échirolles - Ville d`Echirolles
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Cité échirolles n ° 2 8 7 - J a n v i e r 2 0 1 0 Le Maire et le Conseil municipal vous présentent leurs meilleurs vœux pour l’année 2010 Le plein d’énergie L’emploi au Village 2 Otto Freundlich à Géo-Charles www.ville-echirolles.fr Sommaire n° 287 Renzo Sulli Maire d’Echirolles 1er vice-président de Grenoble-Alpes Métropole (La Métro) Cité Echirolles Directeur de la publication : Renzo Sulli Rédacteur en chef : Bruno Cohen-Bacrie Rédacteur en chef adjoint : Jean-François Lorenzin Concept graphique, directeur artistique : Jean-Louis Delgado, Florence Farge Rédaction, secrétariat de rédaction : Lionel Jacquart, Maurice Jayet Crédit iconographique : Daniel Anger, Bilgou, Jules Collet, Christophe Duvivier (musées de Pontoise), Valérie Gaillard, Philippe Hurlin, Berthold Müller, Pascal Sarrazin, Martin Wagenhann Documentation, secrétariat : Isabelle Amato. Archives photos : Laure Cardona Mise en page : Clara Chambon, David Fraisse, Elodie Guivarch, Incidence Une de couverture : visuel Clara Chambon, crédit photo Emilie Chaix, Valérie Gaillard Photogravure Impression : imprimerie des Deux-Ponts, Eybens Distribution : AA Distribution Une production du service communication Tél : 04 76 20 56 33. Fax : 04 76 20 49 69 Internet : http://www.ville-echirolles.fr Edition : Mairie d'Echirolles, BP 248, 38433 Echirolles Cedex Dépot légal : janvier 2010 / ISSN 0753. 07. 57 Papier recyclé Le maire inaugure dans la bonne humeur le Marché de Noël qui fêtait ses dix ans de féerie. Atelier “Dessins de presse” Lycée Marie-Curie, Novembre 2009 Centre du graphisme “Une bonne et heureuse année aux Echirollois” R E P E R E S TROIS questions à PO 7 RÉC 26 R T R A I T Julien Puricelli Dessins de presse Le prix Territoria de bronze salue la pratique de démocratie locale et les dispositifs de concertation. I T É INSE 27 Au fil de l’actualité Inauguration du Pôle emploi, blog du LFPA primé, mobilisation habitante, conventions à La Rampe et Ponatière, l’entreprise Beschi Stores, voiries à la Commanderie, visite de la ville, conférence sur l’éducation des enfants, Cité Plurielle, atelier bois à la MJC Desnos, Court-circuit sur la Toile, spectacle au Village 2, détente à la Mapad... DOSSIE 14-17 R Le plein d’énergie La Ville mène une politique très volontariste en matière de maîtrise et d’économie d’énergie. CONCER 18-21 39 O M P E N S E S Echirolles distinguée À 28 ans, il est le premier joueur formé à l’ALE rugby à avoir endossé la tunique du XV de France. MIX’C 8-13 Philippe Decressac 4-6 et 38-39 RT I O N À la rencontre de l’emploi Des demandeurs d’emploi du Village 2 rencontrent des sociétés du bâtiment dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier. Dans le cadre de l'exposition La bande à Charlie, proposée par le Centre du graphisme, un atelier animé par deux dessinateurs de presse du journal Siné Hebdo s'est déroulé au lycée Marie-Curie. Trois classes, de seconde en communication graphique du lycée Argouges, de première et terminale de la filière arts appliqués du lycée Marie-Curie, ont réalisé environ 200 dessins. Les pages de Cité publient certains travaux. C U LT U R 31-34 E Otto Freundlich à Géo-Charles Peintures, sculptures, gravures et dessins du peintre allemand sont exposés jusqu’à fin mai. TAT I O N Rencontres Les 5 es Rencontres de la vie associative, les comités de quartiers. SPORT 35-37 Divers DÉLIBÉ 22-23 R AT I O N S Conseil municipal MARCHÉ 28-29 DE NOEL Adhésion à l’ECVF contre les violences faites aux femmes, débat sur les orientations du budget 2010... Joyeux anniversaire ! EXPRES 24-25 ENFA 30 S I O N Les groupes Ce mois-ci, les vœux pour l’année 2010. Pour ses dix ans, le Marché de Noël a invité la neige. N C E Les droits en travers ! Retour sur les 20 ans. Podioms, haltérophilie, Montagne Evasion, volley, badminton, tennis, boules. La Ville d'Echirolles a reçu le prix Territoria pour sa pratique de la démocratie locale. Une nouvelle distinction pour la commune ? R.S. : Et pour ses habitants d'abord ! Car si nous avons reçu, ces dernières années, de nombreuses distinctions notamment dans le domaine du développement durable, dont nous sommes très fiers, le prix Territoria obtenu pour notre expérience de démocratie participative revêt une importance toute particulière. C'est un succès collectif puisque toute notre démarche de concertation repose sur l'implication des Echirollois. Qu'un prix national distingue notre commune parmi 130 autres, et salue cette idée “d'une concertation conçue comme un service public à part entière”, ne peut que nous réjouir. C'est en effet notre démarche dans sa globalité qui se trouve récompensée : des instances territorialisées, thématiques, des lieux multiples adaptés aux préoccupations de chacun, plus largement, la volonté de ne pas limiter la concertation à certains champs bien précis… C'est ainsi que des démarches originales comme le Schéma de développement culturel, Objectif sport ou les premières Rencontres du développement éducatif d'Echirolles, ont pu voir le jour. Nous essayons de mettre de l'échange et du débat là où il n'y en a pas toujours… Et les habitants s'impliquent avec beaucoup de dynamisme, ce qui est essentiel. Nous tenions à partager ce prix avec eux. Comme je l'ai toujours dit dans ce domaine, nous entendons continuer à innover, convaincus qu'on peut toujours vivifier la dynamique de participation. Justement, quelles sont les grandes perspectives en termes de participation ? R.S. : Avec l'appui d'un service égalité-démocratie locale renforcé, nous souhaitons continuer à lier la prise en compte de la proximité et du cadre de vie quotidien, avec des questions plus globales. Cela implique, par exemple, de continuer à travailler sur la notion d'évaluation de nos politiques publiques, à l'image du travail conduit au sein du Forum 21, en matière de développement durable. Nous continuerons à proposer des formules adaptées aux attentes des habitants : les visites de quartiers que nous avons relancées en sont un exemple, comme l'accueil des nouveaux arrivants dont les deux premières sessions ont été un vrai succès. Cela implique d'anticiper sur les problématiques de demain : la création d'un véritable Forum social figure parmi nos objectifs à court terme, pour réfléchir ensemble aux questions de solidarité et de vie quotidienne. Enfin, s'il est un objectif qui me tient particulièrement à cœur, c'est bien celui de favoriser la participation des jeunes. Les choses tendent à bouger et je m'en félicite, à l'image du travail accompli par les jeunes autour du dernier Festirolles. Mais nous devons, là encore, essayer de trouver de nouveaux moyens de leur donner la parole sur tous les sujets qui concernent la ville. Ce ne sont là que quelques pistes, mais vous le voyez, nous avons encore, ensemble, du “pain sur la planche”. Comment avez-vous vécu les 5es Rencontres de la vie associative ? R.S. : J'ai été impressionné par la qualité et la maturité des débats au sein des multiples ateliers et lors de la séance plénière. Une nouvelle fois, les associations locales témoignent de leur vitalité, de leur dynamisme, de leur capacité à débattre autour de grandes thématiques. Ce rendez-vous citoyen, lancé dans le précédent mandat, a désormais trouvé toute sa place, en alternance avec les Assises citoyennes. Les associations locales bénéficieront bientôt d'un nouvel outil très attendu, dans les locaux de l'ancienne mairie : la Maison des associations dont nous élaborons ensemble les modalités de fonctionnement. La charte, qui régit les rapports entre la Ville et les associations, sera toilettée et mise à jour en lien avec le mouvement associatif. Quels sont vos vœux pour Echirolles ? Tout au long du mois de janvier, j'aurai l'occasion de présenter mes vœux aux Echirollois, qu'il s'agisse de la population, du monde économique, des clubs de retraités, des centres sociaux, du personnel communal et des forces vives de la commune. Mais d'ores et déjà, je souhaite une bonne et heureuse année aux habitants de notre ville, une année qui soit meilleure que 2009 avec les licenciements chez Caterpillar, Capecci, Moncler, Karting et d'autres. Je suis d'autant plus conscient que ce moment convivial des fêtes représente une parenthèse bienvenue au terme d'une année difficile pour nombre de familles, ici comme ailleurs. Propos recueillis par B.C.-B. 3 repères repères ( en 2 mots Le maire Renzo Sulli et Guy Rouveyre, premier adjoint, ont remis des fleurs à Madeleine Bellet, lors des portes ouvertes du club de retraités Allegret-Cadet/Village 2. commune. Une histoire qu'ils connaissent certainement sur le bout des doigts, mais qu'ils n'ont pas manqué de se rappeler à l'occasion du repas convivial. Retraités Noces d'or Anniversaire Comment ne pas les admirer ? Comme chaque année, la Ville a honoré la trentaine de couples échirollois qui célébraient leurs noces d'or, 50 ans de mariage, et pour six d'entre eux, leurs noces de diamant, 60 ans de mariage. Ces couples se sont unis en 1949 ou 1959. Le maire Renzo Sulli, le 1er adjoint, Guy Rouveyre, l'adjointe au logement, Carole Simard, et l'adjointe à la petite enfance, Mélanie Collet, leur ont souhaité encore de nombreuses années de bonheur en leur offrant une médaille de la Ville, un bouquet et un exemplaire du livre sur l'histoire de la Allégret-Cadet/Village 2 Portes ouvertes Aux traditionnelles journées portes ouvertes du club Allégret-Cadet/Village 2, les créations des adhérent(e)s étaient en vente. Le maire et son premier adjoint, accueillis à l'apéritif notamment par la présidente Pierrine Gaillard, en ont profité pour offrir des fleurs à Madeleine Bellet, en guise de remerciements pour les nombreuses années passées au service des autres, au bureau de ce club. Santé Grippe A Vaccination 1995 : c'était, au mardi 15 décembre, le nombre de personnes venues se (suite page 5) Après la cérémonie des Noces d'or, le repas partagé entre couples est l'occasion de se raconter les petites anecdotes qui ont fait la grande histoire de la ville. 4 Séances de vaccinations gratuites (DTP, ROR, tétanos) dans les centres sociaux, le mercredi, 14 h 15 : Essarts 13 janvier, Surieux 10 février. Découverte de la réflexologie plantaire , avec Sylvie Diaz : séances gratuites mardis 12 janvier, 9 février, 9 mars et 13 avril, 14 h 30 à 19 h 30 (1, rue d'Estienned'Orves). Inscription 04 76 78 67 10 ou 06 35 15 34 78. L'université Inter-âge du Dauphiné ne nécessite aucun diplôme. C'est l'occasion pour tous, quel que soit son âge, “de plonger dans un domaine que l'on ignore”. Si vous avez du temps libre à partager, n'hésitez pas à rejoindre ses activités ! Contact : 2, square De Belmont, Grenoble, 04 76 42 44 63, www.uiad.fr Conférence à l'école d'architecture, amphithéâtre Maglione (60, avenue de Constantine, Grenoble) : jeudi 21 janvier, palimpseste, avec Corinne Vezzoni ; jeudi 11 février, la construction en terre, beauté durable, savoir-faire et éthique de l'architecte, avec Anna Heringer (Prix Aga-Khan d'architecture) et Martin Rauch, architectes en Autriche. Contact 04 76 69 83 00. Sécurité Réponse au préfet Le maire est à nouveau intervenu auprès du préfet sur les questions de sécurité. D ans un courrier adressé au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le 31 août dernier, Renzo Sulli, maire d'Echi- Une convention de coordination lie les polices nationale et munirolles, avait réitéré cipale, définissant notamment les conditions d’intervention. sa demande d'implantation d'un véritable commis(véhicules, motos), en expérimensariat à Echirolles. Le 14 octobre tant la vidéoprotection avec quatre dernier, le préfet de l'Isère indiopérateurs qui se relaient pour quait ne pas donner une suite fasurveiller les espaces repérés comvorable à cette demande. Renzo me sensibles, tout cela pour interSulli s'est donc adressé, à nouvenir en complémentarité des serveau, au préfet dans un courrier vices de l'Etat”. Il rappelle au prédu 9 novembre, pour faire part de fet sa disponibilité “pour pouvoir, sa “surprise vis-à-vis de l'écart dans le cadre d'un partenariat reconstaté entre la présentation des nouvelé, réviser ensemble la moyens de fonctionnement mis à convention de coordination qui lie disposition des services de la polila police municipale et la police ce nationale et la réalité vécue au nationale, afin que cette collaboraquotidien par nos administrés”. tion définisse les conditions d'inDans son courrier, le maire soutervention, les modes opératoires, ligne notamment : “Chaque réles moyens de communication et union publique voit grandir le méd'échange d'informations entre nos contentement de notre population, services”. son exaspération face au manque Le maire s'inquiète des répercusde réponses des institutions.” sions liées à l'absence de prise en Concernant la Ville, le maire rapcompte de ses doléances maintes pelle avoir pris ses responsabilités fois réitérées. “en doublant les effectifs de la police municipale, en les dotant de B.C.-B. moyens mobiles plus conséquents ) Que signifie être citoyen ? Un atelier du collège Jean-Vilar à la MJC Desnos. (suite de la page 4) faire vacciner contre la Grippe A au centre de vaccination d'Échirolles, à la salle des fêtes, depuis son ouverture le jeudi 12 novembre. Soit une moyenne d'environ 200 personnes par jour ouvré, avec un pic à 280 enregistré un samedi de décembre. Une quinzaine de professionnels de santé, médecins et infirmiers, ainsi que du personnel administratif, assurent l'accueil du public dans des conditions raisonnables. Le centre de vaccination est ouvert du lundi au samedi, 9 h à 18 h. Pour se tenir informé des dernières modifications, se connecter sur le site de la Ville (ville-echirolles.fr) ou contacter la police municipale au 04 76 40 16 40. Education Citoyenneté Ateliers Le collège Jean-Vilar a organisé des demi-journées d'atelier citoyenneté en direction des 4es à la MJC Desnos. Les élèves étaient invités à s'exprimer sur le sujet “être citoyen c'est...”. Les phrases ont été enregistrées, en rap ou slam, pour finir après mixage sur un disque. Aussi un jeu de rôle mettait les jeunes dans la si- tuation d'un tribunal. Avec la collaboration de la police municipale et d'un avocat, le but était d'informer des risques pour les délits courants. L'établissement scolaire organisera également une sortie dans les ateliers de réparation du matériel de la Semitag. Insertion Pré Clou L'ESAT a 20 ans Début décembre, l'Etablissement et service d'aide par le travail (ESAT) Pré Clou soufflait ses 20 bougies. Depuis vingt ans, il permet à des personnes en situation de handicap de pratiquer une activité professionnelle adaptée dans trois secteurs d'activité : la sous-traitance industrielle ; la saisie, l'impression, le mailing et la numérisation de documents ; la mise à disposition de personnel. Cet anniversaire a été l'occasion de visiter les locaux de l'ESAT et de présenter le projet de l'établissement jusqu'en 2014. Un projet notamment orienté vers la valorisation du savoir-faire des personnes, le renforcement des partenariats existants et l'orientation vers des métiers plus techniques et des pratiques plus respectueuses de l'environnement. “ Courges little Jack, panés et topinambours, kiwis, ananas et raisins, les élèves de deux classes de tout-petits et de petits de la maternelle Auguste-Delaune, aidés de leurs enseignantes, de parents, d'agents d u s e r v i c e r e s t a u r a t i o n e t d e Tr a i t d ' U n i o n ParoleSanté, ont utilisé des fruits de saison et des légumes oubliés pour composer un appétissant tableau tout en couleur et aux multiples saveurs. Cette initiative s'inscrivait dans un cycle de découverte des fruits et des légumes, initié par l'équipe pédagogique. Et personne n'a résisté à l'attrait de la dégustation ! Ateliers du Forum 21 Deux ateliers aborderont l’éducation et le développement durable, le mercredi 3 février, puis l'aménagement, les espaces publics et verts, le jeudi 11 février, de 18 h à 22 h (avec une pause repas où chaque participant apporte un met à partager). S’inscrire au 04 76 20 56 04. Débat sur les risques chimiques Sommes-nous bien protégés face aux risques chimiques ? Cette question sera le thème d'une rencontre-débat à l'initiative de l'Association des riverains de la plateforme chimique de Pont-de-Claix (AR2PC), le mercredi 20 janvier, 20 h 30, à l'Espace d'Estienne-d'Orves (2, square Champ-de-la-Rousse). Contact au 04 76 98 14 39. rapid es..... Restos du Cœur Le centre échirollois distribue des repas pour les personnes et familles les plus démunies chaque mardi et vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. Contact : 1, allée du Limousin, Ville Neuve, tél. 04 76 09 00 58. Don du sang L'association Le sang pour tous, des donneurs de sang bénévoles d'Echirolles, organise une collecte les mercredis 20 janvier, au restaurant scolaire Paul-Langevin (15, rue Manouchian), et 27 janvier, au Mas Fleuri, salle Melville (rue Jean-Renoir), de 17 h à 20 h. Contact au 09 75 74 66 19. Le contrôle, le pliage et le conditionnement sous film de cartes de vœux font partie des activités phares de l'ESAT Pré Clou. Phares : un soutien à l'hôpital L'association Phares recherche des bénévoles afin de répondre à la forte demande d'accompagnement des personnes âgées hospitalisées. Plusieurs temps de soutien, d'écoute et d'animation sont organisés : visites, chant, ateliers manuels, décoration de services… Contact : 04 76 76 54 15 (poste 63910) ou 06 30 50 16 42, [email protected] 5 P o r t r a i t au fil des quartiers travaux @ > il est le premier Embellissement Premier prix départemental La Ville a obtenu le premier prix des villes fleuries de plus de 15 000 habitants, décerné par le Conseil général de l'Isère. Cette distinction récompense la campagne de fleurissement 2009. Guy Hernandez, conseiller municipal délégué à l'embellissement de la commune, et Jean-Jacques Katchadourian, technicien aux espaces verts, ont reçu la médaille d'or des mains de Christian Pichoud, vice-président du Conseil général en charge de l'économie touristique. Circulation La zone 30 ⌧ Lors du comité de quartiers Centre, une question concernant l'efficacité des zones 30 a permis d'évaluer à quel point les avis divergent sur la connaissance même de cet article du Code de la route. l importe apparemment de faire le point et de donner quelques précisions d'usage. La zone 30 détermine un espace donné — une voirie et ses côtés — affecté à toutes les circulations, mais où la vitesse est limitée à 30 km/h. C'est un espace public où un équilibre est souhaité entre toutes les pratiques de circulation, la voiture, le vélo, le roller, le cyclomoteur, le bus… et évidemment la marche. Le fait que toutes les vitesses soient réduites à 30 km/h doit favoriser les déplacements doux. Cet article, introduit dans le Code de la route en 1990, permet une bonne cohabitation entre les différents véhicules. À condition somme toute que l'espace aménagé facilite la circulation de tous et fasse état d'une bonne cohérence. À noter cependant que les piétons n'ont pas de priorité particulière et ne sont pas joueur Julien Puricelli formé à l’ALE rugby à avoir endossé la tunique I 6 À 28 ans, Crédit photo : AFP < PLANTATIONS ET ÉLAGAGE - De l’automne 2009 au printemps 2010, les techniciens du service de espaces verts auront planté 64 arbres d’ornement (dont une vingtaine au parc Maurice-Thorez), 586 rosiers (dont 115 “Franck Mickaël” en remplacement d’une variété au parc Géo-Charles), 1 905 vivaces et 2 519 arbustes (notamment Le programme d’embellissement d’automne 2009 au prindans le secteur de la temps 2010 s’élève à 20 000 euros. place Beaumarchais et le long de l’avenue des Etats- quelque 20 000 euros. Généraux dans le cadre de la GUSP Durant la campagne d’élagage et du Plan de relance de la Métro). automnale, une quarantaine de plaUn massif de vivaces sera aussi tanes ont été taillés de nuit à aménagé au parc Géo-Charles cou- l’Espace Comboire, afin de ne pas rant février. Ce programme s’élève à perturber la circulation. D e sa Martinique natale, où son papa était directeur d'hôtel, au stade Vélodrome, où il a croisé la route des Blacks (qui jouaient en blanc) pour sa quatrième sélection sous le maillot des Bleus, en passant par le FC Grenoble, le Castres Olympique et l'Aviron Bayonnais, le parcours de Julien Puricelli, 28 ans, 3e ligne aile de profession, rugbyman par passion, aurait pu être totalement différent. Il lui aura fallu un crochet par Échirolles, le lycée Marie-Curie et l'ALE rugby, pour en décider. Débarqué dans l'agglomération, à Vif, à l'âge de 12 ans, Julien se décrit alors volontiers comme un ado lambda : “Jeune, j'ai touché à un peu tous les sports, mais sans plus, sans jamais réellement approfondir”, explique ce passionné de ski et de kayak. “Au lycée, des amis de ma bande de potes de l'époque faisaient du rugby. J'y suis allé pour les suivre, faire comme tout le monde… Au départ, le rugby n'était pas forcément une vocation.” Pourtant, et heureusement pour lui, il l'est rapidement devenu. “C'était le premier sport collectif que je pratiquais, la motivation était différente des sports individuels où je touchais vite les limites. Là, je me retrouvais avec une trentaine de potes, l'ambiance était bonne, c'était très sympa…” Et de l'ambiance, il en fallait pour avoir le courage d'enfiler short et maillot en hiver, le soir après le lycée ou le boulot, et s'entraîner deux heures durant sur des terrains durs et enneigés. Des conditions d'entraînement qui, de son propre aveu, ne lui manquent pas trop : “Je suis devenu frileux avec l'âge.” “L'extra sportif était super important, d'autant que l'on marchait pas mal sur le plan sportif”, se remémore Julien, qui a dis- Tr a v a u x à L a P o s t e Amélioration des déplacements La zone 30 est un espace de circulation où tous les modes cohabitent sans aucun danger. autorisés à circuler sur toute la largeur de la chaussée. Il convient de jouer la carte de la mixité, de respecter le déplacement de chacun, motorisé ou non. La zone 30 vise, en réalité, un équilibre entre les pratiques d'une vie locale et les besoins de circulation des usagers. Et, forcément, les différents aménagements doivent être pensés dans ce sens. M.J. La première phase s'est achevée à Noël : réalisation de deux plateaux traversants dans le parking et en face de l'entrée principale de La Poste limitant la circulation automobile à 20 km/h (c'est la première zone de vitesse de ce type réalisée à Echirolles) ; mise à niveau de la chaussée à hauteur des trottoirs ; reprise de l'accès pour les personnes handicapées. Une seconde phase d'aménagement est programmée début janvier : élargissement du trottoir de plus de quatre mètres, prolongement du mail piétons-cycles de l'avenue de Grugliasco au droit de l'atelier Pré Clou, création de quatre places de stationnement supplémentaires. L'éclairage sera amélioré, quelques arbres seront plantés. Le montant total des travaux s'élève à 400 000 euros HT. La Métro en finance 50 % dans le cadre du Contrat de déplacement et du Plan de relance. du XV de France. puté la finale du championnat Honneur avec l'ALE, à Lesdiguières, théâtre de ses futurs exploits avec le FC Grenoble de 2003 à 2005. “Je garde de supers souvenirs de mes trois années passées à Echirolles. C'est le seul club amateur que j'ai connu et je m'y suis toujours bien senti. On se retrouvait entre potes, entre jeunes du même âge, des mecs avec qui je suis toujours en contact et que je revois encore de temps à autre quand je reviens à Échirolles.” Au stade de la Commanderie notamment, où il suit toujours avec beaucoup d'attention les résultats de son club formateur quand il en a l'occasion. Et en cette période de vœux, Julien “ne lui souhaite que du bien”, ainsi qu'aux hommes de JeanNoël Perrin, l'un de ses anciens coéquipiers. “Quand on démarre une saison, c'est pour faire un résultat, une performance, accrocher quelque chose… L'essentiel reste tout de même le résultat sportif. Ce que je leur souhaite, c'est d'avoir la chance de jouer à Lesdiguières, d'y gagner quelque chose, d'être champions des Alpes pour ceux qui ne l'ont pas connu. Gagner un trophée, toucher un Bouclier, partager des moments de fête en équipe, avec ses coéquipiers…” La joie de partager avec les autres, c'est d'ailleurs ce qui lui a permis “de rester dans ce sport, d'avoir l'envie d'aller aux entraînements”. Et ainsi de devenir le premier joueur, formé à Échirolles, sélectionné en équipe de France. Certainement pas le dernier. L.J. “Je garde de supers souvenirs de mes trois années passées à Echirolles. C’est le seul club amateur que j’ai connu et je m’y suis toujours bien senti.” 7 Mix’CITÉ C o n f é r e n c e M o b i l i s a t i o n Parents/enfants ou l’art de grandir Le juste prix h a b i t a n t e En matière de mobilisation habitante pour faire valoir et aboutir des revendications, il fallait, en cette fin d’année, diriger son regard du côté de la Viscose et du quartier de la Ville Neuve, particulièrement du Gâtinais. Le thème sensible et complexe du “difficile bonheur d’éduquer” a nourri les échanges entre le public (professionnels et parents) et l’invité de la Maison des parents, Ridha Ferjani, psychologue clinicien. LFPA Blog à la une Les ateliers artistiques dans le cadre de l’anniversaire des droits de l’enfant étaient des temps éducatifs et d’échanges très appréciés par les parents et leurs enfants. À force de faire des vagues sur la Toile depuis son lancement en mars 2008, il fallait s’y attendre. Le blog du logement-foyer Maurice-Thorez (LFPA) s’est vu décerner le premier prix du concours des journaux des établissements pour personnes âgées, catégorie Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), dans le cadre du 4e congrès de l’animation en gérontologie. Une récompense remise à Paris par Bernard Hervy, président du groupement des animateurs en gérontologie, à Corinne Marron, responsable du pôle équipements et services personnes âgées et handicapées au CCAS, Claire Giard, directrice du LFPA, et Ginette Nouhaillaguet, présidente de l’association des résidents qui alimentent le blog avec l’aide des animateurs. “C’est une marque de reconnaissance qui dépasse la Ville. C’est important d’imaginer être connu et reconnu dans la France, et peut-être même au-delà. On est super contents et les résidents sont très fiers”, se réjouit Claire Giard. “Cela montre qu’à 80 ou 90 ans, ont peut faire autre chose que jouer aux cartes, ça donne une autre image du LFPA, en France et à l’étranger”, complète la toujours très active Ginette Nouhaillaguet. “Et ce n’est pas fini“, promet-elle. Dans le cadre de l’anniversaire des droits de soyez authentiques, acceptez de ne pas être l’enfant, cette rencontre a confronté des apaimés, au moins le temps d’un caprice.” proches aussi différentes finalement qu’il y a C’est entendu ! de parents, à la fois repères et modèles de leurs enfants. Sans béatifier les rôles de chaJ.-F.L cun au regard des modes de vie et des mutations de la société, Ridha Ferjani a déculpabilisé le partage des limites et les rapports d’autorité parentale. L’essentiel est apparu dans un juste et nécessaire positionnement familial et dans les valeurs à partager. Les parents et les enfants, confrontés au désir (au besoin) réciproque d’être aimés, grandissent ensemble dans la parole. C’est ce que le slameur Bastien Mots Paumés a Outre des groupes de parole de parents, des entretiens individuels également mis en jeu au travers et de couple (sur rendez-vous 09 62 32 30 22) à son local et dans de témoignages recueillis. les centres sociaux, la Maison des parents propose des temps de L.J. Le “difficile bonheur d’éduquer réflexion et de parole sur les thématiques de l’éducation. n’est pas impossible”, dit Ridha Ferjani. “Il n’y a pas de parents parfaits, mais CHIFFRES Mix’Cité que des parents perfectibles”, poursuit-il, en reprenant un propos du psychanalyste et pédagogue Bruno Bettelheim. La notion de séparation est au cœur même du sujet. Si Le sport à Echirolles représente du budget principal de la Ville. l’une des premières fonctions des parents et 2 Aux d’équipements couverts s’ajoutent de “prendre par la main” et d’accompagner l’enfant dans ses apprentissages les plus d’espaces extérieurs. En 2009, l’investissement s’est élevé à divers, il faut savoir également le lâcher. réalisés ou engagés, dont pour des traAussi le “devoir” de tout parent est de donvaux de rénovation à la piscine. Le budget de fonctionnement a ner à l’enfant les moyens de se connaître, atteint près de , personnel et subventions de vivre sa singularité, sa propre identité. Même si tout ce que l’on peut faire “sera (671 000 euros) compris. (1 sur 3 scolarisés) se sont toujours insuffisant, le parent a envie de inscrits aux écoles municipales de sport, de 11 à 17 relever le défi de faire entrer l’enfant dans ans à Atout Sport (dix semaines pendant les vacances scolaires), 830 à l’humanité, de lui faire prendre conscience des règles et du sens des limites”, assure Aqua Plus à la piscine. L’animation de proximité a intéressé Ridha Ferjani. L’écoute, l’attention aux atde 10 à 23 ans. L’été dernier, le service des sports a encatentes et aux besoins de l’enfant, comme les dré dans les centres de loisirs. La salle municipale liens de transmission, sont essentiels pour grandir. “Les enfants doivent s’appuyer sur de musculation et gymnastique a rassemblé ce que nous sommes et non pas ce que nous voulons être… Cessez d’être gentils, 12 000 m euros 6% 8 hectares 851 000 420 000 euros 2 millions d’euros 800 enfants 345 jeunes ticipants 1 900 enfants 8 86 par- 694 adhérents. Rencontre au sommet à la Ville Neuve, avec les présidents des associations d’habitants. multiples rencontres ont eu lieu avec l’OPAC et la Compagnie de chauffage, auxquelles a participé la Ville, attentive à ce problème et investie dans les négociations. Des solutions semblent avoir été trouvées, avec d’importants remboursements et l’engagement de l’OPAC 38 d’effectuer des travaux d’isolation dans les combles. Ne rien lâcher La mobilisation à la Viscose n’est pas passée inaperçue auprès des automobilistes. Dans le collimateur, la Compagnie de chauffage, dont les factures adressées aux usagers du chauffage urbain, pour régulariser les charges de l’exercice 2008, ont augmenté de manière “inacceptable”. Cette explosion des charges a déclenché de vives réactions et la mobilisation n’a pas tardé, surtout à la Viscose. Dans ce quartier, le cas demeure particulier du fait de l’installation récente du chauffage urbain, dont la pre- R a m p e e t mière mise en service s’est effectuée durant l’hiver rigoureux de 2007-2008. Mais une période de froid exceptionnel n’explique pas tout. La régularisation en question a parfois atteint 700 euros, d’où l’incapacité de nombreuses familles à pouvoir payer de telles sommes. L’association des habitants, accompagnée de la Confédération nationale du logement (CNL), a demandé des explications ainsi qu’un moratoire. De L’association du Gâtinais est également montée au créneau. Après la mobilisation des habitants du secteur, tous les présidents d’association se sont réunis pour accentuer leur pression auprès des bailleurs et de la Compagnie de chauffage. Soutenus par la Ville, ils sont aussi accompagnés dans leurs démarches par la CNL, la Consommation logement et cadre de vie (CLCV) et la Confédération syndicale des familles (CSF). Ils souhaitent, entre autres, que la vente de chaleur, fruit d’une délégation de service public, fonctionne selon des principes de solidarité et de maîtrise des coûts. Et avant de s’attarder sur d’autres aspects, à l’origine de futures revendications, ils font largement savoir qu’ils ne lâcheront rien. À suivre… M.J. P o n a t i è r e Le projet de la médiation En présence du maire et de représentants du Département, de la Région et de l’État/Drac Rhône-Alpes, la Répac Rampe/Ponatière a formalisé des conventions de partenariat et de financement. Les deux salles s’inscrivent dans un réseau de scènes conventionnées. Les jumelages sont renforcés avec l’Éducation nationale et des établissements scolaires autour de projets d’éducation artistique. La saison 2009-2010 atteste de nombreuses actions de sensibilisation. Sylvette Rochas, adjointe au développement culturel, livre son point de vue à l’occasion de ces signatures qui confortent un rayonnement culturel et des collaborations privilégiées au service de la création et du spectacle vivant. En faveur de l’accès à la culture. Que vous suggère la saison des deux salles de spectacle sur la commune ? “Le projet commun à La Rampe et à La Ponatière, labellisé “scène Rhône-Alpes”, développe une programmation éclectique, de qualité, axée sur la musique, la danse, des spectacles pour le jeune public. Des actions spécifiques et une complicité avec les artistes accompagnent les propositions afin d’enrichir l’approche et la compréhension de chacun-e. Dans une société en pleine crise identitaire, la question de la transmission et de l’apprentissage est essentielle. L’esprit critique relève d’une exigence sociale. Ces orientations inspirent le schéma de développement culturel que nous sommes en train d’actualiser.” Quel sens donnez-vous à la médiation artistique et culturelle ? “La médiation artistique doit être une préoccupation constante pour tous les équipements culturels. Elle permet la rencontre avec de nouveaux publics, enrichit le lien social, c’est-à-dire le bien vivre ensemble. Elle est favorable à l’émancipation des individus, à la pratique artistique, au respect des différences et à l’éveil à la citoyenneté. C’est Lors de la signature de conventions entre la Répac Rampe/Ponatière et ses partenaires : (de gauche à droite) Sylvette Rochas, adjointe à la culture, Yvon Deschamps, conseiller régional RhôneAlpes délégué à la culture, Claude Bertrand, vice-président du Conseil général en charge de la culture et du patrimoine, Renzo Sulli, maire, Jacky Rocher, directeur Rampe/Ponatière. une mise en dialogue des publics et des univers artistiques. C’est pourquoi la direction des affaires culturelles, en partenariat avec l’ICM, a programmé des séminaires sur la médiation et ses outils. L’ouverture de La Rampe et de La Ponatière à des établissements scolaires, à l’Institut de formation des maîtres (IUFM) ou à l’Institut médico-éducatif Les Ecureuils, va dans ce sens.” Propos recueillis par J.-F.L. 9 Mix’’CITÉ V i s i t e E n t r e p r i s e Beschi Stores à la hausse À la cinquantaine naissante et au regard “d’aléas professionnels”, Philippe Damond a souhaité “tourner la page”. Repreneur de Beschi Stores & Fermetures, il est lauréat du Réseau Entreprendre® Isère. Cet ancien directeur de travaux dans une entreprise de cloison et peinture échirolloise a ensuite réalisé des affaires dans le commerce de détail saisonnier en station, avant de se lancer dans la grande distribution en tant que responsable de secteur pour le groupe Auchan, et d’ouvrir le magasin Leroy Merlin dans la région grenobloise. Il a poursuivi un parcours commercial chez des industriels du bâtiment dans les domaines de l’isolation, de la couverture et de la menuiserie industrielle, se façonnant un profil commercial avec des responsabilités nationales. Autant dire que Philippe Damond a roulé sa bosse, qu’il connaît les lois exigeantes du management et du marketing. Sa “remise en cause” est née du désir “de ne plus traverser la France trois fois par semaine, de poser le costard-cravate, de retrouver une émulation d’équipe, la relation directe avec des salariés et des clients, le terrain social de l’entreprise”. Il a donc laissé les grands groupes de milliers de salariés, les négociations Philippe Damond, repreneur de Beschi Stores & Fermetures, lauà distance avec les centrales réat 2009 de Réseau Entreprendre® Isère. d e l a v i l l e À la rencontre d’un territoire d’achat, pour reprendre une activité “à taille humaine” : la société Beschi Stores & Fermetures (créée en 1974 et installée à l’Espace Comboire) qui fabrique, vend et pose des stores, bâches et volets roulants, distribue et pose des fenêtres, grilles et rideaux métalliques, portes de garage, automatismes, menuiseries. Le Réseau Entreprendre® Isère vient de le désigner parmi ses nouveaux lauréats 2009. À la clé, un prêt d’honneur, et surtout l’accompagnement durant trois ans d’un parrain, des conseils, des échanges avec d’autres créateurs et repreneurs. “Nous sommes dans une activité multiple et très concurrentielle, mais la société a une histoire, des qualifications et une notoriété certaine”, résume Philippe Damond. Les particuliers (60 %), les collectivités territoriales et les entreprises composent le marché. Surtout, il a créé deux nouveaux emplois : deux jeunes, l’un en contrat de professionnalisation par alternance dans la gestion et le commerce (en collaboration avec l’IDRAC) ; l’autre en formation en tant que poseur. Courant 2010, de futurs poseurs et vendeurs devraient rejoindre la société, de cinq salariés actuellement. Après une première réception en mairie pour faire connaissance avec l’équipe municipale et entendre une présentation de la ville sous différents aspects, les nouveaux arrivants ont été invités à une visite guidée en car. Ils habitent Echirolles depuis 2009. Et s’ils se familiarisent au fil des mois avec leur environnement immédiat, l’occasion leur fut offerte d’en connaître davantage et de parcourir l’ensemble des quartiers de la ville. Le territoire communal est toujours source de découvertes, ils l’ont effectivement bien compris en parcourant ou en traversant des lieux, des espaces, dont ils ignoraient l’existence. Le maire Renzo Sulli les a accueillis, accompagné de plusieurs adjoints, et leur a servi de guide tout au long de la prome- nade. Le centre-ville et ses activités, la Ville Neuve et son fameux parc des Granges, la place Beaumarchais et sa bibliothèque, le Vieux Village et sa halle, le Village 2 et sa restructuration, le quartier Ouest et son secteur Picasso... rien n’a échappé à leur attention. Ils ont même terminé en beauté, autour d’un buffet, après une dernière découverte : la salle du conseil municipal. M.J. J.-F.L. E n d i r e c t Voiries à la Commanderie Sortir de l’impasse 10 Déjà, à l’occasion d’une visite du quartier en novembre 2008, le maire Renzo Sulli avait souligné la volonté de la Ville de trouver une issue au problème des voiries de la Commanderie. Lors de la dernière réunion publique, il a confirmé ses propos : “Notre préoccupation est de sécuriser les habitants pour qu’ils n’aient pas demain à supporter les conséquences d’un problème qui pourrait concerner les voiries. Et si la solution consiste à classer dans le domaine public les voiries du secteur historique du quartier, on le fera. Même si toutes les interventions ne pourront pas se faire du jour au lendemain”, a-t-il précisé. L’histoire des voiries de la Commanderie est en effet “insortable”, de l’avis même de maître Didier Leclercq, le notaire de la Ville chargé de trouver une issue à ce “véritable dédale”. “Une multitude de notaires, de constructeurs sont intervenus. Je ne peux pas vous dire combien de temps cela va prendre, mais on va essayer d’aller au plus simple, de parer au plus pressé. Sinon les choses vont se compliquer.” Le plus simple sera de passer par une procédure de classe- Les nouveaux arrivants en route pour une découverte en bonne et due forme du territoire communal, sous la conduite du maire, avec une pause au parc des Granges. I n a u g u r a t i o n d u P ô l e e m p l o i Un frémissement ? Non, un tremblement ! Elus et habitants de la Commanderie souhaitent avancer et trouver une solution au problème des voiries. ment d’office. Pour se faire, Il faudra identifier l’ensemble des propriétaires des millièmes en indivis des voiries (1). Une enquête publique devrait être lancée début 2011. Dans l’hypothèse d’un avis positif du commissaire enquêteur, le classement des voiries pourrait intervenir en 2011. “Si on ne travaille pas ensemble et si l’on n’y consacre pas du temps, on ne s’en sortira jamais”, a prévenu le maire. Sur ce point-là, la présence de plus de 150 habitants à la réunion attestait de leur volonté de ne pas bloquer le processus. L.J. (1) Les habitants concernés doivent faire parvenir une copie de leur acte de propriété, ainsi que de tout acte justifiant d’une modification de leur situation (décès, divorce, donation…), au service urbanisme en mairie, ou au local de l’association des habitants, rue Henri-Wallon, le samedi, de 10 h 30 à 12 h. En service depuis septembre 2009, le Pôle emploi, issu de la fusion de l’ANPE et des Assedics, vient d’être officiellement inauguré. L’occasion de rappeler ses missions et ses objectifs, de détailler quelques nouveautés dans son fonctionnement. Quand le directeur régional, Patrick Lescure, a parlé de frémissement dans la reprise pour évoquer la situation du chômage, au sein du Pôle emploi, il ne s’attendait certainement pas à être repris par le maire Renzo Sulli qui, fort de chiffres annoncés le matin même et pas du tout réjouissants (1), a souligné plutôt un tremblement. Même le député Michel Issindou a relevé ce “frémissement” en insistant sur une atténuation pourtant ni au rendez-vous, ni à l’ordre du jour. L’inauguration du Pôle emploi, outre les propos de circonstance et la coupure du traditionnel ruban, a permis de faire un rapide point sur la situation de l’emploi. Au cœur du dispo- sitif pour tenter de trouver un emploi, le maire notamment ajoute : “On ne peut pas se réjouir de cette situation, de la suppression de 580 000 emplois en France en 2009, de la perte de 4 % du PIB, de 4,9 millions de personnes touchées par le chômage.” En s’adressant directement au personnel et aux responsables présents, il poursuit : “Vous êtes en première ligne pour régler les situations, à vous de nous dire alors si le regroupement entre l’ANPE et les Assedics se traduit par une meilleure efficacité et une amélioration des conditions de travail, parce qu’une idée sans moyens peut conclure à des effets pervers.” Le maire souhaite que le Inauguration officielle du Pôle emploi par Patrick Lescure, directeur régional, le maire Renzo Sulli, le député Michel Issindou, en présence de Guy Rouveyre, premier adjoint et conseiller général, Laurent Berthet, adjoint, Florence Turenne, directrice du Pôle emploi Echirolles. Pôle emploi figure au rang des services publics qui jouent pleinement leur rôle. Et de se satisfaire de sa position, au centre-ville, à proximité de la Mission locale Sud Isère et de la Maison pour l’emploi. M.J. Contact : Pôle emploi, 33, rue Normandie-Niémen, pole-emploi.fr ou le 3949. (1) En septembre 2009, la progression des demandeurs d’emploi est de 25 % en un an. Le nombre des jeunes chômeurs de moins de 25 ans a augmenté de 30 % en un an. Environ un jeune actif sur quatre est sans emploi. 11 Mix’’CITÉ C i t é Village 2 Echirolles P l u r i e l l e M a p a d Fleur de lotus Renouvellement urbain Du sens des mots aux trajectoires des familles E n v u V i l l a g e 2 De haut vol La 16e édition est annoncée du samedi 20 au vendredi 26 mars. Le collectif et les groupes de travail (“thématique”, “banquet des cultures”, “mercredi jeunesse”) réfléchissent aux profils de la manifestation. La sociologue, Sylvie Tissot, animera le grand débat. Le parking aménagé sur l’espace occupé auparavant par le bâtiment K, a servi de scène à un ballet pas comme les autres, entre un homme et une machine. Une rencontre intergénérationnelle avec le comédien Nasser Djemaï aura lieu en avant-première de son spectacle à La Ponatière. Contacts Le collectif Cité Plurielle programme des projets au long cours et des initiatives plus ponctuelles. À chaque année, de nouvelles investigations. Les écrits de Sylvie Tissot (articles de presse, extraits d’ouvrages) inspirent la recherche de la thématique. Cette sociologue travaille sur le glissement du sens des mots, leurs usages dans les politiques publiques et le langage courant, leur instrumentalisation ou leur mise en scène par les médias. “Quartiers sensibles”, “identité nationale”, “cités-guettos”, “participation”, “proximité”, “citoyenneté”, “habitat social”… Il est difficile de questionner la signification des mots qui peuvent varier selon les contextes et les rhétoriques. Comment résonnent-ils à l’esprit ? Quelles réalités ou visions du monde masquent-ils ? Leurs connotations, comment on les détourne de leur sens premier, prévalent dans l’élaboration du thème de Cité Plurielle. De fait, cet esprit critique aiguise la préparation du grand débat avec Sylvie Tissot. Un projet d’envergure se déroulera sur deux ans : des interviews à partir notamment des centres sociaux, de la Maison de la solidarité et des initiatives citoyennes, de la Maison des habitants, des clubs de retraités, recueillent les témoignages de parcours migratoires, collectifs ou individuels. Confrontée aux événements historiques et mise en espace, cette matière orale constituera la base d’une exposition. Outre un premier temps de restitution de cette initiative au long cours, le collectif de Cité Plurielle prépare les principaux rendez-vous : les débats des Midi Deux organisés par des associations de quartiers ; les séances de cinéma pour les enfants et pour tous ; des ateliers de cuisine concoctent le menu du banquet des cultures ; les habitants du Pôle initiatives locales (PIL) répètent une pièce théâtrale avec la compagnie Si tu t’imagines… Une 12 rencontre singulière et intergénérationnelle aura lieu avec le comédien Nasser Djemaï, en avant-première de son spectacle Une étoile pour Noël programmé à La Ponatière. Prochaine réunion du collectif le lundi 11 janvier, à 18 h, au restaurant scolaire Marcel-Cachin. Pour rejoindre le collectif ou simplement s’informer : Medhi Guendil au 04 76 20 99 28, cité[email protected] ou auprès de votre centre social de quartier. Pour revoir les éditions précédentes : www.myspace.com/citeplurielle J.-F.L. A t e l i e r b o i s d e l a M J C D e s n o s C’est pas du pipeau ! Parmi ses nombreuses activités et propositions, l’atelier bois de la MJC Desnos a mis sur pied un stage de lutherie pour fabriquer un psaltérion et une épinette. Sous les bons auspices du luthier Michel Pignol et des animateurs. Huit personnes au maximum participaient à chacun des trois stages de deux jours pour construire un psaltérion, un instrument de musique à cordes qui est apparu au Moyen-Âge, ou une épinette, l’ancêtre de la guitare. Il s’agissait de se familiariser avec des pratiques très spécifiques pour tirer du bois toute sa sonorité. Un travail quasi d’orfèvre auquel les stagiaires se sont adonnés sans problème, aidés par la passion communicatrice de Michel Pignol, luthier mais aussi romancier. Son ouvrage La vielle à roue, ou comment tout savoir sur cet instrument, est une référence quasi mondiale en la matière. Pour ces stages, il n’y avait aucune difficulté particulière, seule l’envie de faire, de bien faire au demeurant, était requise. M.J. à la gymnastique douce s’ajoute depuis quelques mois un atelier “fleur de lotus”, animé par Armelle Desbuissons. Il s’agit de réaliser des formes poétiques qui font appel à l’imaginaire par le biais de mouvements lents et souples. Il s’agit en fait de puiser de l’énergie à l’intérieur du corps, de l’éveiller pour aboutir à quelques mouvements Une séance de l’atelier “fleur de lotus” pour retrouver quelques bonnes doux. Avoir l’idée de bousensations à travers des gestes doux. ger une main, la placer sur une épaule ou la faire courir le long de À la Mapad, le Centre de prévention pour les son visage, et le réaliser. Le geste n’a l’air retraités s’active en permanence pour prode rien, ainsi énoncé, mais il prend toute sa poser des activités aux résident(e)s, histoire force et tout son sens quand il est pensé et surtout de sentir son corps quand il peut prémédité. être en mouvement. À la musicothérapie et C o m m e r c e Les spectateurs rassemblés devant le parking goudronné sont restés coi devant tant de virtuosité. Une pelleteuse au Village 2. Rien d’exceptionnel me direz-vous. D’autant plus si vous êtes un habitant ou si vous fréquentez régulièrement le quartier en cette période de rénovation urbaine où les pelleteuses, mais aussi les grues, les bétonnières et autres camions de chantier sont monnaie courante quand il s’agit d’ouvrir des voiries, de monter des murs ou d’évacuer des déchets. Oui mais voilà, celle-ci avait bien quelque chose d’exceptionnel. Sa fonction n’était pas de creuser, de construire ou d’évacuer, mais de danser ! Oui, vous avez bien lu, de danser… Et avec virtuosité qui plus est ! Car à Échirolles, c’est bien connu : quand La Rampe est de sortie, comme c’était le cas au Village 2 pour les quatre représentations de Transports exceptionnels par les danseurs de la Compagnie Beau geste, créée en 1981 par le chorégraphe américain Alwin Nikolaïs et dirigée depuis 1991 par Dominique Boivin, elle ne fait pas les choses à moitié. À voir, et surtout à entendre débouler la Bête — qui deviendra rapidement la Belle —, on ne peut s’empêcher de ressentir une boule d’angoisse au creux de l’estomac. “Il va se faire écraser…” “Il”, c’est le danseur, Philippe Priasso, qui tout de blanc et noir vêtu, tel son chevalier servant, s’extrait de derrière les parois vitrées de la cabine. Mue par une force surnaturelle, la machine s’anime. Dans ce prélude à une parade amoureuse chamarrée, l’interprète et le bras de l’engin ne font plus qu’un, fusion de la chair et de l’acier, avec en toile de fond un quartier en mutation. Un beau frisson. Et pas uniquement à cause de la température. L.J. é q u i t a b l e e n l i g n e Court-circuit sur la Toile “L’écologie en bas de chez-soi” est un concept. C’est une réalité avec le site court-circuit.org, qui ne demande qu’à se développer. Où comment consommer bio et local en réseau. Court-circuit est un “commerce écologique, local et équitable” sur Internet. L’idée de Pierre Jamet et Sylvain Prat favorise les regroupements entre consommateurs, commerçants et producteurs. Leur site Internet permet de remplir en ligne son panier de produits “locaux et sains, dont on connaît la provenance dans un rayon de 30 à 40 kilomètres” : épicerie, fruits et légumes, boulangerie, boucherie transformée en bocaux (terrines par exemple), desserts (compotes, confitures, miel), boissons... Une fois la commande enregistrée jusqu’au vendredi avant 12 h, la livraison sera disponible et payée directement chez des commerçants de l’agglomération le samedi avant 12 h. “On peut souscrire une adhésion facultative pour bénéficier de tarifs privilégiés, mais il n’y a aucun paiement en ligne”, rassure Pierre Jamet. Court-circuit propose pour l’instant cinq “points-relais” à Grenoble. Un sixième verra le jour à Echirolles en janvier, précisément à Planetalis, à côté du restaurant Le Palladio. “Ecologique, local et équitable”, ce commerce sur la Toile permet de devenir “écoraisonnable” en gardant une âme de consommateur. J.-F.L. 13 DOSSSIER Plan Climat Local Le Plan énergie climat de la Ville bénéficie du label Cit'ergie depuis 2007. 10 % du budget investissement sont consacrés aux actions du Plan. Échirolles se réengage LE PLEIN d’énergie L a Vi l l e m è n e u n e p o l i t i q u e t r è s v o l o n t a r i s t e en matière de maîtrise et d'économie d'énergie. Depuis 2005, la mise en œuvre du Plan énergie climat recense les actions Le deuxième Plan climat local (PCL) de l'agglomération fixe des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2 et de consommation énergétique, ainsi que d'augmentation de production d'énergies renouvelables sur la période 2009-2014. Selon l'Observatoire du Plan climat local (PCL) mis en place en 2004 par la Métro, en lien avec l'Ascoparg et l'ALE, afin d'évaluer les retombées du premier PCL de 2005 à 2010 par rapport à un niveau de référence de 1999, les consommations énergétiques sur l'agglomération ont baissé de 5,3 % de 2005 à 2007, les émissions de CO2 de 6,4 %. La production globale d'énergie renouvelable représentait près de 8 % de la consommation énergétique du territoire en 2007. Si ces résultats chiffrés sont difficilement imputables aux seules politiques publiques mises en place dans le cadre de ce premier PCL, ils permettent tout de même d'en dresser un bilan positif. C'est l'une des raisons pour lesquelles la Ville, partie prenante du premier Plan depuis son lancement en mai 2005, a réitéré son engagement sur le second qui couvrira la période 2009-2014. De nouveaux objectifs sont fixés pour 2014, par rapport à un niveau de ré- à réaliser pour atteindre des objectifs La Ville consacre 10 % de son budget investissement annuel à la construction de bâtiments BBC. La haltegarderie des Papillons, construite selon cette norme, ouvrira ses portes en février. ambitieux. É chirolles n'a pas attendu les conclusions des travaux des scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur les évolutions du climat (le GIEC est Prix Nobel de la Paix 2007) pour se soucier du rapport entre le changement climatique et l’activité humaine. Pas plus qu'elle n'a attendu le sommet de l'ONU sur le climat de Copenhague pour agir afin d'en limiter les conséquences. “Depuis plus L ’ a n a l y s e de dix ans, la Ville a mis en place une démarche forte, avec la participation essendes données tielle des habitants et de ses salariés. Nous avons une souligne antériorité et une forte capacité d'innovation”, rapun gisement pelle Guy Rouveyre, 1er adjoint chargé du développed’économies ment durable. La Charte d'écologie urbaine de la important. Ville remonte ainsi à 1995, trois ans avant l'ouverture à ratification du protocole de Kyoto, une époque où ces questions n'en étaient qu'à leurs balbutiements. Elle n'a depuis cessé d'avancer. L'élaboration de son Agenda 21, à partir des années 2000, a constitué un premier pas en ce sens. Puis l'élaboration de son Plan énergie climat, de 2005 à 2007, lui a 14 Le soutien aux bailleurs pour l'intégration des critères de développement durable, comme ici sur les bâtiments de l'OPAC 38 à la Ville Neuve, fait partie des objectifs du Plan climat. Le maire Renzo Sulli ratifie le second volet du Plan climat, aux côtés de Jean-Marc Urhy, 4e vice-président de la Métro délégué au développement durable, à l'énergie et au Plan climat local, Didier Migaud, président de la Métro, et Gilles Dumolard, président de la Chambre de commerce et d'industrie. Le service environnement intervient régulièrement dans les écoles, comme lors de la campagne d'affichage Display consistant à sensibiliser les élèves aux économies d'énergie. La flotte de véhicules, au sens large, de la Ville se renouvelle chaque année, avec notamment l'achat de véhicules électriques, comme ici pour le service voirie et propreté. permis de se doter d'un outil de Des événements comme la Journée de la mobilité permettravail spécifique sur les problétent de sensibiliser les agents de la Ville et le grand public à matiques de maîtrise des énerl'importance d'utiliser les modes de déplacements alternatifs gies. Ce Plan est en effet une ou “doux”. déclinaison du volet énergétique de l'Agenda 21. Il recense une ganisation interne et communication-cotrentaine d'actions à mettre en œuvre opération. À travers ce programme d'acdans six domaines : patrimoine bâti, détions qui s'étend jusqu'en 2014, date à veloppement territorial, approvisionnelaquelle un nouveau plan devrait être mis ment en énergie et en eau, mobilité, or- en place jusqu'en 2020, la Ville s'est engagée à atteindre les objectifs affichés au niveau mondial : la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, le fameux “facteur 4”, avec deux étapes intermédiaires, les “3x14” en 2014, puis “3x20” en 2020 (1). 10 % du budget investissement Sur le patrimoine bâti, la Ville s'est engagée à réduire de 30 % les consommations d'énergie et à augmenter de 5 % férence de 2005. Il s'agit notamment des “3x14” : réduction de 14 % des émissions de CO2 du territoire et de la consommation énergétique par habitant, augmentation de la production d'énergies renouvelables pour atteindre 14 % de la consommation énergétique totale de l'agglomération. Des objectifs toujours ambitieux, mais sur lesquels la Ville devrait être en mesure de tenir son rang. Les données déjà enregistrées sur la période 2005-2007, ainsi que les prévisions de réduction des consommations d'énergie et d'émissions de CO2 de 2005 à 2014, établies sur la base des actions engagées dans le cadre du Plan énergie climat de la Ville, laissent en effet apparaître qu'ils seront largement atteints pour les bâtiments et les déplacements, même si un effort reste à faire sur l'éclairage public. Concernant les objectifs liés au développement des énergies renouvelables, la récente certification de la Compagnie de chauffage devrait permettre de les atteindre. L.J. (suite page 16) 15 (suite de la page 15) DOSSIER la part des énergies renouvelables. 10 % du budget investissement annuel sont donc consacrés à des travaux d'amélioration énergétique des bâtiments. Ce fut le cas pour la construction BBC (Bâtiment basse consommation) de la halte-garderie des Papillons ; ce le sera pour la réhabilitation en très hautes performances énergétiques de l’école primaire Jaurès et la construction d'un restaurant scolaire BBC en 2010. Concernant la mobilité, l'objectif est de réduire d'au moins 20 % la consommation énergétique du parc automobile municipal, et d'accroître de 9 % la part des modes de déplacements doux (marche, vélo, transports en commun). Pour se faire, la Ville souhaite renouveler à 80 % son parc avec des véhicules à faible consommation d'ici 2014. Elle poursuit aussi l'achat de véhicules électriques : 190 000 euros ont été affectés à l'acquisition de neuf véhicules électriques destinés aux espaces verts en 2009. Ce travail a déjà permis à la Ville d'être distinguée par l'Ademe : en 2007, Échirolles a été l'une des premières communes à se voir décerner le label Cit'ergie qui récompense les efforts des collectivités en matière d'économie d'énergie. Mais attention, pas question de se reposer sur ses lauriers ! La Ville est soumise à un suivi annuel de ses actions ; un audit interviendra à mi-parcours, en 2011, pour juger de l'efficacité du Plan. La labellisation sera alors en jeu. Mais plus encore, l'avenir de la planète et le bienêtre de tous. L.J. (1) Réduction de 14 %, puis de 20 % des émissions de CO2 et de la consommation énergétique par habitant, augmentation de la production d'énergies renouvelables pour atteindre 14 %, puis 20 % de la consommation énergétique totale d'ici à 2014, puis 2020. L’OPATB Conférences Une référence technique Copenhague, via Hambourg Signée en 2007, l’Opération programmée d’amélioration thermique des bâtiments (OPATB) sur les quartiers Ouest prendra fin en décembre 2010. Ses objectifs visent à limiter les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre, à réduire la facture et à améliorer le confort des habitants. D’ici à un an, 7 copropriétés et 14 pavillons — sur respectivement 17 et 25 diagnostiqués — auront réalisé leur programme de travaux dans le cadre de l’OPATB. Deux commerces sont également en chantier. Sans compter au chapitre du patrimoine communal, la réhabilitation des écoles maternelles Vaillant-Couturier et Jean-Jaurès en 2008, le projet à l’élémentaire Jean-Jaurès prévu en 2010 et 2011. Ce dispositif expérimental est vite apparu ambitieux. On en mesure aujourd’hui ses effets et son succès, malgré des ajustements nécessaires tout au long de sa mise en œuvre. La collectivité et ses partenaires apprennent beaucoup en initiant une “culture” et des compétences partagées, aussi bien dans la gestion administrative, financière et opérationnelle de dossiers complexes, que dans la relation et les négociations entre différents acteurs (institutions, services municipaux, particuliers, coproprié- En participant à la première Conférence européenne des maires à Hambourg et en ratifiant “l'Ultimatum climatique” lancé par onze ONG, la Ville souhaitait envoyer un signal fort en vue du sommet de Copenhague. Les élus, des techniciens et des représentants du syndic ont visité les travaux d’amélioration thermique et énergétique à la copropriété La Bruyère dans le cadre de l’OPATB. Une bâche en communique les ambitions et les performances. taires et conseils syndicaux, entreprises…). La Ville s’est fortement engagée, votant une enveloppe initiale de 420 000 euros. En termes de sensibilisation des publics, une prise de conscience de l’enjeu énergétique s’affirme. L’Agence locale de l’énergie mène une évaluation de l’opération globale, qui servira de référence. Et pas plus tard que cette année, lorsqu’il s’agira de se lancer véritablement dans la “Campagne isolation” de la Communauté d’agglomération grenobloise (la Métro). La Ville y participera forte de ses expériences — le maire Renzo Sulli a signé l’acte fondateur en septembre dernier. La cible : les copropriétés construites de 1945 à 1975. On en compte 39, soit 3 500 logements, sur un total de 106 copropriétés à l’échelle communale (5,9 % du potentiel de l’agglomération). Ce nouveau dispositif s’inspire du modèle de l’OPATB, notamment pour le référentiel technique et les modes de subventions. J.-F.L. 16 À vol d'oiseau, 331 kilomètres séparent Hambourg de Copenhague. Deux villes géographiquement proches, mais idéologiquement éloignées en fin d'année 2009. Quelque 600 élus de villes ayant ratifié l'Ultimatum climatique participaient, début novembre, à la première Conférence européenne des maires dans la deuxième ville d'Allemagne. Les principaux dirigeants de la planète se rendaient quelques semaines plus tard, début décembre, dans la capitale danoise, pour élaborer le protocole qui prendra la suite de celui de Kyoto. Guy Rouveyre, 1er adjoint chargé du développement durable, qui s'est rendu à Hambourg pour représenter la Ville, espérait que cette distance n'aura pas empêché les dirigeants à Copenhague, “d'entendre l'appel lancé d'une seule et même voix par les représentants des collectivités locales rassemblés à Hambourg. Un autre modèle de développement écono- Stéphanie Abrial, conseillère municipale chargée du projet CASH, “Cities’Action for Sustainable Housing” “Développer l’action des villes en faveur du logement durable” Au sein du programme Urbact 2, les villes européennes échangent leurs expériences pour améliorer leurs pratiques, notamment dans le domaine du développement durable. Echirolles a déposé sa candidature pour être chef de file d'un réseau de villes préoccupées par la qualité énergétique des bâtiments et le confort des parcs de logements en rénovation. “Au départ du projet, deux questions me semblaient primordiales : tout mique est possible. Il y a une nouvelle politique de l'emploi à inventer, il faut investir dedans. Il faut aussi accompagner les pays en développement pour relever ce défi climatique, tout en tenant compte de leur aspiration légitime à se développer”. Cette dimension solidaire tient particulièrement à cœur à l'élu, qui a présenté l'exemple du jumelage-coopération initié par la Ville avec Houéyogbé, lors de la conférence des maires. Mais au-delà de ces deux aspects, “c'est l'antériorité et la capacité d'innovation des collectivités locales”, à l'image d'Echirolles depuis plus de dix ans, que Guy Rouveyre et ses pairs européens ont tenté de faire entendre. “Le rôle des collectivités sur ces questions n'est pas assez pris en compte. Tant au niveau des investissements que des usages ou de la sensibilisation des citoyens, nous prenons pleinement notre place et sommes légitimes. Avec un accompa- d’abord, la qualité et le confort des logements pouvant directement bénéficier aux habitants de logements déjà existants, notamment de logements sociaux. L’autre préoccupation était celle de la réduction des coûts et de la diminution de la facture énergétique des ménages, dans un contexte où la crise et la survie de la planète nous obligent, quoi qu’il arrive, à diminuer notre empreinte carbone. Ces questions sont celles que nous défendons à Echirolles et dans le projet CASH. Parmi la cinquantaine de projets déposés, quinze ont été retenus, dont le nôtre, et j’en suis très fière. Nous sommes arrivés assez haut sur les marches du podium ! Quatre villes sont d’ores et déjà inscrites dans notre réseau : Francfort en Allemagne, Yambol en Bulgarie, Ptolemedia en Grèce et County Bridgend au Pays de Galles. D’autres villes vont maintenant nous gnement financier à la hauteur, on pourra aller beaucoup plus loin sur ces questions sociétales qui concernent autant les chefs d'Etats que chaque citoyen à l'échelle de la planète.” L.J. Construction de logements à hautes performances énergétiques à la Viscose. rejoindre pour consolider ce réseau dans lequel je vais bien sûr continuer à pleinement m’investir.” Propos recueillis par M.J. 17 C o n c e r t a t i o n C o n c e r t a t i o n 200 bénévoles, 75 associations, ont participé aux Rencontres. La coopération passe par une meilleure connaissance de chacun. LA DYNAMIQUE de la rencontre ront mutualiser leurs ressources. Un lieu de mise en synergie, d'échange des besoins et des compétences.” À condition de savoir ce que l'on y met. “Une école citoyenne doit viser l'ensemble des tranches d'âge, et ne pas traiter uniquement de questions techniques. Elle doit faire émerger la parole des silencieux”, poursuit Henri Busnel. Car ce qui fait la force du secteur associatif, “ce n'est pas le stock, mais le flux des associations. La question étant de savoir comment le générer.” Un rôle social déterminant Les 5 es Rencontres de la vie associative ont mis en avant l'importance de la connaissance mutuelle des associations pour collaborer. La Maison des associations devrait y concourir. L Samedi 5 décembre, 13 heures. Alors que l'amphithéâtre de l'IFTS, scène de ces 5es Rencontres, se vide peu à peu, les membres du comité de pilotage poussent un “ouf !” de soulagement. Et de contentement. Investis pour la première fois dans l'organisation de ce rendez-vous, la quinzaine de bénévoles, représentant diverses associations, tant au niveau de leur objet que de leur localisation, peuvent être satisfaits du déroulement de la manifestation. 200 personnes, représentant 75 associations, se sont mobilisées. Parfois en dépit de manifestations organisées le jour même par leurs associations. Preuve de l'importance qu'ils accordent aux Rencontres. Apprendre à se connaître TÉMOIGNAGE Gabriel Simonetti habitant “L’atelier consacré à la Maison des associations a fait le point sur les services concrets qu’elle apportera. Je pense que son ouverture va simplifier le quotidien des bénévoles grâce à un soutien logistique, des formations adaptées… On constate que la Maison s’est vraiment construite avec les bénévoles dont les besoins ont été pris en compte. De plus, l’atelier a fait émerger de bonnes idées, comme la création d’un journal associatif ou d’un site Internet. Cela crée une synergie entre les bénévoles et peut aussi être prétexte à échanger et se rencontrer, ce qui est à mes yeux, la vocation première d’une telle Maison.” 18 “Je suis impressionné de me tenir devant une salle pleine, avec des gens prêts à travailler ensemble sur cette dimension essentielle qu'est le jeu collectif entre associations”, se réjouissait, en introduction, Henri Busnel, délégué national du réseau des Maisons des associations. “Nous sommes là pour réfléchir et agir collectivement, les réponses à nos questions sont déjà dans la salle.” Il n'allait pas être déçu. Répartis en cinq ateliers — logement, Maison des associations, école citoyenne, solidarité et festivité, Fonds d'initiatives habitants —, les participants lui ont donné du grain à moudre. Pour lui, parler “du” secteur associatif est “une abstraction”, tant il se compose “d'acteurs différents qui ne se connaissent pas. La méconnaissance du secteur associatif étant l'une des choses les mieux partagées.” Et sans connaissance de l'autre, pas de projets communs. D'où l'importance de “rendre visible ce qui est caché grâce à des outils” : Forum des associations, site Web, journal interne, annuaire recensant l'objet, les compétences et les besoins des associations… À ce titre, la Maison des associations, qui ouvrira ses portes en janvier, fait l'unanimité. “C'est un outil où les associations pour- Une fois encore, les bénévoles des associations de la ville ont fortement répondu présents pour échanger. Question sur laquelle la Ville est mobilisée de longue date. “Nous avons choisi de développer des pratiques citoyennes diverses pour que les habitants trouvent le lieu d'expression où ils se sentent le plus à l'aise. Il y a une participaIl y a une tion habitante p a r t i c i p a t i o n de plus en h a b i t a n t e d e plus mature, une vie démoplus en plus cratique et mature. citoyenne de plus en plus dense, qui nous incite à développer des dispositifs toujours plus innovants et efficaces”, résumait le maire Renzo Sulli, avant de prévenir : “On va passer des moments socialement difficiles. Vous êtes des éléments déterminants de la vie sociale pour que la ville continue à se soucier Yves Castella trésorier de l’association du Village 2 “Comment passer le relais à de nouveaux bénévoles, et en particulier aux jeunes, est une question qui me semble capitale. J’ai suivi l’atelier sur l’école citoyenne pour tenter d’y trouver une réponse. Je partage l’opinion selon laquelle il faudrait essayer de les intéresser davantage pour les impliquer, peut-être en changeant notre façon de travailler, en leur proposant de se joindre à nous pour l’organisation d’événements et en écoutant leurs propositions. Je crois aussi que les horaires de la vie associative ne sont pas toujours adaptés aux actifs, et il faudrait faire un effort dans ce sens.” de solidarité.” Les membres du comité de pilotage, et plus largement les bénévoles, ont du pain sur la planche. TÉMOIGNAGES Fabrice Riquet vice-président de la délégation Drac-Romanche de la Croix-Rouge “À la CroixRouge, nous avons déjà l'habitude de collaborer avec d'autres associations. Pour que ça marche, il faut échanger, apprendre à se connaître, tisser des liens. Tout découle de ce dialogue entre associations qui veulent tendre vers la même dynamique. Si tout le monde met un peu de soi, on arrive à quelque chose de constructif. C'est une question de volonté. Il y a beaucoup d'associations à Échirolles, mais elles ne se connaissent pas toutes. La Maison des associations pourrait être un bel outil pour se regrouper et mieux se connaître.” Tina di Battista présidente de l’association Reg’arts L.J. Henri Busnel, délégué national du réseau des Maisons des associations, entouré de Joseph Tasca, adjoint à la Vie associative, du maire Renzo Sulli, et de Louisa Slimani, directrice générale adjointe en charge de la vie associative, a insisté sur l'importance de l'échange entre les associations. “J’ai participé à l’atelier consacré au FIH pour transmettre mon expérience. Nous avons obtenu cette subvention avec mon association, et je suis intervenue pour apporter des réponses concrètes aux bénévoles qui souhaitent monter un dossier. Des membres du comité de gestion étaient aussi présents, de sorte que la présentation du dispositif était vivante, claire et très complète. C’est à mon avis le grand intérêt d’avoir proposé différents ateliers aux participants : chacun avait le temps de dialoguer, de poser des questions précises, transversales comme l’entraide entre les associations ou le partage des savoirs. Le désir de créer une dynamique commune s’est exprimé dans l’ensemble des ateliers. Cette attente donne toute leur légitimité à des projets comme la Maison des associations ou l’école citoyenne.” Par petits groupes, les ateliers ont permis de faire remonter les difficultés des bénévoles à collaborer les uns avec les autres dans le cadre de leurs associations respectives. 19 C o n c e r t a t i o n C o n c e r t a t i o n Une session de quatre comités de quartiers a eu lieu en novembre. La concertation se bonifie et trouve un autre rythme de croisière. Ville Neuve VIE DE QUARTIERS U n e c o p ro d u c t i o n La session d'automne des quatre comités de quartiers a de nouveau accordé à cette instance de concertation toute son importance, compte tenu de son impact et de sa fréquentation. La mobilisation des élus et des services a répondu à de multiples questions. Depuis la session de printemps, la présence d'habitants au comité de suivi de chaque comité de quartiers est déterminante pour élaborer l'ordre du jour et valider les comptes rendus. La nouvelle formule, avec une participation accrue des services de la Ville et un ordre du jour établi par les habitants, fournit des effets convaincants. À chaque rencontre se peaufinent des impressions d'avoir appris quelque chose ou de mettre le doigt sur une réalité. On est loin de la seule confrontation verbale, sur un problème de proximité, entre des élus et la population. Se jouent désormais d'autres enjeux, moins sujets à la vindicte publique, moins centrés sur des cas particuliers ou isolés. Les échanges s’orientent vers une forme de coproduction. Tout le monde est là pour dire haut et fort, “la ville, on la fait ensemble”. Ces comités de quartiers ont clairement affiché une nouvelle dynamique qui s'empare de mots clés — esprit coopératif, coproduction et transversalité, par exemple —, pour leur donner un sens à travers des prolongements concrets. L.J. Est S'il existe un point commun entre les habitants de la Commanderie et ceux du Vieux Village, c'est bien l'impression de vivre dans un espace quasi protégé, peu sujet à de grands chamboulements. Mais ils n'en 20 demeurent pas moins vigilants dès que qu’un urbaniste ou un élu prononce le mot “projet”. Ils sont forcément attentifs à l’évocation des transformations de l'ancienne mairie pour accueillir un Centre du graphisme et une Maison des associations. Tout comme aux nouveautés programmées au Village 2, quartier voisin : notamment la médiathèque, la salle conviviale, le nouvel espace pour les jeunes… L'ordre du jour a donc abordé à la fois l'arrivée de nouveaux équipements, la restructuration du Village 2 et la mise en perspective d'un territoire à réaménager du côté de la copropriété des Templiers et de la Colas. Le secteur de la Ville Neuve est une bonne illustration du nouveau fonctionnement des comités. Pas de sujets de proximité, mais essentiellement des problèmes qui touchent l'ensemble des habitants. Conformément à ce que le service chargé de la démocratie locale appelle “une coproduction avec les habitants pour avancer et construire la ville”. En débat alors, le formidable succès de la gare, les réflexions sur Novasud 21, le devenir du site Allibert, la valorisation du site du Sierg… En pôle position des discussions, le retrait des services du Conseil général des centres sociaux Essarts et Surieux, qui a suscité une mobilisation des habitants, et les problèmes de sécurité évoqués à travers le témoignage d'un infernal cas de voisinage. En parlant de leurs missions, de leur présence sur le terrain et auprès des populations en difficulté, des responsables de services ou de structures ont largement contribué à faire avancer le débat. Voire à le circonscrire pour en faire une cause commune. Le maire, l'adjoint à la cohésion sociale, à l'insertion, le responsable de la police municipale, du service prévention, le directeur du CCAS, la responsable de l'Apase, chacun a alimenté la discussion du contenu de ses missions sur le territoire de la Ville Neuve. Ouest Centre-ville TÉMOIGNAGES Jean-François Bonnet habitant “Faire remonter la parole des sans-parole” “C'est ma troisième participation à un comité de quartiers, et c'est celle que j'ai le plus appréciée car les questions posées par les habitants sous-entendaient une volonté de vivre mieux dans notre quartier. Les réponses ne se cachaient pas derrière une langue de bois, l’analyse expliquait le choix des élus. Persiste cependant une interrogation : comment être à l'écoute de cette diversité afin de faire remonter la parole des “sans-parole” ? C'est peut-être le rôle du comité de suivi, cette structure à laquelle je participe, trop nouvelle pour voir ses défauts, où j'apprécie la liberté de ton et l'écoute des fonctionnaires qui l'animent. Je m'y retrouve toujours avec plaisir.” Jean-Paul Gonthier habitant “Il importe de comprendre ce qui se passe dans notre environnement” Le comité de l’Apus sur le devant de la scène. Au comité précédent, la remarque selon laquelle ce type de rencontre se déroulait sans jeunes a fait mouche. À l'ordre du jour, tout un chapitre était consacré à la jeunesse. D'où la présence de l'adjointe concernée, Elisabeth Legrand, dans le rang des élus. Forte d'une présentation détaillée de tout ce que les jeunes peuvent trouver à Ouest, par le biais de l'espace Picasso et Dcap, le centre social de la Ponatière et l'association L’Entrepotes, le futsal et le foot féminin, l'adjointe affirme : “J'ai confiance en ces jeunes, il faut les aider dans le contexte difficile que nous vivons pour qu'ils deviennent des acteurs citoyens responsables.” Outre ce point, la séance a mis aussi sur le devant de la scène — c'est le cas de le dire — les travaux de l'Apus et son comité de pilotage. Puis, les espaces extérieurs de la Viscose, le prochain aménagement du secteur Navis/ Rondeau, le vieillissement du gymnase Navis, le devenir de l'école VaillantCouturier, les travaux sur le groupe scolaire Jean-Jaurès… ont largement ponctué la soirée. Les questions ne sont surtout pas restées sans réponses. Quand on parle du centre-ville, il est toujours question de logements à livrer, d'opérations urbaines sur les rails et de projets dans les cartons. Cette séance n'a pas échappé à la règle. S'ajoutent, somme toute, des interrogations sur les capacités de parkings à certains endroits, notamment autour de la clinique des Cèdres, des questions sur le choix des commerces et des activités aux rez-de-chaussée, le respect des zones 30 (voir page 6)… Beaucoup de questions et autant d'éclaircissements, parfois sans appel, notamment du maire, rappelant “qu'il y a une capacité de stationnement importante dans le centre-ville”. Et puis, existe-t-il une stratégie échirolloise au sein du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) ? “Nous travaillons pour faire d'Echirolles une vraie ville, un véritable pôle au sud de l'agglomération, avec des logements, des commerces, des activités et des services, suffisamment densifiés pour éviter les déplacements”, dira en substance le maire Renzo Sulli, en prônant un des aspects du développement durable. Quant aux commerces, l'adjointe à l'économie, Anne-Sophie Mérot, parle d'un centre attractif, “avec les locomotives que sont les cinémas et le bowling”, mais qui ne s'anticipe pas, sachant que la Ville ne peut rien imposer en matière d'implantation. “Je pense que vivre bien dans son environnement est essentiel, nous le vivons mieux quand on comprend ce qui s'y passe et quand on peut exprimer son ressenti. À Échirolles, nous avons la chance de pouvoir le faire et que ces moyens existent. Les comités de quartiers sont les endroits privilégiés où l'on peut échanger avec les instances directionnelles. Mon implication s'est accrue au fil des évolutions des pratiques participatives mises en place par la Ville. Je les ai pratiquement toutes connues depuis mon installation en 1983. Aujourd'hui, faire partie du comité de suivi est un pas de plus, une étape gratifiante. On participe ainsi à l'établissement de l'ordre du jour, nécessaire à un meilleur déroulement des réunions.” Dossier réalisé par M.J. 21 d é l i b é r a t i o n s Conseil municipal S é a n c e d u m a rd i 2 4 n o v e m b re : a d h é s i o n à l ’ E C V F c o n t re l e s violences faites aux femmes, débat sur les orientations du budget 2010... L e p ro c h a i n c o n s e i l m u n i c i p a l a u r a l i e u l e m a rd i 1 9 j a n v i e r à 1 8 h , avec le vote du budget. Avant le débat au conseil municipal, les orientations budgetaires ont été présentées à la population de manière pédagogique. Violences conjugales L'association nationale Élu(e)s contre les violences faites aux femmes (ECVF) propose des actions de sensibilisation et de formation. La Ville adhère à l'unanimité à cette association malgré l'avertissement lancé par Christelle Bernard (République laïque et sociale) de tenir également compte des violences faites aux hommes. Une réalité, évoquée par l'adjointe à l'égalité femmeshommes, Sylvette Rochas, qui 22 précise que “tous les quatorze jours un homme meurt sous les coups de sa femme”. Vis-à-vis de toutes ces violences, “il convient de briser le silence”, affirme Fabienne Sarrat (MoDem), pour “encourager l'action civique”. Quant à Emmanuel Chumiatcher (Socialistes et républicains), il souhaite placer ces violences conjugales hors contexte de la crise sociale, “qui n'est pas forcément un facteur aggravant”. Les orientations budgétaires Le vote du budget 2010 aura lieu le mardi 19 janvier. L'adjoint aux finances, Joseph Tasca, donne les principales orientations. Malgré une crise économique persistante, un chômage en perpétuelle augmentation, les réformes de la taxe professionnelle et des collectivités territoriales qui mettent en difficulté les communes, il n'y aura pas d'évolution des taux de la fiscalité locale. À la stagnation des recettes de fonctionnement (plus de 54,5 millions d'euros) correspond une situation tendue, qui suppose une maîtrise des dépenses. Celles de fonctionnement dépassant les 55,3 millions d'euros, soit 700 000 euros de plus que les recettes, le travail consiste à ramener ce différentiel à zéro. Anne-Sophie Mérot (Verts et écologistes) souhaite des solutions pour réduire certaines dépenses, maintenir les efforts en matière de développement durable, diriger les dépenses en direction du social et des économies d'énergie. Laurent Berthet (Socialistes et républicains) fustige “le matraquage libéral du gouvernement et la baisse des effectifs dans tous les services publics”. Cependant, il souhaite localement “garantir un haut niveau de service public et de solidarité, sans le poids d'une augmentation de la fiscalité locale, sans recours à un impôt préventif”. Carole Simard (Société civile et républicains) pose la question des “incertitudes pesant sur les recettes de la ville et du désengagement de l'État”. Et de souligner le paradoxe d'un État qui gagne de l'argent quand il subventionne la construction de logements sociaux. Il verse des subventions à hauteur de 3 % mais récupère une TVA à 5,5 %. Thierry Labelle (MoDem), pragmatique, souhaite un “budget rigoureux, mais certainement pas de rigueur, orienté vers l'investissement pour relancer la machine économique et vers la solidarité”. Mais “il faut dire aux Échirollois que la part communale de leur imposition va augmenter en raison de la revalorisation par l'État des bases d'imposition”. Christian Melcion (Échirolles autrement UMP/Gauche moderne) ne nie pas les difficultés à venir. Ses réserves, il les pointe en direction des subventions, notamment celles accordées à Evade et au CCAS “dont l'augmentation, de plus de 1,5 million d'euros, devient insupportable”. De même, concernant la production de logements sociaux, “il serait temps de faire une pause”. Chantal Gomez (Lutte ouvrière) : “Les projets gouvernementaux sont inquiétants et menacent les communes.” Elle répond à Christian Melcion, en souhaitant “que des logements sociaux soient réalisés par les communes qui n'en ont pas”. Guy Rouveyre (Communistes et partenaires) : “Notre ville doit éviter une pression fiscale supplémentaire sur les ménages.” Il dénonce, à son tour, la politique du gouvernement et fonde ses arguments sur cette affirmation : “Les actions de la Ville ne répondent pas à des critères aléatoires, mais à des choix d'évidence.” La politique choisie est une évidence “parce qu'elle répond aux besoins fondamentaux des citoyens”. Christelle Bernard (République laïque et sociale) s'aide de métaphores pour stigmatiser “le flou artistique qui met à mal nos certitudes”, en indiquant que “les maires des communes les plus pauvres deviendront les curés de la République, ceux des communes les plus riches n'auront pour simple avenir d'intégrer la fonction préfectorale”. Délibérations Urbanisme La mission principale de l'Ascoparg est d'assurer un suivi continu des taux de pollution. L’association souhaite réactiver la station de mesures fermée depuis plusieurs années. En signant une nouvelle convention, la Ville met à disposition un local de 6 m2 au 12, rue Missak-Manouchian (stade Delaune), avec divers matériels de mesures météorologiques. Adopté à l'unanimité. Vie associative L'association Espace fleuri a organisé sa fête de Noël en donnant notamment rendez-vous pour un concert exceptionnel de deux cantatrices échirolloises. Dans le cadre du Fonds d'initiatives habitants (FIH), l'association de quartier Espace fleuri va toucher une subvention de 1 000 euros pour la mise en place du projet “le Noël musical des grands et des jeunes”. Il a eu lieu le dimanche 13 décembre, avec un concert de musique classique réunissant deux cantatrices échirolloises. Adopté à l'unanimité. Solidarité internationale Depuis 2006, la Ville aide les réfugiés palestiniens du camp d’Askar 2 à Naplouse par l'intermédiaire d'un parrainage avec le centre social local. L'association Échirolles Palestine Solidarité envisage d'accueillir une délégation de femmes palestiniennes, pendant une semaine, en janvier 2010. Il est proposé au Conseil de prendre en charge les coûts de déplacements qui s'élèvent à 4 000 euros. Adopté à l'unanimité. Petite enfance L'association Échirolles Palestine Solidarité, outre entretenir des relations solidaires avec des réfugiés palestiniens, organise des manifestations locales à l'exemple d'une exposition sur la Palestine. Dans le cadre de sa politique petite enfance, la Ville reconduit la convention signée avec le Département pour mener des actions en faveur des enfants de moins de 6 ans. Il s'agit de favoriser les structures et les pratiques innovantes en direction des familles, de s'engager sur le terrain de la socialisation, de l'éveil social, de la culture et de l'éducation. Adopté à l'unanimité. Commerçants non sédentaires Le Conseil approuve la signature d'une convention d'objectifs entre la Ville et le syndicat des commerçants non sédentaires (SCNS). Un soutien financier est apporté aux animations sur les marchés dans le cadre de la Semaine du goût, la saison printanière et les fêtes de fin d'année. C'est la reconnaissance d'une mission de régulation des marchés de détail en denrées alimentaires et produits manufacturés. Une subvention de 8 413 euros est attribuée. Adopté à l'unanimité. Un emprunt discuté La politique petite enfance, c'est aussi la journée consacrée aux droits de l'enfant qui a proposé des ateliers, comme celui animé au centre social des Essarts. La Ville envisage de contracter un prêt long terme multi-index de 10 millions d'euros pour une durée de 25 ans auprès de la Caisse régionale de Crédit agricole mutuel Sud Rhône. En expert des pratiques financières, Christian Melcion (Échirolles autrement) dit son inquiétude en parlant de “contrat dangereux”. Rassurant, le maire affirme que c'est une convention avec une banque, et non un emprunt, “pour pouvoir financer nos investissements en fonction de nos besoins”. Rien à voir avec “des produits structurés” voués à la spéculation. Adopté avec 4 votes contre (Échirolles autrement UMP/gauche moderne) et une abstention (Lutte ouvrière). Majorité (31 élus) : Communistes et partenaires (président, Joseph Tasca), Socialistes et républicains (président, Laurent Berthet), Verts et écologistes (présidente, Anne-Sophie Mérot), Société civile et républicains (présidente, Carole Simard). Les autres sensibilités du conseil et de l’opposition (8 élus) : République laïque et sociale (Christelle Bernard), Lutte ouvrière (Chantal Gomez), MoDem (président, Thierry Labelle), Échirolles autrement UMP/Gauche moderne (président, Christian Melcion). Parmi les marchés organisés sur la ville, celui du centre-ville trouve sa vitesse de croisière. 23 LIBRE Cité Echirolles vous propose chaque mois des tribunes de libre expression a u s e i n d u C o n s e i l m u n i c i p a l . L e t h è m e p ro p o s é c e m o i s - c i d e s g ro u p e s p o l i t i q u e s e t d e s s e n s i b i l i t é s r e p r é s e n t é s porte sur les vœux pour l’année 2010. Communistes et partenaires Socialistes et républicains Verts et écologistes Société civile et républicains En 2010, dynamisme et solidarités ! Progrès social 2010 Bonjour 2010 ! Cette nouvelle année démarre aussi mal que la précédente s'est terminée. Si la crise bancaire et financière a été “épongée” par les Etats avec notre argent, la crise économique et sociale, elle, est bien loin d'être endiguée, comme en témoignent les licenciements récents à Caterpillar, Moncler, Yahoo! ou Karting. La société se délite sous les coups de boutoir d'une droite ultralibérale, qui passe son temps à faire diversion, pour mieux faire oublier les séries de promesses non tenues. Dans un monde où les archaïsmes, les peurs ancestrales et autres montées du nationalisme et des fondamentalismes, se nourrissent de la crise qui nous frappe, nous avons plus que jamais besoin de reprendre le chemin du progrès social, de la réduction des inégalités entre les citoyens, chez nous, comme entre le Nord et le Sud. Les collectivités locales — régions, départements et agglomérations — sont les premiers partenaires des villes qui souhaitent développer des politiques novatrices dans tous les domaines. Les politiques ambitieuses que nous menons à Echirolles ne sont possibles qu'avec le soutien des autres collectivités, de la Métro à la Région Rhône-Alpes, qui, ancrées à gauche grâce à leurs majorités socialistes, apportent un soutient décisif à nos politiques sociales, culturelles, sportives, d'aménagement ou de rénovation urbaine. Vous pourrez compter sur la détermination de vos élus socialistes et républicains d'Echirolles pour porter cet idéal de transformation, de justice et de progrès social. Audelà d’un simple vœu, c’est l’engagement que nous prenons envers chaque Echirolloise et chaque Echirollois, pour que 2010 voit enfin renaître l’espoir... 2010 et même après… Nous aussi sommes conscients… Nous aussi savons… Nous aussi connaissons… Nous aussi… comme vous, sommes confrontés aux dures réalités sociales, économiques, écologiques. Comme vous, nous tentons, mettons en place, en œuvre des stratégies de luttes. Comme vous, nous souhaitons que les combats soient conduits collectivement. Un souhait, des vœux pour vous et vos proches, de l’espoir, de la joie, du bon temps. Souhaiter “la bonne année”, quelle belle coutume. Tradition qui remonte à la fin du règne de Louis XIV, mais abolie en décembre 1791 jusqu’en 1797. Jusqu’au début des années 1940, c’était la carte de visite, remplacée par la carte traditionnelle que nous connaissons aujourd’hui. Et, depuis mai 1968, l’on n’offre plus ses vœux, mais on les présente. 2009 s’achève, vive 2010. Souhaitons que la formule emporte toutes nos espérances, après une année ô combien difficile pour beaucoup d’entre nous. Pertes d’emplois, taux de chômage au plus fort depuis vingt-cinq ans, précarité, difficultés financières, mal-être, ont été les maux de cette année. Comment être plus optimiste qu’Alphonse Allais qui disait, “je ne prendrai pas de calendrier cette année car j’ai été très mécontent de celui de l’année dernière”. Les années passent, et nous espérons toujours que la nouvelle année apportera la paix et le bonheur à chacun. C’est ce que notre Groupe, Carole Simard et moi-même souhaitons. Que 2010 soit pour vous et tous ceux qui vous sont chers une bonne et heureuse année. Que les difficultés de la vie trouvent les solutions qui vous permettront un mieux-vivre. C’est ce à quoi, notre Groupe, dans son action municipale, s’attachera à contribuer tout au long de cette année. L'année 2009 a été difficile. La France compte 590 000 chômeurs supplémentaires. À Echirolles, ce sont près de 500 personnes de plus au chômage en un an. Caterpillar, Moncler, Yahoo!, Capecci, Karting et tant d'autres entreprises licencient ou sont en difficulté. De son côté, l'Etat se désengage toujours plus, mène une politique fiscale dangereuse pour les finances publiques et met en place sa réforme des collectivités, avec pour finalité la réduction comme “peau de chagrin” des services publics. Malgré ce contexte, vos élu-es communistes et partenaires se fixent comme objectif pour 2010 de poursuivre les engagements pris devant vous au début de ce mandat. Nous travaillons à une maîtrise stricte des dépenses de gestion et de fonctionnement afin d'éviter une augmentation de la fiscalité locale. La politique d'investissement restera importante à travers la poursuite de la rénovation au Village 2, la création de la base de loisirs Picasso, ou encore la réalisation des travaux à l'école Jean-Jaurès. Nous maintiendrons et améliorerons nos actions et nos services dans les domaines social, culturel, sportif, du logement, de la sécurité, de la santé, de la participation… pour que chaque Echirollois et chaque Echirolloise, quels que soient son âge, ses revenus, le lieu où il/elle habite, continue à vivre dignement. Enfin, nous développerons et dynamiserons notre politique économique afin de poursuivre l'installation d'entreprises sur notre commune, car l'emploi reste bien entendu, une de nos préoccupations majeures. Notre ville doit continuer à aller de l'avant et nous souhaitons à tous les Echirollois et à toutes les Echirolloises nos meilleurs vœux pour cette année qui vient. Vos élu-es communistes et partenaires 24 EXPRESSION Laurent Berthet, président du groupe Anne-Sophie, Michèle, Lionel, Jean Christian Descombat, conseiller municipal MoDem Tous nos vœux pour 2010 ! L’année 2009 aura été difficile à bien des égards pour bon nombre d’entre nous. Nous ne pouvons commencer cette nouvelle année sans avoir une pensée pour tous ceux qui ont vécu une année douloureuse. Depuis notre arrivée à la mairie d’Echirolles, c’est bien un autre chemin que nous voulons indiquer à nos concitoyens, pour inventer une nouvelle façon de vivre ensemble. Nous voulons plus de justice et de solidarité, plus de créativité et de prospérité durable, plus de véritable proximité et d’humanité, plus de réelle démocratie et d’explications dans les décisions politiques. C’est l’engagement qui nous motive depuis le début et portera encore et toujours notre action en 2010. Nous voulons une société transparente où les décisions prises soient des décisions expliquées, justes et fondées sur la vérité. Au milieu des difficultés qui nous attendent encore pour 2010, nous souhaitons être au cœur d’un large rassemblement, avec des propositions autour de valeurs incontournables et au service d’un nouveau modèle de société. Nous avons une tâche importante à accomplir, celle d’offrir à nos concitoyens un projet de société porteur d’espoir, de développement durable dans un souci de justice et de probité. Nous ne voulons pas achever ces vœux sans dire que parallèlement à ces enjeux collectifs essentiels, les enjeux personnels liés à notre vie professionnelle et familiale sont tout aussi prégnants. Tous les enthousiasmes, les défis, les difficultés, et aussi beaucoup de petits ou grands bonheurs, existent autant dans les moments de crise que dans les moments où tout semble aller bien. Il faut savoir en profiter, les regarder à leur juste valeur. C’est à ces joies et à cette espérance que nous voulons dédier ces vœux que nous formons pour chacune et chacun d’entre vous pour cette année 2010. Fabienne Sarrat, Thierry Labelle Echirolles autrement UMP/Gauche moderne “Construire l’avenir, c’est construire le présent.” Il paraît que les Français ont du mal à se projeter dans l'avenir. La presse quotidienne, la télévision, les sociologues nous décrivent un univers très sombre où les Français saturés d'angoisses chercheraient des repères et des raisons d'espérer. Pourtant, deux sondages récents révèlent que les mêmes Français sont optimistes quant à leur avenir, avec un repli égocentrique compréhensible en cette période incertaine, mais avec une franche propension à la solidarité. On constate aussi que les Français connaissent leurs joies et leurs peines dans le milieu familial, apanage d'un vieux peuple dont la conscience politique est tournée vers l'activité économique locale, représentant leur avenir. Les conseillers municipaux du groupe d'opposition Échirolles Autrement, élus en mars 2008, formulent à l'intention de tous les lecteurs échirollois, ainsi qu'a leurs proches, des vœux d'excellente année remplie d'espérance et de courage, mais aussi de bonheur et de réussites pour cette nouvelle année 2010, première année d'une nouvelle décennie. Jacques Colliard, Magalie Vicente, Christian Melcion (UMP) et Jessica Ferrara (Gauche moderne) Les groupes pour rencontrer vos élus sur rendez-vous Renzo Sulli, maire 04 76 20 63 00 Permanence le samedi, de 9 h à 10 h 30. Communistes et partenaires 04 76 20 63 06 Guy Rouveyre, conseiller général, 1er adjoint, cohésion sociale, tranquillité publique, développement durable, déplacements, affaires générales. Lutte ouvrière Tous ensemble pour une bonne année ! Malheureusement tout indique que 2010 sera une année difficile pour les travailleurs touchés par les multiples contrecoups de la crise : chômage, blocage des salaires, hausse des prix, dégradation des conditions de travail, manque de logements... La reprise dont on nous parle c'est uniquement celle scandaleuse de la spéculation, quitte à nous préparer une nouvelle catastrophe financière si nous laissons faire ces irresponsables ! Alors pour cette nouvelle année, il faut souhaiter que les multiples protestations convergent en un véritable mouvement d'ampleur et de colère de l'ensemble du monde du travail et des classes populaires. République laïque et sociale 2010 : la République des égaux face à la République des “egos” L’étendue d’un désastre annoncé, accentuée par l’attente déçue du Sommet de Copenhague, nous laisse abasourdis en cette fin d’année. Que vous souhaiter alors face à un monde géré par des politiques autocrates et égocentrées ? Sinon de se souvenir… d’une République, forte de ses valeurs, clés de voûte de ce lien fraternel qui nous y réunit : la laïcité. Que l’année 2010 nous éclaire afin de mieux nous comprendre. Christelle Bernard, conseillère municipale Chantal Gomez, conseillère municipale Elisabeth Legrand, adjointe sports, animation jeunesse (équipements). Sylvette Rochas, adjointe développement culturel et à l’égalité femmes/hommes. Joseph Tasca, président du groupe, adjoint personnel, finances, vie associative, permanence le jeudi, de 10 h à 12 h sur rendez-vous. Michel Goizet, adjoint voiries, espaces extérieurs, patrimoine bâti et réseaux. Jacqueline Madrennes, adjointe éducation, restauration municipale, temps libre, permanences 1er et 3e mercredis du mois, de 16 h 30 à 18 h sur rendez-vous. Socialistes et républicains 04 76 20 63 14 Laurent Berthet, président du groupe, adjoint prévention, insertion, formation professionnelle. Emmanuel Chumiatcher, adjoint aménagement urbain. Mélanie Collet, adjointe petite enfance, santé, handicap. Les Verts et écologistes 04 76 20 63 16 Anne-Sophie Mérot, présidente du groupe, adjointe économie, permanence les lundi et vendredi, de 13 h 30 à 14 h 30, [email protected] Société civile et républicains 04 76 20 63 19 Carole Simard, présidente du groupe, adjointe habitat et logement (pour les questions de logement s’adresser au service), gestion urbaine et sociale de proximité. Echirolles autrement UMP/Gauche moderne 04 76 20 63 18 Christian Melcion, président du groupe, conseiller municipal, permanence le mardi après midi. MoDem 06 67 91 31 88 Thierry Labelle, président du groupe, conseiller municipal, [email protected] Non-affiliés Christelle Bernard, conseillère municipale, République laïque et sociale, 06 20 11 41 32, actualité sur le site ResPublica (www.gaucherepublicaine.org). Chantal Gomez, conseillère municipale, Lutte ouvrière, 06 74 57 66 78, [email protected] 25 R é c o m p e n s e s I n s e r t i o n La Ville reçoit un prix Territoria pour sa pratique de démocratie locale. Une rencontre de la Maison pour l'emploi, avec la Mission locale, la Métro. Chacun est dépositaire d’une véritable démarche participative. Une trentaine de demandeurs d'emploi du Village 2 ont répondu. ÉCHIROLLES distinguée LA RENCONTRE de l'emploi Le maire, Renzo Sulli, a reçu des mains La rencontre entre de Michel Mercier, ministre de l’Espace demandeurs d'emploi rural et de l’Aménagement du territoire, du quartier et entreprises et de Philippe Laurent, vice-président du BTP intervenant au de l’Association des maires de France Village 2, dans le cadre — parrainant cette remise —, un prix de la rénovation urbaine, Territoria de bronze pour son dispositif a permis de nouer des en matière de participation liens entre éventuels des habitants (catégorie concertation). C ette remise de prix s’est déroulée dans les salons du Sénat à Paris. Plus de 130 collectivités locales (un chiffre en hausse de 30 %) avaient fait acte de candidature aux différents prix Territoria, l’Observatoire national de l’innovation publique. “Le prix Territoria participe à la reconnaissance du travail discret et permanent d’innovation et de modernisation, accompli par les collectivités, quelles que soient leur taille, leur nature, leur situation”, a rappelé Michel Mercier, qui présidait le jury 2009. La Ville d’Échirolles s’est donc vue décerner un Territoria de bronze pour son dossier sur “la concertation, service public à part entière”. Le jury souligne qu’à Échirolles, “la concertation s’organise par des débats adaptés aux préoccupations de chacun, avec des comptes rendus réguliers, des modes innovants d’association des habitants, témoignant d’une véritable démarche participative, dont chacun doit être dépositaire”. Philippe Laurent, vice-président de l’Association des maires de France, a remis le prix Territoria à Renzo Sulli, à côté de Louis Slimani, DGA. des perspectives étaient présentées : création d’un Forum social, ouverture de la Maison des associations/école citoyenne, bilan de la charte de la participation… Le mandat 2008-2014 doit voir la démarche s’amplifier encore et se structurer autour du service ressource égalité/démocratie locale. Un prix au crédit des Échirollois Le maire d’Échirolles, accompagné de Louisa Slimani, DGA en charge de ce secteur, s’est félicité de cette distinction : “Elle récompense une politique globale visant à permettre à chacun de prendre part au débat public. Depuis toujours, nous cherchons à innover. C’est bien entendu le cas en matière de participation. Ce prix est à mettre au crédit du travail des élus, des services et surtout de l’implication des Échirollois, sans lesquels rien ne serait possible. C’est leur prix”. Récemment, un Le dossier présentait à la fois la diversité des instances de concertation, les dispositifs innovants comme la gestion urbaine et sociale de proximité (GUSP), le Fonds d’initiatives habitants (FIH), le Schéma de développement culturel. Un accent particulier était porté sur les efforts conduits en matière de participation des jeunes. Enfin, La Ville a reçu le prix spécial Territoria (développement durable) et le Vélo d’or en 2003, le Trophée Éco-Maire (sensibilisation à l’environnement) en 2004, les Rubans du développement durable et les Trophées de l’aménagement urbain en 2005 pour l’aménagement de la place des Cinq Fontaines, le label Agenda 21 local en 2006, le label “pôle d’excellence cœur employeurs et employés. Les participants à cette rencontre ont tout d’abord enfilé le casque et le gilet de chantier avant d’échanger collectivement, puis individuellement, avec les professionnels. L En présence de nombreux habitants, une réception en mairie a couronné la récompense de la Ville dans le domaine de la concertation. moment convivial en mairie a remercié les acteurs de ce dossier, dont les habitants engagés dans le domaine de la concertation. B.C.-B. Échirolles atout prix ! Un dossier très riche 26 À ors de l'inauguration de la Maison du projet au Village 2, Anasse Boualali, président de l'association Vie et partage, qui regroupe des jeunes du quartier, se félicitait de la manière dont s'était jusqu'ici déroulée la concertation. Il enjoignait cependant la Ville “à prendre à bras-le-corps les problématiques d'insertion et d'emploi des jeunes pour que les choses avancent”. Pas facile, en effet, d'être privé de travail quand des chantiers se déroulent quotidiennement au bas de ses fenêtres. “C'est l'une de nos préoccupations majeures, l’a rassuré le maire Renzo Sulli. Notre objectif est de mettre en œuvre tout ce qui dépend de la Ville pour améliorer la situation de l'emploi des jeunes du quartier, d'utiliser tout ce que l'on pourra pour qu'un maximum d'entre eux travaillent sur les chantiers de rénovation du quartier.” Aussitôt dit, aussitôt fait. Ou presque. Le BTP embauche de ville” en 2008, le prix AFIRAC pour sa politique en faveur de l’animal en ville en 2007, ou encore le Trophée d’or des Victoires du paysage pour le jardin Champsde-la-Rousse. En 2009, elle a reçu une nouvelle fois les Rubans du développement durable pour sa politique globale en matière de développement durable. Le jeudi suivant, la Maison du projet changeait de casquette pour le casque de chantier. Au programme, une rencontre entre demandeurs d'emploi du quartier et représentants d'entreprises du BTP, qui interviennent sur les chantiers d'aménagement des réseaux, de construction et de réhabilitation de logements, dans le cadre de la rénovation du Village 2. La rencontre, Témoignage Chairben Chenine L’homme à tout bien faire Chairben (3e en partant de la gauche) a participé à l’une des trois visites de chantiers consacrée à l’installation du réseau de chauffage au Village 2. pilotée par la Maison pour l'emploi, en lien avec la Mission locale et la Métro, dans le cadre de son dispositif Chantiers emploi, a permis aux demandeurs d'emploi de vérifier que “le BTP est un secteur où il y a des besoins”, comme l'expliquait Jérôme Boulle, responsable formation/ emploi à la Fédération du BTP Isère. “On peut rapidement passer de la pelle-pioche à l'encadrement”, ajoutait un responsable de la société Espaces verts du Dauphiné, tandis que son alter ego d'Eurovia concluait : “Si l'on est motivé, assidu, à l'heure le matin, respectueux du chef, de ce qu'il dit et de ses collègues, on peut y arriver.” Message reçu. L.J. Investissement, motivation, autonomie, polyvalence, respect des règles et des collègues. En quelques mots, les professionnels venus présenter leurs métiers ont dressé le portrait de Chairben Chenine, 33 ans, ancien habitant du Village 2, demandeur d'emploi depuis un an. “En 2009, il n'y avait pas de boulot. Avant, j'arrivais à travailler, à faire embaucher des jeunes. Aujourd'hui, on dit qu'on me rappellera quand ça repartira”, explique ce papa de trois enfants, dont le CV a pourtant de quoi faire pâlir le plus assidu des stakhanovistes : apprenti chaudronnier et électricien, il a été chaudronnierserrurier, maçon-coffreur, peintre, plombier, soudeur, cylindreur-régleur d'enrobé, conducteur d'engins, poseur de fentes et de canalisation. “Et encore, je n'ai mis que ce qui concerne le BTP”, complète-t-il. Alors pour Chairben, cette matinée est une aubaine : “Le BTP, c'est mon métier. C'est intéressant d'aller sur les chantiers, d'échanger avec des professionnels. S’ils proposent du boulot, j'y vais tout de suite.” 27 M a r c h é d e N o ë l Animations de Noël dans les quartiers Lutins, animaux, artisans… se sont donné rendez-vous au Vieux Village. Une vraie féerie pour les enfants qui ne savaient plus ou donner de la tête. A Échirolles, il n'y a pas que le Marché de Noël : lors des fêtes de fin d'année, les initiatives se sont multipliées pour permettre aux habitants de se retrouver dans la bonne humeur et la convivialité. .. Joyeux Noel... Et bon anniversa aire ! Il n'y avait pas que le boudin qui était chaud lors de la vente de boudin à la chaudière organisée par l'ALE rugby dans le cadre du marché des producteurs… Le vin et les cœurs l'étaient aussi. Au Bayard, petits et grands se sont retrouvés autour d'un bon goûter et d'une partie de loto, d'où tout le monde est reparti gagnant. Quine ! 5 11 our célébrer en fanfare le 10 e anniversaire de la manifestation organisée par l'association du Vieux-Village, les musicien de l'Echo d'Échirolles s'étaient mis au diapason 1 des danseurs 2 . Même la neige, tombée en abondance et à point nommé, a permis au père Noël de faire son arrivée en traîneau dans un décor plus vrai que nature 7 . Quant aux visiteurs, les plus petits se sont réchauffés en prodiguant de gros câlins aux mascottes 3 ; les plus grands, en dégustant un verre de vin chaud, accoudés au comptoir 6 , ou des diots au vin blanc, attablés au restaurant 10 . Et pour le dessert, quoi de mieux qu'une barbe à papa 8 , avant de perdre la tête sur le manège 5 ou devant les créations des nombreux artisans présents 9 histoire de terminer la journée la tête (9), 11 ou de réaliser un derdans les étoiles (11), nier pliage 4 . 4 4 Au Mas Fleuri, il y en a eu pour tout le monde : le samedi pour les enfants avec un conte de Noël, le dimanche pour les grands, avec un récital de Béatrice Gonzalez et Maria Sulli à la salle Melville, qui affichait complet. 7 1 L.J. Comme chaque année, le père Noël n'a pas oublié de venir A la Commanderie, les habitants ont eu droit à une fête gâter les enfants des assistantes maternelles du centre-ville. de Noël très… rock'n'roll ! 6 Au Village 2, la fête de Noël préparée avec la complicité des parents a permis de remplir le Pôle jeunesse Prévert. 2 8 28 3 9 10 29 E n f a n c e La Convention des droits de l’enfant a fêté ses 20 ans le 20 novembre. La célébration a largement dépassé le cadre de cette journée privilégiée. DES DROITS en travers ! Otto Freundlich à Géo-Charles La signature de la Convention internationale des droits de l’enfant date du 20 novembre 1989. Le monde des moins de 18 ans trouvait alors une reconnaissance, avec des droits fondamentaux et des protections. Portrait d’Otto Freundlich, 1925, Donation Otto-Freundlich, musées de Pontoise. 30 Dans le public, des familles, et au premier rang, des enfants attentifs. Au centre social Anne-Frank, les enfants ont présenté les tableaux appétissants et luminescents réalisés en atelier avec Luc Quinton, avant de partager un goûter tout aussi appétissant, concocté par des mamans. M Masque d’homme, 1911, Donation Otto-Freundlich, musées de Pontoise (sculpture). Culture janvier 2010 Vu Dessins de presse au lycée M.-Curie Composition, 1941, collection privée (œuvre noir et blanc). M M.J. Les adjointes à l’éducation, à la petite enfance et à la culture, rassemblées autour du premier adjoint chargé de la cohésion sociale, pour la partie officielle de la journée consacrée aux droits de l’enfant. M L’exposition Décoll’âges droits d’enfants : la charte a 20 ans, signée Luc Quinton, plasticien colleur d’histoires, a permis l’animation d’ateliers et de rencontres intéressantes avec l’artiste. À l’occasion des dix ans de sa restauration, le musée Géo-Charles expose des œuvres du peintre Au centre social des Essarts, les ateliers créatifs de peinture et de collage proposaient aux nombreux enfants et parents de se représenter, ainsi que le monde et leurs rêves. Ils ne se sont pas privés de nous en soumettre une version tout en couleur. La Rampe Dominique Boivin Dominique Rebaud Bouskidou Chambre philharmonique Mariana Ramos Sankai Juku Cie Pré-o-ccupé Nikolaus M L a traditionnelle journée des droits de l’enfant a duré quasi une semaine, avec des animations, un débat, des expositions, des ateliers... La Maison de l’enfant a impulsé l’élan, en partenariat étroit avec les Maisons des écrits et des parents, évade, les centres sociaux, l’école maternelle Cachin, la halte-garderie des Essarts, le service éducation... L’évocation de cette convention, ratifiée par 192 pays au monde, a permis des rendez-vous informels, parfois ludiques, où l’enfant a pris toute sa place. De l’installation du conseil municipal des enfants à la soirée “inaugurale” à la Maison des écrits, en présence d’élus, en passant par les commentaires qui ont entouré l’exposition de collages de Luc Quinton, ou par les échanges de la soirée-débat sur l’éducation, tout le monde en convient : il faut amener les enfants sur le terrain de la citoyenneté à travers sa curiosité, son enthousiasme, sa réflexion, sa propension à s’inscrire dans une société qu’il souhaite ou non transformer... Guy Rouveyre interviendra dans ce sens lors de la soirée du 20 novembre : “L’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’ellemême.” À partir de ce postulat, le premier adjoint chargé de la cohésion sociale évoque des droits fondamentaux comme l’éducation, la culture, la santé, la protection. Il dénonce le fait qu’en France “deux millions d’enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté, 450 000 sont suivis par les services de l’aide sociale, les jeunes des banlieues sont pénalisés par la discrimination, trop d’enfants vivent dans des conditions très dures en termes de logement, de nourriture, d’hygiène, d’accès aux soins...”. Preuve que vingt ans après, “il reste encore beaucoup à faire pour que les droits des enfants deviennent une réalité”. M Le 20 novembre 2009, un bilan discuté à la Maison des écrits. allemand mort en déportation. Peintures, sculptures, gravures et dessins... Du samedi 6 février au dimanche 30 mai. La Ponatière Travelling Théâtre Hôpital Sud Cie 47-49 Réseau bibliothèques Animations E v é n e m e n t “L’artiste est un baromètre des transformations. Il les pressent dans ses actes et dans ses pensées comme des forces dirigeantes...” : Otto Freundlich. L’audace solidaire La Rampe À l’occasion des dix ans de sa restauration, le musée Géo-Charles exposera des œuvres d’Otto Freundlich (1878-1943), du samedi 6 février au dimanche 30 mai. Peintures, sculptures, gravures et dessins, à la charnière de grands mouvements artistiques et intellectuels du début du 20e siècle. P our l’anecdote, Otto Freundlich conseilla à Gaston Chaissac de se consacrer à la peinture. Le second est exposé au musée de Grenoble. Le premier le sera au musée Géo-Charles d’Echirolles dès février. Cette exposition d’envergure sera l’occasion de découvrir un artiste encore peu connu en France. Considéré comme l’un des précurseurs de la peinture non figurative et de l’abstraction, Otto Freundlich nourrissait une grande admiration pour Vincent Van Gogh et Cézanne. Il développera plusieurs techniques : peintures, dessins, sculptures, mosaïques, gravures, tapisseries, vitraux (il restaurera des pièces de la cathédrale de Chartres en 1914). Toute sa vie, en théoricien de l’art, il ne cessera de traduire une “conscience de l’univers”. Ses amis le décrivaient comme un homme “tendre” et “généreux”. Engagé très tôt dans des mouvements artistiques d’avant-garde, il occupera un atelier du Bateau-Lavoir à Paris dès 1908, fera la connaissance notamment de Pablo Picasso, Guillaume Apollinaire, Concert, visites commentées, ateliers... Vernissage de l’exposition le samedi 6 février, à 18 h, suivi d’un concert, EsotErik Satie, à 20 h, au Cinéthéâtre de la Ponatière. Un spectacle conçu par Karin Müller, avec Madeleine Malraux, piano, et François Marthouret, récitant. Une rencontre à ne pas rater, entre humour et causticité. Gratuit, réservation au 04 76 22 58 63. Goûters de l’art : visite commentée et rencontre sur les rapports de l’art et de l’histoire dans l’entre-deux guerres, dimanche 14 mars, à 15 h. Visites commentées tous les dimanches du mois d’avril, à 15 h, et lors de “nocturnes au musée”, les vendredi 26 février et mercredi 5 mai, à 19 h. Entrée libre, réservation obligatoire au 04 76 22 58 63. Trois ateliers de pratiques artistiques pour Un récital exclusif, Madeleine les enfants de 5 à 11 ans, les mercredis 3 Malraux (piano) et François mars, 7 avril et 5 mai, de 14 h à 16 h. Gratuit, Marthouret (récitant). renseignements et inscriptions auprès de Marlène Quaranta (04 76 22 99 32, [email protected]) ou Pauline Besson (04 76 22 99 36, [email protected]). Chanson Chanson Bouskidou Ramos Dans le domaine réservé de la “chanson pour enfants”, les quatre musiciens de Bouskidou proposent un univers bien plus ouvert qu’à une seule tranche d’âge. En vérité, leur spectacle s’adresse à tous, aux parents et adultes de tout poil évidemment. Leur univers malicieux et débridé distille les joies, bonheurs et avatars familiaux de la semaine... y compris le week-end. C’est en chanson, plutôt rock’n’roll, poétique, insolent. C’est frais et inventif, à mille lieux des conventions. Mardi 26 et mercredi 27 janvier, 14 h 30, La Rampe. Chanteuse cosmopolite bercée par la danse avec sa mère, par les rythmes capverdiens de son père, Mariana Ramos symbolise le brassage musical et culturel. Son tempérament de feu, sa voix Classique Rosace 1, 1938, Donation Otto-Freundlich, musées de Pontoise. Georges Braque, Juan Gris, Pablo Gargallo, André Salmon. Il organisera la première exposition Dada à Cologne en 1919, avec Max Ernst et Johannes Theodor Baargeld. Ses œuvres seront présentes très tôt dans les collections des musées allemands. Elles seront dénoncées dans l’exposition nazie “L’Art dégénéré” (“Entartete kunst”) en 1937, puis majoritairement détruites à partir de 1939. Il sera arrêté une première fois par les autorités françaises au début de la Seconde Guerre mondiale parce qu’il était Allemand. Libéré grâce à l’action de Picasso, il se réfugiera dans les PyrénéesOrientales. Otto Freundlich était juif. Dénoncé par un Français et fait prisonnier le 23 février 1943, il sera déporté vers le camp d’extermination de Sobibor (Lublin-Maïdanek) en Pologne. Il y sera assassiné, à l’âge de 65 ans. Chambre philharmonique En plus d’œuvres majeures, l’exposition au musée d’Echirolles — qui possède une gouache d’Otto Freundlich de 1938, issue de la Donation Géo-Charles — sera complétée de documents de la Donation Freundlich du musée de Pontoise. Le parcours varié et la destinée tragique d’Otto Freundlich seront resitués dans le contexte historique européen de son époque. Outre sa production “d’une grande cohérence” où “l’homme avait toujours une place centrale”, on découvrira un coloriste “sensible et poétique”, précise la conservatrice Elisabeth Chambon. “Il chercha toujours à se détacher des formes conventionnelles”, épris “d’utopies, d’humanisme et d’universalisme”. Cette rétrospective “en forme d’hommage” présentera également les liens que Géo-Charles entretenait avec Otto Freundlich à travers des articles, la correspondance, la revue Montparnasse, des livres et catalogues d’expositions, des photographies. Mariana Ramos, un tempérament de feu au service d’une voix veloutée. La Chambre philharmonique, sous la direction d’Emmanuel Krivine, poursuit sa résidence en Isère et fait une nouvelle halte à La Rampe. Cet orchestre sur instruments d’époque fait du Un coloriste épris d’utopies J.-F.L. 32 Bouskidou, un univers musical très inventif et primesautier. Emmanuel Krivine, directeur de la Chambre philharmonique. plaisir et de la découverte le cœur d’une nouvelle aventure en musique. Il est accompagné de deux solistes prestigieux : Alexei Lubimov au piano et Alexander Janiczek au violon. Programme : Kovantchina (introduction) de Modest Moussorgski ; concerto pour piano n°2 en La majeur de Franz Listz ; Schéhérazade, opus 35, de Rimsky-Korsakov. Vendredi 29 janvier, 20 h, La Rampe. Répétition publique le jour de la représentation à 15 h. sensuelle et son timbre coloré flirtent avec les influences jazzy, africaines et brésiliennes. Elle explore toutes les musiques de son enfance dans des arrangements modernes : morna, coladera, funana... Une voix unique et un sourire ensoleillé pour un concert festif. Sur les traces de la grande Cesaria Evoria. Mardi 2 février, 20 h, La Rampe. Si chaque génération a son mode d’expression qui lui colle à la peau, comme une carapace identitaire, on pourrait s’aventurer en disant que celle, débridée après 68, s’est largement entichée des délires caricaturaux et des dessins de Wolinski, Cabu, Reiser, Gébé, Willem... Tous encouragés par le professeur Choron et par Cavanna à se laisser aller et à mordre le trait. Alors, revoir des affiches signées de ces noms qui résonnent comme des complicités, ça fait du bien non seulement aux zygomatiques, mais aussi au plaisir de se retourner un instant vers une époque féconde et désinvolte. Et puis, revoir “le gros dégueulasse”, dans toute sa splendeur, ou encore, sur une affiche, le nom de Guénolé Azerthiope mettre en scène à Avignon le Fénoménal bazaar illimited... que de valeureux souvenirs. Avec cette expo, il y a comme un refrain chaleureux qui remplit l’espace des Moulins. Allez hop ! un petit tour du côté de cette arrogance communicative, du côté de ce ton libéré de tout soupçon, de ces interprétations sur fond d’indignation ou de jubilation. Il y a vraiment de quoi recevoir ces images comme des messages, parfois comme des leçons d’histoire. Il y a aussi de quoi en prendre de la graine. À les savourer de nouveau, l’impression de ne pas sortir de nulle part arrive comme un boomerang. C’est ce qui pourrait arriver de mieux aux élèves de la filière arts appliqués, du lycée Marie Curie. Avec leurs camarades du lycée Argouges, ils ont vécu des ateliers particuliers en compagnie de deux dessinateurs de Siné Hebdo : Philippe Decressac et Lionel Brouck. Ils ont planché sur des sujets d’actualité pour tenter d’en faire, pas des affiches, mais des dessins de presse... Ils sont visibles, dans le hall de la salle d’expo des Moulins jusqu’au 30 janvier. M.J. Réseau bibliothèques FREUNDLICH Ponatière O. Les affiches de la bande à Charlie Comme un boomerang ! Théâtre Comédie C’est la dernière création de la compagnie Travelling Théâtre. Un père se remet d’une treizième tentative de suicide. Il rentre de l’hôpital. Dans le pavillon au fond du lotissement, sa femme, sa fille et son gendre l’attendent, avec une invitée de choix : la télévision ! L’espoir de la famille réside dans la présence de l’équipe de tournage qui pourrait créer un choc psychologique. Mais l’ambulance qui conduit le père tarde à venir. Le doute gagne les personnages. Cette farce montre la décomposition d’une famille et tire un portrait au vitriol de la télévision réalité. Une rencontre aura lieu avec l’équipe artistique à l’issue des représentations du vendredi. La compagnie du Travelling Théâtre tire au vitriol un portrait de la télévision réalité. Nos écrans bleutés, vendredi 22 janvier, 14 h 30 et 20 h, samedi 23 janvier, 20 h, La Ponatière. Ponatière Le poids Les médias La bibliothèque de la Ponatière accueille et anime une exposition sur “le poids, les médias... et moi”, conçue par Trait d’Union ParoleSanté (TUPS). Au menu, des lectures, contes et rencontres. Impromptus de lecture : Chocolat de Johanne Harris, samedi 30 janvier, Mangez-moi d’Agnès Desarthe, samedi 6 février. Petit-déjeuner rencontre autour de l’exposition : une animation en partenariat avec TUPS, l’association Ashoe et le club de retraités Luire-Ecureuils, le vendredi 13 février, de 9 h à 11 h. 1, 2, 3 contez... “contes de gourmandise”, mercredi 27 janvier, à 10 h 30. 33 Hôpital Sud La Rampe Quand le théâtre fait son cirque Clown, jongleur, acrobate, Nikolais fonde sa compagnie en 1998. Ses premières armes, chez Archaos et le cirque Baroque, l’ont naturellement conduit à investir la scène à sa manière, avec ses propres créations, où l’humour et le burlesque se partagent la vedette. La médiation de la danse “C’est la création à la rencontre des vivants” : on apprécie l’intensité de la phrase du chorégraphe François Veyrunes dont la compagnie 47-49 est en résidence au CHU. Détour par l’hôpital Sud à Echirolles, en novembre 2009. Rapides sports Agenda Il présente sa cinquième pièce, et toujours cette quête de l’exploit, du geste parfait, de la maîtrise absolue de l’espace... Et toujours la maladresse, la chute fatale, les objets qui échappent, le monde qui s’écroule... Encore un hommage au monde de l’absurde et du burlesque, un pied de nez à la virtuosité pour la virtuosité. L’auguste jongleur se met en prise directe avec le monde qui l’entoure et se laisse torturer par des objets dont il essaie inlassablement de détourner l’usage. C’est en quelque sorte l’histoire de celui qui perd son pantalon et qui s’obstine malgré tout à grimper sur des cartons pour tester leur résistance. Une histoire parmi d’autres, issue de ce spectacle pour le moins magique et hilarant. M.J. 34 Animations (lire page 33), qui sera jouée au Cinéthéâtre de la Ponatière. Contact : 04 76 40 10 48 (Ponatière), 04 76 20 64 51 (Neruda). Ateliers Groupe de lecture pour adolescents, échanges autour de bandes dessinées, mangas, films adaptés, vendredis 8 janvier et 5 février, à Neruda. Lire, c’est vivre, le comité de lecture, échanges de commentaires sur les ouvrages lus par les lectrices et lecteurs, mercredis 27 janvier, à Neruda, et 10 février, à la Ponatière, à 18 h (renseignements 04 76 20 64 50). 1, 2, 3 contez..., à Neruda, “contes facétieux”, avec Anne Grelounaud, samedi 23 janvier, de 15 h 30 à 16 h 30 ; à la Ponatière, “contes de gourmandise”, avec Catherine Bergeron des Conteurs du mardi et Anne Chung, mercredi 27 janvier, de 10 h 30 à 11 h. Ateliers d’initiation à Internet, groupe de deux personnes maximum : vendredis 8 et 22 janvier, de 17 h à 18 h 30, à la Ponatière. Impromptus de lecture : samedis 9 et 16 janvier, au son de la cloche, une courte lecture vous est offerte par un(e) bibliothécaire, autour de la télé réalité en écho à la pièce théâtrale, Nos écrans bleutés Centre du graphisme Réseau bibliothèques Raté-Rattrapé-Raté, compagnie Pré-o-ccupé Nikolaus, mardi 9 et mercredi 10 février, 20 h, La Rampe. Festival Arts visuels Candidatures La 5e édition du Festival des arts visuels en amateur se déroulera du 1er au 26 juin 2010. Le festival est ouvert à tous les artistes amateurs échirollois. Chaque participant doit proposer entre 6 et 10 œuvres et réaliser une œuvre pour l’hôtel de ville à partir d’un poème japonais. Mi-avril, un comité de sélection se réunira pour déterminer les œuvres qui seront exposées dans divers lieux de la ville. Télécharger le dossier d’inscription sur http://www.graphismeechirolles.com ou http://www.ville-echirolles.fr/ ou le retirer au Centre du graphisme, ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30 : 9, rue du 19 Mars 1962 - 38130 Échirolles. Contact : Sonia Bazaoui au 04 76 23 64 65 ou sonia.centregraphisme@ gmail.com La compagnie de danse 47-49 en répétition dans le hall d’accueil de l’hôpital Sud. Les danseurs, un musicien interprète et le scénographe ont livré des matériaux, des “instantanés” de la pièce Malgré nous !, dans des espaces publics de l’univers hospitalier. Les “forces à l’œuvre” de cette “recréation” se sont déployées au gré de la fréquentation hétéroclite du hall d’accueil de l’hôpital Sud, au hasard des passages, des visiteurs, patients, professionnels médicaux ou personnels de service. Une rencontre humaine “extrêmement créative et ludique, voire jubilatoire”, dit François Veyrunes, qui n’hésita pas, les présentations faites, à répondre aux sollicitations impromptues. “Comment fleurissent les choses ?”, interroge le chorégraphe, sensible aux relations démocratiques de la culture. Sans doute “en ouvrant l’hôpital sur la cité”. Les interactions de cette médiation artistique participeront à “humaniser les espaces d’attente et à améliorer la prise en charge”, ajoute Sylvie Bretagnon, responsable des affaires culturelles pour le CHU. La compagnie 47-49 interviendra à l’hôpital Couple-Enfant, à La Tronche, en mars 2010. Tennis de table masculin N3 : Echirolles/SaintMaur VGA, samedi 12 décembre, 17 h, gymnase Picasso. Volley masculin Prénationale : Echirolles/Meximieux, samedi 9 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray. Football CFA 2 : Echirolles/Imphy-Decize, samedi 16 janvier, 18 h, stade Eugène-Thénard. Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Saint-Cyprien, samedi 16 janvier, 18 h, gymnase Lionel-Terray. Volley masculin Prénationale : Echirolles/Rillieux, samedi 16 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray. Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Caluire, samedi 23 janvier, 18 h, gymnase Lionel-Terray. Volley masculin Prénationale : Echirolles/Caluire, samedi 23 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray. Rugby honneur : Echirolles/Guilherand-Granges, dimanche 24 janvier, 15 h, stade Roger-Couderc à la Commanderie. Handball féminin N2 : Entente Pôle Sud EchirollesEybens/Montluçon, samedi 30 janvier, 20 h 30, gymnase Jean-Vilar. Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Chambéry, samedi 30 janvier, 18 h, gymnase Lionel-Terray. Volley masculin Prénationale : Echirolles/Meyzieu, samedi 30 janvier, 20 h, gymnase Lionel-Terray. Boules : 12 heures boulistes, concours de 18 quadrettes 3e et 4e Divisions, avec un joueur national, samedi 30 janvier, boulodrome Tessaro-Chorier. Tennis de table féminin Pro B : Echirolles-Eybens/ Miramas, mardi 9 février, 19 h 15, gymnase Picasso. J.-F.L. En bref La Ponatière : le trio Musical Kinematic Factory. les accordéonistes Stéphane Milleret, Norbert Pignol, et le guitariste Daniel Bartoletti, jeudi 14 et vendredi 15 janvier, 20 h. Maison des écrits : les ateliers des mardis de l’écriture, “le fil du souvenir”, 12 janvier ; autour des contes de Henri Pourrat, avec l’association Horizons vagabonds, 9 février. Echirollois 5,40 euros l’atelier, extérieurs 7,40 euros. Contact : 6, allée du Rhin, 04 76 09 75 20, [email protected] Conservatoire de musique Jean-Wiéner : soirée jazz et rock au Cinéthéâtre de la Ponatière, jeudi 28 janvier à 20 h. Contact au 04 76 99 25 27. Les jeudis du Parlement (palais du Parlement, place Saint-André à Grenoble, à 18 h 30) : projection-débat autour du film Maréchal nous voilà ? La propagande de Vichy, de Jorge Amat et Denis Peschanski, le 14 janvier ; conférence de Georges Bensoussan, professeur d’histoire, à l’occasion de la parution du dictionnaire de la Shoah chez Larousse, le 21 janvier ; projection-débat autour du film Bon-papa, un homme sous l’Occupation, de Leila Férault, le 28 janvier ; projection-débat autour du film Terre de refuge, récits de l’exil, de Hernan Belon et Favio Fischer, le jeudi 4 février. Contact au 04 76 42 38 53, www.resistance-en-isere.fr Musée de l'Ancien Évêché : ateliers ludiques et créatifs pour les enfants de 8 à 12 ans (3,80 euros la séance), de 14 h à 16 h. Mardi 17 février, "l'expérience de la lumière" autour de l'exposition Couleur sépia, l'Isère et ses premiers photgraphes (18140-1880). Contact : 2, rue Très-Cloîtres, 04 76 03 15 25, www.ancien-eveche-isere.fr Leïla Lassouani (avec sa coupe de la meilleure performance féminine française de l’année) et Fathi Caliskan (au second plan 3e en partant de la gauche) se sont qualifiés pour les finales nationales en haltérophilie. benjamins et poussins, de 17 clubs de la région. Félicitations à Guillaume Birraux qui est arrivé en demi-finale en cadets. Le club organisera un autre tournoi en doubles seniors le dimanche 28 février. Volley Pour leur première saison en Régionale 1, les joueuses de l’ALE réalisent un parcours prometteur avec 7 victoires pour 3 défaites et une 4e place à la clef (sur 10 équipes). À 8 matches du terme du championnat, en avril, l’objectif est selon l’entraîneur Mike Batard, “de continuer à bien jouer et d’essayer de gagner les matches. On fera les comptes à la fin”. Côté garçon, après un bon début marqué par 3 victoires d’affilée en Prénationale, le bilan s’est assombri avec 5 victoires pour 6 défaites et une 7e place (sur 12 équipes). L’objectif est toutefois d’assurer un maintien confortable au-delà de la 6e place obtenue ces deux dernières saisons. Haltérophilie L’équipe 1 remaniée se lance en Excellence Rhône-Alpes : Fathi Caliskan, Hakim Benami, Alban Guillot, Nicolas Boussardon et Adrien Bottari auront à cœur de remonter en Nationale. La mutation professionnelle de Jean-Luc Loiseau (militaire, il part pour deux ans à Djibouti) et la blessure de Thierry Boussardon privent le club de deux éléments clés. “La formation s’est trouvée affaiblie. Nous nous sommes retirés volontairement de la Nationale 2 pour nous mettre dans la perspective d’une remontée plutôt que d’une descente.” D’autant que la Fédération française envisage sérieusement de relancer Les joueurs de l’ALE ont bien débuté la saison avec de belles performances lors de tournois de niveaux international, national et départemental. On retiendra la victoire de Loïc Phengphaghanh et Damien Dousse (double homme, série D+) au tournoi national de Vienne, et les finales de Chrystel Vehier (double dame, série D+) au tournoi international de Valence, de Cédric Laulhe (simple homme, série D-) au tournoi départemental de Susville, de Michèle Greco et Pierre Do (double mixte, série D+) au tournoi départemental de Vinay. Le tournoi jeunes organisé par le club a accueilli près de 80 cadets, minimes, Montagne Evasion L’association annonce sa saison d’hiver : le mardi ski alpin en journée (trois groupes, départ 8 h) et demi-journée (départ 11 h) ; le jeudi raquettes en journée (départ 9 h) et en demijournée (deux groupes, départ 12 h) ; ski de fond L’association Montagne Evasion organise des sorties hivernales de ski alpin et de fond, ainsi que des randonnées en raquettes pour tous niveaux. Vainqueurs et finalistes posent pour la photo finale du deuxième tournoi jeunes de l’ALE badminton, au gymnase Lionel-Terray. Badminton une Nationale 3, ce qui faciliterait la tâche de l’ALE Navis. La première rencontre triangulaire de la saison en Excellence s’est déroulée à Echirolles et a vu la victoire de l’ALE Navis face à Aubenas et Anse (Lyonnais). L’équipe 2, composée de cadets, évoluera en Honneur. Individuellement, Leïla Lassouani et Fathi Caliskan (entraîneurs au club) sont qualifiés pour les finales nationales. Hakim Benami visera aussi ce niveau courant janvier. Très bonne nouvelle pour Leïla : la championne de France senior d’haltérophilie intègre désormais l’équipe de France. En force athlétique, le champion d’Europe en titre, Etienne Lited, a obtenu une médaille de bronze en développécouché et terminé 5e au classement général des championnats du monde de New Dehli. L’équipe féminine de l’ALE volley en Régionale 1, et le coach Mike Batard. en demi-journée (départ 12 h 30), plusieurs groupes en fonction des niveaux techniques. Tous les déplacements se font en car, rendez-vous pour chacune des activités sur le parking place de la Libération, en face de l’ancienne mairie. Contact et inscription : Jean-Michel Girard ou Christiane Beaudou, permanence le vendredi, de 10 h à 12 h, à la Maison des sports (3, rue de la Liberté), 04 76 09 46 53. 35 S p o r t Respect, solidarité, esprit d’équipe... des valeurs saluées par l’OMS. Le sport est un facteur d’éducation, de citoyenneté et de sociabilité. Rapides sports D E L’ O M B R E à la lumière Anne Barneoud et Isabelle Lafaye, de l’ALE handisport, médailles d’or et d’argent par équipe au championnat d’Europe de tennis de table. Le m maire Renzo Sulli a salué le club d’escalade, organisateur de cham mpionnats de France de vitesse et difficulté, en présence de Cyrille Mathivet et Bertrand Bobo, président et vice-président. L’ O ff i c e m u n i c i p a l d e s s p o r t s ( O M S ) a d é c e r n é s e s r é c o m p e n s e s . Entre compétiteurs et passionnés de tous bords, sportifs professionnels et bénévoles. Daniel Sibeud, président, et MarieThérèse Tronel, secrétaire, d du club de gymnastique volontaire (800 adhérents). a Jean-Claude Cabasse, président de l’Office municipal des sports (OMS), et Elisabeth Legrand, adjointe au sport et à la jeunesse. Leïla Lassouani et Etienne Lited, respectivement champions de France d’haltérophilie et d’Europe en force athlétique. Lucie Martin, médaille d’or sur 50 m brasse en sport adapté, récompensée par Jean-Claude Cabasse, président de l’OMS. J.-F.L. 36 Gilbert Roure, le président de l’ALE cyclotourisme. Yoann Estachy, Marine Dubois et Tiphanie Janin, médaillés de bronze sur 50 m dos, 50 m brasse et 50 m nage libre. Jean-Michel Girard, président, et Christiane Beaudou de Montagne M Evasion, avec Gilbert Rabatel, président de l’Amicale laïque d’Echirolles (ALE). Gérard Brest, président de l’AS Surieux, félicite Ahmed Boudjeriou, le responsable de la section foot du club depuis sa création il y a trente ans. Michelle Bozdoc et Antoinette Tranchida, présidente et secrétaire de l’école de danse Le Zèbre et la Licorne (150 adhérents). Fabrice Dupille “Raven”, Cédric Bertolino “Bertox”, Arnaud Voisin “Arnow” et Jacques Chalvin “Ponka” (de gauche à droite), les quatre magiciens de l’association Rendez-vous magique ont assuré le spectacle. Marcel Ferre, président, Marie Ribello, Sarah Tedesco et Fabrice Laurens de l’école Ideale danse (350 élèves). Les finalistes des Coupes de Noël, les formations Rutigliano (en haut) et Chifflet (en bas) aux côtés des organisateurs, de Guy Rouveyre, 1er adjoint, et de Monique Pérès, conseillère municipale. Boules Miniportrait Ahmed Boudjeriou O utre les sportifs nationaux ou internationaux et les coups de cœur habituels, le choix de mettre en lumière des “clubs de l’ombre” contient un argument de poids. Certains clubs peuvent être oubliés d’année en année, ceux qui ne relèvent pas de la compétition, qui ne flirtent pas avec des résultats spectaculaires ou médiatisés. Ils n’en sont pas moins “extrêmement importants pour la vie sociale de la cité, relayant les valeurs de respect, de solidarité, d’esprit d’équipe, véritables outils de formation et d’intégration”, a justement souligné Elisabeth Legrand, adjointe au sport. Ajoutant de surcroît : “Sport de masse et sport de haut niveau ne vont pas l’un sans l’autre.” On a vu se croiser au pied de Podioms — la cérémonie des récompenses de l’OMS — aussi bien des champions de France et d’Europe, que des militants passionnés de cyclotourisme, de randonnées pédestres et de gymnastique volontaire, ainsi que des associations de danse. Le club de glace échirollois récompensé pour l’organisation du championnat de France toutes catégories et du Critérium de France des jeunes à Grenoble, en présence de Murielle Audemard, présidente, Isabelle Viboud, secrétaire, et Muriel Magro. Jennifer Solito (notre photo), du club de glace, vice-championne de France junior élite pour la seconde année consécutive, 3e senior et membre de l’équipe de France. Lexane Sirac, championne de France minime, était absente mais également récompensée. Figure hors pair de la cérémonie des récompenses de l’OMS, ce militant de la première heure à l’AS Surieux est un ardent défenseur du football social. Depuis des décennies, joueur, entraîneur, puis président de la section, il n’a de cesse de s’engager auprès des jeunes. Il délègue cette année ses responsabilités, mais demeure au club. “Humain”, “pugnace”, “modeste”, “très sensible”, ainsi le qualifient ses amis. C’est tout dit ! C’est la formation de Rutigliano (Grenoble) qui a remporté le challenge Perona-Bois des Coupes de Noël face à Chifflet (Saint-Marcelles-Valence), sur le score de 11 à 4. En demifinales, les Grenoblois ont défait BernardGuelle (Fontaine-Curie) 9 à 8, tandis que les Drômois éliminaient Gallego (Club bouliste d’Echirolles) 11 à 7. La remise des récompenses s’est déroulée en présence de Guy Rouveyre, 1er adjoint, et Monique Pérès, conseillère municipale. Le maire Renzo Sulli et Gilbert Biessy, maire honoraire, avaient rejoint les organisateurs un peu plus tôt dans la journée. tennis. Preuve de la popularité et du niveau grandissant de l’épreuve, qualificative pour le championnat départemental en mai. Côté échirollois, Laurine Eymery (8 ans) et Emilien Voisin (10 ans) s’imposent après avoir remporté le tournoi régional de Valence. À noter qu’Emilien intègre le groupe Avenir national 10 ans composé de 28 jeunes en France, 4 en Dauphiné-Savoie. Colleen Besset, vainqueur en 9 ans, et julien Bauchiero, finaliste en 9 ans, ont également brillé. Tout comme Jeremy Goillot qui signe la meilleure progression du tournoi en 15/16 ans. Tennis Du 17 octobre au 8 novembre, 216 garçons et 42 filles de toute la région, âgés de 7 à 17 ans et répartis dans 14 catégories, ont participé au tournoi jeunes de l’ALE Un des podiums du tournoi jeunes de l’ALE tennis. 37 Pharmacies de garde Dimanche et jours fériés de 9 h à 12 h. Lundi de 9 h à 12 h. Autres jours, commissariat de Grenoble au 04 76 60 40 40. 10 et 11 janvier Eynard et Joly, avenue Casanova, centre commercial la Luire. Tél. 04 76 09 19 38. 17 et 18 janvier Despris et Theodore, 1, avenue du 8 Mai 1945. Tél. 04 76 09 04 32. 24 et 25 janvier Ronco, centre commercial Carrefour. Tél. 04 76 09 08 26. 31 janvier et 1er février Lachcar, centre commercial Grand’place. Tél. 04 76 09 68 82. 7 et 8 février Habault-Manjony, rue Gabriel-Didier, Les Echirolles. Tél. 04 76 09 18 21. 14 et 15 février Grangeon, place de la Convention, Essarts. Tél. 04 76 09 05 78. 21 et 22 février Champon, 27, rue Paul-Héroult, centre commercial Les Écureuils. Tél. 04 76 09 08 14. 28 février et 1er mars Chanas et Catalano, 6, rue Denis-Papin, Village 2. Tél. 04 76 09 14 20. urgences Urgence médicale Samu 15. Sapeurs pompiers 18. Police municipale Tél. 04 76 40 16 40, du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 18 h. Le samedi, de 8 h à 12 h. Police nationale Tél. 04 76 09 06 07, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 18 h. Taxis François d’Onofrio, 04 76 22 71 38. Taxis banlieue grenobloise : Yves Gierczak, Sébastien Cotton, Norbert Loisel, Jean Damaskinos, Vito Torelli, Joseph Di Lena, Olivier Joubert-Pinet, Nadine Tetherel, 04 76 54 17 18. Services des eaux Tél. 04 76 40 40 40 week-end et jours fériés (les pompiers répercuteront l’appel sur un technicien municipal de garde). Horaires Mairie 1, place des Cinq Fontaines au centre-ville. Tél. 04 76 20 63 00. Lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h 30 ; permanence état civil (04 76 20 99 80), samedi, de 9 h à 12 h (carte identité, passeport sur RDV). Restauration municipale 04 76 20 63 45 (répondeur, réservation), 04 76 20 63 48 pour toute information. Annexe-mairie (état civil) et évade (loisirs) 2, rue Gabriel-Péri. évade : fermé tout le mardi et jeudi après-midi. État civil : ouvert lundi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 15, mercredi, de 13 h 30 à 17 h 15. Enfance (centres loisirs, mercredis et vacances, séjours, classes transplantées) 04 76 20 46 50 (52) ; restauration municipale 04 76 20 63 92 (93), recrutement animateurs, 04 76 20 46 62. Antenne mairie Ville Neuve 7, allée du Limousin. Mardi, jeudi et vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 15, mercredi, de 8 h 30 à 12 h. Tél. CCAS : 04 76 20 99 40, état civil : 04 76 20 99 79. nastique ; dimanche 10 club de glace ; samedi 16 handball ; dimanche 17 cyclotourisme ; samedi 23 pétanque ; dimanche 24 haltérophilie ; vendredi 29 et samedi 30 tennis ; dimanche 31 judo. Février : samedi 6 Nautic Club ; dimanche 7 association habitants Vieux Village ; vendredi 12 et samedi 13 triathlon ; dimanche 14 Club bouliste ; vendredi 19 et samedi 20 handball. Des salariés de Caterpillar aux côtés du maire, lors de la 45e réception des médaillés du secteur privé à l’invitation de la Ville. Cérémonie Médaillés du privé Récompenses 101 récipiendaires, 51 entreprises : c'est le score de la 45 e réception des médaillés du secteur privé. “Un moment important et d'émotion, il est vrai que vingt ans, trente ans et parfois plus de travail, ce n'est pas rien”, résume le maire. Avant 38 d'offrir un présent à chaque salarié et de valoriser l'apport des parcours professionnels dans la vie économique et la richesse de notre pays. Loisirs Quines ! Lotos La saison des lotos se poursuit à la salle des fêtes. Janvier : samedi 9 gym- repères repères PP rr aa tt ii qq uu ee Sipavag Randonnées Balades thématiques et accompagnées du Syndicat intercommunal pour la protection et l'aménagement des franges vertes. Le covoiturage pour les rendez-vous est fortement conseillé. Janvier : samedi 9, de 13 h à 16 h 30, initiation raquettes du col de Vence au Mont Rachais, RDV à la mairie de la Tronche ; dimanche 10, de 9 h à 16 h30, entre Vizille et le col de la Madeleine, RDV terminus tram A “Denis-Papin” ; samedi 16, de 13 h 30 à 16 h 30, le sentier géologique de la Bastille, RDV Randonnées avec le Sipavag. bus 32 “Saint-Laurent” ; dimanche 17, de 9 h 45 à 15 h 30, Laffrey, Le Sappey, col du Fond des Sciaux, RDV terminus tram A “Denis-Papin” ; samedi 23, de 9 h 45 à 15 h 30, du Luitel à l’Arselle, RDV bus 31 “Verderet” ; dimanche 24, de 13 h 30 à 17 h, montée au rocher de la Roche Courbière, RDV terminus tram A “Denis-Papin” ; samedi 30, de 17 h à 22 h, nocturne sur les balcons du Vercors, RDV bus 58 “Mairie de Claix” ; dimanche 31, de 13 h 30 à 16 h 30, le Vercors et la chapelle de Saint-Ours, RDV terminus tram A “La Poya”. Février : samedi 6, de 13 h 30 à 16 h 30, randonnées raquettes famille, les secrets de la forêt en hiver (à l’Arselle), RDV bus 31 “Verderet” ; dimanche 7, de 9 h à 16 h, de Champ-sur-Drac à Saint-Georges de Commiers, RDV terminus tram A “Denis-Papin”. Inscription : Sipavag (04 76 24 48 59) du lundi au vendredi ; Maison de la montagne (3, rue RaoulBlanchard, Grenoble) les mercredi, de 14 h à 16 h, et vendredi, de 12 h à 16 h. Population Recensement Obligatoire Un nouveau cycle de recensement débute. Durant cinq ans, 8 % environ de foyers échirollois tirés au sort seront annuellement recensés. Du 21 janvier au 27 février 2010, six agents recenseurs passeront à domicile, munis d'une carte tricolore (avec leur photo) signée par le maire. Les foyers concernés seront informés quelques jours avant la mise en œuvre du dispositif. Les agents déposeront une notice d'information, un dossier (qui sera récupéré en principe trois jours après). Le recensement permet d'actualiser les données (résultats disponibles sur le site www.insee.fr). Les informations sont strictement confidentielles et exploitées seulement par l'Insee, sous contrôle de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). Démarches Permanences Avocat /notaire Avocat : samedis 23 janvier et 6 février en matinée. Notaire : samedi 30 janvier. Contact : service accueil en mairie (04 76 20 63 00), de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30. Des consultations gratuites sans rendez-vous de l'Ordre des avocats ont lieu aussi au palais de justice à Grenoble (place Fir- Sécurité Monoxyde de carbone Des mesures de prévention sont nécessaires afin d'éviter toute intoxication au monoxyde de carbone. Un risque accru en hiver (300 décès, 6 000 intoxications par an). Apprenons à en connaître les principaux signes. L es appareils de chauffage et de production d'eau chaude fonctionnant au fuel, au gaz, au bois ou au charbon, peuvent, lorsqu'ils manquent d'air ou que les produits de combustion sont mal évacués, dégager du monoxyde de carbone. Ce gaz toxique ne se sent pas et ne se voit pas, ce qui le rend dangereux. Il est à l'origine de plusieurs centaines de morts par intoxication et de milliers d'hospitalisations par an. Quelques signes Maux de tête, vertiges, nausées, vomissements, grandes fatigues, perte de conscience. Au moindre doute, il faut arrêter les appareils, consulter son médecin ou le centre anti-poison (04 72 11 69 11), faire vérifier les installations par un professionnel. Que faire en cas d'intoxication ? Aérer les pièces en ouvrant portes et fenêtres, quitter les lieux, appeler immédiatement les services d'urgence : sapeurs pompiers (18), le Samu (15). Faire contrôler les installations. Précautions de sécurité dans l'habitation - Faire ramoner au moins une fois par an les conduits d'évacuation des gaz brûlés. - Faire réviser et nettoyer chaque année les appareils par un professionnel qualifié. - Ne pas boucher les ventilations, même par temps froid. - Ne pas utiliser, de manière prolongée, les chauffages d'appoint (appareil mobile à gaz, poêle à pétrole…). - Ne pas utiliser un appareil à charbon quand la température extérieure est clémente. - Ne pas faire tourner un moteur dans un lieu fermé (groupe électrogène, véhicule, matériel de bricolage...). Contact : DDASS de l'Isère, service santé-environnement, 17-19, rue Cdt-L'Herminier, Grenoble, 04 76 63 64 81 (82). Information sur les sites de la préfecture (www.isere.pref.gouv.fr) et du ministère de la Santé et des Sports (www.sante.sports.gouv.fr). Pour tout renseignement, on peut aussi s'adresser à un professionnel qualifié : chauffagiste, plombier… min-Gautier, 04 38 21 21 21), du lundi au jeudi, de 14 h à 15 h 30. Culte Messes Horaires Eglise catholique Messe le dimanche, à 18 h, à l'église Saint-Jean-deBosco, le premier dimanche du mois, à 10 h. Pour les horaires et tous renseignements, contacter les permanences : Sainte-Monique, 04 76 40 07 95, mercredi, de 10 h à 11 h 30, et vendredi, de 17 h 30 à 19 h. Saint-Jacques, 04 76 40 24 55, le lundi, de 14 h à 16 h, le jeudi, de 10 h à 11 h 30, et le vendredi, de 17 h à 19 h. Saint-Jean-de-Bosco, 04 76 40 22 03, le mercredi, de 9 h 30 à 11 h 30, et le vendredi, 9 h à 19 h. Eglise protestante baptiste 137, cours Jean-Jaurès, culte dimanche, 10 h 15, www.eglisebaptiste.org Tr o i s questions à PHILIPPE DECRESSAC : DESSINATEUR BORATEUR À SINÉ HEBDO DE PRESSE, COLLA- Dans le cadre de l'exposition d'affiches de “la bande à Charlie”, proposée par le Centre du graphisme aux Moulins de Villancourt, deux dessinateurs de presse de la bande à Siné Hebdo, dont Philippe Decressac, ont animé un atelier auprès de lycéens en arts appliqués. Philippe Decressac lors de l’atelier au lycée Marie-Curie. Vos impressions et vos commentaires à l'issue de ces deux journées passées en compagnie de lycéens et au sein des ateliers que vous avez animés ? “L'expérience avec les étudiants a été riche d'enseignements, si je peux dire ça comme ça. C'était pas gagné, surtout au début, quand on s'est aperçu que la plupart ne connaissaient pas l'actualité et avaient du mal à mettre des noms sur des ministres ou des personnages politiques de premier plan. Et puis, quand on leur a demandé de se saisir d'un fait d'actualité, parmi tous ceux listés avec eux, pour en sortir un dessin, ils sont partis dans quelque chose de plus imagé, ce qui a déclenché de bons moments. Le contact s'est révélé très intéressant, très “ en écoutant les infos. Surtout, ne pas se contenter du son de cloche officiel pour échapper à la pensée unique. Pouvoir mettre en doute ce qui apparaît comme des certitudes reste une bonne garantie pour s'exprimer de manière très personnelle, pour donner un point de vue qui ne dépend d'aucune forme de concession.” Comment êtes-vous entré à Siné Hebdo et comment vivez-vous cette aventure ? “Je suis depuis toujours admiratif de Siné. À la sortie du premier numéro de Siné Hebdo, j'ai envoyé un dessin à tout hasard... et il a été publié dans le second numéro. L'aventure a démarré comme ça. J'ai eu la chance de vivre cette période du début, une période formidable où “Pouvoir mettre en doute ce qui apparaît comme des certitudes reste une bonne garantie pour s’exprimer.“ chouette. Et nous sommes partis avec le sentiment d'avoir vécu une bonne expérience.” Quelles sont les conditions jugées indispensables pour exercer le métier de dessinateur de presse ? “Selon moi, un dessinateur de presse doit posséder un sens critique aigu et une énorme capacité d'indignation. Il doit être en mesure de réagir spontanément aux nouvelles du monde, s'en faire une idée et donner du sens à cette réaction par le biais du dessin. L'important est de se lever le matin et d'avoir envie de râler tout était à faire. Et puis, pour moi, quelle fierté de trouver mon nom à côté de celui de Siné, et de partager cette aventure. En plus je suis payé pour ça, je n'y pensais même pas ! Je n'ai par contre aucune intervention sur les choix de la mise en page, je ne sais jamais où va se trouver mon dessin. J'habite la Belgique et je ne suis allé dans les bureaux que quatre fois en quinze mois.” Propos recueillis par M.J. 39