La communication non violente de Marshall B. Rosenberg « Il y a un

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La communication non violente de Marshall B. Rosenberg « Il y a un
La communication non violente de Marshall B. Rosenberg
« Il y a un lieu au-delà du bien et du mal, c’est là que je vous attends » Rumi
C’est un art de vivre avec soi-même et avec les autres ; c’est un processus qui demande
cheminement et expérimentation pratique.
Intention : contribuer à son bien-être et à celui d’autrui ; cheminer vers la paix intérieure et
avec les autres.
1ère étape : les bases du processus, centrées sur la clarification de ce qui se passe en soi avant
d’aller vers l’autre
2ème étape : dialogue et empathie
Notions clé :
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empathie : qualité de présence qu’une personne peut proposer à une autre
personne ou à soi-même (écoute + attention 10/10), on est libre de tout préjugé à
l’égard de cette personne, on la regarde comme si on la voyait pour la 1ere fois ;
langage girafe : observation (description) ; sentiments (décrit l’émotion qui
s’exprime en nous : peur, sérénité, tristesse, joie, colère, amour…) ; besoins
(aspiration, énergie au service de la croissance de l’être et commune à tous :
sécurité, liberté, autonomie, acceptation, confiance, tendresse, reconnaissance,
calme, accomplissement…) ; demande ou proposition à soi-même ou à l’autre (Elle
va découler logiquement de notre besoin prioritaire du moment. Exemples de
demandes : demandes de reformulation, de connexion (feed-back) et d’action.
Dans tous les cas, la demande est « CRAPPO » : Concrète, Réalisable, Affirmative,
au Présent, Précise, Ouverte, négociable. Avant d’aller vers l’autre, je vérifie mon
intention : avoir raison, convaincre ou engager un dialogue et privilégier la qualité
de connexion par rapport au résultat.)
langage chacal : conseiller, chercher des solutions, consoler, juger, étiqueter,
interpréter, comparer, exiger, ordonner, manipuler, menacer, culpabiliser,
moraliser, surenchérir, dévier sur des anecdotes, clore la question, interroger sans
fin, expliquer, corriger…
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Exercice en binôme : comment avez-vous participé à votre bien-être ou à celui d’autrui ?
Ecoute, reformulation et feed-back : comment vous sentez-vous et quel (s) besoins (s) avezvous satisfait à travers ce dialogue à 2 ?
Exercice d’auto-empathie : apprendre à être en empathie avec soi
Apprendre à se centrer rapidement sur soi et se donner de la compréhension, afin
de retrouver de la stabilité et de la disponibilité pour autrui. C’est ce qu’on appelle
« apprendre à se donner de l’auto-empathie ».
1. Ouvrez un espace de bienveillance en vous, accueillez tout ce qui est vivant en
vous.
2. Comment vous sentez-vous maintenant ? (sentiments, émotions, sensations
corporelles). Prenez contact avec votre respiration pour vous aider.
3. De quoi avez-vous besoin ?
4. Laissez émerger une demande s’il y a lieu et choisissez quand, comment et avec
qui vous pouvez vous occuper de votre besoin.
5. Remerciez-vous pour l’espace de bienveillance que vous venez d’ouvrir à
l’intérieur de vous et le temps que vous vous êtes accordés.
Exercez-vous dans votre vie quotidienne et puis, petit à petit lors de situations difficiles.
Exercice de gratitude : l'art d'exprimer sa reconnaissance à soi-même et à autrui ne signifie
pas "gonfler notre ego", simplement se réjouir sincèrement du pouvoir qui nous a été donné
de contribuer à enrichir, embellir la vie.
Savoir recevoir simplement et pleinement les appréciations venant d'autrui est tout aussi
important
1. "Se dire merci" : voir la beauté en soi, se réjouir du pouvoir qui nous a été donné de
rendre la vie plus belle
Je pense à quelque chose que j'ai fait ou dit et qui d'une façon ou d'une autre a contribué à
la vie (la mienne ou celle d'une autre personne ou la planète)
Quand je me souviens de (ce que j'ai fait ou dit pour moi ou pour quelqu'un d'autre ou
quand je me souviens de la réaction de l'autre personne)
Je me sens … et les besoins satisfaits par cette action
Bien prendre le temps de se mettre en lien avec tous les besoins qui ont été satisfaits
2
On est souvent surpris et émus de constater le nombre de besoins qui ont pu être satisfaits
par quelque chose en apparence "banal"
2. "Dire merci" à autrui
Je pense à quelque chose que quelqu'un de mon entourage a fait ou dit maintenant ou dans
le passé et qui d'une façon ou d'une autre a contribué à mon bien être, a enrichi ma vie
J'imagine que je m'adresse directement à cette personne
Quand je vois, j'entends, je me souviens que tu (ce que la personne a fait ou dit)
Je me sens, cela a satisfait chez moi (mes besoins)
Pratique quotidienne : se donner au moins 3 appréciations positives par jour et chercher au
moins 2 appréciations à donner
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Sources
-
Marshall B. Rosenberg, La communication non violente au quotidien, éd. Jouvence,
2003
www.symbiofi.com
www.formation-therapeute.com
www.psychologies.com
www.cps-emotions.be
www.thich-nhat-hanh.fr
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