L`Asie Orientale : une aire de puissance en expansion Les limites de

Fiche d’Histoire-Géographie // WelcomeBac.com // M. Prevosto, professeur au lycée du Parc, Lyon 6ème
II. Une maîtrise globale du territoire
L’Asie Orientale : une aire de puissance en expansion
Les limites de la puissance
I. Les contrastes de la croissance et du développement
1) A l’échelle de l’ensemble de la zone
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Les inégalités de croissance
- En Chine, une « haute croissance » (>10%), avec des risques de « surchauffe »
- Japon, Corée du Sud, Taïwan : après une décennie de difficultés, un redémarrage qui
dépend, pour une bonne part du moteur chinois
Les inégalités de développement en voie de diminution (elles restent importantes entre « Asie
orientale » d’un côté et de l’autre l’Asie du Sud-Est + Chine intérieure)
Le développement durable : un objectif encore à atteindre
- Un bilan environnemental globalement négatif
- Des métropoles qui sont parmi les plus polluées au monde
- Des sols fortement dégradés du fait des pratiques agricoles et des pratiques industrielles
- Cours d’eau et mers : pollution et surpêche
- Des prises de conscience d’une ampleur très inégale
- Singapour : un modèle d’urbanisme soucieux de la protection de l’environnement
- Le Japon fortement impliqué
- La Chine à la traîne
2) A l’échelle de chaque composante,
Des inégalités inter- et intrarégionales de plus en plus accusées
- Les inégalités interrégionales :
- Japon de l’endroit / Japon de l’envers
- Côte ouest / Côte est à Taïwan
- Séoul + Pusan / Reste du territoire en Corée du Sud
- Littoral / arrière-pays en Chine
- Les inégalités intrarégionales
- Disparités villes / campagnes, particulièrement accusées en Chine (revenus moyens des
citadins = 3 à 4 fois celui des ruraux)
- A l’intérieur des métropoles : « nouveaux riches » et « nouveaux pauvres »
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II. Une maîtrise globale du territoire
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II. Une maîtrise globale du territoire
II. Des tensions persistantes
Des rivalités économiques qui peuvent s’aiguiser alors que la coopération régionale peine à
s’institutionnaliser
- Trois zones à fort potentiel de risques
- La péninsule coréenne -> L’inconnue nord-coréenne
- Le détroit de Taïwan -> Indépendance ou réunion
- La mer de Chine -> Le contrôle des archipels (et donc de zones d’exploitation économique
exclusive) et la piraterie
- La rivalité Chine - Japon sur la scène mondiale comme sur la scène régionale
- Chine :
- Un des membres du « Club des 5 » (membres permanents du Conseil de Sécurité de
l’ONU)
- Une grande puissance militaire
- Une puissance atomique
- Des forces conventionnelles considérables dont les équipement accusent encore un
retard technologique important mais en voie de résorption
- Une puissance économique qui s’affirme (et qui cherche à développer ses influences
chez ses fournisseurs en matières premières et produits énergétiques – en Afrique
notamment)
- Japon :
- Entré à l’ONU en 1956 seulement ; n’est pas parvenu à obtenir un siège de membre
permanent du Conseil de Sécurité
- Des « forces d’autodéfense » dont les capacités se sont progressivement renforcées,
sans armement nucléaire (mais avec la possibilité de s’en doter)
- Un rôle revendiqué de « porte-parole » des pays asiatiques lors des discussions du « G8 »
(avec les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, le Canada et la Russie), ou
aussi au FMI
Des possibilités d’immixtion pour la superpuissance étatsunienne
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