Télécharger le magazine en PDF

Transcription

Télécharger le magazine en PDF
•• Février 2016 •• N°266
s
G E N N E V I L L I E R S
M A G A Z I N E
Territoire :
L'an 1 de la Boucle
P. 16
Nord de Seine La deuxième vie
des vêtements
P. 34
Sondage sur la ville
Pensez-vous que la ville a évolué ? en bien ? en mal ? En matière de solidarité, en fait-elle trop ?
pas assez ? Avez-vous envie de rester à Gennevilliers ? de partir ailleurs ? Comment jugez-vous le travail
de la nouvelle municipalité ? Toutes les réponses en pages 18 à 21.
CLINIQUE OSTÉOPATHIQUE
EO PARIS
Consultations
d’ostéopathie
Venez consulter
les ostéopathes de demain
Ces consultations se dérouleront
sous le regard d’un ostéopathe
diplômé et qualifié, au sein de
notre clinique pédagogique.
Renseignements
et prise de rendez-vous
Clinique pédagogique
de l’Ecole d'Ostéopathie
de Paris
Tél. : 01 47 92 91 90
1 allée des Bas Tilliers
92230 Gennevilliers
Durée de la consultation : 1 heure
Accès RER C : Gennevilliers - Tram 1 : Timbaud
www.ecole-osteopathie-paris.fr
.fr © Photos : Philippe Fretault - Licences 2 et 3 : 1068465 - 1068464
LES SOINS PROPOSÉS NE SE SUBSTITUENT EN AUCUN CAS À UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS
MAIS SONT PARFAITEMENT COMPLÉMENTAIRES.
Vendredi
12 février, 20 h
Salle des fêtes, 177 avenue Gabriel-Péri - Tarifs : 12 et 16 €
01 40 85 64 55
320x240 TAP factory.indd 1
15/01/2016 10:10
évènement
Boucle Nord
de Seine
p. 16/17
sondage
Satisfaits
à 87 % p. 18/21
Le territoire s’installe
économie
Proximité
Un sondage réalisé sur
la ville permet d’évaluer
sa cote d’amour auprès
des habitants.
Ils se disent assez satisfaits
d’y vivre à 46 %…
très satisfaits à 41 %.
Pas étonnant que 67 %
d’entre eux ne souhaitent
pas la quitter.
Des résultats toujours
perfectibles à décortiquer
plus avant.
p. 22/23
De nouveaux commerces
Sports
p. 38/39
Double dutch…
A découvrir
cadre de vie
Recyclage
Histoire
p. 42/43
Cités d’urgence
Un livre contre l’oubli
p. 34/35
Les vêtements aussi !
d
L’agenda
du mois
N°266
GENNEVILLIE
EN FÉVRIER
RS MAGAZINE
e
de poch
Un opéra it sortit
tout dro le de
de cel
rdalejo !
Tomas Bo
détachablees
en pages central
Archives
du magazine
Gennevilliers Magazine
•• février 2016 •• No 266
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr
d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie
Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74)
- Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué Céline Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin
d Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par
Daniel Dauchet Publicité. d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : février 2016.
Imprimé sur papier recyclé
ratique
❤ LE COUP DE CŒUR
Un drame bureauc
RÈSE
CONSERVATOIRE EDGAR-VA
« comme
trentenaire
un
Savez-vous ce qu’est
Tomas Bordalejo, jeune
de
dîner après ! », glisse
toire et compositeur
cela, chacun peut aller
r de guitare au Conserva
ce titre,
à l’œil pétillant, professeu révolution ratée de l’efficacité ». Derrière
d’une
de bureau séculaire,
« Bureau 470, chronique
, celle de Ramirez, employé é qui, en 20 ans
d’efficacit
se cache une drôle d’histoire
parangon
Ce
burn-out.
où, par
qui va connaître un sévère son chef, voit son système vaciller le jour
disons
vu
jamais
l’intrigue,
n’a
dévoiler
Sans
de présence,
pénétrer son monde.
éclatent,
mégarde, il laisse l’affect nt, des disputes avec un « subordonné »
depuis un an
que des tensions s’ensuive vrille ! « Cette histoire était dans ma tête
part en
Le livret
et le pauvre Ramirez
à ce pauvre Ramirez !
mettre
vie, c’est son bureau,
qui me plaît, c’est de
et demi, dit Tomas. Sa
Facundo Di Stefano. Ce
de
argentin,
comme
ami
un
attiré,
par
a été écrit
m’a toujours
Mêler musique et théâtre mutation. C’est une comédie
en musique un vécu.
leur
musiciens
entre les personnages,
montrer les rapports
quatre chanteurs, quatre
compositeur a réuni
avec de l’action ! » Le
el.
• MARTINE HUPIER
se, 21 rue Louis-Calm
et un chef. Effectif efficace.
AU
SAMEDI 13 FÉVRIER
œuvre qui dure 1 heure,
k opéra de poche ? Une
UN COCKTAIL
ARTISTIQUE
LE CONTE À
DÉCOUVERT
févrIER 2016
P.30
CLUBS ADOS
100% CULTUREL P.31
du Conservatoire Edgar-Varè
À 20 heures, à l’auditorium 71.
Cemin.
musicale : Alphonse
85 64
Bordalejo. Direction
Réservations au 01 40
l’efficacité », de Tomas
de
d’une révolution ratée
« Bureau 470, chronique
costumes : Belen Roncoroni.
Zamudio. Décors et
Mise en scène : Violeta
P.29
FÉVRIER 2016
Sortir k 25
k3
L'invitation n'était pas trompeuse :
"Gennevilliers va se faire entendre"
annonçait-elle haut et fort.
Inauguration du conservatoire et Carnaval
2016 obligent, la musique était partie
prenante des cérémonies des vœux.
Quant aux paroles, chaleureuses mais
offensives, elles étaient signées Patrice
Leclerc qui souhaitait le meilleur aux
entreprises, associations, corps constitués
et habitants. Avec une promesse en guise
de souhait, celle de se retrouver à
l'automne pour des Assises de la Ville.
4k
févrIER 2016
Après trois ans d’absence, la Chenard et Walcker de la mairie est de retour
dans le hall d’honneur.
G
étaient présents
Soleil et sourires organisées
s
lors des animation ’année : balades
nd
aux Agnettes en fi élastiques…
es
à poney, trampolin
A
Dans le cadre de la semaine du handicap, l’École municipale des sports (EMS)
a organisé des animations de sensibilisation, pour les petits et les plus grands.
G
A
Lors de la conférence-discussion « Un temps pour réfléchir »,
qui s’est tenue au T2G, Edwy Plenel a ouvert le débat autour
d’une question : « Quelle vie voulons-nous ? ».
Partage de galette à
la caserne. L’occasion
d’attribuer la PMA
(poignée de main amicale)
à plusieurs pompiers.
Une distinction qui
félicite leur dévouement
et leur courage.
G
A
Le maire Patrice Leclerc reçoit l’ambassadeur de Palestine,
Salman El Herfi (à sa gauche).
févrIER 2016
k5
Trois jours de fête
et «l’Opéra de quat’sous»
en ouverture pour orchestrer
la métamorphose
architecturale du conservatoire
Edgar-Varèse.
Les départements « musiques
actuelles » et « musiques
orientales » s’y installent,
tout comme l’école de danse,
et enrichissent encore
la partition des lieux.
Le dernier week-end de janvier,
chacun a apprivoisé
l’équipement tout neuf
qui va faire vibrer et rayonner
le cœur musical de la ville.
Il y avait foule !
6k
févrIER 2016
d
r Bonnefon
ie
v
li
O
ié
c
r
es.
eme
La Ville a r années gennevillois
ix
pour ses s
Police de caractère
Le commissaire Olivier Bonnefond, acteur
incontournable de la sécurité publique à Gennevilliers
depuis 2010, a été muté à Versailles début janvier.
Il revient sur les six années qu’il a consacrées
à la protection de la ville et de ses habitants.
«
Non, attends ! C’est l’autre véhicule.
Bon écoute, j’arrive ! » Ça bouge
toujours autant pour le commissaire
Olivier Bonnefond. Muté au commissariat
de Versailles début janvier, il reste au cœur
de l’action. Il a peu de temps, les habitants
comptent sur lui, mais il prend tout de
même quelques instants pour revenir
sur son expérience à Gennevilliers, une ville
au sein de laquelle il a aimé travailler :
« J’ai passé six années géniales ! Cette ville
est hors norme. Le partenariat entre mon
équipe et la Mairie a été constructif. J’ai collaboré avec un tas de personnes adorables.
Mais impossible de rester plus longtemps. »
En effet, la fonction impose une mutation
tous les quatre ans en temps normal.
La ville et ses habitants ont déjà largement
bénéficié de son savoir-faire et de son
implication. C’est le commissaire Séraphia
Scherrer qui prend la relève.
Depuis l’arrivée du commissaire Bonnefond
au commissariat en 2010, la situation a évolué favorablement. La délinquance a diminué et les relations avec la police se sont
apaisées dans les quartiers sensibles.
« C’est la méthode Bonnefond-Mairie !, plaisante le commissaire. On a travaillé avec le
même objectif : favoriser le mieux vivre
ensemble. Je n’ai pas fait ça tout seul. Il y a les
médiateurs aussi, et certaines associations,
qui jouent un rôle de premier ordre. Leurs
actions sont importantes. » Pour lui, il faut
savoir tisser des relations avec les habitants et poser des limites claires. « On ne
cherche pas les tensions, mais lorsqu’un
voyou crée des problèmes, on réagit. C’est
notre travail et ils le savent. » Une manière
de travailler mise en place dès son arrivée
et qui a porté ses fruits au sein de la ville.
Flic un jour, flic toujours
Lorsqu’Olivier Bonnefond a intégré le com-
missariat de Gennevilliers, il avait déjà
accumulé de l’expérience. Cependant, cette
mission avait un goût de nouveau départ.
En effet, après avoir exercé les fonctions de
commissaire pendant plusieurs années,
il a passé six ans en disponibilité. Le temps
de découvrir un autre univers, celui d’artisan dans le secteur du bâtiment. « La vie
civile a beaucoup à apporter à chacun d’entre
nous. Il faut profiter pleinement de chaque
expérience. Mais le métier de commissaire
me manquait. Alors je suis revenu. »
C’est donc à Gennevilliers qu’il a renoué
avec le métier et qu’il a vécu des expériences fortes. Lorsqu’il porte un regard
rétrospectif sur ces dernières années, des
images lui viennent : une famille du Luth
prise dans un incendie, drame qui le
marque aujourd’hui encore ; un véhicule de
police qui se retourne causant cinq blessés ; un braqueur de magasins pris en flagrant délit… Des moments durs et
impressionnants, même pour ce personnage énergique et volontaire qui n’a pas
froid aux yeux.
Désormais rattaché à la ville de Versailles,
il a pris congé de ses collaborateurs le
regard ému mais toujours rieur, emmenant
avec lui des expériences formatrices, mais
aussi des amitiés durables.
• Nora Kajjiou
févrIER 2016
k7
Village
Commission
Le conseil de quartier
propose une commission
journal de quartier/
communication, mardi
9 février, à 18 h 30, et une
commission animation
mardi 16 février, à 18 h 30,
dans la salle n° 4,
à la Ferme de l’horloge.
r Renseignements auprès de
l’agent de développement.
Luth
Ateliers
Le Village
Le goût
des autres
3
Collègues, famille, amis, habitants…
Il y avait foule jeudi 7 janvier, à la ferme
de l’Horloge. Tous venus rendre hommage
à Malek Ghanem, agent de développement
du quartier du Village, depuis 2006, disparu en fin d’année.
Tous les jours, ce Nanterrien d’origine,
mais Gennevillois de cœur, arpentait les
rues de son quartier pour saluer les commerçants, le téléphone accroché à l’oreille
et l’action chevillée au corps.
Organiser un cinéma en plein air, une soirée jeux de société, orienter les habitants
vers un service administratif, contacter un
prestataire, signaler aux services techniques un dysfonctionnement sur un lampadaire… Il était présent sur tous les
fronts. En plus de ces missions, Malek
n’hésitait pas à laisser la porte de son local
grande ouverte, à ceux qui le sollicitaient.
Parfois juste pour discuter, écouter leurs
petits tracas et leur redonner le sourire…
Son coup de cœur pour la ville avait eu lieu
en 1995. Animateur jeunesse au Fossé-del’Aumône et aux Grésillons, cet infatigable
au rire généreux avait déjà la faculté de se
faire apprécier de tous. « C’était un véritable
animateur de quartier dépassant souvent sa
fonction première », se remémore un ancien
collègue. Tisser du lien, c’était SON credo.
Il y a de cela deux ans, il avait raconté une
de ses plus grandes fiertés dans un de nos
articles : « Un jour, j’avais engagé un prestataire pour animer un atelier de confection de
bijoux. Aujourd’hui c’est un habitant qui
dirige la séance devant une vingtaine de personnes. Ce type d’exemples nous donne de la
satisfaction. » Malek Ghanem savait s’investir pour la ville et ses habitants. Nombre
d’entre eux lui en sont reconnaissants.
• F. A.
8k
févrIER 2016
Plusieurs ateliers d’Agnès
ce mois-ci : « Au fil de la
ville », mardi 9, de 14 h à
16 h. Continuité du projet
yarn bombing, découverte
de techniques autour du
tricot et du crochet. Les
participants doivent
apporter leur matériel.
Socioesthétique : la douceur
du miel, jeudi 18, de 14 h à
16 h. Fabrication de
cosmétiques grâce aux
vertus du miel. Échange de
savoirs : crêpe vietnamienne, jeudi 25, de 14 h à
16 h. 3 € par personne et
par atelier.
r Inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire.
« Apprends-moi »
Samedi 6 février, de 14 h
à 17 h, à l’espace A.-Césaire :
atelier de magnets
aimantés. 3 € par personne.
r Inscriptions à l’espace.
Animations diverses
Programmation complète
des animations des
vacances d’hiver, disponible
à l’accueil de l’espace
Aimé-Césaire : boom des
enfants (mercredi
24 février), soirée karaoké
(vendredi 26 février) et
plein d’autres rendez-vous.
Grésillons
On joue encore
Animation « mini-ludo »,
mardi 16 février, de 10 h à
11 h 30. Les tout-petits
pourront jouer dans le hall
de l’espace Grésillons.
Accès libre.
On joue toujours
Mercredi 2 mars, de 14 h à
17 h, à l’espace Grésillons :
après-midi jeux en famille.
De fil en aiguille
Tous les jeudis, de 13 h 30
à 16 h, espace Grésillons :
atelier couture et tricot.
Carnaval
Projet collectif autour
de la laine organisé pour
le carnaval. Des ateliers
vont débuter ce mois-ci.
r Renseignements auprès
de l’espace Grésillons et
de la médiathèque R.-Doisneau.
Musée
Mercredi 24 février : sortie
aux Arts forains. 5 €.
r Inscriptions le 17 février,
à 18 h, à l’espace Grésillons.
Chandon-Brenu-Sévines
Spectacle
Le conseil de quartier
organise une sortie,
vendredi 19 février, au
spectacle « Les Chevaliers
du Fiel, Otaké ! ».
Départ à 19 h 15 au métro
Gabriel-Péri. 5 €.
r Renseignements et
inscriptions, lundi 15 février,
à 18 h, à l’antenne de quartier
ou par téléphone.
Chevrins/Fossé
Carnaval
Des ateliers autour de la
nature vont être mis en
place pour le carnaval, en
partenariat avec les écoles
maternelles et élémentaires
ainsi que les habitants.
Les personnes qui
souhaitent y participer
doivent contacter les
antennes pour plus
d’informations
Chevrins
Meuh !
Le conseil de quartier des
Chevrins propose une sortie
au salon de l’agriculture,
samedi 5 mars.
Adulte : 5 € ; enfant de
6 à 12 ans : 2 €, gratuit
pour les moins de 6 ans.
Prévoir titres de transport.
r Inscriptions lundi 22 février
par téléphone.
Six agents de développement social et culturel relaient
les informations auprès des habitants dans les antennes de quartier
Agnettes - Chevrins
Fossé-DE-l’aumône
Chef de projet
Bruno Hervouet
01 40 85 48 50
Agnettes
1, rue Julien-Mocquard
François Gérard
06 12 23 17 20
Chevrins
6, place Jules-Guesde,
Bahia Mazri
06 34 46 38 87
Grésillons
Chandon-Brenu
Sévines
Chef de projet
Géraldine Fauvel
01 40 85 60 41
Chef de projet
Sébastien Manier
01 40 85 49 20
Luth
Grésillons
6, avenue du Luth
Espace Aimé-Césaire Isabelle Nadal
01 40 85 60 40
ou 06 23 16 52 22
ou 06 12 23 15 06
28, rue P.-Vaillant-Couturier
Espace Grésillons
Laïla Melaz
Chandon
Brenu-Sévines
Fossé-de-l’Aumône
13-15, rue Emile-Zola,
Léticia Zavala
01 41 21 04 94
ou 06 21 11 27 48
ou 06 29 14 80 56
6, place Jules-Guesde,
Elise Courtas
Luth
Village
01 40 85 48 69
01 40 85 49 20
Village
2, rue Jean-Moulin,
Farah Megharbi
06 48 59 05 40
Les Barbanniers
Sous l’aile des papillons blancs
t,
tablissemen
é
l’
e
d
n
o
ti
a
Inaugur
évrier.
vendredi 19 f
L’association les Papillons blancs de Saint-Cloud
et de sa région a ouvert, dans le parc d’activités
des Barbanniers, un établissement médico-éducatif
spécialisé dans l’accompagnement des publics
atteints d’autisme. Pour les familles gennevilloises
concernées, cette nouvelle structure permet
une proximité précieuse.
I
mpossible de manquer l’immeuble
d’Europ Assistance installé promenade de la Bonnette, dans le parc
d’activités des Barbanniers, le long de la
voie du tramway. À l’arrière du bâtiment
qui l’abrite, l’association les Papillons
blancs de Saint-Cloud et de sa région a
ouvert au mois de janvier sa nouvelle
structure médico-éducative qui se
consacre exclusivement aux publics
atteints d’autisme. Dans le langage des
professionnels, l’établissement est un
Sessad (Service d’éducation spécialisée
et de soins à domicile), une structure privilégiée d’aide à l’intégration scolaire et à
l’autonomie.
Sur place, les locaux équipés et peints aux
tons pastel se déploient sur près de
400 m2, autour d’une salle de réunion cen-
trale. Au plafond, les Led diffusent une
lumière douce qui ajoute à la sérénité du
lieu. Une équipe pluridisciplinaire – pédopsychiatre, psychologue, psychomotricien,
médecin, orthophoniste, éducateur spécialisé, assistant social… – travaille auprès
d’une cinquantaine d’enfants à partir de
18 mois, d’adolescents scolarisés en
milieu ordinaire et de jeunes adultes pour
un accompagnement préprofessionnel ou
un parcours d’insertion.
« La singularité d’un Sessad est que les
prestations sont délivrées au plus près des
lieux de vie de nos usagers, que ce soit à la
crèche, au centre de loisirs, à l’école ou dans
tout autre lieu d’accueil extrascolaire, y compris le domicile », précise Olivier Godfroid,
chef de service du Sessad de Gennevilliers. Chaque intervention prend donc en
compte l’environnement des personnes
handicapées.
Une volonté gennevilloise
Deux ans avant l’ouverture des portes,
l’équipe des Papillons blancs avait commencé à établir des relations avec les
différents acteurs médico-sociaux de la
commune et dans les dix autres villes
des Hauts-de-Seine où elle a compétence.
L’association gère désormais neuf établissements médico-éducatifs dans le
92. Pourquoi le choix de Gennevilliers et
du parc des Barbanniers ? « L’Agence
régionale de santé veut augmenter le
nombre de centres comme le nôtre car il y
en a peu dans cette partie du département,
explique Corinne Leplat, de l’association
les Papillons blancs. Nous avons également reçu un excellent accueil de la municipalité de Gennevilliers. Enfin, les
Barbanniers parce que l’endroit est idéalement desservi par les transports », assuret-elle.
Actuellement, vingt usagers sont pris en
charge au Sessad. Ils seront quinze de
plus au mois d’avril et encore autant en
octobre prochain.
• Frédéric Lombard
févrIER 2016
k9
Samedi 13 février, à partir
de 18 heures, dans la salle
de la Maison pour tous :
loto organisé par
l’association Richelieu.
3 cartons : 10 €, le carton
supplémentaire : 1 €.
Inscriptions obligatoires,
les mardis et vendredis,
de 14 h à 18 h, au même
endroit.
par le biais de maraudes,
au service des démunis,
afin de leur apporter le
minimum vital.
Les habitants qui
souhaitent aider cette
association en apportant
un sac de couchage
pour les sans-abri ou
une aide financière,
peuvent la contacter
au 06 22 78 13 65
ou par courriel :
[email protected]
Agnettes
Club ados
Bons cœurs
Science
Chevrins
Loto
Le Luth
Sous le signe
du singe
3
Le conseil de quartier du Luth met à
l’honneur l’Asie et ses traditions,
samedi 13 février, à l’occasion du nouvel
an chinois. Pour les membres du conseil,
coordonné par Isabelle Nadal, agent de
développement, célébrer l’événement, c’est
faire découvrir à tout le voisinage la culture
et les coutumes de la communauté asiatique qui réside dans le quartier.
Les festivités commenceront à 15 heures,
sur le parvis de l’espace Aimé-Césaire. Au
programme : un spectacle de danses traditionnelles. Danseurs-lions, mais aussi
danseurs sur échasses ou à longues
manches créeront un moment empli de
couleurs et de mouvements. Suite à la
représentation, plusieurs ateliers ouverts
à tous seront proposés. Les participants
découvriront la confection des chips aux
crevettes, des nems et des rouleaux de
printemps. Pour que le plus grand nombre
puisse déguster des mets traditionnels, les
habitants de la communauté asiatique
sont invités à se mettre aux fourneaux. En
effet, Dominique Clémenceau, membre du
conseil du Luth et de l’association Cuisines
du monde, rappelle qu’il y aurait bien
besoin d’un petit coup de pouce ! « Nous
ne sommes pas des experts de la cuisine asiatique, pourtant nous aimerions la faire découvrir. » Avis aux amateurs qui voudraient
apporter leur aide.
Des ateliers de loisirs créatifs seront également mis en place (calligraphie, confection de fleurs en papier…), ainsi qu’un
espace dédié à la découverte de la culture
asiatique (livres, fonds musical…). D’autre
part, jeu de go, dames chinoises et mahjong seront de la partie. De quoi réjouir
l’animal sous le signe duquel est placée la
nouvelle année : le singe qui, dans la
culture chinoise, aime avant tout s’amuser
et se distraire. Ça tombe bien, c’est au programme ! • Nora Kajjiou
d Renseignements auprès du conseil
de quartier du Luth, au 01 40 85 49 24.
10 k
févrIER 2016
Din’gnité, association
caritative et humanitaire,
œuvre chaque dimanche,
Une semaine scientifique
est organisée du 15 au
19 février par les ateliers
du « 36-38 ». Plusieurs défis
seront mis en place tels
que reproduire une
éruption volcanique, réussir
à ne pas faire exploser un
ballon avec un briquet et
plein d’autres surprises.
Ces ateliers se tiendront
de 16 heures à 18 heures,
sur différents parvis.
Lundi 15 : église
Ste Marie-Madeleine,
au Village.
Mardi 16 : école
élémentaire J.-Lurçat.
Mercredi 17 : école
élémentaire G.-Caillebotte.
Jeudi 18 : espace
Aimé-Césaire.
Vendredi 19 : école
Denis-Diderot.
Les parents sont de sortie
3
Ce mois-ci, plusieurs initiatives sont organisées
par la Maison des familles, 8 rue Jack-London.
- Mardi 9, de 13 h 30 à 16 heures :
conférence-atelier sur le débat « Comment faire en cas de discours
éducatif différent entre les parents et la famille élargie ? » La rencontre
a pour objectif d’apprendre à mieux communiquer et gérer les conflits
sans violence.
- Mercredi 10, de 9 heures à 11 heures :
atelier « faire un CV et une lettre de motivation », en lien avec l’espace
insertion.
- Jeudi 11, de 9 heures à 11 heures : Café des parents.
De midi à 13 h 15 : relaxation le temps d’un cours de yoga,
à la Maison du développement culturel, 16 rue J.-Mocquard.
-M
ardi 16, de 9 heures à 11 heures :
séance de sophrologie, organisée à l’espace Grésillons.
- Lundi 22 et mardi 23, de 14 heures à 16 heures :
Pendant les vacances scolaires : mini-stage sur le thème
« le bal des clowns ». À la MDC, à partir de 5 ans. Sur inscriptions.
Plus de renseignements au 01 40 85 48 10.
tissage
n
e
r
p
p
a
l’
r
e
oris
Objectif : fav ts de maternelle,
des enfan
autonomie.
r
u
le
e
u
q
i
s
ain
Le village
Jouer, c’est du sérieux !
Un mercredi matin par mois, à la maternelle Aguado,
les jeux de société deviennent des supports
d’enseignement pour les enfants.
Les parents sont également conviés à participer
pour mieux jouer ensemble de retour à la maison.
A
pprendre en jouant, l’idée n’est pas
nouvelle, mais la maternelle
Aguado la reprend en l’adaptant à sa
mesure. Le projet d’école 2015-2016 de
l’établissement a mis les jeux de société à
l’honneur. Chaque mercredi matin depuis
le mois de novembre, les enseignants familiarisent les enfants des cinq classes, de la
petite à la grande section, à cette activité
ludique. Certains la pratiquent déjà à la
maison. Pour d’autres, c’est une totale
découverte.
Petits chevaux, dominos, jeu de l’Oie,
7 familles, jeu de cartes, Mille bornes ont
ainsi franchi en masse la porte de l’école
dans un but bien établi : « Les jeux de société
constituent un support très intéressant pour
apprendre des règles de vie collective et
acquérir les premières compétences mathématiques telles que se familiariser au calcul
ou reconnaître les nombres », explique
Bérénice Valentin, directrice de la mater-
nelle. Ces précieux auxiliaires ne remplacent pas la pédagogie de l’enseignant,
mais ils la complètent, la diversifient, proposent à des élèves qui ont du mal à entrer
dans des apprentissages un moyen
détourné d’y parvenir. « Il est encore trop tôt
pour dresser un bilan de ce que nous avons
mis en place mais, à divers signes, nous
voyons un effet positif sur certains enfants,
notamment sur le plan de l’autonomie »,
assure-t-elle.
Se prendre au jeu
Grâce à la contribution de la coopérative
scolaire et à la participation de la Ville via
la caisse des écoles, une dizaine de jeux,
dans une version adaptée spécialement
aux tranches d’âges concernées, ont été
achetés à l’automne dernier. « L’intégration
de la maternelle Aguado dans le réseau
REP+ de l’Éducation nationale nous permet
de bénéficier d’une intervenante à mi-temps
qui participe à l’animation de cette activité ou
qui peut remplacer un enseignant dans sa
classe pendant la durée de celle-ci », ajoute
Bérénice Valentin.
Sans le réseau, le projet n’aurait pu être
poussé si loin, ni être plus approfondi alors
que ces ateliers jeux de société sont également propices à une seconde approche.
« Nous sensibilisons les parents à notre projet et les encourageons à participer euxmêmes à l’atelier. Nous les recevons autour
d’un café et leur expliquons notre démarche
ainsi que l’intérêt des jeux de société dans le
développement de leur enfant. C’est également une bonne manière de faire entrer les
parents dans l’école. »
Une quinzaine de papas et de mamans se
sont pris au jeu. Tout comme leur progéniture, certains ont découvert les jeux de
société. « Notre objectif est que les parents
qui le désirent prolongent l’activité à la maison et passent ainsi de bons moments
ensemble. » Pour l’heure, les jeux disponibles ne constituent qu’un embryon de
ludothèque. « L’idéal sera d’acquérir davantage de jeux de société et de pouvoir les prêter à celles et ceux qui le demandent. » C’est
une prochaine étape mais auparavant, et
assurément, le projet sera reconduit à la
rentrée de septembre. • Frédéric Lombard
févrIER 2016
k 11
L’université populaire du bricolage
Un carnaval, ça se prépare ! Et c’est jeudi 18 février, à
18 h 30, que l’atelier de confection de chars ouvre ses
portes. Un moment festif et convivial est organisé pour
l’occasion.
L
e carnaval aura lieu samedi 28 mai,
autour du thème « Front populaire et
musique », et il y a beaucoup à faire. La
confection des chars demande une mobili-
sation du plus grand nombre. C’est pourquoi
la Maison du développement culturel (MDC)
et les associations de plusieurs quartiers se
sont réunies et organisent un atelier où tout
le monde est le bienvenu. Bricoleurs aguerris ou novices, chacun pourra mettre la
main à la pâte et acquérir de nouvelles techniques.
Les détails des préparatifs du carnaval
seront abordés lors de l’ouverture de
l’atelier, 41 avenue des Grésillons, jeudi
18 février, à 18 h 30. Au programme de la
soirée : un spectacle du Street Orchestra
Ukulélé Klub (Souk) qui reprendra des standards rock et disco de façon humoristique,
la présentation des projets de chars avec
croquis à l’appui, puis un moment d’échange
autour d’un verre pour marquer le début de
cette aventure collective qui met le partage
au premier plan.
Quelques idées de thèmes pour les chars
commencent déjà à voir le jour : le rickshaw
de M. Carnaval, le droit des femmes façon
Niki de Saint-Phalle, The Dream comes
true, La nature prend le dessus… Et beaucoup d’autres sont encore à découvrir ou à
inventer. Idées, petites mains et matériaux
de récupération seront les bienvenus !
d Renseignements et heures
d’ouverture de l’atelier auprès de
Dominique Hermann, tél. 01 40 85
64 50 ou dominique.hermann@
ville-gennevilliers.fr
Gen’Talents fait son show
Samedi 20 février, à 14 heures, les gagnants du concours
Gen’Talents montent sur scène à l’espace Aimé-Césaire.
L
e concours Gen’Talents, c’est l’occasion de découvrir des talents amateurs, intergénérationnels et
gennevillois. Organisé par les agents de
développement local et différents services
municipaux, il met à l’honneur plusieurs disciplines : chanson/slam, théâtre/humour et
danse. Dans un premier temps, les candidats
inscrits feront une démonstration de leur
talent devant un jury, samedi 20 février, au
matin. Puis, l’après-midi même, les lauréats
dévoileront leur savoir-faire au public en
assurant la première partie de la comédie
musicale « J’ai invité Broadway dans mon
repas dansant
3
Le banquet des anciens approche !
Comme tous les ans, les personnes âgées de 60 ans et plus sont
invitées à partager un moment
convivial. Cette année, il se déroule
samedi 12 ou dimanche 13 mars, au
choix, à partir de midi. Pour l’occasion, un repas festif est organisé,
suivi d’un spectacle. Un orchestre
dansant sera également présent et
l’ensemble du banquet portera sur
le thème… C’est une surprise !
Pour le découvrir, rendez-vous à la
12 k
févrIER 2016
salle des fêtes le jour J. Un car municipal
assurera le transport gratuitement
jusqu’au lieu des réjouissances. Pour
salon », à l’espace Aimé-Césaire, à 14 heures.
Pour assister au spectacle, il suffit d’apporter
du matériel de puériculture, des fournitures
pour activités manuelles ou encore des
jouets. Car cet événement est aussi une
action solidaire. L’ensemble des dons en
nature sera transmis au relais parental « La
Passerelle 92 » qui vient en aide aux familles
en difficulté.
d Inscriptions à l’espace AiméCésaire, au 01 40 85 49 20.
participer à l’événement, il faut être
inscrit sur le fichier festif et prévenir de
sa participation avant le 12 février,
directement auprès du service d’action
sociale autonomie, en mairie, de
9 heures à 11 h 30. Un courrier indiquant les modalités d’inscription sera
envoyé aux concernés. Pour des soucis
d’organisation, il est recommandé
d’annuler sa participation au plus tôt en
cas d’empêchement. Par ailleurs, un
portage du repas de fête est proposé
aux personnes qui ne peuvent se
déplacer pour des raisons médicales.
d Renseignements au 01 40 85 65 99
ou 65 94.
Dispositif Idéal
En janvier, l’OPH de Gennevilliers et la Caf ont signé la
convention « Ideal ». Celle-ci vient simplifier et accélérer
la procédure de demande d’allocation logement.
Tous pareils
Le Conseil local éducatif se réunit jeudi
18 février, à 19 heures, au 18e étage de
la mairie, pour aborder le thème :
« Une même ambition pour les filles et
les garçons ». Enseignants, directeurs
d’école, parents d’élèves échangeront
sur cette problématique dans l’objectif
de favoriser l’épanouissement
des enfants et des jeunes.
Cliquons
L
a demande d’aide au logement sous format papier n’est plus une fatalité. La
convention Ideal (intégration des
demandes d’aides au logement) simplifie les
démarches. Depuis janvier, les données nécessaires à l’étude des droits du locataire peuvent
être dématérialisées et transmises directement
à la Caf par le bailleur. Objectif : simplifier et
accélérer les procédures afin que les demandeurs puissent bénéficier plus rapidement de
leurs allocations.
Vite et bien
Pour remplacer l’envoi papier de sa demande
par la transmission dématérialisée, le locataire
La médiathèque François-Rabelais
propose plusieurs ateliers d’initiation au
multimédia. L’occasion d’acquérir les
bases de la navigation sur Internet. Pour
les grands débutants : découverte
d’Internet, vendredi 5 février, de
10 heures à 12 heures Pour les initiés :
recherche sur Internet, les mardis 9 et
16 février, de 19 heures à 20 h 30. Il est
également possible de participer à un
atelier tableur, vendredi 19 février, de
10 heures à 12 heures.
r Renseignements au 01 40 85 60 73 ou 64 61.
doit remplir un formulaire d’accord. Ainsi, la Caf
a accès à ses données et étudie son dossier
dans les plus brefs délais.
Que celles et ceux qui craignent de voir leurs
informations personnelles exploitées à d’autres
fins se rassurent : le bailleur doit respecter la
loi Informatique et liberté. Il s’engage à recueillir uniquement les renseignements nécessaires, et ce, en toute confidentialité. Il ne doit
ni les divulguer à des tiers non-autorisés, ni les
conserver.
De quoi profiter sereinement d’un système qui
facilitera les démarches des 116 846* bénéficiaires d’allocations logement.
* Chiffre au 31 décembre 2014.
Diplôme en poche
Le bon numéro
La Fédération nationale des anciens
combattants (Fnaca) organise un loto
ouvert à tous, samedi 6 février, de
14 heures à 18 heures, à la ferme de
l’Horloge.
r Renseignements au 06 83 85 44 69.
Attention aux apparences
Les établissements recevant du public
(ERP) sont assujettis à de nouvelles
normes. Ils doivent adapter leurs locaux
afin d’être accessibles à tous. Certains
commerçants ou cabinets médicaux
peuvent avoir besoin d’être conseillés
pour organiser les travaux et créer leur
Agenda d’accessibilité programmé
(Ad’AP). Cependant, la vigilance est de
rigueur. Des cabinets privés envoient des
fax aux apparences officielles, mais en
réalité rien ne garantit leur professionnalisme. Pour être accompagné dans ses
démarches par un professionnel sérieux,
il est recommandé de se tourner vers la
Chambre de métiers et de l’artisanat :
http://www.crma-idf.com.
Service RSA
3
Les étudiants qui ont obtenu un
diplôme de niveau bac + 4 ou plus
sont conviés à une réception le 17 mars,
à partir de 19 heures, au 18e étage de la
mairie. Au programme : un buffet
dînatoire autour duquel se retrouveront
les jeunes diplômés, des représentants
d’entreprise, ainsi que des élus.
Les lauréats de l’enseignement supérieur
présents recevront un chèque cadeau
d’un montant de 150 €.
Pour participer à l’événement, il est
impératif de s’inscrire auprès du service
des actions scolaires et éducatives
(01 40 85 64 25).
Il faudra, le jour J, présenter les photocopies des diplômes obtenus et un justificatif de domicile. Sans oublier d’apporter
son curriculum vitae pour saisir une
éventuelle opportunité professionnelle.
L’espace insertion, qui permet de
formuler sa demande de RSA (Revenu
de solidarité active) et d’avoir un suivi
de son dossier, change d’adresse.
À partir du 3 mars, toutes les démarches
seront à effectuer 10 rue de la Coutured’Auxerre, au 2e étage.
Les horaires d’accueil du public restent
inchangés : du lundi au jeudi, de 8 h 45
à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures,
ainsi que le vendredi, de 8 h 45 à midi
et de 13 h 30 à 16 heures.
Séance tenante
La prochaine séance du Conseil
municipal se tiendra mercredi 10 février,
à partir de 20 heures, en mairie.
févrIER 2016
k 13
Les
poches
vides
Les associations peinent à boucler les fins de mois :
baisse des subventions de l’État, suppression
des aides accordées par le Conseil départemental…
L’incertitude est au rendez-vous pour 2016.
«
L’avenir n’est pas réjouissant »,
constate Annick Poulain, directrice
de l’association Plein Grés depuis
plusieurs années. Elle a vu cette association dédiée à l’accueil de jeunes enfants
et à l’insertion des mères grandir, s’épanouir. Aujourd’hui, elle craint pour sa
pérennité car « les conditions de travail
sont de plus en plus précaires. » En effet,
les subventions allouées par l’État aux
associations ont baissé de 17 %, soit une
perte de 138 640 €. De quoi inquiéter les
responsables des diverses associations
de la ville.
En juin dernier, plusieurs d’entre eux
s’étaient mobilisés aux côtés du maire
Patrice Leclerc pour dénoncer la restriction budgétaire et remettre en cause la
décision de l’État. Ils s’étaient rendus au
bureau du ministre de la Ville de l’époque,
Myriam El Khomri. Jean-Marc Guérineau,
trésorier de l’association théâtrale Actes,
revient sur cette rencontre : « Nos subventions d’État sont passées de 5 500 € à
3 000 € en cours d’année 2015. Une situa-
14 k
févrIER 2016
tion qui s’avère très compliquée à gérer
lorsque les projets sont déjà en cours et que
les salariés sont embauchés. C’est pourquoi, nous avions demandé au ministre un
report de la mesure en 2016. » Proposition
qui a été retenue. Cependant, Jean-Marc
Guérineau attend toujours les fonds promis. Seuls 500 € de plus lui ont été versés
depuis cette rencontre… Une situation
intolérable pour Patrice Leclerc qui, face
à ce manque de respect vis-à-vis de la
Ville et du travail des associations, a boycotté la visite ministérielle de Myriam El
Khomi à Gennevilliers en janvier. Les
négociations continuent auprès de Patrick
Kanner, actuel ministre de la Ville.
Dans le brouillard
« Comment continuer à prévoir et à mener
nos actions efficacement dans cette incertitude budgétaire ?, s’interroge Annick
Poulain, désemparée. Il faut poser les
choses et cesser de les remettre en cause
l a un prix.
ia
c
o
s
n
e
li
u
Créer d
tout le temps ! Certes, l’État diminue ses
subventions, mais le Conseil départemental
également. Alors qui doit financer nos
actions ? » En effet, depuis le 1er janvier
2015, l’association Plein Grés ne reçoit
plus le financement qui lui était attribué
pour son fonctionnement et qui lui permettait d’assurer le coût des salariés travaillant en horaires décalés. Pourtant,
ouvrir le soir est incontournable pour
proposer une offre de garde d’enfants
pertinente.
Avec le cumul des restrictions budgétaires, ce sont donc les emplois et les
formations de stagiaires dans les métiers
de la petite enfance qui sont menacés à
Plein Grés. Du côté de l’association Actes,
c’est l’une des salariés qui n’a pas été
remplacée. « On ne peut pas prendre le
risque d’embaucher quelqu’un d’autre car
on ne connaît pas notre budget à venir »,
explique Jean-Marc Guérineau, qui commence dès à présent à mettre de l’ordre
dans les locaux qu’il loue pour la création
des costumes de ses spectacles. « On
risque de devoir rendre certains de nos
locaux si les restrictions continuent. Je préfère être prêt. »
Jusqu’à présent, la Mairie a comblé ce
manque à gagner et a permis aux associations de continuer à créer du lien
social, à fonctionner normalement. Mais
qu’en sera-t-il en 2016 ?
• Nora Kajjiou
Tous des pros
3
Le CFI, implanté 40 avenue MarcelPaul, propose des formations
professionnelles dans les filières
« maintenance des ascenseurs » et
« menuiserie-agencement », du CAP au
niveau bac + 2. L’établissement permet
également la reconversion professionnelle grâce au CAP menuiserie, en un
an, qui met essentiellement l’accent
sur la pratique en atelier. Pour découvrir
l’offre de formation du CFI, plusieurs
journées portes ouvertes sont organisées : samedis 6 février, 9 avril, 21 mai
et 18 juin, de 9 h à 13 h, ainsi que le 19
mars, de 9 h à 16 h. Une visite des
ateliers est prévue, mais aussi un
échange avec les apprentis actuellement en formation et des conseils pour
définir son
orientation.
Un dossier
d’inscription
pourra être retiré
sur place pour
la rentrée
2016-2017.
D’autre part,
le centre de
formation
sera présent au
salon de
l’apprentissage
et
de l’alternance,
sur le stand de la Fédération française
du bâtiment, les 12, 13 et 14 février, au
parc des expositions, porte de Versailles.
L’occasion de voir des démonstrations
des activités liées à la menuiserie et à la
maintenance des ascenseurs. Un
apprenti sera également sur place pour
parler du métier.
d CFI, tél. 01 40 86 62 00 ;
www.cfi-formations.fr
Délégué à la Métropole A l'installation du Conseil de la Métropole du Grand Paris, le 22 janvier dernier, Patrice Leclerc
était un élu parmi 209 autres conseillers métropolitains, le seul représentant de Gennevilliers à siéger.
Le président élu est Patrick Ollier, le maire de Rueil-Malmaison. Quant à l'exécutif, il est composé
de vingt vice-présidents et huit conseillers métropolitains délégués. Patrice Leclerc a été désigné
comme l'un d'entre eux. C'est le seul conseiller métropolitain altoséquanais de gauche au bureau
de la Métropole.
Ce qui lui inspirait d'emblée ce commentaire : "je participe à cet exécutif dans l'esprit d'un Conseil
des maires pour pouvoir développer une Métropole solidaire qui respecte les citoyennes et citoyens
de la Métropole". C'est dit !
On se compte
La rentrée se prépare
3
Samedi 6 février, de 9 h à 12 h, le lycée Galilée ouvre ses
portes. Au programme : visite des locaux et rencontre
avec les enseignants et les élèves en formation.
Le recensement de la population
gennevilloise a commencé.
Il se poursuit jusqu’au 27 février.
Comme chaque année, l’Insee a
désigné les foyers dans lesquels se
rendent les agents communaux pour
collecter les données nécessaires à
l’opération. Les visites ont lieu
du lundi au samedi, jusqu’à
20 heures, auprès de 1 400 ménages.
Lorsque les agents recenseurs se
rendent au domicile des personnes
concernées, ils sont munis de deux
types de formulaire : l’un pour l’ensemble du foyer, l’autre individuel à
remplir par chaque habitant du logement. Pour retourner les informations,
il est possible de transmettre les
formulaires dûment remplis à l’agent
ou bien, après son passage, de se rendre
sur le site www.le-recensement-et-moi.
fr. Muni du code d’accès unique inscrit
sur les documents, il suffit de se laisser
guider par les indications.
L
e lycée d’enseignement général et
professionnel Galilée prépare aux
filières générales mais aussi aux
métiers de la chimie, de la plasturgie et
des biotechnologies. Pour ce faire, il dispose de laboratoires et d’espaces dédiés
à l’apprentissage technique. La matinée
« portes ouvertes » du 6 février, au 79
avenue Chandon, est l’occasion de
découvrir les locaux au sein desquels
sont dispensés les cours des filières
professionnelles et technologiques.
Suivez le guide
La visite est orchestrée par les élèves
actuellement en formation. Ces derniers
pourront conseiller et renseigner les
visiteurs. Les enseignants, quant à eux,
présenteront leur discipline et leurs
attentes. Plusieurs filières sont ainsi à
découvrir, du CAP à la classe préparatoire : CAP plastiques chaudronnés et
composites, bac STL ou STI2D, licence
professionnelle de chimie…
L’établissement bénéficiera également,
dès la rentrée prochaine, d’un internat
pour accueillir les élèves dont le domicile est trop éloigné ou qui recherchent
un cadre de travail serein en dehors des
heures scolaires. (Voir en pages 32-33.)
Participer à cette rencontre est un
moyen de préparer efficacement son
inscription qui a lieu en juin, avant tout
départ en vacances, pour la rentrée
2016.
d Lycée Galilée, tél. 01 47 33 30 20.
févrIER 2016
k 15
Mariage conclu
e Leclerc,
ic
tr
.
a
is
P
,
lo
n
il
o
v
s
e
r
n
n
ou
rritoriaux ge
lord, Marc H
u
te
o
s
r
B
y
le
r
il
o
e
g
s
é
n
r
o
G
Les c
élia Toumi.
ki Abssi,
D
u
t
o
e
a
z
h
e
C
r
:
e
e
P
it
dro
aure
ine, Anne-L
De gauche à
d
d
a
u
o
M
ia
noir, Nad
Laurence Le
Avec la création au 1er janvier 2016 de la métropole
du Grand Paris, l’Établissement public territorial
(EPT), auquel appartient Gennevilliers, se met
en place, à l’image des autres regroupements de
communes en Ile-de-France. Le conseil de territoire
s’est réuni pour en définir le fonctionnement.
Immersion au cœur des premiers débats…
12
janvier, à la mairie, dans la
salle des mariages, une centaine de personnes s’installent
progressivement. Qui sont les mariés ?
Sept communes. La ville de Gennevilliers
est rattachée, depuis le 1er janvier, à l’EPT
Boucle Nord de Seine (T5), tout comme
Argenteuil, Asnières-sur-Seine, BoisColombes, Colombes, Clichy-la-Garenne
et Villeneuve-la-Garenne. Les maires et
conseillers territoriaux, élus parmi les
conseillers municipaux de chacune des
communes, se rassemblent pour élire
16 k
févrIER 2016
leur présidente, le bureau et décider d’un
mode de fonctionnement. C’est le premier
conseil de territoire.
Lors de son discours introductif, Nicole
Goueta, maire de Colombes qui préside
en tant que doyenne, revient sur les
conditions dans lesquelles a été mis en
place ce territoire et souligne que
« la démocratie locale a été bafouée. »
Le Premier ministre l’a décidé contre
l’avis de 13 maires sur 15 qui se projetaient sur un périmètre allant de
Gennevilliers à La Défense. L’union des
sept communes est ressentie par la majorité du conseil comme un mariage forcé.
« Nous n’avons pas été associés librement,
ni écoutés. On nous a forcé la main et les
réalités économiques et sociales ont été
niées. »
« L’État handicape notre avenir avec un
découpage arbitraire », dénonce Patrice
Leclerc, maire de Gennevilliers. Un avis
très largement majoritaire. En effet, le
territoire, ainsi séparé, ne peut profiter de
la richesse fiscale de La Défense et
empêche le mélange des habitants aisés
des villes résidentielles du sud avec les
populations plus modestes du nord de la
boucle. L’EPT Boucle Nord de Seine possède cependant des atouts : le Port de
Paris, l’important tissu économique de
Gennevilliers et une population jeune et
dynamique.
La volonté d’entente entre les sept
maires, basée sur le respect de chaque
commune et le maintien de la proximité
avec les habitants, est aussi un gage de
réussite.
:
-présidents
e
ic
v
s
le
t
e
te
rd de Seine.
o
N
le
c
u
o
B
La présiden
oire
ires du territ
a
m
t
p
e
s
s
le
Malgré les différences
Sous quelles conditions ?
Tout au long du conseil, plusieurs points
sont délibérés. Une présidence tournante est mise en place et c’est Nicole
Goueta qui est élue, à la majorité, pour
occuper la présidence pendant un an.
Lui succédera le maire de Villeneuve-laGarenne, Alain-Bernard Boulanger. Les
maires des six autres communes sont
élus vice-présidents, selon un ordre établi par tirage au sort, et composent le
bureau du conseil de territoire. Les 11
élus socialistes du conseil de territoire
ne prennent pas part au vote, y compris
pour l’élection du maire de Gennevilliers.
D’autre part, la dénomination « EPT
Boucle Nord de Seine » est officiellement adoptée. L’idée de renforcer cette
appellation avec le Grand Paris est proposée.
Concernant les indemnités des élus, le
conseil ne souhaite pas générer de
charges supplémentaires pour les
contribuables. Aussi est-il convenu
qu’aucune rémunération ne sera attribuée pour l’exercice du mandat. La
mesure est votée à la majorité. Les onze
élus socialistes marquent à nouveau
leur opposition, comme ils le feront pour
d’autres délibérations.
Fiche d’identité EPT Boucle Nord de Seine
- 7 communes
- 434 695 habitants
- 80 conseillers territoriaux
- Présidente : Nicole Gouetta, maire de Colombes
- Vice-présidents :
Yves Révillon, maire de Bois-Colombes.
Alain-Bernard Boulanger, maire de Villeneuve-la-Garenne.
Georges Mothron, maire d’Argenteuil.
Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières-sur-Seine.
Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers.
Rémi Muzeau, maire de Clichy.
Un autre point est délibéré : la gestion des
compétences et des services. En effet,
certaines compétences des communes
sont obligatoirement transférées au territoire depuis le 1er janvier : les déchets
ménagers et assimilés, la politique de la
ville, le plan local d’urbanisme, l’eau et
l’assainissement… Pour la continuité du
service public lié à ces compétences
transférées par la loi, une convention de
gestion avec les communes est indispensable. Sinon les salaires des agents
concernés, les factures ne pourraient pas
être payés avant que le territoire se dote
d’un budget en mars prochain.
Le cas particulier d’Argenteuil était
abordé au conseil suivant. De fait, cette
ville était déjà unie à Bezons dans une
communauté d’agglomération. D’après la
loi et la décision de l’État, toutes ses compétences, mais aussi son endettement,
sont récupérés par le territoire. La situation inquiète les six autres maires qui
souhaitent que « la commune d’Argenteuil
relève la tête, certes, mais pas sur le dos
des autres villes, surtout du point de vue des
finances », comme le rappelle Rémi
Muzeau, maire de Clichy-la-Garenne.
La vie commune s’annonce mouvementée… pour le meilleur et pour le pire…
Cependant, Patrice Leclerc rappelle qu’il
travaillera à « mettre en œuvre, dans ce
nouveau cadre, le programme promis aux
électeurs. » Il souligne également que se
respecter les uns les autres, malgré la
diversité des orientations politiques et des
tailles des villes réunies, est un principe
de réussite pour l’avenir.
• Nora Kajjiou
févrIER 2016
k 17
sondage
La ville qu’on aime…
Un sondage réalisé à la fin de l’année dernière donne
une photographie de l’opinion que les Gennevillois
se font de leur ville et de l’action municipale. Le bilan
est nettement positif : 87 % des habitants sont satisfaits
ou très satisfaits de vivre ici.
D
epuis plus de vingt ans, des
enquêtes d’opinion prennent
le pouls des Gennevillois.
Le dernier sondage a été réalisé
entre le 30 novembre et le 4 décembre
derniers (*), par la société d’études et
de conseil Orgeco, pour connaître l’appréciation des habitants sur la ville et la gestion communale depuis les élections de
mars 2014. Pour les élus de la majorité et
l’administration municipale, qui étudient
les résultats en détail, cette enquête est
un outil de travail pour évaluer la perception du travail engagé et les points de
progression.
Nous détaillons, par ailleurs dans ce
dossier, certains des résultats les plus
significatifs. D’une façon générale, les
Gennevillois se sentent bien dans leur
ville et apprécient la plupart des aspects
18 k
févrIER 2016
de leur vie quotidienne. À la première
question de l’enquête, ils se déclarent
satisfaits à 87 % de vivre à Gennevilliers
( 41 % très satisfaits, 46 % assez satisfaits ). D’ailleurs, 81 % d’entre eux conseilleraient à quelqu’un de vivre dans leur
quartier et 67 % n’envisagent pas de quitter la ville dans les cinq ans à venir. C’est
assez logique puisqu’une grande majorité
( 79 % ) pense que la ville a changé en bien
ces dernières années et qu’ils vivent bien
ensemble dans leur diversité ( 74 % ). Un
attachement qui bat en brèche clichés et
morosité !
Très positif
à quelques nuances près
Parmi les motifs de satisfaction, les
sondés placent en tête « les facilités de
transports » ( voir encadré ci-contre) tandis que l’absence de commerces est leur
plus grand regret, même si paradoxalement les commerces de proximité constituent la seconde source de satisfaction
de l’échantillon, certes loin derrière les
transports. L’action de la municipalité
est très appréciée pour ce qui concerne
les transports, l’amélioration de l’environnement, les équipements sportifs et
l’activité culturelle. Du côté des opinions
plus nuancées, on remarque l’attribution
de logements et le stationnement. Ce
dernier sujet recueille 51 % d’opinions
négatives, surtout chez les habitants du
Luth et des Grésillons, contre 43 %
d’opinions positives. Il faut rappeler
qu’une partie des difficultés de stationnement est due au fait qu’il est
encore gratuit…
Si la mairie arrive en tête de la satisfaction par rapport aux autres services
publics, cela est peut-être dû à la bonne
utilisation des impôts locaux que lui concèdent les sondés ( 71 % ) et à l’approbation ( 63 % ) du système de quotient
familial pour la tarification des services.
L’action municipale pour la solidarité est
approuvée et le travail accompli depuis
Globalement,
estimez-vous que,
depuis quelques années,
Gennevilliers a changé…
Plutôt
en bien
79 %
Plutôt
en mal
14 %
Il n'y a pas
eu grand
chose
de fait
4%
sans
avis
3%
2014 par la nouvelle équipe est largement apprécié. Cependant, pour 37 %
des sondés, les élus pourraient être
encore plus à l’écoute des préoccupations des habitants.
Quoiqu’il en soit, malgré sa récente
élection à la tête de la municipalité,
Patrice Leclerc est connu de ses
administrés ( 60 % le nomment spontanément contre 17 % pour le député
de la circonscription ! ) ; ils en sont
satisfaits à 64 % et estiment qu’il
« agit comme le maire de tous les
habitants ». Selon l’analyse de
l’agence Orgeco, « l’enquête actuelle
montre que le changement d’équipe et
de maire ont été assez bien réussis, et
que l’attachement à Gennevilliers et à
l’action municipale reste toujours fort
avec des nuances. » • Jean-Michel Masqué
(*) Sondage effectué auprès d’un échantillon
représentatif de 601 personnes, âgées de 18 ans
et plus, interrogées par téléphone selon la
méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef
de ménage.
La desserte qui plaît Les facilités de transport sont ce qui plaît le plus aux Gennevillois dans
leur quotidien (66 % contre 25 % aux commerces de proximité qui arrivent
en second choix).
Il faut dire qu’avec le métro, et ses deux dernières stations assez récentes,
le nouveau tramway et le RER, Gennevilliers fait partie des villes bien reliées
à Paris, aux villes voisines, aux pôles d’emploi et de commerce.
+ d’infos Tous les résultats
du sondage sur le site de la Ville :
ville-gennevilliers.fr
Illustrations et iconographie : André Guilhou.
Estimez-vous que la nouvelle
équipe municipale de Gennevilliers
a accompli un travail…
Bon
64 %
Excellent
11 %
Médiocre
11 %
sans avis
9%
Mauvais
5%
févrIER 2016
k 19
sondage
Aujourd'hui, diriez-vous
que les Gennevillois dans leur diversité…
Vivent
ensemble
en bonne
entente
56 %
Vivent
séparés
en bonne
entente
18 %
Vivent
ensemble
avec des
tensions
12 %
Vivent
séparés
avec des
tensions
10 %
sans avis
4%
estimez-vous que ce système est normal
ou que les tarifs devraient être
les mêmes pour tout le monde ?
Le tarif
de la plupart
des services
proposés
par la mairie
(cantines,
équipements
sportifs, etc.)
dépend
des ressources
des familles,
grâce au quotient
familial.
Les tarifs
devraient être
les mêmes pour
tout le monde
29 %
Normal
63 %
sans avis
8%
Pour la solidarité et l'aide aux Gennevillois,
estimez-vous
que la municipalité de Gennevilliers ...
Fait ce qu'il
convient
59 %
20 k
févrIER 2016
Ne fait
pas assez
21 %
sans avis
12 %
En fait trop
8%
Parmi les choses suivantes, quelles sont celles
qui vous plaisent le plus à Gennevilliers ?
Les facilités de transports
Les commerces de proximité
Les activités culturelles et sportives
La proximité des équipements administratifs
La qualité de votre logement
Le parc commercial des Chanteraines
La tranquillité, le calme
Les relations avec les voisins
La qualité de l'environnement
Le niveau des loyers
La proximité des lieux d'emploi
L'action sociale
La vie associative
L'animation
Sans avis
66 %
25 %
21 %
19 %
17 %
16 %
14 %
11 %
10 %
10 %
6%
6%
4%
2%
10 %
Parmi les choses suivantes, quelles sont celles
qui vous déplaisent le plus à Gennevilliers ?
24 %
22 %
22 %
12 %
11 %
11 %
9%
7%
6%
5%
55 %
L'absence de commerces
L'insécurité
Le niveau des impôts locaux
L'image de la commune
Le niveau des écoles
L'environnement
Le manque de vie et d'animation
Les difficultés avec vos voisins
L'éloignement de votre lieu de travail
La solitude
Sans avis
Quelque chose en plus
À travers ce sondage, qu’est-ce qui caractérise
les relations que les Gennevillois entretiennent
avec leur ville, notamment par rapport à des
enquêtes analogues menées dans d’autres villes
• S imon Ronai, directeur de l’agence Orgeco.
«
Les résultats concernant l’appréciation de la ville sont bien
supérieurs à ce que l’on peut
constater dans d’autres villes,
notamment en banlieue. Ils sont meilleurs et moins clivés qu’ailleurs. On peut
parler d’une bonne adéquation entre
l’attente des habitants et la gestion
municipale, même si l’écoute et la transparence sont encore à améliorer.
Il faut dire que la majorité de la population, plutôt modeste, attend beaucoup de
la collectivité et des services publics en général. Gennevilliers continue de se développer et conserve
beaucoup d’atouts. Cependant, il existe
un décalage entre les emplois créés
dans les entreprises implantées ici et la
population active gennevilloise. Comment rapprocher emplois et actifs ?
C’est une question qui se pose à la
municipalité mais qui la dépasse aussi
car l’emploi n’est pas directement de
son ressort. »
Le mot du maire
PATRICE LECLERC
Du travail
au service des
Gennevillois-es
L
e sondage auprès des
Gennevillois-es est très
positif. Il reflète le sentiment que la ville bouge et
change, s’embellit pour et avec
la population. Il marque une
confiance lucide envers la nouvelle équipe municipale. Nous
vous en remercions.
Ces bons résultats sont pour
nous importants, non pas
pour faire de l’autosatisfaction
mais pour nous donner la
force de continuer d’améliorer
encore notre ville. Nous aimons Gennevilliers. Nous
savons que nous détenons
notre mandat de la volonté
des Gennevillois-es.
C’est pour l’équipe municipale
un engagement de tous les
instants. Nous portons attention a ce qui ne va pas, ce que
vous souhaitez améliorer
encore. Nous restons vigilants
pour que ce qui est acquis ne
disparaisse pas.
Tout ne dépend pas de Gennevilliers, de la Municipalité,
mais nous ferons tout pour
que Gennevilliers soit bien
une ville moderne et populaire, belle et rebelle, au cœur
du Grand Paris. Une ville où
l’être humain est au centre de
toutes les préoccupations. Une
ville dont nous sommes tous
fiers. Nous avons, ensemble,
encore beaucoup de travail.
févrIER 2016
k 21
l’écoquartier.
à
re
ri
u
o
s
le
t
n
nts donne
Les commerça
Rue du commerce
Un Franprix qui ouvre, un tabac-presse-jeux qui
s’installe. Les deux enseignes rejoignent les
commerces déjà établis et animent l’écoquartier qui
poursuit sa mue pour devenir un lieu vivant.
A
u printemps dernier, les commerces commençaient à fleurir
dans le nouvel écoquartier Chandon-République. Le bar à salade « Green
Break », la boulangerie « Écopain », la
brasserie « Mid point »… Nous vous les
présentions alors (GenMag, mai 2015,
n° 258, p. 22-23) comme le signe d’un
quartier naissant, d’un quartier avec les
attributs essentiels d’une vie de proximité. Près d’un an après, ils sont toujours
là, rejoints par un tabac, qui jouxte « Mid
22 k
févrIER 2016
Point » sur la rue Henri-Barbusse, et un
Franprix, à l’angle de l’avenue Chandon
et de la rue Henri-Barbusse.
L’ouverture de ce dernier magasin est
d’ailleurs très attendue des riverains.
Après des mises aux normes électriques
et le passage de la commission de sécurité, il a ouvert fin janvier. Il s’inscrit dans
le nouveau concept de la marque, placée
sous le signe de la mandarine, qui mise
sur la sobriété, la proximité et la convivialité. On peut y déguster un jus de fruit ou
acheter un poulet rôti. Sa grande surface
vitrée s’étend sur les deux rues comme
un signe d’ouverture vers plusieurs îlots
d’un quartier métamorphosé. À noter, de
l’autre côté de la rue Henri-Barbusse, et
bien que les deux activités n’aient pas de
point commun, un cabinet de soins infirmiers est installé depuis à peine deux
ans. Pour dire que ce quartier acquiert
peu à peu toutes ses caractéristiques
urbaines.
Chacun sa recette
Sur le même trottoir que Franprix, en
descendant la rue Henri-Barbusse, Green
Break propose toujours sa « restauration
rapide, saine et maison ». Sur place, où
l’on est désormais servi à table ou à
emporter, on trouve des formules menu,
ix
oint, Franpr
p
id
M
,
in
a
p
, Eco
z soi.
Green Break
près de che
e
s
s
e
r
p
c
a
et un tab
un plat du jour, des pâtes, des salades à
composer soi-même, des sandwiches,
des tourtes maison et une grande diversité de desserts, sans oublier le café bio
grand cru ! À partir de ce mois-ci, Green
Break disposera d’une terrasse fermée.
La gérante Sarah Le Bars, elle-même
initiée à la cuisine par son grand-père
Marcel Biasini, ancien chef du Charlestelle, dispense des cours de cuisine aux
enfants (à partir de 6 ans) le mercredi
après-midi (15h-16 h 30, 20 € la séance).
Enfin, cette année, Green Break est lauréat du concours « Entreprendre à Genne-
villiers » lancé par la Ville depuis plusieurs
années pour récompenser les porteurs de
projets de création d’entreprise.
Dans la boulangerie d’à côté, on cultive
aussi l’authenticité avec des farines 100 %
françaises, des pains spéciaux, mais aussi
une grande variété de pâtisseries et
autres gourmandises à grignoter. Toujours en poursuivant vers la place du
17-Octobre-1961, le tabac, qui propose
aussi journaux, magazines et jeux, est
ouvert depuis la fin de l’année dernière.
Une offre supplémentaire aux riverains et
aux salariés du quartier. Sur la place, le
Mid Point est ouvert depuis la fin de l’été.
Cette brasserie traditionnelle aux produits
de qualité et au service soigné (formule
entrée-plat ou plat-dessert à 15,90 €) est
surtout fréquentée le midi par les salariés
des entreprises environnantes. Son propriétaire aimerait aussi attirer les habitants afin de faire de son établissement le
bistrot de quartier dont il rêve, un lieu de
rendez-vous pour les habitués. Quoi qu’il
en soit, avec l’installation de tous ces commerces, l’écoquartier prend petit à petit
les allures d’un quartier où il fait bon vivre.
• Jean-Michel Masqué
févrIER 2016
k 23
L
C’est déjà Noël
Noël 2016, ça se prépare ! Le magasin Picwic et
le Secours populaire unissent leurs forces pour offrir
des jouets dans les familles les plus démunies.
Distribution en décembre prochain.
a générosité et l’entraide sont au
rendez-vous durant les fêtes de fin
d’année. Des valeurs qui se
retrouvent également au sein de l’enseigne Picwic. Le magasin, situé dans la
zone commerciale des Chanteraines,
donne depuis deux ans certains de ses
produits pour que le plus grand nombre
d’enfants gennevillois ait la joie de déballer un cadeau à Noël. Cette action solidaire s’inscrit dans un partenariat entre
Picwic et le Secours populaire : le premier fait don de jouets et le second se
charge de les redistribuer.
Cette année, les enfants ont reçu les
cadeaux livrés par Picwic en 2014 et la
hotte a été à nouveau garnie de nombreux jouets dont le montant s’élève à
plusieurs milliers d’euros. Figurines de
superhéros, jeux de société, fabriques de
bijoux… ce sont des piles de boîtes en
tout genre qui ornaient l’entrée du magasin fin décembre lorsque, accueillis par
Mounir Benaissa, directeur du magasin,
Michel Lamarre, secrétaire général du
comité du Secours populaire de Gennevilliers, et son équipe sont venus chercher les cadeaux. Une rencontre qui
laisse présager d’heureuses surprises
pour le Noël de l’année prochaine.
Chaud chocolat
x
Samedi 13 et dimanche 14 février, les commerçants
des marchés des Grésillons et du Village se mettent aux
fourneaux. Crêpes, gaufres et chocolats chauds sont
proposés à la dégustation de 8 h 30 à 13 heures. Une douce
et gourmande façon de remercier les fidèles usagers des
marchés.
Comme le souligne Nicole Castanet, responsable de la
Maison du tourisme, « il fait froid à cette période de l’année
et quelques mets chauds sont les bienvenus. » Cette collation
est l’occasion pour les commerçants et les usagers de
prendre le temps d’échanger un peu plus que d’ordinaire
et d’égayer le marché. De quoi réchauffer les cœurs !
r Maison du tourisme, tél. 01 40 85 48 18.
On ze web !
h
Envie de rester bien au chaud pour déguster son
déjeuner ? Ze cantine lance un service de livraison
pour les entreprises environnantes. Soupes, salades,
sandwiches, quiches, plats chauds… Il sera désormais
possible de commander son repas directement en ligne,
de 9 heures à 11 heures, sur le site Internet www.
zecantine.fr. Les livraisons seront effectuées à partir
de midi et jusqu’à 13 h 45.
À noter qu’il est toujours possible de se rendre sur place,
au 48 rue Pierre-Timbaud, pour déjeuner sur le pouce
ou prendre un café. Les portes sont ouvertes du lundi
au vendredi, de 11 h 30 à 19 heures.
r Ze cantine, tél. 09 54 95 07 17.
24 k
févrIER 2016
N°266
G ennevilliers M agazine
en février
oche
Un opéra de p
tout droit sorti
de celle de
jo !
Tomas Bordale
❤ LE COUP DE CŒUR
Un drame bureaucratique
k SAMEDI 13 FÉVRIER AU CONSERVATOIRE EDGAR-VARÈSE
Savez-vous ce qu’est un opéra de poche ? Une œuvre qui dure une heure,
« comme cela, chacun peut aller dîner après ! », glisse Tomas Bordalejo,
jeune trentenaire à l’œil pétillant, professeur de guitare au Conservatoire et
compositeur de « Bureau 470, chronique d’une révolution ratée de l’efficacité ».
Derrière ce titre, se cache une drôle d’histoire, celle de Ramirez, employé de
bureau séculaire, qui va connaître un sévère burn-out. Ce parangon d’efficacité
qui, en 20 ans de présence, n’a jamais vu son chef, voit son système vaciller
le jour où, par mégarde, il laisse l’affect pénétrer son monde.
Sans dévoiler l’intrigue, disons que des tensions s’ensuivent, des disputes
avec un « subordonné » éclatent, et le pauvre Ramirez part en vrille !
« Cette histoire était dans ma tête depuis un an et demi, dit Tomas.
Sa vie, c’est son bureau, à ce pauvre Ramirez ! Le livret a été écrit par un ami
argentin, Facundo Di Stefano. Ce qui me plaît, c’est de mettre en musique un vécu.
Mêler musique et théâtre m’a toujours attiré, comme de montrer les rapports
entre les personnages, leur mutation. C’est une comédie avec de l’action ! »
Le compositeur a réuni quatre chanteurs, quatre musiciens et un chef.
Effectif efficace. • martine hupier
un cocktail
artistique
P.29
le conte à
découvert
P.30
clubs ados
100% culturel P.31
À 20 heures, à l’auditorium du Conservatoire Edgar-Varèse, 21 rue Louis-Calmel.
Réservations au 01 40 85 64 71.
« Bureau 470, chronique d’une révolution ratée de l’efficacité », de Tomas Bordalejo. Direction musicale : Alphonse Cemin.
Mise en scène : Violeta Zamudio. Décors et costumes : Belen Roncoroni.
févrIER 2016
Sortir k 25
en février
JEUDI 4 ET
VENDREDI 5 FÉVRIER
DANSE CONTEMPORAINE
« Cassandre », interprété
par Juliette Morel, de la
Compagnie du Liocorno.
Comment se manifeste un
corps effrayé de ce qu’il
sait ? Entrée libre.
Réservations au 01 40 85
64 50.
À 20h30, à la MDC.
VENDREDI 5 FÉVRIER
16e FESTIVAL TRÄCE
Ultra Light Blazer + The
Mouse Outfit, jazz,
hip-hop, funk.
À 20h30, au Tamanoir.
CAFÉ SCIENCE-FICTION
PORTES OUVERTES 2
Au Centre des formations industrielles.
De 9 h à 13 h, 40 avenue
Marcel-Paul.
CARTON
Loto organisé par le
comité local de la Fnaca.
À 14 h, à la ferme de
l’Horloge.
« RACONTINES »
Histoires, chansons
et comptines pour
les 0-3 ans.
À 10h30, à la médiathèque
Robert-Doisneau.
CLUB DE LECTURE
« Les Passeurs de livres »,
pour les 11-14 ans.
À 16h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
EN SELLE !
Balade à vélo sur les
pistes cyclables et
découverte de la ville
autrement.
RV à 10 h, sur le parvis de la
mairie.
MARDI 9 FÉVRIER
VENDREDI 12 FÉVRIER
THÉÂTRE
SPECTACLE
Soirée spéciale
Gennevillois
« Argument », de Pascal
Rambert. Tarif exceptionnel : 4 euros pour les
Gennevillois. Réservations
au 01 41 32 26 26.
À 19h30, au Théâtre de
Gennevilliers, 41 avenue
des Grésillons.
MARDIs 9 et 16 FÉVRIER
ATELIER CONTE
Apprendre à conter, à
raconter avec Charles
Piquion. Inscriptions
au 01 40 85 60 76.
À 18 h, à la MDC.
MERCREDI 10 FÉVRIER
FILM
animé par Jérôme Vincent,
d’ActuSF, et la Compagnie
Friches Théâtre urbain en
relation avec « We are
going to Mars », projet
participatif bien réel.
À 18h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
FILM
SAMEDI 6 FÉVRIER
LA SCIENCE SE LIVRE
scientifique animé par Fun
Science. Réservations au
01 40 85 60 68.
De 15h45 à 16h45, à la
médiathèque AndréMalraux.
PORTES OUVERTES 1
Au lycée Galilée.
De 9 h à 12 h, 79 avenue
Chandon.
26 k Sortir
févrIER 2016
d’Alain Cavalier,
en sa présence.
À 20h30, au cinéma
Jean-Vigo.
« Je suis le peuple »
(2014), d’Anna Roussillon,
en sa présence.
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
« Tu lis quoi ? », pour les
8-12 ans.
À 15h30, à la médiathèque
André-Malraux.
CINÉ-CONCERT
« La Chenille qui fait
des trous et autres
histoires »
Avec Pascal Peroteau
et Fabrice Barré.
À 15 h, au cinéma
Jean-Vigo.
Réservations au 01 40 85
48 11.
À 9 h, RV au 18e étage de la
mairie.
JUSQU’AU 13 FÉVRIER
THÉÂTRE
« Argument », de Pascal
Rambert.
Au Théâtre de Gennevilliers.
EXPOSITION À PARIS
« Zone(r) », photographies de Gennevilliers de
Guillaume Deloire.
Au Centre d’animation
Rennes, 76 bis, rue de
Rennes, 75006 Paris.
LUNDI 15 FÉVRIER
UNIVERSITÉ POPULAIRE
SAMEDI 13 FÉVRIER
SPECTACLE JEUNE PUBLIC
Réunion du conseil
municipal.
À 20 h, en mairie.
« Sciuscia » (1946), de
Vittorio de Sica. Présenté
par Marcos Uzal, écrivain
et enseignant de cinéma.
À 20h30, au cinéma
Jean-Vigo.
FILM
« Le Caravage » (2015),
Bordalejo.
DÉMOCRATIE LOCALE
« La mobilité et le
développement
durable », atelier
Entrée libre. Réservations
au 01 40 85 64 61.
À 18h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
À 20 h, à l’auditorium du
conservatoire.
CLUB DE LECTURE
LUNDI 8 FÉVRIER
Marie-Hélène Contal et
Stéphanie Vermeesch.
CONCERT
FILM et débat
« Quand la fiction
devient la réalité »,
LA SCIENCE SE LIVRE
La ville de demain,
Conférence de
« Bureau 470, chronique
d’une révolution ratée de
l’efficacité », de Tomas
« Les Triplettes de
Belleville » (2003), de
Sylvain Chomet. Soirée
organisée par l’association
Mieux se déplacer à
bicyclette. Débat sur la
place du vélo en ville, avec
Bendicht Weber, architecte
urbaniste.
À 18 h, au cinéma
Jean-Vigo.
« Tap Factory »
Claquettes, danse urbaine,
percussions et acrobaties,
visuel et rythmé !
À 20 h, à la salle des fêtes.
EN ROUTE !
Visite de la ville en car.
« Wanted Joe Dassin ! »,
par The Joe’s.
À 15 h, au Tamanoir.
LECTURES
« Lis-moi une histoire »,
par les lectrices d’Arple,
pour les 2-5 ans.
À 10h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
« Les frontières de
l’Europe, une barrière
infranchissable ? »,
conférence de Claire
Rodier, juriste, membre
du Gisti.
À 20 h, à la MDC.
JEUDI 18 FÉVRIER
INAUGURATION
Pour construire les chars
du carnaval, rien de tel
qu’un atelier ! Inauguration en fanfare avec les
joyeux Rochelais de Street
Orchestra Yukulélé Klub
(Souk).
À 18h30, halle du marché
des Grésillons.
FILM
ATELIER D’ÉCRITURE
« Poids plume », avec
Frangélik. Un atelier
d’écriture poétique d’un
autre genre. Inscriptions
au 01 40 85 64 73.
De 16 h à 18 h, à la
médiathèque FrançoisRabelais.
RENCONTRES
PHILOSOPHIQUES
« Prêter sa voix »,
avec Mladen Dolar,
philosophe slovène,
en regard de la pièce
« Argument », de Pascal
Rambert. Réservations
au 01 41 32 26 10.
À 18 h, au Théâtre de
Gennevilliers.
« Deux jours une nuit »
(2014), de Luc et
Jean-Pierre Dardenne.
En collaboration avec
le service municipal droits
des femmes et l’Ecole
des femmes.
À 13h30 et 20h15,
au cinéma Jean-Vigo.
N°226
G ennevilliers M agazine
VENDREDI 19 FÉVRIER
DU 20 FÉVRIER AU 6 MARS
TU CLIQUES ET TU POINTES
YOUPI !
Soirée spéciale Gennevillois
Avec l’atelier tableur, on
comprend tout sur
l’automatisation des
calculs. Préinscriptions sur
place. Renseignements au
01 40 85 60 73.
De 10 h à 12 h, à la
médiathèque FrançoisRabelais.
JUSQU’AU 19 FÉVRIER
EXPOSITION
« Laïcité, 110e
anniversaire de la loi
de séparation des
Églises et de l’État »,
par le CCPG.
3 rue Victor-Hugo.
SAMEDI 20 FÉVRIER
SORTIE
Vacances scolaires
d’hiver.
Reprise le lundi 7 au matin.
JEUDI 25 FÉVRIER
CONCERT
Lindigo + K’Bossy,
maloya, musique
malgache.
À 20h30, au Tamanoir.
VENDREDI 26 FÉVRIER
CHOCOCONTES
k
MARDI 9 FÉVRIER, AU THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS
Quand on est Gennevillois, aller au théâtre a du bon. « Argument », de Pascal Rambert,
est donnée rien que pour eux, au tarif exceptionnel de 4 euros. La pièce renvoie à
l’histoire de la Commune, au travers d’une scène de ménage tragique et magique, où
les convictions conservatrices s’opposent aux forces révolutionnaires (voir GenMag de
janvier, p. 30). Cette soirée spéciale Gennevillois trouve aussi son prolongement avec la
présence d’un Gennevillois sur scène. Anas Abidar, 13 ans (voir GenMag de janvier, p. 29),
interprète le rôle d’Ignace, le fils de Louis, bourgeois réactionnaire, et d’Annabelle,
rebelle et intellectuelle. Dans cette histoire, les tensions sont exacerbées. Tout part d’une
sombre histoire de jalousie déclenchée par un médaillon suspect aux yeux du mari…
r « Argument » à 19h30, au théâtre de Gennevilliers,
41 avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26.
Hey Joe !
Une doudoune, de bonnes
chaussures, une paire de
jumelles et en route pour
l’observation des oiseaux
des Chanteraines.
Inscriptions auprès
d’Alain Cléty, de la LPO,
au 06 99 16 52 12.
À 9 h, RV à l’entrée du parc,
près de la station RER.
NATURE
« Rendez-vous
aux jardins » : le sol
« P’tit bonhomme et
compagnie », contes de
Pierre Delye, compagnie
Clair de lune.
À 10h30, à la médiathèque
André-Malraux.
DU 29 FÉVRIER AU 4 MARS
CLUBS ADOS
à Aimé-Césaire et
la visite du jardin
des Voisines du Luth.
Renseignements
au 01 40 85 67 35.
Semaine 100 % culturelle
dans les trois clubs ados.
Dans les clubs T.-Bessot,
«36-38 » et Jean-Vigo.
AVEC BRIO
JUSQU’AU 19 MARS
Concours Gen’Talents :
l’instant de vérité !
À 14 h, à l’espace
Aimé-Césaire.
EXPOSITION
« Brise légère au-dessus
des montagnes »,
d’Arnaud Dezoteux.
À la galerie Edouard-Manet.
k SAMEDI 13 FÉVRIER, AU TAMANOIR
« La Bande à Bonnot », « Le Petit pain au chocolat », « Les Dalton »… Franchement, qui n’a
jamais fredonné, chanté, sifflé toutes ces chansons de Joe Dassin, véritables madeleines
de Proust. Avec leur spectacle « Wanted Joe Dassin ! », les Joe’s, trio de joyeux lurons, se
sont lancé un défi : faire découvrir aux enfants les refrains de ces airs archiconnus de
celles et ceux qui ont dépassé au moins 20 ans. C’est tendre, loufoque et cela met en
lumière le goût de Joe Dassin pour les histoires bien ficelées. Le Franco-Américain a su
jeter un pont entre ces deux cultures. L’occasion pour les Joe’s d’évoquer un pan
passionnant de l’histoire de la chanson française lorsqu’elle s’est peu à peu imprégnée
de musiques d’outre-Atlantique en conservant un sens aigu de la narration. Ben Ricour,
Laurent Madiot et Jean-Pierre Bottiau (dit Cheveu) ont aussi pris au lasso quelques
pépites méconnues qui évoquent un autre Far West, plus inquiet, celui des losers et des
émigrants. Dès 6 ans.
r « Wanted Joe Dassin ! » À 15 heures. 27 avenue Lucette-Mazalaigue.
févrIER 2016
Sortir k 27
en février
Du 10 au 16 février
LES DÉLICES DE TOKYO
LE CARAVAGE
CHOCOLAT
JE SUIS LE PEUPLE
ALVIN ET LES CHIPMUNKS
la chenille qui fait des trous...
DU 17 AU 23 février
LES INNOCENTES
RED ROSE
DEUX JOURS, UNE NUIT
paris-willouby
DOFUS, LIVRE 1: JULITH
Du 24 février au 1er mars
Cinéma Jean-Vigo, films du 10 février au 1er mars
1 , rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO
Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
mercredi 10
jeudi 11
18h15 20h30
20h30
18h30
vendredi 12
samedi 13
dimanche 14
18h
20h30
20h30
lundi 15
mardi 16
18h15
16h 21h
20h30
18h30
18h30 20h30
20h30
14h
14h 16h
18h30 20h30
18h30 20h30
18h30
18h30
14h 16h
18h 21h
14h 16h
18h
18h30
18h30
jeudi 18
vendredi 19
samedi 20
dimanche 21
lundi 22
mardi 23
20h30
14h 21h
14h 16h15
14h30 20h30
14h30 20h30
18h30
21h
18h30
20h30
18h30
20h15
14h30 16h15
15h
mercredi 17
14h30 16h30
20h30
20h30
18h30 20h30
13h30 20h15
18h30
18h30 20h30
14h30 16h30
16h 18h
18h
18h30
18h30 20h30
14h 16h 18h
14h 16h
14h30
14h30
lundi 29
mardi 1er
vendredi 26
samedi 27
dimanche 28
18h30 20h30
18h30 20h30
16h 18h
21h
18h 20h30
14h30 20h30
14h30 20h30
14h30
14h
14h 16h
14h30 20h30
14h30
14h30 16h30
18h30
14h30 18h30
14h30 18h30
20h30
14h 16h
18h 21h
14h 16h
18h 20h30
14h30 18h30
14h30 18h30
20h30
mercredi 24
jeudi 25
AVE, CÉSAR !
16h30 18h30
20h30
ENCORE HEUREUX
ZOOTOPIE
18h30 20h30 18h30 20h30
FILM DU MOIS
PASSION DU CINÉMA
Les Délices de Tokyo
Le Caravage
Un film de Naomi Kawase (2015). VO.
Adapté du roman de Durian Sukegawa, « An », le film relate
avec finesse les relations entre trois personnages plus ou
moins meurtris par l’existence. Sentaro est un homme divorcé
qui vit de la vente de dorayakis, des pâtisseries traditionnelles
japonaises composées de deux pancakes fourrés de pâte
de haricots rouges, « An ». Un secret lié à son passé semble
le tourmenter. Wakana est une lycéenne sensible et curieuse,
qui rêve d’horizons lointains. Tokue est au crépuscule de
sa vie. Elle propose à Sentaro de l’aider dans la préparation
des dorayakis, dont elle connaît la recette avec précision.
La petite échoppe devient vite un endroit incontournable.
Sélection Un Certain Regard Cannes 2015.
à VOIR Du 10 au 16 février.
Un film-documentaire d’Alain Cavalier (2015).
Caravage – non pas le peintre italien du XVIe siècle – est un bel
étalon à la robe isabelle, couleur très particulière qui rappelle
les teintes utilisées par le maître du ténébrisme pour son fameux
clair-obscur. Caravage n’est pas n’importe quel cheval, c’est
le préféré de Bartabas, le célèbre écuyer nomade. Cavalier – nom
prédestiné – le filme de près, dans son box, sous la douche, chez
le vétérinaire, chez le dentiste, mais surtout lors des séances
de travail avec Bartabas. Les gros plans montrent la musculature
puissante de l’étalon, sa belle crinière tressée, ses naseaux qui
frémissent, ses yeux qui, peut-être, recèlent le secret
de la relation qui unit l’homme et le cheval depuis 5000 ans…
à VOIR Vendredi 12 février, à 20h30, en présence d’Alain Cavalier.
En collaboration avec le centre équestre de Gennevilliers.
28 k Sortir
févrIER 2016
genres.
s
le
e
g
n
la
é
Tap factory m
Melting dance
Vendredi 12 février, à 20 heures, la troupe des Tap
Factory s’empare de la salle des fêtes.
Elle métamorphose le lieu en usine pour
que claquettes, danse urbaine, percussions
et acrobaties fusionnent. Un alliage explosif lorsque
s’y ajoute un dernier ingrédient : le rire.
A
près les États-Unis, la Hongrie, la
Suisse, l’Espagne, mais aussi le
Palais des congrès en France, Tap
Factory installe son usine à Gennevilliers.
La salle des fêtes accueille la troupe,
vendredi 12 février, à 20 heures. Au programme : un mix artistique entre plusieurs disciplines. Sur scène,
claquettistes, acrobates, danseurs et
batteurs créent le spectacle en offrant
des performances physiques hautes en
couleur et surtout du rire. Pour Vincent
Pausanias, chorégraphe et metteur en
scène du spectacle, « chaque artiste doit
offrir des temps forts dans sa propre discipline, tout en étant polyvalent, afin que les
arts se mêlent et fusionnent. » La troupe
relève le défi.
Parmi les artistes de haut vol de Tap Factory, deux claquettistes accompagnent le
chorégraphe depuis la genèse du projet :
Gilles Guenat, champion du monde de
claquettes, catégorie Elite, et Jérémie
Champagne, finaliste de « So you think
you can dance France ». Ainsi, la discipline est à la fois revisitée et poussée au
plus haut niveau dans le spectacle.
Ça claque !
Les claquettes ont tout naturellement
pris place dans le projet de Vincent Pausanias, passionné par cette discipline
depuis toujours. Il s’immerge dans l’univers de la danse à 19 ans et mène une
carrière de soliste avant de diriger et
chorégraphier plusieurs spectacles,
jusqu’à la création de Tap Factory.
C’est alors la concrétisation d’un projet
novateur : fusionner plusieurs arts, tout
en revisitant sa discipline de cœur.
« Les claquettes plaisent toujours. Elles
sont porteuses d’une image vieillotte mais
sont à chaque fois reçues avec enthousiasme par le public, explique Vincent Pausanias. Quel que soit l’âge des spectateurs,
de 5 à 92 ans, la magie fonctionne ! C’est un
art qui renvoie à l’enfance et dont la rythmique entraînante et joyeuse résonne en
chacun. »
Pour favoriser le comique, le rythme et la
rencontre des arts, le chorégraphe et
metteur en scène s’inspire de Charlie
Chaplin dans « Les Temps modernes ».
Les artistes évoluent dans un décor
d’usine. Un parti pris de la part de Vincent
Pausanias puisque, pour lui, « c’est
l’endroit où l’on transforme, où l’on
fusionne, où l’on fait évoluer les choses. »
Idéal pour obtenir un mix artistique !
Le fil conducteur du spectacle : un nouvel
ouvrier débute sa journée de travail et
il veut bien faire. Pas si simple… car il
rencontre différents personnages qui
s’animent à ses côtés : le batteur-contremaître, le danseur-balayeur ou encore
l’acrobate-mécanicien.
Dans un style résolument urbain, les
corps racontent et amènent le rire. Ils
évoluent avec énergie, animés par des
rythmes puissants, mais aussi avec
poésie et légèreté lorsque le frottement
du sable devient l’unique mélodie.
Un spectacle universel à découvrir tambour battant !
• Nora Kajjiou
r 177 avenue Gabriel-Péri.
Réservations au 01 40 85 64 55.
Tarifs : 16 € et 12 €
févrIER 2016
k 29
CINÉ-CONCERT
MERCREDI 10 FÉVRIER
Des petites
bêtes
mardis 9 et 16 février À LA MDC
Savoir conter
Donner vie au monde joyeux et
coloré d’Eric Carle, grâce à un récit,
des chansons et une musique tantôt
caressante et poétique, tantôt rythmée
et entraînante, à base de bruitages, de
contrebasse, d'harmonica, de clarinettes.
Avec Pascal Peroteau et Fabrice Barré,
l’objectif est atteint ! Au programme
de ce ciné-concert : « La Chenille qui fait
des trous », « Papa attrape-moi la Lune »,
« Le grillon qui n’a pas de chanson »,
« Le caméléon méli-mélo », « Je vois une
chanson ».
« Ce qui m’a séduit dans ces histoires,
dit Pascal Peroteau, c’est l’acharnement
des petites bêtes à trouver coûte que coûte
leur place et ne pas lâcher malgré les dangers.
Chacun va au bout de ses idées ! »
Le tout est accompagné d’un humour
bien présent, parfaitement compréhensible
pour les petits dès 3 ans.
r À 15 heures, au cinéma Jean-Vigo.
Charles Piquion (chapeau) apprend à ses « élèves » comment s’approprier le conte.
I
l y a des mardis comme cela où le
conte est à découvert. Et qui mieux
que Charles Piquion, conteur professionnel, peut apprendre à conter, à
raconter aux goûteurs de palabres, aux
fans de paroles, aux frénétiques de la
tchatche, bref à toutes celles et tous
ceux qui comprennent qu’il faut redonner au conte toute sa place. Surtout ne
pas le confiner car sa vocation est de
voyager d’une oreille à l’autre. Un
mardi sur deux, à la MDC, Charles se
fait fort de mettre en lumière l’art du
récit, avec une approche originale. Ici,
pas de cours magistral, ni de chichis.
Non, ici, on apprend à raconter une
histoire, avoir une trame et une structure sans dénaturer quoi que ce soit.
Ce travail de transmission doit être
fidèle, sans être récité comme une
fable de La Fontaine. Dans l’atelier de
Charles, règne une grande liberté, on
choisit ce que l’on raconte, avec sa
propre sensibilité, et on travaille à son
rythme. Une façon d’œuvrer pour un
développement durable de l’art du
récit.
Jeunes ou adultes, si vous voulez
rejoindre l’aventure, inscrivez-vous,
composez le numéro suivant, 01 40 85
60 76, et commencez à parler.
• Martine Hupier
r De 18 heures à 20 heures, à la MDC,
16 rue Julien-Mocquard.
Prochaines séances
mardis 9 et 16 février.
conférence la science se livre
VENDREDI 12 FÉVRIER
Demain la ville
3 Quel sera le visage de la ville dans
20 ou 30 ans ? Comment y vivrons-nous ?
Marie-Hélène Contal, directrice adjointe
de l’Institut français d’architecture, à
la Cité de l’architecture et du patrimoine,
à Paris, avec Stéphanie Vermeesch,
chargée de recherche en sociologie
urbaine au CNRS, nous éclairent
sur les enjeux de la ville de demain
et les questions qu’elle pose dès
aujourd’hui à la science.
Réservations au 01 40 85 64 61.
r À 18h30, à la médiathèque F.-Rabelais.
30 k
févrIER 2016
Zone sensible
3 Un jour, Guillaume Deloire s’est
aventuré dans la zone industrielle,
« avec ma vieille Fiat qui tombait
régulièrement en panne », dit-il. Il a
découvert des endroits inspirants,
une ambiance particulière. La rue
Arsène-Houssaye et le café Portugal.
L’avenue Louis-Roche et son
incroyable restaurant dans une
ancienne église. L’avenue Marcel-Paul
et son aussi improbable routier qui
propose un menu avec douche
comprise ! « C’est comme une dernière
réserve d’Indiens ! » Et comme
Guillaume est très partageur,
il restitue ses images « volées ».
© Guillaume Deloire
EXPO-PHOTOS À PARIS JUSQU’AU 13 FÉVRIER
r « Zone (r) », photographies de Guillaume Deloire.
Au Centre d’animation Rennes,
76 bis, rue de Rennes 75006 Paris.
SEMAINE 100 % CULTURELLE
DU 29 FÉVRIER AU 4 MARS
L’art et la manière
S
’initier à différentes techniques
d’animation 2D, se frotter à la
clarinette mâtinée d’influences
hip-hop, s’ouvrir à la danse contemporaine et préparer un spectacle… Avec la
semaine 100 % culturelle, organisée par
le secteur des pratiques culturelles du
Club ados, c’est possible ! Chacun des
trois clubs accueille un espace dédié aux
pratiques « pilotées » par les artistes en
résidence.
À Jean-Vigo, Blanca Casas Brullet, professeur à l’école Edouard-Manet, initie
les jeunes aux techniques de l’animation
2D. Du dessin sur papier à l’écran d’ordinateur, il s’agit de créer un personnage, réaliser un flip book et un film
d’animation. Prévoir une clé USB pour
immortaliser son travail !
Au « 36-38 », Emilien Veret, professeur
de clarinette au Conservatoire, amène
l’instrument vers les musiques
actuelles, en injectant jazz, electro, hiphop, human beatbox… On n’apprend pas
à jouer de la clarinette en une semaine,
mais on peut s’initier aux pédales de
boucles et voir son propre texte mis en
musique (rap, chant…).
Au Club Thomas-Bessot, c’est Fanny
Gaillard, de la Compagnie de danse contemporaine Meta, qui propose un travail
d’initiation en lien avec le Théâtre de
Gennevilliers. L’objectif : préparer en
une semaine une représentation d’environ 10 minutes, intitulée « Let’s Dance ! »,
et qui sera montrée en première partie
du spectacle de Silvia Costa, le 19 mars
prochain. Ici, c’est répétition tous les
jours avec de vrais morceaux d’activités
ludiques.• Martine Hupier
r Club Jean-Vigo,
1 rue Pierre-et-Marie-Curie.
r Club « 36-38 », avenue Lénine.
r Club Thomas-Bessot,
56 bis, rue Henri-Barbusse.
Tous renseignements au Club ados,
8e étage de la mairie. Klervi Jouannic,
au 01 40 85 49 02.
CONCERTS EN FÉVRIER
Let’s dance !
Les deux groupes invités ce mois-ci au Tamanoir sont de véritables machines à danser.
Le groupe Lindigo.
3
Les Réunionnais du groupe Lindigo, fondé
en 1999, diffusent un maloya tourné vers
Madagascar, ancré dans les héritages du passé
mais aussi résolument contemporain : un
maloya traditionnel sur le fond (les instruments
acoustiques et la langue), mais contaminé par
la fièvre de l’afrobeat et du funk. Leur devise :
« Quand tu sais d’où tu viens, tu sais où tu vas »,
raison pour laquelle Lindigo parle à toutes les
générations. Plus de 500 concerts et cinq albums
au compteur, dont le dernier, « Milé Sèk Milé »
( Je suis ce que je suis ), Olivier Araste et sa bande
débarquent sur scène avec leur transe jubilatoire.
C’est fort comme un piment.
S’initier à la danse contemporaine, coaché par un artiste, le kif total !
PROJECTION-DÉBAT
SAMEDI 6 FÉVRIER
Vélo
tout-terrain
3
L’association Mieux se déplacer
à bicyclette organise une soirée autour
de la petite reine. Avant d’évoquer les
circulations douces, l’écomobilité et la
place du vélo en ville, en compagnie de
Bendicht Weber, architecte-urbaniste, a
lieu une projection du film « Les Triplettes
de Belleville », de Sylvain Chomet,
qui raconte les aventures de Mme Souza et
de son petit-fils Champion. Passionné de
cyclisme, ce dernier participe au Tour de
Le groupe K’Bossy.
3
K’Bossy tire son nom d’un jeu de mots en
référence à la bosse du zébu, mais également
du kabôsy, une cithare malgache. Le groupe
offre une musique aux multiples reliefs, entre
instruments traditionnels, comme la valiha
(cithare tubulaire en bambou), voix
polyphoniques et rythmiques explosives. Les
musiciens de K’bossy, qui possèdent tous une
solide expérience, ont un objectif : faire découvrir
les divers styles malgaches. Aussi délicieux
qu’une masikita (brochette marinée de zébu !).
r Lindigo + K’Bossy, jeudi 25 février, à 20h30.
France et se fait enlever pas de
mystérieux hommes en noir…
r À 18 heures, au cinéma Jean-Vigo.
l Au Tamanoir, 27 avenue Lucette-Mazalaigue.
Renseignements au 01 47 98 03 63.
févrIER 2016
k 31
Une chambre, s’il vous plaît !
ntrée 2016.
e
r
la
à
e
r
v
u
ée Galilée o
c
ly
u
d
t
a
n
r
e
L’int
À partir de septembre prochain, métro, école, dodo,
c’est fini ! L’internat du lycée Galilée ouvre ses portes.
125 élèves seront accueillis. De quoi faciliter la scolarité
de ceux qui ont de longs trajets ou qui ne trouvent pas
chez eux le cadre nécessaire à l’étude.
D
ouble vision avenue Chandon ? Non, il
s’agit bien d’un nouveau bâtiment
qui s’élève face au lycée Galilée :
l’internat. Encore en construction à
l’heure actuelle, sa façade en aluminium
à effet miroir est prévue pour refléter le
lieu d’enseignement auquel il est rattaché. Pensé en forme de Y par l’architecte
Jean-Pierre Lott, il accueillera filles et
garçons dans des ailes séparées, et ce,
dès la rentrée prochaine.
D’une capacité de 125 lits, la structure
comprend quatre niveaux, dont le rez-dechaussée où se trouve un espace de vie.
« Pourquoi y a-t-il autant d’étages ?,
s’étonne Saber, élève de 1re S. Y a-t-il tant
de gens qui veulent venir ? Je ne pense pas
32 k
févrIER 2016
qu’il y ait assez de place dans le lycée. Mais
ce nouveau bâtiment ne me dérange pas
puisque le terrain de basket a été remis à
côté. » Que le jeune homme se rassure,
l’internat ne va pas accueillir uniquement
des élèves inscrits au lycée Galilée. S’il
est si grand, c’est qu’il a également été
prévu pour recevoir des élèves suivant des
cours dans les établissements environnants. Les critères pris en compte pour
l’inscription sont à la fois géographiques,
sociaux, familiaux, scolaires et de parité.
J’étudie
L’offre d’hébergement vient compléter
celle proposée par les résidences étu-
diantes gennevilloises, rue Basly, avenue
Laurent-Cély et place Jean-Grandel. Le
fonctionnement de l’internat est différent
et plus cadré : pas de sortie après les
cours, en dehors des activités extrascolaires dûment signalées en début d’année, et fermeture des portes à 21 h 30.
« On vient pour travailler », rappelle Lionel
Pinard, proviseur du lycée Galilée,
également en charge du nouvel internat.
Chaque chambre, de deux personnes
pour les élèves pré-bac ou individuelle
pour les post-bac, contient un espace
douche et toilettes. Les pièces sont
conçues pour préserver l’intimité des
occupants, y compris lorsque deux lits y
sont disposés. En effet, entre ces derniers
sont agencées des armoires formant une
cloison séparative : une façon pour les
élèves de garder leur espace sans pour
autant risquer de se sentir isolés.
Au-delà des lieux privés, plusieurs
espaces collectifs sont aménagés au
sein de l’internat : trois salles informatiques, un foyer, une pièce insonorisée
de création musicale, mais aussi infirmerie, bagagerie, lingerie, cafétéria…
ux
Quatre nivea lèves.
lir 125 é
pour accueil
Tout est pensé pour favoriser le bien-être
des jeunes ainsi que leur travail scolaire.
Un bureau est également prévu pour
accueillir un conseiller principal d’éducation. Ce dernier sera sur place jusqu’à
22 h 30 afin d’assurer le bon fonctionnement de l’internat.
Les grands moyens
Des besoins humains et financiers sont
générés par la création de cette structure.
« Quand on veut un internat aussi grand, il
faut mettre à disposition de nouveaux
moyens. Ceux existants ne sont pas suffisants », explique le proviseur. Financièrement, la région Ile-de-France a déjà versé
290 000 € de subventions pour l’achat de
biens immobiliers. Désormais, c’est le
renfort humain qui est nécessaire : personnel d’éducation, d’entretien, de cuisine et de gestion. C’est une équipe d’une
vingtaine de personnes qui permettra à
l’internat de fonctionner correctement
dès septembre.
Pour la rentrée 2016, Lionel Pinard souhaiterait exploiter près de 50 % de la
structure. Car un équilibre entre les
niveaux et les sexes des élèves doit être
respecté pour maximiser l’occupation
des locaux. Or, attribuer l’ensemble des
chambres, dès la première année, pourrait entraver la rotation des élèves. À titre
d’exemple, un jeune effectuant son année
de seconde au sein de l’internat doit pouvoir conserver sa chambre lorsqu’il rentre
en première. En parallèle, il faut qu’un
nouvel élève puisse commencer son cursus.
Du côté enseignant, l’ouverture de l’internat est accueillie d’un bon œil. « Tant que
c’est bon pour les élèves, on est partant,
explique Madame Ahantliou, professeur
de lettres et d’histoire-géographie en
classe professionnelle. Ceux qui ont une
situation familiale complexe ou qui habitent
loin pourront se concentrer plus facilement.
Obtenir une chambre pourra les aider dans
leurs études. Ils trouveront au sein de
l’internat le cadre et l’accompagnement qui
peuvent leur manquer. De plus, les problèmes de retard seront réglés. » Il n’y
a plus d’excuse pour ne pas se mettre au
travail ! • Nora Kajjiou
S’inscrire pour la rentrée 2016
Pour formuler une demande
d’inscription, rendez-vous sur le site
du lycée Galilée (www.lyc-galileegennevilliers.ac-versailles.fr) à partir
du mois d’avril. Un dossier sera à
télécharger, puis à envoyer auprès
de la commission départementale
qui statuera sur chaque demande.
Pour plus de renseignements,
il est conseillé de se tourner vers
son établissement d’origine.
D’autre part, il est possible de découvrir
les formations proposées par
le lycée Galilée lors d’une journée
portes ouvertes, samedi 6 février,
de 9 heures à midi. (Voir en page 15).
févrIER 2016
k 33
vêtements,
x
u
ie
v
s
le
r
Recycle
dre.
un pli à pren
Collecte des textiles
Mailles à partir
Collecter et recycler les textiles usagés diminue la
production de déchets ménagers, mais peut également
favoriser le retour à l’emploi et fortifier l’économie
sociale et solidaire. C’est l’objet de la convention que
Gennevilliers a signée avec l’entreprise d’insertion le
Relais pour équiper la commune de nouvelles bornes
de collecte de vieux vêtements. Aux habitants
maintenant d’acquérir le bon réflexe : les remplir.
A
ssurément moins futées que les
petits droïdes R2-D2 ou BB-8 de la
saga « Star Wars », elles ne sauveront pas non plus la Galaxie, mais leur
prolifération soudaine sur la commune
relève à l’évidence d’une initiative judicieuse, cohérente et pleine d’espoir. Ce
sont les bornes de collecte de vêtements
usagés qui fleurissent cet hiver sur nos
trottoirs, places et parkings. Début février,
le service municipal Gennevilliers propreté et l’entreprise d’insertion le Relais
ont installé sept nouveaux conteneurs
blancs en fer, anti-intrusion, où chacun
peut venir, à loisir, déposer des sacs de
vieux textiles. Ces renforts portent à onze
le nombre de sites équipés de ces grosses
boîtes métalliques rectangulaires sur la
commune. Les sept nouvelles sont siglées
le Relais. C’est le fruit d’une convention
signée avec la municipalité désireuse de
34 k
févrIER 2016
booster localement une activité qui
dépasse le seul cadre de la fripe.
Le choix de confier cette mission au Relais
ne doit rien au hasard. « Nous sommes un
réseau d’entreprises à but socio-économique, membre du mouvement Emmaüs.
Nous agissons depuis 1984 pour
l’insertion de personnes en situation
d’exclusion et pour la création d’emplois
durables, à partir d’activités liées à la
collecte et à la revalorisation des textiles
de seconde main », explique Floriane Delobel, chargée de développement au Relais
Val-de-Seine, dont Gennevilliers dépend.
En quelques années, cette entreprise du
secteur de l’économie sociale et solidaire
est devenue le premier opérateur en
France, avec près de 90 000 tonnes de TLC
(Textiles, linge de maison et chaussures)
récupérés dans 16 000 conteneurs et traités dans 28 centres de tri locaux. « Le
Relais est le seul opérateur industriel à
maîtriser l’ensemble de la filière collecterevalorisation-vente des textiles usagés »,
précise Floriane Delobel. Son action a permis de créer 2 200 emplois stables et
durables. Rien que pour son antenne Valde-Seine, ce sont 4 900 tonnes de TLC
collectés en 2015 dans un millier de
bornes disséminées dans le nord des
Hauts-de-Seine, l’ouest francilien et l’est
du département de l’Eure. Cent salariés,
dont trente en parcours d’insertion, y sont
employés.
Plus de bornes,
moins de gâchis
À Gennevilliers comme ailleurs, les
bornes ont été installées – dans la mesure
du possible – sur des flux de déplacements. Le service Gennevilliers propreté
s’était chargé de dresser une liste. À ce
jour, il reste encore à définir les emplacements dans les quartiers du Luth et de
Chandon-Brenu.
Le Relais assurera l’installation et l’exploitation, à titre gracieux, des bornes. Il prend
également à son compte l’entretien des
abords de chaque site. Des équipes du
Relais adapteront leurs tournées au
rythme de remplissage des boîtes,
sachant qu’elles les videront au moins une
fois par semaine.
La dimension sociale et solidaire du projet
Une borne près de chez vous
Les onze points de collecte
de Gennevilliers
- Place du marché, rue Pierre-Timbaud
(près du panneau d’affichage).
- Angle rue Romain-Rolland/place
Jules-Guesde (près de la pharmacie).
- Angle rues de la Couture-d’Auxerre
et Louis-Calmel.
- Angle rues Georges-Corète
et Paul-Vaillant-Couturier.
- Angle rues Roger-Pointard
et du 8-mai-1945.
- Avenue du Général-de-Gaulle
(près du parking du centre
commercial Leclerc).
- Angle avenue Marcel-Paul/allée des
Bas-Tilliers (entrée du parc d’activités
des Barbanniers).
- La déchèterie du Syelom,
93 rue des Cabœufs.
- Leader price,
122 avenue Gabriel-Péri.
- La station-service BP,
111 avenue Gabriel-Péri.
- Le service Gennevilliers propreté,
55 rue du Fossé-blanc.
se double d’une considération environnementale et économique. « Le Programme
local de prévention des déchets vise à réduire
de 7 % en cinq ans la production d’ordures
ménagères ou assimilés », rappelle Farid
Ouahyoune, responsable du pôle déchets
à Gennevilliers propreté.
La collecte des vêtements usagés est donc
perçue comme un moyen supplémentaire
d’atteindre cet objectif. « Sur le plan
économique, les quantités de textiles
jetés avec les ordures ménagères représentent une charge financière d’environ
200 euros par tonne », ajoute-t-il. Les
Gennevillois produisent de 12 à 15 kg de
déchets textiles par habitant et par an.
À raison de 3 kg collectés par habitant et
par an, la collectivité pourrait économiser
annuellement près de 25 000 euros.
Sachant qu’il faut, en moyenne, installer
une borne pour 2 000 habitants, une vingtaine au total devrait, à terme, jalonner le
territoire si le test, qui durera six mois,
s’avère concluant. Mais sa réussite dépendra de la régularité et du volume des
apports volontaires des particuliers.
Alors, que chacun mette en sac ses vieux
vêtements, linges de maison, accessoires
de mode, chaussures, peluches, maroquinerie pour leur garantir une deuxième
vie, diminuer le gaspillage et générer des
emplois pérennes et non délocalisables
qui plus est.
• Frédéric Lombard
La deuxième vie des textiles Une fois nos sacs de vieux vêtements et chaussures mis dans les bornes de collecte,
que deviennent-ils ? 97 % d’entre eux seront valorisés. Ils sont récupérés par les
équipes du Relais Val-de-Seine qui les acheminent ensuite vers son centre de tri
manuel à Chanteloup-les-Vignes (78). Là-bas, le sort des différents textiles sera
déterminé selon leur état et leur qualité. Ceux encore utilisables seront revendus en
articles de seconde main dans ses huit boutiques, à Paris et en Ile-de-France. Une
autre partie sera recyclée et deviendra des chiffons d’essuyage, dont l’industrie est
grande consommatrice, ou servira à la fabrication de matériaux, par exemple des
isolants thermiques et acoustiques pour les bâtiments, réalisés à partir de fibres de
coton. Les 3 % vraiment non réemployables termineront leur vie en déchets à brûler,
dans la filière de la valorisation énergétique.
févrIER 2016
k 35
A fond les pédales !
Pour parcourir la ville, guidon en main, c’est samedi 6 février,
à 9 h 45. Au programme : balade, découverte des pistes
cyclables et réflexion sur leur aménagement.
E
nvie de découvrir Gennevilliers sous
un autre angle ? La Ville propose de se
retrouver, à vélo et avec une tenue
adaptée, sur le parvis de la mairie, samedi
6 février, à 9 h 45. Pour commencer, une
promenade à travers plusieurs quartiers.
Ensuite, retour en mairie pour un point sur
les aménagements réalisés et ceux à venir.
Photos à l’appui !
Bienvenue
à la « commission vélo »
Cette balade est propice à la découverte,
mais aussi à l’analyse. Comment les pistes
cyclables ont-elles été aménagées ?
Quelles sont les modifications, les prolongements envisagés ? Quelles améliorations
seraient à prévoir ? La réflexion est ouverte
et débouche, ce 6 février, sur l’installation
d’une « commission vélo ». L’objectif est
« de promouvoir, encourager et faciliter les
modes de circulation écologiques, à commencer par le vélo », rappelle Laurence Lenoir,
adjointe au maire.
Le groupe pourra s’interroger sur des cas
pratiques tels que la piste cyclable de la rue
Henri-Barbusse qui s’arrête brusquement
ou encore celle de l’avenue Gabriel-Péri
cernée par les bus et une circulation rapide.
Pour trouver des alternatives, il ne reste
plus qu’à enfourcher son vélo !
C’est du lourd !
3
1 000 tonnes. C’est le poids des
emballages recyclés grâce au tri des
déchets sur la ville pour 2015. Ce
chiffre est en progression constante
depuis 2009 où 650 tonnes d’emballages avaient été collectées. Une
nouvelle engageante lorsqu’on sait que
les bouteilles d’eau deviennent des
pulls polaires, les vieux chiffons de
l’isolant et les cannettes en fer des
pièces de voiture. En parallèle, le poids
des ordures ménagères est au plus
bas : 13 900 tonnes. En 2009, il
atteignait les 14 900 tonnes.
Pour que les chiffres continuent
d’évoluer en ce sens, les comportements individuels ont leur importance. C’est pourquoi, l’équipe de
Gennevilliers propreté informe la
population sur les bonnes pratiques.
Porte-à-porte, animation dans les
écoles, distribution de sacs de collecte,
l’essentiel est de sensibiliser les
habitants aux enjeux écologiques liés
aux déchets. Plusieurs conteneurs
enterrés ont également été mis en
place pour faciliter l’action des
usagers. Le dernier en date a été
installé en décembre, rue du 19-mars1962.
d Gennevilliers propreté : 01 40 85 60 10.
Samedis au vert
Ordures ménagères
Collecte : les lundis, mercredis et
vendredi devant les immeubles ;
les lundis et vendredis devant les
pavillons. Le tri (bacs jaunes) est
collecté partout, tous les jeudis.
Seuls les dépôts en conteneurs
sont collectés.
3
Visiter les jardins partagés, familiaux
ou pédagogiques, c’est une fois par
mois avec les « Samedis aux jardins ».
Plusieurs lieux sont à découvrir. Chacun
ayant sa particularité, les jardiniers
novices, comme les plus expérimentés,
pourront observer différentes méthodes
de jardinage et échanger autour de
questions environnementales. Le
prochain rendez-vous se tient le
20 février, à 9 h 30, à Aimé-Césaire.
L’occasion de (re)découvrir le jardin des
Voisines du Luth. Le thème abordé lors
de la visite sera le sol ou l’auxiliaire de
cultures, en fonction des intervenants
présents.
Prochains « Samedis aux jardins » :
19 mars : Le monde végétal à la maison
de l’enfance Anatole-France. Visite des
jardins aux Sévines et rue du PuitsGuyon.
36 k
févrIER 2016
Les encombrants
9 avril : La plantation et l’association des
plantes potagères à l’espace Grésillons.
Visite des jardins rue Georges et avenue
Chenard-et-Walcker.
21 mai : L’auxiliaire de cultures
ou le sol à Youri-Gagarine.
d Direction de l’environnement,
tél. 01 40 85 67 35.
La collecte des objets encombrants
s’effectue le premier lundi du
mois jusqu’en mars, puis le
premier mardi de chaque mois à
partir d’avril, dès 6 heures du
matin, sur l’ensemble de la ville.
On peut déposer les déchets
occasionnels, notamment les
équipements ménagers usagés :
mobiliers, matelas, cartons,
emballages volumineux
d’équipements ménagers,
appareils électroménagers.
r Prochains passages : lundi
7 mars et mardi 5 avril.
Renseignements : Gennevilliers
propreté, tél. 01 40 85 60 10.
récréation :
e
d
s
r
u
o
c
s
e
rd
rdes à saute
o
c
s
le
t
r
o
s
)
he
bleu, à gauc
n
(e
g
n
o
v
a
s
Steven Ras
ue en club.
q
ti
a
r
p
e
s
h
tc
le Double Du
Sur des cordes raides
Faire du sport en sautant à la corde, c’est possible avec
le Double Dutch. Un club s’est ouvert l’an dernier dans
la ville, sous la direction d’un champion de ce sport venu
des Etats-Unis.
D
es immigrés hollandais du Bronx
(New York) auraient inventé ce sport
de saut à la corde. D’où le nom de
Double Dutch (Double Hollandais). Le principe consiste à sauter entre deux cordes
maniées par deux tourneurs. Le sauteur est
jugé sur une épreuve de vitesse (nombre de
pas sur un temps imparti) ou sur une
épreuve, également chronométrée, de
38 k
févrIER 2016
figures imposées ou libres. Depuis les
années quatre-vingt, ce sport s’est développé en France jusqu’à voir se constituer
une fédération française en 1990 puis à
recevoir l’agrément du ministère des Sports
en 2011. D’ailleurs, le championnat du
monde de la discipline, World Jump Rope,
s’est déroulé à Paris en 2015, la France figurant parmi les meilleures nations mon-
diales avec le Japon et les Etats-Unis.
La ville, toujours ouverte à la nouveauté, ne
pouvait pas passer à côté de ce sport.
Le Gennevillois Jump Rope a été créé il y
a presqu’un an par Steven Rassavong,
qui pratique ce sport depuis dix ans et dont
il a même été vice - champion de France.
Pour sa première saison, le club a attiré
23 adhérents, de 9 à 24 ans. On y pratique
le Double Dutch et le Single Rope (une seule
corde). La plupart des adhérents ont découvert ce sport lors du dernier Forum des
associations. Ils viennent des sports
collectifs ou de la gymnastique, cette
discipline étant très complémentaire du
Double Dutch.
-de-L’Aumône.
é
s
s
o
F
u
a
,
»
s
u
o
n
«La rue est à
Un vrai sport
Camille, en 5e au collège Guy-Môquet, a été
attirée par les cordes et les figures : « C’est
varié et pas trop dur. » Elle est même venue
avec sa meilleure amie, Aliya. Yacine, en
3e au collège Edouard-Vaillant, pratiquait
déjà natation et tennis - il est d’ailleurs
toujours licencié au Tennis club gennevillois - avant de découvrir le Double Dutch :
« Je cherchais un sport qui associerait du
gymnique à quelque chose de nouveau. J’en
ai parlé avec Steven qui m’a convaincu. Le
mélange corde à sauter et gym est audacieux.
C’est physique et ça fait du bien ! »
Selon Steven, qui officie comme coach du
club assisté d’un prof de gym, « le Double
Dutch est un sport complet qui fait travailler
tout le corps. La coordination, en tant que sau-
teur ou tourneur, est essentielle, poursuit-il.
Après, la condition physique et les figures se
travaillent. Dans ce sport, entre les cordes, on
peut mettre ce que l’on veut, de la danse, des
figures gymniques ou acrobatiques, des portés même. » C’est un sport vraiment mixte.
D’ailleurs, les jeudis et vendredis soirs dans
le gymnase Anatole-France, filles et garçons s’échauffent et s’entraînent ensemble :
footing léger, abdominaux et renforcement
musculaire avant de passer aux cordes
pour travailler des figures de plus en plus
complexes.
Seul club des Hauts-de-Seine affilié à la
Fédération française, Gennevillois Jump
Rope peut participer au championnat de
France challenge, celui des débutants dans
ce sport. Il aura lieu fin mai en Normandie.
D’ici là, les neuf équipes du club devraient
participer au Contest danse et Double Dutch
de Nanterre en avril. Autant que faire se
peut, le club essaie de trouver des sorties
pour ses adhérents. Mais, Steven prévient :
« Je surveille les bulletins de notes ! Ils
peuvent suivre les déplacements si leur
moyenne générale est de 11 et s’ils comptent
moins de trois absences. Les études, c’est
sérieux ! » On voit que le Double Dutch n’est
pas qu’un sport de cour de récréation…
• Jean-Michel Masqué
d Jeudi et vendredi soir, de 18h à 20h,
gymnase Anatole-France.
Contacts : 06 46 92 58 28,
[email protected] ou
sur FB Gennevillois Jump Rope
févrIER 2016
k 39
en février
Samedi 6 février
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
20h : GBC/Neuilly-sur-Marne
(seniors)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16h30 : Gennevilliers Soccer
2/Futsal Paulista
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
20h : Roller-hockey
gennevillois/Amiens
(Nationale 2)
Dimanche 7 février
Rugby
Stade Claude-Luboz
10h : CSMG/Mantes (U 18)
Du 11 au 28 février
Tennis
Parc des Sévines
8h-22h : tournoi Open
adultes
Vendredi 12 février
Rugby
Stade Claude-Luboz
20h30 : CSMG/Petits pères
(folklo)
Samedi 13 février
Dimanche 14 février
Samedi 20 février
Rugby
Stade Claude-Luboz
15h : CSMG/Beauvais (U 16)
Football
Stade Louis-Boury
13h : CSMG/Courbevoie (U 19/2)
15h : CSMG/COM Bagneux
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16h30 : Gennevilliers Soccer
2/Ass. Futsal Courbevoie
Football
Parc des Sévines
13h : CSMG/Maurepas (U 17/1)
16h : CSMG/Olympique de
Neuilly (U 15/1)
16h : CSMG/Racing Colombes
(U 15/2)
Stade Lilian-Thuram
15h : Entente sportive
gennevilloise/Cheminots
Ouest (U 15)
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
13h30-20h30 : compétition
double départemental jeunes
(seniors 2)
Parc des Sévines
15h : ATMF/Racing Club 2
15h : Enfants de
Gennevilliers/Saint-Cloud
Badminton
Gymnase Edouard-Vaillant
7h30-17h : compétition
double départemental jeunes
Dimanche 21 février
Rugby
Stade Claude-Luboz
13h30 : CSMG/Dijon (réserve)
15h : CSMG/Dijon (première)
Samedi 27 février
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
20h : GBC/ASCC Margny
(seniors)
GRAPPLING
Médailles
et découverte
3
Tout le monde ne se souvient peut-être
pas du grappling, ce sport de combat
apparenté à la lutte dont nous vous présentions le club gennevillois dans notre numéro
de novembre 2013 (n° 241, p. 41). Fondé par
Benyounes Bekkay, ancien éducateur sportif
municipal d’abord adepte de tae kwon do, le
club a déjà cinq ans et s’est ouvert peu à
peu à toutes les catégories d’âge. Lors de la
coupe d’Ile-de-France du 20 décembre
dernier, la délégation gennevilloise composée de huit compétiteurs a glané trois
médailles : le bronze en poussins avec
Zakariya Krim, l’argent en poussins avec
Mahera Bekkay et le bronze en cadets avec
Mariam Bekkay. Le club organise un tournoi
pour les enfants, l’après-midi du 20 février,
au dojo de l’avenue Chandon. Toujours
pendant les prochaines vacances scolaires,
les 22 et 24 février (14h-16h), un stage de
découverte du grappling est ouvert à tout
public au gymnase Jean-Guimier, l’habituel
repaire du Grappling Gennevilliers.
r w
ww.grappling-gennevilliers.com
ou 06 18 03 48 85.
TENNIS
Un mois très compét !
3
L’open seniors (simples dames et messieurs) et l’open + 35 ans (simple messieurs) du TCG (Tennis club gennevillois) se
déroulent du 11 au 28 février (engagements auprès du juge arbitre Sébastien Magne, au 06 30 41 62 97). Les vacances
scolaires donneront lieu à des stages intensifs jeunes et adultes ainsi qu’à des formules compétitives jeunes loisirs les
mercredis 24 février et 2 mars.
r www.club.fft.fr/tc.gennevillois ou 01 40 85 18 79.
40 k
févrIER 2016
concentrer…
e
s
,
r
e
is
il
b
ia
r, se soc
Se dépense
AUTISME
Lucas a choisi le karaté
Âgé de dix ans, Lucas Warembourg-Jollin est déjà
un sportif confirmé puisqu’il fréquente le centre
nautique depuis trois ans et qu’il vient de
commencer le karaté à Karaténergy, la section du
CSMG.
L
ucas est porteur d’autisme. Il est
accompagné par le Sessad (Service
d’éducation spéciale et de soins à
domicile) Val d’Or Centre 92 de l’association Les Papillons blancs de SaintCloud et bénéficie d’un éducateur qui
accompagne l’enfant dans ses différents
lieux de vie (école, sport, domicile). À
partir de photos illustrant plusieurs
sports (tennis, boxe, karaté) et des
moments d’initiation, Lucas a choisi luimême le karaté. « C’est un enfant actif qui
a besoin de se dépenser par le sport, nous
confie sa maman. Le sport lui permet de
se sociabiliser avec les autres enfants et
renforce sa concentration ainsi que sa
capacité à respecter les consignes. » Il est
très content de faire du karaté ; il montre
même les prises à ses parents et à son
frère Enzo à la maison !
L’inclusion par le sport
Christelle, l’éducatrice qui accompagne
Lucas au karaté et communique avec
lui en langage makaton (une langue des
signes simplifiée), comme son père
Stéphane ne tarissent pas d’éloges sur
la qualité pédagogique et la bienveillance de Philippe Darchis, le professeur
de Karaténergy. On voit bien que Lucas
prend du plaisir à s’entraîner avec les
autres enfants débutants le mercredi
après-midi, malgré des gestes différés
par rapport à ceux des autres. Les
autres enfants qui l’ont d’ailleurs parfaitement intégré comme l’un des
leurs.
Selon Christelle, le karaté permet à
Lucas de « mieux coordonner ses mouvements, de développer des attitudes et
postures variées, et de se muscler. L’essentiel est qu’il rencontre d’autres jeunes
et qu’il prenne du plaisir. » Ce qui paraît
être tout à fait le cas !
Toujours soucieuse des questions de
handicap, la Ville a particulièrement
focalisé son action sur l’autisme
puisqu’un conseiller municipal, Christophe Bernier, est chargé de mission
sur ces questions depuis le début de la
mandature. « L’autisme étant souvent
moins bien suivi que d’autres handicaps,
alors qu’il constitue une lourde charge
pour les familles, indique l’élu, nous
avons décidé de nous occuper de faire
venir des institutions spécialisées sur
notre territoire et de travailler à l’inclusion des enfants porteurs de ce type de
handicap. » Ainsi, en février seront inaugurés les locaux du Sessad Nord 92,
gérés par l’association Les Papillons
blancs de Saint-Cloud et situés aux
Barbanniers. Cette implantation va
permettre de suivre cinquante jeunes
avec autisme en ambulatoire (voir p. 9).
La mutuelle La Mayotte devrait déménager prochainement sa crèche adaptée dans un local gennevillois. Ces
institutions pourront aider les acteurs
locaux (services publics, associations)
à accueillir et intégrer les jeunes avec
autisme. D’ailleurs, l’association Les
Papillons blancs travaillera en partenariat avec les équipes municipales
pour sensibiliser les agents.
• Jean-Michel Masqué
d Une projection-débat,
plus grand public, sur le thème
de l’autisme, est programmée en avril
au cinéma Jean-Vigo.
févrIER 2016
k 41
ées
es sont plac
r
.
è
g
n
a
tr
é
s
ennevilliers
G
e
d
t
r
o
Des famille
p
u
a
és de transit
dans des cit
Lucien Lanternier, maire de Gennevilliers jusqu’en 1986 (à droite), et Jacques Brunhes,
son successeur (à gauche), face aux difficultés des habitants.
.
as et raconte
p
e
li
b
u
’o
n
l
are
Alain Bourg
42 k
févrIER 2016
Cités de transit
ça ou rien
Alain Bourgarel confiait déjà à Georges Quiqueré,
dans un article de GenMag en 1990, qu’il « faudrait
un livre » pour raconter l’histoire des cités de transit
du port de Gennevilliers. Ce livre, l’ancien instituteur
de l’école du port l’a écrit et il devrait être édité
par la Société d’histoire, ce printemps.
U
ne histoire de ségrégation, mais
aussi de luttes solidaires et de
tranches de vie, qui mérite d’être
connue du plus grand nombre car,
comme l’indique l’instituteur-historien
dans son introduction : « Entre 1966 et
1986, plus de 2 000 personnes ont vécu une
période de leur vie dans les cités de transit
du port de Gennevilliers. » La recherche
très précise et détaillée d’Alain Bourgarel,
enrichie de nombreux témoignages, permet de suivre quasiment au jour le jour
la vie dans ces cités, les conditions d’existence des familles, la vie scolaire mais
aussi les péripéties des constructions,
des conflits et des relogements au fil de
ces vingt années. Nous ne présenterons ici que les grandes étapes
d’une histoire qui aura marqué
nombre de Gennevillois, à commencer par les résidents de ces
« cités-ghettos » que l’on pouvait
vraiment qualifier à cette époque
de « citoyens de seconde zone » !
Pas d’autoroute, des terrains
vagues, des entrepôts épars, des
étangs, des limites floues avec les
quartiers urbanisés… La zone portuaire de Gennevilliers en 1965,
déclarée inconstructible, n’a pas
grand-chose à voir avec celle
d’aujourd’hui. On y trouve cependant, depuis quelques années, la cité
d’urgence « Les Burons » et deux foyers
pour travailleurs immigrés. Dans la perspective de la création des nouveaux
départements franciliens, la Préfecture
de la Seine envisage dès 1963 de
construire une cité de transit à Gennevilliers (269 logements) pour évacuer une
partie des habitants étrangers du bidonville de Nanterre où doit être érigée la
future préfecture des Hauts-de-Seine.
Pour les familles, le choix est le suivant :
la cité ou l’expulsion !
La municipalité montre de grandes réticences puis, devant le rouleau compresseur de l’État, pose des conditions liées à
la scolarisation, au confort, aux commerces et au relogement. À l’automne
1965, 93 baraques en fibrociment sont
construites, au 5 route Principale du port
(vers la gare aujourd’hui occupée par
McDonald’s), et 173 autres baraques au
51, à l’autre bout de cette même route
Principale. On parlera désormais des
cités 5 et 51. Elles sont gérées par l’association Cetrafa (Centres de transit familiaux), émanation préfectorale, qui
n’envisage pas que ces familles étrangères (en très grande majorité algériennes) puissent passer d’un bidonville
à un logement en HLM sans un passage
plus ou moins long par une cité de transit.
« Entre 1966 et 1986, plus
de 2 000 personnes ont vécu
une période de leur vie dans
les cités de transit du port
de Gennevilliers. »
Le rôle de la Cetrafa dans l’histoire des
cités gennevilloises fut pour le moins
ambigu…
Les cités de la honte d’État
Dès 1966, un comité de liaison et d’action,
composé de représentants politiques,
syndicaux et associatifs, assure la
défense des habitants des cités face à la
Préfecture et à la Cetrafa. Il doit déjà se
battre, avec les premiers enseignants
(Josette et Jean-Paul Savard, JeanJacques Fontanaud…), pour assurer une
première rentrée scolaire digne. S’il
existe une école au port, la plupart des
enfants sont « recyclés », c’est-à-dire
qu’ils sont scolarisés dans les écoles de
quatre communes voisines, par le biais
d’un ramassage scolaire. Les rudes
batailles menées alors pour la scolarisation des enfants des cités ont fait de
Gennevilliers une ville pionnière dans le
domaine de l’école prioritaire.
Entre 1975 et 1986, alors que la construction des autoroutes A86 et A15 vient
directement empiéter sur le territoire des
cités, deux problèmes essentiels se
posent et se règlent non sans mal et non
sans lutte : le relogement des habitants
du 51, emmenés par Moussa Lemba et
Mohamed Makloufi, abandonnés à leur
sort, et l’évolution de la cité 9, dite « cité
familiale idéale » par la Préfecture (où se
relogèrent la plupart des familles du 5 et
une partie des familles du 51). Après
maintes péripéties, souvent révélatrices
du mépris dans lequel étaient tenues ces
familles par certaines autorités et que le
livre d’Alain Bourgarel relate en détail, le
51 est vide en juillet 1980 et le 9 en janvier 1987.
Pour que le souvenir de ces cités de transit demeure dans la mémoire collective,
Myriam Iaz, aujourd’hui ingénieur
paysagiste, a choisi ce thème pour
son mémoire de fin d’études de
l’École nationale supérieure de la
nature et du paysage. Après une
partie d’analyse, l’étudiante a élaboré des projets, une « boîte à
idées » d’aménagements commémoratifs, qu’elle a présentés à des
représentants de la Ville et du port
fin 2015. Elle propose un Jardin 51
qui recréerait le tracé des
baraques de façon végétale et, à la
place de l’ancienne cité 9, un lieu
de mémoire consacré au destin
des familles des cités de transit,
une sorte de succursale à la Cité de l’Immigration. Les responsables n’ont pas été
insensibles à certaines de ces idées qui
pourraient perpétuer le souvenir des
cités de transit tout en rapprochant un
peu plus la ville et le port.
• Jean-Michel Masqué
27 janvier
1986
La dernière famille
déménage de la cité 9.
févrIER 2016
k 43
La déchèterie
est ouverte
tous les jours
Gratuit
pour
les particuliers !
Du lundi au vendredi,
de 14 h à 18 h 30
le samedi,
de 9 h à 18 h 30
le dimanche,
de 9 h à 12 h 30
SYELOM
93, rue des Cabœufs,
Renseignements
sur les conditions d’accès
01 46 17 01 60
Les
encombrants,
c’est une fois
par mois
lundi 1er février
lundi 7 mars
Attention changement du jour de collecte
mardi
mardi
mardi
mardi
mardi
mardi
mardi
mardi
mardi
5 avril
3 mai
7 juin
5 juillet
2 août
6 septembre
4 octobre
1er novembre
6 décembre
Avant 6 heures du matin,
sur le trottoir,
sans gêner le passage
des piétons
Un doute ?
Une question ?
01 40 85 60 10
ÉTAT CIVIL
du 16 décembre au 15 janvier
NAISSANCES
AFQIR Amir – APPIAH Kweku Akae
– BELKHOUANE Saphir – BENNOUI
Manel – BOUYSSOU Julia - CHARGAOUI
QEJIOU Issa – CHERIF Kâïs – CHESNEY
Dorian –DIALLO Soumayah – EL AJI
Ouiam – EL HADANI Inaya – FASRAOUI
Souleymane – GALANTE HOMBOURGER
Maxime – GUIDOU Mélia – HADEID Zaïd
– HU Eddy – INEJJAREN Kaïs – JOSELON
Manon – KADHKADHI Sofiane – KASDI
Massil – LAGHRIFI Ishaq – LAHDAR
Adam – LHANAFI Safya – LO Abdoulaye
– MALLAHI Rayan – MANE Mohamed –
MANOLACHE Elyan – MECHERI BENARD
Jana – MEZIDOR Naomie – MOUBARKI
Imran – NASSIRI Adil – OUAATCHANE
Marwa – OUELD-DHIBIA Bilal – PATOUT
Keira – SANCE Léhyna – SIDIBE Kadiatou
– VOULOIR Léon – ZEKRI Adam.
Sur le chemin de l’école
Les inscriptions scolaires, c’est maintenant !
Les dossiers sont attendus en mairie,
jusqu’au 10 mars. Voici la marche à suivre.
P
our voir son enfant prendre le
chemin de l’école en septembre
prochain, il faut l’inscrire dès à
présent. Comment s’y prendre ? Tout
d’abord, se rendre au service démarcherie de la mairie (01 40 85 62 47),
jusqu’au 10 mars, muni de divers
documents : carnet de santé de l’enfant, livret de famille ou extrait d’acte
de naissance, pièces d’identité des
deux parents, autorisation parentale
dûment signée, contrat de location,
bail ou acte de propriété et justificatif
de domicile. D’autres attestations
peuvent également être demandées,
en fonction des situations personnelles. Pour consulter la liste complète des documents à fournir,
rendez-vous sur le site de la Ville :
ville-gennevilliers.fr.
Suite au dépôt du dossier, un certificat
d’inscription est envoyé à domicile,
courant mai. Il s’agira alors de prendre
un rendez-vous auprès de la direction
de l’école, dans les 15 jours après
réception du certificat. Ce n’est que
suite à cette rencontre que l’admission
est définitive. La procédure est donc à
accomplir dans son ensemble.
En ce qui concerne les demandes de
scolarisation hors secteur, de scolarisation hors commune ou de réintégra-
tion de secteur, elles doivent être
transmises directement au service
actions scolaires et éducatives
(01 40 85 64 24), au plus tard le 21 mars.
Et moi, j’y ai droit ?
L’inscription est obligatoire pour tous
les enfants qui auront 6 ans au plus
tard le 31 décembre 2016, s’ils ne sont
pas déjà scolarisés en maternelle à
Gennevilliers. Elle est également à
accomplir pour les enfants qui ont été
en liste d’attente lors de l’année scolaire 2015-2016 et pour ceux nés en
2013 non scolarisés en 2015-2016. Les
plus jeunes sont aussi invités à être
inscrits. Cependant, ils doivent avoir 2
ans révolus le jour de la rentrée des
classes et être propres. Attention, ils
seront admis à l’école sous réserve
des places disponibles. Il est donc
conseillé de ne pas résilier son contrat
de garde actuel avant toute réponse
définitive.
Au-delà de l’année de naissance, il
faut veiller à bien remplir toutes les
conditions nécessaires à l’inscription :
d’une part, les parents ou tuteurs de
l’enfant doivent habiter à Gennevilliers ; d’autre part, l’enfant doit être à
jour de ses vaccinations. • Nora Kajjiou
MARIAGES
BEN DHAOU Salem et GARION Mégane
– B O K H A R O U S S A b d e r ra h i m e t
YAHYAOUI Nacima – DOUÉ Yannick et
DIMINIARD Samantha – EL MANSOURI
Khalid et SHAÏSSAH Hasna –
MERCHADOU Gwenaël et BROUI Sihame.
DÉCÈS
BAIL (épouse CEVAËR) Colette –
BOUCETTARA Oumelkhir – GAFFORY
(épouse WISLEZ) Marie – LAUDREN
(veuve ROUSSEAU) Jeannine – LOPEZ
(veuve PERALTA) Anselma – NARDIN
Jean-Claude – NIZARD Eliaou – SY
Issaga – ZELCER (veuve PERELMUTER)
Pesa – BOURSIER Arlette – CLAMARAN
José – DABONNEVILLE (veuve MORELLI)
Geneviève – GARCIA FERNANDEZ José
– GÉRARD Michel – HENRY Gaston
– JOUBERT (veuve MALBY) Camille –
KANDRISSI (veuve JOUHAR) Zohra –
LE GRAVET (épouse PEILLONNEX)
Micheline – MAUCHAIN Josette – MENDY
(veuve MENDY) Marthe – MINEAUX
Ferdinand – MOULAY Mamès – MUSART
(veuve EBERMAYER) Marie – PHAM
(épouse PHAN) Thi – SCHLINK (épouse
MENGUY) Chantal – SERRA Giovanni –
SURCQ Marilyne – VITIELLO (épouse
KOZIAZ) Antoinette – De PONNAT Bruno.
févrIER 2016
k 45
à Cliquer
www.ville-gennevilliers.fr
OK
t
t
Rechercher
Ecole au cinéma
Excursion chez les samouraïs
Des projections VIP sont organisées pour les élèves au cinéma Jean-Vigo.
Accompagnés de leurs enseignants, ils découvrent des chefs-d’œuvre
du 7e art. Coup de projecteur sur l’opération…
Adeptes du roller-hockey, un sport collectif de glisse, très rapide, se jouant avec
un palet, les samouraïs gennevillois sont installés au gymnase Anatole-France.
Du débutant passionné au joueur confirmé, il y en a pour tous les niveaux
et tous les âges.
t
La
photothèque
La clinique d’ostéopathie
Avec leurs mains, tels des horlogers, les ostéopathes remettent
en mouvement toutes les fonctions du corps. Une clinique pédagogique
ouverte à tous est installée 1, allée des Bas-Tilliers.
La fête de lancement
du Carnaval s’est tenue
mi-décembre à la Maison
du développement
culturel. La thématique :
les Rêv’olutions
de M. Carnaval avec
un clin d’œil pour
le 80e anniversaire
du Front populaire.
j’aime
la page
de la ville
m
ers.fr
46 k
févrIER 2016
4x3 FACEBOOK 2016.indd 1
18/01/2016 09:52
Les groupes du conseil municipal
s’expriment…
Les contributions publiées dans ces pages
n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine
FRONT DE GAUCHE ET CITOYEN-NES (PCF-PG-FASE)
Le capitalisme nuit gravement
à notre santé !
La défense du service public demeure notre prioZouaoui rité, nous sommes aux côtés des hôpitaux publics
et parapublics, avec lesquels nous renforçons proximité et partenariat. Mais pourquoi est-ce toujours les mêmes qui
doivent trinquer ? Pourquoi est-ce toujours aux familles, aux
classes moyennes et populaires que les efforts sont demandés ?
Cette politique qui vise les populations vulnérables accentue les
inégalités et oblige, de ce fait, nos concitoyens à négliger le droit
fondamental d’être soignés. Le rapport de la Cour des comptes
sur la Sécurité sociale révèle qu’il y a entre 20,1 à 24,9 milliards
dZ
ineb
groupe socialiste
Création de la métropole du Grand
Paris : l’ambition d’un projet collectif ?
d Laurence
En janvier, se sont tenues à Gennevilliers les premières
séances du nouveau conseil de territoire, regroupant
80 élus d’Asnières, Argenteuil, Bois-Colombes, Clichy,
Colombes, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne.
Notre territoire « Boucle Nord de Seine » regroupe au sein du Grand
Paris 435 000 habitants. Il permet d’envisager une vraie opportunité
de développement au service des habitants, à condition que les
maires Les Républicains et Front de gauche de nos sept villes
dépassent la logique actuelle d’égoïsme local, et consentent à
concrétiser la volonté de coopération et de mutualisation portée par
Lenoir
GENNEVILLIERS éCOLOGIE
Déchéance nationale :
lettre ouverte
La corrélation entre terrorisme et pays d’origine n’a aucun sens… On ne
naît pas potentiellement terroriste parce que l’on est d’ascendance étrangère ! Évidemment, la proposition de la déchéance de nationalité pour les
Merra
binationaux repose sur un postulat pour le moins faux et au pire sur une
posture populiste et xénophobe. Comment un exécutif de gauche peut-il en arriver à tourner
le dos à ce qui constitue l’identité de sa famille politique ? Pression électorale du FN, obsession
de l’occupation médiatique, impréparation et expression sous le coup de l’émotion, écran de
fumée politique ?
Quoi qu’il en soit, la Constitution est garante des limites idéologiques qui ne peuvent être
franchies. Avec le débat sur la déchéance de nationalité, on touche à ces limites car s’esquisse
un glissement sur les valeurs et principes fondamentaux de la République. Aujourd’hui, la
réforme constitutionnelle n’a pas pour objet une simple modification des rouages institutionnels
mais bien l’attaque au cœur des principes intangibles de notre République qui se doit de demeu-
d Richard
d’euros de fraude aux cotisations par les patrons qui ne paient pas
leurs contributions aux organismes sociaux. La fraude organisée
dépasse le montant du trou de la Sécurité sociale. Ce serait une
mesure de progrès social que de faire respecter la loi ! Le libéralisme et son plan de plus de 21 milliards d’économie ponctionnés
entre autres sur la protection sociale, nous amènent à la casse
des acquis sociaux. La population la plus vulnérable subit de plein
fouet la régression de notre système de santé, alors qu’il est possible d’œuvrer pour une vraie justice fiscale. Il suffit de mettre à
contribution les énormes revenus financiers à hauteur des salaires,
cela dégagerait plus de 70 milliards pour la protection sociale.
À Gennevilliers, avec nos deux centres de santé de qualité et le
professionnalisme de nos équipes, nous faisons le choix de poursuivre les initiatives de prévention et les luttes pour l’accès aux
soins pour tous.
la métropole du Grand Paris.
Au contraire, ce démarrage ressemble davantage à un syndicat de
maires. Les élus Les Républicains et Front de gauche ont voté
ensemble sans réelle prise en compte des autres forces politiques
ni de l’intérêt des habitants. Certains évoquent même dans la presse
l’idée de voter des compétences inapplicables, pour faire en sorte
que cette instance ne soit qu’une « coquille vide ».
Cette absence de projet risque de faire prendre à notre territoire un
retard face au reste de la métropole, et représente un risque pour
le développement de nos communes.
Comme les élus socialistes des six autres villes de cette Boucle
Nord, nous serons force de proposition pour la mise en œuvre d’un
réel projet de territoires solidaires et coopératifs, dirigé vers les
habitants et les acteurs économiques de nos villes.
J’aurai la responsabilité de siéger au sein de ce conseil en ayant à
cœur de rechercher l’intérêt général.
[email protected] ; 01 40 85 63 56.
rer démocratique, laïque, sociale et indivisible ! C’est une folie de remettre ce dernier principe
en cause ! L’option de la déchéance constitue ainsi une erreur idéologique en ne prenant pas en
compte le socle fondamental de notre République démocratique.
Elle est aussi une erreur politique. D’abord parce qu’elle ne reconnaît pas ce qui constitue la
population française : la diversification des origines géographiques dans nombre de familles
françaises, accélérée par la mondialisation des flux de personnes et l’UE. Ensuite parce qu’elle
cible, de façon sous-jacente, ceux d’entre nous qui sont des citoyens issus des anciennes colonies. L’identité nationale est à nouveau renvoyée à l’incapacité de la France à assumer son
histoire coloniale, en particulier ses moments les plus obscurs.
Tous deux, nous appartenons à la première génération d’enfants issus de l’immigration. Nous
avons appris avec le débat sur la déchéance de nationalité que nous serions des Français exclus
de l’indivisibilité républicaine puisque justiciables selon un droit qui nous serait réservé. Renvoyés
avec inconséquence à la nationalité de nos parents, poussés en marge de l’État de Droit.
Nous sommes pourtant élus de la République et à ce titre nous représentons l’ensemble des
Gennevillois, qu’ils soient « de peu de droit », « de demi-droit » ou de « plein droit ». Nous
appelons solennellement le député PS et le sénateur EELV de la circonscription qui sont
membres du Congrès à s’exprimer, clairement et publiquement, et à voter contre cette incohérence constitutionnelle qui divise la communauté nationale et humilie une partie des Français.
Nous exigeons de rester tous les mêmes face à la loi. L’abstention ou la non-participation au
vote sont dans ce cadre des options non recevables.
Délia Toumi, Richard Merra.
févrIER 2016
k 47
UNION DES GENNEVILLOIS
Quand la violence frappe
à notre porte…
Comme nous le rappellent les médias chaque jour, Paris a été
directement touchée par le terrorisme. Actes odieux, inacceptables ici comme ailleurs. La barbarie frappe à notre porte et ne
Morel
peut que nous faire ouvrir les yeux sur les conflits mondiaux et
surtout ceux dont nous sommes directement ou indirectement les acteurs.
N’oublions pas la guerre en République démocratique du Congo, commencée en
1998 dans la région des Grands lacs à l’est du Congo, déclenchée suite au génocide rwandais. Le bilan est lourd : plus de six millions de morts, près de quatre
millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés et des centaines de milliers
de personnes appauvries. Ce conflit reste à l’ombre de la crise palestinienne,
turque, malienne et syrienne. Il n’est surtout pas médiatisé, et pour cause…
Cette guerre a souvent été décrite comme une guerre « ethnique ». Aujourd’hui,
tout le monde est presque unanime : le « coltan » est au cœur de la guerre en
dS
ylvie
Pour une ville unie au service de tous
Malgré la montée incessante de
l’extrême droite : rien ne change…
À l’issue des élections régionales, la majorité des formations
politiques ont déclaré dans un élan de sincérité, aussi éphéMeharga mère que le temps de l’énoncé de leur propos, qu’ils avaient
entendu le message, pour ne pas dire le sévère avertissement des électeurs.
Mais, sans doute parce qu’ils croient que les électeurs ont une mémoire
aussi inconsistante que leurs déclarations mensongères, ils ont repris leurs
ancestrales habitudes, pensant que l’expression du peuple s’égare et que
seuls eux connaissent incontestablement le bon chemin à emprunter.
Ainsi, le gouvernement socialiste continue de droitiser ses positions, s’inspirant même de mesures d’extrême droite.
Sur le plan local, cette absence de changement s’est traduite rapidement
dA
hcen
Les républicains - divers droite
Conseillers territoriaux
à Gennevilliers ou l’art de faire
croire à la démocratie participative
À Gennevilliers, il y a loin de la coupe aux lèvres et les huit
conseillers territoriaux fraîchement élus ne démentiront pas,
car pas un seul des huit sièges n’aura été proposé à l’opposition
toutes tendances confondues. Il est vrai qu’ici, nous sommes
dirigés par une majorité communo-socialo-Front de gauche où le partage n’a
pas vraiment sa place.
Quel gâchis pour une bonne partie de la population qui, aux dernières élections
municipales, a voté contre ce triumvirat. Le gâteau est-il sans doute trop alléchant pour le partager. À Asnières, Clichy-la-Garenne, Colombes, les municipalités ont choisi, en fonction du nombre de sièges, de proposer un ou plusieurs
postes à l’opposition marquant ainsi leur volonté de rassembler dans l’intérêt
commun. Malheureusement, à Gennevilliers, il n’en est rien, et cela démontre
dJ
ean
Denat
Indépendants et Démocrates de Gennevilliers
Appel aux Gennevillois (es) :
rejoignez-nous !
En mars 2014, alors que notre formation était jusque-là
non identifiée sur Gennevilliers, nous nous sommes préNkonda sentés aux élections municipales pour raviver la vie politique locale, pour apporter un courant d’air frais. Après
plus de 80 ans de communisme, les élus de la majorité et leurs méthodes
de gestion avaient fini par ankyloser le débat.
Plutôt que de s’en remettre à leur prêt-à-penser idéologique qui, par
ailleurs, est obsolète sur le plan national et international, nous avons
décidé de créer une alternative citoyenne réelle, basée sur des propositions qui répondent aux constats de carence faits par les habitants en
matière de logement, d’emploi, d’éducation ou de commerces.
À force d’asséner leur dogme pour mieux paramétrer les esprits, les
d Brice
48 k
févrIER 2016
République démocratique du Congo (RDC), l’un des conflits les plus meurtriers
depuis la Seconde Guerre mondiale. 80 % des réserves mondiales de coltan sont
en RDC. Le coltan contient du tantale et toute la planète en veut. Il s’agit d’un
élément chimique indispensable pour la construction de tablettes et smartphones, d’ordinateurs mais aussi les téléviseurs à plasma, GPS, ordinateurs
portables.
Il y a derrière ces mouvements plusieurs États africains, dont le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Mais surtout certaines multinationales, des entreprises qui
fabriquent des téléphones portables et qui sont protégées par les nombreux
intermédiaires qui trempent dans ce trafic. Bien peu d’utilisateurs savent tout
cela quand ils branchent leur ordinateur, utilisent leur PlayStation ou mettent à
l’oreille leur téléphone portable. La militarisation de l’économie engendre la
commercialisation de la violence.
Réveillons nos consciences, ouvrons les yeux sur la violence économique. Celle
que nous cachent les médias officiels. Ouvrons nos yeux sur l’oppression des
pays riches contre les pays dits pauvres. Replaçons l’humain comme priorité
absolue, respectons notre planète en ne succombant pas aux tentations de notre
société de consommation. Sachons apprécier les plaisirs simples de la vie.
par la désignation des représentants municipaux au sein de la nouvelle instance territoriale qui regroupe sept villes. En effet, alors qu’un temps le maire
de notre ville qui, voulant se présenter comme autrement plus démocrate
que ses prédécesseurs, a ouvert à l’opposition différentes instances gennevilloises et avait annoncé qu’il en ferait de même, est revenu sur sa parole.
Ainsi, il a opté pour la pratique des « arrangements entre amis » et a choisi
une répartition des postes avec les différentes composantes de la majorité
municipale. Ce qui est le plus significatif de la supercherie, c’est de constater qu’au lieu de proposer l’ouverture à l’alternative citoyenne de progrès
symbolisée par notre groupe politique, une fois encore il a préféré pactiser
avec les socialistes locaux qui en bien des points sont opposés à des positions
fondamentales qu’il dit défendre.
Au moment des prochaines élections de 2017, vous aurez l’occasion de faire
entendre une autre voix et de signifier à cette classe politique professionnelle
autiste que vous souhaitez un véritable changement salvateur. Vous pourrez
voter pour une candidature citoyenne et pour un projet qui incarne réellement
vos aspirations d’une société juste et à l’image de notre société plurielle.
bien le manque de considération que peuvent avoir le maire et son équipe pour
l’opposition. Pourtant, nous sommes tous concernés par ce découpage forcé et
imposé par le gouvernement et notre avenir dépend aussi des choix que devront
faire une partie de nos représentants au Conseil du territoire.
Merci M. Olivier Bonnefond pour ces six années de dévouement au service des
Gennevillois. De l’avis de la quasi-totalité des citoyens qui compose notre commune, ce « flic atypique » aura permis de diminuer de moitié les actes délictueux
permettant ainsi à la population de retrouver une certaine sérénité. Lors de
l’hommage rendu par la municipalité à ce passionné d’apiculture, nous aurons
pu constater, vu le nombre d’invités, que ce « policier hors norme » aura marqué de son empreinte cette ville et sa population. Ceci dit, un bon commissaire
ne fait pas tout à lui seul et c’est aussi grâce à ses équipes, qu’il faut également
saluer, que le travail a pu être accompli. Bon vent donc à « Pepito » comme l’ont
surnommé les médias et aux abeilles des trois ruches qui désormais butineront
les fleurs de Versailles, et bienvenue à Mme la commissaire Séraphia Scherrer.
Puisse-t-elle être aussi inspirée que son illustre prédécesseur.
Rejoignez-nous sur [email protected]
communistes ont négligé le fait que leur logiciel est désormais dépassé.
Dès lors, ils n’ont plus été capables de faire le bon diagnostic, de proposer les bonnes solutions, alors même que notre ville dispose encore
de moyens importants. Résultat : le potentiel de la ville est largement
sous-exploité.
Je propose, à toutes celles et à tous ceux qui souhaitent s’affranchir d’un
carcan communiste à bout de souffle, de rejoindre l’UDI. À l’heure où les
frontières politiques s’effacent, où le gouvernement PS soutient la
déchéance de nationalité, il est nécessaire d’adopter le positionnement
le moins mauvais : celui qui écarte tout sectarisme, et qui va chercher
les bonnes idées là où elles sont.
Il faut aimer la pluralité des idées pour créer un espace d’expression
citoyenne qui soit crédible : c’est le cas à l’UDI. Nous cherchons à redonner du sens à l’action politique, à mettre en valeur le talent de chacun.
Si vous nous soutenez, si vous avez déjà voté pour nous, l’adhésion à
notre mouvement est pour aujourd’hui, comme pour demain, la bonne
réponse. Rejoignez-nous, vous êtes les bienvenus !
[email protected] ; [email protected]
mairie de gennevilliers
monpharmacien-idf.fr
01 40 85 66 66
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
les services de santé
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles) 01 40 85 60 90
Centres municipaux
de santé
3, rue de la Paix 80, avenue Chandon
Dimanche 7 février
Abidi 12 avenue Lénine.
Dimanche 14 février
01 40 85 66 50
01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
Stein-Bernard centre commercial
Carrefour, 21 rue Louis-Calmel.
CDAG
Centre de dépistage
anonyme et gratuit 01 40 85 48 20
Dimanche 28 février
Consultation médico
psychologique 01 41 47 94 80
Berthelier 38 avenue de Verdun
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 21 février
Akar-Barrey 78 avenue Gabriel-Péri.
Dimanche 6 mars
Boubia 4 rue Chevreul.
LES Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence
15
Samu social (numéro gratuit)
Commissariat
de police 115
01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42
SOS médecins 92
01 47 07 77 77
CMS - Permanence médicale
15
de 20h à minuit, du lundi au samedi et
de 9h à 13h, les dimanches et jours
fériés
SOS 92 (garde et
urgences médicales)
Centre antipoison 01 40 05 48 48
SOS suicide 01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires 01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée (24h/24)
Écoute Enfance 92
0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
SOS vétérinaires 01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54
01 47 98 57 40
Jeunesse (8e étage)
01 40 85 65 59
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) Conseil local de la jeunesse
(Espace Mandela - 20, av. Chandon)
01 40 85 49 94
01 41 21 05 63
Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
Sequanaciat
(accueil, soins
aux toxicomanes) 01 47 99 97 16
Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
Siadpa (Service infirmier
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
Action sociale
(rez-de-chaussée, CCAS)
01 40 85 65 96
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
01 40 80 66 66
Hôpital St-Jean Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
Les impôts
Action sociale autonomie
(rez-de-chaussée)
01 40 85 65 97
Coordination gérontologique
01 40 85 68 68
Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 67 70
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1e étage)
01 47 99 58 47
Impôts des entreprises
(4e étage)
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
01 40 85 43 00
Pôle emploi
01 41 47 22 40
Les Marchés
aux Grésillons
39, avenue des Grésillons,
> mercredis et samedis.
0800 47 33 33
Club ado (8e étage)
01 40 85 65 58
0800 23 13 13
Violences conjugales femmes info
services
(de 7h30 à 23h30)
39 19
GDF (urgence/dépannage)
Centres de loisirs primaires (7e étage)
01 40 85 65 37
Drogues info service Femmes victimes de violences 92
(de 9h30 à 17h30)
01 47 91 48 44
0810 33 30 92
Centres de loisirs maternels (7e étage)
01 40 85 64 47
06 75 99 67 15
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à
13 h.
EDF (urgence/dépannage)
Permis de construire (15e étage)
01 40 85 63 84
Vie libre 119
(8h30/23h) Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
Vacances 4-17 ans (7e étage)
01 40 85 65 46
01 46 03 77 44
Centre de consultations chirurgicales
des Grésillons sans rendez-vous
du lundi au samedi
de 9 h à 20 h
01 46 88 33 33
SPA numéros utiles
les Pharmacies de garde
au Village
62, rue Pierre-Timbaud.
> mardis, vendredis
et dimanches.
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
> lundis et jeudis de 15 h à 19 h.
Plie (Plan local pour l’insertion
et l’emploi)
01 40 85 66 04
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Mission locale
01 41 21 40 20
Circonscription vie sociale
assistantes sociales 01 41 21 14 50
Maison du tourisme
Otsi 01 40 85 48 11
OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60
ASVP (agents de l’environnement
/surveillance de la voie publique)
0 805 010 300
févrIER 2016
k 49
Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected]
Patrice Leclerc
Maire de Gennevilliers
l
l
Coordination pôle éducatif
Politique de la Ville
Tél. 01 40 85 62 23
1e adjointe
Yasmina Attaf
4e adjoint
Finances et budget l quotidienneté
l élections l voirie assainissement
l services techniques l relations
aux copropriétés l affaires civiles
l vacances familiales l propriétés
communales l infrastructures
et bâtiments l affaires générales
Tél. 01 40 85 62 32
Tél. 01 40 85 62 23
Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30
Semag l relation à la Métropole
Véronique Desmettre-Borel
Anciens combattants, mémoire
et maisons de retraitre
Maria-Blanca Fernandez
épicerie sociale
Christophe Bernier
Projet sur les questions d’autisme
Relations aux artistes gennevillois
Jacques Briffault
Installations classées et commission
communale de sécurité
conseillers territoriaux
Anne-Laure Perez
l Laurence Lenoir l Marc Hourson
l Grégory Boulord
l Délia Toumi l Chaouki Abssi
l Nadia Mouaddine
l
50 k
févrIER 2016
Référent pour le quartier
des Chevrins l démocratie
l coordination pôle démocratie
participative
l conseil économique local
l gens du voyage
Tél. 01 40 85 63 56
Isabelle Massard
Prévention l sécurité
l vie associative l ASVP
Tél. 01 40 85 62 33
11e adjointe
Philippe Clochette
Référente pour le quartier
du Village l logement l résorption
du logement insalubre l politique
de l’habitat l fonds de solidarité
pour le logement
Tél. 01 40 85 62 37
Référent pour le quartier des
Agnettes l personnel communal
l restauration l politique
en direction des retraités
l commission d’appels d’offres
Tél. 01 40 85 62 31
14e adjoint
Conseillers municipaux délégués
Karine Chalah Centres de vacances
4-17 ans
conseillers départementaux
Elsa Faucillon
Daniel Berder Relations
internationales et mission appels
d’offres ESS
Gabriel Massou
Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne
Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31
Développement de l'emploi et insertion
professionnelle des jeunes l relations
entreprises d’insertion
Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30
Féminisme l lutte contre les
discriminations l éducation à l’égalité
Eloi Simon
Conseil consultatif des services publics
Mehdi Tadjouri
8e adjoint
13e adjointe
Relations avec le conseil départemental
et la région l lycée Galilée
Enseignement maternel
l élémentaire l relations collèges
et université l plan de réussite
éducative
Tél. 01 40 85 62 33
Carole Lafon
Social l solidarité
l économie sociale et solidaire
Tél. 01 40 85 62 32
Jacques Bourgoin
Richard Merra
Laurent Noël
Grégory Boulord
n
Environnement l développement
durable l espaces verts
l circulations douces
l installations classées
l handicap et accessibilité
Tél. 01 40 85 63 56
5e adjointe
7e adjointe
10e adjoint
Missions spécifiques
Laurence Lenoir
Référente pour le quartier
du Luth l Santé l pôle santé
Tél. 01 40 85 62 31
Jeunesse l préadolescence
Tél. 01 40 85 62 32
12e adjoint
2e adjoint
Zineb Zouaoui
Alexandra
D’Alcantara
9e adjointe
OPH l communication
l développement économique
l relations publiques l fêtes
et cérémonies l commerces
et marchés l tourisme
Tél. 01 40 85 62 33
Développement du sport
l relations associations sportives
Tél. 01 40 85 62 30
Olivier Mériot
6e adjoint
Référente écoquartier
l urbanisme l aménagement
l action foncière
l enfance l centres de loisirs
l grands travaux
Tél. 01 40 85 62 30
Mohamed Grichi
Référente centre-ville et
Chandon-Brenu-Sévines
l petite enfance l culture
Tél. 01 40 85 62 31
3e adjointe
Marc Hourson
Anne-Laure
Perez
Élus référents des quartiers
Anne-Laure Perez : écoquartier - Zineb Zouaoui : Luth - Carole Lafon : Village
Laurent Noël : Chevrins - Philippe Clochette : Agnettes
Eloi Simon : Fossé-de-l’Aumône - Elsa Faucillon : Grésillons
Yasmina Attaf : centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines
conseillers municipaux de LA MAJORITÉ
Françoise Kancel l Sonia Blanc
l Zine Boukriche l Sylvie Morel
l Délia Toumi l Fidèle Massala
l Nadia Mouaddine
l Morgane Comellec-Badsi
l
conseillers municipaux d’OPPOSITION
Jacqueline Marichez-Cléro
Alain Cheikh l Jean Denat
l Brice Nkonda
l Nasser Lajili
l Claire Fiquet l Ahcen Meharga
l
l
z
e
s
n
e
p
s
u
Vo
e
r
t
î
a
n
n
o
c
bien
?
e
l
l
i
v
e
r
t
vo
ez
p
i
c
i
ÉE
t
r
D
a
I
P
U
G
ITE
S
I
V
e
S
n
R
E
I
àu
L
L
I
EV
N
N
E
G
DE
en bus
s,
e
c
r
e
m
m
o
c
,
x
s
t
u
n
a
e
e
v
em
ou
p
i
n
u
s
q
e
é
s
s
t,
e
r
s
o
,
p
e
r
n
t
î
a
So
n
à
s
...
r
s
e
é
i
t
t
i
r
s
a
rio
u
c
s
ses qu
e
s
1ER TRIMESTRE :
• Samedi 13 février
• Samedi 12 mars
2E TRIMESTRE :
• Samedi 2 avril
• Samedi 21 mai
• Samedi 18 juin
• 9 heures, accueil en mairie, 18e étage
• 10 heures, départ en bus
• 11 h 30, retour en mairie
Réservations auprès de la
Maison du tourisme
58, rue Pierre-Timbaud
A3 Visite en bus 2016.indd 1
01 40 85 48 11
27/01/2016 15:58

Documents pareils