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TERMES DE REFERENCE
POUR L’ELABORATION D’UNE STRATEGIE DE VISIBILITE ET
DE POSITIONNEMENT DE LA BIDC A COURT, MOYEN ET LONG
TERME
Avril 2014
TDR pour l’étude de visibilité et de positionnement de la BIDC
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I.
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
La BIDC, bras financier de la CEDEAO, est une institution financière internationale
appartenant aux 15 Etats membres de la Communauté Economique des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte
d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le
Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Son siège est à Lomé au Togo.
Elle est issue de la transformation, en Décembre 1999, de l’ex-Fonds de Coopération, de
Compensation et de Développement de la CEDEAO (créé en même tant que la CEDEAO
en 1975 et devenu opérationnel en 1979). Son capital s’élève à 1 Milliard d’UC1, (1 518
Millions USD) détenu à 70% par les Etats membres, les 30% restant ouverts à
souscription pour les non-régionaux.
Pour remplir sa mission d’instrument privilégié de lutte contre la pauvreté, de création
de richesse et de promotion de l’emploi en vue du bien être des populations de la sousrégion, la BIDC travaille aux côtés de la Commission de la CEDEAO qui donne les
orientations stratégiques et l’impulsion politique.
La vision de la BIDC est d’être la première institution régionale de financement de
l’investissement et du développement en Afrique de l’Ouest et un instrument efficace de
lutte contre la pauvreté, de création de richesse et de promotion de l’emploi en vue du
bien-être des populations e la région.
Elle s’est assignée pour mission d’aider à la création des conditions permettant
l’éclosion d’une Afrique de l’ouest économiquement forte, industrialisée, prospère, et
parfaitement intégrée tant au plan interne que par rapport au système économique
mondial, afin de profiter des opportunités et des perspectives offertes par la
mondialisation.
La Banque a adopté en juin 2010, un plan stratégique 2010-2014 qui devrait lui
permettre d’injecter dans l’économie sous régionale environ 1,5 Milliards de dollars EU,
soit en moyenne 300 Millions de dollars EU par an. La promotion et le développement
du secteur privé régional reste l’un des trois principaux axes du plan d’activité de la
Banque.
Pour financer ses activités, la Banque a recours à deux grandes catégories de
ressources : les ressources internes à la communauté et les ressources externes.
Les ressources internes s’entendent celles mobilisées dans la sous-région et concernent
notamment les ressources en capital, les ressources sur les marchés financiers
régionaux, les ressources du prélèvement communautaire, les fonds spéciaux à mettre
en place.
1
1 UC = DTS (Droit de Tirage Spécial)
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Quant aux ressources extérieures, elles ont trait à celles mobilisées auprès de
partenaires techniques et financiers bilatéraux ou multilatéraux tels que les
gouvernements, les banques multilatérales de développement ou d’autres banques ou
institutions financières internationales.
Les besoins en ressources de la BIDC sont essentiellement de deux ordres :
•
les ressources concessionnelles qui permettraient d’accroître significativement
les interventions de la Banque dans la réalisation des projets d’infrastructure de
base, gage d’un développement économique de la sous-région et de promotion
d’un secteur privé dynamique, moteur de croissance. Malheureusement, les effets
de la crise financière mondiale ont conduit à une raréfaction des ressources
concessionnelles sur le plan international, une contraction et même une mutation
de l’architecture de l’aide internationale. Malgré ce contexte difficile, la BIDC a pu
obtenir deux lignes de crédit d’un montant total de 500 millions de dollars US
sur une durée de 20 ans dont cinq ans de différé. Malheureusement, cette durée
ne satisfait pas aux conditions de confessionnalité des institutions de Breton
Woods en matière de prêt aux Etats. La BIDC a ainsi été obligée d’allonger la
durée des prêts à 30 ans dont 9 ans de différé en vue de permettre aux Etats
membres de continuer à bénéficier des ressources des prêts directs de la Banque
avec tout ce que ceci comporte comme contrainte en terme de pression sur sa
trésorerie car elle se verra obliger de puiser dans ses fonds propres détériorant
ainsi sa situation financière ;
•
les ressources commerciales pour le financement du secteur privé. Dans ce cadre,
la Banque a déjà réussi à mobiliser 66 milliards FCFA et 95 millions USD auprès
de différents partenaires financiers.
La Banque projette très prochainement de lever des capitaux sur les marchés du Ghana
et du Nigéria et souhaite, plus généralement, disposer de l’expertise interne nécessaire
pour lever des ressources à moindre coût sur les marchés internationaux de capitaux.
Toutes ces actions restent insuffisantes face à l’immensité des besoins des Etats. De
même, après pratiquement trois années de mise en œuvre de son dernier plan
stratégique 2010-2014, la mobilisation de ressources adéquates reste l’une des
contraintes majeures identifiées.
Dans un tel contexte, il devient impérieux d’assurer à la BIDC la visibilité requise sur la
base d’un positionnement clairement établi avec une stratégie adéquate de
communication.
C’est dans ce cadre que s’inscrivent les présents termes de référence pour le
recrutement d’un Consultant en vue de l’élaboration d’une stratégie de visibilité et de
positionnement de la Banque à court, moyen et long terme.
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II.
OBJECTIFS DE LA MISSION
L’objectif de la stratégie à proposer est de définir clairement le un positionnement de la
à la BIDC en s’appuyant sur son identité propre et spécifique et par la suite lui assurer
une visibilité institutionnelle et commerciale en parfaite adéquation avec sa vision, sa
mission et ses objectifs.
III.
TACHES SPECIFIQUES DU CONSULTANT
Les tâches spécifiques du CONSULTANT sont déclinées ci-après.
-
Analyser l’environnement multiculturel du rayon d’intervention de la BIDC,
identifier les forces-faiblesses- opportunités – menaces de cet environnement et
proposer les voies et moyens pouvant permettre à la BIDC d’en tirer le meilleur
profit.
-
Identifier les éventuelles sources de blocage (psychologique, conservatisme, etc.)
préjudiciables au rayonnement de la BIDC et proposer des solutions ou des
approches de contournement.
-
Identifier les facteurs majeurs pouvant asseoir, nourrir, conforter et accroitre la
notoriété de la BIDC, son image de marque (secteurs d’intervention, bilans des
réalisations, les projets majeurs financés, les impacts socio-économiques des
projets financés, les résultats, la qualité de son portefeuille, etc.).
-
Proposer les voies et moyens pouvant permettre à la BIDC de s’adosser à la
notoriété de la Commission de la CEDEAO et tirer le meilleur profit de celle des
institutions partenaires de référence avec qui elle opère (, BAD, BID, BOAD, AFC,
DBSA, etc).
-
Proposer un schéma de présence ( représentation ou autres formes) de la BIDC
dans ses pays membres avec une évaluation des moyens nécessaires à mettre en
œuvre pour cela et de l’apport subséquent que de ces représentations peuvent
avoir sur la visibilité et le positionnement de la Banque.
-
Proposer des mécanismes de veille institutionnelle permettant à la Banque d’être
au fait des évolutions de son environnement (activités des autres Banques et
institutions travaillant dans l’univers du financement du Développement,
analyses sectorielles, environnementales, problématiques de développement,
etc.)., de prendre part aux évènements ( fora, séminaires, salons, foires, débats
d’actualité ) qui sont organisés dans le monde et dont les thèmes sont pertinents
pour son activité.
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-
Proposer des mécanismes permettant à la Banque d’entretenir des relations
suivies avec ses clients majeurs, y compris en envisageant l’introduction d’outils
de CRM (Customer Relationship Management).
-
Proposer des services non financiers que la Banque peut rendre à ses clients et
qui soient sources supplémentaire de visibilité et de notoriété
(accompagnements institutionnels, assistance technique, conseils, etc.).
A la suite de ces approches :
-
Elaborer une stratégie de communication pour la Banque articulée autour des
axes suivants : (i) communication institutionnelle ; (ii) communication
commerciale ; (iii) communication interne ; (iv) moyens nécessaires (staff,
organisation, budget) ; (v) plan d’évaluation de la stratégie de communication
après son déploiement (visibilité, compréhension et perception des messages
diffusés, notoriété acquise etc..) les résultats devront dans la mesure du possible
être mesurables donc quantifiables.
-
Proposer un plan détaillé d’implémentation de la stratégie de communication sur
le court, moyen et long terme.
IV.
RESULTATS ATTENDUS
Au terme de la mission, la BIDC disposera:
-
d’une vue claire et précise de son positionnement sur le marché et sur les
éventuelles évolutions qu’il pourrait subir ;
-
d’orientations précises lui permettant d’affirmer son identité, de renforcer sa
visibilité, d’asseoir son positionnement et sa notoriété en rapport avec les
objectifs spécifiques susvisés ;
-
d’une stratégie de communication avec son plan d’implémentation à court,
moyen et long terme.
V.
QUALIFICATIONS REQUISES
Les Consultants appelés à concourir doivent :
-
Jouir d’une réputation internationale avec une bonne connaissance de la région
CEDEAO.
Avoir réalisé des missions similaires en matière de complexité.
avoir une formation en Communication, marketing, plus globalement en sciences
sociales, sociologie, Finances ;
avoir une expérience de base dans l’élaboration et ou la mise en œuvre de
stratégies de marketing et ou de communication ;
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-
avoir une expérience d’au moins cinq (05) ans comme consultant international
ou comme collaborateur d’une agence de communication de renommée
internationale et avoir conduit au moins deux (02) missions similaires ;
avoir la capacité de communiquer couramment, à l’écrit et à l’oral, en français
et/ou en anglais avec une bonne connaissance de l’autre langue.
Avoir une expérience professionnelle avérée en institution de financement du
développement et/ou en banque commerciale sera un atout.
Les propositions à soumettre par les postulants seront évalués en fonction des critères
suivants :
-
qualifications générales et aptitude pour la tâche à accomplir :
expérience dans la tâche décrite dans les termes de références :
expérience avec les bailleurs de fonds internationaux :
capacité linguistique :
connaissance de la région (CEDEAO) :
40%
40%
10%
05%
05%
Seules les offres ayant obtenu 70 points ou plus seront examinés en vue d’accomplir
cette tâche.
Le prestataire devra prendre à sa charge tous les frais d’assurance ou médicaux le
concernant pendant la durée d’exécution de ses services.
Le prestataire devra entreprendre les démarches en vue d’obtenir les visas ou
attestations de résidence dont il aura besoin pour accomplir ses tâches et s’acquitter de
ses obligations au vu contrat. La Banque aidera le prestataire dans ses démarches
chaque fois que cela sera nécessaire.
VI.
LIVRABLES
Les livrables ci-dessous devront être fournis en copie dure (5 exemplaires) et en
support informatique en français ou en anglais.
Une stratégie de visibilité et de positionnement de la BIDC comportant deux axes
majeurs
-
Une étude de visibilité et de positionnement comportant des recommandations;
-
Une Stratégie de communication avec son plan d’implémentation.
VII. DUREE DE LA MISSION
La mission est prévue pour durer deux (2) mois.
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