Cultures {PDF} - Mouvement du Nid

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Cultures {PDF} - Mouvement du Nid
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‹Les hommes aussi changent›
Dictionnaire
de la sexualité humaine
L’éventail de concepts, petits et grands, qui se rattachent à cet axe de notre existence, est là,
brillamment mis à notre disposition grâce à la collaboration transdisciplinaire d’éminents
spécialistes. Une petite bible sur la question.
Sociologue, spécialiste des questions de genre, Daniel Welzer-Lang a rassemblé dans
ce livre les synthèses de ses travaux récents sur les changements qui ont ces dernières
décennies affecté les hommes, mais aussi les femmes. Violences conjugales, homophobie, abus sexuels en prison, échangisme mais aussi prostitution figurent au sommaire de ce gros ouvrage.
sous la direction de Philippe Brenot
de Daniel Welzer-Lang
—
éditeur : L’esprit du Temps
Un gros livre évidemment ;
plus de 700 pages de réflexion
et de savoirs sur un sujet
colossal : la sexualité. C’est
l’entreprise qu’a tentée
Philippe Brenot, psychiatre
et sexologue, en convoquant
pour l’occasion plus de
120 collaborateurs : une
longue liste de femmes et
d’hommes qui font aujourd’hui autorité dans le champ
de la sexualité, et des noms
prestigieux comme ceux
d’André Comte-Sponville,
Marcel Rufo, Boris Cyrulnik
ou même un certain
Henri Beyle (dit Stendhal)
qui n’a pas son pareil
pour parler d’amour.
La diversité des entrées
montre la nature transdisciplinaire de la sexualité
et de l’intime : Alcool,
Cancer, Ancien Testament,
Adultère, Jalousie ou Pudeur
côtoient Hormones, Pulsion,
Vulve et Zone érogène ; mais
aussi Angoisse de performance, Beauté, Désir,
Fantasmes, Cinéma,
Contraception, Obsession
sexuelle, Pornographie
ou des entrées poétiques
comme ‹Premier matin›…
Sociologie, droit, médecine,
anthropologie, littérature,
philosophie, psychanalyse,
psychologie, sexologie,
histoire apparaissent au
détour des pages.
Au-delà des praticiens,
à qui s’adresse l’ouvrage,
les lecteurs et lectrices nonspécialistes y trouveront
—
¬ par Claudine Legardinier
largement matière à
réflexion. Aussi bien pour
réfléchir sur l’Excision ou
le Féminisme que sur la
notion d’Interdit, ou aborder
des territoires nouveaux
comme ceux de ‹l’Addiction
sexuelle› ou de la
‹Compulsion sexuelle›,
domaines encore négligés
par la recherche ‹malgré
leur fréquence élevée
chez les criminels sexuels›.
Le dictionnaire n’omet pas
les dimensions qui fâchent.
Aux côtés de plusieurs
notions couvrant le champ
des violences sexuelles,
la présence d’un article
‹Prostitution› en est la
meilleure preuve. Signé de
Malka Marcovich, auteure en
2002 d’un rapport intitulé
‹Le Système de la prostitution: une violence contre les
femmes›, il dénonce la récupération par les proxénètes
et l’industrie du sexe du
combat des femmes pour la
libre disposition de leur
corps et la légalisation de
l’exploitation de la prostitution aujourd’hui en Europe.
D’autres articles complètent
utilement cette lecture. Ainsi,
‹Besoin sexuel›. On lira ainsi
que ‹ le besoin sexuel n’existe
pas seul. Prendre conscience
d’une tension, d’une excitation,
c’est déjà inscrire ce besoin dans
son articulation à la demande,
au désir et nécessite qu’il s’élabore dans le rapport à l’autre. ›
Ou encore ‹Santé sexuelle › :
‹ La santé sexuelle est l’expé32
p&s|printemps 2004
rience de bien-être physique,
psychologique et socioculturel relatif à la sexualité. La
santé sexuelle résulte naturellement de l’expression libre et
responsable des capacités sexuelles, encourageant le bien-être
personnel et enrichissant la vie
individuelle et sociale…›
L’entrée Éducation sexuelle
complète utilement ces
notions en rappelant l’étendue du travail de prévention
à mener dans les établissements scolaires notamment.
Au total, une lecture enrichissante même si certaines
notices peuvent être
décevantes. Pour qui a lu
les travaux de Daniel
Welzer-Lang et son analyse
percutante d’un univers
marqué par la domination
masculine, le couplet du dictionnaire sur l’Échangisme
comme affranchissement
du carcan et de la morale
semble un peu pâle.
On pourra en tout cas
refermer —temporairement—
ce gros ouvrage en méditant
sur la notice ‹Plainte
sexuelle› puisqu’elle invite
à garder à l’esprit que ‹ le bon
sens et la raison consistent
à savoir tirer le meilleur parti
des plaisirs de l’existence,
y compris des plaisirs sensuels,
sans abus, ni contraintes
[et] que les contraintes du passé,
celles qui inhibaient la sexualité,
ne se transforment pas en
contraintes nouvelles, qui obligeraient à avoir une vie sexuelle
toujours plus performante. › !
—
—
éditeur : Payot
¬ par Claudine Legardinier
O n nou s pardon nera
d’avoir lu avec une attention
toute particulière le chapitre
intitulé ‹Désordre sur le
trottoir? La prostitution›
et de réagir vertement.
Toujours pressé de caresser
les militant-e-s du ‹travail
du sexe› dans le sens du
poil, Daniel Welzer-Lang y
va de son leitmotiv : les
femmes prostituées, en
dehors des étrangères victimes de trafics — séparation
commode mais incroyablement simpliste — ont acquis
‹indépendance et liberté›.
‹Les femmes sont devenues
actrices à part entière
de la prostitution.› Daniel
Welzer-Lang ne connaît
que les femmes prostituées
qui veulent être reconnues
comme exerçant une
profession ; une vision bien
partielle — et partiale —
des réalités ; pour ne
pas dire un déni caractérisé.
Quand, soudain œcuménique, l’auteur, exposant les
philosophies abolitionniste
et réglementariste, affirme
‹personnellement, j’ai toujours
refusé de me situer dans l’un
ou l’autre de ces deux courants›,
on se demande si on
a bien lu ! Son engagement
bruyant aux côtés de
l’association lyonnaise
de santé communautaire
Cabiria n’a rien eu du geste
de distanciation dont il
se targue. Certes, il a aussi
su ménager la chèvre
et le chou : acceptant la
dimension de violence
de la prostitution mais
en revendiquant le droit
d’exercice au nom de la
liberté individuelle et
répandant largement le
concept de ‹travail sexuel›.
Le naturel reprend d’ailleurs
vite le dessus : cette ligne
à peine sèche, il s’empresse à
chaque instant de fustiger…
les abolitionnistes ; un
seul exemple : ces derniers
(dont nous sommes)
présenteraient les clients
comme des ‹démons›.
Les pauvres bougres seraient
‹des hommes ordinaires›.
En effet. Mais pourquoi en
conclure que le mieux est de
fermer les yeux et de laisser
croître et prospérer sur
l’ensemble des continents
une exploitation industrielle
des êtres humains, notamment des femmes et des
enfants, pour le bon plaisir
de ‹consommateurs› absous
de toute responsabilité, de
toute remise en question ?
Comme toujours chez Daniel
Welzer-Lang, les notations
les plus pertinentes côtoient
la plus totale mauvaise foi.
Son analyse a l’intérêt,
par exemple, de ne pas
considérer la prostitution
stricto sensu mais l’ensemble
du ‹commerce du sexe›,
sphère normalisée (et
‹gisement d’emplois›…) qui
permet à certains hommes
de se déclarer ‹libertins›
plutôt que ‹clients de
prostitué-e-s›.
33
p&s|printemps 2004
Alors qu’il pourfend les
‹entrepreneurs de morale›
(nous, toujours), il est le
premier à déclarer : ‹à la violence des anciens proxénètes
se substitue la violence du
libéralisme mondialisé (…) ›
qui permet le développement d’une exploitation
‹au nom de la liberté
individuelle›. On ne saurait
mieux dire. De la même
façon, ses réflexions sur
‹la planète échangiste›
sont éclairantes ; sous une
enveloppe moderne et
libérée, se révèle globalement
un schéma traditionnel
d’hommes dominants
et de femmes qui cèdent.
Au total, Daniel WelzerLang voit se dessiner
aujourd’hui une domination
masculine plus ‹soft› mais
qui perdure, une certaine
résistance masculine aux
changements mais aussi
un paysage complexe agité
par des transformations
et de nouveaux modèles.!
films
‹Les yeux secs ›
Secrétariat national/8 bis rue Dagobert /BP 63 / F. 92114 Clichy Cedex T 01 42 70 92 40 — F 01 42 70 01 34
E [email protected] S http://www.mouvementdunid.org
—
réalisateur : Narjiss Nejjar
¬ par Anne Dantec
Autour d’un village de
prostituées au Maroc, l’idée
d’une renaissance possible
pour celles qui sont stigmatisées au point de s’autodétruire. À la fermeture de sa
prison, une femme d’âge
mûr se retrouve partagée
entre le goût de la liberté
retrouvée et l’humiliation
que lui vaut son ancienne
activité de prostituée. Avec
le soutien d’un de ses
anciens geôliers devenu
conducteur de car, elle retourne dans son village berbère, un village dont la particularité
est d’être uniquement habité par des femmes prostituées. À
son départ forcé en prison, elle y a laissé derrière elle une petite
fille de dix-huit mois devenue, vingt-cinq ans plus tard, une
jeune femme dure et autoritaire, Hala.
Avec ses choix radicaux, Hala semble parfois être une
sorte d’ange noir. Elle contraint ses compagnes à abandonner
leurs enfants à la naissance pour qu’ils ne soient pas marqués
par la prostitution de leurs mères.
L’arrivée de l’ex-geôlier orphelin et de l’ex-prisonnière,
chacun s’appuyant sur l’autre dans un symbole de réconcilia-
tion des deux sexes, va ouvrir de nouveaux possibles. La mère
propose l’apprentissage du tissage auprès des anciennes,
renouant un lien inter-générationnel et valorisant l’héritage
culturel. L’homme apparaît comme un être différent des
clients. Qui aide, aime, se blesse aux griffes des autres.
Ce film désarçonne par son parti pris de lyrisme, de
beauté, son envie de nous atteindre par l’émotion, plutôt que
par un réalisme cru. Pari réussi même si la démonstration
manque parfois de force dans ses élans, les mouvements les
plus réussis étant ceux qui se dessinent le plus doucement,
prennent le temps de s’installer : comme l’évolution des sentiments de Hala abandonnant peu à peu sa colère envers
cette étrangère qu’elle finit par deviner être sa mère et cet
homme qu’elle commence à aimer.
Les couleurs sont belles, pour le pire et le meilleur. Robes
enjouées, choisies belles pour les clients, foulards rouges de la
honte, qui représentent les voiles des vierges et sont attachés
au bout de piques quand, nubiles, elles sont déflorées.
La réalisatrice, Narjiss Nejjar, part d’un constat juste : ces
jeunes femmes sont victimes du regard qu’elles portent sur
elles-mêmes au moins autant que de celui des autres. Son
film montre la naissance d’un autre regard, qui permet aux
plus stigmatisées de retrouver l’espoir d’être reliées au
monde. Le symbole n’en est-il pas cette route dont une
femme demande la réparation pour, dit-elle, ‹que dans notre
tête, même si on ne part pas, la route soit ouverte› ? !
‹ Monster›
—
réalisateur : Patty Jenkins
¬ par Anne Dantec
Suite à un viol doublé d’une tentative de
meurtre, une jeune femme prostituée tue son
agresseur, plusieurs de ses clients, puis, de
façon de plus en plus convulsive, tous les
hommes qui l’approchent. Destin particulier
tiré d’une histoire réelle, regard sans concession sur une détresse immense et sur la violence de la prostitution.
Aileen Wuornos est écartelée entre ses
rêves d’évasion et la réalité; entre ce qu’elle
cherche dans la prostitution et ce qu’elle ne
trouve pas : si elle se sent choisie, belle, elle
découvre qu’elle n’en est guère estimée. Son
histoire telle qu’elle la raconte se révèle un
condensé de souffrances et de traumatismes :
les viols répétés par un ami de son père, les
violences de ce dernier quand elle cherche son
réconfort, la mort de ses parents, la prostitution précoce pour gâter ses frères et sœur, leur
rejet du fait de cet état de prostituée… À la
recherche d’un travail ‹normal›, confrontée à
son manque d’expérience autant qu’à ses nerfs
à fleur de peau, elle tente de surmonter ses
pulsions de meurtre.
Quand vient le jour où elle tue, plus rien
n’endigue la menace sourde qui pèse sur elle ;
surtout pas la confiance qu’elle accorde à celle
qu’elle aime mais qui lui demande de continuer à supporter l’insupportable.
La crudité et le réalisme des situations,
l’humanité du personnage interprété avec
beaucoup de justesse par Charlize Théron font
l’intérêt de ce film. Mais si le réalisateur Patty
Jenkins montre avec beaucoup de nuances ce
parcours singulier, aucune once d’espoir ne
vient l’adoucir. L’histoire se referme sans que
le parcours de Aileen ne lui ait présenté
aucune possibilité de s’en sortir. !
34
p&s|printemps 2004
en France
Alsace
31 avenue Clemenceau / 68100 Mulhouse
Permanence les lundi et jeudi de 15 h à 18 h
T 03 89 56 63 25 — F 03 89 56 63 25
E [email protected]
1 quai Saint-Jean / 67000 Strasbourg
Permanence les lundi et jeudi de 15 h à 18 h
T 03 88 32 77 67 — F 03 88 32 77 67
E [email protected]
Aquitaine
24 place Ferdinand Buisson / 33800 Bordeaux
Permanence du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et
de 14 h à 17 h - Le vendredi de 9 h à 13 h
T 05 56 85 36 22 — F 05 56 85 59 74
Auvergne
133 avenue de la République
63051 Clermont-Ferrand Cedex 2
T 04 73 98 27 77
Bretagne
Maison pour Tous (antenne)
Pl. François-Mitterrand / 29800 Landerneau
T 02 98 25 88 58 — F 02 98 25 88 58
E [email protected]
49 rue de Kerlin / 56100 Lorient
Permanence les 2e et 4e jeudis
du mois de 16 h 30 à 18 h 30
T 02 97 83 24 39
E [email protected]
BP 60836 / 35008 Rennes Cedex
T 02 99 55 66 25
Centre Ozanam / 24 bis rue Joffre
78000 Versailles
T 01 39 50 27 71
BP 85 / 94401 Vitry Cedex
T 01 43 28 17 39
Languedoc - Roussillon
2 rue Germain - Hôtel de Gérone
34000 Montpellier
T 04 67 02 01 23 — F 04 67 02 01 23
E [email protected]
26 rue Notre Dame / 30000 Nîmes
Permanence le lundi de 17 h à 18 h 30
T 04 66 67 31 91 — F 04 66 67 31 91
Lorraine
Département d’Outremer
Martinique
BP 5023 / 31032 Toulouse Cedex
E [email protected]
T 06 78 30 97 22
Nord-Pas-de-Calais
15 Parvis Saint-Maurice / BP 231
59002 Lille Cedex
Permanence le mardi de 17 h à 19 h
T 03 20 06 14 08 — F 03 20 75 48 46
8 rue d’Auge / 14000 Caen
Permanence le 1ermercredi du mois de 15 h à 17 h
et les autres mercredis de 20 h 30 à 22 h 30
T 02 31 82 57 54 — F 02 31 38 94 42
3 Place Danton / 76600 Le Havre
Sur rendez-vous :
T 02 35 19 02 02 — F 02 35 19 02 02
E [email protected]
1 rue de Seille - 76000 Rouen
Permanence les mercredis de 16 h à 18 h
T 02 35 07 64 80
E [email protected]
Secrétariat Régional / 8 avenue Gambetta
75020 Paris
T 01 47 97 14 00
65 bd de Clichy / 75009 Paris
Permanence le mercredi de 17 h à 20 h
T 01 42 82 17 00
92 rue Saint-Denis / 75001 Paris
Permanence le mardi de 18 h à 20 h 30
T 01 40 26 15 34
BP 134 / 91861 Epinay-sous-Sénart Cedex
T 01 69 39 52 73 — F 01 69 39 52 73
BP 84 / 92243 Malakoff Cedex
T 01 46 57 62 17 — F 01 46 57 62 17
12 place de Lavalette / 38028 Grenoble Cedex 1
Midi-Pyrénées
9 rue Etienne Dolet / BP 1214
45002 Orléans Cedex
Permanence les 1er et 3e vendredis
du mois de 16 h 30 à 18 h 30
T 02 38 81 74 83
E [email protected]
11 rue des Ursulines / 37000 Tours
T 02 47 05 63 88 — F 02 47 05 63 88
Ile-de-France
Rhône-Alpes
T 04 76 90 16 62 — F 04 76 90 16 62
E [email protected]
Normandie
10 rue Renan / 25000 Besançon
Permanence le lundi de 9 h à 12 h
T 03 81 83 02 03 — F 03 81 83 02 03
E [email protected]
8 rue Agricol Perdiguier / 84000 Avignon
Sur rendez-vous
T 04 90 85 86 75 — F 04 90 85 86 75
2 rue de la Loubière / 13006 Marseille
Permanence le 1er samedi du mois de 9 h à 12 h
et le dernier mardi du mois de 14 h à 16 h
T 04 91 92 04 84 — E [email protected]
18 place de la Visitation - Appt 13
83000 Toulon
Permanence les mercredi et vendredi de 9 h 30 à 11 h
T 04 94 92 29 80 — F 04 94 92 29 80
Rue Général Haxo - UDAF / 88000 Épinal
T 03 29 62 09 43
1 rue Châtillon / 57000 Metz
Permanence le jeudi de 15 h à 17 h
T 03 87 36 27 06 — F 03 87 36 27 06
BP 6 / 54600 Villers-les-Nancy
T 03 83 40 58 85
Centre
Franche-Comté
Provence-Côte d’Azur
Pays-de-la-Loire
(Antenne)
3 impasse Tournemine / 49100 Angers
Permanence le 1er lundi du mois de 20 h à 22 h
T 02 41 48 19 28
Maison des Associations
4 rue d’Arcole / 72000 Le Mans
Permanence le 1er jeudi du mois de 16 h à 18 h
T 02 43 85 89 98 — F 02 43 40 09 69
7 Chaussée de la Madeleine
44000 Nantes
Perm. les 2e et 4e mardis du mois de 18 h 30 à 20 h
au 21 Allée Baco
T 02 40 35 25 03 — F 02 40 80 63 32
E [email protected]
7 place des Terreaux - BP 1003
69201 Lyon Cedex 01
Permanence le mercredi de 17 h à 19 h
T 04 78 30 12 84
101 bis rue l’Abbé Lavigne / Terre Saintville
BP 314 / 97203 Fort-de-France Cedex
T 05 96 60 50 44
à l’étranger
Belgique
Mouvement du Nid ASBL
14 rue Hydraulique / B-1210 Bruxelles
T (00 32) 2 217 84 72 — F (00 32) 2 217 60 16
Rue du collège 25 / B-6000 Charleroi
T (00 32) 7 131 40 42
40 place Xavier Neujan / B-4000 Liège
T (00 32) 4 223 67 02
Bénin
02 BP : 8128 Cotonou
T 00 229 32 60 04
E [email protected]
Brésil
Movimento em Defesa
da Pessoa Humana - Ninho
Rua 28 de julho, 232 / 65010 São Luis-MA
Ninho Cearense - NICE
Movimento de promoção da Pessoa Humana
Caixa Postal 1282
CEP : 60 001 — 870 Fortaleza — Ceara
Côte d’Ivoire
C.A.M.
23 bd Clozel (Plateau) / 04 BP 1658
Abidjan 04
T (225) 20 22 83 99 — F (225) 23 45 14 32
E [email protected]
Portugal
Associação ‹O Ninho ›
rua Actor Taborda / 30-3 Dto Lisboa 1
T (351) 1 353 02 73 — F (351) 1 352 74 44