Point Sud 9 avril 2015
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Point Sud 9 avril 2015
Cérémonie commémorative Fête des Mères 1 866 856-7777 PDL¢ɋK 514 735-2025 | 24/7 www.urgelbourgie.com Des rafraîchissements seront servis. ENTREPRISE 100 1 00 % Cimetière jardin Urgel Bourgie / Athos | -&)*!X]#YZ8]VbWan!Hi"=jWZgi14 h bilingue : français et anglais QUÉBÉCOISE PRÉSENT POUR VOUS 1085, boul. Sainte-Foy, bureau 120 Longueuil (Québec) J4K 1W7 Tél. : 450 651-9365 | Télécopieur : 450 651-5543 www.pointsud.ca bernarddrainville.org Volume 15 • Numéro 01 • 9 avril 2015 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001 Invitation à un déjeunercauserie Vieux il eu u g n Lo La CDC Longueuil a le plaisir de vous inviter à un déjeuner-causerie portant sur les médias communautaires. V o tre jo u rnal Po int S u d so u f f le se s 15 bo u gie s! À lire en page 2 Le printemps culturel est enfin de retour! À lire en page 2 CONFÉRENCES EXPOSITIONS LITTÉRATURE SPECTACLES SORTIES CULTURELLES Info-culture 450 463-7181 longueuil.ca/culture Longueuil est culture Photo : John Londono porte-parole Au plaisir de vous y rencontrer DAMIEN ROBITAILLE Cet événement se tiendra le jeudi 16 avril 2015, de 8h30 à 10h à la salle 102 de la Maison Gisèle Auprix-Saint-Germain (Foyer Saint-Antoine) 150, rue Grant, Longueuil. Photo : Pierre Turbis Maurice Giroux nous entretiendra sur les médias communautaires et nous présentera la nouvelle Coopérative des médias indépendants de la Rive-Sud. 2 Culture Votre journal Point Sud souffle ses 15 bougies! Il y a 15 ans, un journaliste chevronné, Maurice Giroux, faisait le pari un peu fou de lancer un journal communautaire et indépendant à Longueuil. Le défi était colossal : réinventer la façon de présenter l’information, dans l’objectif de faire réfléchir le lecteur sans lui imposer une façon de penser en fournissant un éclairage permettant de se faire sa propre opinion face aux grands enjeux auxquels nous sommes confrontés. L’idée était brillante, mais le risque était grand : comment arriver à survivre financièrement dans un univers médiatique de plus en plus compétitif à l’aube de la révolution Internet? Avec entêtement et passion, Point Sud s’est démarqué par son approche éditoriale pour le moins distincte. Chez-nous, moins d’états d’âme et plus d’informations, chez-nous, un parti-pris assumé pour le communautaire et les groupes sociaux, chez-nous, un accent tout particulier sur l’éducation, la culture et la santé. Aujourd’hui, Point Sud est au cœur d’une Coopérative d’information qui comprend également les sites Web Média-Sud et Affaires Média-Sud, le journal papier et le site La Voix de Saint-Hubert et le site Rive Sud Express. Choisir Point Sud et ses publications associées, c’est adhérer à une vision unique de la nouvelle, moins sensationnelle et plus près de la vraie vie. C’est également s’inscrire du côté des solutions davantage que des problèmes. 15 ans après le lancement de Point Sud, force est de constater que le rêve caressé par Maurice Giroux est encore, et plus que jamais, bien vivant. Il n’y a qu’un mot pour exprimer le sentiment qui nous anime aujourd’hui : Merci pour votre soutien et votre fidélité. Nous sommes fiers de faire partie de votre vie depuis 15 ans et nous engageons à continuer à nous montrer dignes de votre confiance. Pierre Turbis, Directeur de l’information Une invitation à habiter les terrains vagues de nos vies Annie Perreault, auteure originaire de Saint-Hubert Texte : Pierre Turbis Photo : Maxime G. Delisle Originaire de Saint-Hubert, l’auteure Annie Perreault propose un recueil de nouvelles intitulé L’occupation des jours, qui parcourt les différents espaces vacants qui semblent exempts de vie et qui pourtant se révèlent grouillants d’humanité. De Montréal à New York en passant par Amsterdam, ce livre nous fait rencontrer des gens qui tentent désespérément de combler les trous vides de leur existence, avec plus ou moins de succès, mais avec un acharnement et une soif de vivre assez remarquables. Des tranches de vie «Je suis bien consciente que ces petites tranches de vie sont rarement optimistes mais la vie est également faite d’une grande part d’ombre. Chacun compose comme il le peut avec la perte, l’ennui, le désir et la solitude. Parfois, les destins se croisent d’une nouvelle à l’autre mais la plupart du temps, chacun est fin seul pour vaincre ses démons», précise Annie Perreault. L’écriture fluide mais sinueuse amène le lecteur à se placer dans la peau des personnages et à questionner ses propres choix de vie. «On y apprend que beaucoup de lieux apparemment inanimés peuvent être beaucoup plus vivants qu’il n’y paraît. Tous les êtres humains font face au défi de combler leur propre terrains vides et d’y apporter un peu de lumière. À l’instar des personnages de mes histoires, chacun doit décider ou non de se montrer vulnérable en entrant en communication avec les autres.» Un récit dense et porteur de questions Ce recueil est dense et porteur de questions qui nous interpellent tous. Il ne faut surtout pas se laisser rebuter par les horizons fermés et l’incapacité des personnages à entrer en contact les uns avec les autres. «Si je parvenais à sensibiliser les lecteurs à l’importance de moins se laisser entraîner par la tentation du jugement trop rapide sur les gens et les choses, j’aurais l’impression d’avoir fait œuvre utile», résume l’auteure. 9 AV R i L 2 01 5 Le Printemps culturel est enfin de retour! Le dynamique porte-parole du Printemps culturel, Damien Robitaille, a offert quelques chansons à l’occasion du lancement de l’événement Texte et photo: Pierre Turbis Alors que l’on se désespère de revoir le beau temps, le printemps culturel est de retour à Longueuil avec sa programmation des plus diversifiées. Encore cette année, on offrira spectacles, conférences, expositions et événements spéciaux mettant en vedette le talent longueuillois. Le 1er avril, on procédait au lancement officiel de ce rendez-vous annuel en présence de la mairesse StHilaire, de nombreux artistes et de partenaires qui ont la culture tatouée sur le cœur. La soirée était animée par Jocelyn Lebeau qui n’a pas manqué d’affirmer sa fierté de voir la culture fleurir à ce point dans sa ville d’origine. Un porte-parole heureux d’être Longueuillois On a également présenté le porte-parole de l’édition 2015, le chanteur franco-ontarien Damien Robitaille, qui a choisi Longueuil comme nouveau lieu de résidence. «Je suis fier de vivre à Longueuil et j’y découvre une vie culturelle très impressionnante. Je mène d’ailleurs une campagne intensive pour convaincre mes amis de venir me rejoindre ici. J’ai hâte de rencontrer la population à l’un ou l’autre des nombreux événements au programme de ce beau Printemps culturel.» Les Petits Bonheurs Poursuivant une belle tradition, les tout-petits seront choyés du 1er au 16 mai alors qu’ils pourront participer à des activités culturelles conçues spécialement à leur intention dans le cadre des Petits bonheurs. Une grande célébration de la culture Soulignons que pour une toute première fois depuis sa création, le Gala de la culture de Longueuil aura lieu dans le cadre du Printemps culturel. Le mercredi 20 mai prochain, on y récompensera les artistes et organismes longueuillois qui contribuent à faire fleurir et rayonner la culture longueuilloise. On a présenté les finalistes qui se disputeront les Prix de la culture et invité le public à indiquer ses coups de cœur en votant sur le site longueuil.ca. Enfin, on a annoncé que le prix du public a été rebaptisé Prix Gilles-Latulippe, en hommage à cet artiste longueuillois qui a tant marqué le Québec. La période de vote populaire se terminera le 1er mai. L’horaire des activités du Printemps culturel et des Petits bonheurs ainsi que les informations sur le Gala de la culture sont publiés sur le site longueuil.ca. 3 Culture Quand le hockey s’invite au Musée L’artiste Arthur Desmarteaux en visite au confessionnal Texte et photos: Pierre Turbis Alors que le Club de hockey Canadien a déjà la tête aux séries qui se pointent à l’horizon, La Maison de la culture de Longueuil est heureuse de proposer l’exposition Le Temple des Glorieux, de l’artiste multidisciplinaire Arthur Desmarteaux, qui regarde avec humour et passablement d’ironie ce qu’est devenu notre sport national. Le 26 mars, on procédait au vernissage de cette étonnante présentation formée d’installations comprenant notamment un confessionnal et un autel. On y découvre à quel point le hockey est la nouvelle religion du bon peuple. Avec un souci du détail assez remarquable, l’artiste explore la gloire mais aussi, et surtout, la face moins reluisante du sport. Un univers complètement éclaté Inspiré du cinéma fantastique, des premiers jeux vidéo, de la musique indie, de la publicité, de la bande dessinée et du pop art, l’artiste nous propulse dans un univers complètement éclaté. Les plus observateurs remarqueront avec quel souci du détail l’artiste reproduit les célèbres cartes de hockey de notre enfance. De plus, ceux qui ont eu la chance de visiter le Temple de la Renommée du Hockey seront frappés par la similitude existant entre l’autel présenté dans l’univers de M. Desmarteaux et certains présentoirs installés à Toronto dans le véritable Temple de la Renommée. Si certaines œuvres témoignent d’une passion pour le hockey, d’autres font écho à la violence, la sexualité et le machisme inhérents à ce qu’est devenu le hockey moderne. 9 AV R i L 2 01 5 L’Orchestre symphonique de Longueuil célèbre ses 30 ans! Gilles Choquet, directeur général de l’OSDL, Maestro Marc David; Caroline St-Hilaire, mairesse de Longueuil Texte et photos: Pierre Turbis C’est avec beaucoup de joie que l’Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL) a lancé sa 30e saison le 31 mars dernier à l’Hôtel de Ville de Longueuil. La mairesse St-Hilaire a mentionné l’enracinement de l’Orchestre dans la communauté et son rôle d’ambassadeur par excellence de sa ville ici comme ailleurs. «Vous faites la fierté de tous les Longueuillois», a lancé Mme StHilaire à l’intention du Maestro Marc David. «Tout comme vous, nous avons hâte de pouvoir enfin annoncer la construction de notre nouveau Complexe culturel, qui vous permettra de vous produire dans de meilleures conditions.» Une installation témoigne du lien étroit existant entre le hockey et la bière L’exposition Le Temple des Glorieux sera présenté jusqu’au 18 mai à la Maison de la culture de Longueuil. Quelques activités spéciales, dont des visites guidées en compagnie de l’artiste seront également au programme. L’horaire des visites et autres informations sont disponibles en visitant le site longueuil.ca/culture. Porte-parole et ami de l’OSDL À l’occasion de ce lancement, l’OSDL a présenté les porte-paroles de son 30e anniversaire, Jean-Pierre Coallier, ainsi que ses fils Marc-André et Claude-Michel. Seul du trio présent sur place, Claude-Michel a rappelé à quel point CJPX Radio-Classique et l’OSDL ont des points communs. «Comme nous, l’OSDL s’est donné pour mission de démocratiser la musique classique. CJPX comme l’OSDL appartiennent à ceux qui aiment la belle musique. Merci et longue vie à l’Orchestre.» Une belle continuité À la barre de l’OSDL depuis 1994, Marc David a su donner à l’Orchestre une personnalité chaleureuse et appréciée de tous. «La prochaine saison s’inscrira dans une belle continuité. Je vous recommande particulièrement le grand concert 30e tout en jeunesse, qui sera présenté à la Cocathédrale SaintAntoine-de-Padoue le jeudi 5 mai 2016. Également à ne pas manquer, le premier concert de la campagne, au cours duquel nous recevrons le célèbre pianiste André Laplante. Nous vous avons préparé une programmation festive qui vous en mettra plein les yeux, les oreilles et le cœur. Merci à tous nos partenaires et commanditaires sans qui rien ne serait possible.» Outre les grands concerts symphoniques, la série Concerts intimes sera de retour à l’église Sainte-Famille de Boucherville pour une cinquième année consécutive. Enfin, on nous a confirmé que la neuvième édition du Concert sous les étoiles sera présentée cet été. Ce rendezvous musical est devenu un incontournable de l’été culturel dans l’Agglomération de Longueuil. Plus d’informations sur ce concert seront annoncés sous peu. informations sur la saison 2015-2016 de l’OSDL : www.osdl.ca Un des porte-paroles du 30e anniversaire de l’OSDL, Claude-Michel Coallier Une œuvre illustrant un côté plus violent du hockey 4 Culture Le Théâtre de la Ville s’offre Robert Charlebois en cadeau d’anniversaire L’Association des auteurs de la Montérégie et le Conseil montérégien de la culture et des communications célèbrent les auteurs et les artistes d’ici Texte : Pierre Turbis Photo : Robert Côté C’est le 30 mars au Centre socioculturel de Brossard que se tenait la 10e édition du gala des Grands Prix du livre de la Montérégie. À cette occasion, l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) et le Conseil montérégien de la culture et des communications (CMCC) ont récompensé l’excellence des auteurs et artistes de notre région. Robert Charlebois a enchaîné succès après succès, pour la plus grande joie d’un public qui en demandait encore Texte : Pierre Turbis Photo : Sylvain Légaré Le 25 mars, le Théâtre de la Ville de Longueuil (TDLV) ne pouvait imaginer plus belle façon de célébrer son 25e anniversaire qu’en invitant Robert Charbelois, l’artiste à l’éternelle jeunesse. Enchaînant succès après succès, il a envoûté un public conquis qui a savouré chacune des chansons et en demandait encore, même après un quatrième rappel! Deux anniversaires à souligner Si le TDLV souffle 25 bougies, Robert Charlebois fête ses 50 ans de carrière. Difficile d’imaginer ne serait-ce qu’une minute que le jeune homme de 67 ans qui se démenait sur la scène avec une prodigieuse énergie est dans notre univers culturel depuis si longtemps. Dolores, Fu Manchu, Entre deux joints, Les ailes d’un ange, Conception, Les talons hauts, Je reviendrai à Montréal, Ordinaire… autant de classiques parmi les classiques qui nous ont rappelé l’espace immense occupé par le premier Garou dans la culture québécoise. À l’occasion de ces retrouvailles entre le public longueuillois et lui, Charlebois était entouré de huit musi- ciens complices, incluant une section de cuivre et deux percussionnistes. L’ambiance était vraiment à la fête dans un véritable feu d’artifice qui en a mis plein les oreilles, les yeux et le cœur! Tout plein de moments magiques Ce moment magique nous en rappelle tellement d’autres vécus au fil des années au TDLV. Le spectacle d’hier était d’ailleurs présenté dans le cadre d’une soirée-bénéfice qui a rapporté 127 000$. Au sortir du spectacle, la directrice générale du TDLV, Danielle Bilodeau, était rayonnante. «Je suis très touchée par la participation à notre événementbénéfice. Nous ne pouvions imaginer plus belle preuve du lien si fort développé au fil des années entre nous et le public. Un seul mot résume ma pensée : Merci!» 9 AV R i L 2 01 5 Trois lauréats Le hasard ayant fait que le journaliste de Point Sud se soit retrouvé à la même table que Stéphanie Deslauriers, lauréate du Grand Prix de littérature adulte de la Montérégie, nous avons été témoin de la fébrilité qui précède le dévoilement du nom de la gagnante. Nous avons surtout apprécié le sourire éclatant et la fierté sur le visage de l’auteure alors qu’elle était invitée à venir recevoir son prix. «J’ai le cœur qui bat très vite et très fort», a-t-elle lancé en quittant la table pour aller sur la scène. Une fois devant le micro, elle ajoutait «Je n’en reviens pas, je capote!! C’est une si belle reconnaissance de tant de travail. Merci encore!» C’était ensuite au tour de Pierre Labrie de recevoir le Grand Prix de littérature jeunesse de la Montérégie, pour son livre de poésie Un gouffre sous mon lit. Même sentiment de bonheur et de reconnaissance. Même plaisir de voir son travail encouragé et apprécié. Le troisième prix de la soirée, le Grand Prix album jeunesse de la Montérégie, est enfin allé à Nathalie Ferraris, pour Monsieur Tralalère. C’est avec un plaisir évident qu’elle a remercié les complices de son œuvre, l’illus- tratrice Josée Bisaillon, et son père, auteur de la poupée Monsieur Tralalère, que l’auteure apporte avec elle en classe à l’occasion de ses rencontres avec les enfants. «Merci à tous, Monsieur Tralalère m’a donné tant de bonheur que je tiens à le partager avec vous…» Membres d’honneur Ensuite, trois auteurs ont été reçus membres d’honneur de l’AAM, soit Pauline Gill, Yves Beauchemin et Arlette Cousture. Le Prix relève du CMCC a été remis à l’artiste multidisciplinaire Guillaume Boudrias-Plouffe, un artiste en arts visuels passionné de la transmission du patrimoine. M. BoudriasPlouffe présentait notamment, en duo avec Stéphanie Chalut, une passionnante exposition intitulée Rallumer la fibre : la flamme, la flèche et l’éclair à la Maison de la culture de Longueuil au début de 2015. Enfin, la soirée fut couronnée par la remise du Prix du CALQ 2015 – Créatrice de l’année en Montérégie, attribué à l’auteure Jennifer Tremblay, qui excelle dans différents genres littéraires, depuis la poésie et la scénarisation jusqu’au roman et au théâtre. «J’éprouve énormément de bonheur et de reconnaissance ce soir. Je voudrais saluer un homme dont j’admire l’œuvre et qui est ici avec nous, Yves Beauchemin. Je suis originaire de la Côte Nord mais j’ai adopté Longueuil et j'y suis maintenant bien chez-moi. Je souhaite dire toute l’admiration que j’éprouve envers celles et ceux qui continuent à se battre pour que notre culture demeure bien vivante et continue à s’épanouir.» Une présentation son et lumière Plus encore, à l’extérieur, malgré la bruine qui tombait, beaucoup de monde était demeuré pour assister au spectacle son et lumière projeté sur les murs du TDLV. Bref, une soirée idéale dans le cadre de la semaine du 25e anniversaire du TDLV. Ginette Dessureault, présidente de l’AAM; Dominic Trudel, directeur général du CMCC; Nathalie Ferraris, Lauréate du Grand Prix album jeunesse de la Montérégie; Alexandre Plante, maire suppléant – ville de Brossard; Pierre Labrie, Lauréat du Grand Prix Littérature jeunesse de la Montérégie; Céline Lavallée, directrice du soutien aux artistes, aux communautés, et à l’action régionale du CALQ; Jennifer Tremblay, Lauréate du Prix du CALQ – Créatrice de l’année en Montérégie; Guillaume Boudrias-Plouffe, Lauréat du Prix relève du CMCC; Sylvain Massé, président du CMCC; Karine Landerman, représentante relève au CA du CMCC 5 Social «L’organisme D’un couvert à l’autre est indispensable pour la communauté de Longueuil», Diane Lamarre La députée de Taillon et porteparole de l’opposition officielle en matière de santé et d’accessibilité aux soins, Diane Lamarre ajoute sa voix à celle de nombreux citoyens et intervenants de Longueuil afin de donner son appui à l’organisme D’un couvert à l’autre. Cet organisme d’économie sociale permet depuis quinze ans à des personnes atteintes de schizophrénie de réintégrer le marché du travail et assure également un accompagnement à de nombreuses personnes atteintes de problèmes de santé mentale. Plus de cent cinquante personnes ont pu bénéficier de ces services qui devraient faire modèles dans la manière de soutenir les personnes qui ont une maladie mentale. Leur financement n’est toutefois jamais assuré d’une année à l’autre et la situation financière actuelle laisse présager que l’organisme devra fermer le 10 avril prochain. Il y a un an, le 26 juin 2014, la députée de Taillon avait attiré l’atten- tion du ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Barrette, sur la situation préoccupante D’un couvert à l’autre lors de l’étude des crédits budgétaires du Ministère de la Santé et des Services sociaux, volet Santé à l’Assemblée nationale. «Le ministre Barrette s’était engagé à donner suite, avec sa collègue, la ministre déléguée aux Services sociaux, aux demandes D’un couvert à l ‘autre. Il avait même mentionné « l’importance indéniable » de ce type d’organisme. Nous espérons donc qu’il soutiendra, tel que promis, cet organisme dont la vocation est exceptionnelle», a déclaré la députée de Taillon. «La situation actuelle D’un couvert à l’autre est inquiétante puisque des dizaines de personnes pourraient se retrouver sans travail, sans accompagnement et laissées à elles-mêmes. Plusieurs d’entre elles, ont réussi à quitter l’aide sociale grâce à leur emploi à D’un couvert à l’autre. Le ministre avait partagé avec moi l’importance de ce type d’organisme. Il faut maintenant que le ministre agisse», poursuit Diane Lamarre. «L’organisme D’un couvert à l’autre est indispensable pour la communauté de Longueuil. Il faut lui trouver du financement récurrent afin d’assurer sa pérennité. Le ministre doit s’impliquer personnellement, comme il l’avait promis il y a un an», conclut Diane Lamarre, qui a exposé, encore une fois, la situation au ministre, lors d’une séance à l’Assemblée nationale, tenue le 31 mars dernier sur le budget. La réponse se fait toujours attendre. Correctif Dans notre dernière édition de Point Sud, nous avons publié par inadvertance en page 5 la photo d’une resplendissante voiture de taxi blanche stationnée en file au métro de Longueuil. Or le texte de la nouvelle accompagnant cette photo concernait une file de voitures de taxi stationnée à la Place Longueuil. Avec raison, le propriétaire de la voiture blanche s’est plaint de cet imbroglio. Nous nous en excusons. 9 AV R i L 2 01 5 Les enfants ont besoin de bouger : Et si nous décidions de mieux les accompagner? Le 25 mars, la Journée montérégienne sur le développement moteur des enfants proposée par le Regroupement des CPE de la Montérégie (RCPEM) en concertation avec les partenaires de la Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie (TIR Montérégie), a été l’occasion de réunir plus d’une centaine de personnes issues des services de garde éducatifs, du réseau de la santé publique, du milieu scolaire, des organismes communautaires et des organismes tels qu’Avenir d’enfants et Québec en Forme. Au coeur des réflexions et des discussions se dessinait l’objectif d’entreprendre une réelle démarche concertée sur l’ensemble du territoire en matière de développement moteur des enfants de 0 à 9 ans. Parce que l’on sait que les enfants ont besoin de bouger, il semblait plus que jamais nécessaire de s’entendre sur ce que l’on doit savoir et faire pour bien les accompagner et ainsi travailler de concert pourfavoriser le développement du plein potentiel des enfants. Afin de bien amorcer la journée, Steeve Ager du ministère de la Santé et des Services sociaux a prononcé une conférence, dégageant les messages clés qui favorisent la mise en oeuvre concertée en faveur du développement moteur des enfants. Il fut suivi par la conférencière Sylvie Melsbach du RCPEM, qui a quant à elle abordé de façon plus pointue la question du développement moteur et du mouvement de l’enfant. Cette journée a su créer de nombreux consensus autour du mouvement de l’enfant dans son quotidien : qu’il s’agisse des principaux enjeux relatifs au développement moteur de l’enfant, des obstacles qui l’empêchent de bouger ou des besoins du milieu en matière d’accompagnement, chaque élément a provoqué des réflexions et d’enrichissantes discussions. «Le partage d’expertises que nous avons vécu est une étape importante si nous voulons développer une vision commune des besoins de l’enfant en matière de développement moteur», soutient Claudette Pitre-Robin, directrice générale du RCPEM. «Aujourd’hui, nous nous sommes rappelés que c’est le jeu initié par l’enfant qui lui permet d’acquérir confiance et habiletés, et que notre rôle n’est pas de lui montrer quoi faire, mais de nous demander ce qui constitue une entrave à son développement. Ainsi, étant donné que nous voulons soutenir plus adéquatement l’enfant, il est nécessaire de trouver des pistes d’action qui favoriseront des changements de pratique chez nos intervenants», a-t-elle poursuivi. Le Regroupement des CPE de la Montérégie, en tant qu’organisme régional porteur du dossier en saines habitudes de vie, a également profité de la tenue de cette journée pour procéder au lancement du tout nouveau livre Bouger c’est naturel, ainsi qu’à l’annonce de la formation et de la conférence qui l’accompagnent et le complètent. 6 Santé 9 AV R i L 2 01 5 Un nouveau service d'ambulance aérienne voit le jour année, combiné à une assurance collective. «Une marque de confiance» La présidente de Max Aviation, Josée Prud’homme, s’est pour sa part dite honorée d’être au cœur de ce partenariat. Selon Mme Prud’homme, le transport des patients s’effectuera avec une civière simple ou double dans des avions de type King Air 200C (et muni d’une porte cargo) et de type King Air B100.* «C’est une belle marque de confiance qui nous est témoignée aujourd’hui, déclare Josée Prud’homme. Notre force est la rapidité avec laquelle nous affrétons nos appareils, car nous savons que le délai d’intervention est crucial en évacuation médicale. Le King Air 200C est d’ailleurs l’appareil le plus adapté afin de répondre adéquatement à ce type de mission.» Le centre d’appels centralisé d’AirRivac est opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et toute l’année. Texte et photos Alexandre Lampron L’ancien vice-président exécutif et ancien chef des opérations aéromédicales d'Airmedic François Rivard a annoncé, le 30 mars, la création d’une nouvelle entreprise d’ambulance aérienne, AirRivac. La nouvelle entreprise jouit d’ailleurs déjà de plusieurs partenaires de renom, tel que Max Aviation, Hélicopro et Hélilnter, pour la mise à la disposition de leurs flottes d’hélicoptères et d’avions configurées en ambulances aériennes à la base de SaintHubert, de Beloeil et de Québec. Selon M. Rivard, AirRivac offre le transport d’urgence aérien et héliporté à ses membres, sous forme de sauvetage ou de transfert hospitalier d’urgence, notamment au moment où l’avion-hôpital du gouvernement n’est pas disponible avant 120 minutes. Il offre aussi un service d’accompagnement d’urgence. L’entreprise offre aussi des services de rapatriement de VR quand le membre n’est pas en mesure de conduire en raison d’une incapacité physique et d’escorte aéromédicale sur des vols commerciaux. Une cinquantaine d’infirmiers formés En tout, l’entreprise peut compter sur une équipe d'une cinquantaine d'infirmiers formés en évacuation aéromédicale et basés aux aéroports de Saint-Hubert, Alma et Québec. «La priorité d’AirRivac est de sauver des vies et d’aider les familles, en gardant toujours en tête le facteur temps, qui est primordial, avance François Rivard, un ex-militaire formé en aéromédical comptant 25 ans d’expérience dans le domaine. Avec les compétences du personnel – infirmiers, infirmières, paramédics ainsi que notre directeur médical de vol, Dr Pierre Boucher – AirRivac se veut professionnel et au service des Québécois.» M. Rivard se défend toutefois d’entrer en concurrence avec AirMédic, qu’il a décidé de son plein gré de quitter en octobre 2014 «en raison d’une vision et d’objectifs différents» avec les investisseurs Stéphan Huot et Christian Trudeau, auxquels il s’était joint en 2012. AirRivac se finance grâce à des adhésions. Il est possible d’obtenir auprès d’AirRivac le service d’urgence aérien et héliporté partout sur le territoire québécois à partir de 40$ par Diane Lamarre souligne le Mois de la sensibilisation au cancer à l’Assemblée nationale La députée de Taillon et porteparole de l’opposition officielle en matière de santé et d’accessibilité aux soins, Diane Lamarre, a fait une déclaration de députée aujourd’hui à l’Assemblée nationale afin de souligner le début, en ce 1er avril, du Mois de la sensibilisation au cancer et par le fait même, le Mois de la jonquille de la Société canadienne du cancer. «Tout le monde connaît quelqu’un touché par le cancer. Cette maladie ébranle, non seulement, la personne qui en est atteinte, mais bouleverse aussi la vie de plusieurs proches. Puisque le combat est loin d’être terminé, il est plus que nécessaire de continuer à soutenir les organismes œuvrant à la recherche sur le cancer, au soutien des familles éprouvées et à la prévention, comme le fait la Société canadienne du cancer.», a déclaré la députée. Voici le verbatim de la déclaration : Diane Lamarre «Merci Monsieur le Président, À toutes les 11 secondes, un Québécois reçoit un diagnostic de cancer, et à toutes les 26 minutes, quelqu’un en meurt. C’est la première cause de décès au Québec. Le mois d’avril est le mois de la Jonquille soutenu par la Société canadienne du cancer qui lutte avec un engagement indéfectible contre ce fléau. Les lois et les politiques que nous adoptons comme parlementaires peuvent faire une différence. La révi- sion de la loi sur le tabac, le dépistage du cancer colorectal, le soutien aux saines habitudes de vie, à la recherche et aux soins palliatifs, sont des moyens concrets de contrer le cancer et d’en diminuer les impacts négatifs. Ce combat est le nôtre, celui de notre époque, il nous faut donc soutenir la Société canadienne du cancer, porter la jonquille et ainsi démontrer notre solidarité envers les personnes atteintes de cancer et leurs proches. Ensemble, sauvons plus de vies. » La déclaration de député est une courte prise de parole d’une minute faite par un député sur un sujet précis d’intérêt local, régional, national ou international. Affaires municipales La Ville de Brossard lance un grand concours : Êtes-vous LA famille la plus énergique de Brossard? Texte et photos : Ville de Brossard Du 1er au 15 avril, la Ville de Brossard invite toutes les familles à mettre en lumière leurs initiatives pour garder la forme et pour maintenir de saines habitudes de vie quotidienne, et ce, grâce au grand concours Êtes-vous LA famille la plus énergique de Brossard? Ce concours s’inscrit dans une chaîne d’actions mobilisatrices mises en place par la Ville jusqu’à l’événement principal : la journée Bouge ta vie !, qui se tiendra le dimanche 14 juin, au parc Poly-aréna. Cet événement, auquel est conviée toute la population, est organisé afin de souligner le passage des 800 cyclistes du Grand défi Pierre Lavoie. Fière d’être la dernière ville étape avant l’arrivée à Montréal, Brossard souhaite se mettre en forme pour accueillir ces valeureux coureurs. Êtes-vous LA famille la plus énergique de Brossard? La Ville invite chaque famille à participer au concours et expliquer en quelques mots en quoi elle est la plus énergique et quelles sont les saines habitudes de vie à la maison. Il est aussi souhaitable d’ajouter une photo de famille en pleine activité physique. La famille gagnante remportera : • Une session photo professionnelle durant son activité physique préférée avec la réputée photographe MarieReine Mattera • Un CD des photos prises durant la journée • Un agrandissement avec encadrement d’une photo choisie par la famille • Sa photo de famille sur l’affiche officielle de la journée Bouge ta vie ! 2015 • Des laissez-passer V.I.P. pour assister à la journée Bouge ta vie ! du 14 juin prochain Pour de plus amples renseignements et pour s’inscrire au concours Êtes-vous LA famille la plus énergique de Brossard ?, visitez brossard.ca Au cours des prochaines semaines, découvrez tous les détails entourant la programmation de cet événement qui promet d’être riche en émotions! 7 9 AV R i L 2 01 5 La Ville de Boucherville et ses employés mettent la main à la pâte pour la popote roulante! Texte et photo : Ville de Boucherville C’est à l’occasion de Pâques qu’une quinzaine d’employés municipaux ont aidé les bénévoles de la popote roulante du Centre d’action bénévole de Boucherville (CABB) à préparer des repas chauds pour des résidants de Boucherville. Tout au long de la journée, ces bénévoles ont apprêté des mets savoureux et ont procédé à l’emballage de repas et de chocolats de Pâques. Par la suite, ils les ont tous distribués à travers la municipalité. Les employés ont eu l’occasion lors de cette journée d’aider leur prochain, de s’amuser en cuisinant et de partager de bons moments avec les bénéficiaires de ce service. Une expérience qui restera gravée dans leur mémoire! citude, entre autres. Ces valeurs permettent de faire grandir les individus sur le plan personnel et provoquent souvent une prise de conscience sociale. La Ville de Boucherville est donc fière de soutenir sa communauté par l’implication de ses employés. Contexte Suite à une vaste campagne effectuée en 2013 qui visait à promouvoir le bénévolat pour favoriser un maillage entre les citoyens et les organismes reconnus de la ville afin de recruter des bénévoles, plusieurs employés de la municipalité ont manifesté l’intérêt de s’impliquer dans une édition spéciale de la popote roulante. Cette initiative a été possible grâce à la création d’un programme de bénévolat soutenu par la Ville de Boucherville. La Ville, souhaitant appuyer les organismes afin qu’ils maintiennent leurs services, leurs activités et leur pérennité à moyen et à long terme, est donc devenue fier partenaire du CABB et a mis sur pied un programme visant l’implication de ses employés. Trop souvent méconnu, le bénévolat transmet des valeurs durables : fierté, bien-être, accomplissement, solli- Qu’est-ce que la popote roulante? La popote roulante offre des repas chauds à la fois variés, savoureux et santés (réduits en sel). Ce service est offert 2 fois par semaine les lundis et les jeudis au coût de 6 $ pour un repas trois services incluant une soupe, un repas principal et un dessert. Tout au long de la semaine, des équipes de trois à cinq bénévoles se relaient à la préparation des repas dans la cuisine du CABB. Vous êtes un organisme ou un citoyen et vous désirez appuyer le Carrefour du bénévolat du Centre d’action bénévole de Boucherville? Communiquez par téléphone au 450 6559081 ou visitez le site Web cabboucherville.ca. Une belle occasion pour créer des liens ! Optimisation des services du RTL : aucune mise à pied d’employés réguliers Texte et photos : Alexandre Lampron N’en déplaise aux chauffeurs, le Réseau de transport de Longueuil (RTL) soutient que la première vague d’optimisation de ses services d’autobus, qui sera appliquée à compter du 6 avril prochain, ne prévoit aucune mise à pied d’employés réguliers. Contrairement à ce qu’a avancé le Syndicat des chauffeurs, la veille, lors du lancement de leur pétition afin de dénoncer ces réductions de service à la population, la présidente du RTL Colette Éthier a réitéré dans son mot d’introduction de la séance du 2 avril ne pas vouloir procéder à la mise à pied d’aucun chauffeur régulier. «L’ensemble de nos actions ne visent qu’à mettre en œuvre un modèle de gestion qui soit responsable, rappelle Mme Éthier, visant à justifier une série d’actions prises par le RTL pour assurer une gestion responsable de l’administration, dont l’optimisation de l’offre de service. Le RTL est déterminé à répondre aux besoins de déplacement des personnes, ce qui signifie que nous allons relever nos défis, quels qu’ils soient.» Mme Éthier affirme aussi que «nous annoncerons très prochainement notre plan d’action à cet égard, où vous serez à même de constater que notre virage est déjà bien entamé». Visiblement furieuse, mais sans toutefois créer de coup d’éclat, la présidente du Syndicat des chauffeurs Sylvie Champagne, qui a assisté à la séance du conseil d’administration du 2 avril, n’en démord pas : les mesures appliquées à compter de lundi prochain affecteront bel et bien neuf employés. Une 2e vague d’optimisation de service En plus des réductions habituelles de service auxquelles le RTL procède à l’approche de la saison estivale, pour palier notamment la période des vacances des utilisateurs et de ses chauffeurs, la société de transport a autorisé à la majorité simple de nouvelles mesures de modification de services débutant le 22 juin prochain. Le service sur plusieurs lignes sera à nouveau coupé, mais le RTL assure néanmoins que «ces ajustements tiennent compte de l’achalandage et les intervalles de services résultant sont tous inférieurs ou égaux à 30 minutes, peut-on lire dans le sommaire dont MédiaSud a obtenu copie. Elles sont complémentaires à celles qui sont habituellement proposées en période estivale». «Dans le cadre de l’optimisation des services, le RTL a envisagé de réviser davantage le service durant la période estivale, écrit-on aussi. Il s’agit d’une période de l’année moins achalandée et il y a donc lieu d’ajuster la fréquence de service sur certaines lignes sans conséquence tangible pour la clientèle.» Il est également envisagé d’ajuster les départs sur les lignes 6 et 44 le dimanche «qui sont hors-norme et peu achalandés». La société de transport évalue qu’elle pourrait perdre 9 usagers engendrant une perte de recette potentielle de 686 $ sur une base annuelle et de 144 $ pour la seule période estivale. Cette nouvelle réduction de service générera en tout une économie pour le RTL de 221 615$ pour l’année 2015. Les représentants des municipalités de Brossard, Saint-Bruno-deMontarville et de Saint-Lambert siégeant sur le conseil d’administration ont tous voté contre ces modifications de service. 8 Chroniques 9 AV R i L 2 01 5 Protection de la biodiversité à Longueuil : de la poudre aux yeux ! Décès du conjoint locataire : qu’advient-il du logement? Marie-Claudel Bilodeau Étudiante en droit Henriette, âgée de 70 ans, est mariée avec Raymond depuis 45 ans. Depuis leur mariage, ils habitent ensemble dans un logement de la rue Lacombe à Montréal. Au moment de la signature du bail, il y a 45 ans, seul Raymond a apposé sa signature sur le bail. Henriette n’y voyait aucun problème et ils n’ont jamais modifié le bail pour y ajouter la signature et le nom d’Henriette. Cependant, un événement malheureux et tragique s’est produit la semaine dernière; Raymond est décédé subitement d’une crise de cœur. Henriette, qui est attristée du décès de son mari, est également très stressée du sort du logement qu’elle habitait avec Raymond depuis des années et qu’elle aime tant. Comme son nom ne figure pas sur le bail, Henriette se demande si le propriétaire peut mettre fin au bail du logement unilatéralement. Advenant le décès du locataire d’un logement, la personne qui cohabitait avec le défunt au moment de son décès a le droit de demeurer dans le logement. Ce droit est accordé nonobstant le lien entre les deux personnes (ami, mari, sœur, conjoint, etc.). Henriette, qui cohabitait avec Raymond, pourrait même devenir locataire du logement si elle continue de vivre dans le logement à la suite de ce décès et qu’elle avise le propriétaire de son intention de devenir elle-même locataire dans les deux mois suivant le décès. Toutefois, le propriétaire pour- rait refuser la demande d’Henriette si elle ne satisfait pas ou ne satisfait plus aux conditions d’attribution du logement prévues au Code civil du Québec ou dans le bail. Henriette a l’intention d’adopter un chien pour contrer la solitude, ce qui contreviendrait aux règlements prévus au bail. Dans le cas où Henriette adopterait le chien, le propriétaire pourrait résilier le bail en donnant un avis de 3 mois avant la fin du bail. Henriette pourrait tout de même continuer d’habiter celui-ci jusqu’à la fin du bail. Si Henriette n’avise pas le propriétaire de son intention de demeurer dans le logement dans les deux mois suivant le décès de Raymond, le liquidateur de la succession ou un héritier peut mettre fin au bail en remettant au propriétaire un avis d’un mois. Un formulaire, Avis en cas de décès du locataire, est disponible sur le site Internet de la Régie du logement. Il peut être utilisé par la personne qui cohabitait avec le défunt et qui désire devenir locataire ou par le liquidateur de la succession ou l’héritier afin d’aviser le propriétaire du décès du locataire et de la fin du bail. L’information contenue dans le présent article est d’ordre général. Elle ne prétend pas répondre à tous les cas de figure. Pour de plus amples renseignements concernant le droit familial, téléphonez à la ligne d’information juridique d’Inform’elle au 450 4438221 (sans frais en Montérégie : 1 877 443-8221) ou consultez une personne exerçant la profession d’avocat ou de notaire. Il n’y a pas si longtemps, le boisé du Tremblay représentait le plus bel habitat viable de la rainette faux-grillon au Québec. Depuis 2011, la Ville de Longueuil a Monique Hains fait des démarches pour que le gouvernement provincial lui accorde le statut de « refuge faunique », la plus haute protection pour un milieu naturel. Or, depuis deux ans, plus de 50% des habitats de la rainette dans ce boisé ont disparu sous l’eau, victime des castors et de la négligence des responsables municipaux ! À Saint-Hubert, le boisé Maricourt – parallèle à l’autoroute 30 – est un écosystème précieux qui comprend une tourbière et d’autres milieux humides, de nombreux sites de reproductions de rainette faux-grillon et d’autres espèces vivantes rares. En mars dernier, des travaux d’aqueduc municipal et d’infrastructures pour l’usine d’Agropur ont détruit une portion du boisé. Le ministère de l’Environnement du Québec y a pourtant confirmé la présence de cet amphibien. Or, la mairesse Caroline Saint-Hilaire et des hauts fonctionnaires de Longueuil ont récemment prétexté l’absence de rainette faux-grillon pour justifier en partie ces travaux. D’autres menaces importantes planent sur ce boisé : l’éventuel prolongement du boulevard MoïseVincent, la construction d’un Centre commercial international et peut-être même des constructions résidentielles pour un millier d’immigrants chinois en lien avec ce centre. Voilà comment on met à mal la biodiversité. À vivre en ville, déconnectés de la nature, il est facile d’oublier que la diversité des espèces vivantes est un élément-clé pour la survie humaine. Certaines espèces en danger de disparaître sont connues. Des milliers d’autres n’ont pas cette « chance ». Ainsi, 41% des espèces d’amphibiens dans le monde sont menacées d’extinction. Plus de 120 espèces ont disparu dans les dernières années. Un tiers des espèces d’oiseaux et un quart des espèces de mammifères sont en danger ! La perte des habitats, la pollution et les dérèglements climatiques sont en cause. La rainette faux-grillon : bien plus qu’une grenouille Dans les années ’50, on entendait chanter la minuscule rainette faux-grillon partout en Montérégie. Il y a déjà plus de 15 ans, elle a été désignée officiellement en danger de disparaître. Depuis 2004, des inventaires printaniers de ses sites de reproduction ont permis de constater que son déclin se poursuit, mal- Point Sud est distribué en présentoirs dans l’agglomération de Longueuil et de porte-àporte dans certains quartiers de l’agglomération. Conseil d’administration Hélène de Montigny Micheline Lynch Maurice Giroux Pierre Turbis Gérald Mongeau prés. par intérim secrétaire administrateur administrateur administrateur Journaliste-coordonnateur Directeur de l’information Journaliste Secrétaire à la rédaction Infographie Impression Distribution Maurice Giroux Pierre Turbis Alexandre Lampron Judith Lefebvre Dominic Paul Payette & Simms Comité des bénévoles Journal à but non lucratif subventionné par Lesopinionsémisesdanslejournal n’engagentqueleursauteurs. Lestribuneslibresdoiventobligatoirement êtretransmises parcourrierélectroniqueàl’adressesuivante : [email protected] Ladirectionseréserveledroitdepublier desextraitsseulement. gré la Convention internationale sur la diversité biologique (1992) qui oblige pourtant les pays signataires, dont le Canada, à protéger ses espèces en danger. Pourquoi s’embêter d’une grenouille, alors qu’on veut construire condos, centre commercial international ou boulevard? Parce que la disparition des espèces vivantes est comme un jeu de bâtonnets : on peut les retirer pendant un certain temps un par un, mais arrive un moment où tout s’écroule. Parce que les amphibiens sont comme le canari dans la mine, un indicateur de la santé de la nature : les premiers à disparaître, indiquant la menace à venir pour les autres espèces. Parce que les amphibiens vivent dans des milieux humides dont les fonctions sont essentielles. Milieux humides, milieux essentiels menacés Les milieux humides de la Montérégie - tourbières, marécages ou étangs - sont de plus en plus rares. Pourtant dans ces pouponnières de vie, il y a un foisonnement incroyable d’êtres microscopiques dans le sol, des milliards d’insectes, des oiseaux nicheurs ou de passage, des amphibiens, de petits et gros mammifères, des plantes à fleurs, arbrisseaux et arbres, souvent uniques à ces habitats. Ce sont aussi des « éponges » qui aident à prévenir les inondations en cas de pluies abondantes. Par leurs plantes qui retiennent les toxiques présents dans l’eau, ces milieux sont aussi des usines naturelles d’épuration de l’eau. Que se passe-t-il à Longueuil? Le beau Plan Stratégique de Développement Durable de la Ville de Longueuil, dévoilé en grandes pompes en juillet 2013, n’est-il que de la poudre aux yeux? Ne peut-on épargner ce qu’il reste du boisé Maricourt? Peut-on conserver les rares milieux naturels qu’il nous reste? Peut-on « développer » différemment notre ville pour qu’elle entre enfin dans le 21e siècle et devienne une véritable ville durable? Pour nous joindre 365, rue Saint-Jean, bureau 106 Longueuil, Qc Point Sud est membre du Réseau placement média communautaire Téléphone : (450) 677-2626 Télécopieur : (450) 442-2663 Site Internet : www.pointsud.ca Courriel : [email protected] ISSN :1496-824X Dépôtlégal–BibliothèquenationaleduQuébec2001 Membre de la Coopérative des médias indépendants de la Rive-Sud Offrez-vous un regard différent sur l’actualité. Visitez quotidiennement le site mediasud.ca et affaires.mediasud.ca Volume 01 • Numéro 10 • 9 avril 2015 Les municipalités s’invitent dans la campagne électorale fédérale Suzanne Roy ZUMBA FAMILIALE EXTÉRIEURE ACTIVITÉ DE CLÔTURE EN COMPAGNIE DE VOS ÉLUS Marché public de Longueuil 311 longueuil.ca SAMEDI 11 AVRIL 11 h à 12 h Page 3 2 Économie 9 AV r i L 2 01 5 Un centre commercial international chinois à Longueuil? Une maquette de la Cité du commerce international chinois dessinée par NEUF Architectes et le Groupe Montoni au moment où les discussions avec l’entreprise lavalloise étaient avancées. - Photo: Courtoisie Texte : Alexandre Lampron Photos Écho de Laval Après avoir projeté de s’implanter à Vaudreuil-Dorion et Laval en 2013, il est prévu que l’entreprise Min Ying Holdings, un acteur financier chinois de premier plan, songerait à construire un immense centre de commerce international à Longueuil à la hauteur de Saint-Hubert, très possiblement en bordure de l’autoroute 30. Situé sur le terrain de l’ancien cinéparc, en bordure de l’autoroute 15 et propriété du Groupe Montoni, le projet lavalois aurait aussi comporté des centaines de résidences de luxe qui auraient abrité plus de 1000 familles chinoises fortunées. Toutefois, MédiaSud n’a obtenu aucune information qui confirme ou infirme que le projet de Saint-Hubert serait similaire à celui de Laval, advenant que la Ville de Longueuil décidait d’aller de l’avant. Selon le site Huffington Post Québec, une annonce officielle serait faite en Chine entre le 15 et le 23 avril, en présence de l’ambassadeur canadien en Chine, Guy Saint-Jacques. Le bureau de M. Saint-Jacques n’avait pas contacté MédiaSud au moment de mettre le texte en ligne. Min Ying Holdings agit sur le territoire québécois en partenariat avec une autre entreprise chinoise qui serait installée à Mirabel, le Mirabel International Trading Center (M.I.T.C.). Un ex-député du Bloc Québécois impliqué l’une des victimes de la vague orange du NPD aux élections fédérales de mai 2011 après avoir été défait par l’actuel député François Choquette. «Il y aurait 1000 entreprises chinoises qui viendraient s’établir au Québec pour faire du commerce directement en éliminant les intermédiaires, avait déclaré Roger Pomerleau à L’Écho de Laval, en novembre 2013. Ce serait comme un bureau des ventes, une vitrine pour présenter des produits. Toute la production serait faite en Chine.» Une recherche poussée a permis d’obtenir l’inscription du lobbyiste Roger Pomerleau, enregistrée en date du 24 mars 2015, pour les deux clients mentionnés : Min Ying Holding et MITC Management Inc. Amorcé le 17 septembre 2012, le mandat de Roger Pomerleau se terminerait le 9 octobre 2015. Pour les deux entreprises, il est décrit que le lobbyiste Pomerleau fait la «représentation afin de modifier la loi sur l'immigration et les règlements relatifs pour faciliter l'arrivée regroupée de 1000 immigrants entrepreneurs chinois conformément à la règlementation existante à cet effet par l'augmentation du quota de gens d'affaires prévus par la loi pour accepter ces 1000 personnes et ce, dans le cadre de l'ouverture d'un centre de commerce international nord-américain au Québec, afin de le rendre le Québec plus compétitif au chapitre du commerce international». Une des institutions visées dans la démarche de M. Pomerleau est la Ville de Longueuil. Le projet est piloté par l’exdéputé du Bloc Québécois de Drummond, Roger Pomerleau, qui agit à titre de lobbyiste. M. Pomerleau a été La vente de deux lots Une recherche encore plus poussée a permis de découvrir que Longueuil a donné son approbation à une entente avec l’entreprise 9223-7932 Québec inc., qui fait affaires sous le nom de Gestion MITC inc., et qui concerne la vente des deux lots «situés en bordure du boulevard Moïse-Vincent», soit les lots 4 642 839 et 4 642 840. La superficie totale est de 55 838,5 mètres carrés pour un montant de 3 185 586,40$, «la promesse étant valide pour une période de 180 jours», à compter du 18 février 2014 (date de l’adoption de la résolution). Force est de constater que la période de 180 jours est terminée depuis déjà très longtemps et que la transaction n’a pas été soumise au vote du conseil municipal. Or, MédiaSud a appris le 30 mars que l’entreprise s’est à nouveau mise en mode négociation avec la Ville dans les dernières semaines, car la date d’inscription de Roger Pomerleau est le 24 mars 2015. Un exemple surprenant Fait surprenant : Me JeanSébastien Coutu, avocat à la Direction des affaires juridiques au Commissaire au lobbyisme, a fait une intéressante présentation le 25 avril 2014 au congrès de l’Association des aménagistes régionaux du Québec (AARQ) sur la Loi sur la transparence et l’éthique en matière de lobbyisme. Dans sa présentation, Me Coutu évoquait entre autres plusieurs conditions d’application de la loi et l’une de ces conditions faisait allusion à une décision relative à l’attribution d’un contrat, d’une subvention ou d’un autre avantage pécuniaire. Ironiquement, dans son exemple qu’il a donné pour expliquer son propos dans le cadre de sa présentation, Me Coutu écrit : «une lobbyiste-conseil pour Le projet est piloté par l’ex-député du Bloc Québécois de Drummond, Roger Pomerleau le compte d’une entreprise fait des représentations auprès de la Ville de Longueuil en vue de conclure une entente visant l'octroi d'une option d'achat relative à l'acquisition d'un terrain vacant situé sur les lots 4 642 839 et 4 642 840, du cadastre du Québec, pour la réalisation d'un projet de développement immobilier comprenant un centre d'affaires». MédiaSud n’a pas été en mesure d’obtenir plus d’informations sur les intentions de la municipalité au moment de la mise en ligne du texte. 3 Actualité L'AGASH modifie son nom pour s'étendre jusque dans le Vieux-Longueuil Texte : Maurice Giroux Photos : AGASH Lors de son assemblée générale annuelle tenue le 31 mars dans ses locaux du boulevard Grande Allée, le conseil d'administration de l’Association des gens d'affaires de Saint-Hubert (AGASH), a reçu le mandat de procéder à un changement de nom en celui de l’Association des gens d'affaires du Grand Longueuil (AGAGL). Me Cynthia Gaudette Une assemblée générale spéciale aura lieu prochainement sous la nouvelle présidence de Mme Cynthia Gaudette, notaire du cabinet Lévesque, Gaudette, Major-Lacombe, de Longueuil, qui succède ainsi à la présidente Linda Langlois Saulnier. Mme Gaudette est la grande inspiratrice de ce projet d'expansion, qui surviendra au moment même où l'AGASH fêtera en juillet prochain son 25e anniversaire. Plusieurs raisons motivent la décision de l'organisme, notamment la dissolution imminente de l'Association des gens d'affaires de Longueuil (AGAL), avec laquelle l'AGASH avait autrefois organisé des concours de prix d’excellence. Linda Langlois Saulnier De plus, la diminution à la fois du nombre de membres et des contributions obtenues de ses principaux partenaires d'affaires depuis deux ans a mis à rude épreuve les finances de l'organisme. Qu'à cela ne tienne, la tenue d'une seconde édition du Grand réseautage au mois de mai 2014 a permis de boucler le budget. L'édition 2015 aura lieu le 13 mai prochain dans les locaux de CERTEX, sous la présidence d'honneur de Serge Charron, président de Pascan Aviation. 9 AV r i L 2 01 5 Fin de la saga immobilière au Centre Véronneau Dans un geste de gros bons sens, le ministère de la Sécurité publique dirigé par la vice-première ministre Lise Thériault a finalement Maurice décidé d'installer dans Giroux un édifice public appartenant au gouvernement du Québec le nouveau Bureau des enquêtes indépendantes, soit l'édifice Montval, au 201, de la Place Charles-LeMoyne, un immeuble avantageusement situé près de la station du métro de Longueuil – Université de Sherbrooke. En ce moment d'austérité qui frappe toute la société québécoise, il fallait être culotté ou inconscient pour aller en appel d'offres auprès des propriétaires immobiliers de la Rive-Sud. C'est donc dans les bureaux désaffectés de la Direction régionale du ministère de l'éducation que logeront les policiers enquêteurs, soit un vingtaine de personnes. Les six soumissionnaires conformes, dont le Centre Véronneau, propriété d’une famille œuvrant sous la raison sociale Société en commandite KELENDJI, se retrouvent le bec à l'eau, même si le Ministère de la Santé publique via la Société québécoise des infrastructures les dédommagera pour les coûts de leur démarchage. Il en sera bien autrement pour le journal Point Sud qui venait de souslouer en novembre dernier un petit local au Centre Véronneau, lequel n’a offert aucun dédommagement pour un nouveau déménagement vers un lieu heureusement plus courtois, soit le Foyer Saint- Antoine, un milieu communautaire très propice au développement des médias communautaires. Foyer Saint-Antoine Une clause abusive Point Sud avait eu le malheur de publier un texte qui dénonçait une clause abusive de l'appel d'offres gouvernemental à l'effet qu'aucun média ne devait occuper un local dans le même édifice que le Bureau des enquêtes indépendantes! Nous aurions été heureux que Place Véronneau remporte le contrat, mais ses propriétaires, intraitables et frustrés, nous ont quand même mis à la porte sans aucune compensation. La bonne nouvelle, c'est que notre groupe de médias communautaires indépendants, réunis dans une coopérative, vivra désormais à l'ombre de la cathédrale Saint-Antoine, au son du clocher et avec une vue imprenable sur la rue Saint-Charles. Et en plus, nos médias seront en mesure de participer à la relance économique, sociale et culturelle de la rue Saint-Charles. Les municipalités s’invitent dans la campagne électorale fédérale Alexandre Lampron (EXCLUSiViTÉ) - Les municipalités du Québec ont l’intention de se faire entendre au cours de la campagne électorale fédérale, qui prendra officiellement son envol dans les semaines à venir. Rencontrée par MédiaSud, la présidente de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, avance que les municipalités «sont victimes des négociations difficiles entre la province et Ottawa». Plus d’un an après la mise en vigueur du Plan Chantiers Canada, qui prévoit entre autres des investissements de plus de 53 milliards$ dans les infrastructures fédérales d’ici les 10 prochaines années, «rien n’a encore bougé dans la province», soutient Mme Roy. résorber le déficit d’infrastructure de 34 milliards$ «Nous demandons une entente à très court terme; les municipalités sont prêtes, avance la présidente de l’UMQ. Nous demandons le transfert complet (à 100%) de la taxe fédérale sur l’essence pour les infrastructures municipales, selon la même répartition qu’à l’heure actuelle (25% pour le transport collectif et 75% pour les infrastructures municipales).» Elle rappelle aussi que ces sommes assureraient des infrastructures de meilleure qualité et une plus grande fluidité sur les routes «pour nous permettre de mettre en place des modes alternatifs de transport pour diminuer la congestion routière qui nous coûte extrêmement cher». La présidente de l’UMQ rappelle aussi que le déficit des infrastructures au Québec a atteint le cap des 34 milliards$. À ce jour, l’UMQ dit avoir rencontré les caucus néodémocrate, libéral et le chef du Bloc Québécois, Mario Beaulieu. Seul le Parti conservateur n’aurait pas encore donné signe de vie. Suzanne Roy ajoute aussi que «nous avons invité tous les chefs des partis fédéraux à nos Assises annuelles, qui se tiendront au mois de mai à Montréal». «Les municipalités ont droit aux montants mis en place et sont des partenaires essentiels de la réhabilitation de nos infrastructures parce qu’elles sont d’abord des gouvernements de proximité, enchaîne-t-elle. Malgré tout, elles sont tenues à l’écart de toute discussion et négociation sur la conception et la mise en œuvre des programmes.» Enfin, l’Union des municipalités du Québec demande un moratoire sur la planification de Postes Canada de mettre en place les boîtes communautaires dans toutes les villes. Suzanne Roy 4 économie 9 AV r i L 2 01 5 Moi, entrepreneur? Le premier événement entrepreneurial pour les plus de 35 ans! Innovant et rassembleur, Moi, entrepreneur? est le premier événement québécois réservé aux aspirants entrepreneurs de plus de 35 ans. Du 18 au 19 avril 2015, à l’hôtel Holiday Inn de Longueuil, les participants assisteront à des ateliers, des conférences et des témoignages inspirants visant à les encourager à se lancer en affaires. sera conférencière lors de la clôture de l’événement le 19 avril. Inspiratrice et entrepreneure, elle a créé le premier concept de télévision consacrée à la relève entrepreneuriale et a encouragé jusqu’à ce jour des milliers de Québécois à démarrer leur entreprise. Trois autres mini-conférences inspirantes compléteront le programme Colloque de formation réussi pour les coopératives d’habitation de la Montérégie C’est le sourire aux lèvres que sont repartis les 70 participants du 2e colloque annuel de formation de la Fédération des coopératives d’habitation montérégiennes (FECHAM), samedi dernier le 28 mars. En effet, les objectifs de la FECHAM ont été doublement atteints : renforcer les connaissances et compétences de gestion de ses membres tout en ayant du plaisir ! L’événement Moi, entrepreneur? est une opportunité pour cette clientèle d’expérimenter l’entrepreneuriat à travers des activités immersives. Ces deux jours intensifs permettront à chaque participant de démystifier l’entrepreneuriat, de réseauter et de tester leurs idées avec des mentors ainsi que des entrepreneurs expérimentés. «Grâce à cet événement, les participants auront l’opportunité de découvrir leur potentiel entrepreneurial et leur idée d’entreprise ainsi que de s’outiller pour réaliser leur projet d’affaires. Nous voulons également les guider vers les organismes qui pourront les aider à concrétiser leurs idées» explique Ian-Patrick Thibault, président de Concept I.D.O., l’instigateur de l’événement. «Si un tel événement m’avait été offert à l’âge de 35 ans, j’en aurais profité pour établir de précieux contacts avec d’autres entrepreneurs afin de me sentir moins seule dans cette aventure entrepreneuriale» confirme Nancy Simoneau, présidente de la TAEM. C’est pourquoi, les 18 et 19 avril prochain, elle vous invite, en plus de tenter votre chance d’éveiller en vous l’entrepreneuriat, à venir rencontrer d’autres entrepreneurs; une richesse inestimable qui vous donne le goût d’aller encore plus loin sur la route entrepreneuriale. «Oser faire la différence !» avec Anne Marcotte. Anne Marcotte, animatrice de l’émission voirGRAND.tv sur MAtv, Administrateurs de la fin de semaine. Elles répondront aux questions essentielles de toute personne désirant démarrer son projet d’affaires et seront données par des entrepreneurs ayant lancé leur entreprise sur le tard. information et inscription sur www.moientrepreneur.ca À propos des promoteurs : Concept I.D.O a été créé en 2014 par Ian-Patrick Thibault dans le but d’offrir une plateforme de lancement pour des projets d’affaires innovants qui visent à faire éclore une toute nouvelle génération d’entrepreneurs. Après avoir créé le premier espace de coworking coopératif sur la Rive Sud, il est l’instigateur de l’événement «Moi, entrepreneur ?» La Table d’action en entrepreneuriat de la Montérégie (TAEM) créée en 2012 est composée majoritairement d’entrepreneurs dynamiques et présidée par Nancy Simoneau, du groupe Simoneau inc. de Boucherville. Axée sur l’action, elle favorise la réalisation de projets structurants par et pour les entrepreneurs afin de stimuler l’entrepreneuriat en Montérégie. Depuis sa création, parmi les dix projets initiés, 6 ont été réalisés. Sources et renseignements : Aurélie Blanwalhin (prononcer blanvalin) [email protected] (438) 938-1212 La voix de Saint-Hubert est une filiale de MédiaSud inc. et est membre de la Coopérative des médias indépendant de la Rive-Sud Journaliste-coordonnateur Maurice Giroux Marie-Paule Carrier président secrétaire-trésorière Katy Larouche administratrice Alexandre Lampron administrateur Journaliste Journaliste Infographie Impression Maurice Giroux Alexandre Lampron Pierre Turbis Dominic Paul Payette & Simms Le colloque est une initiative de la Fédération suite au constat que les membres des coopératives d’habitation se sentent parfois démunis face aux nombreux défis de gestion que représente l’administration d’une coopérative. Les besoins de formations sont bien présents, comme le démontre la hausse d’inscriptions de 17% par rapport à l’édition 2014. Le colloque a débuté en force avec la présentation par le président de la FECHAM du nouveau directeur général, M. Daniel Godin, anciennement directeur au centre d’administration des prêts et gestion du portefeuille du Québec de la SCHL, se joindra à l’équipe de la FECHAM à compter du 7 avril prochain. L’atelier d’ouverture portait sur les modifications au fonctionnement des coopératives suite à la fin de leur convention et à la modification de la Loi sur les coopératives. Les partici- Les opinions émises dans le journal n’engagent que leurs auteurs. Les tribunes libres doivent obligatoirement être transmises par courrier électronique à l’adresse suivante : [email protected] La direction se réserve le droit de publier des extraits seulement. Membre de la Coopérative des Médias indépendants de la Rive-Sud pants se sont ensuite séparés en deux sous-groupes pour assister à des ateliers sur la gestion des comités et sur la Régie du logement. En après-midi, les participants ont découvert leur personnalité pour le travail en équipe grâce à un module inspiré du Myers Briggs Type Indicator (MBTI). La conférence de clôture était donnée par Alain Samson. Riche en conseils sur comment développer ses talents et réussir à changer l’état des choses autour de soi, les participants ont fort apprécié le message livré avec beaucoup d’humour par M. Samson. La journée de formation qui se déroulait à la Place Desaulnier à Longueuil s’est conclue par un cocktail et le tirage de quelques prix de présence. La FECHAM est fière d’offrir aux coopératives de la Montérégie une occasion de perfectionner les compétences de leurs membres et de tisser des liens d’amitié et de coopération entre elles. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Loïc Nigen, M.A.P. Chargé de projets Tél : 450-651-5520 poste 217 [email protected] Pour nous joindre Téléphone : (514) 473-2720 Télécopieur : (450) 463-0099 Courriel : [email protected] Sites Internet : www.mediasud.ca www.affaires.mediasud.ca 5 Société 9 AV r i L 2 01 5 Budget Leitao: le cégep Édouard-Montpetit inquiet pour l’avenir du réseau Texte et photo : Cégep Édouard-Montpetit (MG) Le 26 mars dernier, le gouvernement du Québec déposait son budget pour l’année 2015-2016. Selon le communiqué de la Fédération des cégeps, une compression à la même hauteur que celle imposée lors de la dernière année est anticipée, soit de l’ordre de 40 millions de dollars. Cette compression vient s’ajouter aux 109 millions amputés au cours des quatre dernières années dans le réseau des cégeps, ce qui correspond à près de 4 millions pour le cégep ÉdouardMontpetit depuis 2011. Rappelons que lors de sa séance du 25 novembre dernier, le Conseil d’administration du Cégep adoptait une résolution dénonçant les compressions budgétaires de 1,5M$ que l’établissement a subies pour l’année 2014-2015 et invitait la communauté du Cégep à participer à une activité de dénonciation organisée par les associations syndicales et étudiantes. Lors de cette rencontre, le directeur général du Cégep, M. Serge Brasset déclarait que «ces nouvelles coupes au budget pourraient avoir des conséquences considérables l’an prochain sur les services offerts aux étudiants». À l'annonce de ces coupes possibles au budget 2015-2016, la Direction du Cégep a tenu à souligner à ses employées et étudiants qu’elle demeurerait vigilante, et suivrait de près tout développement au cours des prochains jours et semaines, et ce, jusqu’au dépôt des crédits en mai prochain. M. Bernard Tremblay, président-directeur général de la Fédération des cégeps, à la suite du dépôt, déclarait : «Alors que le gouvernement se préoccupe de la pérennité des services et de l’avenir de nos jeunes, il est étonnant de voir que l’enseignement supérieur ne figure pas au cœur de ses priorités. Nous sommes conscients de la situation budgétaire, mais nous déplorons vivement que la cohorte actuelle des étudiants soit particulièrement visée par ce redressement.» Soulignons que la Fédération poursuivra ses discussions avec le gouvernement afin d’éclaircir l’impact réel que le budget provincial aura sur les cégeps. À propos du cégep Édouard-Montpetit Le cégep Édouard-Montpetit, le plus grand du réseau des cégeps, est un établissement d’enseignement supérieur comptant plus 17 000 étudiants au régulier et à la formation continue, et est constitué du campus de Longueuil et de l’École nationale d’aérotechnique. Il met en œuvre des programmes d’études et des activités de formation de haute qualité, souvent de concert avec ses partenaires de l’ordre universitaire. Le Cégep vise le développement de per- sonnes compétentes, autonomes, critiques et engagées dans leur milieu. Par ses activités d’enseignement et de recherche et par les services qu’il offre à la collectivité, il contribue à la vitalité sociale et culturelle de sa communauté et met à profit son expertise sur le plan régional, national et international. Pour en connaître davantage sur le cégep Édouard-Montpetit et ses activités, visitez le www.cegepmontpetit.ca ainsi que la page Facebook du Cégep (Facebook.com/CollegeEdouardM). Près de 700 000 $ seront investis pour l’amélioration des conditions de vie des personnes aînées dans l’agglomération de Longueuil CrÉ de l’agglomération de Longueuil (MG) La Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’agglomération de Longueuil est heureuse d’annoncer qu’une contribution financière d’un montant total de 691 370$ est octroyée à 12 organismes dans le cadre du premier appel de projets de l’Entente spécifique pour l’amélioration des conditions de vie des personnes aînées de l’agglomération de Longueuil 2013‐2017. Grâce à ces appuis financiers, des organismes pourront accompagner et mobiliser les citoyennes et citoyens aînés et leur offrir services et activités adaptés à leurs besoins et intérêts (voir le résumé des projets retenus en Annexe). «La qualité de vie des aînés s’inscrit en lien avec tous les chantiers entrepris dans le cadre du Plan quinquennal de développement de l’agglomération de Longueuil. Avec 15,8% de notre population âgée de 65 ans et plus, le vieillissement démographique est un défi auquel nous l’ensemble des objectifs de l’Entente. Qu’il s’agisse de favoriser les relations intergénérationnelles, la participation sociale des personnes aînées, l’accès à la culture, l’accès aux technologies de l’information, la lutte contre la maltraitance, ou le soutien aux aînés vulnérables, les projets sont diversifiés et porteurs de résultats concrets. On estime qu’au moins 7 300 personnes aînées participeront ou bénéficieront des activités offertes dans le cadre des projets financés. Notons aussi que plus de 50% des projets vont rayonner sur l’ensemble du territoire de l’agglomération de Longueuil. devons nous attaquer dès maintenant. L’enjeu est d’autant plus important que dans moins de 10 ans, cette proportion sera de 23,3% 1, ce qui représentera près d’un citoyen sur quatre! Nos structures et nos services doivent s’adapter rapidement et ce, sans perdre de vue la reconnaissance des contributions actuelles et futures de ces citoyens âgés au développement de notre agglomération», croit madame Monique Bastien, présidente de la CRÉ de l’agglomération de Longueuil. Des projets diversifiés et des résultats concrets! Élément de fierté pour la CRÉ, les projets soutenus répondent à 1 Institut de la statistique du Québec. Bulletin de statistique régional 2012 : CRÉ - Longueuil Rappelons que l’Entente a été signée en partenariat avec le Secrétariat aux aînés, le Secrétariat à la région métropolitaine, le ministère de la Culture et des Communications et le Forum jeunesse Longueuil. 6 économie 9 AV r i L 2 01 5 Développement économique : les parcs industriels rapatriés dans chacune des villes? Texte :Alexandre Lampron Photos: CLD Agglomération de Longueuil La responsabilité du développement des 15 parcs et zones industriels de l’Agglomération de Longueuil serait reléguée dans la cour de chacune des cinq municipalités dans le cadre de la réforme actuellement en gestation en matière de développement économique. «Au chapitre de ce qui va arriver au plan légal, nous ne sommes pas en mesure de confirmer de façon définitive les choix qui seront faits par le gouvernement du Québec, mais nous savons que le CLD sera intégré dans une structure certainement plus vaste, qui englobera tout le développement économique de quelle façon que ce soit», affirme M. Couture. Jean-Luc Couture Le président du conseil d’administration du Centre local de développement (CLD), Jean-Luc Couture, a expliqué en entrevue qu’il s’agissait de l’une des hypothèses étudiées par les partenaires du domaine économique en vue de la nouvelle structure qui serait mise en place d’ici le mois de juin. Éviter les doublons Les détails obtenus par Affaires.MédiaSud afin de peaufiner ces informations, complétés par celles obtenues de M. Couture, confirment qu’il est prévu de confier le mandat d’attirer de nouvelles entreprises sur le territoire du Grand Longueuil à la nouvelle structure, alors que l’aspect con- struction des bâtiments serait plutôt refilé aux municipalités. La situation décrite éviterait ainsi les doublons inutiles et des économies appréciables. Il n’y a rien de surprenant dans cette orientation, puisque depuis 1984 les municipalités, à travers le Québec possèdent le pouvoir de créer des espaces industriels en acquérant, en transformant, en vendant ou en louant des terrains et des bâtiments, et le tout à des fins industrielles. provinciale, avec des bureaux un peu partout, nous nous retrouvons avec des gens qui n’ont pas nécessairement la connaissance du niveau local et les résultats peuvent parfois être différents. J’ai aussi l’espoir que nous puissions récompenser l’entrepreneuriat afin de permettre à un plus grand nombre de personnes de se lancer en affaires.» Ces pouvoirs sont accordés en vertu de la Loi sur les immeubles industriels municipaux, de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et de la Loi sur les compétences municipales. L’Agglomération de Longueuil compte 13 000 entreprises, dont plus de 2000 dans les 15 parcs industriels qui génèrent à elles seules au-delà de 65 000 emplois dans la région. De ces 2000 entreprises, 45% sont manufacturières et 30% sont exportatrices. La présence de 200 filiales de multinationales procure également 16 000 emplois à la population de la région. «J’exprime le souhait que le développement économique reste en bonne partie au niveau local, espère M. Couture, en lien avec le dépôt du budget du ministre des Finances, Carlos Leitão, le 26 mars. Quand nous essayons de créer une agence qui a une mission Un mandat d’accompagnement L’Agglomération retiendra prochainement les services professionnels d’une firme externe pour un mandat d’accompagnement dans la mise en place de cette nouvelle gouvernance. Deux soumissions ont été reçues en date du 19 mars : Cohn & Wolfe et Raymond Chabot Grant Thornton. «Peu importe qui sera mandaté, je crois qu’il faut sauver les façons de faire acquises par le CLD, sauver nos connaissances, notre savoir-faire et notre transmission des valeurs, ajoute JeanLuc Couture. Je pense que c’est ce que souhaitent les villes et les bailleurs de fonds du CLD dans un contexte d’un transfert vers une nouvelle structure.» Le contrat de moins de 100 000$ serait octroyé lors du prochain conseil d’agglomération prévu le 16 avril prochain. Plan municipal d’emplois pour les jeunes des Centres jeunesse du Québec UMQ (MG) La campagne d’adhésion 2015 au Plan municipal d’emplois pour les jeunes des centres jeunesse bat son plein. Déjà, près d’une trentaine de municipalités ont adhéré, dont plusieurs pour la deuxième année consécutive et certaines pour la troisième année ! Au nom des jeunes des centres jeunesse, l’UMQ remercie les municipalités d’Amqui, Beloeil, Blainville, Candiac, Châteauguay, Chelsea, Cowansville, Drummondville, Joliette, Longueuil, Montréal – arrondissement d’Ahuntsic/Cartierville, Montréal - Arrondissement de Villeray-Saint-MichelParc-Extension, Montréal - Arrondissement Le Plateau Mont-Royal, Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, PointeClaire, Rimouski, Rivière-du-Loup, Rivière-Rouge, Roberval , Saint-Brunode-Montarville, Sainte-Adèle, Sainte- Julie, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean-surRichelieu, Varennes et Victoriaville. Elle invite d’autres municipalités à adhérer au plan d’ici le 30 avril. Concrètement, ces adhésions se traduiront par des emplois d’été pour plus de 60 jeunes des centres jeunesse. Ces occasions d’emplois leur permettront de développer leur employabilité, d’acquérir de la confiance en eux, en plus de découvrir le monde municipal. Ce Plan municipal d’emplois est rendu possible grâce au soutien financier de la Fondation Simple plan et du partenariat avec l’Association des centres jeunesse du Québec (ACJQ). Pour plus d’information sur le Plan municipal d’emplois, veuillez communiquer avec Mme Josée Maryse Sauvageau à [email protected] ou au 514 282-7700 poste 285. 7 Société C’est l’heure de se sucrer le bec en Montérégie! 10e édition de la campagne de promotion «L’érable, de la palette à la fourchette!» Avec l’hiver froid qui se terminera bientôt, l’arrivée du printemps se célèbre sans contredit en Montérégie avec l’ouverture des érablières et le début du très populaire temps des sucres! La Montérégie devient LA destination par excellence au Québec pour se sucrer le bec. En collaboration avec La Montérégie, le Garde-Manger du Québec, Tourisme Montérégie est fière de faire la promotion de la campagne L’érable, de la palette à la fourchette et de son site thématique macabaneasucre.com. Cette campagne de promotion permet aux nombreux amateurs d’érable de l’apprécier sous toutes ses formes, dans les érablières et restaurants de la Montérégie. La visite à la cabane : une activité traditionnelle incontournable Plusieurs érablières s’unissent afin de faire vivre un moment inoubliable aux visiteurs qui choisissent la Montérégie pour une succulente escapade printanière. La Montérégie offre différents types de cabanes à sucre, de rustiques à modernes, pouvant accueillir de 100 à plus de 1000 personnes. Ces érablières sont dispersées à travers la région et sont facilement accessibles, peu importe la provenance des visiteurs. Les secteurs Suroît et Saint-Jeansur-Richelieu et Région sont des endroits stratégiques pour trouver une érablière à votre goût. D’autres sites participant à la campagne offrent des activités thématiques reliées à l’érable, ce qui permet de compléter une journée bien remplie. Par exemple, à La Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire, vous pourrez rassembler une dégustation de repas à saveur amérindienne avec une animation sur l'origine autochtone du temps des sucres. L’érable au menu dans des restaurants de la Montérégie Neuf restaurateurs et chefs de la Montérégie se regroupent également pour vous concocter des menus à base d’érable. Chacun des chefs offre au minimum un plat à l’érable et plusieurs composent un menu complet où l’érable est présent à chaque service. Ces chefs créatifs adapteront donc l’érable en fonction de leur spécialité respective, surprenant ainsi les épicuriens venus de partout pour apprécier leurs initiatives culinaires. Les amateurs de bonnes tables seront surpris par la subtilité et la versatilité de l’érable dans la cuisine de nos chefs. Les menus élaborés par nos chefs seront disponibles à partir du mois de mars, dans leur restaurant respectif, pour une période de quatre semaines.Actions promotionnelles Cette année, la campagne de promotion L’érable, de la palette à la fourchette est réalisée en collaboration avec La Montérégie, le Garde-Manger du Québec, partenaire important de Tourisme Montérégie. Pour Catherine Ladouceur du Garde-Manger du Québec, l’association avec Tourisme Montérégie est une association gagnante : «Nous sommes fiers de pouvoir collaborer avec Tourisme Montérégie ! En travaillant conjointement pour la promotion des entreprises agroalimentaires de la région, ce sont nos deux organisations et surtout les entreprises qui bénéficient du grand rayonnement de la campagne L’érable, de la palette à la fourchette.» La campagne de promotion bénéficiera d’une belle présence sur La Presse+ et dans le Journal de Montréal durant la période du temps des sucres en Montérégie. Également, un panneau numérique situé en plein cœur du centreville de Montréal fera la promotion du tempsdes sucres en Montérégie, en plus d’une campagne de publicité sur les ondes de Boom fm Montérégie. Une importante stratégie web et réseaux sociaux est également prévue pour faire la promotion du site thématique macabaneasucre.com qui répertorie les partenaires de la campagne de cette année et qui donne de l’information per- 9 AV r i L 2 01 5 Publi-texte La culture est mise à l’honneur à la Commission scolaire Marie-Victorin Chaque année, plus d'une vingtaine d'événements culturels rassembleurs s’offrent aux 33 000 élèves de la CSMV. Carole Lavallée Que ce soit à travers un concert, une exposition, un festival de film ou de poésie, une soirée hommage, un événement sportif, ou un salon du livre ou d'arts visuels, la CSMV a à cœur de faire vivre, de partager et de célébrer l'incroyable richesse culturelle qui s’épanouit dans ses 71 établissements scolaires! Les élèves peuvent aussi participer à divers événements organisés par des partenaires de la CSMV ou en collaboration avec eux, et cela, sur tout son territoire. Cela s’inscrit dans la mission de toute commission scolaire qui a pour rôle de contribuer au développement culturel de sa région. De plus, en 2008, le Conseil des commissaires a adopté une Politique culturelle qui a notamment pour but de mettre en valeur la richesse culturelle de son milieu. Deux événements qui retiennent l’attention en avril! Le 2 avril dernier, la CSMV présentait la finale haute en couleur de la 9e édition de Primaire en spectacle, un concours de talents attendu et fort populaire auprès des élèves du préscolaire et du primaire. Des élèves de 26 écoles primaires de la CSMV, un record de participation cette tinente sur l’érable. Toutes ces actions de promotion visent à consolider la première position de la région en matière d’agrotourisme. 600 000 visiteurs par année viennent se sucrer le bec en Montérégie Rappelons que la Montérégie se positionne bonne première avec 43% du marché de l’agrotourisme au Québec année, ont offert des numéros uniques et de grande qualité dans des disciplines aussi variées que le chant, la danse, le karaté, la comédie musicale ou encore l’art dramatique. La CSMV regorge d’élèves talentueux! Un autre événement de la CSMV retient l’attention depuis maintenant 5 ans soit, la Soirée slam et poésie. Cette soirée se déroulera le 9 avril, cette année. En jumelant le slam et la poésie, l’événement met en lumière le talent d’auteur de nos élèves qui jouent habilement avec les mots sous une forme poétique, tout autant que leur qualité d’orateur. Les meilleurs textes et prestations seront récompensés lors de la soirée et les élèves méritants recevront une bourse de 250 $ du Conseil des commissaires. En terminant, je vous invite à vous informer auprès de vos écoles et centres pour connaître les activités culturelles qui seront présentées prochainement au grand public, ainsi qu’à consulter le site internet www.csmv.qc.ca. La présidente de la Commission scolaire Marie-Victorin, Carole Lavallée [email protected] avec près d’un million de visiteurs par année. Plus de 60% des 930 000 personnes qui pratiquent une activité agrotouristique en Montérégie y retournent plus d’une fois par année, ce qui génère annuellement près de 3 000 000 visites. Le temps des sucres est le deuxième produit agrotouristique le plus couru en Montérégie avec près de 600 000 visiteurs. Tourisme Montérégie est une association touristique régionale et est un organisme privé à but non lucratif qui regroupe près de 400 entreprises. Elle a principalement pour mission le développement, la promotion, l’accueil et l’information touristiques de la Montérégie. La Montérégie, le Garde-Manger du Québec est la seule campagne régionale qui rassemble plus de 230 entreprises bioalimentaires de la Montérégie via le GardemangerduQuebec.ca. En se regroupant, il est plus facile de faire découvrir l’offre riche et variée des produits de la région et, ultimement, d’inciter les gens à consommer en Montérégie. Le projet régional est chapeauté par Expansion PME Montérégie Est, est soutenu par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) ainsi que la Conférence Régionale des Élus de la Montérégie Est (CRÉ). (Tourisme Montérégie) Société 8 9 AV r i L 2 01 5 Conflit au RTL : la Commission des droits et des libertés de la personne est appelée à trancher Texte et photos : Alexandre Lampron (EXCLUSiF) - Des chauffeurs d’autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL), dont les identités ne peuvent être révélées, allèguent avoir été discriminés «sur la base de leurs convictions politiques» lors de la tenue de la séance du conseil d’administration du 3 décembre dernier. Dans un document de six pages dont Affaires.MédiaSud a obtenu copie, ces chauffeurs se tournent vers la Commission des droits et libertés de la personne, évoquant les articles 10 et 15, car ils soutiennent avoir subi «un préju- dice inacceptable dans une société démocratique auquel la Commission doit tenter de remédier». Les plaignants disent s’être présentés à la séance du 3 décembre dernier, à la demande du syndicat, pour y poser des questions relativement au projet de loi 3 (devenu force de loi le 4 décembre) sur les régimes de retraite. Le RTL avait pris des dispositions, notamment en mobilisant des agents de sécurité postés pour contrôler l’identité des personnes qui entaient et sortaient de l’immeuble, photos à l’appui. Une plainte «amendée» «Ces mesures constituent une grave violation des droits fondamentaux de ces personnes, et qui se sont vu empêchées d’avoir accès à un lieu public pour un motif prohibé par la charte, soit leurs convictions politiques syndicales s’opposant au projet de loi 3», peut-on lire dans la plainte amendée en vertu des articles 10 et 15. Advenant un revers devant la Commission, l'intimée visée par ladite plainte, Mme Colette Éthier, présidente du RTL, pourrait être dans l’obligation de verser la somme de 15 000$ aux trois chauffeurs qui sont à l’origine de ce branle-bas de combat «à titre de dommages moraux avec intérêts». Une somme de 3000$ «à titre de dommage exemplaire avec intérêts» pourrait aussi être exigée de la part de l'intimée. La porte-parole du RTL, AnneLouise Milot, n’a émis aucun commentaire sur le dossier, «puisqu’il y a un processus judiciaire en cours», précise-telle, dans un courriel envoyé à Affaires.MédiaSud. Philippe Cloutier veut représenter le Bloc québécois dans LongueuilCharles-Lemoyne Henri-Paul raymond Collaboration spéciale Un candidat s’intéresse à l’investiture du Bloc Québécois dans Longueuil-Charles-Lemoyne. Il s’agit de Philippe Cloutier qui annonce son intention de briguer l’investiture pour représenter le parti aux prochaines élections fédérales. Il est professeur de philosophie et militant indépendantiste, et sera fort probablement candidat à l’investiture prévue ce printemps. L’aspirant candidat affirme que son expérience internationale l’a convaincu plus que jamais de la nécessité de l’indépendance. M. Cloutier soutient que les idées de l’actuel chef du Bloc l’ont incité à poser sa candidature. «Les députés du Bloc sont les ambassadeurs du pays à venir, à Ottawa comme au Québec. Mario est le mieux placé pour faire valoir l’importance de cette mission», plaide-t-il. La circonscription de LongueuilCharles-Lemoyne comprend notamment le Vieux-Longueuil, Laflèche, Lemoyne, Greenfield Park, ainsi qu’une partie de Saint-Hubert. Philippe Cloutier a travaillé à l’extérieur et il est revenu dans la région en 2012. Il était professeur au Mexique. C’est le regain d’audace du discours indépendantiste qui l’a incité à revenir au Québec afin d’y militer. Greenfield Park a le printemps difficile La sortie printanière du boulevard Churchill avait tant de promesses. On l’imaginait dans ses nouveaux atouts avec sa verdure renouvelée et ses lampadaires à l’ancienne, séduire les Hélène de plus casaniers. La Montigny «revitalisation» de cette artère principale de notre Park laissait croire que la promenade serait à l’honneur, la vie communautaire plus chaleureuse et plus conviviale, la cohabitation des marcheurs cyclistes et automobilistes plus harmonieuse. Hélas ! Nous avons plutôt droit à une planification curieuse qui n’en finit pas de finir et qui fait fi des besoins les plus élémentaires des commerçants, des sportifs, des familles, des aînés, des jeunes, de tous quoi ! À toute fin pratique le stationnement sur le boulevard Churchill a été tellement réduit que le magasinage chez le fleuriste, le coiffeur, le salon de bronzage, la clinique, la pizzeria doit se faire sans voiture. Et souvenezvous que ce sont ces commerçants qui ont dû essayer TROIS étés durant lesquels la rue était en construction, déconstruction, reconstruction. Certains d’entre eux n’ont pas survécu et ont dû quitter La piste cyclable qui va de nulle part à nulle part est un accident en attente de se produire, la somptueuse devanture du 156 Churchill avec son gazon et son pavé uni qui n’invitent à aucune activité n’a de grandiose que le coût d’installation et les larges trottoirs ne servent qu’à rétrécir la rue de sorte que deux autobus venant en sens inverse ne pourraient se croiser s’il y avait stationnement sur les deux côtés de la rue ! J’ai honte à mon boulevard Churchill. J’ai honte de ces promesses qui prennent les citoyens en otage, dilapident nos taxes, ne consultent personne… et se disent maintenant aux prises avec une situation fort problématique qui les laisse perplexes. Paraît qu’on a mis un comité là-dessus pour étudier les solutions… Et les boîtes postales qu’on veut mettre sur des propriétés privées pour les dévaluer, dans les terre-pleins ou les ronds-points qui servent à recevoir la neige où les enfants s’amusent, sur des rues où il n’y a pas de stationnement… Les urbanistes de la ville de Longueuil se sont-ils déjà rendus à Greenfield Park ? Ont-ils parlé à des Parkers ? Nos élus nous assurent que Longueuil «se préoccupe» de ces situations. Les années passent, les citoyens sont patients, ils donnent la chance au coureur mais ils s’inquiètent. Avons-nous tous perdu le sens de l’écoute, le don de la créativité, l’art de penser en dehors de la boîte mais surtout la capacité de mettre l’humain au cœur de notre ville Et la neige qui n’en finit pas de neiger…