont déjà été é écartées mais deux d'entre e elles retienn nent agis ssait en blo oquant la r respiratoire des neurone es dop paminergiques (ceux qui dé égénère dans la maladie de d Parkinson). La strructure chimiq que du MPTP est e très proch he de celle de moléc cules entrant dans d la compossition de diverrs pes sticides, ce qui q a attiré l'attention sur s la possible imp plication de ce es substancess dans le dévveloppement de d l''attention dess chercheurs, l'hérédité l et l'environneme ent. cer rtaines formess de la maladie e. L L’hypothèse d’une origine to oxique environnementale d de la En Guadeloupe, les formes atypiques de e Parkinson en e m maladie de Parrkinson a été envisagée e danss les années 11980 a aux USA ap près avoir o observé que l'administra ation a accidentelle d’une substanc ce (le MPTP, produit chim mique c contaminant u une drogue de d synthèse utilisée par des Gua adeloupe ont été é associées à la consomm mation d’Annon na murricata (corosssol), suggéraant une posssible étiologie tox xique. Les feuilles et la pulpe e de corossol contiennent c un ne sub bstance, l’anno onacine, dont l’action est très t proche de d c celle du MPTP P. Appliquée sur s des cellulles en culture e et a administrée ch hez l’animal, elle e s’est révé élée toxique p pour le es neuroness dopaminerrgiques. Selo on les étu udes é épidémiologique es, seuls les patients ayan nt consommé ttrès rrégulièrement et en de gran nde quantité le es fruits et le e jus d de corossol prrésenteraient un sur-risque de développe er la f forme atypique e de la maladie e. C Considérant qu ue dans la majorité des c cas, la preuve e de l''intervention d’un facteur environnement e tal pris isolém ment e est raremen nt a actuellement établie, est que a la l'hypothèse e qui maladie Parkinson d de prévvaut et c certaines mala adies apparen ntées pourraiient être due es à u une combinaiison de « facteurs de e risque » a avec n notamment un n terrain génétique favoriisant l’expresssion d de la tox xicité e environnementtaux. de certains a agents toxiq ques G GENETIQUE E DE LA MA ALADIE DE E PARKINSO ON ann nées, l’identification d’au moins 15 loc ci et 6 gène es maiintenant validé és (Parkine, PI INK1, DJ-1, ATP13A2, A SNC CA et LRRK2) imp pliqués dans les formes familiales et e sporadiques de la maladie de e Parkinson, ont permis de d mie eux comprend dre la physiopathologie de e cette entitté com mplexe. Les formes f monog géniques ont une fréquenc ce variable selon l’o origine ethniqu ue des popula ations étudiée es. Un effet de dosse du gène esst observé pour SNCA et le phé énotype des po orteurs de mutations est so ouvent celui d’u un syn ndrome parkinssonien typique e. La pénétranc ce de certaine es mut tations est dé épendante de l’âge et parf fois incomplètte. Cer rtains gènes im mpliqués dans les formes monogéniques m d de maladie de Park kinson sont au ussi des facteurs de risqu ue dan ns des cas sporadiques. De même, des mutation ns S Suzanne Lesag ge et Alexis Brice B U Université Pie erre et Mariie Curie-Pariis 6, Centre de R Recherche de e l'Institut du d Cerveau e et de la Mo oelle é épinière, INS SERM UMR-S975, Hôpittal de la P Pitié S Salpêtrière, P Paris, France. L La maladie de Parkinson n est la sseconde maladie n neurodégénéra ative la plus frréquente, cara actérisée par une p perte progressive des neurrones dopaminergiques et une a accumulation d de corps de Lewy. L Durant ces 15 derniè ères hét térozygotes dans d le gène de la -gluc cocérébrosidasse responsables à l’é état homozygo ote de la malad die de Gauche er, son nt maintenant reconnues comme des factteurs de risqu ue imp portants à la maladie m de Park kinson. CONS SEQUENCE ES DES TRO OUBLES P PSYCHIQUE ES ET DU COMPORTEM C MENT SUR LA VIE QUOT TIDIENNE DU PARKIN NSONIEN E ET DE SON ENTOURAGE E E. nxiété, apatthie, …). L'inttensité et le (dépression, an nom mbre des sym mptômes obse ervés sont variables v d'un ne per rsonne à l'autrre. Ces troubles doivent êttre dépistés et e pris s en charge sp pécifiquement. La situation est cependant très différente pour le es ues de Park kinson qui s’accompagnen nt formes atypiqu fré équemment de e troubles cog gnitifs et du comportemen nt. Les s Parkinsonienss atypiques en n Guadeloupe ont par ailleurrs une e spécificité : des hallucinations sont décrites par 60% des s patients. S Sandrine Belsson, Neuropsychologue, N Neurologue, C CHU de Pointe e-à-Pitre. Annie Lannu uzel, D Du fait d'une e confusion fréquente en ntre maladie de P Parkinson et maladie d'Alz zheimer, il e est importantt de p préciser d'emb blée que la ma aladie de Parkinson n'entraîne p pas, ou très rarement, de e détérioratio on des foncttions in ntellectuelles.. Ceci dit, il est aussi éta abli que certtains ttroubles psych hiques sont liiés à la mala adie de Parkin nson L'a accompagneme ent au quotid dien exige du u conjoint qu'il rec connaisse et comprenne c less symptômes de la maladie. La lenteur danss les mouvem ments, les difficultés à se s dép placer, à s’ex xprimer sont d'autant plu us difficiles à sup pporter que leur intensité varie dans la journée. Le L con njoint ou l’ento ourage proche e sont égaleme ent les témoin ns des s troubles pssychiques et des éventuels troubles du d com mportement. En E plus de l'aid de qu'il offre pour les geste es de la vie quotidie enne, le conjoin nt et l’entoura age proche son nt un soutien s moral d'une très grrande importan nce. Ils doiven nt eux x aussi pouvoirr être soutenuss dans leur rôle d’aidant. PRESENTATION DE L’ASSOCIATION GUADELOUPE-PARKINSON L'Association Guadeloupe Parkinson a été créée en 2012 sous l’impulsion de l’équipe du service de Neurologie du CHU de Pointe-à-Pitre et de son chef de service le Professeur Annie Lannuzel, neurologue qui consacre une grande partie de son activité de clinicien et chercheur à la maladie de Parkinson. L'association a été reconnue d’utilité publique par l’inscription au journal officiel en 2012. Elle se donne pour buts de : • Soutenir les malades et les aidants au quotidien : (aider les malades à comprendre leur maladie pour vivre au mieux au quotidien, renforcer le lien entre les malades et les divers intervenants médicaux et sociaux, leur donner des occasions et des moyens pour sortir de leur isolement, informer sur les nouvelle thérapeutiques….), • Informer les Aidants, • Faire connaître la maladie du grand public, • Sensibiliser les pouvoirs publics à la réalité de la maladie, • Favoriser la recherche et la diffusion des données nouvelles sur la maladie. Aujourd'hui, 150 000 personnes en France sont atteintes de la maladie de Parkinson. On dénombre environ 10 000 nouveaux cas par an. Plusieurs centaines de patients et de familles sont concernés par la maladie en Guadeloupe. Composition du Conseil d’Administration de Guadeloupe Parkinson : Nom Prénom Fonction ANDUSE Rolland Président CORVIS Daniel Vice Président DAMAS Lucien Membre GIRAULT Honorat Trésorier JOTHAM Henri Secrétaire Adjoint LANNUZEL Annie Membre de droit OGOLI Lucien Membre RAQUI-RIBAC Eline SOUKDEO Trésorier Adjoint Christiane Secrétaire