Table des matières - Performances Group

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Table des matières - Performances Group
Semaine 42 – 17 au 23 octobre 2011
N° 196
Table des matières
À Paris, les antennes-relais font polémique --------------------------------------------------------------- 3
RDC: Du sang neuf pour Airtel ----------------------------------------------------------------------------------- 3
Tunisie : Kenneth Campbell, l’homme à la tête de Tunisiana ------------------------------------ 4
Télécoms. Le Minitel souffle ses 30 bougies---------------------------------------------------------------- 5
Korea Telecom (KT) négocie 20% du sud-africain Telkom ----------------------------------------- 6
Télécommunications: EXFO surfe sur la vague ---------------------------------------------------------- 6
Ondes : la Charte parisienne de la téléphonie mobile est rompue--------------------------- 8
Mobiles/charte parisienne: la FFT veut poursuivre les négociations --------------------------- 9
FRANCE TELECOM : France Tél, Deutsche Tel lancent leur nouvelle filiale
commune ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 10
La tablette à moins d'un euro par jour : Archos revient avec Bouygues Telecom ----- 10
Maroc : Les cartes SIM non identifiées bientôt désactivées -------------------------------------- 11
Flop du WiMax : le régulateur pourrait passer à l'étape contentieux ------------------------ 11
iPhone 4S : rupture de stocks chez les opérateurs télécoms américains ------------------- 12
Téléphonie : danger sur les ondes à Paris ------------------------------------------------------------------ 13
Orange et China Telecom signent un accord stratégique --------------------------------------- 13
Sénégal : les challenges de Money Express -------------------------------------------------------------- 14
Blackout chez BlackBerry : Plus de 10 millions d’utilisateurs sans Internet ------------------- 15
Orange tente de percer en Chine en s'alliant à China Telecom ------------------------------ 15
Doit-on renoncer au Wimax ou l’utiliser en parallèle de la 4G ?-------------------------------- 16
Les défis de l'internet mobile en Afrique -------------------------------------------------------------------- 17
Le service est rétabli sur les BlackBerry----------------------------------------------------------------------- 19
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70 millions de « smartphones » ----------------------------------------------------------------------------------- 20
Le Match Orange-Malitel : Qui l'emporte ? --------------------------------------------------------------- 21
Maroc : le groupe technologique espagnol Amper jette l’éponge -------------------------- 23
Télecoms – Taxes sur les appels entrants: Pas d’impact sur la diaspora -------------------- 23
Apple : la gamme iPod fait peau neuve------------------------------------------------------------------- 24
Appels entrants : Les vraies raisons de la rebuffade de la Sonatel ---------------------------- 24
ITU TELECOM WORLD 2011 ----------------------------------------------------------------------------------------- 26
Airtel signe un accord avec Nokia Siemens Networks ----------------------------------------------- 27
High-tech / L’avenir du mobile : MTN mise sur le haut débit -------------------------------------- 27
a GSMA annonce que la prolifération de dispositifs connectés générera 1,2
billion USD de recettes pour les opérateurs de télécommunications mobiles d'ici
2020--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 28
Licences 4G : les autorisations d'utilisation délivrées aux opérateurs ------------------------- 30
Mécomptes de la surtaxe sur les appels entrants : Les chiffres du mal ---------------------- 31
Onzième réunion des Ministres de la CEDEAO en charge des Télécoms/TIC : Les
travaux préparatoires officiellement ouverts ------------------------------------------------------------- 32
Pour une pénétration «humaine» de la téléphonie mobile en Afrique ---------------------- 33
France Telecom : l'Afrique se connecte à Penmarc'h ! --------------------------------------------- 35
Mali : Une troisième licence de téléphonie --------------------------------------------------------------- 35
Le ministre ougandais des Télécommunications qualifie le secteur sénégalais de
’’performant’’ ----------------------------------------------------------------------------------------------------------- 36
SFR souffle à Orange l'équipement en smartphones des ministères -------------------------- 37
Le Kenya choisit de baisser des taxes sur les télécoms ---------------------------------------------- 38
Afrique Télécoms: quand les fonds d’accès universel sont détournés de leurs
objectifs -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 38
"Demande extraordinaire" pour l'iPhone 4S --------------------------------------------------------------- 39
Les nouveaux défis des télécommunications en Afrique ------------------------------------------ 40
TIC / Salon Africa Télécom People : Orange présente le mobile banking . --------------- 41
Airtel subscribers can now pay bus fares with their phones --------------------------------------- 42
MTN gets $200m in money transfers--------------------------------------------------------------------------- 43
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À Paris, les antennes-relais font polémique
Il y a de la friture sur la ligne entre les opérateurs télécoms et la mairie de Paris. Suite à un désaccord,
cette dernière menace les opérateurs de les obliger à démonter leurs antennes sur tous les bâtiments
publics de la capitale...
La discorde a éclaté lors des négociations portant sur le renouvellement de la charte liant les opérateurs à la ville. Conclue en 2003, celle-ci stipulait que les antennes ne devaient pas dépasser un seuil
moyen de 2 volts par mètre, en échange d’un accès facilité aux bâtiments publics pour une meilleure
couverture de la capitale.
Le renouvellement de la charte s’est avéré beaucoup plus compliqué que prévu. D’un côté, la mairie
de Paris demandait aux opérateurs de consentir à une nouvelle baisse, vers 1,5 volt par mètre en
moyenne, tenant compte de la nouvelle classification des ondes mobiles comme potentiellement
« cancérogènes » par l’OMS. De l’autre, « les opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables : augmentation du seuil à 10, voire 15 volts, par mètre », affirme Mao Péninou, adjoint au maire en charge
des antennes.
La FFT, regroupant les trois opérateurs mobiles historiques (Orange, SFR et Bouygues Télécom), explique
qu’elle souhaitait tenir compte « des résultats du Grenelle des ondes, de l’arrivée de Free Mobile et,
prochainement, des nouveaux réseaux 4G ».
Les négociations ont donc tourné court entre les deux parties. Pire, en l’absence de renouvellement
des accords existants, les autorisations d’accès aux bâtiments publics « deviennent donc caduques »,
menace Mao Péninou. Les opérateurs pourraient être priés de démonter leurs équipements...
Pris entre deux eaux, le nouvel entrant Free Mobile se retrouve en position délicate. « La plupart de nos
antennes restent à installer », confesse Maxime Lombardini, directeur général de Free. « Il faut donc que
perdure la relation sereine avec la Ville et les Parisiens ».
Dès lors, la ville envisage de nouvelles possibilités de dénouer le conflit. « On pourrait fixer un seuil individuel à chaque opérateur et non plus un seuil collectif », suggère Mao Péninou, qui n’exclut pas non
plus l’idée de « mettre en place un réseau unique d’antennes sur lesquelles les opérateurs viendraient
se greffer ». À défaut de solutions, c’est la qualité du réseau de la capitale, en particulier pour l’Internet
mobile, qui serait compromise...
Source : Le Figaro
RDC: Du sang neuf pour Airtel
Les travaux d’amélioration et d’extension du réseau de
l’une des plus grandes sociétés de téléphonie mobile en
RDC vont bon train. A ce jour, Airtel a mis en service 160
nouveaux sites dans différentes villes et localités du pays
depuis le mois d’avril 2011, pour ainsi améliorer la qualité
et la couverture de ses services à travers le pays.
Le Directeur Général, M. Antoine Pamboro l’avait annoncé lors du lancement de la nouvelle marque en République Démocratique du Congo le 9 décembre 2010,
avec un investissement de 400 millions US $ investis dans
les trois prochaines années pour étendre le réseau et
rendre la communication accessible à tous.
Et comme conséquence de cet investissement, de grands travaux d’amélioration et d’extension du réseau ont démarré depuis le mois d’avril 2011. Dans plusieurs villes et localités déjà desservies par le réPerformances Veille
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seau, plusieurs dizaines de sites additionnels ont été ajoutés dans le réseau existant permettant ainsi
d’améliorer la communication dans ces milieux.
Aussi, au cours de ces travaux de nouvelles localités ont été connectés au reste du pays avec de nouveaux sites à l’instar de Niania et Bafwasende dans la Province Orientale. Les sites dans ces deux localités ont été inaugurés au mois de juillet dernier par l’actuel Ministre de l’Agriculture et ancien VicePremier Ministre en charge des télécoms, SE Simon Bulupiy Galati.
Dans un avenir proche, le réseau voudrait assurer une couverture de plus de 80% du territoire national.
Pour y arriver, Airtel a signé des partenariats avec des leaders mondiaux tes que IBM pour la gestion informatique, ERICSSON pour la gestion du réseau et TECH MAHINDRA pour le service client.
Cette stratégie d’expansion du réseau poursuivra son bonhomme de chemin jusqu’à la couverture totale de la RDC, même dans les localités les plus oubliées. Ainsi la communication, besoin social primaire
de notre temps, sera à la portée de tous et airtel, la marque la plus proche des congolais d’ici 2015.
Pour rappel, Airtel RDC fait partie du groupe Bharti Airtel Limited qui est l’une des plus grandes sociétés
de télécommunications dans le monde avec des opérations dans 19 pays d’Asie et d’Afrique. La société offre des services variés, notamment la téléphonie mobile, le transfert des données, la téléphonie
fixe, le haut débit, l’IPTV, le SRD, les solutions de télécommunications clés en main pour les entreprises
nationales et internationales et les services de longue distance aux opérateurs. Bharti Airtel a été classé
parmi les six sociétés de technologie le plus performantes dans le monde de Business Week. Bharti Airtel
compte plus de 223 millions d’abonnés dans ses opérations à la fin du mois d’avril 2011.
Tunisie : Kenneth Campbell, l’homme à la tête de
Tunisiana
La nomination du nouveau directeur général de Tunisiana, M. Kenneth Campbell a été annoncée à par
le groupe Qtel. Le nouveau PDG de Tunisiana n'est pas le premier venu. Son historique dans la profession, ainsi que sa réputation parlent pour lui.
Le groupe qatari Qtel vient de nommer le Canadien Kenneth Capmbell à la tête de sa filiale
tunisienne, Tunisiana. Le nouveau directeur général du premier opérateur privé prendra les
rênes à la mi-novembre, date à laquelle son
actuel DG, Yves Gauthier assurera la direction
de Mobinil, société détenue en joint-venture
avec Orange.
On rappellera en effet que depuis sa nomination en octobre 2007, M. Yves Gauthier s'est donné pour
mission de renforcer la présence de Tunisiana dans le secteur des télécoms en Tunisie. Et le bonhomme
était derrière le lancement du portail multimédia Wapup, la création de la plateforme d'applications
mobiles Tunisiana AppStore, l'intégration des solutions de payement mobile M-Paiement en accord
avec La Poste Tunisienne et le rachat de 49% des capitaux du fournisseur d'accès à Internet Tunet avec
une option d'achat sur les 51% restants. Autant dire que le bilan de son travail est positif, quatre ans
après sa désignation à la tête de Tunisiana. Seul bémol, la licence de la 3G que l'Etat n'a toujours pas
accordée au premier opérateur privé, alors que ses deux concurrents en bénéficient.
Qui est Kenneth Campbell?
La nomination du nouveau directeur général de Tunisiana, M. Kenneth Campbell a été annoncée à l'issue de la dernière Assemblée Générale du groupe Qtel organisée le 7 octobre à Tunis. D'origine canadienne, Kenneth Campbell est titulaire d'une licence en économie de l'Université de Carleton à Ottawa
(Canada) et d'un M.B.A (Master of Business Administration) délivré par la London Business School au
Royaume-Uni. Ayant occupé les poste de chef de direction de la société Globalive Wireless et du
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Groupe Bite, partenaire de l'opérateur Vodafone en Lettonie, M. Campbell travaille depuis plus de 20
ans dans le domaine des télécommunications.
De 2004 à 2007, il a servi comme directeur du marketing de Vodafone Roumanie et a été membre de
l'Office de commercialisation dans le groupe éponyme. Ken rejoint Telesystème Mobile International
(TIW) en 2004 et y reste même après son acquisition par Vodafone en 2005. Chez Vodafone Roumanie,
il élargit ses activités rendant le chiffre d'affaire de l'opérateur anglais le plus rapide en croissance sur le
marché roumain. Durant son mandat, il a également supervisé et réussi le rebranding de Connex à Vodafone.
M. Campbell poursuit ensuite son épopée chez WIND, la filiale italienne du groupe Orascom : «Ken a
fait partie intégrante de l'équipe de Wind Mobile. Depuis le premier jour, il a supervisé le lancement de
la marque, la construction de notre base de clients et du réseau et naviguer de l'entreprise malgré un
environnement réglementaire tumultueux», a déclaré Lacavera, dirigeant de la société mère de Wind
quand il a appris la démission de M. Ken Campbell de l'opérateur italien.
C'est dire que le nouveau PDG de Tunisiana n'est donc pas le premier venu. Et son historique dans la
profession, ainsi que sa réputation parlent pour lui. Et quand on sait que Kenneth Campbell a précédemment occupé le poste de directeur commercial de 2002 à 2005 auprès de du même opérateur. Le
moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne sera pas dépaysé à la tête de Tunisiana.
Télécoms. Le Minitel souffle ses 30 bougies
Après trente ans de bons et loyaux services, le Minitel va tirer sa révérence le 30juin 2012. Retour sur
l'histoire de ce terminal qui a contribué à asseoir le secteur des Télécoms en Bretagne, avec Bernard
Marti, un de ses concepteurs.
Souvenez-vous : le 36-15, le 36-14, la consultation de la météo mais aussi les résultats du bac, l'annuaire
électronique, le Minitel rose. Et le bruit strident de la ligne téléphonique qui déchirait les oreilles quand
on se connectait. En 1995, à l'apogée du Minitel, on comptait neuf millions de terminaux desservis par
plus de25.000 services en ligne.
En juin prochain, les derniers à survivre -ils seraient 2.500- fermeront définitivement boutique sur ce réseau à nul autre pareil. Nostalgique, Bernard Marti, le père du Minitel ? Sûrement pas. «Car cette aventure a quand même duré trente ans. Sur l'échelle de l'histoire des techniques, c'est beaucoup. Et puis, le
Minitel a donné naissance à une quantité de choses : au format photo JPEG, utilisé par des millions de
personnes à travers le monde, à un moteur de recherche particulièrement performant. Il a aussi aidé les
Français à se familiariser avec les claviers». Ainsi, ils ont appréhendé plus facilement la révolutionPC qui
a déferlé quelques années plus tard.
De la TV au téléphone
L'histoire du Minitel a débuté au début des années70, avec la naissance du premier réseau de données
complexes à destination du grand public via la télé, baptisé Antiope. Il sera testé pour la première fois
à Moscou, en1976. Une démonstration organisée pour convaincre les organisateurs des Jeux olympiques de1980 de doter les écrans des journalistes sportifs d'un système de télétexte pour accéder immédiatement à des biographies de sportifs. L'essai sera probant.
Un ingénieur russe, présent ce jour-là, demandera à Bernard Marti si son système est adaptable aux
lignes téléphoniques. Ne manquant pas de culot, l'ingénieur répondra que oui. Quelques mois plus tard,
une première liaison sera établie entre le serveur central rennais et un terminal basé à Berlin. Gérard
Théry, qui était directeur national des Télécoms, assiste à cette première et voit tout de suite l'intérêt de
développer ce programme à l'échelle industrielle.
La Bretagne région pilote
C'est en 1980 que naîtront les premiers terminaux grand public. Il s'agissait d'énormes boîtes qu'on plaçait sous la télé. Elles donnaient accès à des services commerciaux de vente par correspondance, à la
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météo et même à un système de messagerie télétexte. Plus tard, 55 foyers de Saint-Malo testeront l'annuaire numérique. En 1981, sera distribué, en Ille-et-Vilaine et à 4.000 exemplaires, le premier terminal
complet incluant clavier et écran. Une réussite. En 1983, la Bretagne deviendra région pilote : 160.000
Minitels seront connectés au réseau Grand Ouest qui s'étendra, par la suite, à tout l'Hexagone.
«Les gens faisaient la queue aux portes des salles municipales réquisitionnées pour l'occasion. Ce développement de l'industrie du logiciel a eu un impact fort sur l'économie bretonne. A cette époque se
sont développés les zones de Rennes Atalante et le CNET de Lannion(22). Des centaines d'emplois ont
été générés par le Minitel», poursuit ChristianDrouynot, président de l'association Armorhistel qui propose une exposition sur le Minitel. Le modèle économique, qui incluait la mise à disposition du terminal,
a aussi largement contribué à sa diffusion.
Un système repris depuis par la téléphonie mobile. Reste que le petit terminal français n'a pas crevé
l'écran à l'export. Car le protectionnisme jouait à fond. «Les Allemands, par exemple, nous regardaient
d'un mauvais oeil car ils avaient Siemens». Dans huit mois, le Minitel s'éteindra donc définitivement. Bernard Marti, qui n'a rien d'un passéiste, en a trois chez lui dont un dans un carton. «Je vais les garder.
C'est toujours intéressant de montrer cela aux jeunes générations».
Didier Déniel
Korea Telecom (KT) négocie 20% du sud-africain
Telkom
L’équipe de KT et son président Lee Suk-chae annonen 2009 leur absorption de KTF.
cent
Dans un communiqué, l’opérateur sud-africain Telkom
indique être en discussion avec la société Korea Telecom pour lui céder 20% de ses parts.
Des négociations ont été engagées entre les deux
entreprises pour un partenariat stratégique, après identification des pistes de collaboration et de coopération. Si elles aboutissent, le rachat des actions se ferait
au prix de 36,06 rands l’unité.
Toutefois, indique le communiqué de Telkom, il n’y a pas de certitude absolue, au stade actuel, qu’un
accord final sera conclu, même si les discussions progressent normalement. Il semble que Telkom ait été
amené à publier un communiqué officiel sur cette affaire alors que l’information sur les discussions avec
Korea Telecom allait être ébruitée par le journal Business Day.
Télécommunications: EXFO surfe sur la vague
Le fondateur, président du conseil d'administration et pdg
d'EXFO, Germain Lamonde
Photothèque Le Soleil, Jocelyn Bernier
(Québec) EXFO constate l'appétit insatiable des entreprises et
des consommateurs pour la bande passante et les besoins des
opérateurs du monde entier pour moderniser les réseaux de
télécommunication filaires et sans fil. «Les besoins sont là, et les
investissements vont se faire, c'est certain. À quel rythme? Seul
l'état de l'économie mondiale le dictera», affirme Germain Lamonde, le grand patron d'EXFO.
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Chose certaine, l'entreprise de Québec, qui offre aux Verizon, AT&T et China Telecom de ce monde EXFO dessert plus de 2000 clients sur la planète - des instruments de tests et des systèmes d'assurance
de services destinés, entre autres, à la mise à niveau des réseaux et au déploiement des services Ethernet s'estime en bonne position pour répondre aux deux grands enjeux qui mobilisent les acteurs de l'industrie des télécommunications : la croissance de la bande passante et la convergence IP (Internet
Protocol) des réseaux filaires et sans fil.
Bientôt, la bande passante ne répondra plus à la demande.
La cause : l'accroissement du nombre d'internautes, la multiplication des téléphones intelligents et des
tablettes, les débits de transmission de plus en plus rapides pour le partage de fichiers sur les sites des réseaux sociaux et la plus grande utilisation de la vidéo. Pensons à YouTube, aux chaînes de télévision Internet payantes et aux films que l'on peut télécharger à partir d'Apple ou de Netflix.
«Pour les réseaux terrestres, on prévoit que la demande pour la bande passante va quadrupler d'ici
2015 et que la capacité pour les réseaux sans fil va augmenter de 2600 % sur une période de cinq ans»,
explique Germain Lamonde en entrevue au Soleil en précisant que les réseaux traditionnels qui ont été
conçus au milieu des années 80 n'ont pas la flexibilité requise pour combiner et transporter adéquatement les services de voix, de données et de vidéo.
Pour satisfaire à la demande croissante de bande passante, les opérateurs de réseaux filaires ont opté
pour une technologie qui permet d'apporter la fibre optique jusqu'au domicile. Pour leur part, les opérateurs de réseaux sans fil ont choisi d'accélérer le déploiement des réseaux de troisième et de quatrième génération et de reconfigurer leurs réseaux de liaison mobiles afin de pouvoir offrir à leurs clients
des taux de transmission équivalents à ceux des réseaux filaires. Ils érigent de nouvelles tours de transmission et augmentent le rendement des tours actuelles en utilisant la fibre optique.
Germain Lamonde signale qu'il y a quatre ans à peine, EXFO ne touchait pas au secteur du sans-fil. Son
entreprise, qu'il a fondée en 1985 et qui compte aujourd'hui 1800 employés répartis dans 25 pays, a
changé son fusil d'épaule et a fait l'acquisition, en 2010, d'une société finlandaise, NetHawk, l'un des
plus importants fournisseurs de tests pour le sans-fil. Aujourd'hui, EXFO tire 22 % de ses revenus de ce secteur.
Croissance et défis
«Lorsque l'on me demande pourquoi, à chaque année, EXFO réussit à croître plus rapidement que ses
concurrents et à gagner des parts de marché, je réponds que nous savons identifier les nouvelles
vagues et que nous nous positionnons rapidement pour être les premiers à offrir des produits et services
aux opérateurs de télécom», signale le pdg de l'entreprise, qui figure parmi les cinq premiers fournisseurs
de l'industrie mondiale des tests et de l'assurance de services télécoms.
Plus tôt cette semaine, EXFO a dévoilé ses résultats pour l'exercice financier 2011. L'entreprise a vu ses
ventes grimper de 33 % pour atteindre 269,7 millions $US. «Tous nos secteurs d'affaires sont en croissance. D'un point de vue géographique, les ventes ont augmenté partout. Bref, une année extraordinaire pour EXFO», affirme M. Lamonde.
Le lendemain de la publication des résultats et des prévisions pour le premier trimestre de 2012 - EXFO
prévoit des ventes de 65 à 70 millions $US et un bénéfice net de 0,01 $US à 0,05 $US l'action -, le titre
boursier de la compagnie a chuté de 5 %.
«Nous avons expliqué aux analystes que nous étions confiants pour le prochain trimestre, mais le marché en veut toujours un petit peu plus. Va-t-on livrer 25 % de croissance comme les analystes nous le
demandent? Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question compte tenu de l'incertitude qui
plane sur l'économie mondiale. Ça serait irresponsable de ma part de faire une telle prédiction. Il y a
des économistes qui essaient de le faire et qui n'y arrivent pas.»
Hier, à la Bourse de Toronto, l'action d'EXFO valait 5,65 $. Au cours des 12 derniers mois, le titre a atteint
son maximum (12,84 $) le 8 mars et son plus bas (5,45 $) le 12 octobre.
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Ondes : la Charte parisienne de la téléphonie
mobile est rompue
par Olivier Chicheportiche
Sécurité - Selon la Mairie de Paris, les opérateurs télécoms ont refusé de renouvelé la
Charte qui imposait un seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile.
Voila de quoi apporter de l'eau au moulin aux associations qui luttent contre la multiplication des antennes relais à Paris. La Mairie de la capitale annonce en effet la mise au placard de la Charte de la
téléphonie mobile, la faute aux opérateurs selon elle.
Signée en 2003, cette Charte comportait un seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé,
et un dispositif de concertation avec les riverains, les associations et les mairies d’arrondissement, au
travers de la commission de concertation de la téléphonie mobile (CCTM), rappelle la Mairie de Paris.
Mais les négociations de renouvellement entamées en mars dernier n'ont pas abouti. "A l’issue de
nombreuses réunions de négociations, la Fédération Française des Télécoms
(FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables : augmentation du seuil à 10 voire 15
V/M (protocole ANFR), caractère consultatif des décisions de la CCTM, retrait des opérations
d’intégration paysagère des antennes existantes ou encore non communication de la date
d’activation des antennes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la règlementation nationale existante", peut-on lire dans un communiqué.
Rapport
La Ville de Paris constate donc le refus de fait par les opérateurs de la FFT de renouveler la charte et estime que les "Parisiennes et les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte Parisienne de la Téléphonie Mobile, tant du point de vue de la transparence que des seuils d’exposition
aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile".
Et de "condamner l’attitude de la Fédération Française des Télécoms qui constitue un recul dans le dialogue que la Ville a toujours tenu à maintenir, sur une question qui préoccupe une grande partie de nos
concitoyens".
Rappelons qu'en septembre dernier, suite aux nombreuses interrogations d'associations concernant les
émissions d'ondes depuis les antennes-relais de téléphonie mobile, et au Grenelle des ondes qui a suivi,
le gouvernement a commandé un rapport à François Brottes, député PS de l'Isère.
Le rapport souligne qu'environ 95 % des niveaux d'exposition sont sous 1,5V/m, et 99,9 % sous 5 V/m alors
que les valeurs limites réglementaires sont de 41 V/m ou supérieures (41V/m pour la téléphonie mobile
2G de type GSM 900, 58V/m pour la 2G de type GSM 1800 et 61 V/m pour la téléphonie 3G).
Pour autant, l'auteur met en avant "quelques points géographiquement isolés dits atypiques, où l'exposition est sensiblement plus élevée que la moyenne, tout en restant inférieure aux valeurs-limites".
Concernant les préconisations, le rapport opte pour "une série de mesures pour décliner de manière
opérationnelle l'objectif de réduction de l'exposition globale du public aux ondes émises par les antennes relais de téléphonie mobile, dès lors que cette réduction peut être effectuée sans dégradation
préjudiciable à la couverture ou à la qualité de service et à des coûts économiquement acceptables".
Abaissement des ondes ou déplacement des antennes ?
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Dans les zones "atypiques", certains quartiers de grandes villes en fait comme Paris, la réduction de la
puissance des antennes peut néanmoins poser problème. "Des travaux de simulation de la réduction
de l'exposition des riverains ont été réalisés dans trois de ces quartiers.
Les simulations avec ces puissances réduites ont montré qu'un abaissement de l'exposition par exemple
jusqu'à 0,6 V/m pourrait s'accompagner d'une forte détérioration de la couverture du réseau, notamment à l'intérieur des bâtiments (pertes en moyenne de 82 % de la couverture intérieure à Paris 14e, de
44 % à Grenoble et de 37 % à Grand Champ) et donc de la qualité du service de téléphonie mobile",
peut-on lire.
Même si ces simulations demandent à être vérifiées "par des expérimentations qui seront menées cet
automne", le rapport précise que les simulations de modifications d'ingénierie ou d'emplacement montrent une réduction de l'exposition sans dégradation significative de la couverture".
Traduction, dans ces quartiers, un déplacement des antennes semble plus pertinent qu'un abaissement
de la puissance. Le problème reste donc entier...
Mobiles/charte parisienne: la FFT veut poursuivre les
négociations
PARIS - La Fédération française des télécoms (FFT) a indiqué vendredi vouloir poursuivre les négociations sur la nouvelle charte parisienne de téléphonie mobile, alors que la mairie de Paris a condamné
jeudi ses exigences qui ont mené selon elle à la rupture de ladite charte.
Signée en 2003, la Charte Parisienne de la Téléphonie Mobile, qui lie la Ville de Paris et les 4 principaux
opérateurs télécoms, était unique et comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, a déclaré jeudi la mairie.
Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l'initiative de la ville en
mars.
Mais à l'issue de nombreuses réunions de négociation, la FFT et les 4 opérateurs ont fait part d'exigences
inacceptables dont l'augmentation du seuil à 10 voire 15 V/M, renvoyant ainsi la charte parisienne à un
simple résumé de la réglementation nationale existante, a affirmé la ville.
Nous n'avons jamais proposé de relever ce seuil, a assuré de son côté vendredi à l'AFP un porte-parole
de la Fédération française des télécoms.
Il a également souligné que la charte était déjà caduque depuis un certain temps et prorogée techniquement, alors que la Mairie de Paris a affirmé jeudi que, à compter du 13 octobre, les Parisiennes et
les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte.
La FFT s'est dit surprise que la Ville de Paris fasse état dune rupture des négociations alors que la réunion
du 13 octobre était précisément la première réunion de négociation sur un projet de texte remis par la
Ville le 19 septembre, et sur lequel la Fédération avait fait un certain nombre de propositions, dans un
communiqué.
Elle indique qu'elle souhaite la reprise du dialogue et la poursuite des négociations sur la nouvelle
charte pour un déploiement des antennes relais harmonieux et de qualité dans la capitale et pour
rendre plus serein le déploiement des réseaux dans la capitale.
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FRANCE TELECOM : France Tél, Deutsche Tel lancent
leur nouvelle filiale commune
France Télécom (FTE.FR) et Deutsche Telekom AG (DTE.XE) prévoient d'économiser plusieurs millions
chaque année en mettant en commun leurs achats d'équipements et de logiciels télécoms dans le
cadre d'une nouvelle coentreprise.
Cette joint-venture, nommée Buyin, sera opérationnelle à compter de lundi à Paris et à Bonn, ont déclaré les deux groupes dans un communiqué commun. D'ici trois ans, Buyin doit permettre à France Télécom d'économiser près de 900 millions d'euros par an, contre plus de 400 millions d'euros d'économies
prévues pour Deutsche Telekom.
Ce partenariat avait été présenté initialement en mars dernier, dans le cadre d'un projet visant à réaliser des synergies dans un marché des télécoms européen en faible croissance.
En mai, France Télécom avait indiqué vouloir économiser au moins 3 milliards d'euros d'ici 2015, dont 2
milliards d'ici fin 2013. Une partie importante de ces économies doit provenir de partnariats avec des
concurrents, avait ajouté le groupe.
France Télécom et Deutsche Telekom sont déjà partenaires dans le cadre de la coentreprise de téléphonie mobile Everything Everywhere au Royaume-Uni.
La tablette à moins d'un euro par jour : Archos
revient avec Bouygues Telecom
Le fabricant français avait protesté contre l'opération lancée fin septembre par le gouvernement et
Orange avec les tablettes d'Apple et de Samsung. Il s'est allié à la filiale de Bouygues et rejoint ainsi le
dispositif gouvernemental.
Furieux, Henri Crohas, le fondateur du fabricant français de baladeurs et tablettes Archos, avait pesté
contre l'opération « tablette à 1 euro par jour » lancée fin septembre par le ministre de l'Enseignement
avec Orange : les deux appareils proposés sont ceux du californien Apple, l'iPad, et du sud-coréen
Samsung, Galaxy Tab, les deux leaders du marché. Quinze jours plus tard, la société, basée dans l'Essonne, annonce ce vendredi en partenariat « exclusif » avec Bouygues Telecom une offre à 0,66 euro
par jour. Une décision agréée par le ministre et saluée par Laurent Wauquiez qui avait plaidé, face aux
critiques, que l'opération était ouverte à toutes les initiatives...
Une offre 10 euros moins chère par mois que celle d'Orange...
L'offre comprend une tablette Archos 80 G9 - un modèle compact de 465 grammes et 8 pouces, plus
petit que l'iPad et la dernière Galaxy, équipée de la version Honeycomb d'Android - d'une clé 3G et
d'un abonnement, avec engagements de 24 mois, à 19,90 euros par mois (soit 0,66 euro par jour) correspondant à une enveloppe de 1 Go de données. Soit 10 euros de moins que l'offre d'Orange.
Bouygues Telecom souligne que son offre n'est pas limitée, quand celle d'Orange se restreignant à
10.000 étudiants.
SFR pionnier des offres avec netbook peu intéressé
Il ne manque plus que SFR... Pionnier des offres couplées avec le netbook EeePc d'Asus en 2008, l'opérateur ne semble pas très intéressé. « Essayez de prendre des notes sur une tablette tactile pendant un
cours, bon courage » ironise-t-on chez la filiale de Vivendi.
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Maroc : Les cartes SIM non identifiées bientôt
désactivées
Les opérateurs télécoms nationaux devront, désormais, rendre compte des
listes de leurs clients effectifs. Un arrêté de l’Agence Nationale de Réglementation des Télécoms (ANRT) vient d’être diffusé auprès de l’ensemble des opérateurs téléphoniques au Maroc, a fait savoir l’hebdomadaire La vie éco. Il
exige des opérateurs d’identifier leurs clients ou alors de désactiver leurs puces
téléphoniques.
La nouvelle réglementation de l’ANRT entrera en vigueur dès le 1e novembre 2011. Les opérateurs ont
donc trois mois à partir de cette date pour établir une liste des cartes SIM « non ou mal identifiées et 12
mois pour assainir leurs fichier », indique la même source. Aussi, les cartes SIM qui n’ont pas été achetées légalement seront, pour leurs parts, désactivées au bout d’un mois d’utilisation.
Flop du WiMax : le régulateur pourrait passer à
l'étape contentieux
Business - Face aux retards des déploiements, notamment ceux de Bolloré Telecom,
l'Arcep pourrait lancer des procédures plus coercitives.
Il semblerait que l'Arcep, le régulateur des télécoms, souhaite toujours sauver le WiMax. Rappelons que
cette technologie radio devait constituer en France l'alternative à l'ADSL dans les zones grises et
blanches, et un des porte-drapeaux de l'Internet mobile haut débit. Mais deux ans après la distribution
des 22 licences régionales aux opérateurs, force est de constater que l'échec est patent.
En mai dernier, l'Autorité dressait l'état des lieux de ce marché sur la période septembre 2008 (année où
ont été distribuées les licences dans la bande 3,5 GHz) à fin décembre 2010 après s'être déjà inquiétée
de la situation en 2009.
Bilan des courses : malgré 19 acteurs propriétaires du sésame, "le déploiement (est) toujours modeste
au regard des engagements pris par les titulaires dans leurs autorisations. La majorité de ces déploiements correspondant à des projets réalisés dans le cadre de réseaux d’initiative publique visant à apporter le haut débit fixe dans des zones non desservies à ce jour", peut-on lire dans un communiqué.
Free : "Cette technologie n'a pas d'avenir"
Traduction : excepté ces réseaux d'initiative publique, très locaux, aucun projet à grande échelle n'a
été lancé malgré la position de certains acteurs comme Bolloré qui disposent de plusieurs licences régionales constituant de fait une couverture nationale. En 2008, les détenteurs de licence s'étaient engagés à couvrir 3 562 sites en un an.
On rappellera que Free, seul propriétaire d'une licence nationale, n'a également pas bougé le petit
doigt.
"Pour le WiMax, Free estime que cette technologie n'a pas d'avenir car il n'y a pas d'écosystème sur la
bande de fréquence retenue en France. Free, qui a une licence Wimax, a commandé du matériel qui
n'a jamais été livré, il n'y en a pas sur le marché et il n'y a pas de normalisation du matériel. Free pourrait
rendre sa licence mais la garde car elle pourrait servir à autre chose", expliquait en 2010 Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad.
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En fait, le WiMax a perdu la guerre de la mobilité (supplanté par le HSPA et le futur LTE), par ailleurs, les
équipements compatibles n'ont jamais vraiment existé, les fabricants comme Cisco ayant un à un
abandonné ce marché.
Du côté du fixe, l'Etat n'a jamais soutenu cette technologie pour couvrir les zones grises ou blanches (le
WiMax n'est pas intégré aux critères du label 'Haut débit pour tous') lui préférant la fibre optique, le satellite ou encore la montée en débit dans l'ADSL.
Mais malgré cette absence complète d'écosystème, l'Arcep estime que les engagements pris doivent
être tenus. Selon Les Echos, le régulateur a ouvert en juillet une procédure qui pourrait déboucher sur
des sanctions contre 16 des 25 titulaires de licences, notamment Bolloré Telecom.
Ce dernier n'aurait déployé que 12% des 427 sites d'antennes promis en Ile-de-France et n'aurait réalisé
quasiment aucun déploiement dans les autres régions où il détient une licence.
Mais pour Bolloré, ce retard n'est pas du à une mauvaise volonté mais bien à l'absence d'écosystème
que nous évoquons ici. "La majorité des industriels a renoncé à investir sur le WiMax et l'avenir de cette
technologie est aujourd'hui extrêmement incertain", expliquent les dirigeants de l'opérateur dans un
document remis à l'Arcep, cité par le quotidien économique.
Solution alternative proposée par Bolloré : utiliser les fréquences WiMax pour faire transiter de la 4G
(LTE). Seul problème, les licences qui ont été ou qui vont être distribuées n'utilisent pas les mêmes
bandes de fréquences.
iPhone 4S : rupture de stocks chez les opérateurs
télécoms américains
Malgré un réseau étoffé pour distribuer le nouveau smartphone d’Apple (AT&T, Verizon Wireless, Sprint),
l’offre ne résiste pas à la demande. Les délais de livraison de la prochaine fournée sont estimés à 4 semaines.
Aux Etats-Unis, il n’aura pas fallu longtemps à l’iPhone 4S pour s’afficher en rupture de stock chez les
trois opérateurs distributeurs : AT&T, Verizon Wireless et Sprint Nextel.
Les délais de livraison de la prochaine fournée sont estimés à 4 semaines.
Depuis sa mise à disposition en pré-commande (le 7 octobre), l’iPhone 4S dit stop et s’octroie 3 à 4 semaines de répit chez les trois opérateurs en charge de sa commercialisation.
Le modèle à 16 gigaoctets semble tout particulièrement prisé des Américains.
Annoncé indisponible sur les sites Internet de Sprint et Verizon, le dernier smartphone d’Apple fera également défaut à AT&T pour plusieurs semaines.
C’est la première fois que la Pomme donne sa bénédiction à plusieurs opérateurs en simultané pour
amorcer la distribution de son nouveau smartphone, comme le rappelle Businessweek.
En 2010, l’iPhone 4 s’était invité chez le seul Sprint, qui en avait obtenu l’exclusivité de commercialisation.
Il en avait résulté des ventes record : 600 exemplaires en une journée.
Le vent du changement semble pourtant porter conseil.
Le nouvel iPhone 4S s’est écoulé comme des petits pains sortis du four : un million d’unités précommandées en 24 heures.
Aussi, il était légitime et surtout prévisible qu’une rupture de stock intervienne assez rapidement dans le
réseau de distribution.
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Si les magasins estampillés de la pomme distinctive sont d’ores et déjà pris d’assaut, Verizon et consorts
ont conservé quelques échantillons à destination des premiers clients qui se présenteront dans leurs
boutiques.
En France, le phénomène n’a rien de comparable, si bien que certains préfèrent s’épargner la cohue
matinale pour rendre tranquillement visite à leur opérateur, plus tard dans la journée voire ce weekend.
Quand bien même l’Hexagone reste plus imperméable à l’aura de l’iPhone 4S, l’opération séduction
est réussie et la manoeuvre, aussi habile qu’opportune.
Téléphonie : danger sur les ondes à Paris
La communication entre la mairie de Paris et les opérateurs est
brouillée
La ville de Paris annonce, jeudi 13 octobre, que la Charte parisienne de la téléphonie mobile est rompue, au terme d'un désaccord avec la Fédération française des télécoms (FFT). En conséquence, les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées
par la Charte, tant du point de vue de la transparence que des
seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques.
Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant
la Ville de Paris et les quatre opérateurs comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie
mobile de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé.
Relaxnews
Orange et China Telecom signent un accord
stratégique
Par Sylvain
Orange et China Telecom, opérateurs historiques en France et en Chine, annoncent la signature aujourd’hui d’un partenariat stratégique « sur les secteurs entreprises et vente en gros ».
Les deux partenaires profiteront de leurs présences respectives en Asie-Pacifique,
Europe et Afrique. Ce partenariat porte sur les points suivants :
Amélioration de l’accès et des services proposés aux entreprises clientes
d’Orange en Chine et à celles de China Telecom en Europe.
Amélioration de l’accès aux réseaux câblés internationaux pour les deux entreprises et la fourniture de
services Wi-Fi en itinérance pour leurs clients respectifs.
Coopération IP VPN
Infogérance
Coopération sur les ressources réseaux
Itinérance Wi-Fi
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China Telecom compte 176 millions de clients en téléphonie fixe, 81 millions en haut débit et 114 millions
en mobile.
Sénégal : les challenges de Money Express
Par Michael Pauron
Le Sénégalais Ababacar Seck, directeur de
Money Express. © Vincent fournier pour J.A
Avec l’introduction de Money Express à la
Bourse de Paris, le 29 septembre, son directeur
général Ababacar Seck concrétise un rêve. Et,
déjà, il ambitionne de faire de la start-up une
multinationale.
Ababacar Seck a de quoi prendre de la hauteur : du haut de ses 2,03 m, il dirige la première
entreprise sénégalaise – et troisième africaine –
cotée à la Bourse de Paris. « Cette cotation est comme un rêve devenu réalité », raconte-t-il. La société
de transfert d’argent Money Express (315 millions d’euros transférés en 2010), filiale du groupe Chaka,
de Meïssa Ngom, a introduit avec succès, le 29 septembre, 25 % de son capital sous la forme
de 1 million d’actions à 14 euros. Dans un second temps, elle augmentera son capital de 2,8 millions
d’euros, à travers l’émission de 200 000 titres. Promesse – qui n’engage que celui qui y croit : 25 % de
croissance par an sur les cinq prochaines années…
Ce rêve, Ababacar Seck, 46 ans, le mûrit depuis son arrivée au poste de directeur général, le
31 décembre 2009. « Nous avons beaucoup travaillé pour réorganiser la structure, revoir la stratégie,
poursuivre le développement et renforcer les ressources humaines. » Un challenge qu’il accepte sans
hésiter lorsque Meïssa Ngom fait appel à lui en 2008. « J’aime la compétition », assure l’ancien basketteur.
Passage aux ICS
Après une enfance passée dans les casernes de l’armée sénégalaise, au gré des mutations de son
père militaire, il s’inscrit à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, puis s’investit dans l’humanitaire auprès d’ONG spécialisées dans la santé. Il crée finalement une start-up dans les télécoms… sans plus de
succès. Il se dirige alors vers le Centre africain d’études supérieures en gestion (Cesag), où il obtient un
MBA de finance et dont il deviendra, plus tard, professeur en gestion de trésorerie.
À sa sortie en 2002, les Industries chimiques du Sénégal (ICS) lui ouvrent leurs portes. À charge pour lui
de gérer les taux de change de la plus grande unité industrielle sénégalaise, qui exporte 90 % de sa
production de phosphate. Un tremplin professionnel qui lui permet aussi de peaufiner ses ambitions.
Destination les États-Unis, à la Boston University, où il décroche un diplôme de management des entreprises. Instable ? « Parcours atypique », corrige-t-il. Après s’être cherché, il semble enfin avoir trouvé sa
voie.
C’est à cette période que les ICS commencent à toucher le fond du trou. Accusant des déficits abyssaux (jusqu’à 300 millions d’euros en 2006), empêtré dans des affaires de mauvaise gestion et de corruption, le fleuron public est au bord du dépôt de bilan. « Je regardais tout ça depuis Boston, se souvient l’ancien trésorier. Je me suis demandé si j’allais rentrer. L’envie de m’investir dans mon pays et
d’aider les ICS à se sortir de ce mauvais pas a été plus forte. »
Retour en 2006, donc. Alors qu’il occupe l’un des postes clés de l’entreprise, il assiste, impuissant et frustré, au rachat deux ans plus tard de l’entreprise publique par l’indien Iffco. Les ICS sont saines et sauves,
mais Ababacar Seck ne peut se résoudre à devenir un simple exécutant, sans aucune marge de ma-
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nœuvre, et quitte l’entreprise. Sa rencontre avec Meïssa Ngom, via le comptable de ce dernier – un
ami commun –, est décisive.
"Une pépite"
Il trouve chez Money Express, créé six ans plus tôt, son nouveau challenge. « J’ai tout de suite vu que
Money Express était une pépite », explique-t-il. Si la taille de cette start-up est sans commune mesure
avec celle des ICS, les ambitions du directeur général sont infinies. « Cette introduction en Bourse doit
nous permettre de nous développer à travers le monde, assure-t-il, exalté. Nous avons toutes les cartes
en main, dont une technologie qui nous appartient… Money Express est une entreprise africaine qui a
vocation à devenir une multinationale ! » Un autre rêve qui pourrait presque donner le vertige.
Blackout chez BlackBerry : Plus de 10 millions
d’utilisateurs sans Internet
Plus de 10 millions d’utilisateurs de téléphones BlackBerry à travers le monde et à Maurice, sont privés
d’Internet depuis le lundi 10 octobre. Une panne au niveau du serveur du fabricant canadien, Research in Motion (RIM), est à l’origine de cette défaillance.
Voilà bientôt cinq jours que les propriétaires de BlackBerry grincent des dents. En effet, depuis le lundi 10
octobre l’accès à Internet est fortement perturbé due à une panne générale des services de messagerie et de navigation sur Internet du fabricant canadien, Research in Motion (RIM).
Cette panne, laissent entendre les responsables du géant de la téléphonie mobile, s’est propagée audelà du continent européen jusqu’en Afrique,&nbspau Moyen-Orient et en Amérique latine. A Maurice,
certains utilisateurs se sont plaints auprès des services d’Orange et d’Emtel à ce sujet.
« Le problème ne touche pas le réseau d’Internet directement. Il s’agit en fait d’une défaillance provenant de chez les fabricants du smartphone », explique Deepak Ramsurrun, chargé de communication
chez Mauritius Telecom qui gère le pôle de téléphonie mobile Orange.
Depuis lundi dernier, toutes les fonctions liées à Internet – e-mails, applications Twitter ou Facebook, navigation – ont tout bonnement cessé de fonctionner. Confronté à cet incident, RIM s'est d'abord contenté de présenter ses excuses aux utilisateurs incommodés en assurant que le service sera de nouveau
disponible d’ici peu.
Orange tente de percer en Chine en s'alliant à
China Telecom
Business - L'accord cadre concerne notamment l’amélioration de l’accès et des services
proposés aux entreprises clientes d’Orange en Chine et à celles de China Telecom en Europe.
Si la Chine suscite bien des convoitises, l'accès à ses marchés reste toujours aussi difficile. Et une alliance
avec un acteur local est souvent indispensable. Orange a donc décidé de suivre ce principe à la
lettre en annonçant un accord cadre avec China Telecom, opérateur historique du pays. Rappelons
que sa présence dans le pays se limitait à un centre de R&D ouvert en 2004.
Le partenariat vise avant tout le marché Entreprises. "Selon cet accord, les premiers axes de coopération concerneront l’amélioration de l’accès et des services proposés aux entreprises clientes d’Orange
en Chine et à celles de China Telecom en Europe", peut-on lire dans un communiqué.
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VPN et Wi-Fi
Concrètement, Orange s’engage à mettre en place une coopération sur les services IP VPN sur
l’ensemble de son périmètre en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, afin de permettre à China Telecom d’étendre ses services IP VPN aux filiales de multinationales chinoises.
De son côté, China Telecom s’engage à proposer des services externalisés d’infogérance et des services locaux aux entreprises multinationales clientes d’Orange en Chine afin de permettre à Orange
d’améliorer ses services IP VPN pour ses clients entreprises en Chine et dans les autres pays de la région
Asie-Pacifique.
Par ailleurs, les deux entreprises s’engagent à s’entraider sur les projets de développement et de déploiement des réseaux dans leurs régions respectives, en se concentrant sur les liaisons câblées sousmarines et terrestres entre les régions d’Asie et Asie-Pacifique et l’Europe, et sur l’amélioration de la
connectivité vers l’Afrique.
Il s'agira enfin d'améliorer l’accès aux réseaux câblés internationaux pour les deux entreprises et de
fournir des services Wi-Fi en itinérance pour leurs clients respectifs.
"Cet accord marque un important pas en avant pour Orange dans le travail étroit avec China Telecom, l’un des acteurs majeurs de la région Asie-Pacifique. Les deux entreprises devraient bénéficier de
cette étroite collaboration, qui nous permettra de proposer à nos clients un meilleur accès et des services améliorés dans nos régions respectives, ainsi que de soutenir le développement de nos clients entreprises multinationales dans le monde.", commente Stéphane Richard, p-dg d'Orange.
Doit-on renoncer au Wimax ou l’utiliser en parallèle
de la 4G ?
par Thibault
Lundi, nous vous informions que Bolloré Télécom pourrait perdre sa licence Wimax du fait du non respect de ses engagements.
Mais Bolloré n’est pas le seul à être visé par l’Arcep. En effet, le régulateur des télécoms a ouvert une
procédure pouvant déboucher sur des sanctions contre 16 des 25 titulaires des licences Wimax. Les entreprises et collectivités locales concernées n’ont pas respecté le cahier des charges en matière de
couverture.
Pourquoi le Wimax ne décolle pas ?
Pour Les Echos, le retard du Wimax s’explique par l’absence d’écosystème : le manque de terminaux et
la faible compétitivité des équipements disponibles. Pour les dirigeants de Bolloré Télécom, le constat
est simple : « La majorité des industriels a renoncé à investir sur le Wimax et l’avenir de cette technologie est aujourd’hui extrêmement incertain ». Alcatel Lucent, Cisco ont jeté l’éponge.
Au final, le Wimax n’intéresse plus personne à ceci prêt que selon Bolloré Télécom, « les performances
théoriques du WiMax ne déméritent pas par rapport à celle du LTE ». Cet été, l’opérateur expérimentait
cette idée avec Samsung, Huawei et Alvarion.
Le Wimax : la botte secrète de la 4G ?
Cet été, Le figaro révélait que « Free a bien l’intention d’utiliser ses fréquences Wimax, en complément
de ses futures fréquences 4G».
Si le Wimax ne permettra d’être utilisé pour la voix, il permet par contre de faire transiter des données,
avec des performances qui seraient équivalentes à la 4 G. Et étant donné le prix que le gouvernement
espère tirer des fréquences 4G qu’il s’apprête à mettre aux enchères (2,5 milliards d’euros), Free aurait
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ainsi un joli coup à jouer. Si la plupart des équipementiers, comme Intel ou Alcatel-Lucent ont jeté
l’éponge, Free serait déjà en discussion avec le fabricant HTC qui pourrait lui fournir les terminaux.
De plus, à compter de mai 2016, Bruxelles imposera des autorisations neutres technologiquement,
c’est-à-dire qu’il sera possible de proposer de l’internet mobile quelle que soit la technologie utilisée,
Wimax, LTE ou autre…
Source : Les Echos
Les défis de l'internet mobile en Afrique
Aujourd’hui le retard de l’Afrique dans le domaine des TIC sur le reste du monde réside
dans l’accès haut débit. Le haut débit mobile (via la 3G notamment) va en cela changer
la donne. Nous verrons tout d’abord l’apport du broadband mobile aux pays africains, ensuite les inhibiteurs qu’il ne faut pas néglier et ensuite les impacts à anticiper au niveau de
l’éco-système.
BearingPoint
Les déploiements des réseaux 3G, 3,5G, 4G quelle que soit la famille technologique retenue (UMTS, LTE,
etc.) constitue l’enjeu technologique majeur de la décennie en Afrique. Tout le monde se félicite de la
progression du téléphone mobile depuis un peu plus de 10 ans. En 2011 le cap des 50 % de pénétration
a été franchi en Afrique subsaharienne, celui des 100 % en Afrique du Nord pour s’établir à 68 % sur le
continent (45% en réalité, corrigé de l’effet multisim). Ces chiffres 2011 ne sont pas anodins car ils signifient que la pénétration des télcoms en Afrique est au niveau de l’accès à l’eau courante (64%) et largement supérieur à l’accès à l’électricité (40%) ou à un compte en banque (21%). Le rôle joué par les
réseaux sociaux lors du « printemps arabe » notamment en Tunisie et en Egypte conforte aussi cette
idée.
Cependant, seuls 11 % des africains (ensemble du continent) ont accès à l’Internet. Ce résultat est
certes dû à la faible pénétration du fixe (1,5% sur le continent) et la quasi inexistance d’un réseau fixe
haut débit. Le broadband mobile représente une chance pour les africains en tant qu’individus, pour
les opérateurs et pour les Etats (et donc, en boucle retour, les concitoyens). Dans le cadre de
l’utilisateur grand public, nous pouvons parier sur un « saut quantique » comme celui déjà vécu sur
entre la voix fixe et la voix mobile. L’Afrique a sauté le cap de la téléphonie fixe (contrairement aux
pays de l’OCDE) pour directement passer à la téléphonie mobile. Dans l’accès à Internet voire l’accès
à des contenus de type télévisuels, le même phénomène va se produire dans la décennie qui commence. Le broadband fixe devrait rester limité aux entreprises et gouvernement, le grand public découvrant l’accès à Internet (internet mobile) et aux contenus (mobile content) via la téléphonie mobile. Ainsi la phase connue entre 2002 et 2009 en France où le « haut débit » était poussé par les accès
fixe (ADSL et cable principalement) devrait être purement et simplement sautée en Afrique pour un
passage directement au Haut débit mobile. C’est bien là tout l’enjeu de la 3G (et à terme de la 4G) :
faire entrer l’Afrique dans l’ère d’Internet. Nous pouvons même anticipé que les opérateurs panafricains (Orange, MTN, Milicom, Maroc Télécom, etc.) sauront faire preuve d’ingéniosité et aider au
développement d’usages innovants comme cela s’est déjà produit pour la téléponie vocale (usage
poussé des SMS, USSD, m-paiement).
Pour les opérateurs télécoms l’intérêt est double. Ces nouveaux réseaux vont permettre une décongestion des réseaux voix notamment dans les régions de forte densité de population. Ils vont donc permettre une amélioration de la qualité de service générale. Ils représentent aussi un moyen de faire repartir à la hausse les revenus. En effet, les revenus actuels par utilisateurs (ARPU) sont en baisse en
Afrique de manière tendancielle depuis 4 ans et le phénomène pourrait s’accélerer en restant uniquement sur la voix et le sms ou quelques SVA vocaux. En Afrique subsharienne cet ARPU était de 6,5 € et
de 10 € en Afrique du Nord en 2010. Depuis 2008, dans les pays les plus matures, la croissance du chiffre
d’affaires des opérateurs sur le marché mobile grand public est dû à la croissance de la pénétration de
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l’usage (et pour les meilleurs la croissance de leur part de marché relative) tandis que la croissance en
valeur est négative. L’arrivée du broadband mobile va permettre de proposer de nouveaux services
(du basique accès internet haut débit mobile jusqu’à des services à valeur ajoutée voire des contenus).
Pour les Etats, le déploiement des réseaux 3G/4G est une triple bonne nouvelle. D’une part, cela permet de lancer un nouveau tour de licence à mettre sur le marché d’ici 2016 ce qui donnera aux Etats
un pouvoir de négociation par rapport aux opérateurs (pas toujours à l’avantage de ces derniers).
D’autre part, et en cela que les Etats devront aussi ménager les opérateurs, c’est une phase
d’investissement en infrastructure toujours bienvenue pour l’économie et les emplois des pays. Dernier
avantage, et en fait le plus structurant, ces réseaux, une fois déployés, vont permettre aux Etats, de
communiquer sur l’attractivité de leur territoire, leur désenclavement numérique. Ce sera un formidable
levier pour les Etats afin de faire venir des investisseurs étrangers, développer des zones économiques
(jusqu’à des logiques de smart cities), créer des emplois et à terme … lever des impôts additionnels autour de cette croissance. Dans ce dernier, le broadband mobile sera complémentaire du broadband
fixe mais contribuera surtout au développement économique des pays.
Le broadband mobile est donc un enjeu majeur pour les télécoms en Afrique. Cependant, il en faut
pas négliger les inhibiteurs associés à cette transformation. Sans refaire les analyses classiques des freins
réglementaires, technologiques, etc. mettons plutôt en avant les dimensions qui aujourd’hui, pays par
pays, peuvent freiner ce développement. Aujourd’hui, les inhibiteurs ne sont en effet plus d’ordre technologique. L’Europe a fait son déploiement 3G, la 4G est à l’ordre du jour. Les éléments de réseaux, les
plate-formes de services sont à maturité et les équipementiers (notamment chinois) proposent de
bonnes équations tarifaires. La logique de mutualisation se développe aussi entre opérateur et permet
de régler la question – sensible – du coût de déploiement réseau. Cela ne veut pas dire que les questions économiques ne se posent pas pour les opérateurs télécoms (rentabilité de la 3G) mais que les inhibiteurs sont aujourd’hui ailleurs. Ces inhibiteurs sont de trois ordres principaux.
La première nature est l’évaluation de la réelle appétence du marché. Il faut se méfier du miroir aux
alouettes. Certes, dans un secteur de l’offre comme les télécoms, il est facile de pronostiquer une
hausse de la demande liée à des nouveaux services. Les usages en mobilité (notamment réseau sociaux, TV et vidéo, géolocalisation) sont particulièrement demandés. Cependant appétence présumée n’est pas maturité du marché vu du côté des consommateurs. Le marché peut être encore indécis sur les usages haut débit mobile qui seront vraiment importants pour ne pas dire essentiels dans sa
vie. Les opérateurs doivent donc intégrer d’une part un temps de latence entre la mise à disposition
des services sur le broadband mobile voire, d’autre part, anticiper un effort de vulgarisation, formation
des clients sur ces usages.
Le second inhibiteur concerne la question du piratage. Cette question va prendre une forme nouvelle
pour les opérateurs télécoms notamment avec l’apparition de l’accès à des contenus valorisables. Le
piratage notamment des offres de TV payantes et de vidéos est un mode de consommation en soi
dans certains pays d’Afrique. Les opérateurs doivent mettre en place des systèmes pour éviter de connaitre les mêmes déboires que des chaînes payantes.
Le troisième inhibiteur concerne les terminaux. En effet avoir accès à du haut débit mobile n’a de sens
que si on peut utiliser un smartphone dont l’écran, le design et l’ergonomie s’inscrivent dans la durée
dans le développement des terminaux. Le problème est que ces terminaux restent chers surtout dans
des pays ou le pré-payé domine ce qui rend plus difficile leur diffusion auprès de la population pusiqu’ils
doivent être payé au prix fort.
Une fois ces inhibiteurs levés, les réseaux déployés, les opérateurs doivent aussi intégrer les impacts du
broadband mobile sur l’éco-système. Les relations avec les acteurs de la chaine de valeur vont être
bouleversées. Deux cas particuliers sont à prendre en compte. D’une part les relations avec les équipementiers de terminaux (les fameux smartphones notamment) et, d’autre part, l’éco-système autour
de la diffusion de contenu via les modèles haut-debits mobiles.
La question des terminaux mobiles adaptés pour la 3G va être particulièrement fort en Afrique. En effet,
l’explosion de l’usage broadband mobile sous-tend des terminaux permettant de surfer sur Internet,
accéder à des services et contenus adéquats. Ce sont les PC mobile (avec clé 3G), les tablettes PC ou
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les smartphones. Le succès en Europe du broadband mobile à compter de 2007 a été en particulier
soutenu par la vente des smartphones à succès (dont l’Iphone en premier lieu) largement subventionné
dans la plus part des pays. Le souci est que le mode de subventionnement des terminaux est associés à
des contrats de type post-payé (l’engagement d’abonnement associé à la subvention du terminal).
Ce modèle ne peut être exploité à plein régime dans les pays africains du fait de la part importante du
pré-payé (95 à 99 % du marché). Question d’autant plus importante que les smartphones « nus » sont
encore chers. Le prix de certains composants restent élevés (les écrans, tactiles notamment) même si
d’autres (OS, processeur) bénéficient d’un effet de baisse depuis quelques mois. La batterie est aussi un
enjeu dans des pays où l’accès à l’électricité est cher et parfois complexe. Les smartphones avec cellules photovoltaique sur la coque sont sortis en 2010 et constituent une bonne solution pour les pays
africains si ce n’est, encore une fois, leur prix. Le prix du terminal pour le client est donc un enjeu (à la
fois frein via l’axe prix et accélérateur en termes d’usage) et, au-delà, la répartition de la valeur entre
équipementiers et opérateurs (la subvention du terminal étant clairement un transfert de valeur entre
l’opérateur et l’équipementier).
L’autre eco-système qui va être bouleversé voire à construire est celui des contenus sur la 3G. les offres
2G ou 2,5 proposent déjà l’accès à des contenus (sonnerie, logos, fils d’information, alertes, votes, service MMS, jeux de type Java). La 3G va sensiblement élargir le champ des possibles : musique « on demand », TV Mobile, Recherche Internet et navigation, publicité. Ces différents services, s’ils constituent
une des dimensions attractives de l’internet mobile haut débit, nécessitent aussi de partager la valeur
entre de nouveaux acteurs qui ne sont pas seulement les opérateurs et les équipementiers. Une partie
de la valeur ira vers les créateurs de ses contenus (jusqu’à 90 % selon les natures de contenus et
l’auteur) et une autre vers les nouveaux niveaux d’intermédiation qui vont se créer. Le principe n’est
pas nouveau pour l’internet mobile puisqu’il est par exemple le modèle qui prévaut depuis des années
dans la publicité avec les agences de publicité et les plateformes de gestion des publicités qui captent
entre 35 et 50 % de la valeur. Dans le domaine des contenus, en dehors des créateurs (jeux, videos,
applications) au niveau de rémunération de 0 à très cher, les niveaux d’intermédiation peuvent être
nombreux (agrégation des contenus, packaging, hosting, billing).
Pour faire vivre ces différents acteurs, non seulement se constitue une nouvelle chaine de valeur mais
aussi de nouveaux business models autour de l’acquisition de contenu : l’abonnement, le paiement à
l’acte, la location, le bundle. Les opérateurs africains auront un travail plus conséquent à faire du fait
des spécificités du continent : là encore le modèle économique avec le pré-payé, la production de
contenu locale (linguistique, culturelle) qui représente un coût mais aussi une chance pour le continent.
L’histoire du broadband mobile est donc en train de s’écrire. Succès avéré en Europe, il est une nouvelle chance pour l’Afrique de sortir définitivement de l’enclavement numérique. Il reste encore aux
acteurs à trouver les bons modèles pour favoriser une diffusion rapide et large.
Jean-Michel Huet, Directeur Associé
BearingPoint
Le service est rétabli sur les
BlackBerry
Après trois jours de panne mondiale, le fabricant canadien RIM
vient d'annoncer un retour à la normale. « C'est la plus grande
panne » dans l'histoire du BlackBerry, reconnaît son dirigeant.
Ecrit par Solveig GODELUCK
Research In Motion (RIM) vient de vivre des journées difficiles. Pendant trois jours, des millions de BlackBerry dans le monde n'ont pu
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envoyer ou recevoir des mails et des messages instantanés (BBM) ou même naviguer sur le Web. Les
services sont revenus à la normale ce jeudi, a assuré en milieu d'après-midi le fabricant, mis sous une
pression terrible. Profitant de ce moment de faiblesse, un fonds d'investissement, Jaguar Financial, vient
de réclamer la tête des deux coPDG du groupe. Il estime avoir le soutien d'actionnaires pesant 8 % du
capital. Depuis le début de l'année, le cours de Bourse a chuté de 60 % et il est au plus bas depuis cinq
ans.
Les problèmes ont commencé lundi en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Alors que le fabricant du
« smartphone » cher aux professionnels venait de se féliciter d'avoir circonscrit les dégâts, ils se sont
étendus mardi au Chili, à l'Argentine, à l'Inde et au Brésil. Hier, nouveau problème : l'Asie est, elle aussi,
touchée, avec des pays comme le Japon, Hong Kong et Singapour, puis l'Amérique du Nord.Enfin, RIM
a reconnu que les Etats-Unis étaient également impactés par la panne. L'opérateur Sprint a ainsi annoncé travailler avec le fabricant canadien pour tenter de résoudre les difficultés.
La situation est revenue progressivement à la normale ce jeudi, avec cependant des spécificités dans
chaque région. L'Europe, le Moyen-Orient, l'Inde et l'Afrique sont restés privés une partie de la journée
de navigation sur Internet, alors que les BBM circulent et que la plupart des e-mails arrivaient à leurs
destinataires. Tout fonctionnait quasi normalement en Amérique (à quelques exceptions près en Amérique du Sud), avec tout de même encore des retards sur les services de messagerie. S'il était impossible
ce matin au coPDG de RIM Mike Lazaridis, qui avait posté une vidéo sur YouTube (voir ci-dessous), de
dire à quelle échéance les services seraient rétablis, il a pu annoncer cet après-midi avec soulagement
un réseau fonctionnant à 100 %. « C'est la plus grande panne » dans l'histoire du BlackBerry, a-t-il reconnu. « C'est vraiment malheureux ».
70 millions de « smartphones »
Au plus aiguë de la crise, très peu d'explications ont filtré en provenance de RIM, qui gère un parc de
70 millions de « smartphones ». Le groupe a toutefois écarté les soupçons d'un piratage informatique.
Les « retards » observés avec la messagerie et la navigation « ont été causés par un défaut des commutateurs de coeur de réseau dans l'infrastructure de RIM », a expliqué mercredi le groupe dans un communiqué. « Bien que le système soit conçu pour basculer vers des commutateurs de secours, la bascule,
qui fonctionnait lors des tests, ne s'est pas faite. Par conséquent, de nombreuses données se sont accumulées. Nous travaillons aujourd'hui pour réduire cette accumulation et restaurer un service normal
aussi rapidement que possible. » La panne initiale, doublée de la défaillance du système de secours, a
ainsi causé des embouteillages dans les communications, et s'est ainsi propagée aux autres pays. Une
fois réparée, les paquets de mails et de messages en retard vont encore devoir être acheminés. Si RIM
perdait des données en route, « ce serait catastrophique », explique un opérateur télécoms, qui ne
croit pas à un tel scénario mais pointe l'importance de la fiabilité pour les entreprises ayant une flotte
de BlackBerry. Il est lui-même assailli de demandes d'explications de ses gros clients du CAC 40.
Centralisation du trafic
Selon nos informations, la faille des commutateurs numériques a été réparée mercredi avant l'aube,
mais une avarie sur un routeur a de nouveau fait replonger le service. Ce que confirme l'opérateur :
« Nous avons récupéré le service dans la nuit de lundi à mardi mais, au matin, les problèmes sont réapparus. Nous n'avons plus que 20 % du trafic normal sur notre interconnexion avec RIM. » En fait, ni les
gros clients ni les opérateurs ne peuvent voir ce qui se passe chez l'équipementier canadien, car il centralise tout son trafic mobile dans quelques data centers répartis dans le monde mais dont la localisation est tenue secrète. Pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, ses serveurs centraux sont stockés
dans des data centers à Paris et à Bruxelles. C'est là que les données destinées à s'afficher sur un écran
de Blackberry sont compressées, à l'aide d'un algorithme lui aussi secret qui fait la fierté de RIM. Grâce
à cet encodage, ses téléphones consomment cinq à dix fois moins de bande passante qu'un iPhone
ou un Galaxy SII. Le système Blackberry a été conçu à l'époque où les « smartphones » n'existaient pas,
et où les réseaux mobiles étaient configurés pour transporter uniquement de la voix.
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Aujourd'hui encore, RIM est le seul à retraiter ainsi les informations avant de les acheminer vers les opérateurs. Seul hic : la centralisation du trafic, à l'opposé de l'architecture d'Internet, fragilise l'ensemble.
« Les serveurs de BlackBerry ne parviennent visiblement pas à supporter la charge de trafic », explique
un opérateur. « Ont-ils sous-dimensionné leurs investissements ? Nous ne le savons pas, mais cela ne remet pas en cause l'architecture extrêmement efficace de leur système. »
La vraie remise en cause ne peut venir que des clients : si RIM ne jugule pas la panne à temps, ils risquent de migrer vers Apple, Windows Phone ou Android. --- SOLVEIG GODELUCK
Le Match Orange-Malitel : Qui l'emporte ?
Par Amadou TIMBINE
Ces deux sociétés de téléphonie, implantées au Mali, multiplient le marketing promotionnel pour accroitre chacune leurs parts de marché. Qui l'emporte ?
© orange
Le service Orange Money...
Partout dans la ville de Bamako, on aperçoit des
affiches publicitaires d’Orange sur le bord des
routes, devant les maisons et les immeubles. Cette
société, spécialisée dans la téléphonie, implantée
au Mali en novembre 2006, a rénové ses services
grâce à ses actionnaires, France Telecom et Sonatel. Avec Malitel, elle est le principal opérateur de
téléphonie au Mali.
Orange leader sur le marché malien ?
Ses clients composés de toutes les couches sociales : industriels, artistes, politiciens, cadres de
l’administration, ouvriers et paysans peuvent effectuer des transactions bancaires via le téléphone portable avec des envois d’argent grâce au service Orange Money. Ce service est incontournable dans
un pays où le taux de bancarisation est faible, 11 %, selon la banque centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest. Dans les locaux du siège d’Orange à Hamdallaye, un quartier de Bamako, où un opérateur,
élégamment habillé, les yeux rivés sur un écran d’ordinateur, vérifie l’identité d’un client, un homme,
qui veut effectuer un retrait de 150 mille francs CFA de son compte Orange Money. En moins de 5 minutes, le demandeur est servi et s’en va en souriant. Actuellement au Mali, Orange « est le seul opérateur qui effectue ce type de transfert d’argent. C’est pourquoi je l’apprécie plus que Malitel », se réjouit-il.
La société, anciennement Ikatel, a implanté ses bureaux et points de
vente dans tous les quartiers de la capitale « pour satisfaire ses clients en
leur proposant de nouvelles méthodes de communications » avec des
installations sophistiquées qui permettent de téléphoner « efficacement
à tout moment », explique Mamadou Koné, économiste, travaillant
dans une ONG à Bamako. Par exemple, le nouveau système appelé A
sara n’yé permet à un abonné de prendre en charge les appels émis
par ses proches, amis, collaborateurs et parents ne pouvant pas recharger leur compte téléphonique « c'est une initiative à saluer », se
félicite-t-il. Cependant, la société « a obligé ses clients à se souscrire à la
tarification des appels par seconde lors des offres de bonus Diagné
waati . La tarification des communications sur le réseau Orange est
chère, 109 F par minute », se plaint ce jeune économiste, auprès des
employés de l’opérateur « qui me répondent toujours avec courtoisie. Ils
ne s’énervent jamais, même si je leur manque de respect. Par contre,
Malitel est plus profitable, avec moins de 100 Francs, peut parler penPerformances Veille
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dant une minute. En termes de coût des communications, je préfère Malitel, mais s’il s’agit de stabilité
de réseau, je choisis Orange », ajoute-t-il.
© Malitel
Des communications à coût faibles, mais une couverture réseau moindre... Malitel contre attaque !
L'offensive Malitel, i dakawili
Sur le site Internet de sa société, Norredine Boumzebra, Directeur général de Malitel, affirme que sa vision est de mettre à la disposition des Maliens des produits à moindre coût, d’installer de nouveaux
équipements et d’étendre le réseau à Bamako et dans toutes les régions du pays en vue d’améliorer la
qualité des services. Beaucoup de Bamakois constatent que le groupe Maroc Télécom, actionnaire de
Malitel, a développé ces deux dernières années la société de façon spectaculaire: la création et la
modernisation des infrastructures, la multiplication des points de ventes, … Mais « Malitel ne dispose pas
de la technologie de pointe » pour améliorer la qualité de ses services, imagine Namory Kouyaté, un
journaliste qui s’insurge contre le service client de cet opérateur qui ne répond pas souvent à ses appels lorsqu’il a besoin de renseignements. « Il y a des défaillances au niveau du réseau chaque fois
qu’ils font des promotions sur les cartes de recharge. Lorsque je tente de faire des appels, on me fait
croire que le numéro que j’ai composé est injoignable, alors la personne à qui je veux parler se trouve
dans une zone couverte par Malitel, se lamente Kassim Traoré, un réparateur de téléphone portable.
C’est à cause du dysfonctionnement de son réseau que Malitel a perdu un grand nombre de ses
abonnés, irrités, qui ont finalement choisi Orange, une société plus performante », commente-t-il.
Qualité de service et accessibilité
Une vingtaine de personnes, interrogées sur la qualité des services d’Orange, sont unanimes. Le réseau
de cet operateur est facilement accessible à tout moment. Sa stratégie marketing « est bonne », car la
société sponsorise les grands événements sportifs : le football, en particulier. Une discipline aimée par la
plupart des jeunes maliens. Quelques jeunes, vendeurs de téléphones portables devant le siège de la
société Malitel à Bamako-coura, se précipitent vers les passants pour leur proposer leurs produits, et affirment qu’ils préfèrent conserver leur puce Orange, car le réseau Malitel est parfois perturbé et ne
permet pas, ajoutent-ils, de communiquer en temps réel les résultats de certains matchs de foot à des
personnes qui n’ont pas accès à la télévision dans les campagnes. Qu’est-ce qui explique la perturbation du réseau Malitel? Nous avons voulu poser la question aux responsables de la société qui n’ont pas
répondu à notre demande d’interview.
© Malitel
Internet Mobile, l'une des innovations de Malitel, avec sa Clé 3G
L'offensive Malitel
Privatisée en juillet 2009, la société Malitel compte aujourd’hui plus de 672 000 abonnés mobiles, sa part
de marché a atteint 31 %, indique le site Internet de l’opérateur qui ne révèle pas le chiffre d’affaires.
Son directeur général, Norredine Boumzebra, explique sur le même site qu’il souhaite conserver et consolider la position de leader sur le marché de la téléphonie. Pourtant, Orange revendique également
sur son site Internet la place de leader en télécommunications au Mali, avec ses 4 millions de clients,
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40% en matière de couverture de réseau, 42 milliards de Francs CFA de chiffre d’affaires en 2010, ce
que démentira pas Alioune Ndiaye, son PDG. Ce second opérateur se vante d’avoir versé 42 milliards
de nos francs l’année dernière dans les caisses de l’Etat à titre d’impôts, de taxes, de redevances, de
cotisation sociales et de droits de douanes. Sa contribution à l’économie nationale s’élève à 200 milliards de francs CFA depuis son arrivée en 2006.
Le Match publicitaire
Les deux opérateurs, Malitel et Orange, intensifient les publicités dans les médias, multiplient les promotions en offrant des bonus sur les cartes de recharge. Ces bonus vont de 100 à 200%. Le premier opérateur vend une puce à 500 francs, invite les Maliens à participer à une loterie. Il y aura une récompense
à la clé, une voiture et 3 motos. Le second proposait en Septembre dernier une villa moderne à Bamako, des motos et 50 000 francs CFA de crédits gratuits pour celui ou celle qui aura gagné la tombola.
« J’ai joué plusieurs fois. Je n’ai jamais gagné. Je ne crois plus à ces jeux concours. La stratégie commerciale des deux sociétés est d’inciter les gens à acheter plus de cartes de recharge et de consommer plus de crédits. "On nous trompe. Dans ce domaine, je n’aime ni l’une ni l’autre", explique Drissa
Coulibaly, un marchand ambulant avant d’ajouter « Orange est le meilleur opérateur » au Mali.
Bientôt un 3è opérateur...
Les deux sociétés essayent de défier la concurrence pour accroitre leurs parts de marché.
« Orange n’a pas de véritable concurrent actuellement au Mali où elle domine le marché de la téléphonie mobile », explique l’économiste Mamadou Koné qui souhaite l’arrivée d’un troisième operateur
dans notre pays. « Il n’y a pas de développement sans concurrence. S’il y a une concurrence rude
entre trois sociétés, les clients bénéficieront de beaucoup de choses. Les tarifs seront réduits… », espèret-il. En tout cas, le Mali a lancé en septembre dernier l’appel d’offre international pour octroyer une troisième licence d’exploitation à un opérateur de téléphonie. La chasse est ouverte !
Maroc : le groupe technologique espagnol Amper
jette l’éponge
Après y avoir opéré pendant près d’une dizaine d’années, la multinationale technologique espagnole
Amper quitte le Maroc.
Spécialisée dans la conception, la fabrication et l’intégration d’équipements de communication et de
systèmes de contrôle, Amper entend mieux organiser ses implantations internationales pour rationaliser
sa gestion face au contexte.
En Afrique, sa filiale du Maroc constituait son unique implantation. Elle a obtenu d’importants contrats
avec l’opérateur Méditel et profité de la vague d’investissements dans les stations GSM et les équipements ADSL.
Mais, en dehors des équipements télécoms, d’autres secteurs dans lesquels intervient Amper n’ont pas
obtenu de marché au Maroc et en Afrique, tels que les équipements de défense et de sécurité.
Au fil des années, la baisse du chiffre d’affaires et de la rentabilité ont contraint Amper à sacrifier un
marché jugé non stratégique. L’entreprise espagnole maintient cependant sa présence en Amérique
latine, en Amérique centrale, en Chine et à Dubaï.
Agence Ecofin
Télecoms – Taxes sur les appels entrants: Pas
d’impact sur la diaspora
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Au-delà des rumeurs distillées, ça et là, pour faire croire que la taxe sur les appels
entrants réduirait le volume d’appels ordinaire de nos compatriotes séjournant à
l’Etranger, il est établi que le nouveau seuil est une base tarifaire minimum. Autrement dit, tout opérateur le désirant, peut vendre ses terminaisons à plus de 0,215
euros ou beaucoup moins comme on a pu l’observer, parfois.
En effet, pour attirer plus de trafic sur leurs lignes, certains opérateurs tombaient
dans des pratiques anticoncurrentielles et proposaient des prix inférieurs à leurs coûts. Cela a pour corollaire de déstabiliser le marché et de réduire les capacités financières des opérateurs. Le nouveau
seuil viendra, à terme, stabiliser le marché et protéger les tarifs des terminaisons vers le Sénégal.
Il s’agit d’un réajustement pour redistribuer les revenus au profit de l’Etat. Cette redistribution n’est
même pas équitable car, les opérateurs internationaux détiennent toujours la part la plus importante
des profits.
Désormais, grâce à ce décret, chaque fois qu’un Sénégalais appelle son pays (au même tarif), il contribue à son développement socio-économique, en pourvoyant un revenu supplémentaire à l’Etat et
aux opérateurs locaux. Ainsi, il aide son Etat à construire des écoles maternelles, des routes, des écoles
et à relever les défis concernant l’électricité, l’eau, les télécommunications et tous les secteurs stratégiques.
L’Etat du Sénégal prévoit, en retour, de financer, avec les fonds collectés, des projets d’habitat ou de
réinsertion initiés par ses émigrés, avec un comité de surveillance qui intéressera tous les segments de la
société.
Apple : la gamme iPod fait peau neuve
Profitant du dévoilement de l’iPhone 4S, le constructeur californien Apple a présenté la nouvelle gamme d’iPod (iPod Touch et iPod Nano). Alors que certaines
rumeurs annonçaient la fin des iPod classiques et des iPod Shuffle, il n’en est rien,
car Apple continuera toujours à les commercialiser, malgré que ces derniers ne
bénéficieront plus de mises à jour.
Comme l’attendait bon nombre d’observateurs, le fabricant Apple a profité de la
keynote de l’iPhone 4S pour annoncer la disponibilité de la nouvelle gamme
d’iPod, à savoir l’iPod Touch et l’iPod Nano. Ces derniers, qui se présentent
comme les fers de lance de la gamme de baladeurs d’Apple, bénéficient de toute une foule
d’améliorations.
En commençant par l’iPod Touch, il se dote d’iOS 5, la dernière version du système d’exploitation mobile d’Apple, ainsi que du service de messagerie instantanée iMessage (utilisable via Wifi uniquement).
De plus, l’appareil, qui se décline désormais en blanc, est doté d’une camera HD. Du côté de l’iPod
Nano, on retrouve trois changements notables. Les icônes, qui étaient initialement présentées en grille,
sont désormais organisables en liste. On notera également l’indépendance de Nike +, qui est utilisable
sans appareil supplémentaire. La nouvelle version de l’iPod Nano inclut également 16 nouvelles horloges.
Appels entrants : Les vraies raisons de la rebuffade
de la Sonatel
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, Momar Ndao n’a pas créé l’ASCOSEN. Il y a adhéré, le 4 décembre 1989. Donc, un mois après sa création. Successivement, il a eu à occuper les fonctions de Président de la commission des transports et de la logistique, ensuite de Secrétaire général,
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jusqu’en 1994. Année pendant laquelle il a été élu, pour la première fois, Président. La dernière réélection de Momar Ndao date du congrès du 3 novembre 2008. Il avait été rélu pour 5 ans. Certainement
que c’était dû au niveau élevé de son engagement dans l’ASCOSEN. D’ailleurs, cela lui a valu la perte
d’un de ses enfants. La perte d’un emploi de Directeur de réseau commercial. De même que son électrocution, et son arrestation en 2008. Sans risque de se tromper, on peut relever que c’est grâce à son
engagement sans faille au service des consommateurs, que cette confiance a été renouvelée. En sa
qualité de membre du conseil d’administration de la Sonatel, Momar Ndao ne saurait manquer
d’informations fiables sur la dite société. Pour vous, bitimrew a été à la bonne source afin d’éclairer la
lanterne des citoyens sénégalais...
Selon Momar Ndao, les opérateurs de télécommunication se font des milliards de francs sur le dos des
Africains. Se voulant plus explicite, il comparera à une petite goutte d’eau les 600 milliards de francs de
chiffres d’affaires, et les 185 milliards de bénéfices après impôts de la SONATEL. A l’en croire, les marges
des opérateurs de télécoms, en tant que « carriers », vont entre 300 % et 1100 % selon les opérateurs. Ce
qui a poussé M. Ndao a avancé, qu’en tant que patriote, le Président Wade, a décidé de prélever sur
ces recettes pour financer le développement de son pays. En guise de preuves, Momar Ndao n’a pas
manqué de déclarer des pays versant dans une telle pratique tels que ; la France, l’Espagne. Au passage, M. Ndao a fait remarquer que ces deux pays gagnent entre 330 millions et 400 millions d’euros
avec çà. M. Ndao a encore révélé que des pays africains comme la Guinée, le Ghana, la Rd Congo
ont adopté le même système de taxation des appels entrants. Pour M. Ndao, il se trouve que certains
opérateurs, parmi lesquels la Sonatel, ont refusé de diminuer leurs marges, et continuent de répercuter
la hausse à l’étranger. Selon lui, c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, cette taxation est payée donc par : les
pays qui appellent leur ambassade au Sénégal. Les organisations internationales et les entreprises multinationales qui appellent leurs représentations locales. Les hommes et femmes d’affaires et riches sénégalais, en voyage à l’étranger, qui appellent au pays. Les modou-modou qui appellent leurs familles
restées au Sénégal. Or, pour M. Momar Ndao, toutes ces personnes sont beaucoup plus nanties que les
« goorgoorlus » sénégalais qui passent leur temps à « biper ». Ou à faire du « rappelez-moi ». Quand ce
n’est pas du « lebbal ma crédit ». Voilà, a-t-il dit, pourquoi en sa qualité de Président de l’ASCOSEN, il a
préféré protéger d’abord les plus pauvres avant de penser aux plus riches. Selon M. Ndao, il est plus logique de taxer les étrangers, les plus riches. Plutôt, dit-il, que de taxer les sénégalais si fatigués. M. Ndao
ira plus loin en révélant que la surtaxe n’est pas payée par la Sonatel. Or, tient-il à faire remarquer,
cette société est entrain de tympaniser les citoyens sénégalais avec des syndicats à sa solde. Pour
M. Ndao, afin de savoir la part exacte qui lui revient, l’Etat a décidé de poser des compteurs pour déterminer, de manière précise, le nombre de minutes de téléphone vendues par les opérateurs tels que
Sonatel. A l’en croire, la dite société ne pas en veut entendre parler. C’est pourquoi, dit encore
M. Ndao, elle ameute ses syndicats et ses valets circonstanciels, pour tenter de diaboliser le contrôle
des appels entrants en arguant que l’entreprise risque de couler. Ce qui, à l’en croire, est totalement
faux. D’ailleurs, sur ce point, M. Ndao a tenu à faire relever, qu’aucun opérateur n’a fermé boutique
dans tous les pays où ce type de contrôle des appels, et la surtaxe, ont été appliqués. Poussant plus loin
ses argumentaires, M. Ndao a encore déclaré, que la Sonatel a vu sa balance des appels passer de
117 milliards en 2009 à plus de 125 milliards en 2010. M. Ndao a aussi avancé, que même en Guinée où,
Orange Guinée, qui fait partie du groupe Sonatel, a vu ses appels entrants augmenter de plus de 51%.
Ce, dira-t-il encore, malgré l’application de la surtaxe, et du contrôle. Concluant, M. Ndao a aussi fait
remarquer, que le contrôle des appels entrants concerne tous les opérateurs. A l’en croire, c’est curieux, que Sonatel soit la seule à ruer dans les brancards. Or, dira-t-il encore, Tigo et Expresso acceptent
de collaborer. Pour le président de l’Ascosen et Conseiller technique du président Wade, il faut bien
s’interroger pourquoi la Sonatel refuse si obstinément d’être contrôlée ? Selon lui, donc, la dite société
tente de cacher quelque chose ? Pour M. Ndao, la seule et véritable question tourne autour de ça.
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ITU TELECOM WORLD 2011
Le programme d'ITU TELECOM WORLD 2011 (qui se tiendra à Genève du 24 au 27 octobre) s'annonce
très chargé et axé sur les grands problèmes mondiaux qui redéfinissent le paysage des technologies de
l'information et de la communication (TIC). Cet événement rassemblera des chefs d'Etat et de gouvernement, des ministres et régulateurs des TIC, des dirigeants d'entreprises internationales et certains des
jeunes innovateurs les plus brillants du secteur, dans le cadre d'une série de débats interactifs animés
par de grands noms du secteur.
La manifestation débutera par un Sommet consacré au large bande auquel participeront des chefs
d'Etat et de gouvernement et des ministres du secteur des TIC, qui se joindront à des sommités telles
que Carlos Slim (Mexique), Neelie Kroes, Vice Présidente de la Commission européenne, Angel Gurría,
Secrétaire général de l'OCDE, Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, ainsi que de nombreux
membres de la Commission UIT/UNESCO "Le large bande au service du développement numérique"
Cette année, le salon réunira des chefs d’État, des ministres, des chefs d’entreprise et des acteurs de
l’innovation technologique, qui participeront à des débats sur les principales problématiques actuelles.
Le Sommet sur le Leadership du Haut Débitsera l’occasion de montrer comment l’industrie peut travailler de manière concertée afin d’aider à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement qui
ont été définis par les Nations Unies. La Conférencesur les Villes numériques sera axée sur les difficultés
liées à l’urbanisation et sur la nécessité de construire des villes plus intelligentes, plus saines et plus
propres. Le Forum permettra quant à lui de débattre de sujets d’actualité comme la question de la
confidentialité et de la sécurité dans un monde complètement bouleversé, notamment par les réseaux
sociaux.
Pour découvrir également sur le site Internet le portrait des délégués participant au World’11 .
Un certain nombre de sociétés technologiques de premier plan (Cisco, Intel, Ericsson, Huawei, ZTE ...) rejoindront les Pavillons nationaux et de jeunes pousses innovantes du monde entier afin de présenter leur
technologie et leurs innovations.
Les Pavillons nationauxprésenteront les innovations réalisées dans de nombreux domaines à travers le
monde ... Le Japon, la Corée et la Chine sont réputés pour être des foyers d’innovation technologique.
Mais qu’en est-il de l’Algérie, du Rwanda ou de la Russie ? Des pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et
d’Europe présenteront leurs dernières réalisations dans les domaines les plus divers, de la santé à l'accès
haut débit. Pour plus d’infos sur les Pavillons nationaux : http://world2011.itu.int/whos-there/nationalpavilions
Autre point fort de l’ITU Telecom World 2011 : le « Manifeste pour le changement », un projet visant à tirer parti de la technologie pour faire changer les choses. Des concours seront ouverts aux jeunes innovateurs et aux écoliers (voir ci-dessous) et des questions seront posées aux ministres, aux chefs
d’entreprise et aux spécialistes de l’innovation. Ces questions et les réponses qui y seront données seront utilisées pour définir des engagements dans le cadre de ce Manifeste.
Environ 150 idées ont été proposées par de ‘Jeunes innovateurs’ du monde entier dans le cadre de la
campagne « Get Involved » de l’ITU Telecom World 2011 (http://world2011.itu.int/get-involved). Ces
idées ont été soumises à un vote. Les gagnants, dont le nom n’a pas encore été révélé, seront invités à
se rendre à Genève afin d’y présenter et d’y approfondir leurs idées avec l’aide de mentors de
l’industrie et peut-être remporter un financement qui leur permettra de concrétiser leurs projets
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Airtel signe un accord avec Nokia Siemens Networks
Airtel signe un accord avec Nokia Siemens Networks pour l'expansion de la 2G, le déploiement de la
3G et le Managed Services en Afrique. Nokia Siemens Networks développera, planifiera et exploitera
des réseaux mobiles pour Airtel dans sept pays africains
Bharti Airtel («Airtel»), entreprise mondiale leader de télécommunications, présente dans 19 pays à travers l'Asie et l'Afrique, a annoncé aujourd'hui avoir conclu un accord avec Nokia Siemens Networks
pour élargir ses réseaux 2G (GSM / EDGE) et déployer des réseaux 3G dans sept pays africains. Selon
l'accord, Nokia Siemens Networks va gérer les opérations de réseau de bout en bout, notamment la
planification, la conception et la mise en œuvre des réseaux 2G et 3G pour Airtel. Le fournisseur apportera ses Flexi Multiradio Base Stations* écoénergétiques pour étendre la couverture réseau à des zones
mal desservies, notamment les petites villes et villages dans les sept pays **.
Manoj Kohli, PDG (international) et Directeur Général Adjoint de Bharti Airtel, a déclaré: «cet accord
manifeste notre engagement à fournir des services mobiles innovants et abordables de classe mondiale, aux clients en Afrique. Nous pensons que l'expertise globale de Nokia Siemens Networks dans le
Managed Services et les équipements de réseau compacts et économes en énergie s’ajuste parfaitement avec notre objectif à long terme d’être le premier opérateur de télécommunications dans le
continent africain. Ce partenariat nous permettra de développer encore plus rapidement notre couverture réseau et de fournir à nos clients une connectivité haut débit à l’Internet sans fil».
Rajeev Suri, PDG de Nokia Siemens Networks, a déclaré: «partout, les abonnés exigent de plus en plus
une meilleure qualité de réseau et des services supérieurs. Nous sommes impatients de travailler en
étroite collaboration avec Airtel, d'étendre son réseau rapidement, et de livrer les bons produits et services innovants pour aider à répondre à ces exigences».
Nokia Siemens Networks va utiliser sa solution à micro-ondes FlexiHybrid pour répondre à la croissance
du trafic de données et pour fournir une plate-forme pour une transition rentable vers les réseaux 3G et
éventuellement 4G à l'avenir. La société fournira également son système de gestion de réseau NetAct
pour une surveillance et une gestion efficaces du réseau.
En outre, le Managed Services fournit par Nokia Siemens Networks permettra à Airtel de se concentrer
sur la fourniture d’une meilleure expérience client et des produits et services plus innovants à leurs
clients sur ces marchés.
A propos de Bharti Airtel Limited
Bharti Airtel Limited est une entreprise de télécommunications leader mondial présente dans 19 pays à
travers l'Asie et l'Afrique. La société propose services mobiles voix et données, ligne fixe, haut débit, IPTV,
DTH, solutions télécoms clé en main pour les entreprises et services longue distance nationaux et internationaux pour les transporteurs. Bharti Airtel a été classée parmi les six meilleures entreprises technologiques au monde en termes de performance par BusinessWeek. Bharti Airtel comptait plus de 233 millions de clients à travers ses activités à fin août 2011. Pour plus d’informations prière de visiter,
www.airtel.com
High-tech / L’avenir du mobile : MTN mise sur le haut
débit
L'intelligent d'Abidjan
En marge de la célébration des 25 ans de la téléphonie mobile en Afrique (Africa Telecom people) tenue les mardi 4 et jeudi 6 octobre 2011, le groupe MTN a organisé une conférence publique le mercredi
5 octobre autour du thème : «le haut débit simple, pratique et mobile». Selon Herman Dano, chef marketing de la structure, en a profité pour faire le point sur les retombées du secteur de la téléphonie dans
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les ménages. S’appuyant sur les données de l’Union internationale des télécoms (UIT), Herman Dano a
noté avec satisfaction la croissance dans le secteur du mobile. Ainsi, sur 100 habitants, 78 sont détenteurs d’un mobile et 12,7 ont un accès internet. Cette croissance pour une fois est essentiellement portée par les pays en voie de développement avec 20% de croissance par rapport à l’année dernière.
Herman Dano a également profité de cette occasion pour présenter les offres de MTN, dont l’Internet
mobile. Cette solution du groupe passe par un accès de qualité fourni par une clé internet. « En un an
de promotion, notre clé s’est arrogé 60 % de parts du marché car, nous avons compris les attentes du
client », a relevé Herman Dano. Lesquelles attentes répondent à une offre simple, facile d’utilisation,
avec des forfaits adaptés (journaliers, hebdomadaires, nomades). Il ressort des études qu’aujourd’hui,
les espérances sont à rechercher au niveau de l’accessibilité, et de la disponibilité lorsque des pannes
surviennent. C’est pourquoi, il est nécessaire d’investir constamment dans de nouvelles technologies
afin d’offrir de meilleurs services.
OG
a GSMA annonce que la prolifération de dispositifs
connectés générera 1,2 billion USD de recettes pour
les opérateurs de télécommunications mobiles d'ici
2020
On prévoit une croissance de 100 % du nombre de dispositifs mobiles connectés, qui atteindront les 12
milliards d'ici 2020 ; une collaboration interindustries est essentielle pour permettre l'émergence d'un
monde connecté
La GSMA, avec le soutien d'AT&T, Deutsche Bank, KT, Telenor Connexion et Vodafone et en partenariat
avec Machina Research, a publié aujourd'hui un rapport de recherche exposant brièvement les débouchés commerciaux et les recettes potentielles du marché des dispositifs mobiles connectés. Le rapport révèle que le nombre total de dispositifs connectés(1) devrait croître de 9 milliards environ aujourd'hui à plus de 24 millions en 2020, parmi lesquels le nombre de dispositifs mobiles connectés(2) devrait
augmenter de 100 pour cent, passant de plus de 6 milliards d'appareils aujourd'hui à 12 milliards en
2020. Cette croissance explosive représente des recettes potentielles de l'ordre de 1,2 billion USD(3)
pour les opérateurs de télécommunications mobiles d'ici à 2020, soit une multiplication par 7 des recettes prévues pour 2011, et engendrera une opportunité de développement considérable pour l'ensemble de l'écosystème.
" Nous entrons dans une nouvelle phase du développement de l'industrie du mobile, qui verra le portable se connecter à tout dans nos vies ", a déclaré Michael O'Hara, directeur marketing chez GSMA. "
Dans ce nouveau monde connecté, le portable transformera la société et aura un impact profond sur
la manière dont nous interagissons, non seulement avec les autres mais également avec notre environnement. Néanmoins, afin de tirer parti de cette incroyable opportunité, la collaboration à tous les niveaux de l'écosystème sera essentielle afin de démontrer que la technologie mobile appliquée à tout,
des tablettes PC aux nouveaux appareils de santé, peut améliorer la vie personnelle et professionnelle
des gens ".
Les opérateurs de télécommunications mobiles peuvent tirer profit de ces opportunités de recettes en
s'attaquant aux aspects clés de la chaîne de valeur(4) tels que la prestation de services et l'intégration
système, et en collaborant plus étroitement avec les secteurs verticaux de l'industrie afin de proposer
de nouveaux services concluants à leurs clients. Parmi les secteurs qui bénéficieront de cette collaboration, citons notamment l'industrie de l'électronique grand public, qui pourrait dégager 445 milliards USD
de recettes directes ; l'industrie automobile, qui pourrait générer 202 milliards USD de recettes ; le secteur de la santé qui pourrait connaître une croissance de 69 milliards USD et le secteur des utilités, qui
pourrait voir ses recettes croître de 36 milliards USD d'ici à 2020.
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Machina Research a identifié des débouchés commerciaux potentiels considérables pour les opérateurs de télécommunications mobiles, mais les profits pouvant être dégagés dépendent des stratégies
commerciales individuelles. Les opérateurs de télécommunications mobiles jouissent d'une position
unique leur permettant de collaborer avec d'autres industries afin de réaliser ce potentiel, car ils proposent une connectivité omniprésente, offrent un service client et des capacités de facturation et de distribution éprouvés et représentent une marque fiable pour les consommateurs et les entreprises.
Jim Morrish, directeur chez Machina Research, a déclaré : " Nous nous engageons dans une nouvelle
ère de connectivité qui verra la prolifération de milliards de dispositifs connectés dans le monde. Cette
croissance découle essentiellement de la connexion M2M : un nouveau marché pour les fournisseurs de
services de communication, avec de nouvelles dynamiques. La façon dont les opérateurs, les vendeurs
d'appareils, les fournisseurs de service et les autres acteurs de la chaîne de valeur réagiront à cette opportunité aura de profondes implications pour leur succès futur. À l'heure actuelle, l'industrie du mobile
a l'opportunité de jouer un rôle central dans l'écosystème Connected Life".
Matthew Bloxham, directeur de la recherche télécoms chez Deutsche Bank a ajouté : " L'essor des dispositifs connectés a le potentiel d'offrir des bénéfices sociaux, écologiques et financiers considérables à
l'économie mondiale. Les chiffres annoncés aujourd'hui soulignent l'importance des opportunités de recettes que représente cette niche. Cependant, la portée de son impact économique pourrait être
bien plus importante si l'on y ajoute les bénéfices indirects que constituent la réduction des coûts, une
efficacité accrue et le potentiel pour de nouveaux produits et services. Nous sommes ravis que les opérateurs de télécommunications mobiles soient aussi nombreux à mettre des stratégies en place pour
exploiter ce marché, mais une approche globale à l'échelle de l'industrie est essentielle pour tirer pleinement parti de l'opportunité qui se présente ".
" Le potentiel d'innovation du sans-fil est formidable dans de nombreux secteurs verticaux, du secteur
de la santé à celui de l'automobile en passant par l'électronique grand public ", s'est enthousiasmé
Glenne Lurie, président d'Emerging Devices, AT&T. " Tous les profils de consommateurs ont vite compris
les bénéfices de la technologie mobile embarquée dans les produits de la vie quotidienne, et cela va
se traduire par une explosion de créativité et d'adhésion. Nous avons réalisé d'énormes progrès dans
l'intégration du sans-fil dans le domaine des appareils de navigation, de surveillance, de jeu et de divertissement, mais ce n'est qu'un début. Les possibilités, passionnantes, sont innombrables ".
Dong-Ik Lee, PDG de KT, a déclaré : " Nos clients sont passionnés par les expériences de connectivité.
Les objets connectés à des réseaux peuvent révolutionner leur valeur. Par exemple, en aidant à transformer les véhicules en centres d'info-divertissement, la vidéosurveillance en unités d'analyse du secteur
commercial et les jouets en robots pédagogiques. Chez KT, nous avons lancé une nouvelle étude sur
une plateforme "objets ouverts" pour aider les gens à participer plus librement au monde connecté, et
nous prévoyons qu'elle accélérera la croissance de ce marché de la connexion ".
" Les services et applications fournis par les secteurs clés de l'espace M2M, tels que les utilités, la télématique, la santé et l'automobile mobiles dépendent de solutions et d'une connectivité ultra fiables et sécurisées. Les opérateurs mobiles doivent travailler main dans la main pour tirer le meilleur parti de cette
opportunité, en signant des accords de roaming M2M et en consolidant des structures de prix permettant le trafic M2M par exemple. Les opérateurs de télécommunications mobiles devraient également
consolider l'intégration aux entreprises de leurs clients, et renforcer la collaboration avec les secteurs
verticaux de l'écosystème de ce monde connecté, tout en restant compétitifs afin d'assurer la croissance du marché ", a déclaré Fredric Liljestrom, PDG chez Telenor Connexion.
Erik Brenneis, responsable M2M du groupe Vodafone a ajouté : " Les appareils dotés de la technologie
M2M offrent aux clients une expérience bien plus enrichissantes que ceux qui ne le sont pas. Ces
chiffres prouvent l'incroyable potentiel des services M2M, qui deviennent bien plus attractifs lorsqu'ils
sont sans fil, comme les appareils de navigation personnels permettant de localiser les embouteillages
pratiquement en temps réel ".
Pour en savoir plus sur l'écosystème
http://www.gsmaconnectedlife.com
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Connected
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la
GSMA,
veuillez
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consulter
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Note aux rédacteurs
(1) Les dispositifs connectés sont des dispositifs intelligents à faible ou large portée présentant l'avantage d'être connectés à un réseau. Il s'agit par exemple des capteurs distants, appareils de télésurveillance, dispositifs d'actionnement, PC, ordinateurs portables, tablettes, eReaders, combinés sans fil, femtocells et routers.
(2) Les dispositifs mobiles connectés sont déjà équipés de la technologie SIM, ou le seront probablement, et donc d'être connectés à des réseaux mobiles à large portée.
(3) Le chiffre de 1,2 billion USD correspond aux recettes potentielles dont un opérateur de télécommunications mobiles non diversifié pourrait disputer une part. Il comprend les recettes dégagées de la
vente d'appareils mobiles par l'opérateur, le trafic de données, les applications, l'intégration système,
l'installation et surtout les profits correspondants à des services spécifiques aux opérateurs. Ces profits
viennent majoritairement s'ajouter au gros des sources de revenu des opérateurs de télécommunications mobiles, et constituent donc une réelle opportunité de croissance future du chiffre d'affaires audelà des services basiques de recherche de données, de messagerie et de voix. L'opportunité potentielle pour les opérateurs ayant accès à des infrastructures fixes et à des capacités d'intégration système sera clairement plus importante.
Par région, les 1,2 billion de recettes potentielles pour les opérateurs de télécommunications mobiles se
répartissent comme suit :
- Asie-Pacifique : 447 milliards USD - Europe : 305 milliards USD - Amérique latine : 92 milliards USD Moyen-Orient et Afrique : 87 milliards USD - Amérique du Nord : 241 milliards USD
(4) La chaîne de valeur du marché de la connexion telle que définie par Machine Research, inclut : le
matériel (modules mobiles par exemple), le trafic de données, la gestion SIM et les plateformes de donnés, les API/kits de développement, la création de solutions et la prestation de services, la distribution, la
vente et le service client. Sur le marché de la sécurité résidentielle, un contrat classique de trois ans au
sein de la chaîne de valeur est compris à 14 % de la connexion alarme, à 8 % de l'installation et de l'entretien de la connexion de données et à 78 % de la surveillance de l'alarme et du service client.
À propos de la GSMA
La GSMA représente les intérêts du secteur mondial des communications mobiles. La GSMA rassemble
plus de 800 opérateurs de téléphonie mobile à travers 220 pays, ainsi que plus de 200 entreprises dans
l'écosystème plus large du mobile, y compris les fabricants de téléphones, les sociétés de conception
de logiciels, les fournisseurs d'équipement, les sociétés Internet et les organisations de médias et de divertissement. La GSMA organise également des événements phares de l'industrie tels que les salons
Mobile World Congress et Mobile Asia Congress.
Pou en savoir plus, veuillez visiter Mobile World Live, le portail en ligne du secteur des communications
mobiles http://www.mobileworldlive.com ou le site Web de la GSMA http://www.gsmworld.com.
Source(s) : GSMA
Licences 4G : les autorisations d'utilisation délivrées
aux opérateurs
L'Autorité des télécoms, l'Arcep, a annoncé mardi dans un communiqué qu'elle avait délivré aux
quatre principaux opérateurs français leur autorisation d'utilisation des fréquences de téléphonie mobile 4G. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free avaient décroché le 22 septembre leur licence pour
exploiter les fréquences de téléphonie mobile de quatrième génération (4G) sur la bande 2,6MHz, au
terme d'un appel à candidatures qui va rapporter 936 millions d'euros à l'Etat. L'Arcep a annoncé mardi
avoir "attribué" aux opérateurs "leurs autorisations d'utilisation de fréquences dans cette bande pour
établir et exploiter un réseau mobile ouvert au public en France métropolitaine, dans les conditions
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prévues par l'appel à candidatures". "Ces autorisations portent sur les quantités de fréquences obtenues respectivement par les lauréats à l'issue de la procédure, à savoir 20 MHz pour Free Mobile et
Orange France, et 15 MHz pour Bouygues Telecom et SFR", est-il rappelé. Le "positionnement" des opérateurs dans la bande 2,6 GHz - soit la distribution des lots - a été déterminé par l'Arcep "selon les préférences exprimées par les lauréats, conformément aux règles de l'appel à candidatures". Un des critères
pour l'attribution des lots était l'engagement des grands opérateurs à "proposer des conditions avantageuses d'accueil sur leur réseau" aux petits opérateurs sans réseau propre (dits MVNO). Un deuxième
round de candidatures, prévu pour le 15 décembre, proposera des lots de fréquences "basses", à 800
MHz, plus adaptées aux zones rurales, pour un montant plancher de 1,8 milliard d'euros.
La 4G permettra des débits pour les téléphones mobiles allant jusqu'à plus de 100 mégabits par seconde et donc pratiquement les mêmes capacités que l'on a chez soi depuis sa ligne fixe internet très
haut débit. Actuellement, la 3G permet d'avoir jusqu'à quelques mégabits seulement sur son mobile.
Mécomptes de la surtaxe sur les appels entrants : Les
chiffres du mal
Le Sénégal court un risque de choper le syndrome qui mine le secteur des télécommunications de la
République de Guinée, un pays qui a commencé le mois de septembre 2009 à appliquer la surtaxe sur
les appels internationaux entrants avec l’arrivée de Global Voice Group (Gvg). Deux ans après la mise
en œuvre de cette politique, la Guinée enregistre des pertes sèches, les opérateurs de téléphonie
étouffent et les consommateurs trinquent. Les chiffres dévoilés par les opérateurs donnent les frissons et
font subodorer le pire. Ils témoignent du désastre créé par l’institution de la surtaxe par l’Etat
d’exception alors dirigée par la Junte militaire conduite par Moussa Dadis Camara.
Depuis l’instauration de la surtaxe des appels entrants, tous les cinq opérateurs de téléphonie de Guinée (Sotelbi, Areeba, Orange, Cellcom et Intercel) disent enregistrer une importante perte de volume
d’appels entrants, alors que le taux de pénétration du téléphone suit une courbe ascendante pour se
retrouver à 3%. Le cas d’Orange Guinée inquiète son Directeur général Alassane Diène. Il brandit les
statistiques pour faire constater « l’ampleur du mal » que constitue la surtaxe sur les appels entrants. Selon lui, le volume d’appels de tous les opérateurs a chuté d’un peu moins de 50%. Pour Orange Guinée
la situation est dépeinte comme alarmante : « Avant cette taxe, la terminaison vers la Guinée était de
0,16 dollars, représentant 80 francs Cfa), indique M. Diène. Maintenant, avec Gvg, l’Etat a ajouté 0,12 ;
ce qui passe à 0,28 dollars. Il n’y a pas eu de concertations. »
Avec l’augmentation du tarif, le volume des appels entrants a chuté de 40% pour tous les opérateurs.
En septembre 2009, Orange Guinée, filiale de France Télécoms, totalisait un volume d’appels mensuel
de 8 millions de minutes pour un parc de 520 mille clients. A la date du 30 septembre 2011, le parc
clients d’orange Guinée est multiplié par deux et demi pour se chiffrer à précisément 1 million 300 mille
clients. Mais, il ressort des documents présentés par Alassane Diène cette hausse très sensible du
nombre de clients, le volume du trafic international entrant reste toujours à ...8 millions de minutes par
mois. A son avis, cette situation s’explique par l’arrivée de Gvg qui a encouragé la fraude (voir pailleurs) et freiné l’évolution de la hausse du parc, on se serait trouvé aujourd’hui à environ 12 millions de
minutes par mois ».
La situation alarmante décrite par Orange Guinée, avec l’instauration de la taxe sur les appels entrants,
est pire chez le leader dans téléphonie en Guinée, Areeba avec ses 38% des parts de marché. Son responsable de l’interconnexion du trafic entrant, Oumar Diallo, se rappelle avec « nostalgie et amertume » de la croissance déjà perdue du volume d’appels entrants. Selon lui, avant l’institution de la surtaxe, Areeba faisait 500 mille minutes d’appels entrants par jour, soit environ 12 millions de minutes par
mois. Mais depuis le mois de septembre 2009, regrette-t-il, « nous sommes tombés à 140 000 minutes par
jour avec un parc clients qui a doublé ». Ses inquiétudes sont d’autant plus grande que « cette tendance baissière va s’accentuer ».
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En écho, résonnent les alertes chiffrées et les mises en garde lancées par la Sonatel sur les conséquences qui pourraient s’avérer désastreuses sur le secteur porteur des télécoms suite à l’instauration,
par l’Etat, d’une surtaxe sur les appels entrants au Sénégal. Un appel qui sonne dans le vide ...au Palais.
Ndiaga Ndiaye (Envoyé spécial à Conakry) - (Source : L’Observateur, 10 octobre 2011)
Onzième réunion des Ministres de la CEDEAO en
charge des Télécoms/TIC : Les travaux préparatoires
officiellement ouverts
© Ministères
Activités gouvernementales : Ouverture des travaux préparatoire
de la Onzième réunion des Ministres de la CEDEAO en charge des
Télécoms/TIC
Yamoussoukro: du 10 au 14 Octobre 2011
Le Directeur de cabinet du Ministre ivoirien de la Poste et des
Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), M.
André Apeté a officiellement ouvert le lundi 10 Octobre 2011 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny
pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro, la réunion des Experts du secteur devant précéder la
11ème Réunion des Ministres de la CEDEAO en charge de ces départements.
Le Représentant de Monsieur le Ministre Bruno Nabagné Koné a indiqué aux Experts que la connaissance profonde qu’ils ont des enjeux des processus qui régissent les activités de la filière des TIC, sont
autant d’atouts qui permettront d’aboutir à des résultats probants qui serviront de socle aux travaux
préparatoires de la 11ème Réunion des Ministres, prévue le vendredi 14 Octobre.
Aussi, M. Apeté a-t-il exhorté les experts à donner le meilleur de leur science à ces travaux destinés à
éclairer les décideurs que sont les ministres qui sont aussi des acteurs politiques. Les Experts ont été invités à faire des recommandations et suggestions pertinentes qui permettent de relever de nombreux
défis auxquels la CEDEAO doit faire face, en vue d’une plus grande intégration des économies des
Etats membres.
Les thèmes à débattre durant les trois jours des travaux préparatoires concernent notamment des questions relatives à la problématique des taxes de terminaison entre les Etats membres de la CEDEAO, relativement au trafic téléphonique entrant ; l’état de transposition des textes communautaires, en vue
d’une harmonisation des politiques et des règles régissant les marchés des Télécommunications/TIC de
l’espace communautaire ; l’examen du Document de stratégie de mise en oeuvre des projets prioritaires identifiés pour les cinq prochaines années ; l’examen du règlement sur l’accès aux câbles sousmarins en Afrique de l’Ouest.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du Représentant de la Commission de la CEDEAO,
M. David Camara, du chef de la délégation du Nigeria, Solomon Igba, ainsi que des autorités administratives et politiques de Yamoussoukro, conduits par le Préfet de la région des Lacs, André Ekponon.
L’Administrateur civil était accompagné de la Représentante du Maire, Mme Gogoua Jeanne et du
Représentant du Gouverneur du district
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Pour une pénétration «humaine» de la téléphonie
mobile en Afrique
Entretien avec Dr. Anasser Ag Rhissa, président de l’ONG Tilwat Training and Research.
Peut-on parler de l'explosion de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest ? Si oui, pourquoi ?
Dr. Anasser Ag Rhissa : Non, il y a une bonne pénétration du téléphone mobile en Afrique de l’Ouest
mais pas une explosion. Si en Europe, le taux de pénétration du téléphone mobile avoisine les 100 %,
d’après l’Union internationale des télécommunications (UIT), ce taux n’est que de 40% en moyenne en
Afrique.
Selon une étude de Wireless Intelligence, en fin 2010, le nombre d’abonnés en téléphonie mobile en
Afrique a connu une progression de plus de 20% par rapport à 2009. La progression n’est que de 1% en
Europe sur la même période.
Au Niger, l’Institut de la statistique estimait, en 2009, un taux de pénétration du téléphone mobile de
28% contre 4,6% en 2005. En Egypte un tel taux a atteint, en 2009, une augmentation d’environ 34% par
rapport à 2008, selon l’autorité nationale de régulation.
Ce qui constitue, comme le disent plusieurs spécialistes, une bonne pénétration. Certains parlent même
de révolution, de la téléphonie mobile en Afrique, en particulier en Afrique de l’Ouest. Cette pénétration, quoique bonne, est ralentie par des frais fiscaux des équipements et des services mobiles, considérés comme des produits de luxe. Selon une étude du cabinet Frontier Economics pour l’association
GSM des opérateurs mobiles au niveau international, les recettes fiscales, entre 2000 et 2012 induites
par la téléphonie mobile seront de 71 milliards de dollars en Afrique subsaharienne pour un investissement estimé entre 85 et 98 milliards de dollars.
L'Afrique de l'Ouest accuse un retard dans le développement de l'Internet haut débit. Quelles sont les
causes de ce retard ?
Dr. AAR : Selon le rapport « African Broadband Markets », publié par Balancing Act, au moins vingt sur
cent opérateurs historiques de télécommunications fixes ont déployé de l’ADSL jusqu’en septembre
2005.
Le retard dans le développement de l’Internet haut débit est lié au retard dans l’installation des infrastructures télécoms haut débit, type ADSL, et l’insuffisance de leur ouverture à la concurrence, mais aussi au fait que des infrastructures sans fil (Wifi, Wimax, Fixed Wireless Access, CDMA 2000…) n’ont pas une
pénétration conséquente en Afrique de l’Ouest. Elles n’ont pas une pénétration conséquente parfois à
cause du régime des licences en place, dans chaque pays, pour les fréquences permettant d’accéder
aux services (exemple 3,5 GHz pour l’accès aux services FWA (Fixed Wireless Access), 2,4/5 GHz pour le
Wifi dont la licence est gratuite pour le monde scientifique, industriel et médical…).
L’insuffisance de l’ouverture des infrastructures télécoms haut débit à la concurrence est réelle, en particulier, l’ouverture de la boucle locale (reliant les utilisateurs au central téléphonique) à la concurrence
à travers, par exemple, le dégroupage des connexions de la boucle locale appartenant à l’opérateur
télécom historique, ou la revente et la location de l’ADSL. Au Niger, par exemple, il serait intéressant
que le dégroupage total devienne une réalité pour que plusieurs fournisseurs d’accès Internet proposant du haut débit s’installent. Il serait judicieux que l’ARM, l’opérateur historique, Sonitel et le ministère
de la Communication et des Nouvelles technologies favorisent cette concurrence pour combler le retard et induire, ainsi, une baisse des tarifs des connexions à haut débit.
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De même, en téléphonie mobile, le haut débit via l’offre UMTS tarde à venir. Il faut, par contre, noter
une grande pénétration des connexions GPRS et 3G pour support d’internet moyen débit.
L’Internet moyen débit, voire haut débit, via une connexion satellite étant cher, seuls quelques rares
clients l’utilisent et, en plus, il peut se poser, suivant les pays, des limitations liées à la réglementation
pour l’accès au service bidirectionnels de la bande de fréquences Ku des liaisons VSAT. Au Niger,
l’opérateur Sonitel peut mettre à disposition d’un client qui en fait la demande des liaisons haut débit,
type ADSL, de même, via Wimax, des clients peuvent se connecter en haut débit, chez Orange ou
IXCOM. Concernant l’accès à des liaisons satellites, le haut débit sans fil permet une réception jusqu’à
deux mégabits par seconde (MBPS) pour une émission à 512 KBPS (Kilobits par seconde).
Quelles sont les solutions pour combler le retard ?
Dr. AAR : Les solutions pour combler ce retard sont de trois ordres. Premièrement, avoir une stratégie
d’accès universel comme celle proposée par l’UIT, un programme d’accès pour tous à l’Internet, en
commençant par l’éducation, et que les opérateurs télécoms investissent dans la modernisation de
leurs infrastructures télécom et leur ouverture au haut débit et au multimédia (ADSL, NGN…).
Deuxièmement, attirer les opérateurs de service et les fournisseurs d’accès Internet proposant du haut
débit en organisant l’ouverture à la concurrence, en dégroupant les connexions de la boucle locale,
en rendant les licences moins chères et en diminuant les taxes et les frais fiscaux des équipements et
services mobiles.
Troisièmement, créer, avec l’aide de l’Etat, des partenaires au développement et des ONG, des points
de regroupement communautaires (exemple des télécentres communautaires) pour l’accès à Internet.
Le régulateur et l’Etat, doivent prendre cet aspect au sérieux afin d’attirer des opérateurs de service et
plus de clients, pour favoriser ainsi la croissance dans le domaine et contribuer à combler le retard. Un
effort doit être fait, sous le contrôle du régulateur, sur l’interconnexion des réseaux d’opérateurs afin
que les prix des communications et des abonnements internet diminuent.
Quel est votre message aux entreprises de téléphonie mobile en matière de responsabilité sociétale ?
Dr AAR : Aider pour une pénétration « humaine » de la téléphonie mobile en Afrique : (1) en important
des téléphones avec un DAS réduit (débit d’absorption spécifique, quantité d’énergie radio fréquence
absorbée par le corps humain du porteur du téléphone, varie de 0,12 W/Kg à 1,69 W/kg), exposé au
moment de la vente et indiqué dans la documentation commerciale, (2) renforcer les capacités des
acteurs pour une meilleure consommation de l’offre de téléphonie mobile et (3) protéger
l’environnement par une vraie politique éco-responsable.
Une telle politique, éco-responsable, doit conseiller l’utilisation de composants générant une faible
quantité de gaz à effet de serre et doit pousser au recyclage des portables et équipements détériorés.
Actuellement, aucun effort coordonné n’est fait dans ce sens.
Il serait intéressant de prendre le problème à la base en construisant des portables et des équipements
suivant le procédé d’éco-conception, c’est-à-dire construire des produits plus favorables à
l’environnement et réfléchir à leur recyclage avant même la conception des produits.
Propos recueillis par Souleymane Maâzou
Entretien paru dans le magazine Réseau Télécom Network No 48.
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France Telecom : l'Afrique se connecte à Penmarc'h
!
(Boursier.com) -- France Télécom-Orange annonce l'atterrissement à Penmarc'h (Finistère) du nouveau
câble sous-marin haut-débit Africa Coast to Europe (ACE), qui reliera la France à l'Afrique du sud en
desservant 23 pays. Long de 17.000 km, ACE étend l'accès à l'internet haut-débit en Afrique, accroît la
sécurisation du trafic entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie. Il apportera, pour la première fois, le haut-débit et
la connectivité internationale en Gambie, Guinée, Guinée Equatoriale, Libéria, Mauritanie, Sao Tomé &
Principe et en Sierra Leone. Les pays enclavés, comme le Mali et le Niger, seront connectés via le réseau terrestre.
En outre, ACE offre une alternative sécurisant la transmission des communications pour les pays déjà
desservis par le câble SAT3-WASC-SAFE.
A travers des liaisons avec d'autres câbles, ACE constitue une route ouest supplémentaire susceptible
d'acheminer le trafic vers l'Europe pour la Réunion ainsi que pour les filiales du Groupe établies en
Afrique et dans l'océan Indien. ACE diversifie enfin les artères de transmission entre le Portugal et la
France.
La mise en service est prévue au deuxième semestre 2012.
Mali : Une troisième licence de téléphonie
Écrit par Mimouna Hafidh Business
La semaine dernière, le gouvernement malien, en collaboration avec certains cabinets internationaux, dont
Bird et Bird, Linkstone Capital et Sogreah, a organisé
une conférence des investisseurs étrangers à Paris. Il
s’agissait de l’octroi d’une troisième licence de télécommunication (téléphonie, fixe et Internet) au Mali.
En effet, depuis juin dernier jusqu’au mois de décembre prochain, le processus d’octroi de la licence a
libre cours au Mali. Ainsi, ses assises ont servi à faire valoir les atouts de l’offre formulée par le pays ouestafricain.
Celui-ci voudrait contracter un partenariat gagnant – gagnant avec le nouvel opérateur. C’est pourquoi, les autorités maliennes présentes à cette conférence se sont attelées à séduire un auditoire bondé de potentiels investisseurs. Ainsi, le ministre de l’Economie, Lassine Bouaré, a vanté la stabilité de
l’environnement économique malien. Autre astuce de séduction, le Mali s’est engagé à ne pas octroyer une autre licence de télécommunication avant décembre 2013, laissant deux ans au futur élu
pour renflouer ses caisses.
Celui-ci aura également droit aux fréquences GSM et aux préfixes. Alors, qui de Bharti Entreprises,
Deutsche Telekom, Portugal Telecom, Telecel Faso ou autres va consentir à débourser les 40 milliards de
FCFA (80 millions de dollars américains), que vaut la fameuse licence ? Pour connaître la réponse à
cette interrogation, il faudra d’abord passer l’appel d’offre, la négociation et la sélection, des phases
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difficiles tant la concurrence est grande. Ce n’est que vers le 28 novembre prochain, probable date de
l’attribution de la licence, que tout sera fixé.
Le ministre ougandais des Télécommunications
qualifie le secteur sénégalais de ’’performant’’
Dakar, 10 oct (APS) – Le ministre ougandais de l’Information et des Télécommunications, Nyombi Thembo, a qualifié de ’’performant’’ le secteur des télécoms au Sénégal, affirmant, lundi à Dakar, qu’il
compte s’en inspirer pour l’intérêt de son pays.
‘’Nous allons aussi nous inspirer du modèle de tarification sur les appels entrants, pour nous permettre le
financement d’autres activités dans ce secteur’’, a dit M. Thembo au sortir d’une séance de travail
avec son homologue sénégalais Moustapha Guirassy.
Selon le ministre ougandais, le Sénégal est un pays qui peut se glorifier d’avoir une ‘’forte expérience’’
dans le domaine des télécommunications et il n’est pas étonnant que d’autres pays africains puissent
venir s’en inspirer.
‘’Il n’y a pas de honte à ce qu’un autre pays africain, qui ne soit pas encore à ce stade, vienne
s’inspirer de ces bonnes pratiques, qui lui permettront de développer son secteur des télécommunications, aujourd’hui véritable vecteur de développement économique’’, a-t-il affirmé.
Pour sa part, le ministre sénégalais de la Communication et des Télécommunications, Moustapha Guirassy, la visite de son homologue ougandais est ‘’réconfortant’’ parce qu’elle est la preuve que le Sénégal a pris de ‘’bonnes décisions’’ dans ce domaine.
‘’Elles sont bonnes parce qu’elles sont appréciées par nos pairs qui viennent s’en inspirer, notamment la
Guinée, la Mauritanie et récemment le Mozambique. Ils sont venus voir ce que nous faisons au Sénégal
et s’en sont inspirés, en le copiant’’ chez eux, a fait valoir M. Guirassy.
S’expliquant sur le contrôle et la tarification des appels téléphoniques émis de l’extérieur vers le Sénégal, il a dit que ‘’c’est réellement une innovation’’. ‘’Ce contrôle permet de défendre des intérêts publics’’, a-t-il ajouté.
Le Sénégal, selon Moustapha Guirassy, ‘’n’est pas dans une logique de redevance ou de taxe devant
faire l’objet d’un vote au Parlement’’ comme c’est le cas dans d’autres pays, a-t-il signalé, précisant
que son pays ‘’est dans une logique de parafiscalité’’.
Un décret ou un arrêté du président de la République suffit pour appliquer la tarification en matière de
télécommunications au Sénégal, a-t-il précisé, refutant l’idée qu’un projet de loi est nécessaire dans ce
domaine.
Le président Abdoulaye Wade a signé un décret instaurant une surtaxe des appels téléphoniques vers
le Sénégal. La décision est très contestée par des acteurs des télécommunications et a entraîné une
série de grèves chez les travailleurs de la Société nationale des télécommunications (SONATEL) qui détiennent des actions au capital de l’entreprise, aux côtés de l’Etat du Sénégal et de France Télécoms.
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SFR souffle à Orange l'équipement en smartphones
des ministères
par Olivier Chicheportiche, Z
Business - Suite à un appel d'offres, SFR remporte auprès de l’Etat deux commandes pour
les services de mobilité. Jusqu'à 150 000 lignes sont concernées.
•
Très joli coup pour SFR Business Team, la division professionnelle de l'opérateur. Ce dernier vient en effet
d'être sélectionné par l'Etat pour équiper en smartphones et en solution mobiles la plupart des ministères français.
Jusqu'à aujourd'hui, c'est Orange (France Télécom) qui avait la main mise sur la politique de mobilité
des services de l'Etat. Mais le contrat a été remis en jeu vu les très rapides évolutions techniques dans
les télécoms. Les trois grands opérateurs français ont répondu à l'appel d'offres et c'est finalement SFR
qui a remporté la mise.
Le business mail et les données étaient au coeur de cet appel d'offres. Il faut dire que selon SFR, la proposition d'Orange avait "peu évolué" au cours des dernières années.
"L'ambition était de doper la data et la réactivité des collaborateurs tout en proposant un coût inférieur
à l'existant", précise à ZDNet.fr, Alain Lime, Directeur Commercial Grands Comptes SFR Business Team.
Un contrat à 20 millions d'euros par an
La proposition de SFR devrait ainsi permettre de passer de 10 à 15% de personnels équipés de solutions
mail et data à 20-30%. Jusqu'à 150 000 lignes sont concernées : 75 000 pour la présidence et les ministères, 35 000 pour les services d'achats de l'Etat et 3 ministères et 40 000 pour la centrale d'achat des
collectivités locales.
Concrètement, "SFR va proposer une plate-forme ouverte articulée autour de trois environnements :
Android, Windows Phone et Blackberry. Chaque service sélectionnera l'environnement qu'il souhaite en
fonction de ses besoins", poursuit le directeur.
Des terminaux de Samsung, Nokia, Motorola, HTC, Sony Ericsson, ZTE et RIM seront proposés, "avec une
forte appétence pour Blackberry, Samsung et HTC", précise Alain Lime. Trois environnements, des terminaux différents : n'y a-t-il pas un risque d'hétérogénéité ? "Non car l'interopérabilité existe entre ses environnements", assure-t-il.
Dans le même temps, une équipe dédiée et un catalogue d'offres voix-data sont proposés aux différents ministères et services englobant un accès business mail et Internet mobile évidemment paramétrable au niveau de la volumétrie, du roaming et de la sécurité.
Ce dernier point est évidemment essentiel. Reste que la sécurité ne sera pas la même pour tous. Mais
curieusement, "le gros des utilisateurs (80%) bénéficieront d'une protection standard constituée de
briques proposées par nos soins (effacement à distance, désactivation, cryptage des messages) administrés centralement au sein des ministères. Mais ces derniers, en fonction des sensibilités peut également ajouter ses propres outils", détaille le responsable.
Par contre, les postes les plus sensibles (ministres, présidence, haut fonctionnaires) bénéficient d'une
protection spéciale opérée en direct par l'Anssi (l'agence nationale de la sécurité des systèmes d'information). D'ailleurs, le ministère de la Défense n'est pas inclus dans l'appel d'offres remporté par SFR.
Côté budget, SFR, sans donner de chiffres, assure être 25% moins cher qu'Orange "en intégrant des services supplémentaires" ajoute avec malice Alain Lime. Le contrat devrait générer 20 millions d'euros de
chiffre d'affaires annuel à l'opérateur.
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Le Kenya choisit de baisser des taxes sur les
télécoms
Pour promouvoir la pénétration des services de télécommunications dans les zones les moins développées du pays, la
Commission des communications du Kenya a annoncé une
baisse des taxes sur divers services de télécommunications et
de diffusion. Cette mesure sera effective à partir de juillet
2012. Elle devrait permettre aux entreprises de mieux déployer leurs services et d’élargir l’usage des technologies de
l’information et de la communication.
Les opérateurs de télécommunications mobiles sont les principaux bénéficiaires de cette nouvelle tarification qui va générer une baisse allant jusqu’à 75% des frais de fréquences pour les stations de base
de transmission et les équipements de transmission des signaux.
D’après la nouvelle structure des taxes, les frais de fréquence pour l’accès au mobile sans fil devraient
baisser de 25% pour les 10 000 premiers émetteurs, de 50% pour les 30 000 émetteurs suivants et de 75%
pour les autres. Les frais des émetteurs de diffusion télévisuelle ont aussi subi une baisse de 40 000 à 5
000 et 20 000 shillings, selon qu’ils servent à un usage individuel ou commercial.
Pour le directeur général de la Commission des communications, Francis Wangusi, ce réaménagement
« vise à permettre aux opérateurs d’étendre leurs réseaux ». Bob Collymore, un cadre de Safaricom, estime qu’il est « en phase avec la directive présidentielle et ministérielle dont le but est de réduire les barrières à la baisse des prix du haut débit ».
Agence Ecofin
Afrique Télécoms: quand les fonds d’accès universel
sont détournés de leurs objectifs
par Connectionivoirienne.net La Rédaction
L'ex PCA de l'ATCI et l'ex ministre des NTICS
Fixé en moyenne à 2 % du CA des opérateurs de télécommunications, le fonds d’accès au service universel
a pour objectif de faciliter un accès égal et équilibré
aux TIC pour toute la population, dans les meilleures
conditions possibles de tarifs et de qualité de service.
Une noble intention qui peine à se transformer en réalité.
Le concept de service universel est défini en intégrant
quelques
principes
généraux
dont
l’égalité,
l’universalité, la continuité et l’adaptation. La définition comporte également des lignes de conduite :
transparence au niveau de la gestion, de la tarification et du financement, contrôle par des instances
indépendantes des acteurs. C’est justement cette indépendance des Autorités de régulation qui pose
problème dans bon nombre de pays africains. Elles sont souvent placées sous la tutelle directe des autorités étatiques, lesquels cooptent et contrôlent les dirigeants. Cela constitue le premier frein à la
transparence dans la gestion des fonds, à en croire les résultats d’une enquête récente, réalisée par
l’UIT en Afrique subsaharienne, publiée en 2009. Cette enquête a été réalisée dans 26 pays. Elle déPerformances Veille
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montre que le montant total de la « collecte annuelle » dépassait 100 M $ et le moment total collecté à
ce jour était supérieur à 400 M $, sur lequel moins de 10% avait été décaissé, soit à peine 40 M $ pour
l’ensemble des 26 pays !
La destination des fonds
Ce mécanisme est loin de satisfaire les opérateurs de télécommunications qui en sont les principaux
contributeurs. Si bien qu’ils renoncent à continuer à contribuer à ce fonds qui est détourné de ses objectifs.
Si au Maroc, le Fonds du service universel des télécommunications (FSUT) permet de financer, en partie,
le programme Maroc Numéric 2013, jusqu’à hauteur de 3,7 milliards DH sur les 5,2 milliards DH programmés, force est de constater que les deux objectifs (FSUT et MN 2013) sont quasi connexes. A noter
que le programme Maroc 2013 ambitionne de généraliser l’usage des nouvelles technologies de
l’information et de la communication (TIC), et de générer, d’ici 2013, un PIB additionnel de 27 milliards
DH et 26 000 nouveaux emplois. En Algérie, entre 2000 et 2006, c’est près de 9000 localités isolées qui
ont bénéficié d’une couverture des réseaux, réalisée grâce aux investissements directs consentis par les
opérateurs, soit par le déploiement des réseaux mobiles, soit par le réseau fixe, mais aussi grâce à
l’implantation massive des cabines téléphoniques par Algérie Télécom.
En plus de contribuer à hauteur de 2 % sur le financement du fonds universel, les opérateurs ont investi
massivement pour étoffer leur présence géographique dans les zones rurales et peu denses. D’aucuns
se demandent d’ailleurs, les motivations de l’Agence de régulation quant à la destinée de ces fonds
qui n’ont apparemment pas servi à financer les projets au titre du service universel. Depuis sa création,
cette contribution commence alimenter des débats, notamment sur la transparence dans la gestion
de ces montants. En quinze ans, l’Autorité aurait engrangé plusieurs millions de dollars.
Cette opacité dans la gestion de fonds favorise d’avantage la fracture numérique entre les zones urbaines et les zones périurbaines. Au Sénégal, en plus de la transparence dans la gestion des fonds,
c’est l’usage qui en est fait par l’Etat qui soulève des remous auprès de certains opérateurs alternatifs.
En effet, pour palier au déficit de l’approvisionnement en électricité, l’Etat sénégalais vient de réquisitionner 95 % des montants collectés au titre du fonds de service universel pour financer des projets de
renouvellements de centraux électriques et de location et d’approvisionnement de fuel. En Côte
d’Ivoire, le débat sur la gestion du fonds posait aussi problème, au plus fort des événements qui ont secoué le pays.
"Demande extraordinaire" pour l'iPhone 4S
par Olivier Chicheportiche
Business - Malgré la relative déception suscitée par le nouveau né d'Apple, les chiffres
de pré-commandes s'envolent.
Nouveau carton en perspective pour Apple ? Si l'iPhone 4S a déçu pas mal d'observateurs compte tenu de son manque de nouveautés, les consommateurs répondent bel et bien présents.
Le décès de Steve Jobs y est peut être pour quelque chose mais les premiers chiffres de précommandes s'envolent. L'opérateur télécoms américain AT&T a ainsi annoncé samedi avoir reçu plus
de 200.000 commandes pour le dernier né d'Apple au cours de ses 12 premières heures de la commercialisation.
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Plus d'opérateurs
Le smartphone connaît, selon le deuxième opérateur mobile américain, une "demande extraordinaire".
Sprint de son côté annonce être en rupture de stock sur les modèles de 16 Go. Quant à Verizon, il indique que ses iPhone 4S noir ou blanc en version 16 Go ne sont plus disponibles avant le 21 octobre.
Rappelons que les trois principaux opérateurs télécoms américains, AT&T, Verizon Wireless et Sprint, ont
commencé à prendre les commandes pour l'iPhone 4S vendredi. Il sera disponible dans les magasins
de la planète à partir du 14 octobre dans trois versions.
Son prédécesseur, l'iPhone 4 avait été écoulé à 1,7 million d'exemplaires au cours des trois premiers
jours de son lancement. Mais à l'époque (juin 2010), un seul opérateur américain le distribuait.
Reste que certains analystes s'attendent à ce qu'Apple vende entre 27 et 28 millions d'iPhone pour le
trimestre d'octobre à décembre. Ben Reitzes (Barclays Capital), table lui sur un presque doublement
des ventes d'iPhone entre l'été et le printemps: il escompte 30,8 millions d'appareils vendus entre octobre et décembre, contre 17,9 millions entre juillet et septembre.
Les nouveaux défis des télécommunications en
Afrique
Il y a deux ans, dans un article au titre très évocateur sur les télécommunications en Afrique « Pourquoi
Orange aime l’Afrique ? », le magazine Jeune Afrique relatait les « conquêtes » de France Télécom sur
le continent.
Cette saga du groupe français de ces douze dernières années (1996-2008) contée par JA permet au
moins, de faire deux constats : d’une part, le manque d’initiative, la léthargie des Africains face à cette
dynamique de la mondialisation qui permet au capital « étranger » de s’installer sans coup férir et de
truster tout le secteur des télécommunications continentales et, d’autre part, la stratégie éculée mise
en œuvre par ce même capital pour préparer la sauce avec laquelle l’Afrique risque d’être mangée à
nouveau.
Ainsi en dix ans, nous raconte JA, le groupe France Télécom a pu se réimplanter ou s’implanter dans
quatorze pays, pour l’essentiel des pays anciennement colonies françaises, au moment où la plupart
d’entre elles célèbrent le cinquantenaire de leur souveraineté internationale retrouvée.
Orange n’a que dix ans en Afrique mais France Câble et Radio, FCR, cette autre filiale de France Télécom y était déjà en 1960, au lendemain des indépendances, pour « aider » les Africains du pré-carré
français à gérer leurs télécommunications internationales. Au moment de fêter le cinquantenaire de
leur indépendance et en dépit des énormes ressources générées par le segment international du marché des télécoms, la majorité de ces Etats n’avaient toujours pas réussi à résorber le gap technologique existant entre leur ancienne métropole colonisatrice et eux. Le Sénégal l’avait fait.
Dans cette nouvelle course vers le continent noir déclenchée par le vent de libéralisation/privatisation
du secteur des télécoms, c’est surtout la bannière Orange qui, en décembre 2008, flotte le plus haut
jusque dans les anciennes « terres » de la « Perfide Albion », sa filiale égyptienne comptant plus de la
moitié des 29 millions de clients Orange recensés.
Après avoir écumé l’Afrique de l’Ouest et du Centre et estampillé toutes ses branches africaines de la
marque de sa filiale (opération de rebranding qui lui permet de récupérer 6% du chiffre d’affaires de
chacune de celles-ci comme droit d’utiliser la marque Orange), France Télécom/Orange pouvait
s’attaquer à l’Afrique de l’Est en restant fidèle à sa stratégie : cibler les pays à gros potentiels de croissance (faible taux de pénétration du téléphone mobile et/ou forte population).
C’est JA qui nous conte la stratégie. En dépit des énormes investissements nécessaires, celle-ci s’avère
payante grâce à cette particularité du marché africain : une « écrasante prédominance de l’offre
prépayée – l’achat de cartes de recharge de communications générant un très fort cash flow ». Avec
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380 millions en fin 2008, les cabinets d’études du marché africain projettent des estimations de 550 millions de clients en 2013 pour un continent qui a récemment doublé le cap symbolique du milliard
d’Africains.
Le titre de l’article de JA, « Pourquoi Orange aime l’Afrique ? », en devient plutôt provocateur pour ne
pas dire plus. En effet, quelles sont-elles, les motivations de cet amour fou pour l’Afrique et les Africains,
sinon le profit et le gain faciles…
C’est encore JA, dans ses colonnes, qui rapporte le mieux cette « philanthropie incommensurable » de
France Télécom pour l’Afrique, dont le patron sur le continent est « en mission pour le royaume
d’Orange » (sic). Le magazine africain de référence rapporte : « parmi les motifs de satisfaction pour
Marc Rennard, la sensation de participer, avec l’essor des télécoms, au développement du continent.
« Au Mali, le président, Amadou Toumani Touré, nous racontait récemment : “Avant, les chefs de village
me demandaient une mosquée, une école ou un dispensaire, aujourd’hui ils veulent Orange.” ».
Pour conserver la longueur d’avance qu’elle a acquise depuis une douzaine d’années avec les opérateurs historiques du Sénégal et de la Côte d’Ivoire dans son escarcelle, France Télécom/Orange préparerait la nouvelle étape de son expansion : la concentration par rapprochement entre majors et opérateurs de moindre envergure (Jeune Afrique faisait état en juillet 2010, de rapprochement probable
entre FT/Orange et Millicom-Tigo, acquisition de Méditel au Maroc ou encore d’achat d’une licence
globale en Tunisie) tout en restant à l’affut de deux prochaines prises, les géants que sont l’Ethiopie et
la RD Congo.
Dans la même foulée, se justifient les gros investissements consentis dans le réseau de câbles sousmarins qui ceinturent l’Afrique et qui permettent de drainer le trafic téléphonique aujourd’hui et, demain, le futur trafic des communications de Haut Débit. C’est ce qui explique ce curieux paradoxe
d’une Afrique surcâblée, en dépit du retard accusé par le continent.
Dans cette course aux licences ou aux rachats d’opérateurs historiques, il y a bien des opérateurs africains comme MTN le géant sud-africain du mobile, Maroc Télécom filiale de Vivendi très entreprenante
en Afrique de l’Ouest autant dire …un cheval de Troie qui s’est adjugé les OPT du Mali, du Burkina Faso... De capitaux proprement africains, seul le groupe d’investissement libyen LAP s’était signalé par
quelques participations… Sont annoncés, par contre, d’autres acteurs du Moyen Orient, d’Inde, de
Chine ou même d’Océanie, autant dire des ogres, venus se faire une place au soleil d’Afrique.
SONATEL qui aurait pu être gaillardement de cette cohorte, avait commencé à être le groupe ambitieux qui allait tenir la dragée haute et jouer sa partition …au lieu de se battre aujourd’hui pour de
maigres quote-part sur la taxe de répartition que les opérateurs internationaux veulent bien nous consentir.
Voilà qui permet de mieux prendre la mesure des nouveaux enjeux…
TIC / Salon Africa Télécom People : Orange présente
le mobile banking .
05 octobre 2011 - Palais de la culture : Ouverture de la 7ème édition de Africa Telcom People placée
sous le signe de la célébration des 25 ans de la téléphonie mobile en Afrique. Photo : Les allocutions
d`ouverture.
Plate-forme d’échanges entre les professionnels des télécoms, le salon de Africa Télécom People (ATP)
a pris fin le jeudi 6 octobre 2011. Mais avant la fermeture officielle, le groupe Orange Côte d’Ivoire a fait
un exposé sur le thème : «les enjeux du mobile banking dans la reprise économique : cas de Orange
Money en Côte d’Ivoire». Selon le conférencier, M. Sadamoudou Kaba, la Côte d’Ivoire post-crise a besoin de sécurité, de flexibilité et de dynamisme par rapport à tout service bancaire. C’est dans ce contexte que le mobile banking, c`est-à-dire la juxtaposition banque et téléphonie mobile offre des opportunités remarquables. Face aux limites de l’activité bancaire et au développement du mobile dans les
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pays émergents, les services du paiement mobile répondent à des problématiques et sont au centre
des intérêts des différents acteurs (gouvernements, opérateurs, clients, etc.). En Côte d’Ivoire, l’offre
Orange Money est un mini compte bancaire, disponible sur le mobile et dont le principe est de charger
de la monnaie électronique sur un téléphone à la place de l’argent cash ‘’en poche’’. M. Kaba a indiqué que cette offre a été aujourd’hui très étoffée car elle permet le paiement de primes d’assurance,
l’achat en ligne, la collecte d’argent par les collectivités territoriales et le paiement bientôt de factures
d’eau et d’électricité. Leur ambition, c’est, entre autres, de profiter de la forte pénétration du mobile et
du faible taux de bancarisation pour rationaliser les flux financiers dans le pays ; sécuriser les populations ; être un vrai outil de développement à travers ces opérations dans tous les secteurs d’activités.
OG
Airtel subscribers can now pay bus fares with their
phones
Emmanuel Okoegwale
Airtel Ghana subscribers can now use their mobile phone
devices to transact all forms of businesses from paying utility bills to boarding Trotros (commercial vehicles) in the country.
This followed Airtel Ghana’s new innovation in its award winning mobile commerce service formerly called Zap, which has now become Airtel Mobile to allow subscribers’ mobile phone to function as a mobile wallet.
In short, the Airtel Money has the most comprehensive package of e-commerce and payment features
currently in the Ghanaian market that has brought on board financial institutions, super markets/shops,
utility companies among many others to help facilitate Ghana’s cashless system.
“Airtel Money is the first to launch in West Africa the mobile money banking part of the service,” Mr Emmanuel Kola, Head of Airtel Money told journalists in Accra on Wednesday at an experiential seminar
on the offer.
Kenya, he said, introduced the system six years ago and today the country is largely a cashless society
as commuters pay their lorry fares via their mobile phones and virtually buy everything with them.
Airtel Sales Director, Luck Ochieng said, “Airtel as a company has a track record that is unrivalled in
mobile telecommunications for delivering relevant and innovative mobile solutions to help customers to
overcome their daily challenges.”
“Our goal…is to make communications, banking, payments and infotainment affordable and accessible to all in Africa and especially in Ghana and through Airtel Money. We have created safety by initiating a cashless society….” he added.
The enhanced Airtel Money will provide millions of people with access to banking services for the first
time and has the potential to transform banking in Africa and increase access to financial services.
Airtel customers can transfer funds from person to person, can access banking services, pay their bills
and transfer airtime on and across networks.
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Close to two million Airtel subscribers are currently registered with the service and more than 21,000 are
using it for their day to day transactions.
MTN gets $200m in money transfers
Paul Tentena
KAMPALA, UGANDA-Uganda's leading telecommunications operator MTN last month recorded over
$200m (Ush520b) in mobile money transfers a sign showing positive growth in the newly invented venture in the country.
The use of mobile money transfer services started in Uganda in March 2009 and participating firms are
required to have a robust risk management framework.
According to Mr. Isaac Nsereko, the Chief Marketing Officer the mobile money initiative has introduced
financial services to millions of Ugandans who were removed from banking due to remoteness. "As an
investment, MTN Mobile Money has changed the way people do business, and the way they live their
lives for the better," he said. Nsereko said this during the official opening of the company's eighth Ultramodern service centre at Mukwano Shopping Mall in Kampala over the weekend. He said the modern
service centre attend to issues ranging from hardware and software configurations, through Mobile
Money services, Data services, and general customer care queries.
"MTN Mobile Money, for example, has to-date registered more than 1.7 million subscribers in just over
two years of operation and in August registered Ush520 billion in transactions," he stressed.
Mr. Tom Buringuruza the Uganda Investment Authority Executive Director who launched the service
centre lauded the private sector for spearheading local development through investments in different
segments of the economy, including customer care service.
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