GFI : SE RENFORCE AU CANADA GROUPE OPEN
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GFI : SE RENFORCE AU CANADA GROUPE OPEN
] Rédacteur-en-chef : N° 153 - mercredi 8 octobre 2008 Roger BUI i-L&S ] LA ]Au Sommaire : P739 : Edito, GFI Informatique, Groupe Open P740 : Au fil de l'actualité P741 : Etude Gestion de Contenu d'Entreprise P741 : Etude Infogérance LETTRE DES STRATEGIES LOGICIELS & SERVICES EDITORIAL Cliquez : BULLETIN D'ABONNEMENT AVEC ACCOVIA ET BELL SOLUTIONS D’AFFAIRES INC. CRISE 2 GFI : SE RENFORCE AU CANADA Le lundi 6 octobre 2008 est à marquer d’une pierre blanche. En fait on a beaucoup parlé de lundi noir pour les marchés boursiers et les banques. Mardi, le vent de panique a touché les marchés asiatiques et particulièrement la bourse japonaise. La Chine est sollicitée pour sauver les banques américaines. On a l’impression que le monde tourne à l’envers. Que se passe-t-il dans ce monde devenu de plus en plus incontrôlable ? Pendant ce temps, tout va très bien dans notre écosystème informatique. En effet, la plupart des résultats sont bons et l’année 2008 ne nous réserve pas de surprise particulière, si ce n’est les quelques consolidations habituelles. Le milieu bancaire est certainement celui qui dépense le plus pour son informatique, car c’est son outil de production. Les méga regroupements qui ont été annoncés dont BNP et Fortis ou la Caisse d’Epargne et les Banques Populaires, sont une manne pour les prestataires. Si les banques arrivent à traverser cette crise grave, ce sera grâce aux interventions des gouvernements. Si elles arrivent à se remettre sur les rails et à fonctionner de manière performante, ce sera grâce à leur informatique. La cause de cette crise vient des banques elles-mêmes qui ont trop joué avec les prêts facilement accordés à des ménages incrédules. Sans informatique, elles n’auraient jamais pu le faire à une telle échelle. Les SI (Systèmes d’Information), dopés à coup de BI (Business Intelligence) et de CRM (Customer Relationship Management) n’ont pas anticipé cette crise. Ils l’ont peut-être même précipitée. Au final, 2009 pourrait ressembler à l’an 2000 pour les acteurs de l’informatique. RB. Paris, septembre 2008 - GFI Informatique a finalisé le 31 juillet 2008, l’acquisition de Bell Solutions d’Affaires Inc., une filiale de Bell Canada offrant une gamme variée de progiciels de gestion intégrés (ERP) dans les secteurs publics et privés. Auparavant, en début d’année, le groupe avait mis la main sur Accovia, un autre éditeur offrant des solutions métier. ] N° 153 - mercredi 8 octobre Bell Solutions d’Affaires dispose, en particulier, de solutions de gestion financière et comptable pour les collectivités locales et pour le secteur de la santé qui vont renforcer les offres déjà existantes du chez GFI pour ces métiers. Le GFI INFORMATIQUE groupe conPREMIER SEMESTRE firme avec Chiffre d'affaires cette acqui- Résultat Opérationnel Courant sition et En % du chiffre d'affaires avec celle de Résultat opérationnel la société En % du chiffre d'affaires Accovia en Résultat net part du groupe début d’an- En % du chiffre d'affaires née, éditeur de solutions pour le secteur du tourisme, sa volonté de renforcer son pôle mondial d’édition de logiciels. Bell Solutions d’Affaires Inc réalise un chiffre d’affaires d’environ 24 M€ en année pleine avec une rentabilité opérationnelle qui devrait rapidement atteindre la norme des autres filiales canadiennes. Cette acquisition a été financée par une prise de participation de 27% dans la société holding GFI Canada par le fonds d’investissement FSTQ pour environ 12 M€ et par un endettement de ce holding pour environ 8 M€. Avec cette acquisition, GFI Informatique atteindra plus de 50 M€ de chiffre d’affaires en année pleine au Canada et plus de 700 collaborateurs dans ce pays. L’acti- vité du groupe au Canada sera structurée autour de 5 pôles : un pôle de conseil et d’intégration de systèmes de près de 200 collaborateurs ; un pôle monétique de plus de 100 collaborateurs ; un pôle solutions pour le secteur du touS1-2008 S1-2007 Var. risme de plus 377,9 M€ 331,9 M€ +13,9% de 100 colla22,5 M€ 20,9 M€ +7,9% borateurs ; 6,0% 6,3% - 0,3 pt un pôle solu19,9 M€ 16,8 M€ +18,7% tions secteur 5,3% 5,1% + 0,2 pt public de plus 10,5 M€ 9,7 M€ +7,9% de 150 colla2,8% 2,9% - 0,1 pt borateurs ; un pôle solutions pour les entreprises privées de plus de 100 collaborateurs. Au plan des résultats du premier semestre 2008, la croissance organique a connu une accélération au second trimestre avec 8,3% en France. L’activité commerciale est soutenue fruit, selon la SSII, de l’efficacité de la transformation du groupe entreprise ces dernières années autour de trois axes : les offres stratégiques (maintenance applicative, ERP, monétique, solutions logicielles, business intelligence, SIRH, Conseil) ; les centres de services (Nantes, Lyon, Lille, Aveiro, Alicante, Casablanca) ; les solutions métiers (banque, télécommunication, secteur public). ] GROUPE OPEN soutien des quatre actionnaires majoritaires de Sylis, qui se sont engagés à apporter leurs titres à l’OPA, garantissant ainsi le contrôle de 60% du capital de la société. De plus, Groupe Open détient à ce jour en propre 6.6% du capital de Sylis. Cette opération permettrait à l’ensemble d’être dans le Top 10 des SSII françaises, avec un chiffre d’affaires combiné d’environ 325 M€ (base 2007) et plus de 4 200 collaborateurs.] Paris le 18 septembre 2008 - Groupe Open se relance avec de grandes ambitions. Après constatation de l’impôt, le résultat net des sociétés intégrées atteint 1,8 M€. Suite à la cession de Logix pour 120 M€, le résultat net de l’ensemble consolidé s’élève à 93 M€. La montée de Groupe Open au capital de Teamlog à 93% au 30 avril 2008 (contre 60% au 31 décembre 2007) exGROUPE OPEN plique la croissance du résulS1-2008 S1-2007 Var. PREMIER SEMESTRE tat net part du groupe re95,2 M€ 90,7 M€ +4,9% traité de la cession de Logix. Chiffre d'affaires 4,6 M€ 6,0 M€ -23,3% Par ailleurs, Groupe Open a Résultat Opérationnel Courant 4,9% 6,6% - 1,7 pt lancé une offre publique sur En % du chiffre d'affaires 3,9 M€ 5,1 M€ -23,5% l’ensemble des titres de Résultat Opérationnel 4,1% 5,6% -1,5% Sylis, offre ouverte jus- En % du chiffre d'affaires 93,0 M€ -0,6 M€ NS qu’au 3 octobre dernier. Résultat net part du groupe 97,7% NS NS Cette opération a obtenu le En % du chiffre d'affaires 2008 - Page 739 AU FIL DE L'ACTUALITÉ DES SSII ET ÉDITEURS i-L&S RÉSULTATS AKKA TECHNOLOGIES AVEC COFRAMI AKKA TECHNOLOGIES PREMIER SEMESTRE S1-2008 S1-2007 Chiffre d'affaires Résultat Opérationnel Courant En % du chiffre d'affaires Résultat opérationnel En % du chiffre d'affaires Résultat net part du groupe En % du chiffre d'affaires Paris le 9 septembre 2008 Le chiffre d’affaires consolidé d’Akka Technologies s’établit à 194,9 M€. Hors Coframi, l’activité progresse de 26,4% et atteint 127,6 M€. Le groupe génère une croissance profitable avec un résultat opérationnel d’activité en hausse de 97% qui résulte d’un taux d’activité très satisfaisant et d’une bonne maîtrise des frais de structure. Coframi confirme l’accélération de son retour à la profitabilité et contribue au résultat opérationnel d’activité pour 2,7 M€. L’international représente un chiffre d’affaires de 19,3 M€ et participe positivement à cette performance. Après prise en compte d’un impôt de 3,5 M€, le résultat net consolidé s’inscrit à 7,2 M€. L’endet- 194,9 M€ 13,2 M€ 100,9 M€ 6,2 M€ Var. +193,2% +212,9% 6,8% 6,1% - 0,7 pt 13,2 M€ 6,1 M€ +216,4% 6,8% 6,0% + 0,8 pt 7,2 M€ 3,9 M€ +184,6% 3,7% 3,9% - 0,2 pt tement net sur fonds propres (gearing) est ramené à 0,52 contre 0,87 au 31 décembre 2007. Sur la période, le groupe a généré 24,5 M€ de trésorerie. Pour l’ensemble de l’exercice, AKKA Technologies réaffirme et relève ses objectifs avec : un chiffre d’affaires qui devrait dépasser les 380 M€ ; une croissance organique, hors Coframi supérieure à 13 % ; le pourcentage de rentabilité opérationnelle d’activité pour l’ensemble de l’exercice 2008 devrait être proche de celui constaté au 1er semestre. Au 30 juin 2008, le groupe comptait 5 200 collaborateurs et plus de 40 implantations en France, Belgique, Italie, RoyaumeUni, Suisse, Maroc, Inde et Roumanie. AUSY : CROISSANCE ORGANIQUE AUSY PREMIER SEMESTRE S1-2008 S1-2007 Chiffre d'affaires Résultat Opérationnel Courant En % du chiffre d'affaires Résultat net part du groupe En % du chiffre d'affaires Paris, septembre 2008 SSII française créée en 1990 par Jean-Marie Magnet, actuel PDG, dédiée au conseil en haute technologies, Ausy vise la barre des 150 M€ en 2009, avec 2000 personnes. Son chiffre d’affaires au 30 juin 2008, s’établit à 69,8 M€ en hausse de près de 47% (46,9%). La France tire l’activité du groupe grâce à une très forte croissance organique (+24,7%) et l’intégration d’Aequalis qui contribue ] N° 153 - mercredi 8 octobre 69,8 M€ 5,2 M€ Var. 47,5 M€ +46,9% 1,7 M€ +213,1 7,4% 3,5% + 3,9 pt 3,0 M€ 0,9 M€ +232,3 4,3% 1,9% + 2,4 pt pour 10,9 M€ au chiffre d’affaires consolidé. Rappelons que cette société, acquise en juillet 2007, vient compléter l’offre d’Ausy, tant sur le plan géographique (avec une forte présence sur la région Paca) que métier (notamment en sécurité informatique et système et réseau). Le Belux, reste sur la trajectoire observée au second semestre 2007, en affichant une croissance organique à deux chiffres (+15,1%). Le niveau d’acti2008 - Page 740 vité ressort à 4,58 M€ sur le premier semestre 2008, contre 3,98 M€ sur la même période l’année dernière. Le groupe doit cette performance à son positionnement. Malgré des procédures de sélections très exigeantes, un nombre important de référencements ont été gagnés sur le premier semestre, tant sur l’activité R&D que sur le management des SI. Parmi les référencements majeurs conquis sur la période, on peut en particulier citer EADS qui illustre la reconnaissance du groupe à l’échelle européenne. Les effectifs du groupe sont en hausse de 379 personnes sur une année (1572 personnes à fin 2007). En perspective 2008, croissance équilibrée entre croissance organique (sur chaque métier) et croissance externe en visant en particulier la consolidation de nos positions sur la province. NEURONES : C'EST TOUT BON NEURONES PREMIER SEMESTRE Chiffre d'affaires Résultat Opérationnel Courant En % du chiffre d'affaires Résultat Opérationnel En % du chiffre d'affaires Résultat net part du groupe En % du chiffre d'affaires Nanterre, le 25 septembre 2008 – Neurones confirme le chiffre d’affaires annoncé en juillet dernier, en croissance de 19% sur le semestre (dont 16,5% à périmètre constant). Le résultat opérationnel d’activité, avant charges liées aux stock options, actions gratuites et dépréciation d’actifs, a bondi de 36%, s’établissant à 8,8%. L’effet volume, mais également l’amélioration des paramètres de gestion ont permis ce nouvel accroissement de la rentabilité. Ainsi le taux de résultat opérationnel, après prise en compte des coûts liés aux stocks options et actions gratuites (0,6%), s’établit à 8,2%. C’est la meilleure performance réaliSQLI PREMIER SEMESTRE Chiffre d'affaires Résultat Opérationnel Courant En % du chiffre d'affaires Résultat net part du groupe En % du chiffre d'affaires S1-2008 S1-2007 89,4 M€ 7,9 M€ 8,8% 7,3 M€ Var. 75,1 M€ +19,0% 5,8 M€ +36,2% 7,8% + 1 pt 5,6 M€ +35,7% 8,2% 7,4% + 1,2 pt 4,9 M€ 3,7 M€ +32,4% 5,5% 4,9% + 0,6 pt sée au cours d’un premier semestre depuis 6 ans. Neurones réitère sa prévision du début de l’année de réaliser en 2008 un chiffre d’affaires d’environ 179 M€ avec un taux de résultat opérationnel compris entre 8% et 9% et, par ailleurs, ne constate pas à ce jour de ralentissement dans son activité. Avec plus de 2 300 spécialistes en conseil, intégration et infogérance, Neurones est une SSII aux expertises centrées sur les infrastructures et les applications. Grâce à une offre industrialisée d’Infogérance et à partir de ses centres de services spécialisés, le groupe accompagne ses clients dans la transformation de leur SI. S1-2008 S1-2007 80,3 M€ 3,5 M€ Var. 55,8 M€ +43,9% 3,7 M€ -5,4% 4,3% 7,8% - 3,5 pt 2,1 M€ 3,6 M€ -41,7% 2,6% 6,4% - 4,2 pt Paris, le 29 septembre 2008 - SQLI a réalisé, au premier semestre 2008, un chiffre d’affaires de 80,3 M€, en hausse de 44 % , dont 15% en croissance organique. Les acquisitions réalisées en 2007 ont contribué pour plus de 14 M€. La SSII a mis en place dès 2005 une stratégie autour de deux axes forts dont le conseil à forte valeur ajoutée, notamment autour des solutions SAP. i-L&S ETUDE GESTION DE CONTENU : UN MARCHÉ DE 660 M€ EN 2008 ET 840 M€ EN 2010 Paris, le 3 octobre 2008 – En préalable à la tenue du FAN 2008 (Forum des Acteurs du Numérique), Markess International, annonce la parution de sa nouvelle étude intitulée : « Gestion de Contenu d’Entreprise : Enjeux & Perspectives ». En voici quelques extraits. La méthodologie suivie pour réaliser cette étude repose sur des interviews réalisées au 3ème trimestre 2008 auprès de 130 organisations privées et publiques basées en France. Par ailleurs, une vingtaine de prestataires actifs sur le marché français de la gestion de contenu d’entreprise ont aussi été interrogés parmi lesquels Atos Origin, Business Document, Cecurity.com, Cincom, EMC, Eurodoc, Fedaso, GFT Inboxx, Graphane Solutions, IBM, Jalios, Logica, Nuxeo, OpenText, W4… Collaboration et accès aux informations La gestion de contenu d’entreprise ou ECM (Enterprise Content Management) couvre un large spectre, incluant la GED (Gestion Electronique de Documents) et tous les autres outils et solutions déployés tout au long du cycle de vie des contenus électroniques, depuis leur création ou leur entrée dans les entreprises jusqu’à leur conservation, voire leur destruction. L’explosion du volume de contenus électroniques, plus particulièrement non structurés ou semi-structurés - par opposition aux contenus structurés (résidant dans des bases de données, entrepôts de données, progiciels, systèmes décisionnels, systèmes EDI), les contenus non structurés (emails, pages web, sons, images...) ou semi-structurés (de type formulaires) ne sont pas construits de manière logique selon une organisation définie qui simplifie leur accès et traitement - , la diversité croissante des applications les « contenant » et permettant de les diffuser impliquent pour les organisations de réviser leurs approches en matière de gestion de contenu. Selon les 150 organisations interviewées, les contenus issus de documents bureautiques (textes, tableaux, etc.) et d’applications web (portails, intranets, extranets, sites web, etc.), les documentations techniques et les courriers électroniques figurent en tête des contenus non structurés ou semi-structurés nécessitant le recours à des solutions de gestion de contenu adaptées. Si 55% des organisations interrogées indiquent disposer en 2008 d’une solution de GED (Gestion Electronique de Documents), nombreuses sont celles qui constatent que les outils en place ne ] N° 153 - mercredi 8 octobre 2008 - Page 741 couvrent aujourd’hui que partiellement, voire insuffisamment, leurs besoins en gestion de contenu. Parfois présentes de longue date dans les organisations, certaines solutions ne permettent pas en effet la gestion des multiples sources, ni la montée en charge exponentielle du volume de contenus à gérer. Markess note un intérêt croissant des organisations pour des solutions permettant de mieux gérer les courriers électroniques ou e-mails (E-mail Management), de gestion de contenu web (Web Content Management ou WCM), de gestion des enregistrements, au sens d’archives (Records Management), mais aussi de gestion de la chaîne éditoriale (plus particulièrement pour les contenus gérés par les directions de communication interne et externe, et dans certains secteurs d’activité comme les médias ainsi que la distribution et l’administration). Proposés en tant que fonctionnalités d’une solution de gestion de contenu « globale » ou en tant que solution spécifique à part entière, ces outils ont notamment pour objectif de répondre selon deux tiers des organisations interrogées aux enjeux : d’amélioration du travail collaboratif, de meilleure accessibilité aux contenus, de partage des connaissances et de recherche facilitée et accélérée. Perspectives de développement 56% des organisations interrogées expriment un fort intérêt pour l’implémen- tation d’une solution unique permettant de gérer l’ensemble du cycle de vie de leurs contenus électroniques, et pas uniquement les phases en amont (création/capture) ou en aval (sauvegarde, stockage, diffusion, etc.) tel que constaté dans une majorité des organisations à ce jour. Outre cette attente envers une solution plus globale, les organisations considèrent également avec intérêt des solutions de gestion de contenu aptes à prendre en compte leurs spécificités sectorielles et métiers. Les solutions de gestion de contenu reposant sur les technologies Open Source pénètrent aussi progressivement dans les organisations, plus particulièrement dans celles issues du secteur public, mais pas seulement, les entreprises du secteur de la banque/assurance et des services n’y étant pas insensibles. Le recours à de nouvelles solutions plus appropriées, la volonté d’homogénéiser les outils en place, et éventuellement de les déployer à l’ensemble de l’organisation expliquent la hausse, parfois conséquente, du budget que prévoient d’allouer plus des deux tiers des organisations interrogées à leurs projets de gestion de contenu d’entreprise. D’ici 2010, 30% des organisations interviewées envisagent une croissance de leur budget de plus de 10% dans ce domaine, 22% prévoient une augmentation de 6 à 10% et 16% d’entre elles tablent sur une évolution de 1 à 5%. Ce budget inclut tant l’acquisition de licences logicielles que les services associés aux solutions i-L&S GESTION DE CONTENU D'ENTREPRISE (SUITE) de gestion de contenu (conseil amont, mise en œuvre, intégration, exploitation, etc.). Une croissance à deux chiffres Une forte variété de prestataires externes est sollicitée par les organisations dans le cadre de leurs projets de gestion de contenu. Aux côtés des grands acteurs historiques de la gestion de contenu ou de l’ECM que sont EMC (avec Documentum), IBM (avec FileNet) ou OpenText, des sociétés ou des communautés plus récentes notamment issues du monde de l’Open Source (Alfresco, Anakeen, Jahia, Nuxeo, etc.) ont elles aussi investi ce marché des logiciels de gestion de contenu estimé à 200 M€ en France en 2008. Les prestataires de services, intégrateurs et cabinets de conseil en tête, sont également fortement demandés par les organisations pour mener à bien leurs projets : analyse des processus métiers concernés, (re)définition des règles de gestion, des processus sur lesquels reposeront les workflows indispensables à la gestion des contenus, intégration des solutions de gestion de contenu entre elles et avec le système d’information existant… Markess évalue à 460 M€ en 2008 le marché des services associés à la gestion de contenu. En 2008, le marché français des logiciels et services autour des solutions de gestion de contenu pèse donc 660 M€, soit 1,4% du marché total des logiciels et services IT en France. A la faveur des projets envisagés par les organisations pour répondre au mieux aux enjeux de collaboration et d’accès au contenu, ainsi que d’efficacité des processus, de gains de productivité et de sécurisation des contenus, mais également grâce à une plus grande prise en compte des problématiques d’interopérabilité des solutions de gestion de contenu entre elles par leurs éditeurs (cf. annonce de l’interface web universelle CMIS), le marché devrait croître de près de 13% en moyenne annuelle et ainsi atteindre 840 M€ en 2010. ] ETUDE INFOGÉRANCE : 5,6 MILLIARDS Paris, septembre 2008 - Après plusieurs années très dynamiques, 2008 apparaît clairement pour le marché de l’infogérance comme le retour d’un niveau de croissance presque similaire à l’ensemble des services informatiques. Le cabinet PAC prévoit une croissance de 6,4% pour un volume en France de 5,6 milliards en 2007. Peu de nouveaux gros contrats d’infogérance sont apparus sur le marché français depuis 2007. Cependant, le foisonnement de petits contrats, ainsi que certains gros contrats signés (contrats d’IBM avec CMA-CGM et AGF) continuent de tirer la croissance. Les nombreuses réflexions en cours dans les entreprises et la demande forte autour de la transformation des infrastructures et systèmes devraient maintenir une croissance du marché de manière durable. La crise attendue n’a pas encore pointé son nez sur le marché de l’infogérance : elle pourrait même accélérer son développement. Avec la sortie de son étude annuelle sur les marchés de l’externalisation et de l’infogérance, Pierre Audoin Consultants a établi la croissance du marché de l’infogérance à 5,9% pour 2007 et prévoit 6,4% pour 2008, pour un volume de 5,6 milliards d’euros en 2007. La France en retard par rapport à la moyenne européenne Cependant ce dynamisme doit être mis en perspective : sur l’ensemble des marchés de l’externalisation la France est encore loin de la moyenne européenne, puisque les prestations externalisées ne représentent en France que 34% de l’ensemble de la sous-traitance, contre 41% en moyenne en Europe de l’Ouest, moyenne tirée par la Grande-Bretagne et les pays nordiques. Plus globalement, l’étude souligne les évolutions marquantes du marché et, parmi celles-ci : - La maturité du marché, en termes de volume d’affaires généré (près de 5,6 milliards d’euros en 2007), d’industrialisation des prestations, de structuration et de normalisation des process et de comportement des entreprises vis-à-vis de l’infogérance ; - Une forte demande en conseil pour accompagner les entreprises dans leurs modèles d’infogérance (contenu, sélection de prestataires, modes de delivery) ; - Un temps d’avant vente encore rallongé avec des délais toujours très longs dans la prise de décision ; - Une pression sur les prix qui reste toujours dominante dans les contrats malgré une demande orientée sur la transformation du système d’information, en fournissant une amélioration constante et systématique des systèmes et process ; - Le développement désormais avéré des formes sélectives d’infogérance ; - Une demande grandissante en infogérance de solutions applicatives sans pour autant aller jusqu’à l’externalisation de fonction et poussée par l’arrivée à maturité des SaaS ; - Une séparation de plus en plus marquée entre, d’un côté les gros contrats signés exclusivement par les majors du secteur et d’un autre côté des contrats de moindre volume adressé par l’ensemble des fournisseurs ; - Des engagements plus courts lorsqu’il s’agit de formes simples de contractualisation, souvent sur des périmètres plus ciblés ; - Des réversibilités plus facilement mises en œuvre, avec un effet de fluidification des contrats ; - Les mouvements vers le nearshore et l’offshore qui sont désormais courants, voire un passage obligatoire pour répondre aux exigences en matière de prix. Du côté des prestataires, l’étude révèle que : - IBM continue de dominer le marché en tenant 21% de l’activité totale en 2007 ; - La concentration est très forte puisque les 5 premiers acteurs réalisent 47% du marché ; - Les fournisseurs d’infogérance ont des évolutions de leurs activités très hétérogènes ; - Enfin, certains acteurs quittent le marché (CS, Getronics) quand d’autres y arrivent ou se repositionnent (BT Global Services, Orange Business Services). ] i-L&S, lettre hebdomadaire, comporte 40 numéros par an. La rédaction ne garantit pas l’exactitude absolue, ni le caractère exhaustif des informations publiées. Directeur de la Publication : Roger BUI. Toute reproduction est strictement interdite. RCS Paris B 480 791 854. Dépôt légal 4e trimestre 2008. Envoyez vos communiqués par email uniquement ([email protected]). Editeur : iPresse.net, 99 rue Brancion, 75015 Paris. 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