programme du 2 mars au 5 avril 2016 - Le théâtre de Saint

Transcription

programme du 2 mars au 5 avril 2016 - Le théâtre de Saint
photo du film Le temps des rêves
salle
Jacques
Tati
programme du 2 mars au 5 avril 2016
salle Jacques Tati – 33, bd Victor Hugo – Saint-Nazaire
www.letheatre-saintnazaire.fr – 02 40 53 69 63
calendrier
semaine
du 2 au 8 mars
mer 2
My skinny sister (VO)
ven 4
sam 5
dim 6
mar 8
20h30 16h45
+ débat
19h30
14h30
20h
18h15
16h
15h ciné-café 18h30
21h15
18h15
Peur de rien
Les délices… (VO)
jeu 3
14h30, 20h45 17h15
18h30
Les animaux farfelus 15h
+ goûter
16h15, 20h45 17h45
-
16h
15h30
20h
11h
11h
+ goûter salé + goûter salé
semaine
du 9 au 15 mars
mer 9
jeu 10
ven 11
sam 12
dim 13 mar 15
Le faussaire (VO)
18h30
14h
-
19h15
14h30
-
Nahid (VO)
20h30
16h
19h
15h, 21h15
18h30
-
Peur de rien
16h15
18h
16h30, 21h -
20h30
18h15
semaine
du 16 au 22 mars
mer 16
-
No home movie
L’histoire du géant… (VO) -
20h30 + débat -
-
-
15h
+ goûter
Les animaux farfelus
17h
-
-
jeu 17
ven 18
18h30
20h30
Nahid (VO)
16h30, 20h30 16h15
Le temps des rêves (VO) 16h15, 20h30 14h15
18h30
-
-
semaine
du 23 au 29 mars
mer 23
jeu 24
ven 25
Belgica (VO)
14h30, 21h 18h30
16h30
Alias Maria (VO)
17h
Je suis le peuple (VO) 19h
20h30 + débat
sam 19
-
dim 20
mar 22
10h45, 16h45 19h
18h15
-
-
20h30
14h30
16h30
+ leçon de cinéma à 17h
14h30
sam 26
20h30
21h
18h30
-
dim 27
mar 29
14h30, 21h 16h15
14h30, 20h45 19h
16h15
-
16h
11h
11h
+ goûter salé + goûter salé
L’histoire du géant… (VO) 14h30
L’homme qui tua
Liberty Valance (VO)
16h30
19h15
18h15
14h30, 20h30 16h30
14h30, 20h45 17h
18h30
14h30, 20h30
semaine
du 30 mars au 5 avril mer 30
jeu 31
ven 1er
sam 2
dim 3
mar 5
Rocco… (VO)
-
-
-
18h
15h
20h
Francofonia… (VO)
18h30
16h45, 20h45 15h ciné-café 16h
19h15
Un jour avec… (VO)
MinoPolska 2
16h15, 20h15
15h
+ goûter
14h30, 18h30 17h, 21h
21h15
18h15
16h
-
11h
+ g. salé
11h
+ g.salé
15h
+ goûter
-
20h30
18h15
My skinny
sister
cinédébat
comédie dramatique
de Sanna Lenken
• Suède / Allemagne • décembre
2015 • couleur • 1h35 • VOSTF
avec Rebecka Josephson,
Amy Deasismont, Annika Hallin…
Stella, 12 ans, est un peu rondelette.
Elle admire sa sœur aînée Katja, qui
pratique le patinage artistique à haut
niveau. Comme elle, elle rêve de devenir
une championne et une belle jeune fille
mince. Mais un jour, Stella, qui s’étonne
des dures séances d’entraînement que
s’impose sa sœur, découvre qu’elle
souffre d’anorexie. Stella menace de
tout révéler à leurs parents, mais sa
sœur réussit à lui faire promettre de
garder le secret…
« En s’attaquant à ce sujet délicat, voire
tabou, la jeune réalisatrice suédoise
évite le film dossier : elle ne donne pas
de clés, pas d’explications, mais, guidée,
on le sent, par sa propre expérience,
construit un univers d’émotions à la
fois intériorisées et à vif. La difficulté
à « régler le problème » de l’anorexie
est montrée subtilement à travers la
distance entre les deux sœurs : plus
la petite comprend et se rapproche,
plus la grande s’éloigne… Tout le film
est conduit du point de vue des enfants
et non des adultes. Avec deux jeunes
actrices étonnantes, capables de dire
la peur, de suggérer la honte, l’enfermement dans le mensonge, mais aussi
un lien et une légèreté qui résistent. ».
Frédéric Strauss – Télérama
ciné-débat, mercredi 2 mars à 20h30,
en partenariat avec l’association Allo
Anorexie/Boulimie 44 et départements
limitrophes, débat animé par le Docteur
Patrick Delbrook, psychiatre, le Docteur
Georges Picherot, pédiatre, Florence
Martinez, responsable du service Pôle
Prévention et Promotion de la SantéAddictologie de la Région Nazairienne,
le Docteur Albane Hamelin, médecin
responsable de la médecine polyvalente
à la Cité sanitaire, le Docteur Agathe
Jobert, pédiatre et Bernard Cochy,
Allo Anorexie/Boulimie 44. Avec le
soutien de l’association La Couronnée.
« Un film qui touche un problème
rarement traité – le poids et les troubles
alimentaires des adolescents – avec
justesse et sensibilité ».
Jean Serroy – Le Dauphiné Libéré
« Si ce film sensible a été étrangement
comparé à Little Miss Sunshine par le
Hollywood Reporter, ce n’est pas pour
sa fantaisie mais pour sa manière, juste
et tendre, de parler d’une jeunesse en
souffrance ».
Caroline Vié – 20 Minutes
du 2 au 8 mars
temps fort
Beyrouth
Les délices
de Tokyo
Le théâtre scène nationale
propose, du 3 au 12 mars, un
temps fort consacré à Beyrouth
avec un focus sur le spectacle
vivant libanais : performances,
musique, danse, contes,
ateliers… (voir détail de la
programmation sur le site
www.letheatre-saintnazaire.fr).
coup
r
de cœu
comédie dramatique
de Naomi Kawase
• Japon / France / Allemagne
• 27 janvier 2016 • couleur
• 1h53 • VOSTF
avec Kirin Kiki, Masatoshi
Nagase, Kyara Uchida…
• Sélection officielle – Un Certain
Regard – Festival de Cannes 2015
Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent
de deux pancakes fourrés de pâte de
haricots rouges confits qu’on appelle
« An ». Tokue, une femme de 70 ans, va
tenter de convaincre Sentaro, le vendeur
de dorayakis, de l’embaucher. Tokue
a le secret d’une pâte exquise et la
petite échoppe devient vite un endroit
incontournable…
« On dirait un conte. Dans un jardin
public de Tokyo, un homme un peu
triste vendait sans succès ses dorayakis,
des gâteaux fourrés à la pâte de haricots
rouges. Survint une vieille dame qui
proposa de faire cuire les haricots à
sa façon. Et les dorayakis se vendirent
comme des petits pains. Jusqu’au jour
où les mains rougies et déformées de
cette vieille dame, nommée Tokue,
attirèrent l’attention des clients, qui
se mirent à la regarder comme une
sorcière…
Cette adaptation d’un roman de Durian
Sukegawa ouvre un univers d’étonnants
contrastes. Il y a la douceur presque
sucrée de Tokue, tendre comme ses
gâteaux. Mais aussi la douleur secrète
qu’elle porte en elle et qui fait resurgir
un passé tabou : l’époque où le Japon
condamnait à l’enfermement les malades
de la lèpre. Chaque existence est faite
de blessures. Le vendeur de dorayakis
en cache, lui aussi, plus banales, mais
non moins lourdes à porter. Tout en
menant ce récit avec simplicité et candeur, Naomi Kawase (Still the water)
ne cesse d’y chercher matière à une
élévation. Elle reste ainsi fidèle à l’élan
de spiritualité qui parcourt son cinéma,
mais trouve, à travers le personnage de
Tokue, une manière plus émouvante
d’exprimer sa foi en des forces invisibles
présentes dans notre monde quotidien.
La spécialiste des dorayakis n’a pas son
pareil pour recommander d’écouter ce
que racontent les haricots rouges ou
les feuilles de cerisier. Elle ouvre un
chemin vers la grâce et la possibilité
de surmonter les épreuves. Et Naomi
Kawase nous fait, avec ferveur, passer
d’une recette de cuisine à une leçon
de vie ». Frédéric Strauss – Télérama
du 2 au 8 mars
Le cinéma ne sera pas oublié et
la salle Tati proposera, sur deux
semaines, Peur de rien,
le nouveau film de la réalisatrice
libanaise Danielle Arbid et Le
faussaire de Wölker Schlöndorff,
tourné à Beyrouth, proposé en
regard du spectacle Good Bye
Schlöndorff de Wael Koudaih.
Le faussaire
Peur de rien
comédie dramatique
de Danielle Arbid
• France / Liban • 10 février 2016
• couleur • 2h
avec Manal Issa, Vincent Lacoste,
Paul Hamy, Damien Chapelle,
Dominique Blanc…
• Prix d’interprétation féminine
– Festival de Cinéma Européen des
Arcs 2015
Les années 90. Lina, 18 ans, débarque
à Paris pour ses études. Elle vient
chercher ce qu’elle n’a jamais trouvé au
Liban, son pays d’origine : une certaine
forme de liberté. L’instinct de survie
comme seul bagage, elle vogue d’un
Paris à l’autre au rythme de ses rencontres amoureuses. Parce qu’à 18
ans, on rêve d’embrasser le monde
et pas qu’un seul garçon…
Danielle Arbid a pour habitude de
tourner ses films (Un homme perdu,
Dans les champs de bataille) au Liban et
plus particulièrement dans la capitale,
Beyrouth. Pour Peur de rien, elle a choisi
pour la première fois comme décor la
France, pays où elle habite depuis l’âge
de 17 ans.
drame psychologique
de Volker Schlöndorff
• Allemagne / France • 1981
• couleur • 1h48 • VOSTF
avec Bruno Ganz, Hanna
Schygulla, Jean Carmet,
Jerzy Skolimowski…
« À forte teneur autobiographique, le film
raconte l’arrivée à Paris en 1993 d’une
jeune Libanaise de 19 ans, Lina. Récit
d’initiation sentimentale et artistique,
le film s’appuie sur une succession de
rencontres décisives, variées, insolites,
de celles qui forgent l’envie et la
confiance, de celles qui passionnent
l’existence.
Film ouvert, généreux, très sensualiste,
Peur de rien jouit d’un casting enthousiasmant. Outre la jeune Manal Issa,
révélation du film, beauté racée et
délicate qui n’avait jamais joué jusquelà, on compte toute une jeune garde
(Vincent Lacoste, Paul Hamy, Damien
Chapelle) ainsi que deux grands comédiens confirmés (Dominique Blanc et
Alain Libolt), formidables dans des
seconds rôles d’universitaires éclairants.
La lumière, l’énergie (celle du désespoir comprise), c’est justement ce qui
caractérise ce film qui va toujours de
l’avant et se veut clairement un hommage à la France, malgré les galères
de carte de séjour, malgré l’ordre moral
et la flicaille ».
Jacques Morice – Télérama
« Danielle Arbid poursuit son œuvre
autofictive et politique dans un vibrant
récit d’initiation ». Les Inrockuptibles
du 2 au 8 mars
et du 9 au 15 mars
temps fort Beyrouth
Journaliste allemand, Georg Laschen
sent s’effilocher ses liens avec sa
femme Greta, qui le trompe. Il repart
pour un reportage au Liban. À Beyrouth,
il loge dans un palace occupé par ses
seuls confrères de la presse internationale. Dehors, la nuit, les mitrailleuses
crépitent, les bombes explosent… Le
jour, la vie continue… Dans Beyrouth
écartelée par une guerre fratricide, il
retrouve Ariane, une ancienne maîtresse
venue vivre au Liban avec son mari…
« Le héros du film, disait Schlöndorff,
constate avec une secrète satisfaction
que le monde extérieur est ici le reflet
de ses propres désarrois, de son conflit
avec lui-même. » La façon dont
Schlöndorff utilise les vraies images du
conflit en les confrontant à des images
mises en scène montre que le cinéaste
est, comme son héros, «un faussaire»…
Son superbe film démêle les origines
du conflit et montre brillamment le
quotidien de la guerre, cet état étrange
de vie hors la vie, où l’amour même
prend un goût différent. Bruno Ganz,
magistral, est notre complice dans cette
expérience inquiétante ».
Aurélien Ferenczi – Télérama
du 9 au 13 mars
temps fort Beyrouth
No home
movie
cinédébat
documentaire
de Chantal Akerman
• Belgique / France • 24 février
2016 • couleur • 1h52
«Parce que ce film est avant tout un film
sur ma mère, ma mère qui n’est plus.
Sur cette femme arrivée en Belgique
en 1938 fuyant la Pologne, les pogroms
et les exactions. Cette femme qu’on
ne voit que dans son appartement. Un
appartement à Bruxelles. Un film sur
le monde qui bouge et que ma mère
ne voit pas ».
Le dernier film de la réalisatrice belge,
disparue en octobre 2015.
« No home movie est un film pareil à une
vague qu’on ne voit pas venir, qu’on voit
à peine gagner en force, et qui finalement
déferle, impressionnante… Le propos
est simple, presque banal : la vieille
maman de Chantal Akerman a fait une
chute et s’en remet sans s’en remettre,
dans son appartement de Bruxelles.
(…) Et c’est là, dans le calme plat de
ces plans entre cuisine et salon, que la
vague se forme. Ces plans qui durent
et prennent leur temps, ils racontent
une présence, un lieu dont on devient
familier. Et la vague déferle, le film nous
emporte dans l’expérience vraie de la
séparation, qui balaie tout ce qu’on savait
à l’avance sur la question. Là, l’instinct
de cinéaste de Chantal Akerman la guide
magnifiquement : elle ne filme jamais
ce qu’on s’attendrait à la voir filmer, et
elle demande au documentaire bien
plus que d’enregistrer la vie qui s’en
va. Elle en fait un langage d’émotions
indicibles. (…)
Dans No home movie, jamais Chantal
Akerman ne cède à la confidence, à la
confession de ce qui la hante, l’effraie,
la meurtrit. Et sans nous dire un mot,
elle nous dit tout. Ce nouveau documentaire, qui fait écho à News from
home (1977), dans lequel elle filmait
New York en lisant en voix off des lettres
que sa mère lui envoyait de Bruxelles,
a pour elle une place essentielle, une
importance capitale : elle nous donne
admirablement à comprendre cela. Et
No home movie devient, dans ce partage,
un film essentiel pour nous ».
Frédéric Strauss – Télérama
Jeudi 10 mars à 20h30, l’association
Version Originale propose un ciné-débat,
en hommage à Chantal Akerman, en
présence de Claire Atherton, monteuse
du film et amie de la réalisatrice.
du 10 au 15 mars
Nahid
drame de Ida Panahandeh
• Iran • 24 février 2016 • couleur
• 1h45 • VOSTF
avec Sareh Bayat, Pejman Bazeghi,
Navid Mohammadzadeh…
• Prix Spécial du Jury – Un Certain
Regard – Cannes 2015
Nahid, jeune divorcée, vit seule avec
son fils de 10 ans dans une petite ville
au bord de la mer Caspienne. Selon la
tradition iranienne, la garde de l’enfant
revient au père mais ce dernier a accepté
de la céder à son ex-femme à condition
qu’elle ne se remarie pas. La rencontre
de Nahid avec un nouvel homme qui
l’aime passionnément et veut l’épouser
va bouleverser sa vie de femme et de
mère.
« En tant que réalisatrice, je me suis
toujours intéressée à la condition des
femmes en Iran, et plus largement au
Moyen-Orient. Nahid est un des tout
premiers films iraniens qui s’attache à
décrire la condition des femmes divorcées, y compris la question du droit de
garde des enfants, et les problèmes liés
au mariage temporaire. À travers le
portrait de Nahid, c’est le dur quotidien
de ces femmes que j’ai voulu mettre en
évidence. J’espère que ce film pourra
faire évoluer l’image que nous avons de
ces femmes au moins d’un point de vue
culturel ». Ida Panahandeh
« Malgré les restrictions politiques et
la censure qui plane toujours sur la
création, le cinéma iranien continue
de nous étonner par son incroyable
fertilité. Dernier exemple en date avec
Nahid, Prix spécial du Jury de la sélection cannoise Un Certain Regard. On
retrouve dans Nahid certaines qualités
du cinéma d’Asghar Farhadi (Une
séparation, Le passé) : scénario très
écrit qui exploite au maximum son point
de départ et développe la psychologie
complexe de ses personnages, souci
d’éviter le choc frontal avec les autorités
en démontrant l’absurdité d’une société
religieuse et patriarcale. Le premier
fardeau pour une Iranienne est de naître
femme, nous dit Ida Panahandeh, et
les vagues sentimentales s’échouent
toujours sur le rivage… ».
Yannick Vely – Paris Match
« Le premier film de fiction de la réalisatrice Ida Panahandeh (elle vient du
documentaire engagé) constitue une
sorte de variation provinciale de Une
séparation de Asghar Farhadi, un peu
moins fulgurant dans l’exécution formelle
que ce dernier, mais tout aussi sobre
et poignant dans son portrait de l’Iran
depuis un point de vue féminin ».
Tobias Dunschen - critique-film.fr
du 9 au 13 mars
et du 16 au 20 mars
c
débat
L’histoire
du géant timide
iné-
drame de Dagur Kari
• Islande • sortie le 24 février
2016 • couleur • 1h36 • VOSTF
avec Gunnar Jónsson, Ilmur
Kristjánsdóttir, Sigurjón
Kjartansson, Arnar Jónsson…
• Prix d’interprétation masculine
– Festival de Marrakech / Atlas d’Or
– Festival du film d’Arras / Meilleur
film scandinave 2015
À 43 ans, Fusi, colosse maladroit et
timide, vit toujours chez sa mère. Alors
que son quotidien est rythmé par une
routine des plus monotones, l’irruption
dans sa vie de la pétillante Alma et de la
jeune Hera va bouleverser ses habitudes
de vieux garçon…
« Avec ce portrait d’un homme solitaire,
que des cours de danse country vont
contraindre à sortir de sa carapace,
c’est l’absence d’autonomie, la peur de
l’inconnu voire de l’autre, qui se font jour
avec un humour nordique aussi discret
qu’efficace.
Décrivant les rouages d’un isolement
social qui s’auto-alimente, mais aussi les
soupçons qui pèsent sur ceux qui sont
différents physiquement ou en terme
de comportement, L’histoire du géant
timide est un film à la fois cru, doucement
cruel et inspiré. Jouant du contraste entre
le caractère imposant du personnage
(touchant Gunnar Jónsson) et la fragilité
psychologique de celle qu’il va prendre
sous son aile, le scénario nous emmène
vite loin de tout cliché, pour mieux
creuser ce qui fait l’humanité de chacun.
Il offre ainsi deux beaux portraits de
reclus tentant de s’apprivoiser l’un
l’autre, et d’affronter le monde extérieur,
lançant au passage un joli message
d’espoir. Une œuvre bouleversante,
où le bonheur passe par de tout
petits riens, et le besoin se distingue
progressivement de l’envie. À ne pas
manquer ».
Olivier Bachelard – abusdecine.com
Mardi 15 mars à 20h30, ciné-débat
dans le cadre de la Semaine nationale
d’information sur la santé mentale,
en partenariat avec l’association La
Couronnée et le Pôle psychiatrie de
l’Hôpital de Saint-Nazaire. Débat
animé par Christine Rochefort,
psychologue et Catherine Ménard,
La Couronnée.
mardi 15 mars à 20h30
semaine d’information
sur la santé mentale
et du 16 au 22 mars
leçon
de cinéma
Histoire et cinéma
Dès ses origines, le cinéma a
été fasciné par l’Histoire : en
témoignent les centaines de
reconstitutions historiques, de la
Passion du Christ à la Révolution
française. La Rome antique a
donné naissance à un genre,
le péplum, et la conquête de
l’Ouest à un autre, le western.
La révolution soviétique s’est
propagée à travers des films
mythiques comme Le Cuirassé
Potemkine.
Pour cette nouvelle leçon de
cinéma proposée par Version
Originale, il s’agit, à travers des
extraits filmiques, d’interroger
les rapports entre Histoire et
Cinéma. Et aussi de comprendre
comment ces deux représentations du monde s’entremêlent
et composent les formes
cinématographiques de l’histoire.
Samedi 19 mars à 17h, leçon
de cinéma animée par Christian
Delage, historien et réalisateur,
directeur de l’Institut d’Histoire
du Temps Présent et Version
Originale.
La leçon de cinéma sera suivie,
à 19h30, d’une pause repas dans
le hall du cinéma et, à 20h30, de
la projection du film L’homme
qui tua Liberty Valance.
tarifs : leçon de cinéma : 3 €,
restauration légère 4 € (réservation
sur place) film aux tarifs habituels.
L’homme
cinéclassic
qui tua
Liberty Valance
western de John Ford
(d’après une histoire
de Dorothy M. Johnson)
• USA • 1961 • ressortie copie
restaurée août 2014 • noir et blanc
• 2h02 • VOSTF
avec James Stewart, John Wayne,
Lee Marvin, Vera Miles,
Lee Van Cleef, John Carradine…
1910 au Colorado. Le sénateur Ransom
Stoddard arrive en compagnie de sa
femme au modeste village de Shinbone
pour assister à l’enterrement de leur
vieil ami Tom Doniphon dont presque
personne ne se souvient en ville. Le
journaliste local s’étonne que le sénateur
ait fait le voyage pour si peu et Stoddard
lui explique pourquoi il est venu: il y a
quelques dizaines d’années, jeune avocat
désireux de s’installer dans l’Ouest, il
avait été, dès son arrivée en diligence,
insulté, dévalisé et frappé par Liberty
Valance, un bandit qui semait la terreur
dans la région. Laissé pour mort sur
le bord de la route, il avait été ramené
par le cow-boy Tom Doniphon qui seul,
réussissait à inquiéter Valance…
« La réalisation est d’une irréprochable
qualité et témoigne de la part du cinéaste
d’une maturité parvenue à son point
d’équilibre ».
Gilbert Salachas – Télérama
« Le film n’est pas seulement un chefd’œuvre (…) signé Ford, c’est aujourd’hui
une pièce fondamentale de la culture
américaine du XXe siècle, une méditation
qui pense véritablement l’histoire de
l’Amérique autant qu’un poème triste
(…) ». Jean-François Rauger – Le Monde
« Quand les faits se sont transformés
en légende, publiez la légende : telle
est la morale paradoxale illustrée par
Ford dans ce western testament (son
avant-dernier), qui est aussi un des plus
beaux films sur la presse, entre faits
bruts et interprétations héroïques.
James Stewart et John Wayne, pour la
première fois réunis, y sont inoubliables.
Un grand chef-d’œuvre à retrouver en
copie neuve ».
Marie-Noelle Tranchant – Le Figaroscope
du 19 au 22 mars
Alias Maria
drame de José Luis Rugeles Gracia
• Colombie / France / Argentine
• 9 mars 2016 • couleur • 1h31
• VOSTF
avec Karen Torres,
Carlos Clavijo, Anderson Gomez…
Le temps
des rêves
coup
r
de cœu
drame d’Andreas Dresen
• Allemagne / France • 3 février
2016 • couleur • 1h57 • VOSTF
• Interdit aux moins de 12 ans
avec Merlin Rose, Julius Nitschkoff,
Joel Basman, Marcel Heuperman,
Frederic Haselon, Ruby O.Fee…
• Sélection officielle – Festival de
Berlin 2015
Allemagne de l’Est. Dani et sa bande
ont grandi dans l’utopie socialiste de
la RDA. Adolescents à la chute du Mur,
ils vivent au rythme de la techno, de leurs
rêves débridés et des allers-retours au
commissariat. Lancée à pleine vitesse
dans les années 90, cette jeunesse
exaltée et désorientée va se heurter au
destin chaotique de sa génération.
« Il y a quelque chose de Trainspotting
dans ces corps ou visages qui s’assombrissent et se détruisent, dans ces
espérances qui chutent. La beauté du
film ne tient que très peu à son emballage sensationnel et télévisuel, à ses
séquences musicales ou violentes, mais
davantage au parfum nostalgique qui
enveloppe le tout ».
« Violent, radical, défendu par des
comédiens hargneux et magnifiques, ce
film magistralement réalisé allie la
rugosité du béton des cités aux bouillonnements d’une jeunesse turbulente ».
Alain Spira – Paris Match
«Trois générations d’«Ossies» (citoyens
de l’ex-RDA) ont réuni leurs expériences
des mutations de l’Allemagne dans ce
film lucide et désespéré : l’écrivain
Clemens Meyer, 38 ans, acteur ou
témoin de l’action (le roman dont le film
est tiré, Quand on rêvait, vient de sortir) ;
le scénariste Wolfgang Kohlhaase, 84
ans, qui a connu le pays avant la partition ; et le réalisateur Andreas Dresen,
52 ans, né à 60 kilomètres de Leipzig. Il
abandonne cette fois le style naturaliste
de ses précédents films (Un été à Berlin,
Pour lui, 7e Ciel) pour quelques effets
superflus, musique techno légèrement
anachronique, caméra virevoltante,
lumières stroboscopiques… Mais le
constat est glaçant ».
Aurélien Ferenczi – Télérama
• Sélection Officielle – Un Certain
Regard, Cannes 2015 / Sélection
officielle – Festival de Biarritz
Amérique Latine
La jungle colombienne de nos jours.
Maria 13 ans, enfant-soldat, a grandi
dans la jungle avec la guérilla. Lorsque
Maria se rend compte qu’elle est enceinte,
elle comprend vite que pour garder son
enfant, elle doit cacher sa grossesse.
Un jour, le commandant du camp confie
à Maria son nouveau-né, et lui demande
de le convoyer vers une ville voisine.
À travers son regard, Alias Maria nous
dévoile la terrible réalité du conflit armé
en Colombie.
« Sous les traits sévères et déterminés
de Karen Torres (elle-même fille d’un
ancien farquiste infiltré) et sa silhouette
ossue, Maria incarne quelque chose de
primitif et ancestral, elle, mère de toutes
les mères. Elle est aussi le droit de
choisir, de disposer de son corps. Avec
son lot de scènes dures et ses cavales
en pleine jungle, Alias Maria est un film
de guerre. Mais de guerre intérieure,
intime et fondamentale pour préserver
le dernier territoire sacré ».
Emmanuelle Spadacenta – cinemateaser.com
« Rugeles conduit sans sombrer dans
l’épais film-dossier mais avec maîtrise,
cette déambulation solitaire, celle d’un
« regard silencieux » posé sur le monde,
écrit le cinéaste en note d’intention ».
Clémentine Gallot – Next
Clément Ghys – Libération
du 16 au 22 mars
du 23 au 29 mars
Belgica
comédie dramatique
de Félix Van Groeningen
• Belgique / France • 2 mars 2016
• couleur • 2h 07 • VOSTF
avec Tom Vermeir, Stef Aerts,
Hélène De Vos…
• Prix de la mise en scène – Festival
de Sundance 2015
Jo et Frank sont frères, et comme
souvent dans les familles, ces deux-là
sont très différents. Jo, célibataire et
passionné de musique, vient d’ouvrir
son propre bar à Gand, le Belgica. Frank,
père de famille à la vie bien rangée
et sans surprise, propose à Jo de le
rejoindre pour l’aider à faire tourner
son bar. Sous l’impulsion de ce duo de
choc, le Belgica devient en quelques
semaines « the place to be »…
«Artiste passionné aux multiples talents,
Félix Van Groeningen s’est imposé avec
La merditude des choses puis avec le
bouleversant Alabama Monroe, comme
l’un des fers de lance de la nouvelle
génération de cinéastes belgo-flamands.
Au lendemain du succès mondial
d’Alabama Monroe, le metteur en scène
a souhaité s’attacher à un projet plus
personnel, racontant de manière à la
fois intime et épique, une histoire au
centre de sa propre jeunesse, lorsque
son père tenait Le Charlatan, un bar /
café-concert / discothèque rapidement
devenu « the place to be » trônant au
milieu de Gand.
Belgica, c’est une histoire d’amour et de
passion destructrice, c’est une énième
variation autour de la mécanique de
l’ascension et de la chute, c’est une
épopée fraternelle bouleversante, c’est
une incandescente plongée sous acide
dans le monde de la nuit, c’est une
mélancolique illustration de la perte des
idéaux quand on grandit et conquiert
le monde, et enfin, c’est l’histoire d’un
abandon devenu incontrôlable.
Van Groeningen est un cinéaste de la
générosité, de la sincérité, un cinéaste
qui ne donne et ne se donne jamais à
moitié. Belgica est le genre d’aventures
cinématographiques dont on ne ressort
pas indemne. Une histoire forte, interprétée par des comédiens habités et
entièrement dévoués à leurs personnages, une histoire magnifiée par des
images étourdissantes, avec ce sens
aigu de la conjugaison de tous les arts
qui composent le cinéma ».
Nicolas Rieux – mondocine.net
du 23 au 29 mars
Je suis
le peuple
coup
r
de cœu
documentaire d’Anna Roussillon
• France / Égypte • 13 janvier
2016 • couleur • 1h51 • VOSTF
• Sélection ACID, Cannes 2015 / Grand
Prix de la Compétition Internationale
et Prix du Premier film – Festival
International du film documentaire
2014 de Jihlava, République Tchèque /
Grand Prix du Jury et Prix du Public
– Festival Entrevues 2014 Belfort /
Grand Prix – Fidadoc 2015 Agadir, Maroc
« La révolution ? T’as qu’à la regarder
à la télé ! », lance Farraj à Anna quand
les premières manifestations éclatent
en Égypte en janvier 2011. Alors qu’un
grand chant révolutionnaire s’élève de la
place Tahrir, à 700 km de là, au village
de la Jezira, rien ne semble bouger. C’est
par la lucarne de sa télévision que Farraj
va suivre les bouleversements qui
secouent son pays. Pendant trois ans,
un dialogue complice se dessine entre
la réalisatrice et ce paysan égyptien : lui,
pioche sur l’épaule, elle, caméra à la
main. Leurs échanges témoignent du
ballottement des consciences et des
espoirs de changement : un cheminement politique lent, profond et plein
de promesses…
« Mis en scène à hauteur d’hommes,
le film se construit comme un huis clos
à ciel ouvert, dans un village entouré
de champs, isolé du tourment qui agite
le Caire. Farraj et les siens y expérimentent la démocratie. À leurs côtés, avec
lucidité, humour et générosité, la cinéaste
nous offre une belle leçon de politique et
d’humanité ». Régis Sauder et Marianne
Tardieu, cinéastes membres de l’ACI
« Loin des clichés, loin des leurres, Je
suis le peuple donne confiance, rassure
et galvanise. C’est au-delà des images
et des mots, un poème en prose sur la
liberté en marche, la grande liberté ».
Laurent Delmas – France Inter
« Deux ans et demi de tournage, un
travail exemplaire sur le cadre et la
lumière loin du remplissage anecdotique de certains documentaires (…),
un montage qui éclaire le propos,
aboutissent à ce film original ».
Michel Ciment – Positif
du 23 au 29 mars
Rocco
et ses frères
cinéclassic
drame de Luchino Visconti
• France / Italie • 1960 • ressortie
copie numérique restaurée juillet
2015 • noir et blanc • 2h59 • VOSTF
avec Alain Delon, Annie Girardot,
Roger Hanin, Renato Salvatori,
Claudia Cardinale…
• Prix Spécial du Jury – Lion d’Argent
et Prix de la Fédération Internationale
de la Presse Cinématographique –
Venise 1960 / Sélection Cannes
Classics 2015
Quittant leur province pauvre de Lucanie
en Italie du Sud, la famille Parondi –
Rosaria, la mère veuve, et ses cinq fils,
Vincenzo, Simone, Rocco, Ciro et Luca –
vient s’établir à Milan. Vincenzo se marie.
Simone s’entraîne pour devenir boxeur.
Rocco est employé dans une teinturerie.
Ciro suit des cours du soir tout en travaillant pour devenir ouvrier spécialisé.
L’harmonie de la famille va être perturbée par l’entrée en scène de Nadia,
une jeune prostituée dont Simone et
Rocco tombent tour à tour amoureux…
« Rocco et ses frères est un film sur
l’émigration et la marginalisation. Pour
la première fois, le cinéma italien se
penche sur les rapports entre des
cultures profondément différentes, une
composante essentielle du monde
moderne. Aujourd’hui, Rocco et ses
frères est universellement considéré
comme un classique et un chef-d’œuvre
du cinéma italien. Cependant, lors de
son tournage et après sa sortie, il fit
l’objet de violentes attaques de la part
du gouvernement de l’époque ».
Gian Luca Farinelli, Directeur – Fondazione
Cineteca de Bologne
« Rocco et ses frères est l’un des films
en noir et blanc les plus somptueux que
j’aie jamais vus : la photo, par le grand
Giuseppe Rotunno, est nacrée, élégante
et brillante – comme une continuation
et un développement du néoréalisme.
Grâce à Gucci, à la Film Foundation et
à nos amis de la Cineteca di Bologna, le
chef-d’œuvre de Luchino Visconti peut
être vu à nouveau dans toute l’intensité
de sa beauté et de sa puissance ».
Martin Scorsese
du 2 au 5 avril
et du 7 au 10 avril
Un jour avec,
un jour sans
coup
r
de cœu
comédie dramatique
de Hong Sang-soo
• Corée du Sud • 17 février 2016
• 2h01 • VOSTF
avec Jung Jaeyoung, Kim Minhee…
• Léopard d’Or et Prix d’interprétation
masculine – Festival de Locarno 2015
Le réalisateur Ham Cheonsoo arrive un
jour trop tôt dans la ville de Suwon, où
il a été invité à parler de son œuvre. Il
profite de cette journée d’attente pour
visiter un palais de la ville. Il y rencontre
Yoon Heejeong, une artiste locale avec
laquelle il va discuter, dîner, boire… Mais
il n’est pas tout à fait honnête avec
Yoon Heejeong…
« Une merveille d’intelligence et de
drôlerie » Olivier Père – Arte
ses personnages et sa trame narrative.
Ils sont parfaitement superposables,
allant même jusqu’à durer le même
temps – une heure chacun – et sont
introduits par le même carton générique.
Ce qui distingue les deux segments est
une variation subtile de la mise en scène
qui créé des distorsions dans le regard
posé sur cette rencontre.
Le sujet du film se transforme alors peu
à peu. De la rencontre amoureuse entre
deux êtres, Hong Sang-soo construit
étape par étape un éloge du regard, le
regard porté par le cinéma, cette magie
de la mise en scène qui, sur deux histoires identiques, donne à entrevoir
différemment. (...) C’est brillant et le tour
de force du cinéaste est de ne jamais
tomber dans le dispositif, le concept.
Car son cinéma est un cinéma de la
vie, un cinéma organique d’une pureté
minimaliste, généreux, bienveillant. Un
jour avec, un jour sans est sans aucun
doute le grand film de ce début d’année
2016 ». Yannick Lacombe – versatile-mag.fr
«Hong Sang-soo livre avec Un jour avec,
un jour sans, un manifeste de mise
en scène et se pose comme l’un des
plus grands cinéastes de la rencontre
amoureuse. Son dernier film est une
merveille. Comme souvent le cinéaste
va filmer la rencontre entre un homme
et une femme. Le film se découpe en
deux segments identiques par ses lieux,
du 30 mars au 5 avril
Francofonia,
le Louvre sous
l’Occupation
drame historique
d’Alexandre Sokourov
• France / Allemagne / Pays-Bas
• novembre 2015 • 1h28 • VOSTF
et français
avec Louis-Do de Lencquesaing,
Benjamin Utzerath, Vincent
Nemeth, Johanna Korthals Altes,
Andrey Chelpanov, Jean-Claude
Caer…
• Compétition officielle Mostra
de Venise 2015
1940. Paris, ville occupée. Et si, dans
le flot des bombardements, la guerre
emportait La Vénus de Milo, La Joconde,
Le Radeau de La Méduse ? Que deviendrait Paris sans son Louvre ? Deux
hommes que tout semble opposer –
Jacques Jaujard, directeur du Louvre,
et le Comte Franz Wolff-Metternich,
nommé à la tête de la commission
allemande pour la protection des œuvres
d’art en France – s’allient pour préserver
les trésors du Musée. Au fil du récit de
cinémômes
cette histoire méconnue et d’une méditation humaniste sur l’art, le pouvoir
et la civilisation, Alexandre Sokourov
nous livre son portrait du Louvre.
« Avec Francofonia, Alexandre Sokourov
ausculte brillamment la culture
européenne à travers un de ses sites
emblématiques, le Louvre, pendant la
Seconde Guerre mondiale ».
Damien Aubel – Transfuge
« Soukourov, en mêlant divers genres
de récits, crée un espace cinématographique inédit, quelque part entre
documentaire et fiction ».
Jean-Christophe Ferrari – Positif
« Présenté à la Mostra de Venise, ce
conte crépusculaire dans le Paris de
l’Occupation réaffirme la place centrale
des musées au cœur de la civilisation
européenne ».
Jean-Claude Raspiengeas – La Croix
«Avec cette œuvre poétique et artisanale,
Sokourov met en relief et en lumière,
mieux qu’avec une pesante fresque
historique, ce qui relie les époques et les
hommes, les pays et les sensibilités : l’art
comme lingua franca de la civilisation
occidentale ».
Vincent Ostria – Les Inrockuptibles
du 30 mars au 5 avril
Les animaux
farfelus
courts-métrages d’animation
de Nicolas Deveaux, Péter Vácz,
Morrigane Boyer, Julien
Hazebroucq, Ren-Hsien Hsu,
Emmanuelle Leuleu, William
Lorton, Miran Miosic…
• France • octobre 2015 • couleur
• 42’ • à partir de 2 ans
6 courts-métrages d’animation pour les
tout petits (2-5 ans), qui content les
pérégrinations d’animaux tout fous : une
pieuvre amoureuse lancée dans une
course poursuite, un cerf qui découvre
la troisième dimension et la vie hors du
papier, un chat à la voix éraillée qui
s’essaie au chant lyrique, des girafes
qui goûtent au plaisir du plongeon
acrobatique…
5 mètres 80 • 5’
Un troupeau de girafes se lance dans
un enchaînement de plongeons acrobatiques de haut vol dans une piscine
olympique déserte.
Le lapin et le cerf • 17’
L’amitié de deux amis, le lapin et le cerf,
est mise à rude épreuve à cause de la
nouvelle obsession du cerf : sortir de sa
feuille de papier et devenir un corps en
volume pour découvrir un nouveau
monde.
Le chat qui chante • 6’
La cité des chats compte dans ses rangs
un chaton gai et sociable qui chante tout
le temps. Mais son « miaou » musical
est un cauchemar pour son entourage
car il ne sait pas chanter. Sa famille et
son professeur tentent de lui expliquer…
L’oiseau rare • 5’
Augustin est un homme qui se sent
seul. Il va retrouver le sourire grâce à
son oiseau de compagnie.
À la française • 7’
C’est un après-midi à Versailles, du
temps de Louis XIV…
Oktapodi • 2’
Pour échapper aux griffes d’un commis
cuisinier, et rester ensemble, deux
poulpes se lancent dans une course
poursuite burlesque dans les rues
d’un village grec.
«Six courts métrages remarquablement
« écrits » par l’image, par leur rythme,
leur montage, leurs graphismes variés».
Bernard Génin – Positif
du 2 au 6 mars
et du 9 au 13 mars
cinémômes
MinoPolska 2
5 courts-métrages d’animation
• Pologne • 1968 / 1983 • ressortie
octobre 2015 • couleur • 46’
• à partir de 3 ans
La souris
et le chaton
de Wladyslaw Nehrebecki
• 1958 • 9’
Une petite souris se promène dans
un appartement lorsqu’elle découvre
le croquis d’un chat endormi. La
cohabitation s’annonce mouvementée !
Au fond des bois
de Wladyslaw Nehrebecki
• 1961 • 10’
La vie quotidienne d’un village en
Pologne où les hommes et les animaux
vivent ensemble. Ce qui ne convient pas
forcément à Walentynowa qui a besoin
de calme… Un hommage drôle, émouvant et délicat au folklore polonais et à
la Nature, un tourbillon de couleurs, de
danses et de chants.
Le petit corniaud
de Lidia Hornicka • 1969 • muet • 6’
D’abord mis à l’écart à cause de sa
queue en tire-bouchon, un petit chien
saura finalement tirer profit de cette
différence. Une ode touchante aux
particularismes, et un plaidoyer pour
l’acceptation de soi .
Petite mie
de Lucjan Dembinski • 1959 • 10’
L’histoire singulière d’une petite boule
de pain qui se transforme en fillette.
De son arrivée au monde jusqu’à son
périple vers Torun, la ville du pain
d’épice, les aventures mouvementées
de Pyza et de son ami le Lièvre.
Reksio polyglotte
de Lechoslaw Marszalek
• 1967 • 10’
Petit chien malicieux, Reksio est prêt à
dialoguer avec tous les animaux de la
ferme. Heureusement qu’il est là pour
résoudre les problèmes ! Les premières
aventures du sympathique Reksio, un
dessin animé d’une grande élégance
très célèbre en Pologne.
du 30 mars au 5 avril
à voir en avril
• Chala, une enfance cubaine
d’Ernesto Daranas
• Week-end autour du cinéma
de Hou Hsiao Hsien
avec Version Originale
• Play time, Quinzaine des salles
de cinéma associatives de L. A.
Qu’un seul tienne et les autres
suivront et Les ogres de Léa Fehner
Volta a terra de Joao Pedro Placido
Comme des lions de Françoise
Davisse / Une jeunesse allemande
de Jean-Gabriel Périot…
• Festival Play it again !
Salé, sucré d’Ang Lee / Elle et lui
de Leo McCarey / L’eau à la bouche
de Jacques Doniol-Valcroze /
Orfeu Negro de Marcel Camus
•••
photo du film : Volta a terra
informations
pratiques
cinéma
La programmation cinéma
de la scène nationale c’est :
salle Jacques Tati,
33, bd Victor Hugo
à Saint-Nazaire
programmation
du mardi
au dimanche
salle classée Art et Essai,
labellisée Patrimoine,
Recherche et Découverte
et Jeune public
inéma
atrice c acques
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salle J
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Le bure tre est tranfé 40 53 69 63
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sylvett
tarifs :
• plein 6,50 €
• réduit* 5,50 €
• carte 6 entrées 27 €
• cinémômes** 3,50 €
• 12-14 ans 4 €
*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans,
demandeur d’emploi, adhérent CCP,
La Couronnée, Version Originale,
abonné des cinémas Pax au Pouliguen
et Atlantic à La Turballe, bénéficiaire
de la Charte Culture et Solidarité
**par enfant et par accompagnateur
attention, la séance
commence par le film !
l’accueil cinéma est ouvert
1/2 heure avant les séances
téléphone, répondeur programme
et séances scolaires :
02 40 53 69 63
www.letheatre-saintnazaire.fr
renseignements – réservations 02 40 22 91 36
www.letheatre-saintnazaire.fr
• conception graphique Julien Cochin
performance, musique, danse,
contes, ateliers, cinéma…
un focus sur le spectacle
vivant libanais du 3 au 12 mars

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