Livre des résumés - Université de Liège

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Livre des résumés - Université de Liège
Résumé des
communications
COMITÉ SCIENTIFIQUE
Pascal Antoine, Université Lille 3
Thémis Apostolidis, Université d’Aix-Marseille 2
Isabelle Bragard, Université de Liège
Annalisa Casini, Université Libre de Bruxelles
Véronique Christophe, Université Lille 3
Cécile Dantzer, Université de Savoie
Lionel Dany, Aix Marseille Université
Maria del Rio Carral (Université de Lausanne)
Gilles Dupuis, Université du Québec à Montréal
Anne-Marie Etienne, Université de Liège
Carole Fantini, Université Libre de Bruxelles
Justine Gaugue, Université de Mons
France Kittel, Université Libre de Bruxelles
Michèle Koleck, Université de Bordeaux 2
Olivier Luminet, Université Catholique de Louvain
Moira Mikolajczak, Université Catholique de Louvain
Marie Préau, Université de Lyon 2
Bruno Quintard, Université de Bordeaux 2
Bernard Rimé, Université Catholique de Louvain
Florence Sordes, Université de Toulouse
Elisabeth Spitz, Université Lorraine
Céline Stassart, Université de Liège
Cyril Tarquinio, Université de Lorraine
Florence Terrade, Université de Rennes 2
Aurélie Untas, Université Paris Descartes
Agnès Van Daele, Université de Mons
Stephan Vandenbroucke, Université Catholique de Louvain
Emmanuelle Zech, Université Catholique de Louvain
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
COMITÉ D’ORGANISATION
Anne-Marie Etienne, Université de Liège, Présidente
Isabelle Bragard, Université de Liège
Christine Goffinet, Université de Liège
France Kittel, Université Libre de Bruxelles
Olivier Luminet, Université Catholique de Louvain
Céline Stassart, Université de Liège
Jacques Sougné, Université de Liège
Malorie Touchèque, Université de Liège
Agnès Van Daele, Université de Mons
Sylvie Willems, Université de Liège
Secrétariat: Christine Goffinet, Université de Liège
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Sommaire
Conférences plénières
Quand l’intestin guide le cerveau : Rôle de l’inflammation, de la
perméabilité et de la composition du microbiote intestinal en
psychopathologie
Philippe DE TIMARY .............................................................................................. 25.
Le futur de la psychologie de la santé et la nouvelle loi sur les
professions de la santé
Stan MAES ................................................................................................................ 27.
Quels enjeux du développement des recherches participatives
ou communautaires, situées et démocratiquement ancrées
Marie PREAU ........................................................................................................... 29.
Symposium
ENJEUX PSYCHO-SOCIAUX ASSOCIÉS À LA PRISE EN CHARGE
ET À L’EXPÉRIENCE DE LA MALADIE EN ONCOLOGIE
Thémis Apostolidis, Lionel Dany ............................................................... 33.
L’expérience de la douleur en oncologie
Lionel Dany, Eric Dudoit, Léa Restivo, Florence Duffaud, Sébastien Salas
Incertitude décisionnelle et mobilisation de savoirs psychosociaux en
oncologie : observations de réunions de concertations pluridisciplinaires
Léa Restivo, Thémis Apostolidis, Claire Julian-Reynier
Soins de supports : analyse critique de la place du sujet
Claire Vitale, Laura Peyla, David Marie, Eric Dudoit,
Florence Duffaud, Sébastien Salas
L’expérience de la maladie cancéreuse comme révélateur social
Thémis Apostolidis
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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REGARDS CROISES AUTOUR DE LA MALTRAITANCE
INFANTILE .............................................................................................................. 41.
Christine Degraux, Adélaïde Blavier
Conserver sa qualité de vie professionnelle tout en travaillant dans le champ
de la maltraitance infantile : soutien par l’interdisciplinarité et la réflexion
éthique
Adélaïde Blavier, Esther Thiltges, Céline Wertz
L’utilité de l’hospitalisation et de la prise en charge pluri-spécialisée (sos
familles) de l’enfant victime de maltraitance
Céline Wertz, Sophie Lachaussée, Christine Monville
Les enfants négligés : le regard d’enseignants de classes maternelles et
primaires
Florence Noirhomme-Renard, Aurélie Lafalize, Christiane Gosset
Le maintien du lien parents-enfants lorsque l’enfant est placé : quel travail
est-il possible de réaliser avec les parents ?
Christine Degraux
RECHERCHE EN PSYCHOPATHOLOGIE LÉGALE :
PSYCHOPATHOLOGIE, QUALITÉ DE VIE, RISQUE SUICIDAIRE,
PRISE EN CHARGE D’AUTEURS D’INFRACTIONS SEXUELLES ......... 49.
Claire Ducro
L’évaluation de la qualité de vie en psychiatrie sécuritaire : intérêt d’une
mesure générique et spécifique
Xavier Saloppé, Hélène Duquesne, Audrey Brouillard
Le suicide carcéral, l’impact du soutien relationnel
Julien Eloir, Claire Ducro
Adolescents délinquants: Evaluation des caractéristiques de personnalité et
des syndromes cliniques à l’aide du maci
A-C.Lemasson, T.H. Pham
Evaluation en continu des caractéristiques délictueuses, des aspects
diagnostiques, de l’environnement social et de la prise en charge des AICS
au sein d’équipes de santé spécialisées (ESS) en région wallonne (BE)
Claire Ducro, Thierry Pham, Julien Lagneaux
MÉDECINE GÉNÉTIQUE ET PRÉDICTIVE ................................................... 57.
Carole Fantini-Hauwel, Claire Julian-Reynier
Médecine génétique et prédictive : enjeux & perspectives d'une
discipline en évolution permanente
Carole Fantini-Hauwel, S. Lejeune-Dumoulin, I. Piollet, H. Dreyfus, S.
Manouvrier
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Risk perception : what could be at stake in multiple genetic testing ?
Claire Julian-Reynier
Les recommandations de l’INCA face BRCA, quelles répercussions
psychologiques ?
Aude Michel
Le vécu subjectif des personnes atteintes d’une pathologie génétique
rare: la maladie de Rendu-Osler-Weber
L. Geert, E. Brugalé, P. Antoine, O. Boute, C. Fantini-Hauwel, S.
Manouvrier-Hanu
MÉTHODES D’INTERVENTION ALTERNATIVES EN
ONCOLOGIE ........................................................................................................... 65.
Marie-Elisabeth Faymonville
L’utilisation du yoga en oncologie, résultats et perspectives
Gilles Dupuis, Dominique Lanctôt, Annélie-Sarah Anestin
Non pharmacological symptom approach in oncology
Eva Banyai, Eötvös Loránd
Programme de revalidation multidisciplinaire post-cancer du sein : analyse
des bénéfices éventuels sur la fonction physique et la qualité de vie
Anne-France Leclerc, Marguerite Foidart-Dessalle, Philippe Coucke,
Martine Devos, Yvette Henrotay, Jean-Michel Crielaard, Didier Maquet
NUTRITION AND HEALTH : THE CHALLENGE OF OBESITY
FROM A PSYCHOLOGICAL PERSPECTIVE ................................................. 73.
Olivier Luminet
Liking and consumption of self-prepared food: theoretical and practical
implications
Simone Dohle, Sina Rall, Carmen Keller, Michael Siegrist
How to lose weight automatically:
Nudging colic nutriments in the form of accessibility, default options and
social norms
Valérie Broers
Examining the impact of activating the concept of precarity on the intention
to consume food rich in colic nutriments
Almudena Claassen
Relationship between interoceptive awareness and consumption of colic
nutriments in the obese population
Giorgia Zamariola
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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The interplay of gender, age and weight underlying the influence of food
claims on food choice.
Maartje Mulders
Implicit and explicit body image in obesity: the paradox of weight loss
motivation
Renata Cserjesi, Laszlo Lenard, Nicolas Vermeulen, Olivier Luminet
FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL ET SANTÉ :
NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS EN ÉPIDÉMIOLOGIE ET
DANS LE DOMAINE DE L’ÉVALUATION D’INTERVENTIONS
DE PRÉVENTION .................................................................................................. 83.
Isabelle Niedhammer, Dominique Chouanière, France Kittel,
Hélène Sultan-Taïeb
Relations entre facteurs psychosociaux au travail et santé coronarienne,
étudiées par méta-analyse dans le cadre d’un réseau européen, le
‘Individual Participant Data-Consortium’
France Kittel, Annalisa Casini, Els Clays, Dirk De Bacquer, Mika Kivimäki
Etude des facteurs psychosociaux au travail en France à l’aide des enquêtes
nationales SIP et SUMER
Isabelle Niedhammer, Thomas Lesuffleur, Emilie Chazelle, Marion Lassalle,
Lucile Malard, Marie Murcia, Jean-François Chastang
Evaluer les interventions de prévention des risques psychosociaux au
travail : une approche multidisciplinaire adaptée aux interventions
complexes
Dominique Chouanière, Charles Parmentier, Christian Trontin, Stéphanie
Boini
Évaluation des interventions mises en œuvre en milieu de travail dans le
cadre de la norme « entreprise en santé » au Québec : défis
méthodologiques du protocole de recherche
Hélène Sultan-Taïeb, Michel Vézina, Chantal Brisson
INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES INDIVIDUELLES ET
FAMILIALES EN CANCÉROLOGIE : ASPECTS EMPIRIQUES
ET CLINIQUES ....................................................................................................... 91.
David Ogez, Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez, Marie-Charlotte
Druet, Cécile Flahault, Léonor Fasse
L’offre de soins psychologiques en cancérologie : gérer le traumatisme de
l’annonce et les stéréotypes à l’encontre des psychologues
David Ogez, Emmanuelle Zech, Philippe De Timary
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Rôle et fonction des psychologues en cancérologie
Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez, Marie-Charlotte Druet
Evolution de la communication au sein du couple en thérapie
Cécile Flahault
Spécificités de la prise en charge des conjoints de patients en phase
palliative. Enjeux cliniques et éthiques
Léonor Fasse, Sarah Dauchy
LA RECHERCHE COMMUNAUTAIRE EN PSYCHOLOGIE DE LA
SANTÉ : UN FORMIDABLE OUTIL AUX NOMBREUX DÉFIS
HUMAINS ET PSYCHOSOCIAUX ..................................................................... 99.
Marie Préau
Accélérer la recherche grâce à une plateforme de recherche
collaborative : le projet seintinelles
Guillemette Jacob, Fabien Reyal, Lauriane Bassoleil
Vivre avec le VIH et vieillir : un exemple de recherche communautaire.
Daniela Rojas Castro, Guillemette Quatremère, Jean-Marie Le Gall, Franck
Barbier, Adeline Toullier
La perception du stigma chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) entre
les défis du partage et les facteurs protecteurs. Résultats d’une recherche
communautaire en Roumanie
Florin Lazar, Ludmila Verdes, Monica Dan, Adeline Bernier, Emilie Henry,
Joanne Otis, Ludivine Veillette Bourbeau, Marie Préau
Gundo-so : pour outiller les femmes vivant avec le VIH (FVVIH) au Mali, un
programme fait pour et avec les femmes, issu d'une adaptation réussie d'un
programme Québécois
Adeline Bernier, Adam Yattassaye, Bintou Dembélé, Caroline Racicot, Samba
Diop, Rokiatou Dème, Kadidia Kassogué, Lyne Massie, Marie Préau, Joanne
Otis
INTERVENTION PSYCHOLOGIQUE AUPRÈS DES PERSONNES
AYANT UN HANDICAP : DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE
AU MAINTIEN DANS L’EMPLOI .................................................................... 107.
Pamela Prevost
Le SAIPPH (Service d’Aide à l’Insertion Professionnelle Des Personnes
Handicapées), une structure innovante
Rozenn Alegre
SAIPPH, un centre de réhabilitation psychosociale : étude de 20 sujets
souffrant de schizophrénie sur 10 mois
Lucille Mendes, Cyrille Bouvet
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Création et bénéfices d’un groupe d’Entrainement aux Habiletés Sociales
dans une structure de réhabilitation socio-professionnelle pour personnes
«handicapées psychiques»
Mélanie Wetzer Keraval
Spécificités et bienfaits préliminaires d’un dispositif d’aide psychologique
aux travailleurs handicapés pour renforcer leur maintien dans l’emploi
Pamela Prevost
LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES DES CONDUITES
ALIMENTAIRES, DE L’ANOREXIE MENTALE À L’OBÉSITÉ
MORBIDE ............................................................................................................... 115.
Delphine Rommel
Réflexions autour de l’intérêt de prendre en charge les obésités selon une
perspective addictologique
Dr Bruno Rocher
Activité physique, comportement alimentaire et consommation de
substances chez des étudiants
L. Romo, Y. Morvan, G. Kotbagi, L. Kern
Approche transdiagnostique des processus de régulation émotionnelle dans
les troubles des conduites alimentaires
Delphine Rommel
Obésité : une place dans le DSM-VI ?
Dr Séverine Andrieux, Bulle Gaudrat
PRÉVENTION ET RÉHABILITATION EN PSYCHOLOGIE
PÉDIATRIQUE ...................................................................................................... 123.
Serge Sultan
Identification des déterminants sociocognitifs potentiels de l'adhésion au
traitement chez les enfants et adolescents atteints d'hémophilie sévère
Sarah Bérubé, Georges-Étienne Rivard, Nichan Zourichian, Serge Sultan
Repérage des consommations d’alcool en période prénatale : un enjeu pour
la santé maternelle et fœtale.
Justine Gaugue, Isabelle Varescon, Jaqueline Wendland
Effets psychologiques à long terme du cancer et des traitements dans une
cohorte de patients traités pour une leucémie lymphoblastique aigue (LLA)
dans l’enfance.
Serge Sultan, Annie-Jade Pépin, Sarah Lippé, Daniel Sinnett, Caroline
Laverdière
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Le deuil des enfants dont un parent est décédé par cancer : expérience
subjective et mise en sens
Cécile Flahault
L’APPORT DE LA PSYCHOLOGIE A L’EDUCATION
THERAPEUTIQUE .............................................................................................. 131.
Valérie Untas, Michèle Koleck
Quelle place pour l’empathie du soignant et l’alliance thérapeutique en
éducation thérapeutique ?
Sophie Lelorain
La place des interventions psychothérapeutiques en éducation
thérapeutique
Laetitia Idier, Michèle Koleck
Education thérapeutique en psychiatrie et psychoéducation : similitudes,
divergences et implications pratiques
Michèle Koleck, Jérôme Foucaud
Psychoéducation multifamiliale et troubles bipolaires : les représentations
et le coping comme indicateur thérapeutique
Emmanuelle Rouan, Léa Zanouy, Isabelle Minois, Marie Bouteloux, Amélie
Jutant, Sébastien Gard, Alain Desage, Katia M’bailara
Les proches : quelle place leur donner en éducation thérapeutique ?
Valérie Untas
PSYCHOLOGIE POSITIVE ET SANTÉ
Jordi Quoidbach, Fanny Weytens
.........................................................
139.
Développer le bien-être chez l’enfant par le biais de la gratitude
Rébecca Shankland, Evelyn Rosset
L’augmentation des émotions positives et la diminution des émotions
négatives : étude comparative des bénéfices associés
Fanny Weytens, Moïra Mikolajczak
Douleur chronique et psychologie positive : bienfaits de l’Atelier Bien-être
et Coping envers la Douleur chronique (Programme ABCD)
Colette Aguerre, Morgiane Bridou
Émodiversité et écosystème émotionnel
Jordi Quoidbach, Moïra Mikolajczak
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Communications (par ordre alphabétique)
Latifa Adarmouch, Abdelhadi Elyacoubi, Majda Sebbani,
Mohamed Amine
Apport d’un atelier d’éducation dans l’amélioration des activités
d’auto-soins du pied chez les diabétiques de type 2 .................................. 149.
Mélissa Alexandre, Justine Gaugue, Carmela Votino,
Lisa De Noose, Teresa Cos Sanchez, Jacques Jani
Avancées dans le champ du diagnostic prénatal : des enjeux de
l’interruption médicale de grossesse à la prévention des risques
psychopathologiques pour l’enfant d’après .................................................. 151.
Bruno Andrieux
Etude du dispositif de soutien psychologique aux militaires de retour
d’opération et à leurs familles ......................................................................... 153.
Mélanie Balès, Elodie Pambrun, Maria Melchior, Nine GlangeaudFreudenthal, Marie-Aline Charles, Hélène Verdoux,
Anne-Laure Sutter-Dallay
Facteurs de risque environnementaux et/ou obstétricaux
de survenue de difficultés psychologiques prénatales
au sein de la cohorte ELFE (étude longitudinale française
depuis l’enfance) .................................................................................................. 155.
Charlotte Bauquier, Marie Préau
Construction de la représentation sociale de la vaccination
contre le HPV en France ..................................................................................... 157.
Bouchara Bejaoui, Michèle Koleck, Vivian Viallon, Pierrette Charnay,
Jean-Michel Mazaux, Christian Belio, Jean-Marc Destaillats, Antoinette
Prouteau, Martine Hours
Accompagner une victime accidentée grave de la circulation,
Une évaluation des dimensions positives et négatives du vécu
du proche – Aidant principal et de sa famille : Présentation
des résultats du pré-test de l’étude ESPARR 2 ............................................. 159.
Angélique Belmont
WWW.AIDE-ALCOOL.BE - évaluation d’un programme d’aide en ligne
pour les personnes dépendantes de l’alcool :
une étude pilote ................................................................................................... 161.
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Bernadette Blin, Gilles Lecocq
De la prise en compte des aspects salutogènes de la
spiritualité dans le traitement des addictions .............................................. 163.
Jérôme Blondé, Fabien Girandola, Karine Gallopel-Morvan
Les avertissements sanitaires visuels sur les paquets de cigarettes :
quels sont leurs effets trois ans après leur lancement en France ? ........ 165.
Cindy Borghgraef, Yves Libert, Yves Beguin, Dominique Bron, Chantal
Doyen, Stéphanie Dubruille, Anne-Marie Etienne, Christine Reynaert,
Nicole Straetmans, Eric Van Den Neste, Darius Razavi
L’altération des mécanismes cognitifs compensatoires
des patients âgés atteints d’un cancer: une étude longitudinale
menée en début de traitement par chimiothérapie ................................... 167.
Lucia Bosone, Frédéric Martinez
L’effet persuasif d’autrui dans les campagnes de promotion de la
santé : quel modèle pour quel message ? ...................................................... 169.
Marie-Jo Brennstuhl, Cyril Tarquinio
Utilisation de la thérapie EMDR – Eye Movement Desensitization
and Reprocessing – en unité hospitalière de traitement de la
douleur chronique ................................................................................................ 171.
Delphine Canivet, Yves Libert, Catherine Ménard,
Laëtitia Van Achte, Christine Farvacques, Jean-Louis
Slachmuylder, Jean-François Durieux, Nicole Delvaux,
Darius Razavi
La satisfaction des médecins dans un contexte de haute
incertitude médicale: un processus simulé de prise de
décision en oncologie .......................................................................................... 173.
Emilie Cappe, Marie-Caroline Rougé, Emilie Boujut
Burnout des professionnels de l’éducation spécialisée intervenant
auprès d’individus ayant un trouble du spectre de l’autisme :
role de variables psychosociales ...................................................................... 175.
Mathilde Carlsberg, Michèle Koleck, Laurent Wiart, Edwige Richer,
Audrey Simion, Véronique Soriano, Emmanuelle Coste,
Jean-Michel Mazaux
Evolution des processus psychologiques et de la qualité de vie
d’adultes cérébrolésés participant à un programme d’aide
à la réinsertion sociale et professionnelle (UEROS-Aquitaine) ................. 177.
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Carolina Catunda, Eliane Fleury Seidl
L'impact de la gestion des buts sur la détresse émotionnelle et
la qualité de vie - comparaison entre des personnes vivant ou
non avec le VIH ..................................................................................................... 179.
Pascale Chapaux-Morelli, Lional Dagot
Demande émotionnelle, dissonance émotionnelle, et
expressivité des émotions au travail ............................................................... 181.
Marc Cloes, Anne-Marie Etienne, Olfa Maslah, Nicole Taton,
Alexandre Mouton
Perception du bien-être chez les étudiants de l’Université de Liège
....
183.
Pierre Cole, Francesca Arpone, Kerstin Weber, Canuto Alessandra
« Vécu des patients après greffe de moelle osseuse » .............................. 185.
Anne Congard, Pascal Antoine, Sarah Levigouroux, Rollon Poinsot,
Johan Illy, Bruno Dauvier
Effets de la pratique du mindfulness sur la dynamique
émotionnelle: modélisation des paramètres du
modèle « dynaffects » ......................................................................................... 187.
Emilie Constant, Véronique Christophe, Jean-Louis Nandrino
Style d’attachement et satisfaction conjugale : l’effet médiateur
de l’intimité ........................................................................................................... 189.
Marc Corbiere, Patrizia Villotti, Tania Lecomte, Claude Charbonneau
Le rôle des accommodements de travail et des soutiens naturels
dans le maintien en emploi de personnes avec un
trouble mental grave ........................................................................................... 191.
Aurélie Croiset, Florence Sordes-Ader, Patrick Ritz
L’éducation thérapeutique en pré-chirurgie bariatrique :
étude de faisabilité .............................................................................................. 193.
Stéphanie Culot, Justine Gaugue
Vécu des pères en post-partum immédiat: recherche exploratoire et
quantitative ........................................................................................................... 195.
Angèle César, Florence Renard
Prise en charge de patients pédopsychiatriques dits « en situation
complexe » : inadaptation sociale ou institutionnelle ? ............................ 197.
Lionel Dagot
Orientation politique et satisfaction de vie : le rôle
modérateur du développement humain ......................................................... 199.
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Cécile Dantzer, Olivier Desrichard, Emmanuelle Le Barbenchon
Clusters de comportements et croyances de santé des étudiants .......... 201.
Mathieu A.P. David, Prisca Hoareau-Grace, Yvan Paquet
Le rôle du soutien à l’autonomie dans un contexte d’éducation
thérapeutique ....................................................................................................... 203.
Joachim De Stercke, Gaëtan Temperman, Bruno De Lievre
Persévérance et abandon des enseignants débutants :
de l’introduction du cadre du bien-être subjectif en
insertion professionnelle .................................................................................... 205.
Sophie Degrange, Catherine Legrand, Benoit Pétré,
André Scheen, Michèle Guillaume
Etude des triades du programme EDUDORA² : mécanismes
psychologiques complexes sous-jacents au surpoids et à
l’obésité chez l’adolescent ................................................................................ 207.
Véronique Delvaux, Julie Cano-Chervel, Kathy Huet, Caroline Leclef,
Myriam Piccaluga, Clémence Verhaegen, Bernard Harmegnies
Capacités d’apprentissage phonétique et vieillissement ........................... 209.
Marjolaine Doumergue, Nikos Kalampalikis
Recevoir, raconter, (re)donner : la nature cyclique du don dans la
parenté par procréation avec donneur ........................................................... 211.
Bruno Fohn, Michel Dubois
L’hypnose en procréation médicalement assistée :
de l’hyper-contrôle au lâcher-prise ................................................................. 213.
Aurélie Gauchet, Marion Peyre, Olivier Epaulard
Observance thérapeutique et vécu de la première consultation
chez les patients infectés par le VIH ............................................................... 215.
Astrid George, Rita Luz, Elisabeth Spitz
Symptômes d’un stress posttraumatique en postpartum:
Les conséquences à six mois postpartum ....................................................... 217.
Fabienne Glowacz
Timing pubertaire perçu et conduites à risque et déviantes
à l’adolescence ..................................................................................................... 219.
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Mélanie Trocmé, Guillaume Grandazzi, Mélanie Seillier, Véronique
Christophe, Emmanuel Babin
Programme d’Education Thérapeutique visant l’amélioration
de la qualité de vie des Aidants et des patients opérés par
Laryngectomie totale (PETAL) .......................................................................... 221.
Sébastien Henrard, Agnès Van Daele
Effets de l’âge et de l’activité de travail sur les fonctions
exécutives chez les interprètes de conférence ............................................ 223.
Sophie Herman, Darius Razavi, Florence Lewis, Marie Caillier,
France Delevallez , Yves Libert, Aurore Lienard,
Jean-Marie Nogaret, Paul Van Houtte, Pierre Scalliet,
David Ogez, Jean-Louis Slachmuylder, Isabelle Merckaert
Détecter la peur de la récidive dysfonctionnelle chez les
patientes atteintes d’un cancer du sein non métastatique
souhaitant une aide psychologique : utilité d’une tâche
d’inhibition de la peur de la récidive ............................................................. 225.
William Houlle, Baptiste Plazonnet, Camille Mellinger, Cyril Tarquinio,
Marie-Louise Constantini-Tramoni
Spécificités de la relation médecin-patient dans le parcours de
soins de patients atteints de sclérose en plaques : vécus
d’incertitude, d’impuissance, fragilité de l’alliance thérapeutique
et conséquences pour le patient ...................................................................... 227.
Magali Huet, Lionel Dany, Thémis Apostolidis
Expliquer « l’inexplicable » : les aides soignants confrontés
à la prise en charge des personnes cérébro-lésées graves ........................ 229.
Julie Laurent, Isabelle Bragard, Philippe Coucke, Isabelle Hansez
Stress et burnout des infirmiers et physiciens belges de radiothérapie :
quel est le rôle du travail émotionnel et du support
organisationnel perçu ? ....................................................................................... 231.
Alice Le Bonniec, Julie Haesebaert, Marie Préau,
Nicole Berthoux, Anne-Marie Schott
Etude qualitative des représentations de l’accident vasculaire
cérébral auprès du grand public : identification des freins et des
facilitateurs à l’appel au 15 .............................................................................. 233.
Sarah Le Vigouroux, Bruno Dauvier, Anne Congard
Personnalité et dynamique affective : Efficacité des
stratégies de régulation ...................................................................................... 235.
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Florence Lewis, Darius Razavi, France Delevallez,
Sophie Herman, Marie Caillier, Yves Libert, Aurore Lienard,
Jean-Louis Slachmuylder, Jean-Marie Nogaret,
Paul Van Houtte, Pierre Scalliet, David Ogez, Isabelle Merckaert
Améliorer la régulation de l’anxiété et de la peur de la récidive
chez des patientes atteintes d’un cancer du sein après les traitements :
une étude randomisée comparant deux interventions de groupe ........... 237.
Rita Luz, Astrid George, Rachel Vieux, Elisabeth Spitz
Ajustement dans la dyade conjugale, attachement adulte et
qualité de vie pendant la grossesse ................................................................. 239.
Xavier Mabire, Gabriel Girard, Marion Mora, Marie Suzan,
Jean-Marie Legall, Nicolas Lorente, Catherine Capitant,
Jean-Michel Molina, Bruno Spire, Marie Préau
Motivation et adhérence des participants d’un essai de prophylaxie
préexposition au VIH (ANRS-IPERGAY) ............................................................ 241.
Constance Mambet Doue, Nicolas Rousseau
Effets indirects de la religiosité sur la santé objective :
quels médiateurs ? ............................................................................................... 243.
Isabelle Milhabet
Evolution de l’état émotionnel et cognitif ressenti par des
femmes atteintes d’un cancer du sein en lien avec leur
activité professionnelle ...................................................................................... 245.
Stéphanie Miliche, Charlotte Demortier, Virginie Monsieur,
Moïra Mikolajczak
Améliorer la prise en charge des personnes migraineuses en favorisant
le développement des compétences émotionnelles .................................. 247.
Pierre Missotten, Gilles Dupuis, Stéphane Adam
Vieillissement réussi : quel lien avec la qualité de vie des
personnes âgées? .................................................................................................. 249.
Lise Monneraud
L’expérience vécue de la maladie chronique : impact psycho-social et
ajustements identitaires .................................................................................... 251.
Marylène Mouketou Mouketou, Ghozlane Fleury-Bahi
Le stress professionnel en bureaux paysagers : étude du rôle joué
par les contraintes environnementales .......................................................... 253.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Alexandre Mouton, Denise Astrid Peels, Catherine Bolman,
Aart Nicolaas Mudde, Hein De Vries, Marc Cloes, Lilian Lechner
De l’intention au comportement physiquement actif chez les seniors :
étude de l’influence des perceptions environnementales ......................... 255.
Laurent Muller, Danièle Spor-Winkler
Etude de la régulation émotionnelle des patients obèses au
cours d’une prise en charge médicalisée ....................................................... 257.
Myriam Pannard, Marie Préau
Partage social des émotions chez les femmes atteintes
d’un cancer du sein à destination de leurs enfants .................................... 259.
Laura Peyla, David Maire, Eric Dudoit, Claire Vitale
Les croyances liées à la maladie ou à la mort,
une question normative ? ................................................................................... 261.
Marie Préau, Vanessa Laguette, Laura March,
Camélia Protopopescu, Catherine Leport, Geneviève Chene,
François Raffi, Bruno Spire Et Le Groupe D’étude De La
Cohorte ANRS CO8 APROCO-COPILOTE
Approche longitudinale de la qualité de vie et de la perspective
temporelle chez les personnes infectées par le VIH
et sous traitement ................................................................................................ 263.
Benoit Pétré, Frédéric Ketterer, Marc Vanmeerbeek,
André Scheen, Marie-Lise Lair, Olivier Ziegler, Philip Böhme,
Michèle Guillaume
Besoins de formation en éducation thérapeutique du patient
pour la prise en charge du diabète de type 2 et de l’obésité.
Résultats d’une étude par groupes nominaux auprès des
professionnels de la santé .................................................................................. 265.
Martine Regourd-Laizeau, Freddy Maso, Michel Verger,
Alain Vigneault
Psychologie positive et de sport : ce qu’ils peuvent apporter à la
psychologie de la santé ....................................................................................... 267.
Martine Regourd-Laizeau, Cyril Tarquinio, Alain Vigneault,
Michel Verger
Les forces de caractères: un outil pour le psychologue
De la santé ............................................................................................................. 269.
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
M. Reynaud, A. Vinay, K. Chahraoui
Les stratégies d’attachement : modèle de compréhension
psychodynamiques des difficultés de régulation émotionnelle
des femmes déprimées ....................................................................................... 271.
Pauline Roux
Voir et savoir dans l’expérience du cancer du sein. Les patientes
face aux photographies et schémas dans la consultation
chirurgicale ............................................................................................................ 273.
Anne Rudelle Astie, Lionel Dagot
Compétences politiques et burn-out: effet médiateur de la
latitude décisionnelle modéré par les perceptions de prise
de décision politique ........................................................................................... 275.
Fanny Sauvade, Laurentine Veron
Comment intervenir dans le champ de la prévention en santé
mentale auprès des étudiants ? L’exemple innovant de Porte
t’apporte, programme de prévention de la dépression et
du suicide ............................................................................................................... 277.
Thérèse Scali, Salvatore D’Amore
Les intervenants psycho-sociaux face à l’homoparentalité:
quels besoins et quels défis? ............................................................................. 279.
Nathalie Schippers, Patrick Govers, Marc Vanmeerbeek,
Philippe Mairiaux
Amélioration de la collaboration entre le médecin généraliste,
le médecin-conseil et le médecin du travail pour une meilleure
prise en charge des pathologies en lien avec le travail ............................. 281.
Sarah Schroyen, Stéphane Adam, Guy Jerusalem,
Chantal Gilles, Pierre Missotten
Personnel soignant et âgisme: quelles conséquences cliniques ?
............
283.
Valérie Schürch, Pierre-André Doudin
Le risque de burnout chez les étudiants à l’enseignement
débutants ............................................................................................................... 285.
Aude Silvestre, Benoit Dardenne
« Ok, c’est pas bien, mais que peut-on y faire ? » - Propositions
de stratégies pour contrer les effets néfastes des stéréotypes
paternalistes sur la performance motrice ..................................................... 287.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Florence Sordes Ader, Virginie Buttin Longueville,
Jean-Luc Sudres
Les adolescents en rémission complète d’une hémopathie
maligne ................................................................................................................... 289.
Florence Spitzenstetter, Natalia Rusnac
L’alcool et les jeunes : impact de la comparaison sociale sur
l’évaluation du risque personnel ...................................................................... 291.
Marie Stievenart, Bénédicte Mouton, Laurie Loop,
Isabelle Roskam
Redonner confiance aux parents de jeunes enfants :
une intervention innovante ............................................................................... 293.
Maria Toth-Gauthier, James Day
La personnalité des jeunes à haut potentiel intellectuel
est-elle différente ? ............................................................................................. 295.
Didier Truchot, Xavier Borteyrou, Mathieu Jay
Etude des facteurs psychosociaux permettant de prédire un
bon ajustement aux métiers de saisonniers : étude en station
de sports d’hiver ................................................................................................... 297.
Fanny Vallet, Elodie Guillaume, Olivier Dejardin, Lydia Guittet, Célia
Berchi, Guy Launoy, Véronique Christophe
Apport des profils de croyances du dépistage du cancer colorectal ....... 299.
Chantal Vandoorne, Noémie Hubin
Les représentations du bien-être en milieu scolaire
...................................
301.
Aurélie Wagener, Céline Baeyens, Sylvie Blairy
Comment conceptualiser les liens entre caractéristiques
dépressives, processus psychologiques et niveau d’engagement
dans des activités (activation versus évitement) ?
Implications en psychologie clinique ............................................................... 303.
Dalila Zenad
La qualité de vie, la perception de la maladie, les traits de
personnalité dans la compliance thérapeutique chez les
hémodialysés ......................................................................................................... 305.
Communications affichées (par ordre alphabétique)
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....................
307.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Conférences plénières
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Philippe DE TIMARY
Université Catholique de Louvain, Belgique
Quand l’intestin guide le cerveau : Rôle de l’inflammation, de la
perméabilité et de la composition du microbiote intestinal en
psychopathologie
La flore intestinale (microbiote) compte 10 fois plus de bactéries que ce qu’un
organisme humain comporte de cellules humaines. Il existe par ailleurs une
grande variabilité dans la composition de ce microbiote et certains genres ou
certaines espèces semblent avoir un effet délétère sur la fonction barrière de
l’intestin. L’augmentation de la perméabilité (en anglais leaky gut) , permet
le passage de fragments bactériens qui induisent une réaction inflammatoire.
L’altération du microbiote, par ses effets sur la production de métabolites
intestinaux ou par l’altération de la barrière et de l’inflammation va induire
des effets importants sur différentes fonctions de l’organisme. Les effets
métaboliques de ces altérations sont actuellement bien connus (diabète,
obésité, maladies cardiovasculaires). Par ailleurs, ces altérations intestinales
pourraient également avoir des répercussions sur l’humeur ou le
comportement. Dans cet exposé, nous évoquerons les mécanismes impliqués
dans le développement de ces manifestations psychologiques et montrerons,
en l’illustrant par des résultats expérimentaux obtenus chez les sujets
atteints de dépendance à l’alcool en quoi ce continent inexploré que
constitue le microbiote intestinal pourrait ouvrir des perspectives nouvelles
en psychopathologie et en psychologie de la santé.
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Stan MAES
Université de Leiden, Pays-Bas
Le futur de la psychologie de la santé et la nouvelle loi sur les
professions de la santé
Beaucoup de psychologues sont très satisfaits que la nouvelle loi ait été votée
récemment. Bien que la loi soit importante pour la reconnaissance de la
psychologie, elle reste très vague et ne définit pas très bien les tâches ou le
domaine de la psychologie de la santé. Dans cette présentation je comparerai
d’abord la loi Belge aux lois d’autres pays Européens.
La loi protège à juste titre certains groupes, mais elle ne définit pas le
domaine d’action des professionnels de la santé, quoique le futur de la
psychologie de la santé en dépende. Par exemple, quel est le rôle du
psychologue en terme de prévention, de dépistage, d’information des
patients et de leurs proches au cours de la maladie, de promotion de la santé
au travail, d’aspects culturels et sociaux de la santé, d’interventions via
internet, d’interventions qui ciblent des comportements de santé et non pas
le bien-être du patient, d’interventions pour les proches du patient etc. Dans
cette présentation, j’essaierai de définir le domaine potentiel de la
psychologie de la santé en Belgique en tenant compte des évolutions dans
d’autres pays. Je crois que mieux délimiter le territoire du psychologue de la
santé, pourrait avoir au moins des conséquences pour la formation de
psychologues de santé.
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Marie PREAU
Université Lumière Lyon 2, France
Quels enjeux du développement des recherches participatives ou
communautaires, situées et démocratiquement ancrées
La place croissante octroyée aux personnes concernées dans les décisions
médicales ou institutionnelles qui les concernent représente un phénomène
que le champ de la recherche en santé ne peut ignorer. Qu’il s’agisse de la
prévention ou de la prise en charge, l’implication des personnes et la
reconnaissance de leur savoir profane représentent une opportunité et un
gage de qualité dans la mise en œuvre de ces recherches. Les enjeux de cette
participation ne sont cependant pas sans conséquence sur les méthodologies
à développer, la posture des chercheurs ainsi que l’ensemble de la démarche
à mettre en oeuvre. Étayé par des exemples de recherches communautaires
interventionnelles ou non, internationales ou fondées sur des initiatives plus
locales, l’objectif de cette intervention vise à expliciter et argumenter les
enjeux théoriques et méthodologiques ainsi que l’intérêt de cette approche
épistémologiquement située et qui peut constituer un volet significatif, côté
recherche, du développement de ce que l’on nomme fréquemment la
démocratie sanitaire.
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Symposium
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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SYMPOSIUM : ENJEUX PSYCHO-SOCIAUX ASSOCIÉS À LA PRISE EN
CHARGE ET À L’EXPÉRIENCE DE LA MALADIE EN ONCOLOGIE
1
2
Thémis Apostolidis1, Lionel Dany1, 2
Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France
APHM, Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France
Résumé de la présentation du symposium :
La maladie cancer « s’exprime » dans un espace complexe qui fait intervenir,
à la fois pour les patients et les soignants, des enjeux émotionnels,
psychologiques, socio-contextuels et professionnels qui délimitent à bien des
égards les contours de l’expérience vécue de la maladie et ceux de la
situation de soins. Par exemple, les savoirs produits par les malades ou les
soignants contribuent à questionner le « bien fondé » des protocoles de soins.
Le développement de l’offre de soins de support et des dispositifs d’essais
thérapeutiques constitue également un champ fécond pour s’interroger sur
les formes de régulations psycho-sociales de l’expérience de la maladie et sur
une certaine forme de normalisation de cette expérience.
Les différentes contributions de ce symposium s’appuient sur des dispositifs
à l’interface de la recherche et de la prise en charge en oncologie. Elles visent
à éclairer certains enjeux psycho-sociaux associés à la prise en charge et à
l’expérience de la maladie cancéreuse et/ou à discuter certaines questions
conceptuelles que ces enjeux soulèvent. Les quatre communications
présentées porteront sur (a) l’expérience de la maladie et les régulations
psychologiques et contextuelles auxquelles elle donne lieu (Dany), (b) la
façon dont les savoirs produits sur le patient influencent le processus de
décision médicale (Restivo), (c) sur une analyse critique de la place du sujet
dans le contexte du développement des soins de support (Vitale) et (d) sur
une analyse psychosociale de l’expérience de la maladie cancéreuse en tant
qu’objet révélateur du fonctionnement social (Apostolidis).
Mots-clés : Cancer, Prise en charge, Expérience, Enjeux psycho-sociaux
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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L’EXPÉRIENCE DE LA DOULEUR EN ONCOLOGIE
Lionel Dany1,2, Eric Dudoit1,2, Léa Restivo1,3, Florence Duffaud2,
Sébastien Salas2
1
Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France
Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France
3 INSERM, UMR912 (SESSTIM), 13006, Marseille, France
2 APHM,
Introduction : La douleur constitue un symptôme très fréquent chez les
malades du cancer. Elle est souvent sous-évaluée et prise en charge de
manière inadéquate alors que les patients déclarent des niveaux de douleur
importants. Notre recherche visait à documenter l’effet de l’utilisation des
opioïdes (faibles et forts) sur la qualité de vie des patients et à appréhender
les représentations de la douleur et des traitements antalgiques.
Méthode : Une étude qualitative, par entretiens de recherches, a été réalisée
auprès de 16 patients du Service d’Oncologie Médicale du CHU de la Timone.
Les entretiens ont fait l’objet d’une analyse de contenu.
Résultats : L’analyse montre que les représentations associées à la douleur
renvoient à un champ de compétences mutualisées contrairement à la
maladie cancéreuse. Les représentations associées aux opioïdes oscillent
entre bénéfices perçus (action sur la douleur) et réticences (toxicomanie,
effets secondaires, perte de contrôle). Les patients s’estiment « compétents »
pour intervenir sur l’évaluation de leur douleur et de sa prise en charge. Cette
« gestion personnelle » de la douleur (auto-évaluation, recours aux
traitements antalgiques) témoigne d’une certaine maîtrise ou autonomie face
à l’expérience de la maladie cancéreuse. Ces processus permettent aux
patients une certaine « prise de contrôle » sur la trajectoire de la maladie.
Conclusion : L’expérience et la gestion de la douleur par le patient en
oncologie soulignent l’ancrage de l’expérience de la douleur dans le contexte
signifiant de la maladie cancéreuse et témoigne du rôle des constructions
socio-représentationnelles comme modalités d’ajustement. Le patient et sa
participation (agit et pensée) se trouvent au cœur du dispositif de la prise en
charge de la douleur.
Mots-clés : Cancer, Douleur, Représentations, Qualité de vie
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
INCERTITUDE DÉCISIONNELLE ET MOBILISATION DE SAVOIRS
PSYCHOSOCIAUX EN ONCOLOGIE : OBSERVATIONS DE RÉUNIONS DE
CONCERTATIONS PLURIDISCIPLINAIRES
Léa Restivo1,2, Thémis Apostolidis2, Claire Julian-Reynier1
2
1 INSERM,
UMR912 (SESSTIM), 13006, Marseille, France
Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France
Introduction: En dépit du développement croissant des Recommandations
pour la Pratique Clinique encadrant la prise en charge des patients atteints
de cancer, nombre de décisions continuent d’être prises dans des situations
marquées par l’incertitude. Dans un tel contexte, la théorie des
représentations sociales nous invite à envisager que la mobilisation de
différentes formes de « savoirs » (profanes et savants) peut être en jeu dans
les processus de décision. L’objectif de cette étude est d’identifier l’objet
des incertitudes décisionnelles lors des Réunions de Concertations
Pluridisciplinaire (RCP) consacrées aux dossiers critiques (rechute, impasse
thérapeutique, etc.) en oncologie ainsi que la nature des arguments avancés
dans ces situations.
Méthode : La présentation de 700 dossiers de patients atteints de différents
cancers a été observée lors de 48 RCP dans un Centre de Lutte contre le
Cancer. Les données ont fait l’objet d’une double analyse quantitative et
qualitative reposant sur l’utilisation d’une grille d’analyse élaborée par
plusieurs chercheurs.
Résultats : L’entrée d’un patient dans un essai clinique, la prescription
d’investigation diagnostique supplémentaire ou encore les alternatives
thérapeutiques constituent les incertitudes décisionnelles abordées lors des
RCP observées. En parallèle des éléments médicaux, des considérations
subjectives à propos des patients (caractéristiques psychologiques, sociales
et culturelles) interviennent dans les discussions concernant le choix de leur
traitement.
Conclusion : Ces premiers résultats ont pour objet des pratiques en devenir
(RCP) dans le champ de l’innovation médicale en oncologie dont nous
discuterons les implications théorique (polyphasie cognitive et pratiques
professionnelles) et appliquée (formation des médecins).
Mots-clés : Maladies chroniques, Soignants, Evolutions sociales
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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SOINS DE SUPPORTS : ANALYSE CRITIQUE DE LA PLACE DU SUJET
1
Claire Vitale1, Laura Peyla1, David Marie1, Eric Dudoit1,2,
Florence Duffaud1, Sébastien Salas1
APHM, Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France
Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France
2 Aix-Marseille
Introduction : La médecine postmoderne indubitablement façonnée par le
« biopouvoir », tend à considérer la santé d’un point de vue purement
nosologique (statistique), réduisant le patient à sa pathologie par la « langue
des calculs » (Foucault, 1976). Face à cette médecine anatomo-pathologique,
les soins de support ont été présentés comme un moyen de réintroduire une
prise en charge holistique du sujet, en recentrant la prise en charge et
l’accompagnement sur le vécu subjectif du patient et de ses proches.
Pourtant, notre pratique clinique quotidienne en milieu hospitalier, nous
invite à dresser une analyse critique de la place du sujet dans ce que l’on
nomme les soins de support. Notre hypothèse est que les soins de support sont
davantage un support aujourd’hui pour les équipes médicales et
paramédicales, que pour le patient lui-même et ses proches.
Méthode : Analyse de cas cliniques.
Résultats : L’analyse montre que les soins de support, tels qu’ils sont mis en
place actuellement, excluent le sujet et son désir, en ce qu’ils réduisent le
symptôme à un obstacle dépourvu de sens qu’il faut tout simplement
éliminer. En effet, l’analyse du contenu de la demande des soignants et celle
des entretiens réalisés auprès des patients mettent cela en exergue.
Conclusion : Les soins de support, fruit d’un discours (Lacan, 1969) médical
(maître) et politique (capitaliste), sont alors un moyen supplémentaire de
maintenir la forclusion actuelle de la castration (Lacan, 1972) et participent
donc à l’édification d’un monde chimérique qui exclut l’impuissance,
l’impossible guérison, la souffrance, le symptôme insoluble, finalement le
sujet et son désir. Partant de ce constat, nous proposerons des pistes de
réflexion pour redonner sens à ces soins.
Mots-clés : Cancer, Soins de support, Biopouvoir, Sens, Subjectivité
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L’EXPÉRIENCE DE LA MALADIE CANCÉREUSE COMME RÉVÉLATEUR
SOCIAL
Thémis Apostolidis
Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France
Introduction : L’étude du rapport au corps confronté au cancer et à ses
traitements occupe une place importante au sein des travaux en SHS et
constitue une voie heuristique d’analyse des processus psychosociaux qui
façonnent l’expérience de la maladie cancéreuse. Notre objectif ici est
d’appréhender l’expérience du cancer en tant que forme d’expérience
simultanément subjective et sociale sous le prisme du regard des
représentations sociales (Jodelet, 2006).
Méthode : Nous nous appuierons sur une recherche par entretien de
recherche, réalisée auprès de femmes atteintes d’un cancer du sein et
participant à un dispositif d’essai thérapeutique (N=24 ; Dispositif SA0 ;
Pellegrini et al., 2012). Les entretiens ont fait l’objet d’une analyse de
contenu thématique et d’une analyse phénoménologique interprétative (IPA).
Résultats: Nous présenterons l’étude approfondie d’un cas saillant illustrant
comment l’expérience des traitements peut être vécue en tant qu’expérience
d’altération de l’image de soi, de son identité et de sa place sociale (e.g.
visibilité sociale des « attributs » de la féminité ; protocolisation du soin et
place de subordonné).
Conclusion : L’analyse du vécu corporel et des enjeux qui sont associés au
corps dans les confrontations interpersonnelles et sociales de la personne
malade (e.g rôle des « connaissances de sens commun » dans la formation de
la dimension sociale de la communication corporelle) nous permettra de
discuter l’expérience de la maladie en tant qu’expérience sociale et
socialement construite. Nous poserons quelques réflexions sur la réalité
ontologique de l’expérience de la maladie chronique et socialement marquée
en tant qu’objet révélateur des principes qui régissent le fonctionnement
social.
Mots-clés : Expérience subjective, Corps, Cancer, Représentations sociales
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
SYMPOSIUM :
REGARDS CROISES AUTOUR DE LA
MALTRAITANCE INFANTILE
Christine Degraux, Adélaïde Blavier
Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de
Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège
[email protected], [email protected]
Résumé de la présentation du symposium :
La maltraitance infantile est une question de société complexe. Divers
intervenants sont amenés à collaborer autour des cas particuliers, portant
chacun un regard différent sur la problématique. Ce travail en réseau est en
effet indispensable face aux difficultés d’ordre éthique, juridique,
psychologique etc. que soulève le travail auprès de cette population.
Plusieurs textes (Lois, décret, codes de déontologie …) existent pour baliser
ce champ et les moyens mis à disposition du secteur mais malgré cela, les
intervenants se trouvent souvent démunis et épuisés face à l’ampleur de la
tâche. Il n’est pas toujours facile de collaborer autour de l’enfant et de sa
famille quand les mandats, les objectifs et les moyens varient fortement.
Certains ont des mandats précis, soumis au respect d’une série d’obligations,
comme les médecins et les psychologues par exemple alors que d’autres sont
confrontés à cette problématique dans un contexte où rien ne les oblige, ni
ne les aide, à y faire face, comme les enseignants. Un « partenariat » tenant
compte de ses différents aspects est à construire pour chaque nouveau cas
car la singularité de chaque histoire doit toujours être considérée. Ce
symposium propose de réunir différents regards portés sur le travail quotidien
des intervenants amenés à déployer leurs compétences dans le domaine de la
maltraitance infantile. Une attention particulière sera portée à la manière
dont ces regards peuvent, non seulement se croiser mais aussi s’articuler vers
un travail en réseau efficace et soutenant.
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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CONSERVER SA QUALITÉ DE VIE PROFESSIONNELLE TOUT EN
TRAVAILLANT DANS LE CHAMP DE LA MALTRAITANCE INFANTILE :
SOUTIEN PAR L’INTERDISCIPLINARITÉ ET LA RÉFLEXION ÉTHIQUE
Adélaïde Blavier, Esther Thiltges, Céline Wertz
Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de
Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège
Introduction : La société évolue sans cesse et de nombreux changements
s’opèrent en fonction de la survenue d’événements hautement médiatisés. Le
domaine de la maltraitance est très certainement un de ceux qui reflètent de
manière aigue cette mouvance sur le plan politique et légal avec des décisions
parfois prises sous le coup de l’émotion. Cette étude analyse les stratégies
mises en place par les équipes en charge d’enfants victimes de maltraitance
pour tenir leur ligne de conduite sans générer épuisement ou sentiment de
culpabilité.
Méthode : Des entretiens semi-structurés ont été menés auprès de 10 équipes
SOS enfants de Belgique (Flandre et Wallonie). Ils portaient principalement
sur la gestion du secret professionnel, du secret partagé et de la
dénonciation.
Résultats : Les équipes possèdent de nombreuses ressources et stratégies qui
leur permettent de faire face aux problèmes éthiques et moraux rencontrés.
Ces stratégies reposent principalement sur une plus grande
interdisciplinarité, un questionnement éthique approfondi et une meilleure
communication avec les services connexes. Nous notons toutefois un turnover
important dans les équipes ainsi que de nombreuses personnes travaillant à
temps partiel.
Conclusions : Les changements très réguliers dans les Lois ainsi que
l’évolution de la société (rôles parentaux, mode familial, précarité)
compliquent le travail des intervenants psychosociaux qui se voient de plus
en plus contraints de dénoncer des faits alors que leur mission première est
d’aider. La complexité du domaine juridique et les lourdes conséquences que
peut avoir une erreur incitent à une plus large pluridisciplinarité, permettant
ainsi des prises de décision plus motivées.
Mots-clés : Familles et enfants, Qualité de vie, Soignants et proches-aidants
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
L’UTILITÉ DE L’HOSPITALISATION ET DE LA PRISE EN CHARGE
PLURI-SPÉCIALISÉE (SOS FAMILLES) DE L’ENFANT VICTIME DE
MALTRAITANCE
Céline Wertz1,2, Sophie Lachaussée2, Christine Monville2
1 Département
Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de
Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège
2 Equipe « SOS Familles », Clinique de l’Espérance, Montegnée)
La maltraitance d’enfants, quelle qu’en soit la forme, constitue un
phénomène toujours difficile à gérer, exigeant de multiples niveaux
d’intervention. L’intégration de l’équipe « SOS Familles » en milieu
hospitalier permet, selon nous, de répondre de manière plus complète à ces
situations graves et complexes.
Celle-ci offre en effet à l’enfant et sa famille une évaluation et des soins
rapides et intensifs, pouvant être à la fois d’ordre physique et psychologique.
La pluridisciplinarité qui découle de cette implantation permet d’avoir accès
à la famille par des biais différents et d’élargir l’angle d’analyse et de
réflexion.
Dans les cas de lourds sévices, l’hôpital devient d’abord un lieu de protection.
Il intervient en tant que tiers séparateur, nécessaire pour préserver la
sécurité de l’enfant qui vient de révéler un abus sexuel ou une quelconque
maltraitance, dans un contexte de grande insécurité familiale. Cet
éloignement du milieu de vie pathogène permet d’accéder dans un second
temps à la fonction thérapeutique de l’hospitalisation. Par cette mise à l’abri
des pressions familiales, il est offert à l’enfant un espace neutre et sécurisant
pour se raconter, élaborer ses vécus douloureux et retrouver un certain
apaisement. Quant aux parents, ils sont invités à se mobiliser autour de lui et
à questionner leurs dysfonctions. L’hôpital devient un véritable contenant
pour penser (panser) les conflits.
Nous proposons une réflexion autour des particularités du processus
d’hospitalisation de l’enfant maltraité, qui répond donc non seulement à un
objectif protectionnel mais, au-delà, d’évaluation clinique et de prise en
charge thérapeutique.
Mots-clés : Familles et enfants, Soignants et proches-aidants, Bien être
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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LES ENFANTS NÉGLIGÉS : LE REGARD D’ENSEIGNANTS DE CLASSES
MATERNELLES ET PRIMAIRES
Florence Noirhomme-Renard, Aurélie Lafalize, Christiane Gosset
Département des sciences de la santé publique, Faculté de médecine,
Université de Liège
Introduction : La négligence infantile est fréquente et peut avoir un impact
important sur le développement de l’enfant. L’enseignant est en première
ligne pour la repérer. Cette étude vise à investiguer les représentations et
l’expérience d’enseignants de la région liégeoise face à cette problématique.
Méthode : Des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de 19
enseignants de 1ère maternelle à 2ème primaire d’écoles à indice socioéconomique faible, ayant une expérience professionnelle d’au moins 10 ans.
Résultats : La négligence est perçue comme un phénomène très fréquent
caractérisé par des manquements de la part des parents et dont les
conséquences multiples sont potentiellement graves pour l’enfant. Le
repérage est important, et les signes évocateurs nombreux mais les
enseignants se sentent démunis et limités dans leur champ d’action. Des
freins au repérage peuvent être identifiés à différents niveaux (enfant,
parents, enseignant, école, système d’aide).
La plupart des enseignants pallient d’abord eux-mêmes aux besoins de
l’enfant avant d’éventuellement rencontrer les parents. Certains discutent
avec les collègues et/ou la direction qui interpelle parfois les services
extérieurs. Dans tous les cas, les démarches s’arrêtent au fait d’informer la
direction. Les rôles des services médico-psycho-sociaux gravitant autour de
l’école ne sont pas bien connus, et les enseignants semblent avoir peu de
contacts avec eux. L’école a un rôle de prévention important mais les besoins
et attentes des enseignants sont nombreux : formation, clarification des rôles
des différents intervenants.
Conclusions : Le besoin de soutien des enseignants face à la négligence des
enfants est une évidence.
Mots-clés : Famille et enfants, Santé publique, Soignants et proches-aidants
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LE MAINTIEN DU LIEN PARENTS-ENFANTS LORSQUE L’ENFANT EST
PLACÉ : QUEL TRAVAIL EST-IL POSSIBLE DE RÉALISER AVEC LES
PARENTS ?
Christine Degraux
Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de
Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège
Travailler auprès des enfants maltraités lorsqu’ils sont placés, c’est aussi
prendre en compte sa famille. La difficulté majeure du travail avec les
familles est qu’il est « imposé » par le décret (1991) mais que ses objectifs et
ses méthodes ne sont pas clairement définis. C’est donc aux intervenants que
revient la réflexion quant à l’inclusion des proches dans le travail réalisé
auprès de l’enfant ainsi que sa mise en place. Toutes les configurations sont
alors possibles, allant de l’interdiction de visites aux sorties libres en passant
par les visites médiatisées et l’intervention relationnelle. Mais toutes doivent
tenir compte du cas particulier de chaque enfant et des ressources
disponibles.
Une revue de la littérature a mis en évidence quelques pistes réflexives mais
les pratiques varient fortement selon les législations et le degré d’inclusion
des parents dans le projet de vie de l’enfant et de sa prise en charge.
L’implication de divers intervenants est nécessaire mais soulève également la
difficulté d’avoir un objectif commun : l’intérêt supérieur de l’enfant. Bien
souvent, les uns travaillent au développement de l’enfant et les autres se
mobilisent pour aider les parents dans leurs propres difficultés. Il manque
donc cruellement d’interventions permettant de les réunir et de travailler les
forces et les faiblesses de chacun dans un souci de rétablir et renforcer la
relation.
Un travail d’intervention relationnelle sera présenté, et critiqué au vu du
contexte difficile dans lequel il doit être mis en place.
Mots-clés : Familles et enfants, Education thérapeutique, Méthodes
d’intervention alternative
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SYMPOSIUM : RECHERCHE EN PSYCHOPATHOLOGIE LÉGALE :
PSYCHOPATHOLOGIE, QUALITÉ DE VIE, RISQUE SUICIDAIRE, PRISE
EN CHARGE D’AUTEURS D’INFRACTIONS SEXUELLES
Claire Ducro
Université de Lille 3, URECA
[email protected]
Résumé de la présentation du symposium :
L’objectif de ce symposium sera de présenter quelques études mises en place
par le Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS, asbl) de Tournai et/ou
par deux collaborateurs. Le CRDS, a vu le jour il y a plus d’une dizaine
d’années et développe depuis des recherches principalement axées sur : (a)
la validation des procédures d’évaluations
en psychiatrie et en
psychopathologie auprès de populations délinquantes ; et (b) la recherche de
type expérimentale auprès des différents sous-groupes de délinquants. La
qualité de vie est au cœur de l’axe « validation des procédures ». Deux
présentations relatives à la qualité de vie feront l’objet de ce symposium.
L’une concernant l’implémentation de cette mesure en milieu sécuritaire,
l’autre réalisée dans le cadre d’un travail de fin d’étude, en collaboration
avec les travaux menés au CRDS, sur le soutien relationnel, la qualité de vie
et le risque suicidaire.
Le CRDS a travaillé et travaille également sur différents projets de recherche.
Un projet Européen intitulé « Evaluation diagnostique, étiologique, et
pronostique des adolescents abuseurs sexuels » qui a particulièrement attiré
l’attention d’une doctorante. Celle-ci a souhaité développer davantage ce
projet et l’intégrer dans un travail de thèse dont elle présentera certains
résultats. Pour terminer, nous présenterons les premiers résultats d’un projet
en cours intitulé : « Evaluation en continu des caractéristiques délictueuses,
des aspects diagnostiques, de l’environnement social et de la prise en charge
des AICS au sein d’équipes de Santé Spécialisées en région wallonne ».
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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L’EVALUATION DE LA QUALITE DE VIE EN PSYCHIATRIE
SECURITAIRE : INTERET D’UNE MESURE GENERIQUE ET SPECIFIQUE
1
Xavier Saloppé1,2,3, Hélène Duquesne4, Audrey Brouillard4
Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS), Tournai, Belgique
2 Services psychiatriques, Hôpital Saint-Amand-les-Eaux, France
3 Université Charles-de-Gaulle (EA 1059), Lille, France
4 Université de Mons, Belgique
L’évaluation de la qualité de vie en milieu psychiatrique sécuritaire est loin
d’être systématique mais devient cependant incontournable lorsque l’on
souhaite repérer l’évolution des individus au sein d’institutions légales
carcérales ou psychiatriques. La qualité de vie est une mesure commune pour
évaluer les traitements en psychiatrie générale mais pas encore en psychiatrie
sécuritaire. Nous pouvons noter une quasi absence d’étude en milieu
francophone dans ce domaine. L’évaluation objective et subjective des
domaines spécifiques de qualité de vie en début de traitement peut améliorer
son efficacité de par la qualité du lien instauré avec le patient médico-légal.
Or la plupart des études sont réalisées à partir d’une évaluation générique de
la qualité de vie. Les recommandations actuelles sont d'utiliser un instrument
générique et un instrument spécifique. Cette mesure spécifique serait
sensible à des domaines particulièrement affectés par les conditions
d’enfermement et donc favoriserait le fait d’être au plus près de la réalité
vécu epar les patients. Cependant, leur valeur complémentaire reste à
explorer. L’objectif de cette étude est donc d’analyser la complémentarité
d’une évaluation générique et spécifique auprès de 45 patients masculins
internés à l’hôpital psychiatrique sécuritaire « Les Marronniers ». Le Whoqolbref sera la mesure générique et le Measuring Quality of Prison life - version
patient, la mesure spécifique aux conditions d’enfermement. Nous
discuterons l’intérêt de cette double évaluation à la lueur de la littérature
scientifique.
Mots-clés : Qualité de vie, Psychiatrie sécuritaire, Mesure spécifique et
générique
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
LE SUICIDE CARCÉRAL, L’IMPACT DU SOUTIEN RELATIONNEL
1
Julien Eloir1,2, Claire Ducro2,3
Psychologue clinicien, Prison de Bapaume, France
Université Charles-de-Gaulle (EA 1059), Lille, France
Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS), Tournai, Belgique
2
3
La France recense un taux de suicide carcéral important, avec l’identification
d’un profil type de patient détenu suicidaire inexistante. Sachant que le
support social et la qualité de vie sont des aspects qui semblent influencer le
risque suicidaire, l’objectif de cette étude est d’évaluer cette influence tout
en prenant en compte le fait qu’au-delà du soutien social perçu, donc
subjectif, il existe différents moyens de rester en contact avec ses proches
(correspondance, appels téléphoniques et visites aux parloirs). Nous nous
attendons donc à retrouver un effet du support social, effectif et tel qu’il est
perçu par le détenu, sur le risque suicidaire ainsi que sur la qualité de vie.
Afin d’approfondir ces liens entre le risque suicidaire, la qualité de vie et le
support social, nous avons évalué 32 détenus du Centre de Détention de
Bapaume en France, à travers différents outils de mesure : le risque suicidaire
(SPS), la qualité de vie (WHOQOL-Bref et MQPL) et le support social (ÉPS et
QSF). Les résultats montrent un lien négatif entre la qualité de vie du détenu
et le risque suicidaire qu’il présente. Le support social perçu semble
également avoir un impact sur le risque suicidaire ainsi que sur la qualité de
vie. Toutefois, nous retrouvons peu d’impact du moyen de communication sur
le risque suicidaire ou sur la qualité de vie. Nos réflexions nous amènent à
penser que le lien affectif est davantage en lien avec la vie psychique du
détenu que le lien effectif, c’est-à-dire les contacts entretenus.
Mots-clés : Suicide, Monde carcéral, Support social
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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ADOLESCENTS DÉLINQUANTS:
EVALUATION DES CARACTÉRISTIQUES DE PERSONNALITÉ ET DES
SYNDROMES CLINIQUES À L’AIDE DU MACI
1
2
A-C. Lemasson1, T.H. Pham1,2
Service de Psychologie Légale, Université de Mons, Belgique
Centre de Recherche en Défense Sociale, Tournai, Belgique
La question de la pose du diagnostic de trouble psychopathologique à
l’adolescence doit être envisagée avec prudence. Ceci, en raison du caractère
transitoire de cette période du développement qui est caractérisée par la
malléabilité de la personnalité. Selon la littérature empirique internationale,
des problèmes significatifs d’adaptation sociale, en particulier l’isolement
par rapport aux pairs et l’immaturité sociale sont très présents chez les
adolescents auteurs d’infractions sexuelles (Smith, 1988, Knight & Prentky,
1993) mais aussi des troubles des conduites (76%), de l'attention,
hyperactivité (40%), d'opposition (27%) et le PTSD (17%) (Bonner, Marx,
Thompson & Michaelson, 1998 ; Pithers & Gray, 1993 ; Saunders et al. , 1986;
Awad & Saunders, 1984 ).
Dans cette étude, nous avons identifié la présence de troubles
psychopathologiques dans une population d’adolescents délinquants. Nous
avons comparé les scores aux échelles « Structure de personnalité »,
« Problématiques adolescentaires » et « Syndromes cliniques » du MACI (Millon
& Davis, 2006) de deux groupes de jeunes délinquants: 61 délinquants sexuels
et 48 délinquants non-sexuels.
Les résultats montrent que les adolescents auteurs d’infractions sexuelles
présentent des scores moyens significativement (p<.001) plus élevés aux
troubles de la personnalité inhibée, soumise, et insoumise, au syndrome
clinique d’anxiété, et à la problématique adolescentaire d’inhibition
sexuelle. Ces résultats seront discutés à la lueur de la littérature
internationale.
Mots-clés : Agresseurs sexuels, Adolescents, Psychopathologie
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
EVALUATION EN CONTINU DES CARACTÉRISTIQUES DÉLICTUEUSES,
DES ASPECTS DIAGNOSTIQUES, DE L’ENVIRONNEMENT SOCIAL ET
DE LA PRISE EN CHARGE DES AICS AU SEIN D’ÉQUIPES DE SANTÉ
SPÉCIALISÉES (ESS) EN RÉGION WALLONNE (BE)
Claire Ducro1,2, Thierry Pham2,3, Julien Lagneaux4
1
2
Université Charles-de-Gaulle (EA 1059), Lille, France
Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS), Tournai, Belgique
3 Université de Mons, Belgique
4 Unité de Psychopathologie Légale (UPPL), Tournai, Belgique
Une première phase de recherche avait pour objectif l’étude du parcours
post-carcéral d’Auteurs d’Infractions à Caractère Sexuel (AICS) pris en charge
au sein d’une équipe de santé spécialisée (ESS) en région wallonne. La
dimension rétrospective de la recherche nous a permis d’évaluer les taux de
récidive d’AICS libérés et suivis au sein d’une ESS, mais a constitué une
difficulté quant à l’évaluation de l’efficacité thérapeutique vu qu’aucune
information thérapeutique n’était disponible. Compte tenu de cette limite
majeure, nous avons mis en place une seconde phase de recherche
prospective, évaluant en continu la prise en charge des AICS ainsi que leur
taux de récidive. Celle-ci se fait au travers de la mise en place d’un
instrument d’évaluation des AICS reprenant des variables liées aux délits, aux
diagnostics psychiatriques, aux paramètres socio-environnementaux ainsi
qu’aux variables de prise en charge. Il parait important de souligner que ces
différentes dimensions sont reconnues comme étant prédictives d’un
potentiel risque de récidive. Elles permettent de cerner également les besoins
des AICS quant à une éventuelle prise en charge ainsi que leur niveau de
réceptivité au traitement. L’objectif de la communication est de présenter
les résultats des 355 AICS évalués dans le cadre de ce projet de recherche.
Mots-clés : Infraction sexuelle, Traitement, Récidive
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
SYMPOSIUM : MÉDECINE GÉNÉTIQUE ET PRÉDICTIVE
Carole Fantini-Hauwel1, Claire Julian-Reynier2
1
Université libre de Bruxelles
Faculté des sciences psychologiques et de l'éducation
Centre de Recherche en Psychologie clinique, psychopathologie et
psychosomatique. Bruxelles
2 Institut Paoli Calmettes, UMR 912 (INSERM, IRD, Aix-Marseille Université),
France
Résumé de la présentation du symposium:
La biologie moléculaire évolue de manière rapide, permettant la recherche
de gènes majeurs de prédisposition (risque élevé) ou de variants génétiques
(risque faible) impliqués dans le développement de cancers héréditaires. Ces
tests soulèvent de nombreuses questions en terme de pratique, de
conséquences et d’éthique, interrogeant la sphère individuelle mais aussi la
dynamique familiale. Comment comprendre l'ajustement face à l’incertitude
voire à l'immuable ? Comment accompagner ces personnes dites « à risque »,
qui ne sont ni malades, ni comme tout le monde eu égard aux conséquences
de l’anomalie génétique ? La compréhension des conséquences familiales et
personnelles, de même que les facteurs impliqués dans l’adhésion
thérapeutique ou la prise de décision quant à des interventions chirurgicales
préventives, est essentielle pour mieux accompagner ces personnes. Ceci est
d’autant plus vrai que ces personnes doivent faire face à l’incertitude quant
au développement de la maladie, au risque d’avoir ou non transmis l’anomalie
génétique en question à leur descendance avec ce que cela suppose en terme
de culpabilité, de dynamique familiale… L'objet de ce symposium est double.
Il s’agira de présenter les résultats de recherches inscrites dans le contexte
de l’oncogénétique et d’autre part d’aborder les aspects pratiques et
spécifiques de la prise en charge (aspects qualitatifs, recommandations en
terme de suivi….). Cette articulation entre la recherche et la clinique est
fondamentale dans un domaine récent et qui n’est pas temporellement
circonscrit à une période déterminée, puisque affectant l’individu, sa famille
et les descendances à venir, sur toute la durée de vie.
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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MÉDECINE GÉNÉTIQUE ET PRÉDICTIVE : ENJEUX & PERSPECTIVES
D'UNE DISCIPLINE EN ÉVOLUTION PERMANENTE
Carole Fantini-Hauwel1, S. Lejeune-Dumoulin2, I. Piollet3,
H. Dreyfus3, S. Manouvrier2
1 Université
libre de Bruxelles, Faculté des sciences psychologiques et
de l'éducation, Centre de Recherche en Psychologie clinique,
psychopathologie et psychosomatique. Bruxelles.
2 Service de génétique clinique, CHRU Lille.
3 Institut Sainte Catherine, Avignon.
Introduction : Les études portant sur l'expérience des diagnostics génétiques
sont nombreuses et souvent contradictoires. Elles tentent de mieux
comprendre les enjeux, conséquences, et facteurs impliqués dans
l'ajustement émotionnel après l'annonce d'une anomalie conduisant à un
risque élevé de développement d'un cancer héréditaire. Face à la variabilité
des réponses émotionnelles, il semble important de mieux comprendre les
stratégies de régulation sous-jacentes qui peuvent ou non conduire à des
processus psychopathologiques potentiellement associés à des troubles de
l'adaptation ou de l'humeur. Nous proposons ici de mettre en perspective les
résultats de différentes études menées dans le domaine de la régulation des
émotions chez les personnes porteuses d'une anomalie prédisposant aux
cancers héréditaires (colon / sein). Dans un premier temps, nous soulèverons
la question de l'impact de ces diagnostics sur les troubles de l'humeur ou
anxieux. En effet, si la littérature scientifique est loin d'être consensuelle,
envisager un changement de perspective en se focalisant sur les différences
intra-individuelles et non plus inter-individuelles, donne une lecture très
différente et plus proche de la réalité clinique. Par ailleurs, se pose
également la pertinence des outils d'évaluation de la détresse dans ces
populations questionnant la nécessité de recourir à des outils plus spécifiques,
directement liés aux particularités de ces diagnostics. Ce dernier point sera
mis en perspective avec les résultats d'une analyse qualitative portant sur les
conséquences du dépistage génétique.
Méthodologie : plusieurs études menées et publiées seront présentées afin
de donner une vue d'ensemble des implications des diagnostiques génétiques.
Ces études utilisent des méthodologies quantitatives (longitudinales et crosssectionnelles) et qualitatives (analyses de contenu).
Mots-clés : Médecine prédictive, Emotions, Génétique
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
RISK PERCEPTION : WHAT COULD BE AT STAKE IN MULTIPLE
GENETIC TESTING ?
Claire Julian-Reynier, MD, MSc
Institut Paoli-Calmettes
UMR912, INSERM, Aix-Marseille Université,
Marseille, France
Risk perception: what could be at stake in multiple genetic testing?
Après une courte introduction sur le concept de perception des risques et sur
le rôle des émotions, l’intérêt de la prise en compte de la perception des
risques pour la recherche en psychologie de la santé et pour la pratique
clinique sera discuté. La pertinence de ces recherches dans le contexte de
l’évaluation des risques génétiques sera illustrée en particulier par des
applications aux tests de prédisposition génétique à différents cancers,
cancers du sein notamment. Ces pratiques ont été mises en place depuis une
dizaine d’années en routine dans les consultations de génétique du cancer en
France. A partir de ces expériences nous discuterons des conséquences
potentielles pour les patients et pour la pratique clinique existante de
l’information sur des risques génétiques multiples tels que prochainement et
déjà disponibles par le biais des techniques de séquençage à haut débit.
Celles-ci peuvent être ciblées sur l’exome ou sur le génome, limitées à
certains groupes de gènes ou étendues au génome complet.
Mots-clés : Médecine prédictive, Emotions, Génétique
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LES RECOMMANDATIONS DE L’INCA FACE BRCA, QUELLES
REPERCUSSIONS PSYCHOLOGIQUES ?
Aude Michel
Université de Montpellier 3
On connaît depuis le milieu des années 90 les gènes BRCA1 et BRCA2 dont la
mutation augmente de manière significative les risques de cancer du sein ou
de l’ovaire. Pour une femme, être porteuse d’une mutation BRCA, c’est
présenter un risque pouvant atteindre 70% de développer un cancer du sein
au cours de sa vie et un risque pouvant atteindre 30% de développer un cancer
de l’ovaire.
L’identification d’une femme porteuse d’une mutation prédisposant à un
risque élevé de cancer du sein et/ou de l'ovaire a pour objectif de lui faire
bénéficier, ainsi qu’à ses apparentés, de mesures de prévention et d’un suivi
adapté. Afin de faire face de manière la plus adaptée et consensuelle à cette
problématique récente, l’INCA (lnstitut National Contre le Cancer) a élaboré
des recommandations de prise en charge qui sont aujourd’hui réactualisées.
Nous aborderons, dans un premier temps, les principales recommandations
françaises. Dans un deuxième temps, nous discuterons des répercussions
psychiques de cette annonce (par ex : préoccupations anxieuses à propos du
risque de cancer, peur de la maladie et de ses traitements, réactivation de
deuils familiaux liés à cette pathologie, peur de la mort…) et de spécificités
psychologiques de cette prise en charge spécifique (par ex : sentiment de
vulnérabilité voire d’isolement, culpabilité de la transmission, impact du rôle
de messager, difficultés à choisir entre les modalités de surveillance médicale
ou les différentes mesures prophylactiques).
Mots-clés : Médecine prédictive, Génétique
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LE VÉCU SUBJECTIF DES PERSONNES ATTEINTES
D’UNE PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE RARE :
LA MALADIE DE RENDU-OSLER-WEBER
L. Geert1, E. Brugalé2., P. Antoine2., O. Boute3., C. FantiniHauwel1, S. Manouvrier-Hanu3
1
Université Libre de Bruxelles, Centre de Recherche en Psychologie
Clinique, Psychopathologie et Psychosomatique.
2 Université Lille 3 Nord de France, URECA.
3 CHRU Lille, Service de génétique clinique.
Résumé: L'objectif de cette recherche est de s'intéresser au vécu subjectif
des personnes qui souffrent d'une maladie génétique rare : la maladie de
Rendu-Osler-Weber. On cherche notamment à étudier quel est l'impact de la
maladie sur la qualité de vie et le vécu émotionnel des patients. À l'heure
actuelle, très peu de recherches existent sur le sujet. Par conséquent, cette
étude est exploratoire et nous avons choisi de travailler grâce à l'Analyse
Phénoménologique Interprétative. Des entretiens semi-directifs ont été
menés auprès de neuf patients. Les résultats indiquent des similitudes et des
différences dans le discours et le vécu de chacun d'eux. Néanmoins, cela
permet de faire émerger cinq grands thèmes récurrents : la maladie nous
tombe dessus, le caractère collectif de la maladie, coexister avec la maladie
au quotidien, faire face à l'incertitude et s'adapter à une maladie qui
n'empêche pas de vivre.
Mots-clés:
Maladie
de
Rendu-Osler-Weber,
Génétique,
Phénoménologique Interprétative, Vécu subjectif, Qualité de vie
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Analyse
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SYMPOSIUM :
MÉTHODES D’INTERVENTION ALTERNATIVES EN
ONCOLOGIE
Marie-Elisabeth Faymonville
Service d'Algologie - Soins Palliatifs
CHU Liège
Dans une société en mutation accélérée, où l'ultra-spécialisation des savoirs
et l'accès à la connaissance sont grandement facilités par les outils
informatiques, le patient, comme le soignant, peuvent se trouver confrontés
à des affirmations contradictoires quant aux bénéfices d'approches non
pharmacologiques moins conventionnelles, telles que la revalidation
physique, le yoga, la méditation "mindfulness" ou l'hypnose chez le patient
oncologique.
Le symposium spécialement dédié à ces approches fait intervenir des
spécialistes dans chacun des domaines, et ils apporteront un éclairage
nouveau en vous présentant les résultats de leurs recherches réalisées.
Rappelons la phrase d'Einstein : "Lorsque les scientifiques mettront leur savoir
en commun, l'humanité évoluera à pas de géant"
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L’UTILISATION DU YOGA EN ONCOLOGIE,
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
Gilles Dupuis, Ph.D., Dominique Lanctôt, Ph.D.,
Annélie-Sarah Anestin
Université du Québec à Montréal
La première partie de la présentation couvrira l’évolution des recherches sur
le yoga en oncologie. La seconde présentera les résultats d’une étude
québécoise portant sur les effets du Programme Yoga Bali pour le cancer du
sein (PYB-CS), donné durant la chimiothérapie sur l’état psychologique et la
qualité de vie. Seront aussi regardés les effets sur la toxicité hématologique
(neutrophiles) et digestive (nausées et vomissements) et la variabilité du
rythme cardiaque (VRC). Dans la première partie, trois méta analyses
récentes sur le yoga et le cancer seront passées en revue et des pistes de
recherches futures en seront dégagées. Dans la seconde partie, les résultats
d’une étude menée auprès de 101 patientes (58 dans le groupe yoga et 43
dans le groupe contrôle sur liste d’attente) seront présentés. Cette étude
démontre que les symptômes dépressifs diminuent (p<0,05) après 8 semaines
de yoga alors qu’ils augmentent (p<0,05) dans le groupe contrôle. Les
symptômes diminuent (p<0,05) dans ce dernier groupe après qu’il ait reçu le
PYB-CS. Le même phénomène se reproduit avec la mesure de qualité de vie.
L’analyse des symptômes d’anxiété, de dépression et de frustration, faite à
partir des carnets de notes hebdomadaires révèle une tendance linéaire à la
diminution de ces symptômes au fil des 8 semaines seulement dans le groupe
yoga. Des résultats seront ensuite présentés concernant le taux de
neutrophiles, les nausées, vomissements et la VRC. La discussion portera sur
les retombées de ces résultats de même que sur les difficultés d’utiliser le
yoga en milieu hospitalier.
Mots-clés : Maladies chroniques, Méthodes d’intervention alternative,
Psychologie positive
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NON PHARMACOLOGICAL SYMPTOM APPROACH IN ONCOLOGY
Eva Banyai, PhD1, Eötvös Loránd2
1 Department
of Affective Psychology
Budapest, Hungary
2 University,
Introduction: In medicine, cancer has been interpreted within the framework
of a complex bio-psycho-social model since the 1970s. Accordingly, in addition
to chemotherapy and radiotherapy, modern pharmacotherapy needs to be
supplemented by psychological interventions that facilitate their effects. In
spite of this, the treatment of cancer is aimed primarily at influencing tumors
by up-to-date chemotherapeutic and radiotherapeutic procedures, while
psychological support of the patients receives relatively little attention. The
aim of the present paper is to give a short overview of the research providing
scientific evidence about the role and efficacy of psychological interventions
in oncology. The paper focuses on the effects of hypnosis, since the patients
usually enter an altered state of consciousness as a result of the emotional
shock caused by the diagnosis of cancer; and in this altered state of
consciousness, hypnotherapy and suggestive techniques could be especially
useful in helping the patients realize the chances of survival. In order to fulfill
the demands of evidence based research, prospective randomized clinical
research is indispensable to prove the effectiveness of a treatment. Wellcontrolled studies indicate that hypnosis helps to improve clinical and cost
outcomes associated with diagnostic procedures. Across surgical and invasive
procedures, hypnosis has been demonstrated to effectively control pain and
emotional distress and to improve recovery. Hypnotherapy helps to improve
the quality of life of patients in terminal phase of cancer, helps to decrease
negative physical symptoms and the side effects of chemotherapy, and it also
increases energy level. Until now, however, a well controlled study of the
effect of hypnotherapy on the physical and psychological immunity and on the
long term survival of cancer patients has been lacking. Although on the basis
of my social-psychobiological model of hypnosis it can be hypothesized that
an adjuvant psychological intervention that uses hypnosis as a main modality
will have a beneficial effect not only on the quality of life and improved
coping capacity of the patients and on the diminished side effects of
treatment, but also on survival.
Methods: We designed a prospective, randomized outcome study exploring
the effects of hypnosis – administered during chemotherapy – on the diseasefree survival, on the quality of life, on the coping capacity (psychological
immune system), and on the immunological functions of patients diagnosed
with intermediate and high risk breast cancer. In our study the effect of
hypnotherapy is compared either with the effect of musical assemblies (5050 patients, recruited for a study on the effect of social support, randomly
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assigned to the “hypnosis” or “music” groups, listening to either standard
positive suggestions in hypnosis or, as a control, music selections for one hour
during cytostatic infusions and blood tests), or with the data of 3 control
groups without special social support (50-50 Ss), recruited for the study on
the relationship between their psychological state and healing: The patients
receive 4 AC and 12 PAC chemotherapy treatments according to the
international standard protocol. The quality of life, the psychological immune
competence of the patients, and their NK cell activity are measured before
the first AC and the first PAC treatments, at the end of the chemotherapy
protocol, then in every 12 months for 3 years follow-up. The subjective
experiences of the patients are transcribed verbatim, and after content and
narrative analysis those of the different groups are also compared.
Results: The preliminary data of the study show promising results in all
measures concerning the beneficial effects of hypnotherapy. Hypnotic
susceptibility and the intensity of subjective experiences seem to act as
moderating variables both in the psychological and in the physiological
immuno-modulatory effects.
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PROGRAMME DE REVALIDATION MULTIDISCIPLINAIRE POST-CANCER
DU SEIN : ANALYSE DES BÉNÉFICES ÉVENTUELS SUR LA FONCTION
PHYSIQUE ET LA QUALITÉ DE VIE
Anne-France Leclerc1,2, Marguerite Foidart-Dessalle1,2,
Philippe Coucke3, Martine Devos4, Yvette Henrotay2,
Jean-Michel Crielaard1,2, Didier Maquet1,2
1
Université de Liège, Département des Sciences de la Motricité
CHU de Liège, Service de Médecine Physique et Kinésithérapie
3
Université de Liège et CHU de Liège, Service de Radiothérapie
CHU de Liège, Service d'Hématologie clinique, Centre d'Oncologie
2
4
Introduction : Le cancer du sein ainsi que ses traitements sont à l'origine de
nombreux effets secondaires indésirables. L'objectif de l'étude est de
déterminer les bénéfices éventuels, tant sur le plan physique que
psychologique, d’un programme de revalidation multidisciplinaire chez des
femmes ayant été traitées pour un cancer du sein.
Méthodologie : 122 patientes ont été recrutées, 61 faisant partie du groupe
contrôle et 61 du groupe traité. Celui-ci a bénéficié d’une revalidation de
trois mois comprenant un entraînement physique supervisé et diverses
sessions psycho-éducatives. Les évaluations, effectuées avant et après la
prise en charge, ont inclus des mesures anthropométriques et de composition
corporelle, une évaluation des capacités fonctionnelles et différents
questionnaires.
Résultats : Au terme des trois mois, l’état de santé (qualité de vie), le rôle
fonctionnel, l’état émotionnel et les fonctions physiques, cognitives et
sociales s’améliorent significativement au sein du groupe traité. Cette
observation s’applique également aux symptômes de fatigue, d'insomnie, de
douleur, de dyspnée, de perte d'appétit, d’anxiété et de dépression ainsi
qu'aux paramètres physiques obtenus par l'intermédiaire des évaluations
fonctionnelles. Au sein du groupe contrôle, ces améliorations n’apparaissent
pas et une augmentation significative de l'indice de masse corporelle et du
pourcentage de graisse corporelle est observée.
Conclusion : Cette étude préliminaire montre ainsi la faisabilité et les effets
bénéfiques d’une prise en charge multidisciplinaire chez des femmes au
terme de leurs traitements pour le cancer du sein.
Mots-clés : Cancer du sein, Revalidation multidisciplinaire, Qualité de vie
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SYMPOSIUM: NUTRITION AND HEALTH : THE CHALLENGE OF
OBESITY FROM A PSYCHOLOGICAL PERSPECTIVE
Olivier Luminet
Université catholique de Louvain
Résumé de la présentation du symposium
The dramatic increase in obesity in Western countries has important negative
health outcomes such as greater incidence of numerous chronic diseases
(diabetes, cardiovascular diseases). Among the explanatory factors, the
overconsumption of food high in saturated fat and the lack of consumption of
high fiber food rich in colic nutriments (found in particular in some vegetables
and cereals) is increasingly recognized. A new research project called
FOOD4GUT is starting in Wallonia in 2014. It is dedicated to exploring the
biological impact of those colic nutriments, the ways of increasing their
production at a local level, and strategies fpr changing individual and
collective behavior in order to increase their consumption. It will test whether
individual and collective behavioural changes in the consumption of food
containing high level of colic nutriments has beneficial effects on public
health, particularly with respect to overweight and obesity.
The symposium will present the psychological part of this project in which the
following aspects are emphasized :
Examining how overweight/obesity can moderate the effect of
attentional and emotional processes on behaviour change.
Investigating the impact of health claims on behavioral
representations and intentions towards food rich in colic nutriment
Examining how “nudging” affects decisions in favor of food rich in
colic nutriments.
Building a detailed behavioral epidemiological database regarding
current food behaviors in Wallonia.
Determining how economic factors shape eating intentions and
behaviours
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LIKING AND CONSUMPTION OF SELF-PREPARED FOOD:
THEORETICAL AND PRACTICAL IMPLICATIONS
Simone Dohle1, Sina Rall2, Carmen Keller2, Michael Siegrist2
1
University of Cologne
2ETH Zurich
Introduction: Research has demonstrated that people like and overvalue
objects that they have created themselves. This phenomenon appears to be
a very basic process and might be best explained as effort justification. In the
present study, whether preparing food increases the liking for and
consumption of food was examined.
Methods: In the randomized experiment, participants (N = 60) tasted a
raspberry milkshake. The milkshake (425 kcal) contained 120g of raspberries,
100ml of milk (2.5% fat), 80ml of cream, and 10g of sugar. The milkshake that
was either self-prepared or other-prepared, i.e., prepared by the
experimenter.
Results: The self-prepared milkshake received higher liking ratings than the
other-prepared milkshake. In addition, participants who prepared the
milkshake themselves consumed a larger quantity of the shake. In fact, selfpreparing caused participants to consume approximately 78 calories more
compared to participants who consumed the ready-to-drink milkshake.
Further analyses indicated that this effect was mediated by liking; thus,
participants consumed more of the self-prepared shake because they liked it
more.
Conclusions: The results show that the mere act of preparing food increases
liking and consumption. We refer to this phenomenon as the “I cooked it
myself” effect. The study suggests that the mere act of preparing food could
facilitate the overconsumption of high-calorie foods. However, the effect
could also be used as an intervention strategy to increase the intake of
healthy foods. Theoretical and practical implications will be discussed.
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
HOW TO LOSE WEIGHT AUTOMATICALLY:
NUDGING COLIC NUTRIMENTS IN THE FORM OF ACCESSIBILITY,
DEFAULT OPTIONS AND SOCIAL NORMS
Valérie J. V. Broers
UCL, Université Catholique de Louvain
[email protected]
Introduction : Previous studies showed that in order to change diets or other
behaviors, information-based techniques are often used with modest results.
These modest results are often not due to the intention of people to change
their behavior, but translation of the intention into behavior which is called
a self-regulation failure. Nudging is a self-regulation technique that taps into
automatic, affective processing by altering environmental (social or physical)
cues. It is expected that nudging healthy, colic-rich food will lead to an
increase in choice for colic-rich food.
Methods : A series of experimental studies will be conducted in collective
restaurants of the university in which social and physical environment will be
shaped in order to identify the choice of more or less healthy meals in terms
of colic nutrients comparing them with cognitive determinants (attitudes,
standards perceived, perceived control, habits) measured by questionnaires.
The first study will examine the effect of nudges in the physical environment
by increasing accessibility in the form of proximity. The second study will
change the default option of a side order to contain colic nutriments. Finally
the third study will examine nudges affecting the social environment in the
form of activating descriptive/injunctive norms in favor of colic nutriments.
Results : It is expected that nudging colic nutriments will increase healthy
food choice, but only for people with cognitive determinants in favor of
healthy food. Every type of nudge in the three studies is expected to increase
healthy food choice.
Conclusion : The current research will provide more information about the
effectiveness of different types of nudges in relation to colic nutriments in an
applied setting. It will also compare relative contributions of nudging with
cognitive determinants of healthy food choice.
Mots-clés : Psychology, Health, Self-regulation, Food, Nudging, Accessibility,
Default, Norms
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EXAMINING THE IMPACT OF ACTIVATING THE CONCEPT OF
PRECARITY ON THE INTENTION TO CONSUME FOOD RICH IN COLIC
NUTRIMENTS
Almudena Claassen
ULB, Université Libre de Bruxelles
Introduction: Food insecurity and economic or social precariousness have
been shown to be related to increased weight and obesity levels. Several
explanations have been advanced to account for this phenomenon, for
instance the perceived cost of healthy food and the willingness of consumers
to accumulate energy in anticipation of times in which food might be scarce.
Another factor of influence seems to be increased anxiety levels related to
feelings of belonging to a low social class. Such elevated stress levels have in
turn been associated with increased caloric consumption of, specifically,
energy-dense food as well as increased intentions to buy such products. This
study will focus on the influence a precarious context has on perceptions and
intentions regarding healthy food (i.e. rich in colic nutriments) since this has
not yet been investigated.
Method: Participants will be recruited at a public setting (e.g. a supermarket
or on the street). Such a sample is preferred over the regular student
population since economic and social precarity is thought to have distinct
implications for this subgroup. Participants will be randomly primed with the
concept of scarcity, a neutral prime (= control) or prosperity. This will be
done in an implicit (scrambled sentence task) or explicit manner (recall life
event). They will then be asked to answer a series of questions related to
their perceptions and intentions towards different types of unhealthy and
healthy food. We will evaluate participants’ perceptions of the cost, caloric
estimate, tastiness and quality of the products, as well as their intentions to
buy the products.
Results: We expect that people primed with precarity hold more favorable
perceptions towards unhealthy, energy-dense food and report a higher intent
to buy such products. Moreover, we expect healthy products to be rated as
more expensive, less tasty, and lower in caloric content.
The effect on people’s intention to buy healthy products is however yet
unclear. One could argue that precarity leads to a decreased willingness to
spend money. Nevertheless, spending money on more expensive, high-quality
products might be a way through which participants try to recover from the
anxiety related to the threat to their social status. We could therefore
anticipate two different results regarding their consumption: weaker
intentions to buy due to perceived monetary costs, or stronger intentions to
buy in order to compensate for perceived threat to their social status.
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Conclusion: This study will shed light on the effectiveness of implicit and
explicit primes related to precarity, as well as their influence on the
perception and intentions towards healthy food.
Mots-clés: Economic and social precarity, Social threat, Healthy food
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RELATIONSHIP BETWEEN INTEROCEPTIVE AWARENESS AND
CONSUMPTION OF COLIC NUTRIMENTS IN THE OBESE POPULATION
Giorgia Zamariola
UCL, Université Catholique de Louvain
[email protected]
Introduction : Previous studies showed that seeing the own body from an
external perspective can improve the Interoceptive Awareness (IA), i.e. the
ability to feel the body from the inside. We could assume that a good
perception (external and internal) of the body is linked to a healthier
lifestyle, therefore we could improve the IA using an exteroceptive task in
order to see if this change results in choosing colic nutriments instead of
unhealthy food.
Methods : We will ask to a sample of overweight and obese participants to
perform the heartbeat counting task to evaluate the IA: two assessments, one
before the exteroceptive task and one after (Pre and Post conditions). For the
exteroceptive part, we could administer the IA task simply in front of a mirror
or we could use a specific software to assess the body image. Follow-up after
1 week in which subjects will be asked to keep a food diary.
Results : We expect to find an improvement in the IA task due to seeing the
own body from an external point of view. As a consequence, we can suppose
that people with better IA will choose healthier lifestyle and food habits, e.g.
consuming colic nutriments.
Conclusion : This research could advance our knowledge on interoception and
body perception in the overweight people. It could also show new methods
aimed to change eating behaviours in the obese population.
Mots-clés : Interoception, Exteroception, Health, Nutrition, Body Image
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THE INTERPLAY OF GENDER, AGE AND WEIGHT UNDERLYING THE
INFLUENCE OF FOOD CLAIMS ON FOOD CHOICE
Maartje Mulders
ULB, Université Libre de Bruxelles
Introduction: Understanding how consumers comprehend and represent
claims on food packages is very important in order to better understand the
functioning of these claims and their influence on food choices. The
influences of food claims themselves have been well researched in the last
decade. However, most studies on this have focused on undergraduate
students and have not examined the interplay of individual characteristics
like gender, age and weight. This study focuses on understanding the
influence of these characteristics on the influence of food claims on food
choice.
Methods: Participants from Brussels and environment will be recruited at
grocery stores. We are aiming for a sample of 200. Potential participants will
be intercepted after they have done their grocery shopping, and will be asked
to answer a short questionnaire and to allow a photo of their shopping receipt
to be taken. The questionnaire will inquire about their height, weight, age,
gender, how many of the bought articles they believe have health claims on
them, and if they chose these articles specifically for their health claims. The
amount of believed health claims on packages will be compared to the actual
amount of health claim as a measure of the awareness of food claims.
Results: We expect a relation between age and amount of products bought
due to food claims, as we predict that older consumers are more aware of
food claims and the potential influence food may have on their health.
Furthermore, we expect female participants to buy an equal amount of
products due to food claims as men, but they may be more aware of diet
related food claims, such as ‘low fat’ claims, due to the significance of gender
in nutritional attitude (e.g. Beardsworth et al., 2002). Additionally we also
predict a correlation between weight and amount of product bought due to
food claims, in that higher weight causes more awareness for these claims
and thus potentially more consumption of products with food claims.
Conclusions: This research could advance our knowledge on the influence of
interpersonal differences underlying the influence of food claims on food
choices. This could have important implications for the knowledge on the
effectiveness of food claims in everyday life in the normal population, and
could therefore influence future use of food claims in order to combat
diseases like obesity.
Mots-clés: Food claims, Food choice, Individual characteristics, Age, Weight,
Gender
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IMPLICIT AND EXPLICIT BODY IMAGE IN OBESITY: THE PARADOX OF
WEIGHT LOSS MOTIVATION
1
Renata Cserjesi1, Laszlo Lenard3, Nicolas Vermeulen2, Olivier
Luminet2
Behavioural Medicine group, Medical School, Free University of Brussels,
Laarbeeklaan 103, 1090 Jette, Belgium
2 Unit Emotion, Cognition and Health, Faculty of Psychology, University of
Louvain, Place Cardinal Mercier 10, 1348 Louvain-la-Neuve, Belgium
3 Institute of Physiology, Medical School and Neurophysiology Research
Group of the Hungarian Academy of Science, Pécs University, Szigeti str. 12,
7643 Pécs, Hungary
Introduction: Body image is a key psychosocial dimension incorporating
perceptual, explicit and implicit attitudinal elements, and is viewed as
central to weight management. Underweight is associated with increased
body dissatisfaction, and high body dissatisfaction is related to increased
weight loss motivation. Although high body dissatisfaction is also frequent in
overweight, there is a low or inadequate motivation to lose weight in obesity.
As motivation is a key component for success in a weight loss program, we
aimed to shed light on this paradox relationship by comparing obese (OB) and
non obese (NOB) participants on the perceptual, explicit and implicit
elements of body image.
Methods: 30 OB and 30 NOB matched control females were recruited. Selfreported questionnaires and scales were used to measure the levels of body
dissatisfaction, motivation for weight loss, and to evaluate perceived and
ideal body images. Computer based task was used to measure implicit
attitude.
Results: OB group consequently underestimated their own body size. Although
OB group reported more body dissatisfaction than NOB, OB group showed
positive implicit attitude toward obese figure. Depression was positively
correlated with perceptual distortion in the OB group, but not in the NOB
group. The motivation for weight loss was not correlated with any of the body
image measures in the OB group.
Conclusion: We found discrepancy both in perceptual and attitudinal
elements of body image. The fundamental aspects of weight loss motivation
and body image and the possible clinical implication will be discussed.
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
SYMPOSIUM : FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL ET
SANTÉ : NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS EN ÉPIDÉMIOLOGIE ET DANS
LE DOMAINE DE L’ÉVALUATION D’INTERVENTIONS DE PRÉVENTION
Isabelle Niedhammer1, Dominique Chouanière2, France Kittel3,
Hélène Sultan-Taïeb4
1 INSERM,
Paris, France
Paris, France
3 Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
4 Université du Québec à Montréal (UQAM), Montréal, Canada
2 INRS,
Introduction : Le symposium vise à présenter de nouveaux développements
en épidémiologie et dans le domaine de l’évaluation d’interventions sur les
facteurs psychosociaux au travail. Alors que les études étiologiques
observationnelles sont largement répandues, les études visant à évaluer des
interventions sont plus rares et confrontées à des difficultés
méthodologiques.
Méthodologie : Le symposium comprend deux communications en
épidémiologie visant à mieux connaître le rôle étiologique des facteurs
psychosociaux au travail sur la santé. Les deux autres communications portent
sur l’évaluation d’interventions de prévention sur les risques psychosociaux
au travail.
Résultats : La première communication présente les résultats d’un
consortium poolant diverses bases de données prospectives afin de produire
des connaissances consolidées sur le rôle étiologique de facteurs classiques
tels le job strain de Karasek. La deuxième communication synthétise et
compare les résultats issus de deux enquêtes nationales françaises sur les
prévalences d’exposition et leur évolution, et les associations entre facteurs
psychosociaux au travail, classiques mais aussi émergents, et santé. La
troisième communication propose une démarche multidisciplinaire originale
pour définir un cadre pertinent et adapté au contexte des entreprises pour
une évaluation complète d’interventions complexes. Enfin, la quatrième
communication présente un projet quasi-expérimental d’évaluation
d’interventions dans le cadre d’une norme québécoise et du rapport coûtbénéfice des interventions.
Conclusion : La demande sociale est grande sur cette thématique et des
progrès réalisés sur la qualité méthodologique des études étiologiques et des
études d’évaluation d’interventions dépendra de l’efficacité des
interventions de prévention futures visant l’amélioration des conditions et de
l’organisation du travail.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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RELATIONS ENTRE FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL ET
SANTÉ CORONARIENNE, ÉTUDIÉES PAR MÉTA-ANALYSE DANS LE
CADRE D’UN RÉSEAU EUROPÉEN, LE ‘INDIVIDUAL PARTICIPANT
DATA-CONSORTIUM’
France Kittel1, Annalisa Casini1, Els Clays2, Dirk De Bacquer2,
Mika Kivimäki3
1
Université libre de Bruxelles, Belgique
2 Universiteit Gent, Belgique
3
University College London, Royaume Uni
au nom de l’IPD-Consortium Network
Introduction : Depuis de nombreuses années et dans de nombreux pays
occidentaux, la récolte de données psychosociales au travail a permis l’étude
approfondie de leurs associations avec leurs conséquences sur la santé.
Méthodologie : Les 197.493 individus du IPD-Consortium regroupent 13
cohortes de travailleurs, hommes et femmes, provenant de 7 pays européens
(Belgique, Danemark, Finlande, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède)
réalisées entre 1985 et 2006. Le stress au travail était mesuré par le
questionnaire du ‘Jobstrain’ (JDCQ) de Karasek et les problèmes de santé
coronarienne (incidence d’un premier infarctus du myocarde ou mort
coronarienne) médicalement objectivés. Des modèles de risques
proportionnels de Cox ont été utilisés pour analyser les données.
Résultats : Quinze pour cent des participants étaient exposés au Jobstrain.
Les évènements coronariens enregistrés étaient au nombre de 2358 (15.8%)
sur une période de suivi moyenne de 7.5 années. Après ajustement pour âge
et sexe, le Rapport de Risque Instantané (HR) pour ceux avec Jobstrain versus
ceux sans était de 1.23 (IC95% : 1.10-1.37). Après ajustements pour le statut
socio-économique, les comportements et facteurs de risque biocliniques
classiques, une relation entre Jobstrain et incidence coronarienne a été
observée pour la population globalement ainsi qu’en fonction du sexe, des
groupes d’âge, des strates socio-économiques et des régions. Le Risque
Attribuable était de 3.4%.
Conclusion : Cette approche multicentrique et internationale permet de
mettre en évidence l’importance des facteurs psychosociaux au travail pour
la santé des travailleurs et l’intérêt de la mise en commun de bases de
données bio-psycho-sociales prospectives permettant des analyses plus
spécifiques.
Mots-clés : Santé publique, Stress, Travail
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
ETUDE DES FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL EN FRANCE À
L’AIDE DES ENQUÊTES NATIONALES SIP ET SUMER
Isabelle Niedhammer, Thomas Lesuffleur, Emilie Chazelle, Marion
Lassalle, Lucile Malard, Marie Murcia, Jean-François Chastang
INSERM, U1136, Paris, France
Introduction : L’objectif est de présenter les résultats obtenus sur
l’évaluation et l’évolution des prévalences d’exposition aux facteurs
psychosociaux au travail, classiques et émergents, et leurs associations avec
diverses variables de santé au niveau national en France.
Méthodologie : Les résultats sont issus de deux enquêtes nationales
représentatives et comparés entre : l’enquête SIP (8107 travailleurs
interrogés en 2006 et 2010) et l’enquête SUMER (46962 salariés en 2010). Des
mesures de santé (santé perçue, absentéisme pour maladie, accident du
travail) et de santé mentale (dépression, anxiété, troubles du sommeil, prise
de psychotropes) ont été étudiées. Des méthodes multivariées adaptées ont
permis d’ajuster sur des covariables.
Résultats : Des différences dans les prévalences d’exposition ont été
observées entre genres, professions et secteurs d’activité, les femmes, les
moins qualifiés et l’industrie cumulant des prévalences d’exposition plus
élevées. Une dégradation des facteurs psychosociaux au travail est mise en
évidence, surtout pour les femmes, entre 2006 et 2010. Une forte demande
psychologique, une faible latitude et/ou un faible soutien étaient associés
aux variables de santé mentale, à la santé perçue et à l’absentéisme. Le
manque de récompenses et les violences psychologiques étaient associés à
toutes les variables de santé, y compris l’accident. La demande émotionnelle
et l’insécurité étaient associées aux variables de santé mentale, et les
difficultés de conciliation travail-famille aux troubles du sommeil.
Conclusion : Ces travaux suggèrent que l’exposition aux facteurs
psychosociaux au travail serait plus importante dans certains groupes et à une
date récente, et qu’ils seraient associés avec des variables de santé variées.
Mots-clés : Santé publique, Stress, Travail
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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EVALUER LES INTERVENTIONS DE PRÉVENTION DES RISQUES
PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL : UNE APPROCHE
MULTIDISCIPLINAIRE ADAPTÉE AUX INTERVENTIONS COMPLEXES
Dominique Chouanière1, Charles Parmentier2,
Christian Trontin1, Stéphanie Boini1
1
INRS, Paris, France
Lyon, France
2 ANACT,
Introduction : L’évaluation des interventions de prévention des Risques
Psychosociaux (RPS) est dominée, dans la littérature internationale, par le
modèle de l’essai randomisé contrôlé (ERC) qui évalue l’impact d’une
intervention sur la base de l’évolution quantitative d’indicateurs de santé. Ce
modèle est cependant inadapté au contexte de l’intervention complexe en
entreprise. Par ailleurs, différentes disciplines académiques ont développé
des modèles d’évaluation potentiellement adaptés à ces interventions. Il
s'agit de définir un cadre pertinent pour évaluer les interventions de
prévention des RPS.
Méthodologie : Le projet mobilise une équipe multidisciplinaire (psychologie,
sociologie, ergonomie, économie, épidémiologie, sciences de gestion et de
l’éducation, etc.) qui a confronté les différents modèles théoriques et élaboré
un modèle intégrateur. Par ailleurs, une méthodologie opérationnelle et des
outils pratiques à destination des intervenants sont en cours de finalisation.
Résultats : Les convergences et divergences entre disciplines ont été relevées
selon 2 points de vue :
- Théorique : ontologique, épistémologique, méthodologique, etc.;
- Opérationnel : objectifs de l’intervention et de l’évaluation, objets
d'évaluation (contexte, processus d’implantation, effets sur l’organisation
et sur la santé), relation de causalité entre intervention et effets, etc.
Conclusion : Ce projet aboutira à la publication d’un ouvrage sur les aspects
théoriques de l’évaluation et d’un outil pour les préventeurs. La mise à
disposition de ces deux documents devrait contribuer à développer une
évaluation complète et adaptée des interventions de prévention des RPS et
plus largement de toutes les interventions complexes qui visent à transformer
les conditions organisationnelles du travail.
Mots-clés : Prévention primaire, Stress, Travail
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ÉVALUATION DES INTERVENTIONS MISES EN ŒUVRE EN MILIEU DE
TRAVAIL DANS LE CADRE DE LA NORME « ENTREPRISE EN SANTÉ »
AU QUÉBEC : DÉFIS MÉTHODOLOGIQUES DU PROTOCOLE DE
RECHERCHE
Hélène Sultan-Taïeb1, Michel Vézina2, Chantal Brisson3
1
2
Université du Québec à Montréal (UQAM), Montréal, Canada
Université Laval et Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ),
Québec, Canada
3 Université Laval, Québec, Canada
Introduction : Depuis 2009, les entreprises québécoises peuvent recevoir la
certification Entreprise en santé du bureau de normalisation du Québec.
Cette norme vise à améliorer la santé physique et mentale des travailleurs
par des interventions de prévention portant sur quatre sphères :
environnement physique de travail, pratiques de gestion, équilibre travail/vie
personnelle, habitudes de vie. L’objectif du projet de recherche, financé par
les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), est de mener une
évaluation des interventions mises en œuvre dans le cadre de cette norme :
processus d’implantation, effets sur les facteurs de risque et la santé des
salariés, résultats coût-bénéfice du point de vue de l’employeur.
Méthodologie : Le devis est quasi-expérimental avant-après, le groupe de
référence étant composé des salariés ayant été peu ou pas exposés aux
ingrédients actifs des interventions. La population étudiée est d’environ 2600
salariés de 10 entreprises de secteurs économiques différents. Les données
collectées seront qualitatives et quantitatives, et analysées selon des
méthodes mixtes.
Résultats attendus : Les résultats contribueront à identifier les facteurs
facilitants et les obstacles à l’implantation des interventions, les écarts entre
le diagnostic des besoins, les actions prévues et celles effectivement mises
en œuvre et produire des données sur le rapport coût-bénéfice des
interventions. Il s’agira également de déterminer si des interventions dans
une sphère plutôt qu’une autre ont des effets différents sur la santé.
Conclusion : Le transfert des résultats aux utilisateurs potentiels permettra
d’enrichir le guide d’accompagnement aux entreprises et de contribuer aux
réflexions sur l’actualisation de la norme.
Mots-clés : Prévention primaire, Stress, Travail
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SYMPOSIUM : INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES
INDIVIDUELLES ET FAMILIALES EN CANCÉROLOGIE : ASPECTS
EMPIRIQUES ET CLINIQUES
David Ogez1,2, Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez1,2, Marie-Charlotte
Druet1, Cécile Flahault3-4, Léonor Fasse3-5
1
2
Centre du Cancer, Cliniques Universitaires St-Luc
Institute of Research in Psychological Sciences (IPSY) Center for the Study
of Health and Developmental Psychology (CSDP) Université catholique de
Louvain (UCL)
3 Université Paris Descartes, Paris.
4
Institut Curie, Paris
5
Unité de psycho-oncologie, Institut Gustave Roussy, Paris.
Résumé de la présentation du symposium:
Le travail psychologique à l’hôpital général avec des patients cancéreux
relève d’une démarche particulière en ce qui concerne la demande de soin.
En effet, les patients qui intègrent les services de cancérologie viennent au
départ avec une demande somatique. Ils souhaitent d’ailleurs avant tout
rencontrer le médecin. A ce sujet, Libert & al. (2006) rapporte que 78,4 %
patients consultant en oncologie attendaient de l’aide de leur médecin
spécialiste, et ceci même pour ce qui concerne les questions d’ordre
psychologique. Par contre, seulement 14,1 % de ces derniers désiraient
consulter un psychologue.
Cependant, vu la complexité de la situation médicale et psychologique dans
ce domaine spécifique de la médecine, le patient et sa famille sont ébranlés
émotionnellement, ils doivent assimiler des informations et un langage
médical souvent mal compris. Ainsi, il apparaît qu’à peine 30% des
informations transmises aux patients lors de l’annonce du diagnostic sont
intégrées par le patient (Buckman, 2001). Ce dernier est embarqué sur une
voie qu’il ne maîtrise pas alors qu’elle engage sa vie. Il semble dès lors
essentiel de permettre au patient et à sa famille de déposer les angoisses
liées au traumatisme qu’implique la maladie cancéreuse.
Ce symposium a pour objectif de définir une manière particulière de prendre
en charge le patient mais également sa famille dans ce contexte hospitalier
oncologique. Ainsi, à travers des exposés de recherche et des présentations
cliniques, nous souhaitons définir ce qui permet une accroche thérapeutique
et ce qui est opérant dans la prise en charge psycho-oncologique individuelle
et systémique.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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L’OFFRE DE SOINS PSYCHOLOGIQUES EN CANCÉROLOGIE : GÉRER
LE TRAUMATISME DE L’ANNONCE ET LES STEREOTYPES À
L’ENCONTRE DES PSYCHOLOGUES
David Ogez1,2, Emmanuelle Zech2, Philippe De Timary2,3
1
2
Centre du Cancer, Cliniques Universitaires St-Luc, Bruxelles
Institute of Research in Psychological Sciences (IPSY) Center for the Study
of Health and Developmental Psychology (CSDP) Université catholique de
Louvain (UCL)
3 Service de Psychiatrie adulte, Cliniques Universitaires St-Luc, Bruxelles
Introduction : L’analyse de la demande (Neuburger, 2003) a une fonction
importante en psychologie clinique. Il semblerait impensable d’entreprendre
un travail clinique sans que le patient ne se soit investi dans le désir de cette
rencontre. A l’hôpital, il en est autrement : la demande d’intervention émane
principalement de l’équipe médicale (Libert & al., 2006). Le patient consulte
dans le but de traiter une maladie somatique et n’est généralement pas
demandeur d’une prise en charge psychologique (Razavi, 2005). Toutefois,
l’annonce d’un diagnostic de cancer a des conséquences sur l’équilibre
psychique du patient (Hammerlid, 2001). A travers une étude longitudinale,
nous recherchons à répondre aux questions suivantes : (1) Comment mobiliser
le patient à ce stade ? (2) Quelles sont les résistances et les aptitudes
personnelles de ce même patient dans cette expérience de vie complexe ? (3)
Le patient peut-il s’approprier cette demande de soin ?
Méthodologie : Nous avons proposé aux patients atteints de divers cancers
de compléter un questionnaire et ce au moment le plus proche du diagnostic
de cancer. Ce questionnaire permet d’évaluer (1) la capacité du patient à
gérer son diagnostic (PTG et TAS 20), (2) la détresse psychologique (HADS) et
la perception que le patient a du psychologue (Dempsey). Un groupe contrôle
a été également évalué.
Résultats : L’échantillon de notre étude est constitué de 190 patients atteints
d’un cancer et d’un groupe contrôle de 1400 personnes. Les résultats mettent
en évidence la capacité des patients à gérer le traumatisme de l’annonce
grâce à leurs propres capacités psychologiques, voire à l’aide de leur réseau
social. Des stéréotypes négatifs du psychologue existent tant auprès des
patients malades du cancer que du groupe contrôle. Il semblerait selon nos
résultats, que l’impact de l’intervention psychologique favorise le travail
thérapeutique.
Mots-clés : Maladie chronique, Méthodes d’intervention classique, Bien-être
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
RÔLE ET FONCTION DES PSYCHOLOGUES EN CANCÉROLOGIE
Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez1,2, Marie-Charlotte Druet1
1
2
Centre du Cancer, Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles
Institute of Research in Psychological Sciences (IPSY) Center for the Study
of Health and Developmental Psychology (CSDP) Université catholique de
Louvain (UCL)
Depuis plus de 20 ans, les psychologues ont progressivement pris place dans
les services d’oncologie en raison de l’inévitable impact psychologique du
cancer sur les patients (Razavi & Delvaux, 2008). Cependant, l’appréhension
du métier de psycho-oncologue n’est pas toujours évidente. En effet, il en
découle des réalités, des approches conceptuelles et des pratiques parfois
très différentes (Doucet, 2011). De plus, la place du psychologue dans le
milieu hospitalier rencontre encore actuellement des interrogations voire
même des résistances à la fois auprès des professionnels soignants que des
patients (Jouquand, Burucoa, & Zongo, 2011). Le rôle et la place des psychooncologues posent en effet toujours question. Une étude menée par
Jouquand, Burucoa & Zongo (2011) concernant les attentes des professionnels
de la santé et des patients sur les rôles et fonctions des psycho-oncologues
nous éclaire quelque peu à ce sujet. Cette étude montre que les patients
attendent des psychologues un travail d’accompagnement, un allègement de
la charge émotionnelle et pour certains une évaluation psychologique. Les
équipes médicales quant à elles, ont d’autres attentes : une aide à la
compréhension des comportements des patients mais aussi un soutien pour
les équipes soignantes.
Comment le psychologue se situe-t-il face à ces différentes attentes ? Peut-il
y répondre ? En quoi consiste réellement le travail du psycho-oncologue en
hôpital ? Qu’est-ce qu’un oncologue peut attendre du psychologue qui
travaille dans son équipe ?
Nous allons tenter de répondre à ces questions en prenant exemple sur notre
pratique clinique.
Mots-clés : Maladie chronique, Méthodes d’intervention classique, Bien-être
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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EVOLUTION DE LA COMMUNICATION AU SEIN DU
COUPLE EN THÉRAPIE
Cécile Flahault
Maitre de Conférences Université Paris Descartes, Psychologue Institut
Curie, Paris
Introduction : De nombreuses études se développent au sujet des proches
et de leur adaptation psychologique face à la maladie cancéreuse. Ces
études s’intéressent aux conjoints et aux enfants notamment, souvent dans
des perspectives d’adaptation individuelle (Huizingua et al. 2003 ; Visser et
al., 2004 ; Watson et al., 2006 ; Osborn, 2007 ; Flahault et al., 2010).
Actuellement, plusieurs études (Beardslee, 2003, Lewis, 2006 ; Niemela et
al. 2010 ; Hartmann et al. 2010) mettent en exergue l’intérêt des prises en
charge familiales dans le champ de la maladie somatique et du cancer
notamment.
Concernant le couple, les auteurs mettent en avant des éléments favorisant
l’adaptation au cancer : la capacité à redéfinir l’identité du couple
(Skerrett,1998), une meilleure adaptation quand le couple présente
davantage de cohésion (Friedman et al., 1988) et quand la maladie est
considérée comme un problème de couple et non individuel qui renforce ses
fondements (Kayser et al.,2007)
Nous nous sommes donc proposés d’évaluer les changements mis en place au
sein du couple au cours de prises en charge conjugales systémiques dans le
champ de la psycho-oncologie.
Méthodologie : Nous avons analysé le contenu des entretiens de 13 couples
dont la femme à un cancer du sein en cours de traitement. Cette analyse, par
théorisation ancrée (Glaser, 1978; Corbin, Strauss, 2008) concernant la
première et la quatrième séance de thérapie, visait à mettre en avant
l’évolution de la communication (forme et thèmes) au sein du couple.
Résultats : Les principaux résultats permettent de décrire la fréquence
d’apparition du thème de la maladie, la fréquence d’utilisation des différents
pronoms personnels, et leur évolution dans le temps.
L’élaboration d’une théorisation ancrée a permis de dégager différents profils
d’adaptation de couple autour de la catégorie cœur cancer/ maladie qui
confirment en partie les travaux décrivant la redéfinition de l’identité du
couple et l’appropriation par le couple de la maladie comme des éléments
favorisant l’adaptation à celle-ci.
Mots-clés : Familles et enfants, Maladies chroniques, Méthodes d’intervention
classique
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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SPECIFICITES DE LA PRISE EN CHARGE DES CONJOINTS DE
PATIENTS EN PHASE PALLIATIVE. ENJEUX CLINIQUES ET ETHIQUES
1
Léonor Fasse1,2, Sarah Dauchy2
Laboratoire de Psychopathologie et des Processus de Santé, Université
Paris Descartes, France
2 Unité de psycho-oncologie, Institut Gustave Roussy, France; EA 1610,
Université Paris Sud, France
Différentes recherches menées ces dernières années ont souligné la
vulnérabilité psychique des « aidants-soignants » pendant la phase palliative
(Benight et al., 2001 ; Gilbar & Ben-Zur, 2003 ; Holtslander, 2008 ; Kelly et
al., 1999), notamment en termes de patterns anxio-dépressifs. Ces études se
rejoignent pour associer certains facteurs de risque à un moins bon
ajustement en fin de vie et à la perte au long cours : âge plus élevé, genre
féminin et deuils antérieurs. Mais ces facteurs sociodémographiques ne
prennent pas en compte le fonctionnement socio-affectif et cognitif des
conjoints : les relations de l’aidant au malade, sa personnalité, son vécu
subjectif lié au fait d’être confronté en tant que conjoint à un malade
souffrant de cancer. Il semble que parmi les proches, ce soient les conjoints
des patients qui rencontrent le plus de difficultés dans leur vie quotidienne
pendant la maladie et face au deuil : ressenti d’un fardeau en fin de vie
(Given, Sherwood & Given, 2009), vécu d’impuissance et d’incapacité
(Chauhan, 2008), risque de deuil compliqué (Prigerson & al, 1996 ; Tomarken
& al, 2008). Cependant le soutien fourni par le conjoint-aidant pendant la
maladie et la période de fin de vie peuvent aussi représenter pour lui une
source de satisfaction et sont parfois associés à un sentiment de croissance
personnelle ou de développement post-traumatique (Kim, Carver, Daci &
Kasser, 2008).
En tant que professionnels du soin psychique dans un centre de lutte contre
le cancer, quel rôle pouvons-nous jouer auprès des malades et de leurs
conjoints ? Comment nous situer au sein des équipes pluridisciplinaires ?
Comment accompagner des conjoints confrontés à la perspective de la mort
du malade ? Des dispositifs spécifiques peuvent-ils être mis en place ? Autant
de questionnements qui pourront être abordés et discutés pendant ce
symposium.
Mots-clés : Familles et enfants, Maladies chroniques, Méthodes d’intervention
classique
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SYMPOSIUM : LA RECHERCHE COMMUNAUTAIRE EN
PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ : UN FORMIDABLE OUTIL AUX
NOMBREUX DÉFIS HUMAINS ET PSYCHOSOCIAUX
Marie Préau
GRePS, Université Lyon 2
La recherche participative représente une opportunité de développement de
recherche au plus près des enjeux de santé publique et des besoins des
populations. Dans le champ du VIH/Sida, nous proposons de discuter des
enjeux de la mise en œuvre de recherches communautaires dans des
contextes culturels variés, de la Roumanie au Mali notamment. Les questions
posées par la participation des personnes concernées et leur implication à
toutes les étapes de la recherche seront illustrées par l’intervention GundoSo au Mali, fondée sur la participation des femmes afin de s’approprier une
intervention visant à décider si elles souhaitent ou non révéler leur
séropositivité. L’étude proposée dans le contexte Roumain permettra
d’illustrer un développement national autour d’une étude internationale
« Partages » et notamment l’implication d’un chercheur sur une thématique
non investiguée dans ce contexte. Enfin, toujours dans le champ du VIH, le
travail mené par la Mission Recherche de l’Association AIDES autour de la
thématique du vieillissement permettra d’illustrer une autre forme de
recherche communautaire. Après des travaux relatifs au VIH, ce symposium
s’achèvera sur la présentation d’une initiative communautaire dans le champ
du cancer qui vise à mettre en place une base de données dédiée aux femmes
qui souhaitent participer à des recherches. Ce volontariat fondé sur le fait de
se sentir plus ou moins directement concernée par le cancer représente un
formidable outil mis à disposition des chercheurs. Les défis soulevés par les
Seintinelles autour d’une initiative inédite en France pourront ainsi clore les
échanges autour de ces exemples de recherches communautaires variées.
Nous souhaitons à cette occasion faire intervenir à la fois des chercheurs mais
aussi des acteurs communautaire impliqués dans ces recherches afin
d’alimenter les échanges et les points de vue des diverses parties prenantes.
Ainsi, la thématique du renforcement de capacités des acteurs et les enjeux
plus théoriques du côté des chercheurs seront discutés à l’occasion de ces
présentations.
Ce symposium vise donc à discuter des enjeux épistémologiques et
méthodologiques posés par la recherche communautaire. Cette réflexion sera
alimentée par la présentation de recherches communautaires de chercheurs
ou acteurs communautaires qui ont été mobilisés pour mettre en évidence
les enjeux posés par ce format de recherche ainsi que les spécificités de ce
type de recherche notamment en terme éthique mais aussi relativement à la
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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restitution des résultats. Les éléments relatifs à la méthodologie seront
décrits dans les communications. L'une des communications porte sur une
autre pathologie et donne la parole aux acteurs communautaires concernés.
Cette communication certes différente dans son contenu et sa forme vise à
alimenter l'ensemble de la discussion et de la réflexion proposée dans ce
symposium. Ce symposium se distingue par son intérêt pour une approche
innovante et l'ensemble des questions méthodologiques et épistémologiques
qu'elle pose, et cela tout en s'appuyant sur des recherches ayant
préalablement fait l'objet de publications scientifiques dans des revues à
comité de lecture international.
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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ACCÉLÉRER LA RECHERCHE GRÂCE À UNE PLATEFORME DE
RECHERCHE COLLABORATIVE : LE PROJET SEINTINELLES
Guillemette Jacob1, Fabien Reyal2 et Lauriane Bassoleil1
1
Association Seintinelles
2 Institut Curie
Introduction : Au-delà des besoins financiers, les chercheurs ont des besoins
fondamentaux en ressources humaines pour participer à des études. Bien
souvent, l’inclusion de volontaires est laborieuse ce qui peut mettre en péril
la faisabilité de certaines recherches.
La mission de seintinelles.com est d’accélérer la recherche grâce à une
collaboration plus étroite entre citoyens et chercheurs via la 1ère plateforme
de recherche collaborative dédiée à tous les cancers en France.
Méthodologie : Le recrutement de volontaires se fait sur
www.seintinelles.com. L’animation de la communauté et la création d’outils
facilitateurs de la collaboration volontaires-chercheurs de même que
l’administration de questionnaires en ligne, de modules de sciences
participatives et de conférences sont organisés par les Seintinelles pour
renforcer ce lien.
Résultats : Huit mois après le lancement du site, plus de 4000 femmes se sont
déjà inscrites sur Seintinelles. Deux projets d’études ont été menés, une
étude est actuellement en cours et trois projets vont être mis en ligne d’ici
la fin de l’année. Notre objectif est de recruter et d’animer une communauté
de 50 000 volontaires d’ici 4 ans, et de mener une dizaine d’études/an.
Conclusion : Les objectifs finaux étant d’impliquer davantage les citoyens
dans la recherche et leur faire ainsi bénéficier plus rapidement de ses
avancées d’une part et de mettre à disposition des chercheurs des outils
innovants permettant d’accélérer leurs processus de recherche d’autre part.
Le tout visant à accélérer la recherche sur le cancer.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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VIVRE AVEC LE VIH ET VIEILLIR :
UN EXEMPLE DE RECHERCHE COMMUNAUTAIRE
Daniela Rojas Castro, Guillemette Quatremère,
Jean-Marie Le Gall, Franck Barbier, Adeline Toullier
MIRE : Mission, Innovation, Recherche et Expérimentation, AIDES, Paris
Introduction : Les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sont de plus en plus
nombreuses à dépasser la cinquantaine en raison de l’amélioration des soins
et des traitements. Cette nouvelle réalité cache pourtant des difficultés et
préoccupations chez les personnes concernées. AIDES, association de lutte
contre le sida, a réalisé un projet communautaire (2011-2013) pour connaître
les situations et besoins des PVVIH>50 ans et pour envisager des solutions
adéquates.
Méthodologie : Une recherche communautaire (impliquant les personnes
concernées de la problématique à l’analyse des données) a été réalisée : 52
PVVIH>50 ans fréquentant l’association ont été interrogées. Une conférence
de consensus communautaire sur le vieillissement a réuni PVVIH>50 et
professionnels pour co-construire des pistes d’actions.
Résultats : Le VIH et le vieillissement impactent la qualité de vie physique,
psychologique, sociale et économique des PVVIH>50 ans. Le VIH (et ses
traitements) a bouleversé le parcours de vie et professionnel, et a généré des
ruptures dans le parcours social. Plusieurs PVVIH souffrent d’isolement et
d’un sentiment de solitude en raison de l’exclusion familiale et/ou sociale.
La sexualité, souvent altérée par la séropositivité et les changements du corps
accélérés par le VIH, est parfois mise de côté.
Conclusion : Cette recherche communautaire a permis de mettre en évidence
les souffrances, les envies, et les besoins des PVVIH>50 ans de manière
multidimensionnelle. Ce type de recherche qui donne la parole et mobilise
les personnes concernées a montré son efficacité pour inventer
collectivement afin d’anticiper et répondre aux besoins de cette première
génération de PVVIH confrontée au vieillissement.
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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LA PERCEPTION DU STIGMA CHEZ LES PERSONNES VIVANT
AVEC LE VIH (PVVIH) ENTRE LES DÉFIS DU PARTAGE ET
LES FACTEURS PROTECTEURS. RÉSULTATS
D’UNE RECHERCHE COMMUNAUTAIRE EN ROUMANIE
Florin Lazar1, Ludmila Verdes2, Monica Dan2, Adeline Bernier3,
Emilie Henry3, Joanne Otis4, Ludivine Veillette Bourbeau4,
Marie Préau5
1
Université de Bucarest, Faculté de Sociologie et Assistance Sociale,
Bucarest, Roumanie
2 ARAS : Association Roumaine contre le Sida, Bucarest, Roumanie
3 Coalition Plus
4 CReCES, UQAM, Montréal
5 GRePS, Université Lyon 2
Contexte: En Roumanie, où le nombre des PVVIH est estimé à 12.000, la
stigmatisation des personnes séropositives est toujours présente. Cette
étude, fondée sur une démarche de recherche communautaire, vise à
identifier les facteurs associés à la perception du stigma chez des PVVIH en
contact avec une ONG.
Méthodes: Une recherche communautaire transversale fondée sur une
approche quantitative a été menée auprès de 300 PVVIH en contact avec
l'Association Roumaine Anti-Sida en 2011. A partir de 12 items, une échelle
évaluant la perception du stigma a été statistiquement validée (alpha
ordinal=0.94) puis utilisée comme variable dépendante dans un modèle de
régression linéaire multiple.
Résultats: Parmi les 300 participants, la perception du stigma est faible. Les
facteurs significativement associés à la stigmatisation perçue se regroupent
en facteurs en amont du partage (effort de contrôle du partage (+), statut
secret à l'entourage (-), gravité perçue de la condition de santé (+)) et aux
conséquences du partage (réactions de rejet après le partage (+),
conséquences sociales graves suite au partage (+)). L’ampleur du réseau social
proche (-), le nombre de PVVIH connues (+) et le recours à la religion comme
source de réconfort (+) sont également associés.
Conclusion: Ces résultats, au-delà de l’implication des personnes concernées
à toutes les étapes de la recherche, soulignent l’importance de l’entourage
dans la gestion de la stigmatisation liée au VIH. Ils mettent en évidence la
nécessité de développer des interventions pour réduire la stigmatisation chez
les PVVIH en Roumanie, notamment leur accompagnement sur la question du
partage du statut sérologique et la gestion de ses conséquences.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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GUNDO-SO : POUR OUTILLER LES FEMMES VIVANT
AVEC LE VIH (FVVIH) AU MALI, UN PROGRAMME FAIT
POUR ET AVEC LES FEMMES, ISSU D'UNE ADAPTATION
RÉUSSIE D'UN PROGRAMME QUÉBÉCOIS
Adeline Bernier1, Adam Yattassaye2, Bintou Dembélé2, Caroline
Racicot3, Samba Diop4, Rokiatou Dème2, Kadidia Kassogué2, Lyne
Massie3, Marie Préau5, Joanne Otis3
1
Coalition Internationale Sida, Pantin, France
2
ARCAD-SIDA, Bamako, Mali
3 CReCES, Université du Québec à Montréal, Canada
4 SEREFO/CEREFO, Bamako, Mali
5 GRePS, Université Lumière Lyon 2, France
Contexte : Au Mali, la question du partage du statut sérologique est une réelle
problématique, notamment pour les femmes vivant avec le VIH (FVVIH). Pour
répondre à cette problématique, un programme de recherche communautaire
visant à outiller les FVVIH a été mis en place par une organisation
communautaire de lutte contre le SIDA (ARCAD-SIDA). Basé sur 10 rencontres
collectives animées par des conseillères psychosociales (paires) via des
méthodes participatives, ce programme est le résultat d’une adaptation
culturelle d'un programme québécois (Pouvoir Partager / Pouvoirs Partagés).
Méthodes : Afin d'évaluer les effets du programme, les participantes ont
rempli un questionnaire pré- et post-test (35 questions), abordant plusieurs
dimensions concernant l'estime de soi, le poids du secret et la capacité à gérer
le secret ou le partage.
Résultats : Entre 2012 et 2014, 190 FVVIH ont participé à Gundo-So. L'âge
moyen est de 35 ans et les FVVIH connaissent leur statut depuis 3.7 ans en
moyenne. Grâce au programme, le poids du secret est moins lourd, l'estime
de soi est meilleure, les capacités à gérer le secret et le partage sont
augmentées et la perception de contrôle sur sa vie est améliorée (p<0.001
pour tous les items).
Conclusion : Malgré les limites du design d'évaluation, les résultats semblent
indiquer que Gundo-So atteint ses objectifs. La question du partage est un
enjeu majeur affectant la qualité de vie des FVVIH. Gundo-So semble être
une intervention prometteuse pour accompagner les FVVIH maliennes dans la
gestion du partage de leur statut sérologique au quotidien.
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
SYMPOSIUM:
INTERVENTION PSYCHOLOGIQUE AUPRÈS DES
PERSONNES AYANT UN HANDICAP : DE L’INSERTION
PROFESSIONNELLE AU MAINTIEN DANS L’EMPLOI
Pamela Prevost
Psychologue clinicienne et thérapeute en thérapies comportementales et
cognitives à AXIS MUNDI Paris.
Résumé de la présentation du symposium:
L’accompagnement des personnes ayant un handicap revêt un véritable enjeu
social et de santé publique. Chacun d’entre nous peut voir ses capacités
mentales ou physiques réduites du fait d’une maladie invalidante ou d’un
accident de la vie.
Le handicap psychique est probablement le handicap invisible le plus mal
compris et le plus mal accepté par la société. Les retentissements dans les
sphères privées et professionnelles sont d’une telle ampleur que la mise en
place d’un accompagnement spécifique est nécessaire. Le handicap physique
n’est pas non plus épargné par le regard de notre société.
La loi française du 11 février 2005 favorisant l’intégration des personnes ayant
une Reconnaissance en la Qualité de Travailleur Handicapé a permis
l’ouverture à l’emploi de nombreux salariés dans de grandes entreprises.
Aujourd’hui la difficulté est plutôt centrée sur la problématique du maintien
dans l’emploi.
Nous présenterons la création d’un service innovant dans l’insertion et le
maintien en emploi de personnes ayant des difficultés psychiques, le SAIPPH :
quel accompagnement individualisé, centré sur la personne, proposer pour
réussir les missions d’insertion et de maintien dans l’emploi ?
Une étude longitudinale permettra ensuite de mettre en évidence l’évolution
de différentes variables de plusieurs « usagers » accompagnés par ce service.
La création d’un groupe d’Entrainement aux Habiletés Sociales pourra
illustrer la réflexion autour de l’accompagnement des personnes handicapées
psychiques.
Enfin, nous vous ferons part de la mise en place d’un dispositif unique
d’accompagnement psychologique axé sur le maintien dans l’emploi auprès
des salariés handicapés en entreprise.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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LE SAIPPH (SERVICE D’AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES
PERSONNES HANDICAPÉES), UNE STRUCTURE INNOVANTE
Rozenn Alegre
Psychologue clinicienne, chef de service du SAIPPH, thérapeute familial
Introduction : Le SAIPPH est un service expérimental financé par l’agence
Régionale de Santé (Sécurité Sociale) qui a ouvert ses portes en 2008. Il a pour
mission d’évaluer avec la personne si un projet professionnel est envisageable
et de l’accompagner dans la faisabilité de son projet. A travers le projet
professionnel c’est tout le projet de vie qui s’organise et se coordonne.
Méthodologie : Ce service a été expérimental pendant 5 ans pour ensuite
entrer dans le droit commun en 2012. Environ 400 personnes sont reçues
chaque année dans l’objectif de permettre à chacun de questionner et de
cheminer dans son projet professionnel et de soin en fonction de ses besoins,
de ses envies dans le cadre d’un accompagnement individualisé.
Pour que les personnes interrogent leurs envies et leur capacité de travail,
nous leur offrons un cadre de soutien, d’écoute, d’information et
d’expérimentation par la mise en situation, notamment par des visites, des
stages… sans limite de durée d’accompagnement.
Cet accompagnement se déroule sur une base d’entretiens individuels et de
participations à de petits groupes dont les thématiques sont adaptées au
questionnement de la personne.
Résultats : Le nombre toujours croissant depuis l’ouverture du service des
prises en charge, l’étendue des structures qui nous sollicitent, la participation
toujours plus active des usagers montre au quotidien que cette structure
expérimentale est venue répondre à un besoin imminent dans le champ de
l’insertion.
Le nombre d’actions d’insertions, (les stages, les formations, les contrats
signés, les intégrations en milieu protégé) est le signe de la réussite de ce
dispositif mais également des difficultés rencontrées dans un contexte
sociétal « frileux » à l’embauche.
Conclusion : Cette interface entre le monde du handicap et le monde du
travail est un chainon souvent manquant pour que l’on puisse activement se
mobiliser sur l’insertion et le maintien dans l’emploi de ce public.
L’expérience ayant été validée, il nous semble nécessaire aujourd’hui que
cette structure s’agrandisse et soit reproduite sur d’autres territoires.
Mots-clés : Travail, Handicap, Innovation
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
SAIPPH, UN CENTRE DE REHABILITATION PSYCHOSOCIALE : ETUDE
DE 20 SUJETS SOUFFRANT DE SCHIZOPHRENIE SUR 10 MOIS
1
2
Lucille Mendes1, Cyrille Bouvet2
Psychologue clinicienne, chargée d’insertion au SAIPPH, doctorante en
psychologie clinique, Université Paris Ouest Nanterre
Psychologue clinicien, maître de conférences HDR de psychologie clinique,
Université Paris Ouest Nanterre
Introduction : Le SAIPPH (Service d’Aide à l’Insertion Professionnelle des
Personnes Handicapées) de l’Association l’Elan Retrouvé à Paris propose un
accompagnement à l’élaboration et la mise en place d’un projet professionnel
aux personnes handicapées.
Méthodologie : Notre étude longitudinale, sur 10 mois, a évalué à trois temps
(T1 : 56 sujets ; T2 : 37 ; T3 : 20) des sujets souffrant de schizophrénie
(critères DSM IV R) sur diverses variables : insight, qualité de vie, estime de
soi, alliance thérapeutique, habilités psychosociales et psychopathologie
générale, à l’aide d’instruments auto et hétéro-évaluatifs validés. La variable
insertion socio-professionnelle à l’issue des 10 mois est aussi intégrée à cette
étude. L’objectif de l’étude est de mesurer l’évolution de ces sujets sur ces
variables durant leur accompagnement et de mettre en évidence les variables
prédictrices d’une bonne insertion socio-professionnelle.
Résultats : Le recueil des données étant maintenant fini, l’intervention
présentera les résultats complets sur dix mois et sur l’ensemble de la
population (évolution positive de l’insertion professionnelle, de la qualité de
vie, de l’estime de soi sociale et diminution des troubles de l’internalisation).
Conclusion : Notre cohorte s’améliore sur plusieurs variables cliniques au
cours des 10 premiers mois de prise en charge au SAIPPH. Les résultats sont
encore en cours de traitement. L’analyse statistique des échelles d’hétéroévaluation et des facteurs prédicteurs de l’insertion professionnelle devraient
apporter de nouveaux résultats.
Mots-clés : Evolutions sociales, Qualité de vie, Travail.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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CREATION ET BENEFICES D’UN GROUPE D’ENTRAINEMENT
AUX HABILETES SOCIALES DANS UNE STRUCTURE DE
REHABILITATION SOCIO-PROFESSIONNELLE POUR
PERSONNES « HANDICAPEES PSYCHIQUES »
Mélanie Wetzer Keraval
Psychologue clinicienne, chargée d’insertion au SAIPPH, thérapeute en
thérapies comportementales et cognitives
Introduction : Le SAIPPH (Service d’Aide à l’Insertion Professionnelle des
Personnes Handicapées) de l’Association l’Elan Retrouvé à Paris, s'inscrit dans
une approche transthéorique, centrée avant tout sur les besoins individuels
psychologiques et sociaux de chaque usager visant l’amélioration de leur
insertion professionnelle.
L’accompagnement à l’élaboration et la mise en place d’un projet
professionnel proposé aux usagers se constitue notamment d’entretiens
individuels, de participation à des groupes et à de stages.
Méthodologie : Notre étude longitudinale porte sur 10 sujets et s’étend sur
une durée de 3 mois.
Cette évaluation porte sur différentes variables qui ont été évaluées à deux
temps (T1 avant le début du groupe et à T2 au moment de la dernière séance
de groupe) : nous mesurons les compétences conversationnelles, l’affirmation
de soi, le type d’anxiété (sociale ou de performance), l’estime de soi, la
dépression et nous avons ajouté une échelle d’analogie visuelle portant sur
l’insertion professionnelle.
L’objectif de l’étude est de mesurer l’évolution de ces sujets sur ces variables
durant leur participation au groupe afin de réfléchir à la pertinence d’un
groupe d’Entraînement aux Habiletés sociales dans un cadre d’insertion
professionnelle de personnes présentant un handicap psychique.
Résultats : Nous présenterons l’évolution des différentes variables pour
chacun des participants ainsi que les effets de ce groupe dans la suite de leur
parcours d’insertion professionnelle.
Conclusion : Les premiers retours de ce groupe ont permis de mettre en avant
les bénéfices que chaque participant a pu tirer de ce groupe. Le groupe
d’Entraînement aux Habiletés Sociales fait maintenant partie des possibilités
d’accompagnement du SAIPPH.
Mots-clés: Travail, Evolutions sociales, Education thérapeutique
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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SPECIFICITES ET BIENFAITS PRELIMINAIRES D’UN DISPOSITIF D’AIDE
PSYCHOLOGIQUE AUX TRAVAILLEURS HANDICAPES POUR
RENFORCER LEUR MAINTIEN DANS L’EMPLOI
Pamela Prevost
Psychologue clinicienne et thérapeute en thérapies comportementales et
cognitives à AXIS MUNDI Paris
Introduction : Le maintien dans l’emploi des salariés bénéficiant d’un statut
de travailleur handicapé (RQTH) est une préoccupation grandissante pour les
entreprises. Pour contribuer préventivement au maintien dans l’emploi des
salariés ayant une reconnaissance de handicap, l’entreprise peut mettre à
leur disposition un dispositif d’accompagnement individuel sur un ensemble
de problématiques psychologiques et relationnelles.
Méthodologie : Apporter une assistance psychologique aux salariés intégrés
en milieu ordinaire au travail et bénéficiant d’une reconnaissance de
handicap afin de favoriser leur retour à l’emploi lorsqu’ils sont en arrêt de
travail de longue durée, et afin de maintenir dans l’emploi les salariés en
poste pour réduire le turn-over.
Retour d’expériences de la prise en charge psychologique de 16 salariés ayant
souhaité bénéficier d’un accompagnement psychologique.
Prise en charge de soutien psychologique et de psychopédagogie autour de
l’équilibre vie privée et vie professionnelle en lien avec les contraintes
inhérentes à un handicap, des pensées fonctionnelles et dysfonctionnelles, de
la gestion de la douleur et de l’apprentissage de la relaxation, de réflexion
autour du regard sur le handicap en entreprise. Toutes les prises en charge se
font dans une perspective d’articulation avec le service médical.
Résultats : Les accompagnements ont permis une réduction des arrêts de
travail, et un an après la mise en place du dispositif le maintien dans l’emploi
de la majorité des salariés.
Conclusion : C’est en prenant en compte l’importance de l’équilibre
psychologique de ses salariés, que l’entreprise favorise la mise en œuvre et
le suivi des solutions de maintien dans l’emploi.
Mots-clés : Méthodes d’intervention alternative, Qualité de vie, Travail
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SYMPOSIUM :
LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES DES
CONDUITES ALIMENTAIRES, DE L’ANOREXIE MENTALE
À L’OBÉSITÉ MORBIDE
Delphine Rommel
Université de Nantes, Laboratoire LPPL EA 4638
Résumé de la présentation du symposium:
Selon l’étude nationale nutrition santé (2006), la prévalence de l’obésité
s’élève à 16,9 % et celle du surpoids à 32,4 % chez l’adulte en France. Face à
ce constat, la prise en charge du surpoids et de l'obésité devient une priorité
pour les services de soins du pays. Ainsi, le Haut Conseil de Santé Publique,
au travers du programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015, a
développé divers axes prioritaires dans lesquels figure une réduction
significative de la prévalence du surpoids et de l’obésité.
Loin de prendre en compte l'ensemble des données théoriques actuelles, les
prises en charge classiquement proposées (conseils diététiques, associant
régime hypocalorique et activité physique), sont souvent vouées à l'échec sur
le plus long terme puisque dans la plupart des cas, après une perte de poids
initiale, les personnes reprennent du poids dans les trois à cinq ans après un
programme de ce type (Wadden, 2003).
Proposer de nouvelles pistes de prises en charge thérapeutiques nécessite un
approfondissement théorique des déterminants, notamment psychologiques
pouvant expliquer les conduites alimentaires, la prise de poids et la survenue
de l'obésité. De plus, la clinique de l’obésité pourrait se nourrir des
expériences de prises en charge et des modèles théorico-cliniques d’autres
types de TCA tels que l’anorexie mentale et la boulimie.
L’objectif principal de ce symposium est de questionner les ponts
envisageables tant sur le plan clinique que sur le plan théorique de ces
diverses formes de TCA au travers de quatre interventions médicales,
psychologiques, de clinique et de recherche.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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RÉFLEXIONS AUTOUR DE L’INTÉRÊT DE PRENDRE EN CHARGE LES
OBÉSITÉS SELON UNE PERSPECTIVE ADDICTOLOGIQUE
Dr Bruno Rocher
Service Addictologie Universitaire – IFAC, CHU NANTES
Président Réseau ABELA
L’exposé présenté aura pour objectif de faire part de l’organisation des soins
proposés depuis de nombreuses années autour des questions de Troubles du
Comportement Alimentaire dans notre territoire.
La perspective addictologique fondatrice de nos actions propose des soins que
nous développons auprès de patientes présentant des troubles anorexoboulimiques selon une approche biopsychosociale. L’enjeu est de permettre
d’organiser un soin individualisé, coordonné entre les acteurs libéraux et
hospitaliers, d’orientations diverses (médicale, nutritionnelle, psychologique,
psychiatrique, sociale, familiale…).
La place du réseau de soin ABELA (Anorexie Boulimie En Loire Atlantique) dans
ce cadre est fondamentale et elle permet de concourir à la cohésion d’un
parcours de soin qui pourrait sinon être chaotique par la complexité des
situations rencontrées.
Il est fréquent que des patients présentant des problématiques de surpoids
soient référés à différents partenaires du réseau. Jusqu’à présent, la
structuration des actions soignantes semble insuffisante et ne favorise pas les
prises en charge.
Si les fondements psychopathologiques et les conséquences médicosociales
peuvent différer, il semble important de réfléchir aux points communs et aux
divergences de ces situations. D’autant plus que de nombreux patients nous
montrent que des formes frontières de ces troubles ayant souvent une
connotation développementale existent en empruntant à différents moments
de leur parcours de vie des expressions pathologiques variables.
Aussi pour l’ensemble de ces problématiques alimentaires (anorexiques,
boulimiques, hyperphagiques…) la nécessité d’articulation auprès de ces
patients semble fondamentale et nécessaire, conditionnant en grande partie
la pertinence du projet de soin.
Mots-clés : Innovation, Nutrition, Santé Publique
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ACTIVITÉ PHYSIQUE, COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET
CONSOMMATION DE SUBSTANCES CHEZ DES ÉTUDIANTS
L. Romo, Y. Morvan, G. Kotbagi, L. Kern
Université Paris Ouest Nanterre La Défense
EA 4430 & EA 2931
Nous présentons une étude réalisée sur un échantillon de 783 étudiants
d’université de la licence au doctorat et qui évalue les liens entre l’activité
physique, le comportement alimentaire, les consommations de substances et
la qualité de vie.
L’âge moyen de l’échantillon est de 21,1 ans (SD= 4.4). Concernant l’IMC nous
avons trouvé une obésité morbide dans 0,6% des cas et une obésité modérée
dans 1,4% des cas et un surpoids dans 8,7% des étudiants. Concernant le poids
bas, nous avons trouvé 8.8% des personnes avec un indice de maigreur et 1%
avec un indice de dénutrition.
Nous présenterons des liens entre l’IMC, les troubles du comportement
alimentaire évalués par le CID et les activités physiques les motivations et la
consommation de substances.
Enfin, nous présentons des pistes de réflexion quant aux interventions ciblées
portant sur la prise de conscience du développement de l’AP ainsi que la
gestion des émotions au sein des populations étudiantes.
Mots-clés : Comportement alimentaire, Activité physique, Promotion de la
santé
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
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APPROCHE TRANSDIAGNOSTIQUE DES PROCESSUS DE RÉGULATION
ÉMOTIONNELLE DANS LES TROUBLES DES CONDUITES
ALIMENTAIRES
Delphine Rommel
Université de Nantes, LPPL EA 4638
Un déficit chronique de régulation émotionnelle est impliqué dans le
développement et le maintien d'un grand nombre de psychopathologies
(ex. :Berking & Wupperman, 2012) et notamment dans l’apparition et le
maintien de troubles des conduites alimentaires (TCA) tel que l’anorexie
mentale (Connan, Campbell, Katzman, Lightman, & Treasure, 2003). Ainsi, la
littérature fait état d’un certain nombre de difficultés de régulation
émotionnelle dans l’anorexie mentale (ex. : Aldao & Nolen-Hoeksema, 2010 ;
Harrison, Sullivan, Tchanturia, & Treasure, 2009, 2010 ; Svladi, Griepenstroh,
Tuschen-Caffier, & Ehring, 2012 ; Whiteside, Chen, Neighbors, Hunter, Lo, &
Larimer, 2006).
Parallèlement à ces travaux s’est développée une littérature importante sur
les conduites alimentaires caractéristiques et les stratégies de régulation
émotionnelle de personnes souffrant d’obésité. Les prises alimentaires
émotionnelles (« emotional eating ») sont très présentes chez ces personnes
obèses et semblent être une stratégie de régulation émotionnelle privilégiée,
associée à d’autres difficultés quant à la régulation de leurs états émotionnels
(Larsen, van Strien, Eisinga, & Engels, 2006 ; Moon & Berenbaum, 2009 ;
Ouwens, van Strien, san Leeuwe, & van der Staak, 2009 ; van Strien, 2006);
difficultés comparables à ce que l’on observe dans l’anorexie mentale.
L’objectif de cette présentation est de proposer une revue de littérature
comparée des processus de régulation émotionnelle dans les TCA. Nous
proposons ainsi une vision transdiagnostique des processus de régulation
émotionnelle de l’anorexie mentale à l’obésité morbide.
Mots-clés : Emotions, Nutrition, Stress
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OBÉSITÉ : UNE PLACE DANS LE DSM-VI ?
Dr Séverine Andrieux, Bulle Gaudrat
CH Arras
Bien que les prises en charge proposées pour accompagner les patients obèses
aient évolué vers la multidisciplinarité, les résultats obtenus dans
l’accompagnement de ces patients restent relativement limités. Peut-être
serait-il temps de repenser la cible des actions thérapeutiques ?
Personne ne remet en question que la maigreur n’est que le symptôme d’un
Trouble du Comportement Alimentaire (TCA) : l’anorexie mentale. Il serait
intéressant d’approcher l’obésité avec la même pertinence et de se pencher
sur ses causes afin de dépasser le caractère symptomatique des approches
thérapeutiques actuellement proposées. L’obésité ne serait que la
conséquence d’un TCA. Comprendre cette problématique primitive qui soustend l’obésité apparait une nécessité.
D’autant plus que, le TCA, ou plus certainement les TCA, dont souffrent les
patients obèses flottent dans un no man’s land nosographique qui, tant qu’il
n’aura pas été éclairci, nous interdira toute approche spécifique.
Or, si le Binge Eating Disorder se « popularise » au point de faire son entrée
dans les TCA spécifiés du DSM-V, la majorité des patients obèses n’en
complètent pas les critères diagnostiques. Cette dichotomie nosographique
alimente ainsi la catégorie des troubles du comportement alimentaire non
spécifiés (dits EDNOS), autre no man’s land.
Mieux comprendre les TCA chez l’obèse nous apparait aujourd’hui comme un
enjeu médical, sociétal et psychologique pour lequel nous devons militer dans
un domaine où les raccourcis et les prescriptions diététiques restent encore
trop souvent la généralité, pratiques en vogue depuis 30 ans ; 30 années
durant lesquelles l’obésité en France est passée de 6.3% à 15 %.
Mots-clés : Emotions, Maladies Chroniques, Nutrition
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SYMPOSIUM : PRÉVENTION ET RÉHABILITATION EN
PSYCHOLOGIE PÉDIATRIQUE
Serge Sultan
Université de Montréal, CHU Sainte-Justine
Contrastant avec le développement observé chez l’adulte, les travaux de
psychologie de la santé en pédiatrie sont encore peu nombreux,
probablement parce qu’une grande partie des maladies graves de l’enfant
sont des maladies rares. Les spécificités de la psychologie pédiatrique
tiennent à la nécessité de prendre en compte le développement socioémotionnel et cognitif de l’enfant. La position particulière de l’enfant dans
sa famille et son groupe de pairs rend également nécessaire d’envisager ces
groupes sociaux dans leur influence sur la santé de l’enfant, mais aussi comme
lieux de répercussions des difficultés de l’enfant.
L’objectif de ce symposium est de montrer l’aller-retour entre prévention et
réhabilitation chez l’individu en développement. En effet, dans la plupart des
maladies, les taux actuels des thérapies rendent possible une approche
centrée sur la promotion de la santé au long cours afin d’éviter la
dégradation, les morbidités associées ou la récidive. Deux présentations de
ce symposium portent sur la modélisation des comportements de santé chez
l’enfant avec hémophilie (Bérubé) ou chez la future mère (Gaugue). Cette
ligne de recherche permet d’identifier les propriétés personnologiques et
sociocognitives expliquant les comportements. La question des répercussions
est illustrée par deux autres présentations, une étude quantitative sur l’effet
du cancer et des thérapies (Sultan), et une étude qualitative sur l’ajustement
cognitivo-émotionnel de l’enfant à la perte (Flahault).
Pour illustrer ces trajectoires complexes en pédiatrie nous avons réuni un
panel de jeunes chercheurs en psychologie pédiatrique provenant de grandes
institutions francophones de Belgique, France et Québec.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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IDENTIFICATION DES DÉTERMINANTS SOCIOCOGNITIFS POTENTIELS
DE L'ADHÉSION AU TRAITEMENT CHEZ LES ENFANTS
ET ADOLESCENTS ATTEINTS D'HÉMOPHILIE SÉVÈRE
Sarah Bérubé, Georges-Étienne Rivard, Nichan Zourichian,
Serge Sultan
Université de Montréal, CHU Sainte-Justine
Introduction: L'hémophilie peut être traitée par un traitement
prophylactique
ou
sur
demande
et
une
activité
physique
appropriée. À l'adolescence, l'adhésion au traitement diminue
considérablement.
Objectifs: (1) Décrire les croyances reliées aux comportements de santé
(pratique d'activité physique recommandée, évitement de l'activité physique
déconseillée et adhésion au traitement médical  (2) Identifier les facteurs
associés à l'intention des patients d'adopter les comportements de
santé (croyances sur les normes sociales, attitudes, comportements,
sentiment de contrôle)
Méthodologie: Les questionnaires sont remplis par 25 patients atteints
d'hémophilie A (88 %) et B (12%), âgés de 6 à 18 ans, suivis au CHU SainteJustine à Montréal, Canada, et leurs parents et incluent le Brief IPQ, VERITAS
–Pro et -PRN , VERITAS - PRN, et un questionnaire évaluant les déterminants
sociocognitifs inspiré de la théorie du comportement planifié.
Résultats: L'intention de pratiquer l'activité physique recommandée est
associée négativement à l’âge. Les modèles multivariés contrôlant pour l’âge
et le nombre de saignement montrent que  l'intention de pratiquer une
activité physique déconseillée est liée aux normes sociales familiales et
amicales et une anticipation moindre des effets négatifs. L'intention de
recevoir un traitement sur demande en cas de besoin est liée aux normes
sociales parentales et aux bénéfices attendus.
Conclusion: Les résultats soutiennent l'importance de créer des interventions
afin d’influencer les croyances des jeunes face à l'activité physique et au
traitement médical durant la transition vers l'auto-soin. Les interventions
devraient aussi cibler les parents.
Mots-clés : Promotion de la santé, Adhésion, Hémophilie, Enfants malades
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
REPÉRAGE DES CONSOMMATIONS D’ALCOOL EN PÉRIODE
PRÉNATALE : UN ENJEU POUR LA SANTÉ MATERNELLE ET FŒTALE
1
Justine Gaugue1, Isabelle Varescon2, Jaqueline Wendland2
UMONS, Service de Psychologie Clinique de l’Enfant et de l’Adolescent,
Belgique
2
Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, LPPS EA 4057, Institut
Universitaire de Psychologie Paris Descartes, France
Introduction : L’alcool ne peut être considéré comme une substance anodine
en période prénatale. Ses effets sur l’enfant à naître ont été mis en évidence
au travers de la description du Syndrome d’Alcoolisation Foetale (SAF) et des
effets neuro-développementaux liés aux alcoolisations prénatales. Il apparait
essentiel de repérer de telles consommations et d’explorer les déterminants
psycho-sociaux pouvant y être associés.
Méthodologie : Nous posons la question de l’existence de facteurs de risque
pour les conduites d’alcoolisation pendant la grossesse. L’impact de
différentes variables telles que la dépression, l’anxiété, le soutien social, le
coping, la consommation de tabac et d’autres substances psychoactives a été
mesuré au travers d’auto-questionnaires dans une étude multicentrique. Un
outil spécifique de dépistage de la consommation d’alcool, le T-ACE (Sokol et
al., 1989) a été traduit et utilisé auprès de 126 femmes enceintes françaises
tout venant.
Résultats : Cette recherche a montré une association forte entre la
consommation de tabac et d’alcool pendant la grossesse. L’utilisation de
substances psychoactives, en particulier de médicaments psychotropes,
apparaît comme un facteur de risque important. En revanche, il n’a pu être
mis en évidence de résultat significatif concernant la dépression, l’anxiété et
le soutien social. Les antécédents psychopathologiques ainsi que les stratégies
de coping employées semblent quant à eux spécifiques.
Conclusion : En guise de discussion nous présenterons les prémisses de la mise
en place d’une recherche-action sur le territoire du Hainaut-Occidental
(Belgique) sur le thème « Alcool et grossesse », dans toutes ses
contradictions : demande et soutien d’un groupe de professionnels concernés
par la prévention du SAF d’une part, prudence voire résistances des autres...
Mots-clés : Alcool, Grossesse, Prévention, Dépistage, Psychopathologie
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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EFFETS PSYCHOLOGIQUES À LONG TERME DU CANCER ET DES
TRAITEMENTS DANS UNE COHORTE DE PATIENTS TRAITÉS POUR
UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUE (LLA) DANS L’ENFANCE
Serge Sultan, Annie-Jade Pépin, Sarah Lippé, Daniel Sinnett,
Caroline Laverdière
Université de Montréal, CHU Sainte-Justine
Introduction : Les effets des traitements et du cancer sont majeurs au plan
neurocognitif et psychosocial. L’offre de services psychologiques aux
survivants d’un cancer est basée sur une bonne identification de la détresse
émotionnelle et des symptômes psychologiques rapportés.
Objectifs: Décrire les spécificités du statut psychoaffectif des survivants de
LLA pédiatrique et identifier une stratégie efficace de repérage de la
dépression/anxiété dans ce contexte.
Méthodes : L’échantillon comprend 80 survivants de la cohorte de survivants
de LLA pédiatrique, suivie au CHU Sainte-Justine (Montréal, Québec). Les
mesures utilisées sont le Thermomètre de Détresse DT, des mesures
autorapportées de dépression, d’anxiété, d’inquiétudes spécifiques au
cancer, affectivité négative/positive, fatigue et qualité de vie. Une
description en fonction de normes extérieures ou d’échantillons existants est
effectuée. L’analyse fait appel à la comparaison d’indices diagnostiques (ex.
spécificité) et l’utilisation de courbes ROC pour différentes stratégies de
repérage.
Résultats : Une minorité de survivants rapportent une détresse significative
(26%). L’anxiété (29%) est plus fréquemment rapportée que la dépression
(9%). Les affects les plus rapportés sont des affects positifs (fier, heureux,
enjoué, joyeux, intéressé, déterminé, attentif, enthousiaste), tandis que les
affects négatifs sont peu rapportés (agité, nerveux, fâché, angoissé, craintif).
Les stratégies de repérage en deux temps, faisant appel au DT et à un item
spécifique, permettent de mieux repérer les risques de dépression et
d’anxiété dans cet échantillon.
Conclusion : Le statut psychoaffectif des survivants d’une LLA présente
certaines spécificités importantes pour le repérage ultérieur. Une stratégie
de détection en deux temps paraît la plus efficace pour l’utilisation clinique.
Mots-clés : Survivants, Cancer pédiatrique, Détresse émotionnelle, Anxiété,
Dépression, Qualité de vie
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
LE DEUIL DES ENFANTS DONT UN PARENT EST DÉCÉDÉ PAR
CANCER : EXPÉRIENCE SUBJECTIVE ET MISE EN SENS
Cécile Flahault
Université Paris Descartes, Institut Curie, Paris
Introduction : La perte précoce d’un parent est considérée comme un
évènement traumatique majeur pour l’enfant, avec des conséquences
psychologiques et physiologiques à court et long terme (Stroebe, Zeck,
Stroebe, & Abakoumkin, 2005).
La littérature s’est intéressée aux
répercussions psychologiques de cet évènement en termes d’anxiété, de
dépression, de troubles des conduites et des répercussions scolaires (Lutzke,
Ayers, Sandler, & Barr, 1997) mais plus rarement au phénomène subjectif
qu’il représente du point de vue de l’enfant.
Objectif : Décrire l’expérience subjective des enfants en deuil et formuler
des hypothèses pour expliquer les différences de perception.
Méthodes : Nous avons proposé un entretien non directif à 14 enfants âgés de
7 à 11 ans un an et demi à deux ans après le décès d’un de leur parent par
cancer. Cet entretien a été analysé selon une Analyse Phénoménologique
Interprétative (IPA) (Palmer, Larkin, de Visser & Fadden, 2010)
Résultats : L’analyse des thèmes évoqués par les enfants met en évidence des
différences en fonction de l’âge des enfants dans les grands thèmes évoqués
et les liens entre les sous thèmes: les plus jeunes évoquent davantage les
changements concrets liés au décès, les plus âges le manque et les émotions
négatives. L’élaboration du récit interprétatif met en évidence le sens que la
perte représente, son impact sur leur vie quotidienne et l’expérience
affective selon l’âge et le sexe des enfants.
Conclusion : La réhabilitation psychoaffective de l’enfant passe par une
meilleure compréhension de son expérience. Dans ce domaine, une approche
ancrée dans le développement socio-émotionnel est nécessaire.
Mots-clés : Deuil, Enfants, Cancer, Analyse qualitative
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
SYMPOSIUM : L’APPORT DE LA PSYCHOLOGIE A L’EDUCATION
THERAPEUTIQUE
1
Aurélie Untas1, Michèle Koleck2
Laboratoire de Psychopathologie et Processus de la Santé (EA 4057),
Université Paul Descartes
2 Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université de
Bordeaux
Résumé de la présentation du symposium :
L’Education Thérapeutique du Patient (ETP) est une prise en charge en plein
développement auprès des patients atteints de maladies chroniques. Son
objectif est d’aider les patients à mobiliser des compétences pour gérer au
mieux leur vie avec la maladie et le traitement afin d’améliorer ou de
maintenir leur qualité de vie. Ce symposium a pour objectif de faire un état
des lieux des connaissances et des pratiques actuelles en ETP, plus
particulièrement en France au regard des recommandations de la Haute
Autorité de Santé. Il vise à apporter des éléments de réflexion sur l’apport de
la psychologie de la santé et des interventions du psychologue en ETP.
L’alliance thérapeutique est un élément clé dans la relation soignant-soigné
en ETP. Une première communication fera le point sur les dernières études
menées sur les effets de l’empathie sur les comportements de santé du
patient.
Les techniques psychothérapeutiques ont-elles leur place en ETP ? Si oui,
lesquelles et pourquoi ? Une seconde communication proposera une réflexion
sur le sujet.
Surtout développée dans les maladies somatiques, l’ETP est en plein
développement en psychiatrie. La troisième communication proposera une
réflexion sur les similitudes et les divergences entre ETP et psychoéducation.
La quatrième communication présentera les résultats d’un programme mené
dans le traitement des troubles bipolaires.
Enfin, un des objectifs de l’ETP est d’aider le patient mais aussi sa famille.
Cette dernière est pourtant souvent laissée de côté. Une dernière
communication proposera d’examiner la place qu’on peut donner aux proches
en ETP.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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QUELLE PLACE POUR L’EMPATHIE DU SOIGNANT ET L’ALLIANCE
THERAPEUTIQUE EN EDUCATION THERAPEUTIQUE ?
Sophie Lelorain
Université Lille 3, URECA (Unité de Recherche en sciences Cognitives et
Affectives) et Unité Transversale d’Education au Patient (UTEP, CHRU de
Lille)
L’éducation thérapeutique s’inscrit dans une approche médicale centrée sur
le patient. Cette approche tient compte du patient dans sa singularité et
l’alliance thérapeutique entre soignants et patients y est une priorité. Aussi,
l’alliance thérapeutique et l’empathie qui la caractérise, devraient
théoriquement être au cœur de l’éducation thérapeutique du patient (ETP).
La question de la place de l’alliance thérapeutique et de l’empathie du
soignant en ETP peut donc sembler absurde au premier abord. Plusieurs
études, réalisées sur diverses pathologies, révèlent d’ailleurs une association
positive entre l’alliance thérapeutique et l’une des issues clefs de l’ETP
qu’est l’adhésion des patients au traitement. Cependant, d’autres études
échouent à établir un lien positif entre alliance thérapeutique et adhésion du
patient, et certaines données suggèrent même qu’une approche « trop »
centrée sur le patient pourrait nuire aux comportements de santé de ces
derniers. Au final, la question de la place de l’empathie et de l’alliance
thérapeutique en ETP mérite d’être posée. Au regard des données disponibles
dans la littérature, nous essaierons alors d’apporter des éléments de réponse
à cette interrogation.
Mots-clés : Education thérapeutique, Communication, Maladies chroniques
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
LA PLACE DES INTERVENTIONS PSYCHOTHERAPEUTIQUES
EN EDUCATION THERAPEUTIQUE
1
Laetitia Idier1, Michèle Koleck2
AURAD Aquitaine et Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie,
Université de Bordeaux
2 Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université de
Bordeaux
La définition de l’ETP est fondée sur deux éléments qui peuvent entraîner
questionnements et réflexions dans la communauté des psychologues. Tout
d’abord, l’ETP comprend différentes activités dont un « soutien
psychosocial ». Mais qu’est-il entendu par « soutien psychosocial » ? S’agit-il
de proposer un soutien psychologique face aux bouleversements induits par
la maladie ? De plus, l’ETP a pour objectif d’aider les patients à mobiliser ou
acquérir des compétences d’auto-soin mais aussi des « compétences
d’adaptation ». Ces dernières s’appuient sur le vécu et l’expérience du
patient et font référence à un ensemble plus large de compétences
psychosociales telles que la gestion des émotions, la confiance en soi, la
résolution de problèmes… Différentes techniques psychothérapeutiques
(Thérapies Cognitives et Comportementales, Thérapie Orientée vers les
Solutions,…) peuvent s’avérer des outils pertinents pour aider les patients à
développer des compétences d’adaptation et ainsi améliorer leur qualité de
vie et leur bien-être psychologique. De nombreux psychologues sont formés à
ces techniques mais on remarque que d’autres professionnels non formés les
utilisent en ETP. Quelle spécificité peut alors apporter le psychologue à
l’ETP ? Et lorsqu’il intervient en utilisant des techniques
psychothérapeutiques bien particulières, comme l’hypnose ou la relaxation,
fait-il vraiment de l’ETP ?
Différents éléments de réflexion seront proposés afin de discuter la place des
interventions psychothérapeutiques et le rôle des psychologues en ETP. Ceuxci sont complexes mais nécessaires pour aboutir aux objectifs finaux de l’ETP :
l’acquisition de compétences d’adaptation pour améliorer ou maintenir la
qualité de vie des patients.
Mots-clés : Education Thérapeutique, Maladies chroniques, Méthodes
d’intervention alternative
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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EDUCATION THERAPEUTIQUE EN PSYCHIATRIE ET
PSYCHOEDUCATION : SIMILITUDES, DIVERGENCES
ET IMPLICATIONS PRATIQUES
1
Michèle Koleck1, Jérôme Foucaud2
Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université de
Bordeaux
2 Laboratoire ACTé, Université de Clermont-Ferrant
L’ETP se développe depuis plusieurs décennies dans les différentes spécialités
médicales et la psychiatrie n’y fait pas exception. Le nombre de programmes
autorisés dans le champ de la psychiatrie reste pourtant assez limité. La
création de programmes d’ETP destinés à des patients présentant une
pathologie mentale ne s’est pas faite aussi rapidement que dans le domaine
des pathologies somatiques. Cette « réticence » à proposer de l’ETP peut
s’expliquer en grande partie par la relation particulière qui existe déjà entre
le patient et le personnel soignant et par le fait que la psychiatrie propose
depuis longtemps de nombreuses prises en charge non médicamenteuses dans
lesquelles les soins relationnels occupent une place prépondérante. Parmi
elles, on trouve notamment la psychoéducation qui, bien que ne figurant pas
dans le code de la santé publique, semble présenter certaines
caractéristiques communes avec l’ETP. On peut donc s’interroger sur la
pertinence de proposer des programmes d’ETP à des patients pour lesquels
existent déjà des programmes de psychoéducation. Nous nous proposons
donc, dans cette communication, de revenir sur les définitions de ces deux
approches pour en décrire les similitudes et les spécificités et pointer
l’intérêt de l’ETP dans le champ de la psychiatrie. Ce travail permettra de
mieux comprendre les pratiques et la culture des soignants dans ce champ et
ainsi de pouvoir adapter les programmes de formation à l'ETP, qui est
aujourd'hui obligatoire pour ces professionnels qui ont parfois des difficultés
à appréhender en quoi et pourquoi l’évolution des pratiques est nécessaire.
Mots-clés : Education thérapeutique, Méthodes d’intervention alternative,
Maladies chroniques
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
PSYCHOEDUCATION MULTIFAMILIALE ET TROUBLES
BIPOLAIRES : LES REPRESENTATIONS ET LE COPING
COMME INDICATEUR THERAPEUTIQUE
Emmanuelle Rouan1, Léa Zanouy2, Isabelle Minois2,
Marie Bouteloux2, Amélie Jutant2, Sébastien Gard2,
Alain Desage2, Katia M’bailara2, 3
1
Université Paris 8
Centre expert Bipolaires, Fondation Fondamental, Centre hospitalier
Charles Perrens, Bordeaux
Laboratoire de Psychologie santé et qualité de vie, EA 4139, Université de
Bordeaux
2
3
Vivre au quotidien avec un trouble bipolaire ou vivre avec un(e) personne
atteint(e) d’un trouble bipolaire génère un stress familial intense. Les
recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé) et le développement
parallèle de l’Education Thérapeutique du Patient proposent 3 axes
prioritaires de prise en charge des aidants familiaux : l’information sur le
trouble, l’aide dans la gestion du trouble au quotidien et le soutien
psychologique. Dans ce contexte, les programmes de psychoéducation
familiale constituent un dispositif pertinent pour répondre à la question
complexe de la place des familles dans la prise en charge : comment inclure
les aidants dans le soin tout en leur garantissant de ne pas devenir des
soignants ? De nombreuses études ont pointé le bénéfice d’une telle prise en
charge sur l’évolution de la pathologie. Ainsi, dans le cas des troubles
bipolaires, la psychoéducation a un impact sur le nombre d’épisodes
dépressifs et maniaques, sur leur durée et leur intensité. A l’heure actuelle,
peu de travaux nous renseignent sur les mécanismes qui permettent une telle
amélioration. Dans cette optique, nous avons réalisé une étude auprès de
patients ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaire et de leur famille pris
en charge dans un programme de psychoéducation de 12 séances (sur 6 mois).
Nos résultats montrent une évolution des représentations de la pathologie et
des stratégies de coping au cours de la prise en charge. Cette étude offre des
pistes de compréhension des processus en jeu au cours d’une psychoéducation
multifamiliale.
Mots-clés : Famille et enfants, Education thérapeutique, Maladies chroniques
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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LES PROCHES : QUELLE PLACE LEUR DONNER
EN EDUCATION THERAPEUTIQUE ?
Aurélie Untas
Université Paris Descartes, Laboratoire de Psychopathologie et Processus en
Santé (EA 4057)
Selon la définition de l’OMS, l’ETP a pour but d’aider les patients « ainsi que
leurs familles, à comprendre leur maladie et leur traitement, à collaborer
ensemble et à assumer leurs responsabilités dans leur propre prise en charge,
dans le but de les aider à maintenir et améliorer leur qualité de vie ».
Pourtant, dans les maladies somatiques, les programmes proposés
actuellement sont presque exclusivement destinés aux patients. L’ETP pour
les proches est ainsi peu étudiée et peu pratiquée. Or, les proches peuvent
avoir un rôle potentiellement positif ou négatif sur le patient. Ce rôle semble
dépendre de la qualité de la relation patient-proche et de la capacité du
proche à comprendre ce que vit le patient, c’est-à-dire l’adéquation entre
l’attitude du proche et les besoins et attentes du patient. Par ailleurs, les
proches présentent souvent une détresse importante qu’il ne faut pas
négliger. Par exemple, dans les rhumatismes inflammatoires chroniques,
l’état psychologique du proche est prédictif du devenir du patient en matière
d’activité de la maladie et de gêne fonctionnelle.
Les données concernant l’effet de l’inclusion de proches dans des
interventions d’ETP sont peu nombreuses et donnent des résultats
discordants. De plus, leurs modalités ne sont pas définies. Ainsi des études
complémentaires sont nécessaires pour mieux définir les modalités et les
procédures d’inclusion des proches avant de tester l’efficacité des
interventions.
Mots-clés : Education thérapeutique, Maladies chroniques, Soignants et
proches-aidants
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SYMPOSIUM : PSYCHOLOGIE POSITIVE ET SANTÉ
Jordi Quoidbach1, Fanny Weytens2
1
2
Universitat Pompeu Fabra
Université Catholique de Louvain
Résumé de la présentation du symposium:
En 2000, Seligman et Csikszentmihalyi ont défini la psychologie positive
comme la science étudiant l’expérience positive subjective, les traits
individuels positifs et les institutions positives qui contribuent à la qualité de
vie des individus et à la prévention des pathologies psychologiques et
physiques.
De plus en plus de recherches issues de ce champ mettent en évidence les
répercussions positives du fonctionnement psychologique optimal des
individus sur leur santé physique. En mettant à jour des techniques efficaces
pour contribuer à leur bien-être psychologique (entre autres en favorisant
l’émergence et la diversification de leurs expériences affectives positives), la
psychologie positive dégage donc de nouvelles pistes d’intervention pouvant
favoriser leur santé mentale, mais aussi, leur santé physique.
Afin d’illustrer ces liens, au sein de ce symposium, nous présenterons l’impact
sur l’ajustement psychologique et somatique de techniques issues de la
psychologie positive au sein d’un groupe d’enfants (intervention 1), d’adultes
tout-venant (intervention 2) et d’adultes douloureux chroniques (intervention
3). Enfin, une nouvelle mesure permettant d’évaluer la variété de
l’expérience émotionnelle (c’est-à-dire l’émodiversité, cf. l’intervention 4)
sera présentée. L’importance de cette variable pour la santé mentale et
physique de l’individu sera discutée.
Mots-clés: Psychologie positive, Bien-être, Emotions
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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DEVELOPPER LE BIEN-ETRE CHEZ L’ENFANT
PAR LE BIAIS DE LA GRATITUDE
1
Rébecca Shankland1, Evelyn Rosset2
Maître de Conférences en Psychologie, Laboratoire Interuniversitaire de
Psychologie, Université Grenoble-Alpes
2 Chercheure associée au Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie,
Université Grenoble-Alpes
Introduction : Les travaux issus de la psychologie positive ont démontré les
effets des émotions positives sur les trois dimensions de la santé : physique,
mentale et sociale. Dans le but d’étudier ces effets de manière
expérimentale, des recherches portant sur le développement de la gratitude
ont été menées auprès d’adolescents et d’adultes. L’objectif de la présente
étude était d’appliquer un protocole similaire auprès d’enfants.
Méthodologie : La recherche a été menée dans des établissements ayant des
élèves en grande difficulté, de même que dans des établissements favorisés.
Au total, 250 élèves ont participé à l’étude pendant deux semaines. Dans
certaines écoles, en raison du faible nombre d’élèves par classe, il n’a pas
été possible de procéder à une randomisation. Les mesures auto-reportées
étaient faites sous forme de dessins de manière à faciliter la compréhension
pour les élèves jeunes.
Résultats : Les élèves issus d’établissements sans groupe contrôle ont montré
une amélioration significative des trois dimensions du bien-être. Concernant
les établissements avec participation randomisée, seuls les élèves de classes
en difficulté ont présenté une amélioration des scores aux différentes
mesures de bien-être, notamment en raison d’un effet plafond dans les autres
écoles.
Conclusion : Sur le plan de la réplication de l’étude auprès d’un public jeune,
cette étude a permis de valider un protocole compréhensible et acceptable
dès l’entrée en école primaire. Cependant, certains résultats mettent en
lumière des problèmes méthodologiques concernant l’évaluation. Les
différents biais et limites sont présentés dans cette communication, ainsi que
des pistes d’amélioration qui sont en cours de test actuellement.
Mots-clés : Bien-être, Promotion de la santé, Psychologie positive
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
L’AUGMENTATION DES EMOTIONS POSITIVES ET
LA DIMINUTION DES EMOTIONS NEGATIVES :
ETUDE COMPARATIVE DES BENEFICES ASSOCIES
Fanny Weytens, Moïra Mikolajczak
Université Catholique de Louvain
Introduction : La recherche a démontré depuis longtemps l'importance de la
diminution des émotions négatives pour protéger la santé mentale et physique
de l’individu ainsi que pour favoriser ses relations sociales. Des études plus
récentes, majoritairement issues de la psychologie positive, ont mis en
évidence les bénéfices de l’augmentation des émotions positives sur le bienêtre psychologique, somatique et social de l’individu. Étant donné que ces
deux types de régulation des émotions génèrent des bénéfices communs,
cette étude vise à comparer leur efficacité.
Méthodologie : 180 adultes tout-venant ont été répartis au sein de quatre
conditions expérimentales : augmentation des émotions positives, diminution
des émotions négatives, augmentation des émotions positives et diminution
des émotions négatives et contrôle. Chaque groupe expérimental a suivi une
formation de 18h, articulée autour d’un modèle théorique, visant
l’apprentissage d’un ensemble de stratégies de régulation des émotions.
Résultats : Bien que nous n’ayons pas été en mesure de tester notre question
de recherche principale en raison d’une absence de résultat de la formation
visant la diminution des émotions négatives (qui sera discutée au sein de notre
communication), les résultats de la formation visant l’augmentation des
émotions positives a permis de produire des augmentations du bonheur
subjectif, de l’optimisme et de la satisfaction au travail, ainsi que des
diminutions du niveau de stress et de dépression. Bien qu’une diminution des
symptômes physiques ait été observée lors d’une édition antérieure de cette
formation, ces résultats n’ont cependant pas été observés au sein de cette
étude.
Conclusion : La participation à une formation visant uniquement
l’augmentation des émotions positives permet un accroissement de
l’ajustement psychologique. Ce type d’intervention constitue donc une voie
intéressante pour augmenter le bien-être des individus.
Mots-clés : Bien-être, Émotions, Psychologie positive
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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DOULEUR CHRONIQUE ET PSYCHOLOGIE POSITIVE : BIENFAITS DE
L’ATELIER BIEN-ETRE ET COPING ENVERS LA DOULEUR CHRONIQUE
(PROGRAMME ABCD)
1 Maître
Colette Aguerre1, Morgiane Bridou2
de Conférences en Psychologie Clinique et Pathologique,
Psychologue Clinicienne
Membre de l’EA 2114 « Psychologie des âges de la vie »
Université François Rabelais, Département de Psychologie, France
3 rue des Tanneurs – 37041 Tours cedex 1, France
2
Maître de Conférences en Psychologie, Psychologue clinicienne
EA 2027 « Psychopathologie et Neuropsychologie »
Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis
2 rue de la Liberté - 93526 Saint-Denis cedex, France
Introduction : De nos jours, l’essor de la psychologie positive tend à
refocaliser judicieusement l’attention des chercheurs et des praticiens sur les
ressources et les compétences psychologiques des douloureux chroniques.
Pour les développer, nous avons conçu l’Atelier Bien-être et Coping envers la
Douleur chronique (programme ABCD) dont nous avons testé les bienfaits
potentiels auprès de patients de la consultation douleur du CHU Bretonneau
de Tours.
Méthodologie : 70 patients (femmes et hommes), ayant suivi les 8 séances de
l’ABCD, ont auto-évalué à deux reprises : l’intensité habituelle de leurs
douleurs (VAS), leur détresse émotionnelle (HAD), leurs croyances (PBPI), leur
sentiment d’auto-efficacité (PSEQ) et leurs stratégies de coping (CSQ) envers
la douleur.
Résultats : Après le programme ABCD, on note une diminution de la douleur
moyenne [t(16)=2.29; p<.05] qui tend à devenir moins mystérieuse
[t(16)=3.12; p<.01] et a à moins induire de symptômes anxieux [t(16)=4.01;
p<.01] et dépressifs [t(16)=3.30; p<.01]. On constate également une
confiance accrue en ses capacités à faire face à la douleur [t(16)=-3.87;
p<.01], une moindre dramatisation [t(16)=3.57; p<.01] et un plus grand usage
de la diversion de l’attention envers la douleur [t(16)=-2.21; p<.05].
Conclusion: Les résultats encourageants de cette étude pilote nécessiteraient
d’être confirmés (en les comparant avec ceux d’une prise en charge cognitivocomportementale plus classique) et explicités davantage (en identifiant quels
sont les principaux ingrédients actifs du programme ABCD).
Mots-clés: Psychologie positive, Méthodes d’intervention alternatives,
Innovation
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
ÉMODIVERSITE ET ECOSYSTEME EMOTIONNEL
Jordi Quoidbach1, Moïra Mikolajczak2
1
2
Universitat Pompeu Fabra
Université Catholique de Louvain
Introduction : S’appuyant sur les travaux en science du vivant sur la
biodiversité des écosystèmes, nous introduisons le concept d’émodiversité,
une mesure de la richesse et de l’importance relative des différentes
émotions que les individus peuvent ressentir.
Méthodologie : A travers deux études transversales sur plus de 37000
personnes, nous démontrons que l’émodiversité est associée à la santé
mentale et physique au-delà de l’effet du niveau moyen des émotions
positives et négatives.
Résultats : Dans l’étude 1, un niveau élevé d’émodiversité est corrélé
négativement aux symptômes dépressifs. Ces résultats restent robustes même
après avoir contrôlé statistiquement l’âge, le sexe et la personnalité des
participants. Dans l’étude 2, un niveau élevé d’émodiversité est corrélé
négativement aux nombres de visites chez le médecin, aux jours passés à
l’hôpital et à la dose moyenne journalière de médicaments.
Conclusion : L’émodiversité constitue une nouvelle mesure facilement
calculable et potentiellement importante d'un fonctionnement émotionnel
sain chez l'individu.
Mots-clés: Bien-être, Émotions, Questions méthodologiques en psychologie de
la santé
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Communications
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APPORT D’UN ATELIER D’ÉDUCATION DANS L’AMÉLIORATION
DES ACTIVITÉS D’AUTO-SOINS DES PIEDS CHEZ
LES DIABÉTIQUES DE TYPE 2
Latifa Adarmouch, Abdelhadi Elyacoubi,
Majda Sebbani, Mohamed Amine
Service d’épidémiologie, Laboratoire PCIME, Faculté de Médecine et de
Pharmacie, Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI, Marrakech-Maroc
[email protected], [email protected],
[email protected], [email protected]
Introduction : La prise en charge optimale du diabète est un challenge pour
les pays aux ressources limitées comme le Maroc. Peu de programmes et de
recommandations sont disponibles au niveau local, afin de standardiser cette
prise en charge. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’apport d’un atelier
d’éducation concernant les soins du pied adapté au contexte marocain, sur
les activités d’auto-soins du pied chez les patients diabétiques.
Méthodologie : Pour cette étude prospective quasi expérimentale,
l’intervention était sous forme d’un atelier d’éducation portant sur les soins
du pied. Les supports spécialement conçus comprenaient une vidéo et un
guide pour le patient en dialecte. La fréquence des activités d’auto-soins du
pied a été mesurée par la version marocaine du Summary of Diabetes SelfCare Activities, administrée à l’inclusion et un mois après l’atelier.
Résultats : Au total, 199 patients ont été recrutés. Leur moyenne d’âge était
de 55,2±11,2 ans [30-85]. Les femmes représentaient 67%. La durée
d’évolution du diabète dépassait 5 ans chez 44% des patients. La fréquence
de l’observance des soins du pied était de 3,4±2,8 jours/semaine avant
l’atelier et de 5,9±1,7 un mois après. L’augmentation moyenne était de
2,4±3,1 jours (p<0,001). Une amélioration plus importante a été observée
chez les patients n’ayant pas participé à des séances d’éducation auparavant
et ceux n’appartenant pas à une association de patients.
Conclusion : Nos résultats sont prometteurs ; cependant, une évaluation au
long cours est nécessaire de même que le développement et l’évaluation
d’interventions plus complexes.
Mots-clés : Tests d’utilisabilité, Encodage, Analyse, Outils, Méthodologie
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AVANCÉES DANS LE CHAMP DU DIAGNOSTIC PRÉNATAL :
DES ENJEUX DE L’INTERRUPTION MÉDICALE DE GROSSESSE
À LA PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOPATHOLOGIQUES
POUR L’ENFANT D’APRÈS
1
3
Mélissa Alexandre1, Justine Gaugue1, Carmela Votino2,
Lisa De Noose3, Teresa Cos Sanchez2, Jacques Jani2
Service de Psychologie Clinique de l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de
Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Mons, Belgique
[email protected], [email protected]
2 Service de Gynécologie-Obstétrique, Centre Hospitalier Universitaire
Brugmann, Bruxelles, Belgique - [email protected],
[email protected], [email protected]
Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Mons,
Belgique - [email protected]
Introduction : Si les avancées dans le champ du diagnostic prénatal
accroissent le nombre de malformations fœtales diagnostiquées et
permettent de réaliser des interruptions médicales de grossesse (IMG) plus
précocement, celles-ci demeurent un événement traumatique pour les
couples (Kersting et al., 2005; Mirlesse, 2002). Aussi, cette recherche explore
les enjeux d’une IMG sur la relation mère-bébé subséquent.
Méthodologie : Etude pilote, elle comprend 17 mères (12 ayant une histoire
d’IMG et 5 sans antécédents obstétricaux) et leur nourrisson (6-7 mois). Leurs
interactions filmées en situation de jeu libre ont été évaluées de manière
quantitative, avec la Grille d’Observation de Greenspan et Lieberman (1980),
et de manière qualitative, avec une analyse clinique. Ces résultats ont été
mis en lien avec le terme de l’IMG et le niveau d’élaboration de la perte
exploré avec l’échelle de deuil pré- et périnatal (de Tychey & Dollander,
2000) et un entretien semi-directif. Des outils investiguant le développement
de l’enfant ont permis de nuancer nos propos.
Résultats : Nous observons des indices de vulnérabilité comme une diminution
de la contingence et de l’expression émotionnelle lorsque la perte est tardive.
Toutefois, la significativité clinique de cette perturbation parait plutôt liée
au niveau d’élaboration du deuil. Le déni des affects marque une relation
dysfonctionnelle où l’absence d’échange entre les partenaires serait
potentiellement pathogène, le bébé adoptant une attitude de retrait avec le
monde extérieur.
Conclusion : Nos résultats soulignent l’importance d’une approche préventive
et du travail en réseau, lesquels doivent être menés en continuité depuis le
moment de l’IMG jusqu’aux premiers mois de post-partum après la naissance
de l’enfant suivant.
Mots-clés: Innovations, Familles et enfants, Prévention primaire
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ETUDE DU DISPOSITIF DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE AUX
MILITAIRES DE RETOUR D’OPÉRATION ET À LEURS FAMILLES
Bruno Andrieux
Université de Paris 8
[email protected]
Résumé : Notre intervention d’ingénierie psychosociale de terrain se situe
dans le cadre du dispositif de soutien psychologique aux militaires de retour
d’opération et à leurs familles. S’il est vrai que le militaire projeté est soumis
au stress opérationnel durant les opérations, la famille vit aussi en quelque
sorte une « opération » pendant l’absence du militaire et le militaire ne le
sait pas. Les retrouvailles sont parfois l’occasion d’incompréhensions qui
impactent la vie des familles et des couples. L’objectif de ce travail est de
proposer des pistes d’actions et des recommandations concrètes afin
d’améliorer les conditions de ces retrouvailles.
Après une revue des théories explicatives du trauma, des symptômes associés
de stress aigu et dépassé menant à la pathologie qu’est le PTSD ou ESPT, et
des traitements proposés, et le constat du peu d'études sur la problématique
des retrouvailles, nous présentons l’analyse des 67 entretiens avec des
officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, hommes du rang, mais aussi
médecins, psychologues, assistantes sociales, femmes de militaires, et des
deux visites de régiments. Nous avons pu aborder les différentes facettes de
cette problématique sur la base d’un questionnaire semi-directif conçu
comme un guide d’entretien, et nous avons mis en œuvre une analyse
thématique du contenu explicite des verbatim, par analogie avec l’analyse
propositionnelle du discours, avec repérage des référents-noyaux qui sont
pour nous les thèmes apparus dans les entretiens (cf. les travaux de Ghiglione,
Landré, Bromberg et Molette, 1998 et Blanchet et Ghiglione, 1991). Nous
avons pu alors émettre des recommandations sur le dispositif lui-même,
mettre en place certains outils de terrain et lancer quelques chantiers,
notamment sur la période de normalisation et le rôle du psychologue.
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FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX ET/OU OBSTETRICAUX
DE SURVENUE DE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES PRENATALES AU
SEIN DE LA COHORTE ELFE (ETUDE LONGITUDINALE FRANÇAISE
DEPUIS L’ENFANCE)
Mélanie Balès1,2, Elodie Pambrun1,2, Maria Melchior3,4, Nine
Glangeaud-Freudenthal5, Marie-Aline Charles6, Hélène
Verdoux1,2,7, Anne-Laure Sutter-Dallay1,2,7
1
Bordeaux Univ., U657, F-33000, Bordeaux, France
2
INSERM, U657, F-33000 Bordeaux, France
3 INSERM, UMRS 1136 Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé
Publique, Paris, France
4 Université de la Sorbonne, UPMC Paris Univ.
5 INSERM U1153, Recherche en épidémiologie Périnatale, Obstétricale et
pédiatrique, Université Paris Descartes,
Paris, France
6 Unité Mixte Ined Inserm ELFE, Paris, France
7 Centre Hospitalier Charles Perrens, Bordeaux, France
Introduction : La grossesse est une période à risque de difficultés
psychologiques chez les mères. Les objectifs de l’étude sont d’identifier les
caractéristiques environnementales et obstétricales associées à la présence
de difficultés psychologiques prénatales et d’explorer l’accès aux soins
psychiques au cours de la grossesse.
Méthodologie : Nous avons analysé les données recueillies dans les jours
suivant l’accouchement de 15143 mères de la cohorte ELFE. Les
caractéristiques maternelles indépendamment associées à la présence de
difficultés psychologiques prénatales ont été explorées par des analyses
multivariées. L’accès aux soins psychiques a été évalué par la fréquence de
consultation avec un professionnel de santé mentale et/ou celle de prise d’un
traitement psychotrope.
Résultats : Parmi les femmes de l’étude, 12,6% ont déclaré des difficultés
psychologiques prénatales. Ces difficultés étaient plus fréquentes chez celles:
ayant un faible statut économique (OR=1,34 [1,01-1,79]), ayant consommé du
tabac (OR=1,23 [1,05-1,43]) ou de l’alcool pendant la grossesse (OR=1,23
[1,08-1,40]), ambivalente vis-à-vis de la grossesse (OR=1,99 [1,74-2,28]),
déclarant tardivement leur grossesse (OR=1,57 [1,18-2,07]), multipare
(OR=1,23 [1,08-1,41]) ou avec une grossesse compliquée (examen de
diagnostic anténatal (OR=1,79 [1,42-2,27]) ; complications obstétricales
(OR=1,53 [1,35-1,73]). Parmi les femmes ayant déclaré des difficultés
psychologiques prénatales, 25% avaient bénéficié d’une consultation de santé
mentale et/ou 11% d’un traitement psychotrope.
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Conclusion : Une meilleure connaissance des facteurs de risque d’apparition
de difficultés psychologiques maternelles permettrait de développer des
modèles intégratifs de la santé mentale périnatale et de soutenir la réflexion
sur l’amélioration de l’accès aux soins psychiques de ces femmes.
Mots-clés : Familles et enfants, Prévention primaire, Santé publique
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CONTRUCTION DE LA REPRESENTATION SOCIALE DE LA
VACCINATION CONTRE LE HPV EN FRANCE
Charlotte Bauquier, Marie Préau
GRePS
[email protected], [email protected]
Introduction : En France, la vaccination contre les papillomavirus humains
(HPV) est promue comme un moyen de prévention primaire chez les
adolescentes âgées de 11 à 14 ans et proposée en rattrapage chez les jeunes
filles âgées de 15 à 19 ans. Il s’avère que seulement un tiers des jeunes filles
françaises ont été vaccinées depuis la commercialisation du vaccin en 2007.
Face à ce constat, notre objectif vise à investiguer les représentations
sociales du vaccin contre le HPV au sein de la population de jeunes filles et
notamment l’impact de l’expérience et de l’environnement psychosocial sur
cette représentation.
Méthode : La méthodologie de recueil de données par focus groups étant
particulièrement appropriée pour appréhender les représentations sociales, 3
focus groups ont été menés auprès de 11 jeunes filles âgées de 17 à 23 ans.
Une analyse thématique de contenu ainsi qu’une analyse des interactions ont
été menées sur chaque focus groups.
Résultats : La vaccination contre le HPV est abordée spontanément par les
participantes, souvent en occurrence avec les méfaits supposés sur la santé
du vaccin contre la grippe A/H1N1 et de la pilule contraceptive de troisième
génération. Une méfiance accrue envers les autorités de santé ainsi qu’une
surmédiatisation de leurs effets secondaires lient ces trois évènements.
Conclusion : La complexité du processus de construction de la représentation
du vaccin contre le HPV, ainsi que les freins potentiels que cette
représentation peut engendrer quant à cette vaccination sont mis en évidence
par nos résultats.
Mots-clés : Prévention primaire, Santé publique, Communication
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ACCOMPAGNER UNE VICTIME ACCIDENTEE GRAVE DE LA
CIRCULATION, UNE EVALUATION DES DIMENSIONS POSITIVES ET
NEGATIVES DU VECU DU PROCHE – AIDANT PRINCIPAL ET DE SA
FAMILLE : PRESENTATION DES RESULTATS DU PRE-TEST DE
L’ETUDE ESPARR 2
1
Bouchara Bejaoui1, Michèle Koleck2, Vivian Viallon3, Pierrette
Charnay4, Jean-Michel Mazaux5, Christian Belio6, Jean-Marc
Destaillats7, Antoinette Prouteau8, Martine Hours9
Doctorante en épidémiologie et psychologie de la santé, Umrestte UMR_T
9405 (Université Lyon 1 - IFSTTAR)
2
Maitre de conférences en psychologie différentielle de la santé, EA 4139
‘psychologie, santé et qualité de vie’ (Université de Bordeaux).
3 Maitre de conférence en statistique, Umrestte UMR_T 9405 (Université
Lyon 1 - IFSTTAR)
4 Ingénieur de recherche coordinatrice, Umrestte UMR_T 9405 (Université
Lyon 1 - IFSTTAR)
5 Professeur de médecine physique et de réadaptation, EA4136 ‘handicap et
système nerveux’ (Université de Bordeaux).
6 Ergothérapeute, Docteur en sciences cognitives, EA4136 ‘handicap et
système nerveux’ (Université de Bordeaux).
7 Psychiatre responsable pôle de psychiatrie et chef de service à l'hôpital de
Jonzac, EA4136 ‘handicap et système nerveux’ (Université de Bordeaux).
8 Neuropsychologue, EA 4139 ‘psychologie, santé et qualité de vie’
(Université de Bordeaux).
9 Médecin Epidémiologiste, responsable de recherche, Umrestte UMR_T 9405
(Université Lyon 1 - IFSTTAR)
Introduction : L’accident de la route est un bouleversement dans la vie de la
victime et de ses proches. Accompagner une victime présentant de graves
lésions perturbe durablement le vécu du proche-aidant et les relations
familiales.
ESPARR2 concerne une population de 630 victimes et de leurs proches-aidants
3, 5 et 11 ans après l’accident.
Son objectif est d’identifier les facteurs impactant le vécu de l’aidant et les
relations familiales.
Méthodologie : Etude transversale explorant les conditions de vie, l’état de
santé, la représentation du rôle d’aidant et la dyade aidant/blessé à partir
d’outils de bonnes qualités psychométriques évaluant la qualité de vie, la
symptomatologie dépressive, les relations familiales, les stratégies de coping,
le soutien social perçu, le fardeau ressenti et le niveau de handicap du blessé.
Résultats : Le pré-test concerne 8 aidants et 7 blessés (traumatismes crâniens
et lésions médullaires), les liens de parentés entre aidants et blessés sont
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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principalement des liens parentaux. Les aidants estiment avoir une bonne
qualité de vie; leur rôle d’accompagnant est vécu comme étant une
expérience valorisante. La relation aidant/blessé n’est pas perçue de la
même façon selon le blessé qui met en avant des aspects positifs et selon
l’aidant qui évoque des aspects positifs et négatifs de la relation.
Discussion : Le pré-test a permis de vérifier la faisabilité d’ESPARR2 en
termes de temps de passation et d’acceptabilité des outils proposés. Il révèle
un impact assez positif de l’accompagnement sur l’aidant, découlant de la
stabilisation de l’état de santé du blessé et de l’adaptation à la situation du
proche-aidant.
Mots-clés : Proche-aidant, Qualité de vie, Santé publique
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WWW.AIDE-ALCOOL.BE - ÉVALUATION D’UN PROGRAMME
D’AIDE EN LIGNE POUR LES PERSONNES DÉPENDANTES DE
L’ALCOOL : UNE ÉTUDE PILOTE
Angélique Belmont
Centre Alfa, Liège
[email protected]
Introduction : Bruxelles et la Wallonie comptent en moyenne 70 à 78% de
consommateurs d’alcool, dont 11 à 14% d’entre eux, de manière excessive.
L’information et la prise en charge des personnes présentant une
consommation problématique constituent un enjeu de santé publique majeur,
justifiant le développement d’une nouvelle démarche thérapeutique intégrée
et complémentaire aux soins existants.
Méthodologie : De novembre 2012 à août 2014, 692 personnes (53,2% femmes
et 46,8% hommes) âgées de 18 à 73 ans (moy 43,33, ET 10,62) ont suivi le
programme d’accompagnement avec un psychologue en ligne dans l’objectif
de modifier leur consommation d’alcool. Leur degré de dépendance à l’alcool
a été mesuré par le test AUDIT. Une évaluation intermédiaire (à 6 semaines)
et finale ont été proposées au sein desquelles la consommation hebdomadaire
a notamment été relevée.
Résultats : Pour l’ensemble du groupe (n=663), le score moyen de l’AUDIT
avant programme était de 24,31 (6,27 ET) et la consommation hebdomadaire
de 46,69 verres standard (ET 45,71). Nous avons recueilli la consommation
hebdomadaire en fin de programme de 61 participants. Le nombre de verres
standard avait diminué de manière significative (moy 18,61, ET 28,21,
p<,001). 84 % d’entre eux avaient en outre estimé que leur qualité de vie
s’était améliorée.
Conclusion : www.aide-alcool.be répond à une demande existante et
s’adresse à un public moins représenté dans les structures d’aide classique.
L’aide en ligne permet aux personnes qui n’auraient jamais consulté de
s’informer et d’être aidées là où elles se trouvent, selon leur rythme et leurs
besoins.
Mots-clés : Innovations, Méthodes d’intervention alternatives, Santé publique
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DE LA PRISE EN COMPTE DES ASPECTS SALUTOGENES DE LA
SPIRITUALITE DANS LE TRAITEMENT DES ADDICTIONS
Bernadette Blin1, Gilles Lecocq2
1
2
EUROTAS, [email protected]
ILEPS Cergy & UPJV Amiens, [email protected]
Introduction : Comment accompagner des personnes esclaves de
comportements addictifs qui les empêchent de se réaliser ? Nous nous
proposons de repérer, à partir d’une approche basée sur une démarche qui
utilise l’hyperventilation et sollicitent les états non-ordinaires de conscience,
de quelles façons une personne peut abandonner des comportements de
dépendance au profit de comportements résilients. Une telle perspective qui
peut bousculer notre propre perception de l’aide et du soin nous donnera
l’occasion de nous interroger sur les effets salutogènes de la spiritualité dans
le traitement des addictions.
Méthodologie : Présentation de l’histoire de vie et de l'aventure
thérapeutique de 3 patients ayant des comportements addictifs associés au
travail, à l’alcool et à la nourriture, à qui a été proposée une démarche de
respiration transpersonnelle sollicitant chez eux des états non ordinaires de
conscience.
Résultats : A l’issue de l’aventure thérapeutique de chaque patient, quatre
phases de changement seront identifiées autour de huit processus où sont
présents conjointement des dimensions spirituelles et psychologiques : le
mensonge et l’adaptation, la honte et la dépression, la perte et l’acceptation,
le pardon et la résilience.
Conclusion : Si l’accès à des réalités spirituelles au travers d’états de
conscience non-ordinaires, est l’occasion pour des personnes dépendantes de
contacter un espace de pardon et d’espérance qui vient nourrir ce qui ne se
révélait que dans le manque et la souffrance, un nouvel enjeu s’offre à la
psychologie de la santé : associer dans ses démarches à visées thérapeutiques,
des processus habituellement « réservés » aux champs de la philosophie.
Mots-clés : Innovations, Bien-être, Méthodes d’interventions alternatives
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LES AVERTISSEMENTS SANITAIRES VISUELS SUR LES PAQUETS DE
CIGARETTES : QUELS SONT LEURS EFFETS TROIS ANS APRÈS LEUR
LANCEMENT EN FRANCE ?
Jérôme Blondé1, Fabien Girandola1, Karine Gallopel-Morvan2
2 Ecole
1 Aix-Marseille
Université
des Hautes Etudes en Santé Publique
Introduction : Depuis 2011 en France, chaque paquet de cigarettes inclut un
avertissement sanitaire visuel plus ou moins choquant. L’objectif est de
rendre les paquets moins attractifs et dissuader de commencer/continuer à
fumer. La littérature montre que plus les avertissements sont repoussants,
plus les réactions émotionnelles qu’ils suscitent attireraient l’attention sur
les risques (McCool et al., 2012) et amélioreraient les intentions
comportementales (Miller et al., 2011). En France, les effets des
avertissements visuels ont été observés juste avant leur lancement (GallopelMorvan et al., 2011). Qu’en est-il trois années après ?
Méthodologie : Pour répondre à cela, nous avons mené une étude sur 60
fumeurs. Chacun était exposé à un avertissement et était ensuite soumis à un
questionnaire mesurant l’élaboration, l’attitude envers la consommation de
tabac et les intentions de réduire/arrêter de fumer. Nous avons testé trois
types de paquet, différents selon l’image apposée : un paquet « peur faible »,
suscitant la peur la plus faible, un paquet « peur forte », suscitant la peur la
plus forte et un paquet « contrôle » où ne figurait qu’un avertissement
textuel.
Résultats : Nos résultats indiquent que le paquet « peur forte » entraine une
élaboration plus forte et une attitude moins favorable que les autres paquets.
Le paquet « contrôle » ne produit aucun effet particulier par rapport aux
paquets contenant une image et nous ne relevons aucun effet sur les
intentions comportementales.
Conclusion : Ainsi, trois années après, seul l’avertissement visuel le plus
effrayant a un impact positif, mais à un niveau affectif et cognitif seulement.
Mots-clés : Promotion de la santé, Communication, Emotions
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L’ALTÉRATION DES MÉCANISMES COGNITIFS COMPENSATOIRES DES
PATIENTS ÂGÉS ATTEINTS D’UN CANCER: UNE ÉTUDE
LONGITUDINALE MENÉE EN DÉBUT DE TRAITEMENT PAR
CHIMIOTHÉRAPIE
Cindy Borghgraef1, Yves Libert1, Yves Beguin2, Dominique Bron3,
Chantal Doyen4, Stéphanie Dubruille5, Anne-Marie Etienne6,
Christine Reynaert7, Nicole Straetmans8, Eric Van Den Neste9,
Darius Razavi1
1
Unité de Psycho-Oncologie, Institut Jules Bordet, Université Libre de
Bruxelles, Brussels, Belgium
[email protected], [email protected], [email protected]
2 Service d’Hématologie Clinique, CHU Sart Tilman, Université de Liège,
Liège, Belgium - [email protected]
3 Département d’Hématologie, Institut Jules Bordet, Université Libre de
Bruxelles, Brussels, Belgium - [email protected]
4 Département d’Hématologie, Cliniques de Mont-Godinne, Université
Catholique de Louvain, Yvoir, Belgium - [email protected]
5 Unité de Psycho-Oncologie, Institut Jules Bordet, Université Libre de
Bruxelles, Brussels, Belgium/Service de Médecine Psychosomatique,
Cliniques de Mont-Godinne, Université Catholique de Louvain, Yvoir,
Belgium - [email protected]
6 Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté des
Sciences Psychologiques et de l’Education, Université de Liège, Liège,
Belgium - [email protected]
7 Service de Médecine Psychosomatique, Cliniques de Mont-Godinne,
Université Catholique de Louvain, Yvoir, Belgium
[email protected]
8 Département d’Hématologie, Hôpital de Jolimont, Haine-Saint-Paul,
Belgium - [email protected]
9 Centre du Cancer, Cliniques Saint-Luc, Université Catholique de Louvain,
Brussels, Belgium - [email protected]
Introduction : Le fonctionnement cognitif des patients âgés cancéreux reste
peu étudié. Etant particulièrement à risque de développer des difficultés
émotionnelles, ces patients peuvent présenter dès le début d’un traitement
une altération de leurs mécanismes cognitifs compensatoires (MCC).
Méthodologie : 82 patients consécutifs sans troubles cognitifs avérés, ≥65
ans, atteints d’une hémopathie maligne ont été évalués au début de leur
traitement (T1) et 30±5 jours plus tard (T2). Les évaluations ont porté sur leur
fonctionnement cognitif objectif (Digit Span Test, Gröber & Buschke Test et
Trail Making Test) et subjectif (Functional Assessment of Cancer-Cognitive
Function) ainsi que sur leur détresse psychologique (Hospital Anxiety and
Distress Scale). Les MCC ont été évalués par la capacité des patients à
bénéficier d’un effet de pratique entre le T1 et le T2.
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Résultats : Une amélioration des performances cognitives a uniquement été
observée pour le Trail Making Test (p=0.002). Aucune association significative
n’a été observée entre la détresse psychologique, le fonctionnement cognitif
objectif et subjectif au T1. Au T2, des associations significatives ont été
observées entre une détresse psychologique élevée et un moins bon
fonctionnement cognitif objectif (r=-0.14 à r=-0.45 ; p<0.001 à p=0.045) et
subjectif (r=0.26 ; p=0.020) ; entre un moins bon fonctionnement cognitif
objectif et subjectif (r=0.28 à r=-0.34 ; p=0.002 à p=0.011).
Conclusion : Une altération des MCC peut être observée dès le début d’un
traitement chez les patients âgés atteints d’un cancer. Le niveau de détresse
émotionnelle de ces patients influence le niveau de cette altération.
Mots-clés : Maladies chroniques, Psychologie positive, Vieillissement
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L’EFFET PERSUASIF D’AUTRUI DANS LES CAMPAGNES DE
PROMOTION DE LA SANTE : QUEL MODELE POUR QUEL MESSAGE ?
Lucia Bosone, Frédéric Martinez
Groupe de recherche en Psychologie Sociale (EA 4163),
Université Lumière Lyon 2
[email protected], [email protected]
Higgins (1997, 1998) développa la théorie de l’orientation régulatrice
motivationnelle (i.e. Regulatory Focus Theory) avec l’idée que tout
comportement dirigé à l’obtention d’un but est régulé par deux systèmes
motivationnels distincts : la promotion et la prévention. Alors que la
promotion consiste à présenter les objectifs des comportements en termes de
buts d’achèvement et de comportements à adopter pour les atteindre, la
prévention quant à elle consiste à présenter ces objectifs en termes de buts
d’évitement et de comportements à éviter. L’efficacité d’une communication
dépend de l’adéquation entre l’orientation motivationnelle véhiculée par le
message et celle des cibles. Une communication cadrée en promotion est ainsi
plus efficace pour les personnes orientées préférentiellement en promotion.
L’objectif de cette communication est de montrer qu’il est possible d’inhiber
cet effet différencié de l’efficacité de la communication en augmentant la
cohérence de cette dernière par l’introduction des gains d’un modèle pour un
message orienté en promotion versus les pertes d’un modèle pour un message
orienté en prévention. Les résultats de la première étude (N=58) révèlent que
l’exposition à un modèle positif active une orientation en promotion, alors
que l’exposition à un individu modèle négatif active une orientation en
prévention. Les résultats de la seconde étude (N=114) valident un modèle
causal selon lequel la cohérence entre le type de modèle et le type de
message accentue l’utilité perçue du test de dépistage du cholestérol ainsi
que la perception d’auto-efficacité, engendrant alors conjointement une
hausse de l’intention de faire un test de dépistage.
Mots-clés : Promotion de la santé, Communication, Nutrition
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UTILISATION DE LA THERAPIE EMDR – EYE MOVEMENT
DESENSITIZATION AND REPROCESSING – EN UNITE HOSPITALIERE
DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHRONIQUE
Marie-Jo Brennstuhl, Cyril Tarquinio
Université de Lorraine
[email protected], [email protected]
Introduction : Bien que le troisième plan Douleur national vienne de
s’achever, les difficultés persistent dans la prise en charge de cette
pathologie particulière qu’est la douleur chronique. A l’heure actuelle, une
seule étude clinique utilisant le protocole EMDR spécifique à la douleur a été
menée, et montre des résultats encourageants (Mazzola, Calcagno,
Goicochea, Pueyrredon, Leston & Salvat, 2009).
Méthodologie : Trois groupes de 15 patients hospitalisés en Unité Douleur ont
alors été suivis durant 5 séances soit en suivi psychologique éclectique, soit
en thérapie EMDR standard (Shapiro, 2001), soit en thérapie EMDR douleur
(Grant & Threlfo, 2002). La sensation douloureuse a été évaluée grâce à l'EVA;
la partie traumatique et émotionnelle de la douleur par la PCL-S; les
cognitions liées à la douleur par la PBPI; et la dimension comportementale
par le Brief Pain Inventory, avant et après les 5 séances de thérapie, et en
post-hospitalisation à un mois.
Résultats : Il apparaît alors significativement que la thérapie EMDR dénote
une plus grande efficacité sur les paramètres évalués, que la prise en charge
classique. Si le protocole EMDR douleur s’avère significativement efficace, le
protocole standard dénote une meilleure efficace, qui se poursuit après les 5
séances.
Conclusion : Cette différence tend à s’appréhender en termes de cause à
effet, où la douleur s’apparente à une réaction différée face à des
évènements de vie traumatiques. En retraitant ces évènements grâce au
protocole EMDR standard, nous obtenons davantage d’efficacité qu’avec un
protocole EMDR spécifique à la douleur qui semble s’attacher à la diminution
d’un symptôme.
Mots-clés : Maladies chroniques, Méthodes d'intervention alternative, Stress
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LA SATISFACTION DES MÉDECINS DANS UN CONTEXTE DE HAUTE
INCERTITUDE MÉDICALE: UN PROCESSUS SIMULÉ DE PRISE DE
DÉCISION EN ONCOLOGIE
Delphine Canivet1,2, Yves Libert1,3, Catherine Ménard3, Laëtitia
Van Achte4, Christine Farvacques4, Jean-Louis Slachmuylder4,
Jean-François Durieux4, Nicole Delvaux1,2, Darius Razavi1,3
1
Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Psychologiques et de
l’Education, Brussels, Belgium
2
Erasme University Hospital, Brussels, Belgium
3 Jules Bordet Institute, Brussels, Belgium;
4 CPO (Psycho-Oncology Research Centre), Brussels, Belgium.
Introduction : Cette étude a pour but d’évaluer les facteurs prédictifs de la
satisfaction des médecins vis-à-vis de leur gestion de l’incertitude au cours
d’un entretien simulé.
Méthodologie : Les 40 médecins participants devaient mener un entretien de
prise de décision avec une patiente simulée comme quatrième étape d’un
processus de prise de décision. Après l’entretien, les médecins et l’actrice
ont évalué leur niveau de satisfaction vis-à-vis de la gestion de l’incertitude
du médecin. Les prédicteurs socioprofessionnels et psychologiques de la
satisfaction des médecins ont été évalués via des questionnaires validés
(Intolerance of Uncertainty Index (IUI) ; Physicians’ Reactions to Uncertainty
(PRU)). Les prédicteurs communicationnels ont été évalués via la
retranscription des entretiens analysés avec le Logiciel d’Analyse de la
Communication (LaComm), le logiciel « Multi-Dimensional Analysis of Patient
Outcome Predictions » (MD.POP) et l’échelle « Observing Patient
Involvement » (OPTION).
Résultats : Le niveau de satisfaction des médecins et celui de l’actrice étaient
fortement corrélés (r = .70). La variance de la satisfaction des médecins (30%)
était expliquée par leurs réactions face à l’incertitude (PRU) (β = -.364), leur
implication de l’actrice dans la prise de décision (OPTION) (β = .332) et leur
utilisation de termes médicaux (LaComm) (β = .264) au cours de l’entretien.
Conclusion : La satisfaction des médecins vis-à-vis de leur gestion de
l’incertitude pendant un entretien de prise de décision dépend
essentiellement de leurs réactions face à l’incertitude médicale et de leur
implication du patient dans le choix thérapeutique.
Mots-clés : Soignants, Communication, Stress
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BURNOUT DES PROFESSIONNELS DE L’EDUCATION SPECIALISEE
INTERVENANT AUPRES D’INDIVIDUS AYANT UN TROUBLE DU
SPECTRE DE L’AUTISME : ROLE DE VARIABLES PSYCHOSOCIALES
Emilie Cappe, Marie-Caroline Rougé, Emilie Boujut
Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé (LPPS – EA 4057),
Institut de Psychologie, Université Paris Descartes – Sorbonne Paris Cité,
[email protected]
Introduction : Cette étude a pour objectif d’étudier le burnout de
professionnels de l’éducation spécialisée intervenant auprès d’individus ayant
un trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Méthodologie : Quatre-vingt-deux professionnels, dont 40 éducateurs
(moniteurs-éducateurs et spécialisés) et 42 accompagnants (en cours de
formation et diplômés), ont répondu à plusieurs questionnaires (consignes
situationnelles) permettant d’évaluer : 1) les antécédents contextuels ; 2) le
sentiment d’auto-efficacité (AE) ; 3) l’empathie (EQ) ; 4) le stress perçu
(ALES) ; 5) le soutien social perçu (QSSP) ; 6) les stratégies de coping (WCCR) et 7) le burnout (MBI).
Résultats : Les résultats révèlent que la moitié des professionnels présentent
un épuisement émotionnel modéré à élevé, et un sentiment
d’accomplissement bas à modéré. Un cinquième ont un niveau de
dépersonnalisation modéré à élevé. Les moniteurs-éducateurs sont
plus dépersonnalisés que les accompagnants diplômés. De plus, le sentiment
d’auto-efficacité et le stress perçu comme un défi prédisent le sentiment
d’accomplissement. Le stress perçu comme une menace et une perte prédit
l’épuisement émotionnel. Enfin, les stratégies de coping centrées sur les
émotions constituent un facteur de vulnérabilité face à l’épuisement
émotionnel.
Conclusion : Ces résultats montrent qu’un sentiment d’incompétence et une
mauvaise gestion du stress sont des déterminants du burnout. Ainsi, il paraît
primordial que ces professionnels 1) soient formés aux interventions dont
l’efficacité dans le domaine des TSA est reconnue par la HAS ; 2) puissent
bénéficier d’analyse des pratiques et de programmes de gestion du stress
professionnel, afin d’améliorer leurs compétences et ainsi leur sentiment
d’efficacité.
Mots-clés : Stress, Travail, Prévention primaire
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EVOLUTION DES PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES ET DE LA QUALITÉ
DE VIE D’ADULTES CÉRÉBROLÉSÉS PARTICIPANT À UN PROGRAMME
D’AIDE À LA RÉINSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE (UEROSAQUITAINE)
Mathilde Carlsberg1, Michèle Koleck1, Laurent Wiart2,
Edwige Richer2, Audrey Simion2, Véronique Soriano3,
Emmanuelle Coste3, Jean-Michel Mazaux2
1
Laboratoire de Psychologie EA 4139 Université de Bordeaux
2
Hôpital Pellegrin CHU Bordeaux
3 Centre de la Tour de Gassies, 33520 Bruges
Introduction : Les lésions cérébrales engendrent de réelles difficultés de
réinsertion sociale et professionnelle. Face à ces préoccupations consécutives
aux divers troubles, des Unités d’Evaluation, de Réentraînement et
d’Orientation Socioprofessionnelle (UEROS) ont été mises en place.
Notre recherche vise à étudier l’évolution des processus psychologiques et la
qualité de vie des personnes admises dans le réseau UEROS-Aquitaine tout au
long de la prise en charge.
Méthodologie : Deux groupes de sujets ont été constitués : un groupe
rencontré à l’entrée du réseau UEROS (G1, N=6) et un groupe rencontré au
sein du pôle professionnel (G2, N=9). L’ensemble des sujets ont complété
deux fois avec 3 mois d’intervalle le Brief-COPE (coping) et le QOLIBRI (qualité
de vie). Une ANOVA factorielle mixte à 2 facteurs a été utilisée afin de
comparer les moyennes obtenues par les 2 groupes aux 2 temps d’évaluation.
Résultats : G2 présente une amélioration de la qualité de vie globale et une
diminution du « Degré de gêne » par rapport aux émotions et la condition
physique. Parmi les dimensions du coping, seule la stratégie Recherche de
soutien social instrumental apparait significativement différente entre G1 et
G2.
Conclusion : La construction d’un projet adapté permet au sujet d’augmenter
l’utilisation de stratégie de coping fonctionnelle et d’augmenter sa qualité de
vie. Les liens existant entre les processus psychologiques, la qualité de vie et
l’intégration communautaire sont à préciser. Cette recherche constitue une
étude préliminaire destinée à faire l’objet d’une recherche longitudinale, à
plus grande échelle.
Mots-clés: Méthodes d’intervention classique, Maladies chroniques, Qualité
de vie
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L'IMPACT DE LA GESTION DES BUTS SUR LA DETRESSE
EMOTIONNELLE ET LA QUALITE DE VIE - COMPARAISON ENTRE
DES PERSONNES VIVANT OU NON AVEC LE VIH
Carolina Catunda1,2, Eliane Fleury Seidl2
1 Université
de Lorraine - [email protected]
de Braslilia - [email protected]
2 Universidade
Introduction : L'objectif de cette étude est de rendre compte de l’impact de
la gestion des buts (les processus d’ajustement de ténacité et de flexibilité)
des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sur la qualité de vie et la détresse
émotionnelle, à partir d’une approche comparative avec des personnes
séronégatives.
Méthodologie : 187 PVVIH et 74 participants du groupe contrôle ont rempli
un questionnaire composé de l’échelle de flexibilité / tenacité (FGA/TGP),
de qualité de vie (WHOQoLHIV-Bref et WHOQoL-Bref) et d'anxiété et
dépression (HADS), ainsi que des données sociodémographiques et médicales.
Résultats : L'analyse des résultats montre une différence concernant la
qualité de vie physique, psychologique, indépendance et relationnelle ainsi
que pour la présence d'anxiété et de dépression, en défaveur des personnes
séropositives au VIH par rapport au groupe contrôle. De plus, les PVVIH sont
plus flexibles que les personnes séronégatives et inversement, ces dernières
sont plus tenaces que les personnes infectées. La qualité de vie psychologique
est en lien avec la ténacité et la flexibilité pour les deux groupes.
Conclusion : Ces résultats suggèrent que les personnes vivant avec le VIH ont
une moins bonne qualité de vie et plus de détresse émotionnelle que les
personnes séronégatives. Le fait de pouvoir mener à bien ses buts de vie
permet de ressentir un mieux-être psychique, TGP et FGA sont pertinentes
pour le bien-être des PVVIH, alors que cette maladie implique une série
d'événements stressants, nécessitant des ajustements constants.
Mots-clés : Maladies chroniques, Psychologie positive, Qualité de vie
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DEMANDE EMOTIONNELLE, DISSONANCE EMOTIONNELLE, ET
EXPRESSIVITE DES EMOTIONS AU TRAVAIL
Pascale Chapaux-Morelli, Lional Dagot
Laboratoire parisien de Psychologie Sociale – IED Paris 8
[email protected], [email protected]
Introduction : Si les études précédentes ont établi le lien entre la demande
et la dissonance émotionnelles au travail, l’impact des dispositions
personnelles à exprimer les émotions (positives, négatives) reste à
investiguer, ce que la présente étude s’est proposé de faire.
Méthodologie : Echelles de Bakker et al. (2003), de Zapf et al. (1999)
respectivement pour la demande et la dissonance émotionnelles, Emotional
Expressivity Questionnaire (Gross et John,1997) pour l’expressivité des
émotions, avec la participation de 400 employés de 7 pays,
préférentiellement en contact avec des usagers dans leur travail. Le cadre
théorique est le Job Demand-Resources Model (Demerouti, Bakker,
Nachreiner & Schaufeli, 2001). Outre l’hypothèse de relation directe entre
demande et dissonance émotionnelles, l’hypothèse est faite d’un effet de
modération de l’expressivité des émotions sur la relation entre ces deux
variables. La régression linéaire multiple est utilisée.
Résultats : L’effet direct de la demande émotionnelle(B=.53,p<.05), de
l’expressivité positive, et négative sur la dissonance est vérifié, tout comme
l’effet de modération de l’expressivité négative sur la relation entre demande
et dissonance émotionnelles (B=.15,p<.05, Δ R²=.02, p<.05). A demande
émotionnelle égale, la dissonance est d’autant plus faible que l’expressivité
négative est élevée : les individus qui ont pour habitude d’exprimer leurs
émotions négatives déclarent moins de dissonance.
Conclusion : Ces résultats indiquent l’impact possible des prédispositions des
individus à l’expressivité sur le contexte et les dynamiques du travail
émotionnel, pouvant fonctionner comme des « ressources ».
Mots-clés : Emotions, Stress, Travail
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PERCEPTION DU BIEN-ÊTRE CHEZ LES ÉTUDIANTS
DE L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE
Marc Cloes, Anne-Marie Etienne, Olfa Maslah,
Nicole Taton, Alexandre Mouton
Université de Liège
[email protected], [email protected], [email protected],
[email protected]
Introduction : Une formation académique exige un engagement important qui
influence le niveau de bien-être des étudiants. Celui-ci est associé à plusieurs
composantes (émotions, perception de soi, psychisme, qualité de vie),
certaines étant liées à la réussite universitaire. Afin de déterminer la
nécessité d’intervenir dans ce domaine, nous nous sommes intéressés à la
perception qu’ont les étudiants de l’ULg de leur bien-être.
Méthodologie : Un questionnaire de 2 pages, proposant exclusivement des
questions fermées, a été distribué aux étudiants sur tous les sites du campus
en novembre 2011 et en mars 2012. Le nombre de réponses collectées a
atteint chaque fois ±7% de la population totale (n=1525 et 1461,
respectivement). Nous avons utilisé le WHO-five Well-being Index - WHO-5)
pour déterminer un score de bien-être sur 20 points. Le traitement des
données a été réalisé au moyen du logiciel Statistica 10.
Résultats : Le moment de l’année ou l’année d’études n’influencent pas le
score de bien-être. En revanche, une différence statistiquement significative
est relevée en fonction du sexe (les garçons présentent un score supérieur
aux filles) et du lieu d’habitation (les étudiants vivant à leur
domicile obtiennent un score supérieur à ceux qui logent en dehors de chez
eux). Il en va de même en fonction du niveau d’activité physique déclaré par
les étudiants, les plus physiquement actifs étant ceux qui répondent le plus
favorablement.
Conclusion : Globalement, les étudiants de l’ULg sondés présentent un score
de bien-être relativement positif. L’institution devrait envisager de
promouvoir l’activité physique chez les étudiants.
Mots-clés : Bien-être, Sport et activités physiques, Travail
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« VÉCU DES PATIENTS APRÈS GREFFE DE MOELLE OSSEUSE »
Pierre Cole, Francesca Arpone, Kerstin Weber, Canuto Alessandra
Service de psychiatrie de liaison et d'intervention de crise, Hôpitaux
Universitaires de Genève
[email protected], [email protected], [email protected],
[email protected]
Introduction : Chez des patients devant faire face à une transplantation de
cellules souches hématopoïétiques, l’étude de divers paramètres de bien être
en pré et post-greffe permet de mettre en lumière les capacités de
résistances physiques et psychiques .
Méthodologie : Vingt-deux patients ayant reçu une transplantation de cellules
souches hématopoïétiques au sein du service d’hématologie des Hôpitaux
Universitaires de Genève ont été évalués en pré-hospitalisation, un mois et
trois mois après l’hospitalisation, avec la Health of the Nation Outcome Scales
HoNOS (Lauzon, Corbière, & Bonin, 2001), l’Illness Perception Scale
(Broadbent, Petrie, Main, & Weinman, 2006), le Short Form Health Survey
SF36 (Ware & Sherbourne, 1992) et le Hospital Anxiety and Depression Scale
HAD (Zigmond & Snaith, 1983).
Résultats : Les résultats du HoNOS mettent en évidence une perte
d’autonomie (qui se prolonge dans le temps) et de l'anxiété. Par ailleurs après
la greffe, on note l’apparition d’une thymie dépressive. Cependant sur la
base de la HAD, les patients ne relèvent subjectivement ni anxiété ni
dépression.
Le SF-36 montre une baisse significative de la qualité de vie physique après
la greffe (**p<0.01), mais une stabilité de la qualité de vie psychique. Une
baisse significative de la qualité des relations sociales est aussi observée après
la greffe (*p<0.01).
La perception de la maladie (IPQ-R) est corrélée avec la HAD et le SF-36
durant la pré-hospitalisation, mais pas durant la post-hospitalisation.
Conclusion : A l’image du vécu du patient, une prise en soins psychologiques
a une place à jouer plus particulièrement en début du traitement, les plaintes
physiques reprenant le dessus dans les suites de l’évolution de la greffe.
Mots-clés : Maladies chroniques, Qualité de vie, Stress, Personnalité
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EFFETS DE LA PRATIQUE DU MINDFULNESS SUR LA
DYNAMIQUE EMOTIONNELLE: MODELISATION DES
PARAMETRES DU MODELE « DYNAFFECTS »
Anne Congard1, Pascal Antoine2, Sarah Levigouroux1,
Rollon Poinsot3, Johan Illy3, Bruno Dauvier1
1
Aix Marseille Université -Centre PsyCLé EA3273
[email protected], [email protected],
[email protected]
2 Université Charles de Gaulle – Lille III-URECA EA1059-Equipe FASE
[email protected]
3 Psychologue clinicien, psychothérapeute
[email protected], [email protected]
Introduction : Les résultats des études interventionnelles concernant la
pratique mindfulness convergent vers une augmentation du bien-être et une
diminution de la détresse mais aucune information n’est disponible sur la
dynamique émotionnelle impliquée. Cette étude a pour objectif d’identifier
l’effet des interventions sur les paramètres inter et intra-individuels en jeu.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude interventionnelle, non randomisée
composée de deux groupes (147 adultes tous venants) : un groupe contrôle
(77 personnes) et un groupe expérimental pratiquant la pleine conscience
chaque jour (70 personnes). Les participants ont rempli deux questionnaires
en pré et en post test comprenant entre autres les questionnaires de pleine
conscience MAAS (Brown et Ryan, 2003) et FFMQ (Baer et al., 2006). Les
participants du groupe expérimental ont effectué 20 minutes de méditation
par jour pendant 42 jours. Les deux groupes de participants ont rempli deux
fois par jour pendant 50 jours une fiche d’auto-observation comprenant
l’échelle de mesure des affects ressentis.
Résultats et conclusion : Les résultats des modélisations GLMM montrent que
les personnes du groupe Mindfulness ont un home base qui se déplace vers
plus d’émotions positives et moins d’émotions négatives. Elle conduit à une
réduction des fluctuations affectives au cours du temps associée à une
réduction de la sensibilité aux événements. La pratique du Mindfulness
conduit à vivre moins de ruminations et à mieux focaliser son attention. Tous
ces effets sont potentialisés par la personnalité évaluée et notamment
l’anxiété, les compétences en mindfulness et le niveau de rumination.
Mots-clés: Emotions, Méthodes d’intervention alternative, Personnalité
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STYLE D’ATTACHEMENT ET SATISFACTION CONJUGALE : L’EFFET
MEDIATEUR DE L’INTIMITE
Emilie Constant, Véronique Christophe, Jean-Louis Nandrino
Université Lille 3 – Laboratoire URECA EA 1059
[email protected], [email protected], [email protected]
Introduction : Le style d’attachement influence la régulation de la proximité
interpersonnelle (Edelstein & Shaver, 2004) et impacte particulièrement la
qualité de l’intimité avec le partenaire amoureux (Levy & Davis, 1998; Fraley
& Shaver, 2000) ainsi que leur satisfaction envers la relation (Stackert &
Bursik, 2003).
Cette étude vise à examiner l’effet médiateur de l’intimité conjugale sur le
lien entre le style d’attachement et la satisfaction maritale selon le sexe du
partenaire.
Méthodologie : 317 femmes (Mâge = 33.97, SD = 12.11) et 253 hommes (Mâge =
37.4, SD = 12.79) en couple depuis 12.36 années (SD = 10.86) ont répondu à
différents questionnaires évaluant 1) l’intimité selon 3 dimensions :
engagement, compréhension et amis communs (PAIR, Olson & Schaefer,
1981), 2) le style d’attachement (ECR, Brennan et al., 1998) et 3) la
satisfaction conjugale (DAS, Antoine et al., 2008).
Résultats : Indépendamment de la durée de la relation de couple,
globalement les analyses de médiation (Baron & Kenny, 1986) ont montré que
plus les individus présentent un attachement anxieux, moins ils se déclarent
engagés et moins ils sont satisfaits de leur relation. Concernant l’effet de
l’attachement évitant sur la satisfaction maritale, un effet médiateur des
trois dimensions de l’intimité est retrouvé pour les hommes et les femmes.
Conclusion : Ces résultats montrent le rôle de l’intimité dans la relation entre
les styles d'attachement et la satisfaction maritale. Les implications
théoriques et cliniques seront discutées, notamment pour les couples
confrontés à un événement de vie stressant, telle que la présence de la
maladie cancéreuse.
Mots-clés : Communication, Emotions, Bien-être
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LE ROLE DES ACCOMMODEMENTS DE TRAVAIL ET DES SOUTIENS
NATURELS DANS LE MAINTIEN EN EMPLOI DE PERSONNES AVEC UN
TROUBLE MENTAL GRAVE
Marc Corbière1, Patrizia Villotti2, Tania Lecomte3,
Claude Charbonneau4
1
Université de Sherbrooke - [email protected]
2 University of Trento - [email protected]
3 Université de Montréal - [email protected]
4 Accès-Cible Inc - [email protected]
Introduction : Le maintien en emploi de personnes avec un trouble mental
grave (ex. schizophrénie) est en général bref, de 3 à 7 mois et ce, même si la
personne a recours aux services d’un programme de soutien à l’emploi.
L’objectif principal de cette étude est de valider un questionnaire pour
identifier les accommodements et soutiens naturels (WANSS en anglais) qui
sont liés au maintien d’un emploi standard de personnes avec un trouble
mental grave.
Méthodologie : 124 personnes avec un trouble mental grave ayant obtenu un
emploi standard à la suite de leur inscription à un programme de soutien à
l’emploi ont répondu au WANSS. D’autres informations relatives à l’emploi
(ex. durée de maintien en emploi) et à la divulgation du trouble mental en
milieu de travail étaient aussi recueillies.
Résultats : Des analyses factorielles confirmatoires réalisées sur le WANSS
montrent que 40 énoncés sont répartis sur 6 dimensions (ex. flexibilité des
horaires de travail). Des corrélations indiquent que la divulgation du trouble
mental est liée de façon significative au nombre d’énoncés du WANSS dans le
milieu de travail (r=0,29, p<0,05). Une analyse de survie montre que la
dimension du WANSS la plus saillante pour réduire le risque de perdre son
emploi est celle intitulée Soutien du supérieur immédiat et des collègues de
travail (HR=0,79; 95% IC= 0,72 – 0,88; p<0,01).
Conclusion : Le WANSS est un questionnaire valide et peut être utilisé par les
conseillers en emploi pour faciliter la réinsertion professionnelle de personnes
avec un trouble mental grave.
Mots-clés : Maladies chroniques, Travail, Promotion de la santé
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L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE EN PRÉ-CHIRURGIE BARIATRIQUE :
ÉTUDE DE FAISABILITÉ
1
Aurélie Croiset1, Florence Sordes-Ader2, Patrick Ritz3
Doctorante en psychologie, Laboratoire Octogone-CERPP, Université
Toulouse 2- Le Mirail, Toulouse, France
[email protected]
2 Maitre de Conférences en psychologie, Laboratoire Octogone-CERPP,
Université Toulouse 2- Le Mirail, Toulouse, France
[email protected]
3 Médecin, Unité de Nutrition et Maladies Métaboliques, CHU Larrey,
Toulouse, France4
[email protected]
Introduction : La chirurgie bariatrique est efficace, cependant la qualité de
vie des patients peut-être altérée si certaines recommandations ne sont pas
suivies. Une fois opéré, de nombreux patients ne ressentent plus le besoin
d’être suivi après 2 ans (enquête nationale, 2005). On interroge les
différences psychosociales et de qualité de vie de patients ayant participés à
un programme d’éducation thérapeutique préopératoire.
Méthodologie: Neuf patients opérés (5 femmes, 4 hommes) âgés de 39 ans
(ED=9.31) interrogés à 12 mois de leur chirurgie selon la participation à
l’éducation thérapeutique (5 avec, 4 sans). Des questionnaires évaluent la
qualité de vie (Moorehead-Ardelt), l’humeur (HADS) et les tendances de
personnalité (TCI-226). Des entretiens examinent les domaines influençant la
qualité de vie postopératoire (histoire du poids, habitudes alimentaires,
image de soi et leurs impacts sur la sphère psychosociale, le cheminement de
la demande, les attentes préopératoires et les représentations du groupe).
Résultats : Les analyses statistiques descriptives et thématiques ont relevé
des différences. Les participants ont une meilleure qualité de vie (1.65≥0,68),
moins de difficultés alimentaires, sont flexibles au changement (57.80≤81.62,
p≤.010), recherchent la nouveauté (58≤32,62, p≤.010). Le groupe est investi
comme lieu de lien social. En revanche, le groupe n’ayant pas bénéficié du
programme, a un profil plus externalisant, anxiodépressif (10.20≤16), sensible
au jugement d’autrui (66≤80, p≤.010).
Discussion : Ces constats montrent l’efficacité de l’éducation sur la qualité
de vie. En revanche, le faible nombre de participants ne permet pas
d’identifier les déterminants psychosociaux de la participation. Une étude
longitudinale permettra de les identifier ainsi que leur rôle dans le maintien
de la qualité de vie.
Mots-clés : Education thérapeutique, Nutrition, Qualité de vie
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VÉCU DES PÈRES EN POST-PARTUM IMMÉDIAT: RECHERCHE
EXPLORATOIRE ET QUANTITATIVE
1
2
Stéphanie Culot1, Justine Gaugue2
Master 2 Sciences Psychologiques, Service de Psychologie Clinique de
l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de
l’Education, UMONS
Chargée de Cours, Chef du Service de Psychologie Clinique de l’Enfant et
de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education,
UMONS
Introduction : L’accès à la parentalité est une période propice aux
remaniements psychiques et aux troubles psychopathologiques pour les
jeunes mères et pères, ces derniers étant peu étudiés de ce point de vue.
Entre 3 et 6 mois de post-partum, 10,4% d’entre eux seraient pourtant
déprimés (Paulson & Bazemore, 2010).
Méthodologie : Notre recherche vise à explorer le vécu de pères en période
de post-partum immédiat. 66 pères, rencontrés dans les 5 jours suivants la
naissance de leur enfant, ont rempli un questionnaire sociodémographique,
une échelle d’anxiété et de dépression (HADS), un questionnaire de coping
(CISS), un inventaire d’estime de soi (SEI), un questionnaire de soutien social
(SSQ6) et une échelle de dépression (EPDS).
Résultats : Nous observons des niveaux de détresse importante chez les
jeunes pères, sans distinction significative entre primi et multipares. 16,7%
montrent une symptomatologie dépressive, 15,2% présentent une estime de
soi faible et 36,4% souffrent d’anxiété. Ces trois variables sont
significativement corrélées entre elles. Plusieurs facteurs protecteurs
semblent émerger vis à vis de cette souffrance : la disponibilité du soutien
social, la stabilité de la relation ainsi que des facteurs obstétricaux comme la
naissance de l’enfant par voie basse. En revanche, les stratégies de coping
centrées sur l’émotion et la distraction tendent à émerger comme facteur de
vulnérabilité. Les liens complexes entre ces variables seront explorés lors de
la présentation.
Conclusion : Cette recherche tend à mettre en avant un vécu psychique
marqué par la difficulté pour un nombre non négligeable de pères en postpartum immédiat.
Mots-clés : Bien-être, Familles et enfants, Santé publique
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PRISE EN CHARGE DE PATIENTS PÉDOPSYCHIATRIQUES DITS
« EN SITUATION COMPLEXE » : INADAPTATION SOCIALE
OU INSTITUTIONNELLE ?
Angèle César, Florence Renard
Université de Liège
[email protected], [email protected]
Introduction : Par une analyse casuistique et rétrospective de 12 trajectoires
de soins de patients pédopsychiatriques, les auteurs dressent le profil de
patients présentant un risque particulier de rencontrer de la discontinuité des
soins et tentent d’établir quels sont les leviers d’action envisagés ou déjà
éprouvés.
Méthodologie : Les 12 patients inclus dans l’étude l’ont été en raison de la
complexité de la prise en charge établie au moyen de critères prédéfinis. Les
témoignages des soignants de référence de ces patients sont venus
agrémenter les résultats.
Résultats : Les trajectoires sont marquées par un manque criant de moyens
octroyés aux institutions et aux professionnels de terrain. Les principales
conséquences à cela sont la rareté, voire l’inexistence dans certains cas, de
places répondant aux besoins de l’enfant et de sa famille, ainsi qu’une
augmentation du niveau d’exigence conditionnant l’entrée et le maintien
dans certaines institutions excluant souvent les patients aux problématiques
multiples. Ces éléments sont facteurs d’instabilité.
Au fil des trajets de soins, les logiques de prises en charge tendent à évoluer
du protectionnel, souvent avec une mesure d’éloignement de l’enfant de son
milieu de vie, vers la médicalisation, avec un séjour en service psychiatrique,
et dans certains cas, jusqu’à la pénalisation, avec notamment les séjours en
IPPJ ou en défense sociale.
Conclusion : Le risque accru de discontinuité des soins concerne les jeunes
« isolés », les patients présentant un grand nombre de passages à l’acte
mettant à mal le cadre et ceux présentant une multiplicité de problématiques
impliquant plusieurs secteurs de prise en charge.
Mots-clés : Evolutions sociales, Familles et enfants, Santé publique
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ORIENTATION POLITIQUE ET SATISFACTION DE VIE : LE RÔLE
MODÉRATEUR DU DÉVELOPPEMENT HUMAIN.
Lionel Dagot
Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale – IED Paris 8
[email protected]
Introduction : L'orientation politique individuelle est significativement
associée aux indicateurs de bien-être, notamment de satisfaction de vie.Cet
effet serait médiatisé par certains facteurs de personnalité.
La satisfaction de vie est également significativement déterminée par un
facteur macro-social : le niveau de développement humain national. Nous
faisons l'hypothèse que le niveau de développement humain modère la
médiation par certains facteurs individuels du lien entre l'orientation
politique individuelle et la satisfaction de vie.
Méthodologie : Nous avons utilisé les données de la World Values Survey 2005,
menée auprès de 51117 participants de 56 pays. Les variables sont :
l'orientation politique, le contrôle personnel, la satisfaction de vie, l'index de
développement humain, ainsi que des variables individuelles contrôles. Il
s'agit donc de tester un modèle de médiation modérée.
Résultats : La médiation de l'effet de l'orientation politique sur la satisfaction
de vie par le contrôle personnel est vérifiée. La modération de cette
médiation par le niveau de développement humain est vérifiée également.
L'effet de médiation est d'autant plus important que le niveau de
développement humain est bas.
Conclusion : Cette étude ouvre des perspectives inédites. Cela nous incite à
développer l'hypothèse que des facteurs macro-sociaux (institutions
éducatives, de santé par exemple) influencent les interactions entre facteurs
intra-individuels.
Mots-clés : Bien-être,
psychologie de la santé
Personnalité,
Questions
méthodologiques
en
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CLUSTERS DE COMPORTEMENTS ET CROYANCES DE SANTE DES
ETUDIANTS
Cécile Dantzer1, Olivier Desrichard2, Emmanuelle Le Barbenchon3
1
Université de Savoie Mont Blanc - [email protected]
2 Université de Genève - [email protected]
3 Université de Savoie Mont Blanc
[email protected]
Introduction : De plus en plus d’études mettent en évidence la co-occurrence
des comportements à risque. L’objectif de cette étude est de déterminer les
interactions de différents comportements de santé et à risque dans une
population d’étudiants afin de vérifier l’existence de clusters de
comportements. Nous avons également vérifié si ces clusters corrèlent avec
les variables de la Théorie du Comportement Planifié qui cherche à
comprendre les liens entre les croyances et les comportements de santé.
Méthodologie : 637 étudiants de l’Université de Savoie, 489 femmes et 144
hommes et âgés de 17 à 58 ans (M = 21.19; ET = 3.45) ont répondu à un
questionnaire mesurant différents comportements de santé, leurs croyances
quant à un mode de vie « sain ».
Résultats : L’analyse en composantes principales met en évidence 5 facteurs
(3 facteurs reflétant des comportements à risque, et 2 des comportements
protecteurs) qui expliquent 50% de la variance totale. L’analyse en clusters
réalisée sur ces 5 facteurs révèle un profil d’appartenance des sujets à deux
groupes distincts : un cluster comprenant 372 participants déclarant des
comportements sains, et un cluster comprenant 265 participants déclarant
des comportements à risque. Les étudiants ayant des comportements à risque
déclarent avoir moins l’intention d’adopter un mode de vie sain, des attitudes
moins positives, une norme subjective moins élevée et moins de contrôle
comportemental perçu que les étudiants adoptant des comportements
protecteurs
Conclusion : L’analyse en clusters permet de distinguer un profil d’étudiants
à risque sur un ensemble de comportements délétères pour la santé. Ce
groupe à risque présente des croyances en matière de santé plus négatives.
Ces résultats permettent d’envisager des actions pour promouvoir un mode
de vie sain auprès des étudiants.
Mots-clés : Prévention primaire, Santé publique
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LE ROLE DU SOUTIEN A L’AUTONOMIE DANS UN CONTEXTE
D’EDUCATION THERAPEUTIQUE
Mathieu A.P. David, Prisca Hoareau-Grace, Yvan Paquet
Laboratoire DIMPS, Université de La Réunion
[email protected], [email protected],
[email protected]
Introduction : La théorie de l’autodétermination (Deci & Ryan, 1985, 2000)
met en avant le climat motivationnel soutenant l’autonomie comme élément
essentiel de la motivation. Williams et al. (2009) ont élaboré un modèle qui
montre l’influence du soutien à l’autonomie sur la régulation du patient
diabétique. Nous proposons de distinguer trois différents moyens de soutenir
l’autonomie : au niveau informationnel, décisionnel et comportemental. Ces
moyens influencent le contrôle de l’individu et son sentiment de compétence.
Le modèle de Williams et al. (2009) sera confirmé avec l’ajout de ces
distinctions.
Méthodologie : 120 patients diabétiques de type 2 (m = 54.98 ans ; 65
femmes, 55 hommes) ont répondu à un ensemble de questionnaires
correspondants aux variables du modèle. Ces patients étaient rencontrés dans
le cadre d’une hospitalisation liée au diabète de type 2 ou alors à l’occasion
d’une consultation de contrôle. Le questionnaire contenait de nombreuses
échelles, notamment une échelle d’évaluation des moyens de contrôle (qui
évalue trois aspects : les moyens de contrôle au niveau des informations, des
décisions et du comportement) ; une autre échelle évaluait le sentiment de
soutien ressenti par les individus (incluant les trois aspects précédents) ;
d’autres échelles mesuraient la qualité de vie et le sens à la vie des patients.
Résultats : Le modèle étudié met en avant les effets des trois sous-dimensions
du soutien à l’autonomie sur le contrôle informationnel, décisionnel et
comportemental. Ces moyens de contrôle sont associés à la régulation
autonome du sujet. Le reste du modèle testé est conforme à celui de Williams
et al. (2009). On observe une relation entre le sentiment de compétence lié
au traitement et la glycémie et l’hémoglobine glyquée.
Conclusion : La décomposition du soutien à l’autonomie en trois sousdimensions (au niveau des informations, des décisions et des comportements
recommandés) permet un meilleur ajustement des besoins du patient. Il
devient un acteur de ses soins, et peut ajuster son comportement en fonction
de son état. Le sentiment d’efficacité est relié à un sentiment
d’autodétermination du patient.
Mots-clés : Éducation thérapeutique, Maladies chroniques, Qualité de vie
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PERSÉVÉRANCE ET ABANDON DES ENSEIGNANTS DÉBUTANTS : DE
L’INTRODUCTION DU CADRE DU BIEN-ÊTRE SUBJECTIF EN
INSERTION PROFESSIONNELLE
Joachim De Stercke, Gaëtan Temperman, Bruno De Lièvre
Université de Mons (UMons)
[email protected], [email protected],
[email protected]
Introduction : Alors que certaines théories, comme la théorie sociocognitive
de Bandura (2003) ou celle de l’autodétermination de Ryan & Deci (2000),
sont largement employées dans le domaine de l’insertion professionnelle en
enseignement, d’autres n’ont pas cette popularité auprès des chercheurs. Les
théories issues du champ de la Psychologie positive sont dans ce cas. Pourtant,
leur
apport
potentiel,
notamment
à
la
problématique
de
l’abandon/persévérance précoces dans la carrière, semble plus qu’évident.
Méthodologie : Dans cette communication, nous nous proposons d’illustrer
quelques situations d’abandon/persévérance en enseignement, en regard
d’une étude qualitative menée auprès d’un échantillon d’enseignants
débutants de la Fédération Wallonie-Bruxelles (N=15). Constitué sur la base
d’entretiens semi-dirigés, le corpus a été traité à l’aide d’une analyse
thématique de contenu.
Résultats : Dans bien des situations d’abandon, il est possible de rattacher le
départ d’un enseignant à la recherche d’un mieux-être dans une autre
profession ; ou pour sa vie en général. De même, les motifs de persévérance
des enseignants débutants font une place non négligeable aux facteurs
psychologiques et émotionnels (De Stercke, 2014), dont certains renvoient au
concept de flow (Csikszentmihalyi, 1990) : plaisir, motivation intrinsèque, …
Conclusion : S’il relève de la liberté du chercheur de choisir ses clefs de
lecture, il semble qu’introduire le cadre du bien-être subjectif dans la
recherche en insertion professionnelle enseignante permettrait d’y insuffler
une perspective nouvelle et intégratrice.
Mots-clés : Bien-être, Psychologie positive, Travail
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ETUDE DES TRIADES DU PROGRAMME EDUDORA² : MÉCANISMES
PSYCHOLOGIQUES COMPLEXES SOUS-JACENTS AU SURPOIDS ET À
L’OBÉSITÉ CHEZ L’ADOLESCENT
1
2
Sophie Degrange1, Catherine Legrand1, Benoit Pétré1,
André Scheen2, Michèle Guillaume1
Département des Sciences de la Santé Publique, Université de Liège
Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques, CHU Liège,
Université de Liège, Liège, Belgique.
Introduction : Les stratégies de prévention et de traitement de l’obésité chez
les adolescents se résument souvent aux conseils hygiéno-diététiques
prescrits par le soignant au patient. L’intérêt de dépasser cette vision
dyadique et biologique de la pathologie a été étudié dans EDUDORA².
Méthodologie : Douze triades (en Province de Liège, Grand-Duché de
Luxembourg, Lorraine) composées d’un adolescent en surpoids ou obèse, son
soignant de référence et un membre de l’entourage ont été constituées.
Chacun a été interrogé individuellement selon la technique du récit de vie.
Par l’analyse thématique du discours, la représentation de facteurs
psychosociaux influençant le degré d’adhésion ont émergés.
Résultats : Dans toutes les triades, la stratégie automatique des prises en
charge reste centrée sur le symptôme en proposant essentiellement un suivi
hygiéno-diététique alors que des mécanismes psychologiques complexes sousjacents à la problématique sont peu intégrés : l’interaction avec les pairs, la
fonction compensatoire de l’alimentation, la dévalorisation de l’image
corporelle et l’estime de soi, la projection de l’expérience de la mère avec
son propre poids,….La métaphore de l’iceberg permet de mieux comprendre
les enjeux liés à une vision biomédicale de l’obésité.
Conclusion : Avoir une approche systémique de l’obésité est indispensable.
Pouvoir l’intégrer dans le contexte de vie du jeune et dans le contexte de
développement psychologique lié à l’adolescence est primordial afin de
favoriser l’alliance thérapeutique et de limiter les risques d’isomorphisme
entre le système familial et le système des professionnels. L’Education
Thérapeutique du Patient est une stratégie de choix dans ce contexte.
Mots-clés : Communication, Soignants et proches-aidants, Education
thérapeutique
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CAPACITES D’APPRENTISSAGE PHONETIQUE ET VIEILLISSEMENT
Véronique Delvaux1, Julie Cano-Chervel2, Kathy Huet,
Caroline Leclef, Myriam Piccaluga, Clémence Verhaegen,
Bernard Harmegnies
1 Service
de Métrologie et Sciences du Langage & Institut de Recherche en
Sciences et Technologies du Langage, UMONS
2 Hôpital Universitaire Des Enfants Reine Fabiola, Bruxelles
Introduction : Cette étude investigue les capacités d’apprentissage
phonétique chez des personnes âgées francophones, afin de fournir la ligne
de base nécessaire à des comparaisons ultérieures avec des sujets âgés
atteints de troubles de la parole.
Méthodologie : Trois cohortes de participants (9 hommes et 9 femmes (55-80
ans); 3 hommes, 4 femmes (69-91 ans); 5 hommes et 4 femmes (60-80 ans))
dont la langue maternelle est le français ont été soumis à diverses tâches de
(re)production (répétition « la plus fidèle possible ») et de perception
(discrimination AX), de pseudo-mots CV dont le VOT varie entre 20ms (typique
du français) et 100 ms (VOT extra-long). Ils ont également été soumis à une
tâche de production de mots du français (dénomination), ainsi qu’à un
questionnaire de biographie linguistique, à une anamnèse médicale, et à une
audiométrie tonale (conduction aérienne).
Résultats : En moyenne, les performances en discrimination sont modérées
mais s'améliorent au fil du temps, avec une importante variabilité interindividuelle, en partie liée à l'âge du sujet et à son profil audiométrique. Par
ailleurs, les VOT des reproductions sont positivement corrélés aux VOT des
stimuli, et les performances sont significativement meilleures après vs. avant
la tâche de reproduction. L'interaction significative entre les variables liées
au sujet et à la tâche mérite discussion.
Conclusion : Bien que le vieillissement induise de nombreuses modifications
structurelles et fonctionnelles des différents sous-systèmes, périphériques et
centraux, impliqués dans la production et la perception de la parole, cette
étude confirme que les sujets âgés sont capables d'apprentissage phonétique.
Mots-clés : Vieillissement, Communication, Questions méthodologiques en
psychologie de la santé
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RECEVOIR, RACONTER, (RE)DONNER : LA NATURE CYCLIQUE DU
DON DANS LA PARENTÉ PAR PROCRÉATION AVEC DONNEUR
Marjolaine Doumergue, Nikos Kalampalikis
Groupe de Recherche en Psychologie Sociale – Université Lyon 2
[email protected], [email protected]
Introduction : Notre communication s’appuiera sur les résultats d’une
recherche multicentrique nationale visant à construire les premières données
systématiques en France quant au devenir des récits de conception proposés
aux enfants nés suite à une procréation médicalement assistée avec don de
spermatozoïdes.
Méthodologie : À cette fin, 216 parents ont été interrogés par questionnaire
et 54 rencontrés lors d’entretiens individuels semi-directifs et de 4 focus
groups. L’analyse des débats parlementaires de la révision de la loi en 2011
complète ce dispositif méthodologique afin d’appréhender les évolutions
sociales et politiques en train de se faire, du point de vue croisé des pratiques
d’instauration de la loi (anonymat du donneur) et des pratiques parentales
(partage/secret).
Résultats et conclusions : Les résultats quantitatifs indiquent que le partage
à l’enfant de son mode de conception est comparable à celui relevé au sein
de contextes législatifs différents, où l’anonymat du donneur n’a pas cours.
Les résultats qualitatifs soulignent un paradoxe entre ces récits de conception
mentionnant majoritairement le donneur, objectivé sous forme de graine, et
un ancrage identitaire des parents tendu vers des modes de parenté
normalisés. Enfin, les justifications d’une pratique nouvelle dont témoigne un
tiers des femmes rencontrées, le don spontané d’ovocytes, appuient la
prégnance tout à fait particulière des systèmes représentationnels en jeu.
Sont ainsi illustrés de manière éloquente le besoin de continuité des cadres
de pensée de la parenté, et la nature cyclique du don.
Mots-clés : Évolutions sociales, Familles et enfants, Politiques
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L’HYPNOSE EN PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE :
DE L’HYPER-CONTROLE AU LACHER-PRISE
Bruno Fohn1, Michel Dubois2
1
C.H.R. de la Citadelle, Liège
Hospitalier Universitaire de Liège
2 Centre
Introduction : Un traitement de fécondation in vitro représente pour les
couples un parcours éprouvant physiquement et psychologiquement.
L’implantation de l’embryon dans l’endomètre maternel est un phénomène
biologique unique, mêlant endocrinologie, immunologie et psychologie. Le
Centre de Procréation Médicalement Assistée de l’ULg a étudié l’impact du
recours à l’hypnose lors de la ponction ovocytaire et du transfert
embryonnaire sur le vécu des patientes et le résultat du traitement. Cette
recherche interroge les rapports entre somatique et psychique, autour de
cette question de la fécondité et des enjeux autour de l’enfant à venir
(Levitas et Palmert, 2006 – Domar A, 2009).
Méthodologie : Population : femmes âgées de moins de 36 ans, engagées dans
une première ou deuxième tentative de fécondation in vitro via une FIV
(classique ou ICSI). Un groupe contrôle et deux groupes expérimentaux :
Groupe 1 : ponction ovocytaire sous hypnosédation et transfert classique Groupe 2 : ponction ovocytaire sous hypnosédation et transfert sous hypnose.
Résultats : Le taux de grossesse clinique dans le groupe des patientes ayant
recouru à l’hypnose pour la ponction et le transfert (N=40) est
significativement plus élevé (63%) que dans le groupe contrôle (40%), les
autres variables étant non discriminantes. Les résultats ouvrent des
hypothèses médicales (contractilité utérine), psycho-neuro-immunologiques
(effet sur les hormones de stress et sur l’implantation) et psychologiques
(optimisme et stratégies de coping).
Conclusions : L’hypnose agit sur différentes dimensions de l’expérience
vécue par la patiente et démontre sa pertinence dans le domaine de la
procréation assistée, notamment par rapport aux effets du stress sur le
dialogue materno-foetal (Ledee-Bataille, 2003).
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OBSERVANCE THÉRAPEUTIQUE ET VÉCU DE LA PREMIÈRE
CONSULTATION CHEZ LES PATIENTS INFECTÉS PAR LE VIH
Aurélie Gauchet1,3, Marion Peyre2, Olivier Epaulard2
1
Univ. Grenoble-Alpes, F-38041 Grenoble, France
Service de Maladies Infectieuses - CHU de Grenoble
Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie (LIP), F-38040, Grenoble,
France
2
3
Introduction: L’observance thérapeutique des antirétroviraux (ARV) est le
facteur principal de succès thérapeutique chez les patients séropositifs ;
beaucoup d’études ont déjà exploré différents facteurs l’influençant, mais
seul un nombre restreint s’est intéressé au rôle de la relation médecin-malade
dans la prise des ARV.
Objectif: Etudier l’existence d’une corrélation entre le vécu de la première
rencontre avec un médecin spécialisé dans le VIH et l’observance ultérieure
des ARV.
Méthodologie : Un questionnaire a été soumis entre février et avril 2014 à
151 patients consultant au CISIH du CHU de Grenoble sous ARV, évaluant leur
observance (score de Morisky 8-items, score d’adhérence de Tarquinio), leur
vécu de la première consultation avec un médecin spécialisé dans le VIH
(score de communication médecin-malade - CMM), leurs représentations des
traitements (Beliefs about Medicine Questionnaire - BMQ), ainsi que différents
paramètres bio-psycho-sociaux.
Résultats: L’observance était corrélée positivement avec le score CMM
(respectivement: p=0,004 et p=0,012 avec les scores de Morisky et de
Tarquinio), ainsi qu’avec les sous-scores du BMQ. L’âge, le tabagisme et une
consommation élevée d’alcool étaient associés avec une moindre observance,
ainsi que le fait d’avoir été suivi par plusieurs médecins spécialisés dans le
VIH.
Conclusion: L’observance des ARV est influencée par des facteurs spécifiques
au patient ainsi que par la qualité de la première rencontre avec un médecin.
Des efforts doivent être consacrés à l’identification et la correction de ces
facteurs, ainsi qu’à la formation des médecins à la prise en charge de ces
patients.
Mots-clés : Maladies chroniques, Promotion de la santé, Soignants
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SYMPTÔMES D’UN STRESS POSTTRAUMATIQUE EN POSTPARTUM:
LES CONSÉQUENCES À SIX MOIS POSTPARTUM
Astrid George, Rita Luz, Elisabeth Spitz
Université de Lorraine, Université Paris Descartes, Apemac, EA4360, Campus
du Saulcy, Metz, 57006, France.
Introduction :L’accouchement est un événement généralement heureux,
mais pour certaines femmes une expérience traumatique (Ayers, 2004). Un
tiers des accouchées présentent des symptômes cliniques de stress
posttraumatique (sSPT) et 3, 1% présentent un ESPT postpartum (Alcorn et
coll., 2010). L’objectif était d’étudier les conséquences pour les femmes
montrant des sSPT en postpartum.
Méthodologie : Dans cette étude longitudinale (évaluation à la fin de
grossesse, à 2 et à 6 mois postpartum) 64 femmes ont répondu au
questionnaire. Deux groupes ont été définit, selon le score sur l’échelle
spécifique Postpartum PTSD Questionnaire (Pierrehumbert et al. 2004) :
groupe présentant des sSPT versus un groupe « témoin ». Leur évolution a
été étudiée concernant
le sentiment d’auto-efficacité (Schwarzer&
Jerusalem, 1995) et la qualité de vie (SF36).
Résultats : Dans notre échantillon, 11,5% des femmes présentaient des sSPT
à 6mois postpartum. La qualité de vie des femmes a significativement
augmenté à six mois postpartum. Le sentiment d’auto-efficacité augmente
significativement à T2 (p= 0,014) pour les femmes du groupe « témoin » et
non pour les femmes avec des sSPT. Les femmes avec des sSPT décrivent une
qualité de vie inférieur concernant leur fonctionnement social (p=0,006) et
des limitations dues à l’état affectif (p=0,005) à 2 mois postpartum. Ce groupe
exprime une intensité de la douleur physique significativement plus élevée
(p= 0,024) à 6 mois postpartum.
Conclusion : Nos résultats soulignent la détresse des femmes présentant des
sSPT cliniques jusqu’à six mois postpartum. Le sentiment d’auto-efficacité
semble être un facteur protecteur dans le développement d’un ESPT
postpartum et doit être étudié davantage.
Mots-clés : Familles et enfants, Qualité de vie, Promotion de la santé
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TIMING PUBERTAIRE PERÇU ET CONDUITES A RISQUE
ET DEVIANTES A L’ADOLESCENCE
Fabienne Glowacz
Université de Liège
Introduction : Le processus de maturation pubertaire a des répercussions sur
la représentation de soi et sur l’établissement des relations sociales à
l’adolescence. La poussée staturo-pondérale, comme l’atteinte de la
maturité sexuelle, ne se produisent pas en même temps chez tous les
adolescents. Cette variabilité interindividuelle a des effets au niveau de la
construction identitaire, de la perception de soi et du rapport aux autres. Nos
recherches se centrent sur les liens entre le timing pubertaire et
l’engagement dans des comportements délictueux, usage de drogue,
conduites sexuelles et autres comportements exploratoires et déviants.
Méthodologie : Notre recherche porte sur un échantillon de 316 adolescents
âgés de 13 à 18 ans, et un échantillon de 47 adolescents ayant commis une
agression sexuelle. L’estime de soi, l’agressivité, les relations aux pairs, les
comportements sexuels, les conduites délinquantes et le timing pubertaire
perçu (TPP) ont été évalués pour chaque sujet. Des analyses comparatives
entre les types de TPP (avancé-retardé-normal) ont permis d’analyser
l’impact de la perception par l’adolescent d’une désynchronisation de son
timing pubertaire au niveau des dimensions étudiées et de l’adoption de
conduites à risque et déviantes.
Résultats : Nos résultats montrent une surreprésentation de « pubertés»
décalées (avancées ou retardées) chez les adolescents engagés dans des
conduites à risque et des conduites déviantes au niveau de la sexualité. Ils
seront discutés dans une perspective biopsychosociale à partir des théories
développementales.
Mots-clés : Santé publique, Prévention primaire, Famille-enfants
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PROGRAMME D’EDUCATION THERAPEUTIQUE VISANT
L’AMELIORATION DE LA QUALITE DE VIE DES AIDANTS ET DES
PATIENTS OPERES PAR LARYNGECTOMIE TOTALE (PETAL)
Mélanie Trocmé2,3, Guillaume Grandazzi1, Mélanie Seillier2,3,
Véronique Christophe1,3, Emmanuel Babin1
1
U 1086 INSERM « Cancers et Préventions », Université de Caen
CERFEP, Centre de Ressources et de Formation à l’Education du Patient,
CARSAT Nord-Pas de Calais - Picardie, Villeneuve d’Ascq
3 Unité de Recherche en sciences Cognitives et Affectives URECA EA 1059,
Université de Lille 3
2
Introduction : La laryngectomie totale (associée à de la radio- et/ou
chimiothérapie) est le traitement de référence actuel des cancers des voies
aéro-digestives-supérieures (VADS) avancés. Cette thérapeutique, associée à
de lourdes conséquences fonctionnelles, physiques et psycho-sociales, est
l’une des plus traumatiques et son retentissement sur la qualité de vie va
impacter aussi bien le patient que son entourage. Cette étude vise donc à
mettre en place un programme d’éducation thérapeutique innovant ciblant
l’ensemble de ces répercussions. Nous axerons notre propos ici sur la phase 1
de l’étude qui consiste à évaluer les besoins post-chirurgicaux des patients et
de leurs proches.
Méthodologie : Des entretiens qualitatifs ont été réalisés auprès de 40 dyades
(patient/aidant) à des temps différents de la sortie post-chirurgie (1, 3, 6 et
12 mois) et de professionnels de santé directement concernés.
Résultats : L’analyse de contenu thématique est en cours et sera achevée fin
2014 pour la construction du programme ETP. Les résultats préliminaires
tendent cependant à faire ressortir une insuffisance manifeste des aspects
psychosociaux dans la prise en charge des patients et une détresse non
diagnostiquée des aidants et de ce fait non accompagnée.
Conclusion : L’existence de programmes d’ETP spécifiques aux cancers VADS
principalement axés sur les savoir-faire nécessite aujourd’hui de les
compléter par des modules portant sur le savoir être et sur l’accompagnement
des aidants.
Mots-clés : Education thérapeutique, Qualité de vie, Maladie chronique
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EFFETS DE L’ÂGE ET DE L’ACTIVITÉ DE TRAVAIL SUR LES
FONCTIONS EXÉCUTIVES CHEZ LES INTERPRÈTES DE CONFÉRENCE
Sébastien Henrard, Agnès Van Daele
Université de Mons (UMons)
Introduction : Actuellement, on sait que le travail peut influencer le
vieillissement en accélérant ou en retardant les déclins liés à l’âge.
Cependant, on connait encore peu de choses sur les conditions de travail et
les caractéristiques du travail réel influençant (positivement ou
négativement) le processus du vieillissement. Dans ce cadre, nous nous
sommes intéressés à une activité professionnelle spécifique : l’interprétation
de conférence. C’est une activité cognitivement stimulante exigeant
flexibilité, mise à jour de l’information, inhibition, gestion de multi tâche et
le tout, sous forte pression temporelle. Notre recherche vise à vérifier que
l’activité d’interprétation peut ralentir le déclin des fonctions exécutives.
Méthodologie : Soixante interprètes, 60 traducteurs et 60 monolingues, âgés
de 25 à 65 ans, ont réalisé des tests évaluant les fonctions exécutives, la
vitesse de traitement de l’information et la gestion de double tâche. L’âge,
le sexe, le niveau d’étude et l’ancienneté au travail sont contrôlés.
Résultats : Les résultats montrent un ralentissement du déclin pour la
flexibilité, la mise à jour et la gestion de double tâche chez les interprètes et
les traducteurs. De plus, il existe un ralentissement du déclin de la vitesse de
traitement de l’information et de l’inhibition chez les interprètes.
Conclusion : Ces résultats indiquent qu’au-delà des effets du bilinguisme sur
le ralentissement du déclin de la mise à jour, de la gestion de double tâche
et de la flexibilité cognitive, les caractéristiques de l’activité d’interprétation
ralentissent le déclin de la vitesse de traitement de l’information et de
l’inhibition.
Mots-clés : Travail, Vieillissement, Santé publique
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DÉTECTER LA PEUR DE LA RÉCIDIVE DYSFONCTIONNELLE CHEZ LES
PATIENTES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN NON MÉTASTATIQUE
SOUHAITANT UNE AIDE PSYCHOLOGIQUE : UTILITÉ D’UNE TÂCHE
D’INHIBITION DE LA PEUR DE LA RÉCIDIVE
Sophie Herman (M.A.)¹, Darius Razavi (M.D., Ph.D.)1-2, Florence
Lewis (M.A.)1, Marie Caillier (M.A.)3, France Delevallez (M.A.)1,
Yves Libert (Ph.D.)1-2, Aurore Liénard (Ph.D.)1-2, Jean-Marie
Nogaret (M.D., Ph.D.)1-2, Paul Van Houtte (M.D., Ph.D.)1-2, Pierre
Scalliet (M.D., Ph.D.)4, David Ogez (M.A.)4, Jean-Louis
Slachmuylder (M.A.)3, Isabelle Merckaert (Ph.D.)1-2
1
Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Psychologiques et de
l’Éducation, Brussels, Belgium
2
Institut Jules Bordet, Brussels, Belgium
3
C.P.O. (Centre de Psycho-Oncologie), Brussels, Belgium
4 Cliniques Universitaires Saint-Luc, Brussels, Belgium
Introduction : La peur de la récidive du cancer (PRC) est fréquente chez les
patients atteints d’un cancer et il est important de pouvoir différencier une
peur dysfonctionnelle d’une peur fonctionnelle. L’objectif de cette étude est
de déterminer l’utilité d’une « tâche d’inhibition de la PRC » dans la détection
des patients ayant une PRC dysfonctionnelle. La présence de pensées
intrusives dans cette tâche d’inhibition peut être le signe d’une PRC
dysfonctionnelle et devrait donc être associée à de nombreuses conséquences
psychologiques négatives.
Méthodologie : 242 patientes atteintes d’un cancer du sein souhaitant une
aide psychologique ont participé à une « tâche d’inhibition de la PRC »
permettant d’évaluer leur capacité à inhiber les pensées intrusives liées à la
PRC. Les patientes ont rapporté leur capacité à inhiber les pensées intrusives
sur deux échelles visuelles analogiques (VAS) et ont complété la Hospital
Anxiety and Depression Scale (HADS) et la Mental Adjustment to Cancer scale
(MAC).
Résultats : 46 % des patientes sont incapables d’inhiber les pensées intrusives
associées à la PRC durant la tâche d’inhibition de la PRC. Ces mêmes patientes
rapportent des niveaux d’anxiété et de dépression plus élevés (HADS), de plus
haut niveaux de PRC. Elles rapportent avoir moins l’esprit combattif, avoir
plus de préoccupations anxieuses et ressentir plus de sentiment de
désespoir/impuissance (MAC).
Conclusion : L’incapacité à inhiber les pensées intrusives associées à la PRC
dans la tâche d’inhibition de la PRC est associée à de nombreuses
conséquences psychologiques négatives. Cette tâche pourrait donc être
utilisée pour détecter une PRC dysfonctionnelle.
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Mots-clés : Maladies chroniques, Questions méthodologiques en psychologie
de la santé, Innovations
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SPÉCIFICITÉS DE LA RELATION MÉDECIN-PATIENT
DANS LE PARCOURS DE SOINS DE PATIENTS ATTEINTS DE
SCLÉROSE EN PLAQUES : VÉCUS D’INCERTITUDE,
D’IMPUISSANCE, FRAGILITÉ DE L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE ET
CONSÉQUENCES POUR LE PATIENT
William Houlle, Baptiste Plazonnet, Camille Mellinger, Cyril
Tarquinio, Marie-Louise Constantini-Tramoni
EA4360 Unité de recherche APEMAC – Equipe EPSaM (Equipe de Psychologie
de la Santé de Metz) ; MSH-Lorraine ; Université de Lorraine
Objectifs: Explorer l’expérience vécue de patients atteints de sclérose en
plaques, de neurologues et appréhension de l’évolution de la relation
médecin-patient durant le parcours de soins.
Méthodologie: Participants: 20 patients et 15 neurologues; recueil des
données: 2 entretiens semi-directifs par patients et un entretien semi-directif
par neurologue; analyse des données: approche qualitative - analyse de
contenu avec utilisation de l’Interpretative Phenomenological Analysis et
analyse clinique des processus psychiques.
Résultats:
- Analyse IPA: 1.Patients: vécu des annonces de mauvaises nouvelles;
attentes du patient et complexité de la relation médecin-patient dans la
maladie; représentations de la maladie; observance, non-observance aux
traitements et errance thérapeutique; croissance post-traumatique.
2.Neurologues: contenu de l’annonce du diagnostic; vécu des annonces de
mauvaises nouvelles; gestion de la relation au patient;
idéalité
professionnelle à l’épreuve de la sclérose en plaques.
- Analyse clinique: 1.Patients et neurologues: impacts psychiques,
mécanismes de défenses et stratégies de coping au moment des annonces
et durant le parcours de soin; affects négatifs (sentiments de culpabilité,
impuissance, incertitude). 2.Patients: empathie perçue; angoisses
(caractère héréditaire de la maladie, handicap, …); affects négatifs
(sentiment de solitude…); résistances et coping (aux traitements, dans
l’acceptation de la maladie…)
Conclusion: Les impacts psychiques engendrés par les annonces de mauvaises
nouvelles, le sentiment d’impuissance lié au caractère imprévisible de
l’évolution de cette maladie progressivement handicapante ainsi qu’une
défiance quant à l’efficacité des traitements proposés expliquent en partie la
fragilité de l’alliance thérapeutique avec le neurologue et les réactions
émotionnelles, cognitives et comportementales parfois extrêmes des patients
qui en découlent.
Mots-clés : Communication, Maladies chroniques, Qualité de vie
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EXPLIQUER « L’INEXPLICABLE » : LES AIDES SOIGNANTS
CONFRONTÉS À LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES
CÉRÉBRO-LÉSÉES GRAVES
1
2
Magali Huet1, Lionel Dany1,2, Thémis Apostolidis1
Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France
APHM, Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France
Introduction : La relation thérapeutique des aides-soignants avec la personne
cérébro-lésée est marquée par des enjeux spécifiques (handicap invisible,
trouble du langage, mémorisation, conscience) qui se répercutent sur le
travail relationnel (Carricaburu & Ménoret, 2005). L’objectif de notre
recherche est de mettre en évidence le rôle des représentations sociales
(Jodelet, 1989) dans les ajustements entrepris par les aides-soignants pour
construire et entretenir une relation thérapeutique de qualité dans un
contexte d’incertitude.
Méthodologie : Des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec des aidessoignants (n=23, 22 femmes, âge moyen 37,5 ans, ancienneté moyenne 8,5
ans) travaillant en institution d’accueil au long terme. Les entretiens ont fait
l’objet d’une analyse de contenu (Bardin, 1977).
Résultats : L’analyse a permis de mettre en évidence des thématiques
centrées sur la personnalité du soigné, sa pathologie et l’expression des
séquelles selon les contextes. Les aides-soignants mobilisent en particulier
ces représentations pour expliquer les comportements chez les patients (i.e.
construction de « l’intentionnalité » du patient) selon la spécificité de l’acte
ou des situations. Ces représentations ont un impact sur les pratiques
professionnelles associées à ces situations (e.g., laisser-faire, expliquer,
contrôler).
Conclusion : Dans ce contexte de prise en charge des personnes cérébrolésées, les aides-soignants expliquent « l’inexplicable » en puisant dans des
théories et étiologies naïves leur permettant de mettre du sens aux situations
de soins, de s’y adapter et de garantir le travail relationnel. L’étude des
représentations sociales dans ce type de contexte constitue un préalable à la
mise en place d’actions de sensibilisation-formation auprès des
professionnels.
Mot-clés : Soignants et proches aidants, Maladie chronique, Communication,
Travail
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STRESS ET BURNOUT DES INFIRMIERS ET PHYSICIENS BELGES DE
RADIOTHÉRAPIE : QUEL EST LE RÔLE DU TRAVAIL ÉMOTIONNEL
ET DU SUPPORT ORGANISATIONNEL PERÇU ?
Julie Laurent1, Isabelle Bragard1,
Philippe Coucke2, Isabelle Hansez1
1
2
Université de Liège
Centre Hospitalier Universitaire de Liège
Introduction : La littérature montre une prévalence élevée du stress et du
burnout en oncologie. Peu d’études concernent spécifiquement la
radiothérapie. Par ailleurs, une étude récente a montré qu’une régulation
émotionnelle de surface (i.e. les tentatives de gérer les aspects visibles des
émotions et de les aligner aux règles d’expression de l’organisation) avait un
impact négatif sur les niveaux de stress et de burnout des infirmiers, mais que
la disponibilité de certaines ressources professionnelles pouvait modérer
cette relation. L’objectif de cette étude est de diagnostiquer les niveaux de
stress et de burnout des infirmiers et physiciens en radiothérapie et de tester
le rôle du travail émotionnel et du support organisationnel perçu sur leur
stress.
Méthodologie : 90 participants ont répondu aux 293 questionnaires envoyés
(31%), mesurant le stress, le burnout, le support organisationnel perçu et le
travail émotionnel. Des régressions hiérarchiques et analyses de modération
ont été réalisées.
Résultats : Le niveau de stress était considéré comme modéré. Les scores
d’épuisement émotionnel et de dépersonnalisation correspondaient à des
scores faibles, alors que le score d’accomplissement personnel était moyen.
Les régressions hiérarchiques ont montré que la régulation de surface
permettait d’expliquer significativement le stress, l’épuisement émotionnel
et la dépersonnalisation. Le rôle modérateur du support perçu de la part de
l’organisation a été démontré dans la relation entre régulation de surface et
stress (β=-.28, p=.009) / épuisement émotionnel (β=-.22, p=.032).
Conclusion : Ces résultats soulignent l’importance de considérer le rôle du
support de la part de l’organisation pour améliorer le bien-être des
travailleurs confrontés à de fortes demandes émotionnelles.
Mots-clés : Travail, Emotions, Bien-être (Stress)
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ETUDE QUALITATIVE DES REPRÉSENTATIONS DE L’ACCIDENT
VASCULAIRE CÉRÉBRAL AUPRÈS DU GRAND PUBLIC :
IDENTIFICATION DES FREINS ET DES
FACILITATEURS À L’APPEL AU 15
Alice Le Bonniec1, Julie Haesebaert2, Marie Préau3, Nicole
Berthoux4, Anne-Marie Schott5
1 Université
Lyon 2 - GRePS / Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER [email protected]
Doctorante, Laboratoire Epsylon, Université Paul Valéry – Montpellier III
2 Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER /Université Claude Bernard Lyon 1 [email protected]
3 Université Lyon 2 - GRePS / Institut National de la Santé et de la Recherche
Médicale (Marseille) - [email protected]
4 Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER - [email protected]
5 Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER /Université Claude Bernard Lyon 1 [email protected]
Introduction : L’objectif de l’étude était d’identifier les représentations de
la population générale sur l’AVC et appréhender les freins et les facilitateurs
à l’appel au 15, basé sur un cadre théorique tel que le modèle de
l’autorégulation (Leventhal et al, 1992), prenant en compte les
représentations de la maladie mais aussi les stratégies de coping.
Méthodologie : L’étude qualitative consistait en dix focus groups (avec 29
actifs et 32 retraités, recrutés en population générale), abordant les
connaissances sur l’AVC, les facteurs de risque, les symptômes, la prise en
charge, le sentiment d’urgence et l’évaluation des campagnes existantes.
Résultats : Outre le manque d’informations sur l’AVC, les freins à l’appel au
15 sont : la difficulté de reconnaître et d’associer les symptômes à une
urgence, l’absence de facteur de risque, le fatalisme quant aux conséquences
de l’AVC, le manque de confiance en la prise en charge médicale. L’étude
révèle également la mise en œuvre de stratégies de contrôle pour pallier le
caractère imprévisible et anxiogène de l’AVC ainsi qu’une forte prévalence
de la reconnaissance du savoir profane, exprimée par un partage
d’expériences vécues de l’AVC.
Conclusion : L’analyse démontre qu’au-delà de l’information sur les
symptômes, il est nécessaire d’informer sur les moyens d’agir efficacement
en situation d’AVC. Les futures campagnes devraient souligner l’existence
d’un traitement (la thrombolyse), méconnu du grand public. Dans un contexte
d’urgence comme l’AVC, qui exige une mobilisation rapide de connaissances,
il faut considérer les représentations de la population générale pour
développer des campagnes de sensibilisation efficaces.
Mots-clés : Santé publique, Prévention primaire, Communication
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PERSONNALITE ET DYNAMIQUE AFFECTIVE :
EFFICACITE DES STRATEGIES DE REGULATION
Sarah Le Vigouroux, Bruno Dauvier, Anne Congard
Aix-Marseille Université
Introduction : Bien que les relations entre personnalité et stratégies de
régulations émotionnelles aient été largement étudiées, les études sur la
variabilité intra-individuelle des stratégies et leur efficacité sur le vécu
affectif en fonction de la personnalité sont rares (Kuppens, Van Mechelen,
Nezlok, Dossche & Timmermans, 2007).
Méthodologie : L’objectif est ici d’étudier l’efficacité de stratégies en
fonction de la personnalité via un protocole ESM : 160 adultes tout-venant (de
14 à 80 ans, moyenne 37 ans, écart-type 17 ans) ont été interrogés 5 fois par
jour, à intervalles réguliers, pendant 14 jours. Le protocole permet d’évaluer
les affects ressentis (selon le modèle circomplexe de Russell, 1999) et
l’utilisation de six stratégies de régulation. Les participants ont également
complété un questionnaire de personnalité (sur le modèle du Big-Five,
concernant l’extraversion, le névrosisme et le caractère consciencieux).
Résultats : Des modèles linéaires généralisés à effet mixte (GLMM), estimés
au niveau intra-individuel, ont permis d’analyser l’interaction entre les traits
de personnalité et les stratégies de régulation émotionnelle sur les niveaux
d’affectivités (positive, négative et active). Les résultats montrent
notamment que les personnes avec un faible niveau de névrosisme n’ont pas
besoin d’utiliser de stratégies de régulation (réévaluation cognitive et coping
problème) pour ressentir des affects positifs (AP) au contraire des personnes
plus instables émotionnellement. Chez les extravertis, la réévaluation
cognitive est plus rapidement efficace dans l’augmentation des AP. De plus,
le coping problème est moins efficace pour les personnes étant peu
consciencieuses que pour celles présentant un plus haut niveau sur ce trait de
personnalité.
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AMÉLIORER LA RÉGULATION DE L’ANXIÉTÉ ET DE LA PEUR DE LA
RÉCIDIVE CHEZ DES PATIENTES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN
APRÈS LES TRAITEMENTS : UNE ÉTUDE RANDOMISÉE COMPARANT
DEUX INTERVENTIONS DE GROUPE
Florence Lewis (M.A.)1, Darius Razavi (M.D., Ph.D.)1-2, France
Delevallez (M.A.)1, Sophie Herman (M.A.)1, Marie Caillier (M.A.)3,
Yves Libert (Ph.D.)1-2, Aurore Liénard (Ph.D.)1-2, Jean-Louis
Slachmuylder (M.A.)3, Jean-Marie Nogaret (M.D., Ph.D.)1-2, Paul
Van Houtte (M.D., Ph.D.)1-2, Pierre Scalliet (M.D., Ph.D.)4, David
Ogez (M.A.)5, Isabelle Merckaert (Ph.D.)1-2
1 Université
Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Psychologiques et de
l’Éducation, Brussels, Belgium
2
Institut Jules Bordet, Brussels, Belgium
3
C.P.0. (Centre de Psycho-Oncologie), Brussels, Belgium
4 Université Catholique de Louvain, Faculté de Médecine, Louvain-la-Neuve,
Belgium
5 Université Catholique de Louvain, Cliniques Universitaires de Saint-Luc,
Brussels, Belgium
Introduction : L’objectif de cette étude était de comparer l’efficacité d’une
Thérapie de Groupe (TG) à un Groupe de Soutien (GS) sur la régulation de
l’anxiété et de la peur de la récidive du cancer (PRC) chez des patientes
atteintes d’un cancer du sein après les traitements.
Méthodologie : 166 patientes atteintes d’un cancer du sein ont été
randomisées après leur radiothérapie dans l’intervention TG ou dans
l’intervention GS. Avant et après les interventions de groupe, les patientes
ont complété des questionnaires évaluant la détresse émotionnelle,
l’adaptation, la peur de la récidive et une échelle visuelle analogique
mesurant leur capacité à réguler leur anxiété au quotidien. Les patientes ont
également participé à une “tâche de régulation de l’anxiété” évaluant leur
capacité à réguler l’anxiété (mesurée par leur niveau d’anxiété et leur rythme
cardiaque) après avoir été exposées à des déclencheurs de l’anxiété liée au
cancer.
Résultats : Comparées aux patientes de l’intervention GS, les patientes de
l’intervention TG ont présenté une diminution plus importante de la détresse
psychologique associée à la PRC (p=0.040), une utilisation plus importante de
stratégies de coping liées à la PRC (p=0.022), et une plus grande diminution
de leur niveau d’anxiété au quotidien (p=0.014). Elles ont également présenté
dans la « tâche de régulation de l’anxiété » un rythme cardiaque plus bas
(p=0.007 à p=0.047) et des niveaux d’anxiété moins élevés (p=0.007 et
p=0.029).
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Conclusion : L’intervention TG est plus efficace que l’intervention SG pour
aider les patientes atteintes d’un cancer du sein à mieux réguler leur anxiété
et la PRC après les traitements.
Mots-clés : Bien-être, Maladies chroniques, Méthodes d’intervention classique
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AJUSTEMENT DANS LA DYADE CONJUGALE, ATTACHEMENT
ADULTE ET QUALITÉ DE VIE PENDANT LA GROSSESSE
1
Rita Luz1, Astrid George2, Rachel Vieux3, Elisabeth Spitz4
Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360,
Campus du Saulcy, Metz, 57006, France / Centre Pluridisciplinaire de
Diagnostic Prénatal de Lorraine, Nancy, 54042, France [email protected]
2 Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360,
Campus du Saulcy, Metz, 57006, France - [email protected]
3 Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360,
Vandœuvre-lès-Nancy, 54505, France / Centre Hospitalier Régional
Universitaire de Nancy, Département de Néonatalogie, Nancy, 54042, France
/ Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal de Lorraine, Nancy, 54042,
France - [email protected]
4 Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360,
Campus du Saulcy, Metz, 57006, France - [email protected]
Introduction : Le suivi médical de la grossesse et le processus psychosocial
de parentalité représentent des facteurs de stress et impliquent des efforts
d’adaptation pour les familles pendant la période périnatale. L’objectif de
l’étude était d’étudier l’importance de l’ajustement dans la dyade conjugale
pendant la grossesse.
Méthodologie : Soixante participants (30 couples) ont complété un cahier de
questionnaires pendant le troisième trimestre de grossesse. Les participants
ont rempli la version francophone des questionnaires DAS (Dyadic Adjustment
Scale - Spanier, 1976), WHOQOL-Bref (WHO, 1991), HADS (Zigmond & Snaith,
1983) et ECR (Experiences in Close Relationships ; Adult Attachment - Brennan
et al., 1998). L’âge moyen est 31,19 ans (σ=5,33) ; 86,7% des couples vivent
ensemble depuis plus de 3 ans.
Résultats : Dans notre étude, l’ajustement dyadique des futurs parents est
significativement lié aux scores de dépression (r=-0,25*), d’anxiété (r=-0,32*)
et de qualité de vie (r=0,29* - santé physique ; r=0,430** - santé
psychologique ; r=0,28* - relations sociales).
La Cohésion (dimension de l’ajustement dyadique) est une variable
médiatrice (médiation partielle) de l’impact de l’Evitement de l’intimité
(dimension de l’attachement adulte vers le partenaire) sur la qualité de vie
psychologique.
Conclusion : Nos résultats ont démontré que l’ajustement dans la dyade
conjugale est une variable importante pour l’adaptation psychologique
pendant le processus de parentalité. La prise en charge des couples pendant
la grossesse doit être ainsi favorisé de façon à prévenir la détresse
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psychologique et à promouvoir la qualité de vie des familles pendant la
période périnatale.
Mots-clés : Familles et enfants, Qualité de vie, Bien-être
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MOTIVATION ET ADHÉRENCE DES PARTICIPANTS D’UN ESSAI DE
PROPHYLAXIE PRÉEXPOSITION AU VIH (ANRS-IPERGAY).
Xavier Mabire1, Gabriel Girard2,3, Marion Mora4,5, Marie Suzan4,5,
Jean-Marie LeGall6, Nicolas Lorente4,5, Catherine Capitant7, JeanMichel Molina8, Bruno Spire4,5, Marie Préau1,4,5
1
Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS), Université Lyon 2,
Lyon, France
2
IRIS­ EHESS, Paris, France
3
Université Concordia, Montréal, Canada
4
INSERM, UMR912 (SESSTIM), 13006, Marseille, France
5
ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé Provence­Alpes­Côte d’Azur,
13006, Marseille, France
6 AIDES, Mission Innovation Recherche Expérimentation (MIRE), Pantin,
France
7 INSERM, SC10, Paris, France
8 Hôpital Saint Louis, Service des Maladies Infectieuses, Paris, France
Introduction : L’essai ANRS-Ipergay est une recherche biomédicale qui vise à
tester l’efficacité d’une prophylaxie pré-exposition au VIH « à la demande ».
Il est destiné aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes
(HSH) ayant eu au moins deux pénétrations anales non protégées avec au
moins deux partenaires différents lors des six derniers mois.
Méthodologie : Des données qualitatives -entretiens individuels et focus
groups- sont recueillies auprès des participants de l’essai. La présente étude
repose sur la triangulation de ces deux types de données recueillies durant
les 6 premiers mois d’inclusion. L’objectif de l’analyse thématique menée sur
21 entretiens et 8 focus groups (31 participants), vise à explorer les
dimensions de la motivation et de l’adhérence dans le cadre de l’approche
de prévention combinée proposée dans cet essai.
Résultats : L’analyse montre que les sentiments de protection et de
communauté d’expérience partagés par les participants sont facilitateurs. Ils
favorisent l’entrée et l’implication dans l’essai ainsi que l’adhérence. La
qualité de l’accompagnement -médical et communautaire- dans l’essai est
globalement jugée très positive et incitative. Les principaux facteurs
dissuasifs influençant la motivation et l’adhérence sont le caractère
contraignant du protocole et la peur de la stigmatisation des participants par
leur entourage et la communauté gay.
Conclusion : Cette sous-étude permet d’identifier des facteurs sur lesquels
agir pour optimiser l’expérience que font les participants de l’essai. Ces
résultats présentent un intérêt immédiat vis-à-vis du recrutement de
participants pour un essai toujours en phase d’inclusion. Ils illustrent
également les déterminants de l’adéquation d’une offre de prévention
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combinée pour un public de HSH exposé au risque VIH. Des analyses
ultérieures permettront d’explorer les représentations de la prophylaxie préexposition, ainsi que les effets possibles de la stigmatisation des pratiques
sexuelles sans préservatif dans la communauté gay.
Mots-clés : Promotion de la santé, Santé publique, Méthodes d’intervention
alternative
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EFFETS INDIRECTS DE LA RELIGIOSITÉ SUR LA SANTÉ OBJECTIVE :
QUELS MÉDIATEURS ?
Constance Mambet Doue, Nicolas Rousseau
Université de Nantes
Introduction : On note dans la littérature des effets bénéfiques de la
religiosité/spiritualité sur la santé des patients séropositifs au VIH/SIDA, dus
à une réduction des épisodes dépressifs (Pargament, et al., 2004; Szaflarski,
et al. 2006 ; Yi, et al. 2006). Bailly, Roussiau et Fleury-Bahi, (2011) montrent
une association entre pratiques spirituelles/religieuses et santé perçue, puis
un effet positif de la pratique religieuse sur la santé objective. L’objectif de
cette recherche était d’étudier les liens entre la religiosité/spiritualité
(croyance et pratique) et la santé objective auprès de patients séropositifs au
VIH/SIDA, migrants africains. Nous faisions l’hypothèse que la santé
subjective et la dépression avaient des effets médiateurs dans l’influence de
la religiosité sur la santé objective.
Méthodologie : Quatre-vingt et un patients ont été recrutés, pour lesquels on
a évalué : la religiosité (échelle de spiritualité/religion de l’Institut Fetzer de
1999), la dépression (version française de l'échelle CES-D de Führer et Rouillon
(1989), la santé objective et la santé subjective avec des échelles élaborées
pour cette recherche. Des modèles de régressions multiples et de médiations,
assortis d’une procédure de rééchantillonage (5000) furent testés.
Résultats : Les résultats montrent que la croyance religieuse/spirituelle
n’influence pas la santé objective. Par contre, grâce à une médiation de la
santé subjective et de la dépression, la pratique religieuse a un effet indirect
positif sur la santé objective. Tous les modèles alternatifs possibles ont été
testés et les effets de médiations comparés, de même que le modèle de
double médiation en parallèle, aucun d’entre eux n’a été validé. On conclut
que la pratique religieuse, influence la santé objective via la santé subjective
et la dépression dans une double médiation en série (IE = .09, SE = .05, 95%
[CI] = [.01, .22]).
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EVOLUTION DE L’ÉTAT ÉMOTIONNEL ET COGNITIF RESSENTI PAR
DES FEMMES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN EN LIEN AVEC LEUR
ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE
Isabelle Milhabet
Université de Nice, LAPCOS
Introduction : Les maintien et retour à l’activité professionnelle des femmes
atteintes d’un cancer du sein sont d’actualité dans la mesure où 1/ elles
souhaitent souvent reprendre leur activité, 2/ elles subissent des
discriminations, se sentent mal préparées, mal informées et 3/ sont l’objet
de nombreux troubles émotionnels et cognitifs. Tandis que des études
montrent que « l’aptitude à travailler est généralement peu ou pas modifiée
par le fait d’avoir eu un cancer », d’autres études, au contraire, mettent en
avant que ces femmes auraient des difficultés de réinsertion professionnelle
dues notamment à la réduction de la qualité de vie et à une détresse
émotionnelle et physique accrue.
Objectif : Comment les femmes perçoivent-elles leur état psychologique
(affectif et cognitif) lors de la maladie et son traitement, mais également
depuis et pour le futur ? Quels liens existent-ils entre ces perceptions et le
maintien ou le retour à l’activité professionnelle tels qu’elles les vivent ?
Méthodologie : L’étude, en cours de passation, s’adresse à des femmes
atteintes d’un cancer, sortie des soins sur site. À l’aide d’un questionnaire,
elles expriment leurs états émotionnel et cognitif perçus (pendant le
traitement, à présent et dans les cinq-dix ans) et précisent la nature de leur
rapport à l’activité professionnelle.
Résultats : Cette étude corrélationnelle montre que, au temps présent (i.e.,
soins sur site terminés depuis plus ou moins longtemps), les facteurs qualité
de vie, anxiété/dépression, estime de soi, troubles cognitifs et état physique
sont tous significativement corrélés entre eux, hormis anxiété/dépression et
état physique. Ce corpus de résultats est presque identique aux « souvenirs »
de la période de soins sur site (i.e., le passé) alors qu’une grande partie de
ces corrélations, projetées dans le futur (i.e., à 5-10 ans), disparaissent pour
un grand nombre d’entre elles. Par ailleurs, si le retour à une activité partielle
est lié à l’estime de soi, les capacités physiques et l’anxiété/dépression, le
retour à une activité à plein temps est, pour l’essentiel, corrélé non plus avec
ces facteurs mais avec les troubles cognitifs, la qualité de vie et la durée
écoulée depuis la fin des soins sur site.
Discussion : Les difficultés et discriminations subies pourront être jugulées
en identifiant, au fil du temps, notamment 1/ les facteurs affectifs et
cognitifs qui, selon les femmes, pèsent sur leur quotidien et 2/ la place
qu’elles accordent à l’activité professionnelle (maintenue, reprise ou pas)
grâce à l’identification des liens entre les deux.
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AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES MIGRAINEUSES
EN FAVORISANT LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES
ÉMOTIONNELLES
Stéphanie Miliche, Charlotte Demortier,
Virginie Monsieur, Moïra Mikolajczak
Université catholique de Louvain
Introduction: Les compétences émotionnelles (CE) réfèrent aux différences
dans la manière dont les individus identifient, expriment, comprennent,
régulent et utilisent leurs émotions et celles d’autrui. Des études antérieures
suggèrent que plus les migraineux ont des CE intrapersonnelles élevées, moins
leurs crises de migraine sont fréquentes et meilleure est leur qualité de vie.
La présente étude se fonde sur ces résultats et explore les bénéfices d’une
formation (18h) visant l’amélioration des CE sur la santé.
Méthodologie: 92 migraineux ont été répartis aléatoirement dans deux
conditions: une formation visant le développement des CE (groupe CE) et une
formation à la relaxation et au biofeedback, combinaison reconnue
actuellement comme la plus efficace (groupe R-B). Ils ont complété un
calendrier des migraines et des mesures de bien-être (i.e. qualité de vie, CE,
symptômes anxieux, émotions positives et négatives) 2 mois avant la
formation et 3 mois et 1 an après.
Résultats: Les résultats montrent que les deux interventions améliorent les
CE, la qualité de vie et diminuent la fréquence des crises. Cependant, les
participants du groupe R-B ont été significativement plus nombreux à
abandonner la formation.
Conclusion: Les résultats indiquent que, bien que les deux méthodes soient
efficaces, les participants sont plus impliqués lorsqu’ils bénéficient de la
formation CE. Ces données suggèrent que la formation CE est une alternative
préférable à la formation R-B. Des études futures pourraient explorer les
processus rendant compte de l’abandon de la formation R-B.
Mots-clés :
alternative
Emotions,
Maladies
chroniques,
Méthode
d’intervention
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VIEILLISSEMENT RÉUSSI : QUEL LIEN AVEC LA QUALITÉ DE VIE DES
PERSONNES ÂGÉES?
1
Pierre Missotten1, Gilles Dupuis2, Stéphane Adam1
Université de Liège, Unité de psychologie de la sénescence
du Québec à Montréal, Département de Psychologie
2 Université
Introduction: Selon des théories du « bien vieillir », un sujet doit 1) vivre
dans le présent et se focaliser sur des informations émotionnelles positives si
il a un sentiment de finitude élevé (FTP)1 ; 2) sélectionner des tâches
prioritaires (SOC-Sélection) pour les pratiquer plus (SOC-Optimisation) tout
en modifiant ses manières de procéder (SOC-Compensation)2 ; 3) réajuster ses
buts en tenant compte des limitations de l’environnement ou du self
(Flexibilité) et non essayer de changer la situation existante (Ténacité)3. Si
on peut penser que ces théories sont liées à la qualité de vie (qdv), aucune
recherche empirique n’a testé ces liens.
Méthodologie: Cette étude investigue dans quelle mesure les
opérationnalisations de trois théories du vieillissement réussi (SOC, FTP,
Flexibilité-Ténacité) sont bien liées à la qualité de vie (WHOQOL-OLD et ISQV65+ bref©) de personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile (n=61).
Résultats: Un faible sentiment de finitude (FTP), une tendance à investir son
énergie dans les buts importants (SOC-Optimisation), à chercher des
alternatives (SOC-Compensation) et une bonne capacité de réajustement des
buts (Flexibilité) constituent des indices liés à une meilleure Qdv (tous
r>.30 mais <.70; p<.05).
Conclusion: Le vieillissement réussi est bien lié à la qdv: les deux concepts
sont différents mais complémentaires. En regard de la théorie FTP, il est
toutefois nécessaire de déterminer si la mauvaise qdv des sujets ayant un
sentiment de finitude élevé est causée par le fait de ne pas vivre dans le
présent et de ne pas s’orienter vers des buts émotionnels.
Mots-clés : Vieillissement, Qualité de vie, Emotion
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L’EXPERIENCE VECUE DE LA MALADIE CHRONIQUE :
IMPACT PSYCHO-SOCIAL ET AJUSTEMENTS IDENTITAIRES
Lise Monneraud
Université de Bordeaux
Introduction : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une
maladie très fréquente et en progression avec un fort impact en santé
publique dans les pays développés. Cette maladie caractérisée par des
symptômes lentement progressifs et l’installation insidieuse soulève des
enjeux forts en termes de réalisation de soi et qualité de vie. Les étapes
biographiques caractéristiques d’une trajectoire typique de malade se
trouvent brouillées. La gestion de la maladie chronique (avant/après son
étiquetage comme telle) passe par une reconstruction plus ou moins
importante, par la personne, de son identité sociale et individuelle.
Méthodologie : L’analyse se fonde sur un matériau discursif recueilli au cours
d’entretiens semi-directifs avec des patients atteints de BPCO et suivis dans
le cadre hospitalier. En effet notre étude est une des ramifications du premier
programme de recherche multicentrique français sur les BPCO
professionnelles en population générale. Ce programme comporte trois volets
: un volet étiologique (BPROFETIO) ; un volet biologique (MB2PROF) ; enfin le
volet sociologique (CHOPPI) visant à analyser l’impact psychosocial de la
pathologie. Notre projet a donc bénéficié du recrutement actif des cas de
BPCO de la cohorte BPROFETIO entre 2010 et 2014. L’échantillon se compose
de 67 entretiens avec des patients recrutés sur la base du volontariat, donc
sans sélection a priori. Il s’agit de 19 femmes et 48 hommes, nés entre 1930
et 1969. Le recrutement dans deux centres de consultation (Bordeaux et
Créteil) a permis de réduire les biais liés à la spécificité des bassins d’emplois
impliquant des caractéristiques socio-économiques différentes des individus.
Dans la lignée de la grounded theory la construction de l’analyse ne repose
pas sur des catégorisations a priori mais bien sur les catégorisations proposées
par les individus eux-mêmes, à travers leurs récits d’expérience – et le
recoupement de ces récits. Un traitement thématique des données
discursives, fondé sur les façons de dire le réel a permis de construire une
grille de lecture à partir des représentations individuelles mais néanmoins
collectives. De même, la collecte des données a pris fin non pas quand un
nombre suffisant d’entretiens au sens épidémiologique a été effectué – et
c’est là la différence méthodologique première avec les équipes traitant des
volets biomédicaux – mais quand le point de saturation a été atteint, soit
quand chaque entretien supplémentaire n’apportait plus de données
nouvelles.
Résultats : Les premiers résultats permettent un prolongement et un affinage
des analyses menées sur l’impact des maladies chroniques s’agissant des
réactions/adaptations psychiques et matérielles des patients.
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L’expérience vécue de la maladie : avant même le diagnostic, la maladie
impacte le mode de vie et les dynamiques d’estime de soi et de
positionnement social. Les patients usent de stratégies adaptatives
hétérogènes pour « faire avec ».
• Les cadres cognitifs associés à la maladie : pour une pathologie à
l’étiologie tabagique et/ou professionnelle, la gestion de la culpabilité et
de l’image sociale est un enjeu central.
• L’organisation du travail : la maladie amène à des ajustements
professionnels plus ou moins officieux qui obligent à repenser les
dispositifs de santé au travail.
Conclusion : Ces résultats ont une importance capitale pour comprendre le
ressenti des patients et leurs comportements afférents, face aux symptômes
d’une part et à la maladie d’autre part (les symptômes n’étant pas
systématiquement étiquetés comme signes d’une maladie), pour in fine
susciter l’innovation des prises en charge.
•
Mots-clés : Maladies chroniques, Qualité de vie, Travail
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LE STRESS PROFESSIONNEL EN BUREAUX PAYSAGERS : ETUDE DU
ROLE JOUE PAR LES CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES.
Marylène Mouketou Mouketou, Ghozlane Fleury-Bahi
Université de Nantes
Introduction : Le problème de la santé psychologique au travail est une
préoccupation centrale des entreprises. L’environnement de travail est un
espace porteur de sens contribuant au bien être de l’individu, mais
susceptible également de conduire à l’insatisfaction et au stress. Or, le travail
occupe une place importante dans la vie de chacun, non pas seulement en
terme de réalisation de soi, du temps que nous y consacrons, mais aussi en
terme
de relations interpersonnelles. Plusieurs modèles du stress
professionnel (Karasek 1979, Siegrist 1996) mettent en avant le rôle joué par
un certain nombre de facteurs organisationnel et individuels. Des études
montrent également que certains facteurs spatiaux et environnementaux
représentent une nuisance sur des nombreux lieux de travail (bruits, manque
d’intimité, et contrôle …). Notre objectif vise à identifier les déterminants
environnementaux du stress professionnel au sein des bureaux paysagers.
Méthodologie : Une étude qualitative a été réalisé à partir d’entretiens semi
directifs afin d’identifier les déterminants environnementaux du stress
professionnel dans les bureaux paysagers. L’échantillon était constitué de 25
participants dont 24% d’hommes et 76% de femmes (âge moyen=34.64;
E.T=5.84%).En effectuant une analyse de contenu thématique catégorielle,
onze catégories de déterminants environnementaux du stress professionnel
ont été identifiés : les nuisances sonores, le confort lié à l’espace de travail,
la qualité de l’éclairage, la température, les possibilités de concentration,
l’attachement au lieu etc.
Résultats : Les résultats sont discutés en référence au modèle transactionnel
du stress (Lazarus & Folkman, 1984).Pour ces auteurs, les événements euxmêmes ne déterminent pas l’apparition d’un état de stress. Ce sont les
perceptions et le vécu de ces événements.
Conclusion : L’open space a un côté convivial, dans l’efficacité de l’entraide,
reste un atout mais présente aussi des limites pour beaucoup d’entreprises.
Mots-clés : Bien être, Stress, Qualité de vie
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DE L’INTENTION AU COMPORTEMENT PHYSIQUEMENT ACTIF CHEZ
LES SENIORS : ETUDE DE L’INFLUENCE DES PERCEPTIONS
ENVIRONNEMENTALES
Alexandre Mouton1, Denise Astrid Peels2, Catherine Bolman2, Aart
Nicolaas Mudde2, Hein De Vries3, Marc Cloes1, Lilian Lechner2
1
Département des Sciences de la Motricité, Liège, Belgique;
Département de Psychologie, Open Universiteit Heerlen, Pays-Bas;
Département de Promotion de la Santé, Université de Maastricht, Pays-Bas.
2
3
Introduction : Chez les seniors, la pratique d’activité physique (AP) permet
d’augmenter l’espérance de vie active et d’améliorer la qualité de vie en
réduisant l’incidence de nombreuses maladies. Cependant, une majorité de
seniors ne pratique pas suffisamment d’AP, engendrant de nombreuses
conséquences en matière de santé publique. L’objectif de cette étude était
de vérifier si les perceptions environnementales jouent un rôle de modérateur
ou de médiateur dans la relation entre l’intention initiale et la traduction de
cette dernière en un comportement physiquement actif chez les seniors.
Méthodologie : A partir des données provenant de deux études existantes (n
= 149 et n = 1262), des analyses longitudinale de médiation et de modération
ont été réalisées à partir des mesures de l’intention (T1), des perceptions
environnementales (T1 + 6 mois) et de la pratique d’AP (T + 12 mois).
Résultats : Dans les deux études analysées, les résultats mettent en évidence
un rôle de médiation des perceptions des opportunités locales en matière
d’AP (15,5% et 11,9% de l’effet total) et de la perception de la qualité de
l’environnement local (19,6% et 18,2% de l’effet total) sur la relation entre
l’intention et le comportement en matière d’AP. L’effet modérateur des
perceptions environnementales n’a été observé que dans certains sousgroupes de participants.
Conclusion : Cette étude est la première à analyser le rôle des perceptions
de l’environnement dans la relation entre l’intention et le comportement
physiquement actif. Le rôle de médiation des perceptions environnementales
observé invite à considérer ces variables en vue d’améliorer l’efficacité des
interventions de promotion de l’AP à destination des seniors.
Mots-clés : Vieillissement, Sport et activités physiques, Prévention primaire
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ETUDE DE LA REGULATION EMOTIONNELLE DES PATIENTS OBESES
AU COURS D’UNE PRISE EN CHARGE MEDICALISEE
Laurent Muller, Danièle Spor-Winkler
Université de Lorraine – EPSaM EA4360 APEMAC
Introduction : L’obésité est en constante augmentation dans les pays
industrialisés. L’importance des émotions, dans les comportements
alimentaires, mais aussi dans la gestion au quotidien de l’obésité, est à
l’origine de cette étude qui vise à identifier les types de régulation
émotionnelle chez les personnes obèses et leur impact sur les affects anxiodépressifs et sur la diminution pondérale à la suite d’une prise en charge
médico-psychologico-diététique de quatre semaines en centre médical.
Méthodologie : Quarante-sept patients obèses recrutés au sein de deux
établissements (l’Alumnat situé en France : 25 patients, et la clinique Berus
située en Allemagne : 22 patients) ont complété, à l’entrée et à la sortie de
l’établissement, des questionnaires portant sur : la régulation cognitive des
émotions (CERQ – Garnefski & Kraaij, 2001), la régulation des émotions (ERQ
– Gross & John, 2003), les difficultés dans la régulation émotionnelle (DERS –
Gratz & Roemer, 2004), les troubles anxio-dépressifs (HADS – Sigmond &
Snaith, 1983).
Résultats : La prise en charge a permis d’améliorer la régulation émotionnelle
des patients obèses (par ex. : diminution des difficultés d’identification des
émotions), et de diminuer la présence et l’intensité des troubles anxiodépressifs. Les changements observés dans la régulation émotionnelle
accompagnent par ailleurs une diminution de l’IMC à la sortie de
l’établissement. Les résultats seront détaillés lors de la présentation.
Conclusion : L’évolution des patients en situation d’autonomie à domicile
devrait être interrogée et des programmes de psycho-éducation spécifiques
devraient être développés sur la base de ces résultats.
Mots-clés : Emotions, Maladies chroniques, Education thérapeutique
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PARTAGE SOCIAL DES ÉMOTIONS CHEZ LES FEMMES ATTEINTES
D’UN CANCER DU SEIN À DESTINATION DE LEURS ENFANTS
Myriam Pannard, Marie Préau
Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS)
Introduction : Suite à l'annonce d’un cancer, les personnes doivent assumer
la responsabilité de transmettre cette information à leurs proches. Si la
plupart des études portent sur le partage d’informations avec le conjoint, peu
de travaux se sont intéressés au partage avec les enfants. Notre objectif vise
à investiguer les formes de communication mise en place par les femmes
atteintes de cancer du sein avec leurs enfants en s’appuyant sur deux
approches théoriques : les représentations sociales et le partage social des
émotions.
Méthodologie : Huit entretiens semi-directifs ont été menés auprès de
femmes ayant été soignées pour un cancer du sein entre 2008 et 2013 alors
qu’elles avaient au moins un enfant de moins de 18 ans. Une analyse
thématique de contenu a ensuite été menée.
Résultats : Les communications mère-enfant autour du cancer peuvent varier
en termes de pratiques mais répondent à un objectif commun : la maîtrise de
l’anxiété des enfants. En s’appuyant sur leurs expériences familiales et les
connaissances sur l’enfance, les mères élaborent
des
modes de
communication reposant sur des éléments verbaux et non-verbaux visant à
rassurer les enfants. La communication mise en place semble répondre à des
besoins en termes de régulation émotionnelle et de gestion de la culpabilité
face à la maladie.
Conclusion : Ces résultats exploratoires ouvrent diverses pistes théoriques
autour des liens entre partage social des émotions et représentations sociales
mais aussi plus opérationnelles quant à l’accompagnement des patientsparents atteints de cancer.
Mots-clés : Emotions, Communication, Familles et enfants
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LES CROYANCES LIÉES À LA MALADIE OU À LA MORT,
UNE QUESTION NORMATIVE ?
Laura Peyla, David Maire, Eric Dudoit, Claire Vitale
Centre Hospitalier Universitaire La Timone
Introduction : En occident, il paraît « normal » d’avoir peur d’une maladie
potentiellement létale. C’est pourquoi nous nous intéressons aux croyances
liées au cancer, à la mort et nous souhaitons interroger ce caractère normatif.
Nos regards cliniques et psychosociaux nous amènent à penser que la norme
est une construction sociale, or la mort vient impacter ces codes sociaux.
Méthodologie : Nous avons regroupé des entretiens cliniques et des entretiens
de recherche auprès de patients souffrant de cancer, de sexe
masculin/féminin, âgés entre 40 et 80 ans en hospitalisation dans un service
d’oncologie médicale. Une analyse de contenu thématique a été réalisée.
Résultats : Nous avons observé que les patients cherchent à mettre du sens
sur leur statut de malade en tant que « nouvelle » identité sociale. Ils se
questionnent sur leur propre mort, cherchent une réponse à cet inconnu. Ce
cheminement suscite une peur rationnelle, que l’on pourrait qualifier de
normative : la perte du lien affectif. Une rupture relationnelle réveille
l’angoisse d’abandon et/ou de séparation. Une dimension irrationnelle
émerge également : la peur de l’inconnu, le vide, le néant. Le savoir expert
n’est plus suffisant, il faut être « hors-norme » pour tenter de répondre à ce
questionnement existentiel. La « croyance » rassure l’individu, le soutient,
représente l’irreprésentable.
Conclusion : Les politiques de santé nous parlent aujourd’hui du « bien
mourir » et tendent à conforter cette notion de normalité dans la mort. Dans
l’accompagnement psychologique, cette question dépasse le cadre normatif
pour devenir singulière.
Mots-clés : Maladies chroniques, Emotions, Evolutions sociales
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APPROCHE LONGITUDINALE DE LA QUALITE DE VIE ET
DE LA PERSPECTIVE TEMPORELLE CHEZ LES PERSONNES
INFECTEES PAR LE VIH ET SOUS TRAITEMENT
Marie Préau1,2, Vanessa Laguette1, Laura March2,3, Camélia
Protopopescu2,3, Catherine Leport4, Geneviève Chene5, François
Raffi5 et Bruno Spire2,3 et le groupe d’étude de la Cohorte ANRS
CO8 APROCO-COPILOTE
1
2
GRePS, Université Lyon 2
SESSTIM UMR 912, Marseille
3 ORS PACA, Marseille
4 Hôpital Bichat, Paris
5 Inserm U897, Bordeaux
6 CHU de Nantes, Nantes
Introduction : La chronicisation de l’infection par le VIH questionne de façon
centrale la place du rapport au temps dans l’expérience des personnes vivant
avec le VIH (PVVIH). L’objectif de cette étude est d’investiguer les facteurs
associés à la capacité à se projeter dans le futur chez les PVVIH sur la base
de données longitudinales.
Méthodologie : La cohorte ‘ANRS CO8 APROCO-COPILOTE’ est une cohorte
multicentrique qui a inclus 1281 PVVIH initiant un traitement entre 1997 et
1999. Des données biologiques et socio-comportementales sont recueillies
annuellement et la perspective temporelle future (PTF, ZTPI) et la qualité de
vie (WHOQOL-HIV) ont été recueillies dix ans après l’inclusion auprès de 317
PVVIH.
Résultats : Les analyses multivariées montrent que le fait de ne pas connaître
un épisode de qualité de vie (physique, sociale et psychologique) durant les
dix ans de suivi est associé à davantage de projection dans le futur. Le manque
de soutien social perçu de la part du partenaire à l’initiation du traitement
est associé à une moindre projection future. À l’inverse, le vécu d’effets
indésirables gênants durant la première année après l’initiation du traitement
est indépendamment associé à une perspective temporelle future plus
marquée.
Conclusion : Ces données soulignent le rôle fondamental des enjeux
psychosociaux et du vécu de la maladie a une période cruciale qui est celle
de l’initiation du traitement et ses effets à long terme indispensables à
prendre en compte afin d’optimiser la prise en charge. La construction du
rapport au temps futur s’établit donc bien à partir de l’expérience vécue,
passée et présente.
Mots-clés : Personnalité, Qualité de vie, Maladies chroniques, Perspective
temporelle Future, Qualité de vie, VIH
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BESOINS DE FORMATION EN ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU
PATIENT POUR LA PRISE EN CHARGE DU DIABÈTE DE TYPE 2 ET DE
L’OBÉSITÉ. RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE PAR GROUPES NOMINAUX
AUPRÈS DES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
1
Benoit Pétré1, Frédéric Ketterer2, Marc Vanmeerbeek2,
André Scheen3, Marie-Lise Lair4, Olivier Ziegler5,
Philip Böhme5, Michèle Guillaume1
Université de Liège, département des sciences de la Santé publique, Liège,
Belgique
2 Université de Liège, département de médecine générale, Liège, Belgique
3 Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques, Centre
Hospitalier Universitaire de Liège, Liège, Belgique
4 Centre d’Etudes en Santé, Centre de Recherche Public de la Santé,
Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg
5
Service de Diabétologie, Maladies Métaboliques, Nutrition, CHRU de Nancy
- Hôpital Brabois Adultes, Vandoeuvre-Les-Nancy, Université de Lorraine,
France
Introduction : La formation constitue un enjeu essentiel des bonnes pratiques
en Education Thérapeutique du Patient (ETP). Afin de cibler au mieux les
programmes, les concepteurs devraient s’inspirer des besoins exprimés par
les bénéficiaires potentiels. L’objectif de la communication est d’analyser les
besoins exprimés par des professionnels de santé (PS) impliqués dans la prise
en charge de patients diabétiques de type 2 et/ou obèses.
Méthodologie : Cent-cinq PS (médecins généralistes, diététiciens et
infirmiers) de 3 régions transfrontalières de trois pays francophones (France,
Belgique et Grand-duché de Luxembourg) ont été interrogés en 15 groupes
monodisciplinaires selon la technique du groupe nominal. Les besoins
exprimés par les participants ont été classés dans les catégories du référentiel
de compétences pour dispenser l’ETP proposé par l’INPES (2013).
Résultats : Parmi les besoins exprimés par les PS, 52% des votes ciblent des
compétences relationnelles, 30% des compétences relatives aux techniques
biomédicales et pédagogiques et 11% celles liées à l’organisation et la
coordination. Sept pourcents des propositions sont hors-champs des
catégories de l’INPES. Plus spécifiquement, parmi les compétences jugées
prioritaires, celles liées à la mise en place d’une relation singulière avec le
patient émergent : écoute et compréhension, échange et argumentation,
accompagnement. En revanche, une moindre demande est exprimée
concernant la capacité à appréhender l’environnement du patient, ce qui ne
sera pas sans poser problème par rapport aux critères de bonnes pratiques.
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Conclusion : Si les PS sont conscients d’un besoin de formation dans certaines
dimensions psychologiques et pédagogiques, il serait nécessaire de les
sensibiliser à l’acquisition d’autres compétences complémentaires.
Mots-clés : Education thérapeutique, Maladies chroniques, Santé publique
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PSYCHOLOGIE POSITIVE ET DE SPORT : CE QU’ILS PEUVENT
APPORTER À LA PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ
Martine Regourd-Laizeau1, Freddy Maso2,
Michel Verger3, Alain Vigneault4
2
1 University
of Lorraine
Centre de formation de l’Association Sportive Montferrandaise
3 UFR STAPS de Clermont-Ferrand. France
4 Alain Vigneault Inc
Introduction : Les chercheurs de psychologie positive sont impliqués dans la
recherche de l’épanouissement humain (Seligman & Csikszentmihalyi, 2000).
Les athlètes sont concernés par le bien-être pour pouvoir performer (Jones,
2003). Le modèle Perma (Seligman, 2013) comprend les relations, le sens de
la vie, l’accomplissement, les émotions positives, et l’engagement. Afin de
mieux comprendre comment ces concepts interagissent avec le bien-être,
nous avons souhaité mesurer certaines dimensions. L’objectif de ce travail
est d’étudier les corrélations entre l’estime de soi, le modèle Perma, la
motivation, la passion, l’optimisme et les forces de caractères sur une
population de rugbymen.
Méthodologie : Trente-six rugbymen(M=20,87)
ont complété un
questionnaire comprenant un questionnaire d’estime de soi (Vallières &
Vallerand, 1990), le questionnaire Perma (Seligman, 2013 ; Martin-Krumm, in
press), l’échelle de motivation dans le sport (Pelletier, Fortier, Vallerand,
Tuson, & Brière, 1995), l’échelle de passion harmonieuse et obsessive
(Vallerand, Blanchard, Mageau, Koestner, Ratelle, Léonard, Gagné, &
Marsolais, 2003), un questionnaire d’optimisme (LOT-R (Trottier, Mageau,
Trudel, & Halliwell, 2008) Des analyses statistiques ont été conduites avec
Statistical Package of Social Science (S.P.S.S. 17) afin d’identifier des
corrélations.
Résultats : Les résultats montrent des corrélations (Spearman) entre
optimisme et satisfaction de vie (r=.514**), entre la satisfaction de vie et
l’estime de soi (r=.459**), et entre l’optimisme et l’estime de soi (r=.739**).
Des corrélations significatives sont également repérées entre la passion
harmonieuse et la motivation interne (r=.584).
Conclusion : Les limites méthodologiques seront abordées et les perspectives
d’application en psychologie de la santé seront largement commentées.
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LES FORCES DE CARACTÈRES: UN OUTIL POUR LE PSYCHOLOGUE
DE LA SANTÉ
Martine Regourd-Laizeau1, Cyril Tarquinio1,
Alain Vigneault2, Michel Verger3
1
Université de Lorraine
2 Alain Vigneault Inc
3 UFR Staps CLERMONT
Gable et Haidt, (2005) ont défini la psychologie positive comme « l’étude des
conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au
fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions ».
Celle-ci peut donc contribuer à la psychologie de la santé. Les forces de
caractères constituent un domaine important. Les données scientifiques
montrent une relation solide avec la satisfaction de vie (Park, Peterson, et
Seligman, 2004 ; Ruch, Huber, Beermann, et Proyer, 2007) et l’estime de soi
(Proctor, Maltby et Linley (2009) et Minhas (2010). Certaines forces de
caractères participent à des comportements positifs pour la santé (Proyer,
Gander, Wellenzohn, et Ruch, 2013). Elles sont aidantes dans la récupération
psychologique sur des patients atteints de lésions de la moelle épinière (Chan,
Chan, Ditchman, Phillips & Chou (2013). Les trois modèles existant seront
présentés (« Clifton Strenght Finder », Realize2, de Linley, 2007 et VIA-IS, de
Peterson et Seligman, 2004). Toutefois, Hill (2001) montre que seul 1/3 des
individus identifie ses propres forces et seulement 17% les utilisent
(Buckingham, 2007). Un matériel comprenant des cartes représentant les 24
forces de caractères inspirées des travaux de Peterson et al. (2004) a été
élaboré et sert de support aux entretiens. La première vidéo montrera
l’entretien semi-dirigé réalisé avec une infirmière sur la stimulation des
ressources subséquentes aux forces de caractères. D’autre part, la vidéo d’un
rugbyman international ayant lui aussi bénéficié de cette procédure sera
proposée. La discussion abordera le développement et les limites (BiewasDiener, Kashdan, et Minhas, 2011) sur l’utilisation des forces en général et sur
cette procédure en particulier.
Mots-clés : Psychologie positive, Forces de caractères, Santé
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LES STRATÉGIES D’ATTACHEMENT : MODÈLE DE COMPRÉHENSION
PSYCHODYNAMIQUE DES DIFFICULTÉS DE RÉGULATION
ÉMOTIONNELLE DES FEMMES DÉPRIMÉES
1 Laboratoire
2
M. Reynaud1, A. Vinay2, K. Chahraoui1
de Psychopathologie et de Psychologie Médicale, Université de
Bourgogne. Espace Psychothérapique, Pôle B, C.H.La Chartreuse, Dijon
Laboratoire de Psychopathologie et de Psychologie Médicale, Université de
Bourgogne
Introduction : La dépression est caractérisée par l’expression d’un trouble
fondamental de l’humeur et des dispositions affectives (émoussement
affectif, déficit de l’expression émotionnelle mais aussi à l’inverse,
irritabilité et hyper-expressivité émotionnelle) (Widlocher, 1983 ; Chahraoui
et al., 2000 ; Carton, 2006 ; Christophe et al. 2009). Au sein du modèle de
l’attachement (Bowlby, 1978a, 1978b, 1984b), étudier les stratégies
d’attachement (Kobak et al., 1993 ; Main, 1990 ; Pierrehumbert et al., 1996,
2000), permet de comprendre les difficultés d’expressivité, de contrôle et
de régulation des émotions des femmes déprimées en prenant en compte
l’importance et la dynamique du lien et des expériences affectives construites
depuis l’enfance. L’objectif de notre communication est de déterminer la
spécificité des stratégies d’attachement et des représentations d’expériences
d’attachement des femmes déprimées.
Méthodologie : Notre population est constituée de 50 femmes hospitalisées
pour épisode dépressif majeur et d’un groupe témoin de 50 femmes. Nous
avons effectué pour les deux groupes les évaluations psychologiques
suivantes : passations de l’échelle de la dépression (BDI) et de l’autoquestionnaire d’attachement (Camir; Pierrehumbert et al., 1996) pour
évaluer les stratégies d’attachement et les représentations d’expériences
d’attachement.
Résultats : Les femmes déprimées présentent des stratégies d’attachement
insécure et des représentations d’expériences d’attachement passées
préférentiellement préoccupées. Il est à noter que l’insécurité des stratégies
d’attachement est un facteur de vulnérabilité plus important encore chez les
femmes déprimées présentant une dépression récidivante, un trouble de la
personnalité associé à leur dépression ou ayant fait une tentative de suicide.
Conclusion : Ces résultats invitent à considérer l’apport du modèle de
l’attachement dans la dépression et à orienter la prise en charge des femmes
déprimées autour de leur difficulté à réguler leurs émotions en lien avec les
représentations de leur histoire d’attachement passée.
Mots-clés : Dépression, Attachement, Emotions, Personnalité
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VOIR ET SAVOIR DANS L’EXPERIENCE DU CANCER DU SEIN. LES
PATIENTES FACE AUX PHOTOGRAPHIES ET SCHEMAS DANS LA
CONSULTATION CHIRURGICALE
Pauline Roux
GRePS, Université Lyon 2
Introduction : De nombreuses études se sont focalisées sur la consultation en
cancérologie. Cependant, c’est principalement la dimension verbale des
interactions médecin-patient qui a été considérée. Cette communication
s’appuie sur une recherche qui s’est focalisée sur les images présentes dans
la consultation chirurgicale, plus spécifiquement sur les schémas et les
photographies utilisés par les médecins pour expliquer aux patientes la
chirurgie du cancer du sein. L’objectif est de comprendre comment les images
utilisées dans ce cadre entrent en interaction avec l’expérience des patientes
et médiatisent leurs représentations sociales de la maladie.
Méthodologie : Huit focus groups ont été réalisés avec des patientes prises
en charge pour un cancer du sein dans une clinique spécialisée en
cancérologie. Différentes images, des schémas et des photographies
représentant la chirurgie, ont été utilisées comme supports des échanges.
Résultats : Schémas et photographies interagissent différemment avec
l’expérience des patientes et ne renvoient pas aux mêmes univers
représentationnels. Si les schémas sont associés au savoir et constituent pour
les patientes un moyen de mise en sens et d’appropriation de la maladie et
de son traitement, les photographies sont, elles, associées aux dimensions
stigmatiques de la maladie.
Conclusion : Schémas et photographies donnent lieu à deux types d’ancrage
différents : ancrage symbolique d’une part, permettant la familiarisation
avec la nouveauté que représente la maladie, ancrage stigmatique d’autre
part, instituant l’étrangeté menaçante du corps malade. Les modes de
recours à ces images dans la consultation seront discutés.
Mots-clés : Communication, Maladies chroniques, Emotions
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COMPÉTENCES POLITIQUES ET BURN-OUT: EFFET MÉDIATEUR DE
LA LATITUDE DÉCISIONNELLE MODÉRÉ PAR LES PERCEPTIONS DE
PRISE DE DÉCISION POLITIQUE
1 Laboratoire
Anne Rudelle Astié1, Lionel Dagot2
Parisien de Psychologie Sociale, Institut d’Enseignement à
Distance Paris 8
2 Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale, Maitre de Conférences en
Psychologie Sociale et Ressources Humaines Université Paris 8
Introduction : Le concept de compétences politiques renvoie à « l’aptitude
à comprendre les autres au travail, et à utiliser ces connaissances pour
influencer autrui à agir afin de renforcer ses propres objectifs ou ceux de
l’organisation. » (Ahearn, Ferris et al., 2004). Dans le cadre théorique de la
Conservation des Ressources (Hobfoll, 1989), les études indiquent que les
compétences politiques permettent à l'individu de faire face aux facteurs de
stress en favorisant l’accès à d’autres ressources sociales (Ferris et al., 2007).
Nous faisons l'hypothèse que la latitude décisionnelle médiatisera l'effet des
compétences politiques sur le burn-out et que l’effet des compétences
politiques sur la latitude décisionnelle sera plus fort dans des contextes
caractérisés par des perceptions de prise de décision politique élevées.
Méthodologie : Notre étude a porté sur un échantillon de 133 salariés français
sollicités par mail pour participer à une enquête via un questionnaire en ligne
comprenant les échelles de compétences politiques (Ferris et al., 2005),
d’autonomie issue du questionnaire du Vécu au Travail (Van Veldhoven &
Meijman, 1994), de burn-out développée par Maslach & Jackson (1986), de
perceptions de prise de décision politique (Gallagher & Laird, 2008).
Résultats : Nos résultats indiquent que la latitude décisionnelle médiatise
l'effet des compétences politiques sur l’épuisement émotionnel et les
sentiments de réduction d’accomplissement personnel. Dans des contextes
perçus fortement politisés, un niveau de compétences politiques élevé est
associé à une forte augmentation de la latitude décisionnelle.
Conclusion : Ces résultats suggèrent l’importance de développer les travaux
sur les compétences politiques des salariés et leur impact sur la santé
psychologique au travail.
Mots-clés : Bien-être, Travail, Stress
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COMMENT INTERVENIR DANS LE CHAMP DE LA PREVENTION EN
SANTE MENTALE AUPRES DES ETUDIANTS ? L’EXEMPLE INNOVANT
DE PORTE T’APPORTE, PROGRAMME DE PREVENTION DE LA
DEPRESSION ET DU SUICIDE
Fanny Sauvade, Laurentine Veron
Apsytude
Introduction : La population étudiante est à risque important de souffrance
psychologique mais ne recoure pas aux soins. Il paraît donc essentiel de mette
en place des programmes de prévention en santé mentale auprès de cette
population. Porte t’apporte est l’évaluation d’un tel programme, dont
l’objectif principal est de prévenir la dépression ou le risque suicidaire chez
des étudiants vivant en résidence universitaire. Le programme s’articule
autour de quatre actions :
•
Interventions de prévention en porte-à-porte par des pairs
•
Point Ecoute
•
Site internet de ressources en ligne
•
Sensibilisation au personnel de résidence
Il a été mis en place sur 3 résidences universitaires avec des niveaux
d’intervention différents (programme simple, renforcé, résidence témoin) sur
l’année scolaire 2012-2013 grâce au co-financement de l’INPES, l’ARS RhôneAlpes et le CROUS Lyon - St Etienne.
Méthodologie : Le programme a été évalué à travers un questionnaire hétéroadministré en porte-à-porte avant et après la mise en place du programme,
sur un échantillon aléatoire de 1500 résidents. Les données quantitatives ont
été comparées entre groupes indépendants par ANOVA ou par le test non
paramétrique de Kruskal-Wallis. Les données qualitatives par le test du Chi2
ou le test exact de Fisher le cas échéant.
Résultats : L’échantillon final est de 348 étudiants ayant répondu à
l’évaluation pré et post-intervention (52 % de femmes, 21 ans en moyenne,
en majorité en licence à l’université). Cette première expérimentation a fait
apparaître des résultats très encourageants : l’implantation est un succès sans
équivoque avec des étudiants très satisfaits de l’intervention et en demande
pour qu’elle soit renouvelée (80 à 98 % de satisfaction selon les items). En
revanche, les résultats concernant l’efficacité sont à considérer avec plus de
nuances, l’analyse des résultats ayant souffert de biais méthodologiques qui
seront corrigés dans une prochaine expérimentation. Il paraît donc
indispensable de renouveler la mise en œuvre de cette recherche-action pour
conclure à l’efficacité du programme et ses déterminants, afin de l’implanter
plus largement.
Mots-clés : Méthodes d’intervention alternative, Prévention primaire,
Promotion de la santé
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LES INTERVENANTS PSYCHO-SOCIAUX FACE À
L’HOMOPARENTALITÉ: QUELS BESOINS ET QUELS DÉFIS?
Thérèse Scali, Salvatore D’Amore
Université de Liège
Introduction : Les intervenants psycho-sociaux sont confrontés à une société
changeante qui leur pose de nouveaux défis tant dans leur clinique que vis-àvis des concepts théoriques auxquels ils se réfèrent. En particulier depuis
2006 en Belgique, le cadre législatif permet aux couples homosexuels l’accès
à la parentalité. Ainsi, les psychologues de la santé sont aujourd’hui face à
une réalité qui les interpelle et qui leur demande d’intervenir. Ces
interventions sont nombreuses : travail clinique, psychoéducation,
sensibilisation dans les écoles, conférences… Mais qu’en est-il réellement du
contenu de ces interventions ?
Méthodologie : La présente recherche a investigué les attitudes des
intervenants psycho-sociaux dans les plannings familiaux face à la thématique
de l’homoparentalité. Une méthodologie d’investigation groupale (les focus
groups) a été utilisée (Kitzinger, Markova & Kalampalikis, 2004). A travers 6
focus groups composés de 4 à 8 participants, des psychologues, médecins,
assistants sociaux et juristes ont été amenés à discuter cette question de
santé publique à travers l’analyse de leurs pratiques quotidiennes.
Résultats et conclusions : Les résultats ont mis en évidence trois niveaux : la
réalité de terrain des intervenants avec leurs expériences et leurs ressentis,
leurs questionnements concrets liés à la méconnaissance du vécu des familles
homoparentales, et leurs besoins en termes d’outils. Ces résultats pourront
aider à promouvoir la santé et la qualité de vie des personnes homosexuelles
en favorisant la compréhension des réactions des professionnels
hétérosexuels auxquels ils sont confrontés.
Mots-clés : Evolutions sociales, Famille et enfants, Santé publique
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AMÉLIORATION DE LA COLLABORATION ENTRE LE MÉDECIN
GÉNÉRALISTE, LE MÉDECIN-CONSEIL ET LE MÉDECIN DU TRAVAIL
POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES EN
LIEN AVEC LE TRAVAIL
Nathalie Schippers¹, Patrick Govers¹,
Marc Vanmeerbeek², Philippe Mairiaux¹
¹ Santé au Travail et Education pour la Santé (STES), Université de Liège
² Département de Médecine Générale, Université de Liège
Introduction : Les problèmes de santé en lien avec l’activité de travail du
patient sont relativement fréquents et impliquent, en cas d’arrêt de travail,
à la fois le médecin généraliste, le médecin du travail et le médecin-conseil.
L’étude « Partnership in Medicine » a étudié comment améliorer la
collaboration entre ces trois professionnels de santé.
Méthodologie : Deux techniques de consensus, l’entretien en groupe nominal
et la méthode Delphi, ont permis de croiser des expériences vécues par les
médecins actifs sur le terrain (74 participants) avec des visions distanciées
des experts représentant divers groupes du système de santé et de la société
civile (47 participants).
Résultats : Il y a une méconnaissance réciproque des missions des différentes
professions et de leurs limites ; les modalités de communication sont pauvres.
Si la plupart des participants souhaitent collaborer mieux, des réticences se
manifestent face à des propositions concrètes d’échange d’informations en
particulier de la part du groupe professionnel invité à partager de
l’information.
Discussion : L’interprétation des résultats mobilise différents modèles. Outre
le modèle RDIC (de Rijck, 2007) qui recadre le souhait de coopération dans le
contexte des règles établies par les pouvoirs publics, la théorie des luttes
pour la reconnaissance d’Axel Honneth (2002, 2006) met en évidence le besoin
de reconnaissance morale (sphère du travail) et juridique (sphère du droit et
de la politique) présent chez tout sujet social. Les réflexions de Foucault
(1994) sur le sujet et le pouvoir complètent le cadre heuristique.
Mots-clés : Communication,
psychologie de la santé
Travail,
Questions
méthodologiques
en
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PERSONNEL SOIGNANT ET ÂGISME:
QUELLES CONSÉQUENCES CLINIQUES ?
Sarah Schroyen1, Stéphane Adam1, Guy Jerusalem2,
Chantal Gilles3, Pierre Missotten1
1 Université
2 Université
de Liège, Unité de psychologie de la sénescence
de Liège, Service d’Oncologie médicale, CHU de Liège
3 CHU de Liège
Introduction : Le cancer est un problème de santé majeur dont l’âge
constitue un facteur de risque avéré. Paradoxalement, les personnes âgées
souffrant d’un cancer sont souvent exclues des essais cliniques et soustraitées comparativement à des patients plus jeunes. Un élément explicateur
de ces constats est la stigmatisation liée à l’âge (c.à.d. nos stéréotypes liés à
l’âge, et donc l’âgisme).
Méthodologie : Nous avons interrogé 76 infirmiers (-ères) travaillant en
oncologie. A l’aide de fiches cliniques, nous leur avons demandé s’ils
encourageraient à des patients un traitement expérimental (40 vs 70 ans),
une chimiothérapie ou une reconstruction mammaire (35, 55 ou 75 ans), tout
paramètres cliniques étant équivalents par ailleurs.
Résultats : L’encouragement d’un traitement expérimental est moins
fréquent pour une personne de 70 ans comparativement à une personne de
40 ans (p<.001). De plus, le personnel soignant
encourage moins
fréquemment une chimiothérapie pour une personne de 75 ans
comparativement aux personnes de 55 et 35 ans (p<.001). Au niveau de la
reconstruction mammaire, une différence est visible dès 55 ans : la
reconstruction mammaire est moins encouragée pour une personne de cet âge
par rapport à une personne de 35 ans (p=.02) et encore moins encouragée
pour une personne de 75 ans comparativement à une personne de 55 ans
(p<.001). L’âge des infirmiers (M = 35.8) a un effet sur ces encouragements :
plus ils sont âgés, plus ils encouragent le traitement chimiothérapeutique
d’une personne de 75 ans (p = .005) de même que le traitement expérimental
pour une personne de 70 ans (p = .01).
Conclusion : A l’instar d’autres études, nous confirmons que tant du point de
vue esthétique que curatif, le personnel médical encourage moins
fréquemment un traitement aux patients plus âgés comparativement aux plus
jeunes.
Mots-clés : Vieillissement, Soignants et proches-aidants, Maladies chroniques
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LE RISQUE DE BURNOUT CHEZ LES ÉTUDIANTS
À L’ENSEIGNEMENT DÉBUTANTS
Valérie Schürch1, Pierre-André Doudin2
1
HEP Vaud / Université de Lausanne
HEP Vaud / Université de Lausanne
2 Professeur
Introduction : Le burnout des enseignants a des conséquences négatives non
seulement sur leur santé, mais aussi sur celle de leurs élèves (p. ex. une
moindre gestion d’émotions dommageables pour eux). Chez des étudiants à
l’enseignement, ce phénomène pourrait agir de manière analogue. Le but de
cette recherche est d’analyser l’impact du risque de burnout d’étudiants
débutants sur leur gestion émotionnelle.
Méthodologie : Des étudiants à l’enseignement débutants (n=218) ont rempli
le MBI-SS (MBI Students Survey, Schaufeli et al., 2002) ainsi qu’un
questionnaire sur les émotions liées à une situation fictive de violence. La
validité factorielle de la version française du MBI-SS a été examinée, ainsi que
le lien entre burnout et gestion émotionnelle.
Résultats : Des analyses factorielles confirmatoires valident la structure
tridimensionnelle du MBI-SS (épuisement, α=.80 ; cynisme, α=.76 ; efficacité
professionnelle, α=.72 ; CFI=.95 ; RMSEA=.05). Les résultats montrent qu’un
grand nombre d’étudiants (45%) présentent un niveau élevé d‘épuisement
(M=3.36, ET=1.25). Ceci est positivement corrélé avec davantage de dégoût
(r=.17, p<.05) et de mépris (r=.13, p<.05) ressentis face à la situation fictive
de violence. En outre, l’épuisement serait négativement corrélé avec la
capacité de gérer les émotions dommageables, notamment le mépris (r=-.16,
p<.05).
Conclusion : Le risque de burnout de notre échantillon est relativement
élevé, ce qui peut impliquer une incapacité à gérer des émotions telles que
le mépris. Ces résultats seront discutés en vue de la prévention dans le
domaine de la santé des étudiants et de leurs futurs élèves.
Mots-clés : Stress, Prévention Primaire, Questions méthodologiques en
Psychologie de la santé
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« OK, C’EST PAS BIEN, MAIS QUE PEUT-ON Y FAIRE ? » PROPOSITIONS DE STRATÉGIES POUR CONTRER LES EFFETS
NÉFASTES DES STÉRÉOTYPES PATERNALISTES SUR LA
PERFORMANCE MOTRICE
Aude Silvestre1, Benoit Dardenne2
1
Université de Liège et F.R.S-FNRS
2 Université de Liège
Introduction : Au fil de trois études, nous tentons d’appliquer trois types de
stratégies basées sur la régulation émotionnelle dans le but de réduire
l’impact négatif des stéréotypes paternalistes sur la performance motrice.
Les personnes cibles de stéréotypes paternalistes sont explicitement perçues
comme chaleureuses et gentilles, mais, plus subtilement, comme
incompétentes.
Méthodologie : Dans une première étude, nous appliquons les stratégies de
réévaluation et de suppression de l’anxiété, pour diminuer les effets néfastes
du paternalisme sur la performance motrice. Dans une seconde étude, nous
proposons non plus une régulation d’une émotion spécifique, mais plutôt une
régulation sur la valence des émotions. Nous envisageons une stratégie de
diminution des émotions négatives, en comparaison à une stratégie
d’augmentation des émotions positives. Enfin, dans une troisième étude, nous
nous intéressons à une régulation totalement libre, non dirigée vers les
émotions. Nous appliquons la pratique de la pleine conscience comme outils
pour restaurer la performance motrice impactée négativement par
l’exposition à du paternalisme.
Résultats : Les résultats montrent que les stratégies de régulation dirigée vers
l’anxiété n’ont pas d’impact sur la performance (étude 1), que diminuer ses
émotions négatives amène à une moins bonne performance que d’augmenter
ses émotions positives (étude 2), et enfin, qu’introduire un exercice de pleine
conscience après une induction de paternalisme permet de restaurer la
performance (étude 3).
Conclusion : Il semblerait que moins la stratégie est dirigée vers une émotion
spécifique, plus elle semble être efficace pour diminuer, voire éliminer, les
effets négatifs sur la performance motrice.
Mots-clés : Emotions, Méthodes d’intervention classique, Sport et activités
physiques
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LES ADOLESCENTS EN RÉMISSION COMPLÈTE
D’UNE HÉMOPATHIE MALIGNE
Florence Sordes Ader, Virginie Buttin Longueville ,
Jean Luc Sudres
Laboratoire Octogone Cerpp, Toulouse le Mirail
Introduction : La rémission complète est une étape dans le parcours du
cancer. En effet, elle implique médicalement la disparition de toutes les
cellules cancéreuses, sans pour autant signifier l’élimination du cancer. Pour
l’adolescent atteint, la question est posée de la véritable signification de cet
instant. Est-ce un arrêt de la maladie, une reprise de la vie quotidienne…
autant de questions importantes.
Méthodologie : Cette recherche longitudinale réalisée sur trois centres
hospitaliers, a interviewé des adolescents atteints d’hémopathie maligne en
rémission complète, à trois temps : T1, le jour de l’annonce de la rémission ;
T2, 3 mois plus tard ; T3, 6 mois plus tard. Trente Huit adolescents ont
participé aux entretiens concernant leurs représentations de leur maladie et
santé et de la rémission.
Résultats : Les résultats issus à la fois d’une analyse de contenu, mais aussi
de l’analyse de similitudes par l’intermédiaire du logiciel Iramuteq, montre
la complexité de ces représentations. Ainsi, nous mettrons en exergue que
l’adolescent se perçoit en bonne santé, avec des capacités grandissantes,
mais en même temps porteur de séquelles, parfois inquiétantes. Cependant,
il ne veut plus parler de sa maladie. Fortement évoquées de façon négative,
les représentations perdent de leur tonalité au fur et à mesure du temps. La
représentation de la rémission renvoie à la réassurance, tout en évoquant une
confusion ; celui-ci parle d’anxiété vis-à-vis de la rechute, de la guérison, de
la reprise de vie.
Conclusion : Cette rémission veut donc dire qu’il est en voie de guérison, que
la vie va reprendre son cours normal… mais la crainte de la récidive est
présente !
Mots-clés : Maladie chronique, Famille et enfants
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L’ALCOOL ET LES JEUNES : IMPACT DE LA COMPARAISON SOCIALE
SUR L’ÉVALUATION DU RISQUE PERSONNEL
Florence Spitzenstetter, Natalia Rusnac
Laboratoire de Psychologie des Cognitions, Université de Strasbourg
Introduction : La consommation d’alcool chez les jeunes apparait de plus en
plus préoccupante. Les campagnes de prévention dans ce domaine mettent
typiquement en scène un jeune qui consomme beaucoup d’alcool (cible de
comparaison descendante) pour ensuite montrer les conséquences
dramatiques de son comportement. Dans ce contexte, il semble important de
s’interroger sur l’impact de la comparaison à un autrui consommateur
d’alcool. Les individus se perçoivent-ils plus à risque après comparaison à la
cible descendante, comme l’espèrent les concepteurs de ces campagnes ?
Méthodologie : Dans l’étude 1 les participants ont lu la description d’un jeune
consommant beaucoup d’alcool (cible descendante) ou peu d’alcool (cible
ascendante). Une semaine avant, puis immédiatement après confrontation à
la cible, les sujets ont estimé leur probabilité d’exposition à divers risques
liés à l’alcool. Dans l’étude 2 nous avons soumis les sujets au même protocole,
mais en distinguant les faibles des plus gros consommateurs.
Résultats : L’étude 1 révèle que seuls les participants confrontés à la cible
descendante changent leurs estimations : ils affichent un risque plus faible
après comparaison. L’étude 2 montre que la diminution du risque personnel
perçu après confrontation à la cible descendante est indépendante de la
consommation personnelle d’alcool. Quant aux participants confrontés à la
cible ascendante, le risque personnel ne change pas chez les faibles
consommateurs mais augmente chez les gros consommateurs.
Conclusion : Ces deux études suggèrent que la cible descendante conduit à
une diminution du risque personnel perçu et aurait ainsi un effet contreproductif en matière de prévention.
Mots-clés : Communication, Santé publique, Promotion de la santé
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REDONNER CONFIANCE AUX PARENTS DE JEUNES ENFANTS : UNE
INTERVENTION INNOVANTE
Marie Stiévenart, Bénédicte Mouton, Laurie Loop, Isabelle Roskam
Université catholique de Louvain, Institut de Recherche en Sciences
Psychologiques
Introduction : Comment soutenir les parents de jeunes enfants de manière
adéquate ? Parmi les interventions proposées, la plupart accompagnent les
parents pendant quatre mois, via des séances de groupe hebdomadaires, se
centrant sur les pratiques éducatives. Malgré leur efficacité, ces interventions
ont montré leurs limites (temps et coût). Il est aussi difficile d’expliquer leurs
effets bénéfiques car elles traitent indifféremment de multiples aspects de
la parentalité. La mise en place d’interventions plus courtes et plus ciblées
suscite un intérêt grandissant.
Méthodologie : Cette communication explore une nouvelle piste
d’intervention centrée sur une cognition parentale (sentiment de
compétence) en lieu et place des pratiques éducatives. Notre intervention
consiste en 8 séances de groupes dont l’objectif est d’utiliser le processus
d’amélioration du sentiment de compétence parental comme levier
thérapeutique pour améliorer la relation entre parent et enfant. Cette
intervention a été menée auprès de 2 populations de parents, issus de milieux
socio-économiques défavorisés (n=44) et dont un des enfants présente des
troubles du comportement externalisé (n=38). En pré et post test, des
interactions parent-enfant ont été filmées pendant 30 minutes puis codées,
complétées par des questionnaires remplis par les parents.
Résultats : Un effet de l’amélioration du sentiment de compétence du parent
est démontré sur la relation avec son enfant. Ce dernier semble également
bénéficier d’un impact positif via l’amélioration de ces comportements.
Conclusion : Agir sur le sentiment de compétence parental semble être un
levier thérapeutique intéressant, pour le parent et son enfant.
Mots-clés : Familles et enfants, Innovations, Méthodes d’intervention
alternative
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LA PERSONNALITÉ DES JEUNES À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL
EST-ELLE DIFFÉRENTE ?
Maria Toth-Gauthier, James Day
Université catholique de Louvain
Est-ce un attribut de l’intelligence des personnes à haut potentiel intellectuel
d’être plus ouvertes, d’avoir des questionnements existentiels plus
précocement et de se poser des questions plus approfondies au niveau
éthique ? C’est à ces questions que notre recherche tente de répondre.
L’étude a été menée auprès de 189 enfants et adolescents 9 à 18 ans
fréquentant des écoles privées catholiques en France. Le niveau de
développement cognitif général a été mesuré par les tests d’intelligence WISC
et WAIS. Les traits de personnalité ont été mesurés par le Brief Big Five (BB5).
Le niveau de questionnement existentiel a été mesuré au moyen du
Questionnaire Existentiel (QE). Le niveau de réflexion éthique a été mesuré
au moyen du Questionnaire de Réflexion Ethique (QRE). Nos résultats ont mis
en évidence une relation significative entre l’intelligence, le trait d’ouverture
à l’expérience, les questionnements existentiels plus précoces et les
réflexions éthiques plus approfondies chez les jeunes à haut potentiel
intellectuel.
Mots-clés : Personnalité, Bien-être, Familles et enfants
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ETUDE DES FACTEURS PSYCHOSOCIAUX PERMETTANT DE PREDIRE
UN BON AJUSTEMENT AUX METIERS DE SAISONNIERS : ETUDE EN
STATION DE SPORTS D’HIVER
1
Didier Truchot1, Xavier Borteyrou2, Mathieu Jay3
Professeur Laboratoire de Psychologie EA3188 Université de Franche-Comte
2 Maitre de conférences Laboratoire de Psychologie EA 3188 Université de
Franche-Comté
3 Doctorant Laboratoire de Psychologie EA 3188 Université de FrancheComté
Introduction : Les travailleurs saisonniers constituent un groupe professionnel
très peu étudié. Ils sont pourtant exposés à des stresseurs spécifiques ce qui
les conduit parfois à abandonner leur poste de travail. Cette recherche
longitudinale a pour objectif d’identifier les facteurs individuels et
contextuels permettant de prédire la santé psychologique de ces travailleurs
ainsi que leur capacité à aller jusqu’au bout de la saison.
Méthodologie : Dans un premier temps, 40 entretiens exploratoires ont été
menés pour identifier quelles étaient les représentations sociales de leur
futur métier, afin de générer un questionnaire. Dans un deuxième temps, 178
volontaires saisonniers ont répondu aux évaluations suivantes :
T1 : Début de saison (décembre 2013) : prédicteurs sociodémographiques,
personnalité (BFI), représentations sociales du travail de saisonnier ;
T2 : Milieu de saison (mars 2014) : Stress au travail (JCQ), Stratégies de coping
(Brief COPE) ;
T3 : Fin de saison (juin 2014) : engagement au travail (UWES),
accomplissement du contrat de travail jusqu’à son terme (performance).
Résultats : Les premiers résultats (régressions linéaires et régressions
logistiques) montrent des liens entre stratégies de coping centrées sur le
problème et les sous-échelles d’engagement au travail, la satisfaction au
travail et la performance au travail.
Conclusion : Les résultats soulignent l’intérêt d’utiliser des modèles
intégratifs et multifactoriels pour mieux comprendre les raisons de la
souffrance psychologique de ces travailleurs et donnent des pistes de
prévention de l’échec professionnel.
Mots-clés : Personnalité, Stress, Travail
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APPORT DES PROFILS DE CROYANCES DU DEPISTAGE
DU CANCER COLORECTAL
Fanny Vallet1, Elodie Guillaume2, Olivier Dejardin2, Lydia Guittet2,
Célia Berchi2, Guy Launoy2, Véronique Christophe1, 2
1
Unité de Recherche en Sciences Cognitives et Affectives (URECA, EA 1059),
Université Lille3, Villeneuve d’Ascq
2 U1086 INSERM-UCBN, "Cancers & Préventions", Caen
Introduction. Un grand nombre d’études montre un impact des croyances en
santé (i.e. théorie de la motivation à la protection) sur le dépistage du Cancer
ColoRectal (CCR). Cependant, les profils de croyances identifiés par les
analyses en cluster, sont peu étudiés. Cette étude a donc pour objectifs (i)
d’identifier les profils de croyances en santé des usagers face au dépistage du
CCR et (ii) de tester l’impact de ces différents profils sur le dépistage effectif.
Méthodologie. 504 personnes ciblées par le dépistage organisé du CCR (50-74
ans) ont accepté de répondre à un auto-questionnaire sur leurs croyances en
santé (e.g. efficacité du test, vulnérabilité face au cancer, etc.).
Résultats. Les analyses en clusters (méthode K-means) ont mis en évidence 3
profils de croyances différents : C1 (n = 146) : test coûteux et peu facile,
moyennement efficace ; C2 (n = 177) : test peu coûteux, moyennement
efficace ; C3 (n = 181) : croyances favorables. Les analyses de régressions
logistiques indiquent, quant à elles, que les usagers du cluster C1 présentent
un taux de dépistage (46.6%) largement inférieur aux autres classes C2 et C3
(respectivement 79.1% et 85.1% ; OR = 0.153 [0.091-0.258]).
Conclusion. Ces résultats appuient l’utilité de cibler des profils de croyances
identifiés comme étant liés au comportement de dépistage pour proposer des
interventions spécifiques aux usagers. L’apport des profils de croyances aux
modèles théoriques de croyances en santé (considérant souvent les croyances
de manière additives,) sera discuté.
Mots-clés : Promotion de la santé, Questions méthodologiques en psychologie
de la santé, Santé publique
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LES REPRÉSENTATIONS DU BIEN-ÊTRE EN MILIEU SCOLAIRE
Chantal Vandoorne, Noémie Hubin
APES-ULg - Appui en Promotion et en Education pour la Santé
Université de Liège
La notion de « bien-être » est polymorphe. Selon le contexte, elle convoque
l’individuel et/ou le collectif, l’objectif et/ou le subjectif, l’environnement
matériel et/ou social, elle est à la fois un état et une construction
permanente.
De 2011 à 2013, la Fédération Wallonie Bruxelles a soutenu à titre pilote 80
établissements scolaires pour qu’ils développent des «Cellules bien-être »,
organisations «sur mesure » visant à mettre en place des actions et des
dynamiques durables pour améliorer le bien-être de la communauté scolaire.
Les initiateurs du projet ont souhaité ne pas définir a priori le périmètre de
la notion de bien-être.
Un travail collaboratif avec les établissements scolaires a fait émerger, par
des techniques qualitatives, un classement thématique des initiatives prises
dans le cadre de ce projet pilote. En fin de projet, un questionnaire a
inventorié ces actions et leurs caractéristiques. Les réponses de 67 écoles ont
ainsi mené à l’analyse de 349 actions. En combinant des informations sur la
fréquence, le contexte des actions (publics, partenariat, récurrence,..)et les
thématiques associées à titre principal ou secondaire, on a pu tirer des
conclusions sur le degré de centralité et de proximité de ces thématiques les
unes par rapport aux autres, ainsi que sur les logiques qui relient plus
particulièrement certaines d’entre elles.
Le tissage de ces thématiques fait émerger les représentations qui fondent
les interventions promotrices de bien-être à l’école : elles portent sur les
enjeux sociétaux, les fondamentaux éducatifs, des éléments structurant la
qualité de vie.
Mots-clés : Bien-être, Promotion de la santé, Qualité de vie, Politiques,
Prévention primaire
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COMMENT CONCEPTUALISER LES LIENS ENTRE CARACTÉRISTIQUES
DÉPRESSIVES, PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES ET NIVEAU
D’ENGAGEMENT DANS DES ACTIVITÉS (ACTIVATION VERSUS
ÉVITEMENT) ? IMPLICATIONS EN PSYCHOLOGIE CLINIQUE
Aurélie Wagener1, Céline Baeyens2, Sylvie Blairy1
1
2
Université de Liège
Université Pierre Mendes France
Introduction : La dépression est caractérisée par une diminution du niveau
d’activation comportementale (ACT) et par une augmentation du niveau
d’évitement (EV). Selon les modèles théoriques de la dépression, elle est
également caractérisée par des biais dans six ensembles de processus
psychologiques (PP): pensées négatives répétitives, stratégies de régulation
émotionnelle, satisfaction environnementale, tendance à l’approche ou à
l’inhibition, image de soi et clarté de l’identité. Cette étude a pour objectif
de préciser l’influence des caractéristiques dépressives et des PP sur l’ACT et
l’EV. Ces résultats seront intégrés au modèle élaboré par Kinderman en 2013
afin de construire un modèle conceptuel de l’ensemble de ces liens, fondé
empiriquement.
Méthodologie : 477 adultes (!̅ âge = 34, σ = 12), issus d’échantillons toutvenant ou fréquentant des services de psychiatrie, ont rempli une série de
questionnaires évaluant plusieurs variables: données sociodémographiques,
dépression, ACT, EV et les six ensembles de PP cités ci-dessus.
Résultats : Le modèle testé via des analyses factorielles confirmatoires
présente une adéquation raisonnable (RMSEA = 0,8). L’ACT est le plus
influencée par des stratégies de régulation émotionnelle adaptatives, des
hauts niveaux de satisfaction environnementale et une image de soi positive.
L’EV est le plus influencé par des pensées négatives répétitives, des stratégies
de régulation émotionnelle non-adaptatives et de faibles niveaux de
satisfaction environnementale.
Conclusion : Les stratégies de régulation émotionnelle et la satisfaction
environnementale sont les deux facteurs influençant le plus les niveaux d’ACT
et celui d’EV. Les implications cliniques de ces résultats seront discutées.
Mots-clés : Bien-être, Emotions, Qualité de vie
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LA QUALITE DE VIE, LA PERCEPTION DE LA MALADIE,
LES TRAITS DE PERSONNALITE DANS LA COMPLIANCE
THERAPEUTIQUE CHEZ LES HEMODIALYSES
Prof Dr Zenad Dalila
Université d’Alger 2
Introduction : Notre communication porte sur une étude réalisée au sein du
service d’hémodialyse à ALGER dont le but est de déterminer les facteurs qui
favorisent l’apparition du comportement de non compliance thérapeutique
ainsi que les facteurs qui le maintiennent chez les hémodialysés.
Méthodologie :L’étude a porté sur un échantillon de 30 patients algériens
insuffisants rénaux stade terminal traités par hémodialyse à raison de 3
séances par semaine. Les patients étaient de sexe féminin et masculin, âgés
entre 25ans et 50ans, nous avons appliqué les questionnaires qui mesurent le
niveau de la compliance chez ces patients ainsi que leur qualité de vie et leur
perception de la maladie et leur traits de personnalité. La passation des tests
était à travers des entretiens standardisés.
Résultats : L’analyse qualitative et quantitative des résultats a démontré que
le comportement de non compliance chez ces patients hémodialysés a des
inconvénients très néfastes à moyen et à long terme sur la santé physique et
psychique, comme nous avons trouvé que la non compliance est déterminée
par plusieurs facteurs.
Conclusion : La compliance thérapeutique est un comportement de santé qui
favorise une meilleure adaptation à la maladie ainsi que sa gestion pour une
meilleure qualité de vie chez ces hémodialysés. Nous avons proposé un
programme d’éducation thérapeutique pour ces hémodialysés pour
développer ce comportement de compliance
Mots-clés : Maladie chronique, Education thérapeutique, Qualité de vie
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Communications affichées
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Latifa Adarmouch, Salima Abouothmane, Mohamed Amine
Service d’épidémiologie, Laboratoire PCIME, Faculté de Médecine et de
Pharmacie, Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI, Marrakech-Maroc
[email protected], [email protected],
[email protected]
Adaptation du questionnaire Diabetes-39 au contexte marocain
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Maha Agaguenia1, Hamid Hachelafi2
1
Université de Souk Ahras Mohammed Chérif Messaadia
[email protected]
2
Faculté de médecine. Université d’Oran. Algérie
[email protected]
Etude psychosociologique des troubles musculo-squelettiques chez
les dentistes
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Audrey Babic1, Elodie Stas1, Florence Stinglhamber2, Isabelle
Hansez1
1
Université de Liège
[email protected], [email protected], [email protected]
2
Université catholique de Louvain - [email protected]
Stratégies de conciliation vie privée – vie professionnelle : Quels
sont les freins et les leviers à leur implantation et maintien
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Radia Benidiri
Psychologue clinicienne - [email protected]
Un modèle systémique pour décrire le processus psychique
responsable du passage à l’acte suicidaire chez l’enfant
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Angélique Bonnaud Antignac1, Philippe Tessier1, Véronique
Sebille1, Myriam Blanchin1, François Dravet2, Gaëlle Quereux3
1
Université de Nantes
[email protected], [email protected],
[email protected], [email protected]
2
Institut de cancérologie de l’Ouest
[email protected], [email protected],
[email protected], [email protected]
3
CHU de nantes - [email protected]
Qualité de vie et changements psychologiques pendant et après les
traitements d’un cancer du sein ou d’un mélanome
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Abdelnour Bouchakour, Xavier Borteyrou, Didier Truchot
Université de Franche Comte
[email protected], [email protected],
[email protected]
Validation d’une échelle de présentéisme: le SPS 6
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Isabelle Bragard1, Marie-Christine Seghaye2, Anne-Marie Etienne1,
Katharina Schumacher2
1
Université de Liège, Unité de Psychologie de la Santé
[email protected], am.etienne.ulg.ac.be
2
CHU de Liège, Service de Pédiatrie
[email protected], [email protected]
Evaluation de l’efficacité de la simulation des troubles du rythme
cardiaque chez l’enfant : étude pilote auprès de médecins
assistants et infirmiers en pédiatrie
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Isabelle
Bragard1,
Anne-Marie
Etienne1,
Marie-Elisabeth
2
2
2
Faymonville , Philippe Coucke , Martine Devos , Eric Lifrange2,
Hélène Schroeder2, Aurélie Wagener1, Sonia Coudert1, Guy
Jerusalem2
1
Université de Liège
[email protected], [email protected], [email protected],
[email protected]
2
CHU de Liège
[email protected], [email protected], [email protected],
[email protected], [email protected], [email protected]
Améliorer le bien-être des patientes atteintes d’un cancer du sein
par l’auto-hypnose, le yoga ou la TCC en groupe : faisabilité et
premiers résultats au CHU de Liège
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Béatrice Brouette, Céline Stassart, Marie Dethier, Isabelle Bragard,
Anne-Marie Etienne
Université de Liège
[email protected], [email protected] [email protected],
[email protected], [email protected],
[email protected], [email protected]
Gestion du stress professionnel : sensibilisation aux processus
psychologiques de gestion dérivés
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Marielle Bruyninckx, Mélanie Dutrieux, Dimitri Cauchie, Elodie
Brisard
Université de Mons
[email protected], [email protected],
[email protected], [email protected]
Accéder à la parentalité par GPA : cas de familles homoparentales
masculines
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Emilie Cappe1, Marie-Caroline Rougé1, Marie-Claude
Stéphan Renou2, Cécile Flahault3, Richard Delorme2
Saïag2,
1
Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé (LPPS – EA 4057), Institut de
Psychologie, Université Paris Descartes – Sorbonne Paris Cité
[email protected], mcrougeémsm.com
2
Hôpital Robert Debré, Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
[email protected], [email protected], [email protected]
3
Université Paris Descartes - [email protected]
Trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
et programme d’entrainement aux habiletés parentales : qualité de
vie et processus d’ajustement des parents
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Manon Carrot1, Elsa Ouabdesselam1, Dominique Plantaz2, Catherine
Diamantidis-Zinchiri 3, Stéphanie Blois-Da Conceico2
1
Département de Psychologie de la Santé, Education et Développement – Institut de
Psychologie, Université Lumière – Lyon 2
[email protected], [email protected],
[email protected]
2
Département de Pédiatrie, Pôle Couple-Enfant, CHU de Grenoble
[email protected], [email protected], [email protected]
3
Infirmière libérale, Lyon – Réseau ONCORAP
[email protected]
Expérience de la maladie chez les parents confrontés au cancer de
leur enfant
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Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Carolina Catunda1, 2, Eliane Fleury Seidl2, Fabienne Lemétayer1
1
Université de Lorraine
[email protected] , [email protected]
2
Universidade de Braslilia - [email protected]
Validation de la version française de l’échelle de ténacité /
flexibilité (TGP/FGA) auprès des personnes vivant avec le VIH
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Anne Chirac1, Céline Debourg1, Alain Sagne1,2, Stéphanie Blois-Da
Conceição1,2
1
Département de Psychologie de la Santé, Education et Développement – Institut de
Psychologie, Université Lumière – Lyon 2 ;
2
Laboratoire Santé, Individu, Société – SIS EAM 4128, Université de Lyon
Représentations sociales de la dépression du sujet âgé : regards
croisés des résidents en institution, des familles et des soignants
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Mariana Colombet1, Michèle Koleck1, Olivier Garcia2
1
Université de Bordeaux
[email protected], [email protected]
2
Centre Hospitalier de la Côte Basque - [email protected]
Etude comparative des traumatisés crâniens en réinsertion engagés
ou non dans une pratique sportive
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 313
Anne Congard, Bruno Dauvier, Sarah Levigouroux, Cynthia
Calabrese, Maud Carcaud
Aix Marseille Université -Centre PsyCLé EA3273
[email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected]
Anxiété et adaptation des processus de régulation émotionnelle au
cours du temps : efficacité sur les sphères émotionnelle, cognitive
et comportementale
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Lionel Dagot
Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale – IED Paris 8 - [email protected]
Emotions au travail : la dissonance normative comme antécédent
de la dissonance émotionnelle
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Sophie Degrange1, Catherine Legrand1, Benoit Pétré1, André
Scheen2, Michèle Guillaume1
1
2
Département des Sciences de la Santé Publique, Université de Liège
Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques, CHU Liège, Université
de Liège, Liège, Belgique
Programme EUDORA2 : Quelles leçons tirer de l’étude des
représentations au sein de la triade patient/soignant/famille pour
le traitement et la prévention du diabète et de l’obésité
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Stéphanie Delroisse1, Bernard Rimé2
1
Page 314
Cliniques Universitaires Saint-Luc - [email protected]
2
Université catholique de Louvain - [email protected]
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
L’impact du partage social des émotions sur l’adaptation des
patients qui souffrent du cancer
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Gaël Delrue1, Adélaïde Blavier2, Radia Berkail3, Valérie Delvaux1,
Pierre Maquet1, Anne-Sophie Nyssen2
1
Centre Hospitalier Universitaire de Liège
[email protected], [email protected], [email protected]
2
Université de Liège - LECIT
[email protected], [email protected]
3
Université de Liège
[email protected]
Validation d’un questionnaire d’ergonomie cognitive relatif au
travail chez des patients atteints de sclérose en plaques
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Gaël Delrue1, Adélaïde Blavier2, Julie Hennen3, Radia Berkail3,
Valérie Delvaux1, Pierre Maquet1, Anne-Sophie Nyssen2
1
Centre Hospitalier Universitaire de Liège
[email protected], [email protected], [email protected]
2
Université de Liège - LECIT
[email protected], [email protected]
3
Université de Liège
[email protected], [email protected]
Relation entre fatigue et travail chez des patients atteints de
sclérose en plaques
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Gaël Delrue1, Adélaïde Blavier2, Julie Hennen3, Radia Berkail3,
Anne-Sophie Nyssen2, Pierre Maquet1, Valérie Delvaux1
1
Centre Hospitalier Universitaire de Liège
[email protected], [email protected], [email protected]
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 315
2
Université de Liège - LECIT
[email protected], [email protected]
3
Université de Liège
[email protected], [email protected]
Fatigue et auto-évaluation chez des patients atteints de sclérose en
plaques
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Muriel Delvaux, Renaud Louis
Centre Hospitalier Universitaire de Liège
[email protected], [email protected]
Les déterminants de la qualité de vie chez les personnes
asthmatiques
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Geoffroy Douillie, Sébastien Henrard, Agnès Van Daele
Université de Mons
[email protected], [email protected],
[email protected]
La santé psychologique au travail chez les enseignants du
secondaire en Fédération Wallonie Bruxelles
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Camille Duthilleul1, Fanny Vallet1, Jean-Louis Lefebvre2, Morbize
Julieron2, Stéphanie Clisant2, Véronique Christophe1,3
1
Université Lille 3 - URECA EA1059, BP 60149, F-59653 Villeneuve d’Ascq cedex
2
Centre Oscar Lambret, Lille
3
U1086 INSERM “Cancers & Préventions”, Caen
Page 316
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Analyse qualitative des facteurs sociocognitifs et émotionnels
influençant le délai de consultation dans les cancers des voies
aérodigestives supérieures
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Mélanie Dutrieux, Marielle Bruyninckx, Dimitri Cauchie, Leïla
Hammouda
Université de Mons
[email protected], [email protected],
[email protected], [email protected]
Motivations et vécus des femmes engagées dans une expérience de
GPA gestationnelle
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Emilie Duvillard1, Cyril Tarquinio2
1
Université de Lorraine, Association Jean Martin Moye
[email protected]
2
Université de Lorraine, Epsam
Le jeu-vidéo avec l’enfant placé, nouvel outil pour le psychologue
en protection de l’enfance
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Stéphane Faury1, Sabrina Bernadet2, Géraldine Bonenfant3, Bruno
Quintard4
1
Psychologue, Doctorante, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie,
Santé et Qualité de Vie’
2
Docteur en psychologie, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie,
Santé et Qualité de Vie’
3
Entraineur, Villa Primrose, Bordeaux, France.
4
Professeur, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie, Santé et
Qualité de Vie’
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 317
Etude des liens entre la fréquence et le type d’activité physique et
sportive et la dépression: effets modérateurs du genre et de l’âge.
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Stéphane Faury1, Bruno Quintard2, Eric Rullier3
1
Psychologue, Etudiante en M2R de psychologie, Université de Bordeaux, Laboratoire
EA 4139 ‘Psychologie, Santé et Qualité de Vie’
2
Professeur, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie, Santé et
Qualité de Vie’
3
Chirurgien et chef de service de chirurgie viscérale et de transplantation hépatique
du groupe hospitalier Saint-André
Etude longitudinale et exploratoire de l’image du corps: cancer du
rectum et stomie temporaire
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
T. Fettweis1, T. Schnitzler1, C. Catale², M. Vanderthommen1
1
Dpt des Sciences de la Motricité – Université de Liège
² Clinique Psychologique et Logopédique Universitaire ; Dpt de Psychologie –
Université de Liège
Etude corrélative entre le contrôle postural statique, la
concentration et le comportement en classe d’enfants de première
année
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Marina Filipova1, Aurore Boulard2, Romuald Blanc1, Sylvie Roux3,
Catherine Barthelemy3, Jean-Louis Adrien1
1
Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé, Institut de Psychologie,
Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité
[email protected], [email protected], [email protected]
2
Service de psychologie clinique de l’enfant et de l’adolescent, Université de Liège
Page 318
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
[email protected]
3
Unité INSERM CHU Tours
[email protected], [email protected]
L’échelle EACAA-E : Mise au point d’un nouvel instrument
d’évaluation des altérations du comportement auditif pour les
enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Guy Finné
[email protected]
Une «utopie» dont le temps est venu - Projet doctoral
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Bruno Fohn1, Jenilee Roncins2
1
2
C.H.R. de la Citadelle, Liège - [email protected]
Université de Liège - [email protected]
Impacts d’un accompagnement psychologique en groupe intégrant
l’hypnose lors des échecs de procréation médicalement assistée
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Coralie Fourcade, Jeanne Kruck, Bernadette Rogé
Laboratoire OCTOGONE-CERPP, Université Toulouse Jean-Jaurès
Création d’une échelle française évaluant le fardeau des parents
d’enfants atteints de Troubles du Spectre Autistique (TSA) : Revue
des échelles mesurant le fardeau des aidants de 2002 à 2012
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 319
................................................................................................................................................
Emmanuèle Gardair1, Abdelhalim Boudoukha2
1
LUNAM Université, Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire, UPRES EA 4638 et
laboratoire « cognition santé socialisation » EA 6291, Université Reims Champagne
Ardenne
2
LUNAM Université, Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire, UPRES EA 4638
Anxiété et Croyances : le recours à des croyances superstitieuses
ou religieuses en situation de stress peut-il être considéré comme
un coping ?
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Laura Gilibert, William Houllé, Marie-Louise Costantini
Université de Lorraine, EA4360, ESPAM, Metz
Gestion de la perception de l’annonce du diagnostic et
remaniements psychiques et identitaires chez les patients cérébrolésés
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Noëlle Girault-Lidvan1, Sophie Berjot2
1
2
Université Paris Descartes
Université de Reims Champagne-Ardenne
Evaluation cognitive et enjeux d’un événement stressant : création
et validation d’une échelle d’évaluation cognitive – Etat
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Page 320
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Fabienne Glowacz, Antonia Greco
Université de Liège
Grossesse à l’adolescence : poursuivre ou interrompre ? Une
décision psycho-sociale
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Fabienne Glowacz
Université de Liège
Discontinuité des liens et souffrance psychique : quelles stratégies
adaptatives en situation de précarité sociale ?
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Laurence Goraj1, Stéphanie Leblanc2, Genevieve Depresseux1,
Delphine Bolly1, Régine Sponar1
1
Université catholique de Louvain
2
Université Libre de Bruxelles
Spécificité de l’épuisement ou de la fatigue lorsqu’il y a une
surcharge informationnelle des nouvelles technologies de
l’information et de la communication (TIC)
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Véronique Goussé1, Virginie Czernecki2, Jean-Louis Stilgenbauer3,
Pierre Denis1, Emmanuelle Deniau2, Andréas Hartmann2
1
Laboratoire de Psychologie Sociale (LPS, EA 849) Unîmes, Aix-Marseille, France [email protected]
2
Centre de Référence du Syndrome Gilles de la Tourette, La Pitié-Salpêtrière.
Fédération des Maladies du Système Nerveux & INSERM, UMR 679, Paris, France
3
EA 4004 CHART (PARIS-Reasoning), Université Paris 8 et EPHE, Paris, France
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 321
Rôle du soutien social dans le processus d’adaptation des parents
ayant un enfant atteint du Syndrome Gilles de la Tourette (SGT) ?
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Frédérique Gros1, Marcel Lourel1, Alice Delicourt2
1
Laboratoire RECIFES (EA 4520)
Laboratoire CLESCO (ED 326)
2
Vie au travail / Hors travail et fidélisation dans la Marine Française :
une étude exploratoire
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Charlotte Grégoire, Anne-Marie Etienne, Isabelle Bragard
Université de Liège, Unité de Psychologie de la Santé
Les besoins psychosociaux des conjoints de personnes atteintes
d’un cancer : évaluation de l’efficacité de la résolution de problème
en présence ou non du patient
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Hamid Hachelafi
Université d’Oran, Faculté de Médecine
Facteurs psychosociaux et travail de nuit chez le personnel
hospitalier féminin
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Page 322
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Stéphanie Halin1, Bruno Fohn2, Patrick Emonts3, Fabienne Glowacz1
1
Université de Liège
C.H.R. de la Citadelle, Liège
Centre Hospitalier Universitaire de Liège
2
3
Grossesses prolongées et risques psycho-médicaux
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Nawel Hannachi, Elisabeth Spitz
Université de Lorraine, France
Protocole de validation d’une échelle de coping en dialecte tunisien
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
William Houlle, Laura Gilibert, Marie-Louise Costantini-Tramoni
Université de Lorraine, EA4360 APEMAC – EPSaM, France
Culpabilité du soignant : symptôme fragilisant ou défense
structurante ?
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Jean-Marie Kalau Mutej
UNILU, OCU
Les comportements sexuels à risque des adolescents de Lubumbashi
(RDC)
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 323
Stéphanie Kinapenne, Catherine Hellemans
Centre de Recherche en Psychologie du Travail et de la Consommation, Université
Libre de Bruxelles (ULB), CP122, av. Fr. Roosevelt 55, 1050 Bruxelles,
[email protected]
Le Burnout, et après? Le processus de réintégration au travail au
sein des unités opérationnelles de la Police Fédérale
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Anne-Marie Lavarde1, Claude Deutsch2
1
Cnrs, psychologie sociale et clinique, UMR Cnrs 7533, LADYSS, Université Paris OuestNanterre-La Défense
2
Docteur en psychologie, cofondateur de l'association Advocacy France (association
d'usagers en santé mentale)
Association d’usagers en santé mentale et communication sociale :
vers une prise de parole créative et citoyenne
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Gilles Lecocq1, Bernadette Blin2
1
ILEPS & UPJV
2
EUROTAS
Pour un triple éloge de la perte, des dimensions psychologiques de
la détresse humaine et des dimensions spirituelles de la résilience :
Trois nouveaux enjeux pour la psychologie de la santé ?
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Thomas Lesuffleur1, Jean-François Chastang1, Nicolas Sandret2,
Isabelle Niedhammer1
1
2
Page 324
INSERM U1136, Paris, France
Inspection Médicale du Travail, Paris, France
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Associations entre facteurs psychosociaux au travail et accident du
travail dans l’enquête nationale SUMER 2010
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Mylène Leufroy1, Aurélie Untas1, Anne Brédart1,2, Chavie Fiszer1,2,
Jean-Christophe Mino3, Laure Copel2
1
Université Paris Descartes
2
Institut Curie
3
Université Paris 7
Facteurs psychologiques prédicteurs d’une activité physique selon
les recommandations en santé chez les femmes traitées pour un
cancer du sein non-métastatique en phase de surveillance
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Deborah Loyal1, Nicole Rascle2, Anne-Laure Sutter-Dallay3
1
Psychologue Doctorante, Laboratoire Psychologie Santé et Qualité de Vie (EA4339)
Université de Bordeaux
2
Professeur de Psychologie Différentielle et de la Santé, Laboratoire Psychologie
Santé et Qualité de Vie (EA4339) Université de Bordeaux
3
Psychiatre, Docteur en Psychologie, PU/PH, Centre Hospitalier Charles Perrens,
Laboratoire U657 INSERM
Evaluation des croyances dans le domaine du maternage:
Adaptation et validation de l'Intensive Parenting Attitude
Questionnaire (IPAQ) en contexte Français
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 325
Lucile Malard, Jean-François Chastang, Isabelle Niedhammer
INSERM U1136, Paris, France
Les évolutions différentielles de la santé mentale dans la population
au travail en France entre 2006 et 2010
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Céline Mathy1,2,11, Marc Marty3, Christine Cedraschi4, Stéphane
Genevay5, Françoise Laroche6, Bernard Duplan7, Bernard
Savarieau8, Jean-Paul Broonen9, Yves Henrotin2,10,11 au nom du
Groupe Communication de la Section Rachis de la SFR
1
Unité de Psychologie Sociale, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education,
Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
2
Belgian Back Society, Rue St Luc 8, Bouge, Belgique
3
Service de Rhumatologie, Hôpital Henri Mondor, Créteil, France
4
Centre Multidisciplinaire de la Douleur, Service de Pharmacologie et Toxicologie
Cliniques & Service de Médecine Interne de Réhabilitation, Hôpitaux Universitaires de
Genève et Faculté de Médecine, Université de Genève, Suisse
5
Médecin adjoint du chef de service, Service de Rhumatologie, Hôpitaux
Universitaires de Genève, Suisse
6
Centre d’évaluation et traitement de la Douleur, Hôpital Saint-Antoine, Paris, France
7
Hôpital Reine Hortense, Centre hospitalier d’Aix-les-Bains, Aix-les-Bains, France
8
NUKLEUS, Paris, France
9
Laboratoire de Psychologie du travail et de la Communication, Faculté des Sciences
Psychologiques et de l’Education, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
10
Unité de Recherche sur l’Os et le Cartilage, Institut de Pathologie, Université de
Liège, Liège (Sart Tilman), Belgique
11
Service de Kinésithérapie et de Réadaptation Fonctionnelle, Hôpital Princesse Paola,
Marche-en-Famenne, Belgique
Développement de l’Inventaire Volitionnel des Exercices du dos
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Céline Mathy1,2,5,6,7, Christine Cedraschi3,6, Jean-Paul Broonen4,
Assaad Azzi1 Et Yves Henrotin2,5,6,7
1
Unité de Psychologie Sociale, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education,
Université Libre de Bruxelles CP 122, 50 Avenue F.D. Roosevelt, 1050 Bruxelles,
Belgique
Page 326
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
2
Belgian Back Society, Rue St Luc 8, Bouge, Belgique
Centre Multidisciplinaire de la Douleur, Service de Pharmacologie et Toxicologie
Cliniques & Service de Médecine Interne de Réhabilitation, Hôpitaux Universitaires de
Genève et Faculté de Médecine, Université de Genève, Suisse
4
Centre de Recherche en Psychologie du Travail et de la Consommation, Faculté des
Sciences Psychologiques et de l’Education, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles,
Belgique
5
Unité de Recherche sur l’Os et le Cartilage, Arthropôle Liège, CHU, Institut de
Pathologie B23, Université de Liège, 4000 Liège (Sart Tilman), Belgique
6
Section Rachis de la Société Française de Rhumatologie
7
Service de Kinésithérapie et de Réadaptation Fonctionnelle, Hôpital Princesse Paola,
Rue du Vivier, 21, 6900 Marche-en-Famenne, Belgique
3
Volition et lombalgie chronique : ce que nous apprennent les
patients
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Julie Mazoyer
Université de Toulouse II Le Mirail
Le traitement de la douleur en soins palliatifs : jugement
d’acceptabilité de l’utilisation des antalgiques de palier 3 (étude
pilote)
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Stéphanie Michenaud, Marie Préau
Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS), Université Lumière Lyon,
Institut de Psychologie, avenue Pierre Mendès-France - 69676 BRON Cedex Correspondence : [email protected]
Vivre avec une malvoyance sévère et compenser son handicap avec
un chien guide
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 327
E. Monnart, D. Ogez, B. Tombal, Ph. de Timary, E. Zech
Université catholique de Louvain
L’anxiété chez les patients présentant un cancer de la prostate et
intégrés dans le programme de surveillance active
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Anaïck Besozzi¹ ², Sébastien Montel³, Christine Perret-Guillaume²,
Elisabeth Spitz¹
¹ Laboratoire de Psychologie de la Santé—EPSAM, UE 4360 APEMAC, Université de
Lorraine, Metz, France
² Centre Mémoire de Ressources et de Recherche, Centre hospitalier universitaire de
Nancy, Nancy, France.
³ Laboratoire de Psychopathologie et de Neuropsychologie, EA 2027, Université Paris
8, Paris, France
Intérêt de la prise en compte des représentations subjectives dans
la démarche diagnostique des pathologies de la mémoire
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Clémence Moreaux1,2 , Sophie Lelorain², Hélène Pavy-Bricout1,
Véronique Christophe², Françoise Weingertner1
¹GCS-C2RC (Groupement de Coopération Sanitaire - Centre de référence Régional en
Cancérologie)
² Unité de Recherche en Sciences Cognitives et Affectives EA 1059, Université Lille 3
Etude des facteurs intervenant sur la qualité de la coordination du
parcours de soins des patients en cancérologie
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Isabelle Niedhammer, Jean-François Chastang
INSERM, U1136, Paris, France
Page 328
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Facteurs psychosociaux au travail et survenue du premier épisode
dépressif : résultats issus des données rétrospectives de l’enquête
nationale SIP
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Marysia Ogrodnik
Centre d’Economie de la Sorbonne
Addiction, préférences et rationalité : une revue critique
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Hassan Oudda1, Ahmed Ahami2, Elyoussfi Elkettani3, Mohamed
Elmossati4
1
2
Dpt de Chimie, Faculté des Sciences de Kénitra, Université Ibn Tofail
Dpt de Biologie, Faculté des Sciences de Kénitra, Université Ibn Tofail
3
Dpt de Mathématiques, Faculté des Sciences, Université Ibn Tofail
4
Faculté des Sciences, Université Ibn Tofail
Etude du stress au travail et son impact sur l’état de santé générale
chez un échantillon d’enseignants universitaires marocains
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Nicoleta Petroiu
Université de Lyon 2
Implantation de nouvelles méthodes et techniques
l’apprentissage des élèves sourds et malentendants
dans
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Page 329
Pamela Prevost
Psychologue clinicienne, AXIS MUNDI Paris
Evolution sur 3 ans de Programmes d’Aide psychologique aux
Employés© de trois entreprises ayant déployés des Plans de
Sauvegarde de l’Emploi
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Marie Préau1,2, Vanessa Laguette1, Laura March2,3, Camélia
Protopopescu2,3, Catherine Leport4, Geneviève Chene5, François
Raffi5 et Bruno Spire2,3 et le groupe d’étude de la Cohorte ANRS
CO8 APROCO-COPILOTE
1
2
GRePS, Université Lyon 2
SESSTIM UMR 912, Marseille
3
ORS PACA, Marseille
4
Hôpital Bichat, Paris
5
Inserm U897, Bordeaux
6
CHU de Nantes, Nantes
Divulguer sa séropositivité : est-ce plus facile qu’il y a 10 ans : une
approche longitudinale
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Rosa Puglia, Fabienne Glowacz
Université de Liège
Recherche de sensations, sexualité et pornographie à l’adolescence
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Benoit Petre1, Sophie Degrange1, Dieudonné Leclercq2, Michèle
Guillaume1
1
Université de Liège, département des sciences de la Santé publique, Liège, Belgique
2
Professeur émérite de l'Université de Liège
Le récit de vie comme outil d’aide au diagnostic éducatif du patient
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Mathilde Robert, Angélique Bonnaud-Antignac, Ghoziane FleuryBahi
Université de Nantes
Evaluation des risques liés au traitement à l’iode radioactif des
patients atteints d’un cancer de la thyroïde : une étude
exploratoire
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Pierre Rousseau1, Romain Meiche2, Olivier Blaise3, Justine Gaugue4,
Willy Lahaye5
1
Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Service de Sciences de la
Famille, Université de Mons, Belgique
2
Université de Mons, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Service
de Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent
3
Référent de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) pour la maltraitance,
Hainaut, Belgique
4
Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Chef du Service de
Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent
5
Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Chef du Service de Sciences
de la Famille, Université de Mons
Adversité des débuts de la vie, effets sur la santé et résilience
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Ouahida Sail
Université d’Alger 2
Efficacité sur l’entrainement à la résolution de problème chez les
toxicomanes
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Raquel Sanchez Rodriguez1, Arnaud Delmaere2
1
Université du Mirail II
2
EPDA du Glandier
Complexité de l’accompagnement d’un agresseur sexuel avec une
déficience intellectuelle en institution médico-sociale
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Nathalie Schippers¹, Elke Van Hoof², Philippe Mairiaux¹
¹Santé au Travail et Education pour la Santé, Université de Liège
²Experimentele en Toegepaste Psychologie, Vrije Universiteit Brussel
Cancer du sein et retour au travail
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Emilie Schmits, Sophie Cuingnet, Etienne Quertemont, Fabienne
Glowacz
Université de Liège
Consommation de cannabis et d’alcool chez les jeunes adultes :
Quels liens avec l’anxiété, l’anxiété sociale et la dépression ?
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
Emilie Schmits, Etienne Quertemont, Cécile Mathys
Université de Liège
Consommation de cannabis chez les adolescents : Quel outil pour
une détection précoce ?
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Florence Sordes Ader1, Lionel Delpech2
1
Laboratoire Octogone Cerpp, Toulouse le mirail
2
étudiant en M2 pro psychologie de la santé
Implication du potentiel créatif sur les comorbidités psychologiques
dues à un cancer
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Elena Stanculescu
Université de Bucarest
Les dimensions salutogènes de la personnalité et le bien-être
psychique
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Céline Stassart1, Benoît Potdevin2, Anne-Marie Etienne1
1
ULg, Psychologie de la santé
ULg, Master en Psychologie
2
Intentions d’implémentations et procrastination chez les étudiants
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Nathalie Steffens, Frédéric Verhaegen, Cyril Tarquinio
Equipe de Psychologie de la Santé de Metz (EPSaM), Laboratoire APEMAC (EA4360)
Contribution méthodologique à la mise au jour des facteurs qui
interfèrent avec le processus de changement dans l’interaction
psychothérapeutique
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Caroline Tilkin, Anne-Marie Etienne
Département de Psychologies et de Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de
Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Liège, Belgique
Méthodes mixtes dans la recherche sur la qualité de vie à
l’adolescence : brève revue de la littérature
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Malorie Touchèque1, Caroline Tilkin1, Gilles Dupuis2, Anne-Marie
Etienne1
1
2
Université de Liège
Université de Québec à Montréal
Développement d’une application sur IPad pour l’Inventaire
Systémique de Qualité de Vie pour Enfants (ISQV-E)
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Jennifer Toussaint1, Justine Gauge2
1
Psychologue clinicienne, Assistante doctorante, Service de Psychologie de l’Enfant
et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université
de Mons, 18, Place du Parc 7000 MONS [email protected]
2
Docteur en Psychologie, Chef de Service et Chargée de cours, Service de Psychologie
de l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education,
Université de Mons 18, Place du Parc 7000 MONS [email protected]
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
L’enfant atteint de leucémie : vécu émotionnel, adapation et
ajustement dyadique mère-enfant
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Lur TRAN Thi Minh Duc1, NGUYEN Ngoc Diep2, BUI Thi Hong Thai1
1
2
USSH
UTM
La relation entre l’utilisation des réseaux sociaux numériques et
l’estime de soi chez les étudiants vietnamiens
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Mélanie Trocmé1, Guillaume Grandazzi2, Lydia Guittet2, Véronique
Christophe1,2
1
Unité de Recherche en sciences Cognitives et Affectives URECA EA 1059, Université
de Lille 3
2
U 1086 INSERM « Cancers et Préventions », Université de Caen
Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus sous le regard de
médecins généralistes, de gynécologues et de la littérature
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Raphaël Trouillet
Université Montpellier 3
Effets directs ou indirects du coping religieux sur la santé mentale
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8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé
Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014
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Laurent Valot1, Michel Wawrzyniak1, Jean-Daniel Lalau2, Marie
Cozette Mience1, Perrine Lecointe1
1
Centre de Recherche en Psychologie, EA 7223, Université Picardie Jules Verne,
Amiens, France
2
Service d’endocrinologie – nutrition Et pôle de prévention et d’éducation du patient,
centre hospitalier universitaire, Amiens, France
Alliance thérapeutique dans l’accompagnement éducatif des
patients diabétiques des pôles de prévention et d’éducation
thérapeutique en Picardie : recherche clinique sur l’attachement,
le coping et la résilience
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Christel Vioulac1, Colette Aubrée2, Aurélie Untas1
1
Université Paris Descartes
2
Hôpital Tenon, Paris
Empathie et stress chez les infirmières en hémodialyse
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Aurélie Wagener, Christophe Dierickx, Sylvie Blairy
Unité de Psychologie Clinique Comportementale et Cognitive, Université de Liège
“Gérer ses émotions et agir : pleine conscience et ACT” Etude
préliminaire de l’efficacité d’un groupe thérapeutique
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NOTES :
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Avec la collaboration de :