échirolles - Ville d`Echirolles

Transcription

échirolles - Ville d`Echirolles
Cité
échirolles
n °
2 8 7
-
J a n v i e r
2 0 1 0
Le Maire
et le Conseil municipal
vous présentent
leurs meilleurs vœux
pour l’année 2010
Le plein d’énergie
L’emploi au Village 2
Otto Freundlich à Géo-Charles
www.ville-echirolles.fr
Sommaire n° 287
Renzo Sulli
Maire d’Echirolles
1er vice-président
de Grenoble-Alpes
Métropole (La Métro)
Cité Echirolles
Directeur de la publication : Renzo Sulli
Rédacteur en chef : Bruno Cohen-Bacrie
Rédacteur en chef adjoint : Jean-François Lorenzin
Concept graphique, directeur artistique : Jean-Louis Delgado, Florence Farge
Rédaction, secrétariat de rédaction : Lionel Jacquart, Maurice Jayet
Crédit iconographique : Daniel Anger, Bilgou, Jules Collet, Christophe Duvivier (musées de Pontoise),
Valérie Gaillard, Philippe Hurlin, Berthold Müller, Pascal Sarrazin, Martin Wagenhann
Documentation, secrétariat : Isabelle Amato. Archives photos : Laure Cardona
Mise en page : Clara Chambon, David Fraisse, Elodie Guivarch, Incidence
Une de couverture : visuel Clara Chambon, crédit photo Emilie Chaix, Valérie Gaillard
Photogravure Impression : imprimerie des Deux-Ponts, Eybens
Distribution : AA Distribution
Une production du service communication
Tél : 04 76 20 56 33. Fax : 04 76 20 49 69
Internet : http://www.ville-echirolles.fr
Edition : Mairie d'Echirolles, BP 248, 38433 Echirolles Cedex
Dépot légal : janvier 2010 / ISSN 0753. 07. 57
Papier recyclé
Le maire inaugure dans la bonne humeur le Marché de
Noël qui fêtait ses dix ans de féerie.
Atelier “Dessins de presse”
Lycée Marie-Curie, Novembre 2009
Centre du graphisme
“Une bonne et heureuse année
aux Echirollois”
R
E P E R E S
TROIS questions à
PO
7
RÉC
26
R T R A I T
Julien Puricelli
Dessins de presse
Le prix Territoria de bronze
salue la pratique de
démocratie locale et les
dispositifs de concertation.
I T É
INSE
27
Au fil de l’actualité
Inauguration du Pôle emploi,
blog du LFPA primé, mobilisation
habitante, conventions à
La Rampe et Ponatière,
l’entreprise Beschi Stores,
voiries à la Commanderie,
visite de la ville, conférence
sur l’éducation des enfants,
Cité Plurielle, atelier bois à
la MJC Desnos, Court-circuit sur
la Toile, spectacle au Village 2,
détente à la Mapad...
DOSSIE
14-17
R
Le plein d’énergie
La Ville mène une politique
très volontariste en matière de
maîtrise et d’économie d’énergie.
CONCER
18-21
39
O M P E N S E S
Echirolles
distinguée
À 28 ans, il est le premier
joueur formé à l’ALE rugby
à avoir endossé la tunique
du XV de France.
MIX’C
8-13
Philippe Decressac
4-6 et 38-39
RT I O N
À la rencontre
de l’emploi
Des demandeurs d’emploi
du Village 2 rencontrent
des sociétés du bâtiment
dans le cadre de la rénovation
urbaine du quartier.
Dans le cadre de l'exposition La
bande à Charlie, proposée par le
Centre du graphisme, un atelier
animé par deux dessinateurs de
presse du journal Siné Hebdo
s'est déroulé au lycée Marie-Curie. Trois classes, de seconde en
communication graphique du lycée Argouges, de première et
terminale de la filière arts appliqués du lycée Marie-Curie, ont
réalisé environ 200 dessins. Les
pages de Cité publient certains
travaux.
C U LT U R
31-34
E
Otto Freundlich
à Géo-Charles
Peintures, sculptures, gravures
et dessins du peintre allemand
sont exposés jusqu’à fin mai.
TAT I O N
Rencontres
Les 5 es Rencontres de
la vie associative,
les comités de quartiers.
SPORT
35-37
Divers
DÉLIBÉ
22-23
R AT I O N S
Conseil municipal
MARCHÉ
28-29
DE
NOEL
Adhésion à l’ECVF contre les
violences faites aux femmes,
débat sur les orientations
du budget 2010...
Joyeux
anniversaire !
EXPRES
24-25
ENFA
30
S I O N
Les groupes
Ce mois-ci, les vœux
pour l’année 2010.
Pour ses dix ans, le Marché
de Noël a invité la neige.
N C E
Les droits
en travers !
Retour sur les 20 ans.
Podioms, haltérophilie,
Montagne Evasion, volley,
badminton, tennis, boules.
La Ville d'Echirolles a reçu le prix Territoria pour sa pratique de la démocratie
locale. Une nouvelle distinction pour la commune ?
R.S. : Et pour ses habitants d'abord ! Car si nous avons reçu, ces dernières années, de
nombreuses distinctions notamment dans le domaine du développement durable,
dont nous sommes très fiers, le prix Territoria obtenu pour notre expérience de démocratie participative revêt une importance toute particulière. C'est un succès collectif
puisque toute notre démarche de concertation repose sur l'implication des Echirollois.
Qu'un prix national distingue notre commune parmi 130 autres, et salue cette idée
“d'une concertation conçue comme un service public à part entière”, ne peut que
nous réjouir. C'est en effet notre démarche dans sa globalité qui se trouve récompensée : des instances territorialisées, thématiques, des lieux multiples adaptés aux préoccupations de chacun, plus largement, la volonté de ne pas limiter la concertation à
certains champs bien précis… C'est ainsi que des démarches originales comme le
Schéma de développement culturel, Objectif sport ou les premières Rencontres du développement éducatif d'Echirolles, ont pu voir le jour. Nous essayons de mettre de
l'échange et du débat là où il n'y en a pas toujours… Et les habitants s'impliquent
avec beaucoup de dynamisme, ce qui est essentiel. Nous tenions à partager ce prix
avec eux. Comme je l'ai toujours dit dans ce domaine, nous entendons continuer à
innover, convaincus qu'on peut toujours vivifier la dynamique de participation.
Justement, quelles sont les grandes perspectives en termes de participation ?
R.S. : Avec l'appui d'un service égalité-démocratie locale renforcé, nous souhaitons
continuer à lier la prise en compte de la proximité et du cadre de vie quotidien, avec
des questions plus globales. Cela implique, par exemple, de continuer à travailler sur
la notion d'évaluation de nos politiques publiques, à l'image du travail conduit au sein
du Forum 21, en matière de développement durable. Nous continuerons à proposer
des formules adaptées aux attentes des habitants : les visites de quartiers que nous
avons relancées en sont un exemple, comme l'accueil des nouveaux arrivants dont les
deux premières sessions ont été un vrai succès. Cela implique d'anticiper sur les problématiques de demain : la création d'un véritable Forum social figure parmi nos objectifs à court terme, pour réfléchir ensemble aux questions de solidarité et de vie
quotidienne. Enfin, s'il est un objectif qui me tient particulièrement à cœur, c'est bien
celui de favoriser la participation des jeunes. Les choses tendent à bouger et je m'en
félicite, à l'image du travail accompli par les jeunes autour du dernier Festirolles. Mais
nous devons, là encore, essayer de trouver de nouveaux moyens de leur donner la parole sur tous les sujets qui concernent la ville. Ce ne sont là que quelques pistes, mais
vous le voyez, nous avons encore, ensemble, du “pain sur la planche”.
Comment avez-vous vécu les 5es Rencontres de la vie associative ?
R.S. : J'ai été impressionné par la qualité et la maturité des débats au sein des multiples ateliers et lors de la séance plénière. Une nouvelle fois, les associations locales
témoignent de leur vitalité, de leur dynamisme, de leur capacité à débattre autour de
grandes thématiques. Ce rendez-vous citoyen, lancé dans le précédent mandat, a désormais trouvé toute sa place, en alternance avec les Assises citoyennes. Les associations locales bénéficieront bientôt d'un nouvel outil très attendu, dans les locaux de
l'ancienne mairie : la Maison des associations dont nous élaborons ensemble les modalités de fonctionnement. La charte, qui régit les rapports entre la Ville et les associations, sera toilettée et mise à jour en lien avec le mouvement associatif.
Quels sont vos vœux pour Echirolles ?
Tout au long du mois de janvier, j'aurai l'occasion de présenter mes vœux aux Echirollois, qu'il s'agisse de la population, du monde économique, des clubs de retraités, des
centres sociaux, du personnel communal et des forces vives de la commune. Mais
d'ores et déjà, je souhaite une bonne et heureuse année aux habitants de notre ville,
une année qui soit meilleure que 2009 avec les licenciements chez Caterpillar, Capecci,
Moncler, Karting et d'autres. Je suis d'autant plus conscient que ce moment convivial
des fêtes représente une parenthèse bienvenue au terme d'une année difficile pour
nombre de familles, ici comme ailleurs.
Propos recueillis par B.C.-B.
3
repères
repères
(
en 2 mots
Le maire Renzo Sulli et Guy Rouveyre, premier adjoint, ont remis des fleurs à Madeleine Bellet, lors des portes ouvertes du
club de retraités Allegret-Cadet/Village 2.
commune. Une histoire
qu'ils connaissent certainement sur le bout des
doigts, mais qu'ils n'ont
pas manqué de se rappeler à l'occasion du repas
convivial.
Retraités
Noces d'or
Anniversaire
Comment ne pas les admirer ? Comme chaque
année, la Ville a honoré
la trentaine de couples
échirollois qui célébraient
leurs noces d'or, 50 ans
de mariage, et pour six
d'entre eux, leurs noces
de diamant, 60 ans de
mariage. Ces couples se
sont unis en 1949 ou
1959.
Le maire Renzo Sulli, le
1er adjoint, Guy Rouveyre,
l'adjointe au logement,
Carole Simard, et l'adjointe à la petite enfance, Mélanie Collet, leur ont souhaité encore de nombreuses années de bonheur en leur offrant une
médaille de la Ville, un
bouquet et un exemplaire
du livre sur l'histoire de la
Allégret-Cadet/Village 2
Portes ouvertes
Aux traditionnelles journées portes ouvertes du
club Allégret-Cadet/Village 2, les créations des adhérent(e)s étaient en vente.
Le maire et son premier
adjoint, accueillis à l'apéritif notamment par la présidente Pierrine Gaillard,
en ont profité pour offrir
des fleurs à Madeleine
Bellet, en guise de remerciements pour les nombreuses années passées
au service des autres, au
bureau de ce club.
Santé
Grippe A
Vaccination
1995 : c'était, au mardi
15 décembre, le nombre
de personnes venues se
(suite page 5)
Après la cérémonie des Noces d'or, le repas partagé entre
couples est l'occasion de se raconter les petites anecdotes qui
ont fait la grande histoire de la ville.
4
Séances de vaccinations
gratuites (DTP, ROR, tétanos) dans les centres sociaux, le mercredi, 14 h 15 :
Essarts 13 janvier, Surieux
10 février.
Découverte de la réflexologie plantaire , avec Sylvie
Diaz : séances gratuites mardis 12 janvier, 9 février, 9
mars et 13 avril, 14 h 30 à
19 h 30 (1, rue d'Estienned'Orves). Inscription 04 76
78 67 10 ou 06 35 15 34
78.
L'université Inter-âge du
Dauphiné ne nécessite aucun diplôme. C'est l'occasion pour tous, quel que
soit son âge, “de plonger
dans un domaine que l'on
ignore”. Si vous avez du
temps libre à partager,
n'hésitez pas à rejoindre
ses activités ! Contact : 2,
square De Belmont, Grenoble, 04 76 42 44 63,
www.uiad.fr
Conférence à l'école d'architecture, amphithéâtre
Maglione (60, avenue de
Constantine, Grenoble) :
jeudi 21 janvier, palimpseste,
avec Corinne Vezzoni ; jeudi
11 février, la construction
en terre, beauté durable,
savoir-faire et éthique de
l'architecte, avec Anna Heringer (Prix Aga-Khan d'architecture) et Martin Rauch,
architectes en Autriche.
Contact 04 76 69 83 00.
Sécurité
Réponse au préfet
Le maire est à
nouveau intervenu
auprès du préfet
sur les questions
de sécurité.
D
ans
un
courrier
adressé
au
ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le 31 août
dernier, Renzo Sulli, maire d'Echi- Une convention de coordination lie les polices nationale et munirolles, avait réitéré cipale, définissant notamment les conditions d’intervention.
sa demande d'implantation d'un véritable commis(véhicules, motos), en expérimensariat à Echirolles. Le 14 octobre
tant la vidéoprotection avec quatre
dernier, le préfet de l'Isère indiopérateurs qui se relaient pour
quait ne pas donner une suite fasurveiller les espaces repérés comvorable à cette demande. Renzo
me sensibles, tout cela pour interSulli s'est donc adressé, à nouvenir en complémentarité des serveau, au préfet dans un courrier
vices de l'Etat”. Il rappelle au prédu 9 novembre, pour faire part de
fet sa disponibilité “pour pouvoir,
sa “surprise vis-à-vis de l'écart
dans le cadre d'un partenariat reconstaté entre la présentation des
nouvelé, réviser ensemble la
moyens de fonctionnement mis à
convention de coordination qui lie
disposition des services de la polila police municipale et la police
ce nationale et la réalité vécue au
nationale, afin que cette collaboraquotidien par nos administrés”.
tion définisse les conditions d'inDans son courrier, le maire soutervention, les modes opératoires,
ligne notamment : “Chaque réles moyens de communication et
union publique voit grandir le méd'échange d'informations entre nos
contentement de notre population,
services”.
son exaspération face au manque
Le maire s'inquiète des répercusde réponses des institutions.”
sions liées à l'absence de prise en
Concernant la Ville, le maire rapcompte de ses doléances maintes
pelle avoir pris ses responsabilités
fois réitérées.
“en doublant les effectifs de la police municipale, en les dotant de
B.C.-B.
moyens mobiles plus conséquents
)
Que signifie être citoyen ? Un atelier du collège Jean-Vilar à la
MJC Desnos.
(suite de la page 4)
faire vacciner contre la
Grippe A au centre de
vaccination d'Échirolles, à
la salle des fêtes, depuis
son ouverture le jeudi 12
novembre. Soit une
moyenne d'environ 200
personnes par jour ouvré,
avec un pic à 280 enregistré un samedi de décembre. Une quinzaine
de professionnels de santé, médecins et infirmiers,
ainsi que du personnel
administratif, assurent
l'accueil du public dans
des conditions raisonnables.
Le centre de vaccination
est ouvert du lundi au samedi, 9 h à 18 h. Pour se
tenir informé des dernières modifications, se
connecter sur le site de la
Ville (ville-echirolles.fr) ou
contacter la police municipale au 04 76 40 16 40.
Education
Citoyenneté
Ateliers
Le collège Jean-Vilar a organisé des demi-journées
d'atelier citoyenneté en
direction des 4es à la MJC
Desnos. Les élèves étaient
invités à s'exprimer sur le
sujet “être citoyen
c'est...”. Les phrases ont
été enregistrées, en rap
ou slam, pour finir après
mixage sur un disque.
Aussi un jeu de rôle mettait les jeunes dans la si-
tuation d'un tribunal.
Avec la collaboration de
la police municipale et
d'un avocat, le but était
d'informer des risques
pour les délits courants.
L'établissement scolaire
organisera également une
sortie dans les ateliers de
réparation du matériel de
la Semitag.
Insertion
Pré Clou
L'ESAT a 20 ans
Début décembre, l'Etablissement et service d'aide
par le travail (ESAT) Pré
Clou soufflait ses 20 bougies. Depuis vingt ans, il
permet à des personnes
en situation de handicap
de pratiquer une activité
professionnelle adaptée
dans trois secteurs d'activité : la sous-traitance industrielle ; la saisie, l'impression, le mailing et la
numérisation de documents ; la mise à disposition de personnel.
Cet anniversaire a été l'occasion de visiter les locaux de l'ESAT et de présenter le projet de l'établissement jusqu'en 2014.
Un projet notamment
orienté vers la valorisation
du savoir-faire des personnes, le renforcement
des partenariats existants
et l'orientation vers des
métiers plus techniques et
des pratiques plus respectueuses de l'environnement.
“
Courges little Jack, panés et topinambours,
kiwis, ananas et raisins, les élèves de deux
classes de tout-petits et de petits de la
maternelle Auguste-Delaune, aidés de
leurs enseignantes, de parents, d'agents
d u s e r v i c e r e s t a u r a t i o n e t d e Tr a i t d ' U n i o n
ParoleSanté, ont utilisé des fruits de saison
et des légumes oubliés pour composer un
appétissant tableau tout en couleur et
aux multiples saveurs. Cette initiative
s'inscrivait dans un cycle de découverte
des fruits et des légumes, initié par
l'équipe pédagogique. Et personne
n'a résisté à l'attrait de la dégustation !
Ateliers du Forum 21
Deux ateliers aborderont l’éducation et le développement durable, le mercredi
3 février, puis l'aménagement, les espaces publics et verts, le jeudi 11 février,
de 18 h à 22 h (avec une pause repas où chaque participant apporte un met à
partager). S’inscrire au 04 76 20 56 04.
Débat sur les risques chimiques
Sommes-nous bien protégés face aux risques chimiques ? Cette question sera
le thème d'une rencontre-débat à l'initiative de l'Association des riverains de la
plateforme chimique de Pont-de-Claix (AR2PC), le mercredi 20 janvier, 20 h 30,
à l'Espace d'Estienne-d'Orves (2, square Champ-de-la-Rousse). Contact au 04
76 98 14 39.
rapid
es.....
Restos du Cœur
Le centre échirollois distribue des repas pour les personnes et familles les plus
démunies chaque mardi et vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.
Contact : 1, allée du Limousin, Ville Neuve, tél. 04 76 09 00 58.
Don du sang
L'association Le sang pour tous, des donneurs de sang bénévoles d'Echirolles,
organise une collecte les mercredis 20 janvier, au restaurant scolaire Paul-Langevin (15, rue Manouchian), et 27 janvier, au Mas Fleuri, salle Melville (rue
Jean-Renoir), de 17 h à 20 h. Contact au 09 75 74 66 19.
Le contrôle, le pliage et le conditionnement sous film de cartes
de vœux font partie des activités phares de l'ESAT Pré Clou.
Phares : un soutien à l'hôpital
L'association Phares recherche des bénévoles afin de répondre à la forte demande d'accompagnement des personnes âgées hospitalisées. Plusieurs temps
de soutien, d'écoute et d'animation sont organisés : visites, chant, ateliers manuels, décoration de services… Contact : 04 76 76 54 15 (poste 63910) ou 06
30 50 16 42, [email protected]
5
P o r t r a i t
au fil des
quartiers
travaux
@
>
il est
le premier
Embellissement
Premier prix départemental
La Ville a obtenu le premier prix des villes
fleuries de plus de 15 000 habitants,
décerné par le Conseil général de l'Isère.
Cette distinction récompense la campagne de
fleurissement 2009. Guy Hernandez, conseiller
municipal délégué à l'embellissement de la
commune, et Jean-Jacques Katchadourian,
technicien aux espaces verts, ont reçu la
médaille d'or des mains de Christian Pichoud,
vice-président du Conseil général en charge
de l'économie touristique.
Circulation
La zone 30
⌧
Lors du comité de quartiers Centre,
une question concernant l'efficacité
des zones 30 a permis d'évaluer à
quel point les avis divergent sur la
connaissance même de cet article
du Code de la route.
l importe apparemment de faire le
point et de donner quelques précisions d'usage. La zone 30 détermine un espace donné — une voirie et ses côtés — affecté à toutes les
circulations, mais où la vitesse est limitée à 30 km/h. C'est un espace public où un équilibre est souhaité entre
toutes les pratiques de circulation, la
voiture, le vélo, le roller, le cyclomoteur, le bus… et évidemment la
marche.
Le fait que toutes les vitesses soient
réduites à 30 km/h doit favoriser les
déplacements doux. Cet article, introduit dans le Code de la route en 1990,
permet une bonne cohabitation entre
les différents véhicules. À condition
somme toute que l'espace aménagé
facilite la circulation de tous et fasse
état d'une bonne cohérence. À noter
cependant que les piétons n'ont pas
de priorité particulière et ne sont pas
joueur
Julien
Puricelli
formé à
l’ALE rugby
à avoir
endossé
la tunique
I
6
À 28 ans,
Crédit photo : AFP
<
PLANTATIONS ET ÉLAGAGE
- De l’automne 2009
au printemps 2010, les
techniciens du service
de espaces verts
auront planté 64
arbres d’ornement
(dont une vingtaine
au parc Maurice-Thorez), 586 rosiers (dont
115 “Franck Mickaël”
en remplacement
d’une variété au parc
Géo-Charles), 1 905
vivaces et 2 519
arbustes (notamment Le programme d’embellissement d’automne 2009 au prindans le secteur de la temps 2010 s’élève à 20 000 euros.
place Beaumarchais
et le long de l’avenue des Etats- quelque 20 000 euros.
Généraux dans le cadre de la GUSP Durant la campagne d’élagage
et du Plan de relance de la Métro). automnale, une quarantaine de plaUn massif de vivaces sera aussi tanes ont été taillés de nuit à
aménagé au parc Géo-Charles cou- l’Espace Comboire, afin de ne pas
rant février. Ce programme s’élève à perturber la circulation.
D
e sa Martinique natale, où son papa était directeur d'hôtel, au
stade Vélodrome, où il a croisé la route des Blacks (qui jouaient
en blanc) pour sa quatrième sélection sous le maillot des Bleus,
en passant par le FC Grenoble, le Castres Olympique et l'Aviron
Bayonnais, le parcours de Julien Puricelli, 28 ans, 3e ligne aile de
profession, rugbyman par passion, aurait pu être totalement différent. Il lui aura fallu un crochet par Échirolles, le lycée Marie-Curie et l'ALE
rugby, pour en décider. Débarqué dans l'agglomération, à Vif, à l'âge de 12
ans, Julien se décrit alors volontiers comme un ado lambda : “Jeune, j'ai touché à un peu tous les sports, mais sans plus, sans jamais réellement approfondir”, explique ce passionné de ski et de kayak. “Au lycée, des amis de ma
bande de potes de l'époque faisaient du rugby. J'y suis allé pour les suivre,
faire comme tout le monde… Au départ, le rugby n'était pas forcément une vocation.” Pourtant,
et heureusement pour lui, il l'est rapidement devenu. “C'était le premier sport collectif que je
pratiquais, la motivation était différente des
sports individuels où je touchais vite les limites.
Là, je me retrouvais avec une trentaine de potes,
l'ambiance était bonne, c'était très sympa…” Et
de l'ambiance, il en fallait pour avoir le courage
d'enfiler short et maillot en hiver, le soir après le
lycée ou le boulot, et s'entraîner deux heures durant sur des terrains durs et enneigés. Des conditions d'entraînement qui, de son propre aveu, ne lui manquent pas trop : “Je
suis devenu frileux avec l'âge.” “L'extra sportif était super important, d'autant
que l'on marchait pas mal sur le plan sportif”, se remémore Julien, qui a dis-
Tr a v a u x à L a P o s t e
Amélioration des déplacements
La zone 30 est un espace de circulation où
tous les modes cohabitent sans aucun danger.
autorisés à circuler sur toute la largeur de la chaussée. Il convient de
jouer la carte de la mixité, de respecter le déplacement de chacun, motorisé ou non. La zone 30 vise, en réalité, un équilibre entre les pratiques
d'une vie locale et les besoins de circulation des usagers.
Et, forcément, les différents aménagements doivent être pensés dans ce
sens.
M.J.
La première phase s'est achevée à Noël :
réalisation de deux plateaux traversants dans
le parking et en face de l'entrée principale de
La Poste limitant la circulation automobile à
20 km/h (c'est la première zone de vitesse de
ce type réalisée à Echirolles) ; mise à niveau
de la chaussée à hauteur des trottoirs ; reprise
de l'accès pour les personnes handicapées.
Une seconde phase d'aménagement est
programmée début janvier : élargissement
du trottoir de plus de quatre mètres,
prolongement du mail piétons-cycles de
l'avenue de Grugliasco au droit de l'atelier
Pré Clou, création de quatre places de
stationnement supplémentaires.
L'éclairage sera amélioré, quelques arbres
seront plantés. Le montant total des travaux
s'élève à 400 000 euros HT. La Métro
en finance 50 % dans le cadre du Contrat
de déplacement et du Plan de relance.
du XV
de France.
puté la finale du championnat Honneur avec l'ALE, à Lesdiguières, théâtre de
ses futurs exploits avec le FC Grenoble de 2003 à 2005. “Je garde de supers
souvenirs de mes trois années passées à Echirolles. C'est le seul club amateur
que j'ai connu et je m'y suis toujours bien senti. On se retrouvait entre potes,
entre jeunes du même âge, des mecs avec qui je suis toujours en contact et
que je revois encore de temps à autre quand je reviens à Échirolles.” Au stade
de la Commanderie notamment, où il suit toujours avec beaucoup d'attention
les résultats de son club formateur quand il en a l'occasion. Et en cette période
de vœux, Julien “ne lui souhaite que du bien”, ainsi qu'aux hommes de JeanNoël Perrin, l'un de ses anciens coéquipiers. “Quand on démarre une saison,
c'est pour faire un résultat, une performance, accrocher quelque chose… L'essentiel reste tout de même le résultat sportif. Ce que je leur souhaite, c'est
d'avoir la chance de jouer à Lesdiguières, d'y gagner quelque chose, d'être
champions des Alpes pour ceux qui ne l'ont pas connu. Gagner un trophée,
toucher un Bouclier, partager des moments de fête en équipe, avec ses coéquipiers…” La joie de partager avec les autres, c'est d'ailleurs ce qui lui a
permis “de rester dans ce sport, d'avoir l'envie d'aller aux entraînements”. Et
ainsi de devenir le premier joueur, formé à Échirolles, sélectionné en équipe
de France. Certainement pas le dernier.
L.J.
“Je garde de supers
souvenirs de mes trois
années passées à
Echirolles. C’est le seul
club amateur que
j’ai connu et je m’y suis
toujours bien senti.”
7
Mix’CITÉ
C o n f é r e n c e
M o b i l i s a t i o n
Parents/enfants
ou l’art de grandir
Le juste prix
h a b i t a n t e
En matière de mobilisation habitante pour faire valoir et aboutir des revendications, il fallait, en cette fin d’année, diriger son regard du côté de
la Viscose et du quartier de la Ville Neuve, particulièrement du Gâtinais.
Le thème sensible et complexe du “difficile bonheur d’éduquer” a nourri
les échanges entre le public (professionnels et parents) et l’invité de la
Maison des parents, Ridha Ferjani, psychologue clinicien.
LFPA
Blog à la une
Les ateliers artistiques dans le cadre de l’anniversaire des droits de l’enfant étaient des temps éducatifs et
d’échanges très appréciés par les parents et leurs enfants.
À force de faire des vagues sur la
Toile depuis son lancement en mars
2008, il fallait s’y attendre. Le blog
du logement-foyer Maurice-Thorez
(LFPA) s’est vu décerner le premier
prix du concours des journaux des
établissements pour personnes âgées,
catégorie Nouvelles technologies de
l’information et de la communication
(NTIC), dans le cadre du 4e congrès
de l’animation en gérontologie. Une
récompense remise à Paris par Bernard Hervy, président du groupement
des animateurs en gérontologie, à
Corinne Marron, responsable du pôle
équipements et services personnes
âgées et handicapées au CCAS, Claire
Giard, directrice du LFPA, et Ginette
Nouhaillaguet, présidente de l’association des résidents qui alimentent
le blog avec l’aide des animateurs.
“C’est une marque de reconnaissance
qui dépasse la Ville. C’est important
d’imaginer être connu et reconnu
dans la France, et peut-être même
au-delà. On est super contents et les
résidents sont très fiers”, se réjouit
Claire Giard. “Cela montre qu’à 80
ou 90 ans, ont peut faire autre chose
que jouer aux cartes, ça donne une
autre image du LFPA, en France et à
l’étranger”, complète la toujours très
active Ginette Nouhaillaguet. “Et ce
n’est pas fini“, promet-elle.
Dans le cadre de l’anniversaire des droits de
soyez authentiques, acceptez de ne pas être
l’enfant, cette rencontre a confronté des apaimés, au moins le temps d’un caprice.”
proches aussi différentes finalement qu’il y a
C’est entendu !
de parents, à la fois repères et modèles de
leurs enfants. Sans béatifier les rôles de chaJ.-F.L
cun au regard des modes de vie et des mutations de la société, Ridha Ferjani
a déculpabilisé le partage des
limites et les rapports d’autorité
parentale. L’essentiel est apparu
dans un juste et nécessaire positionnement familial et dans les
valeurs à partager. Les parents
et les enfants, confrontés au désir (au besoin) réciproque d’être
aimés, grandissent ensemble
dans la parole. C’est ce que le
slameur Bastien Mots Paumés a
Outre des groupes de parole de parents, des entretiens individuels
également mis en jeu au travers et de couple (sur rendez-vous 09 62 32 30 22) à son local et dans
de témoignages recueillis.
les centres sociaux, la Maison des parents propose des temps de
L.J.
Le “difficile bonheur d’éduquer réflexion et de parole sur les thématiques de l’éducation.
n’est pas impossible”, dit Ridha
Ferjani. “Il n’y a pas de parents parfaits, mais
CHIFFRES Mix’Cité
que des parents perfectibles”, poursuit-il,
en reprenant un propos du psychanalyste et
pédagogue Bruno Bettelheim. La notion de
séparation est au cœur même du sujet. Si
Le sport à Echirolles représente
du budget principal de la Ville.
l’une des premières fonctions des parents et
2
Aux
d’équipements couverts s’ajoutent
de “prendre par la main” et d’accompagner
l’enfant dans ses apprentissages les plus
d’espaces extérieurs. En 2009, l’investissement s’est élevé à
divers, il faut savoir également le lâcher.
réalisés ou engagés, dont
pour des traAussi le “devoir” de tout parent est de donvaux
de
rénovation
à
la
piscine.
Le
budget
de
fonctionnement
a
ner à l’enfant les moyens de se connaître,
atteint près de
, personnel et subventions
de vivre sa singularité, sa propre identité.
Même si tout ce que l’on peut faire “sera
(671 000 euros) compris.
(1 sur 3 scolarisés) se sont
toujours insuffisant, le parent a envie de
inscrits aux écoles municipales de sport,
de 11 à 17
relever le défi de faire entrer l’enfant dans
ans
à
Atout
Sport
(dix
semaines
pendant
les
vacances
scolaires),
830 à
l’humanité, de lui faire prendre conscience
des règles et du sens des limites”, assure
Aqua Plus à la piscine. L’animation de proximité a intéressé
Ridha Ferjani. L’écoute, l’attention aux atde 10 à 23 ans. L’été dernier, le service des sports a encatentes et aux besoins de l’enfant, comme les
dré
dans les centres de loisirs. La salle municipale
liens de transmission, sont essentiels pour
grandir. “Les enfants doivent s’appuyer sur
de musculation et gymnastique a rassemblé
ce que nous sommes et non pas ce que
nous voulons être… Cessez d’être gentils,
12 000 m
euros
6%
8 hectares
851 000
420 000 euros
2 millions d’euros
800 enfants
345 jeunes
ticipants
1 900 enfants
8
86 par-
694 adhérents.
Rencontre au sommet à la Ville Neuve, avec les présidents des
associations d’habitants.
multiples rencontres ont eu lieu avec l’OPAC
et la Compagnie de chauffage, auxquelles a
participé la Ville, attentive à ce problème et
investie dans les négociations. Des solutions
semblent avoir été trouvées, avec d’importants remboursements et l’engagement de
l’OPAC 38 d’effectuer des travaux d’isolation dans les combles.
Ne rien lâcher
La mobilisation à la Viscose n’est pas passée inaperçue auprès des automobilistes.
Dans le collimateur, la Compagnie de chauffage, dont les factures adressées aux usagers du chauffage urbain, pour régulariser
les charges de l’exercice 2008, ont augmenté de manière “inacceptable”. Cette
explosion des charges a déclenché de vives
réactions et la mobilisation n’a pas tardé,
surtout à la Viscose. Dans ce quartier, le cas
demeure particulier du fait de l’installation
récente du chauffage urbain, dont la pre-
R a m p e
e t
mière mise en service s’est effectuée durant
l’hiver rigoureux de 2007-2008. Mais une
période de froid exceptionnel n’explique
pas tout. La régularisation en question a
parfois atteint 700 euros, d’où l’incapacité
de nombreuses familles à pouvoir payer
de telles sommes. L’association des habitants, accompagnée de la Confédération
nationale du logement (CNL), a demandé
des explications ainsi qu’un moratoire. De
L’association du Gâtinais est également
montée au créneau. Après la mobilisation
des habitants du secteur, tous les présidents
d’association se sont réunis pour accentuer
leur pression auprès des bailleurs et de la
Compagnie de chauffage. Soutenus par
la Ville, ils sont aussi accompagnés dans
leurs démarches par la CNL, la Consommation logement et cadre de vie (CLCV) et la
Confédération syndicale des familles (CSF).
Ils souhaitent, entre autres, que la vente de
chaleur, fruit d’une délégation de service
public, fonctionne selon des principes de
solidarité et de maîtrise des coûts. Et avant
de s’attarder sur d’autres aspects, à l’origine
de futures revendications, ils font largement
savoir qu’ils ne lâcheront rien. À suivre…
M.J.
P o n a t i è r e
Le projet de la médiation
En présence du maire et de représentants du Département, de la Région
et de l’État/Drac Rhône-Alpes, la Répac Rampe/Ponatière a formalisé des
conventions de partenariat et de financement.
Les deux salles s’inscrivent dans un réseau
de scènes conventionnées. Les jumelages
sont renforcés avec l’Éducation nationale
et des établissements scolaires autour de
projets d’éducation artistique. La saison
2009-2010 atteste de nombreuses actions
de sensibilisation. Sylvette Rochas, adjointe
au développement culturel, livre son point
de vue à l’occasion de ces signatures qui
confortent un rayonnement culturel et des
collaborations privilégiées au service de la
création et du spectacle vivant. En faveur de
l’accès à la culture.
Que vous suggère la saison des deux
salles de spectacle sur la commune ?
“Le projet commun à La Rampe et à La
Ponatière, labellisé “scène Rhône-Alpes”,
développe une programmation éclectique,
de qualité, axée sur la musique, la danse,
des spectacles pour le jeune public. Des
actions spécifiques et une complicité avec
les artistes accompagnent les propositions
afin d’enrichir l’approche et la compréhension de chacun-e. Dans une société
en pleine crise identitaire, la question de
la transmission et de l’apprentissage est
essentielle. L’esprit critique relève d’une
exigence sociale. Ces orientations inspirent
le schéma de développement culturel que
nous sommes en train d’actualiser.”
Quel sens donnez-vous à la médiation
artistique et culturelle ?
“La médiation artistique doit être une préoccupation constante pour tous les équipements culturels. Elle permet la rencontre
avec de nouveaux publics, enrichit le lien
social, c’est-à-dire le bien vivre ensemble.
Elle est favorable à l’émancipation des individus, à la pratique artistique, au respect des
différences et à l’éveil à la citoyenneté. C’est
Lors de la signature de conventions entre la Répac Rampe/Ponatière et ses partenaires : (de gauche à droite) Sylvette Rochas,
adjointe à la culture, Yvon Deschamps, conseiller régional RhôneAlpes délégué à la culture, Claude Bertrand, vice-président du
Conseil général en charge de la culture et du patrimoine, Renzo
Sulli, maire, Jacky Rocher, directeur Rampe/Ponatière.
une mise en dialogue des publics et des univers artistiques. C’est pourquoi la direction
des affaires culturelles, en partenariat avec
l’ICM, a programmé des séminaires sur la
médiation et ses outils. L’ouverture de La
Rampe et de La Ponatière à des établissements scolaires, à l’Institut de formation des
maîtres (IUFM) ou à l’Institut médico-éducatif Les Ecureuils, va dans ce sens.”
Propos recueillis par J.-F.L.
9
Mix’’CITÉ
V i s i t e
E n t r e p r i s e
Beschi Stores à la hausse
À la cinquantaine naissante et au regard “d’aléas professionnels”, Philippe
Damond a souhaité “tourner la page”. Repreneur de Beschi Stores & Fermetures, il est lauréat du Réseau Entreprendre® Isère.
Cet ancien directeur de travaux dans une
entreprise de cloison et peinture échirolloise
a ensuite réalisé des affaires dans le commerce de détail saisonnier en station, avant
de se lancer dans la grande distribution
en tant que responsable de secteur pour
le groupe Auchan, et d’ouvrir le magasin
Leroy Merlin dans la région grenobloise. Il a
poursuivi un parcours commercial chez des
industriels du bâtiment dans les domaines
de l’isolation, de la couverture et de la menuiserie industrielle, se façonnant un profil
commercial avec des responsabilités nationales. Autant dire
que Philippe Damond a roulé
sa bosse, qu’il connaît les lois
exigeantes du management et
du marketing.
Sa “remise en cause” est née
du désir “de ne plus traverser la
France trois fois par semaine, de
poser le costard-cravate, de retrouver une émulation d’équipe,
la relation directe avec des salariés et des clients, le terrain
social de l’entreprise”. Il a donc
laissé les grands groupes de milliers de salariés, les négociations
Philippe Damond, repreneur de Beschi Stores & Fermetures, lauà distance avec les centrales
réat 2009 de Réseau Entreprendre® Isère.
d e
l a
v i l l e
À la rencontre d’un territoire
d’achat, pour reprendre une activité “à taille
humaine” : la société Beschi Stores & Fermetures (créée en 1974 et installée à l’Espace
Comboire) qui fabrique, vend et pose des
stores, bâches et volets roulants, distribue
et pose des fenêtres, grilles et rideaux métalliques, portes de garage, automatismes,
menuiseries.
Le Réseau Entreprendre® Isère vient de le
désigner parmi ses nouveaux lauréats 2009.
À la clé, un prêt d’honneur, et surtout
l’accompagnement durant trois ans d’un
parrain, des conseils, des échanges avec
d’autres créateurs et repreneurs. “Nous
sommes dans une activité multiple et très
concurrentielle, mais la société a une histoire, des qualifications et une notoriété
certaine”, résume Philippe Damond. Les
particuliers (60 %), les collectivités territoriales et les entreprises composent le
marché. Surtout, il a créé deux nouveaux
emplois : deux jeunes, l’un en contrat de
professionnalisation par alternance dans la
gestion et le commerce (en collaboration
avec l’IDRAC) ; l’autre en formation en
tant que poseur. Courant 2010, de futurs
poseurs et vendeurs devraient rejoindre la
société, de cinq salariés actuellement.
Après une première réception en mairie pour faire connaissance avec
l’équipe municipale et entendre une présentation de la ville sous différents
aspects, les nouveaux arrivants ont été invités à une visite guidée en car.
Ils habitent Echirolles depuis 2009. Et s’ils
se familiarisent au fil des mois avec leur
environnement immédiat, l’occasion leur
fut offerte d’en connaître davantage et de
parcourir l’ensemble des quartiers de la ville.
Le territoire communal est toujours source
de découvertes, ils l’ont effectivement bien
compris en parcourant ou en traversant des
lieux, des espaces, dont ils ignoraient l’existence. Le maire Renzo Sulli les a accueillis,
accompagné de plusieurs adjoints, et leur
a servi de guide tout au long de la prome-
nade. Le centre-ville et ses activités, la Ville
Neuve et son fameux parc des Granges, la
place Beaumarchais et sa bibliothèque, le
Vieux Village et sa halle, le Village 2 et sa
restructuration, le quartier Ouest et son
secteur Picasso... rien n’a échappé à leur
attention. Ils ont même terminé en beauté,
autour d’un buffet, après une dernière découverte : la salle du conseil municipal.
M.J.
J.-F.L.
E n
d i r e c t
Voiries à la Commanderie
Sortir de l’impasse
10
Déjà, à l’occasion d’une visite
du quartier en novembre 2008,
le maire Renzo Sulli avait souligné la volonté de la Ville de
trouver une issue au problème
des voiries de la Commanderie.
Lors de la dernière réunion
publique, il a confirmé ses
propos : “Notre préoccupation
est de sécuriser les habitants
pour qu’ils n’aient pas demain
à supporter les conséquences
d’un problème qui pourrait
concerner les voiries. Et si la
solution consiste à classer
dans le domaine public les
voiries du secteur historique
du quartier, on le fera. Même
si toutes les interventions ne
pourront pas se faire du jour
au lendemain”, a-t-il précisé. L’histoire des voiries de
la Commanderie est en effet
“insortable”, de l’avis même
de maître Didier Leclercq, le
notaire de la Ville chargé de
trouver une issue à ce “véritable dédale”. “Une multitude
de notaires, de constructeurs
sont intervenus. Je ne peux
pas vous dire combien de temps
cela va prendre, mais on va essayer d’aller au plus simple, de
parer au plus pressé. Sinon les
choses vont se compliquer.”
Le plus simple sera de passer
par une procédure de classe-
Les nouveaux arrivants en route pour une découverte en bonne et due forme du territoire communal, sous
la conduite du maire, avec une pause au parc des Granges.
I n a u g u r a t i o n
d u
P ô l e
e m p l o i
Un frémissement ?
Non, un tremblement !
Elus et habitants de la Commanderie souhaitent avancer et trouver une solution au problème
des voiries.
ment d’office. Pour se faire,
Il faudra identifier l’ensemble
des propriétaires des millièmes
en indivis des voiries (1). Une
enquête publique devrait
être lancée début 2011. Dans
l’hypothèse d’un avis positif
du commissaire enquêteur, le
classement des voiries pourrait intervenir en 2011. “Si
on ne travaille pas ensemble
et si l’on n’y consacre pas
du temps, on ne s’en sortira
jamais”, a prévenu le maire.
Sur ce point-là, la présence
de plus de 150 habitants à
la réunion attestait de leur
volonté de ne pas bloquer le
processus.
L.J.
(1) Les habitants concernés doivent faire
parvenir une copie de leur acte de propriété, ainsi que de tout acte justifiant
d’une modification de leur situation
(décès, divorce, donation…), au service
urbanisme en mairie, ou au local de l’association des habitants, rue Henri-Wallon,
le samedi, de 10 h 30 à 12 h.
En service depuis septembre 2009, le Pôle emploi, issu de la fusion de
l’ANPE et des Assedics, vient d’être officiellement inauguré. L’occasion de
rappeler ses missions et ses objectifs, de détailler quelques nouveautés
dans son fonctionnement.
Quand le directeur régional, Patrick Lescure,
a parlé de frémissement dans la reprise pour
évoquer la situation du chômage, au sein du
Pôle emploi, il ne s’attendait certainement
pas à être repris par le maire Renzo Sulli qui,
fort de chiffres annoncés le matin même
et pas du tout réjouissants (1), a souligné
plutôt un tremblement. Même le député
Michel Issindou a relevé ce “frémissement”
en insistant sur une atténuation pourtant ni
au rendez-vous, ni à l’ordre du jour. L’inauguration du Pôle emploi, outre les propos de
circonstance et la coupure du traditionnel
ruban, a permis de faire un rapide point sur
la situation de l’emploi. Au cœur du dispo-
sitif pour tenter de trouver un emploi, le
maire notamment ajoute : “On ne peut pas
se réjouir de cette situation, de la suppression de 580 000 emplois en France en 2009,
de la perte de 4 % du PIB, de 4,9 millions
de personnes touchées par le chômage.”
En s’adressant directement au personnel
et aux responsables présents, il poursuit :
“Vous êtes en première ligne pour régler
les situations, à vous de nous dire alors si le
regroupement entre l’ANPE et les Assedics
se traduit par une meilleure efficacité et une
amélioration des conditions de travail, parce
qu’une idée sans moyens peut conclure à
des effets pervers.” Le maire souhaite que le
Inauguration officielle du Pôle emploi par Patrick Lescure, directeur régional, le maire Renzo Sulli, le député Michel Issindou, en présence de
Guy Rouveyre, premier adjoint et conseiller général, Laurent Berthet,
adjoint, Florence Turenne, directrice du Pôle emploi Echirolles.
Pôle emploi figure au rang des services publics qui jouent pleinement leur rôle. Et de
se satisfaire de sa position, au centre-ville, à
proximité de la Mission locale Sud Isère et
de la Maison pour l’emploi.
M.J.
Contact : Pôle emploi, 33, rue Normandie-Niémen, pole-emploi.fr ou le 3949.
(1) En septembre 2009, la progression des demandeurs d’emploi est de 25 % en un an. Le
nombre des jeunes chômeurs de moins de 25 ans
a augmenté de 30 % en un an. Environ un jeune
actif sur quatre est sans emploi.
11
Mix’’CITÉ
C i t é
Village
2
Echirolles
P l u r i e l l e
M a p a d
Fleur de lotus
Renouvellement urbain
Du sens des mots
aux trajectoires des familles
E n
v u
V i l l a g e
2
De haut vol
La 16e édition est annoncée du samedi 20 au vendredi 26 mars. Le collectif
et les groupes de travail (“thématique”, “banquet des cultures”, “mercredi
jeunesse”) réfléchissent aux profils de la manifestation. La sociologue, Sylvie Tissot, animera le grand débat.
Le parking aménagé sur l’espace occupé auparavant par le bâtiment K,
a servi de scène à un ballet pas
comme les autres, entre un homme
et une machine.
Une rencontre intergénérationnelle avec le comédien Nasser Djemaï aura lieu en avant-première de
son spectacle à La Ponatière.
Contacts
Le collectif Cité Plurielle programme des projets au long cours et des initiatives plus ponctuelles.
À chaque année, de nouvelles investigations. Les écrits de Sylvie Tissot (articles de
presse, extraits d’ouvrages) inspirent la recherche de la thématique. Cette sociologue
travaille sur le glissement du sens des mots,
leurs usages dans les politiques publiques
et le langage courant, leur instrumentalisation ou leur mise en scène par les médias.
“Quartiers sensibles”, “identité nationale”,
“cités-guettos”, “participation”, “proximité”, “citoyenneté”, “habitat social”… Il est
difficile de questionner la signification des
mots qui peuvent varier selon les contextes
et les rhétoriques. Comment résonnent-ils
à l’esprit ? Quelles réalités ou visions du
monde masquent-ils ? Leurs connotations,
comment on les détourne de leur sens premier, prévalent dans l’élaboration du thème
de Cité Plurielle. De fait, cet esprit critique
aiguise la préparation du grand débat avec
Sylvie Tissot.
Un projet d’envergure se déroulera sur deux
ans : des interviews à partir notamment
des centres sociaux, de la Maison de la
solidarité et des initiatives citoyennes, de la
Maison des habitants, des clubs de retraités,
recueillent les témoignages de parcours migratoires, collectifs ou individuels. Confrontée aux événements historiques et mise en
espace, cette matière orale constituera la
base d’une exposition. Outre un premier
temps de restitution de cette initiative au
long cours, le collectif de Cité Plurielle prépare les principaux rendez-vous : les débats
des Midi Deux organisés par des associations de quartiers ; les séances de cinéma
pour les enfants et pour tous ; des ateliers
de cuisine concoctent le menu du banquet
des cultures ; les habitants du Pôle initiatives
locales (PIL) répètent une pièce théâtrale
avec la compagnie Si tu t’imagines… Une
12
rencontre singulière et intergénérationnelle
aura lieu avec le comédien Nasser Djemaï,
en avant-première de son spectacle Une
étoile pour Noël programmé à La Ponatière.
Prochaine réunion du collectif le
lundi 11 janvier, à 18 h, au restaurant scolaire Marcel-Cachin.
Pour rejoindre le collectif ou
simplement s’informer :
Medhi Guendil au 04 76 20 99 28,
cité[email protected]
ou auprès de votre centre social
de quartier. Pour revoir les éditions précédentes :
www.myspace.com/citeplurielle
J.-F.L.
A t e l i e r
b o i s
d e
l a
M J C
D e s n o s
C’est pas du pipeau !
Parmi ses nombreuses activités et propositions, l’atelier bois de la MJC Desnos a mis sur pied un stage de lutherie pour fabriquer un psaltérion et une
épinette. Sous les bons auspices du luthier Michel Pignol et des animateurs.
Huit personnes au maximum participaient
à chacun des trois stages de deux jours
pour construire un psaltérion, un instrument
de musique à cordes qui est apparu au
Moyen-Âge, ou une épinette, l’ancêtre de
la guitare. Il s’agissait de se familiariser avec
des pratiques très spécifiques pour tirer du
bois toute sa sonorité. Un travail quasi d’orfèvre auquel les stagiaires se
sont adonnés sans problème,
aidés par la passion communicatrice de Michel Pignol,
luthier mais aussi romancier.
Son ouvrage La vielle à roue,
ou comment tout savoir sur
cet instrument, est une référence quasi mondiale en
la matière. Pour ces stages,
il n’y avait aucune difficulté
particulière, seule l’envie de
faire, de bien faire au demeurant, était requise.
M.J.
à la gymnastique douce
s’ajoute depuis quelques
mois un atelier “fleur de
lotus”, animé par Armelle
Desbuissons. Il s’agit de
réaliser des formes poétiques qui font appel à
l’imaginaire par le biais
de mouvements lents et
souples. Il s’agit en fait
de puiser de l’énergie à
l’intérieur du corps, de
l’éveiller pour aboutir à
quelques mouvements
Une séance de l’atelier “fleur de lotus” pour retrouver quelques bonnes
doux. Avoir l’idée de bousensations à travers des gestes doux.
ger une main, la placer
sur une épaule ou la faire courir le long de
À la Mapad, le Centre de prévention pour les
son visage, et le réaliser. Le geste n’a l’air
retraités s’active en permanence pour prode rien, ainsi énoncé, mais il prend toute sa
poser des activités aux résident(e)s, histoire
force et tout son sens quand il est pensé et
surtout de sentir son corps quand il peut
prémédité.
être en mouvement. À la musicothérapie et
C o m m e r c e
Les spectateurs rassemblés devant le parking goudronné sont restés coi devant tant de virtuosité.
Une pelleteuse au Village 2. Rien d’exceptionnel me direz-vous. D’autant plus si vous
êtes un habitant ou si vous fréquentez régulièrement le quartier en cette période de
rénovation urbaine où les pelleteuses, mais
aussi les grues, les bétonnières et autres
camions de chantier sont monnaie courante quand il s’agit d’ouvrir des voiries, de
monter des murs ou d’évacuer des déchets.
Oui mais voilà, celle-ci avait bien quelque
chose d’exceptionnel. Sa fonction n’était
pas de creuser, de construire ou d’évacuer,
mais de danser ! Oui, vous avez bien lu, de
danser… Et avec virtuosité qui plus est !
Car à Échirolles, c’est bien connu : quand
La Rampe est de sortie, comme c’était le cas
au Village 2 pour les quatre représentations
de Transports exceptionnels par les danseurs
de la Compagnie Beau geste, créée en 1981
par le chorégraphe américain Alwin Nikolaïs
et dirigée depuis 1991 par Dominique Boivin, elle ne fait pas les choses à moitié. À
voir, et surtout à entendre débouler la Bête
— qui deviendra rapidement la Belle —, on
ne peut s’empêcher de ressentir une boule
d’angoisse au creux de l’estomac. “Il va se
faire écraser…” “Il”, c’est le danseur, Philippe Priasso, qui tout de blanc et noir vêtu,
tel son chevalier servant, s’extrait de derrière
les parois vitrées de la cabine. Mue par
une force surnaturelle, la machine s’anime.
Dans ce prélude à une parade amoureuse
chamarrée, l’interprète et le bras de l’engin
ne font plus qu’un, fusion de la chair et de
l’acier, avec en toile de fond un quartier en
mutation. Un beau frisson. Et pas uniquement à cause de la température.
L.J.
é q u i t a b l e
e n
l i g n e
Court-circuit sur la Toile
“L’écologie en bas de chez-soi” est un concept. C’est une réalité avec le
site court-circuit.org, qui ne demande qu’à se développer. Où comment
consommer bio et local en réseau.
Court-circuit est un “commerce écologique, local et équitable” sur Internet.
L’idée de Pierre Jamet et Sylvain Prat favorise
les regroupements entre consommateurs,
commerçants et producteurs. Leur site Internet permet de remplir en ligne son panier de
produits “locaux et sains, dont on connaît la
provenance dans un rayon de 30 à 40 kilomètres” : épicerie, fruits et légumes, boulangerie, boucherie transformée en bocaux
(terrines par exemple), desserts (compotes,
confitures, miel), boissons... Une fois la
commande enregistrée jusqu’au vendredi
avant 12 h, la livraison sera disponible et
payée directement chez des commerçants
de l’agglomération le samedi avant 12 h.
“On peut souscrire une adhésion facultative
pour bénéficier de tarifs privilégiés, mais
il n’y a aucun paiement en ligne”, rassure
Pierre Jamet. Court-circuit propose pour
l’instant cinq “points-relais” à Grenoble. Un
sixième verra le jour à Echirolles en janvier,
précisément à Planetalis, à côté du restaurant Le Palladio.
“Ecologique, local et équitable”, ce commerce sur la Toile permet de devenir
“écoraisonnable” en gardant une âme de
consommateur.
J.-F.L.
13
DOSSSIER
Plan Climat Local
Le Plan énergie climat de la Ville bénéficie du label Cit'ergie depuis 2007.
10 % du budget investissement sont consacrés aux actions du Plan.
Échirolles se réengage
LE
PLEIN
d’énergie
L a Vi l l e m è n e u n e p o l i t i q u e t r è s v o l o n t a r i s t e
en matière de maîtrise et d'économie
d'énergie. Depuis 2005, la mise en œuvre
du Plan énergie climat recense les actions
Le deuxième Plan climat local (PCL) de l'agglomération
fixe des objectifs ambitieux en matière de réduction des
émissions de CO2 et de consommation énergétique, ainsi
que d'augmentation de production d'énergies renouvelables sur la période 2009-2014.
Selon l'Observatoire du Plan climat local (PCL) mis en place en 2004
par la Métro, en lien avec l'Ascoparg et l'ALE, afin d'évaluer les retombées du premier PCL de 2005 à 2010 par rapport à un niveau
de référence de 1999, les consommations énergétiques sur l'agglomération ont baissé de 5,3 % de 2005 à 2007, les émissions de
CO2 de 6,4 %. La production globale d'énergie renouvelable représentait près de 8 % de la consommation énergétique du territoire
en 2007. Si ces résultats chiffrés sont difficilement imputables aux
seules politiques publiques mises en place dans le cadre de ce premier PCL, ils permettent tout de même d'en dresser un bilan positif.
C'est l'une des raisons pour lesquelles la Ville, partie prenante du
premier Plan depuis son lancement en mai 2005, a réitéré son engagement sur le second qui couvrira la période 2009-2014. De nouveaux objectifs sont fixés pour 2014, par rapport à un niveau de ré-
à réaliser pour atteindre des objectifs
La Ville consacre 10 % de son budget investissement
annuel à la construction de bâtiments BBC. La haltegarderie des Papillons, construite selon cette norme,
ouvrira ses portes en février.
ambitieux.
É
chirolles n'a pas attendu les
conclusions des travaux des
scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental
sur les évolutions du climat
(le GIEC est Prix Nobel de la
Paix 2007) pour se soucier du rapport
entre le changement climatique et l’activité humaine. Pas plus qu'elle n'a attendu
le sommet de l'ONU sur le climat de Copenhague pour agir afin d'en limiter les
conséquences. “Depuis plus
L ’ a n a l y s e de dix ans, la Ville a mis en
place une démarche forte,
avec la participation essendes données
tielle des habitants et de
ses salariés. Nous avons une
souligne
antériorité et une forte capacité d'innovation”, rapun gisement
pelle Guy Rouveyre, 1er adjoint chargé du développed’économies
ment durable. La Charte
d'écologie urbaine de la
important.
Ville remonte ainsi à 1995,
trois ans avant l'ouverture
à ratification du protocole de Kyoto, une
époque où ces questions n'en étaient
qu'à leurs balbutiements.
Elle n'a depuis cessé d'avancer. L'élaboration de son Agenda 21, à partir des années 2000, a constitué un premier pas en
ce sens. Puis l'élaboration de son Plan
énergie climat, de 2005 à 2007, lui a
14
Le soutien aux bailleurs pour l'intégration des critères de
développement durable, comme ici sur les bâtiments de
l'OPAC 38 à la Ville Neuve, fait partie des objectifs du Plan
climat.
Le maire Renzo Sulli ratifie le second volet du Plan climat, aux côtés de Jean-Marc
Urhy, 4e vice-président de la Métro délégué au développement durable, à l'énergie et au Plan climat local, Didier Migaud, président de la Métro, et Gilles
Dumolard, président de la Chambre de commerce et d'industrie.
Le service environnement intervient régulièrement dans
les écoles, comme lors de la campagne d'affichage
Display consistant à sensibiliser les élèves aux économies d'énergie.
La flotte de véhicules, au sens
large, de la Ville se renouvelle
chaque année, avec notamment
l'achat de véhicules électriques,
comme ici pour le service voirie et
propreté.
permis de se doter d'un outil de
Des événements comme la Journée de la mobilité permettravail spécifique sur les problétent de sensibiliser les agents de la Ville et le grand public à
matiques de maîtrise des énerl'importance d'utiliser les modes de déplacements alternatifs
gies. Ce Plan est en effet une
ou “doux”.
déclinaison du volet énergétique
de l'Agenda 21. Il recense une
ganisation interne et communication-cotrentaine d'actions à mettre en œuvre
opération. À travers ce programme d'acdans six domaines : patrimoine bâti, détions qui s'étend jusqu'en 2014, date à
veloppement territorial, approvisionnelaquelle un nouveau plan devrait être mis
ment en énergie et en eau, mobilité, or-
en place jusqu'en 2020, la Ville s'est engagée à atteindre les objectifs affichés au
niveau mondial : la division par quatre
des émissions de gaz à effet de serre
d'ici à 2050, le fameux “facteur 4”, avec
deux étapes intermédiaires, les “3x14”
en 2014, puis “3x20” en 2020 (1).
10 % du budget investissement
Sur le patrimoine bâti, la Ville s'est engagée à réduire de 30 % les consommations d'énergie et à augmenter de 5 %
férence de 2005. Il s'agit notamment des “3x14” : réduction de 14 %
des émissions de CO2 du territoire et de la consommation énergétique par habitant, augmentation de la production d'énergies renouvelables pour atteindre 14 % de la consommation énergétique totale
de l'agglomération.
Des objectifs toujours ambitieux, mais sur lesquels la Ville devrait
être en mesure de tenir son rang. Les données déjà enregistrées sur
la période 2005-2007, ainsi que les prévisions de réduction des
consommations d'énergie et d'émissions de CO2 de 2005 à 2014,
établies sur la base des actions engagées dans le cadre du Plan
énergie climat de la Ville, laissent en effet apparaître qu'ils seront
largement atteints pour les bâtiments et les déplacements, même si
un effort reste à faire sur l'éclairage public. Concernant les objectifs
liés au développement des énergies renouvelables, la récente certification de la Compagnie de chauffage devrait permettre de les atteindre.
L.J.
(suite page 16)
15
(suite de la page 15)
DOSSIER
la part des énergies renouvelables. 10 %
du budget investissement annuel sont
donc consacrés à des travaux d'amélioration énergétique des bâtiments. Ce fut le
cas pour la construction BBC (Bâtiment
basse consommation) de la halte-garderie
des Papillons ; ce le sera pour la réhabilitation en très hautes performances énergétiques de l’école primaire Jaurès et la
construction d'un restaurant scolaire BBC
en 2010.
Concernant la mobilité, l'objectif est de
réduire d'au moins 20 % la consommation énergétique du parc automobile municipal, et d'accroître de 9 % la part des
modes de déplacements doux (marche,
vélo, transports en commun). Pour se faire, la Ville souhaite renouveler à 80 %
son parc avec des véhicules à faible
consommation d'ici 2014. Elle poursuit
aussi l'achat de véhicules électriques :
190 000 euros ont été affectés à l'acquisition de neuf véhicules électriques destinés aux espaces verts en 2009.
Ce travail a déjà permis à la Ville d'être
distinguée par l'Ademe : en 2007, Échirolles a été l'une des premières communes à se voir décerner le label Cit'ergie qui récompense les efforts des collectivités en matière d'économie d'énergie.
Mais attention, pas question de se reposer sur ses lauriers ! La Ville est soumise
à un suivi annuel de ses actions ; un audit interviendra à mi-parcours, en 2011,
pour juger de l'efficacité du Plan. La labellisation sera alors en jeu. Mais plus
encore, l'avenir de la planète et le bienêtre de tous.
L.J.
(1) Réduction de 14 %, puis de 20 % des
émissions de CO2 et de la consommation
énergétique par habitant, augmentation de la
production d'énergies renouvelables pour atteindre 14 %, puis 20 % de la consommation
énergétique totale d'ici à 2014, puis 2020.
L’OPATB
Conférences
Une référence technique
Copenhague, via Hambourg
Signée en 2007, l’Opération
programmée d’amélioration
thermique des bâtiments
(OPATB) sur les quartiers
Ouest prendra fin en décembre 2010. Ses objectifs
visent à limiter les consommations énergétiques et les
émissions de gaz à effet de
serre, à réduire la facture et
à améliorer le confort des
habitants.
D’ici à un an, 7 copropriétés et 14
pavillons — sur respectivement 17
et 25 diagnostiqués — auront réalisé leur programme de travaux
dans le cadre de l’OPATB. Deux
commerces sont également en
chantier. Sans compter au chapitre
du patrimoine communal, la réhabilitation des écoles maternelles
Vaillant-Couturier et Jean-Jaurès
en 2008, le projet à l’élémentaire
Jean-Jaurès prévu en 2010 et 2011.
Ce dispositif expérimental est vite
apparu ambitieux. On en mesure
aujourd’hui ses effets et son succès, malgré des ajustements nécessaires tout au long de sa mise en
œuvre. La collectivité et ses partenaires apprennent beaucoup en
initiant une “culture” et des compétences partagées, aussi bien
dans la gestion administrative, financière et opérationnelle de dossiers complexes, que dans la relation et les négociations entre différents acteurs (institutions, services
municipaux, particuliers, coproprié-
En participant à la première Conférence européenne des maires
à Hambourg et en ratifiant “l'Ultimatum climatique” lancé par
onze ONG, la Ville souhaitait envoyer un signal fort en vue du
sommet de Copenhague.
Les élus, des techniciens et des représentants
du syndic ont visité les travaux d’amélioration
thermique et énergétique à la copropriété La
Bruyère dans le cadre de l’OPATB. Une bâche
en communique les ambitions et les performances.
taires et conseils syndicaux, entreprises…). La Ville s’est fortement
engagée, votant une enveloppe
initiale de 420 000 euros. En
termes de sensibilisation des publics, une prise de conscience de
l’enjeu énergétique s’affirme.
L’Agence locale de l’énergie mène
une évaluation de l’opération globale, qui servira de référence. Et
pas plus tard que cette année,
lorsqu’il s’agira de se lancer véritablement dans la “Campagne isolation” de la Communauté d’agglomération grenobloise (la Métro). La
Ville y participera forte de ses expériences — le maire Renzo Sulli a
signé l’acte fondateur en septembre dernier. La cible : les copropriétés construites de 1945 à
1975. On en compte 39, soit 3
500 logements, sur un total de
106 copropriétés à l’échelle communale (5,9 % du potentiel de
l’agglomération). Ce nouveau dispositif s’inspire du modèle de
l’OPATB, notamment pour le référentiel technique et les modes de
subventions.
J.-F.L.
16
À vol d'oiseau, 331 kilomètres séparent Hambourg de Copenhague. Deux
villes géographiquement proches,
mais idéologiquement éloignées en
fin d'année 2009. Quelque 600 élus
de villes ayant ratifié l'Ultimatum climatique participaient, début novembre, à la première Conférence
européenne des maires dans la
deuxième ville d'Allemagne. Les principaux dirigeants de la planète se
rendaient quelques semaines plus
tard, début décembre, dans la capitale danoise, pour élaborer le protocole
qui prendra la suite de celui de Kyoto. Guy Rouveyre, 1er adjoint chargé
du développement durable, qui s'est
rendu à Hambourg pour représenter
la Ville, espérait que cette distance
n'aura pas empêché les dirigeants à
Copenhague, “d'entendre l'appel lancé d'une seule et même voix par les
représentants des collectivités locales
rassemblés à Hambourg. Un autre
modèle de développement écono-
Stéphanie Abrial,
conseillère municipale
chargée du projet
CASH, “Cities’Action
for Sustainable
Housing”
“Développer l’action des villes en
faveur du logement durable”
Au sein du programme Urbact 2, les
villes européennes échangent leurs
expériences pour améliorer leurs pratiques, notamment dans le domaine
du développement durable. Echirolles
a déposé sa candidature pour être
chef de file d'un réseau de villes préoccupées par la qualité énergétique
des bâtiments et le confort des parcs
de logements en rénovation.
“Au départ du projet, deux questions
me semblaient primordiales : tout
mique est possible. Il y a une nouvelle politique de l'emploi à inventer, il
faut investir dedans. Il faut aussi accompagner les pays en développement pour relever ce défi climatique,
tout en tenant compte de leur aspiration légitime à se développer”. Cette dimension solidaire tient particulièrement à cœur à l'élu, qui a présenté
l'exemple du jumelage-coopération
initié par la Ville avec Houéyogbé,
lors de la conférence des maires.
Mais au-delà de ces deux aspects,
“c'est l'antériorité et la capacité d'innovation des collectivités locales”, à
l'image d'Echirolles depuis plus de
dix ans, que Guy Rouveyre et ses
pairs européens ont tenté de faire
entendre. “Le rôle des collectivités
sur ces questions n'est pas assez pris
en compte. Tant au niveau des investissements que des usages ou de la
sensibilisation des citoyens, nous prenons pleinement notre place et
sommes légitimes. Avec un accompa-
d’abord, la qualité et le confort des
logements pouvant directement bénéficier aux habitants de logements
déjà existants, notamment de logements sociaux. L’autre préoccupation
était celle de la réduction des coûts
et de la diminution de la facture
énergétique des ménages, dans un
contexte où la crise et la survie de
la planète nous obligent, quoi qu’il
arrive, à diminuer notre empreinte
carbone. Ces questions sont celles
que nous défendons à Echirolles et
dans le projet CASH. Parmi la cinquantaine de projets déposés, quinze
ont été retenus, dont le nôtre, et
j’en suis très fière. Nous sommes
arrivés assez haut sur les marches du
podium ! Quatre villes sont d’ores
et déjà inscrites dans notre réseau :
Francfort en Allemagne, Yambol en
Bulgarie, Ptolemedia en Grèce et
County Bridgend au Pays de Galles.
D’autres villes vont maintenant nous
gnement financier à la hauteur, on
pourra aller beaucoup plus loin sur
ces questions sociétales qui concernent autant les chefs d'Etats que
chaque citoyen à l'échelle de la planète.”
L.J.
Construction de logements à hautes performances énergétiques à la Viscose.
rejoindre pour consolider ce réseau
dans lequel je vais bien sûr continuer
à pleinement m’investir.”
Propos recueillis par M.J.
17
C o n c e r t a t i o n
C o n c e r t a t i o n
200 bénévoles, 75 associations, ont participé aux Rencontres.
La coopération passe par une meilleure connaissance de chacun.
LA
DYNAMIQUE
de la rencontre
ront mutualiser leurs ressources. Un lieu
de mise en synergie, d'échange des
besoins et des compétences.” À condition
de savoir ce que l'on y met. “Une école
citoyenne doit viser l'ensemble des
tranches d'âge, et ne pas traiter uniquement de questions techniques. Elle doit
faire émerger la parole des silencieux”,
poursuit Henri Busnel. Car ce qui fait la
force du secteur associatif, “ce n'est pas le
stock, mais le flux des associations. La
question étant de savoir comment le générer.”
Un rôle social déterminant
Les 5 es Rencontres de la vie associative ont mis en avant l'importance
de la connaissance mutuelle des associations pour collaborer.
La Maison des associations devrait y concourir.
L
Samedi 5 décembre, 13 heures.
Alors que l'amphithéâtre de
l'IFTS, scène de ces 5es Rencontres,
se vide peu à peu, les membres
du comité de pilotage poussent
un “ouf !” de soulagement. Et
de contentement. Investis pour la première
fois dans l'organisation de ce rendez-vous,
la quinzaine de bénévoles, représentant
diverses associations, tant au niveau de
leur objet que de leur localisation, peuvent
être satisfaits du déroulement de la manifestation. 200 personnes, représentant
75 associations, se sont mobilisées. Parfois
en dépit de manifestations organisées le
jour même par leurs associations. Preuve
de l'importance qu'ils accordent aux
Rencontres.
Apprendre à se connaître
TÉMOIGNAGE
Gabriel Simonetti
habitant
“L’atelier
consacré à la
Maison des
associations a
fait le point
sur les services
concrets
qu’elle apportera. Je pense
que son
ouverture va simplifier le quotidien
des bénévoles grâce à un soutien
logistique, des formations adaptées… On constate que la Maison
s’est vraiment construite avec les
bénévoles dont les besoins ont été
pris en compte. De plus, l’atelier a
fait émerger de bonnes idées,
comme la création d’un journal
associatif ou d’un site Internet. Cela
crée une synergie entre les bénévoles et peut aussi être prétexte à
échanger et se rencontrer, ce qui
est à mes yeux, la vocation première
d’une telle Maison.”
18
“Je suis impressionné de me tenir devant
une salle pleine, avec des gens prêts à travailler ensemble sur cette dimension
essentielle qu'est le jeu collectif entre associations”, se réjouissait, en introduction,
Henri Busnel, délégué national du réseau
des Maisons des associations. “Nous
sommes là pour réfléchir et agir collectivement, les réponses à nos questions sont
déjà dans la salle.” Il n'allait pas être déçu.
Répartis en cinq ateliers — logement,
Maison des associations, école citoyenne,
solidarité et festivité, Fonds d'initiatives
habitants —, les participants lui ont donné
du grain à moudre. Pour lui, parler “du”
secteur associatif est “une abstraction”,
tant il se compose “d'acteurs différents
qui ne se connaissent pas. La méconnaissance du secteur associatif étant l'une des
choses les mieux partagées.” Et sans
connaissance de l'autre, pas de projets
communs. D'où l'importance de “rendre
visible ce qui est caché grâce à des outils”
: Forum des associations, site Web, journal
interne, annuaire recensant l'objet, les
compétences et les besoins des associations…
À ce titre, la Maison des associations, qui
ouvrira ses portes en janvier, fait l'unanimité.
“C'est un outil où les associations pour-
Une fois encore, les bénévoles des associations de la ville ont fortement répondu présents pour échanger.
Question sur laquelle la Ville est mobilisée
de longue date. “Nous avons choisi de
développer des pratiques citoyennes
diverses pour que les habitants trouvent le
lieu d'expression où ils se sentent le plus à
l'aise. Il y a
une participaIl y a une
tion habitante
p a r t i c i p a t i o n de plus en
h a b i t a n t e d e plus mature,
une vie démoplus en plus
cratique et
mature.
citoyenne de
plus en plus
dense, qui nous incite à développer des
dispositifs toujours plus innovants et efficaces”, résumait le maire Renzo Sulli,
avant de prévenir : “On va passer des
moments socialement difficiles. Vous êtes
des éléments déterminants de la vie sociale pour que la ville continue à se soucier
Yves Castella
trésorier de l’association
du Village 2
“Comment
passer le
relais à de
nouveaux
bénévoles,
et en
particulier
aux jeunes,
est une
question qui me semble capitale.
J’ai suivi l’atelier sur l’école
citoyenne pour tenter d’y trouver
une réponse. Je partage l’opinion
selon laquelle il faudrait essayer
de les intéresser davantage pour
les impliquer, peut-être en
changeant notre façon de
travailler, en leur proposant de
se joindre à nous pour l’organisation d’événements et en écoutant
leurs propositions. Je crois aussi
que les horaires de la vie associative
ne sont pas toujours adaptés
aux actifs, et il faudrait faire un
effort dans ce sens.”
de solidarité.” Les membres du comité de
pilotage, et plus largement les bénévoles,
ont du pain sur la planche.
TÉMOIGNAGES
Fabrice Riquet
vice-président de la délégation
Drac-Romanche de la Croix-Rouge
“À la CroixRouge, nous
avons déjà
l'habitude de
collaborer
avec d'autres
associations.
Pour que ça
marche, il faut
échanger, apprendre à se connaître,
tisser des liens. Tout découle de ce
dialogue entre associations qui
veulent tendre vers la même
dynamique. Si tout le monde met
un peu de soi, on arrive à quelque
chose de constructif. C'est une
question de volonté. Il y a beaucoup
d'associations à Échirolles, mais
elles ne se connaissent pas toutes.
La Maison des associations pourrait
être un bel outil pour se regrouper
et mieux se connaître.”
Tina di Battista
présidente de l’association Reg’arts
L.J.
Henri Busnel, délégué national du
réseau des Maisons
des associations,
entouré de Joseph
Tasca, adjoint à la
Vie associative, du
maire Renzo Sulli,
et de Louisa
Slimani, directrice
générale adjointe
en charge de la vie
associative,
a insisté sur l'importance de l'échange
entre les associations.
“J’ai participé
à l’atelier
consacré au
FIH pour
transmettre
mon expérience. Nous
avons obtenu
cette subvention avec mon association, et je suis
intervenue pour apporter des
réponses concrètes aux bénévoles
qui souhaitent monter un dossier.
Des membres du comité de gestion
étaient aussi présents, de sorte que
la présentation du dispositif était
vivante, claire et très complète.
C’est à mon avis le grand intérêt
d’avoir proposé différents ateliers
aux participants : chacun avait le
temps de dialoguer, de poser des
questions précises, transversales
comme l’entraide entre les associations ou le partage des savoirs. Le
désir de créer une dynamique
commune s’est exprimé dans
l’ensemble des ateliers.
Cette attente donne toute leur
légitimité à des projets comme
la Maison des associations ou
l’école citoyenne.”
Par petits groupes, les ateliers ont permis de faire remonter les difficultés des bénévoles à collaborer les
uns avec les autres dans le cadre de leurs associations respectives.
19
C o n c e r t a t i o n
C o n c e r t a t i o n
Une session de quatre comités de quartiers a eu lieu en novembre.
La concertation se bonifie et trouve un autre rythme de croisière.
Ville Neuve
VIE
DE QUARTIERS
U n e c o p ro d u c t i o n
La session d'automne des quatre comités de quartiers a
de nouveau accordé à cette instance de concertation
toute son importance, compte tenu de son impact et
de sa fréquentation. La mobilisation des élus et des
services a répondu à de multiples questions.
Depuis la session de printemps, la présence
d'habitants au comité de suivi de chaque
comité de quartiers est déterminante pour
élaborer l'ordre du jour et valider les
comptes rendus. La nouvelle formule, avec
une participation accrue des services de la
Ville et un ordre du jour établi par les habitants, fournit des effets convaincants. À
chaque rencontre se peaufinent des
impressions d'avoir appris quelque chose
ou de mettre le doigt sur une réalité. On
est loin de la seule confrontation verbale,
sur un problème de proximité, entre des
élus et la population. Se jouent désormais
d'autres enjeux, moins sujets à la vindicte
publique, moins centrés sur des cas particuliers ou isolés. Les échanges s’orientent
vers une forme de coproduction. Tout le
monde est là pour dire haut et fort, “la
ville, on la fait ensemble”. Ces comités de
quartiers ont clairement affiché une nouvelle dynamique qui s'empare de mots clés
— esprit coopératif, coproduction et
transversalité, par exemple —, pour leur
donner un sens à travers des prolongements concrets.
L.J.
Est
S'il existe un point commun entre les habitants de la Commanderie et ceux du Vieux
Village, c'est bien l'impression de vivre
dans un espace quasi protégé, peu sujet à
de grands chamboulements. Mais ils n'en
20
demeurent pas moins vigilants dès
que qu’un urbaniste ou un élu
prononce le mot “projet”. Ils sont
forcément attentifs à l’évocation
des transformations de l'ancienne
mairie pour accueillir un Centre du
graphisme et une Maison des
associations. Tout comme aux
nouveautés programmées au
Village 2, quartier voisin : notamment la médiathèque, la salle
conviviale, le nouvel espace pour
les jeunes… L'ordre du jour
a donc abordé à la fois l'arrivée de
nouveaux équipements, la restructuration
du Village 2 et la mise en perspective d'un
territoire à réaménager du côté de la
copropriété des Templiers et de la Colas.
Le secteur de la Ville Neuve est une bonne
illustration du nouveau fonctionnement
des comités. Pas de sujets de proximité,
mais essentiellement des problèmes qui
touchent l'ensemble des habitants.
Conformément à ce que le service chargé
de la démocratie locale appelle “une
coproduction avec les habitants pour
avancer et construire la ville”. En débat
alors, le formidable succès de la gare, les
réflexions sur Novasud 21, le devenir du
site Allibert, la valorisation du site du
Sierg… En pôle position
des discussions, le
retrait des services du
Conseil général des
centres sociaux Essarts
et Surieux, qui a suscité
une mobilisation des
habitants, et les problèmes de sécurité
évoqués à travers le
témoignage d'un infernal cas de voisinage.
En parlant de leurs
missions, de leur présence sur le terrain et
auprès des populations en difficulté, des
responsables de services ou de structures
ont largement contribué à faire avancer le
débat. Voire à le circonscrire pour en faire
une cause commune. Le maire, l'adjoint à
la cohésion sociale, à l'insertion, le responsable de la police municipale, du service
prévention, le directeur du CCAS, la
responsable de l'Apase, chacun a alimenté
la discussion du contenu de ses missions
sur le territoire de la Ville Neuve.
Ouest
Centre-ville
TÉMOIGNAGES
Jean-François Bonnet
habitant
“Faire remonter
la parole des
sans-parole”
“C'est ma troisième participation à un
comité de quartiers, et c'est celle que j'ai
le plus appréciée car les questions posées
par les habitants sous-entendaient une
volonté de vivre mieux dans notre quartier.
Les réponses ne se cachaient pas derrière
une langue de bois, l’analyse expliquait le
choix des élus. Persiste cependant une
interrogation : comment être à l'écoute
de cette diversité afin de faire remonter la
parole des “sans-parole” ? C'est peut-être
le rôle du comité de suivi, cette structure
à laquelle je participe, trop nouvelle pour
voir ses défauts, où j'apprécie la liberté de
ton et l'écoute des fonctionnaires qui
l'animent. Je m'y retrouve toujours avec
plaisir.”
Jean-Paul Gonthier
habitant
“Il importe
de comprendre
ce qui se passe
dans notre
environnement”
Le comité de l’Apus sur le devant de la scène.
Au comité précédent, la remarque selon
laquelle ce type de rencontre se déroulait
sans jeunes a fait mouche. À l'ordre du
jour, tout un chapitre était consacré à la
jeunesse. D'où la présence de l'adjointe
concernée, Elisabeth Legrand, dans le rang
des élus. Forte d'une présentation
détaillée de tout ce que les jeunes peuvent
trouver à Ouest, par le biais de l'espace
Picasso et Dcap, le centre social de la
Ponatière et l'association L’Entrepotes, le
futsal et le foot féminin, l'adjointe affirme :
“J'ai confiance en ces jeunes, il faut les
aider dans le contexte difficile que nous
vivons pour qu'ils deviennent des acteurs
citoyens responsables.” Outre ce point, la
séance a mis aussi sur le devant de la
scène — c'est le cas de le dire — les travaux
de l'Apus et son comité de pilotage. Puis,
les espaces extérieurs de la Viscose, le prochain aménagement du secteur Navis/
Rondeau, le vieillissement du gymnase
Navis, le devenir de l'école VaillantCouturier, les travaux sur le groupe scolaire
Jean-Jaurès… ont largement ponctué la
soirée. Les questions ne sont surtout pas
restées sans réponses.
Quand on parle du centre-ville, il est toujours
question de logements à livrer, d'opérations urbaines sur les rails et de projets
dans les cartons. Cette séance n'a pas
échappé à la règle. S'ajoutent, somme
toute, des interrogations sur les capacités
de parkings à certains endroits, notamment autour de la clinique des Cèdres, des
questions sur le choix des commerces et
des activités aux rez-de-chaussée, le respect des zones 30 (voir page 6)…
Beaucoup de questions et autant d'éclaircissements, parfois sans appel, notamment du maire, rappelant “qu'il y a une
capacité de stationnement importante
dans le centre-ville”.
Et puis, existe-t-il une stratégie échirolloise
au sein du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) ? “Nous travaillons pour faire
d'Echirolles une vraie ville, un véritable
pôle au sud de l'agglomération, avec des
logements, des commerces, des activités
et des services, suffisamment densifiés
pour éviter les déplacements”, dira en
substance le maire Renzo Sulli, en prônant
un des aspects du développement
durable. Quant aux commerces, l'adjointe
à l'économie, Anne-Sophie Mérot, parle
d'un centre attractif, “avec les locomotives
que sont les cinémas et le bowling”, mais
qui ne s'anticipe pas, sachant que la Ville ne
peut rien imposer en matière d'implantation.
“Je pense que vivre bien dans son
environnement est essentiel, nous le
vivons mieux quand on comprend ce qui
s'y passe et quand on peut exprimer son
ressenti. À Échirolles, nous avons la chance
de pouvoir le faire et que ces moyens
existent. Les comités de quartiers sont les
endroits privilégiés où l'on peut échanger
avec les instances directionnelles. Mon
implication s'est accrue au fil des évolutions
des pratiques participatives mises en place
par la Ville. Je les ai pratiquement toutes
connues depuis mon installation en 1983.
Aujourd'hui, faire partie du comité de
suivi est un pas de plus, une étape gratifiante. On participe ainsi à l'établissement
de l'ordre du jour, nécessaire à un
meilleur déroulement des réunions.”
Dossier réalisé par M.J.
21
d é l i b é r a t i o n s
Conseil municipal
S é a n c e d u m a rd i 2 4 n o v e m b re :
a d h é s i o n à l ’ E C V F c o n t re l e s
violences faites aux femmes,
débat sur les orientations
du budget 2010...
L e p ro c h a i n c o n s e i l m u n i c i p a l a u r a l i e u
l e m a rd i 1 9 j a n v i e r à 1 8 h ,
avec le vote du budget.
Avant le débat au conseil municipal, les orientations budgetaires ont été présentées
à la population de manière pédagogique.
Violences conjugales
L'association nationale Élu(e)s
contre les violences faites aux
femmes (ECVF) propose des
actions de sensibilisation et de
formation. La Ville adhère à
l'unanimité à cette association
malgré l'avertissement lancé
par Christelle Bernard (République laïque et sociale) de
tenir également compte des
violences faites aux hommes.
Une réalité, évoquée par
l'adjointe à l'égalité femmeshommes, Sylvette Rochas, qui
22
précise que “tous les quatorze
jours un homme meurt sous les
coups de sa femme”. Vis-à-vis
de toutes ces violences, “il
convient de briser le silence”,
affirme Fabienne Sarrat
(MoDem), pour “encourager
l'action civique”. Quant à
Emmanuel Chumiatcher
(Socialistes et républicains),
il souhaite placer ces violences
conjugales hors contexte de la
crise sociale, “qui n'est pas forcément un facteur aggravant”.
Les orientations budgétaires
Le vote du budget 2010 aura lieu
le mardi 19 janvier. L'adjoint aux
finances, Joseph Tasca, donne les
principales orientations. Malgré
une crise économique persistante,
un chômage en perpétuelle augmentation, les réformes de la taxe
professionnelle et des collectivités
territoriales qui mettent en difficulté les communes, il n'y aura
pas d'évolution des taux de la
fiscalité locale. À la stagnation des
recettes de fonctionnement (plus
de 54,5 millions d'euros) correspond une situation tendue, qui
suppose une maîtrise des
dépenses. Celles de fonctionnement dépassant les
55,3 millions d'euros,
soit 700 000 euros de
plus que les recettes,
le travail consiste à ramener ce différentiel à
zéro.
Anne-Sophie Mérot
(Verts et écologistes)
souhaite des solutions
pour réduire certaines
dépenses, maintenir
les efforts en matière
de développement
durable, diriger les
dépenses en direction
du social et des économies d'énergie. Laurent Berthet (Socialistes
et républicains) fustige
“le matraquage libéral
du gouvernement et la
baisse des effectifs dans tous les
services publics”. Cependant, il
souhaite localement “garantir un
haut niveau de service public et
de solidarité, sans le poids d'une
augmentation de la fiscalité locale,
sans recours à un impôt préventif”.
Carole Simard (Société civile et
républicains) pose la question des
“incertitudes pesant sur les
recettes de la ville et du désengagement de l'État”. Et de souligner
le paradoxe d'un État qui gagne
de l'argent quand il subventionne
la construction de logements
sociaux. Il verse des subventions à
hauteur de 3 % mais récupère
une TVA à 5,5 %.
Thierry Labelle (MoDem), pragmatique, souhaite un “budget rigoureux, mais certainement pas de
rigueur, orienté vers l'investissement pour relancer la machine
économique et vers la solidarité”.
Mais “il faut dire aux Échirollois
que la part communale de leur
imposition va augmenter en raison
de la revalorisation par l'État des
bases d'imposition”.
Christian Melcion (Échirolles autrement UMP/Gauche moderne) ne
nie pas les difficultés à venir. Ses
réserves, il les pointe en direction
des subventions, notamment celles
accordées à Evade et au CCAS
“dont l'augmentation, de plus de
1,5 million d'euros, devient insupportable”. De même, concernant
la production de logements
sociaux, “il serait temps de faire
une pause”.
Chantal Gomez (Lutte ouvrière) :
“Les projets gouvernementaux
sont inquiétants et menacent les
communes.” Elle répond à Christian
Melcion, en souhaitant “que des
logements sociaux soient réalisés
par les communes qui n'en ont
pas”.
Guy Rouveyre (Communistes et
partenaires) : “Notre ville doit
éviter une pression fiscale supplémentaire sur les ménages.” Il
dénonce, à son tour, la politique
du gouvernement et fonde ses
arguments sur cette affirmation :
“Les actions de la Ville ne répondent pas à des critères aléatoires,
mais à des choix d'évidence.” La
politique choisie est une évidence
“parce qu'elle répond aux besoins
fondamentaux des citoyens”.
Christelle Bernard (République
laïque et sociale) s'aide de métaphores pour stigmatiser “le flou
artistique qui met à mal nos
certitudes”, en indiquant que “les
maires des communes les plus
pauvres deviendront les curés de
la République, ceux des communes
les plus riches n'auront pour simple
avenir d'intégrer la fonction
préfectorale”.
Délibérations
Urbanisme
La mission principale de l'Ascoparg est d'assurer un suivi continu des taux de
pollution. L’association souhaite réactiver la station de mesures fermée depuis
plusieurs années. En signant une nouvelle convention, la Ville met à disposition
un local de 6 m2 au 12, rue Missak-Manouchian (stade Delaune), avec divers
matériels de mesures météorologiques.
Adopté à l'unanimité.
Vie associative
L'association Espace fleuri a organisé sa fête de Noël en donnant notamment rendez-vous pour un concert exceptionnel de
deux cantatrices échirolloises.
Dans le cadre du Fonds d'initiatives habitants (FIH), l'association de quartier Espace
fleuri va toucher une subvention de 1 000 euros pour la mise en place du projet
“le Noël musical des grands et des jeunes”. Il a eu lieu le dimanche 13 décembre,
avec un concert de musique classique réunissant deux cantatrices échirolloises.
Adopté à l'unanimité.
Solidarité internationale
Depuis 2006, la Ville aide les réfugiés palestiniens du camp d’Askar 2 à Naplouse
par l'intermédiaire d'un parrainage avec le centre social local. L'association Échirolles
Palestine Solidarité envisage d'accueillir une délégation de femmes palestiniennes, pendant une semaine, en janvier 2010. Il est proposé au Conseil de
prendre en charge les coûts de déplacements qui s'élèvent à 4 000 euros.
Adopté à l'unanimité.
Petite enfance
L'association Échirolles Palestine Solidarité, outre entretenir
des relations solidaires avec des réfugiés palestiniens, organise
des manifestations locales à l'exemple d'une exposition sur la
Palestine.
Dans le cadre de sa politique petite enfance, la Ville reconduit la convention
signée avec le Département pour mener des actions en faveur des enfants de
moins de 6 ans. Il s'agit de favoriser les structures et les pratiques innovantes
en direction des familles, de s'engager sur le terrain de la socialisation, de l'éveil
social, de la culture et de l'éducation.
Adopté à l'unanimité.
Commerçants non sédentaires
Le Conseil approuve la signature d'une convention d'objectifs entre la Ville et le
syndicat des commerçants non sédentaires (SCNS). Un soutien financier est
apporté aux animations sur les marchés dans le cadre de la Semaine du goût,
la saison printanière et les fêtes de fin d'année. C'est la reconnaissance d'une
mission de régulation des marchés de détail en denrées alimentaires et produits
manufacturés. Une subvention de 8 413 euros est attribuée.
Adopté à l'unanimité.
Un emprunt discuté
La politique petite enfance, c'est aussi la journée consacrée aux
droits de l'enfant qui a proposé des ateliers, comme celui
animé au centre social des Essarts.
La Ville envisage de contracter un prêt long terme multi-index de 10 millions
d'euros pour une durée de 25 ans auprès de la Caisse régionale de Crédit agricole
mutuel Sud Rhône. En expert des pratiques financières, Christian Melcion (Échirolles
autrement) dit son inquiétude en parlant de “contrat dangereux”. Rassurant, le
maire affirme que c'est une convention avec une banque, et non un emprunt,
“pour pouvoir financer nos investissements en fonction de nos besoins”. Rien à
voir avec “des produits structurés” voués à la spéculation.
Adopté avec 4 votes contre (Échirolles autrement UMP/gauche moderne)
et une abstention (Lutte ouvrière).
Majorité (31 élus) : Communistes et partenaires (président, Joseph Tasca), Socialistes et
républicains (président, Laurent Berthet), Verts et écologistes (présidente, Anne-Sophie
Mérot), Société civile et républicains (présidente, Carole Simard).
Les autres sensibilités du conseil et de l’opposition (8 élus) : République laïque et
sociale (Christelle Bernard), Lutte ouvrière (Chantal Gomez), MoDem (président, Thierry
Labelle), Échirolles autrement UMP/Gauche moderne (président, Christian Melcion).
Parmi les marchés organisés sur la ville, celui du centre-ville
trouve sa vitesse de croisière.
23
LIBRE
Cité Echirolles vous propose chaque mois des tribunes de libre expression
a u s e i n d u C o n s e i l m u n i c i p a l . L e t h è m e p ro p o s é c e m o i s - c i
d e s g ro u p e s p o l i t i q u e s e t d e s s e n s i b i l i t é s r e p r é s e n t é s
porte sur les vœux pour l’année 2010.
Communistes
et partenaires
Socialistes
et républicains
Verts
et écologistes
Société civile
et républicains
En 2010, dynamisme
et solidarités !
Progrès social
2010
Bonjour 2010 !
Cette nouvelle année démarre
aussi mal que la précédente s'est
terminée. Si la crise bancaire et
financière a été “épongée” par
les Etats avec notre argent, la
crise économique et sociale, elle,
est bien loin d'être endiguée,
comme en témoignent les licenciements récents à Caterpillar,
Moncler, Yahoo! ou Karting. La
société se délite sous les coups
de boutoir d'une droite ultralibérale, qui passe son temps à faire
diversion, pour mieux faire oublier les séries de promesses non
tenues. Dans un monde où les
archaïsmes, les peurs ancestrales
et autres montées du nationalisme et des fondamentalismes,
se nourrissent de la crise qui
nous frappe, nous avons plus
que jamais besoin de reprendre
le chemin du progrès social, de
la réduction des inégalités entre
les citoyens, chez nous, comme
entre le Nord et le Sud. Les collectivités locales — régions, départements et agglomérations
— sont les premiers partenaires
des villes qui souhaitent développer des politiques novatrices
dans tous les domaines. Les politiques ambitieuses que nous
menons à Echirolles ne sont possibles qu'avec le soutien des autres collectivités, de la Métro à
la Région Rhône-Alpes, qui, ancrées à gauche grâce à leurs
majorités socialistes, apportent
un soutient décisif à nos politiques sociales, culturelles, sportives, d'aménagement ou de rénovation urbaine. Vous pourrez
compter sur la détermination de
vos élus socialistes et républicains d'Echirolles pour porter cet
idéal de transformation, de
justice et de progrès social. Audelà d’un simple vœu, c’est l’engagement que nous prenons envers chaque Echirolloise et chaque Echirollois, pour que 2010
voit enfin renaître l’espoir...
2010 et même après…
Nous aussi sommes conscients…
Nous aussi savons…
Nous aussi connaissons…
Nous aussi… comme vous,
sommes confrontés aux dures
réalités sociales, économiques,
écologiques.
Comme vous, nous tentons,
mettons en place, en œuvre
des stratégies de luttes.
Comme vous, nous souhaitons
que les combats
soient conduits collectivement.
Un souhait, des vœux
pour vous et vos proches,
de l’espoir, de la joie,
du bon temps.
Souhaiter “la bonne année”,
quelle belle coutume. Tradition
qui remonte à la fin du règne
de Louis XIV, mais abolie en décembre 1791 jusqu’en 1797.
Jusqu’au début des années 1940,
c’était la carte de visite, remplacée par la carte traditionnelle
que nous connaissons aujourd’hui. Et, depuis mai 1968,
l’on n’offre plus ses vœux, mais
on les présente.
2009 s’achève, vive 2010.
Souhaitons que la formule emporte toutes nos espérances,
après une année ô combien difficile pour beaucoup d’entre
nous. Pertes d’emplois, taux de
chômage au plus fort depuis
vingt-cinq ans, précarité, difficultés financières, mal-être, ont été
les maux de cette année. Comment être plus optimiste qu’Alphonse Allais qui disait, “je ne
prendrai pas de calendrier cette
année car j’ai été très mécontent de celui de l’année dernière”. Les années passent, et
nous espérons toujours que la
nouvelle année apportera la paix
et le bonheur à chacun. C’est ce
que notre Groupe, Carole Simard et moi-même souhaitons.
Que 2010 soit pour vous et tous
ceux qui vous sont chers une
bonne et heureuse année. Que
les difficultés de la vie trouvent
les solutions qui vous permettront un mieux-vivre. C’est ce à
quoi, notre Groupe, dans son
action municipale, s’attachera à
contribuer tout au long de cette
année.
L'année 2009 a été difficile. La
France compte 590 000 chômeurs supplémentaires. À Echirolles, ce sont près de 500 personnes de plus au chômage en
un an. Caterpillar, Moncler, Yahoo!, Capecci, Karting et tant
d'autres entreprises licencient ou
sont en difficulté. De son côté,
l'Etat se désengage toujours
plus, mène une politique fiscale
dangereuse pour les finances
publiques et met en place sa réforme des collectivités, avec pour
finalité la réduction comme
“peau de chagrin” des services
publics. Malgré ce contexte, vos
élu-es communistes et partenaires se fixent comme objectif
pour 2010 de poursuivre les engagements pris devant vous au
début de ce mandat. Nous travaillons à une maîtrise stricte
des dépenses de gestion et de
fonctionnement afin d'éviter une
augmentation de la fiscalité locale. La politique d'investissement restera importante à travers la poursuite de la rénovation au Village 2, la création de
la base de loisirs Picasso, ou encore la réalisation des travaux à
l'école Jean-Jaurès. Nous maintiendrons et améliorerons nos
actions et nos services dans les
domaines social, culturel, sportif,
du logement, de la sécurité, de
la santé, de la participation…
pour que chaque Echirollois et
chaque Echirolloise, quels que
soient son âge, ses revenus, le
lieu où il/elle habite, continue à
vivre dignement. Enfin, nous développerons et dynamiserons
notre politique économique afin
de poursuivre l'installation d'entreprises sur notre commune,
car l'emploi reste bien entendu,
une de nos préoccupations majeures. Notre ville doit continuer
à aller de l'avant et nous souhaitons à tous les Echirollois et à
toutes les Echirolloises nos meilleurs vœux pour cette année qui
vient.
Vos élu-es communistes
et partenaires
24
EXPRESSION
Laurent Berthet,
président du groupe
Anne-Sophie, Michèle,
Lionel, Jean
Christian Descombat,
conseiller municipal
MoDem
Tous nos vœux
pour 2010 !
L’année 2009 aura été difficile à
bien des égards pour bon nombre
d’entre nous. Nous ne pouvons
commencer cette nouvelle année
sans avoir une pensée pour tous
ceux qui ont vécu une année douloureuse. Depuis notre arrivée à la
mairie d’Echirolles, c’est bien un
autre chemin que nous voulons
indiquer à nos concitoyens, pour
inventer une nouvelle façon de vivre
ensemble. Nous voulons plus de justice et de solidarité, plus de créativité et de prospérité durable, plus
de véritable proximité et d’humanité, plus de réelle démocratie et
d’explications dans les décisions
politiques. C’est l’engagement qui
nous motive depuis le début et portera encore et toujours notre action
en 2010. Nous voulons une société
transparente où les décisions prises
soient des décisions expliquées, justes et fondées sur la vérité. Au
milieu des difficultés qui nous attendent encore pour 2010, nous souhaitons être au cœur d’un large rassemblement, avec des propositions
autour de valeurs incontournables
et au service d’un nouveau modèle
de société. Nous avons une tâche
importante à accomplir, celle d’offrir
à nos concitoyens un projet de
société porteur d’espoir, de développement durable dans un souci
de justice et de probité. Nous ne
voulons pas achever ces vœux sans
dire que parallèlement à ces enjeux
collectifs essentiels, les enjeux personnels liés à notre vie professionnelle et familiale sont tout aussi prégnants. Tous les enthousiasmes, les
défis, les difficultés, et aussi beaucoup de petits ou grands bonheurs,
existent autant dans les moments
de crise que dans les moments où
tout semble aller bien. Il faut savoir
en profiter, les regarder à leur juste
valeur. C’est à ces joies et à cette
espérance que nous voulons dédier
ces vœux que nous formons pour
chacune et chacun d’entre vous
pour cette année 2010.
Fabienne Sarrat,
Thierry Labelle
Echirolles
autrement
UMP/Gauche
moderne
“Construire l’avenir,
c’est construire
le présent.”
Il paraît que les Français ont du
mal à se projeter dans l'avenir.
La presse quotidienne, la télévision, les sociologues nous décrivent un univers très sombre où
les Français saturés d'angoisses
chercheraient des repères et des
raisons d'espérer. Pourtant, deux
sondages récents révèlent que les
mêmes Français sont optimistes
quant à leur avenir, avec un repli
égocentrique compréhensible en
cette période incertaine, mais
avec une franche propension à la
solidarité. On constate aussi que
les Français connaissent leurs
joies et leurs peines dans le milieu familial, apanage d'un vieux
peuple dont la conscience politique est tournée vers l'activité
économique locale, représentant
leur avenir.
Les conseillers municipaux du
groupe d'opposition Échirolles
Autrement, élus en mars 2008,
formulent à l'intention de tous
les lecteurs échirollois, ainsi qu'a
leurs proches, des vœux d'excellente année remplie d'espérance
et de courage, mais aussi de bonheur et de réussites pour cette
nouvelle année 2010, première
année d'une nouvelle décennie.
Jacques Colliard, Magalie
Vicente, Christian Melcion (UMP)
et Jessica Ferrara (Gauche
moderne)
Les groupes
pour rencontrer
vos élus sur rendez-vous
Renzo Sulli, maire
04 76 20 63 00
Permanence le samedi,
de 9 h à 10 h 30.
Communistes et partenaires
04 76 20 63 06
Guy Rouveyre, conseiller général,
1er adjoint, cohésion sociale,
tranquillité publique,
développement durable,
déplacements, affaires générales.
Lutte ouvrière
Tous ensemble
pour une bonne année !
Malheureusement tout indique
que 2010 sera une année difficile pour les travailleurs touchés
par les multiples contrecoups de
la crise : chômage, blocage des
salaires, hausse des prix, dégradation des conditions de travail,
manque de logements... La reprise dont on nous parle c'est
uniquement celle scandaleuse
de la spéculation, quitte à nous
préparer une nouvelle catastrophe financière si nous laissons
faire ces irresponsables ! Alors
pour cette nouvelle année, il
faut souhaiter que les multiples
protestations convergent en un
véritable mouvement d'ampleur
et de colère de l'ensemble du
monde du travail et des classes
populaires.
République
laïque et sociale
2010 : la République
des égaux face
à la République
des “egos”
L’étendue d’un désastre annoncé,
accentuée par l’attente déçue du
Sommet de Copenhague, nous
laisse abasourdis en cette fin d’année. Que vous souhaiter alors face
à un monde géré par des politiques autocrates et égocentrées ?
Sinon de se souvenir… d’une
République, forte de ses valeurs,
clés de voûte de ce lien fraternel
qui nous y réunit : la laïcité. Que
l’année 2010 nous éclaire afin de
mieux nous comprendre.
Christelle Bernard,
conseillère municipale
Chantal Gomez,
conseillère municipale
Elisabeth Legrand, adjointe sports,
animation jeunesse (équipements).
Sylvette Rochas, adjointe
développement culturel et
à l’égalité femmes/hommes.
Joseph Tasca, président du groupe,
adjoint personnel, finances, vie
associative, permanence le jeudi,
de 10 h à 12 h sur rendez-vous.
Michel Goizet, adjoint voiries, espaces
extérieurs, patrimoine bâti et réseaux.
Jacqueline Madrennes, adjointe
éducation, restauration municipale,
temps libre, permanences 1er et
3e mercredis du mois, de 16 h 30
à 18 h sur rendez-vous.
Socialistes et républicains
04 76 20 63 14
Laurent Berthet, président du groupe,
adjoint prévention, insertion,
formation professionnelle.
Emmanuel Chumiatcher, adjoint
aménagement urbain.
Mélanie Collet, adjointe petite enfance,
santé, handicap.
Les Verts et écologistes
04 76 20 63 16
Anne-Sophie Mérot, présidente
du groupe, adjointe économie,
permanence les lundi et vendredi,
de 13 h 30 à 14 h 30,
[email protected]
Société civile et républicains
04 76 20 63 19
Carole Simard, présidente du groupe,
adjointe habitat et logement (pour
les questions de logement s’adresser
au service), gestion urbaine et sociale
de proximité.
Echirolles autrement
UMP/Gauche moderne
04 76 20 63 18
Christian Melcion, président du groupe,
conseiller municipal, permanence
le mardi après midi.
MoDem 06 67 91 31 88
Thierry Labelle, président du groupe,
conseiller municipal,
[email protected]
Non-affiliés
Christelle Bernard, conseillère
municipale, République laïque
et sociale, 06 20 11 41 32, actualité
sur le site ResPublica
(www.gaucherepublicaine.org).
Chantal Gomez, conseillère municipale,
Lutte ouvrière, 06 74 57 66 78,
[email protected]
25
R é c o m p e n s e s
I n s e r t i o n
La Ville reçoit un prix Territoria pour sa pratique de démocratie locale.
Une rencontre de la Maison pour l'emploi, avec la Mission locale, la Métro.
Chacun est dépositaire d’une véritable démarche participative.
Une trentaine de demandeurs d'emploi du Village 2 ont répondu.
ÉCHIROLLES
distinguée
LA RENCONTRE
de l'emploi
Le maire, Renzo Sulli, a reçu des mains
La rencontre entre
de Michel Mercier, ministre de l’Espace
demandeurs d'emploi
rural et de l’Aménagement du territoire,
du quartier et entreprises
et de Philippe Laurent, vice-président
du BTP intervenant au
de l’Association des maires de France
Village 2, dans le cadre
— parrainant cette remise —, un prix
de la rénovation urbaine,
Territoria de bronze pour son dispositif
a permis de nouer des
en matière de participation
liens entre éventuels
des habitants (catégorie concertation).
C
ette remise de prix s’est
déroulée dans les salons
du Sénat à Paris. Plus de
130 collectivités locales
(un chiffre en hausse de
30 %) avaient fait acte de
candidature aux différents prix Territoria,
l’Observatoire national de l’innovation
publique. “Le prix Territoria participe à la
reconnaissance du travail discret et permanent d’innovation et de modernisation,
accompli par les collectivités, quelles que
soient leur taille, leur nature, leur situation”, a rappelé Michel Mercier, qui présidait le jury 2009. La Ville d’Échirolles s’est
donc vue décerner un Territoria de bronze
pour son dossier sur “la concertation, service public à part entière”. Le jury souligne
qu’à Échirolles, “la concertation s’organise
par des débats adaptés aux préoccupations de chacun, avec des comptes rendus
réguliers, des modes innovants d’association des habitants, témoignant d’une
véritable démarche participative, dont
chacun doit être dépositaire”.
Philippe Laurent, vice-président de l’Association des maires de France, a
remis le prix Territoria à Renzo Sulli, à côté de Louis Slimani, DGA.
des perspectives étaient présentées : création
d’un Forum social, ouverture de la Maison
des associations/école citoyenne, bilan de
la charte de la participation… Le mandat
2008-2014 doit voir la démarche s’amplifier
encore et se structurer autour du service
ressource égalité/démocratie locale.
Un prix au crédit des Échirollois
Le maire d’Échirolles, accompagné de
Louisa Slimani, DGA en charge de ce secteur, s’est félicité de cette distinction : “Elle
récompense une politique globale visant à
permettre à chacun de prendre part au
débat public. Depuis toujours, nous cherchons à innover. C’est bien entendu le cas
en matière de participation. Ce prix est à
mettre au crédit du travail des élus, des
services et surtout de l’implication des
Échirollois, sans lesquels rien ne serait
possible. C’est leur prix”. Récemment, un
Le dossier présentait à la fois la diversité
des instances de concertation, les dispositifs
innovants comme la gestion urbaine
et sociale de proximité (GUSP), le Fonds
d’initiatives habitants (FIH), le Schéma de
développement culturel. Un accent particulier était porté sur les efforts conduits en
matière de participation des jeunes. Enfin,
La Ville a reçu le prix spécial Territoria
(développement durable) et le Vélo d’or
en 2003, le Trophée Éco-Maire (sensibilisation à l’environnement) en 2004, les
Rubans du développement durable et les
Trophées de l’aménagement urbain en
2005 pour l’aménagement de la place des
Cinq Fontaines, le label Agenda 21 local
en 2006, le label “pôle d’excellence cœur
employeurs et employés.
Les participants à cette rencontre ont tout d’abord enfilé le casque et le gilet de chantier
avant d’échanger collectivement, puis individuellement, avec les professionnels.
L
En présence de nombreux habitants, une réception en mairie a couronné la récompense de la
Ville dans le domaine de la concertation.
moment convivial en mairie a remercié les
acteurs de ce dossier, dont les habitants
engagés dans le domaine de la concertation.
B.C.-B.
Échirolles atout prix !
Un dossier très riche
26
À
ors de l'inauguration de la Maison
du projet au Village 2, Anasse
Boualali, président de l'association Vie et partage, qui regroupe des jeunes du quartier, se
félicitait de la manière dont
s'était jusqu'ici déroulée la concertation. Il
enjoignait cependant la Ville “à prendre à
bras-le-corps les problématiques d'insertion et d'emploi des jeunes pour que les
choses avancent”. Pas facile, en effet,
d'être privé de travail quand des chantiers
se déroulent quotidiennement au bas de
ses fenêtres. “C'est l'une de nos préoccupations majeures, l’a rassuré le maire
Renzo Sulli. Notre objectif est de mettre
en œuvre tout ce qui dépend de la Ville
pour améliorer la situation de l'emploi des
jeunes du quartier, d'utiliser tout ce que
l'on pourra pour qu'un maximum d'entre
eux travaillent sur les chantiers de rénovation du quartier.” Aussitôt dit, aussitôt
fait. Ou presque.
Le BTP embauche
de ville” en 2008, le prix AFIRAC pour sa
politique en faveur de l’animal en ville en
2007, ou encore le Trophée d’or des Victoires du paysage pour le jardin Champsde-la-Rousse. En 2009, elle a reçu une
nouvelle fois les Rubans du développement durable pour sa politique globale
en matière de développement durable.
Le jeudi suivant, la Maison du projet changeait de casquette pour le casque de
chantier. Au programme, une rencontre
entre demandeurs d'emploi du quartier et
représentants d'entreprises du BTP, qui
interviennent sur les chantiers d'aménagement des réseaux, de construction et de
réhabilitation de logements, dans le cadre
de la rénovation du Village 2. La rencontre,
Témoignage
Chairben Chenine
L’homme à tout bien faire
Chairben (3e en partant de la gauche) a participé
à l’une des trois visites de chantiers consacrée à
l’installation du réseau de chauffage au Village 2.
pilotée par la Maison pour l'emploi, en
lien avec la Mission locale et la Métro,
dans le cadre de son dispositif Chantiers
emploi, a permis aux demandeurs d'emploi de vérifier que “le BTP est un secteur
où il y a des besoins”, comme l'expliquait
Jérôme Boulle, responsable formation/
emploi à la Fédération du BTP Isère. “On
peut rapidement passer de la pelle-pioche
à l'encadrement”, ajoutait un responsable
de la société Espaces verts du Dauphiné,
tandis que son alter ego d'Eurovia
concluait : “Si l'on est motivé, assidu, à
l'heure le matin, respectueux du chef, de
ce qu'il dit et de ses collègues, on peut y
arriver.” Message reçu.
L.J.
Investissement,
motivation, autonomie, polyvalence,
respect des règles et
des collègues.
En quelques mots,
les professionnels
venus présenter leurs métiers ont
dressé le portrait de Chairben Chenine,
33 ans, ancien habitant du Village 2,
demandeur d'emploi depuis un an.
“En 2009, il n'y avait pas de boulot.
Avant, j'arrivais à travailler, à faire
embaucher des jeunes. Aujourd'hui,
on dit qu'on me rappellera quand ça
repartira”, explique ce papa de trois
enfants, dont le CV a pourtant de
quoi faire pâlir le plus assidu des
stakhanovistes : apprenti chaudronnier
et électricien, il a été chaudronnierserrurier, maçon-coffreur, peintre,
plombier, soudeur, cylindreur-régleur
d'enrobé, conducteur d'engins,
poseur de fentes et de canalisation.
“Et encore, je n'ai mis que ce qui
concerne le BTP”, complète-t-il. Alors
pour Chairben, cette matinée est une
aubaine : “Le BTP, c'est mon métier.
C'est intéressant d'aller sur les chantiers,
d'échanger avec des professionnels.
S’ils proposent du boulot, j'y vais
tout de suite.”
27
M a r c h é
d e
N o ë l
Animations de Noël
dans les quartiers
Lutins, animaux, artisans… se sont donné rendez-vous au Vieux Village.
Une vraie féerie pour les enfants qui ne savaient plus ou donner de la tête.
A Échirolles, il n'y a pas que le Marché de Noël : lors des fêtes de fin
d'année, les initiatives se sont multipliées pour permettre aux habitants
de se retrouver dans la bonne humeur et la convivialité.
..
Joyeux Noel...
Et bon anniversa
aire !
Il n'y avait pas que le boudin qui était chaud lors de
la vente de boudin à la chaudière organisée par l'ALE
rugby dans le cadre du marché des producteurs… Le
vin et les cœurs l'étaient aussi.
Au Bayard, petits et grands se sont retrouvés autour d'un bon goûter et d'une partie de
loto, d'où tout le monde est reparti gagnant. Quine !
5
11
our célébrer en fanfare le
10 e anniversaire de la
manifestation organisée
par l'association du
Vieux-Village, les musicien de l'Echo d'Échirolles s'étaient mis au
diapason 1 des danseurs 2 . Même la
neige, tombée en abondance et à point
nommé, a permis au père Noël de faire
son arrivée en traîneau dans un décor plus
vrai que nature 7 . Quant aux visiteurs, les
plus petits se sont réchauffés en prodiguant de gros câlins aux mascottes 3 ; les
plus grands, en dégustant un verre de vin
chaud, accoudés au comptoir 6 , ou des
diots au vin blanc, attablés au restaurant
10 . Et pour le dessert, quoi de mieux
qu'une barbe à papa 8 , avant de perdre
la tête sur le manège 5 ou devant les
créations des nombreux artisans présents
9 histoire de terminer la journée la tête
(9),
11 ou de réaliser un derdans les étoiles (11),
nier pliage 4 .
4
4
Au Mas Fleuri, il y en a eu pour tout le monde : le samedi pour les enfants avec un conte de Noël, le
dimanche pour les grands, avec un récital de Béatrice Gonzalez et Maria Sulli à la salle Melville, qui affichait
complet.
7
1
L.J.
Comme chaque année, le père Noël n'a pas oublié de venir A la Commanderie, les habitants ont eu droit à une fête
gâter les enfants des assistantes maternelles du centre-ville.
de Noël très… rock'n'roll !
6
Au Village 2, la fête de Noël préparée avec la
complicité des parents a permis de remplir le Pôle
jeunesse Prévert.
2
8
28
3
9
10
29
E n f a n c e
La Convention des droits de l’enfant a fêté ses 20 ans le 20 novembre.
La célébration a largement dépassé le cadre de cette journée privilégiée.
DES DROITS
en travers !
Otto Freundlich
à Géo-Charles
La signature de la Convention internationale des droits de l’enfant
date du 20 novembre 1989. Le monde des moins de 18 ans trouvait alors
une reconnaissance, avec des droits fondamentaux et des protections.
Portrait d’Otto Freundlich, 1925, Donation
Otto-Freundlich, musées de Pontoise.
30
Dans le public, des familles, et au premier rang, des enfants attentifs.
Au centre social
Anne-Frank, les
enfants ont présenté
les tableaux
appétissants et
luminescents réalisés
en atelier avec Luc
Quinton, avant de
partager un goûter
tout aussi appétissant,
concocté par des
mamans. M
Masque d’homme, 1911,
Donation Otto-Freundlich,
musées de Pontoise
(sculpture).
Culture
janvier 2010
Vu
Dessins de presse
au lycée M.-Curie
Composition, 1941, collection privée (œuvre noir et blanc).
M
M.J.
Les adjointes à l’éducation,
à la petite enfance et à la culture,
rassemblées autour du premier
adjoint chargé de la cohésion
sociale, pour la partie officielle
de la journée consacrée aux
droits de l’enfant.
M
L’exposition Décoll’âges droits
d’enfants : la charte a 20 ans, signée Luc
Quinton, plasticien colleur d’histoires,
a permis l’animation d’ateliers et de
rencontres intéressantes avec l’artiste.
À l’occasion des dix ans de sa restauration,
le musée Géo-Charles expose des œuvres du peintre
Au centre social des Essarts, les ateliers
créatifs de peinture et de collage
proposaient aux nombreux enfants
et parents de se représenter, ainsi
que le monde et leurs rêves. Ils ne se
sont pas privés de nous en soumettre
une version tout en couleur.
La Rampe
Dominique Boivin
Dominique Rebaud
Bouskidou
Chambre philharmonique
Mariana Ramos
Sankai Juku
Cie Pré-o-ccupé Nikolaus
M
L
a traditionnelle journée des droits
de l’enfant a duré quasi une
semaine, avec des animations, un
débat, des expositions, des ateliers... La Maison de l’enfant a
impulsé l’élan, en partenariat
étroit avec les Maisons des écrits et des
parents, évade, les centres sociaux, l’école
maternelle Cachin, la halte-garderie des
Essarts, le service éducation... L’évocation
de cette convention, ratifiée par 192 pays
au monde, a permis des rendez-vous informels, parfois ludiques, où l’enfant a pris
toute sa place. De l’installation du conseil
municipal des enfants à la soirée “inaugurale” à la Maison des écrits, en présence
d’élus, en passant par les commentaires
qui ont entouré l’exposition de collages de
Luc Quinton, ou par les échanges de la soirée-débat sur l’éducation, tout le monde
en convient : il faut amener les enfants sur
le terrain de la citoyenneté à travers sa
curiosité, son enthousiasme, sa réflexion,
sa propension à s’inscrire dans une société
qu’il souhaite ou non transformer... Guy
Rouveyre interviendra dans ce sens lors de
la soirée du 20 novembre : “L’humanité se
doit de donner à l’enfant le meilleur d’ellemême.” À partir de ce postulat, le premier
adjoint chargé de la cohésion sociale
évoque des droits fondamentaux comme
l’éducation, la culture, la santé, la protection. Il dénonce le fait qu’en France “deux
millions d’enfants vivent en dessous du
seuil de pauvreté, 450 000 sont suivis par
les services de l’aide sociale, les jeunes des
banlieues sont pénalisés par la discrimination, trop d’enfants vivent dans des conditions très dures en termes de logement, de
nourriture, d’hygiène, d’accès aux soins...”.
Preuve que vingt ans après, “il reste encore
beaucoup à faire pour que les droits des
enfants deviennent une réalité”.
M
Le 20 novembre 2009, un bilan discuté à la Maison des écrits.
allemand mort en déportation. Peintures, sculptures,
gravures et dessins... Du samedi 6 février au dimanche 30 mai.
La Ponatière
Travelling Théâtre
Hôpital Sud
Cie 47-49
Réseau bibliothèques
Animations
E v é n e m e n t
“L’artiste est un baromètre des transformations. Il les pressent dans ses
actes et dans ses pensées comme des forces dirigeantes...” : Otto Freundlich.
L’audace solidaire
La Rampe
À l’occasion des dix ans de sa restauration,
le musée Géo-Charles exposera des œuvres d’Otto
Freundlich (1878-1943), du samedi 6 février
au dimanche 30 mai. Peintures, sculptures, gravures
et dessins, à la charnière de grands mouvements
artistiques et intellectuels du début du 20e siècle.
P
our l’anecdote, Otto Freundlich conseilla à Gaston
Chaissac de se consacrer à la peinture. Le second
est exposé au musée de Grenoble. Le premier le
sera au musée Géo-Charles d’Echirolles dès février.
Cette exposition d’envergure sera l’occasion de
découvrir un artiste encore peu connu en France.
Considéré comme l’un des précurseurs de la peinture non
figurative et de l’abstraction, Otto Freundlich nourrissait une
grande admiration pour Vincent Van Gogh et Cézanne. Il
développera plusieurs techniques : peintures, dessins, sculptures, mosaïques, gravures, tapisseries, vitraux (il restaurera
des pièces de la cathédrale de Chartres en 1914). Toute sa
vie, en théoricien de l’art, il ne cessera de traduire une
“conscience de l’univers”. Ses amis le décrivaient comme un
homme “tendre” et “généreux”. Engagé très tôt dans des
mouvements artistiques d’avant-garde, il occupera un atelier
du Bateau-Lavoir à Paris dès 1908, fera la connaissance
notamment de Pablo Picasso, Guillaume Apollinaire,
Concert, visites commentées, ateliers...
Vernissage de l’exposition le samedi 6 février, à 18 h, suivi d’un
concert, EsotErik Satie, à 20 h, au Cinéthéâtre de la Ponatière. Un
spectacle conçu par Karin Müller, avec Madeleine Malraux, piano,
et François Marthouret, récitant. Une
rencontre à ne pas rater, entre humour et
causticité. Gratuit, réservation au 04 76 22 58 63.
Goûters de l’art : visite commentée et
rencontre sur les rapports de l’art et de
l’histoire dans l’entre-deux guerres, dimanche
14 mars, à 15 h. Visites commentées tous
les dimanches du mois d’avril, à 15 h, et lors
de “nocturnes au musée”, les vendredi 26
février et mercredi 5 mai, à 19 h. Entrée libre,
réservation obligatoire au 04 76 22 58 63.
Trois ateliers de pratiques artistiques pour
Un récital exclusif, Madeleine
les enfants de 5 à 11 ans, les mercredis 3
Malraux (piano) et François
mars, 7 avril et 5 mai, de 14 h à 16 h. Gratuit,
Marthouret (récitant).
renseignements et inscriptions auprès de
Marlène Quaranta (04 76 22 99 32, [email protected])
ou Pauline Besson (04 76 22 99 36, [email protected]).
Chanson
Chanson
Bouskidou
Ramos
Dans le domaine réservé de la
“chanson pour enfants”, les
quatre musiciens de Bouskidou
proposent un univers bien plus
ouvert qu’à une seule tranche
d’âge. En vérité, leur spectacle
s’adresse à tous, aux parents et
adultes de tout poil évidemment.
Leur univers malicieux et débridé
distille les joies, bonheurs et
avatars familiaux de la semaine...
y compris le week-end. C’est
en chanson, plutôt rock’n’roll,
poétique, insolent. C’est frais
et inventif, à mille lieux des
conventions.
Mardi 26 et
mercredi 27 janvier,
14 h 30, La Rampe.
Chanteuse cosmopolite bercée
par la danse avec sa mère, par
les rythmes capverdiens de son
père, Mariana Ramos symbolise
le brassage musical et culturel.
Son tempérament de feu, sa voix
Classique
Rosace 1, 1938, Donation Otto-Freundlich, musées de Pontoise.
Georges Braque, Juan Gris, Pablo Gargallo, André Salmon. Il
organisera la première exposition Dada à Cologne en 1919,
avec Max Ernst et Johannes Theodor Baargeld. Ses œuvres
seront présentes très tôt dans les collections des musées
allemands. Elles seront dénoncées dans l’exposition nazie
“L’Art dégénéré” (“Entartete kunst”) en 1937, puis majoritairement détruites à partir de 1939. Il sera arrêté une première fois par les autorités françaises au début de la
Seconde Guerre mondiale parce qu’il était Allemand. Libéré
grâce à l’action de Picasso, il se réfugiera dans les PyrénéesOrientales. Otto Freundlich était juif. Dénoncé par un
Français et fait prisonnier le 23 février 1943, il sera déporté
vers le camp d’extermination de Sobibor (Lublin-Maïdanek)
en Pologne. Il y sera assassiné, à l’âge de 65 ans.
Chambre
philharmonique
En plus d’œuvres majeures, l’exposition au musée d’Echirolles
— qui possède une gouache d’Otto Freundlich de 1938,
issue de la Donation Géo-Charles — sera complétée de
documents de la Donation Freundlich du musée de Pontoise.
Le parcours varié et la destinée tragique d’Otto Freundlich
seront resitués dans le contexte historique européen de son
époque. Outre sa production “d’une grande cohérence” où
“l’homme avait toujours une place centrale”, on découvrira
un coloriste “sensible et poétique”, précise la conservatrice
Elisabeth Chambon. “Il chercha toujours à se détacher des
formes conventionnelles”, épris “d’utopies, d’humanisme et
d’universalisme”. Cette rétrospective “en forme d’hommage”
présentera également les liens que Géo-Charles entretenait
avec Otto Freundlich à travers des articles, la correspondance,
la revue Montparnasse, des livres et catalogues d’expositions,
des photographies.
Mariana Ramos, un tempérament
de feu au service d’une voix
veloutée.
La Chambre philharmonique,
sous la direction d’Emmanuel
Krivine, poursuit sa résidence en
Isère et fait une nouvelle halte
à La Rampe. Cet orchestre sur
instruments d’époque fait du
Un coloriste épris d’utopies
J.-F.L.
32
Bouskidou, un univers musical très inventif et primesautier.
Emmanuel Krivine, directeur de la
Chambre philharmonique.
plaisir et de la découverte le cœur
d’une nouvelle aventure en
musique. Il est accompagné de
deux solistes prestigieux : Alexei
Lubimov au piano et Alexander
Janiczek au violon. Programme :
Kovantchina (introduction) de
Modest Moussorgski ; concerto
pour piano n°2 en La majeur de
Franz Listz ; Schéhérazade, opus
35, de Rimsky-Korsakov.
Vendredi 29 janvier,
20 h, La Rampe.
Répétition publique le jour
de la représentation à 15 h.
sensuelle et son timbre coloré
flirtent avec les influences jazzy,
africaines et brésiliennes. Elle
explore toutes les musiques
de son enfance dans des
arrangements modernes :
morna, coladera, funana...
Une voix unique et un sourire
ensoleillé pour un concert festif.
Sur les traces de la grande
Cesaria Evoria.
Mardi 2 février,
20 h, La Rampe.
Si chaque génération a son
mode d’expression qui lui
colle à la peau, comme une
carapace identitaire, on
pourrait s’aventurer en
disant que celle, débridée
après 68, s’est largement
entichée des délires caricaturaux et des dessins de
Wolinski, Cabu, Reiser,
Gébé, Willem... Tous encouragés par le professeur
Choron et par Cavanna à se
laisser aller et à mordre le
trait. Alors, revoir des
affiches signées de ces noms
qui résonnent comme des
complicités, ça fait du bien
non seulement aux zygomatiques, mais aussi au plaisir
de se retourner un instant vers une époque féconde et désinvolte.
Et puis, revoir “le gros dégueulasse”, dans toute sa splendeur, ou
encore, sur une affiche, le nom de Guénolé Azerthiope mettre en
scène à Avignon le Fénoménal bazaar illimited... que de valeureux
souvenirs. Avec cette expo, il y a comme un refrain chaleureux qui
remplit l’espace des Moulins. Allez hop ! un petit tour du côté de
cette arrogance communicative, du côté de ce ton libéré de tout
soupçon, de ces interprétations sur fond d’indignation ou de jubilation. Il y a vraiment de quoi recevoir ces images comme des messages, parfois comme des leçons d’histoire. Il y a aussi de quoi en
prendre de la graine. À les savourer de nouveau, l’impression de ne
pas sortir de nulle part arrive comme un boomerang.
C’est ce qui pourrait arriver de mieux aux élèves de la filière arts
appliqués, du lycée Marie Curie. Avec leurs camarades du lycée
Argouges, ils ont vécu des ateliers particuliers en compagnie de
deux dessinateurs de Siné Hebdo : Philippe Decressac et Lionel
Brouck. Ils ont planché sur des sujets d’actualité pour tenter d’en
faire, pas des affiches, mais des dessins de presse... Ils sont visibles,
dans le hall de la salle d’expo des Moulins jusqu’au 30 janvier.
M.J.
Réseau bibliothèques
FREUNDLICH
Ponatière
O.
Les affiches
de la bande à Charlie
Comme un boomerang !
Théâtre
Comédie
C’est la dernière création de
la compagnie Travelling Théâtre.
Un père se remet d’une treizième
tentative de suicide. Il rentre de
l’hôpital. Dans le pavillon au fond
du lotissement, sa femme, sa
fille et son gendre l’attendent,
avec une invitée de choix : la
télévision ! L’espoir de la famille
réside dans la présence de l’équipe
de tournage qui pourrait créer
un choc psychologique. Mais
l’ambulance qui conduit le père
tarde à venir. Le doute gagne les
personnages. Cette farce montre
la décomposition d’une famille
et tire un portrait au vitriol de la
télévision réalité.
Une rencontre aura lieu avec
l’équipe artistique à l’issue des
représentations du vendredi.
La compagnie du Travelling
Théâtre tire au vitriol un portrait
de la télévision réalité.
Nos écrans bleutés,
vendredi 22 janvier,
14 h 30 et 20 h,
samedi 23 janvier,
20 h, La Ponatière.
Ponatière
Le poids
Les médias
La bibliothèque de la Ponatière
accueille et anime une
exposition sur “le poids, les
médias... et moi”, conçue par
Trait d’Union ParoleSanté
(TUPS). Au menu, des lectures,
contes et rencontres.
Impromptus de lecture :
Chocolat de Johanne Harris,
samedi 30 janvier, Mangez-moi
d’Agnès Desarthe, samedi 6
février.
Petit-déjeuner rencontre
autour de l’exposition : une
animation en partenariat avec
TUPS, l’association Ashoe et le
club de retraités Luire-Ecureuils,
le vendredi 13 février, de 9 h à
11 h.
1, 2, 3 contez... “contes de
gourmandise”, mercredi 27
janvier, à 10 h 30.
33
Hôpital Sud
La Rampe
Quand le théâtre
fait son cirque
Clown, jongleur, acrobate, Nikolais fonde sa
compagnie en 1998. Ses premières armes, chez
Archaos et le cirque Baroque, l’ont naturellement conduit à investir la scène à sa manière,
avec ses propres créations, où l’humour et le
burlesque se partagent la vedette.
La médiation
de la danse
“C’est la création à la rencontre des vivants” :
on apprécie l’intensité de la phrase du chorégraphe François Veyrunes dont la compagnie
47-49 est en résidence au CHU. Détour par
l’hôpital Sud à Echirolles, en novembre 2009.
Rapides
sports
Agenda
Il présente sa cinquième
pièce, et toujours cette
quête de l’exploit, du
geste parfait, de la maîtrise
absolue de l’espace... Et
toujours la maladresse, la
chute fatale, les objets qui
échappent, le monde qui
s’écroule... Encore un
hommage au monde de
l’absurde et du burlesque,
un pied de nez à la virtuosité pour la virtuosité.
L’auguste jongleur se met
en prise directe avec le
monde qui l’entoure et se
laisse torturer par des
objets dont il essaie inlassablement de détourner l’usage. C’est
en quelque sorte l’histoire de celui qui perd son pantalon et qui
s’obstine malgré tout à grimper sur des cartons pour tester leur
résistance. Une histoire parmi d’autres, issue de ce spectacle
pour le moins magique et hilarant.
M.J.
34
Animations
(lire page 33), qui sera jouée au
Cinéthéâtre de la Ponatière.
Contact :
04 76 40 10 48 (Ponatière),
04 76 20 64 51 (Neruda).
Ateliers
Groupe de lecture pour
adolescents, échanges autour
de bandes dessinées, mangas,
films adaptés, vendredis 8
janvier et 5 février, à Neruda.
Lire, c’est vivre, le comité de
lecture, échanges de commentaires
sur les ouvrages lus par les
lectrices et lecteurs, mercredis
27 janvier, à Neruda, et 10
février, à la Ponatière, à 18 h
(renseignements 04 76 20 64 50).
1, 2, 3 contez..., à Neruda,
“contes facétieux”, avec Anne
Grelounaud, samedi 23 janvier,
de 15 h 30 à 16 h 30 ; à la
Ponatière, “contes de
gourmandise”, avec Catherine
Bergeron des Conteurs du mardi
et Anne Chung, mercredi 27
janvier, de 10 h 30 à 11 h.
Ateliers d’initiation à
Internet, groupe de deux
personnes maximum : vendredis
8 et 22 janvier, de 17 h à 18 h 30,
à la Ponatière.
Impromptus de lecture :
samedis 9 et 16 janvier, au son
de la cloche, une courte lecture
vous est offerte par un(e)
bibliothécaire, autour de la télé
réalité en écho à la pièce
théâtrale, Nos écrans bleutés
Centre du graphisme
Réseau bibliothèques
Raté-Rattrapé-Raté, compagnie Pré-o-ccupé Nikolaus, mardi
9 et mercredi 10 février, 20 h, La Rampe.
Festival
Arts visuels
Candidatures
La 5e édition du Festival des arts
visuels en amateur se déroulera
du 1er au 26 juin 2010. Le festival
est ouvert à tous les artistes
amateurs échirollois. Chaque
participant doit proposer entre
6 et 10 œuvres et réaliser une
œuvre pour l’hôtel de ville à
partir d’un poème japonais.
Mi-avril, un comité de sélection
se réunira pour déterminer
les œuvres qui seront exposées
dans divers lieux de la ville.
Télécharger le dossier d’inscription
sur http://www.graphismeechirolles.com ou
http://www.ville-echirolles.fr/ ou
le retirer au Centre du graphisme,
ouvert du lundi au vendredi, de
9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30 :
9, rue du 19 Mars 1962 - 38130
Échirolles.
Contact : Sonia Bazaoui au
04 76 23 64 65 ou
sonia.centregraphisme@
gmail.com
La compagnie de danse 47-49 en répétition dans le hall d’accueil de
l’hôpital Sud.
Les danseurs, un musicien interprète et le scénographe ont livré
des matériaux, des “instantanés” de la pièce Malgré nous !,
dans des espaces publics de l’univers hospitalier. Les “forces à
l’œuvre” de cette “recréation” se sont déployées au gré de la
fréquentation hétéroclite du hall d’accueil de l’hôpital Sud, au
hasard des passages, des visiteurs, patients, professionnels médicaux ou personnels de service. Une rencontre humaine “extrêmement créative et ludique, voire jubilatoire”, dit François
Veyrunes, qui n’hésita pas, les présentations faites, à répondre
aux sollicitations impromptues. “Comment fleurissent les
choses ?”, interroge le chorégraphe, sensible aux relations
démocratiques de la culture. Sans doute “en ouvrant l’hôpital
sur la cité”. Les interactions de cette médiation artistique participeront à “humaniser les espaces d’attente et à améliorer la
prise en charge”, ajoute Sylvie Bretagnon, responsable des
affaires culturelles pour le CHU. La compagnie 47-49 interviendra à l’hôpital Couple-Enfant, à La Tronche, en mars 2010.
Tennis de table masculin N3 : Echirolles/SaintMaur VGA, samedi 12 décembre, 17 h, gymnase
Picasso.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/Meximieux,
samedi 9 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray.
Football CFA 2 : Echirolles/Imphy-Decize, samedi
16 janvier, 18 h, stade Eugène-Thénard.
Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Saint-Cyprien,
samedi 16 janvier, 18 h, gymnase Lionel-Terray.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/Rillieux,
samedi 16 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray.
Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Caluire,
samedi 23 janvier, 18 h, gymnase Lionel-Terray.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/Caluire,
samedi 23 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray.
Rugby honneur : Echirolles/Guilherand-Granges,
dimanche 24 janvier, 15 h, stade Roger-Couderc
à la Commanderie.
Handball féminin N2 : Entente Pôle Sud EchirollesEybens/Montluçon, samedi 30 janvier, 20 h 30,
gymnase Jean-Vilar.
Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Chambéry,
samedi 30 janvier, 18 h, gymnase Lionel-Terray.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/Meyzieu,
samedi 30 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray.
Boules : 12 heures boulistes, concours de 18 quadrettes 3e et 4e Divisions, avec un joueur national,
samedi 30 janvier, boulodrome Tessaro-Chorier.
Tennis de table féminin Pro B : Echirolles-Eybens/
Miramas, mardi 9 février, 19 h 15, gymnase Picasso.
J.-F.L.
En bref
La Ponatière : le trio Musical Kinematic Factory. les accordéonistes
Stéphane Milleret, Norbert Pignol, et le guitariste Daniel Bartoletti, jeudi
14 et vendredi 15 janvier, 20 h.
Maison des écrits : les ateliers des mardis de l’écriture, “le fil du
souvenir”, 12 janvier ; autour des contes de Henri Pourrat, avec
l’association Horizons vagabonds, 9 février. Echirollois 5,40 euros
l’atelier, extérieurs 7,40 euros. Contact : 6, allée du Rhin, 04 76 09 75 20,
[email protected]
Conservatoire de musique Jean-Wiéner : soirée jazz et rock
au Cinéthéâtre de la Ponatière, jeudi 28 janvier à 20 h.
Contact au 04 76 99 25 27.
Les jeudis du Parlement (palais du Parlement, place Saint-André
à Grenoble, à 18 h 30) : projection-débat autour du film Maréchal
nous voilà ? La propagande de Vichy, de Jorge Amat et Denis
Peschanski, le 14 janvier ; conférence de Georges Bensoussan,
professeur d’histoire, à l’occasion de la parution du dictionnaire de la
Shoah chez Larousse, le 21 janvier ; projection-débat autour du film
Bon-papa, un homme sous l’Occupation, de Leila Férault, le 28 janvier ;
projection-débat autour du film Terre de refuge, récits de l’exil, de
Hernan Belon et Favio Fischer, le jeudi 4 février.
Contact au 04 76 42 38 53, www.resistance-en-isere.fr
Musée de l'Ancien Évêché : ateliers ludiques et créatifs pour les
enfants de 8 à 12 ans (3,80 euros la séance), de 14 h à 16 h. Mardi
17 février, "l'expérience de la lumière" autour de l'exposition Couleur
sépia, l'Isère et ses premiers photgraphes (18140-1880). Contact : 2,
rue Très-Cloîtres, 04 76 03 15 25, www.ancien-eveche-isere.fr
Leïla Lassouani (avec sa coupe de la meilleure performance féminine française de l’année) et Fathi Caliskan (au second plan 3e en
partant de la gauche) se sont qualifiés pour les finales nationales
en haltérophilie.
benjamins et poussins,
de 17 clubs de la région.
Félicitations à Guillaume
Birraux qui est arrivé en
demi-finale en cadets.
Le club organisera un
autre tournoi en doubles
seniors le dimanche 28
février.
Volley
Pour leur première saison
en Régionale 1, les
joueuses de l’ALE réalisent un parcours prometteur avec 7 victoires
pour 3 défaites et une
4e place à la clef (sur 10
équipes). À 8 matches
du terme du championnat,
en avril, l’objectif est
selon l’entraîneur
Mike Batard, “de continuer à bien jouer et
d’essayer de gagner les
matches. On fera les
comptes à la fin”. Côté
garçon, après un bon
début marqué par 3
victoires d’affilée en
Prénationale, le bilan
s’est assombri avec 5
victoires pour 6 défaites
et une 7e place (sur 12
équipes). L’objectif est
toutefois d’assurer un
maintien confortable
au-delà de la 6e place
obtenue ces deux
dernières saisons.
Haltérophilie
L’équipe 1 remaniée se
lance en Excellence
Rhône-Alpes : Fathi
Caliskan, Hakim Benami,
Alban Guillot, Nicolas
Boussardon et Adrien
Bottari auront à cœur de
remonter en Nationale.
La mutation professionnelle de Jean-Luc Loiseau
(militaire, il part pour
deux ans à Djibouti) et
la blessure de Thierry
Boussardon privent le
club de deux éléments
clés. “La formation s’est
trouvée affaiblie. Nous
nous sommes retirés
volontairement de la
Nationale 2 pour nous
mettre dans la perspective
d’une remontée plutôt
que d’une descente.”
D’autant que la Fédération française envisage
sérieusement de relancer
Les joueurs de l’ALE ont
bien débuté la saison
avec de belles performances lors de tournois
de niveaux international,
national et départemental.
On retiendra la victoire
de Loïc Phengphaghanh
et Damien Dousse
(double homme, série
D+) au tournoi national
de Vienne, et les finales
de Chrystel Vehier
(double dame, série D+)
au tournoi international
de Valence, de Cédric
Laulhe (simple homme,
série D-) au tournoi
départemental de
Susville, de Michèle
Greco et Pierre Do
(double mixte, série D+)
au tournoi départemental
de Vinay. Le tournoi
jeunes organisé par le
club a accueilli près de
80 cadets, minimes,
Montagne Evasion
L’association annonce sa
saison d’hiver : le mardi
ski alpin en journée
(trois groupes, départ
8 h) et demi-journée
(départ 11 h) ; le jeudi
raquettes en journée
(départ 9 h) et en demijournée (deux groupes,
départ 12 h) ; ski de fond
L’association Montagne Evasion organise des sorties hivernales
de ski alpin et de fond, ainsi que des randonnées en raquettes
pour tous niveaux.
Vainqueurs et finalistes posent pour la photo finale du deuxième
tournoi jeunes de l’ALE badminton, au gymnase Lionel-Terray.
Badminton
une Nationale 3, ce qui
faciliterait la tâche de
l’ALE Navis. La première
rencontre triangulaire de
la saison en Excellence
s’est déroulée à Echirolles et a vu la victoire
de l’ALE Navis face à
Aubenas et Anse
(Lyonnais). L’équipe 2,
composée de cadets,
évoluera en Honneur.
Individuellement, Leïla
Lassouani et Fathi
Caliskan (entraîneurs au
club) sont qualifiés pour
les finales nationales.
Hakim Benami visera
aussi ce niveau courant
janvier. Très bonne
nouvelle pour Leïla : la
championne de France
senior d’haltérophilie
intègre désormais
l’équipe de France.
En force athlétique, le
champion d’Europe en
titre, Etienne Lited, a
obtenu une médaille de
bronze en développécouché et terminé 5e au
classement général des
championnats du monde
de New Dehli.
L’équipe féminine de l’ALE volley en Régionale 1, et le coach
Mike Batard.
en demi-journée (départ
12 h 30), plusieurs groupes
en fonction des niveaux
techniques. Tous les
déplacements se font en
car, rendez-vous pour
chacune des activités sur
le parking place de la
Libération, en face de
l’ancienne mairie. Contact
et inscription : Jean-Michel
Girard ou Christiane
Beaudou, permanence
le vendredi, de 10 h à
12 h, à la Maison des
sports (3, rue de la
Liberté), 04 76 09 46 53.
35
S p o r t
Respect, solidarité, esprit d’équipe... des valeurs saluées par l’OMS.
Le sport est un facteur d’éducation, de citoyenneté et de sociabilité.
Rapides
sports
D E L’ O M B R E
à la lumière
Anne Barneoud et Isabelle Lafaye,
de l’ALE handisport, médailles d’or
et d’argent par équipe au championnat d’Europe de tennis de table.
Le m
maire Renzo Sulli a salué le club d’escalade, organisateur de
cham
mpionnats de France de vitesse et difficulté, en présence de
Cyrille Mathivet et Bertrand Bobo, président et vice-président.
L’ O ff i c e m u n i c i p a l d e s s p o r t s ( O M S ) a d é c e r n é s e s r é c o m p e n s e s .
Entre compétiteurs et passionnés de tous bords, sportifs
professionnels et bénévoles.
Daniel Sibeud, président, et MarieThérèse Tronel, secrétaire, d
du club de
gymnastique volontaire (800 adhérents).
a
Jean-Claude Cabasse, président de l’Office
municipal des sports (OMS), et Elisabeth Legrand,
adjointe au sport et à la jeunesse.
Leïla Lassouani et Etienne Lited, respectivement
champions de France d’haltérophilie et d’Europe
en force athlétique.
Lucie Martin, médaille d’or sur 50 m brasse en sport
adapté, récompensée par Jean-Claude Cabasse,
président de l’OMS.
J.-F.L.
36
Gilbert Roure, le président de l’ALE
cyclotourisme.
Yoann Estachy, Marine Dubois et Tiphanie Janin, médaillés de
bronze sur 50 m dos, 50 m brasse et 50 m nage libre.
Jean-Michel Girard, président, et Christiane Beaudou de Montagne
M
Evasion, avec Gilbert Rabatel, président de l’Amicale laïque
d’Echirolles (ALE).
Gérard Brest, président de l’AS Surieux,
félicite Ahmed Boudjeriou, le responsable
de la section foot du club depuis sa création il y a trente ans.
Michelle Bozdoc et Antoinette Tranchida, présidente et secrétaire de
l’école de danse Le Zèbre et la Licorne
(150 adhérents).
Fabrice Dupille “Raven”, Cédric Bertolino “Bertox”,
Arnaud Voisin “Arnow” et Jacques Chalvin “Ponka”
(de gauche à droite), les quatre magiciens de l’association Rendez-vous magique ont assuré le spectacle.
Marcel Ferre, président, Marie Ribello, Sarah Tedesco et Fabrice
Laurens de l’école Ideale danse (350 élèves).
Les finalistes des Coupes de Noël, les formations Rutigliano (en
haut) et Chifflet (en bas) aux côtés des organisateurs, de Guy
Rouveyre, 1er adjoint, et de Monique Pérès, conseillère municipale.
Boules
Miniportrait
Ahmed Boudjeriou
O
utre les sportifs nationaux
ou internationaux et les
coups de cœur habituels,
le choix de mettre en
lumière des “clubs de
l’ombre” contient un
argument de poids. Certains clubs peuvent
être oubliés d’année en année, ceux qui
ne relèvent pas de la compétition, qui ne
flirtent pas avec des résultats spectaculaires ou médiatisés. Ils n’en sont pas
moins “extrêmement importants pour la
vie sociale de la cité, relayant les valeurs
de respect, de solidarité, d’esprit d’équipe,
véritables outils de formation et d’intégration”, a justement souligné Elisabeth
Legrand, adjointe au sport. Ajoutant de
surcroît : “Sport de masse et sport de haut
niveau ne vont pas l’un sans l’autre.” On a
vu se croiser au pied de Podioms — la
cérémonie des récompenses de l’OMS —
aussi bien des champions de France et
d’Europe, que des militants passionnés de
cyclotourisme, de randonnées pédestres et
de gymnastique volontaire, ainsi que des
associations de danse.
Le club de glace échirollois récompensé pour l’organisation
du championnat de France toutes catégories et du Critérium
de France des jeunes à Grenoble, en présence de Murielle
Audemard, présidente, Isabelle Viboud, secrétaire, et
Muriel Magro.
Jennifer Solito (notre
photo), du club de
glace, vice-championne
de France junior élite
pour la seconde année
consécutive, 3e senior
et membre de l’équipe
de France. Lexane
Sirac, championne de
France minime, était
absente mais également
récompensée.
Figure hors pair de la cérémonie des
récompenses de l’OMS, ce militant
de la première heure à l’AS Surieux
est un ardent défenseur du football
social. Depuis des décennies, joueur,
entraîneur, puis président de la
section, il n’a de cesse de s’engager
auprès des jeunes. Il délègue cette
année ses responsabilités, mais
demeure au club. “Humain”,
“pugnace”, “modeste”, “très sensible”,
ainsi le qualifient ses amis. C’est tout
dit !
C’est la formation de
Rutigliano (Grenoble)
qui a remporté le challenge Perona-Bois des
Coupes de Noël face à
Chifflet (Saint-Marcelles-Valence), sur le score
de 11 à 4. En demifinales, les Grenoblois
ont défait BernardGuelle (Fontaine-Curie)
9 à 8, tandis que les
Drômois éliminaient
Gallego (Club bouliste
d’Echirolles) 11 à 7. La
remise des récompenses
s’est déroulée en présence de Guy Rouveyre,
1er adjoint, et Monique
Pérès, conseillère municipale. Le maire Renzo
Sulli et Gilbert Biessy,
maire honoraire, avaient
rejoint les organisateurs
un peu plus tôt dans la
journée.
tennis. Preuve de la
popularité et du niveau
grandissant de l’épreuve,
qualificative pour le
championnat départemental en mai. Côté
échirollois, Laurine
Eymery (8 ans) et Emilien
Voisin (10 ans) s’imposent
après avoir remporté
le tournoi régional de
Valence. À noter
qu’Emilien intègre le
groupe Avenir national
10 ans composé de 28
jeunes en France, 4 en
Dauphiné-Savoie. Colleen
Besset, vainqueur en 9
ans, et julien Bauchiero,
finaliste en 9 ans, ont
également brillé. Tout
comme Jeremy Goillot
qui signe la meilleure
progression du tournoi
en 15/16 ans.
Tennis
Du 17 octobre au 8
novembre, 216 garçons
et 42 filles de toute la
région, âgés de 7 à 17 ans
et répartis dans 14 catégories, ont participé au
tournoi jeunes de l’ALE
Un des podiums du tournoi
jeunes de l’ALE tennis.
37
Pharmacies de garde
Dimanche et jours fériés
de 9 h à 12 h. Lundi de 9 h
à 12 h. Autres jours,
commissariat de Grenoble
au 04 76 60 40 40.
10 et 11 janvier
Eynard et Joly, avenue
Casanova, centre
commercial la Luire.
Tél. 04 76 09 19 38.
17 et 18 janvier
Despris et Theodore,
1, avenue du 8 Mai 1945.
Tél. 04 76 09 04 32.
24 et 25 janvier
Ronco, centre
commercial
Carrefour.
Tél. 04 76 09 08 26.
31 janvier et 1er février
Lachcar, centre
commercial
Grand’place.
Tél. 04 76 09 68 82.
7 et 8 février
Habault-Manjony,
rue Gabriel-Didier,
Les Echirolles.
Tél. 04 76 09 18 21.
14 et 15 février
Grangeon, place de la
Convention, Essarts.
Tél. 04 76 09 05 78.
21 et 22 février
Champon, 27, rue
Paul-Héroult, centre
commercial Les Écureuils.
Tél. 04 76 09 08 14.
28 février et 1er mars
Chanas et Catalano, 6, rue
Denis-Papin, Village 2.
Tél. 04 76 09 14 20.
urgences
Urgence médicale
Samu
15.
Sapeurs pompiers
18.
Police
municipale
Tél. 04 76 40 16 40,
du lundi au vendredi,
de 8 h à 12 h et de 13 h
à 18 h. Le samedi, de 8 h
à 12 h.
Police nationale
Tél. 04 76 09 06 07,
du lundi au vendredi,
de 8 h 30 à 18 h.
Taxis
François d’Onofrio, 04 76
22 71 38.
Taxis banlieue grenobloise : Yves Gierczak,
Sébastien Cotton,
Norbert Loisel, Jean
Damaskinos, Vito Torelli,
Joseph Di Lena, Olivier
Joubert-Pinet, Nadine
Tetherel, 04 76 54 17 18.
Services des eaux
Tél. 04 76 40 40 40
week-end et jours
fériés (les pompiers
répercuteront l’appel
sur un technicien
municipal de garde).
Horaires Mairie
1, place des
Cinq Fontaines
au centre-ville.
Tél. 04 76 20 63 00.
Lundi au vendredi
de 8 h à 12 h et de 13 h
à 17 h 30 ; permanence
état civil (04 76 20 99 80),
samedi, de 9 h à 12 h
(carte identité,
passeport sur RDV).
Restauration
municipale
04 76 20 63 45
(répondeur, réservation),
04 76 20 63 48 pour
toute information.
Annexe-mairie
(état civil) et
évade (loisirs)
2, rue Gabriel-Péri.
évade : fermé tout
le mardi et jeudi
après-midi.
État civil : ouvert lundi,
de 8 h 30 à 12 h et
de 13 h 30 à 17 h 15,
mercredi, de 13 h 30
à 17 h 15.
Enfance (centres
loisirs, mercredis
et vacances, séjours,
classes transplantées)
04 76 20 46 50 (52) ;
restauration
municipale 04 76 20
63 92 (93),
recrutement animateurs,
04 76 20 46 62.
Antenne
mairie
Ville Neuve
7, allée du Limousin.
Mardi, jeudi et vendredi,
de 8 h 30 à 12 h et
de 13 h 30 à 17 h 15,
mercredi, de 8 h 30 à 12 h.
Tél. CCAS : 04 76 20 99 40,
état civil : 04 76 20 99 79.
nastique ; dimanche 10
club de glace ; samedi 16
handball ; dimanche 17
cyclotourisme ; samedi 23
pétanque ; dimanche 24
haltérophilie ; vendredi 29
et samedi 30 tennis ; dimanche 31 judo.
Février : samedi 6 Nautic
Club ; dimanche 7 association habitants Vieux
Village ; vendredi 12 et
samedi 13 triathlon ; dimanche 14 Club bouliste ;
vendredi 19 et samedi 20
handball.
Des salariés de Caterpillar aux côtés du maire, lors de la 45e réception des médaillés du secteur privé à l’invitation de la Ville.
Cérémonie
Médaillés du privé
Récompenses
101 récipiendaires, 51 entreprises : c'est le score
de la 45 e réception des
médaillés du secteur privé. “Un moment important et d'émotion, il est
vrai que vingt ans, trente
ans et parfois plus de travail, ce n'est pas rien”,
résume le maire. Avant
38
d'offrir un présent à
chaque salarié et de valoriser l'apport des parcours
professionnels dans la vie
économique et la richesse
de notre pays.
Loisirs
Quines !
Lotos
La saison des lotos se
poursuit à la salle des
fêtes.
Janvier : samedi 9 gym-
repères
repères
PP rr aa tt ii qq uu ee
Sipavag
Randonnées
Balades thématiques et accompagnées du Syndicat intercommunal pour la protection et l'aménagement des franges vertes. Le covoiturage pour
les rendez-vous est fortement conseillé.
Janvier : samedi 9,
de 13 h à 16 h 30,
initiation raquettes
du col de Vence au
Mont Rachais, RDV
à la mairie de la
Tronche ; dimanche
10, de 9 h à 16 h30,
entre Vizille et le
col de la Madeleine, RDV terminus
tram A “Denis-Papin” ; samedi 16, de
13 h 30 à 16 h 30, le
sentier géologique
de la Bastille, RDV Randonnées avec le Sipavag.
bus 32 “Saint-Laurent” ; dimanche 17, de 9 h 45 à 15 h 30, Laffrey,
Le Sappey, col du Fond des Sciaux, RDV terminus tram A “Denis-Papin” ; samedi 23, de 9 h 45
à 15 h 30, du Luitel à l’Arselle, RDV bus 31 “Verderet” ; dimanche 24, de 13 h 30 à 17 h, montée
au rocher de la Roche Courbière, RDV terminus
tram A “Denis-Papin” ; samedi 30, de 17 h à 22 h,
nocturne sur les balcons du Vercors, RDV bus 58
“Mairie de Claix” ; dimanche 31, de 13 h 30 à
16 h 30, le Vercors et la chapelle de Saint-Ours,
RDV terminus tram A “La Poya”.
Février : samedi 6, de 13 h 30 à 16 h 30, randonnées raquettes famille, les secrets de la forêt en
hiver (à l’Arselle), RDV bus 31 “Verderet” ; dimanche 7, de 9 h à 16 h, de Champ-sur-Drac à
Saint-Georges de Commiers, RDV terminus tram
A “Denis-Papin”.
Inscription : Sipavag (04 76 24 48 59) du lundi au
vendredi ; Maison de la montagne (3, rue RaoulBlanchard, Grenoble) les mercredi, de 14 h à 16 h,
et vendredi, de 12 h à 16 h.
Population
Recensement
Obligatoire
Un nouveau cycle de recensement débute. Durant cinq ans, 8 % environ de foyers échirollois
tirés au sort seront annuellement recensés. Du
21 janvier au 27 février
2010, six agents recenseurs passeront à domicile, munis d'une carte tricolore (avec leur photo)
signée par le maire. Les
foyers concernés seront
informés quelques jours
avant la mise en œuvre
du dispositif.
Les agents déposeront une
notice d'information, un
dossier (qui sera récupéré
en principe trois jours
après).
Le recensement permet
d'actualiser les données
(résultats disponibles sur
le site www.insee.fr). Les
informations sont strictement confidentielles et
exploitées seulement par
l'Insee, sous contrôle de
la Commission nationale
de l'informatique et des
libertés (CNIL).
Démarches
Permanences
Avocat /notaire
Avocat : samedis 23 janvier et 6 février en matinée.
Notaire : samedi 30 janvier.
Contact : service accueil
en mairie (04 76 20
63 00), de 8 h 30 à 12 h
et de 13 h à 17 h 30.
Des consultations gratuites
sans rendez-vous de
l'Ordre des avocats ont
lieu aussi au palais de justice à Grenoble (place Fir-
Sécurité
Monoxyde
de carbone
Des mesures de prévention sont nécessaires afin
d'éviter toute intoxication au monoxyde de carbone. Un risque accru en hiver (300 décès, 6 000
intoxications par an). Apprenons à en connaître
les principaux signes.
L
es appareils de chauffage et de production
d'eau chaude fonctionnant au fuel, au gaz, au
bois ou au charbon, peuvent, lorsqu'ils manquent d'air ou que les produits de combustion sont mal évacués, dégager du monoxyde de
carbone. Ce gaz toxique ne se sent pas et ne se voit
pas, ce qui le rend dangereux. Il est à l'origine de
plusieurs centaines de morts par intoxication et de
milliers d'hospitalisations par an.
Quelques signes
Maux de tête, vertiges, nausées, vomissements,
grandes fatigues, perte de conscience. Au moindre
doute, il faut arrêter les appareils, consulter son
médecin ou le centre anti-poison (04 72 11 69 11),
faire vérifier les installations par un professionnel.
Que faire en cas d'intoxication ?
Aérer les pièces en ouvrant portes et fenêtres, quitter les lieux, appeler immédiatement les services
d'urgence : sapeurs pompiers (18), le Samu (15).
Faire contrôler les installations.
Précautions de sécurité dans l'habitation
- Faire ramoner au moins une fois par an les
conduits d'évacuation des gaz brûlés.
- Faire réviser et nettoyer chaque année les appareils par un professionnel qualifié.
- Ne pas boucher les ventilations, même par temps froid.
- Ne pas utiliser, de manière prolongée, les chauffages d'appoint (appareil mobile à gaz, poêle à
pétrole…).
- Ne pas utiliser un appareil à charbon quand la
température extérieure est clémente.
- Ne pas faire tourner un moteur dans un lieu fermé
(groupe électrogène, véhicule, matériel de bricolage...).
Contact : DDASS de l'Isère, service santé-environnement, 17-19, rue Cdt-L'Herminier, Grenoble, 04 76
63 64 81 (82). Information sur les sites de la préfecture (www.isere.pref.gouv.fr) et du ministère de la
Santé et des Sports (www.sante.sports.gouv.fr). Pour
tout renseignement, on peut aussi s'adresser à un
professionnel qualifié : chauffagiste, plombier…
min-Gautier, 04 38 21 21
21), du lundi au jeudi, de
14 h à 15 h 30.
Culte
Messes
Horaires
Eglise catholique
Messe le dimanche, à 18 h,
à l'église Saint-Jean-deBosco, le premier dimanche du mois, à 10 h.
Pour les horaires et tous
renseignements, contacter
les permanences :
Sainte-Monique, 04 76 40
07 95, mercredi, de 10 h
à 11 h 30, et vendredi,
de 17 h 30 à 19 h.
Saint-Jacques, 04 76 40
24 55, le lundi, de 14 h à
16 h, le jeudi, de 10 h à
11 h 30, et le vendredi,
de 17 h à 19 h.
Saint-Jean-de-Bosco, 04
76 40 22 03, le mercredi,
de 9 h 30 à 11 h 30, et
le vendredi, 9 h à 19 h.
Eglise protestante
baptiste
137, cours Jean-Jaurès,
culte dimanche, 10 h 15,
www.eglisebaptiste.org
Tr o i s
questions à
PHILIPPE DECRESSAC : DESSINATEUR
BORATEUR À SINÉ HEBDO
DE PRESSE, COLLA-
Dans le cadre de l'exposition d'affiches de “la
bande à Charlie”, proposée par le Centre du
graphisme aux Moulins de Villancourt, deux dessinateurs de presse de la bande à Siné Hebdo,
dont Philippe Decressac, ont animé un atelier
auprès de lycéens en arts appliqués.
Philippe Decressac lors de l’atelier au lycée Marie-Curie.
Vos impressions et vos
commentaires à l'issue
de ces deux journées
passées en compagnie
de lycéens et au sein
des ateliers que vous
avez animés ?
“L'expérience avec les
étudiants a été riche
d'enseignements, si je
peux dire ça comme
ça. C'était pas gagné,
surtout au début,
quand on s'est aperçu
que la plupart ne
connaissaient pas l'actualité et avaient du
mal à mettre des noms
sur des ministres ou
des personnages politiques de premier
plan. Et puis, quand
on leur a demandé de
se saisir d'un fait d'actualité, parmi tous ceux
listés avec eux, pour
en sortir un dessin, ils
sont partis dans
quelque chose de plus
imagé, ce qui a déclenché de bons moments.
Le contact s'est révélé
très intéressant, très
“
en écoutant les infos.
Surtout, ne pas se
contenter du son de
cloche officiel pour
échapper à la pensée
unique.
Pouvoir mettre en doute
ce qui apparaît comme des certitudes reste une bonne garantie
pour s'exprimer de manière très personnelle,
pour donner un point
de vue qui ne dépend
d'aucune forme de
concession.”
Comment êtes-vous entré à Siné Hebdo et
comment vivez-vous cette aventure ?
“Je suis depuis toujours admiratif de Siné. À la sortie du premier numéro de Siné
Hebdo, j'ai envoyé un
dessin à tout hasard...
et il a été publié dans
le second numéro.
L'aventure a démarré
comme ça. J'ai eu la
chance de vivre cette
période du début, une
période formidable où
“Pouvoir mettre en doute
ce qui apparaît comme des
certitudes reste une bonne
garantie pour s’exprimer.“
chouette. Et nous
sommes partis avec le
sentiment d'avoir vécu
une bonne expérience.”
Quelles sont les conditions jugées indispensables pour exercer le
métier de dessinateur
de presse ?
“Selon moi, un dessinateur de presse doit
posséder un sens critique aigu et une énorme capacité d'indignation. Il doit être en mesure de réagir spontanément aux nouvelles
du monde, s'en faire
une idée et donner du
sens à cette réaction
par le biais du dessin.
L'important est de se
lever le matin et
d'avoir envie de râler
tout était à faire. Et
puis, pour moi, quelle
fierté de trouver mon
nom à côté de celui de
Siné, et de partager
cette aventure. En plus
je suis payé pour ça,
je n'y pensais même
pas !
Je n'ai par contre aucune intervention sur
les choix de la mise en
page, je ne sais jamais
où va se trouver mon
dessin. J'habite la Belgique et je ne suis allé
dans les bureaux que
quatre fois en quinze
mois.”
Propos recueillis
par M.J.
39

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