J4S - Newsletter du 25 février 2014

Newsletter du 25 février 2014
Mot du Président
Bienvenue aux talents!
C’est une fierté que de
pouvoir compter sur ces
personnalités.
Grâce aux réseaux planétaires modernes, globalement, nous
communiquons mieux, plus rapidement et plus loin. Paradoxalement,
nous sommes à la fois plus proches et plus éloignés les uns des autres.
Essentiels à notre équilibre, le contact, la chaleur humaine, la proximité
sont irremplaçables.
Ce sont précisément deux personnalités de contact et de proximité que
Just for Smiles a l’honneur de vous présenter aujourd’hui. Elisabeth
Leuba et Terence James Wilsher viennent épauler notre Fondation, tous
deux en qualité de chef de projet. Ils s’attacheront à faire encore mieux
connaitre notre Fondation auprès du grand public comme auprès des
donateurs.
Bienvenue à ces deux talents! C’est une fierté que de pouvoir compter
sur ces personnalités. Cela atteste également de l’intérêt et du sérieux
que suscite notre Fondation. Dans un autre registre, sur le terrain, l’étude
révolutionnaire du Dr. Newman que nous annoncions en novembre
dernier est entrée dans le concret avec, déjà, des résultats prometteurs.
Pour notre Fondation, 2014 sera résolument une année d’innovation et
de dynamisme! Grâce à vous tous, nous continuerons encore longtemps,
j’espère, à offrir des moments de bonheur à des milliers de jeunes en
situation de handicap. Ensemble nous y arriverons.
Raphaël Broye
Président
Un «homme heureux» pour notre Fondation
Il y a des gens qui ont la chance de vivre leur rêve les yeux ouverts.
C’est le cas de Terence James Wilsher.
«J’ai aussi été motivé
par la formidable
valorisation humaine de
ce nouveau défi.»
A 53 ans, ce technico-commercial confirmé donne une nouvelle
orientation à sa carrière en rejoignant notre Fondation en qualité de chef
de projet à plein-temps. Il y déploiera tout son talent dans la conduite de
plusieurs dossiers et de nombreux domaines. Cela va de la recherche de
fonds à la promotion de la visibilité de Just for Smiles, en passant par la
mise sur pied d’événements et d’opérations sur le terrain.
Malgré ces trois dernières décennies passées à Neuchâtel, ce
Britannique a gardé un accent savoureux de terre natale. Il se réjouit de
multiplier les rencontres pour mieux faire connaitre nos activités. «C’est
un domaine fantastique, il y a un vrai sens à ce que nous faisons,
constate Terence James Wilsher. J’ai aussi été motivé par la formidable
valorisation humaine de ce nouveau défi».
Marié, père de deux enfants, c’est un épicurien passionné par le whisky
et le vin, mais aussi un sportif accompli et un collectionneur averti de
montres. Il est en outre Président du Lions Club Neuchâtel 2013-2014
club qui a offert, l’an dernier, un catamaran à la Fondation. «Je suis un
homme de contacts, j’aime aller au-devant des autres dit-il. J’aime les
défis et les nouveaux projets. A Just for Smiles, je suis un homme
heureux.»
Une cause qui lui tient à cœur
«Le handicap est une
cause qui me tient à
cœur.»
«La philanthropie est un domaine aussi vaste que passionnant.
Partager des moments avec des personnes handicapées, travailler
avec l'équipe de Just for Smiles, sensibiliser et convaincre d'autres
personnes à contribuer à l'amélioration de la vie des personnes en
situation de polyhandicap m'apporte beaucoup en terme
d'humanisme, mais aussi en terme de réflexions sur les relations
humaines et la société dans laquelle nous vivons.»
Ainsi parle Elisabeth Leuba, nouvelle cheffe de projet pour la Fondation.
Elle sera notamment chargée de la recherche de fonds, domaine dans
lequel elle pourra mettre à profit ses expériences passées. Consultante
indépendante au vaste parcours professionnel, Elisabeth Leuba vient du
monde de l’horlogerie suisse dont elle apprécie le savoir-faire,
l’authenticité et la beauté .
Elle a occupé plusieurs postes à responsabilité chez Blancpain,
Audemars Piguet ou Jaeger Le Coultre pour ne citer que les enseignes
les plus connues qui jalonnent sa carrière. Mariée, maman de deux
enfants, sportive, formée aux relations publiques aussi bien qu’au
marketing et à la gestion de projets, elle parle aussi bien l’anglais,
l’allemand que le japonais.
Elle est entre autres membre du Rotary Club Porte de Lavaux, du comité
du Ladies’Lunch de Lausanne ou encore du Swiss Marketing Club de
Lausanne. «Le handicap est une cause qui me tient à cœur, dit-elle. Je
me réjouis de pouvoir mettre mon énergie et mes connaissances au
profit de Just for Smiles qui fait un travail remarquable, pas uniquement
pour des sourires, mais aussi pour une amélioration réelle et durable de
la vie quotidienne de nos bénéficiaires et de leurs familles.»
Etude pilote, c’est parti!
C’est une étude jamais réalisée en Europe et peut-être dans le
monde que Just for Smiles est en train de chapeauter. Nous vous
l’annoncions en novembre, cette fois, c’est parti!
«Nous avons déjà récolté
des informations avec
une dizaine d’enfants.»
Depuis le mois de janvier, l’équipe du Dr. Christopher Newman étudie
scientifiquement à Villars l’effet du tandem ski sur les jeunes en situation
de handicap. Notamment les conséquences positives de cette activité sur
la rééducation. Les premiers résultats sur les prises des données sont
très encourageants. «Nous avons déjà récolté des informations avec une
dizaine d’enfants, explique le Dr. Newman. Nous sommes à mi-course,
nous allons en mesurer une fois encore autant avant de pouvoir tirer des
constats».
Pour le Dr. Newman, responsable de l’Unité de neurorééducation
pédiatrique du CHUV, l’objectif de cette étude est de trouver de nouvelles
voies à la rééducation dans l’espoir d’améliorer la prise en charge des
patients. Installés dans des tandemski, les jeunes de 8 à 16 ans en
situation de polyhandicap sont bardés de capteurs électroniques qui
mesurent leur posture, leur activité musculaire, leur température, etc…
Ces capteurs enregistrent une foule de paramètres alors que les enfants
dévalent les pistes. L’idée étant de démontrer scientifiquement comment
les enfants réagissent à ce «bon stress».
Techniquement, la prise de données est déjà un défi, le matériel utilisé
n’a jamais été servi dans de telles conditions: vitesse, vibrations, froid.
«Dans une prochaine étape, en avril, nous comparerons les signaux de
tous les capteurs afin de voir comment les différents segments corporels
s’articulent les uns avec les autres et comment le corps des participants
réagit par rapport au châssis du tandem ski» explique le Dr. Newman.
Cette recherche est financée principalement par la Fondation genevoise
Terrévent à hauteur de 150 000 francs. Le Dr. Newman est épaulé par la
Haute Ecole de santé vaudoise et une équipe composée d’un ingénieur,
d’un chercheur en sciences du mouvement et d’une étudiante en Master
de science du sport.
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