Faible mobilisation à Loudun lors de la marche pour Quentin
Transcription
Faible mobilisation à Loudun lors de la marche pour Quentin
2 Lundi 14 mai 2007 LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE VIENNEactualité LE FAIT DU JOUR COUP DE CŒUR Faible mobilisation à Loudun lors de la marche pour Quentin La marche organisée à Loudun, samedi, pour exiger plus de sécurité dans les cars scolaires, après la mort de Quentin, a peu rassemblé. Jean-Pierre Raffarin a défendu l’idée de la généralisation des ceintures dans les cars. U ne marche à la mémoire de Qu entin et u ne marche pour demander plus de sécurité dans les cars scolaires. Un cortège un peu maigre, réduit à près de deux cents personnes a défilé, samedi, dans les rues de Loudun, pour ces deux causes. Le 12 mars dernier, Quentin Bonnet succombait à ses blessures après un accident survenu à Angliers, entre son car scolaire et un autre camion. L’enquête en cours devra déterminer les res- ponsabilités de chacun : celle du chauffeur, dans quelles circonstances a-t-il violé une priorité, celle de la victime, pourquoi estelle debout près du conducteur ? “ Un chauffeur de car de 83 ans c’est aberrant ! ” En attendant des certitudes, la famille de Quentin s’est mobilisée pour réclamer plus de sécurité dans des cars scolaires et, surtout, des ceintures. Seuls les cars les plus récents en ont, or ils représentent 20 % du parc. Et le port de la ceinture de sécurité n’est obligatoire que depuis 2003. « Il est aberrant de voir qu’il n’y a pas de limite d’âge pour conduire un car. Dans l’Ariège, c’est une personne de 83 ans qui conduit. C’est légal. Mais ce n’est pas normal. Pour notre petit Quentin, nous voulons plus d’encadrement pour les transports scolaires. On peut rajouter des ceintures dans les vieux cars, les points d’ancrage existent », argumentaient la mère et le frère de Quentin, peinés de ne pas voir plus de monde rejoindre le cortège. Ils en espéraient cinq cents, ils étaient à peine deux cents. « Ça ne me surprend pas. Il y a beaucoup de gens qui n’étaient pas d’accord avec cette marche vu le contexte de l’accident. Les ceintures dans les cars, c’est bien, mais il faudrait surtout parler du comportement des enfants », relevaient des personnes qui n’ont pas voulu y participer. La famille de Quentin poursuit son combat, soutenue par la Ligue contre la violence routière de Tours. Elle va ouvrir une antenne pour la Vienne. Les relais politiques s’activent. La famille de Quentin fait état de contacts en direction de Nicolas Sarkozy ; Jean-Pierre Raffarin est aussi venu soutenir l’idée de la généralisation des ceintures. Le conseil général parle d’accentuer la prévention (NR de samedi). La question des accompagnateurs dans les cars reste plus discrète. Encore une question de coût. Emmanuel COUPAYE Entrevue en deux temps L’entrevue se déroula en deux temps, d’une part à l’arrivée de la marche, après la halte au cimetière, sur la tombe de Quentin où sa mère lança cet appel : « Les enfants si vous avez des ceintures de sécurité dans les cars, mettez-les et restez assis. » Puis à la salle communale d’Angliers où la famille recevait les participants à cette marche. Là, Jean-Pierre Raffarin redit comme à Loudun sa volonté de faire bouger les choses en déposant une proposition de loi parlementaire. S’appuyant sur Romain, le frère de Quentin, la ligue conte la violence routière, le chauffeur de car de Bordeaux qui se bat depuis six ans pour plus de sécurité, un groupe de travail sera constitué avec des juristes avant les vacances. Jean-Pierre Raffarin prit pour exemple son combat pour la sécurité des piscines privées et dressa le chemin à suivre. « La première bataille, c’est la ceinture de sécurité. Les autres points, sensibilisation de tous les enfants, accompagnateur, viendront après. » « On va y arriver, on doit avoir un consensus au-delà des clivages politiques. » A. GODINEAU LE CHIFFRE + 42 % Selon le comité départemental de tourisme, l’évolution du nombre de nuitées dans la Vienne pour le premier trimestre 2007 a connu un « boom » avec une augmentation de + 42 % par rapport à l’année dernière à la même époque : les hôtels du département ont enregistré 124.180 nuitées contre 87.590 pour le premier trimestre 2006 (source Insee). A noter, la Vienne est le département de la région Poitou-Charentes qui a connu la plus forte progression de nuitées (+ 8,8 % pour la Charente-Maritime avec 112.940 nuitées au premier trimestre 2007, + 0,1 % pour les Deux-Sèvres avec 31.030 nuitées en 2007, pas d’augmentation pour la Charente avec 31.180 nuitées). A POITIERS Compagnons du Devoir en congrès national Jean-Pierre Raffarin, accompagné de son épouse, s’est entretenu avec la famille de Quentin et différentes personnes à l’issue de la marche HIPPISME Les 17, 18 et 19 mai, les Compagnons passants maçons du Devoir tiendront leur 55e congrès national à Poitiers. Comme les Compagnons du Tour de France, ceux du Devoir pratiquent la formation professionnelle à travers des voyages qui dépassent aujourd’hui le cadre hexagonal. Les Compagnons du Devoir sont solidement implantés à Poitiers où ils proposent diverses formations du bâtiment. Les jeunes, ainsi formés, composent ensuite le plus souvent l’élite de l’artisanat. • Contact à Poitiers : 22-24 rue des Trois-Rois. Tél. 05.49.37.92.78. Courriel : compagnonspoitiers@ ompagnons-du-devoir.com RENCONTRE Accueillir bénévolement un étudiant étranger Depuis 60 ans, AFS Vivre sans frontière organise des séjours en famille pour des lycéens, en France et à l’étranger, dans un but d’échanges culturels. Ainsi, tandis que des lycéens français se préparent à partir aux quatre coins du monde, de jeunes étran- SANTÉ Boite de nuit sans tabac « Help - Pour une vie sans tabac » est une association qui milite en faveur des établissements publics et nocturnes qui ont déjà chassé la cigarette de leurs pistes de danse. Dans le cadre de la journée nationale sans tabac qui se déroulera fin mai, l’association a choisi de mettre en avant les discothèques qui anticipent l’application du décret du 15 novembre 2006 concernant l’interdiction totale de fumer. « Helppour une vie sans tabac », dans la Vienne, cite ainsi le Tisonnier, l’établissement poitevin, implanté 5, chemin du Tison. “ Il faut mettre des accompagnateurs ” La ceinture, oui, mais pas seulement. Dominique Boissier est conducteur de bus de ramassage scolaire depuis six ans en région bordelaise. Il milite activement pour un accompagnement dans les cars scolaires. « Est-ce qu’il faut attendre qu’un homme politique d’envergure perde deux ou trois enfants dans un accident de car scolaire pour que les choses bougent, explique-t-il. Il y a eu des avancées administratives. On ne peut pas conduire comme ça un car scolaire. Les choses ont évolué, il y a des formations. Mais tout ça ne sert à rien s’il n’y a pas un adulte compétent et qualifié. » Cette réaction sur l’accompagnement, beaucoup de chauffeurs l’avaient exprimée sur notre site in- Une nouvelle animation, à l’hôpital Pasteur à Poitiers qui contribue à tisser des liens entre les familles. RENCONTRE Le conseil régional s’investit au Sénégal Dominique Boissier chauffeur de car. (Photo NR, Patrick Désert) ternet, une manière de renvoyer chacun à ses responsabilités : celle du chauffeur pour la conduite, celle des passagers pour leur conduite. ÉQUIPEMENT La Roche-Posay : galop d’essai à La Gâtinière Le jeune Augustin Adeline-de-Bois-Brunet, gagnant de la 2e épreuve, avec Odile Coppin et René Barré. Cette année, le conseil d’administration de la société des courses de La Roche-Posay a décidé de débuter sa saison hippique plus tôt avec une réunion consacrée uniquement aux galopeurs, un pari voulu par tous dans l’espoir d’avoir plus d’engagés et des chevaux frais qui débutent la saison. Malheureusement, la présidente Odile Coppin et son vice-président JeanPierre Quillet, tout comme les turfistes assidus ont été déçus. « Cette première journée consacrée au galop ne nous a pas fait gagner notre pari. On nous dit qu’en août, il fait trop chaud et que les galopeurs sont trop fatigués, nous faisons le choix d’avancer cette journée et nous n’avons pas plus de résultats [NDLR : seulement 46 chevaux engagés]. Mais, sur les conseils de Jean d’Indy, président de la commission des courses de province à FranceGalop et de Jean-François Lescop, handicapeur attaché à France-Galop, il faut persévérer et nous persévérerons. Les propriétaires et entraîneurs n’ont pas encore pris l’habitude de venir si tôt chez nous ». Pour les turfistes – un millier dimanche sur l’hippodrome – même déception, pourtant ils reconnaissent la qualité des pistes de l’hippodrome, arrosées très régulièrement et pour lesquelles l’orage de la nuit de samedi à dimanche n’a été que bénéfique, et continueront à venir y parier tout maladie sont placés en établissements publics. Quant aux autres victimes d’Alzheimer, elles vivent chez elles ou chez leurs proches. « C’est une maladie qui a été trop longtemps ignorée par les pouvoirs publics, explique Alain Rabot. Heureusement, elle s’est enfin retrouvée au cœur des enjeux de l’élection présidentielle. Les familles des malades traversent souvent des moments difficiles. Pour certaines d’entre elles, la douleur psychologique se mêle aux difficultés financières. Beaucoup de nos adhérents sont pris dans ce cercle vicieux. » L’association multiplie alors les rencontres familiales, organise des réunions de soutien et propose aussi un numéro d’assistance téléphone 24 h sur 24 (05.49.47.23.70). Un appui indispensable. Un combat exemplaire. (Photo NR, Patrick Désert). EN BREF gers, de 15 à 18 ans, viendront passer 3 mois à un an dans une famille française, à partir de septembre 2007. Pour ces derniers, AFS Vivre sans frontière recherche, dès à présent, des familles désireuses d’accueillir un jeune européen, africain, américain ou asiatique. L’accueil est bénévole. Le lycéen est scolarisé dans un établissement scolaire français et la famille est préparée et accompagnée tout au long de cette expérience par des bénévoles de l’association. • Contact pour la Vienne : Micheline Trilles au 05.49.53.02.46. Depuis 1988, l’antenne départementale de l’association France Alzheimer se bat pour les victimes de cette maladie et leurs familles. Samedi après-midi, à l’hôpital Pasteur de Poitiers, cette structure a testé avec succès un nouveau rendez-vous destiné à se répéter au moins une fois par trimestre : une réunion où les familles et les malades se retrouvent autour d’un goûter musical. « C’est un nouvel espace de rencontre, expliquait Alain Rabot, le président de l’association France Alzheimer Vienne. Il permet aux familles d’échanger, pas seulement sur leurs angoisses ou leurs problèmes, de se rencontrer et de faire partager ces instants aux malades. » Dans la Vienne, 6.500 familles sont frappées par ce fléau. A peu près la moitié des personnes touchées par la Quentin devait fêter ses treize ans hier. Samedi, une marche a été organisée à sa mémoire et pour demander plus de sécurité dans les cars. Ceinture de sécurité dans les cars : Jean-Pierre Raffarin dit oui Jean-Pierre Raffarin, accompagné de son épouse, a rejoint Loudun, samedi, après sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, pour rencontrer la famille de Quentin, ce collégien de 12 ans décédé dans un accident d’autocar le 12 mars dernier, famille qui avait organisé une marche silencieuse en mémoire de Quentin, mais aussi pour la sécurité dans les transports scolaires. La ligue contre la violence routière d’Indre-et-Loire avec sa présidente, Claudie Foucault, était présente aux côtés de la famille. Alzheimer : juste combat au long de la saison. De plus, cette année, la société des courses a innové en installant un bureau, près des guichets, pour apprendre à parier sur l’hippodrome. Côté officiels, on pouvait remarquer le maire René Barré, le député J.-P. Abelin, Dominik Cordeau, célèbre driver, le marquis d’Harambure ancien commissaire et bien sûr propriétaires et entraîneurs célèbres comme les écuries Wildenstein, Leenders, du cheik Mohamme d Al-M aktou m e t le s entraîneurs Pantall ou Sepulchre. A signaler que le vainqueur de la 2e course, prix Fernand Betoux doté de 13.000 €, est un enfant du pays, Augustin Adeline de BoisBrunet, 19 ans, jockey depuis 4 ans, qui monte régulièrement pour l’écurie Macaire et qui, pour sa 3e victoire, montait pour René E. Lecomte. Il courra également jeudi au Lion d’Angers pour le même propriétaire. C’est le fils d’Olivier Adeline de Bois-Brunet, sociétaire des courses de La Roche-Posay depuis de nombreuses années. Prochaine réunion dimanche 3 juin avec 8 courses prévues, 3 trot, 2 plats et 3 obstacles ainsi que deux courses ACCAF, hors PMH. Au cours de cette journée de fête des mères, toutes les mamans se verront remettre un cadeau. Correspondante NR : Carole Pouvreau tél. 05.49.85.54.02 ou 06.83.24.10.49. Une salle de spectacle à Fontaine-le-Comte ? Délocalisée, la mairie de Fontaine-le-Comte a souhaité dédier ses anciens locaux à la culture et à la valorisation du patrimoine. Un projet de salle de spectacle est lancé dans l’ancienne abbaye. Qu’en est-il à l’heure actuelle ? A la fin de l’année 2001, la mairie a quitté les bâtiments de l’abbaye pour des locaux plus grands dans le bourg. A l’époque, l’agrandissement et la restauration des locaux de l’abbatiale étaient trop chers. On a donc préféré construire un bâtiment plus grand et de plainpied. Pas question pour autant d’abandonner l’abbaye. Pour le maire, Philippe Brottier, protéger et animer le patrimoine de la commune est une priorité. « Après le déménagement de la mairie, nous avons toujours souhaité faire en sorte que l’abbatiale reste un lieu culturel. Pour l’instant, on y a installé un tivoli. L’association Abracadaconte s’en sert pour ses soirées. Le lieu est aussi utilisé pour le festival “ Laissez-les dire ” qui se tiendra du 16 au 19 mai. » En effet, depuis le déménagement, c’est l’association villa Fontanella qui gère les animations culturelles du site. Celle-ci a décidé de mettre l’accent sur la thématique du conte. Une seconde association, Abracadaconte, a vu le jour. Le premier vendredi de chaque mois, les soirées rassemblent entre 30 et 80 personnes dans la salle située au-dessus de l’office de tourisme. Abracadaconte espère une véritable salle de spectacle et pourquoi pas la création d’une maison du conte. Un centre servant à la fois d’archives et de lieu de travail pour les conteurs. Le lieu permettrait l’étude du patrimoine oral du village et des alentours. Qu’en dit monsieur le maire ? « Construire une salle de spectacle dans ce lieu est un projet qui me tient à cœur. J’espère qu’on le mènera à terme. Fontaine-le-Comte ne possède qu’une salle polyvalente. L’idée est d’agrandir et de remonter le bâtiment démoli entre l’ancienne infirmerie et le bâtiment abbatial. La salle aura la capacité d’accueillir 200 à 300 spectateurs. Toutes sortes de spectacles y seront proposées. » Pour l’instant des plans ont été faits par une agence départementale. L’étude réalisée lors de la délocalisation de la mairie évaluait en 2001 le coût des travaux à 15 millions de francs (2.286.735 €). Il faudra attendre le prochain mandat pour lancer le concours d’architecte. Les murs de l’ancienne abbaye s’élèveront-ils de nouveau ? Sous quelles formes ? L’architecture contemporaine aura-t-elle sa place dans ce lieu chargé d’histoire ? P. L. Les murs de l’ancienne abbaye s’élèveront-ils de nouveau ? Les membres de l’INDP et d’Orcades autour du microcrédit. De retour du Sénégal où ils étaient chargés d’une mission d’évaluation du microcrédit par le conseil régional Poitou-Charentes, quatre membres de l’ONG indienne INDP (International network for developpement and peace) ont exposé vendredi leurs propositions à l’association Orcades (Organisation pour la recherche, la communication et l’action en faveur d’un développement solidaire entre le nord et le sud). « Notre objectif principal est de pouvoir lancer les bases d’une solidarité Sud-Sud, explique M. Augustin Brutus Jaykumar fondateur d’INDP. Nous sommes donc allés à la rencontre des populations et des élus et avons étudié les facteurs sociaux, économiques et politiques de la région de Fatick afin de mettre en place un système financier adapté aux besoins locaux. » La proposition de l’ONG : créer une caisse d’épargne sous le contrôle et la responsabilité des populations afin de répondre à des demandes très précises (à la fois dans les zones rurales et les îles) et d’éviter tout détournement des financements par des intervenants extérieurs. Une grande partie de la population de cette région se sent en effet délaissée par le système bancaire en place qui propose notamment taux d’intérêt trop élevés et échéances de remboursements trop courtes. Présenté aux conseils régionaux de Fatick et du Poitou-Charentes, le projet devra ensuite être accepté et validé par les deux régions qui sont également les deux principaux partenaires financiers. « Nous avons prévu une mise en œuvre du projet sur 3-4 ans et nous suivrons de très près sa mise en place en formant les gens sur place au nouveau système et en surveillant les élections au CA. » Au cours de leur visite, les membres de l’INDP ont également travaillé en collaboration avec Orcades à la création d’outils pédagogiques, notamment sur le microcrédit. C. N. LA PHRASE La région a besoin d’experts-comptables « 48 % des experts-comptables actuellement en activité en Poitou-Charentes ont plus de 50 ans. Il était temps d’agir. » 450 : c’est le nombre de cabinets d’experts-comptables sur la zone Poitou-Charentes - Vendée. Une région qui « se porte bien », estime Fabiène Fortier, la présidente du conseil de l’ordre des expertscomptables, d’autant qu’une centaine de stagiaires sont en passe de le devenir. « Le renouvellement des départs à la retraite sera assuré, du moins dans le proche avenir, poursuit Fabiène Fortier. Ce qui n’est pas le cas d’autres régions de France où les di- plômes viennent à manquer. Or, 48 % des experts-comptables actuellement en activité ont plus de 50 ans. Il était temps d’agir. » Pour recruter des profils polyvalents, les écoles de la région ouvriront leurs postes à de nouvelles filières dès la rentrée 2007. Le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion, niveau bac + 3) et le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion, niveau bac + 5) ont donc fait leur apparition. Pour Fabiène Fortier, « le rôle des experts-comptableschange. Ils sont les confidents privilégiés des chefs d’entreprise et doivent répondre à une plus vaste palette d’interrogations. »