Le nouveau CNESER issu de la loi Fioraso de juillet

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Le nouveau CNESER issu de la loi Fioraso de juillet
Le nouveau CNESER issu de la loi Fioraso de juillet 2013 fusionne le Conseil national de l'enseignement
supérieur et de la recherche (CNESER), et le Conseil supérieur de la recherche et de la technologie
(CSRT). Composé de 100 membres dont 60 élus des établissements d’enseignement supérieur et de
recherche, il exprime son avis sur toutes les questions relatives à la mise en œuvre des missions et du
fonctionnement de l’ESR.
Il est obligatoirement consulté sur :
• la stratégie nationale : en matière d’enseignement supérieur et de recherche, rapports au Parlement...
• les structures : créations, suppressions ou regroupements d’établissements (dont les COMUE) ;
• la recherche : projets relatifs à son organisation et à l’emploi scientifique ;
• les moyens : répartition des emplois et des budgets entre les différents établissements ;
• les formations : cadre national des formations, diplômes nationaux, accréditation des établissements ;
• la législation et la réglementation : concernant les établissements de formation et de recherche, les
formations supérieures (dont les STS, les CPGE, les établissements privés, les formations relevant d’autres
ministères...).
Qui vote et comment voter ?
Pour les établissements d'enseignement supérieur et de recherche (EPSCP), outre les collèges des Biatss et
des personnels scientifiques des bibliothèques, 2 collèges sont ouverts au vote des syndiqués du SNESUP et
du SNCS :


collège des professeurs et assimilés : 10 sièges à pourvoir
collège des maîtres de conférences, PRAG, PRCE et assimilés : 10 sièges à pourvoir
Le vote se fait A L’URNE : PAS DE PROCURATION, mais pour celles et ceux qui ne peuvent voter à l’urne le
28 mai VOTE POSSIBLE PAR COURRIER POSTAL (organisation spécifique à chaque établissement,
information transmise par votre section).
Les candidates et candidats du SNESUP, soutenus par le SNEP :
Des élu-e-s SNESUP parmi vous, dans vos établissements ; compétents sur les dossiers, faisant entendre
votre voix ; représentant la diversité des disciplines et des établissements ; porteurs des valeurs d’un
syndicalisme indépendant, de lutte et de propositions :
Têtes de liste collège B :
1 Mme ROGER Anne, Université Claude Bernard (Lyon I), STAPS – SHS
1bis Mme BELLOSTA Marie-Jo, Paris Dauphine, Informatique
2 M. ASTRUC Thierry, Université de Nice Sophia Antipolis (ESPE), Mathématiques
2bis M. BONINCHI Marc, Université Jean Moulin (Lyon III), Droit
3 Mme LEBRUN Nathalie, Université Lille I, Didactique
3bis Mme DUPRAT Christine, Université Toulouse III Paul Sabatier (IUT), Chimie
4 M. CHANTELOT Pierre, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, Génie mécanique
4bis M. P…BARTHE Christophe, Université Bordeaux Montaigne, Histoire
5 Mme ALBERGE Florence, Université Paris Sud (Paris XI) (IUT), Traitement du signal
5bis Mme ORANGE Sophie, Université de Nantes, Sociologie
9 Mme Pontais Claire, Université de Caen Basse Normandie (ESPE) (professeur Agrégé)
Liste complète sur le site du SNEP (http://www.snepfsu.net/superieur/index.php) ou du SNESUP
(http://www.snesup.fr/Votre-metier?cid=3812) ou en fichier joint
Têtes de liste collège A :
1 M. ZIDI Mustapha, Université Paris Est Créteil (Paris XII), Mécanique
1 bis M. HAIECH Jacques, Université de Strasbourg, Biologie
2 Mme GHODOUS Parisa, Université Claude Bernard (Lyon I), Informatique
2 bis Mme BERTHIER Nancy, Université Paris Sorbonne (Paris IV), Espagnol
3 M. PEYROT Vincent, Université Aix Marseille, Pharmacie
3 bis M. NOEL Frédéric, Grenoble INP, Génie industriel
4 Mme GARNIER Pascale, Université Paris 13, Sciences de l’Éducation
4 bis Mme JOULAIN Anne, Université de Poitiers, Physique
5 M. FRETEL Julien, Université Panthéon Sorbonne (Paris I), Sciences Po
5 bis M. LEVI Yves, Université Paris Sud (Paris XI), Pharmacie
Les propositions du SNESUP :
Pour
• Un maillage territorial cohérent et le respectueux de la démocratie universitaire et non le gigantisme des
COMUE dans le cadre d’une régionalisation imposée.
• Le respect de la démocratie universitaire
• Une augmentation substantielle des crédits récurrents pour tous les établissements et composantes, et des
critères clairs de répartition des budgets et des postes.
Pour
• Une régulation nationale de l’offre de formations et contre les logiques de sélection qui favorisent le privé
au détriment du service public.
• Une réelle démocratisation de l'enseignement supérieur assurant les conditions de réussite de leurs
études de tous les étudiants.
• Des mesures d’urgence pour mettre fin à la catastrophe de la réforme de la formation des enseignants, tant
pour les élèves que pour les enseignants en formation, les formateurs, les formations et la recherche.
Pour
• Des orientations de recherche débattues démocratiquement plutôt qu’assujetties à l’illusoire « injonction
d’innover » prônée par le ministère, et le respect des libertés académiques dans l'ensemble des
établissements.
• Des critères d'évaluation de la recherche, des formations et des établissements élaborés par des instances
démocratiques comprenant une majorité d'élus.
• Des créations d’emplois scientifiques de titulaires, accompagnés des moyens et des crédits de recherche
récurrents suffisants.