Imaginons aujourd`hui le sport de demain
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Imaginons aujourd`hui le sport de demain
Relais Sports NUMERO 74 Septembre 2002 Les Etats Généraux du Sport, Imaginons aujourd’hui le sport de demain INTERVIEW DU MINISTRE DES LES ETAPES SPORTIVES Photo : GoodShoot PARIS 2003 SAINT-DENIS FÊTE DES SPORTS HANDISPORT SPORTS DOSSIER DU MOIS . . . . . . . . . . .4-6 Interview du ministre des Sports Jean-François Lamour : " Imaginons aujourd’hui le sport de demain " . Présentation des membres du cabinet. D O S S I E R du MOIS pages 4-6 THEMA Les étapes sportives . . . . . . . . . . . .7 Comme pour les éditions précédentes, la 17e saison estivale des Etapes sportives remporte un franc succès grâce aux multiples activités proposées. SPORT Paris 2003 Saint-Denis . . . . . . . . .8-9 A moins d’un an du coup d’envoi des 9e mondiaux d’athlétisme, les chantiers prioritaires du Comité d’organisation des jeux sont bien engagés. ITINERAIRE Fête des Sports . . . . . . . . . . .10-11 Les 21 et 22 septembre seront le théâtre de nombreuses réjouissances sur tout le territoire, à l’occasion de la cinquième édition des Fêtes des Sports. Aperçu des activités. QUESTIONS à … . . . . . . . . . . .11-12 André Auberger, Président de la Fédération Handisport, revient sur la préparation et le déroulement des 3e championnats du monde d’athlétisme handisport qui ont eu lieu du 20 au 28 juillet à LilleVilleneuve d’Ascq. ZOOM . . . . . . . . . . . . . . . . . .14-15 Les Chiffres clés du sport Coupon sport, le dispositif est reconduit pour l’exercice 2002-2003 Relais Sports est une publication du ministère des Sports 78, rue Olivier de Serres - 75739 Paris Cesdex 15 Site Internet : www.jeunesse-sports.gouv.fr Directeur de la publication : Jean-François Vilotte Rédacteur en chef : Mikaël Geslin Responsable de la rédaction : Béatrice Hopkins (tel. : 01 40 45 99 67) Rédaction : Béatrice Hopkins, Gaëlle Miel, Xavier Privat, Paris 2003 Saint-Denis Mise en page : Natacha Enon Impression : Maulde & Renou, 48, rue de l’Arbre - Sec, 75001 Paris 2 MINISTÈRE DES SPORTS Interview du ministre des Sports S P O R T Paris 2003 Saint-Denis pages 8-9 I T I N E R A I R E ©Pascal BROCARD ACTU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 Premières journées des voies vertes le 20 septembre 2002. Le salon du sport au sein du Salon de l’Education du 20 au 24 novembre 2002. L’Hexagonal VTT, une compétition pas comme les autres. ©Alain BUU / Gamma Sommaire Fête des sports pages 10-11 Actu JouRnée dES Brèves Voies VertEs La première journée européenne des voies vertes se tiendra le 20 septembre 2002, dans le cadre de la semaine de la mobilité (16-22 septembre 2002). Cet événement vise la promotion des voies vertes, et se traduit par de nombreuses initiatives locales, telles que : ballades festives et conviviales avec pique-nique géant, utilisation de la voie à des fins pédagogiques, opération de débroussaillage, publication de carte d’utilisation, de topo-guide, mise en réseau des voies… L’objectif, à long terme, est de faire des voies vertes un outil de déplacement à part entière, sûr et facile d’accès pour tous. Ce même jour, l’association européenne des voies vertes (AEVV), dont est membre le ministère des Sports, lancera le Prix Européen des Voies Vertes qui récompensera le 5 juin 2003 la meilleure réalisation européenne. Site Internet : www.aevv-egwa.org SaloN dU spOrt Présent sur le salon de l’Education depuis sa première édition en 1999, le ministère des Sports participera une nouvelle fois à cet événement, du 20 au 24 novembre 2002, à la Porte de Versailles à Paris, et ce au sein du salon du Sport, espace réservé exclusivement au monde sportif. Ce salon, le seul consacré à tous les sports en France, est l’occasion pour le ministère de répondre à l’ensemble de ses publics, de rencontrer les partenaires du monde sportif, de présenter ses orientations et ses campagnes. Cette année, l’accent sera particulièrement porté sur les Etats Généraux du Sport. Du côté des nouveautés 2002, la volonté de voir à ses côtés un maximum de fédérations sportives a incité le ministère a être partenaire d’un véritable " village des fédérations ". Quatre grands secteurs ont été déterminés : • Découverte des disciplines sportives (fédérations, clubs…) ; • Découvertes des métiers, formations, emplois (centres de formations, recruteurs de profils sportifs, institutions) ; • Les sponsors du sport ; • Un espace " l’après sport " (édition, équipement, santé…). Les services du ministère seront une nouvelle fois présents pour accueillir et renseigner nos nombreux visiteurs. © Yann Piriou HEXaGOnAL VTT Pour la deuxième année consécutive, l’Hexagonal VTT a démarré sa course depuis Disney-Village le mardi 6 août 2002 pour toute une semaine de compétition. Cette compétition est placée sous l’égide de l’Union Cycliste Internationale et de la Fédération Française de Cyclisme. Au-delà de sa dimension purement sportive, cet événement est porteur d’un message éducatif. Ainsi les meilleurs vététistes mondiaux, à l’instar du champion Olympique, Bart BRENTJENS, ont-ils pu côtoyer les sportifs locaux des villes étapes, ainsi que des jeunes impliqués dans des actions de solidarité internationale. En effet, un partenariat avec le ministère de l’Intérieur a permis à des adolescents des Centres loisirs jeunes de prendre part à une action de collecte et de réparation de vélos qui seront envoyés au Burkina Faso afin d’aider les écoliers burkinabés dans leurs déplacements. Le ministère présent au prologue de la manifestation a souhaité assurer l’organisateur de l’Hexagonal VTT de son soutien pour l’édition 2003. MINISTÈRE DES SPORTS 3 Dossier ” DU MOIS le Imaginons aujourd’hui sport de demain ” I Monsieur le ministre, vous êtes à la tête d’un ministère plein, désormais entièrement dédié au sport. Que signifie pour vous une telle évolution ? La désignation d’un ministère entièrement consacré au sport vient de la volonté du chef de l’Etat ainsi que du Premier ministre, d’inscrire le sport comme un élément à part entière de la vie. C’est bien sûr une volonté d’identifier la pratique sportive comme un vecteur d’éducation pour les jeunes, les futurs athlètes, les sportifs de haut niveau, mais aussi pour les adultes et les seniors. J’y vois une vraie reconnaissance de la pratique sportive dans notre pays à tous les niveaux. ©Alain BUU / Gamma nstallé depuis le 7 mai dans les bureaux du 3e étage de la Tour Olivier de Serres, le ministre des Sports, Jean-Francois Lamour affiche un sérieux de circonstance pour une rentrée qui démarre sur les chapeaux de roues avec, notamment, l’organisation des Etats généraux du sport. Très concentré sur la tenue des Etats généraux du sport, Jean-François Lamour entend en tirer des perspectives qui poseront les fondements du sport de demain. La scission entre les secteurs de la Jeunesse et des Sports occasionne de réelles transformations. Comment envisagez-vous le partage des missions, notamment au niveau des personnels ? En cette rentrée 2002, plusieurs gros chantiers vous attendent. Quelles sont les premières grandes orientations que vous voulez donner au ministère des Sports ? La partition, qui a permis à Luc Ferry de doter son ministère d’une plus large compétence en matière de Jeunesse, implique la division des services. Ainsi la Direction de la jeunesse et de l’éducation populaire de même que l’Injep sont dorénavant rattachés au ministère de Luc Ferry. Pour ma part, je garde l’autorité sur la Direction des Sports, les services déconcentrés, les Creps, l’Insep et toutes les écoles nationales de sport ainsi que sur la Direction du personnel et de l’administration, et sur la Délégation à l’emploi et aux formations. La priorité est de conserver la cohérence et l’efficacité des services déconcentrés. Ainsi Luc Ferry pourra faire appel ou soumettre aux services déconcentrés ainsi qu’à l’administration centrale des projets " Jeunesse " à mettre en œuvre. Je le répète, notre objectif est de conserver l’efficacité des services, en évitant notamment de les submerger. Vous me donnez aussi l’occasion par cette question de rendre hommage à la très grande qualité des agents du ministère des Sports et à leur témoigner ma confiance pour relever ensemble les défis de l’organisation des sports en France. Dès mon arrivée, mes premières prises de position se sont concentrées sur le retour de l’autorité de l’Etat. J’ai ainsi mis la lutte contre les incivilités et la violence dans et autour du sport au coeur de mon action. Pour cela, deux axes sont mis en avant : un volet répressif avec l’application de la loi Alliot-Marie et d’autre part, un volet préventif, à travers notamment la reconnaissance de l’engagement des bénévoles. On assiste de plus en plus à des conflits dans les enceintes sportives face auxquels les arbitres et les juges sont insuffisamment préparés. Il faut donc leur donner les moyens de savoir réagir face à des situations de crise et parallèlement leur apporter une reconnaissance pour asseoir leur autorité. C’est la raison pour laquelle je souhaite mettre en place, dès le mois de septembre, et à titre expérimental dans deux établissements, une formation adaptée. 4 MINISTÈRE DES SPORTS Vous avez annoncé, pour la fin de cette année, la tenue des Etats généraux du sport qui représentent l’événement phare de la rentrée. Quelle en est exactement la philosophie ? Le mouvement sportif et le ministère ont vécu ces quatre dernières NTERVIEW Patrick SABATIER / Ministère des Sports Dossier DU MOIS LES ETATS GENERAUX Ministère des Sports Paris 15e années un temps réglementaire où le monde sportif a rythmé sa réflexion autour de deux grands chantiers, que sont la loi sur le dopage et la loi sur le sport. Cela a demandé beaucoup d’effort d’adaptation. Ma première impression est que tout cela est très difficile à mettre en application sur le terrain et que finalement le dialogue entre les différentes composantes du mouvement sportif a été quelque peu altéré. J’aimerais que ces Etats généraux du sport voulus par le Président de la République et confirmés par le Premier ministre soient avant tout le temps du dialogue. J’aimerais que nous imaginions aujourd’hui le sport de demain. Quel en est le processus ? Dès le 16 septembre, vont être mis en place six groupes de travail, composés d’acteurs du mouvement sportif, de représentants des collectivités territoriales et de l’Etat et de personnalités qualifiées, qui balayent l’ensemble du champ des pratiques sportives. Ces groupes vont travailler à la synthèse des réflexions engagées depuis longtemps sur le sport dans notre société. C’est aussi l’occasion à travers la mise en place d’états généraux du sport en région de proposer aux 22 régions de métropole et à l’outre-mer la déclinaison de ces états généraux au niveau local. C’est un point important qui s’inscrit dans la logique d’une réflexion de plus grande proximité entre l’Etat et les Français. Qu’attendez-vous de ces Etats généraux du sport ? Le processus impulsé en septembre sera ponctué le 8 décembre par la remise des conclusions de ces travaux lors de la grand-messe du sport que représentent ces états généraux. De cette présentation découleront des perspectives pour le sport français. Il s’agira en premier lieu d’éléments immédiatement applicables comme, par exemple, l’avenir du FNDS, le devenir des cadres techniques ou encore le suivi des athlètes de haut niveau. D’autre part, un deuxième volet de conclusions (qui demanderont la mise en place d’expérimentations) concernera notamment l’avenir du modèle fédéral et l’articulation entre le monde fédéral, les collectivités territoriales et les pouvoirs publics dans le cadre de transferts de compétences. Finalement, Monsieur le ministre, dans quel état d’esprit abordezvous cette rentrée ? Très concentré sur l’organisation des Etats généraux du sport. C’est le rendez-vous du mouvement sportif avec son environnement. La rentrée ministérielle c’est aussi un certain nombre de chantiers, en particulier celui de l’adaptation des services à leurs nouvelles missions. C’est aussi l’organisation de grands événements. Je pense à la tenue des 9e championnats du monde d ‘athlétisme à Paris l’été prochain avec, je l’espère, une équipe de France en pleine ascension, et sans oublier la préparation des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. Le sport français connaît de grands succès qu’illustrent notamment les victoires de nos équipes nationales dans les principales compétitions mondiales. Ces victoires sont dûes à la valeur des sportifs français, mais aussi à la qualité de l’organisation, de la formation et de l’encadrement du sport en France et au dévouement de ses milliers de bénévoles. Pour autant, nous ne devons pas nous cacher les difficultés que traverse actuellement le sport français sous peine de mettre en péril la pérennité de notre organisation et compromettre l’avenir. Le projet de réunion des Etats Généraux du Sport, initié par le Président de la République et annoncé par le Premier ministre lors de son discours de politique générale devant la représentation nationale, vise à créer les conditions pour un véritable dialogue entre tous les acteurs du sport français. Les dernières années ont été celles des lois, des décrets, de l’imposition de la règle par l’Etat. Aujourd’hui, c’est le temps du dialogue, de la concertation, du débat, sans a priori autour de l’ensemble des enjeux du sport français qui s’ouvre. Jean-François Lamour et Henri Sérandour, président du CNOSF,lanceront Les Etats Généraux du Sport lors d’une conférence de presse le 16 septembre à la Maison du Sport à Paris. Dès le lendemain, les six groupes de travail nationaux composés de sportifs, entraîneurs, journalistes, représentants de l’Etat, du CNOSF, de l’entreprise etc. seront mis en place et débattront des thèmes suivants : • • • • • • L’avenir du monde fédéral Le rôle de l’Etat dans le sport La place du sport professionnel en France La fonction sociale et éducative du sport Le sport et les territoires Le sport et la santé Parallèlement, des Etats Généraux du Sport en région seront présidés par les directeurs régionaux de la jeunesse et des sports et les présidents des comités régionaux olympique et sportif. Ils traiteront de trois sujets parmi les six thèmes nationaux. La conclusion de ces EGS, grande messe de l’ensemble des acteurs du sport français, se tiendra début décembre et permettra de fixer les grandes règles des années à venir. Propos recueillis par BH. MINISTÈRE DES SPORTS 5 DOSSIER Dossier DU MOIS CABINET DE JEAN-FRANÇOIS Directeur du Cabinet LAMOUR » Jean-François LAMOUR, Ministre des Sports Chef de Cabinet Jean-François VILOTTE François RAFFRAY Tél. : 01 40 45 91 00 Tél. : 01 40 45 90 20 » Conseiller chargé des personnels, services déconcentrés et établissements Jean-Pierre DREVON Tél. : 01 40 45 94 67 Conseiller Sport Jean-Richard GERMONT » » Conseiller chargé des Affaires Européennes et Internationales Tél. : 01 40 45 99 73 Conseiller Sport et Insertion Vincent JACQUET Tél. : 01 40 45 92 20 Valéry GENNIGES Tél. : 01 40 45 90 42 Conseiller chargé des relations avec les Parlementaires et les Elus Conseiller Sport et cohésion sociale » Conseiller chargé de la Communication et de la Presse Xavier MALENFER Florence RODET Frédérique BAYRE Tél. : 01 40 45 95 50 Tél. : 01 40 45 92 55 Tél. : 01 40 45 94 47 Attachée de Presse Amel BOUZOURA Tél. : 01 40 45 90 29 6 » MINISTÈRE DES SPORTS » Chargé de mission Sports François BESSON Tél. : 01 40 45 91 16 » Chef du secrétariat particulier Catherine CHEREAU Tél. : 01 40 45 92 18 Thema L es étapes sportives, de la détente avant tout P Lancées en 1987 en droite ligne avec le dispositif Sport pour tous du ministère des Sports, les étapes sportives sont devenues en quelques années un incontournable des aires de repos des autoroutes du Sud l’été. Gratuites et attractives pour tous les publics, elles sont très plébiscitées par les automobilistes qui, avec les 35 heures et le renouveau des terroirs, modifient leurs habitudes. Les gens ont envie de passer des vacances plus actives et veulent prendre le temps de découvrir de nouvelles expériences. Dans le même temps, les étapes sportives répondent à une demande de sécurité de plus en plus forte de la part des automobilistes sensibilisés par les campagnes de sécurité routière. Ainsi un conducteur averti sait que des arrêts réguliers (environ toutes les deux heures) au cours d’un long voyage, surtout en pleine chaleur, optimisent considérablement sa sécurité. Toujours plus d’animations Cet été, grâce aux étapes sportives situées sur les 17 plus beaux sites du réseau ASF-Escota, près de 130 000 personnes ont profité des animations de plein air sous forme d’une initiation individualisée. Quelque 27 disciplines ont été proposées sur les aires de repos, certaines d’ailleurs très inattendues en de tels lieux. A Montélimar, par exemple on pouvait s’initier à la plongée sousmarine. DR Autoroutes du Sud our sa 17e saison estivale d’animations sportives gratuites, les Autoroutes du Sud de la France (ASF) et la société Escota, en partenariat avec le ministère des Sports, donnent un nouvel élan aux étapes sportives avec en prime de nouvelles animations. L’aire de Montélimar s’est mise en quatre pour ces automobilistes. Du corps à la tête tout était prévu et même les massages. Quoi de plus motivant pour faire une halte ? On pouvait aussi se familiariser avec la culture traditionnelle des régions traversées, comme aux environs de Bayonne, sur l’aire de Labenne précisément, où les voyageurs pouvaient se lancer dans une partie de pelote basque ou s’élancer sur des échasses. Les plus jeunes n’ont pas non plus été oublié puisque des animations de skate-board, de roller ou encore de bi-cross ont été offertes sur divers sites. Bien sûr, des animateurs diplômés, titulaires d’un brevet d’Etat d’éducateur sportif (BEES), étaient présents sur tous les sites pour encadrer les participants et assurer leur sécurité. Et si vraiment pratiquer un sport n’était pas au goût d’un voyageur, il lui restait la possibilité de découvrir les deux expositions, l’une organisée par le CNOSF sur les derniers Jeux Olympiques de Salt Lake city et l’autre présentant une rétrospective des étapes sportives dans le réseau ASF. BH UNE AFFLUENCE GRANDISSANTE Depuis l’origine, près de trois millions de personnes ont participé aux diverses activités, se répartissant par moitié entre les animations sportives et les expositions sur le sport. QUELQUES CHIFFRES DEPUIS 1987 Initiations réalisées : 1 500 000 Journées d’animation cumulées : 15 200 Visiteurs des expositions : 1 450 000 Nombre d’ateliers organisés : 849 Nombre de fédérations ayant participé à l’opération : 35 Emplois saisonniers/animateurs : 300 MINISTÈRE DES SPORTS 7 Sport Paris 2003 compte à rebours a commencé A l’occasion des 9e Championnats du Monde d’Athlétisme, près de 2000 athlètes, représentant plus de 200 pays, offriront au monde entier un spectacle sans équivalent. A un peu moins d’un an du coup d’envoi des premiers exploits, les chantiers prioritaires du Comité d’Organisation sont déjà engagés. LE COMITÉ D’ORGANISATION La France a été désignée le 3 avril 2000 par l’IAAF (Fédération Internationale des Associations d’Athlétisme) pour accueillir les 9e Championnats du Monde d’Athlétisme. Le GIP (Groupement d’Intérêt Public) est aujourd’hui présidé par le préfet Jean Dussourd et le directeur Essar Gabriel. Administrer, financer, promouvoir et opérer : quatre mots-clefs autour desquels s’articule le travail des collaborateurs du Comité d’Organisation, au nombre d’une quarantaine aujourd’hui, environ 130 au moment de l’événement. On retrouve sous la responsabilité de la Direction Générale, quatre divisions qui assurent une ou plusieurs de ces missions : Ressources Humaines et Administration ; Finances ; Marketing et Ventes ; Opérations. LE PROGRAMME DES ÉPREUVES Les épreuves de ces 9e Championnats se dérouleront sur 9 jours consécutifs, du 23 au 31 août 2003, au Stade de France. La tradition d’une journée de repos entre demi-finale et finale pour les courses supérieures au 200 m a été maintenue. Mais, pour la toute première fois, il y aura également un jour de repos avant la finale de tous les autres concours (à l'exception du lancer de poids). 8 ©Jean Gorguet pour le Ministère des Sports le MINISTÈRE DES SPORTS Près de 500 000 spectateurs sont attendus l’été prochain pour assister à ces 9e mondiaux d’athlétisme. Rien n’est laissé au hasard pour que ce grand rassemblement sportif soit une parfaite réussite. De plus le calendrier a été étudié afin que les athlètes qui souhaitent doubler certaines disciplines (comme 100 et 200 m, 800 et 1500 m ou encore 20 et 50 km marche) en aient la possibilité. Le programme a été élaboré de manière à satisfaire les athlètes mais aussi afin de permettre aux 500 000 spectateurs attendus de vivre chaque jour de grandes épreuves, grâce au calendrier très équilibré. Les téléspectateurs ne seront pas en reste puisque ce programme a été établi de façon à favoriser le prime time pour la télévision française et répondre aux attentes des télévisions européennes qui diffuseront les Championnats du Monde en direct à plus de 4,5 milliards de téléspectateurs. bénévoles. Un mailing avec bon de commande leur a été adressé dès le mois de juillet. Le grand public, qui devra patienter jusqu’au mois de septembre 2002 pour commander ses places, pourra acheter des " formules Paris 2003 Saint-Denis " comprenant 2 à 9 journées de compétition. Grâce à ces formules variées, chacun pourra suivre les Championnats du Monde d’Athlétisme selon ses envies. Plus de 3000 formules de 9 jours, permettant d’accéder à l’ensemble des 9 sessions de soirées seront commercialisées à moins de 100 jours ! Puis, à partir de mai 2003, les billets à l’unité seront mis en vente dans la limite de ce qui sera encore disponible. LE LA BILLETTERIE La billetterie pourrait se résumer à un chiffre : du 22 au 31 août 2003, le Stade de France devrait accueillir 500 000 spectateurs. Les organisateurs entendent favoriser l’accès de la compétition à la famille de l’athlétisme, licenciés, entraîneurs, TRANSPORT L’acheminement des athlètes depuis le Village, situé dans la Cité Internationale Universitaire, jusqu’au lieu de compétition se fera en RER. Les compétiteurs et leur encadrement disposeront de voitures spéciales au sein des rames, réservées à leur usage, qui les conduiront vers la station nis Une des priorités du moment est de recruter les 3600 Volontaires nécessaires à Sa int -D e LES BENEVOLES DR GIP Par is 2 0 03 la réussite de l’événement ! Plus d’un millier d’entre eux sera affecté au Stade de France. Environ 300 officieront comme chauffeurs pour transporter athlètes, entraîneurs, officiels et représentants des médias. Un même contingent investira le centre de presse. Les autres seront répartis sur les différents sites officiels, notamment le village des athlètes, les hôtels et les terrains d’entraînement. Les candidats devront être âgés de 16 ans révolus le 21 août 2003 et devront se rendre disponibles 2 à 3 jours à partir de mars prochain, pour la formation, puis Stade de France en Seine-Saint-Denis au minimum du 21 au 31 août 2003, au moment des Championnats du Monde. Ils devront disposer d’un hébergement en Ile de France pendant la durée de leur mission. située à proximité du Stade de France en 17 minutes, et où les attendront des navettes pour le terrain d’échauffement. Le bus est l’autre moyen de transport mis à disposition des accrédités. Il sera notamment utilisé pour les trajets depuis, ou vers, les autres sites officiels de l’événement. [email protected] L S cHIffReS… E 210 pays participants 2 000 athlètes 3 500 représentants des médias ET LE VILLAGE Les athlètes seront logés en un même lieu, la Cité Internationale Universitaire de Paris, qui accueillera les 210 délégations participant à l’événement. Son immense parc de verdure offre des conditions idéales de relaxation et de préparation. Le Village, entièrement privatisé, comprendra une zone d’hébergement d’une capacité de 2 200 lits, une zone " médias " ainsi qu’un bâtiment principal où les athlètes comme les officiels trouveront toutes les prestations. Le Village ouvrira ses portes le 15 août 2003, mais pourra accueillir des délégations dès le 3 août. Assez tôt, donc, pour permettre aux délégations de s’acclimater sur les lieux mêmes de l’événement. LES PARTENAIRES Au nombre de cinq et véritables acteurs de l’événement, les partenaires sont entièrement gérés par le Comité d’Organisation. Parmi eux, la RATP sera l’acteur incontournable du transport des athlètes, des officiels et des spectateurs pendant l’événement. Par ailleurs, la Caisse d’Epargne, grâce à sa formidable couverture du territoire français, véritable réseau de proximité, est le partenaire idéal pour assurer la distribution de la billetterie des Championnats du Monde d’Athlétisme. GIP Paris Saint-Denis 2003 4 000 volontaires 20 000 accrédités au total 500 000 spectateurs 24 épreuves masculines, 22 épreuves féminines 204 médailles à remettre 4,5 milliards de téléspectateurs dans le monde, en audience prévisionnelle cumulée 90 millions de téléspectateurs en France, en audience prévisionnelle cumulée 3 000 heures de diffusion télévisée dans le monde 100 heures de diffusion télévisée en France 91 000 nuitées d’hôtel à coordonner 72 400 plateaux repas distribués 364 engins de lancer à disposition des équipes et de la compétition 10 000 m2 de moquette 5 millions de feuillets A4 distribués sur l’événement 1 000 bureaux 40 km de câbles pour relier les différentes aires de travail du Stade de France“ 1 000 tonnes de déchets à évacuer 7 500 kWatt à fournir en instantané sur l’aire régie alimentant 60 cars-régie TV 20 sites officiels ( hôtels, terrains d’entraînement,…) ©Jean Gorguet pour le Ministère des Sports L’HÉBERGEMENT L’entraînement des athlètes est prévu au Stade Charléty situé dans le 13e arrondissement de Paris. MINISTÈRE DES SPORTS 9 Itinéraire ©Pascal BROCARD Fête Sports 2002 ©Pascal BROCARD P eut-on imaginer meilleure occasion de découvrir des sports que pendant ce rendez-vous annuel de la Fête des Sports les 21 et 22 septembre ? Tour d’horizon de ce qui vous attend partout sur le territoire en cette rentrée sportive. des Pour la cinquième année consécutive, la Fête des Sports se tiendra sur l’ensemble du territoire le week-end des 21 et 22 septembre. Comme lors des précédentes éditions, les services déconcentrés du ministère des Sports sont associés très étroitement à cet évènement en tant qu’initiateurs ou partenaires de projets. Ceux-ci doivent valoriser la fonction sociale du sport, favoriser l’accès aux pratiques sportives et culturelles pour tous les publics, et valoriser le tissus associatif et sportif pour son engagement bénévole. Nouvelles labellisations L’innovation tient cette année au fait que des fêtes thématiques, dont les objectifs généraux sont identiques à ceux énoncés pour la Fête des Sports, aient été labellisées au plan national. C’est le cas de la Fête du nautisme, qui a eu lieu les 11 et 12 mai derniers, de la Fête du sport en entreprise, qui se tient chaque année au mois de juin, ainsi que de la Fête de l’athlétisme qui se déroulera du 16 au 22 septembre, préfigurant les prochains championnats du monde qui auront lieu en France en 2003. Cette année encore, une multitude d’activités est proposée à ceux qui souhaitent s’initier à un sport en particulier ou ceux qui veulent simplement passer du bon temps en famille. Les informations sur toutes les manifestations seront disponibles sur le site du ministère : www.jeunesse-sports.gouv.fr pour objectif de faire découvrir aux personnes handicapées la pratique des sports nautiques de plein air. Tous les publics pourront ainsi s’initier à l’aviron, le canoëkayak, la voile ou encore le ski nautique. A noter que l’ensemble des activités sera encadré par des moniteurs brevetés d’état. La région RHÔNE-ALPES fête le Handisport. Organisé sur le Lac d’Annecy en partenariat avec de nombreuses collectivités territoriales, Handinautique 2002 a Initiative originale à Vesoul en HAUTE-SAÔNE puisqu’il y sera possible de mêler la découverte du cyclotourisme à celle du patrimoine local grâce à la mise en place de trois parcours plus ou moins difficile afin de faire participer le plus grand nombre. Sont également prévus aux départs des parcours des stands et expositions sur la sécurité, la gastronomie et la diététique, le tourisme local et le cyclotourisme. 10 MINISTÈRE DES SPORTS TROYES et le département de l’AUBE, La Direction Départementale de l’Aube, en collaboration avec l’OMS 57 Prévention et lutte contre la violence dans le sport dans le PAS-DE-CALAIS. À l’occasion de la Fête des Sports, la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports organise, en partenariat avec le Comité Olympique et Sportif du Pas-de-Calais, un colloque sur la prévention et la lutte contre la violence, le vendredi 20 septembre au STAPS de Liévin. Des professionnels du sport interviendront pour tenter d’apporter des solutions pour promouvoir les vertus d’un sport sain et citoyen. La soirée se conclura par la remise du Prix du sport citoyen, organisé par la DDJS et le Comité Départemental des Médaillés Jeunesse et Sports. ©Pascal BROCARD Grande mobilisation en EURE ET LOIR. Un peu plus de 15 000 participants sont attendus cette année, sur les 59 communes mobilisées, pour s’adonner aux 60 disciplines sportives représentées réparties sur 428 points d’animation en Eure et Loir. L’ampleur de la Fête des Sports dans le département est due aux partenariats publics établis entre la DDJS, le Conseil général, le comité départemental olympique et sportif, ainsi qu’aux partenariats privés passés avec Azur assurances, le Crédit Agricole, L’Écho républicain, EDF-GDF, Foncia Brette et Linet Sports. Outre les activités sportives qui seront proposées un peu partout dans le département, le dimanche 22 septembre se tiendra le Salon du Sport, à Chartrexpo, de 10h30 à 18h, où des démonstrations, ainsi que de nombreuses animations sportives seront proposées. La Fête des Sports en Eure et Loir, ce sont également des défis pour les communes ayant mobilisé le plus de participants (3 catégories de communes ont été définies en fonction de l’importance), les établissements scolaires et la commune la plus représentée au niveau féminin. Des tirages au sort au bénéfice des clubs et des bénévoles seront également organisés, ainsi qu’un concours photo, un Grand jeu du Salon des Sports. Les prix seront remis à l’occasion de la soirée de clôture qui aura lieu le jeudi 7 novembre 2002 et qui réunira tous les partenaires institutionnels et privés, l’ensemble des maires ayant participé à l’opération, les Présidents des comités sportifs départementaux et de nombreux élus et bénévoles associatifs. EN MOSELLE, c’est tout le département qui fête les sports. Comme les années précédentes, plus de 100 communes ont répondu à l’appel national lancé par le ministère. Point fort à Metz, les 22 et 23 septembre, au Plan d’eau, avec 60 animations non-stop de 10h à 18h : des jeux, des ateliers, des spectacles, des initiations et des démonstrations ainsi que la possibilité de découvrir ou de pratiquer les disciplines sportives comme l’aviron, le badminton, le base-ball, en passant par des sports nautiques comme le canoë-kayak, la plongée ou encore les échecs, le nunchaku, le parachutisme, pour n’en nommer que quelques uns. Ces activités seront aussi proposées dans de nombreuses villes de Moselle. (Office Municipal des Sports) et le CDOS (Comité Départemental Olympique et Sportif) invite le public le samedi 21 septembre, à la Maison des Associations de Troyes. Au programme : démonstrations de football, pétanque et athlétisme. Le public y trouvera aussi des informations sur les autres lieux animés de l’agglomération et du département. Une centaine d’associations, six comités départementaux et six communes d’importance se mobilisent pour proposer des animations et faire découvrir aux habitants les activités sportives que l’on peut pratiquer dans le département : athlétisme,canoë-kayak, vélo, football, gymnastique, judo, natation, tennis, tennis de table, tir à l’arc, voile, sports sous-marins, triathlon, … 28 62 10 ©Pascal BROCARD GM Encadrés par des moniteurs brevetés d’Etat, les petits comme les plus grands peuvent s’initier en toute sécurité à des pratiques peu communes. MINISTÈRE DES SPORTS 11 Questions à… Championnats du monde Handisport Alain AUBERGER D ©Jean Gorguet pour le Ministère des Sports u 20 au 28 juillet dernier se déroulait, pour la première fois en France, les III e championnats du monde d’athlétisme IPC-handisport. André Auberger, président de la fédération française de Handisport, revient sur la préparation et le déroulement de cet événement exceptionnel. Aladji Bâ et son guide Philippe Biscay ont apporté leur contribution au palmarès français en remportant la médaille de bronze au 400 m, en 53’’70. Une réussite pour ce duo qui s’entraîne au club Aspar Ivry-Vitry dans le 94. M. Auberger, quel bilan tirez-vous de ces III e championnat du monde ? De par son ampleur et son volume, ces jeux resteront comme l’un des événements les plus importants jamais réalisés dans le handisport. Avec 1300 athlètes venus de près de 80 pays, ces championnats correspondaient en effectifs au double des jeux paralympiques de Salt Lake City et au tiers des jeux de Sydney. Nous ne sommes pas près de revivre en France une fête d’une telle ampleur. En termes d’organisation, quelles ont été les clés de la réussite de ces mondiaux ? Nous sommes parvenus à créer une réelle synergie entre l’Etat, la région Nord Pas de Calais, les villes de Villeneuve d’Ascq et de Lille et l’ensemble des principaux partenaires économiques : partenaires officiels du programme TOP, médias, associations et fournisseurs officiels. Il faut également 12 MINISTÈRE DES SPORTS saluer l’engouement des quelques 2700 volontaires venus renforcer nos rangs durant cette huitaine. Sans leur précieuse contribution, ces quatre années de travail et de préparation n’auraient pas pu porté leur fruit. A quel type de problèmes majeurs avez-vous été confrontés au cours de l’organisation de ces championnats ? N’ayant pas de village olympique à notre disposition, notre principal souci consistait à adapter l’hôtellerie traditionnelle de l’agglomération lilloise, soit 14 hôtels, à l’accueil de plus 1300 handicapés. Nous avons du faire face aux problèmes de sécurité liés au transport des sportifs des hôtels au stadium. Un vrai défi logistique qu’il nous a été possible de mener à bien grâce au concours conjugués de la communauté urbaine de Lille et le ministère des Sports. D’ailleurs, je tiens à leur rendre tout particulièrement hommage. NTERVIEW DR Fédérati on H and isp or t s INTERVIEW ALAIN AUBERGER La délégation étrangère qui vous a le plus impressionné ? Les Chinois. Depuis les Jeux de Sidney, ils ont enregistré une progression étonnante. Ils seront de plus en plus difficiles à battre à l’avenir. Comment voyez-vous l’avenir ? Le choix de Lille métropole en tant que ville d’accueil s’est-il effectué aisément ? En 1997, lors des jeux de l’Avenir, j’ai pu apprécier la qualité des installations. De plus Lille est l’une des seules villes en France à disposer de lieux d’hébergements totalement adaptés à des personnes handicapées. Quant au stade de Villeneuve d’Ascq, il est à dimension humaine : ces 22 000 places et sa configuration offraient des conditions idéales. Et puis j’ai trouvé à travers le C.R.O.S. (Comité régional Olympique et Sportif du Nord-Pas-de-Calais) et son président Pierre Lambin, qui est un ami, des gens qui ont du cœur. Lors de la candidature aux jeux Paralympiques de 2004, ils avaient comme devise « La flamme est en nous ». Un esprit qui ne nous a pas quitté tout au long de ces championnats du monde. L’un de vos impératifs était de faire de ces jeux un spectacle populaire. Un objectif que vous avez semble-t-il atteint ? Le public était l’un des paramètres essentiels dans la réussite de ces mondiaux. Le ministre des Sports, Jean François Lamour, a très vite compris qu’il fallait tout mettre en œuvre pour sensibiliser le grand public et en particulier les jeunes. Durant les trois mois précédents les jeux, nous avons parcouru les 2000 centres de loisirs et écoles présents dans le Nord-Pas de Calais. Résultats : près de 3000 enfants étaient accueillis chaque jour dans l’enceinte du stade. De multiples animations leur ont permis de découvrir des sports comme le torball ou le handi-basket. C’est aussi la mission de Handisport. Dans votre volonté d’ouvrir l’handisport au grand public, avez vous le sentiment de progresser ? J’ose espérer que ces mondiaux seront un formidable tremplin pour les Jeux Olympiques de 2012. Dès l’instant où la décision sera prise par le comité Olympique en liaison avec la ville et l’Etat, nous serons les premiers disposés à soutenir et supporter ce nouveau challenge. Propos recueillis par XP BILAN SPORTIF Ce ne sont pas moins de 76 records du monde qui ont été battus lors de ces mondiaux. Avec 13 médailles d’or, 12 d’argent et 6 de bronze, la Grande Bretagne est la grande gagnante de ce championnat du monde. Le Canada et l’Australie complètent le podium. La France se place à la neuvième position avec un total de 27 médailles (8 d’or, 9 d’argent et 10 de bronze) soit trois de plus qu’aux jeux de Sidney. Un bilan positif auxquel s’ajoutent 20 nouveaux records de France. Les mondiaux en quelques cHIffReS… 76 pays représentés 1 200 athlètes handicapés 90 000 spectateurs 200 épreuves, soit plus de 900 médailles décernées 75 heures de compétitions 800 bénévoles chaque jour 18 sites d’hébergement 100 officiels : jury, arbitres (FFA) 60 000 litres d’eau pour les athlètes ©Jean Gorguet pour le Ministère des Sports Les mentalités évoluent lentement en France. Il était surtout important de montrer que le handisport est un sport de haut niveau comme les autres avec des moyens différents. Quand vous avez un athlète amputé des deux jambes capable de vous exécuter un 100 mètres en 11 secondes 34, tout est dit. Ces sportifs s’entraînent deux fois par jour et aspirent à pratiquer leur discipline dans le meilleur esprit possible. Ces championnats l’ont une nouvelle fois démontré. Quel message souhaitiez-vous faire passer à travers ces jeux ? Je pense que nous sommes parvenus à véhiculer les valeurs essentielles à l’élaboration d’une société meilleure où tout un chacun a sa place. Dans l’Handisport, chaque athlète se respecte. Le fair-play et la convivialité sont au cœur de nos préoccupations. Un fauteuil handisport de compétition coûte entre 3 et 4000 euros. Les athlètes français se fournissent aux Etats-Unis qui possèdent un réel savoir-faire dans la conception de ce type de matériel très sophistiqué. 13 MINISTÈRE DES SPORTS Zoom Zoom CHIFFRES CLES DU SPORT D e nombreuses questions sont adressées quotidiennement au ministère des Sports sur le nombre de licenciés, le coût de la pratique sportive, etc. C’est pour répondre à ces demandes que la mission statistique du ministère a élaboré un dépliant " chiffres clés du sport " composé d’une vingtaine de tableaux et graphiques. D’abord édité en 5000 exemplaires, il est destiné en priorité aux services déconcentrés du ministère et au mouvement sportif. Ce dépliant gratuit disponible dés septembre 2002 peut être demandé à la mission statistique du ministère, soit par courrier électronique [email protected], soit par fax au 01.40.45.95.12. Des informations statistiques plus détaillées sont disponibles sur le site internet du ministère www.jeunesse-sports.gouv.fr, dans la rubrique dossiers/statistiques. LE POIDS DU SPORT DANS L’ECONOMIE • La dépense sportive à prix courants (hors estimation du bénévolat) Unités contribuant à la dépense 1999 2000 (p) MENAGES COLLECTIVITES LOCALES ETAT ENTREPRISES parrainage 0,91 1,10 média (droits TV) 0,46 0,60 12,0 7,2 2,6 1,4 12,5 7,6 2,7 1,7 TOTAL en % du Produit Intérieur Brut 23,3 1,7 24,6 1,7 LA PRATIQUE LICENCIEE • Effectifs de licences en 2000 : 14,4 millions Fédérations multisports 33% 18% 49% Fédérations unisport non olympiques Fédérations unisport olympiques Source : Recensement mené auprès des fédérations sportives agréées SPORT EN REGION Proportion de communes ayant au moins une association sportive Unité : Milliards d'euros à prix courants Source : « comptes économiques du sport » (p) = provisoire • La consommation des ménages en biens et services sportifs 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Vêtements et chaussures de sport Autres biens de consommation Équipements Achats de services 3,8 TOTAL 2,9 1,9 1,9 3,8 2,9 1,9 1,8 4,0 3,0 2,0 1,6 4,1 3,0 2,1 1,8 4,4 3,1 2,2 2,0 4,7 3,2 2,2 2,1 5,0 10,5 10,6 10,8 11,4 12,0 12,5 Unité : Milliards d'euros à prix courants Source : INSEE (Comptabilité nationale) - Ministère des Sports (mission statistique) • Budget FNDS (Fonds national pour le développement du sport) 1995 TOTAL 1997 2000 2001 2002 134,8 139,6 166,0 182,8 205,8 dont prélèvements Française des jeux 124,6 129,7 151,8 157,2 182,3 Unité : Millions d'euros à prix courants Source : Ministère des Sports (Loi de finance initiale) 14 MINISTÈRE DES SPORTS PLUS DE 69% (4) DE 63 À 69% (5) DE 47 À -63% (7) MOINS DE 47% (6) Source : inventaire communal 1998 INSEE - SCEES L’effectif indiqué est le nombre de clubs sportifs déclarés par l’ensemble des fédérations sportives agréées dans chaque région en 1999. Zoom Sur cOupoN SPoRt, un dispositif aujourd’hui bien ancré Maintenant bien installé dans l’ensemble du mouvement sportif, le dispositif " Coupon sport " sera reconduit pour l’exercice 2002 - 2003. Les nouveaux " coupons sport " seront disponibles à partir de septembre 2002 et utilisables jusqu’à fin 2003. Mise en place en 1998 et s’appuyant sur l’article 77 de la loi contre les exclusions votée à l’unanimité le 29 juillet 1998 (loi 98-657), l’opération " coupon sport " a pour vocation de favoriser l’accès des jeunes de milieu modeste à la pratique du sport de leur choix. Allouée sous la forme de 1 à 3 coupons dont la valeur unitaire est de 16 euros, cette aide financière est destinée à des jeunes âgés de 10 à 18 ans dont la famille bénéficie notamment de l’A.R.S. (allocation de rentrée scolaire). Elle sert à payer une partie de la licence et de la cotisation dans des clubs agréés par le ministère. Les clubs payés avec ces coupons les adressent, pour compensation financière équivalente, à l’agence nationale des chèques vacances (ANCV), spécialisée dans ces mécanismes de gestion. Le chiffre des bénéficiaires n’a cessé de croître pour atteindre près de 300 000 jeunes, soit 460 000 coupons sport distribués jusqu’en décembre 2001. Au regard de ses bons résultats et pour pouvoir répondre au nombre croissant des demandes, le budget de l'année 2002 a été revu à la hausse. Une dotation d’environ 7,5 millions d’euros sera attribuée à ce dispositif, contre 6,9 millions d’euros consommés sur la dotation 2001. Le coupon sport constitue aujourd’hui la principale mesure du ministère des Sports pour favoriser la pratique sportive des jeunes défavorisés dans un club. Dès le 4e trimestre 2002, une réflexion va être engagée avec le mouvement sportif et les services déconcentrés du ministère pour optimiser ce dispositif dont chacun reconnaît le bien-fondé mais qui demande amélioration dans son fonctionnement. Après 5 ans de mise en œuvre de cette opération globalement réussie, mais limitée dans son impact, il ne sera pas inutile de débattre du problème plus général de l’accessibilité de tous à la pratique sportive. En ce sens, cette concertation deviendra l’une des composantes appelée à s’intégrer dans la démarche plus globale constituée par l’organisation des " Etats généraux du sport ", phase déterminante pour un nouveau développement de la pratique sportive en France. 15 MINISTÈRE DES SPORTS Imaginons aujourd’hui le sport de demain • L’avenir du modèle fédéral • Le rôle de l’Etat dans le sport • La place du sport professionnel en France • La fonction éducative et sociale du sport • Sport et territoires Création : I&D - Photo : GoodShoot • Sport et santé Participez au débat sur www.jeunesse-sports.gouv.fr ou sur www.franceolympique.com