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•• Février 2016 •• N°266 s G E N N E V I L L I E R S M A G A Z I N E Territoire : L'an 1 de la Boucle P. 16 Nord de Seine La deuxième vie des vêtements P. 34 Sondage sur la ville Pensez-vous que la ville a évolué ? en bien ? en mal ? En matière de solidarité, en fait-elle trop ? pas assez ? Avez-vous envie de rester à Gennevilliers ? de partir ailleurs ? Comment jugez-vous le travail de la nouvelle municipalité ? Toutes les réponses en pages 18 à 21. CLINIQUE OSTÉOPATHIQUE EO PARIS Consultations d’ostéopathie Venez consulter les ostéopathes de demain Ces consultations se dérouleront sous le regard d’un ostéopathe diplômé et qualifié, au sein de notre clinique pédagogique. Renseignements et prise de rendez-vous Clinique pédagogique de l’Ecole d'Ostéopathie de Paris Tél. : 01 47 92 91 90 1 allée des Bas Tilliers 92230 Gennevilliers Durée de la consultation : 1 heure Accès RER C : Gennevilliers - Tram 1 : Timbaud www.ecole-osteopathie-paris.fr .fr © Photos : Philippe Fretault - Licences 2 et 3 : 1068465 - 1068464 LES SOINS PROPOSÉS NE SE SUBSTITUENT EN AUCUN CAS À UN TRAITEMENT MÉDICAL EN COURS MAIS SONT PARFAITEMENT COMPLÉMENTAIRES. Vendredi 12 février, 20 h Salle des fêtes, 177 avenue Gabriel-Péri - Tarifs : 12 et 16 € 01 40 85 64 55 320x240 TAP factory.indd 1 15/01/2016 10:10 évènement Boucle Nord de Seine p. 16/17 sondage Satisfaits à 87 % p. 18/21 Le territoire s’installe économie Proximité Un sondage réalisé sur la ville permet d’évaluer sa cote d’amour auprès des habitants. Ils se disent assez satisfaits d’y vivre à 46 %… très satisfaits à 41 %. Pas étonnant que 67 % d’entre eux ne souhaitent pas la quitter. Des résultats toujours perfectibles à décortiquer plus avant. p. 22/23 De nouveaux commerces Sports p. 38/39 Double dutch… A découvrir cadre de vie Recyclage Histoire p. 42/43 Cités d’urgence Un livre contre l’oubli p. 34/35 Les vêtements aussi ! d L’agenda du mois N°266 GENNEVILLIE EN FÉVRIER RS MAGAZINE e de poch Un opéra it sortit tout dro le de de cel rdalejo ! Tomas Bo détachablees en pages central Archives du magazine Gennevilliers Magazine •• février 2016 •• No 266 177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie Mauger-Estor (01 40 85 64 85) [email protected] d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74) - Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué Céline Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin d Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par Daniel Dauchet Publicité. d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : février 2016. Imprimé sur papier recyclé ratique ❤ LE COUP DE CŒUR Un drame bureauc RÈSE CONSERVATOIRE EDGAR-VA « comme trentenaire un Savez-vous ce qu’est Tomas Bordalejo, jeune de dîner après ! », glisse toire et compositeur cela, chacun peut aller r de guitare au Conserva ce titre, à l’œil pétillant, professeu révolution ratée de l’efficacité ». Derrière d’une de bureau séculaire, « Bureau 470, chronique , celle de Ramirez, employé é qui, en 20 ans d’efficacit se cache une drôle d’histoire parangon Ce burn-out. où, par qui va connaître un sévère son chef, voit son système vaciller le jour disons vu jamais l’intrigue, n’a dévoiler Sans de présence, pénétrer son monde. éclatent, mégarde, il laisse l’affect nt, des disputes avec un « subordonné » depuis un an que des tensions s’ensuive vrille ! « Cette histoire était dans ma tête part en Le livret et le pauvre Ramirez à ce pauvre Ramirez ! mettre vie, c’est son bureau, qui me plaît, c’est de et demi, dit Tomas. Sa Facundo Di Stefano. Ce de argentin, comme ami un attiré, par a été écrit m’a toujours Mêler musique et théâtre mutation. C’est une comédie en musique un vécu. leur musiciens entre les personnages, montrer les rapports quatre chanteurs, quatre compositeur a réuni avec de l’action ! » Le el. • MARTINE HUPIER se, 21 rue Louis-Calm et un chef. Effectif efficace. AU SAMEDI 13 FÉVRIER œuvre qui dure 1 heure, k opéra de poche ? Une UN COCKTAIL ARTISTIQUE LE CONTE À DÉCOUVERT févrIER 2016 P.30 CLUBS ADOS 100% CULTUREL P.31 du Conservatoire Edgar-Varè À 20 heures, à l’auditorium 71. Cemin. musicale : Alphonse 85 64 Bordalejo. Direction Réservations au 01 40 l’efficacité », de Tomas de d’une révolution ratée « Bureau 470, chronique costumes : Belen Roncoroni. Zamudio. Décors et Mise en scène : Violeta P.29 FÉVRIER 2016 Sortir k 25 k3 L'invitation n'était pas trompeuse : "Gennevilliers va se faire entendre" annonçait-elle haut et fort. Inauguration du conservatoire et Carnaval 2016 obligent, la musique était partie prenante des cérémonies des vœux. Quant aux paroles, chaleureuses mais offensives, elles étaient signées Patrice Leclerc qui souhaitait le meilleur aux entreprises, associations, corps constitués et habitants. Avec une promesse en guise de souhait, celle de se retrouver à l'automne pour des Assises de la Ville. 4k févrIER 2016 Après trois ans d’absence, la Chenard et Walcker de la mairie est de retour dans le hall d’honneur. G étaient présents Soleil et sourires organisées s lors des animation ’année : balades nd aux Agnettes en fi élastiques… es à poney, trampolin A Dans le cadre de la semaine du handicap, l’École municipale des sports (EMS) a organisé des animations de sensibilisation, pour les petits et les plus grands. G A Lors de la conférence-discussion « Un temps pour réfléchir », qui s’est tenue au T2G, Edwy Plenel a ouvert le débat autour d’une question : « Quelle vie voulons-nous ? ». Partage de galette à la caserne. L’occasion d’attribuer la PMA (poignée de main amicale) à plusieurs pompiers. Une distinction qui félicite leur dévouement et leur courage. G A Le maire Patrice Leclerc reçoit l’ambassadeur de Palestine, Salman El Herfi (à sa gauche). févrIER 2016 k5 Trois jours de fête et «l’Opéra de quat’sous» en ouverture pour orchestrer la métamorphose architecturale du conservatoire Edgar-Varèse. Les départements « musiques actuelles » et « musiques orientales » s’y installent, tout comme l’école de danse, et enrichissent encore la partition des lieux. Le dernier week-end de janvier, chacun a apprivoisé l’équipement tout neuf qui va faire vibrer et rayonner le cœur musical de la ville. Il y avait foule ! 6k févrIER 2016 d r Bonnefon ie v li O ié c r es. eme La Ville a r années gennevillois ix pour ses s Police de caractère Le commissaire Olivier Bonnefond, acteur incontournable de la sécurité publique à Gennevilliers depuis 2010, a été muté à Versailles début janvier. Il revient sur les six années qu’il a consacrées à la protection de la ville et de ses habitants. « Non, attends ! C’est l’autre véhicule. Bon écoute, j’arrive ! » Ça bouge toujours autant pour le commissaire Olivier Bonnefond. Muté au commissariat de Versailles début janvier, il reste au cœur de l’action. Il a peu de temps, les habitants comptent sur lui, mais il prend tout de même quelques instants pour revenir sur son expérience à Gennevilliers, une ville au sein de laquelle il a aimé travailler : « J’ai passé six années géniales ! Cette ville est hors norme. Le partenariat entre mon équipe et la Mairie a été constructif. J’ai collaboré avec un tas de personnes adorables. Mais impossible de rester plus longtemps. » En effet, la fonction impose une mutation tous les quatre ans en temps normal. La ville et ses habitants ont déjà largement bénéficié de son savoir-faire et de son implication. C’est le commissaire Séraphia Scherrer qui prend la relève. Depuis l’arrivée du commissaire Bonnefond au commissariat en 2010, la situation a évolué favorablement. La délinquance a diminué et les relations avec la police se sont apaisées dans les quartiers sensibles. « C’est la méthode Bonnefond-Mairie !, plaisante le commissaire. On a travaillé avec le même objectif : favoriser le mieux vivre ensemble. Je n’ai pas fait ça tout seul. Il y a les médiateurs aussi, et certaines associations, qui jouent un rôle de premier ordre. Leurs actions sont importantes. » Pour lui, il faut savoir tisser des relations avec les habitants et poser des limites claires. « On ne cherche pas les tensions, mais lorsqu’un voyou crée des problèmes, on réagit. C’est notre travail et ils le savent. » Une manière de travailler mise en place dès son arrivée et qui a porté ses fruits au sein de la ville. Flic un jour, flic toujours Lorsqu’Olivier Bonnefond a intégré le com- missariat de Gennevilliers, il avait déjà accumulé de l’expérience. Cependant, cette mission avait un goût de nouveau départ. En effet, après avoir exercé les fonctions de commissaire pendant plusieurs années, il a passé six ans en disponibilité. Le temps de découvrir un autre univers, celui d’artisan dans le secteur du bâtiment. « La vie civile a beaucoup à apporter à chacun d’entre nous. Il faut profiter pleinement de chaque expérience. Mais le métier de commissaire me manquait. Alors je suis revenu. » C’est donc à Gennevilliers qu’il a renoué avec le métier et qu’il a vécu des expériences fortes. Lorsqu’il porte un regard rétrospectif sur ces dernières années, des images lui viennent : une famille du Luth prise dans un incendie, drame qui le marque aujourd’hui encore ; un véhicule de police qui se retourne causant cinq blessés ; un braqueur de magasins pris en flagrant délit… Des moments durs et impressionnants, même pour ce personnage énergique et volontaire qui n’a pas froid aux yeux. Désormais rattaché à la ville de Versailles, il a pris congé de ses collaborateurs le regard ému mais toujours rieur, emmenant avec lui des expériences formatrices, mais aussi des amitiés durables. • Nora Kajjiou févrIER 2016 k7 Village Commission Le conseil de quartier propose une commission journal de quartier/ communication, mardi 9 février, à 18 h 30, et une commission animation mardi 16 février, à 18 h 30, dans la salle n° 4, à la Ferme de l’horloge. r Renseignements auprès de l’agent de développement. Luth Ateliers Le Village Le goût des autres 3 Collègues, famille, amis, habitants… Il y avait foule jeudi 7 janvier, à la ferme de l’Horloge. Tous venus rendre hommage à Malek Ghanem, agent de développement du quartier du Village, depuis 2006, disparu en fin d’année. Tous les jours, ce Nanterrien d’origine, mais Gennevillois de cœur, arpentait les rues de son quartier pour saluer les commerçants, le téléphone accroché à l’oreille et l’action chevillée au corps. Organiser un cinéma en plein air, une soirée jeux de société, orienter les habitants vers un service administratif, contacter un prestataire, signaler aux services techniques un dysfonctionnement sur un lampadaire… Il était présent sur tous les fronts. En plus de ces missions, Malek n’hésitait pas à laisser la porte de son local grande ouverte, à ceux qui le sollicitaient. Parfois juste pour discuter, écouter leurs petits tracas et leur redonner le sourire… Son coup de cœur pour la ville avait eu lieu en 1995. Animateur jeunesse au Fossé-del’Aumône et aux Grésillons, cet infatigable au rire généreux avait déjà la faculté de se faire apprécier de tous. « C’était un véritable animateur de quartier dépassant souvent sa fonction première », se remémore un ancien collègue. Tisser du lien, c’était SON credo. Il y a de cela deux ans, il avait raconté une de ses plus grandes fiertés dans un de nos articles : « Un jour, j’avais engagé un prestataire pour animer un atelier de confection de bijoux. Aujourd’hui c’est un habitant qui dirige la séance devant une vingtaine de personnes. Ce type d’exemples nous donne de la satisfaction. » Malek Ghanem savait s’investir pour la ville et ses habitants. Nombre d’entre eux lui en sont reconnaissants. • F. A. 8k févrIER 2016 Plusieurs ateliers d’Agnès ce mois-ci : « Au fil de la ville », mardi 9, de 14 h à 16 h. Continuité du projet yarn bombing, découverte de techniques autour du tricot et du crochet. Les participants doivent apporter leur matériel. Socioesthétique : la douceur du miel, jeudi 18, de 14 h à 16 h. Fabrication de cosmétiques grâce aux vertus du miel. Échange de savoirs : crêpe vietnamienne, jeudi 25, de 14 h à 16 h. 3 € par personne et par atelier. r Inscriptions à l’espace Aimé-Césaire. « Apprends-moi » Samedi 6 février, de 14 h à 17 h, à l’espace A.-Césaire : atelier de magnets aimantés. 3 € par personne. r Inscriptions à l’espace. Animations diverses Programmation complète des animations des vacances d’hiver, disponible à l’accueil de l’espace Aimé-Césaire : boom des enfants (mercredi 24 février), soirée karaoké (vendredi 26 février) et plein d’autres rendez-vous. Grésillons On joue encore Animation « mini-ludo », mardi 16 février, de 10 h à 11 h 30. Les tout-petits pourront jouer dans le hall de l’espace Grésillons. Accès libre. On joue toujours Mercredi 2 mars, de 14 h à 17 h, à l’espace Grésillons : après-midi jeux en famille. De fil en aiguille Tous les jeudis, de 13 h 30 à 16 h, espace Grésillons : atelier couture et tricot. Carnaval Projet collectif autour de la laine organisé pour le carnaval. Des ateliers vont débuter ce mois-ci. r Renseignements auprès de l’espace Grésillons et de la médiathèque R.-Doisneau. Musée Mercredi 24 février : sortie aux Arts forains. 5 €. r Inscriptions le 17 février, à 18 h, à l’espace Grésillons. Chandon-Brenu-Sévines Spectacle Le conseil de quartier organise une sortie, vendredi 19 février, au spectacle « Les Chevaliers du Fiel, Otaké ! ». Départ à 19 h 15 au métro Gabriel-Péri. 5 €. r Renseignements et inscriptions, lundi 15 février, à 18 h, à l’antenne de quartier ou par téléphone. Chevrins/Fossé Carnaval Des ateliers autour de la nature vont être mis en place pour le carnaval, en partenariat avec les écoles maternelles et élémentaires ainsi que les habitants. Les personnes qui souhaitent y participer doivent contacter les antennes pour plus d’informations Chevrins Meuh ! Le conseil de quartier des Chevrins propose une sortie au salon de l’agriculture, samedi 5 mars. Adulte : 5 € ; enfant de 6 à 12 ans : 2 €, gratuit pour les moins de 6 ans. Prévoir titres de transport. r Inscriptions lundi 22 février par téléphone. Six agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants dans les antennes de quartier Agnettes - Chevrins Fossé-DE-l’aumône Chef de projet Bruno Hervouet 01 40 85 48 50 Agnettes 1, rue Julien-Mocquard François Gérard 06 12 23 17 20 Chevrins 6, place Jules-Guesde, Bahia Mazri 06 34 46 38 87 Grésillons Chandon-Brenu Sévines Chef de projet Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41 Chef de projet Sébastien Manier 01 40 85 49 20 Luth Grésillons 6, avenue du Luth Espace Aimé-Césaire Isabelle Nadal 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22 ou 06 12 23 15 06 28, rue P.-Vaillant-Couturier Espace Grésillons Laïla Melaz Chandon Brenu-Sévines Fossé-de-l’Aumône 13-15, rue Emile-Zola, Léticia Zavala 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48 ou 06 29 14 80 56 6, place Jules-Guesde, Elise Courtas Luth Village 01 40 85 48 69 01 40 85 49 20 Village 2, rue Jean-Moulin, Farah Megharbi 06 48 59 05 40 Les Barbanniers Sous l’aile des papillons blancs t, tablissemen é l’ e d n o ti a Inaugur évrier. vendredi 19 f L’association les Papillons blancs de Saint-Cloud et de sa région a ouvert, dans le parc d’activités des Barbanniers, un établissement médico-éducatif spécialisé dans l’accompagnement des publics atteints d’autisme. Pour les familles gennevilloises concernées, cette nouvelle structure permet une proximité précieuse. I mpossible de manquer l’immeuble d’Europ Assistance installé promenade de la Bonnette, dans le parc d’activités des Barbanniers, le long de la voie du tramway. À l’arrière du bâtiment qui l’abrite, l’association les Papillons blancs de Saint-Cloud et de sa région a ouvert au mois de janvier sa nouvelle structure médico-éducative qui se consacre exclusivement aux publics atteints d’autisme. Dans le langage des professionnels, l’établissement est un Sessad (Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile), une structure privilégiée d’aide à l’intégration scolaire et à l’autonomie. Sur place, les locaux équipés et peints aux tons pastel se déploient sur près de 400 m2, autour d’une salle de réunion cen- trale. Au plafond, les Led diffusent une lumière douce qui ajoute à la sérénité du lieu. Une équipe pluridisciplinaire – pédopsychiatre, psychologue, psychomotricien, médecin, orthophoniste, éducateur spécialisé, assistant social… – travaille auprès d’une cinquantaine d’enfants à partir de 18 mois, d’adolescents scolarisés en milieu ordinaire et de jeunes adultes pour un accompagnement préprofessionnel ou un parcours d’insertion. « La singularité d’un Sessad est que les prestations sont délivrées au plus près des lieux de vie de nos usagers, que ce soit à la crèche, au centre de loisirs, à l’école ou dans tout autre lieu d’accueil extrascolaire, y compris le domicile », précise Olivier Godfroid, chef de service du Sessad de Gennevilliers. Chaque intervention prend donc en compte l’environnement des personnes handicapées. Une volonté gennevilloise Deux ans avant l’ouverture des portes, l’équipe des Papillons blancs avait commencé à établir des relations avec les différents acteurs médico-sociaux de la commune et dans les dix autres villes des Hauts-de-Seine où elle a compétence. L’association gère désormais neuf établissements médico-éducatifs dans le 92. Pourquoi le choix de Gennevilliers et du parc des Barbanniers ? « L’Agence régionale de santé veut augmenter le nombre de centres comme le nôtre car il y en a peu dans cette partie du département, explique Corinne Leplat, de l’association les Papillons blancs. Nous avons également reçu un excellent accueil de la municipalité de Gennevilliers. Enfin, les Barbanniers parce que l’endroit est idéalement desservi par les transports », assuret-elle. Actuellement, vingt usagers sont pris en charge au Sessad. Ils seront quinze de plus au mois d’avril et encore autant en octobre prochain. • Frédéric Lombard févrIER 2016 k9 Samedi 13 février, à partir de 18 heures, dans la salle de la Maison pour tous : loto organisé par l’association Richelieu. 3 cartons : 10 €, le carton supplémentaire : 1 €. Inscriptions obligatoires, les mardis et vendredis, de 14 h à 18 h, au même endroit. par le biais de maraudes, au service des démunis, afin de leur apporter le minimum vital. Les habitants qui souhaitent aider cette association en apportant un sac de couchage pour les sans-abri ou une aide financière, peuvent la contacter au 06 22 78 13 65 ou par courriel : [email protected] Agnettes Club ados Bons cœurs Science Chevrins Loto Le Luth Sous le signe du singe 3 Le conseil de quartier du Luth met à l’honneur l’Asie et ses traditions, samedi 13 février, à l’occasion du nouvel an chinois. Pour les membres du conseil, coordonné par Isabelle Nadal, agent de développement, célébrer l’événement, c’est faire découvrir à tout le voisinage la culture et les coutumes de la communauté asiatique qui réside dans le quartier. Les festivités commenceront à 15 heures, sur le parvis de l’espace Aimé-Césaire. Au programme : un spectacle de danses traditionnelles. Danseurs-lions, mais aussi danseurs sur échasses ou à longues manches créeront un moment empli de couleurs et de mouvements. Suite à la représentation, plusieurs ateliers ouverts à tous seront proposés. Les participants découvriront la confection des chips aux crevettes, des nems et des rouleaux de printemps. Pour que le plus grand nombre puisse déguster des mets traditionnels, les habitants de la communauté asiatique sont invités à se mettre aux fourneaux. En effet, Dominique Clémenceau, membre du conseil du Luth et de l’association Cuisines du monde, rappelle qu’il y aurait bien besoin d’un petit coup de pouce ! « Nous ne sommes pas des experts de la cuisine asiatique, pourtant nous aimerions la faire découvrir. » Avis aux amateurs qui voudraient apporter leur aide. Des ateliers de loisirs créatifs seront également mis en place (calligraphie, confection de fleurs en papier…), ainsi qu’un espace dédié à la découverte de la culture asiatique (livres, fonds musical…). D’autre part, jeu de go, dames chinoises et mahjong seront de la partie. De quoi réjouir l’animal sous le signe duquel est placée la nouvelle année : le singe qui, dans la culture chinoise, aime avant tout s’amuser et se distraire. Ça tombe bien, c’est au programme ! • Nora Kajjiou d Renseignements auprès du conseil de quartier du Luth, au 01 40 85 49 24. 10 k févrIER 2016 Din’gnité, association caritative et humanitaire, œuvre chaque dimanche, Une semaine scientifique est organisée du 15 au 19 février par les ateliers du « 36-38 ». Plusieurs défis seront mis en place tels que reproduire une éruption volcanique, réussir à ne pas faire exploser un ballon avec un briquet et plein d’autres surprises. Ces ateliers se tiendront de 16 heures à 18 heures, sur différents parvis. Lundi 15 : église Ste Marie-Madeleine, au Village. Mardi 16 : école élémentaire J.-Lurçat. Mercredi 17 : école élémentaire G.-Caillebotte. Jeudi 18 : espace Aimé-Césaire. Vendredi 19 : école Denis-Diderot. Les parents sont de sortie 3 Ce mois-ci, plusieurs initiatives sont organisées par la Maison des familles, 8 rue Jack-London. - Mardi 9, de 13 h 30 à 16 heures : conférence-atelier sur le débat « Comment faire en cas de discours éducatif différent entre les parents et la famille élargie ? » La rencontre a pour objectif d’apprendre à mieux communiquer et gérer les conflits sans violence. - Mercredi 10, de 9 heures à 11 heures : atelier « faire un CV et une lettre de motivation », en lien avec l’espace insertion. - Jeudi 11, de 9 heures à 11 heures : Café des parents. De midi à 13 h 15 : relaxation le temps d’un cours de yoga, à la Maison du développement culturel, 16 rue J.-Mocquard. -M ardi 16, de 9 heures à 11 heures : séance de sophrologie, organisée à l’espace Grésillons. - Lundi 22 et mardi 23, de 14 heures à 16 heures : Pendant les vacances scolaires : mini-stage sur le thème « le bal des clowns ». À la MDC, à partir de 5 ans. Sur inscriptions. Plus de renseignements au 01 40 85 48 10. tissage n e r p p a l’ r e oris Objectif : fav ts de maternelle, des enfan autonomie. r u le e u q i s ain Le village Jouer, c’est du sérieux ! Un mercredi matin par mois, à la maternelle Aguado, les jeux de société deviennent des supports d’enseignement pour les enfants. Les parents sont également conviés à participer pour mieux jouer ensemble de retour à la maison. A pprendre en jouant, l’idée n’est pas nouvelle, mais la maternelle Aguado la reprend en l’adaptant à sa mesure. Le projet d’école 2015-2016 de l’établissement a mis les jeux de société à l’honneur. Chaque mercredi matin depuis le mois de novembre, les enseignants familiarisent les enfants des cinq classes, de la petite à la grande section, à cette activité ludique. Certains la pratiquent déjà à la maison. Pour d’autres, c’est une totale découverte. Petits chevaux, dominos, jeu de l’Oie, 7 familles, jeu de cartes, Mille bornes ont ainsi franchi en masse la porte de l’école dans un but bien établi : « Les jeux de société constituent un support très intéressant pour apprendre des règles de vie collective et acquérir les premières compétences mathématiques telles que se familiariser au calcul ou reconnaître les nombres », explique Bérénice Valentin, directrice de la mater- nelle. Ces précieux auxiliaires ne remplacent pas la pédagogie de l’enseignant, mais ils la complètent, la diversifient, proposent à des élèves qui ont du mal à entrer dans des apprentissages un moyen détourné d’y parvenir. « Il est encore trop tôt pour dresser un bilan de ce que nous avons mis en place mais, à divers signes, nous voyons un effet positif sur certains enfants, notamment sur le plan de l’autonomie », assure-t-elle. Se prendre au jeu Grâce à la contribution de la coopérative scolaire et à la participation de la Ville via la caisse des écoles, une dizaine de jeux, dans une version adaptée spécialement aux tranches d’âges concernées, ont été achetés à l’automne dernier. « L’intégration de la maternelle Aguado dans le réseau REP+ de l’Éducation nationale nous permet de bénéficier d’une intervenante à mi-temps qui participe à l’animation de cette activité ou qui peut remplacer un enseignant dans sa classe pendant la durée de celle-ci », ajoute Bérénice Valentin. Sans le réseau, le projet n’aurait pu être poussé si loin, ni être plus approfondi alors que ces ateliers jeux de société sont également propices à une seconde approche. « Nous sensibilisons les parents à notre projet et les encourageons à participer euxmêmes à l’atelier. Nous les recevons autour d’un café et leur expliquons notre démarche ainsi que l’intérêt des jeux de société dans le développement de leur enfant. C’est également une bonne manière de faire entrer les parents dans l’école. » Une quinzaine de papas et de mamans se sont pris au jeu. Tout comme leur progéniture, certains ont découvert les jeux de société. « Notre objectif est que les parents qui le désirent prolongent l’activité à la maison et passent ainsi de bons moments ensemble. » Pour l’heure, les jeux disponibles ne constituent qu’un embryon de ludothèque. « L’idéal sera d’acquérir davantage de jeux de société et de pouvoir les prêter à celles et ceux qui le demandent. » C’est une prochaine étape mais auparavant, et assurément, le projet sera reconduit à la rentrée de septembre. • Frédéric Lombard févrIER 2016 k 11 L’université populaire du bricolage Un carnaval, ça se prépare ! Et c’est jeudi 18 février, à 18 h 30, que l’atelier de confection de chars ouvre ses portes. Un moment festif et convivial est organisé pour l’occasion. L e carnaval aura lieu samedi 28 mai, autour du thème « Front populaire et musique », et il y a beaucoup à faire. La confection des chars demande une mobili- sation du plus grand nombre. C’est pourquoi la Maison du développement culturel (MDC) et les associations de plusieurs quartiers se sont réunies et organisent un atelier où tout le monde est le bienvenu. Bricoleurs aguerris ou novices, chacun pourra mettre la main à la pâte et acquérir de nouvelles techniques. Les détails des préparatifs du carnaval seront abordés lors de l’ouverture de l’atelier, 41 avenue des Grésillons, jeudi 18 février, à 18 h 30. Au programme de la soirée : un spectacle du Street Orchestra Ukulélé Klub (Souk) qui reprendra des standards rock et disco de façon humoristique, la présentation des projets de chars avec croquis à l’appui, puis un moment d’échange autour d’un verre pour marquer le début de cette aventure collective qui met le partage au premier plan. Quelques idées de thèmes pour les chars commencent déjà à voir le jour : le rickshaw de M. Carnaval, le droit des femmes façon Niki de Saint-Phalle, The Dream comes true, La nature prend le dessus… Et beaucoup d’autres sont encore à découvrir ou à inventer. Idées, petites mains et matériaux de récupération seront les bienvenus ! d Renseignements et heures d’ouverture de l’atelier auprès de Dominique Hermann, tél. 01 40 85 64 50 ou dominique.hermann@ ville-gennevilliers.fr Gen’Talents fait son show Samedi 20 février, à 14 heures, les gagnants du concours Gen’Talents montent sur scène à l’espace Aimé-Césaire. L e concours Gen’Talents, c’est l’occasion de découvrir des talents amateurs, intergénérationnels et gennevillois. Organisé par les agents de développement local et différents services municipaux, il met à l’honneur plusieurs disciplines : chanson/slam, théâtre/humour et danse. Dans un premier temps, les candidats inscrits feront une démonstration de leur talent devant un jury, samedi 20 février, au matin. Puis, l’après-midi même, les lauréats dévoileront leur savoir-faire au public en assurant la première partie de la comédie musicale « J’ai invité Broadway dans mon repas dansant 3 Le banquet des anciens approche ! Comme tous les ans, les personnes âgées de 60 ans et plus sont invitées à partager un moment convivial. Cette année, il se déroule samedi 12 ou dimanche 13 mars, au choix, à partir de midi. Pour l’occasion, un repas festif est organisé, suivi d’un spectacle. Un orchestre dansant sera également présent et l’ensemble du banquet portera sur le thème… C’est une surprise ! Pour le découvrir, rendez-vous à la 12 k févrIER 2016 salle des fêtes le jour J. Un car municipal assurera le transport gratuitement jusqu’au lieu des réjouissances. Pour salon », à l’espace Aimé-Césaire, à 14 heures. Pour assister au spectacle, il suffit d’apporter du matériel de puériculture, des fournitures pour activités manuelles ou encore des jouets. Car cet événement est aussi une action solidaire. L’ensemble des dons en nature sera transmis au relais parental « La Passerelle 92 » qui vient en aide aux familles en difficulté. d Inscriptions à l’espace AiméCésaire, au 01 40 85 49 20. participer à l’événement, il faut être inscrit sur le fichier festif et prévenir de sa participation avant le 12 février, directement auprès du service d’action sociale autonomie, en mairie, de 9 heures à 11 h 30. Un courrier indiquant les modalités d’inscription sera envoyé aux concernés. Pour des soucis d’organisation, il est recommandé d’annuler sa participation au plus tôt en cas d’empêchement. Par ailleurs, un portage du repas de fête est proposé aux personnes qui ne peuvent se déplacer pour des raisons médicales. d Renseignements au 01 40 85 65 99 ou 65 94. Dispositif Idéal En janvier, l’OPH de Gennevilliers et la Caf ont signé la convention « Ideal ». Celle-ci vient simplifier et accélérer la procédure de demande d’allocation logement. Tous pareils Le Conseil local éducatif se réunit jeudi 18 février, à 19 heures, au 18e étage de la mairie, pour aborder le thème : « Une même ambition pour les filles et les garçons ». Enseignants, directeurs d’école, parents d’élèves échangeront sur cette problématique dans l’objectif de favoriser l’épanouissement des enfants et des jeunes. Cliquons L a demande d’aide au logement sous format papier n’est plus une fatalité. La convention Ideal (intégration des demandes d’aides au logement) simplifie les démarches. Depuis janvier, les données nécessaires à l’étude des droits du locataire peuvent être dématérialisées et transmises directement à la Caf par le bailleur. Objectif : simplifier et accélérer les procédures afin que les demandeurs puissent bénéficier plus rapidement de leurs allocations. Vite et bien Pour remplacer l’envoi papier de sa demande par la transmission dématérialisée, le locataire La médiathèque François-Rabelais propose plusieurs ateliers d’initiation au multimédia. L’occasion d’acquérir les bases de la navigation sur Internet. Pour les grands débutants : découverte d’Internet, vendredi 5 février, de 10 heures à 12 heures Pour les initiés : recherche sur Internet, les mardis 9 et 16 février, de 19 heures à 20 h 30. Il est également possible de participer à un atelier tableur, vendredi 19 février, de 10 heures à 12 heures. r Renseignements au 01 40 85 60 73 ou 64 61. doit remplir un formulaire d’accord. Ainsi, la Caf a accès à ses données et étudie son dossier dans les plus brefs délais. Que celles et ceux qui craignent de voir leurs informations personnelles exploitées à d’autres fins se rassurent : le bailleur doit respecter la loi Informatique et liberté. Il s’engage à recueillir uniquement les renseignements nécessaires, et ce, en toute confidentialité. Il ne doit ni les divulguer à des tiers non-autorisés, ni les conserver. De quoi profiter sereinement d’un système qui facilitera les démarches des 116 846* bénéficiaires d’allocations logement. * Chiffre au 31 décembre 2014. Diplôme en poche Le bon numéro La Fédération nationale des anciens combattants (Fnaca) organise un loto ouvert à tous, samedi 6 février, de 14 heures à 18 heures, à la ferme de l’Horloge. r Renseignements au 06 83 85 44 69. Attention aux apparences Les établissements recevant du public (ERP) sont assujettis à de nouvelles normes. Ils doivent adapter leurs locaux afin d’être accessibles à tous. Certains commerçants ou cabinets médicaux peuvent avoir besoin d’être conseillés pour organiser les travaux et créer leur Agenda d’accessibilité programmé (Ad’AP). Cependant, la vigilance est de rigueur. Des cabinets privés envoient des fax aux apparences officielles, mais en réalité rien ne garantit leur professionnalisme. Pour être accompagné dans ses démarches par un professionnel sérieux, il est recommandé de se tourner vers la Chambre de métiers et de l’artisanat : http://www.crma-idf.com. Service RSA 3 Les étudiants qui ont obtenu un diplôme de niveau bac + 4 ou plus sont conviés à une réception le 17 mars, à partir de 19 heures, au 18e étage de la mairie. Au programme : un buffet dînatoire autour duquel se retrouveront les jeunes diplômés, des représentants d’entreprise, ainsi que des élus. Les lauréats de l’enseignement supérieur présents recevront un chèque cadeau d’un montant de 150 €. Pour participer à l’événement, il est impératif de s’inscrire auprès du service des actions scolaires et éducatives (01 40 85 64 25). Il faudra, le jour J, présenter les photocopies des diplômes obtenus et un justificatif de domicile. Sans oublier d’apporter son curriculum vitae pour saisir une éventuelle opportunité professionnelle. L’espace insertion, qui permet de formuler sa demande de RSA (Revenu de solidarité active) et d’avoir un suivi de son dossier, change d’adresse. À partir du 3 mars, toutes les démarches seront à effectuer 10 rue de la Coutured’Auxerre, au 2e étage. Les horaires d’accueil du public restent inchangés : du lundi au jeudi, de 8 h 45 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures, ainsi que le vendredi, de 8 h 45 à midi et de 13 h 30 à 16 heures. Séance tenante La prochaine séance du Conseil municipal se tiendra mercredi 10 février, à partir de 20 heures, en mairie. févrIER 2016 k 13 Les poches vides Les associations peinent à boucler les fins de mois : baisse des subventions de l’État, suppression des aides accordées par le Conseil départemental… L’incertitude est au rendez-vous pour 2016. « L’avenir n’est pas réjouissant », constate Annick Poulain, directrice de l’association Plein Grés depuis plusieurs années. Elle a vu cette association dédiée à l’accueil de jeunes enfants et à l’insertion des mères grandir, s’épanouir. Aujourd’hui, elle craint pour sa pérennité car « les conditions de travail sont de plus en plus précaires. » En effet, les subventions allouées par l’État aux associations ont baissé de 17 %, soit une perte de 138 640 €. De quoi inquiéter les responsables des diverses associations de la ville. En juin dernier, plusieurs d’entre eux s’étaient mobilisés aux côtés du maire Patrice Leclerc pour dénoncer la restriction budgétaire et remettre en cause la décision de l’État. Ils s’étaient rendus au bureau du ministre de la Ville de l’époque, Myriam El Khomri. Jean-Marc Guérineau, trésorier de l’association théâtrale Actes, revient sur cette rencontre : « Nos subventions d’État sont passées de 5 500 € à 3 000 € en cours d’année 2015. Une situa- 14 k févrIER 2016 tion qui s’avère très compliquée à gérer lorsque les projets sont déjà en cours et que les salariés sont embauchés. C’est pourquoi, nous avions demandé au ministre un report de la mesure en 2016. » Proposition qui a été retenue. Cependant, Jean-Marc Guérineau attend toujours les fonds promis. Seuls 500 € de plus lui ont été versés depuis cette rencontre… Une situation intolérable pour Patrice Leclerc qui, face à ce manque de respect vis-à-vis de la Ville et du travail des associations, a boycotté la visite ministérielle de Myriam El Khomi à Gennevilliers en janvier. Les négociations continuent auprès de Patrick Kanner, actuel ministre de la Ville. Dans le brouillard « Comment continuer à prévoir et à mener nos actions efficacement dans cette incertitude budgétaire ?, s’interroge Annick Poulain, désemparée. Il faut poser les choses et cesser de les remettre en cause l a un prix. ia c o s n e li u Créer d tout le temps ! Certes, l’État diminue ses subventions, mais le Conseil départemental également. Alors qui doit financer nos actions ? » En effet, depuis le 1er janvier 2015, l’association Plein Grés ne reçoit plus le financement qui lui était attribué pour son fonctionnement et qui lui permettait d’assurer le coût des salariés travaillant en horaires décalés. Pourtant, ouvrir le soir est incontournable pour proposer une offre de garde d’enfants pertinente. Avec le cumul des restrictions budgétaires, ce sont donc les emplois et les formations de stagiaires dans les métiers de la petite enfance qui sont menacés à Plein Grés. Du côté de l’association Actes, c’est l’une des salariés qui n’a pas été remplacée. « On ne peut pas prendre le risque d’embaucher quelqu’un d’autre car on ne connaît pas notre budget à venir », explique Jean-Marc Guérineau, qui commence dès à présent à mettre de l’ordre dans les locaux qu’il loue pour la création des costumes de ses spectacles. « On risque de devoir rendre certains de nos locaux si les restrictions continuent. Je préfère être prêt. » Jusqu’à présent, la Mairie a comblé ce manque à gagner et a permis aux associations de continuer à créer du lien social, à fonctionner normalement. Mais qu’en sera-t-il en 2016 ? • Nora Kajjiou Tous des pros 3 Le CFI, implanté 40 avenue MarcelPaul, propose des formations professionnelles dans les filières « maintenance des ascenseurs » et « menuiserie-agencement », du CAP au niveau bac + 2. L’établissement permet également la reconversion professionnelle grâce au CAP menuiserie, en un an, qui met essentiellement l’accent sur la pratique en atelier. Pour découvrir l’offre de formation du CFI, plusieurs journées portes ouvertes sont organisées : samedis 6 février, 9 avril, 21 mai et 18 juin, de 9 h à 13 h, ainsi que le 19 mars, de 9 h à 16 h. Une visite des ateliers est prévue, mais aussi un échange avec les apprentis actuellement en formation et des conseils pour définir son orientation. Un dossier d’inscription pourra être retiré sur place pour la rentrée 2016-2017. D’autre part, le centre de formation sera présent au salon de l’apprentissage et de l’alternance, sur le stand de la Fédération française du bâtiment, les 12, 13 et 14 février, au parc des expositions, porte de Versailles. L’occasion de voir des démonstrations des activités liées à la menuiserie et à la maintenance des ascenseurs. Un apprenti sera également sur place pour parler du métier. d CFI, tél. 01 40 86 62 00 ; www.cfi-formations.fr Délégué à la Métropole A l'installation du Conseil de la Métropole du Grand Paris, le 22 janvier dernier, Patrice Leclerc était un élu parmi 209 autres conseillers métropolitains, le seul représentant de Gennevilliers à siéger. Le président élu est Patrick Ollier, le maire de Rueil-Malmaison. Quant à l'exécutif, il est composé de vingt vice-présidents et huit conseillers métropolitains délégués. Patrice Leclerc a été désigné comme l'un d'entre eux. C'est le seul conseiller métropolitain altoséquanais de gauche au bureau de la Métropole. Ce qui lui inspirait d'emblée ce commentaire : "je participe à cet exécutif dans l'esprit d'un Conseil des maires pour pouvoir développer une Métropole solidaire qui respecte les citoyennes et citoyens de la Métropole". C'est dit ! On se compte La rentrée se prépare 3 Samedi 6 février, de 9 h à 12 h, le lycée Galilée ouvre ses portes. Au programme : visite des locaux et rencontre avec les enseignants et les élèves en formation. Le recensement de la population gennevilloise a commencé. Il se poursuit jusqu’au 27 février. Comme chaque année, l’Insee a désigné les foyers dans lesquels se rendent les agents communaux pour collecter les données nécessaires à l’opération. Les visites ont lieu du lundi au samedi, jusqu’à 20 heures, auprès de 1 400 ménages. Lorsque les agents recenseurs se rendent au domicile des personnes concernées, ils sont munis de deux types de formulaire : l’un pour l’ensemble du foyer, l’autre individuel à remplir par chaque habitant du logement. Pour retourner les informations, il est possible de transmettre les formulaires dûment remplis à l’agent ou bien, après son passage, de se rendre sur le site www.le-recensement-et-moi. fr. Muni du code d’accès unique inscrit sur les documents, il suffit de se laisser guider par les indications. L e lycée d’enseignement général et professionnel Galilée prépare aux filières générales mais aussi aux métiers de la chimie, de la plasturgie et des biotechnologies. Pour ce faire, il dispose de laboratoires et d’espaces dédiés à l’apprentissage technique. La matinée « portes ouvertes » du 6 février, au 79 avenue Chandon, est l’occasion de découvrir les locaux au sein desquels sont dispensés les cours des filières professionnelles et technologiques. Suivez le guide La visite est orchestrée par les élèves actuellement en formation. Ces derniers pourront conseiller et renseigner les visiteurs. Les enseignants, quant à eux, présenteront leur discipline et leurs attentes. Plusieurs filières sont ainsi à découvrir, du CAP à la classe préparatoire : CAP plastiques chaudronnés et composites, bac STL ou STI2D, licence professionnelle de chimie… L’établissement bénéficiera également, dès la rentrée prochaine, d’un internat pour accueillir les élèves dont le domicile est trop éloigné ou qui recherchent un cadre de travail serein en dehors des heures scolaires. (Voir en pages 32-33.) Participer à cette rencontre est un moyen de préparer efficacement son inscription qui a lieu en juin, avant tout départ en vacances, pour la rentrée 2016. d Lycée Galilée, tél. 01 47 33 30 20. févrIER 2016 k 15 Mariage conclu e Leclerc, ic tr . a is P , lo n il o v s e r n n ou rritoriaux ge lord, Marc H u te o s r B y le r il o e g s é n r o G Les c élia Toumi. ki Abssi, D u t o e a z h e C r : e e P it dro aure ine, Anne-L De gauche à d d a u o M ia noir, Nad Laurence Le Avec la création au 1er janvier 2016 de la métropole du Grand Paris, l’Établissement public territorial (EPT), auquel appartient Gennevilliers, se met en place, à l’image des autres regroupements de communes en Ile-de-France. Le conseil de territoire s’est réuni pour en définir le fonctionnement. Immersion au cœur des premiers débats… 12 janvier, à la mairie, dans la salle des mariages, une centaine de personnes s’installent progressivement. Qui sont les mariés ? Sept communes. La ville de Gennevilliers est rattachée, depuis le 1er janvier, à l’EPT Boucle Nord de Seine (T5), tout comme Argenteuil, Asnières-sur-Seine, BoisColombes, Colombes, Clichy-la-Garenne et Villeneuve-la-Garenne. Les maires et conseillers territoriaux, élus parmi les conseillers municipaux de chacune des communes, se rassemblent pour élire 16 k févrIER 2016 leur présidente, le bureau et décider d’un mode de fonctionnement. C’est le premier conseil de territoire. Lors de son discours introductif, Nicole Goueta, maire de Colombes qui préside en tant que doyenne, revient sur les conditions dans lesquelles a été mis en place ce territoire et souligne que « la démocratie locale a été bafouée. » Le Premier ministre l’a décidé contre l’avis de 13 maires sur 15 qui se projetaient sur un périmètre allant de Gennevilliers à La Défense. L’union des sept communes est ressentie par la majorité du conseil comme un mariage forcé. « Nous n’avons pas été associés librement, ni écoutés. On nous a forcé la main et les réalités économiques et sociales ont été niées. » « L’État handicape notre avenir avec un découpage arbitraire », dénonce Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers. Un avis très largement majoritaire. En effet, le territoire, ainsi séparé, ne peut profiter de la richesse fiscale de La Défense et empêche le mélange des habitants aisés des villes résidentielles du sud avec les populations plus modestes du nord de la boucle. L’EPT Boucle Nord de Seine possède cependant des atouts : le Port de Paris, l’important tissu économique de Gennevilliers et une population jeune et dynamique. La volonté d’entente entre les sept maires, basée sur le respect de chaque commune et le maintien de la proximité avec les habitants, est aussi un gage de réussite. : -présidents e ic v s le t e te rd de Seine. o N le c u o B La présiden oire ires du territ a m t p e s s le Malgré les différences Sous quelles conditions ? Tout au long du conseil, plusieurs points sont délibérés. Une présidence tournante est mise en place et c’est Nicole Goueta qui est élue, à la majorité, pour occuper la présidence pendant un an. Lui succédera le maire de Villeneuve-laGarenne, Alain-Bernard Boulanger. Les maires des six autres communes sont élus vice-présidents, selon un ordre établi par tirage au sort, et composent le bureau du conseil de territoire. Les 11 élus socialistes du conseil de territoire ne prennent pas part au vote, y compris pour l’élection du maire de Gennevilliers. D’autre part, la dénomination « EPT Boucle Nord de Seine » est officiellement adoptée. L’idée de renforcer cette appellation avec le Grand Paris est proposée. Concernant les indemnités des élus, le conseil ne souhaite pas générer de charges supplémentaires pour les contribuables. Aussi est-il convenu qu’aucune rémunération ne sera attribuée pour l’exercice du mandat. La mesure est votée à la majorité. Les onze élus socialistes marquent à nouveau leur opposition, comme ils le feront pour d’autres délibérations. Fiche d’identité EPT Boucle Nord de Seine - 7 communes - 434 695 habitants - 80 conseillers territoriaux - Présidente : Nicole Gouetta, maire de Colombes - Vice-présidents : Yves Révillon, maire de Bois-Colombes. Alain-Bernard Boulanger, maire de Villeneuve-la-Garenne. Georges Mothron, maire d’Argenteuil. Manuel Aeschlimann, maire d’Asnières-sur-Seine. Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers. Rémi Muzeau, maire de Clichy. Un autre point est délibéré : la gestion des compétences et des services. En effet, certaines compétences des communes sont obligatoirement transférées au territoire depuis le 1er janvier : les déchets ménagers et assimilés, la politique de la ville, le plan local d’urbanisme, l’eau et l’assainissement… Pour la continuité du service public lié à ces compétences transférées par la loi, une convention de gestion avec les communes est indispensable. Sinon les salaires des agents concernés, les factures ne pourraient pas être payés avant que le territoire se dote d’un budget en mars prochain. Le cas particulier d’Argenteuil était abordé au conseil suivant. De fait, cette ville était déjà unie à Bezons dans une communauté d’agglomération. D’après la loi et la décision de l’État, toutes ses compétences, mais aussi son endettement, sont récupérés par le territoire. La situation inquiète les six autres maires qui souhaitent que « la commune d’Argenteuil relève la tête, certes, mais pas sur le dos des autres villes, surtout du point de vue des finances », comme le rappelle Rémi Muzeau, maire de Clichy-la-Garenne. La vie commune s’annonce mouvementée… pour le meilleur et pour le pire… Cependant, Patrice Leclerc rappelle qu’il travaillera à « mettre en œuvre, dans ce nouveau cadre, le programme promis aux électeurs. » Il souligne également que se respecter les uns les autres, malgré la diversité des orientations politiques et des tailles des villes réunies, est un principe de réussite pour l’avenir. • Nora Kajjiou févrIER 2016 k 17 sondage La ville qu’on aime… Un sondage réalisé à la fin de l’année dernière donne une photographie de l’opinion que les Gennevillois se font de leur ville et de l’action municipale. Le bilan est nettement positif : 87 % des habitants sont satisfaits ou très satisfaits de vivre ici. D epuis plus de vingt ans, des enquêtes d’opinion prennent le pouls des Gennevillois. Le dernier sondage a été réalisé entre le 30 novembre et le 4 décembre derniers (*), par la société d’études et de conseil Orgeco, pour connaître l’appréciation des habitants sur la ville et la gestion communale depuis les élections de mars 2014. Pour les élus de la majorité et l’administration municipale, qui étudient les résultats en détail, cette enquête est un outil de travail pour évaluer la perception du travail engagé et les points de progression. Nous détaillons, par ailleurs dans ce dossier, certains des résultats les plus significatifs. D’une façon générale, les Gennevillois se sentent bien dans leur ville et apprécient la plupart des aspects 18 k févrIER 2016 de leur vie quotidienne. À la première question de l’enquête, ils se déclarent satisfaits à 87 % de vivre à Gennevilliers ( 41 % très satisfaits, 46 % assez satisfaits ). D’ailleurs, 81 % d’entre eux conseilleraient à quelqu’un de vivre dans leur quartier et 67 % n’envisagent pas de quitter la ville dans les cinq ans à venir. C’est assez logique puisqu’une grande majorité ( 79 % ) pense que la ville a changé en bien ces dernières années et qu’ils vivent bien ensemble dans leur diversité ( 74 % ). Un attachement qui bat en brèche clichés et morosité ! Très positif à quelques nuances près Parmi les motifs de satisfaction, les sondés placent en tête « les facilités de transports » ( voir encadré ci-contre) tandis que l’absence de commerces est leur plus grand regret, même si paradoxalement les commerces de proximité constituent la seconde source de satisfaction de l’échantillon, certes loin derrière les transports. L’action de la municipalité est très appréciée pour ce qui concerne les transports, l’amélioration de l’environnement, les équipements sportifs et l’activité culturelle. Du côté des opinions plus nuancées, on remarque l’attribution de logements et le stationnement. Ce dernier sujet recueille 51 % d’opinions négatives, surtout chez les habitants du Luth et des Grésillons, contre 43 % d’opinions positives. Il faut rappeler qu’une partie des difficultés de stationnement est due au fait qu’il est encore gratuit… Si la mairie arrive en tête de la satisfaction par rapport aux autres services publics, cela est peut-être dû à la bonne utilisation des impôts locaux que lui concèdent les sondés ( 71 % ) et à l’approbation ( 63 % ) du système de quotient familial pour la tarification des services. L’action municipale pour la solidarité est approuvée et le travail accompli depuis Globalement, estimez-vous que, depuis quelques années, Gennevilliers a changé… Plutôt en bien 79 % Plutôt en mal 14 % Il n'y a pas eu grand chose de fait 4% sans avis 3% 2014 par la nouvelle équipe est largement apprécié. Cependant, pour 37 % des sondés, les élus pourraient être encore plus à l’écoute des préoccupations des habitants. Quoiqu’il en soit, malgré sa récente élection à la tête de la municipalité, Patrice Leclerc est connu de ses administrés ( 60 % le nomment spontanément contre 17 % pour le député de la circonscription ! ) ; ils en sont satisfaits à 64 % et estiment qu’il « agit comme le maire de tous les habitants ». Selon l’analyse de l’agence Orgeco, « l’enquête actuelle montre que le changement d’équipe et de maire ont été assez bien réussis, et que l’attachement à Gennevilliers et à l’action municipale reste toujours fort avec des nuances. » • Jean-Michel Masqué (*) Sondage effectué auprès d’un échantillon représentatif de 601 personnes, âgées de 18 ans et plus, interrogées par téléphone selon la méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de ménage. La desserte qui plaît Les facilités de transport sont ce qui plaît le plus aux Gennevillois dans leur quotidien (66 % contre 25 % aux commerces de proximité qui arrivent en second choix). Il faut dire qu’avec le métro, et ses deux dernières stations assez récentes, le nouveau tramway et le RER, Gennevilliers fait partie des villes bien reliées à Paris, aux villes voisines, aux pôles d’emploi et de commerce. + d’infos Tous les résultats du sondage sur le site de la Ville : ville-gennevilliers.fr Illustrations et iconographie : André Guilhou. Estimez-vous que la nouvelle équipe municipale de Gennevilliers a accompli un travail… Bon 64 % Excellent 11 % Médiocre 11 % sans avis 9% Mauvais 5% févrIER 2016 k 19 sondage Aujourd'hui, diriez-vous que les Gennevillois dans leur diversité… Vivent ensemble en bonne entente 56 % Vivent séparés en bonne entente 18 % Vivent ensemble avec des tensions 12 % Vivent séparés avec des tensions 10 % sans avis 4% estimez-vous que ce système est normal ou que les tarifs devraient être les mêmes pour tout le monde ? Le tarif de la plupart des services proposés par la mairie (cantines, équipements sportifs, etc.) dépend des ressources des familles, grâce au quotient familial. Les tarifs devraient être les mêmes pour tout le monde 29 % Normal 63 % sans avis 8% Pour la solidarité et l'aide aux Gennevillois, estimez-vous que la municipalité de Gennevilliers ... Fait ce qu'il convient 59 % 20 k févrIER 2016 Ne fait pas assez 21 % sans avis 12 % En fait trop 8% Parmi les choses suivantes, quelles sont celles qui vous plaisent le plus à Gennevilliers ? Les facilités de transports Les commerces de proximité Les activités culturelles et sportives La proximité des équipements administratifs La qualité de votre logement Le parc commercial des Chanteraines La tranquillité, le calme Les relations avec les voisins La qualité de l'environnement Le niveau des loyers La proximité des lieux d'emploi L'action sociale La vie associative L'animation Sans avis 66 % 25 % 21 % 19 % 17 % 16 % 14 % 11 % 10 % 10 % 6% 6% 4% 2% 10 % Parmi les choses suivantes, quelles sont celles qui vous déplaisent le plus à Gennevilliers ? 24 % 22 % 22 % 12 % 11 % 11 % 9% 7% 6% 5% 55 % L'absence de commerces L'insécurité Le niveau des impôts locaux L'image de la commune Le niveau des écoles L'environnement Le manque de vie et d'animation Les difficultés avec vos voisins L'éloignement de votre lieu de travail La solitude Sans avis Quelque chose en plus À travers ce sondage, qu’est-ce qui caractérise les relations que les Gennevillois entretiennent avec leur ville, notamment par rapport à des enquêtes analogues menées dans d’autres villes • S imon Ronai, directeur de l’agence Orgeco. « Les résultats concernant l’appréciation de la ville sont bien supérieurs à ce que l’on peut constater dans d’autres villes, notamment en banlieue. Ils sont meilleurs et moins clivés qu’ailleurs. On peut parler d’une bonne adéquation entre l’attente des habitants et la gestion municipale, même si l’écoute et la transparence sont encore à améliorer. Il faut dire que la majorité de la population, plutôt modeste, attend beaucoup de la collectivité et des services publics en général. Gennevilliers continue de se développer et conserve beaucoup d’atouts. Cependant, il existe un décalage entre les emplois créés dans les entreprises implantées ici et la population active gennevilloise. Comment rapprocher emplois et actifs ? C’est une question qui se pose à la municipalité mais qui la dépasse aussi car l’emploi n’est pas directement de son ressort. » Le mot du maire PATRICE LECLERC Du travail au service des Gennevillois-es L e sondage auprès des Gennevillois-es est très positif. Il reflète le sentiment que la ville bouge et change, s’embellit pour et avec la population. Il marque une confiance lucide envers la nouvelle équipe municipale. Nous vous en remercions. Ces bons résultats sont pour nous importants, non pas pour faire de l’autosatisfaction mais pour nous donner la force de continuer d’améliorer encore notre ville. Nous aimons Gennevilliers. Nous savons que nous détenons notre mandat de la volonté des Gennevillois-es. C’est pour l’équipe municipale un engagement de tous les instants. Nous portons attention a ce qui ne va pas, ce que vous souhaitez améliorer encore. Nous restons vigilants pour que ce qui est acquis ne disparaisse pas. Tout ne dépend pas de Gennevilliers, de la Municipalité, mais nous ferons tout pour que Gennevilliers soit bien une ville moderne et populaire, belle et rebelle, au cœur du Grand Paris. Une ville où l’être humain est au centre de toutes les préoccupations. Une ville dont nous sommes tous fiers. Nous avons, ensemble, encore beaucoup de travail. févrIER 2016 k 21 l’écoquartier. à re ri u o s le t n nts donne Les commerça Rue du commerce Un Franprix qui ouvre, un tabac-presse-jeux qui s’installe. Les deux enseignes rejoignent les commerces déjà établis et animent l’écoquartier qui poursuit sa mue pour devenir un lieu vivant. A u printemps dernier, les commerces commençaient à fleurir dans le nouvel écoquartier Chandon-République. Le bar à salade « Green Break », la boulangerie « Écopain », la brasserie « Mid point »… Nous vous les présentions alors (GenMag, mai 2015, n° 258, p. 22-23) comme le signe d’un quartier naissant, d’un quartier avec les attributs essentiels d’une vie de proximité. Près d’un an après, ils sont toujours là, rejoints par un tabac, qui jouxte « Mid 22 k févrIER 2016 Point » sur la rue Henri-Barbusse, et un Franprix, à l’angle de l’avenue Chandon et de la rue Henri-Barbusse. L’ouverture de ce dernier magasin est d’ailleurs très attendue des riverains. Après des mises aux normes électriques et le passage de la commission de sécurité, il a ouvert fin janvier. Il s’inscrit dans le nouveau concept de la marque, placée sous le signe de la mandarine, qui mise sur la sobriété, la proximité et la convivialité. On peut y déguster un jus de fruit ou acheter un poulet rôti. Sa grande surface vitrée s’étend sur les deux rues comme un signe d’ouverture vers plusieurs îlots d’un quartier métamorphosé. À noter, de l’autre côté de la rue Henri-Barbusse, et bien que les deux activités n’aient pas de point commun, un cabinet de soins infirmiers est installé depuis à peine deux ans. Pour dire que ce quartier acquiert peu à peu toutes ses caractéristiques urbaines. Chacun sa recette Sur le même trottoir que Franprix, en descendant la rue Henri-Barbusse, Green Break propose toujours sa « restauration rapide, saine et maison ». Sur place, où l’on est désormais servi à table ou à emporter, on trouve des formules menu, ix oint, Franpr p id M , in a p , Eco z soi. Green Break près de che e s s e r p c a et un tab un plat du jour, des pâtes, des salades à composer soi-même, des sandwiches, des tourtes maison et une grande diversité de desserts, sans oublier le café bio grand cru ! À partir de ce mois-ci, Green Break disposera d’une terrasse fermée. La gérante Sarah Le Bars, elle-même initiée à la cuisine par son grand-père Marcel Biasini, ancien chef du Charlestelle, dispense des cours de cuisine aux enfants (à partir de 6 ans) le mercredi après-midi (15h-16 h 30, 20 € la séance). Enfin, cette année, Green Break est lauréat du concours « Entreprendre à Genne- villiers » lancé par la Ville depuis plusieurs années pour récompenser les porteurs de projets de création d’entreprise. Dans la boulangerie d’à côté, on cultive aussi l’authenticité avec des farines 100 % françaises, des pains spéciaux, mais aussi une grande variété de pâtisseries et autres gourmandises à grignoter. Toujours en poursuivant vers la place du 17-Octobre-1961, le tabac, qui propose aussi journaux, magazines et jeux, est ouvert depuis la fin de l’année dernière. Une offre supplémentaire aux riverains et aux salariés du quartier. Sur la place, le Mid Point est ouvert depuis la fin de l’été. Cette brasserie traditionnelle aux produits de qualité et au service soigné (formule entrée-plat ou plat-dessert à 15,90 €) est surtout fréquentée le midi par les salariés des entreprises environnantes. Son propriétaire aimerait aussi attirer les habitants afin de faire de son établissement le bistrot de quartier dont il rêve, un lieu de rendez-vous pour les habitués. Quoi qu’il en soit, avec l’installation de tous ces commerces, l’écoquartier prend petit à petit les allures d’un quartier où il fait bon vivre. • Jean-Michel Masqué févrIER 2016 k 23 L C’est déjà Noël Noël 2016, ça se prépare ! Le magasin Picwic et le Secours populaire unissent leurs forces pour offrir des jouets dans les familles les plus démunies. Distribution en décembre prochain. a générosité et l’entraide sont au rendez-vous durant les fêtes de fin d’année. Des valeurs qui se retrouvent également au sein de l’enseigne Picwic. Le magasin, situé dans la zone commerciale des Chanteraines, donne depuis deux ans certains de ses produits pour que le plus grand nombre d’enfants gennevillois ait la joie de déballer un cadeau à Noël. Cette action solidaire s’inscrit dans un partenariat entre Picwic et le Secours populaire : le premier fait don de jouets et le second se charge de les redistribuer. Cette année, les enfants ont reçu les cadeaux livrés par Picwic en 2014 et la hotte a été à nouveau garnie de nombreux jouets dont le montant s’élève à plusieurs milliers d’euros. Figurines de superhéros, jeux de société, fabriques de bijoux… ce sont des piles de boîtes en tout genre qui ornaient l’entrée du magasin fin décembre lorsque, accueillis par Mounir Benaissa, directeur du magasin, Michel Lamarre, secrétaire général du comité du Secours populaire de Gennevilliers, et son équipe sont venus chercher les cadeaux. Une rencontre qui laisse présager d’heureuses surprises pour le Noël de l’année prochaine. Chaud chocolat x Samedi 13 et dimanche 14 février, les commerçants des marchés des Grésillons et du Village se mettent aux fourneaux. Crêpes, gaufres et chocolats chauds sont proposés à la dégustation de 8 h 30 à 13 heures. Une douce et gourmande façon de remercier les fidèles usagers des marchés. Comme le souligne Nicole Castanet, responsable de la Maison du tourisme, « il fait froid à cette période de l’année et quelques mets chauds sont les bienvenus. » Cette collation est l’occasion pour les commerçants et les usagers de prendre le temps d’échanger un peu plus que d’ordinaire et d’égayer le marché. De quoi réchauffer les cœurs ! r Maison du tourisme, tél. 01 40 85 48 18. On ze web ! h Envie de rester bien au chaud pour déguster son déjeuner ? Ze cantine lance un service de livraison pour les entreprises environnantes. Soupes, salades, sandwiches, quiches, plats chauds… Il sera désormais possible de commander son repas directement en ligne, de 9 heures à 11 heures, sur le site Internet www. zecantine.fr. Les livraisons seront effectuées à partir de midi et jusqu’à 13 h 45. À noter qu’il est toujours possible de se rendre sur place, au 48 rue Pierre-Timbaud, pour déjeuner sur le pouce ou prendre un café. Les portes sont ouvertes du lundi au vendredi, de 11 h 30 à 19 heures. r Ze cantine, tél. 09 54 95 07 17. 24 k févrIER 2016 N°266 G ennevilliers M agazine en février oche Un opéra de p tout droit sorti de celle de jo ! Tomas Bordale ❤ LE COUP DE CŒUR Un drame bureaucratique k SAMEDI 13 FÉVRIER AU CONSERVATOIRE EDGAR-VARÈSE Savez-vous ce qu’est un opéra de poche ? Une œuvre qui dure une heure, « comme cela, chacun peut aller dîner après ! », glisse Tomas Bordalejo, jeune trentenaire à l’œil pétillant, professeur de guitare au Conservatoire et compositeur de « Bureau 470, chronique d’une révolution ratée de l’efficacité ». Derrière ce titre, se cache une drôle d’histoire, celle de Ramirez, employé de bureau séculaire, qui va connaître un sévère burn-out. Ce parangon d’efficacité qui, en 20 ans de présence, n’a jamais vu son chef, voit son système vaciller le jour où, par mégarde, il laisse l’affect pénétrer son monde. Sans dévoiler l’intrigue, disons que des tensions s’ensuivent, des disputes avec un « subordonné » éclatent, et le pauvre Ramirez part en vrille ! « Cette histoire était dans ma tête depuis un an et demi, dit Tomas. Sa vie, c’est son bureau, à ce pauvre Ramirez ! Le livret a été écrit par un ami argentin, Facundo Di Stefano. Ce qui me plaît, c’est de mettre en musique un vécu. Mêler musique et théâtre m’a toujours attiré, comme de montrer les rapports entre les personnages, leur mutation. C’est une comédie avec de l’action ! » Le compositeur a réuni quatre chanteurs, quatre musiciens et un chef. Effectif efficace. • martine hupier un cocktail artistique P.29 le conte à découvert P.30 clubs ados 100% culturel P.31 À 20 heures, à l’auditorium du Conservatoire Edgar-Varèse, 21 rue Louis-Calmel. Réservations au 01 40 85 64 71. « Bureau 470, chronique d’une révolution ratée de l’efficacité », de Tomas Bordalejo. Direction musicale : Alphonse Cemin. Mise en scène : Violeta Zamudio. Décors et costumes : Belen Roncoroni. févrIER 2016 Sortir k 25 en février JEUDI 4 ET VENDREDI 5 FÉVRIER DANSE CONTEMPORAINE « Cassandre », interprété par Juliette Morel, de la Compagnie du Liocorno. Comment se manifeste un corps effrayé de ce qu’il sait ? Entrée libre. Réservations au 01 40 85 64 50. À 20h30, à la MDC. VENDREDI 5 FÉVRIER 16e FESTIVAL TRÄCE Ultra Light Blazer + The Mouse Outfit, jazz, hip-hop, funk. À 20h30, au Tamanoir. CAFÉ SCIENCE-FICTION PORTES OUVERTES 2 Au Centre des formations industrielles. De 9 h à 13 h, 40 avenue Marcel-Paul. CARTON Loto organisé par le comité local de la Fnaca. À 14 h, à la ferme de l’Horloge. « RACONTINES » Histoires, chansons et comptines pour les 0-3 ans. À 10h30, à la médiathèque Robert-Doisneau. CLUB DE LECTURE « Les Passeurs de livres », pour les 11-14 ans. À 16h30, à la médiathèque François-Rabelais. EN SELLE ! Balade à vélo sur les pistes cyclables et découverte de la ville autrement. RV à 10 h, sur le parvis de la mairie. MARDI 9 FÉVRIER VENDREDI 12 FÉVRIER THÉÂTRE SPECTACLE Soirée spéciale Gennevillois « Argument », de Pascal Rambert. Tarif exceptionnel : 4 euros pour les Gennevillois. Réservations au 01 41 32 26 26. À 19h30, au Théâtre de Gennevilliers, 41 avenue des Grésillons. MARDIs 9 et 16 FÉVRIER ATELIER CONTE Apprendre à conter, à raconter avec Charles Piquion. Inscriptions au 01 40 85 60 76. À 18 h, à la MDC. MERCREDI 10 FÉVRIER FILM animé par Jérôme Vincent, d’ActuSF, et la Compagnie Friches Théâtre urbain en relation avec « We are going to Mars », projet participatif bien réel. À 18h30, à la médiathèque François-Rabelais. FILM SAMEDI 6 FÉVRIER LA SCIENCE SE LIVRE scientifique animé par Fun Science. Réservations au 01 40 85 60 68. De 15h45 à 16h45, à la médiathèque AndréMalraux. PORTES OUVERTES 1 Au lycée Galilée. De 9 h à 12 h, 79 avenue Chandon. 26 k Sortir févrIER 2016 d’Alain Cavalier, en sa présence. À 20h30, au cinéma Jean-Vigo. « Je suis le peuple » (2014), d’Anna Roussillon, en sa présence. À 20h15, au cinéma Jean-Vigo. « Tu lis quoi ? », pour les 8-12 ans. À 15h30, à la médiathèque André-Malraux. CINÉ-CONCERT « La Chenille qui fait des trous et autres histoires » Avec Pascal Peroteau et Fabrice Barré. À 15 h, au cinéma Jean-Vigo. Réservations au 01 40 85 48 11. À 9 h, RV au 18e étage de la mairie. JUSQU’AU 13 FÉVRIER THÉÂTRE « Argument », de Pascal Rambert. Au Théâtre de Gennevilliers. EXPOSITION À PARIS « Zone(r) », photographies de Gennevilliers de Guillaume Deloire. Au Centre d’animation Rennes, 76 bis, rue de Rennes, 75006 Paris. LUNDI 15 FÉVRIER UNIVERSITÉ POPULAIRE SAMEDI 13 FÉVRIER SPECTACLE JEUNE PUBLIC Réunion du conseil municipal. À 20 h, en mairie. « Sciuscia » (1946), de Vittorio de Sica. Présenté par Marcos Uzal, écrivain et enseignant de cinéma. À 20h30, au cinéma Jean-Vigo. FILM « Le Caravage » (2015), Bordalejo. DÉMOCRATIE LOCALE « La mobilité et le développement durable », atelier Entrée libre. Réservations au 01 40 85 64 61. À 18h30, à la médiathèque François-Rabelais. À 20 h, à l’auditorium du conservatoire. CLUB DE LECTURE LUNDI 8 FÉVRIER Marie-Hélène Contal et Stéphanie Vermeesch. CONCERT FILM et débat « Quand la fiction devient la réalité », LA SCIENCE SE LIVRE La ville de demain, Conférence de « Bureau 470, chronique d’une révolution ratée de l’efficacité », de Tomas « Les Triplettes de Belleville » (2003), de Sylvain Chomet. Soirée organisée par l’association Mieux se déplacer à bicyclette. Débat sur la place du vélo en ville, avec Bendicht Weber, architecte urbaniste. À 18 h, au cinéma Jean-Vigo. « Tap Factory » Claquettes, danse urbaine, percussions et acrobaties, visuel et rythmé ! À 20 h, à la salle des fêtes. EN ROUTE ! Visite de la ville en car. « Wanted Joe Dassin ! », par The Joe’s. À 15 h, au Tamanoir. LECTURES « Lis-moi une histoire », par les lectrices d’Arple, pour les 2-5 ans. À 10h30, à la médiathèque François-Rabelais. « Les frontières de l’Europe, une barrière infranchissable ? », conférence de Claire Rodier, juriste, membre du Gisti. À 20 h, à la MDC. JEUDI 18 FÉVRIER INAUGURATION Pour construire les chars du carnaval, rien de tel qu’un atelier ! Inauguration en fanfare avec les joyeux Rochelais de Street Orchestra Yukulélé Klub (Souk). À 18h30, halle du marché des Grésillons. FILM ATELIER D’ÉCRITURE « Poids plume », avec Frangélik. Un atelier d’écriture poétique d’un autre genre. Inscriptions au 01 40 85 64 73. De 16 h à 18 h, à la médiathèque FrançoisRabelais. RENCONTRES PHILOSOPHIQUES « Prêter sa voix », avec Mladen Dolar, philosophe slovène, en regard de la pièce « Argument », de Pascal Rambert. Réservations au 01 41 32 26 10. À 18 h, au Théâtre de Gennevilliers. « Deux jours une nuit » (2014), de Luc et Jean-Pierre Dardenne. En collaboration avec le service municipal droits des femmes et l’Ecole des femmes. À 13h30 et 20h15, au cinéma Jean-Vigo. N°226 G ennevilliers M agazine VENDREDI 19 FÉVRIER DU 20 FÉVRIER AU 6 MARS TU CLIQUES ET TU POINTES YOUPI ! Soirée spéciale Gennevillois Avec l’atelier tableur, on comprend tout sur l’automatisation des calculs. Préinscriptions sur place. Renseignements au 01 40 85 60 73. De 10 h à 12 h, à la médiathèque FrançoisRabelais. JUSQU’AU 19 FÉVRIER EXPOSITION « Laïcité, 110e anniversaire de la loi de séparation des Églises et de l’État », par le CCPG. 3 rue Victor-Hugo. SAMEDI 20 FÉVRIER SORTIE Vacances scolaires d’hiver. Reprise le lundi 7 au matin. JEUDI 25 FÉVRIER CONCERT Lindigo + K’Bossy, maloya, musique malgache. À 20h30, au Tamanoir. VENDREDI 26 FÉVRIER CHOCOCONTES k MARDI 9 FÉVRIER, AU THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS Quand on est Gennevillois, aller au théâtre a du bon. « Argument », de Pascal Rambert, est donnée rien que pour eux, au tarif exceptionnel de 4 euros. La pièce renvoie à l’histoire de la Commune, au travers d’une scène de ménage tragique et magique, où les convictions conservatrices s’opposent aux forces révolutionnaires (voir GenMag de janvier, p. 30). Cette soirée spéciale Gennevillois trouve aussi son prolongement avec la présence d’un Gennevillois sur scène. Anas Abidar, 13 ans (voir GenMag de janvier, p. 29), interprète le rôle d’Ignace, le fils de Louis, bourgeois réactionnaire, et d’Annabelle, rebelle et intellectuelle. Dans cette histoire, les tensions sont exacerbées. Tout part d’une sombre histoire de jalousie déclenchée par un médaillon suspect aux yeux du mari… r « Argument » à 19h30, au théâtre de Gennevilliers, 41 avenue des Grésillons. Réservations au 01 41 32 26 26. Hey Joe ! Une doudoune, de bonnes chaussures, une paire de jumelles et en route pour l’observation des oiseaux des Chanteraines. Inscriptions auprès d’Alain Cléty, de la LPO, au 06 99 16 52 12. À 9 h, RV à l’entrée du parc, près de la station RER. NATURE « Rendez-vous aux jardins » : le sol « P’tit bonhomme et compagnie », contes de Pierre Delye, compagnie Clair de lune. À 10h30, à la médiathèque André-Malraux. DU 29 FÉVRIER AU 4 MARS CLUBS ADOS à Aimé-Césaire et la visite du jardin des Voisines du Luth. Renseignements au 01 40 85 67 35. Semaine 100 % culturelle dans les trois clubs ados. Dans les clubs T.-Bessot, «36-38 » et Jean-Vigo. AVEC BRIO JUSQU’AU 19 MARS Concours Gen’Talents : l’instant de vérité ! À 14 h, à l’espace Aimé-Césaire. EXPOSITION « Brise légère au-dessus des montagnes », d’Arnaud Dezoteux. À la galerie Edouard-Manet. k SAMEDI 13 FÉVRIER, AU TAMANOIR « La Bande à Bonnot », « Le Petit pain au chocolat », « Les Dalton »… Franchement, qui n’a jamais fredonné, chanté, sifflé toutes ces chansons de Joe Dassin, véritables madeleines de Proust. Avec leur spectacle « Wanted Joe Dassin ! », les Joe’s, trio de joyeux lurons, se sont lancé un défi : faire découvrir aux enfants les refrains de ces airs archiconnus de celles et ceux qui ont dépassé au moins 20 ans. C’est tendre, loufoque et cela met en lumière le goût de Joe Dassin pour les histoires bien ficelées. Le Franco-Américain a su jeter un pont entre ces deux cultures. L’occasion pour les Joe’s d’évoquer un pan passionnant de l’histoire de la chanson française lorsqu’elle s’est peu à peu imprégnée de musiques d’outre-Atlantique en conservant un sens aigu de la narration. Ben Ricour, Laurent Madiot et Jean-Pierre Bottiau (dit Cheveu) ont aussi pris au lasso quelques pépites méconnues qui évoquent un autre Far West, plus inquiet, celui des losers et des émigrants. Dès 6 ans. r « Wanted Joe Dassin ! » À 15 heures. 27 avenue Lucette-Mazalaigue. févrIER 2016 Sortir k 27 en février Du 10 au 16 février LES DÉLICES DE TOKYO LE CARAVAGE CHOCOLAT JE SUIS LE PEUPLE ALVIN ET LES CHIPMUNKS la chenille qui fait des trous... DU 17 AU 23 février LES INNOCENTES RED ROSE DEUX JOURS, UNE NUIT paris-willouby DOFUS, LIVRE 1: JULITH Du 24 février au 1er mars Cinéma Jean-Vigo, films du 10 février au 1er mars 1 , rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr mercredi 10 jeudi 11 18h15 20h30 20h30 18h30 vendredi 12 samedi 13 dimanche 14 18h 20h30 20h30 lundi 15 mardi 16 18h15 16h 21h 20h30 18h30 18h30 20h30 20h30 14h 14h 16h 18h30 20h30 18h30 20h30 18h30 18h30 14h 16h 18h 21h 14h 16h 18h 18h30 18h30 jeudi 18 vendredi 19 samedi 20 dimanche 21 lundi 22 mardi 23 20h30 14h 21h 14h 16h15 14h30 20h30 14h30 20h30 18h30 21h 18h30 20h30 18h30 20h15 14h30 16h15 15h mercredi 17 14h30 16h30 20h30 20h30 18h30 20h30 13h30 20h15 18h30 18h30 20h30 14h30 16h30 16h 18h 18h 18h30 18h30 20h30 14h 16h 18h 14h 16h 14h30 14h30 lundi 29 mardi 1er vendredi 26 samedi 27 dimanche 28 18h30 20h30 18h30 20h30 16h 18h 21h 18h 20h30 14h30 20h30 14h30 20h30 14h30 14h 14h 16h 14h30 20h30 14h30 14h30 16h30 18h30 14h30 18h30 14h30 18h30 20h30 14h 16h 18h 21h 14h 16h 18h 20h30 14h30 18h30 14h30 18h30 20h30 mercredi 24 jeudi 25 AVE, CÉSAR ! 16h30 18h30 20h30 ENCORE HEUREUX ZOOTOPIE 18h30 20h30 18h30 20h30 FILM DU MOIS PASSION DU CINÉMA Les Délices de Tokyo Le Caravage Un film de Naomi Kawase (2015). VO. Adapté du roman de Durian Sukegawa, « An », le film relate avec finesse les relations entre trois personnages plus ou moins meurtris par l’existence. Sentaro est un homme divorcé qui vit de la vente de dorayakis, des pâtisseries traditionnelles japonaises composées de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges, « An ». Un secret lié à son passé semble le tourmenter. Wakana est une lycéenne sensible et curieuse, qui rêve d’horizons lointains. Tokue est au crépuscule de sa vie. Elle propose à Sentaro de l’aider dans la préparation des dorayakis, dont elle connaît la recette avec précision. La petite échoppe devient vite un endroit incontournable. Sélection Un Certain Regard Cannes 2015. à VOIR Du 10 au 16 février. Un film-documentaire d’Alain Cavalier (2015). Caravage – non pas le peintre italien du XVIe siècle – est un bel étalon à la robe isabelle, couleur très particulière qui rappelle les teintes utilisées par le maître du ténébrisme pour son fameux clair-obscur. Caravage n’est pas n’importe quel cheval, c’est le préféré de Bartabas, le célèbre écuyer nomade. Cavalier – nom prédestiné – le filme de près, dans son box, sous la douche, chez le vétérinaire, chez le dentiste, mais surtout lors des séances de travail avec Bartabas. Les gros plans montrent la musculature puissante de l’étalon, sa belle crinière tressée, ses naseaux qui frémissent, ses yeux qui, peut-être, recèlent le secret de la relation qui unit l’homme et le cheval depuis 5000 ans… à VOIR Vendredi 12 février, à 20h30, en présence d’Alain Cavalier. En collaboration avec le centre équestre de Gennevilliers. 28 k Sortir févrIER 2016 genres. s le e g n la é Tap factory m Melting dance Vendredi 12 février, à 20 heures, la troupe des Tap Factory s’empare de la salle des fêtes. Elle métamorphose le lieu en usine pour que claquettes, danse urbaine, percussions et acrobaties fusionnent. Un alliage explosif lorsque s’y ajoute un dernier ingrédient : le rire. A près les États-Unis, la Hongrie, la Suisse, l’Espagne, mais aussi le Palais des congrès en France, Tap Factory installe son usine à Gennevilliers. La salle des fêtes accueille la troupe, vendredi 12 février, à 20 heures. Au programme : un mix artistique entre plusieurs disciplines. Sur scène, claquettistes, acrobates, danseurs et batteurs créent le spectacle en offrant des performances physiques hautes en couleur et surtout du rire. Pour Vincent Pausanias, chorégraphe et metteur en scène du spectacle, « chaque artiste doit offrir des temps forts dans sa propre discipline, tout en étant polyvalent, afin que les arts se mêlent et fusionnent. » La troupe relève le défi. Parmi les artistes de haut vol de Tap Factory, deux claquettistes accompagnent le chorégraphe depuis la genèse du projet : Gilles Guenat, champion du monde de claquettes, catégorie Elite, et Jérémie Champagne, finaliste de « So you think you can dance France ». Ainsi, la discipline est à la fois revisitée et poussée au plus haut niveau dans le spectacle. Ça claque ! Les claquettes ont tout naturellement pris place dans le projet de Vincent Pausanias, passionné par cette discipline depuis toujours. Il s’immerge dans l’univers de la danse à 19 ans et mène une carrière de soliste avant de diriger et chorégraphier plusieurs spectacles, jusqu’à la création de Tap Factory. C’est alors la concrétisation d’un projet novateur : fusionner plusieurs arts, tout en revisitant sa discipline de cœur. « Les claquettes plaisent toujours. Elles sont porteuses d’une image vieillotte mais sont à chaque fois reçues avec enthousiasme par le public, explique Vincent Pausanias. Quel que soit l’âge des spectateurs, de 5 à 92 ans, la magie fonctionne ! C’est un art qui renvoie à l’enfance et dont la rythmique entraînante et joyeuse résonne en chacun. » Pour favoriser le comique, le rythme et la rencontre des arts, le chorégraphe et metteur en scène s’inspire de Charlie Chaplin dans « Les Temps modernes ». Les artistes évoluent dans un décor d’usine. Un parti pris de la part de Vincent Pausanias puisque, pour lui, « c’est l’endroit où l’on transforme, où l’on fusionne, où l’on fait évoluer les choses. » Idéal pour obtenir un mix artistique ! Le fil conducteur du spectacle : un nouvel ouvrier débute sa journée de travail et il veut bien faire. Pas si simple… car il rencontre différents personnages qui s’animent à ses côtés : le batteur-contremaître, le danseur-balayeur ou encore l’acrobate-mécanicien. Dans un style résolument urbain, les corps racontent et amènent le rire. Ils évoluent avec énergie, animés par des rythmes puissants, mais aussi avec poésie et légèreté lorsque le frottement du sable devient l’unique mélodie. Un spectacle universel à découvrir tambour battant ! • Nora Kajjiou r 177 avenue Gabriel-Péri. Réservations au 01 40 85 64 55. Tarifs : 16 € et 12 € févrIER 2016 k 29 CINÉ-CONCERT MERCREDI 10 FÉVRIER Des petites bêtes mardis 9 et 16 février À LA MDC Savoir conter Donner vie au monde joyeux et coloré d’Eric Carle, grâce à un récit, des chansons et une musique tantôt caressante et poétique, tantôt rythmée et entraînante, à base de bruitages, de contrebasse, d'harmonica, de clarinettes. Avec Pascal Peroteau et Fabrice Barré, l’objectif est atteint ! Au programme de ce ciné-concert : « La Chenille qui fait des trous », « Papa attrape-moi la Lune », « Le grillon qui n’a pas de chanson », « Le caméléon méli-mélo », « Je vois une chanson ». « Ce qui m’a séduit dans ces histoires, dit Pascal Peroteau, c’est l’acharnement des petites bêtes à trouver coûte que coûte leur place et ne pas lâcher malgré les dangers. Chacun va au bout de ses idées ! » Le tout est accompagné d’un humour bien présent, parfaitement compréhensible pour les petits dès 3 ans. r À 15 heures, au cinéma Jean-Vigo. Charles Piquion (chapeau) apprend à ses « élèves » comment s’approprier le conte. I l y a des mardis comme cela où le conte est à découvert. Et qui mieux que Charles Piquion, conteur professionnel, peut apprendre à conter, à raconter aux goûteurs de palabres, aux fans de paroles, aux frénétiques de la tchatche, bref à toutes celles et tous ceux qui comprennent qu’il faut redonner au conte toute sa place. Surtout ne pas le confiner car sa vocation est de voyager d’une oreille à l’autre. Un mardi sur deux, à la MDC, Charles se fait fort de mettre en lumière l’art du récit, avec une approche originale. Ici, pas de cours magistral, ni de chichis. Non, ici, on apprend à raconter une histoire, avoir une trame et une structure sans dénaturer quoi que ce soit. Ce travail de transmission doit être fidèle, sans être récité comme une fable de La Fontaine. Dans l’atelier de Charles, règne une grande liberté, on choisit ce que l’on raconte, avec sa propre sensibilité, et on travaille à son rythme. Une façon d’œuvrer pour un développement durable de l’art du récit. Jeunes ou adultes, si vous voulez rejoindre l’aventure, inscrivez-vous, composez le numéro suivant, 01 40 85 60 76, et commencez à parler. • Martine Hupier r De 18 heures à 20 heures, à la MDC, 16 rue Julien-Mocquard. Prochaines séances mardis 9 et 16 février. conférence la science se livre VENDREDI 12 FÉVRIER Demain la ville 3 Quel sera le visage de la ville dans 20 ou 30 ans ? Comment y vivrons-nous ? Marie-Hélène Contal, directrice adjointe de l’Institut français d’architecture, à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris, avec Stéphanie Vermeesch, chargée de recherche en sociologie urbaine au CNRS, nous éclairent sur les enjeux de la ville de demain et les questions qu’elle pose dès aujourd’hui à la science. Réservations au 01 40 85 64 61. r À 18h30, à la médiathèque F.-Rabelais. 30 k févrIER 2016 Zone sensible 3 Un jour, Guillaume Deloire s’est aventuré dans la zone industrielle, « avec ma vieille Fiat qui tombait régulièrement en panne », dit-il. Il a découvert des endroits inspirants, une ambiance particulière. La rue Arsène-Houssaye et le café Portugal. L’avenue Louis-Roche et son incroyable restaurant dans une ancienne église. L’avenue Marcel-Paul et son aussi improbable routier qui propose un menu avec douche comprise ! « C’est comme une dernière réserve d’Indiens ! » Et comme Guillaume est très partageur, il restitue ses images « volées ». © Guillaume Deloire EXPO-PHOTOS À PARIS JUSQU’AU 13 FÉVRIER r « Zone (r) », photographies de Guillaume Deloire. Au Centre d’animation Rennes, 76 bis, rue de Rennes 75006 Paris. SEMAINE 100 % CULTURELLE DU 29 FÉVRIER AU 4 MARS L’art et la manière S ’initier à différentes techniques d’animation 2D, se frotter à la clarinette mâtinée d’influences hip-hop, s’ouvrir à la danse contemporaine et préparer un spectacle… Avec la semaine 100 % culturelle, organisée par le secteur des pratiques culturelles du Club ados, c’est possible ! Chacun des trois clubs accueille un espace dédié aux pratiques « pilotées » par les artistes en résidence. À Jean-Vigo, Blanca Casas Brullet, professeur à l’école Edouard-Manet, initie les jeunes aux techniques de l’animation 2D. Du dessin sur papier à l’écran d’ordinateur, il s’agit de créer un personnage, réaliser un flip book et un film d’animation. Prévoir une clé USB pour immortaliser son travail ! Au « 36-38 », Emilien Veret, professeur de clarinette au Conservatoire, amène l’instrument vers les musiques actuelles, en injectant jazz, electro, hiphop, human beatbox… On n’apprend pas à jouer de la clarinette en une semaine, mais on peut s’initier aux pédales de boucles et voir son propre texte mis en musique (rap, chant…). Au Club Thomas-Bessot, c’est Fanny Gaillard, de la Compagnie de danse contemporaine Meta, qui propose un travail d’initiation en lien avec le Théâtre de Gennevilliers. L’objectif : préparer en une semaine une représentation d’environ 10 minutes, intitulée « Let’s Dance ! », et qui sera montrée en première partie du spectacle de Silvia Costa, le 19 mars prochain. Ici, c’est répétition tous les jours avec de vrais morceaux d’activités ludiques.• Martine Hupier r Club Jean-Vigo, 1 rue Pierre-et-Marie-Curie. r Club « 36-38 », avenue Lénine. r Club Thomas-Bessot, 56 bis, rue Henri-Barbusse. Tous renseignements au Club ados, 8e étage de la mairie. Klervi Jouannic, au 01 40 85 49 02. CONCERTS EN FÉVRIER Let’s dance ! Les deux groupes invités ce mois-ci au Tamanoir sont de véritables machines à danser. Le groupe Lindigo. 3 Les Réunionnais du groupe Lindigo, fondé en 1999, diffusent un maloya tourné vers Madagascar, ancré dans les héritages du passé mais aussi résolument contemporain : un maloya traditionnel sur le fond (les instruments acoustiques et la langue), mais contaminé par la fièvre de l’afrobeat et du funk. Leur devise : « Quand tu sais d’où tu viens, tu sais où tu vas », raison pour laquelle Lindigo parle à toutes les générations. Plus de 500 concerts et cinq albums au compteur, dont le dernier, « Milé Sèk Milé » ( Je suis ce que je suis ), Olivier Araste et sa bande débarquent sur scène avec leur transe jubilatoire. C’est fort comme un piment. S’initier à la danse contemporaine, coaché par un artiste, le kif total ! PROJECTION-DÉBAT SAMEDI 6 FÉVRIER Vélo tout-terrain 3 L’association Mieux se déplacer à bicyclette organise une soirée autour de la petite reine. Avant d’évoquer les circulations douces, l’écomobilité et la place du vélo en ville, en compagnie de Bendicht Weber, architecte-urbaniste, a lieu une projection du film « Les Triplettes de Belleville », de Sylvain Chomet, qui raconte les aventures de Mme Souza et de son petit-fils Champion. Passionné de cyclisme, ce dernier participe au Tour de Le groupe K’Bossy. 3 K’Bossy tire son nom d’un jeu de mots en référence à la bosse du zébu, mais également du kabôsy, une cithare malgache. Le groupe offre une musique aux multiples reliefs, entre instruments traditionnels, comme la valiha (cithare tubulaire en bambou), voix polyphoniques et rythmiques explosives. Les musiciens de K’bossy, qui possèdent tous une solide expérience, ont un objectif : faire découvrir les divers styles malgaches. Aussi délicieux qu’une masikita (brochette marinée de zébu !). r Lindigo + K’Bossy, jeudi 25 février, à 20h30. France et se fait enlever pas de mystérieux hommes en noir… r À 18 heures, au cinéma Jean-Vigo. l Au Tamanoir, 27 avenue Lucette-Mazalaigue. Renseignements au 01 47 98 03 63. févrIER 2016 k 31 Une chambre, s’il vous plaît ! ntrée 2016. e r la à e r v u ée Galilée o c ly u d t a n r e L’int À partir de septembre prochain, métro, école, dodo, c’est fini ! L’internat du lycée Galilée ouvre ses portes. 125 élèves seront accueillis. De quoi faciliter la scolarité de ceux qui ont de longs trajets ou qui ne trouvent pas chez eux le cadre nécessaire à l’étude. D ouble vision avenue Chandon ? Non, il s’agit bien d’un nouveau bâtiment qui s’élève face au lycée Galilée : l’internat. Encore en construction à l’heure actuelle, sa façade en aluminium à effet miroir est prévue pour refléter le lieu d’enseignement auquel il est rattaché. Pensé en forme de Y par l’architecte Jean-Pierre Lott, il accueillera filles et garçons dans des ailes séparées, et ce, dès la rentrée prochaine. D’une capacité de 125 lits, la structure comprend quatre niveaux, dont le rez-dechaussée où se trouve un espace de vie. « Pourquoi y a-t-il autant d’étages ?, s’étonne Saber, élève de 1re S. Y a-t-il tant de gens qui veulent venir ? Je ne pense pas 32 k févrIER 2016 qu’il y ait assez de place dans le lycée. Mais ce nouveau bâtiment ne me dérange pas puisque le terrain de basket a été remis à côté. » Que le jeune homme se rassure, l’internat ne va pas accueillir uniquement des élèves inscrits au lycée Galilée. S’il est si grand, c’est qu’il a également été prévu pour recevoir des élèves suivant des cours dans les établissements environnants. Les critères pris en compte pour l’inscription sont à la fois géographiques, sociaux, familiaux, scolaires et de parité. J’étudie L’offre d’hébergement vient compléter celle proposée par les résidences étu- diantes gennevilloises, rue Basly, avenue Laurent-Cély et place Jean-Grandel. Le fonctionnement de l’internat est différent et plus cadré : pas de sortie après les cours, en dehors des activités extrascolaires dûment signalées en début d’année, et fermeture des portes à 21 h 30. « On vient pour travailler », rappelle Lionel Pinard, proviseur du lycée Galilée, également en charge du nouvel internat. Chaque chambre, de deux personnes pour les élèves pré-bac ou individuelle pour les post-bac, contient un espace douche et toilettes. Les pièces sont conçues pour préserver l’intimité des occupants, y compris lorsque deux lits y sont disposés. En effet, entre ces derniers sont agencées des armoires formant une cloison séparative : une façon pour les élèves de garder leur espace sans pour autant risquer de se sentir isolés. Au-delà des lieux privés, plusieurs espaces collectifs sont aménagés au sein de l’internat : trois salles informatiques, un foyer, une pièce insonorisée de création musicale, mais aussi infirmerie, bagagerie, lingerie, cafétéria… ux Quatre nivea lèves. lir 125 é pour accueil Tout est pensé pour favoriser le bien-être des jeunes ainsi que leur travail scolaire. Un bureau est également prévu pour accueillir un conseiller principal d’éducation. Ce dernier sera sur place jusqu’à 22 h 30 afin d’assurer le bon fonctionnement de l’internat. Les grands moyens Des besoins humains et financiers sont générés par la création de cette structure. « Quand on veut un internat aussi grand, il faut mettre à disposition de nouveaux moyens. Ceux existants ne sont pas suffisants », explique le proviseur. Financièrement, la région Ile-de-France a déjà versé 290 000 € de subventions pour l’achat de biens immobiliers. Désormais, c’est le renfort humain qui est nécessaire : personnel d’éducation, d’entretien, de cuisine et de gestion. C’est une équipe d’une vingtaine de personnes qui permettra à l’internat de fonctionner correctement dès septembre. Pour la rentrée 2016, Lionel Pinard souhaiterait exploiter près de 50 % de la structure. Car un équilibre entre les niveaux et les sexes des élèves doit être respecté pour maximiser l’occupation des locaux. Or, attribuer l’ensemble des chambres, dès la première année, pourrait entraver la rotation des élèves. À titre d’exemple, un jeune effectuant son année de seconde au sein de l’internat doit pouvoir conserver sa chambre lorsqu’il rentre en première. En parallèle, il faut qu’un nouvel élève puisse commencer son cursus. Du côté enseignant, l’ouverture de l’internat est accueillie d’un bon œil. « Tant que c’est bon pour les élèves, on est partant, explique Madame Ahantliou, professeur de lettres et d’histoire-géographie en classe professionnelle. Ceux qui ont une situation familiale complexe ou qui habitent loin pourront se concentrer plus facilement. Obtenir une chambre pourra les aider dans leurs études. Ils trouveront au sein de l’internat le cadre et l’accompagnement qui peuvent leur manquer. De plus, les problèmes de retard seront réglés. » Il n’y a plus d’excuse pour ne pas se mettre au travail ! • Nora Kajjiou S’inscrire pour la rentrée 2016 Pour formuler une demande d’inscription, rendez-vous sur le site du lycée Galilée (www.lyc-galileegennevilliers.ac-versailles.fr) à partir du mois d’avril. Un dossier sera à télécharger, puis à envoyer auprès de la commission départementale qui statuera sur chaque demande. Pour plus de renseignements, il est conseillé de se tourner vers son établissement d’origine. D’autre part, il est possible de découvrir les formations proposées par le lycée Galilée lors d’une journée portes ouvertes, samedi 6 février, de 9 heures à midi. (Voir en page 15). févrIER 2016 k 33 vêtements, x u ie v s le r Recycle dre. un pli à pren Collecte des textiles Mailles à partir Collecter et recycler les textiles usagés diminue la production de déchets ménagers, mais peut également favoriser le retour à l’emploi et fortifier l’économie sociale et solidaire. C’est l’objet de la convention que Gennevilliers a signée avec l’entreprise d’insertion le Relais pour équiper la commune de nouvelles bornes de collecte de vieux vêtements. Aux habitants maintenant d’acquérir le bon réflexe : les remplir. A ssurément moins futées que les petits droïdes R2-D2 ou BB-8 de la saga « Star Wars », elles ne sauveront pas non plus la Galaxie, mais leur prolifération soudaine sur la commune relève à l’évidence d’une initiative judicieuse, cohérente et pleine d’espoir. Ce sont les bornes de collecte de vêtements usagés qui fleurissent cet hiver sur nos trottoirs, places et parkings. Début février, le service municipal Gennevilliers propreté et l’entreprise d’insertion le Relais ont installé sept nouveaux conteneurs blancs en fer, anti-intrusion, où chacun peut venir, à loisir, déposer des sacs de vieux textiles. Ces renforts portent à onze le nombre de sites équipés de ces grosses boîtes métalliques rectangulaires sur la commune. Les sept nouvelles sont siglées le Relais. C’est le fruit d’une convention signée avec la municipalité désireuse de 34 k févrIER 2016 booster localement une activité qui dépasse le seul cadre de la fripe. Le choix de confier cette mission au Relais ne doit rien au hasard. « Nous sommes un réseau d’entreprises à but socio-économique, membre du mouvement Emmaüs. Nous agissons depuis 1984 pour l’insertion de personnes en situation d’exclusion et pour la création d’emplois durables, à partir d’activités liées à la collecte et à la revalorisation des textiles de seconde main », explique Floriane Delobel, chargée de développement au Relais Val-de-Seine, dont Gennevilliers dépend. En quelques années, cette entreprise du secteur de l’économie sociale et solidaire est devenue le premier opérateur en France, avec près de 90 000 tonnes de TLC (Textiles, linge de maison et chaussures) récupérés dans 16 000 conteneurs et traités dans 28 centres de tri locaux. « Le Relais est le seul opérateur industriel à maîtriser l’ensemble de la filière collecterevalorisation-vente des textiles usagés », précise Floriane Delobel. Son action a permis de créer 2 200 emplois stables et durables. Rien que pour son antenne Valde-Seine, ce sont 4 900 tonnes de TLC collectés en 2015 dans un millier de bornes disséminées dans le nord des Hauts-de-Seine, l’ouest francilien et l’est du département de l’Eure. Cent salariés, dont trente en parcours d’insertion, y sont employés. Plus de bornes, moins de gâchis À Gennevilliers comme ailleurs, les bornes ont été installées – dans la mesure du possible – sur des flux de déplacements. Le service Gennevilliers propreté s’était chargé de dresser une liste. À ce jour, il reste encore à définir les emplacements dans les quartiers du Luth et de Chandon-Brenu. Le Relais assurera l’installation et l’exploitation, à titre gracieux, des bornes. Il prend également à son compte l’entretien des abords de chaque site. Des équipes du Relais adapteront leurs tournées au rythme de remplissage des boîtes, sachant qu’elles les videront au moins une fois par semaine. La dimension sociale et solidaire du projet Une borne près de chez vous Les onze points de collecte de Gennevilliers - Place du marché, rue Pierre-Timbaud (près du panneau d’affichage). - Angle rue Romain-Rolland/place Jules-Guesde (près de la pharmacie). - Angle rues de la Couture-d’Auxerre et Louis-Calmel. - Angle rues Georges-Corète et Paul-Vaillant-Couturier. - Angle rues Roger-Pointard et du 8-mai-1945. - Avenue du Général-de-Gaulle (près du parking du centre commercial Leclerc). - Angle avenue Marcel-Paul/allée des Bas-Tilliers (entrée du parc d’activités des Barbanniers). - La déchèterie du Syelom, 93 rue des Cabœufs. - Leader price, 122 avenue Gabriel-Péri. - La station-service BP, 111 avenue Gabriel-Péri. - Le service Gennevilliers propreté, 55 rue du Fossé-blanc. se double d’une considération environnementale et économique. « Le Programme local de prévention des déchets vise à réduire de 7 % en cinq ans la production d’ordures ménagères ou assimilés », rappelle Farid Ouahyoune, responsable du pôle déchets à Gennevilliers propreté. La collecte des vêtements usagés est donc perçue comme un moyen supplémentaire d’atteindre cet objectif. « Sur le plan économique, les quantités de textiles jetés avec les ordures ménagères représentent une charge financière d’environ 200 euros par tonne », ajoute-t-il. Les Gennevillois produisent de 12 à 15 kg de déchets textiles par habitant et par an. À raison de 3 kg collectés par habitant et par an, la collectivité pourrait économiser annuellement près de 25 000 euros. Sachant qu’il faut, en moyenne, installer une borne pour 2 000 habitants, une vingtaine au total devrait, à terme, jalonner le territoire si le test, qui durera six mois, s’avère concluant. Mais sa réussite dépendra de la régularité et du volume des apports volontaires des particuliers. Alors, que chacun mette en sac ses vieux vêtements, linges de maison, accessoires de mode, chaussures, peluches, maroquinerie pour leur garantir une deuxième vie, diminuer le gaspillage et générer des emplois pérennes et non délocalisables qui plus est. • Frédéric Lombard La deuxième vie des textiles Une fois nos sacs de vieux vêtements et chaussures mis dans les bornes de collecte, que deviennent-ils ? 97 % d’entre eux seront valorisés. Ils sont récupérés par les équipes du Relais Val-de-Seine qui les acheminent ensuite vers son centre de tri manuel à Chanteloup-les-Vignes (78). Là-bas, le sort des différents textiles sera déterminé selon leur état et leur qualité. Ceux encore utilisables seront revendus en articles de seconde main dans ses huit boutiques, à Paris et en Ile-de-France. Une autre partie sera recyclée et deviendra des chiffons d’essuyage, dont l’industrie est grande consommatrice, ou servira à la fabrication de matériaux, par exemple des isolants thermiques et acoustiques pour les bâtiments, réalisés à partir de fibres de coton. Les 3 % vraiment non réemployables termineront leur vie en déchets à brûler, dans la filière de la valorisation énergétique. févrIER 2016 k 35 A fond les pédales ! Pour parcourir la ville, guidon en main, c’est samedi 6 février, à 9 h 45. Au programme : balade, découverte des pistes cyclables et réflexion sur leur aménagement. E nvie de découvrir Gennevilliers sous un autre angle ? La Ville propose de se retrouver, à vélo et avec une tenue adaptée, sur le parvis de la mairie, samedi 6 février, à 9 h 45. Pour commencer, une promenade à travers plusieurs quartiers. Ensuite, retour en mairie pour un point sur les aménagements réalisés et ceux à venir. Photos à l’appui ! Bienvenue à la « commission vélo » Cette balade est propice à la découverte, mais aussi à l’analyse. Comment les pistes cyclables ont-elles été aménagées ? Quelles sont les modifications, les prolongements envisagés ? Quelles améliorations seraient à prévoir ? La réflexion est ouverte et débouche, ce 6 février, sur l’installation d’une « commission vélo ». L’objectif est « de promouvoir, encourager et faciliter les modes de circulation écologiques, à commencer par le vélo », rappelle Laurence Lenoir, adjointe au maire. Le groupe pourra s’interroger sur des cas pratiques tels que la piste cyclable de la rue Henri-Barbusse qui s’arrête brusquement ou encore celle de l’avenue Gabriel-Péri cernée par les bus et une circulation rapide. Pour trouver des alternatives, il ne reste plus qu’à enfourcher son vélo ! C’est du lourd ! 3 1 000 tonnes. C’est le poids des emballages recyclés grâce au tri des déchets sur la ville pour 2015. Ce chiffre est en progression constante depuis 2009 où 650 tonnes d’emballages avaient été collectées. Une nouvelle engageante lorsqu’on sait que les bouteilles d’eau deviennent des pulls polaires, les vieux chiffons de l’isolant et les cannettes en fer des pièces de voiture. En parallèle, le poids des ordures ménagères est au plus bas : 13 900 tonnes. En 2009, il atteignait les 14 900 tonnes. Pour que les chiffres continuent d’évoluer en ce sens, les comportements individuels ont leur importance. C’est pourquoi, l’équipe de Gennevilliers propreté informe la population sur les bonnes pratiques. Porte-à-porte, animation dans les écoles, distribution de sacs de collecte, l’essentiel est de sensibiliser les habitants aux enjeux écologiques liés aux déchets. Plusieurs conteneurs enterrés ont également été mis en place pour faciliter l’action des usagers. Le dernier en date a été installé en décembre, rue du 19-mars1962. d Gennevilliers propreté : 01 40 85 60 10. Samedis au vert Ordures ménagères Collecte : les lundis, mercredis et vendredi devant les immeubles ; les lundis et vendredis devant les pavillons. Le tri (bacs jaunes) est collecté partout, tous les jeudis. Seuls les dépôts en conteneurs sont collectés. 3 Visiter les jardins partagés, familiaux ou pédagogiques, c’est une fois par mois avec les « Samedis aux jardins ». Plusieurs lieux sont à découvrir. Chacun ayant sa particularité, les jardiniers novices, comme les plus expérimentés, pourront observer différentes méthodes de jardinage et échanger autour de questions environnementales. Le prochain rendez-vous se tient le 20 février, à 9 h 30, à Aimé-Césaire. L’occasion de (re)découvrir le jardin des Voisines du Luth. Le thème abordé lors de la visite sera le sol ou l’auxiliaire de cultures, en fonction des intervenants présents. Prochains « Samedis aux jardins » : 19 mars : Le monde végétal à la maison de l’enfance Anatole-France. Visite des jardins aux Sévines et rue du PuitsGuyon. 36 k févrIER 2016 Les encombrants 9 avril : La plantation et l’association des plantes potagères à l’espace Grésillons. Visite des jardins rue Georges et avenue Chenard-et-Walcker. 21 mai : L’auxiliaire de cultures ou le sol à Youri-Gagarine. d Direction de l’environnement, tél. 01 40 85 67 35. La collecte des objets encombrants s’effectue le premier lundi du mois jusqu’en mars, puis le premier mardi de chaque mois à partir d’avril, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. On peut déposer les déchets occasionnels, notamment les équipements ménagers usagés : mobiliers, matelas, cartons, emballages volumineux d’équipements ménagers, appareils électroménagers. r Prochains passages : lundi 7 mars et mardi 5 avril. Renseignements : Gennevilliers propreté, tél. 01 40 85 60 10. récréation : e d s r u o c s e rd rdes à saute o c s le t r o s ) he bleu, à gauc n (e g n o v a s Steven Ras ue en club. q ti a r p e s h tc le Double Du Sur des cordes raides Faire du sport en sautant à la corde, c’est possible avec le Double Dutch. Un club s’est ouvert l’an dernier dans la ville, sous la direction d’un champion de ce sport venu des Etats-Unis. D es immigrés hollandais du Bronx (New York) auraient inventé ce sport de saut à la corde. D’où le nom de Double Dutch (Double Hollandais). Le principe consiste à sauter entre deux cordes maniées par deux tourneurs. Le sauteur est jugé sur une épreuve de vitesse (nombre de pas sur un temps imparti) ou sur une épreuve, également chronométrée, de 38 k févrIER 2016 figures imposées ou libres. Depuis les années quatre-vingt, ce sport s’est développé en France jusqu’à voir se constituer une fédération française en 1990 puis à recevoir l’agrément du ministère des Sports en 2011. D’ailleurs, le championnat du monde de la discipline, World Jump Rope, s’est déroulé à Paris en 2015, la France figurant parmi les meilleures nations mon- diales avec le Japon et les Etats-Unis. La ville, toujours ouverte à la nouveauté, ne pouvait pas passer à côté de ce sport. Le Gennevillois Jump Rope a été créé il y a presqu’un an par Steven Rassavong, qui pratique ce sport depuis dix ans et dont il a même été vice - champion de France. Pour sa première saison, le club a attiré 23 adhérents, de 9 à 24 ans. On y pratique le Double Dutch et le Single Rope (une seule corde). La plupart des adhérents ont découvert ce sport lors du dernier Forum des associations. Ils viennent des sports collectifs ou de la gymnastique, cette discipline étant très complémentaire du Double Dutch. -de-L’Aumône. é s s o F u a , » s u o n «La rue est à Un vrai sport Camille, en 5e au collège Guy-Môquet, a été attirée par les cordes et les figures : « C’est varié et pas trop dur. » Elle est même venue avec sa meilleure amie, Aliya. Yacine, en 3e au collège Edouard-Vaillant, pratiquait déjà natation et tennis - il est d’ailleurs toujours licencié au Tennis club gennevillois - avant de découvrir le Double Dutch : « Je cherchais un sport qui associerait du gymnique à quelque chose de nouveau. J’en ai parlé avec Steven qui m’a convaincu. Le mélange corde à sauter et gym est audacieux. C’est physique et ça fait du bien ! » Selon Steven, qui officie comme coach du club assisté d’un prof de gym, « le Double Dutch est un sport complet qui fait travailler tout le corps. La coordination, en tant que sau- teur ou tourneur, est essentielle, poursuit-il. Après, la condition physique et les figures se travaillent. Dans ce sport, entre les cordes, on peut mettre ce que l’on veut, de la danse, des figures gymniques ou acrobatiques, des portés même. » C’est un sport vraiment mixte. D’ailleurs, les jeudis et vendredis soirs dans le gymnase Anatole-France, filles et garçons s’échauffent et s’entraînent ensemble : footing léger, abdominaux et renforcement musculaire avant de passer aux cordes pour travailler des figures de plus en plus complexes. Seul club des Hauts-de-Seine affilié à la Fédération française, Gennevillois Jump Rope peut participer au championnat de France challenge, celui des débutants dans ce sport. Il aura lieu fin mai en Normandie. D’ici là, les neuf équipes du club devraient participer au Contest danse et Double Dutch de Nanterre en avril. Autant que faire se peut, le club essaie de trouver des sorties pour ses adhérents. Mais, Steven prévient : « Je surveille les bulletins de notes ! Ils peuvent suivre les déplacements si leur moyenne générale est de 11 et s’ils comptent moins de trois absences. Les études, c’est sérieux ! » On voit que le Double Dutch n’est pas qu’un sport de cour de récréation… • Jean-Michel Masqué d Jeudi et vendredi soir, de 18h à 20h, gymnase Anatole-France. Contacts : 06 46 92 58 28, [email protected] ou sur FB Gennevillois Jump Rope févrIER 2016 k 39 en février Samedi 6 février Basket-ball Gymnase Joliot-Curie 20h : GBC/Neuilly-sur-Marne (seniors) Futsal Gymnase Paul-Langevin 16h30 : Gennevilliers Soccer 2/Futsal Paulista Roller-hockey Gymnase Anatole-France 20h : Roller-hockey gennevillois/Amiens (Nationale 2) Dimanche 7 février Rugby Stade Claude-Luboz 10h : CSMG/Mantes (U 18) Du 11 au 28 février Tennis Parc des Sévines 8h-22h : tournoi Open adultes Vendredi 12 février Rugby Stade Claude-Luboz 20h30 : CSMG/Petits pères (folklo) Samedi 13 février Dimanche 14 février Samedi 20 février Rugby Stade Claude-Luboz 15h : CSMG/Beauvais (U 16) Football Stade Louis-Boury 13h : CSMG/Courbevoie (U 19/2) 15h : CSMG/COM Bagneux Futsal Gymnase Paul-Langevin 16h30 : Gennevilliers Soccer 2/Ass. Futsal Courbevoie Football Parc des Sévines 13h : CSMG/Maurepas (U 17/1) 16h : CSMG/Olympique de Neuilly (U 15/1) 16h : CSMG/Racing Colombes (U 15/2) Stade Lilian-Thuram 15h : Entente sportive gennevilloise/Cheminots Ouest (U 15) Badminton Gymnase Edouard-Vaillant 13h30-20h30 : compétition double départemental jeunes (seniors 2) Parc des Sévines 15h : ATMF/Racing Club 2 15h : Enfants de Gennevilliers/Saint-Cloud Badminton Gymnase Edouard-Vaillant 7h30-17h : compétition double départemental jeunes Dimanche 21 février Rugby Stade Claude-Luboz 13h30 : CSMG/Dijon (réserve) 15h : CSMG/Dijon (première) Samedi 27 février Basket-ball Gymnase Joliot-Curie 20h : GBC/ASCC Margny (seniors) GRAPPLING Médailles et découverte 3 Tout le monde ne se souvient peut-être pas du grappling, ce sport de combat apparenté à la lutte dont nous vous présentions le club gennevillois dans notre numéro de novembre 2013 (n° 241, p. 41). Fondé par Benyounes Bekkay, ancien éducateur sportif municipal d’abord adepte de tae kwon do, le club a déjà cinq ans et s’est ouvert peu à peu à toutes les catégories d’âge. Lors de la coupe d’Ile-de-France du 20 décembre dernier, la délégation gennevilloise composée de huit compétiteurs a glané trois médailles : le bronze en poussins avec Zakariya Krim, l’argent en poussins avec Mahera Bekkay et le bronze en cadets avec Mariam Bekkay. Le club organise un tournoi pour les enfants, l’après-midi du 20 février, au dojo de l’avenue Chandon. Toujours pendant les prochaines vacances scolaires, les 22 et 24 février (14h-16h), un stage de découverte du grappling est ouvert à tout public au gymnase Jean-Guimier, l’habituel repaire du Grappling Gennevilliers. r w ww.grappling-gennevilliers.com ou 06 18 03 48 85. TENNIS Un mois très compét ! 3 L’open seniors (simples dames et messieurs) et l’open + 35 ans (simple messieurs) du TCG (Tennis club gennevillois) se déroulent du 11 au 28 février (engagements auprès du juge arbitre Sébastien Magne, au 06 30 41 62 97). Les vacances scolaires donneront lieu à des stages intensifs jeunes et adultes ainsi qu’à des formules compétitives jeunes loisirs les mercredis 24 février et 2 mars. r www.club.fft.fr/tc.gennevillois ou 01 40 85 18 79. 40 k févrIER 2016 concentrer… e s , r e is il b ia r, se soc Se dépense AUTISME Lucas a choisi le karaté Âgé de dix ans, Lucas Warembourg-Jollin est déjà un sportif confirmé puisqu’il fréquente le centre nautique depuis trois ans et qu’il vient de commencer le karaté à Karaténergy, la section du CSMG. L ucas est porteur d’autisme. Il est accompagné par le Sessad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile) Val d’Or Centre 92 de l’association Les Papillons blancs de SaintCloud et bénéficie d’un éducateur qui accompagne l’enfant dans ses différents lieux de vie (école, sport, domicile). À partir de photos illustrant plusieurs sports (tennis, boxe, karaté) et des moments d’initiation, Lucas a choisi luimême le karaté. « C’est un enfant actif qui a besoin de se dépenser par le sport, nous confie sa maman. Le sport lui permet de se sociabiliser avec les autres enfants et renforce sa concentration ainsi que sa capacité à respecter les consignes. » Il est très content de faire du karaté ; il montre même les prises à ses parents et à son frère Enzo à la maison ! L’inclusion par le sport Christelle, l’éducatrice qui accompagne Lucas au karaté et communique avec lui en langage makaton (une langue des signes simplifiée), comme son père Stéphane ne tarissent pas d’éloges sur la qualité pédagogique et la bienveillance de Philippe Darchis, le professeur de Karaténergy. On voit bien que Lucas prend du plaisir à s’entraîner avec les autres enfants débutants le mercredi après-midi, malgré des gestes différés par rapport à ceux des autres. Les autres enfants qui l’ont d’ailleurs parfaitement intégré comme l’un des leurs. Selon Christelle, le karaté permet à Lucas de « mieux coordonner ses mouvements, de développer des attitudes et postures variées, et de se muscler. L’essentiel est qu’il rencontre d’autres jeunes et qu’il prenne du plaisir. » Ce qui paraît être tout à fait le cas ! Toujours soucieuse des questions de handicap, la Ville a particulièrement focalisé son action sur l’autisme puisqu’un conseiller municipal, Christophe Bernier, est chargé de mission sur ces questions depuis le début de la mandature. « L’autisme étant souvent moins bien suivi que d’autres handicaps, alors qu’il constitue une lourde charge pour les familles, indique l’élu, nous avons décidé de nous occuper de faire venir des institutions spécialisées sur notre territoire et de travailler à l’inclusion des enfants porteurs de ce type de handicap. » Ainsi, en février seront inaugurés les locaux du Sessad Nord 92, gérés par l’association Les Papillons blancs de Saint-Cloud et situés aux Barbanniers. Cette implantation va permettre de suivre cinquante jeunes avec autisme en ambulatoire (voir p. 9). La mutuelle La Mayotte devrait déménager prochainement sa crèche adaptée dans un local gennevillois. Ces institutions pourront aider les acteurs locaux (services publics, associations) à accueillir et intégrer les jeunes avec autisme. D’ailleurs, l’association Les Papillons blancs travaillera en partenariat avec les équipes municipales pour sensibiliser les agents. • Jean-Michel Masqué d Une projection-débat, plus grand public, sur le thème de l’autisme, est programmée en avril au cinéma Jean-Vigo. févrIER 2016 k 41 ées es sont plac r . è g n a tr é s ennevilliers G e d t r o Des famille p u a és de transit dans des cit Lucien Lanternier, maire de Gennevilliers jusqu’en 1986 (à droite), et Jacques Brunhes, son successeur (à gauche), face aux difficultés des habitants. . as et raconte p e li b u ’o n l are Alain Bourg 42 k févrIER 2016 Cités de transit ça ou rien Alain Bourgarel confiait déjà à Georges Quiqueré, dans un article de GenMag en 1990, qu’il « faudrait un livre » pour raconter l’histoire des cités de transit du port de Gennevilliers. Ce livre, l’ancien instituteur de l’école du port l’a écrit et il devrait être édité par la Société d’histoire, ce printemps. U ne histoire de ségrégation, mais aussi de luttes solidaires et de tranches de vie, qui mérite d’être connue du plus grand nombre car, comme l’indique l’instituteur-historien dans son introduction : « Entre 1966 et 1986, plus de 2 000 personnes ont vécu une période de leur vie dans les cités de transit du port de Gennevilliers. » La recherche très précise et détaillée d’Alain Bourgarel, enrichie de nombreux témoignages, permet de suivre quasiment au jour le jour la vie dans ces cités, les conditions d’existence des familles, la vie scolaire mais aussi les péripéties des constructions, des conflits et des relogements au fil de ces vingt années. Nous ne présenterons ici que les grandes étapes d’une histoire qui aura marqué nombre de Gennevillois, à commencer par les résidents de ces « cités-ghettos » que l’on pouvait vraiment qualifier à cette époque de « citoyens de seconde zone » ! Pas d’autoroute, des terrains vagues, des entrepôts épars, des étangs, des limites floues avec les quartiers urbanisés… La zone portuaire de Gennevilliers en 1965, déclarée inconstructible, n’a pas grand-chose à voir avec celle d’aujourd’hui. On y trouve cependant, depuis quelques années, la cité d’urgence « Les Burons » et deux foyers pour travailleurs immigrés. Dans la perspective de la création des nouveaux départements franciliens, la Préfecture de la Seine envisage dès 1963 de construire une cité de transit à Gennevilliers (269 logements) pour évacuer une partie des habitants étrangers du bidonville de Nanterre où doit être érigée la future préfecture des Hauts-de-Seine. Pour les familles, le choix est le suivant : la cité ou l’expulsion ! La municipalité montre de grandes réticences puis, devant le rouleau compresseur de l’État, pose des conditions liées à la scolarisation, au confort, aux commerces et au relogement. À l’automne 1965, 93 baraques en fibrociment sont construites, au 5 route Principale du port (vers la gare aujourd’hui occupée par McDonald’s), et 173 autres baraques au 51, à l’autre bout de cette même route Principale. On parlera désormais des cités 5 et 51. Elles sont gérées par l’association Cetrafa (Centres de transit familiaux), émanation préfectorale, qui n’envisage pas que ces familles étrangères (en très grande majorité algériennes) puissent passer d’un bidonville à un logement en HLM sans un passage plus ou moins long par une cité de transit. « Entre 1966 et 1986, plus de 2 000 personnes ont vécu une période de leur vie dans les cités de transit du port de Gennevilliers. » Le rôle de la Cetrafa dans l’histoire des cités gennevilloises fut pour le moins ambigu… Les cités de la honte d’État Dès 1966, un comité de liaison et d’action, composé de représentants politiques, syndicaux et associatifs, assure la défense des habitants des cités face à la Préfecture et à la Cetrafa. Il doit déjà se battre, avec les premiers enseignants (Josette et Jean-Paul Savard, JeanJacques Fontanaud…), pour assurer une première rentrée scolaire digne. S’il existe une école au port, la plupart des enfants sont « recyclés », c’est-à-dire qu’ils sont scolarisés dans les écoles de quatre communes voisines, par le biais d’un ramassage scolaire. Les rudes batailles menées alors pour la scolarisation des enfants des cités ont fait de Gennevilliers une ville pionnière dans le domaine de l’école prioritaire. Entre 1975 et 1986, alors que la construction des autoroutes A86 et A15 vient directement empiéter sur le territoire des cités, deux problèmes essentiels se posent et se règlent non sans mal et non sans lutte : le relogement des habitants du 51, emmenés par Moussa Lemba et Mohamed Makloufi, abandonnés à leur sort, et l’évolution de la cité 9, dite « cité familiale idéale » par la Préfecture (où se relogèrent la plupart des familles du 5 et une partie des familles du 51). Après maintes péripéties, souvent révélatrices du mépris dans lequel étaient tenues ces familles par certaines autorités et que le livre d’Alain Bourgarel relate en détail, le 51 est vide en juillet 1980 et le 9 en janvier 1987. Pour que le souvenir de ces cités de transit demeure dans la mémoire collective, Myriam Iaz, aujourd’hui ingénieur paysagiste, a choisi ce thème pour son mémoire de fin d’études de l’École nationale supérieure de la nature et du paysage. Après une partie d’analyse, l’étudiante a élaboré des projets, une « boîte à idées » d’aménagements commémoratifs, qu’elle a présentés à des représentants de la Ville et du port fin 2015. Elle propose un Jardin 51 qui recréerait le tracé des baraques de façon végétale et, à la place de l’ancienne cité 9, un lieu de mémoire consacré au destin des familles des cités de transit, une sorte de succursale à la Cité de l’Immigration. Les responsables n’ont pas été insensibles à certaines de ces idées qui pourraient perpétuer le souvenir des cités de transit tout en rapprochant un peu plus la ville et le port. • Jean-Michel Masqué 27 janvier 1986 La dernière famille déménage de la cité 9. févrIER 2016 k 43 La déchèterie est ouverte tous les jours Gratuit pour les particuliers ! Du lundi au vendredi, de 14 h à 18 h 30 le samedi, de 9 h à 18 h 30 le dimanche, de 9 h à 12 h 30 SYELOM 93, rue des Cabœufs, Renseignements sur les conditions d’accès 01 46 17 01 60 Les encombrants, c’est une fois par mois lundi 1er février lundi 7 mars Attention changement du jour de collecte mardi mardi mardi mardi mardi mardi mardi mardi mardi 5 avril 3 mai 7 juin 5 juillet 2 août 6 septembre 4 octobre 1er novembre 6 décembre Avant 6 heures du matin, sur le trottoir, sans gêner le passage des piétons Un doute ? Une question ? 01 40 85 60 10 ÉTAT CIVIL du 16 décembre au 15 janvier NAISSANCES AFQIR Amir – APPIAH Kweku Akae – BELKHOUANE Saphir – BENNOUI Manel – BOUYSSOU Julia - CHARGAOUI QEJIOU Issa – CHERIF Kâïs – CHESNEY Dorian –DIALLO Soumayah – EL AJI Ouiam – EL HADANI Inaya – FASRAOUI Souleymane – GALANTE HOMBOURGER Maxime – GUIDOU Mélia – HADEID Zaïd – HU Eddy – INEJJAREN Kaïs – JOSELON Manon – KADHKADHI Sofiane – KASDI Massil – LAGHRIFI Ishaq – LAHDAR Adam – LHANAFI Safya – LO Abdoulaye – MALLAHI Rayan – MANE Mohamed – MANOLACHE Elyan – MECHERI BENARD Jana – MEZIDOR Naomie – MOUBARKI Imran – NASSIRI Adil – OUAATCHANE Marwa – OUELD-DHIBIA Bilal – PATOUT Keira – SANCE Léhyna – SIDIBE Kadiatou – VOULOIR Léon – ZEKRI Adam. Sur le chemin de l’école Les inscriptions scolaires, c’est maintenant ! Les dossiers sont attendus en mairie, jusqu’au 10 mars. Voici la marche à suivre. P our voir son enfant prendre le chemin de l’école en septembre prochain, il faut l’inscrire dès à présent. Comment s’y prendre ? Tout d’abord, se rendre au service démarcherie de la mairie (01 40 85 62 47), jusqu’au 10 mars, muni de divers documents : carnet de santé de l’enfant, livret de famille ou extrait d’acte de naissance, pièces d’identité des deux parents, autorisation parentale dûment signée, contrat de location, bail ou acte de propriété et justificatif de domicile. D’autres attestations peuvent également être demandées, en fonction des situations personnelles. Pour consulter la liste complète des documents à fournir, rendez-vous sur le site de la Ville : ville-gennevilliers.fr. Suite au dépôt du dossier, un certificat d’inscription est envoyé à domicile, courant mai. Il s’agira alors de prendre un rendez-vous auprès de la direction de l’école, dans les 15 jours après réception du certificat. Ce n’est que suite à cette rencontre que l’admission est définitive. La procédure est donc à accomplir dans son ensemble. En ce qui concerne les demandes de scolarisation hors secteur, de scolarisation hors commune ou de réintégra- tion de secteur, elles doivent être transmises directement au service actions scolaires et éducatives (01 40 85 64 24), au plus tard le 21 mars. Et moi, j’y ai droit ? L’inscription est obligatoire pour tous les enfants qui auront 6 ans au plus tard le 31 décembre 2016, s’ils ne sont pas déjà scolarisés en maternelle à Gennevilliers. Elle est également à accomplir pour les enfants qui ont été en liste d’attente lors de l’année scolaire 2015-2016 et pour ceux nés en 2013 non scolarisés en 2015-2016. Les plus jeunes sont aussi invités à être inscrits. Cependant, ils doivent avoir 2 ans révolus le jour de la rentrée des classes et être propres. Attention, ils seront admis à l’école sous réserve des places disponibles. Il est donc conseillé de ne pas résilier son contrat de garde actuel avant toute réponse définitive. Au-delà de l’année de naissance, il faut veiller à bien remplir toutes les conditions nécessaires à l’inscription : d’une part, les parents ou tuteurs de l’enfant doivent habiter à Gennevilliers ; d’autre part, l’enfant doit être à jour de ses vaccinations. • Nora Kajjiou MARIAGES BEN DHAOU Salem et GARION Mégane – B O K H A R O U S S A b d e r ra h i m e t YAHYAOUI Nacima – DOUÉ Yannick et DIMINIARD Samantha – EL MANSOURI Khalid et SHAÏSSAH Hasna – MERCHADOU Gwenaël et BROUI Sihame. DÉCÈS BAIL (épouse CEVAËR) Colette – BOUCETTARA Oumelkhir – GAFFORY (épouse WISLEZ) Marie – LAUDREN (veuve ROUSSEAU) Jeannine – LOPEZ (veuve PERALTA) Anselma – NARDIN Jean-Claude – NIZARD Eliaou – SY Issaga – ZELCER (veuve PERELMUTER) Pesa – BOURSIER Arlette – CLAMARAN José – DABONNEVILLE (veuve MORELLI) Geneviève – GARCIA FERNANDEZ José – GÉRARD Michel – HENRY Gaston – JOUBERT (veuve MALBY) Camille – KANDRISSI (veuve JOUHAR) Zohra – LE GRAVET (épouse PEILLONNEX) Micheline – MAUCHAIN Josette – MENDY (veuve MENDY) Marthe – MINEAUX Ferdinand – MOULAY Mamès – MUSART (veuve EBERMAYER) Marie – PHAM (épouse PHAN) Thi – SCHLINK (épouse MENGUY) Chantal – SERRA Giovanni – SURCQ Marilyne – VITIELLO (épouse KOZIAZ) Antoinette – De PONNAT Bruno. févrIER 2016 k 45 à Cliquer www.ville-gennevilliers.fr OK t t Rechercher Ecole au cinéma Excursion chez les samouraïs Des projections VIP sont organisées pour les élèves au cinéma Jean-Vigo. Accompagnés de leurs enseignants, ils découvrent des chefs-d’œuvre du 7e art. Coup de projecteur sur l’opération… Adeptes du roller-hockey, un sport collectif de glisse, très rapide, se jouant avec un palet, les samouraïs gennevillois sont installés au gymnase Anatole-France. Du débutant passionné au joueur confirmé, il y en a pour tous les niveaux et tous les âges. t La photothèque La clinique d’ostéopathie Avec leurs mains, tels des horlogers, les ostéopathes remettent en mouvement toutes les fonctions du corps. Une clinique pédagogique ouverte à tous est installée 1, allée des Bas-Tilliers. La fête de lancement du Carnaval s’est tenue mi-décembre à la Maison du développement culturel. La thématique : les Rêv’olutions de M. Carnaval avec un clin d’œil pour le 80e anniversaire du Front populaire. j’aime la page de la ville m ers.fr 46 k févrIER 2016 4x3 FACEBOOK 2016.indd 1 18/01/2016 09:52 Les groupes du conseil municipal s’expriment… Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine FRONT DE GAUCHE ET CITOYEN-NES (PCF-PG-FASE) Le capitalisme nuit gravement à notre santé ! La défense du service public demeure notre prioZouaoui rité, nous sommes aux côtés des hôpitaux publics et parapublics, avec lesquels nous renforçons proximité et partenariat. Mais pourquoi est-ce toujours les mêmes qui doivent trinquer ? Pourquoi est-ce toujours aux familles, aux classes moyennes et populaires que les efforts sont demandés ? Cette politique qui vise les populations vulnérables accentue les inégalités et oblige, de ce fait, nos concitoyens à négliger le droit fondamental d’être soignés. Le rapport de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale révèle qu’il y a entre 20,1 à 24,9 milliards dZ ineb groupe socialiste Création de la métropole du Grand Paris : l’ambition d’un projet collectif ? d Laurence En janvier, se sont tenues à Gennevilliers les premières séances du nouveau conseil de territoire, regroupant 80 élus d’Asnières, Argenteuil, Bois-Colombes, Clichy, Colombes, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Notre territoire « Boucle Nord de Seine » regroupe au sein du Grand Paris 435 000 habitants. Il permet d’envisager une vraie opportunité de développement au service des habitants, à condition que les maires Les Républicains et Front de gauche de nos sept villes dépassent la logique actuelle d’égoïsme local, et consentent à concrétiser la volonté de coopération et de mutualisation portée par Lenoir GENNEVILLIERS éCOLOGIE Déchéance nationale : lettre ouverte La corrélation entre terrorisme et pays d’origine n’a aucun sens… On ne naît pas potentiellement terroriste parce que l’on est d’ascendance étrangère ! Évidemment, la proposition de la déchéance de nationalité pour les Merra binationaux repose sur un postulat pour le moins faux et au pire sur une posture populiste et xénophobe. Comment un exécutif de gauche peut-il en arriver à tourner le dos à ce qui constitue l’identité de sa famille politique ? Pression électorale du FN, obsession de l’occupation médiatique, impréparation et expression sous le coup de l’émotion, écran de fumée politique ? Quoi qu’il en soit, la Constitution est garante des limites idéologiques qui ne peuvent être franchies. Avec le débat sur la déchéance de nationalité, on touche à ces limites car s’esquisse un glissement sur les valeurs et principes fondamentaux de la République. Aujourd’hui, la réforme constitutionnelle n’a pas pour objet une simple modification des rouages institutionnels mais bien l’attaque au cœur des principes intangibles de notre République qui se doit de demeu- d Richard d’euros de fraude aux cotisations par les patrons qui ne paient pas leurs contributions aux organismes sociaux. La fraude organisée dépasse le montant du trou de la Sécurité sociale. Ce serait une mesure de progrès social que de faire respecter la loi ! Le libéralisme et son plan de plus de 21 milliards d’économie ponctionnés entre autres sur la protection sociale, nous amènent à la casse des acquis sociaux. La population la plus vulnérable subit de plein fouet la régression de notre système de santé, alors qu’il est possible d’œuvrer pour une vraie justice fiscale. Il suffit de mettre à contribution les énormes revenus financiers à hauteur des salaires, cela dégagerait plus de 70 milliards pour la protection sociale. À Gennevilliers, avec nos deux centres de santé de qualité et le professionnalisme de nos équipes, nous faisons le choix de poursuivre les initiatives de prévention et les luttes pour l’accès aux soins pour tous. la métropole du Grand Paris. Au contraire, ce démarrage ressemble davantage à un syndicat de maires. Les élus Les Républicains et Front de gauche ont voté ensemble sans réelle prise en compte des autres forces politiques ni de l’intérêt des habitants. Certains évoquent même dans la presse l’idée de voter des compétences inapplicables, pour faire en sorte que cette instance ne soit qu’une « coquille vide ». Cette absence de projet risque de faire prendre à notre territoire un retard face au reste de la métropole, et représente un risque pour le développement de nos communes. Comme les élus socialistes des six autres villes de cette Boucle Nord, nous serons force de proposition pour la mise en œuvre d’un réel projet de territoires solidaires et coopératifs, dirigé vers les habitants et les acteurs économiques de nos villes. J’aurai la responsabilité de siéger au sein de ce conseil en ayant à cœur de rechercher l’intérêt général. [email protected] ; 01 40 85 63 56. rer démocratique, laïque, sociale et indivisible ! C’est une folie de remettre ce dernier principe en cause ! L’option de la déchéance constitue ainsi une erreur idéologique en ne prenant pas en compte le socle fondamental de notre République démocratique. Elle est aussi une erreur politique. D’abord parce qu’elle ne reconnaît pas ce qui constitue la population française : la diversification des origines géographiques dans nombre de familles françaises, accélérée par la mondialisation des flux de personnes et l’UE. Ensuite parce qu’elle cible, de façon sous-jacente, ceux d’entre nous qui sont des citoyens issus des anciennes colonies. L’identité nationale est à nouveau renvoyée à l’incapacité de la France à assumer son histoire coloniale, en particulier ses moments les plus obscurs. Tous deux, nous appartenons à la première génération d’enfants issus de l’immigration. Nous avons appris avec le débat sur la déchéance de nationalité que nous serions des Français exclus de l’indivisibilité républicaine puisque justiciables selon un droit qui nous serait réservé. Renvoyés avec inconséquence à la nationalité de nos parents, poussés en marge de l’État de Droit. Nous sommes pourtant élus de la République et à ce titre nous représentons l’ensemble des Gennevillois, qu’ils soient « de peu de droit », « de demi-droit » ou de « plein droit ». Nous appelons solennellement le député PS et le sénateur EELV de la circonscription qui sont membres du Congrès à s’exprimer, clairement et publiquement, et à voter contre cette incohérence constitutionnelle qui divise la communauté nationale et humilie une partie des Français. Nous exigeons de rester tous les mêmes face à la loi. L’abstention ou la non-participation au vote sont dans ce cadre des options non recevables. Délia Toumi, Richard Merra. févrIER 2016 k 47 UNION DES GENNEVILLOIS Quand la violence frappe à notre porte… Comme nous le rappellent les médias chaque jour, Paris a été directement touchée par le terrorisme. Actes odieux, inacceptables ici comme ailleurs. La barbarie frappe à notre porte et ne Morel peut que nous faire ouvrir les yeux sur les conflits mondiaux et surtout ceux dont nous sommes directement ou indirectement les acteurs. N’oublions pas la guerre en République démocratique du Congo, commencée en 1998 dans la région des Grands lacs à l’est du Congo, déclenchée suite au génocide rwandais. Le bilan est lourd : plus de six millions de morts, près de quatre millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés et des centaines de milliers de personnes appauvries. Ce conflit reste à l’ombre de la crise palestinienne, turque, malienne et syrienne. Il n’est surtout pas médiatisé, et pour cause… Cette guerre a souvent été décrite comme une guerre « ethnique ». Aujourd’hui, tout le monde est presque unanime : le « coltan » est au cœur de la guerre en dS ylvie Pour une ville unie au service de tous Malgré la montée incessante de l’extrême droite : rien ne change… À l’issue des élections régionales, la majorité des formations politiques ont déclaré dans un élan de sincérité, aussi éphéMeharga mère que le temps de l’énoncé de leur propos, qu’ils avaient entendu le message, pour ne pas dire le sévère avertissement des électeurs. Mais, sans doute parce qu’ils croient que les électeurs ont une mémoire aussi inconsistante que leurs déclarations mensongères, ils ont repris leurs ancestrales habitudes, pensant que l’expression du peuple s’égare et que seuls eux connaissent incontestablement le bon chemin à emprunter. Ainsi, le gouvernement socialiste continue de droitiser ses positions, s’inspirant même de mesures d’extrême droite. Sur le plan local, cette absence de changement s’est traduite rapidement dA hcen Les républicains - divers droite Conseillers territoriaux à Gennevilliers ou l’art de faire croire à la démocratie participative À Gennevilliers, il y a loin de la coupe aux lèvres et les huit conseillers territoriaux fraîchement élus ne démentiront pas, car pas un seul des huit sièges n’aura été proposé à l’opposition toutes tendances confondues. Il est vrai qu’ici, nous sommes dirigés par une majorité communo-socialo-Front de gauche où le partage n’a pas vraiment sa place. Quel gâchis pour une bonne partie de la population qui, aux dernières élections municipales, a voté contre ce triumvirat. Le gâteau est-il sans doute trop alléchant pour le partager. À Asnières, Clichy-la-Garenne, Colombes, les municipalités ont choisi, en fonction du nombre de sièges, de proposer un ou plusieurs postes à l’opposition marquant ainsi leur volonté de rassembler dans l’intérêt commun. Malheureusement, à Gennevilliers, il n’en est rien, et cela démontre dJ ean Denat Indépendants et Démocrates de Gennevilliers Appel aux Gennevillois (es) : rejoignez-nous ! En mars 2014, alors que notre formation était jusque-là non identifiée sur Gennevilliers, nous nous sommes préNkonda sentés aux élections municipales pour raviver la vie politique locale, pour apporter un courant d’air frais. Après plus de 80 ans de communisme, les élus de la majorité et leurs méthodes de gestion avaient fini par ankyloser le débat. Plutôt que de s’en remettre à leur prêt-à-penser idéologique qui, par ailleurs, est obsolète sur le plan national et international, nous avons décidé de créer une alternative citoyenne réelle, basée sur des propositions qui répondent aux constats de carence faits par les habitants en matière de logement, d’emploi, d’éducation ou de commerces. À force d’asséner leur dogme pour mieux paramétrer les esprits, les d Brice 48 k févrIER 2016 République démocratique du Congo (RDC), l’un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale. 80 % des réserves mondiales de coltan sont en RDC. Le coltan contient du tantale et toute la planète en veut. Il s’agit d’un élément chimique indispensable pour la construction de tablettes et smartphones, d’ordinateurs mais aussi les téléviseurs à plasma, GPS, ordinateurs portables. Il y a derrière ces mouvements plusieurs États africains, dont le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Mais surtout certaines multinationales, des entreprises qui fabriquent des téléphones portables et qui sont protégées par les nombreux intermédiaires qui trempent dans ce trafic. Bien peu d’utilisateurs savent tout cela quand ils branchent leur ordinateur, utilisent leur PlayStation ou mettent à l’oreille leur téléphone portable. La militarisation de l’économie engendre la commercialisation de la violence. Réveillons nos consciences, ouvrons les yeux sur la violence économique. Celle que nous cachent les médias officiels. Ouvrons nos yeux sur l’oppression des pays riches contre les pays dits pauvres. Replaçons l’humain comme priorité absolue, respectons notre planète en ne succombant pas aux tentations de notre société de consommation. Sachons apprécier les plaisirs simples de la vie. par la désignation des représentants municipaux au sein de la nouvelle instance territoriale qui regroupe sept villes. En effet, alors qu’un temps le maire de notre ville qui, voulant se présenter comme autrement plus démocrate que ses prédécesseurs, a ouvert à l’opposition différentes instances gennevilloises et avait annoncé qu’il en ferait de même, est revenu sur sa parole. Ainsi, il a opté pour la pratique des « arrangements entre amis » et a choisi une répartition des postes avec les différentes composantes de la majorité municipale. Ce qui est le plus significatif de la supercherie, c’est de constater qu’au lieu de proposer l’ouverture à l’alternative citoyenne de progrès symbolisée par notre groupe politique, une fois encore il a préféré pactiser avec les socialistes locaux qui en bien des points sont opposés à des positions fondamentales qu’il dit défendre. Au moment des prochaines élections de 2017, vous aurez l’occasion de faire entendre une autre voix et de signifier à cette classe politique professionnelle autiste que vous souhaitez un véritable changement salvateur. Vous pourrez voter pour une candidature citoyenne et pour un projet qui incarne réellement vos aspirations d’une société juste et à l’image de notre société plurielle. bien le manque de considération que peuvent avoir le maire et son équipe pour l’opposition. Pourtant, nous sommes tous concernés par ce découpage forcé et imposé par le gouvernement et notre avenir dépend aussi des choix que devront faire une partie de nos représentants au Conseil du territoire. Merci M. Olivier Bonnefond pour ces six années de dévouement au service des Gennevillois. De l’avis de la quasi-totalité des citoyens qui compose notre commune, ce « flic atypique » aura permis de diminuer de moitié les actes délictueux permettant ainsi à la population de retrouver une certaine sérénité. Lors de l’hommage rendu par la municipalité à ce passionné d’apiculture, nous aurons pu constater, vu le nombre d’invités, que ce « policier hors norme » aura marqué de son empreinte cette ville et sa population. Ceci dit, un bon commissaire ne fait pas tout à lui seul et c’est aussi grâce à ses équipes, qu’il faut également saluer, que le travail a pu être accompli. Bon vent donc à « Pepito » comme l’ont surnommé les médias et aux abeilles des trois ruches qui désormais butineront les fleurs de Versailles, et bienvenue à Mme la commissaire Séraphia Scherrer. Puisse-t-elle être aussi inspirée que son illustre prédécesseur. Rejoignez-nous sur [email protected] communistes ont négligé le fait que leur logiciel est désormais dépassé. Dès lors, ils n’ont plus été capables de faire le bon diagnostic, de proposer les bonnes solutions, alors même que notre ville dispose encore de moyens importants. Résultat : le potentiel de la ville est largement sous-exploité. Je propose, à toutes celles et à tous ceux qui souhaitent s’affranchir d’un carcan communiste à bout de souffle, de rejoindre l’UDI. À l’heure où les frontières politiques s’effacent, où le gouvernement PS soutient la déchéance de nationalité, il est nécessaire d’adopter le positionnement le moins mauvais : celui qui écarte tout sectarisme, et qui va chercher les bonnes idées là où elles sont. Il faut aimer la pluralité des idées pour créer un espace d’expression citoyenne qui soit crédible : c’est le cas à l’UDI. Nous cherchons à redonner du sens à l’action politique, à mettre en valeur le talent de chacun. Si vous nous soutenez, si vous avez déjà voté pour nous, l’adhésion à notre mouvement est pour aujourd’hui, comme pour demain, la bonne réponse. Rejoignez-nous, vous êtes les bienvenus ! [email protected] ; [email protected] mairie de gennevilliers monpharmacien-idf.fr 01 40 85 66 66 Passeport, carte d’identité (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 les services de santé Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 60 90 Centres municipaux de santé 3, rue de la Paix 80, avenue Chandon Dimanche 7 février Abidi 12 avenue Lénine. Dimanche 14 février 01 40 85 66 50 01 40 85 48 20 Centre de planification et d’éducation familiale 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83 Espace santé-jeunes 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62 Stein-Bernard centre commercial Carrefour, 21 rue Louis-Calmel. CDAG Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20 Dimanche 28 février Consultation médico psychologique 01 41 47 94 80 Berthelier 38 avenue de Verdun 92390 Villeneuve-la-Garenne. Dimanche 21 février Akar-Barrey 78 avenue Gabriel-Péri. Dimanche 6 mars Boubia 4 rue Chevreul. LES Urgences Sapeurs-pompiers 18 Service médical d’urgence 15 Samu social (numéro gratuit) Commissariat de police 115 01 40 85 14 31 Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42 SOS médecins 92 01 47 07 77 77 CMS - Permanence médicale 15 de 20h à minuit, du lundi au samedi et de 9h à 13h, les dimanches et jours fériés SOS 92 (garde et urgences médicales) Centre antipoison 01 40 05 48 48 SOS suicide 01 40 50 34 34 Secours adolescents suicidaires 01 44 75 54 54 Allô Enfance maltraitée (24h/24) Écoute Enfance 92 0800 00 92 92 Urgences dentaires 01 47 78 78 34 SOS vétérinaires 01 47 45 51 00 Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09 (24h/24) Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54 01 47 98 57 40 Jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59 Centre Magellan (cure ambulatoire en alcoologie) Conseil local de la jeunesse (Espace Mandela - 20, av. Chandon) 01 40 85 49 94 01 41 21 05 63 Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 Sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16 Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 Siadpa (Service infirmier d’aide à domicile pour personnes âgées) 01 40 85 65 75 Action sociale (rez-de-chaussée, CCAS) 01 40 85 65 96 Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62 Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00 Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65 01 40 80 66 66 Hôpital St-Jean Centre médical Chandon 01 47 98 79 35 Les impôts Action sociale autonomie (rez-de-chaussée) 01 40 85 65 97 Coordination gérontologique 01 40 85 68 68 Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 Vaccinations gratuites 01 40 85 67 70 Centre des finances publiques et trésorerie principale (1e étage) 01 47 99 58 47 Impôts des entreprises (4e étage) Maison des sportifs 01 41 21 22 60 01 40 85 43 00 Pôle emploi 01 41 47 22 40 Les Marchés aux Grésillons 39, avenue des Grésillons, > mercredis et samedis. 0800 47 33 33 Club ado (8e étage) 01 40 85 65 58 0800 23 13 13 Violences conjugales femmes info services (de 7h30 à 23h30) 39 19 GDF (urgence/dépannage) Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 Drogues info service Femmes victimes de violences 92 (de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44 0810 33 30 92 Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47 06 75 99 67 15 Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h. EDF (urgence/dépannage) Permis de construire (15e étage) 01 40 85 63 84 Vie libre 119 (8h30/23h) Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 Vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 01 46 03 77 44 Centre de consultations chirurgicales des Grésillons sans rendez-vous du lundi au samedi de 9 h à 20 h 01 46 88 33 33 SPA numéros utiles les Pharmacies de garde au Village 62, rue Pierre-Timbaud. > mardis, vendredis et dimanches. au mini-marché du Luth parking du centre commercial, > lundis et jeudis de 15 h à 19 h. Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) 01 40 85 66 04 Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 Mission locale 01 41 21 40 20 Circonscription vie sociale assistantes sociales 01 41 21 14 50 Maison du tourisme Otsi 01 40 85 48 11 OML 01 40 85 48 12 Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60 ASVP (agents de l’environnement /surveillance de la voie publique) 0 805 010 300 févrIER 2016 k 49 Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace pré[email protected] Patrice Leclerc Maire de Gennevilliers l l Coordination pôle éducatif Politique de la Ville Tél. 01 40 85 62 23 1e adjointe Yasmina Attaf 4e adjoint Finances et budget l quotidienneté l élections l voirie assainissement l services techniques l relations aux copropriétés l affaires civiles l vacances familiales l propriétés communales l infrastructures et bâtiments l affaires générales Tél. 01 40 85 62 32 Tél. 01 40 85 62 23 Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30 Semag l relation à la Métropole Véronique Desmettre-Borel Anciens combattants, mémoire et maisons de retraitre Maria-Blanca Fernandez épicerie sociale Christophe Bernier Projet sur les questions d’autisme Relations aux artistes gennevillois Jacques Briffault Installations classées et commission communale de sécurité conseillers territoriaux Anne-Laure Perez l Laurence Lenoir l Marc Hourson l Grégory Boulord l Délia Toumi l Chaouki Abssi l Nadia Mouaddine l 50 k févrIER 2016 Référent pour le quartier des Chevrins l démocratie l coordination pôle démocratie participative l conseil économique local l gens du voyage Tél. 01 40 85 63 56 Isabelle Massard Prévention l sécurité l vie associative l ASVP Tél. 01 40 85 62 33 11e adjointe Philippe Clochette Référente pour le quartier du Village l logement l résorption du logement insalubre l politique de l’habitat l fonds de solidarité pour le logement Tél. 01 40 85 62 37 Référent pour le quartier des Agnettes l personnel communal l restauration l politique en direction des retraités l commission d’appels d’offres Tél. 01 40 85 62 31 14e adjoint Conseillers municipaux délégués Karine Chalah Centres de vacances 4-17 ans conseillers départementaux Elsa Faucillon Daniel Berder Relations internationales et mission appels d’offres ESS Gabriel Massou Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31 Développement de l'emploi et insertion professionnelle des jeunes l relations entreprises d’insertion Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30 Féminisme l lutte contre les discriminations l éducation à l’égalité Eloi Simon Conseil consultatif des services publics Mehdi Tadjouri 8e adjoint 13e adjointe Relations avec le conseil départemental et la région l lycée Galilée Enseignement maternel l élémentaire l relations collèges et université l plan de réussite éducative Tél. 01 40 85 62 33 Carole Lafon Social l solidarité l économie sociale et solidaire Tél. 01 40 85 62 32 Jacques Bourgoin Richard Merra Laurent Noël Grégory Boulord n Environnement l développement durable l espaces verts l circulations douces l installations classées l handicap et accessibilité Tél. 01 40 85 63 56 5e adjointe 7e adjointe 10e adjoint Missions spécifiques Laurence Lenoir Référente pour le quartier du Luth l Santé l pôle santé Tél. 01 40 85 62 31 Jeunesse l préadolescence Tél. 01 40 85 62 32 12e adjoint 2e adjoint Zineb Zouaoui Alexandra D’Alcantara 9e adjointe OPH l communication l développement économique l relations publiques l fêtes et cérémonies l commerces et marchés l tourisme Tél. 01 40 85 62 33 Développement du sport l relations associations sportives Tél. 01 40 85 62 30 Olivier Mériot 6e adjoint Référente écoquartier l urbanisme l aménagement l action foncière l enfance l centres de loisirs l grands travaux Tél. 01 40 85 62 30 Mohamed Grichi Référente centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines l petite enfance l culture Tél. 01 40 85 62 31 3e adjointe Marc Hourson Anne-Laure Perez Élus référents des quartiers Anne-Laure Perez : écoquartier - Zineb Zouaoui : Luth - Carole Lafon : Village Laurent Noël : Chevrins - Philippe Clochette : Agnettes Eloi Simon : Fossé-de-l’Aumône - Elsa Faucillon : Grésillons Yasmina Attaf : centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines conseillers municipaux de LA MAJORITÉ Françoise Kancel l Sonia Blanc l Zine Boukriche l Sylvie Morel l Délia Toumi l Fidèle Massala l Nadia Mouaddine l Morgane Comellec-Badsi l conseillers municipaux d’OPPOSITION Jacqueline Marichez-Cléro Alain Cheikh l Jean Denat l Brice Nkonda l Nasser Lajili l Claire Fiquet l Ahcen Meharga l l z e s n e p s u Vo e r t î a n n o c bien ? e l l i v e r t vo ez p i c i ÉE t r D a I P U G ITE S I V e S n R E I àu L L I EV N N E G DE en bus s, e c r e m m o c , x s t u n a e e v em ou p i n u s q e é s s t, e r s o , p e r n t î a So n à s ... r s e é i t t i r s a rio u c s ses qu e s 1ER TRIMESTRE : • Samedi 13 février • Samedi 12 mars 2E TRIMESTRE : • Samedi 2 avril • Samedi 21 mai • Samedi 18 juin • 9 heures, accueil en mairie, 18e étage • 10 heures, départ en bus • 11 h 30, retour en mairie Réservations auprès de la Maison du tourisme 58, rue Pierre-Timbaud A3 Visite en bus 2016.indd 1 01 40 85 48 11 27/01/2016 15:58