Publication d`une étude sur le trafic de drogues

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Publication d`une étude sur le trafic de drogues
Bulletin hebdomadaire d'informations
criminelles et délinquantes
du lundi 4 mars 2013
L’actualité du crime et de la délinquance organisés, des mafias et des trafics illicites
DROGUES ET STUPEFIANTS
Publication d’une étude sur le trafic de drogues chimiques en
Indonésie
ONUDC | Février 2013
L’ONU vient de publier une étude sur le trafic de méthamphétamine et d’ecstasy en Indonésie.
Selon le rapport, il y aurait entre 3,7 et 4,7 millions de consommateurs de drogues en Indonésie,
dont 1,2 million pour la méthamphétamine et 950.000 pour l’ecstasy.
Ces derniers auraient consommé 12,5 tonnes de méthamphétamine et 16 millions de pilules en
2011, pour un marché estimé à un milliard de dollars pour la méthamphétamine et 230 millions de
dollars pour l’ecstasy.
Depuis 2006, les autorités indonésiennes ont démantelé 135 laboratoires clandestins, dont 25 en
2011. Les produits précurseurs viennent principalement d’Inde, de Chine et des Etats-Unis.
Ces laboratoires fournissent 60% de la méthamphétamine consommée dans le pays (le reste venant
d’Iran, de Chine, de Malaisie et des Philippines) et 90% de l’ecstasy consommé (le reste de
Malaisie et de Chine).
Ghana : importante saisie de cocaïne
Agences - Afrique | 25.02.13
L’unité antidrogue de la police ghanéenne a intercepté une cargaison de 200 kilos de cocaïne en
provenance de Bolivie. La drogue était cachée dans un container de shampoing, arrivé au port de
Tema, près d’Accra.
Deux personnes ont été arrêtées : un nigérian de 47 ans, installé depuis 20 ans à Accra, et le
commanditaire présumé Chief Sunny Ekechukwu Benji Eke, un homme d’affaires nigérian de 53
ans.
Eke a déjà été identifié dans d’autres saisies de cocaïne en Bolivie et au Brésil. Quatre faux
passeports ont été saisis chez lui.
Découverte d’un laboratoire de speed près de Saragosse
Agences - Espagne | 25.02.13
La police espagnole a mené l’opération «Panoramix» contre un réseau multi-cartes de stupéfiants
implanté près de Saragosse. Sept personnes ont été arrêtées.
Les enquêteurs ont découvert un laboratoire de fabrication de speed et d’une plantation de
marijuana d’une capacité de 450 plants. 5 kilos de résine de cannabis, 27 grammes de
méthamphétamine en poudre, 150 grammes de cocaïne, 24 kilos de speed et 7.000 euros en liquide
ont été saisis.
Une tonne de cannabis abandonnée sur l'A9
Le Parisien - France | 25.02.13
Découverte insolite sur une aire de repos de l’autoroute A9, dans les Pyrénées-Orientales. La police
aux frontières (PAF) y a mis la main sur près d’une tonne de résine de cannabis abandonnée.
Les trente-deux ballots de drogue ont été retrouvés le 15 février à proximité d’une grosse cylindrée,
elle-même laissée là portières ouvertes. C’est le comportement suspect d’un premier véhicule, ayant
tenté de frauder le péage du Boulou près de la frontière franco-espagnole, qui a conduit la PAF à
fouiller les lieux.
Les deux passagers avaient refusé d’être contrôlés par la police et avaient fait demi-tour, empruntant
l’autoroute à contresens sur une courte distance, avant de prendre la fuite à pied.
La police judiciaire de Perpignan est chargée de l’enquête et recherche toujours activement les
fuyards.
Un agent de change genevois condamné pour blanchiment de trafic de
drogue
Tribune de Genève - Suisse | 25.02.13
Un agent de change a été condamné à 2 ans et demi de prison dont 12 mois ferme (couverts par la
détention préventive) par le Tribunal Correctionnel de Genève.
L’homme d’origine iranienne, âgé de 44 ans, avait déjà été condamné en 2007 pour des faits
similaires. Il est accusé d’avoir blanchi au moins 1,8 million de francs suisses (près d’1,5 million
d’euros) issus d’un trafic de résine de cannabis (le réseau avait été démantelé entre février et avril
2012).
Le cannabis, en provenance du Maroc, était revendu à Lyon. L’argent des deals, en petites coupures,
était acheminé vers un bureau de change d’Annecy. Le cambiste français se rendait alors en Suisse
pour échanger ces petites coupures contre des grosses coupures.
La justice suisse a estimé que l’agent de change ne pouvait pas ne pas savoir que l’argent provenait
d’un trafic (et non d’une fraude fiscale). Une partie de l’argent repartait ensuite vers le Maroc (au
moins 15 millions d’euros en 5 mois).
Espagne : un hélicoptère chargé de drogue intercepté
Agences - Espagne | 26.02.13
Deux hélicoptères de la Guardia Civil ont obligé un autre hélicoptère à atterrir près de Pilas (non
loin de Séville).
Malgré l’arrivée de renforts à terre de la Guardia Civil et de la police locale, le pilote et unique
occupant de l’engin a réussi à s’enfuir.
300 kilos de résine de cannabis ont été trouvés à bord.
Démantèlement d’un réseau vietnamien entre le Canada et la
Nouvelle-Zélande
New Zealand Police - Nouvelle-Zélande | 26.02.13
L’enquête a commencé en décembre 2012 au Canada après la saisie de 6,6 kilos de
méthamphétamine destinés à la Nouvelle-Zélande.
L’opération «Express» a débouché en Nouvelle-Zélande sur l’interpellation de 11 vietnamiens, âgés
de 18 à 34 ans.
Cinq plantations de marijuana ont également été découvertes pour un total de près de 600 plants. 30
grammes de méthamphétamine et 90.000 dollars néo-zélandais (environ 58.000 euros) ont aussi été
saisis.
Naples : démantèlement d’un trafic de cocaïne entre la Colombie et
l’Italie
Il Mattino - Italie | 26.02.13
Les carabiniers ont mené une opération contre le clan camorriste Amato-Pagano : onze personnes
ont été arrêtées.
Les mafieux sont accusés d’avoir mis sur pied une filière de cocaïne depuis la Colombie, en liaison
avec un groupe issu des paramilitaires des AUC (Autodéfenses Unies de Colombie). 300 kilos de
cocaïne ont été saisis, de même que plusieurs dizaines de milliers de doses d’ecstasy et d’éphédrine.
Deux laboratoires clandestins (pour raffiner la cocaïne et pour fabriquer des drogues de synthèse)
ont été démantelés à Naples et à Caserte.
Trafic de stupéfiants : le fugitif brestois interpellé
Le Télégramme - France | 26.02.13
La semaine dernière, la brigade des stupéfiants de la sûreté de Brest avait mis un terme aux
agissements d'un groupe de trafiquants de drogue qui sévissait depuis Brest et Landerneau.
Le jeune revendeur, un Landernéen âgé de 20 ans et bien connu de la justice, a ainsi été incarcéré,
après que l'on a découvert chez lui un kilo de résine de cannabis, trois grammes de cocaïne, un fusil
de chasse et des munitions.
Sa compagne, âgée de 15 ans, et ses deux « nourrices » brestoises, âgées de 20 et 32 ans, ont
également été interpellées. Ces dernières avaient en leur possession plusieurs kilos de cannabis, des
téléphones portables et des armes.
Restait le fournisseur présumé, âgé de 28 ans et résidant à Kermenguy, près des facultés de l'avenue
Le Gorgeu, à Brest. Lors d'une perquisition à son domicile, les services de police ont retrouvé 1,5
kilo de résine de cannabis, des grenades et les clés d'un 4x4 qui aurait été fréquemment utilisé dans
le cadre de ses activités de dealeur. Si le véhicule avait rapidement été saisi par la suite, l'homme, en
revanche, était toujours en fuite.
Également connu des autorités, il a finalement été interpellé dans le centre-ville de Brest, hier, aux
alentours de 16 heures, puis placé en garde à vue. Pour l'heure, l'enquête concernant le trafic se
poursuit.
Saisie record de cocaïne en République Tchèque
Agences – République Tchèque | 26.01.13
Les douanes de l’aéroport de Prague ont effectué la plus grosse saisie de cocaïne de l’histoire du
pays.
25 paquets, totalisant 31 kilos de drogue, ont été trouvés dans les bagages de trois néerlandais (deux
hommes et une femme) qui revenaient de Punta Cana (République Dominicaine).
Australie : saisie record de méthamphétamine pour plus de 300
millions d’euros
Agences - Australie | 28.02.13
La police australienne a effectué la plus importante saisie de méthamphétamine de son histoire. Elle
a mis la main sur 585 kilos de méthamphétamine, une drogue désignée «meth» ou «ice», d’une
valeur à la revente estimée à 438 millions de dollars australiens (340 millions d’euros).
La drogue était dissimulée dans un chargement de produits de nettoyage en provenance de
Shenjing, dans le sud de la Chine. «Il s’agit de la saisie d’ice la plus importante dans l’histoire
judiciaire de l’Australie, représentant deux fois la quantité record précédente de 300 kilos saisie en
juillet 2012», a précisé la police dans un communiqué.
Trois personnes ont été arrêtées au cours d’une demi-douzaine de raids menés à Sydney sur
renseignements.Ils encourent la prison à vie et une lourde amende.
La méthamphétamine, baptisée «yaba» en Thaïlande («pilule de la folie»), provoque une euphorie
accompagnée d’une augmentation de l’excitation sexuelle et donne un sentiment de surpuissance
qui peut dégénérer en agressivité.
Par le passé, la police australienne avait saisi en juillet 2012 plus de 300 kilos de cette substance et
252 kilos d’héroïne, un record à l’époque, et démantelé un réseau de trafiquants basé à Hong Kong.
La même année, elle avait découvert une grande quantité de cocaïne et de méthamphétamine, d’une
valeur de 237 millions de dollars australiens (241,2 millions de dollars américains), qui avait été
envoyée depuis la Chine dans une cargaison de machines-outils.
Pays-Bas : saisie record d’un produit précurseur
PZC - Pays-Bas | 28.02.13
La police néerlandaise a saisi une quantité record d’apaan (ou alpha-phénylacétoacétonitrile),
entrant dans la fabrication de l’ecstasy et de la méthamphétamine.
10 tonnes ont été saisies : une première partie fin janvier dans un entrepôt de Venlo (est du pays, à
la frontière avec l’Allemagne). L’enquête a permis d’intercepter un autre chargement entre
l’Allemagne et les Pays-Bas.
Cinq personnes (un belge, un estonien, un tchèque, un néerlandais et un allemand) ont été arrêtées.
Un caïd marseillais de la cocaïne interpellé
La Provence - France | 28.02.13
Photo d'illustration
Quatre hommes ont été arrêtés lors d'une opérations conduite par les,services de police de
Marseille, Montpellier et de l'Office central de la répression du trafic des stupéfiants. suite à la
saisie à l’aéroport de Toulouse de 17 kilos de cocaïne très pure en provenance de République
Dominicaine, contenus dans une valise.
Parmi ces hommes figure Sabri Chorfia, 30 ans, considéré comme un caïd de la drogue. Déjà
condamné pour des affaires de stupéfiants à deux reprises au cours des années 2000, Chorfia est
issu des quartiers Nord de Marseille mais il alimenterait également Montpellier.
Trois de ses complices ont aussi été interpellés : Benjamin S., 30 ans, Cyril T., 38 ans, et Jean K., 30
ans. Deux armes de poing, un fusil à pompe, 6.000 euros en liquide et un jeu de plaques
d’immatriculation ont été saisis.
Le patrimoine de Chorfia a été confisqué : Deux immeubles dans le 13ème et le 16ème
arrondissement de Marseille, trois appartements et une maison à Aubagne.
Deux des personnes interpellées ont été écrouées aux Baumettes, à Marseille, les autres au centre
pénitentiaire de Luynes. Elles faisaient l'objet depuis plusieurs mois d'une surveillance de la part du
SRPJ de Montpellier, qui avait noté de fréquents déplacements à l'aéroport de Toulouse.
Strasbourg : deux arrestations dans un trafic de stupéfiants francoluxembourgeois
Le Parisien - France | 28.02.13
Deux hommes ont été interpellés, écroués et mis en examen à Strasbourg pour un trafic d'héroïne et
de cocaïne dont ils ont tiré au moins trois millions d'euros, qui alimentait les cités des zones de
sécurité prioritaires de la capitale alsacienne, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.
Les deux hommes, âgés de 44 et 51 ans, ont été interpellés le 21 février par une unité de police
accompagnée d'une équipe canine, alors qu'ils revenaient du Luxembourg. A bord de leur véhicule,
cachée dans une roue de secours, les policiers ont découvert une cargaison de quelque 520 grammes
de cocaïne et 150 grammes d'héroïne «d'excellente qualité», selon les enquêteurs.
L'enquête a permis d'établir qu'ils effectuaient régulièrement des voyages entre la France et le
Luxembourg, transportant quelque 250.000 euros de drogue à chaque voyage.
Au total, «il y en a pour trois millions d'euros avoués, et probablement davantage encore en réalité»,
a précisé un enquêteur.
Le trafic alimentait l'économie parallèle des cités du Neuhof et de la Meinau, deux quartiers de
Strasbourg classés en Zone de sécurité prioritaire (ZSP). «L'enquête se poursuit pour identifier les
commanditaires» de cette filière d'approvisionnement, a ajouté cette source.
France : 10 dealeurs présumés libérés pour une erreur de procédure
Le Figaro - France | 02.03.13
Un juge de Créteil (Val-de-Marne) a fait une confusion dans des dates, ce qui a entraîné la libération
de dix dealeurs présumés. Ces trafiquants font partie d’un groupe de 23 personnes qui doivent être
jugées du 8 au 12 avril prochain. Cette erreur de procédure a provoqué la colère des syndicats de
police, qui espèrent que les dealers en cause se présenteront quand même à leur procès.
C’est en octobre 2011 que la police du Val-de-Marne avait démantelé un vaste trafic de cannabis
rapportant 30.000 euros par jour dans la cité des Boullereaux à Champigny-sur-Marne. 150 kilos de
cannabis, en résine et en herbe, avaient alors été saisis.
Les quatre tours de la cité étaient contrôlées par la famille H. qui obligeait les résidents à payer 10
euros pour utiliser les ascenseurs ou qui prélevait une partie des courses des habitants. Les chefs du
réseau sont trois cousins dont un est installé aux Pays-Bas. La drogue arrivait pas go-fast avec des
véhicules volés puis était conditionnée dans un appartement de la cité.
Les clients étaient pris en charge au pied des tours, les dealers étant stratégiquement positionnés au
6ème ou 7ème étage (sur une vingtaine). Des messages accueillaient les clients : «Bienvenue à
Shitland», «Préparez vos billets et déployez-les» ou encore «Faux billet = attaché à la cave avec
correction». Après avoir été fouillés, les clients accédaient aux dealers cagoulés, retranchés derrière
du mobilier urbain.
La drogue était stockée chez des «nourrices» situées aux étages supérieurs et payées 2.000 euros par
mois. Les trafiquants disposaient également d’appartements de replis aux étages supérieurs. Des
gardiens étaient payés 300 euros pour passer la nuit sur des matelas, prêts à signaler l’arrivée de
policiers. Pour retarder toute opération policière, les vitres des parties communes étaient peintes en
noir, les lumières étaient entourées d’adhésif sombre et de l’huile avait été renversée dans les
escaliers.
Pantin : un trafiquant de drogue en fuite interpellé
Le Parisien - France | 02.03.13
Un trafiquant de drogue en fuite a été arrêté vendredi à 6 heures du matin à Pantin (Seine-SaintDenis) par la police, qui a saisi lors de son interpellation des armes et une somme d'argent
importante.
C'est dans cette cité de Pantin que le trafiquant a été interpellé
L'homme, visé par un mandat d'arrêt dans le cadre d'une affaire de stupéfiants, a été arrêté dans la
cité des Courtillières, rue Stendhal. A l'occasion de son interpellation, près de 300.000 euros ont été
saisis, ainsi que quatre armes de poing, 30 kilos de résine de cannabis et trois véhicules de marque
Audi, a précisé la préfecture de Seine-Saint-Denis.
L'homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire du département, en
charge de l'enquête.
Perpignan : un «go-fast» intercepté avec 630 kilos de cannabis
Le Parisien - France | 02.03.13
Go-Fast – Photo d'illustration
Deux personnes ont été interpellées et environ 630 kilos de cannabis saisis vendredi près de
Perpignan (Pyrénées-Orientales), lors de l'interception en provenance d'Espagne d'un «go fast», un
convoi de véhicules puissants acheminant la drogue à grande vitesse.
L'interception a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'une opération conjointe de la Police
aux frontières (PAF) et des douanes, sur l'autoroute A9, au Boulou, non loin de la frontière.
Le véhicule qui transportait la drogue a refusé de s'arrêter à un contrôle et a continué sa route bien
que les policiers aient crevé ses pneus. Le ou les occupants ont réussi à prendre la fuite après avoir
abandonné le véhicule.
Parallèlement, la voiture «ouvreuse» du convoi a été interceptée un peu plus loin. Ses deux
occupants ont été arrêtés et placés en garde à vue par la police judiciaire à Perpignan. Selon une des
sources proches de l'enquête, les hommes arrêtés seraient deux trentenaires, un Parisien et un
Marseillais connu pour trafic de stupéfiants.
L'affaire pourrait être confiée à la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille.
BANDISTISME
Corse : un ouvrier agricole marocain abattu
Corse Matin - France | 25+26.02.13
Hamed Adaime, un ouvrier agricole marocain de 48 ans, a été abattu dans la nuit de samedi à
dimanche à Prunelli-di-Fiumorbo (Haute-Corse) d’un coup de fusil à pompe. L’homme était venu
dîner et passer la nuit chez son frère Taieb.
Ce dernier a été blessé à coups de crosse dès qu’il a ouvert la porte aux agresseurs venus demander
de l’argent. Son frère a tenté de prendre la fuite avant d’être abattu d’un tir en pleine poitrine.
«Nous sommes sans doute face à des faits de racket et d’extorsion de fonds sur des personnes
démunies. Il s’agit de faits méprisables», prévient le procureur Dominique Alzéari, qui note depuis
quelques mois «des agressions similaires sur la communauté maghrébine».
Trois hommes ont été interpellés lundi en Haute-Corse, et placés en garde à vue. Ils sont ressortis
libres mardi, de la gendarmerie de Ghisonaccia au terme de 48 heures de garde à vue et des
perquisitions effectuées à leur domicile, aucune charge n'ayant été retenue contre eux.
La section de recherches de la gendarmerie d’Ajaccio est chargée de l’enquête. Les enquêteurs
insulaires n'excluent pas un lien avec quatre affaires similaires dans la plaine orientale de l'île.
C'est le cinquième ouvrier agricole d'origine maghrébine de la plaine orientale qui se fait ainsi
racketter. A chaque fois, les victimes sont violentées par deux ou trois individus, cagoulés et armés.
Ce lundi matin, le procureur de Bastia y a vu une possible bande organisée, qui choisirait ses
victimes parce qu'elles sont des «cibles faciles», parfois «en situation irrégulière», ce qui n'est pas le
cas ici. Les malfaiteurs repartent généralement avec de petites sommes, maximum 2.000 euros.
Cette affaire serait donc à distinguer des précédents meurtres sur l'île, à caractère mafieux, en
recrudescence depuis l'an passé.
Dax : braquage à la Trésorerie
Sud-Ouest - France | 25.02.13
Une roquette anti-char a été tirée contre l’imprimerie BMG, située dans le quartier Zarkovo de
Belgrade. Le commerce avait déjà été la cible d’un incendie en septembre 2010 et de trois balles en
mai 2011.
Ce lundi matin vers 9 h 30, deux hommes au visage dissimulé ont pénétré dans le centre des
finances publiques situé avenue Paul Doumer à Dax et se sont dirigés directement vers la caisse
réservée au public de la trésorerie d'agglomération situé au rez-de-chaussée.
Sous la menace d'une arme de poing, ils ont demandé au caissier le fond de caisse, soit environ
2.000 €, et sont repartis en courant par la porte principale.
Les enquêteurs du commissariat de Dax étaient sur place ainsi que le substitut du procureur de
permanence, lequel a confié l’enquête aux hommes de l’antenne bayonnaise de la police judiciaire,
qui ont procédé, entre autres investigations, à l’audition des personnels.
Serbie : intimidation contre un témoin-clé
B92 - Serbie | 25.02.13
Une roquette anti-char a été tirée contre l’imprimerie BMG, située dans le quartier Zarkovo de
Belgrade. Le commerce avait déjà été la cible d’un incendie en septembre 2010 et de trois balles en
mai 2011.
L’imprimerie appartient à Nebojsa «Joksa» Joksovic, considéré comme le principal témoin à charge
dans l’affaire de stupéfiants impliquant le caïd Darko Saric. «Joksa» avait été arrêté en janvier 2010
et était considéré comme le principal associé et ami d’enfance de Saric dans ses activités de trafic
de drogues en Italie.
Depuis qu’il a accepté de collaborer avec la justice, en plus des attentats contre l’imprimerie, un
café lui appartenant a été la cible d’une grenade et surtout son neveu, Radojica Joksovic, 32 ans,
avait été tué en juillet 2012 dans l’explosion de sa voiture piégée.
Darko Saric
NDLR : Originaire de Pljevlja (nord du Monténégro), Darko Saric se présente comme un «homme
d’affaires», possédant des boîtes de nuit, des bars et des restaurants. Pour les autorités serbes et
américaines, il serait en fait un des plus importants parrains du narco-trafic dans les Balkans, grâce
notamment à ses contacts en Amérique Latine et à ses relations avec la ‘Ndrangheta.
Bien que né au Monténégro, il a pris la nationalité serbe en 2005 mais en novembre 2009, alors
qu’il était déjà dans le collimateur de plusieurs services antidrogue, le Ministre de l’Intérieur
monténégrin lui accorde de reprendre sa nationalité d’origine. Il posséderait également un passeport
slovaque.
Connu à l’origine comme cambrioleur, Saric a été un des protégés de Brano Micunovic, surnommé
«le parrain de la Montagne Noire». C’est avec lui qu’il aurait commencé le trafic international de
cocaïne, se rendant régulièrement en Amérique du Sud.
Recherché officiellement par Interpol depuis fin janvier 2010, Saric se serait enfuit du Monténégro
mais la police serbe le soupçonne de bénéficier de fortes protections sur place, notamment du fait de
ses liens financiers avec Aca Djukanovic, frère du président Milo Djukanovic.
Madrid : arrestation d’une équipe de tueurs colombiens
Police espagnole | 25.02.13
Après 16 mois d’enquête, en liaison avec la DEA (agence fédérale antidrogue) américaine et la
police colombienne, la police espagnole a démantelé une équipe de tueurs à gages colombienne
installée à Madrid.
Sept personnes ont été arrêtées dont le chef du réseau et son lieutenant, recherché en Colombie pour
meurtre. Certains sont des anciens membres des paramilitaires des AUC (Autodéfenses Unies de
Colombie).
Les forces spéciales de la police espagnole sont intervenues à Leganes (banlieue de Madrid) et ont
intercepté une fourgonnette contenant un fusil d’assaut, deux kalachnikovs avec silencieux, deux
pistolets avec silencieux, un 357 Magnum, deux fusils, un fusil avec viseur, un lance-roquettes
antichar, des détonateurs électriques, de l’explosif, des uniformes de la police et des gyrophares.
L’équipe agissait pour le compte de réseaux de trafiquants colombiens, pratiquant des enlèvements,
des passages à tabac et des meurtres sur des personnes ayant une dette envers les trafiquants. En
échange, les tueurs recevaient jusqu’à 50% de la dette en cause.
Le chef du réseau est aussi soupçonné de plusieurs règlements de comptes en Colombie, dans le
cadre d’une guerre avec une autre équipe de tueurs. Son frère aurait d’ailleurs été tué dans le cadre
de ce conflit. Il aurait également des liens avec les cartels mexicains.
Paris : un touriste blessé à la hache lors d'un braquage de bijouterie
Le parisien - France | 26.02.13
Un touriste japonais a reçu quatre coups de haches, alors qu’il venait d’entrer dans une bijouterie de
la rue de la Pompe, dans le XVIème arrondissement de Paris, au moment où se déroulait un
braquage.
Deux hommes armés, l’un d’un pistolet, l’autre d’une hache, venaient de faire irruption dans
l’établissement, vers 16 heures, lorsque le client asiatique est à son tour entré. Les braqueurs ont
détruit méthodiquement les vitrines et fait main-basse sur quelque 100.000 € de bijoux avant de
prendre la fuite.
Malgré les coups reçus, les jours de la victime ne seraient pas en danger.
Madrid : deux opérations contre des «bandes latines»
Police espagnole | 26.02.13
La police espagnole a mené deux opérations contre des «bandes latines» implantées à Madrid.
22 membres (dont 7 mineurs) des Bloods ont été arrêtés. Basés dans le quartier San Blas de Madrid,
ils avaient augmenté leur recrutement ces derniers mois. Ils sont accusés d’association illicite,
menaces, blessures et vols avec violence. Des machettes, haches, couteaux, battes de baseball,…
ont été saisis. Leur chef est âgé de 19 ans.
Par ailleurs, 11 membres des Dominican Don’t Play (dont 6 mineurs) ont été arrêtés dans le quartier
de Villaverde. Ils sont accusés de tentative d’homicide après la sauvage agression contre un mineur
le 8 février dernier. Leur chef est âgé de 21 ans.
Corbeil : un mobile politique aux règlements de comptes ?
Le parisien - France | 27.02.13
En 2010, Rachid, 33 ans aujourd’hui, est un enfant des Tarterêts, une cité sensible de Corbeil
(Essonne). Il a participé à la campagne de Jean-Pierre Bechter, bras droit du sénateur UMP Serge
Dassault et élu à la mairie de Corbeil-Essonnes.
En janvier, le jeune homme, qui travaille dans une entreprise de transport, a été victime d’une
tentative d’homicide, dont un juge d’Evry a été saisi. Devant les enquêteurs, Rachid Toumi a fait le
lien entre son agression et les pratiques électoralistes de l’équipe Dassault-Bechter, sur lesquelles se
penche la justice.
A la suite à un signalement Tracfin (organisme du ministère des Finances, chargé de traquer des
mouvements de fonds suspects), une enquête préliminaire a été ouverte en 2010 sur des
mouvements de fonds suspects en marge de la campagne électorale.
Une autre enquête préliminaire, ouverte l’an dernier, s’intéresse à des « tentatives d’extorsion de
fonds en bande organisée » et à des prêts consentis par Serge Dassault (l’industriel de la défense et
de l’aéronautique est la 5ème fortune de France, avec près de 10 Mds€) sous forme de virements
bancaires. Enfin, une instruction a été ouverte au printemps 2012, à la suite de plaintes pour «appels
malveillants» et «tentatives d’extorsion de fonds» déposés par les enfants Dassault.
Fin janvier, à Corbeil-Essonnes, des gens vous ont tiré dessus. Une enquête a été ouverte. Vous
avez dénoncé les pratiques électorales de la mairie.
RACHID TOUMI. En 2010, j’ai été recruté par un ami, Hamza, qui travaillait pour la mairie de
Corbeil-Essonnes. Aux Tarterêts, où tout le monde me connaît, je devais soutenir la candidature de
Jean-Pierre Bechter. A la demande d’Hamza, j’ai recruté à mon tour une dizaine de personnes pour
faire du porte-à-porte, du collage d’affiches, de la distribution de tracts. Des gens qui n’avaient
jamais voté de leur vie ont donné leur voix à Bechter.
C’était bénévole ?
C’était un arrangement. Je devais bénéficier d’un prêt de 100 000 €, de la part de Dassault, pour
monter un garage. Dassault m’a dit d’aller déposer un dossier chez un notaire. Le sénateur devait le
valider mais il ne me l’a pas fait pour l’instant.
Et vos recrues étaient payées ?
Je ne sais pas ce qui leur a été promis. Moi, pour les faire venir, je leur ai demandé ce dont elles
avaient besoin. Certaines avaient besoin d’argent, d’autres de travail, d’un permis de conduire... J’ai
établi une liste que j’ai soumise à Jean-Pierre Bechter. Il m’a dit : « OK. Ils auront ce qu’ils veulent
mais il faut qu’on gagne. »
Le principe d’être payé pour faire voter des gens, cela ne vous choquait pas ?
A Corbeil, j’ai toujours vu des gens toucher de l’argent pour ça. En 2000, c’était quelques-uns. Puis
les gens ont grandi. Aujourd’hui, chacun veut sa part. Comme la justice n’a jamais rien fait, pour
nous, c’était légal. C’est un travail.
A partir de juin 2012, vous avez commencé à recevoir des menaces...
Oui. Uniquement par textos. On me réclame de l’argent. On me menace de mort si je ne le donne
pas. Ces messages sont anonymes. Au début, je n’ai pas pris ça au sérieux. Ensuite, j’ai dit à ces
gens qu’ils devaient s’adresser à Hamza et à Jean-Pierre Bechter.
Cela s’est calmé ?
Non. Les menaces ont continué. J’ai demandé à Jean-Pierre (NDLR : Bechter) de régler ses
problèmes lui-même, mais, à partir du mois d’août 2012, il a cessé de me répondre. Et, fin janvier,
je me suis fait tirer dessus. Depuis, je porte en permanence un gilet pare-balles.
L’équipe de Jean-Pierre Bechter a-t-elle fait appel à d’autres recruteurs qu’Hamza ?
Je n’en connais que quatre. Mais il y en a peut-être d’autres.
Connaissez-vous personnellement Serge Dassault ?
Tout le monde le connaît, ici. On a déjà mangé avec lui. Mais, pour les élections, c’est à Jean-Pierre
Bechter que j’ai eu affaire.
La semaine dernière, un homme a été victime d’une fusillade à Corbeil. Il a été grièvement
blessé. Cela vous inquiète-t-il ?
Bechter a fait des promesses. Il ne les a pas tenues. Et, aujourd’hui, on est en train de s’entretuer.
Qui sera le prochain ? Est-ce qu’on doit se taire ? Je les ai aidés à avoir un siège de maire. Si je
parle, aujourd’hui, c’est parce que je n’ai plus rien à perdre. Corbeil, c’est devenu un système
mafieux. L’argent de Dassault a tout pourri. Le jour où Dassault partira, les problèmes cesseront.
Toronto : règlement de comptes au sein du crime organisé vietnamien
CBCNews - Canada | 27.02.13
Thuan «Tony» Nguyen, 25 ans, a été abattu par deux hommes armés devant une boîte de nuit de
Toronto.
Nguyen était largement connu de la police pour des affaires de stupéfiants. Il était en libération sous
caution en attente de son procès pour trafic de drogues (cocaïne, ecstasy et marijuana).
L’unité de lutte contre le crime organisé asiatique est en charge de l’enquête.
Braquage d'une bijouterie à Cannes La Bocca mardi soir, pas de
blessé
France 3 Côte d'Azur - France | 27.02.13
Ce mardi soir à 19h15, deux hommes casqués ont fait irruption dans la bijouterie de la chaîne
Pierre-Roux située dans le centre commercial «Cœur de Ranguin» à Cannes La Bocca. Pas de
victime à déplorer.
La bijouterie de la chaîne Pierre-Roux située dans le centre commercial
« Cœur de Ranguin » à Cannes La Bocca.
Selon la commissaire principale de Cannes Véronique Morandi; «Les malfaiteurs ont agit
rapidement sans faire de blessé et sans coup de feu.» Menaçant l'employée avec un fusil à pompe,
ils ont d’abord cassé une vitrine pour s'emparer de bijoux. Le montant de leur butin reste pour
l’heure inconnu, l’inventaire étant en cours.
Les deux hommes se sont enfuis vraisemblablement à l’aide d’un deux-roues.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire cannoise. L’analyse des vidéos de surveillance
présentes à l’intérieur et à l’extérieur de cette galerie marchande ont commencé.
C'est le premier braquage de ce genre dans ce centre commercial inauguré l'an dernier.
Le quartier garde en mémoire celui du 26 novembre 2011. L’un des propriétaires de la boutique
Unik avait alors trouvé la mort lors de son agression par deux hommes.
Un braquage au bulldozer pour emporter ... un GSM
7sur7 - Belgique | 27.02.13
Plusieurs malfrats encagoulés et armés ont débarqué sur le parking des entreprises George et Cie,
spécialisée dans le recyclage de métaux et . installée à la rue Georges Tourneur à Marchienne-auPont (province de Hainaut), durant la nuit de mardi à mercredi, a indiqué la police locale de
Charleroi.
L'un des auteurs a immédiatement pris le garde de sécurité en otage tandis que ses complices
défonçaient l'un des murs du bâtiment à l'aide d'un bulldozer afin de s'y introduire. Durant une
bonne heure, les truands ont tenté de percer à la disqueuse le coffre-fort, sans y parvenir. Ils ont
finalement pris la fuite avec le GSM du garde, afin de l'empêcher de donner l'alarme.
Le parquet de Charleroi a été averti des faits et le laboratoire de la police fédérale est descendu sur
place.
Montlhéry : braquage au domicile d'un commerçant
Le parisien - France | 27.02.13
Un chef d'entreprise de négoce en viande de Montlhéry (Essonne) a été enlevé à son domicile puis
séquestré avec son épouse, dans la nuit de lundi à mardi par quatre malfaiteurs armés de fusils à
pompe.
Sur les coups de minuit, les malfrats encagoulés et gantés, ont surpris le chef d'entreprise, âgé d'une
cinquantaine d'années, au moment ou il sortait de chez lui pour se rendre au marché de Rungis.
Après l'avoir enfermé dans le coffre de sa voiture puis emmené dans un bois, les agresseurs ont
ramené leur victime à son domicile où se trouvait son épouse, qu'ils ont également séquestrée.
Les braqueurs, qui n'ont pas hésité à rouer de coups de crosse leurs victimes, se sont emparés des
bijoux qui se trouvaient dans la maison après l'avoir fouillée de fond en comble pendant près d'une
heure.
Mécontents de n'avoir trouvé aucune somme d'argent, les malfrats ont ensuite emmené le chef
d'entreprise et sa femme à un distributeur de billets. Ils les ont obligés à retirer un maximum
d'argent avec leur carte bancaire avant de les abandonner vers deux heures du matin, sur une route à
hauteur de Bruyères-le-Chatel.
Blessé et extrêmement choqué, le couple a été recueilli par un automobiliste de passage, qui les a
emmenés au commissariat de police d'Arpajon. La police judiciaire a été saisie de l'enquête.
La voiture, une BMW, a été retrouvée quelques heures plus tard, incendiée sur la commune de
Montlhéry.
Paris : coups de feu lors du braquage d'une bijouterie
Le Parisien - France | 28.02.13
Rue d'Avron – PARIS XXème
Deux malfaiteurs armés se sont attaqués à une bijouterie, ce jeudi matin, au 120 rue d'Avron à Paris
(XXème arrondissement). Un des deux braqueurs a été interpellé en possession d'une arme factice
par les policiers.
Son complice a pris la fuite sur un scooter de grosse cylindrée, de type T-Max, en direction de la
porte de Montreuil.
Des coups de feu ont été tirés lors de l'arrivée sur place des policiers, mais on ne déplore pas de
blessé.
Une bande d’arracheurs de DAB démantelée en Isère
Le Parisien - France | 28.02.13
Les gendarmes ont mis moins de 48 heures à retrouver les auteurs présumés de l'arrachage du
distributeur bancaire de Dampierre-sur-Salon, en Haute-Saône.
Quatre hommes, âgés de 22 à 40 ans, issus de la même famille de la communauté des gens du
voyage, ont été interpellés par la gendarmerie mercredi à l'aube, dans des villages au nord de l'Isère.
Ils se trouvent actuellement en garde à vue à Bourg-en-Bresse, et nient les faits. Deux autres
suspects sont toujours recherchés. Tous sont déjà connus des services de police.
50.000 euros en liquide ont été retrouvés enterrés dans le jardin des suspects.
Ils sont accusés d’au moins six arrachages de DAB grâce à des camions volés. Les faits ont été
commis en Rhône-Alpes et en Franche-Comté pour un préjudice de plusieurs millions d’euros de
préjudice.
Les individus interpellés devraient être mis en examen pour vols en bande organisée, association de
malfaiteurs et destruction de véhicules par incendie.
Deux morts dans l’explosion d’une voiture en Israël
Jerusalem Post - Israël | 28.02.13
Deux hommes ont été tués dans l’explosion de leur voiture à Rishon Lezion (sud de Tel-Aviv). Les
victimes sont des membres connus de la pègre locale : Shmulik David, 28 ans, et Alex Lerner, 24
ans.
On ignore cependant s’ils étaient les cibles ou s’ils transportaient eux-même la bombe (en quelque
sorte un «accident du travail»). Trois personnes ont été arrêtées après l’explosion mais la presse a
été soumise à une ordonnance restrictive pour ne pas révéler les détails de l’affaire.
L’enquête a été confiée aux unités spéciales de lutte contre le crime organisé, Yamar et Lahav 433.
Règlement de comptes dans une cité marseillaise
La Provence - France | 28.02.13
Il s’agit du premier règlement de comptes mortel de l’année 2013 à Marseille.
Kemissi «Been» Amari, 23 ans, a été abattu de deux décharges de fusil à pompe calibre 12 dans la
cité des Oliviers (13ème arrondissement de Marseille). Il avait été libéré de prison le 6 février
dernier sous le régime de la semi-liberté.
Il était le meilleur ami de Lyes Gouasmia, abattu en septembre 2008 et indicateur de la police.
Amari avait été arrêté en février 2010 alors qu’il convoyait 120 kilos de résine de cannabis entre
l’Espagne et Marseille. Il avait été condamné dans cette affaire à 4 ans de prison en mai 2012.
Depuis sa libération, il se sentait en danger. Il avait demandé de pouvoir porter un bracelet
électronique pour éviter de devoir rentrer à heures fixes à la prison des Baumettes.
Ca lui avait été refusé, du coup il avait demandé sa réincarcération totale.
Orsay : un malfaiteur arrêté après le braquage d'une bijouterie
Métro - France | 28.02.13
Il était 11h30 ce jeudi matin quand trois hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans une
bijouterie du centre-ville d'Orsay. Les trois malfaiteurs s'en sont pris à la bijoutière qui a été
saucissonnée avec du scotch dans l'arrière-boutique.
S'emparant de bijoux pour un montant encore inconnu, les braqueurs qui n'ont pas fait usage de
leurs armes, ont ensuite pris la fuite. L'un d'entre-eux a finalement été interpellé par la police après
avoir tenté de se débarrasser de sa cagoule et d'une arme et a été placé en garde à vue.
Les deux autres complices sont toujours recherchés. L'enquête a été confiée à l'antenne de police
judiciaire de l'Essonne.
Racket sur les chantiers de rénovation urbaine
Le Monde - France | 28.02.13
Les coups de feu tirés à bout portant qui ont blessé trois ouvriers d'une entreprise de BTP, le 18
février dans une cité de Pierrefitte-sur-Seine, en ont été le déclencheur. La préfecture de SeineSaint-Denis, maintes fois alertée sur les agressions subies sur les chantiers de rénovation urbaine
dans le département, a fini par réagir.
La police judiciaire a été chargée d'une enquête, les services de police ont tenu une réunion avec
l'entreprise mardi 26 février, une seconde réunion est programmée entre le préfet et les élus de
plusieurs villes victimes du phénomène. Il était temps : c'est en effet la troisième agression grave en
trois mois qui intervient dans le département. Tous les acteurs parlent d'une escalade de violences à
l'égard des chantiers de rénovation urbaine.
L'agression de Pierrefitte, dans ce quartier au doux nom de cité des Poètes, a été particulièrement
traumatisante. Sur la vidéo filmée par les caméras de surveillance, un homme gros, casqué et
cagoulé, entre dans l'Algeco où se préparent les ouvriers et ouvre le feu à quatre ou cinq reprises
avant de s'enfuirr en scooter, raconte leur employeur, la Coredif, une entreprise de travaux publics.
Le chef de chantier et un conducteur de travaux ont été blessés aux jambes et hospitalisés. "On a
l'habitude des insultes et des menaces mais c'est la première fois qu'on atteint ce niveau de
violence", assure Ali Gök directeur général de la société de BTP. Le chantier a été aussitôt
interrompu, tout comme celui de l'entreprise GTM, filiale du groupe de Vinci, à quelques rues de là.
Dans cette même cité, en décembre 2012, deux agressions (un vol d'ordinateur et de portable, puis
l'incendie de deux engins de travaux) avaient révélé le regain de tension autour de ce chantier de
construction de logements HLM.
Et voici deux ans, la première tranche de ce projet de réhabilitation avait été le théâtre d'une
opération de racket organisé : quatre jeunes avaient été arrêtés et trois incarcérés pour extorsion de
fonds sur cinq entreprises du bâtiment dont Coredif, la société à nouveau visée.
Le parquet de Bobigny reste prudent quant aux causes de l'agression : «On ne peut écarter
l'hypothèse d'une suite de la précédente affaire puisqu'un des ouvriers visés avait déjà été agressé,
mais ce n'est pas certain», explique-t-on. «Il faut rassurer et sécuriser le chantier et surtout ne pas
céder un pouce de terrain», affirme de son côté Michel Fourcade, le maire PS de la ville qui met en
cause le trafic de stupéfiants.
Avec ses 42 milliards d'investissement en travaux, la rénovation urbaine a constitué depuis son
lancement en 2003 une aubaine pour les quartiers. Les pressions sur les chantiers de rénovation ont
toujours existé tant ces derniers constituent un enjeu pour les petits caïds : faire embaucher quelques
jeunes ou prélever sa dîme sur le matériel de chantier est monnaie courante. Et les entreprises l'ont
intégré dans leur budget.
Mais le chantage a changé d'échelle. Depuis quelques mois, les tensions et intimidations sont
devenues systématiques et plus violentes. «Cela a pris des proportions inquiétantes et c'est devenu
un système très organisé comme on peut le connaître en Corse», assure Stéphane Peu, président de
Plaine commune Habitat, office de HLM.
Rares pourtant sont les entreprises qui portent plainte. Par prudence pour leurs salariés. Et aussi
parce que, la rénovation urbaine étant vitale pour leurs carnets de commandes, elles préfèrent
payerr. «Tant que ça ne touche pas l'intégrité des salariés, les entreprises n'en parlent pas et
préfèrent s'arranger», reconnaît Francis Dubrac, dirigeant d'une entreprise de travaux publics et
ancien patron du Medef local.
Dans ces quartiers pauvres et souvent abîmés de la banlieue parisienne, les opérations de
réhabilitation dérangent certaines activités. Le schéma est classique : c'est souvent dans ces cités
enclavées, bâties comme des lieux clos dont les accès peu nombreux sont facilement contrôlables,
que les dealers installent leurs trafics. Quand, dans un quartier, il est décidé de percer une voie,
d'aménager les halls ou simplement de revoir les parcelles de jardins, les travaux bouleversent les
habitudes, les repères.
Les dealers n'aiment pas le changement ni les intrusions dans leur monde. «J'ai déjà vécu ça en
2000 en Seine-et-Marne et à Montfermeil. C'est fréquent dans le 93», remarque le dirigeant de
Coredif. Depuis quelques mois, plusieurs autres attaques de chantier ont défrayé la chronique
locale, provoquant l'arrêt des travaux.
En octobre 2012, à la cité Karl-Marx au centre de Bobigny, un ouvrier est frappé de plusieurs coups
de marteau. Quinze jours plus tard, des jeunes menacent à nouveau sérieusement les ouvriers. Le
chantier est arrêté.
Aux Francs-Moisins à Saint-Denis, le 30 janvier, c'est aussi sous la menace d'une arme blanche que
deux individus font descendre un ouvrier de son tractopelle. Engins incendiés ou ouvriers molestés,
le mois de janvier a été particulièrement violent sur les chantiers de Saint-Denis. Les entreprises
sont par ailleurs soumises à un racket systématique. Dans un quartier, c'est une société de
gardiennage «locale» que les caïds locaux conseillent de prendre pour surveiller le matériel. Coût
annoncé : 150 euros la nuit pour protéger une machine à goudron.
Sur un autre quartier, l'entreprise est forcée de changer l'ensemble des fenêtres des 450 logements.
«Les racketteurs ont touché 80 000 euros après avoir revendu les châssis à un ferrailleur», témoigne
un élu. Les noms des cités sont tus, «par sécurité pour les salariés», dit la ville. Même les sociétés
d'éclairage ont pris des mesures de prudence et ne travaillent que «de 5 heures du matin, moment où
les dealers se couchent, à midi, heure à laquelle ils se lèvent», témoigne un patron local. Car les
mesures de rétorsion sont devenues plus violentes : «On ne raye plus les voitures ni ne crève les
pneus, on tire», raconte un adjoint.
Les entreprises victimes de ces chantages ne souhaitent pas témoigner. Ni Vinci, Eiffage, Bouygues,
ni ISS Espaces verts «ne souhaitent réagir sur le sujet». Les élus se sont aussi longtemps tus.
Stéphane Peu le reconnaît : «De la police aux patrons en passant par les bailleurs et les élus, tout le
monde a fermé les yeux. Il faut aujourd'hui réagir et une vraie réponse policière et judiciaire face à
cette dérive mafieuse.»
Essonne : dix personnes arrêtées pour proxénétisme
Le parisien - France | 28.02.13
Dix personnes seront présentées ce vendredi matin à un juge d’instruction d’Evry dans le cadre du
démantèlement d’un réseau de proxénétisme qui sévissait sur le nord de l’Essonne, notamment aux
abords de la N6.
Photo d'illustration
Après de longues semaines de filatures et d’écoutes téléphoniques, les enquêteurs de la Sûreté
départementale de l’Essonne, qui agissaient sur commission rogatoire, ont pu réaliser un vaste coup
de filet.
Lundi et mardi, seize personnes sont interpellées dans deux campements roms situés à CorbeilEssonnes et Ris-Orangis ainsi qu’au sein de la communauté des gens du voyage à Quincy-sousSénart.
Yvelines : braquage à la Poste de Vert, un suspect interpellé
Le Parisien - France | 01.03.13
le bureau de poste de Vert (Yvelines) a été victime d'un braquage, ce vendredi.
La gendarmerie des Yvelines enquête activement sur un vol à main armée survenu ce vendredi
matin au bureau de poste de Vert (Yvelines), une petite commune située à quelques kilomètres au
sud de Mantes-la-Jolie. Il était 9 h 25 lorsque un ou plusieurs individus ont braqué l’établissement.
Le montant du butin n’est pas encore déterminé.
Les gendarmes de l’unité d’identification criminelle se sont rendus sur place pour recueillir des
indices et interroger des témoins. Le plan Epervier a été déclenché. Dès la fin de la matinée, des
unités de gendarmerie, à pied ou en véhicule, appuyées par un hélicoptère, sillonnent entre autres le
quartier du Val-Fourré de Mantes-la-Jolie et procèdent à de nombreuses vérifications.
A 14 heures, un individu a été interpellé et immédiatement placé en garde à vue.D'éventuels
complices sont toujours recherchés alors que le dispositif du plan Epervier a été levé.
Mexique : assassinat d’un tueur à gages de 13 ans
Agences - Mexique | 01.03.13
Le corps de Jorge Armando Moreno, 13 ans, a été trouvé sur le bas côté d’une route près de
Morelos (Etat de Zacatecas), avec les corps de quatre femmes et un homme, tous ayant été torturés.
Jorge Armando Moreno avait été arrêté le 3 février dernier avec une quinzaine d’autres personnes
liées aux Zetas. Devant les enquêteurs, il a reconnu avoir participé à au moins dix meurtres et avoir
exécuté lui-même trois personnes.
Agé de 13 ans et 8 mois, il avait été remis à sa mère, la responsabilité pénale étant de 14 ans au
Mexique.
Cambrai : deux faux agents volent 100.000 € à un septuagénaire
Le Parisien - France | 01.03.13
L’un se faisait passer pour un agent des eaux, l’autre pour un agent de police. Hier, ils ont dérobé
100.000 € à un homme de 78 ans à Cambrai (Nord). Le stratagème des deux usurpateurs s’est révélé
être un classique du genre.
Le premier s’est présenté chez la victime et lui a demandé à voir le compteur d'eau. Est alors arrivé
le second malfaiteur. Il «dit être policier, montre une carte professionnelle et arrête le premier
individu en disant qu'une patrouille va le prendre en charge» a expliqué une source policière.
Le faux policier est ensuite revenu dans la maison pour voir si des objets de valeur n'avaient pas été
volés. La victime s'est laissé abuser et l'a conduit devant les biens précieux qu'elle possédait. Le
voleur s'est ainsi emparé de bijoux en or, d'une cinquantaine de Louis d'or et de 10.000 € en
espèces, pour un préjudice total de 100.000 €, avant de prendre la fuite.
Corse : assassinat près de Porto-Vecchio
Corse-Matin - France | 02.03.13
Anthony Galliot (né en 1974 à Zonza) a été tué de plusieurs balles alors qu’il sortait d’un bar de
Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio. Il avait été condamné en 2004 à 2 mois de prison avec sursis pour
violence sur personne chargée d’une mission de service public.
Les circonstances de ce règlement de comptes restaient encore floues samedi matin. L'homme a été
abattu peu avant 21h, à proximité d'un bar de cette station balnéaire. Le nombre des agresseurs et
des balles tirées restaient également à déterminer. Plusieurs orifices ont été constatés sur le corps
mais aucun à la tête, a indiqué une source judiciaire, selon laquelle une «arme de poing» aurait été
utilisée.
Les auditions des témoins de la scène devaient commencer samedi et l'autopsie avoir lieu au début
de la semaine. L'enquête a été confiée conjointement à la section de recherche de la gendarmerie et
à la police judiciaire.
Lors du procès aux Assises en 2010 - Au premier plan : Ange-Philippe Dominici.
Dans le box : à droite Anthony Galliot, et à gauche Porphyre Dominici.
Anthony Galliot était bien connu des services de police. Agé de 38 ans, l'homme avait été
condamné à dix ans de réclusion criminelle en 2010 par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône
dans l'affaire d'un vol de 668 kilos d'or en Suisse, en 2004. Le 25 janvier de cette année là, le siège
de la société Metalor, à Marin (canton de Neuchâtel), spécialisée dans l'affinage de l'or destiné à la
bijouterie, avait été attaquée à main armée.
La justice reprochait à Anthony Galliot d'avoir acheminé le butin depuis la région lyonnaise, où il
avait été dissimulé, en Corse. L'or n'avait pas été retrouvé. Il avait été arrêté en 2006 à Sao Paulo au
Brésil, où il tenait un restaurant En 2010, l'homme avait comparu aux côtés de quatre autres
personnes, liées au «milieu Corse» parmi lesquelles Ange-Philippe Dominici, considéré comme le
cerveau du casse. Il était ressorti libre du tribunal, compte tenu de la durée de sa détention
provisoire.
Anthony Galliot a porté pendant un temps un bracelet électronique, mais ne semblait plus le porter
au moment des faits, a précisé samedi une source judiciaire. Selon une source judiciaire, il était
«réputé proche de la bande de la Brise de mer», qui s'affronte dans des règlements de compte
sanglants depuis 2008.
Un crime qui porte à trois le nombre des personnes tuées par armes à feu depuis de le début de
l'année dans l'île.
Il intervient après ceux d'un ouvrier agricole devant son domicile en Haute-Corse, le 24 février, et
d'un gérant d'établissements de nuit, Dominique Lairenzi, abattu à Ajaccio alors qu'il circulait en
voiture, le 12 février.
L'île a en outre enregistré deux tentatives d'homicides depuis début janvier. Un nationaliste corse
connu de la police a été légèrement blessé par balle le 6 février.
Le 25 janvier, c'est le père d'un homme assassiné en septembre 2011 qui a échappé à une tentative, à
Ponte-Leccia (Haute-Corse). Il avait été pris pour cible par un tueur à moto alors qu'il venait
d'arrêter devant un café son 4x4, à bord duquel se trouvaient son épouse et leur petite fille âgée de 3
ans.
Selon le ministère de l'Intérieur, à fin novembre 2012, la Corse avait connu, depuis 2008, 106
assassinats, dont 54 liés à la «mafia» insulaire. Vingt homicides ont été commis en Corse au cours
de la seule année 2012, marquée par les assassinats du plus célèbre avocat de l'île, Antoine
Sollacaro, et du président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Ajaccio, Jacques Nacer.
Deux affaires de règlements de comptes en France
Le Dauphiné + La Montagne - France | 02.03.13
A Grenoble, dans le quartier sensible de Villeneuve, un homme de 37 ans a été blessé par balles aux
membres inférieurs. Il a été impliqué, dans les années 90, dans des affaires de vol, de violence et de
trafic de stupéfiants.
On ignore s’il s’agit d’une tentative de meurtre ou d’un avertissement («kneecapping»).
A Clermont-Ferrand, un homme de 47 ans a été abattu à bout portant, d'au moins deux balles dans
le cou et la poitrine, au petit matin dans l’entrée de son domicile, situé au 69 avenue MarxDormoy .
Si l'alerte a été donnée rapidement par un proche, selon le procureur de la République de ClermontFerrand, les secours n'ont pu que constater le décès du quadragénaire à leur arrivée.
Bruno Exbrayat était connu des services de police. Son casier porterait mention de plus d'une
dizaine de condamnations , pour des faits de trafic de stupéfiants mais pas seulement. En 1998,
Bruno Exbrayat avait en effet écopé de six années de réclusion criminelle pour vol à main armée en
réunion.
Sans emploi connu, il vivait dans cet appartement clermontois depuis une dizaine d’années. Les
habitants de son immeuble, dont certains indiquent avoir entendu hier matin le bruit d'un scooter qui
démarre après les détonations, décrivent un homme «discret», «solitaire», voire même
«mystérieux».
L'enquête a été confiée à la police judiciaire. Les investigations à l'intérieur de l'appartement, situé
au rez-de-chaussée d'un immeuble, devraient se poursuivre une grande partie de la journée.
Selon nos informations, l'auteur des coups de feu n'aurait pas été interpellé.
Nice : arrestation express des braqueurs d'une bijouterie
Nice Matin - France | 03.03.13
La bijouterie Maral avait été attaquée jeudi par des malfaiteurs armés.
Depuis ce dimanche soir, deux Niçois du quartier Pasteur sont en prison après avoir été arrêtés
vendredi, moins de 24 heures après le braquage, jeudi soir, de la bijouterie Maral, située avenue
georges Clémenceau.
Les policiers de la BRB ( brigade de répression du banditisme) de la Police judiciaire de Nice ont en
effet arrêté deux suspects. Les policiers ont réussi ce flagrant délit notamment grâce aux caméras
mais aussi à leur connaissance du milieu local du banditisme.
Le butin, d'environ 15.000 euros a été retrouvé dans le quartier de l'Ariane.
Val d'Oise : un gang de braqueurs de cigarettes démantelé
Le parisien - France | 03.03.13
Quatre hommes, soupçonnés d’avoir participé à l’attaque de ce camion contenant pour 150.000 € de cigarettes,
ont été interpellés à Argenteuil
C’est une solide équipe de braqueurs de cigarettes qui vient d’être démantelée par les enquêteurs de
la brigade de recherche et d’intervention nationale (BRI-N), épaulés par leurs collègues de l’antenne
de police judiciaire de Melun. Quatre hommes, soupçonnés d’avoir participé à l’attaque d’un
camion contenant pour 150.000 € de cigarettes, ce jeudi 28 février, vers 6 h 20 sur l’autoroute A5 à
hauteur de Moissy-Cramayel, ont été interpellés quelques heures plus tard à Argenteuil (Val
d’Oise).
Agés d’une trentaine d’années, deux des quatre malfaiteurs présumés ont été écroués, ce samedi.
Leurs deux complices ont été placés sous contrôle judiciaire avant d’être remis en liberté.
Tout commence, jeudi au petit matin. Deux chauffeurs de la société Altadis quittent les entrepôts de
Lognes au volant de leur camion. Arrivés sur l’autoroute A5, les deux hommes sont volontairement
percutés, à près de 100 km/h, par le conducteur d’un Renault Master.
Aussitôt, un véhicule BMW X5 vient bloquer la route des livreurs de cigarettes et un commando de
cinq ou six hommes, encagoulés et armés d’outils et de manches de pioches, se positionnent face à
eux. Les membres de ce gang s’emparent ensuite de la précieuse cargaison avant de la transférer
dans un autre poids-lourd et de prendre la fuite.
Placés sous surveillance par les policiers de l’Office central de lutte contre le crime organisé
(OCLCO), les braqueurs sont ensuite observés jusqu’à Chambly, puis Argenteuil où ils sont
finalement arrêtés.
«Les cigarettes mais aussi quatre camions et deux BMW X5, signalés volés ont été saisis, relate un
proche de l’affaire. Ce gang, très bien organisé, était également équipé de brouilleurs d’ondes GPS
pour déjouer toute surveillance électronique ?»
Auch : braquage à 100.000 € dans une bijouterie
Sud Ouest - France | 03.03.13
Dans la nuit de vendredi à samedi, deux cambrioleurs sont passés par l'ancien bâtiment de la CGT
qui fait l'angle entre la rue du Pouy et la rue du Sénéchal à Auch. Une fois à l'intérieur de ce
bâtiment inoccupé, ils ont trouvé le mur mitoyen de la bijouterie et auraient passé une partie de la
nuit à y faire un trou.
Ils sont alors restés dans la bijouterie pour attendre la venue du propriétaire. À 8 heures, alors que
Bruno Gilardi, qui est également le président de l'Association des commerçants et artisans d'Auch,
se rend à son magasin pour l'ouvrir, les deux individus lui tombent dessus, l'immobilisent sur une
chaise et le menacent.
Hier, le rideau de la bijouterie est resté clos.
Ils ont alors pris le butin qui, selon les premières estimations qui sont encore en cours, pourrait se
chiffrer à au moins 100.000 euros. Argent, bijoux, pierres précieuses, tout ce qui était dans la vitrine
a été raflé par les malfaiteurs, qui ont procédé gantés et encagoulés. Bruno Gilardi était choqué hier
mais n'a pas été gravement atteint physiquement, même s'il a été malmené. Il a été auditionné dans
la journée par les enquêteurs et devait aller à l'hôpital pour faire un certificat médical, comme c'est
la procédure.
«Je n'ai jamais vu ça ailleurs, passer par un mur comme ça» souffle Olivier Bataillé, substitut du
procureur à Auch. L'enquête, menée par la police auscitaine, a démarré hier, dès que les forces de
l'ordre ont été prévenues. Ce qui intrigue les enquêteurs, c'est qu'aucun voisin n'ait signalé de bruit
étrange, alors que les deux hommes ont dû trouer un mur en une nuit.
Durant les derniers mois, de nombreux vols à main armée et cambriolages ont été perpétrés dans la
capitale gasconne. Le préfet, Étienne Guépratte, avait renforcé les patrouilles des policiers en ville,
demandant même aux gendarmes de venir à la rescousse. Cependant, selon des sources proches de
l'enquête, rien ne permet, pour le moment, de relier ce cambriolage aux précédents.
La Courneuve : un blessé par balles aux 4000
Le Parisien - France | 03.03.13
Une vue de la Cité des 4000
Samedi vers une heure du matin, un homme a été blessé aux jambes par quatre coups de feu, dans la
Cité des 4000, place Alfred-de-Musset à la Courneuve (Seine-Saint-Denis).
Il a été transporté par les secours à l’hôpital Avicenne. Ses jours ne sont pas en danger.
Les circonstances de ce qui s'apparente à une tentative de règlements de comptes ou d'un «simple
avertissement» sont pour l'heure inconnue.
MAFIAS ET CARTELS
ITALIE
Sicile : une église construite sur un terrain mafieux
Repubblica - Italie | 28.02.13
L’agence qui gère la saisie des biens mafieux a remis à l’église catholique un terrain ayant
appartenu à l’entrepreneur Gianni Ianni, un proche des frères Graviano, boss du quartier palermitain
de Brancaccio.
Situé au coeur de ce quartier, le terrain va accueillir une nouvelle église qui sera dédiée au père Pino
Puglisi, assassiné en 1993. Le prêtre avait demandé à sa hiérarchie la possibilité de construire une
nouvelle église.
Par ailleurs 20 appartements (appartenant à l’entrepreneur Salvatore Curso, condamné pour
association mafieuse) vont être attribués aux carabiniers.
NDR : Giuseppe Puglisi, «Don Pino Puglisi», sera béatifié le 25 mai prochain. Le prêtre a été
reconnu «martyr de la foi», ce qui exonère de prouver un miracle. Originaire de Palerme, il prend en
1990 la paroisse du quartier Brancaccio et développe une activité antimafia, notamment en direction
des jeunes.
Don Puglisi n’hésite pas non plus à fustiger les mafieux lors de ses sermons du dimanche. Le 15
septembre 1993, jour de son 56ème anniversaire, le prêtre est abattu devant la porte de son
domicile.
Les exécutants de ce meurtre (Gaspare Spatuzza, Nino Mangano, Cosimo Lo Nigro et Luigi
Giacalone) ont été condamnés à perpétuité, tout comme les commanditaires, les frères Giuseppe et
Filippo Graviano (condamnés respectivement le 5 octobre 1999 et le 19 février 2001), capi de la
Famille de Brancaccio.
Opération contre les intérêts de la Camorra en Toscane
Police italienne | 28.02.13
La police italienne a interpellé 23 personnes entre la Campanie et la Toscane. Liés aux clans
Schiavone, Iovine et Russo de la fédération camorriste des Casalesi, les mafieux sont accusés
d’avoir racketté les entrepreneurs originaires de Caserte installés en Toscane.
Deux d’entre eux ont d’ailleurs été arrêtés, accusés d’être passés du statut de victimes et celui de
complices. Ils auraient notamment aidé des fugitifs ou mis en place des emplois fictifs pour
favoriser des libérations conditionnelles.
Des biens mobiliers et immobiliers, et des entreprises ont été saisis, pour une valeur d’environ 20
millions d’euros.
RUSSIE – PAYS DE L'EST
Prague : condamnation d’un caïd mafieux
Agences – République Tchèque | 28.01.13
Un tribunal de Prague vient de condamner le «vor v zakone» Andranik Soghoyan à 22 ans de prison
par contumace.
Le caïd est accusé d’avoir commandité en 2007 l’assassinat d’un homme d’affaires arménien à
Prague. Un tueur à gages avait d’abord poignardé la mauvaise personne, qui avait pu être sauvé
après une opération chirurgicale. Il s’était ensuite équipé d’une arme à feu et avait tué un homme
qui conduisait le même véhicule que la cible.
Soghoyan avait déjà été acquitté à deux reprises dans cette affaire et avait préféré partir en Arménie
dès son premier acquittement.
Cette fois-ci il a bien été condamné, tout comme ses complices (entre 12 et 18 ans de prison).
ASIE (HORS JAPON)
Le «parrain du Mékong» exécuté en Chine
Agences - Chine | 01.03.13
Les autorités de Kunming (sud-ouest de la Chine) ont procédé à l’exécution, par injection, du
parrain Naw Kham et de trois de ses hommes pour homicides, trafic de drogue, enlèvement et
détournement de bateau. Ils avaient été condamnés à mort le 6 novembre dernier pour avoir tué 13
marins chinois qui circulaient sur le Mékong le 5 octobre 2011.
La thèse retenue par l’accusation chinoise est que ces marins, équipage de deux bateaux, faisaient
du trafic de méthamphétamine sur le fleuve, sans verser sa part à Naw Kham. Les meurtres étaient
donc un message envoyé à l’ensemble des bateaux faisant du trafic sur le Mékong.
Après avoir clamé son innocence au début du procès, Naw Kham avait décidé de plaidé coupable.
NDR : Naw Kham est un ancien membre de l’Armée Shan du parrain historique du Triangle d’Or,
Khun Sa. Il est le leader de la milice Hawgleuk, basée dans la région de Tachilek.
Kham semble lié à certains officiers supérieurs de l’Armée birmane, ce qui lui a permis d’échapper
en janvier 2006 à une opération qui a amené la saisie de méthamphétamine et d’armes. Naw Kham
s’était alors revendiqué de la Shan State Army-South (SSA-S), appartenance réfutée par le chef de
la SSA-S.
La milice de Kham est également entrée en conflit avec la United Wa State Army qui a envoyé des
troupes le combattre en 2008 mais qui ont été bloquées par l’Armée birmane. Naw Kham et sa
milice se sont spécialisés dans les attaques de commerçants chinois implantés dans la zone, ainsi
que dans le racket des bateaux chinois descendant le Mékong.
Le chef de milice cherchait aussi à racketter un projet chinois de casino et d’hôtel au Laos (projet de
200 à 300 millions de dollars). Ces actions anti-chinoises lui attirent la sympathie des populations
locales.
En plus de cette activité de racket, Kham aurait touché 5.000 bahts (plus de 100 euros) par kilo
d’héroïne et entre 2,5 et 3 bahts (5 à 6 centimes d’euros) par pilule de méthamphétamine transitant
sur son territoire.
Naw Kham a été arrêté le 27 avril 2012 au Laos et extradé le 10 mai vers la Chine.
AMERIQUE DU SUD – AMERIQUE CENTRALE
Colombie : arrestation d’un chef de gang
El Espectador - Colombie | 27.02.13
La police colombienne a mené une série de raids permettant l’arrestation de neuf membres de la
bande criminelle «Los Rastrojos» (sans doute la plus puissante du pays).
Parmi les personnes interpellées figure Alejandro Beltran Esquirel, dit «Alex», «Pitufo» ou «La
Gorda», considéré comme le chef de la bande dans la zone caféière. Il est accusé de trafic de
stupéfiants (2 à 3 tonnes de cocaïne exportées mensuellement vers le Panama, le Honduras et la
République Dominicaine), extorsion et homicides.
Beltran Esquirel est aussi impliqué dans trois massacres : 27 personnes en 1997, 6 personnes en
2010 et 12 personnes en 2011. Les policiers ont saisi 32 téléphones portables, une tablette
numérique, 10 millions de pesos (plus de 4.000 euros), trois véhicules, deux motos, cinq armes de
poing, trois ordinateurs portables, deux disques durs et sept clés USB.
AMERIQUE DU NORD - CANADA
Michigan : rivalités entre pizzerias sur fond de Mafia
Daily Tribune - Etats-Unis | 26.02.13
Giuseppe D’Anna
Un Grand Jury fédéral vient d’inculper les frères Giuseppe «Jo» et Girolamo «Mimmo» D’Anna,
respectivement âgés de 60 et 48 ans. Installés à Shelby Township (au nord de Detroit), ils sont
accusés d’avoir, en 2011, violemment agressé Pietro Ventimiglia à coups de batte de baseball.
Les frères D’Anna, propriétaires du restaurant italien «Tiramisu», avaient peu apprécié de voir
s’installer en face de leur établissement le «Nonna’s Kitchen», géré par Ventimiglia. En janvier
2012, les deux hommes ont plaidé coupable et ont reçu une peine de 2 mois de prison, qu’ils ont
purgé. Mais la procureur fédéral a estimé que cette peine était trop faible et a donc décidé de
relancer l’affaire.
Les D’Anna et Ventimiglia sont originaires de Terrasini, à l’ouest de Palerme. Le boss de la Famille
mafieuse de Terrasini est d’ailleurs un cousin des frères D’Anna, Salvatore D’Anna. Ils auraient
utilisé cette parenté pour faire pression sur Ventimiglia. Certains observateurs estiment que Jo et
Mimmo D’Anna sont membres de la Famille mafieuse de Detroit, tout comme l’a été leur oncle
Anthony.
Anthony est né en Sicile en 1900 et émigre aux Etats-Unis, près de Detroit, avec sa famille en 1905
(il obtiendra la nationalité américaine en 1931). Son père et deux de ses oncles sont abattus entre
1917 et 1918 dans la guerre entre les clans Vitalli et Gionnola (la mère d’Anthony D’Anna étant
une Gionnola).
Anthony est soupçonné d’avoir tué l’assassin de son père en 1920. En 1922, D’Anna est arrêté pour
trafic d’alcool et en 1924 pour un braquage. En 1931, il devient le gérant d’une concession Ford et
devient à partir de là un intermédiaire entre la Famille mafieuse de Detroit et Harry Bennett, brasdroit d’Henry Ford. Anthony D’Anna est mort de cause naturelle en 1984.
C’est sans doute ce passé familial, à Detroit et en Sicile, qui a poussé le Procureur Fédéral à rouvrir
l’enquête pour extorsion.
Canada : libération du pilote des Cartels
La Presse - Canada | 02.03.13
Raymond Boulanger, «le pilote de Casey», 65 ans, condamné en 1993 à 23 ans de prison, a été
libéré par la Commission des Libérations Conditionnelles du Canada. Il devra fournir régulièrement
un état de ses finances et a interdiction de fréquenter d’autres criminels connus.
Le 18 novembre 1992, Boulanger avait été arrêté à Casey, une base aérienne désaffectée à plus de
200 kms au nord de Montréal, près de l’avion qu’il venait de poser avec 3.919 kilos de cocaïne à
bord.
Parti de Colombie, l’avion (un Convair 580 dont les 40 sièges passagers avaient été enlevés pour
accueillir les 45 barils d’essence servant à alimenter l’avion au cours du vol) avait été repéré par les
radars américains et suivi à distance. Des chasseurs canadiens F-18 avaient tenté de l’intercepter et
avait du abandonner par manque de carburant.
L’avion s’était alors posé à Casey où Boulanger avait finalement été arrêté, de même que trois
colombiens, retrouvés frigorifiés dans la forêt avoisinante. Le chargement (une saisie record au
Canada) aurait été financé par neuf organisations criminelles, dont la famille mafieuse Rizzuto. La
saisie est telle que le prix de la cocaïne augmente (temporairement) dans les rues de Montréal.
Condamné en 1993 à 23 ans de prison, Boulanger a obtenu un régime de semi-liberté en 1998. Il en
profite pour s’enfuir en Colombie où il est pris en otage par la guérilla. Libéré contre rançon (payée
par les cartels), il est arrêté en mars 1990 en Colombie et extradé vers le Canada.
En juillet 2001, le trafiquant est à l’extérieur de la prison pour des travaux communautaires quand il
fausse compagnie à son escorte. Il est à nouveau arrêté en août 2002 à Montréal, après être passé
par le Mexique. Cette double évasion a retardé sa libération conditionnelle.
Boulanger a appris le pilotage très jeune et à commencer à convoyer des stupéfiants par avion dans
les années 70. Pour le compte des cartels colombiens, il forme alors des pilotes et aménage des
pistes clandestines dans la jungle colombienne. Dans les années 80, le pilote affirme avoir travaillé
pour la CIA pour aider les contras contre les sandinistes au pouvoir au Nicaragua.
GANGS DE MOTARDS
Caroline du Sud : procès contre des Hells Angels
The State - Etats-Unis | 25.02.13
Le Tribunal Fédéral de Columbia (Caroline du Sud) juge actuellement cinq Hells Angels (dont
Mark Baker, Président du chapitre Rock Hell City) pour trafic d’armes, trafic de drogue,
blanchiment et association de malfaiteurs.
Deux témoins clés de l’accusation ont été entendus. Il s’agit de Fred Jimmy Cundrey, incarcéré pour
trafic de méthamphétamine et ancien membre du chapitre Hells Angels de Charleston. Il a décrypté
l’organisation du club et décrit son implication dans le trafic de drogue et ses liens avec les autres
clubs de motards.
L’autre témoin est Joseph Dillulio, 54 ans. Cet ancien mafieux du Bronx s’est installé dans les
années 90 en Caroline du Sud, après une peine fédérale pour fraude bancaire. Il devient alors un
indicateur du FBI, dûment enregistré et rémunéré. Dillulio est le gérant d’une bijouterie qui sert de
façade pour ses transactions (cocaïne, méthamphétamine, armes, médicaments détournés) avec les
Hells Angels.
Le tout a été enregistré par les agents fédéraux.
Pays-Bas : un caïd de la pègre devient un biker
Agences - Pays-Bas | 25.02.13
La police néerlandaise a eu la surprise de constater que le caïd Willem Holleeder était devenu le
Vice-Président du chapitre Amsterdam du club de motards «No Surrender», récemment créé dans le
pays.
Le Sergent d’Armes (en charge de la sécurité et de la discipline) de ce chapitre est Dick Vrij (né en
1965), un ancien champion de kickboxing. Le club, fondé par Klaas Otto, compte déjà deux
chapitres (Amsterdam et Zundert) et espère en créer à Alkmaar, Rotterdam, La Haye et Helmond.
Le club «No Surrender» accueille des anciens Hells Angels et des anciens Satudarah. Otto est
d’ailleurs un ancien cadre du Satudarah MC.
NDR : Willem Holleeder, né en 1958, est considéré comme un des principaux parrains de la pègre
néerlandaise. Il a été condamné à 11 ans de prison pour l’enlèvement de Freddy Heineken en 1983.
Il est soupçonné de plusieurs règlements de comptes dans les années 2000 aux Pays-Bas. En 2007,
le caïd Holleeder a été condamné à 9 ans de prison pour extorsion de fonds et chantage.
Il est sorti de prison fin janvier 2012 mais, malade du cœur, il n’a pas retrouvé la place qu’il
occupait précédemment au sein de la pègre néerlandaise.
Finlande : opération contre les Hells Angels
YLE - Finlande | 26.02.13
Une centaine de policiers ont mené une série de raids dans la région d’Helsinki et de Lappeenranta
(est du pays) ciblant les Hells Angels et un club support, le «Bad Machine 81».
Une vingtaine de personnes ont été arrêtées. Des biens volés, des armes, des munitions et des
stupéfiants ont été saisis.
Melbourne : implantation d’un gang néo-zélandais
New Zealand Herald - Nouvelle-Zélande | 01.03.13
La police australienne s’inquiète de l’arrivée d’un gang néo-zélandais à Melbourne. Des membres
du «Mongrel Mob» ont été vus dans la ville depuis quelques mois. Il n’existe pas encore de chapitre
officiel mais on note un effort de recrutement dans les communautés maoris et mélanésienne.
Les policiers craignent que cette implantation provoque une réaction violente de la part des autres
gangs de motards. Le «Mongrel Mob» avait déjà tenté de s’implanter en Australie (à Perth) en 1989
mais avait du abandonner suite à des coups de feu et à un attentat à la bombe.
NDR : Le «Mongrel Mob» est le principal gang de Nouvelle-Zélande, composé essentiellement de
Maoris.
Son organisation est calquée sur celle des gangs de motards (sans motos) : il existe une trentaine de
chapitres de ce gang en Nouvelle-Zélande.
Fusillade entre bikers à Melbourne
The Age - Australie | 03.03.13
Toby Mitchell, 38 ans, Sergent d’Armes (en charge de la sécurité et de la discipline) pour les
chapitres Bandidos d’Australie et d’Asie, a été blessé par balles au bras. Un autre Bandidos a été
plus légèrement blessé.
Les circonstances de la fusillade ne sont pas claires mais elle a eu lieu dans une zone industrielle de
Melbourne, à proximité du clubhouse d’un autre gang de motards, les Satan’s Soldiers, non loin du
siège du club des Immortals.
Ancien champion de kickboxing, Mitchell avait déjà été la cible d’une tentative de meurtre sur le
parking d’une salle de sport d’un centre commercial de Brunswick (banlieue de Melbourne) en
novembre 2011.
Le Bandidos est également connu pour ses liens avec plusieurs figures de la pègre de Melbourne.
Australie : infiltration d’un gang de motards au sein des institutions
The Sunday Times - Australie | 03.03.13
La Taskforce Attero, en charge des gangs de motards au sein de l’Australian Crime Commission, a
passé au crible 2.000 membres ou associés (hangarounds et prospects mais aussi amis et
compagnes) du gang de motards des Rebels, le plus important du pays.
Leurs emplois, statut d’immigration et situation fiscale ont été contrôlés. Les analystes ont
découvert que certaines personnes liées au gang étaient employées dans plus de 20 administrations
fédérales ou d’Etat, y compris au Département de la Défense et à l’ASIC (Australian Securities and
Investments Commission, organisme régulateur du secteur financier et boursier australien).
DIVERS AUTRES
Mayotte : un réunionnais qui transportait 66 kilos d’or interpellé
Clicanoo.re - France | 28.02.13
L’’affaire commence à faire grand bruit dans l’île. Un Réunionnais âgé d’une trentaine d’années est
arrivé mardi à l’aéroport de Pamandzi (Ile de Mayotte), sur un vol en provenance de Madagascar,
avec dans ses bagages et ceux de sa compagne 66 kilos d’or. Soit une valeur marchande de 2,57
millions d’euros, si l’on se réfère au cours officiel du lingot d’or.
Selon le journal France Mayotte Matin, le couple aurait été interpellé par la Douane et l’or saisi. En
fait, le voyageur est allé de lui-même vers les douaniers pour déclarer sa précieuse marchandise.
Car tout achat d’or, quel qu’en soit le montant doit être obligatoirement déclaré au sein de l’Union
européenne.
Les douaniers ont commencé à effectuer des vérifications sur les documents déposés par le
voyageur. Mais le Réunionnais a également dû fournir des explications à la Police aux frontières.
Lors du contrôle d’identité, les fonctionnaires ont découvert que le voyageur faisait l’objet d’une
fiche de recherches pour une affaire d’escroquerie ayant fait l’objet d’une procédure judiciaire à
Saint-Denis.
Dans la journée, le voyageur a finalement pu quitter les locaux de la PAF sans être inquiété. Quant à
sa cargaison de 66 kilos d’or, aucun élément ne permettait de parler de provenance frauduleuse.
Mais de nouveaux éléments jugés troublants sont apparus. Selon nos informations, le jeune
Réunionnais a été interpellé hier après-midi par les gendarmes de la section de recherches de
Mayotte et placé en garde à vue. Les militaires ont ouvert une enquête pour une affaire de faux et
usage de faux. Le but de ces investigations est bien de savoir ce que faisait le voyageur avec une
pareille quantité d’or en provenance de la Grande Ile.
Les gendarmes cherchent à déterminer pour quelle raison ce jeune homme se trouvait avec une telle
marchandise, où il comptait se rendre, et s’il pourrait être impliqué dans un trafic organisé. Des
auditions se poursuivait hier soir. La question se pose évidemment de savoir si l’or provient de
Madagascar où il existe des gisements aurifères.
Ces dernières années plusieurs saisies d’or, liées à des trafics, ont été effectuées à Madagascar et
aux Comores. En mai 2012, deux ressortissants malgaches avaient été interpellés à l’aéroport
Hahaya Prince Said Ibrahim en Grande Comore avec 15 kilos d’or.
Deux mois après, un Mauricien et un Britannique avaient été pris avec 49,7 kilos. Selon la justice
comorienne, tous devaient se rendre à Dubaï où il existe un important marché de l’or mais aussi de
nombreux fabriques de bijoux. Il est donc facile de vendre de l’or et de repartir avec des fonds.
Autre illustration de ce commerce de l’or dans cette partie de l’océan Indien : en janvier dernier,
deux ressortissants comoriens avaient été interpellés sur un bateau qui arrivait à Mayotte avec à
bord six kilos d’or. L’enquête est toujours en cours.
Publication du rapport annuel des services de renseignement italiens
Sistema di informazione per la sicurezza della Repubblica - Italie | Février 2013
Les services de renseignement italiens viennent de publier leur rapport pour l’année 2012. Parmi les
menaces identifiées, les services italiens s’intéressent particulièrement au crime organisé.
Pour Cosa Nostra, les services italiens notent qu’elle a des difficultés à réorganiser une structure
centralisée et verticale. La libération de boss de familles historiques pourrait permettre cette
réorganisation. L’organisation mafieuse s’est recentrée sur les vols et le narcotrafic, le racket étend
moins rentable (moins de liquidités dues à la crise économique, qui incite même les commerçants à
dénoncer).
La ‘Ndrangheta est entrée dans une phase de réorganisation pour faire face aux opérations des
services répressifs et aux révélations des repentis. Les mafieux calabrais tendent à s’implanter dans
d’autres pays en Europe et au delà.
La Camorra est très affaiblie, à cause de guerre entre clans pour le contrôle du marché des
stupéfiants. Le clan des Casalesi reste toutefois très puissant, malgré les opérations policières. Les
Casalesi disposent de ressources en hommes, d’une aile militaire puissante, d’une capacité de
corruption locale et d’une projection dans d’autres régions en Italie.
Les organisations mafieuses des Pouilles sont très fragmentées. A Bari, la tension entre les
différents clans pourrait provoquer une escalade de la violence. Dans le Salento (Lecce, Brindisi,
Tarente), les clans se restructurent et on note une collusion avec les politiques et les fonctionnaires
locaux et une infiltration dans le tissus économique local. Les clans de Foggia sont déstabilisés par
une guerre qui a provoqué plusieurs morts parmi les boss.
Le crime organisé asiatique est bien implanté dans le secteur des drogues de synthèse, du
proxénétisme, des jeux et du racket. Les gangs latinos sont présents surtout à Gênes, Milan et
Pérouse. Ils contrôlent les activités illicites au sein de leur diaspora, provoquant régulièrement des
règlements de comptes entre gangs. Ils resserrent leurs rapports avec d’autres gangs, plus structurés,
en Europe et en Amérique Latine.
Les groupes criminels des Balkans sont impliqués dans le trafic de stupéfiants, l’immigration
clandestine, le proxénétisme et les jeux. Ils savent collaborer avec les groupes criminels allogènes et
exogènes en Italie. On constate une rapide expansion des groupes criminels russophones,
notamment dans le domaine du blanchiment.
Les criminels maghrébins sont particulièrement actifs dans le trafic de stupéfiants dans le centre et
le nord du pays. On constate l’apparition de groupes criminels issus de la Corne de l’Afrique.
Enfin, les clans nigérians, coopérant avec la Camorra et Cosa Nostra, sont actifs dans le trafic de
stupéfiants, le proxénétisme, la traite des êtres humains et les faux documents.
Etude de l’ONU sur les trafics en Afrique de l’Ouest
ONUDC | Février 2013
L’ONUDC vient de publier une étude sur la «criminalité transfrontalière organisée en Afrique de
l’Ouest». On y apprend notamment que le flux de cocaïne transitant dans la région a chuté et se
situerait autour de 18 tonnes par an.
Parmi les acteurs de ce trafic : les réseaux nigérians installés au Brésil. En plus des traditionnels
envois par voie postale et par passeurs, ces réseaux ont commencé à faire des expéditions par
containers.
L’Afrique de l’Ouest semble être devenu une zone de production pour la méthamphétamine. La
drogue est surtout envoyée vers l’Asie et dans une moindre mesure vers l’Afrique du Sud.
On note une baisse des flux de migrants en direction de l’Europe, ces flux se déplaçant vers
l’Afrique de l’Est.
Dans les pays d’Afrique de l’Ouest, 10% des médicaments en circulation seraient des faux, en
provenance surtout de Chine et d’Inde.
Mozambique : interception de cornes de rhinocéros
Agences - Afrique | 28.02.13
Les douanes de l’aéroport international de Maputo ont intercepté un vietnamien qui tentait de sortir
du pays avec six cornes de rhinocéros pour un poids total de près de 17 kilos, ce qui reviendrait à un
prix de revente au marché noir, au Vietnam d'environ 600.000 €.
Photo d'illustration : es douanes thaïlandaises observent des cornes de rhinocéros
saisies à l'aéroport de Bangkok en janvier dernier
Déjà le 6 janvier dernier, plus de 27 kilos de cornes de rhinocéros, d'une valeur de plus d' un million
d'euros, ont été saisis dimanche 6 janvier en Thaïlande et au Vietnam alors que le braconnage de ces
mammifères est en forte augmentation en Afrique pour alimenter le marché asiatique.
En Thaïlande, un Vietnamien a été arrêté la semaine passée à l'aéroport de Bangkok en possession
de six morceaux de corne d'un poids total de 10 kilos et d'une valeur estimée à quelque 450.000
euros, ont indiqué les autorités thaïlandaises. Le suspect, 56 ans, qui a dit avoir transporté les cornes
en voiture du Mozambique jusqu'en Ethiopie, avant de prendre un avion pour Bangkok, a été
interpellé alors qu'il devait embarquer sur un vol pour la capitale vietnamienne, Hanoï. Il risque
quatre ans de prison.
Dans une autre affaire, dont les autorités thaïlandaises ont dit ne pas être informées, les douanes
vietnamiennes ont saisi le même jour six morceaux de corne d'un poids de 16,5 kilos, a rapporté le
quotidien vietnamien Thanh Nien. Les cornes, qui proviendraient du Mozambique, ont été trouvées
dans les bagages d'un Vietnamien à l'aéroport d'Hô Chi Minh – Ville. Le journal n'a pas précisé s'il
avait été arrêté.
Selon des estimations de l'Agence France Presse, la vente de ces cornes au marché noir au Vietnam
dépasserait les 600.000 euros. La demande pour la corne de rhinocéros, utilisée en médecine
traditionnelle asiatique, a explosé depuis quelques années, en particulier dans ce pays.
Cette demande a provoqué une intensification du braconnage en Afrique, principalement en Afrique
du Sud, et notamment dans le plus grand parc du pays, le parc Kruger, qui jouxte sur près de 400
kilomètres la frontière du Mozambique.

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