fazenda labora sequestrer peugeot

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OPERATION CARBONE
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Peugeot
et l’environnement
Baisser les émissions de gaz carbonique (CO2) des véhicules et contribuer à
l’amélioration de la qualité de l’air sont les deux priorités de Peugeot en matière
de protection de l’environnement. Les émissions moyennes de CO2 des véhicules
du groupe PSA Peugeot Citroën diminuent d’année en année. Et le groupe est
cosignataire d’un engagement entre l’Association des Constructeurs Européens
d’Automobiles et la Commission Européenne qui vise à diminuer de 25 % ses
émissions de CO2 entre 1995 et 2008.
Pour atteindre cet objectif, le groupe investit plus de 2,2 milliards
d’Euros par an dans la recherche et le développement sur son cœur
de métier : l’automobile. Cet investissement est considérablement
plus important que le financement d’un mécénat écologique tel que
celui raconté dans cette exposition (12 millions d’Euros environ).
Certaines technologies propres développées ou utilisées par le groupe sont déjà
en place, d’autres visent le moyen terme, voire le long terme.
> Aujourd’hui : les moteurs diesels HDI
Les moteurs thermiques les plus performants à ce jour en terme de réduction
des émissions de CO2 sont les moteurs diesels HDI. Ils utilisent un système
d’injection directe sous très haute pression qui permet un contrôle optimal du
dosage carburant/air. Depuis 2000, la technologie HDI s’allie à un système de
dépollution, le filtre à particules (FAP) qui piège les particules rejetées par le
moteur puis, périodiquement, les brûle afin d’en éliminer la quasi totalité. Le
couplage de ces deux technologies permet d’une part de réduire les émissions de
gaz carbonique de plus de 20 % par rapport aux diesels traditionnels et, d’autre
part, de ramener les émissions de particules au-dessous du seuil de mesure.
Depuis son lancement en 1998, plus de 5 millions de moteurs HDi ont été produits
et l’objectif est d’atteindre un cumul de 8 millions en 2006. Lancé en première
mondiale sur la Peugeot 607, le FAP est largement décliné au sein des gammes
Peugeot diesel.
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> Aujourd’hui : les biocarburants
Les biocarburants, qui émettent très peu de CO2 et de particules polluantes
par rapport aux carburants traditionnels, appartiennent à la classe des
énergies renouvelables puisqu’ils sont produits à partir de végétaux : céréales
ou betterave pour l’éthanol et l’ETBE, colza ou soja pour le Diester (ester
méthylique d’huile végétale). Ils permettent d’exploiter des ressources agricoles
pour le secteur non alimentaire et de réduire la dépendance énergétique
à l’égard des énergies fossiles. A ce jour, la production de biocarburant
ne représente que 1 % des carburants consommés dans le monde. Leur
développement est notamment freiné par un manque d’infrastructure
(production, transport, stockage) largement dominée par la chaîne hydrocarbure.
Peugeot préconise l’utilisation du Diester 30 - remplacement de 30% du diesel par
de l’éther méthylique d’huile végétale - qui permet une réduction de 11 % des
émissions de CO2 et de 19 % des particules. L’ensemble des véhicules diesel de
service du Groupe fonctionne déjà avec ce carburant dérivé de l’huile de colza.
> Demain : « Stop & Start »
Depuis peu, Peugeot a développé une technologie appelée « Stop & Start » qui
consiste à stopper le moteur d’un véhicule chaque fois qu’il s’arrête et de le
redémarrer automatiquement, sans que le conducteur ne s’en aperçoive. Cette
gestion intelligente des arrêts/démarrages du moteur permet d’atteindre un gain
en consommation d’essence - et donc en émissions de CO2 - de 5 à 8% selon les
modes d’utilisation par rapport à un moteur standard. Cette technologie, qui a un
faible impact sur l’architecture des véhicules, ne nécessite qu’un investissement
limité.
Peugeot a pour objectif d’équiper des dizaines de milliers de véhicules avant fin
2006. Les premières voitures devraient être proposées par le groupe dès cette
année.
> Demain : le GNV
A moyen terme, la recherche en matière de voiture propre s’oriente vers des
carburants qui ne soient pas à base de pétrole (diesel ou essence) afin de réduire
de manière significative les émissions de CO2. Le gaz naturel véhicule (GNV) en
est un. Les véhicules GNV sont équipés de moteurs thermiques consommant du
gaz qui émet nettement moins de CO2 que l’essence : le gain est de 25 %. Mais
l’avantage du GNV tient surtout au fait qu’il en existe de vastes réserves dans le
monde, un atout majeur pour l’avenir des politiques énergétiques.
Peugeot travaille sur un meilleur traitement catalytique des gaz de combustion du
GNV, et sur l’amélioration du stockage de ce carburant encore très encombrant.
La priorité est donnée au développement de véhicules utilitaires (Peugeot Boxer
notamment).
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> Après-demain...
La voiture électrique est par excellence la voiture propre puisqu’elle n’émet
pas directement de CO2. Mais pour que le bilan global soit positif, il faut que
la production d’électricité nécessaire à charger ses batteries ne provienne pas
de centrales thermiques (charbon, gaz) émettant du CO2... C’est pourquoi les
recherches à long terme se portent vers les énergies alternatives telle que la pile
à combustible (PAC). La PAC transforme de l’hydrogène en eau pour produire
de l’électricité. Ainsi, elle n’émet pas de CO2 et, de surcroît, elle permet de
s’affranchir des batteries rechargeables. A ce jour, le développement de la PAC est
encore freiné par son coût élevé et par le problème du stockage de l’hydrogène.
Peugeot a déjà conçu deux véhicules de démonstration utilisant la PAC : le taxi
PAC, fonctionnant à partir d’hydrogène stocké à bord ; le H2O, fonctionnant à
partir d’hydrogène produit à bord. L’avenir se porte surtout vers les véhicules de
ville.
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