Toulouse - Electronique, électrotechnique, automatique

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Toulouse - Electronique, électrotechnique, automatique
INGENIEUR(E) EN IMAGERIE MEDICAL
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Synonyme(s) : ingénieur(e) d'études en imagerie médicale / ingénieur(e) RD en imagerie médicale
Discipline(s) : imagerie médicale
Centre(s) d'intérêt : programmer, créer du contenu numérique
Fonction(s) : fonction études développement informatique
GFE : GFE médical paramédical travail social soins personnels
Secteur(s) d'activités : secteur recherche / secteur santé / secteur sociétés de service et de conseil en
informatique / secteur fonction publique
Statut(s) : salarié / fonctionnaire
Accroche
L'ingénieur en imagerie médicale conçoit les logiciels des appareils médicaux (scanners, échographes, Doppler, IRM, etc.),
permettant d'apporter une aide essentielle au diagnostic médical.
Synthèse
L'ingénieur en imagerie médicale développe des logiciels permettant aux appareils d'imagerie (scanners, échographes, Doppler,
IRM, etc.), d'apporter une aide essentielle au diagnostic médical. Grâce à lui, les médecins utilisant l'outil informatique peuvent
visualiser les organes, les os, les flux sanguins... sur des images reconstruites en 3D. Il travaille dans la recherche publique ou
dans l'industrie, en ESN (entreprise de services du numérique) ou chez un fabricant d'appareils.
Nature du travail
Concevoir et développer des logiciels
Il développe des logiciels pour permettre aux appareils d'imagerie de traiter des informations de manière intelligente. Il crée des
algorithmes de reconnaissance des formes, de reconstruction, de rendu, afin de permettre aux médecins qui les utilisent de
visualiser les organes, les os, les flux sanguins...
À partir de l'expérience
Pour concevoir un appareil de détection des veines, sur des images de la rétine par exemple, sa méthode est très expérimentale.
Après avoir acquis avec un médecin spécialiste une expertise dans la détection visuelle de ces structures, il combine les différentes
méthodes d'échantillonnage et de seuillage par ordinateur, afin d'obtenir sur un ensemble d'images des résultats probants.
Reconstruire en 3D
La plupart des techniques d'imagerie recueillent des images en 2D correspondant à des coupes qui intéressent le médecin. Se
représenter un organe dans sa globalité à partir de ces coupes n'est pas aisé. Grâce aux techniques de modélisation, il lui est
possible de reconstruire des modèles en 3D.
Conditions de travail
Différents statuts
L'ingénieur en imagerie médicale peut travailler dans le secteur public. Il est alors recruté comme ingénieur de recherche,
uniquement sur concours, mais les postes de chercheur sont peu nombreux. Dans ce cas, il est cadre de catégorie A de la fonction
publique. Dans le privé, il a également un statut de cadre. Les journées de cet ingénieur de recherche peuvent être longues, ses
horaires étant adaptés à sa charge de travail.
Un travail en équipe
L'ingénieur en imagerie médicale n'est pas seul face à son ordinateur. Certains projets s'appuient sur de multiples technologies
(biologie et électronique, par exemple) et il lui est parfois nécessaire de collaborer avec d'autres ingénieurs ayant des
connaissances techniques particulières. Il a aussi des contacts réguliers avec les médecins, qui lui apportent leur point de vue sur
le matériel qu'il a développé. Enfin, il est intégré à une équipe projet qui rassemble ingénieurs et développeurs en informatique.
Vie professionnelle
Dans la recherche
L'ingénieur en imagerie médicale peut exercer dans les établissements de santé (hôpitaux et cliniques), les laboratoires
universitaires ou les grands organismes de recherche (Inserm-Institut national de la santé et de la recherche médicale, CEACommissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives...) et de la santé. Il peut aussi travailler en tant qu'enseignantchercheur à l'université ou en école d'ingénieurs.
Dans l'industrie
Dans le secteur privé, il peut travailler chez les grands éditeurs de solutions d'imagerie médicale comme General Electrics,
Phillips... Il peut aussi intégrer une PME (petite et moyenne entreprise) spécialisée en imagerie ou une ESN (entreprise de services
du numérique). Il exerce dans les bureaux d'études ou de R & D (recherche et développement), dans les départements marketing
et commercial, parfois dans les services de maintenance.
Rémunération
Salaire du débutant
2000 euros brut par mois.
Source : Apec (Association pour l'emploi des cadres), 2014 (pour un ingénieur de recherche junior).
Compétences
Avoir une double compétence
Le métier exige des compétences techniques en biologie humaine, anatomie et physiologie afin de mieux prendre en compte les
spécificités du domaine médical. Et, évidemment en informatique et traitement de l'image, imagerie cellulaire, imagerie
biomédicale...
Être à l'écoute des médecins
Dialoguer avec des spécialistes du secteur médical fait partie du métier. Des qualités d'écoute et de dialogue sont donc
essentielles, de même que de bonnes aptitudes pédagogiques, pour faire comprendre des domaines techniques complexes à des
non-initiés. Dans une démarche commerciale, il lui faut savoir se positionner dans le secteur hospitalier.
Savoir gérer un projet
Maîtriser les différentes techniques de l'imagerie (du traitement à la visualisation) suppose une mise à jour constante, dans un
domaine technique qui évolue vite. Il est aussi essentiel de savoir répondre à un cahier des charges, de maîtriser la gestion de
projet et l'anglais technique.
Accès au métier
Le niveau de formation se situe à bac + 5 dans le domaine de la biologie humaine, doublé d'une formation solide en informatique
et en électronique appliquée à l'image.
Niveau bac + 5
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Master en imagerie médicale, biotechnologie et biomédecine, biotechnologie et informatique...
Diplôme d'ingénieur en imagerie médicale, informatique pour l'industrie, électronique...
Sources et ressources
Publications Onisep
• Les métiers de l'électronique, Parcours, 2011 (nouvelle édition en juin 2015), Onisep
• Les métiers de l'informatique, Parcours, 2014, Onisep
INGENIEUR(E) TRAITEMENT DE L’IMAGE
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Synonyme(s) : ingénieur(e) recherche et développement / ingénieure(e) informaticien(ne)
Discipline(s) : traitement de l'image
Centre(s) d'intérêt : manier les chiffres / coordonner l'activité d'une équipe / concevoir, utiliser des
technologies industrielles de pointe
GFE : GFE électricité électrotechnique électronique
Secteur(s) d'activités : secteur sociétés de service et de conseil en informatique / secteur des
télécommunications / secteur construction automobile / secteur construction aéronautique
Statut(s) : salarié
Accroche
Experts en mathématiques et informatique, les ingénieurs traitement de l'image contribuent à l'amélioration d'un
système. Que ce soit pour la recherche médicale, le cinéma, l'aménagement du territoire...
Synthèse
Expert en mathématiques et informatique, l'ingénieur traitement de l'image s'occupe de systèmes logiciels et/ou matériels. Il
participe à leur conception, en analysant nombre de signaux et images. De la TNT à l'imagerie médicale, ou encore la photographie,
le cinéma 3D, la cartographie, la vidéosurveillance... les moyens sont nombreux, et susceptibles d'intéresser tous les secteurs.
L'objectif : la numérisation de l'image qui permettra calcul, transformation et extraction d'informations plus précises.
Nature du travail
Numériser l'image
Acteur d'un projet nécessitant plusieurs corps de métiers, l'ingénieur traitement de l'image s'occupe de systèmes logiciels et/ou
matériels. Il participe à leur conception, en analysant nombre de signaux et images. De la TNT à l'imagerie médicale, ou encore la
photographie, le cinéma 3D, la cartographie, la vidéosurveillance... les moyens sont nombreux, et peuvent servir dans tout domaine.
L'objectif : la numérisation de l'image qui permettra calcul, transformation et extraction d'informations plus précises.
Analyses et algorithmes
Selon les cas, l'ingénieur traitement de l'image prend en charge la réalisation et l'étendue des algorithmes, par exemple pour des
systèmes de vidéosurveillance. En imagerie médicale, il s'aidera également d'algorithmes, pour, au final, une meilleure détection
des éléments de l'image radiologique. Dans tous les cas : il a pour mission de développer l'analyse et la modélisation d'images.
Mieux : à lui de proposer, et d'apporter, des solutions issues de la recherche et des nouvelles technologies. Son rôle se rapproche
alors des ingénieurs " classiques " en recherche et développement
Conditions de travail
Sur du matériel de précision
Les recruteurs potentiels se trouvent dans les secteurs des télécoms, du multimédia, de l'automobile, de l'aéronautique, de la
défense... L'ingénieur traitement de l'image s'occupe, par exemple, des instruments qui serviront aux systèmes embarqués comme
les missiles, les radars aéroportés, les caméras thermiques, les périscopes, les images par satellite, le sonar de sous-marin...
Assurer la relation clientèle
Outre sa dimension technique, l'ingénieur traitement de l'image assure une " promotion " commerciale, en réalisant des
démonstrations sur les salons, promotionnels ou d'avant-premières. Il prospecte auprès de clients potentiels, qu'ils se trouvent en
France ou à l'étranger.
Anglais obligatoire
Dans les nouvelles technologies comme tout dans secteur de pointe, l'anglais est de mise. À l'oral comme à l'écrit. Les équipes
sont en effet internationales, et les documents techniques rédigés dans la langue de Shakespeare.
Vie professionnelle
Un monde numérique
Si le traitement de l'image et du signal a pris son essor dans les réseaux et télécommunications, il est aujourd'hui partout où
l'information numérique circule. On y étudie l'image, mais aussi la compression du son et de la parole : dans l'aéronautique, les
technologies de l'information et de la communication (TIC), la médecine, la sécurité, la défense, l'aménagement du territoire... Les
ingénieurs traitement de l'image évoluent au sein de PME (petites et moyennes entreprises), de start-up (jeunes entreprises
innovantes), de laboratoires de grandes entreprises industrielles, ou d'ESN (entreprises de services du numérique).
Des perspectives d'évolution
Certains spécialistes du traitement de l'image se sont écartés quelque peu de la technique et du terrain pour des postes plus
managériaux (chef de projet), d'études (validation, intégration...) ou commerciaux (ingénieur technico-commercial, ou production,
marketing, en support technique...
Rémunération
Salaire du débutant
2750 euros brut par mois.
APEC 2014
Compétences
Toujours dans les algorithmes
Le traitement de l'image requiert des compétences dans bien des disciplines : mathématiques, électronique, physique,
informatique... À cet ingénieur de maîtriser chacune des méthodes propres au traitement de l'image et du signal, pour les appliquer
ensuite à un domaine spécialisé (aéronautique, multimédia, aménagement du territoire, etc.). Parmi ces méthodes et applications
spécifiques, l'intégration des algorithmes représente une grande part de son activité.
Informatique et mathématiques
Parmi les compétences indispensables à l'ingénieur traitement de l'image, la maîtrise des mathématiques et de l'informatique.
Dans le milieu de la santé, par exemple, mathématiques et traitement de l'image contribuent à la modélisation de phénomènes et
données biologiques. Savoir développer des logiciels 3D s'avère aussi très utile, dans l'industrie automobile, l'architecture
d'intérieure, etc.
Accès au métier
Le métier d'ingénieur traitement de l'image est accessible avec un bac + 5.
Niveau bac + 5
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Master en traitement de l'image, instrumentation, optique, mathématiques, informatique...
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en électronique, électrotechnique, informatique industrielle...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'industrie aéronautique et spatiale, Onisep, Parcours, 2013
Les métiers de l'informatique , Onisep, Parcours, 2014
Les écoles d'ingénieurs, Onisep, Dossier, 2014
Adresses utiles
• Chambre professionnelle des ESN, éditeurs de logiciels, entreprises du Web, Syntec Numérique, 148 boulevard
Haussmann, 75008 , Paris, 01 44 30 49 70 , www.syntec-numerique.fr
INGENIEUR(E) ELECTRONICIEN(NE)
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Synonyme(s) : ingénieur(e) en électronique
Métier(s) associé(s) : ingénieur(e) en électronique numérique / ingénieur(e) optronique / ingénieur(e)
qualité en électronique / ingénieur(e) systèmes embarqués
Famille(s) ROME : Électronique et électricité
Discipline(s) : avionique / mesure instrumentation électronique / micro électronique / hyperfréquence / opto
électronique / radiocommunication / électronique de sécurité
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
technologies industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction technico commercial / fonction recherche appliquée / fonction essais / fonction
organisation de la production industrielle / fonction études développement industriel / fonction méthodes
industrialisation / fonction conduite de projet
GFE : GFE électricité électrotechnique électronique / ingénieur électronicien
Secteur(s) d'activités : secteur des transports / secteur recherche / secteur construction aéronautique /
secteur construction automobile / secteur construction électronique / secteur construction mécanique /
secteur construction navale / secteur maintenance / secteur construction ferroviaire / secteur des
télécommunications / secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
Informatique, télécommunications, aéronautique, automobile... sans l'ingénieur électronicien, certaines innovations
technologiques n'auraient pas vu le jour. L'électronique est partout et l'innovation, un de ses leviers de croissance, est
indispensable.
Synthèse
L'électronique est partout : système de navigation, téléphone portable, télévision numérique, guidage de missiles, etc. L'ingénieur
électronicien participe à la création de ces produits en définissant leur architecture ou celle des composants électroniques. Il
effectue des simulations, réalise un prototype et procède aux essais afin de vérifier que ce dernier possède les caractéristiques
attendues. En atelier, il organise, met en oeuvre, optimise et suit la fabrication des produits. Enfin, l'ingénieur électronicien
spécialisé en ingénierie d'affaires peut vendre des services ou produits sur mesure.
Nature du travail
Recherche et développement
Dans un service d'études et de développement, l'ingénieur électronicien peut participer à la création de nouveaux produits. Grâce
à la CAO (conception assistée par ordinateur), il définit l'architecture des produits ou des composants électroniques, effectue des
simulations, réalise un prototype et procède aux essais afin de vérifier que ce dernier possède les caractéristiques attendues.
Production
Dans un atelier, il est chargé de superviser les activités d'une unité de production. Il organise, met en oeuvre, optimise et suit la
fabrication en fonction des objectifs de production dont il est responsable. Il gère le personnel, anime et dirige des équipes
d'ouvriers ou de techniciens.
Commerce
Un pied chez le client, l'autre dans son entreprise, l'ingénieur électronicien qui a suivi une formation en ingénierie d'affaires vend
des services ou produits sur mesure. Il traduit les besoins du client en un dossier technique, propose un devis, mène les
négociations, et suit les travaux. Il se donne également les moyens de bien sélectionner ses fournisseurs. Une fonction primordiale,
car de l'approvisionnement en composants électroniques va dépendre toute la production de l'entreprise pour laquelle il travaille.
Conditions de travail
Autonome et sous pression
Sous la responsabilité d'un chef de projet, l'ingénieur électronicien bénéficie d'une certaine indépendance au sein de son équipe.
Qu'il soit dans un atelier de fabrication grouillant de circuits et de composants, devant sa station d'IAO (ingénierie assistée par
ordinateur) ou chez un client, il est toutefois sous contrainte pour rester dans la course, avec une obligation de résultats.
Un rythme soutenu
Des horaires élastiques, voire une certaine dose de stress sont à prévoir en période de bouclage, surtout dans les sociétés
d'ingénierie. Quant à la mise à jour des connaissances de l'ingénieur électronicien (nouvelles technologies, normes en vigueur,
etc.), elle se fait souvent sur le temps libre.
Expérience et mobilité
Les ingénieurs débutent en général dans un service d'études. Ils peuvent ensuite s'orienter vers des postes de chef de projet ou de
responsable d'unité de production. À la jonction du technique, du commercial et du service, l'ingénieur d'affaires est souvent un
ingénieur électronicien comptant plusieurs années d'expérience. Dans tous les cas, cap sur la mobilité. En effet, au fil des projets
auxquels il participe, un ingénieur peut être affecté à différentes fonctions.
Vie professionnelle
Recherche et développement, un passage obligé
Ces dernières années, les industriels se sont spécialisés sur des marchés de pointe (aéronautique, domotique, multimédia, etc.),
en investissant massivement dans l'innovation. Un positionnement dont l'impact se fait ressentir sur le recrutement : la recherche
et développement est presque un passage obligé pour les jeunes diplômés, et ce sont les profils bac + 5 qui recueillent le plus de
suffrages.
Des créneaux porteurs
L'électronique apparaît comme une technologie stratégique, indispensable à la compétitivité de l'économie. C'est un secteur
relativement solide malgré les fluctuations du marché. En Europe, et plus particulièrement en France, on compte des acteurs
majeurs, des fabricants de composants et de cartes électroniques, mais aussi des groupes industriels dans l'aéronautique et
l'automobile où les innovations en matière d'électronique embarquée sont permanentes. Dans les années à venir, d'autres secteurs
devraient permettre à l'industrie européenne de l'électronique de préserver sa vitalité. Ainsi, l'électronique s'impose dans les
innovations liées à la domotique et au domaine de la santé. Le développement durable est aussi porteur de promesses. De quoi
assurer de beaux lendemains aux ingénieurs électroniciens.
Rémunération
Salaire du débutant
2950 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
Source : enquête CGE (Conférence des grandes écoles), juin 2013.
Compétences
Une double compétence
L'ingénieur électronicien possède une double formation en électronique et informatique qui lui permet de travailler aussi bien sur
la partie matérielle des produits (cartes et composants électroniques) que sur la partie logicielle (programmation) lors de
l'intégration au produit final.
Spécialistes bienvenus
Il peut se spécialiser dans l'une des grandes familles de l'électronique : traitement du signal (son, image), micro-électronique
(conception et fabrication de puces), etc. Se spécialiser dans un domaine en plein essor comme l'énergie ou se doter de
compétences commerciales peut s'avérer une stratégie payante. Quant à l'anglais, il est impératif. De nombreux projets sont menés
conjointement par des équipes de différents pays, les clients sont dans le monde entier, et une bonne partie de la documentation
technique est en anglais qui, de fait, est devenu la langue de travail.
Rapide et réactif
Quelle que soit sa fonction, l'ingénieur travaille en équipe. Avec ses collègues des différents services, mais aussi avec des
intervenants extérieurs. Il doit avoir une bonne culture générale et de réelles aptitudes à communiquer. Créativité, capacités
d'analyse et de synthèse, sens de l'organisation : autant de qualités qui lui seront demandées.
Accès au métier
Dans tous les cas, le niveau bac + 5 est indispensable. Les écoles d'ingénieurs restent la voie classique. À l'université, les masters
permettent à leurs titulaires d'occuper les mêmes emplois en entreprise et sont appréciés pour les fonctions d'études et de
recherche.
Niveau bac +5
• Diplôme d'ingénieur spécialisé.
• Masters en microélectronique et nanoélectronique ; électronique, télécommunications et réseaux ; informatiqueélectronique ; systèmes et microsystèmes intelligents.
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'électronique, Parcours, 2011, Onisep
Témoignage(s)
Bruno, ingénieur électronicien chez Elta, Blagnac (31)
Je développe des cartes électroniques qui assurent le bon fonctionnement d'une ligne de métro intégralement automatique. À
partir du cahier des charges (ou STB, spécifications techniques du besoin) du client, j'effectue une étude préliminaire (2 à
3 mois) pour évaluer la faisabilité du projet. Je dimensionne et détermine la valeur et les performances des composants
électroniques, réalise des maquettes et saisis les schémas de la carte électronique grâce à la CAO (conception assistée par
ordinateur). Je transmets ensuite le rapport détaillé au bureau d'études qui place physiquement les composants sur la carte et
réalise le routage (pistes reliant les composants). Lorsque la carte électronique me revient fabriquée, il s'est passé 6 à 8 mois
depuis les STB du client. Je teste alors la carte en laboratoire pour être sûr qu'elle fonctionne comme je l'avais prévu. La sécurité
et le bon fonctionnement du système sont primordiaux pour nos clients.
INGENIEUR(E) D’AFFAIRES EN GENIE ELECTRIQUE
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Synonyme(s) : ingénieur(e) électrotechnicienne / chargé(e) d'affaires en génie électrique / ingénieur(e)
technico-commerciale
Discipline(s) : automatismes / construction électronique / construction électrique / robotique
Centre(s) d'intérêt : me déplacer souvent / convaincre, négocier / faire du commerce
Fonction(s) : fonction vente
GFE : GFE commerce distribution
Secteur(s) d'activités : secteur construction électrique / secteur construction électronique / secteur
industrie chimique / secteur transports ferroviaires / secteur construction automobile / secteur industrie
agroalimentaire / secteur énergie / secteur des transports
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur d'affaires en génie électrique élabore le dossier technique d'un réseau électrique, que ce dernier soit à installer
ou à moderniser. Débouchés dans toutes les industries de pointe et dans de grandes entreprises comme EDF, la SNCF ou
la RATP.
Synthèse
L'ingénieur d'affaires en génie électrique contribue à améliorer l'activité commerciale de son entreprise en étudiant les projets en
cours ou à venir. Il prospecte, identifie les besoins du client (ou de son entreprise), monte un projet commercial, avant d'en négocier
les conditions. Technicien et communicant, il est aussi un élément essentiel de la stratégie de l'entreprise.
Nature du travail
Superviser un projet
L'ingénieur d'affaires en génie électrique remplit une mission essentielle : chiffrer et superviser un projet d'étude dont le budget
est souvent très important. Pour cela, il prospecte, identifie les besoins du client (ou de son entreprise), propose et monte un projet
commercial, avant d'en négocier les conditions. Pour chaque projet, il rédige avec le plus grand soin un cahier des charges faisant
la synthèse entre les attentes du client donneur d'ordres et des compétences internes et externes de l'entreprise qu'il représente.
Suivant de près les travaux d'installation ou d'aménagements électriques, il valide les tests de conformité et édite les documents
de fabrication.
Suivre l'installation
Après la signature du contrat, il suit l'installation des matériels et équipements (radiateur, moteur de Formule 1, etc.) sur le site
et s'assure du bon déroulement du projet (respect des coûts, de la qualité et des délais). Une fois les travaux terminés, il assure la
mise en service de l'installation, en présence du client et de ses collègues du service après-vente.
Un commercial avant tout
Rouage essentiel de la stratégie de l'entreprise, l'ingénieur d'affaires en génie électrique contribue à l'amélioration de l'activité
commerciale, en étudiant les projets en cours et à venir. Il se positionne souvent sur des marchés de niche où les projets et les
clients sont peu nombreux.
Conditions de travail
De nombreux déplacements
Dans ce métier, les contacts sont multiples. Rattaché à la direction technique ou à la direction commerciale, l'ingénieur d'affaires
en génie électrique se déplace beaucoup, en France ou à l'étranger, pour rencontrer, échanger, négocier... Des efforts qui aboutiront
éventuellement à la signature de contrats. Il gère aussi les relations avec les sous-traitants et les fournisseurs. À lui de s'informer
sur ce qui se passe, par exemple, quand un chantier prend du retard. Selon l'étape du projet sur lequel il intervient, il peut aussi
rester en laboratoire avec les ingénieurs et les techniciens du bureau d'études.
Un travail d'équipe
Dès la rédaction du cahier des charges avec le client, il travaille main dans la main avec les ingénieurs d'études, les ingénieurs
technico-commerciaux et les principaux responsables de l'entreprise. Ensemble, ils élaborent une série de propositions techniques
(architecture des installations, performance des matériels, etc.).
Distinction des professionnels
Dans le petit monde des technico-commerciaux à ce niveau d'excellence, les professionnels distinguent les " chasseurs ", qui
prospectent les nouveaux clients, des " éleveurs ", qui prennent ou reprennent les dossiers des clients déjà connus. Le chargé
d'affaires capable de faire les deux est le profil idéal pour l'employeur.
Vie professionnelle
Dans les industries de pointe
L'électronique et l'électrotechnique sont omniprésentes dans les secteurs qui utilisent de nombreuses fonctions automatisées : BTP
(bâtiment et travaux publics), électronique et produits high-tech, transports, construction électrique, agroalimentaire, chimie,
automobile... Les ingénieurs d'affaires en génie électrique y trouvent naturellement leur place. De grandes entreprises comme EDF,
la SNCF ou la RATP figurent parmi les employeurs potentiels. Autres débouchés à ne pas négliger : les fabricants de matériels
électriques et les industries de production. Ces dernières recrutent des ingénieurs pour calculer l'économie réalisée selon qu'elles
achètent l'électricité à EDF ou qu'elles la produisent elles-mêmes.
Énergie et transports
Après le secteur des transports, l'énergie recrute le plus grand nombre d'ingénieurs spécialisés en génie électrique. Les débouchés
sont nombreux : centrales nucléaires, blocs électriques, téléphonie, audiovisuel, données informatiques... Ces entreprises
recherchent des experts pouvant leur apporter à la fois la compétence et la connaissance du marché du génie électrique
(fournisseurs, innovations...). Au niveau des offres d'emploi, selon le montant des marchés visés par l'entrepise, des postes de
chargé d'affaires junior ou senior sont affichés. Avec de l'expérience, on peut évoluer vers des postes d'encadrement (chef de
service, voire responsable d'entreprise).
Rémunération
Salaire du débutant
De 2600 à 4000 euros brut par mois.
Source : études Michael Page, 2013.
Compétences
Des connaissances techniques et scientifiques
Le génie électrique intervenant dans de nombreux secteurs industriels (mécanique, hydraulique, automatismes, etc.), l'ingénieur
d'affaires en génie électrique doit posséder une vaste culture technique et scientifique. Il maîtrise la conception et la modélisation
en électronique (numérique et analogique). Il connaît aussi les systèmes de validation des produits électromécaniques.
Le sens des affaires
Pour maîtriser les aspects contractuels, juridiques ou organisationnels, cet ingénieur a des compétences en gestion, droit et
économie. De plus, dans cette profession fortement marquée par la concurrence entre entreprises, le dynamisme, l'initiative, la
créativité, le relationnel et l'aptitude à travailler en équipe sont particulièrement appréciés. Une bonne maîtrise de l'anglais
technique est souhaitée, ainsi que des aptitudes rédactionnelles pour rédiger rapports et notices techniques... sans oublier des
talents de négociateur.
Accès au métier
Les écoles d'ingénieurs demeurent la voie classique de formation pour devenir ingénieur d'affaires en génie électrique. Mais le
métier est également accessible aux titulaires d'un master, ou d'un titre d'ingénieur délivré par de nombreuses universités.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur
Master
Titre d'ingénieur universitaire
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'électronique, Parcours, 2011 (nouvelle édition à paraître en juin 2015), Onisep
Les métiers de l'énergie, Parcours, Onisep, 2013
Adresses utiles
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Fédération française des électriciens et électroniciens, Fédélec, www.fedelec.fr
Syndicat des entreprises de génie électrique, Serce, www.serce.fr
Les métiers de l'électricité, www.metiers-electricite.com
Témoignage(s)
Stéphane, responsable technico-commercial chez Davum TMC
Un métier gratifiant
Comme les 4 autres commerciaux de la société, je suis toujours en déplacement et je rencontre beaucoup de monde, ce qui est très
enrichissant. Je présente les nouveaux produits (microscopes, machines à souder, pinces de câblage, etc.) dans les entreprises,
puis je rédige un rapport selon un format prédéterminé : on appelle cela faire un reporting. Les équipements électroniques et
aéronautiques sont très novateurs. Pour connaître les évolutions technologiques qui les touchent, je participe régulièrement à des
formations. Lorsque le client souhaite une amélioration du produit, je rédige un cahier des charges pour faire remonter l'information
au fournisseur. Je touche un salaire fixe et une commission. À l'occasion d'une vente, je suis doublement satisfait : j'ai répondu à
la demande du client et j'ai réussi à vendre un produit.
INGENIEUR(E) EN CONSTRUCTION AUTOMOBILE
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Synonyme(s) : ingénieur(e) automobile
Famille(s) ROME : Conception, recherche, études et développement
Discipline(s) : construction automobile
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / concevoir, utiliser des technologies industrielles
de pointe
Fonction(s) : fonction études développement industriel
GFE : GFE mécanique automatismes
Secteur(s) d'activités : secteur construction automobile / secteur sociétés d'ingénierie et d'études
techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
Passionné par l'automobile et la mécanique, l'ingénieur en construction automobile participe à l'amélioration des modèles
existants ou à la conception des véhicules du futur. Révolution écologique et évolutions technologiques l'obligent à
innover.
Synthèse
Personne clé, passionnée par l'automobile et la mécanique, l'ingénieur en construction automobile participe à l'amélioration des
modèles existants ou à la conception des véhicules du futur. Il travaille sur un projet depuis la conception jusqu'à la
commercialisation, en passant par les périodes de tests. Bon technicien, il doit aussi avoir une vision surplombante du processus.
Intéressé par l'innovation, il doit néanmoins prendre en compte un certain nombre de contraintes.
Nature du travail
Les véhicules de demain
L'ingénieur en construction automobile a pour objectif l'optimisation des véhicules actuels et le développement de ceux de demain.
Voitures moins polluantes, nouveaux matériaux, systèmes d'assistance à la conduite... les chantiers innovants sont nombreux. Il
doit aussi prendre en compte l'évolution du marché et des attentes des utilisateurs.
Des projets suivis de A à Z
L'ingénieur travaille sur un ou plusieurs projets à la fois, depuis la conception jusqu'aux différentes phases de tests. Au départ, le
fabricant lui adresse une demande à partir de laquelle il rédige un cahier des charges précis. Puis, vient la partie de développement,
où il conçoit un nouveau système, par exemple. Pour cela, il effectue des calculs et des essais sur ordinateur afin de définir les
caractéristiques des pièces à fabriquer en fonction des contraintes auxquelles elles seront soumises, puis des tests sur prototype.
De nombreux ajustements se font au fur et à mesure, en relation avec les différents départements (carrosserie, moteur,
électronique...), car tout est lié.
Conditions de travail
Manager une équipe
L'ingénieur en construction automobile travaille en équipe autour d'un projet. Par conséquent, il a de nombreux interlocuteurs. À
chaque étape, le projet doit être validé ou bien retourne en développement. Il doit donc superviser et vérifier tout le processus,
depuis la conception jusqu'aux derniers tests, ou au moins la phase dont il est responsable. Il alterne entre conception technique,
gestion de la chaîne de fabrication et respect des impératifs de sécurité, de confort ou d'optimisation énergétique.En fonction de
sa spécialisation, il travaillera davantage en bureau d'études ou en atelier, pour organiser la production, par exemple. Dans tous
les cas, il veille au respect des procédures de fabrication et des règles de sécurité.
Sur ordinateur, mais pas seulement
Le travail de conception se fait beaucoup sur ordinateur, grâce notamment aux logiciels de CAO (conception assistée par
ordinateur). L'outil informatique lui permet également de réaliser des simulations, dans les phases de tests, par exemple, ou de
rédiger les cahiers des charges et les études. Mais il peut également être amené à tester ses innovations sur des prototypes dans
les conditions réelles puisque, en général, un ingénieur en construction automobile suit un projet de A à Z.
Vie professionnelle
Un secteur en pleine évolution
En pleine révolution écologique et technique, le secteur de l'automobile, qui, par ailleurs, fait face à une crise importante en France,
n'a d'autre choix que d'innover. C'est une bonne nouvelle pour les ingénieurs qui sont d'autant plus appréciés pour leurs capacités
à concevoir les produits de l'avenir.
Grands groupes ou PME
Les emplois se trouvent chez les constructeurs automobiles bien sûr, mais aussi chez les équipementiers et les sociétés d'ingénierie
qui gravitent autour. L'ingénieur aura des tâches plus larges et sera plus polyvalent dans les PME (petites et moyennes entreprises)
que dans un grand groupe où le travail est davantage découpé.Cependant, de nombreuses entreprises recherchent aussi des
ingénieurs en construction automobile dans le marketing, la recherche et développement, le contrôle qualité ou le commercial.
Se spécialiser et grimper les échelons
L'ingénieur en construction automobile peut exercer dans de nombreux domaines : qualité, essais, validation, recherche et
développement, sécurité, électronique embarquée, etc. Il peut se spécialiser dans un domaine et viser la direction d'un
département. Au fur et à mesure de sa carrière lui seront confiés des projets de plus en plus importants, sur lesquels il aura de
plus en plus de responsabilités.
Rémunération
Salaire du débutant
Environ 3000 euros brut par mois.
Source : Estaca, 2013.
Compétences
Passionné et imaginatif
Considéré comme le coeur de la mécanique, le secteur de l'automobile compte de nombreux passionnés. Moteur, carrosserie,
tableau de bord... autant de parties de la voiture que l'ingénieur cherche à révolutionner. Pour cela, il doit être un technicien capable
d'appréhender des systèmes complexes, car toutes les fonctions de l'automobile interagissent entre elles.
Respect de l'environnement, matières nouvelles... les chantiers innovants ne manquent pas dans ce domaine. L'ingénieur doit
parvenir à inventer ce qui n'existe pas encore ou optimiser ce qui existe, mais en respectant un certain nombre de contraintes
d'usage et de réglementations.
Rigoureux et persévérant
Qui dit véhicule de transport dit également sécurité et un certain nombre de contraintes et de spécifications que l'ingénieur doit
respecter tout au long de son travail. Un projet peut durer plusieurs années, et parfois même ne jamais voir le jour. Persévérance
et adaptabilité sont nécessaires pour ce métier.Ce professionnel doit également être rigoureux et respecter les standards et les
délais qu'on lui impose. Travaillant en équipe, il doit être un bon communicant, mais aussi posséder des qualités de management
pour coordonner ses équipes et ses recherches, et savoir adapter son discours à différents interlocuteurs.
Accès au métier
Un diplôme d'ingénieur généraliste (avec option automobile) ou un diplôme d'école spécialisée en automobile (Isat, Estaca,
Ensam...), constitue la voie principale pour accéder àce métier. Les spécialistes en automatique, électronique, informatique ou
matériaux ont également leurs chances.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de la mécanique, Parcours, 2011, Onisep
Témoignage(s)
Aurélie, ingénieure validation chez Renault
Trouver des solutions
J'ai préparé un diplôme d'ingénieur à l'Estaca, car le secteur automobile m'a toujours attirée. J'ai fait mon stage de fin d'études
chez Renault, qui s'est transformé en embauche comme ingénieure validation. Je suis un projet de validation qui va de la mise au
point des moyens jusqu'aux essais, en passant par le cahier des charges. C'est très intéressant de participer à tout le processus
de développement d'un nouveau système d'aide à la conduite. Je travaille avec une équipe de valideurs, mais aussi avec le service
spécifications et la prestation clientèle. Il faut s'assurer que ce que nous faisons correspond à leurs attentes. On fait beaucoup
d'allers-retours pour ajuster et affiner au fur et à mesure. Les essais se font aussi bien par simulation sur ordinateur que sur
prototype. On est tout le temps confronté à de nouveaux problèmes pour lesquels il faut trouver l'origine et proposer des solutions
: c'est ce qui est intéressant.
INGENIEUR(E) ELECTRICIEN(NE)
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Synonyme(s) : ingénieur(e) électrotechnicien(ne)
Famille(s) ROME : Direction, encadrement et pilotage de fabrication et production industrielles
Discipline(s) : ingénierie électrique / énergie électrique / essai contrôle électrique
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
technologies industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction technico commercial / fonction conduite de projet / fonction recherche appliquée /
fonction organisation de la production industrielle / fonction essais / fonction études développement industriel
/ fonction méthodes industrialisation
GFE : GFE électricité électrotechnique électronique / ingénieur électricien
Secteur(s) d'activités : secteur recherche / secteur construction automobile / secteur construction électrique
/ secteur transports ferroviaires / secteur maintenance / secteur énergie / secteur sociétés d'ingénierie et
d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur électricien développe les réseaux d'électricité, conçoit des équipements électriques, améliore l'installation
d'un hôpital... Il travaille principalement chez les producteurs d'énergie, dans des entreprises industrielles ou du BTP.
Synthèse
Raccorder des éoliennes au réseau d'électricité, créer des batteries pour les satellites de télécommunications, mettre au point des
véhicules électriques... l'ingénieur électricien travaille chez les acteurs de l'énergie électrique (producteurs, équipementiers,
intégrateurs de solutions et services), mais aussi chez des constructeurs de matériels, dans l'industrie des transports ou des
sociétés d'ingénierie. Il réalise des études, développe des produits, gère des projets, négocie des contrats.
Nature du travail
Recherche et développement
Dans un service R & D (recherche et développement), l'ingénieur électricien met au point des composants avec des matériaux
possédant des propriétés physiques remarquables, participe à la conception de véhicules électriques, par exemple. Chez un
constructeur de matériel électrique, il développe des produits, comme des transformateurs de puissance.
Ingénierie de réseau
Les réseaux de transport et de distribution de l'électricité évoluent en permanence. L'ingénieur électricien développe de nouvelles
" portions ", raccorde des producteurs d'énergies renouvelables ou des clients du réseau traditionnel. Il peut réaliser des études
afin de renouveler ou de renforcer les ouvrages des réseaux, comme les lignes aériennes ou les liaisons souterraines à haute et très
haute tension, les postes électriques, les systèmes de surveillance du réseau...
Installations électriques
L'ingénieur électricien peut aussi concevoir des installations électriques pour des immeubles de bureaux, des usines, des hôpitaux...
Il définit une architecture correspondant aux besoins du client, dimensionne l'installation et décrit les solutions qu'il a choisies
pour sécuriser les apports en énergies. Il lui revient d'établir les plans et les schémas électriques du projet, puis de suivre l'exécution
des travaux.
Conditions de travail
De l'ordinateur au chantier
L'ingénieur électricien passe beaucoup de temps devant l'ordinateur : pour consulter des bases de données, préparer des dessins
de fabrication, produire des plans, rédiger des rapports, faire des simulations avant le début de l'installation sur site, etc. S'il
conduit des projets de travaux, il se rend également régulièrement sur les chantiers.
Bien connecté
Dans ce métier, les contacts sont multiples. L'ingénieur électricien travaille en lien avec les services marketing, production, qualité.
En tant que chef de projet, il est en relation avec les clients, les fournisseurs, les entreprises sous-traitantes. En tant à qu'ingénieur
d'affaires, il est amené à se déplacer souvent pour voir ses clients.
Des responsabilités
L'ingénieur électricien est garant de la sécurité d'une installation pour ses futurs usagers. Il doit respecter scrupuleusement les
normes de qualité, les budgets et les délais. La supervision de travaux impose des contraintes : sécurité des ouvriers, gestion des
aléas du chantier, etc.
Vie professionnelle
Dans les grands groupes de l'énergie
Le secteur de l'énergie est un débouché de premier plan pour les ingénieurs électriciens. RTE (Réseau de transport d'électricité) et
ERDF (Électricité Réseau Distribution France) les recrutent pour moderniser leurs réseaux. Les opérateurs et les équipementiers de
l'électricité et de l'électronucléaire (EDF, Areva, Alstom...) ont besoin d'eux pour concevoir des centrales et des installations. Les
constructeurs de matériels électriques et les intégrateurs de solutions et services sont d'autres employeurs possibles, tout comme
l'aéronautique, les industries ferroviaire, automobile et navale.
Au sein de bureaux d'études
Un grand nombre de bureaux d'études techniques, de sociétés de conseil ou d'ingénierie recrutent des ingénieurs ou des chargés
d'affaires en électricité pour concevoir et suivre les projets de leurs clients. Ceux-ci peuvent être des industriels ou des collectivités
territoriales.
Début de carrière intéressant
Les jeunes diplômés sont recherchés. Ils débutent généralement comme chargés d'études ou ingénieurs commerciaux.
Progressivement, ils se voient confier des projets plus importants. Dans les grands groupes, l'évolution professionnelle permet
d'accéder à des fonctions d'encadrement ou de changer de branche.
Rémunération
Salaire du débutant
Environ 3200 euros brut par mois.
Source : www.ingénieurs.com, janvier 2013.
Compétences
Systèmes électriques et automatisés
Centré sur la production, le transport et l'utilisation de l'électricité, le génie électrique inclut également les dispositifs automatisés
qui permettent de favoriser la maîtrise de la demande en énergie (intégration des énergies renouvelables décentralisées grâce à
un réseau intelligent de convertisseurs et de composants électroniques de puissance). À sa compétence en électrotechnique,
l'ingénieur électricien ajoute donc la connaissance du contrôle commande et des automatismes.
Un pro des logiciels de CAO
Incollable sur les normes de sécurité et de construction, il connaît un ou plusieurs langages de programmation, et maîtrise toutes
les fonctionnalités de la CAO et du DAO (conception et dessin assistés par ordinateur) : recherche de solutions techniques, calculs,
réalisation sur écran de la maquette 3D d'un produit...
Gestion de projet et/ou d'équipe
Ingénieur rime aussi avec manager. Prendre en compte les aspects financiers, organisationnels et humains d'un projet fait partie
de sa mission, tout comme la communication, l'organisation, la planification et la direction des équipes. Une bonne maîtrise de
l'anglais se révèle indispensable pour lire les documents techniques ou mener une négociation.
Accès au métier
Les écoles d'ingénieurs demeurent la voie classique de formation, mais il est aussi possible de se préparer à ce métier dans le
cadre d'un master universitaire.
Niveau bac + 5
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Diplôme d'ingénieur généraliste ou comportant une spécialisation ou une option en électrotechnique, génie électrique
Master spécialisé en électrotechnique, génie électrique
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'énergie, Parcours, 2013, Onisep
Adresses utiles
• Fédération des industries électriques, électroniques et de communication, Fieec, 19-21 rue Émile Duclaux, 92150,
Suresnes, www.fieec.fr
• Fédération française des électriciens et électroniciens, Fédelec, 1 place Uranie, ZAC des Canadiens, 94345, Joinville-lePont, Cedex, 01 43 97 31 30, www.fedelec.fr
• Syndicat des entreprises de génie électrique, Serce, 9 rue de Berri, 75008, Paris, 01 47 20 42 30, www.serce.fr
Témoignage(s)
Aurélien, chargé d'études réseau chez ERDF
Un travail d'équipe
Je réalise des études en vue du raccordement des utilisateurs du réseau électrique, comme les clients industriels et les producteurs
d'énergies renouvelables (parcs éoliens, centrales photovoltaïques, etc.). Cela va de la pose de 50 m de câble à des projets
beaucoup plus importants comme celui qui m'occupe depuis 4 mois. Il s'agit de créer un poste de transformation électrique à la
jonction du réseau de transport et de notre réseau de distribution. Par ailleurs, je participe aux études qui permettent de prévoir la
consommation d'électricité et de dimensionner le réseau en conséquence. Ici, on ne travaille pas seul. Il y a un partage des
connaissances entre les professionnels : élèves de BTS en apprentissage, ingénieurs, techniciens et chargés d'affaires
expérimentés qui transmettent leur bonne vision du terrain.
INGENIEUR(E) ETUDES ET DEVELOPPEMENT EN LOGICIELS
DE SIMULATION
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Famille(s) ROME : Systèmes d'information et de télécommunication
Discipline(s) : modélisation / études développement informatiques / aéronautique espace / génie
mécanique / simulation
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / concevoir, utiliser des technologies industrielles
de pointe
Fonction(s) : fonction études développement industriel
GFE : GFE mécanique automatismes
Secteur(s) d'activités : secteur construction aéronautique
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation conçoit et développe les logiciels embarqués dans les
cockpits des avions civils et militaires, à partir de spécifications établies avec les avionneurs.
Synthèse
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation conçoit et développe les logiciels embarqués pour les équipements
et systèmes de cockpits d'avions civils et militaires, à partir de spécifications établies avec les avionneurs. Il valide les logiciels
sur les bancs de tests dédiés et accompagne les clients dans leurs phases d'essais en vol. Enfin, il participe aux audits menés par
les organismes de certification et rédige la documentation pour les utilisateurs. Débouchés assurés pour cet informaticien de haut
vol qui doit impérativement maîtriser l'anglais.
Nature du travail
Analyse des besoins
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation commence par rencontrer le client. À partir de l'analyse de ses
besoins, il rédige les spécifications du logiciel, c'est-à-dire les fonctions que devra remplir la future application : affichage en
temps réel des paramètres de vol, contrôle du moteur, sortie du train d'atterrissage...
Programmation très réglementée
Après avoir demandé à un développeur-programmeur de définir l'architecture du logiciel et d'écrire les lignes de code informatique
qui traduisent les fonctionnalités, en se basant sur les spécifications du logiciel, l'ingénieur s'assure qu'il a bien respecté les
méthodes de développement, très réglementées. C'est indispensable pour éviter toute défaillance du système aéronautique. Aidé
de son équipe, il affine ensuite les solutions opérationnelles avec l'utilisateur final.
Tests et essais indispensables
Grâce à des bancs de tests qui simulent l'environnement du logiciel dans l'avion, ce spécialiste en informatique valide son
fonctionnement avant de le livrer au client. Il accompagne les avionneurs dans leurs phases d'essais en vol. Enfin, il participe aux
audits menés par les organismes de certification et rédige la documentation pour les utilisateurs.
Conditions de travail
En équipe
Exerçant le plus souvent en ESN (entreprise de services du numérique) ou chez un équipementier, l'ingénieur études et
développement en logiciels de simulation travaille en équipe et peut encadrer plusieurs développeurs. Rattaché au service
recherche et développement, il met régulièrement à jour ses connaissances techniques et informatiques... en constante évolution.
Devant l'ordinateur et dans le cockpit
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation travaille beaucoup devant son ordinateur mais est aussi amené à
se déplacer, parfois à l'étranger, pour rencontrer le client et pour les phases d'essais en vol. Il doit donc se montrer mobile et
s'adapter rapidement selon le projet et ses interlocuteurs.
Vie professionnelle
Un secteur qui recrute
Avec 15 000 recrutements en France en 2012 et une perspective de 12 000 créations d'emploi d'ici 2020, le secteur aéronautique
compte parmi les plus dynamiques. L'aéronautique civile offre le plus d'opportunités aux ingénieurs études et développement en
logiciels de simulation, devant les secteurs de la défense et de l'aéronautique spatiale. Les experts qui connaissent les contraintes
spécifiques aux normes aéronautiques sont très recherchés : 70 % des ingénieurs de Supaéro et de l'Ensica de la promotion 2012
ont été recrutés avant d'obtenir leur diplôme...
Une évolution technique
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation peut évoluer vers l'architecture de systèmes. Il peut également
devenir responsable de l'ingénierie système ou responsable assurance qualité, par exemple.
Manager ou commercial
L'ingénieur qui possède des compétences managériales peut évoluer vers l'encadrement d'équipe. Doté de qualités relationnel, il
peut envisager d'intégrer la fonction support et le service client, où ses connaissances techniques seront un plus.
Rémunération
Salaire du débutant
3500 euros brut par mois en moyenne. Grande disparité en fonction de la taille de l'entreprise et de l'expérience.
Source : JDN, 2013.
Compétences
Informaticien et mécanicien
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation maîtrise les méthodes de développement et d'évolution de logiciels
complexes, les langages c/c++ et ADA, ainsi que les outils de développement logiciels. Il doit également connaître les aspects
physiques de la modélisation (aérodynamique, mécanique).
Bilingue et curieux
La maîtrise de l'anglais est nécessaire pour ce professionnel qui pourra être amené à se déplacer à l'étranger ou à échanger avec
des professionnels d'autres nationalités. Il doit en outre bien connaître les spécificités du secteur de l'aéronautique et exercer une
veille afin de rester à la pointe des dernières innovations.
Qualité et sécurité
Rigoureux, l'ingénieur études et développement en logiciels de simulation respecte les méthodes et les règles de développement,
très strictes dans le secteur aéronautique. La qualité et la sécurité font également partie de ses préoccupations. Le droit à l'erreur
n'est pas permis dans ce domaine où la vie de centaines de passagers est en jeu.
Accès au métier
Dans cette profession, un bac + 5 est le minimum requis. Les spécialisations et les stages faisant la différence.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur en informatique, aéronautique, avec spécialisation en conception-simulation, simulation en
ingénierie mécanique...
• Master en modélisation et simulation pour l'ingénieur ; génie mécanique pour l'aéronautique électronique ; systèmes
embarqués et télécommunications ; informatique des systèmes embarqués...
Sources et ressources
Publications Onisep
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Les métiers de l'industrie aéronautique et spatiale, Parcours, 2013, Onisep
Témoignage(s)
Sébastien, en formation " ingénieur automatisme option automatique " au Cnam (75)
75 % de maths et des connaissances larges
Après mon BTS maintenance industrielle, j'ai travaillé pour un équipementier aéronautique en tant que technicien de maintenance.
Cette expérience fortuite m'a permis de découvrir l'automatisme et la régulation de haute précision. J'ai alors décidé de me former
dans ce domaine, où il faut acquérir les compétences d'un ingénieur, depuis la modélisation jusqu'à la mise en service de systèmes
automatisés, en passant par les étapes de simulation, de conception et de réalisation, en incluant la fonction managériale. Dans
l'aéronautique par exemple, ce qui fait qu'un avion reste à la même altitude lorsqu'il est en pilotage automatique quelles que
soient les conditions météorologiques est un algorithme de régulation et programmation. Tous les algorithmes sont simulés sur
logiciels pour des compromis robustesse et performance. La rigueur, le travail d'équipe et la curiosité sont des points essentiels
pour ce métier.
INGENIEUR(E) SYSTEMES EMBARQUES
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Synonyme(s) : ingénieur(e) électronique logiciel embarqué
Famille(s) ROME : Électronique et électricité
Discipline(s) : analyse programmation / réseau de télécommunication / électronique analogique /
électronique numérique
Centre(s) d'intérêt : coordonner l'activité d'une équipe / faire de la recherche / concevoir, utiliser des
technologies industrielles de pointe
Fonction(s) : fonction études développement industriel
GFE : GFE électricité électrotechnique électronique
Secteur(s) d'activités : secteur des transports / secteur recherche / secteur santé / secteur construction
aéronautique / secteur construction automobile / secteur construction électronique / secteur énergie /
secteur sociétés d'ingénierie et d'études techniques
Statut(s) : salarié
Accroche
L'ingénieur électronique spécialisé en systèmes embarqués conçoit des ordinateurs pour des avions ou des voitures... à
des fins de surveillance, de contrôle, de communication, de santé, de sécurité...
Synthèse
L'ingénieur systèmes embarqués conçoit des ordinateurs pour des avions, des voitures, des équipements transportables... pour
surveiller, contrôler, communiquer... Il s'occupe du processus complet qui permet de concevoir une carte électronique, mais aussi
de toute la partie programmation. Il assemble les composants électroniques (microprocesseurs), réalise les schémas, les câblages.
Il peut aussi assurer les tests et le suivi de production. Objectif : que les bons ordres soient envoyés à un objet pour qu'il exécute
une tâche précise. Il assure la qualité du système et prévient toute défaillance.
Nature du travail
Faire correspondre ordres et tâches
Aéronautique, automobile, multimédia, domaine médical... le rôle des systèmes embarqués est primordial au quotidien. Objectif
de l'ingénieur systèmes embarqués : que les bons ordres soient envoyés à un objet pour qu'il exécute une tâche précise. Un
système embarqué se compose d'une partie " matériel " (hard) et d'une partie " logiciel " (soft). Ces deux parties communiquent
en permanence en utilisant des composants actifs (qui dialoguent en temps réel avec une base qui alerte l'utilisateur en cas de
problème) et passifs (qui attendent que l'utilisateur les interroge pour obtenir une information de leur part). À l'ingénieur de
maîtriser les caractéristiques de ces composants pour éviter les problèmes de communication de données dans le système.
Conception, programmation, tests
L'ingénieur systèmes embarqués s'occupe du processus complet qui permet de concevoir une carte électronique, mais aussi de
toute la partie programmation. Il assemble les composants électroniques (microprocesseurs), réalise les schémas, les câblages.
Il peut aussi assurer les tests et le suivi de production.
Sécurisation et prévention
Selon les domaines, il peut faire davantage de développement ou de suivi des normes et de la sécurisation. Il assure la qualité du
système et prévient toute défaillance.
Conditions de travail
Dans l'industrie et la santé
La majorité des ingénieurs systèmes embarqués travaille en bureau d'études, dans les entreprises en conception électronique. Ils
sont aussi présents dans l'industrie automobile, l'aéronautique, l'industrie de l'armement, l'énergie, les transports et la domotique
(détection de mouvements, alarmes...), ou le secteur médical. Les organismes de recherche publics ne sont pas en reste.
Un travail d'équipe
Selon l'envergure du projet et les échanges nécessaires entre ingénieurs en électronique et en informatique, ce professionnel
travaille seul ou en équipe, sous la houlette d'un chef de projet. Généralement intégré au service R&D (recherche et développement),
il peut également collaborer avec le département marketing.
Cependant, aujourd'hui, certains concepteurs préfèrent travailler en plus petits groupes chargés de concrétiser leur expertise métier
en innovation. Cette nouvelle approche est plus rapide car elle utilise des plates-formes matérielles et logicielles intégrées. Les
ingénieurs peuvent ainsi se concentrer sur la conception, le prototypage et le déploiement rapide d'algorithmes.
À un rythme soutenu
Des horaires élastiques, voire une certaine dose de stress sont à prévoir en période de livraison, surtout dans les sociétés
d'ingénierie.
Vie professionnelle
À la pointe de l'innovation
Au carrefour de l'électronique et de l'informatique, les systèmes embarqués s'enrichissent régulièrement de nouvelles applications,
surtout lorsqu'ils sont connectés à Internet. Par exemple, l'hospitalisation à domicile profite de l'avancée des NTIC (nouvelles
technologies de l'information et de la communication). Un ingénieur spécialisé en télésanté crée ainsi des systèmes permettant le
suivi médical et les soins à distance : un bracelet-montre géolocalise le malade et transmet des signaux d'alerte en cas d'urgence.
Un secteur évolutif et mobile
C'est un secteur en pleine évolution qui fait la part belle aux jeunes diplômés. Le débutant en service d'études peut devenir chef
de projet, puis responsable d'unité de production. Il peut aussi s'orienter vers un poste plus commercial d'ingénieur d'affaires, qui
négocie les contrats avec les clients.L'essor des nouvelles technologies, qui ouvre sans cesse de nouveaux champs d'application,
laisse la porte ouverte à la mobilité professionnelle. Par exemple, un ingénieur spécialisé dans la technologie de la radioidentification pourra travailler sur les pass automobiles des péages, l'identification des animaux grâce aux puces implantées sous
la peau, ou la vérification électronique de la cargaison d'un camion...
Rémunération
Salaire du débutant
Entre 2080 et 2910 euros brut par mois.
Source : Apec, 2012.
Compétences
Être polyvalent
La curiosité technique de l'ingénieur systèmes embarqués s'appuie sur de solides connaissances en programmation informatique
et en électronique. Il possède aussi des compétences en technologie et en conception de circuits électroniques (analogiques et
numériques), mais aussi en réseaux de communication et en programmation. L'environnement, le contexte et les enjeux sont aussi
à prendre en compte, d'où une formation accentuée en génie logiciel et sciences cognitives.
Savoir analyser et synthétiser
Il met à jour la documentation qui sert à réaliser les manuels d'utilisation et de dépannage, ainsi que le dossier technique lié au
cycle de développement du projet. Capable d'analyse et de synthèse, il réalise un travail de veille technologique, en se tenant au
courant des dernières innovations.
Se montrer créatif
Il a aussi un esprit créatif, indispensable à la conception de nouveaux produits, qui est un atout considérable. L'anglais est
également indispensable pour être à jour (les publications techniques sont toutes en anglais) ou pour travailler dans un contexte
international.
Accès au métier
Le métier d'ingénieur systèmes embarqués est accessible après un bac + 5master ou un diplôme d'ingénieur avec une
spécialisation système/informatique embarqué.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur spécialité électronique ; informatique ; informatique et réseaux ; informatique industrielle ;
mécanique et électronique ; informatique industrielle ; informatique et électronique ; systèmes électriques et électroniques
embarqués ; systèmes électroniques embarqués...
• Master sciences, mention informatique ; ingénierie des systèmes complexes ; ingénierie électrique, électronique et
informatique industrielle ; sciences pour l'ingénieur ; génie mécanique et civil, automatique, robotique ; information, systèmes
et technologie ; électronique et télécommunications ; automatique et informatique industrielle ; sciences, mention automatique,
robotique et informatique appliquée ; génie des systèmes pour l'aéronautique et les transports ; systèmes embarqués et énergie
spécialité énergie électrique ou électronique embarquée et systèmes de communication ; électronique ; électronique,
électrotechnique, automatique
• MSc Management of Electronic and Embedded Systems de l'Esigelec
Sources et ressources
Publications Onisep
•
•
Les métiers de l'électronique, Parcours, 2011, Onisep
Les métiers de l'informatique, Parcours, 2011, Onisep
Adresses utiles
• Fédération des industries électriques, électroniques et de communication, Fieec, 17 rue de l'Amiral Hamelin, 75783, Paris,
01 45 05 70 53, www.fieec.fr
Témoignage(s)
Sébastien, ingénieur systèmes embarqués, chez Elsys Design, Paris (75)
J'ai participé à un concours organisé par l'Esiea, mon école d'ingénieurs. Il fallait concevoir un drone à 4 hélices. Il a fallu réaliser
les parties électronique, mécanique et informatique, et c'est ainsi que j'ai appris ce métier. On a ensuite fait la programmation, en
passant par les phases de tests, le traitement du signal. On a obtenu la 3e place. À la sortie de l'école, j'ai enchaîné les missions
chez Sagem : la conception d'un terminal de lecture de documents d'identité, la réalisation d'un déclencheur de caméra pour faire
de la reconnaissance faciale... Aujourd'hui, mon travail est plus orienté software : j'ai conçu le programme d'un drone de la société
Parrot. Ce qui me plaît dans les systèmes embarqués, c'est l'aspect concret : quand je programme quelque chose et que je parviens
à le faire bouger, je vois tout de suite le résultat. Il faut être passionné car il faut beaucoup de patience, de rigueur... C'est un
métier qu'on ne fait pas à moitié !