LIO N°6 - Lycée Français du Caire

Transcription

LIO N°6 - Lycée Français du Caire
Septembre
2012
Lettre d’I
Information sur l’O
Orientation du
Lycée Français du Caire
N°6
Editorial
Chers lecteurs,
Ce numéro 6 de la Lettre d’Information sur l’Orientation, premier numéro de l’année
scolaire 2012-2013 permettra aux élèves de découvrir les facettes du métier d’ingénieur et les
études pour y parvenir.
Souhaitant une très belle année scolaire aux élèves et vous souhaitant une bonne lecture.
Nicolas Debenne - Conseiller Principal d’Education
Lycée français du Caire
Actualités de l’orientation
- Venue de Mike fakih – Campus sciences Po de Menton
26 et 27 novembre 2012 au LFC
- Mise en place du dossier Orientation
Dans le cadre de la mise en place du PDMF (parcours de découverte des métiers et des
formations), chaque élève du LFC aura à sa disposition un dossier orientation pour centraliser
toutes les informations de la 5ème à la terminale.
Ce dossier sera un support pour les activités relatives à l’orientation organisées par
l’établissement. Vous trouverez ce classeur en suivant le lien ci-dessous :
http://www.lfcaire.org/images/stories/classeur_orientation.pdf
Le carnet d’adresses Internet de l’orientation
http://www.onisep.fr : Site incontournable et très complet
http://www.education.gouv.fr : De nombreuses informations sur les études supérieures
http://www.cidj.com : Plusieurs informations sur les formations, les métiers, les études
http://www.campusfrance.org : site campus France
http://www.aefe.fr : cliquer sur « monorientationenligne » réponse à vos questions sous 48H
http://www.prepas.org/accueil.htm : Les différentes classes prépas, les programmes…
http://www.sup.adc.education.fr/iutlist : Liste des IUT
http://www.cefi.org : Site sur les écoles d’ingénieurs
http://www.grandesecoles-postbac.fr/index.php5: site d’admission des prépas intégrées et écoles
d’ingénieur en 5 ans
Enfin il faut penser aux sites des académies (http://www.ac-paris.fr , http://www.ac-versailles.fr…) et des
universités (http://www.u-paris2.fr/, http://www.univ-lyon2.fr/…)
LE METIER D’INGENIEUR
Commençons par un peu d’étymologie : en latin, genius représentait une divinité, un talent, genius
a donc donné génie, pris au sens des aptitudes innées (17ème siècle) ; ingenium signifiant talent
et adresse a donné ingeniare signifiant tromper, engins au sens de machines de guerre et
engeigneur, constructeur d'engins de guerre devenu ingénieur.
L’ingénieur a depuis longtemps évolué de ses inclinaisons guerrières pour des compétences
aujourd’hui très variées allant des fonctions techniques traditionnelles vers des compétences
nouvelles qu’elles soient commerciales, de management ou de gestion. L’ingénieur réfléchit,
analyse, conçoit, décide.
Une grande partie des ingénieurs diplômés n’exerce pas un métier d’ingénieur au sens propre du
terme. Si l’industrie reste un des secteurs recrutant le plus d’ingénieurs, aujourd’hui l’informatique,
l’environnement, la logistique, la qualité ou encore le marketing accueillent de nombreux diplômés.
Ce diplôme d’ingénieur est un titre qui sanctionne en France une formation scientifique de haut
niveau (en principe de 5 ans) dispensée par un établissement d'enseignement supérieur habilité
par une instance placée auprès du ministère de l'Enseignement supérieur : la Commission des
Titres d'Ingénieur, créée par la loi du 10/07/1934.
L'habilitation par la CTI, renouvelée tous les 6 ans depuis 1995, atteste que les écoles "présentent
des programmes et donnent un enseignement suffisants" pour délivrer un diplôme d'ingénieur.
Vérifier que l’école est habilitée par la CTI est un point crucial dans la recherche de sa future
école, en effet pas d’habilitation équivaut à pas de titre d’ingénieur délivré et donc à des difficultés
d’insertion professionnelle, de reconnaissance en terme de salaire et d’évolution future.
Avant de se pencher sur les filières pour obtenir le titre d’ingénieur, quelques données brutes
données par le Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France sur ce métier. (données
juin 2008)
Salaire d’un débutant : 32190 euros annuels
72% des jeunes diplômés ont trouvé un emploi en moins de 2 mois
Durée moyenne de recherche d’un premier emploi : 2,4 mois
25% de femmes parmi les élèves d’écoles d’ingénieurs
86,9 % travaillent en France et 13,1% à l’étranger (pour les débutants c’est 16,4% à
l’étranger)
Secteurs d’activités ou travaillent les ingénieurs :
Comment devenir ingénieur ?
Les différents types d’écoles, les parcours possibles :
En France plus de 250 écoles délivrent le titre d’ingénieur au bout d’une formation qui durera
généralement 5 ans et on distingue quatre grandes familles d'écoles :
Les filières développées au sein d'universités ou liées à une université qui représentent
24,1% des diplômés. Elles sont sous la tutelle administrative de l’éducation nationale
Les filières liées à des structures de type universités technologiques (INSA, UT, INP) qui
représentent 22,9% des diplômés
Les écoles constituées en institutions autonomes de statut public qui forment 27,2% des
diplômés et sont sous tutelle principalement de ministères techniques (70%) ou de
l'éducation nationale (30%)
Les écoles indépendantes de statut privé qui représentent 25,8% des diplômés
Formation à l’entrée en école d’ingénieurs
Il y a trois grands modes d’accès à une
école d’ingénieur
• Les futurs étudiants peuvent
intégrer leur école dès l’obtention
du Bac, ainsi une soixantaine
d’écoles proposent 5 ans divisés en
2 années de cycle intégré (type
CPGE) et 3 années de cycle
d’ingénieur.
• Il est aussi possible de faire 2
années en CPGE, puis d’intégrer
une école d’ingénieurs
• Et dernièrement les admissions
parallèles : on peut présenter les
concours après l’obtention d’un
DUT ou d’un BTS et il existe aussi
des passerelles après avoir validé
une L2 , une licence ou un master.
Les écoles d’ingénieurs recrutent quasi essentiellement des bacheliers S et il est important
d’avoir un attrait pour les matières scientifiques avant de se lancer dans ce parcours.
Pour les élèves de seconde, l’entrée en 1ère S est une priorité s’ils se destinent à une carrière
d’ingénieur.
Reste aux élèves intéressés par une carrière d’ingénieur à cibler leur école en fonction de leurs
centres d’intérêt, de leur profil, de leur parcours scolaire et de leur projet professionnel.
Les contenus de la formation d’un ingénieur
La plupart des écoles organisent leur cursus sur le schéma européen LMD, avec l’obtention du
diplôme l’année du Master.
Même si les contenus varient d’une école à l’autre et que les étudiants ont la possibilité de
personnaliser leurs apprentissages en choisissant telle ou telle option ; le tronc commun des
enseignements repose sur une solide culture scientifique ; Mathématiques, chimie, informatique,
physique, biologie, mécanique constituent le cadre de base de la formation.
La nécessité pour les futurs ingénieurs d’avoir à prendre en compte des dimensions financières,
économiques, humaines ou juridiques, fait qu’une partie des enseignements dispensés par les
écoles n’est pas scientifique. On retrouvera donc de l’économie, de la comptabilité, du droit.
Même si toutes les écoles dispensent une formation généraliste de base, certaines sont plus
spécialisées et quelques écoles très renommées permettent d’accéder à tous les secteurs
professionnels grâce à une formation très généraliste. C’est le cas des « grandes écoles »
comme Polytechnique, Centrale, Les ponts et chaussées, les Mines.
Les écoles spécialisées proposent un enseignement axé sur un domaine en particulier
(informatique, mécanique…), ces spécialités sont choisies au fil du parcours dans l’école à partir
de la 3ème année.
Certaines écoles permettent une
formation en alternance sur tout ou
partie de leur cursus avec une partie
de la formation passée en entreprise
(c’est le cas de l’ICAM de Lille par
exemple), sinon toutes les écoles
prévoient une application pratique des
enseignements sur le terrain avec au
moins trois stages en entreprise.
Enfin, il faut noter que la pédagogie par
projet, souvent en partenariat avec des
entreprises se développe. Il s’agit alors
de créer des prototypes en appliquant
les connaissances théoriques apprises.
Enfin les écoles d’ingénieurs offrent
aussi la possibilité d’effectuer une
partie du cursus (un semestre ou une
année complète) dans une université
étrangère et les élèves ingénieurs
peuvent aussi effectuer leur stage en
entreprise à l’étranger ; un moyen
intéressant d’acquérir de nouvelles
compétences et d’enrichir son futur CV.
La CTI (commission des titres d’ingénieur) donne une définition du métier d’ingénieur : « le métier
de base de l'ingénieur consiste à résoudre des problèmes de nature technologique, concrets et
souvent complexes, liés à la conception, à la réalisation et à la mise en œuvre de produits, de
systèmes ou de services. Cette aptitude résulte d'un ensemble de connaissances techniques
d'une part, économiques, sociales et humaines d'autre part, reposant sur une solide culture
scientifique ». Les contenus de la formation des ingénieurs doivent donc permettre aux étudiants
d’acquérir ces connaissances.
L’accès à une école d’ingénieur : 3 différentes voies
Plusieurs chemins pour arriver à un même emploi :
Les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles
C’est la principale voie d'accès aux écoles d'ingénieurs (et aux grandes écoles scientifiques, de
management ou aux écoles militaires).
Pour les futurs ingénieurs, au choix en première année :
– MPSI : maths, physique et sciences de l'ingénieur
o Nombre de classes : 205 dont 35 privées
o Nombre d'élèves : environ 6500
o Places aux concours (approximatif):
X : 104 (MP option info), 82 (MP option SI), 45 (PSI)
Mines-Ponts : 475 (MP) et 271 (PSI)
Centrale : 950 (MP) et 612 (PSI)
CCP : 1212 (MP) et 915 (PSI)
E3A : 1128 (MP) et 1369 (PSI)
– PCSI : physique, chimie et sciences de l'ingénieur
o Nombre de classes : 220 dont 33 privées
o Nombre d'élèves : environ 6660
o Places aux concours (approximatif):
Écoles normales supérieures: 70 (PC) et 50 (Cachan, PSI)
X : 140 (PC) et 45 (PSI), ESPCI: 60 (PC)
Mines-Ponts : 510 (PC) et 270 (PSI)
Centrale : 510 (PC) et 610 (PSI)
CCP : 1480 (PC) et 920 (PSI)
E3A : 1010 (PC) et 1370 (PSI)
– PTSI : physique, technologie et sciences de l'ingénieur
o Nombre de classes PTSI : 86 dont 12 privées
o Nombre d'élèves : environ 2800
qui donneront MP, PC, PSI et PT en deuxième année et permettront de préparer les concours
d’accès aux prestigieuses grandes écoles.
Ces grandes écoles françaises ont été créées au 18ème siècle pour accueillir une nouvelle
catégorie de cadres : les ingénieurs (comme l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées créée en
1747, l’Ecole des Mines en 1783, l’Ecole Polytechnique en 1794 qui sont parmi les plus
prestigieuses).
Elles regroupent maintenant un très grand nombre d’écoles (145 écoles d’ingénieurs sont
membre de la conférence des grandes écoles).
http://www.cge.asso.fr/
Si la voie est « royale » et permet l’accès aux prestigieuses écoles d’ingénieurs, elle est aussi
escarpée.
Le rythme de travail est très soutenu, la compétition omniprésente en vue des concours de fin de
deuxième année. D’un point de vue pratique, les inscriptions en CPGE se font sur le site
http://www.admission-postbac.fr/
Les écoles accessibles après le bac (prépas intégrées)
Plus de 9000 places sont offertes pour intégrer directement après le bac une école d’ingénieur
ou un cycle préparatoire intégré. Même si cette solution ne permet pas forcément d’accéder
aux plus prestigieuses écoles, certains diplômes délivrés sont de très bonne qualité. La
sélection se fait sur dossier, concours, entretien et reste sévère. Les bulletins de 1ère et
terminales seront étudiés attentivement et suivant les écoles le candidat aura à subir des
épreuves écrites ou orales ou un entretien.
En cycle préparatoire intégré, l’admission en cycle d’ingénieur se fait sans concours mais en se
basant sur les notes obtenues en contrôle continu.
Les écoles des réseaux ENI/GEIPI, FESIC, INSA font partie des écoles que l’on peut intégrer
après le bac sur concours ou dossier.
Les inscriptions en cycle préparatoire intégré se font sur le site http://www.admissionpostbac.fr/ ou directement auprès des écoles.
Les différents concours d’accès
Ecoles du Concours Avenir
4 écoles : l’ECE Paris, l’EIGSI La Rochelle, l’EPF à Sceaux (et l'EPF à Troyes) et l’ESTACA à
Levallois (et l'ESTACA à Laval)
A partir de la session 2013, deux nouvelles écoles rejoignent le concours : l’EISTI à CergyPontoise (et Pau), et l’ESILV à Paris-La Défense.
http://www.concoursavenir.fr/b/
Les ENI
Après le bac, les ENI de Brest, Metz, Saint-Etienne, Val-de-Loire et Tarbes offrent 470 places à
des bacheliers.
http://www.ingenieur-eni.fr/
Les écoles du réseau FESIC
Le recrutement postbac dans les écoles de la FESIC se fait par des procédures différentes,
selon les écoles :
- le concours Puissance 11, qui regroupe 11 écoles : 9 du réseau de la FESIC, et les ESIEE
Amiens et Rouen,
- le recrutement ECAM (3 écoles),
- le recrutement ICAM (2 écoles),
- le recrutement FESIA (4 écoles),
- le recrutement La Salle Beauvais (1 école)
http://www.fesic.org/
http://www.concourspuissance11.fr/
Concours GEIPI-POLYTECH
Le concours GEIPI-POLYTECH regroupe 26 écoles ( Agrosup Dijon, ESIREM Dijon, ISAT
Nevers, EEIGM Nancy, ENSGSI Nancy, ESSTIN Nancy, ISEL Le Havre, ISTIA Angers,
ENSIM Le Mans, ISTY Vélizy, Sup Galilée Paris ; Télécom Lille 1, Télécom Saint-Étienne,
Polytech Annecy-Chambéry, Polytech Clermont-Ferrand, Polytech Grenoble, Polytech Lille,
Polytech Lyon, Polytech Marseille, Polytech Montpellier, Polytech Nantes, Polytech NiceSophia-Antipolis, Polytech Orléans, Polytech Paris-Sud, Polytech Paris-UPMC, Polytech
Tours)
Il offre plus de 2000 places.
http://www.geipi-polytech.org/
Concours ADVANCE
Créé pour 2012, le concours Advance centralise les épreuves d’admission de trois écoles :
- l’EPITA, école d’ingénieurs en informatique, à Paris-Sud.
- l’ESME Sudria, école d’ingénieurs pluridisciplinaire, à Paris-Montparnasse, Paris-Ivry, Lille et
Lyon.
- l’IPSA, école d’ingénieurs de l’air et de l’espace, à Paris-Ivry et Toulouse.
Le concours Advance est intégré à la procédure Admission Post-Bac. Il ne compte que pour un
seul des douze vœux qui peuvent y être formulés.
http://www.ecole-ingenieurs.com/
Concours Alpha
Le concours Alpha est commun à cinq écoles, membres de la Conférence des grandes écoles
(CGE) :
- EBI - Cergy-Pontoise, école de biologie industrielle
- EFREI - Villejuif, école d’ingénieurs des technologies de l’information et de la communication
- ESIGETEL - Fontainebleau, école supérieure d’ingénieurs en informatique,
télécommunications et réseaux
- ESITC Caen, école supérieure d’ingénieurs en travaux de la construction
- ESITPA Rouen, école d'ingénieurs en agriculture
http://www.concours-alpha.fr/
Le réseau des INSA
Le groupe INSA rassemble les INSA de Lyon, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse.
2 Ecoles ont rejoint en 2010, le dispositif INSA-Partenaires :
- ENSI de Bourges (Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Bourges)
- ENSCI de Limoges (Ecole Nationale Supérieur de Céramique Industrielle de Limoges)
La qualité de la formation, la notoriété des INSA permettent aux étudiants une insertion
professionnelle dans les 3 mois suivant la fin de leurs études.
Les INSA diplôment environ 2200 ingénieurs par an et proposent un large choix de formations
avec plus de 40 spécialités de formations d’ingénieur.
Il faut noter l’existence en Egypte d’une délocalisation de l’Institut National des Sciences
Appliquées de Strasbourg (INSA de Strasbourg) en architecture
http://www.insa-france.fr/
Les admissions parallèles
Plus d’un élève ingénieur sur quatre est recruté via les admissions parallèles.
Il est possible d’intégrer une école d’ingénieur en étant titulaire d’un BTS, d’un DUT ou d’une
L2 puis d’une M1 pour une entrée en 2ème année.
Ces admissions parallèles sont en augmentation constante.
Le nombre de places offertes par cette procédure varie selon les écoles et les procédures
d’admission sont là encore très sélectives, sur dossier sur concours propre ou concours
commun ainsi il y a un concours commun pour les ENI, les INSA, les écoles centrales
recrutent sur dossier puis épreuves.
Ci dessous le classement 2009 des écoles d’ingénieurs après prépa :
Lien vers le classement 2012 : http://www.letudiant.fr/palmares/classement-ecole-ingenieurapres-bac.html
Et le classement 2009 des écoles d’ingénieurs après bac
Lien vers le classement 2012 : http://www.letudiant.fr/palmares/classement-ecole-ingenieurapres-prepa.html
Les notes moyennes obtenues au baccalauréat qui sont indiquées dans les tableaux
précédents sont de bons indicateurs pour permettre aux élèves de déterminer leur projet
et les chances d’intégrer ces écoles.
La nature des épreuves des concours
Les épreuves écrites ou orales des concours qu’elles soient organisées en sortie de prépa ou
après le bac sont, dans la majeure partie des cas, réparties sur les matières suivantes :
- Maths
- Chimie
- Physique
- Français
- Langue vivante
Il est donc important de ne pas négliger les disciplines non scientifiques.
La carrière d’un ingénieur
Les responsabilités de l’ingénieur vont évoluer au cours de sa carrière :
ingénieur de "base", ingénieur technico-commercial
responsable d'une équipe, d’une division ou chef d'un projet
responsable d'un service
direction d'un établissement
direction générale
En tant qu’ingénieur, il est primordial d’avoir conscience du cycle de vie des connaissances et
il faut donc penser à actualiser ses compétences et à continuer à se former au cours de vie
professionnelle pour évoluer.
Parmi les écoles les plus recherchées sur le marché de l’emploi, on trouve : Ecole Centrale
Paris, Ponts et Chaussées, Mines Paris, Polytechnique, ENSAM Paris, ENSIMAG Grenoble,
ENSTA Paris, Institut d’optique Palaiseau, ISAE Toulouse, Supélec, Télécom Paris Tech…
Pour complémenter ces informations, quelques sites :
http://www.cnisf.org/
Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France
http://www.deveniringenieur.com/
http://www.metiers-ingenieur.com/
http://www.cge.asso.fr/
http://www.grandesecoles-postbac.fr
http://www.insa-france.fr/
le site des INSA
http://www.cefi.org/ingenieur.html
Catalogue des écoles d’ingénieurs françaises
http://www.cefi.org/
Comité d’études sur les formations d’ingénieur
http://www.scei-concours.fr/
http://www.cti-commission.fr/
FICHE METIER
Ingénieur génie civil
Missions
L’ingénieur génie civil participe à l’ensemble des phases d’un ouvrage de construction ou
d’infrastructure dès lors qu’il concerne l’hydraulique, le transport, la géotechnique, les
structures ou encore l’environnement. Ses tâches comprennent :
•
•
•
•
•
La réalisation des études d’avant-projet
Le dimensionnement du futur ouvrage
Le lancement d’un appel d’offres et la sélection des partenaires
L’exploitation et la supervision de la maîtrise d’ouvrage
La rédaction de comptes-rendus sur l’avancement des travaux
Environnement
L’ingénieur en génie civil peut travailler dans une entreprise de BTP, dans une administration
publique, au sein d’une collectivité territoriale, chez un fournisseur d’énergie ou encore dans un
bureau d’ingénieurs conseils. Le métier d’ingénieur en génie civil implique de nombreux
déplacements – d’où l’importance d’être mobile – et une grande aisance relationnelle car les
interlocuteurs sont variés (population, différents corps de métiers, autorités).
Un ingénieur en génie civil qui débute va percevoir une rémunération entre 25 et 35 000 euros.
Fort d’une expérience de plus de cinq ans, il pourra prétendre gagner entre 55 et 75 000 euros,
rémunération qui varie en fonction de l’entreprise qui l’emploie et de sa spécialisation.
Formation nécessaire
Bac + 5. Ecole d’ingénieur
Profil
L’exercice du métier d’ingénieur en génie civil suppose d’avoir de bonnes connaissances :
•
•
•
en sciences fondamentales (physique, chimie, informatique…)
en sciences de l’ingénieur civil (matériaux, structures et solides, logistique,
environnement…)
dans une spécialité (énergie, ponts et bâtiments, eau)
Compétences générales nécessaires
Il est important que l’ingénieur génie civil possède les aptitudes suivantes :
• un excellent sens de la communication
• un esprit pragmatique et créatif
• une très bonne culture générale
• une facilité à travailler en équipe
L’ingénieur génie civil est généralement titulaire d’un diplôme d’une école d’ingénieurs
spécialisée en bâtiment, en travaux publics (ICAM, HEI, Mines de Douai, Polytechnique,
Centrale…) ou d’un Master Professionnel mention Maîtrise des opérations de réhabilitation
urbaine ou encore Mécanique, Génie civil, Génie mécanique.
Réalisé par Nicolas DEBENNE, CPE du Lycée Français du Caire
Contact : [email protected]